LABRIOUT 14 by solenegraphicdesign

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LaBriout DÉC - JAN 2021 - N°14

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LE MAGAZINE SANTÉ ET BIEN-ÊTRE DES FRANCO-ISRAÉLIENS

SANS TABOU,

LA LIBIDO HOMMES/FEMMES

MON ADO EN A MARRE DE ZOOM Musicothérapie : un musi“cament” ? NATURO/SOPHRO LES FLEURS DE BACH Cors ou durillons ? QUESTIONS À LA PSY

DOSSIER

Je veux être

BRULURES D’ESTOMAC, on fait quoi ? u

Nouvea

T DE LA E L L I B LE AMAN M E R FUTU

CITRON on se « met au jus » ! VOTRE ORL à votre écoute Soins au laser dentaire et esthétique

IMMUNO-RENFORCÉ(E) ! TOUT pour se renforcer L’immunité, comment ça marche Notre système de défense, pas un super héros Immunité et nutrition : La bonne attitude Questions/ réponses Covid Emotions et immunité

AVEC LA FONDATION CASIP-COJASOR

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QUI A UN « DROIT D’IMMUNITÉ » ? Il y a un an seulement, personne ne se souciait de son immunité.

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LAURENCE NAHMANI CHARBIT

SANDRINE HOUTA

LaBriout

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DÉC - JAN 2021 - N°14

LE MAGAZINE SANTÉ

MON ADO EN A MARRE DE ZOOM Musicothérapie : un musi“cament” ? NATURO/S OPHRO LES FLEURS DE BACH Cors ou durillons ? QUESTIONS À LA PSY

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ET BIEN-ÊTRE DES FRANCO-ISR

SANS TABOU, LA LIBIDO

HOMMES/FEMMES

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AÉLIENS

BRULURES D’ESTOMAC, on fait quoi ? Nouveau

DE LA LE BILLET AN FUTURE MAM

CITRON on se « met au jus » ! VOTRE ORL à votre écoute Soins au laser dentaire et esthétique

IMMUNO-RENFORCÉ(E)

L’immunité, comment ça marche

TOUT pour se renforcer Notre système de défense, pas un super héros Immunité et nutrition : La bonne attitude Emotions et immunité Questions/ réponses Covid

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Directrice de la publication Sandrine Houta 054 261 97 41

édito

Aujourd’hui, c’est pourtant l’affaire de tous. Le coronavirus et le confinement ont instillé en nous de l’angoisse, des questions inconnues, de nouvelles évidences et même parfois le retour à un certain bons sens. La pandémie du Coronavirus a également mis en lumière les faiblesses, les inégalités et les ressources de notre système immunitaire contre les infections. Le système immunitaire est ce qui nous permet de rester en bonne santé. Pas de survie possible sans lui. Nous ne sommes pas tous égaux devant la maladie, les dernières études génétiques mais surtout épigénétiques le confirment. Renforcer notre immunité devient un combat quotidien pour prévenir, combattre les infections et adapter notre métabolisme à fabriquer les besoins énergétiques nécessaires à sa défense. Ces mécanismes passionnent les chercheurs actuellement, notamment avec l’arrivée prochaine du vaccin anti-Covid. Votre magazine Labriout s’intéresse ces mois-ci à toutes les clefs qui permettent de maintenir nos « f iltres » de défense en place et rester en bonne santé. ON SAIT aujourd’hui qu’on peut renforcer notre immunité, grâce à une combinaison de solutions alimentaires, comportementales (sportives, méditatives…) et nouvelles habitudes du quotidien. A chacun la responsabilité de BIEN s’informer, de se forger son opinion raisonnable et de jouer son rôle ! Excellente immunité à tous ! L’équipe Labriout Sandrine et Laurence

Directrice de la rédaction scientifique Laurence Nahmani Charbit 054 700 61 53 Graphisme Solene Sitbon 058 480 42 73 Courrier labrioutcontact@gmail.com LaBriout Magazine labriout_magazine

25 % de la somme est reversé au Maguen David Adom LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021 3

Comité

scientifique Ces experts vous apportent toute leur compétence, chacun dans sa spécialité. Médecins et thérapeutes reconnus, ils participent au sérieux des informations publiées.

DR RAPHAËL ABERGEL CHIRURGIEN DENTISTE

DR DAVID BOUAZIZ PHLÉBOLOGUE

DR EVA DEDDOUCH GYNÉGOLOGUE OBSTÉTRICIENNE ÉCHOGRAPHE

DR ALEXANDRE HADDAD MEDECIN GÉNÉRALISTE NUTRITIONNISTE

DR ESTHER HARBOUN OTO-RHINOLARYNGOLOGISTE

DR THIERRY MALECA CHIRURGIEN DENTISTE

LAURENCE NAHMANI CHARBIT DR EN PHARMACIE

DR LYDIE RICHEMOND GYNECOLOGUE

EVY - R Praticienne en Réflexologie P R A T I C I E NPlantaire NE PRATUCUEBBE BE REFK RE KARINE BENISTI PSYCHOLOGUE

KARINE DANA ADDY NATUROPATHE SOPHROLOGUE

EVELYNE RINCE 4.6589 054.59 PRATICIENNE EN REFLEXOLOGIE

Qu'est ce que la réflexologie Plantaire?

La réflexologie plantaire sollicite des zones réflexes du pied qui correspondent chacune à un organe, une glande ou une partie du corps. Elles permet d'apaiser l'organisme en soulageant des tensions pouvant générer des douleurs et aussi de renforcer les capacités vitales en stimulant les fonctions organiques.

FRANCINE NAKACHE THÉRAPEUTE

CORINNE SITBON NUTRITIONNISTE

Elle est utilisée pour combattre le stress, les tensions et douleurs musculaires (mal de dos, cervicales), elle est aussi employée pour soulager les troubles fonctionnels (syndrome prémenstruels, les douleurs liées à la fibromyalgie, limiter les effets secondaires liés à la chimiothérapies, accompagne les femmes enceintes.....

PHILIPPE ZARKA THÉRAPEUTE ÉMOTIONNEL, du système immunitaire. MAÎTRERenforcement PRATICIEN

Meilleure circulation vitale dans le corps. Soulagement des tensions nerveuses.(stress). DROITS D’AUTEUR Améliore la circulation sanguine et lymphatique. Les articles et publi-rédactionnels sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Améliore lad’aucune qualité du sommeil. Les articles et textes composant ce magazine pris séparément restent la propriété exclusive de Labriout et ne peuvent être reproduits façon sans accord préalable écrit. Accompagnement dans le traitement oncologique... L’ensemble des textes relèvent de la législation internationale sur le droit d’auteur et plus largement de la propriété intellectuelle (incluant notamment la protection au titre du droit d’auteur, du droit des marques, du droit des bases de données, etc.). Tous les droits de reproduction, de représentation et de communication publique orales ouSéance écrites sont réservés, découverte 70nis!!! y compris pour un site internet. N'a pas pour but d'établir un diagnostic ou de se substituer à un traitement Les communications, contenus et publi-rédactionnels rédigés par les processionnels de santé ou autres sont relus et validésmédical. par le Comité des experts. Ils demeurent leur propriété après parution du magazine et sont sous la seule responsabilité de leur auteur. www.evy-reflexologue.com

AVERTISSEMENT Malgré tous les soins apportés à la réalisation de ce magazine et à sa relecture par notre comité scientifique, des erreurs peuvent s’être glissées dans les informations et/ou documents présentés. Si vous en constatez n’hésitez pas à nous le faire savoir en contactant – labrioutmag@gmail.com, nous procéderons aux rectifications correspondantes.

4 LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021

LaBriout n°14

DÉCEMBRE - JANVIER 2021

MÉDECINE MÉDECINE ALTERNATIVE 5

Votre ORL à votre écoute

Questions sans tabou : la libido

Le laser dentaire et esthétique

Sophrologie/ Naturopathie : les bienfaits des fleurs de Bach

Brulures d’estomac : soigner avec ou sans médicament

DOSSIER 10

L’immunité, comment ça marche ?

Notre immunité, solide mais pas un super héros

Tout pour être immuno-renforcé

Questions Covid

Immunité et nutrition

La détox et le système immunitaire

COACHING /PSYCHO

LaBriout

28 Mon ado en a ras le bol de Zoom

DÉC - JAN 2021

29 Emotions et système immunitaire 36

Questions à la psy

BIEN-ÊTRE/ BEAUTÉ / SPORT

LE MAGAZINE SANT

É ET BIEN-ÊTRE

BRULURES D’ESTOMAC, on fait quoi ?

MON ADO EN A MARRE DE ZOO M

Nouveau

LA LE BILLET DE MAN FUTURE MA

Musicothérapie : un musi-cament ?

Citron : On se met au jus !

Cors ou durillon

Journal d’une future maman

QUESTIONS À LA PSY

Cors ou durillons ?

Les nouveautés Fitness

34 Musicothérapie, un « musi-cament » ?

LIENS

SAN S TABOU, LA LIBIDO

CITRON on se « met au jus » !

VOTRE ORL à votre écoute

DOSSIER

Je veux être

Soins au laser, dentaire et esth étique

IMMUNO-RENF

L’immunité, comment ça

ORCÉ(E) !

marche TOUT pour se renforcer Notre système de défen se, pas un super héros Immunité et nutrition : La bonne attitude Emotions et immunité Questions/ réponses Covid

NOS DISTRIBUTEURS PARTENAIRES TEL AVIV PHARMACIE HERTZEL HERZEL ST 10 BOUTIQUE GOURMET LILENBLUM ST 33 LA BOUCHERIE FRANÇAISE BOGRACHOV ST 26 GOURMET SHOP BOGRACHOV ST 37 LIBRAIRIE DU FOYER KIKAR MARSYK,11 NADLAN IMMOBILIER NOF YAM (GOUSH AKADOL) DIZINGOFF CLINIC TEL KHAI ST, 7 MY CLINIC MERKAZ BA’ALEI MELAHA ST ,13 CLINIQUE DENTAL HARMONIA VITAL ST,12

COIFFEUR AVI MORYOSSEF BEN YEHUDA 184

LAURENCE ZEMMOUR AHUZA ST 133

THERAFORM BAR KOHVA 63

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LE MOULIN DORÉ EMEK REFAÏM 44

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RAANANA COIFFEUR VALERIE MYRIAM BEN GOURION ST,4 LE MOULIN DORÉ AHUZA ST ,158

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DES FRANCO-ISRAÉ

HOMMES/FEMMES

NAT URO/SO PHR O LES FLE URS DE BAC

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- N°14

DÉLICES DE PARIS 32 EMEK REFAÏM

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LE COIN DE L’ORL : QUESTIONS-RÉPONSES PAR LE DR ESTHER HARBOUN COHEN

NOUVELLE FORMULE PLUS INTERACTIVE

VOTRE MEDECIN ORL

vous répond

“

N’hésitez pas à nous transmettre vos questions sur labrioutmag@gmail.com

PCR positive ! Bruno, 55 ans Deux mois après avoir été testé positif au Covid mais asymptomatique, j’ai des anticorps dans le sang mais toujours une PCR positive ! On me dit d’aller voir un ORL et de faire un lavage nasal pour ôter les restes de particules virales et redevenir PCR négatif, qu’en pensez-vous ?

Comme vous le savez, la présence des anticorps au COVID indique que vous avez été infecté au COVID. Ces anticorps sont censés vous protéger pendant leur durée de vie contre une nouvelle infection (si jamais vous étiez de nouveau en présence du SARS-Cov2). Ils apparaissent environ 15 jours à trois semaines après l’infection et durent…. On ne sait pas encore combien de temps ! C’est toute la question. Les dernières hypothèses sont en faveur comme pour la grippe d’une immunité temporaire courte ce qui explique qu’on s’oriente comme pour la grippe vers un vaccin qu’il faudra peut-être renouveler tous les ans. Le test dit PCR détecte la présence de l’ARN du virus. Il est positif dès que le virus rentre dans les voies respiratoires (soit deux à trois jours avant l’apparition des symptômes quand il y en a). Plusieurs études montrent que le virus peut rester dans les voies respiratoires jusqu’à 37 jours, cela ne veut pas dire que la personne est contagieuse, ni porteuse de virus actif qui peut contaminer quelqu’un d’autre, même si l’examen en trouve encore dans son nez. D’après les données dont on dispose à ce jour, il semblerait qu’une personne contaminée au SARS-CoV-2 ne soit plus capable de contaminer son 6 LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021

environnement après une semaine à dix jours après les premiers symptômes. Donc, ne pas confondre contagiosité et infectiosité. Concernant les lavages de nez que vous évoquez, aucune étude n’a, à ma connaissance, proposé de solution à ces personnes dont la PCR reste positive au-delà de la période d infectiosité. Donc, sous réserve que vous n’ayez plus aucun symptôme de type respiratoire, et après avoir attendu 21 jours pour être dans des conditions de bonne securité, je conseillerais que vous fassiez vous-même un lavage doux au sérum physiologique. Je ne conseillerai pas de visite chez l’ORL, lieu où passent de nombreuses autres personnes par principe de précaution.

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Respirer mon propre air, m’intoxique ?

Tsipora, 16 ans J’ai appris en sciences qu’on inspire l’oxygène et qu’on rejette le gaz carbonique, mais dans mon masque, à force de respirer mon propre air, je m’intoxique, alors non ?

Oh non Tsipora je vous rassure, vous ne risquez pas de vous intoxiquer avec un masque car les molécules gazeuses d’oxygène et de gaz carbonique sont très petites et passent le filtre du masque. La démonstration a été faite en mesurant la saturation d’oxygène et de CO2 qui ne varie pas avec le port du masque.

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Clim Nocive Liora, 40 ans J’ai lu dans un précédent numéro que vous avez rédigé, que la clim doit être fixée 10 degrés au-dessous de la température extérieure pour ne pas être trop nocive. Je commence à la mettre à l’envers pour chauffer ma maison, doiton suivre la même règle ?

Liora, il me semble avoir écrit pour la climatisation plutôt 8 degrés de moins maximum que la température extérieure ! Pour le chauffage, les recommandations sont plutôt de garder votre maison et plus particulièrement votre chambre à coucher pour un sommeil optimal à 18 degrés. Pour les frileux, monter d’un ou deux degrés dans la journée mais pas plus ! Il faut aussi à veiller à ce que l’air ne soit pas sec. N’hésitez pas à utiliser un humidificateur ou tout simplement un bol d’eau dans la chambre à coucher des petits comme des grands.

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Après la Covid-19, ma fatigue ne s’atténue pas Nathalie, 51 ans J’ai été malade de la Covid 19 en avril. Malgré l’été et les tutos de rééducation du goût et de l’odorat que j’ai suivis à la lettre, je ne récupère pas les odeurs (je les sens mais les confonds souvent !) et ma fatigue ne s’atténue pas. Je ne sais pas si les deux symptômes sont liés, un ORL peut-il me répondre ?

Tout d’abord Nathalie, les deux symptômes dont vous vous plaignez ne sont pas liés mais sont très fréquents dans l’atteinte par la Covid. Leur évolution propre est indépendante l’une de l’autre. Les troubles de l’odorat sont très fréquents et sont plutôt le signe de formes légères. La plupart des personnes atteintes récupèrent en 15 jours à 3 semaines. Quelle est la cause de cette perte d’odorat ? Nous ne le savons pas très bien mais des scanners du nez et des sinus ont révélé que la plaque olfactive (qui est comme un toit entre le nez et le cerveau et qui est percée de micro-trous par lesquelles arrivent les fibres nerveuses de l’olfaction) se retrouve bloquée par un gonflement des tissus mous ainsi que par du mucus. On pensait au début que le virus détruisait les cellules nerveuses de l’olfaction mais une récente étude parue en Juillet a montré que les cellules nerveuses de l’olfaction n’avaient pas de récepteur pour la protéine du virus et que c’était les cellules de soutien (dites cellules sus tentaculaires) qui entourent les cellules nerveuses qui seraient atteintes par le virus. Une fois le virus éliminé du corps, les molécules aromatiques pourraient à nouveau rejoindre les récepteurs et le cerveau reconnaître les odeurs. Parfois et c’est votre cas, certains patients ont un codage erroné des odeurs (on appelle cela une parosmie). Pour le moment, il n’existe que des hypothèses pour expliquer ce phénomène. L’une d’entre elles serait que les cellules olfactives prises dans cet œdème seraient elles aussi endommagées, voire détruites : le temps que ces neurones olfactifs se régénèrent, elles peuvent dysfonctionner et être source de mauvais codage. Malheureusement à l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement autre que la rééducation olfactive et la corticothérapie locale (à distance de la phase aiguë). Une alimentation riche en anti-oxydants et une supplémentation en vitamine B pourraient aussi améliorer le processus de régénération nerveuse.

Docteur Esther Harboun Cohen Ancien interne et chef de clinique des hôpitaux de Paris

ORL spécialisée en surdité et vertiges

058 401 83 08 Beit Rophim Rehov Reines 18, Tel Aviv esther.harbouncohen@gmail.com Docteur Esther Harboun Cohen ORL Tel Aviv

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NOUVELLE RUBRIQU

ON SE DIT

TOUT

À la rédaction, on parle de tout, simplement et sans tabou. Levée de voile sur des sujets personnels qui interrogent nos lecteurs et nos lectrices.

SANS TABOU

2/3 des hommes et la moitié des femmes, toutes générations confondues, sont convaincus que par nature, les hommes ont plus de besoins sexuels que les femmes. Pour Sylvain Mimoun, andrologue et psycho¬somaticien (« Sexe et sentiments » éd. Albin Michel), les femmes sont « davantage dans l’affectif et l’échange d’émotions, les hommes dans l’action et l’échange d’informations ». PHYSIQUEMENT : Qu’on se le dise, la pulsion sexuelle est aussi forte et aussi puissante chez l’un que chez l’autre. Mais alors que la femme l’accueille dans le secret de son ventre, chez l’homme l’excitation est plus « visible » et reconnaissable. Chez les hommes, le schéma corporel est plus visible : lorsque ça va, ils ont des érections et sans érection, ils sont mis à nu, ce qui est bien loin du type de raisonnement des femmes dont le sexe est caché.

Un homme a-t-il plus envie de faire l’amour qu’une femme ? MORALEMENT : Historiquement et culturellement, on pense encore que les hommes sont portés par le sexe et les femmes par l’amour. Les femmes désireuses étaient soupçonnées de « chercher ailleurs », voire - malheur- de concevoir des enfants ailleurs, donc on a préféré imaginer (et faire croire) que le désir féminin était uniquement orienté vers la maternité. La libération sexuelle a fait son chemin mais aujourd’hui encore, la femme continue d’être ballotée entre son rôle de mère et d’amante. Même si 49 % des hommes sont d’accord avec l’idée qu’on peut avoir des rapports sexuels avec quelqu’un sans l’aimer, contre 26 % des femmes. SUR LE PLAN HORMONAL : La spermatogénèse est continue, donc l’homme est toujours « prêt », y compris à engendrer. Pour la femme, la période d’ovulation (où l’ovocyte va arriver à maturation) est plus propice au désir si l’on s’en tient à réduire sa sexualité à une pulsion instinctive.

C’est sans compter qu’aujourd’hui, bon nombre de femmes prennent des contraceptifs qui bloquent l’ovulation et que mariés ou pas, hommes et femmes cherchent à se séduire, à se rencontrer ; si cette théorie était vérifiée, que dirait-on des femmes, toujours plus nombreuses qui au moment de leur ménopause et ainsi libérées de la fonction de maternité, expriment un réel retour au désir ? Les autres explications : Il y a fort à parier que la culture, l’éducation, l’histoire personnelle, la peur, les raisons psychologiques et surtout religieuses influencent considérablement la notion et la perception de la sexualité des genres et le fait d’être porté - ou pas - sur le sexe.

EN CONCLUSION Cette idée reçue est loin d’être prouvée ! Alphonse Allais y a vu juste en écrivant que « la femme est un chef d’œuvre de D ieu, surtout quand elle a le diable au corps »

Dr. Lydie Rajchman-Richemond Gynécologue

C e n t r e G y n é c o l o g i q u e M o r L a i s h a , Te l A v i v « Vous souhaitez être suivie par une gynécologue francophone dans l'un des meilleurs centres gynécologiques d’Israël, situé à Ramat Aviv, disposant des technologies de pointe (mammographies, échographies, etc.) et d’une équipe pluridisciplinaire ? Je serai heureuse de vous suivre, d'être à votre écoute et de répondre à vos attentes ». Après plus de 30 ans d'exercice à Paris, je mets aujourd’hui mes compétences et mon expérience à votre service pour un suivi régulier de la puberté à la ménopause. Je sais combien s’exprimer en français lors de la consultation facilite les échanges entre le médecin et son patient. Je serai donc ravie de vous rencontrer. Pour vos rendez-vous D r. L y d i e R a j c h m a n - R i c h e m o n d

MOR LAISHA, Rehov Aba Ahimeir 18, Tel Aviv - Té l : 0 3 - 7 9 4 - 6 4 4 4 Email : morlaisha@mor.org.il 8 LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021

SOINS DENTAIRES

Le laser

UNE SOLUTION DE POINTE POUR LA DENTISTERIE ET L’ESTHÉTIQUE Les premiers effets de la lumière en décontamination ont été découverts en Allemagne au début du siècle dernier, fortuitement dans un laboratoire de recherche. Les boites de pétri contenant des colorants et qu’on avait exposées à la lumière montraient une réduction plus importante des bactéries que celles non exposées : la notion de photothérapie dynamique était née.

Les premiers lasers ont depuis les années 60 montré de nombreuses possibilités et capacités impressionnantes, notamment en matière de désinfection, biostimulation et effets mécaniques. Tout d’abord il faut préciser qu’il existe autant de lasers que de longueurs d’ondes différentes entre 400 et 3000 nm. La spécificité de ces dernières déterminent les effets biologiques engendrés. On distingue deux grandes familles de lasers, les longueurs d ondes absorbées par les tissus cibles et celles qui sont pénétrantes. Avec différents lasers, on sera donc très efficaces pour la coagulation d une alvéole d’extraction, couper sans saignements lors d’une frenectomie, biostimuler un site opératoire, apporter de l’énergie sur un tissu cible, décontaminer. On peut donc les employer en parodontologie et en implantologie, mais également travailler en esthétique : lifting, peeling, vaporisation des petits capillaires sous cutanés inesthétiques, dépigmentation gingivale, allongement coronaire. Les lasers nous engagent avec tellement de facilité à la simplification des procédures opératoires et donc des suites douloureuses et inflammatoires de nos patients, je développe une notion de One Time Therapy, qui correspond à une réduction et simplification du plan de traitement vers une seule et unique séance. Les lasers constituent une technologie pointue qui ne cesse d’évoluer pour le plus grand plaisir de nos patients. Nous parlerons prochainement d’applications cliniques concrètes et notamment de dépigmentation gingivale. En ce mois de Kislev, je vous souhaite de superbes fêtes des lumières de Hanouka ! DR THIERRY MALECA CHIRURGIEN DENTISTE

DENTAL HARMONIA DIAGNOSA

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Dental Harmonia 20 Haïm Vital, Tel Aviv 054 338 4720 03 760 9000 058 404 4886

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dossier IMMUNITÉ

L’IMMUNITÉ, comment ça fonctionne ? Comment s’organise notre « Dôme de fer » face aux agressions extérieures ? Voici le fonctionnement de notre armée interne en décodé. Indispensable pour comprendre la situation actuelle face à la pandémie. PAR LE DR ALEXANDRE HADDAD

e système immunitaire a pour mission de protéger l’organisme contre des envahisseurs étrangers ou dangereux. Ces envahisseurs peuvent être : Des Micro-organismes (généralement appelés germes, tels que bactéries, virus ou champignons), des Parasites (vers et protozoaires), des Cellules cancéreuses, des Organes et Tissus greffés. Le système immunitaire est composé de nombreux éléments : Des barrières physiques : la peau, la cornée et les membranes qui tapissent nos voies respiratoires, digestives, urinaires et celles de l’appareil reproducteur. Et des éléments internes de notre corps : Les anticorps (immunoglobulines), qui sont des protéines produites par certains globules blancs. Chaque anticorps est spécifique d’un antigène donné. Les Globules blancs ou leucocytes (neutrophiles, basophiles, éosinophiles,

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lymphocytes T et B, Monocytes) qui circulent dans le sang et la lymphe et dont chaque catégorie apporte un type de réponse immunitaire différent. Le système du complément qui se compose d’un groupe de protéines impliquées dans une série de réactions, visant à défendre l’organisme. Des cellules immunitaires des tissus (Macrophages, cellules dendritiques, neutrophiles, plasmocytes et mastocytes) aux fonctions multiples. Et des protéines de l’inflammation (cytokines, interleukines) qui peuvent agir comme messagers ou régulateurs de la réponse immunitaire. Ce système est très complexe. Il fait intervenir un nombre impressionnant d’acteurs différents qui ont chacun leurs rôles. À cela s’ajoute la notion de « soi » et de « non soi » des cellules du corps, régie en partie par le système d’histocompatibilité. Concentrons-nous sur les grandes lignes :

Où est situé le système immunitaire ? Il se situe partout dans notre corps. Quel que soit le point d’entrée de l’agent menaçant notre santé, l’immunité se met en place immédiatement. Le sang et la totalité des tissus : lieux majeurs de l’immunité, les tissus incluent le système immunitaire et le sang permet un renfort rapide des cellules sanguines. La moelle osseuse est le lieu de naissance de toutes les cellules sanguines dont les globules blancs, notre lignée de défense principale parmi lesquels les lymphocytes B producteurs d’anticorps. La rate constitue le lieu de stockage des lymphocytes T Le thymus produit et permet la maturation des lymphocytes T, chefs de file de la réponse immunitaire. Les vaisseaux lymphatiques sillonnent la totalité du corps. Ceux situés dans le tube digestif maintiennent l’équilibre entre la défense des intestins contre un intrus et sa propre flore intestinale en équilibre (notre microbiote). Les ganglions lymphatiques regroupés le long des vaisseaux lymphatiques sont chargés de présenter les antigènes aux lymphocytes afin de préparer la défense immunitaire spécifique. C’est là que les lymphocytes T vont se spécialiser envers un antigène et que les lymphocytes B vont produire les anticorps spécifiques contre lui. Les amygdales palatines participent aux systèmes de défense de l’organisme contre les maladies qui touchent la sphère ORL (le nez, les oreilles, la gorge) et les poumons. Elles déclenchent la synthèse des anticorps.

Les étapes de la réponse immunitaire Tant que les barrières physiques restent intactes, il est impossible à de nombreux envahisseurs de pénétrer dans l’organisme. Si l’une de ces barrières est rompue, par exemple si des brûlures étendues lèsent la peau, le risque d’infection augmente. Nos barrières sont protégées par des sécrétions qui contiennent des enzymes capables de détruire les bactéries. La sueur, les larmes dans les yeux, le mucus des voies respiratoires et digestives ou les sécrétions du vagin par exemple. La ligne de défense suivante implique les globules blancs (leucocytes) qui circulent dans le sang et les tissus, à la recherche de micro-organismes et autres envahisseurs pour les attaquer. C’est là que commence l’immunité innée (présente dès notre naissance) et l’immunité acquise (par le contact avec les divers envahisseurs).

LA RÉPONSE ACQUISE Quand la réponse innée n’a pas suffi à contrôler l’agresseur, une réponse immunitaire plus spécifique entre en jeu. Les cellules qui ont mangé le microbe et qui portent son marqueur en surface (l’antigène) le présentent aux lymphocytes B qui vont déclencher la production d’anticorps spécifiques de cet agresseur, sortes de missiles destinées à le neutraliser.

LA RÉPONSE INNÉE Elle répond immédiatement aux envahisseurs, sans avoir besoin d’apprendre à les reconnaître. Plusieurs types de globules blancs sont impliqués : Les phagocytes ingèrent les envahisseurs et les coupent en petits morceaux. Ce sont des cellules « mangeuses » : macrophages, neutrophiles, monocytes et cellules dendritiques. Les lymphocytes Natural Killer sont prêts à reconnaître et tuer les cellules cancéreuses ainsi que celles qui sont infectées par certains virus. Certains globules blancs (basophiles et éosinophiles) libèrent des substances impliquées dans l’inflammation, telles que les cytokines, et les réactions allergiques, telles que l’histamine. Certaines de ces cellules peuvent détruire directement les envahisseurs. Par la suite, les cellules mangeuses présenteront à leur surface la trace de cet agresseur : l’antigène.

Par ailleurs, d’autres défenseurs, les lymphocytes T auxiliaires coordonnent les acteurs, mobilisent les troupes, renforcent le travail des macrophages et encouragent la production d’anticorps par les lymphocytes B. Les lymphocytes T cytotoxiques ont un pouvoir de destruction immédiat sur les cellules infectées par le microbe en libérant des toxines à leur contact. Les anticorps : Ils constituent l’agent le plus efficace contre le microbe. Ils vont se coller à lui spécifiquement, l’empêcher de pénétrer dans les cellules et le tuer en l’inactivant. Ils sont la preuve de la rencontre avec le microbe et garderont en mémoire son signalement pour le repérer en cas de réinfection. Ils sont donc encore plus efficaces en prévention : Les lymphocytes T « mémoires » conserveront la stratégie à déclencher contre ce microbe spécifique en cas de réinfection. Les lymphocytes B « mémoires » iront se loger dans les lieux stratégiques du corps (rate, moelle osseuse, etc…) et garderont la mémoire de la méthode pour fabriquer de nouveaux anticorps contre ce microbe en cas de réinfection.

C’est le principe de la vaccination ! En vaccinant, on va injecter un peu de l’agent pathogène, l’antigène viral (en fragments ou privé de son pouvoir pathogène) pour déclencher artificiellement une réaction spécifique et la production de ces lymphocytes « mémoires ». Cette mémoire acquise permettra à l’organisme de se défendre

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dossier IMMUNITÉ

Maladies auto-immunes : quand notre système de défense se trompe de cible… Parfois, le système immunitaire se dérègle et dysfonctionne. Au lieu de s’attaquer à un agent étranger à notre organisme (le « non soi ») qui tenterait de l’attaquer, il s’attaque aux cellules de son propre organisme (le « soi ») en les considérant comme ennemies. La réponse immunitaire se retourne donc contre l’organisme même, c’est ce qu’on appelle une maladie auto-immune, comme le diabète de type 1, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn, la sclérose en plaques, la thyroïdite d'Hashimoto, le psoriasis, le lupus érythémateux disséminé ou encore la maladie de Basedow. 5 à 10% de la population mondiale est actuellement touchée, dont 75% de femmes. Ce sont des maladies chroniques avec lesquelles on vit. Certaines nécessitent un traitement à vie ; elles peuvent toucher un organe (on parlera de maladie auto-immune spécifique) ou tout l’organisme (maladie auto-immune systémique). Les traitements auront pour but de contrôler voire de rétablir la réponse immunitaire correcte. Les angles d’attaque sont nombreux mais jamais sans risque.

POURQUOI LE SYSTÈME IMMUNITAIRE SE DÉRÈGLE-T-IL ? A cause d'une susceptibilité génétique, de facteurs hormonaux, un microbiote « déréglé » est également évoqué ainsi que le recours trop fréquent aux antibiotiques qui pourrait favoriser ces maladies auto-immunes. ON évoque aussi une infection à un microbe, virus ou parasite dont un composant est similaire avec celui d’une cellule de l’organisme et engendrerait la confusion dans le système de défense. Bien des choses nous échappent encore sur ce dérèglement néfaste, source inépuisable de recherche dans le monde entier. En conclusion, le système immunitaire nous protège autant des agressions extérieures que des errements de notre propre corps. La complexité de son organisation lui occasionne parfois des dérapages mais la médecine moderne le comprend de mieux en mieux et parvient de plus en plus à suppléer ses fonctions salvatrices.

Vous traversez une période difficile ? Vous avez du mal à gérer : un deuil, une blessure émotionnelle, une relation professionnelle ou familiale compliquée, un mal être au sein de votre couple ? Vous souffrez d’une addiction ? Vous décelez une difficulté psychologique chez votre enfant ou votre adolescent. Psychopraticienne, depuis plus de quinze ans en France, je combine différentes formes de thérapies brèves dont : l’Energétique, la méditation guidée, la relaxation, la luminothérapie, un ensemble d’outils destinés aussi bien aux enfants qu’aux adultes pour permettre de lâcher prise et de retrouver une harmonie avec soi-même. Les confinements successifs ont sévèrement impacté les relations de couple, faisant ressurgir parfois des griefs très anciens, je vous propose de remédier ensemble, à cette situation au cours d’ateliers interactifs de quelques heures destinés à désamorcer les conflits et vous guider vers la voie de la sérénité, de l’épanouissement et du bien-être de votre couple retrouvé.

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FRANCINE NAKACHE Psychologie et Energétique Sur RDV Adultes /enfants

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NOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE

SOLIDEper héros !

mais pas un su

PAR LAURENCE NAHMANI-CHARBIT

MAL OU TROP S’ALIMENTER On mange trop et mal, il n’est pas surprenant de constater désormais que plus d’un quart des cancers est lié à l’alimentation. Notre nutrition influence énormément notre état de santé ; déséquilibré, le système immunitaire ne reçoit pas ce dont il a besoin pour remplir son rôle de barrière efficace contre les intrus. La pollution et les toxines ou produits chimiques contenus dans les aliments reconstitués sont mis en cause également.

UN DIABÈTE DÉSÉQUILIBRÉ « Mal traitée ou mal contrôlée, l’hyperglycémie diminue la réponse immunitaire et expose à une plus grande sensibilité aux infections, notamment la grippe, les infections urinaires, les infections fongiques ou les surinfections pulmonaires à l’occasion d’une bronchite », indique le Dr Boris Hansel, endocrinologue. Et pour la Covid-19 ? "Il n’a pas été démontré que les diabétiques avaient plus de risques que les autres d’être contaminés par le virus, mais quand ils le sont, ils sont plus à risque de développer des formes sévères".

L’HYPERTENSION La tension doit être bien contrôlée et les traitements pour la tension pris régulièrement. L’hypertension peut provoquer un dérèglement des macrophages, ces cellules impliquées notamment dans les mécanismes de régulation de la tension et l’immunité.

LE SEL EN EXCÈS L’OMS recommande d’en consommer 9 à 12 g par jour en moyenne. Et déconseille la nourriture de « fastfood ». L’excès de sel favorise l’hypertension artérielle et une étude publiée en avril 2020 dans la revue Science Translational Medicine indique que la consommation excessive de sel pourrait affaiblir notre immunité. Les sujets étudiés ayant consommé six grammes supplémentaires de sel par jour (la teneur en sel de deux repas de restauration rapide) ont montré des déficits immunitaires prononcés.

L’ALCOOL, LE TABAC, LES DROGUES La fumée dans les poumons, les goudrons du tabac, la drogue dans le cerveau, l’alcool dans l’organisme (et notamment dans le foie, organe principal de détoxification de l’organisme) font des ravages sur notre système de défense qui ne peut plus exercer convenablement son rôle. Pour exemple, la nicotine paralyse la clairance muco-ciliaire, ces petits poils qui vibrent dans le nez constituant un filtre mécanique naturel à l’introduction de micro-organismes par les narines.

LA GROSSESSE Naturellement, l’immunité s’affaiblit pendant la grossesse car il s’agit pour la future maman d’abriter pendant 9 mois un petit organisme qui ne fait pas partie du sien (un greffon de 50% en sorte), même si elle adorrre celui avec lequel elle l’a conçu ! LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021 13

dossier IMMUNITÉ LE SURPOIDS ET L’OBÉSITÉ Le tissu adipeux sécrète des cytokines spécifiques (adipokines) ; certaines peuvent déclencher l’inflammation (elles sont dites proinflammatoires) et d’autres la réduire (anti-inflammatoires). L’excès de poids favorise le déclenchement des proinflammatoires qui à terme impactent négativement l’immunité. De plus, l’excès de tissus adipeux contraint le corps à fournir des efforts supplémentaires pour lutter contre l’excès d’apports énergétiques, ce qui l’affaiblit.

LE STRESS Les hormones du stress stimulent les récepteurs qui se trouvent à la surface de certaines cellules immunitaires, empêchant celles-ci de produire des substances chimiques inflammatoires nécessaires à l’élimination des virus.

LE MANQUE DE SOMMEIL Manquer de sommeil (moins de 6h par nuit) nous rend sujet aux infections car notre organisme est contraint de redoubler d’efforts pour rester actif et opérationnel ; en effet, en écourtant nos nuits, nous écourtons en même temps le temps de sommeil lent profond. Or, celui-ci favorise la fabrication des lymphocytes B "mémoire" qui enregistrent les caractéristiques des microbes et produiront des anticorps spécifiques en cas de nouvelle agression. En prime, manquer de sommeil affaiblit les mécanismes de nettoyage et de détoxification naturels du corps.

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L’ÂGE Avec le temps, notre système de défense naturel est moins efficace, nous perdons des cellules (tous les organes sont concernés) et notre immunité diminue, c’est physiologique. Les études montrent que, physiologiquement, notre immunité s’affaiblit à partir de la quarantaine et cela s’accentue franchement vers la cinquantaine. Ce sont précisément les tranches de vie qui sont souvent choisies pour une remise en question des habitudes et de nouvelles résolutions : se (re)mettre au sport, manger mieux, arrêter le tabac…

CERTAINS MÉDICAMENTS Certaines classes de médicaments affectent l’immunité, c’est le cas des médicaments de chimiothérapie, de la cortisone au long court ou encore des immunosuppresseurs utilisés dans certaines maladies dites autoimmunes ; dans ce cas, freiner l’immunité est précisément le but recherché.

Tout pour être

« IMMUNO-RENFORCÉ » L’immunité, c’est une affaire d’hygiène de vie : gérer son stress, s’alimenter sainement, pratiquer un sport ou la relaxation, bien dormir, adopter la phytothérapie ou les huiles essentielles, c’est la somme de tous ces actes au quotidien qui va optimiser notre réponse aux agressions. PAR LAURENCE NAHMANI-CHARBIT

De nombreux ouvrages et études scientifiques démontrent que stress et immunité sont étroitement liés. Le stress chronique est naturellement immunosuppresseur (il affaiblit l’immunité). Il engendre la formation excessive de cortisol, hormone sécrétée par les glandes surrénales et une altération des muqueuses les fragilisant et réduisant les capacités des cellules immunitaires et augmentant le risque infectieux. S’il est admis que d’autres facteurs peuvent déréguler le système immunitaire (cf article sur les facteurs qui affaiblissent l’immunité) et engendrer maladies infectieuses, métaboliques, dermatologiques et psychiques, on sait également que certaines thérapeutiques actuelles médicamenteuses ou alternatives peuvent renforcer l’immunité.

La pratique d’une activité sportive régulière même douce (yoga, le Pilates) Elle permet au corps de s’entretenir, de se renforcer sur le plan musculaire, et a un effet bénéfique sur la circulation sanguine. Elle va également engendrer la production d’endorphines (hormones analogues de la morphine, au pouvoir calmant) qui vont contribuer à améliorer le sommeil et contrôler le stress. En prime, les méthodes sportives douces favorisent l’apprentissage et la pratique d’une conscience de respiration qui va naturellement induire une meilleure gestion des émotions. La pratique régulière de yoga, méditation, Pilates ou toute activité sportive qui leur ressemble auront des effets bénéfiques sur le système immunitaire : Réduction du temps passé à broyer du noir qui génère anxiété et stress Par les postures pratiquées, la circulation lymphatique est favorisée or c’est dans la lymphe notamment que sont mobilisées les cellules de défenses-lymphocytes et macrophages- destinées à lutter contre les agents pathogènes extérieurs (bactéries, virus...) Augmentation des capacités de résistance par allongement des télomères, l’extrémité de nos chromosomes, gage de longévité et de santé. LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021 15

dossier IMMUNITÉ L’hypnose ou l’auto-hypnose

La méditation La méditation dite « en pleine conscience » quant à elle, constitue un outil de vie et de gestion du stress. Validée par nombre de recherches scientifiques, elle consiste à prendre du temps sur soi, se poser, observer sa respiration et écouter ses sens dans le moment présent ; en pratiquant, nos pensées prennent moins de place dans notre esprit, et l’on parvient à mieux maitriser nos émotions négatives, notre stress et prendre du recul sur les événements et souffrances de la vie. Christophe André, psychiatre et précurseur de la méditation laïque en France, confirme études à l’appui (dans son ouvrage « Le temps de méditer ») que les patients malades et stressés répondent moins bien aux traitements que ceux qui méditent en travaillant sur eux-mêmes. Il décrit notamment une étude qui a divisé les salariés d’une grande entreprise en deux groupes, l’un ayant appris à méditer, l’autre non. Après 3 mois, ces salariés furent vaccinés contre la grippe et on a mesuré la réponse immunitaire par le taux de production d’anticorps antigrippaux, témoin de l’efficacité de la prévention. Ce taux était significativement plus élevé dans le groupe qui avait médité, étonnant ? En plus de son impact biologique, les effets de la méditation seraient visibles en imagerie (IRM) sur les amygdales cérébrales qui consomment beaucoup d’oxygène chez les personnes stressées ou hyperactives et moins chez les « méditants » ; pour certains qui méditent depuis longtemps, le volume de ces amygdales diminuerait même. Bon nombre d’études sont actuellement en cours pour démontrer que ces pratiques amélioreraient la production de Lymphocytes T (acteurs majeurs de la réponse immunitaire) voire induiraient l’inactivation de l’expression de certains gènes pathologiques. Attention cependant à bien respecter son rythme et de se diriger vers le sport qui lui correspond le mieux (aucune règle en la matière, certains préfèrent transpirer et d’autres y aller « cool »), un excès de sport pourrait avoir pour effet d’affaiblir le corps au lieu de le renforcer.

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Cette technique désigne à la fois des états modifiés de conscience, des pratiques thérapeutiques utilisées pendant cet état, et les techniques permettant de créer cet état (appelées techniques d'inductions). Par son principe de visualisation, consciente ou pas, de nombreuses études ont montré –même si certaines restent très prudentes– une augmentation du nombre de globules blancs (nos cellules de défense). La Société française d’Anesthésie et Réanimation insiste sur le fait que toute technique relationnelle qui cherche à séparer le patient de la réalité environnante par suggestion à l’imagination et visualisation, doit être extrêmement contrôlée tout en admettant combien le cerveau est sensible à la suggestion et à la positivité. Auréolée d'un certain mystère, l'hypnose évoque à tort une sorte de pouvoir occulte de celui qui l'utilise. Mais son influence sur notre inconscient n'est pas toute puissante. Il y a des "sécurités" dans notre cerveau qui nous empêchent de faire quelque chose de contraire à nos valeurs. Attention cependant, rappelle l'Institut Français d'Hypnose à choisir un professionnel sérieux et répertorié et d’insister sur le fait qu’en aucun cas, elle ne remplace une consultation médicale face à un problème d'ordre physique ou psychologique.

Des huiles essentielles L’huile de ravintsara (Cinnamomum camphora) Issue de la baie d’un arbre qui appartient à la famille des lauriers poussant à Madagascar à l’état sauvage. L’huile extraite de sa baie est antivirale, immunostimulante et antibactérienne ; elle stimule globalement tout l’organisme, redonne énergie aux personnes convalescentes, à utiliser en préventif ou curatif. Avant de s’exposer dans un lieu public, transport en commun, on dépose 3-4 gouttes sur la face interne du poignet et on la respire profondément à 4 ou 5 reprises. L’arbre à thé (tea tree, Melaleuca alternifolia) Issue de la branche et de la tige de l’arbre qui appartient à la famille des myrtacées, cette huile est la star des huiles essentielles par ces multiples vertus :fortifiante et immuno-stimulante, antivirale et antibactérienne, antifongique, antiparasitaire, anti-inflammatoire et antiseptique (pour problèmes de peau notamment et mycoses). En massage sur la peau en la diluant (pas pure, elle peut provoquer des irritations) dans de l’huile végétale de votre choix. On peut aussi l’ingérer en diluant 3 gouttes dans du miel pendant une semaine. Une huile essentielle à avoir toujours sur soi. Et encore : L’huile essentielle de citron (Citrus limonum) qui renforce également les défenses immunitaires.

Les massages et auto-massages : un point c’est tout ! Ils sont intéressants pour se connecter à soi, apporter du bien-être et sécréter des endorphines au pouvoir relaxant et calmant. Délivrés par un tiers ou en auto-massage, certains points sont à connaitre- connus notamment en médecine traditionnelle chinoise- pour être stimulés en massage. Le point point VG-14 VG-14 (vaisseau (vaisseau gouverneur ou « mer des méridiens Yang ») dynamise dynamise le le système immunitaire. immunitaire.

Comment le localiser ? Il est situé sous la septième vertèbre cervicale. On baisse la tête, et on fait descendre ses doigts sur les six premières vertèbres qui sont plates. Quand on arrive à une petite proéminence ou une buttée saillante, c’est là ! Il s’agit alors de masser et stimuler lentement cette zone, en respirant calmement. On masse doucement, en trouvant l’harmonie qui convient entre force et stimulation. Le point E-36 (estomac, Zu San Li ou « point des cent maladies») est le point de prévention des maladies et de renforcement du tonus.

Comment le localiser ? Sur le côté extérieur du tibia, à 4 travers de doigts au-dessous de la rotule. Le point est souvent sensible à la pression (parfois même très douloureux) !

Comment masser ? Idéalement, une fois par semaine pendant plusieurs mois, avec la pulpe des doigts en alternant pressions maintenues, rotations, percussions légères et vibrations. Certains médecins traditionnels chinois préconisent de masser le matin au réveil et à la nouvelle lune pour un effet maximum 8 jours plus tard. Une précaution tout de même, ces points même sensibles ne doivent pas être douloureux, une pression est bénéfique quand la zone est sensible mais pas douloureuse. Il en existe bien d’autres, vous confirmeront les médecins traditionnels chinois.

Du temps pour soi et du rire ! En riant, nous envoyons à notre cerveau un message de bonheur qui déclenche la sécrétion d’endorphines mais surtout réduit le taux de cortisol, l’une des hormones responsables du stress. Le rire favorise aussi la production de cellules du système immunitaire (globules blancs) et améliore ainsi notre système de défense immunitaire. Jadis, l'américain Norman Cousins (XXème siècle) guérit d'une maladie réputée incurable en visionnant des films comiques. Plus récemment, une étude a été réalisée sur 52 étudiants en médecine, tous volontaires. L'objectif de la recherche était carrément de mesurer l'effet d'un bon rire joyeux sur divers paramètres neuroimmunologiques impliqués dans la réponse immunitaire. La méthode : visionner une vidéo comique durant une heure et analyser les échantillons sanguins pris avant le visionnement, et à intervalles réguliers pendant et après le visionnement. Les résultats semblent sans équivoque : on a mesuré une activité accrue des cellules tueuses naturelles, et une augmentation significative des immunoglobulines G, A et M, des cellules T et de la plupart des autres paramètres analysés. Mais mieux, certains effets étaient encore clairement mesurables plus de 12 heures après le visionnement, comme le nombre d'immunoglobulines, de leucocytes et la quantité d'interféron gamma, une substance impliquée dans la régulation du système immunitaire.

LA CONCLUSION

Le rire semble constituer un excellent moyen de stimuler son système immunitaire et devrait faire partie des habitudes quotidiennes de vie. La « rigolo-thérapie" pourrait ainsi être utilisée comme méthode complémentaire dans une approche de médecine intégrée.

Vous voilà armés de toutes les solutions pour être immuno-renforcé ! LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021 17

dossier IMMUNITÉ

COVID,

QUESTIONS/RÉPONSES PAR LAURENCE NAHMANI-CHARBIT (Sources Le point Santé octobre novembre 2020)

COMMENT DÉTECTER LE SARS-COV-2 ? Il existe trois tests de dépistage

Test RT-PCR

LA COVID DANS L’ORGANISME, ÇA SE PASSE COMMENT ? Le virus SARS-CoV-2 entre dans les cellules de la muqueuse du nez par le récepteur cellulaire ACE2 présent à la surface de la cellule nasale. Il possède la « clef » pour ouvrir cette serrure et pénétrer dans la cellule nasale puis arrive aux poumons et répète ce mécanisme sur les cellules pulmonaires qui possèdent les mêmes récepteurs ACE2. La réponse immunitaire est déclenchée, innée (par les macrophages) et les lymphocytes T s’activent. Dans le cas de la Covid, le système immunitaire va déclencher une production de cytokines, protéines de l’inflammation mais dans les cas graves, le système immunitaire s’emballe et provoque une hyper inflammation qui endommagent les parois des vaisseaux pulmonaires. Les alvéoles des poumons sont touchées, se gonflent de lymphe, ne parviennent plus à assurer l’arrivée d’oxygène dans les poumons et son transfert dans l’organisme. Dans les cas les plus graves, les poumons sont noyés et la paroi des vaisseaux lâche. Fort heureusement, tous les cas ne sont pas dramatiques et la plupart du temps, le virus ne provoque pas tant de dégâts. 18 LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021

Il permet de savoir si une personne est contaminée au moment où le test est réalisé. Il est réalisé sans symptôme ou avec des symptômes apparus entre 1 et 7 jours ; au-delà, on s’expose à des « faux négatifs ». Il débute généralement par un prélèvement nasopharyngé réalisé avec un écouvillon. Méthode : On amplifie le génome du coronavirus. Le génome du coronavirus,

détecté sous forme d’ARN, est d’abord rétrotranscrit en ADN grâce une enzyme RT (Reverse Trancriptase) et cet ADN sera amplifié par des enzymes par méthode PCR (Poly Chain Reaction). Cette méthode sensible donne des résultats fiables. Délai d’obtention du résultat : 24 heures en théorie, plus long selon le nombre de personnes à tester.

Test antigénique

Test sérologique

Là aussi, on effectue un prélèvement nasopharyngé réalisé avec un écouvillon. Il est réalisé sans symptôme ou avec des symptômes apparus entre 1 et 4 jours, car il est moins sensible que le précédent.

Le test sérologique se réalise par prélèvement de sang.

Méthode : On dose les antigènes, protéines présentes à la surface des virus. Délai d’obtention du résultat : Rapide, 15 à 30 minutes pour obtenir un résultat ; il deviendra rapidement le test de référence pour voyager.

Méthode : On dose les anticorps produits par l’infection (les IgM qui apparaissent à un stade précoce soit 6 à 10 jours après l’infection et les IgG qui apparaissent plus tardivement soit environ 15 jours après), ces chiffres restent indicatifs et varient d’un individu à l’autre. Ils persisteront longtemps ou pas, en quantité élevée ou pas, selon les individus, leur apportant protection contre une nouvelle contamination.

La majorité de ceux qui ont rencontré le SARS-CoV-2 fabriquent des anticorps. Malgré une sérologie positive, la contagiosité peut persister après plusieurs semaines, seul le test PCR à ce jour est retenu pour le diagnostic précoce ou le portage.

COMBIEN DE TEMPS PROTÈGENT LES ANTICORPS ? Pour l’instant, on décrit à peine quelques cas de réinfection sur la planète mais il est trop tôt pour répondre de façon sûre. Il y a un grand point d’interrogation quant à la durée de vie des anticorps et la durée de protection des patients infectés, on le saura avec le temps (Jean Dubuisson, Chercheur au CNRS, Directeur du Centre d’infection et d’immunité de l’Institut Pasteur à Lille).

On suppose également qu’une nouvelle infection provoquerait une forme atténuée de la maladie, ses défenses immunitaires gardant la trace de l’infection passée seront mobilisées plus vite pour le défendre (cf article : L’immunité, comment ça marche ?)

POURQUOI CERTAINS DÉCRIVENT–ILS DES SYMPTÔMES QUI PERSISTENT ? La moyenne de durée des symptômes varie de 2 à 3 semaines, mais pour certains, le temps s’étire et ils décrivent des fatigues musculaires, psychologiques résiduelles ainsi que des séquelles neurologiques, pulmonaires, cardiaques…On évoque comme raison une réaction excessive de la réponse immunitaire inflammatoire avec de nombreuses cytokines provoquées par la lutte contre le virus. Malgré tout, le manque de recul dont on dispose sur la maladie ne permet pas encore de conclure sur ce sujet.

ET ENFIN, CE VACCIN ? « Presque tous visent cette fameuse protéine Spike S, véritable clef permettant au virus de s’introduire dans les cellules. En parallèle, les anticorps produits ont une durée de vie qui semble courte, ce qui pourrait compromettre les promesses du vaccin ou supposer la nécessité d’un vaccin chaque année. Enfin, ce virus est capable de muter, ce qui rendrait les vaccins probablement moins efficaces. Mais pour l’heure, le virus fait notre connaissance, ne rencontre pas beaucoup de résistance et se tient « tranquille ». (Jean Dubuisson, Chercheur au CNRS, Directeur du Centre d’infection et d’immunité de l’Institut Pasteur à Lille).

LES FEMMES MOINS TOUCHÉES ? Les hormones des femmes (œstradiol et progestérone) atténuent les défenses immunitaires (notamment lors de la grossesse), ces phénomènes d’immunosuppression qu’elles présentent provoquent des formes moins graves qui sont dues à un excès de réaction du système immunitaire (la tempête de cytokines et de réactions inflammatoires). Contrepartie, ce système immunitaire plus performant les rendrait plus sensibles aux maladies autoimmunes. LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021 19

dossier IMMUNITÉ

IMMUNITÉ ET NUTRITION PAR LE DR ALEXANDRE HADDAD

Depuis les années 1970, on connait la relation étroite entre alimentation et immunité. En premier la dénutrition, puis l’obésité et le diabète sucré ont montré leur implication dans les réponses inflammatoires et immunitaires. Depuis, d’autres questions se sont posées sur les liens Nutrition-Immunité, comme l’influence des régimes amaigrissants, du microbiote intestinal, des vitamines et des micronutriments.

La dénutrition

Dans la dénutrition, les infections, notamment opportunistes, y sont plus fréquentes et plus graves : mycobactéries atypiques, mycoses, infections virales (CMV, Herpès…). Le risque de mortalité s’accroît.

La dénutrition se définit comme un état pathologique résultant d'apports nutritionnels insuffisants en regard des dépenses énergétiques de l'organisme. L’IMC (indice de masse corporelle) n’en est pas un bon indicateur puisque des personnes obèses peuvent être dénutries. Dans le cas de la dénutrition protéique, on observe une diminution du volume et de la fonction de tous les organes lymphoïdes. Ce déficit touche aussi les organes “de défense” comme la peau, le poumon et le tube digestif. L’immunité cellulaire, les populations lymphocytaires, le fonctionnement des cellules T “helpers”, la production d’anticorps, les cellules phagocytaires et la sécrétion des facteurs du complément vont en être impactés. Les carences nutritionnelles entraînent des déficits immunitaires, et ce, même chez des sujets âgés autonomes en bonne santé.

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L’obésité et le syndrome métabolique L’obésité et le diabète non insulino-dépendant s’accompagnent d’une augmentation du risque infectieux. Il y a chez l’obèse une diminution du nombre et de l’activité des lymphocytes T, de la prolifération lymphocytaire et des réactions d’immunité retardée. On observe aussi une réduction de la production d’anticorps et de l’activité des cellules T tueuses (“natural killers”).

Ces altérations pourraient être en rapport avec un excès d’apport en certains micro-nutriments (zinc et fer), avec certaines hypertriglycéridémies, mais aussi avec certains déficits engendrés par des régimes trop restrictifs trop souvent répétés.

Les micronutriments Le déficit immunitaire associé à la dénutrition n’est pas la conséquence de la seule carence protéique. De nombreux déficits y participent, parmi lesquels la carence en vitamines, minéraux et métaux lourds de l’organisme. Déficit en vitamine A : baisse de l’immunité cellulaire et de la sécrétion d’anticorps. Déficit en vitamine E : diminution de la prolifération lymphocytaire, déficit de l’immunité cellulaire retardée et défaut de synthèse des anticorps en réponse à un antigène. Déficit en vitamine C : altération de la phagocytose et de l’immunité cellulaire. Déficit en vitamines B9 (acide folique) ou B6 (pyridoxine) : diminution des fonctions des lymphocytes T. Une carence en fer peut conduire à un déficit immunitaire relatif : diminution du nombre des lymphocytes T et de la phagocytose.

Le déficit en zinc fait diminuer les fonctions thymiques et lymphocytaires. La glutamine, Acide aminé le plus abondant du corps, favorise la trophicité intestinale et joue un rôle dans des systèmes de protéines qui protègent l’intégrité de la cellule en cas d’agression. Chez les grands brûlés et les polytraumatisés sa prescription diminue significativement les épisodes infectieux. L’immuno-nutrition est l’appellation donnée à des suppléments nutritionnels enrichis notamment en arginine et en oméga 3. Un effet significatif sur les complications infectieuses a été démontré (indépendamment de l’état nutritionnel) en cas d’intervention ORL majeure (laryngectomie, pharyngectomie) ou abdominale majeure (œsophagectomie, gastrectomie), ainsi que chez les polytraumatisés sévères.

L’alimentation et l’immunité En dehors de tout état pathologique, l’alimentation, par la qualité et la quantité des nutriments, peut modifier directement l’état nutritionnel et par conséquent la réponse immunitaire.

Régimes et immunité La restriction calorique altère-t-elle le fonctionnement de notre système de défense ? La totalité des régimes n’a pas été étudiée par les chercheurs. On ne connait pas les conséquences à long terme du régime protéiné, du régime Seignalet, CICO ou Paléo. En revanche, les données existent sur les régimes les plus anciens comme le Régime Méditerranéen. Chez le rongeur comme chez l’homme, l'effet d'une restriction en lipides et en énergie, avec perte de poids associé, ne compromet pas la réponse immunitaire et pourrait même l'améliorer.

La composition en acides gras (quantité et nature) de la ration lipidique alimentaire modifie la réponse immunitaire . Une consommation excessive d’alcool réduit la capacité de réponse immunitaire. La phagocytose et l’immunité cellulaire retardée en sont altérées. Le végétalisme strict est également associé à une moindre défense immunitaire, liée à la carence en acides aminés essentiels spécifiques des produits animaux (lysine, méthionine).

Peut-on améliorer l’état nutritionnel en traitant les infections ?

En cas de pathologie infectieuse aiguë, un catabolisme protéique accru est observé. Tant que cet état n’est pas contrôlé, il n’est pas possible d’améliorer l’état nutritionnel. La dénutrition est une comorbidité fréquente en cas d’infection. Son évolution est fortement dépendante du traitement de l’infection de base.

L’infection induit une dénutrition. En effet, car la réponse immunitaire altère l’état nutritionnel.

La réponse immunitaire assure la défense aussi bien contre des agressions externes (bactéries, virus, parasites) qu’internes (cellules tumorales, cellules productrices d’auto-anticorps). Dans l’infection, le catabolisme des protéines s’accroît, et fièvre et frissons augmentent les pertes énergétiques. Cela peut entraîner une dénutrition. Par ailleurs, une infection ciblant le système digestif peut avoir des conséquences nutritionnelles, par baisse des apports liée aux symptômes (douleurs, nausées, diarrhées, etc.) ou en lien avec une inflammation de la paroi du tube digestif altérant les fonctions de digestion et d’absorption.

EN CONCLUSION : Certains modes alimentaires et certains états nutritionnels (dénutrition mais aussi obésité et diabète) diminuent la réponse immunitaire. À l’inverse, la réponse immunitaire peut induire de réelles altérations nutritionnelles et une dénutrition protéique (première cause d’immunodéficience acquise dans le monde). En dehors de pathologies, on observe, ici encore, la supériorité incontestée du Régime Méditerranéen pour renforcer notre système immunitaire. Frugal, diversifié et équilibré, pauvre en graisses et en alcool, il nous aide à nous armer au mieux contre les agressions extérieures et intérieures. On retiendra également l’intérêt des supplémentations en Glutamine et Arginine dans l’immuno-nutrition.

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dossier IMMUNITÉ

LE JUS DE CITRON POUR RENFORCER L’IMMUNITÉ ?

! » s u j u a t e m « e On s PAR JULIE TIMSIT

Que penser de toutes ces rumeurs sur les multiples bienfaits du jus de citron tiède bu à jeun le matin ? Un point s’impose. On lui prêterait des vertus de détoxification, perte de poids, antiviral, prévention du cancer et des effets de l’âge… la liste est longue.

Ce qui peut sembler logique et acceptable

Sa composition : 29 kCal pour 100g (88g d’eau, 8g de glucides, 3g de fibres, 1g de protéines, quasiment pas de lipide). Pour les vitamines principales, on note sa forte teneur en vitamine C (53mg pour 100g), en vitamines E, A, B (surtout la B9, les folates) et sa teneur intéressante en minéraux, oligo-éléments (phosphore, potassium, calcium, fer, selenium), pectine, limonène et bioflavonoïdes, des antioxydants naturels.

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Par sa teneur en acide citrique, il se présente comme un antiseptique naturel et efficace qui contribue à combattre les infections. Il assure également la fluidification du sang. Il favorise le nettoyage des organes d’élimination, de la vésicule biliaire et du foie ; il facilite notamment la récupération après une soirée trop arrosée par ses propriétés digestives et stimulantes du foie. En favorisant l’élimination des déchets et des toxines, il renforcerait le système immunitaire. Certaines études ont démontré qu’une consommation élevée de fruits et de légumes à forte teneur en vitamines, minéraux, fibres et composés anti-oxydants (comme le citron qui « coche toutes ces cases ») jouerait un rôle protecteur et diminuerait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers, et d’autres maladies chroniques. D’autres démontrent que la consommation d’agrumes contenant des flavonoïdes contribue à réduire le risque de cardiovasculaires et le mauvais cholestérol. Enfin, certaines études balbutiantes avancerait le rôle préventif du citron contre certains types de cancers, à confirmer.

Le citron contient de l’acide citrique, c’est acide ? Oui, mais c’est un acide faible (pH à 2,6) donc moins acide que le pH de notre estomac (qui contient de l’acide gastrique à pH2). On considère globalement que le citron se comporte comme un acide « alcalinisant ». Pour les fans de chimie : Tous les fruits et légumes sont acides, leur pH est acide (3-4 pour la pomme, le fruit le moins acide est le melon) mais il faut distinguer leur pH et leur capacité d’alcalinisation ou d’acidification de l’organisme. Donc, même en consommant fruits et légumes, notre pH sanguin physiologique restera stable (autour de 7), pour qu’il se modifie, il faut dépasser les capacités du rein ou des poumons ou qu’un de ces organes soit malade. Pour cette raison, certains chimistes qui défendent l’idée que croire en des aliments alcalinisants et détoxifiants relève de la pensée magique. Aucun aliment ne provoque acidification ou alcalinisation sur un organisme sain et équilibré remarquablement par le rein qui n’a pas besoin d’aide extérieure si l’on observe une alimentation équilibrée. Donc, et sans rentrer dans les détails d’équilibre acido-basique du sang et des urines, pour un chimiste pur, si vous êtes en bonne santé, vous n’avez pas à vous préoccuper de vous « détoxifier » même si en prévention, ça ne nuit à personne !

Prudence :

La consommation de jus de citron est contreindiquée en cas d'œsophagite, reflux, hernie hiatale, ulcère… car elle peut entrainer des irritations de la muqueuse. Idem pour les personnes qui prennent un traitement antiacide à qui il est recommandé d’espacer leur prise de 3 heures avec un jus de citron. Les chirurgiens-dentistes sont un peu réservés sur l’emploi du citron à jeun : l’émail des dents n’aime pas les attaques bactériennes acides qui font le lit des caries. Avec le soutien du citron, ces attaques bactériennes risquent de déborder les capacités de résistance de l’émail. On recommandera donc de le diluer avec beaucoup d’eau, voire de le boire à la paille pour éviter son contact avec les dents.

Le jus de citron à jeun dans l’eau tiède pour mincir ? Boire de l'eau avec du citron n'a jamais fait mincir personne. L’eau remplit l’estomac, donne une sensation de satiété, le citron favorise le drainage du foie et améliore la digestion. Pourtant, même si on ignore son effet direct sur les graisses, certains ne jurent que par lui pour booster leur régime amincissant, alors si ça vous tente, l’essentiel est d’y croire. On recommande de le consommer à jeun, une demiheure avant le petit déjeuner. Certains évoquent le fait que, pris à jeun, le jus de citron stimulerait davantage le foie qui a eu la nuit pour « récupérer ». Les adeptes le certifient même si les études scientifiques sont timides sur ces sujets. Pourquoi le boire dans de l’eau tiède ? L’eau trop fraiche provoque un choc thermique pour notre estomac qui affiche une température à 37°C ; dans la médecine traditionnelle chinoise, on ne boit pas froid, on boit toujours tiède ou légèrement chaud. L’eau chaude détruit les vitamines. L’eau tiède semble mettre tout le monde d’accord.

Emplois Rhume ou laryngite ? Pressez le jus d’un demi-citron dans de l’eau tiède, avec une cuillère à café de miel. C’est une solution efficace pour assainir la gorge et soulager la douleur. Nausée ou mal des transports ? Versez deux gouttes d’huile essentielle de citron sur un morceau de sucre que vous laisserez fondre en bouche pour vous soulager. Piqûre d’insecte ? Vérifiez d’abord que vous n’avez pas de dard dans la peau, puis poser une rondelle de citron en cataplasme sur votre piqûre pour atténuer la démangeaison et limiter le risque d’infection. Plaie ou écorchure ? L’acide ascorbique (vitamine C) qui se trouve dans le citron aide à guérir les petites plaies. Connu depuis des siècles comme antiseptique, il s’utilise dans ce cas en cataplasme pour stopper le saignement, désinfecter et accélérer la cicatrisation. A consommer sans modération, la boisson d’hiver qu’on retrouve dans tous les cafés Vegan israéliens, une infusion de jus de citron, gingembre, cannelle, menthe. Cette boisson peut se consommer chaude ou plus tiède (pas trop fraiche).

Si vous êtes convaincus par tous ces arguments, ne soyez pas « récalcitrons » !

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NATUROPATHIE/SOPHROLOGIE

Histoire des Fleurs de Bach

PAR KARINE DANA

« Si nous laissons le monde un tout petit peu meilleur par notre passage ici-bas nous aurons bien accompli notre tâche » Dr Edward Bach

La médecine occidentale d’aujourd’hui évolue de façon spectaculaire, elle a contribué à sauver un nombre incalculable de vies. Elle traite et soulage les symptômes des maladies, les douleurs, les dysfonctionnements anatomiques, elle répare, elle crée sans cesse de nouveaux médicaments et traitements pour pallier les conséquences des maladies. Cette médecine est encore souvent une médecine urgentiste qui s’intéresse aux symptômes et non à la cause de la maladie. Pour autant, bon nombre de médecins traditionnels affichent désormais une vision holistique du patient et de son traitement, tenant compte de la globalité de l’individu et de l’interdépendance physique/psychique. C’est admis aujourd’hui, l’harmonie entre le corps et l’esprit est la condition incontournable de la bonne santé. De nombreux malades ne trouvant pas de réponse dans la médecine conventionnelle, se tournent vers les médecines naturelles qui renaissent, se développent, permettent à de nombreuses personnes de retrouver bien être et équilibre. Souvenons-nous de l’enseignement d’Hippocrate père de la médecine : « L’Homme doit harmoniser l’esprit et le corps ». De nombreux médecins et chercheurs lui sont restés fidèles. Parmi eux le Docteur Edward Bach, créateur des célèbres remèdes « Fleurs de Bach » dont la philosophie est mise en lumière aujourd’hui. Ses recherches ont marqué de façon indélébile l’histoire de la médecine. Né en Angleterre en 1886, il fit des études de médecine et se spécialisa en bactériologie, ses travaux permirent le développement de nouvelles thérapeutiques médicales. A l’âge de 30 ans, il s’effondre dans son laboratoire, atteint d’un cancer abdominal, on lui annonce alors qu’il lui reste trois mois à vivre. Il survivra finalement 19 ans à sa maladie, après un travail obstiné pour comprendre les facteurs psychologiques liés aux troubles organiques.

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Le Dr Bach devint homéopathe, persuadé qu’il faut soigner le malade et non la maladie qui n’est que la conséquence d’un déséquilibre. En 1934, il se retire dans un village pour se consacrer à l’étude des plantes et il créera ses célèbres remèdes.

Les Fleurs de Bach sont des remèdes qui permettent d’améliorer et de rééquilibrer les états émotionnels. Sans s’opposer à la médecine classique dont il est issu, le Dr Bach regretta que celle-ci s’intéresse uniquement au corps physique sans en rechercher la cause émotionnelle. Selon lui, « La maladie est le résultat d’un conflit entre l’âme et le corps. » Il identifie des « défauts » comme l’orgueil, la cruauté, la haine, l’égoïsme, l’instabilité, qui engendre des maladies. « Nous pouvons éviter la maladie en éliminant ces défauts, non en luttant contre eux mais en cultivant en nous les vertus opposées, de telle sorte qu’ils disparaissent. » La maladie est donc un signal émis par le corps et l’éliminer c’est faire taire notre corps mais non le soigner. Ce signal doit être pour nous un tremplin pour améliorer nos faiblesses en développant des forces. Le Docteur Bach prône l’amour comme force et est convaincu que soigner se fait avec subtilité et douceur et en rééquilibrant et en harmonisant l’âme et le corps. Il va exploiter les vertus extraordinaires des plantes pour guérir nos craintes, nos anxiétés, nos soucis, nos faiblesses en mettant au point 38 remèdes répartis en sept groupes : peurs, incertitudes, insuffisances d’intérêt au présent, solitude, hypersensibilité, découragement ou désespérance, souci excessif du bien être des autres, ainsi que le célèbre RESCUE REMEDY réunissant cinq remèdes spécifiques qui traite le pré et post état émotionnel engendré par des chocs ou des frayeurs. La méthode de préparation de ces remèdes se fait selon un protocole strict que le Dr Bach a élaboré dans sa maison laboratoire et son jardin où sont encore aujourd’hui cultivées les plantes nécessaires pour leur confection. En ces temps de crises, notre moral est fragile et notre système immunitaire en danger. Notre équilibre psychique, physiologique et chimique est perturbé. Les plantes peuvent nous aider à soutenir notre organisme et les thérapies ou méthodes de relaxation telles que la sophrologie, la médiation ou le yoga seront très bénéfiques en nous permettant de rééquilibrer nos émotions pour retrouver bien-être et protéger notre santé. Je vous propose les fleurs de Bach en Naturopathie en complément à une hygiène de vie et en parallèle à des séances de sophrologie, indispensables au rééquilibrage psycho-affectif.

Karine Dana-Addy

Naturopathe et Sophrologue Enfants/Adultes - Tel Aviv La naturopathie s’intéresse à la source du trouble et non uniquement aux symptômes. Prévenir les maladies, soutenir l’organisme lors de traitements médicaux, préserver l’hygiène de vie et offrir de la bienveillance est une passion. Naturopathie et sophrologie sont complémentaires.

NATUROPATHIE SUJOK SOPHROLOGIE THÉRAPIE SYMBOLIQUE 050 338 06 42 Karine.dana.naturo@gmail.com www.karinedana.com

PRÉPARATION EXAMENS TROUBLES DU SOMMEIL

STRESS

ANXIÉTÉ PHOBIES

PROBLÈME DE POIDS SUIVI DE ACCOMPAGNEMENT GROSSESSE DE MALADIES RELAXATION

SAMUEL WALZER MÉDITATION SPIRITUELLE JUIVE EN GROUPE (PUBLIC HOMMES)

BLESSURES PSYCHOLOGIQUES

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MÉDECINE

Brulures d’estomac et reflux, les calmer

avec ou sans médicament ?

PAR LAURENCE NAHMANI CHARBIT

Une étude publiée en mai 2019 dans le British Medical Journal* dénonce l’utilisation excessive des inhibiteurs de la pompe à protons. Le mésusage d’IPP pourrait être corrélé à une augmentation de la mortalité par maladie cardiovasculaire, rénale ou cancer digestif. *Dr Ziyad Al-Aly Hopital Saint Louis Etats Unis

Bon nombre de franco-israéliens consomment des IPP (Inhibiteurs de pompes à protons) qui s’opposent à la sécrétion d’acide au niveau gastrique. Les spécialistes sont pourtant formels : trop de personnes se voient prescrire de façon excessive ces médicaments en prévention des douleurs d’estomac. Pourtant, seuls les antiinflammatoires non stéroidiens comme l’ibuprofène et la cortisone risquent d’abimer la muqueuse gastrique chez les personnes âgées ou présentant des antécédents de certaines pathologies.

Les IPP,

ce sont quels médicaments ? • Esoméprazole (Inexium®, Nexium®). • Lansoprazole (Lanzor®, Ogast®, Ogastoro ®) • Oméprazole (Mopral®, Zoltum®, Losec®, génériques). ... •Pantoprazole (Eupantol®, Inipomp® et génériques) • Rabéprazole (Pariet®)

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Quelles sont les alternatives ? Toujours après avis médical

Pistes Médicamenteuses On peut bien sûr remplacer les IPP par des médicaments plus anciens comme les « pansements antiacide », les « modificateurs de la motricité de l’estomac » ou encore les « bloqueurs de l’acidité ou inhibiteurs de la sécrétion gastrique » appelés anti-acides ou « anti H2 » qui, à la différence des IPP, ne s’opposent pas à la formation d’acide mais qui neutralisent l’acidité une fois émise. Mais ces médicaments ont d’autres inconvénients.

Mesures hygiéno diététiques ? Le régime méditerranéen sur le podium

Pistes Non médicamenteuses Le bicarbonate de sodium : diluer une cuillère à café dans un verre d’eau tiède avant les 2 principaux repas, propriétés apaisantes, stimulant digestif, antiinflammatoire. L’aloé vera apaiserait le feu digestif (en gel buvable) et aurait une action antiacide, une cuillère à café avant les repas. La phytothérapie : le fenouil, la réglisse, la mauve, le basilic en tisane ou en comprimé permettent de soulager les inconforts digestifs. Prudence toutefois avec la réglisse en cas d’hypertension. Les huiles essentielles (pas chez les femmes enceintes ni celles qui allaitent), comme par exemple une goutte d’huile essentielle de basilic sur un comprimé neutre une fois par jour. Etonnant ? L’acide hyaluronique en gel unidose associé à un sel de chondroïtine (Esoxx One®) qui forme un complexe adhérent à la muqueuse gastrique pour la protéger, réduit son inflammation et fait disparaitre les inconforts des estomacs sensibles ; à prendre le soir après le diner, pas chez la femme enceinte ou qui allaite.

En prévention des brûlures gastriques, éviter les graisses cuites, les épices, alcool et tabac relève du bons sens. Récemment, des chercheurs ont comparé deux populations présentant du reflux. Le premier groupe a été traité par IPP. Le deuxième groupe n’a pas reçu d’IPP et a reçu la recommandation d’adopter le régime méditerranéen et de boire préférentiellement de l’eau alcaline. Après six semaines de suivi, on a observé que la réduction du reflux était de 27,2 % sous IPP et de 39,8 % sous régime méditerranéen et eau alcaline !

Effet de l’alimentation

sur le SYSTÈME IMMUNITAIRE et le CORONA PAR CORINNE SITBON

Pendant le confinement la plupart des gens ont grossi, mangeant davantage pour se rassurer, en particulier du sucre et des amidons. Le sucre provoque la sécrétion d’hormones du plaisir surtout la dopamine, liée au circuit de la récompense («si t’es sage t’auras une glace, « si tu n’es pas sage, tu seras privé de dessert »). En terme d’addiction, on considère que l’attrait pour le sucre est comparable à une drogue forte (plus que la cocaïne qui est considérée comme la plus addictive). Le problème, c’est que le sucre et la nourriture industrielle ont des effets très nocifs sur le foie et l’intestin (avec des conséquences non négligeables, comme nous le verrons tout à l’heure !) Nous savons tous qu’un SYSTÈME IMMUNITAIRE fort nous permet de lutter contre les agressions extérieures, notamment les virus et bactéries.

ACTION NÉFASTE SUR LE FOIE Le foie gère • la synthèse protéique (enzymes, anticorps...) • le métabolisme des graisses • le drainage du corps • le stockage du sucre sous forme de glycogène Malheureusement, s’il est trop sollicité (l'alcool provenant de la fermentation des sucres, la malbouffe accumule les toxines, le stress génère la production de cortisol…), le foie est endommagé et ne pourra plus remplir ses fonctions sans aide extérieure. On conseillera alors une détoxification par la nourriture, la boisson et des compléments alimentaires.

LES MÉFAITS DE L'ALIMENTATION SUR NOS INTESTINS Nos intestins ne servent pas uniquement à l’absorption des nutriments et à l’élimination des déchets produits, mais aussi à nous protéger : ils représentent 70% de notre système immunitaire (notre microbiote intestinal est justement appelé notre « deuxième cerveau »). La muqueuse intestinale, grâce à ses villosités, a pour fonction de laisser passer les nutriments (vitamines, minéraux, acides aminés, acides gras…) et d’empêcher la pénétration de composés toxiques, bactéries et virus pathogènes.

Malheureusement, des agents pathogènes accompagnés de facteurs déséquilibrants (essentiellement sucre et aliments industriels), conduisent à la destruction de la flore intestinale et des villosités ; ce qui provoque une hyperperméabilité intestinale dangereuse, puisqu’elle laissera désormais tout passer sans exercer son rôle de barrière naturelle !!! Conséquence : des inflammations chroniques qui aboutissent à des TROUBLES du SYSTÈME IMMUNITAIRE. Les remèdes proposés : 1 changer notre hygiène de vie 2 modifier notre alimentation 3 faire une « détox » 1-2 fois/an au moyen de produits qui favorisent sa détoxification, l’élimination des métaux lourds, éliminent les candidoses intestinales, l’excès de cortisol. 4 renforcer son système immunitaire par des produits naturels à base de propolis et Echinacée 5 redonner à l'intestin sa perméabilité originelle grâce à un remède dont je dispose à la clinique. Ces produits sont choisis pour chaque cas individuellement grâce à l'emploi d'un appareil quantique qui détermine ce dont vous aurez besoin. Ensemble, nous pourrons régler tous ces problèmes.

Corinne Sitbon Spécialiste de l’amaigrissement en bonne santé physique et mentale 052 453 56 11 +972 (0)9 861 46 77 Rue Baruch Ram 5, Netanya, Israël La Clinique du Bien Être et de l’amaigrissement de Corinne Sitbon @cliniquecorinnesitbon @corinne.sitbon_natanya www.corinnesitbon.com LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021 27

ADOS

Ados

LES SOLUTIONS POUR NE PAS SE LES METTRE « À DOS » PAR JULIE TIMSIT

Mon ado en a RAS LE BOL DE ZOOM !

Mais pourquoi est-ce qu’ils en ont marre ? Avec les mois, la solitude pesante, leur classe est devenue virtuelle et chacun se sent seul derrière son écran. C’était cool au début mais ils subissent une situation qui dure et qu’ils n’ont pas choisie. La puberté et ses conséquences sur l’image de soi et sur les relations avec autrui les rendent à cet âge moins disponibles aux apprentissages, encore moins à distance. Il y a trop peu d’interactions et de suivi individualisé avec le professeur (démotivé aussi !). Leur motivation est en chute libre, ils se sentent délaissés et n’osent pas/plus prendre la parole derrière l’écran par peur du jugement. Ils auront bien du mal à trouver leur place. A cela s’ajoute une vie sociale privée de leurs centres d’intérêts, soirées musicales et dansantes, activités, rencontres, séduction si présente et insouciante d’ordinaire, sans parler de ce masque qui les chatouille, les gratouille, les emmerdouille, quoi !

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Ils nous suppliaient de leur laisser du temps d’écran avant que l’enseignement à distance n’ait envahi nos vies. Et pourtant, voilà notre maison transformée en start-up et nos enfants tirant la tronche, tous rivés sur leur écran, casque sur les oreilles… Une piste pour l’aider à ne pas partir en vrille ? L’aider à se créer un espace personnel et un cadre où il se sentira à l’aise pour étudier et se concentrer loin des distractions. Avant tout, pas de pression, ne pas se focaliser sur la performance pourra l’aider à surmonter les écueils. Mettre en avant les points forts de cet apprentissage à distance : pas de temps de trajet, on peut dormir davantage, on peut grignoter un brin derrière son écran, travailler de façon plus autonome, sentir la bonne odeur de cuisine de la maison... Lâcher du lest tout en suivant sa scolarité et l’encourager à se détacher de l’écran en dehors du temps d’étude, alterner avec d’autres activités (dessin, peinture, cuisine, lecture…) Ne pas dramatiser ses erreurs ou absences (parfois notifiées sur Zoom), ne pas donner trop d’importance en cas d’échec à leurs contrôles en ligne, une évaluation reflète une compétence à un moment donné, pas sa personne ! En gros, s’il a une mauvaise note, il n’est pas « nul » et pas un « génie » si la note est bonne. En bref, lui apprendre à différer le temps de la réussite.

Guetter les signes de démotivation : les Indices physiques (fatigue, apathie), émotionnels (culpabilité, ennui, frustration, découragement), comportementaux (excuses pour ne pas étudier, absences aux cours, échecs) et cognitifs (baisse de concentration, difficulté de mémorisation). Si nécessaire, lui proposer un soutien psychologique (par Zoom ?) Même si on a parfois du mal à s’en convaincre, tenir un discours constructif sur l’école…C’est très compliqué en ce moment mais au retour en classe, l’école reprendra son sens. Lui apprendre à surmonter sa frustration et l’inciter à ne pas trop s’apitoyer sur son sort, se fixer chaque semaine de petits objectifs à atteindre, c’est dans l’action qu’on trouve la motivation ! Lui redonner confiance en soulignant ses points forts, lui rappeler qu’on l’aime et qu’on veille sur lui.

Allez, je dois vous laisser…. J’ai un apéro Zoom …

COACHING

ÉTAT ÉMOTIONNEL ET IMMUNITÉ

font-ils bon ménage ?

Votre état émotionnel influe-t-il sur votre capacité à contrer les infections ou vous défendre contre elles ? Nous avons interrogé Philippe Nissim Zarka, thérapeute émotionnel, spécialiste du traitement du traumatisme, de l’anxiété et des phobies pour les francophones en Israël, sur ces questions. LaBriout : Comment les thérapies émotionnelles basées sur le langage tel que l’hypnose, la visualisation et la régulation émotionnelle peuvent-elles aider et si c’est le cas, par quels mécanismes? P. N. Zarka : On a longtemps soupçonné que l’humeur et le stress affectaient directement la capacité immunitaire des êtres humains, mais ce n’est qu’à la fin du 20e siècle que des preuves empiriques de ce fait ont été rendues disponibles. Le lien entre les systèmes immunitaire, endocrinien, nerveux et cognitif a été cliniquement corroboré dans de nombreuses publications scientifiques. Des essais cliniques dans ce domaine ont montré que différents facteurs psychosociaux tels que le stress psychologique et la dépression ont une influence directe sur le système immunitaire, en fait, il a été démontré que le stress prolongé ou chronique précipite l’inhibition et la fonction immunitaire. Des études réalisées ont pu confirmer que l’influence exercée par le stress sur l’immunité est médiée par des facteurs endocriniens, puisque les hormones, les neurotransmetteurs et les neuropeptides interagissent directement avec les cellules du système immunitaire. En résumé, les preuves expérimentales et cliniques suggèrent une relation fonctionnelle directe entre le stress et l’immunité. En revanche, un facteur de stress psychologique aigu peut être largement inhibé par une thérapie émotionnelle qui utilise l’hypnose, la visualisation positive et la régulation émotionnelle en activant ainsi la réponse immunitaire. LaBriout : De quelle manière une thérapie émotionnelle agit-elle sur le système immunitaire? P.N. Zarka : Des contrôles ont été effectués sur des personnes traitées en thérapie par hypnose ou des images guidées dans lesquelles ils pouvaient percevoir leur fonction immunitaire améliorée, ainsi qu’une amélioration de la concentration.

L’état de leur système immunitaire a été analysé à deux reprises, une fois avant le début des séances de thérapie et une fois après. Le test comprenait le comptage du nombre de cellules Natural Killer (NK) et le nombre de lymphocytes. Les niveaux de cortisol ont également été mesurés Les changements obtenus grâce à l’utilisation de thérapie émotionnelle ont été catalogués au moyen d’un questionnaire sur leur état d’esprit. Lors de l’examen de contrôle, des bénéfices supplémentaires associés à ces thérapies ont été notés en observant des scores énergétiques plus élevés au moment de l’examen par rapport à un groupe témoin (augmentation du nombre de lymphocytes et une dissociation des effets négatifs du cortisol) ainsi une régulation immunitaire positive peuvent être conclus par ces thérapies. On peut donc en conclure qu’il est possible de renforcer notre capacité à nous défendre face aux infections en renforçant nos défenses immunitaires par des thérapies cognitives et émotionnelles. Et vous, qu’en est-il de votre état émotionnel ? De quelle manière influe-t-il sur votre réponse immunitaire en ces temps de pandémie ? Et surtout... Avez-vous pensé à vous faire aider par un thérapeute ?

Philippe Nissim ZARKA Thérapeute Émotionnel

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Maître Praticien

Thérapies brèves spécialisées dans le traitement des traumatismes et des blessures psychiques, de l’angoisse et de l’anxiété, des peurs et des phobies. Is raël :

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Nouvelle série !

le billet de la future maman PAR LIZ KALZER

SAISON 1 : LE PREMIER TRIMESTRE DE GROSSESSE (semaines 0-12) Ça y est, le deuxième petit trait tant attendu s’est dessiné sur mon test de grossesse, je suis enceinte ! Aussitôt, inquiétude et fierté se mêlent dans ma tête. En attendant de pouvoir à nouveau me jeter sur des sushis et un bon verre de vin, voici un petit guide anti-galère pour vous orienter dans le suivi de grossesse en Israël ! Mon test « maison » est positif, que dois-je faire ? Direction la prise de sang pour confirmer (la première d’une longue série !). Pas besoin de rendez-vous pour cela, contactez votre médecin traitant par téléphone, ou sur l’application de votre koupat holim pour recevoir une ordonnance. Le résultat indique le taux de Beta-Hcg qui confirmera votre grossesse. Les koupot holim Maccabi et Clalit ont créé leur application dédiée à la grossesse: ‫מכבי מעקב‬ ‫ הריון‬et ‫ שבועות‬40 ‫כללית‬. Super utiles, elles nous accompagnent pendant l’aventure ! Vous y découvrirez l’évolution de votre bébé, des conseils pour la future maman, le détail des examens en fonction du stade de grossesse et les préparations aux examens (à jeun ? délai max …) ainsi que plein de petites anecdotes sur le développement du bébé, le ressenti de la maman…

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Trop sympa !

Téléchargez également l’application française « Grossesse + » qui compare la taille du bébé à des fruits en fonction de son évolution. Ça va du grain de sésame au début à…la pastèque à la fin ! Attention, en Israël, les semaines de grossesses se comptent en semaines d’aménorrhées uniquement (absence de règles) et non en semaines gestationnelles (de grossesse). A chaque examen où vous vous rendrez, le praticien vous demandera toujours la date de vos dernières règles (‫)תאריך וסת אחרון‬, et se référera uniquement à cette date-là, et non à celle de conception approximative. Le terme sera donc établi sur cette base, et la date de terme correspondra à votre 40e semaine (en pratique, il n’est pas rare de prolonger la grossesse jusqu’à la 42e semaine). D’autre part, le système des échographies est différent de la France. Elles ne sont pas réalisées par votre gynécologue (sauf si vous êtes suivie en privé) mais par d’autres médecins dans les centres de la koupat holim qui ne posent pas de diagnostic. Pas de panique si ils restent silencieux à la fin de l’examen, c’est normal - car c’est votre gynécologue qui vous transmettra ensuite les résultats des échographies.

Les rendez-vous à réaliser au cours du premier trimestre (toutes koupot holim confondues): Première visite chez votre gynécologue (entre le 8e et la 12e semaine) : Son but : Une échographie rapide pour un premier bilan, vérifier l’emplacement et le développement de l’embryon, écouter son petit cœur qui bat (J27). C’est également l’occasion d’établir un contact avec le gynécologue qui assurera le suivi de votre grossesse. C’est lui qui qui recevra, centralisera et interprètera tous les résultats de vos différents examens, et vous indiquera la marche à suivre. Ne vous étonnez pas s’il ne vous examine jamais ou ne vérifie jamais votre col au cours de la grossesse, ici c’est normal… (sauf cas particuliers). Chaque mois, rendez-vous chez une infirmière dans un centre de votre koupat holim pour le suivi de prise de poids (ouille), la tension et une bandelette de test urinaire. Prise de sang générale et test urinaire (jusqu’à la 12e semaine) - sans rendez-vous, sous présentation de l’ordonnance fournie par le gynécologue.

LES “TIPIM” :

Echographie de la clarté nuquale (entre la 11e et la 13e+6 semaines) : C’est la première “grande échographie”, qui mesure la clarté nuquale du fœtus pour écarter tout risque de trisomie 21. Parfois, le sexe du bébé sera déjà visible lors de cette échographie. Cette échographie est associée à la prise de sang de recherche biochimique du 1er trimestre (entre la 11e et 13e semaine). Attention, la prise de sang est à réaliser après l’échographie, car vous aurez besoin d’apporter les résultats de l’échographie au laboratoire.

Cette liste n’est bien entendu pas exhaustive, d’autres examens sont prescrits par votre médecin si besoin.

Prenez tous vos rendez-vous et échographies TRÈS en avance ! Peu de créneaux disponibles et il est impératif de les réaliser dans les délais indiqués, les koupot holim sont très sévères sur la question: Si indiqué 13ième semaine +6, ils risquent de ne pas vous accepter si vous arrivez le jour de la 14e semaine (expérience vécue, on nous remonte les bretelles, je n’ai pas aimé !). Donc, demandez la liste des rendez-vous en avance à votre médecin. Un panier de grossesse de 2000 nis est à votre disposition si vous souhaitez réaliser des examens ou échographies en privé. Le taux du remboursement dépend de chaque koupat holim. En cas de besoin ou en cas d’urgence, une infirmière due Moked Nashim de votre koupat holim vous renseigne par téléphone sur toute question (même en journée!) Pour une première grossesse, vous avez droit à quelques séances d’accompagnement par une “ahot livouy”, une infirmière accompagnante à qui vous pourrez poser vos questions. Prendre rendez-vous auprès de votre koupat holim.

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PETITS CONSE

En cas de nausées et vomissements (pour les chanceuses...) : tournez-vous vers des aliments aux goûts neutres (crackers, boudoirs…) et ne restez jamais le ventre vide! La médecine alternative (hypnose, acupuncture) pourra également vous soulager. Afin d’inclure au mieux le futur papa (après tout, il était bien présent pour débuter l’aventure!), et diminuer votre charge mentale, créez un agenda partagé (sur Gmail par exemple) et inscrivez-y les rendez-vous médicaux et les échographies auxquels vous souhaitez vous rendre à deux afin d’éviter les loupés. Dans le même style, créez une liste de courses partagée pour y inscrire ce qui manque à la maison ; le premier qui peut s’en charge et efface la liste ! Enfin et surtout…Prenez soin de vous, reposez-vous autant que possible, profitez…c’est le 1er bébé. Au deuxième, le rythme sera « légèrement » plus speed !

Rendez-vous au prochain magazine Labriout pour la saison 2 : le deuxième trimestre de grossesse !

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BEAUTÉ

CORS ou DURILLONS ? PAR SANDRINE HOUTA

Comment distinguer un cor au pied d’un durillon ? Quels sont les traitements qui existent pour en venir à bout ?

QUELLE DIFFERENCE ? Les cors et les durillons sont des callosités sans gravité mais douloureuses, qui touchent principalement les pieds. Ils peuvent être très gênants car les pieds sont les principaux acteurs de la marche. Les cors sont généralement situés sur les orteils (surtout le plus petit) et le bord des pieds. Il s’agit d’un épaississement de la peau dû à l’accumulation de frottements provoqués par la marche, généralement avec des chaussures trop serrées. Ils apparaîtront plus vite chez les personnes présentant une déformation des orteils ou des problèmes de circulation. Si le cor se loge entre les orteils, on parle d'œil-de-perdrix ou de cor interdigital . Il existe deux types de cors : le cor mou et le cor dur ; Il ne faut pas attendre qu’un cor au pied devienne douloureux pour le soigner ; plus on attend, plus le cor s’installe et sera difficile à retirer

Les durillons sont placés au niveau de la voûte plantaire et sur les talons, soit aux endroits où le pied supporte le plus la pression et le poids du corps.

COMMENT LES TRAITER ? Premier réflexe : les soins à la maison Ramollir le cor ou le durillon • Un bain de pied dans de l’eau chaude additionnée de sel et/ou d’une lotion antiseptique. La peau sera ramollie et il vous sera facile - à l’aide d’une pierre ponce, d’une râpe (désinfectée préalablement) ou encore d’une lime - de gommer ces aspérités douloureuses. Renouvelez cette opération tous les jours durant une bonne semaine. Appliquez, après le bain, une crème hydratante et adoucissante sur les pieds. • En complément, opter pour un peeling des pieds afin d’éliminer les peaux mortes et lisser les rugosités plantaires. • Un pansement hydrocolloïde permettra à la peau de se ramollir et appliquez ensuite quotidiennement un soin kératolytique. Veillez toutefois à protéger la zone saine. A proscrire chez les diabétiques. Eliminer en râpant Râpe, pierre ponce et lime permettent un ponçage de la kératose. Mais attention : la pierre ponce – utilisée de façon intensive - peut aussi épaissir la peau. Les coupes-cors sont à éviter en raison des risques de surinfection. Mieux vaut laisser un professionnel s’en charger. Les traitements locaux non mécaniques Les protecteurs à base de gel polymère ou de silicone assurent une humidité naturelle de la peau, ce qui favorise l’élimination de la kératose. Ne pas employer sur une peau crevassée, une plaie ou chez les diabétiques.

Soins par des professionnels LES SYMPTÔMES • CORS Il peut être dur ou mou La peau devient épaisse au niveau de l’orteil Avec le temps, la peau s’enfonce dans la peau induisant des douleurs par un effet de compression • DURILLONS Même principe pour le cors mais cette fois au niveau de la voûte plantaire (sous le pied) Le durillon est moins profond que le cors, il est de couleur jaune Présence de stries Peut être douloureux

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LES FACTEURS DE RISQUE Talons hauts. Chaussures inadaptées Manque de soins Orteils en marteau Pied égyptien (gros orteil plus long que les autres), Pied creux Hallux valgus (déviation anormale du gros orteil vers l’extérieur) Chaussures de sport inadaptées Et à ceci s’ajoute le processus naturel de vieillissement cutané.

Podologue et pédicure médicale procèdent eux aussi, bien entendu, à l’élimination des cors et des durillons à l’aide de râpe, de lime et de produits « ramolliseurs ». Ils utilisent également un appareillage électrique (stérile) qui permet d’agir plus en profondeur, et surtout de mieux prévenir les récidives.

• Chez les patients de plus de 75 ans et les personnes diabétiques il est recommandé de se faire traiter chez un professionnel une fois par an, voire plus selon les cas. • ATTENTION ! Chez les diabétiques dont la sensibilité est diminuée, les cors et durillons doivent mobiliser toutes les attentions et être traités par un podologue. Si elle est indolore, les patients diabétiques s'inquiètent souvent trop tardivement de la présence de la plaie, avec le risque de développement du « mal perforant plantaire », très difficile à guérir.

SPORT

Les Nouveautés FITNESS PAR SANDRINE HOUTA

Depuis le premier confinement, nous avons tous pris conscience que le sport était un allié pour nous faire du bien autant moralement que physiquement. Découvrez deux nouveaux sports « tendance » sur la planète fitness !

Le paddle gym

Le Cardio Barre

Ce cours ressemble à un cours de fitness type «renforcement musculaire» mais en équilibre sur une planche. Il sollicite l’ensemble des muscles du corps, renforce les abdos, l’équilibre et le gainage. Ainsi on mobilise un maximum de muscles pour se maintenir sur le paddle sans tomber à l’eau.

Le Cardio Barre est un nouveau programme qui permet de brûler jusqu’à 500 calories par cours, il a été conçu par d’anciennes danseuses. C’est un mélange de Pilates, danse et fitness. Ce cours permet donc de muscler l’intérieur des cuisses, les jambes, l’arrière des fessiers, les abdos, les triceps et les biceps. Le Cardio Barre est donc une discipline très complète.

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Qu'est ce que la réflexologie Plantaire? La réflexologie plantaire sollicite des zones réflexes du pied qui correspondent chacune à un organe, une glande ou une partie du corps. Elles permet d'apaiser l'organisme en soulageant des tensions pouvant générer des douleurs et aussi de renforcer les capacités vitales en stimulant les fonctions organiques. Elle est utilisée pour combattre le stress, les tensions et douleurs musculaires (mal de dos, cervicales), elle est aussi employée pour soulager les troubles fonctionnels (syndrome prémenstruels, les douleurs liées à la fibromyalgie, limiter les effets secondaires liés à la chimiothérapies, accompagne les femmes enceintes.....

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Musicothéra pie : un musi-c ament ?

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CITRON on se « met au jus » !

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QUESTIONS À LA PSY

VOTRE ORL à votre écoute

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BIEN-ÊTRE

Musicothérapie,

UN MUSI « CAMENT » ? PAR LAURENCE NAHMANI CHARBIT

Encouragée depuis l’antiquité, confirmée par les neurosciences aujourd’hui, la musicothérapie trouve actuellement sa place notamment en services hospitaliers comme soin de support. Balade au rythme des ballades musicales et de leurs vertus. La musicothérapie est une forme de thérapie à support non verbal qui utilise le sonore, le musical comme moyen de soigner ou de répondre à une problématique donnée. Elle s’inscrit ainsi dans le champ des thérapies de soutien, d'aide au patient en souffrance et d’expression des émotions. Alfred Angelo Tomatis, le célèbre ORL qui entreprit des recherches sur l’« audio-psycho-phonologie » et les relations existant entre l'oreille et la voix ne s’y est pas trompé puisque ses découvertes continuent d’intriguer les milieux médicaux et scientifiques.

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La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots

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LES BIENFAITS DE LA MUSICOTHÉRAPIE Outil de développement personnel En tant qu’outil de croissance personnelle, la musique permet d’accroître son dynamisme ainsi que d’améliorer ses capacités cognitives (attention, mémoire), psychomotrices (agilité, coordination, mobilité) et socio-affectives.

Réduire l’anxiété La musicothérapie aide à libérer des endorphines aux propriétés calmantes, analgésiques et euphorisantes. Elle est recommandée comme adjuvant aux soins médicaux hospitaliers, en bloc opératoire (avant, pendant et après une intervention), en service de cancérologie et pour réduire l’anxiété en soins palliatifs, même si la plupart des études n’ont pas relevé d’effet à long terme.

Contribuer au soulagement de la douleur La musicothérapie induit un effet antalgique sensoriel mais également émotionnel. Sensoriel : A l’hôpital, notamment en chirurgie, elle contribuerait à diminuer l’utilisation de la morphine et d’autres analgésiques, sédatifs et anxiolytiques en diminuant la perception de la douleur. Elle se révèle également efficace contre la douleur chronique, les maux de dos et les maux de tête, ainsi qu’en soins palliatifs, postanesthésiques intensifs. Enfin, en service de néonatalogie, les prématurés et nouveau-nés munis de casques sont plus calmes, moins stressés, ils prennent plus rapidement du poids et leur durée d’hospitalisation est réduite.

Emotionnel, car en libérant de l’ocytocine - l’hormone de l’attachement et du plaisir - la musique relaxante provoque également la libération de dopamine qui procure des sensations agréables et atténue la douleur. On constate chez le patient, un état de conscience modifié proche de celui observé en hypnose avec réduction de la fréquence cardiaque et respiratoire, une diminution du stress, une amélioration de l’humeur, du sommeil avec détente musculaire et apaisement psychique.

Mais aussi Les musicothérapeutes travaillent au service de pathologies psychiques et psychiatriques sévères, telles que la schizophrénie (on observe une diminution de l’isolement social ainsi qu’une augmentation de l’intérêt), les démences (où la musicothérapie réduit certains symptômes de dépression), ou encore la maladie de Parkinson où elle améliore la coordination des mouvements des personnes atteintes de la maladie. Des études enfin montrent des effets positifs de la musique sur des enfants et des adolescents atteints d’autisme.

LA MUSICOTHÉRAPIE EN PRATIQUE Aucune connaissance musicale n’est requise pour essayer cette thérapie. Le musicothérapeute doit posséder une formation et connaître le développement psychosocial et neurobiologique, ainsi que les caractéristiques et les besoins liés à divers maux. En France, il possède une formation universitaire. Une séance dure entre 15 minutes et une heure et demie. Les séances sont individuelles ou collectives et s’articulent autour d’écoute de sons, connus ou insolites et de chants permettant l’expression.

Sommes-nous tous réceptifs à la musique ? Oui, mais… Même si les émotions ressenties et la sensibilité diffèrent d’un individu à l’autre, 5% environ des personnes ne ressentiraient aucun plaisir à écouter de la musique (on parle d’anhédonie musicale). L’hypothèse évoquerait chez elles que les connexions cérébrales entre le traitement du son et le circuit du plaisir seraient plus faibles.

Important : adapter le type de musique et le volume sonore pour éviter de provoquer un état d’excitation non désiré. On essaie ? Comme l’écrivit Platon, « la musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée »

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DES QUESTIONS ? NOTRE PSY EST LÀ ! KARINE BENISTI Psychologue Clinicienne Psychothérapeute

Questions

Adultes

QUESTION 1 Depuis la crise de la Co-vid, mon mari est au chômage. Nous sommes une famille pratiquante avec 4 enfants et je ne travaille pas. Récemment, je l’ai surpris fumant du cannabis et il m’a avoué que cela lui permettait d’oublier. Il est conscient que cela le détruit et a accepté de consulter. L’aide d’un psychologue est-elle suffisante ou doit-il aller voir un psychiatre ? Avez-vous des pistes à nous donner pour nous aider ? MAZAL, 41 ANS, JÉRUSALEM Le fait que votre mari veuille consulter est une très bonne chose. Il fume parce qu’il est anxieux mais il a compris que le cannabis n’est pas la solution à ses problèmes. Car même si au départ la consommation de cannabis l’aide à lutter contre son anxiété, il est probable qu’il faille augmenter ses doses de consommation pour garder le même effet. Il risque ensuite d’être dans une situation de dépendance psychologique. La crise sanitaire mondiale actuelle est très anxiogène pour énormément de monde. Votre mari a perdu son travail et c’est une épreuve difficile, d’autant plus que c’est lui qui subvient aux besoins financiers de la famille. Il peut consulter un psychologue ou un psychiatre, l’important est qu’il se sente à l’aise avec le thérapeute qu’il va choisir, et qu’il progresse, c’est à dire qu’il aille de mieux en mieux. En parallèle de ce travail psychologique, il serait bénéfique qu’il fasse du sport, ou qu’il trouve une activité dans laquelle il puisse se faire plaisir, se détendre. Cela lui permettra aussi de reprendre confiance en lui.

QUESTION 2 Je suis enceinte de mon troisième enfant. J’ai suivi un régime draconien et des tas de conseils pour avoir un garçon après deux filles. Mais, l’échographie vient de nous apprendre que nous allons avoir une troisième fille. J’en ai pleuré, et dans le même temps je culpabilise de ressentir une déception et je redoute qu’elle le sente dans mon ventre (la mémoire utérine ?). Je ne parviens pas à surmonter ma déception, pourtant, elle est en bonne santé et je sais que c’est n’importe quoi de réagir comme ça ! ESTHER, 32 ANS, TEL AVIV Lorsque l’on désire quelque chose et qu’on ne l’obtient pas, il faut un peu de temps pour accepter les choses. Vous êtes simplement déçue et n’êtes pas en train de rejeter ce bébé parce qu’elle est une fille, vous êtes consciente que l’essentiel est ailleurs. Alors, sortez de cette culpabilité, et je suis sûre que quand vous verrez la petite frimousse de votre bébé ce sentiment de déception aura totalement disparu, et que vous saurez lui donner tout l’amour et l’affection dont elle aura besoin. Mazal tov !!

QUESTION 3 Nous avons un fils de 13 ans, et dès qu’il pose le masque, il se crispe et a de nombreux tics incessants. Que peut-on faire ? DAVID, 47 ANS, NATANYA Les tics chez l’enfant sont assez fréquents et transitoires. Il s’agit d’une décharge des tensions internes et lorsqu‘ils apparaissent, c ‘est souvent parce que l’enfant rencontre une difficulté. Votre fils est probablement conscient de ses tics mais n’arrive pas à s’en empêcher, c’est pourquoi il est inutile voire même contreproductif de lui dire d’arrêter, car il ne le fait pas exprès. Il faut parler avec votre enfant, non pas de ses tics mais de ce qui peut le déranger, c’est à dire chercher à apaiser ses angoisses. Profitez d’un moment privilégié, une sortie à deux pour l’écouter. Si, malgré votre bienveillance la situation ne s’améliore pas, je vous conseille de l’amener consulter votre médecin de famille et il saura vous dire si il a besoin d’un suivi psychologique, qui peut s’avérer très efficace dans ce domaine.

NOTRE PSY VOUS RÉPOND ET VOUS AIDE ! Adressez-lui vos questions : labrioutmag@gmail.com Par discrétion et souci de confidentialité, les prénoms des parents et enfants ont été changés.

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Questions enfants QUESTION 1 J’en ai vraiment marre de Zoom. Au début, je trouvais ça sympa, et aussi les soirées House party le soir. Mais maintenant, je me rends compte que je n’apprends rien, je n’écoute rien, je sens ma vie inutile et mes notes en contrôles zoom sont nulles. En vérité, mes profs ont l’air encore plus déprimés que moi, je ne retiens rien, je crois que je vais gâcher ma vie. Je veux retourner à l’école, et retrouver la vie des jeunes de mon âge. Liron, 15 ans, Modiin C’est tout à fait normal, et très positif que tu en aies marre de rester chez toi et d’étudier par zoom. Tu as envie de retrouver tes copains ce qui montre que tu es un élève bien intégré. Effectivement, les professeurs en ont aussi marre. L’apprentissage par zoom est clairement moins efficace et agréable que celui en présentiel que ce soit pour les élèves ou les enseignants. Pour les copains, tu peux essayer de les voir en petits groupes en dehors de l’école, à l’extérieur, par exemple dans un parc en respectant les gestes barrières. Et je te conseille aussi d’apprendre à organiser ton temps libre différemment, en faisant des nouvelles choses comme du sport ou une activité artistique. La vie est faite de frustrations et là tu dois apprendre à en surmonter une et aussi à être patient. La situation va finir par s’arranger mais quand ? Personne ne le sait.

QUESTION 2 Je viens d’avoir un petit frère, et depuis sa naissance je n’existe plus. Tous les regards sont tournés vers lui, mes parents me crient dessus, et ils disent que je suis insupportable. Nina, 10 ans Tel aviv C’est normal d’être jalouse et tu en as le droit car tu dois maintenant partager l’amour et l’attention de tes parents, et ce n’est pas facile. C’est vrai que lorsqu’un bébé arrive dans une famille, il est le centre de toutes les attentions et c’était surement aussi comme ça lors de ta naissance. Tu peux dire à tes parents ce que tu ressens, leur exprimer ta peine par exemple au lieu de t’énerver. Tu devrais aussi leur demander de passer un moment seul en tête à tête avec l’un d’eux dans la semaine, et faire une activité de « grande ». Et puis tu vas aussi apprendre progressivement à trouver ta place de grande sœur au sein de ta famille qui est passée de trois à quatre. Il est possible que tes parents crient plus parce qu’ils sont fatigués et ne dorment pas beaucoup la nuit mais là encore, il faut que tu leur en parles. Le fait de dire ce que tu penses va t’aider et te soulager.

KARINE BENISTI Psychologue Clinicienne | Psychothérapeute Diplômée de l’Université Paris V CONSULTATIONS ENFANTS, ADOLESCENTS, ADULTES SUR RENDEZ VOUS Tel Aviv : Dizengoff Clinic 7 Tel Haï | Raanana : My Clinic 1 Schwartz

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LABRIOUT 14 - Décembre - Janvier 2021 37

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