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ESPRIT D’AVENTURE

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Les créations d’Alexandre Logé 1. « Hydra », lustre en plâtre, « Nazca », miroir en plâtre et bronze, « Erod », banquette en bronze, « Naxos », lampe en albâtre et bronze, et « Vertigo », tapis, en laine, édité par la galerie Chevalier. 2. Sur une étagère, des objets chinés. 3. « Frégate », console en plâtre et quartzite, et « Rhéa », lampe en plâtre. 4. « Maya », miroir en bronze et laiton, « Khéops », console en marqueterie de paille et bronze, et « Thea », lampe en bronze. 5. « Atlante », banquette en bronze, « Matta », lampadaire en bronze et « Orion », lustre, en plâtre.

UN NOUVEAU POINT D’ANCRAGE, UN TOUR DU MONDE EN BATEAU QUI GALVANISE, UNE PASSION POUR LA DÉCOUVERTE ET LES ARTS PREMIERS, OU ENCORE DES ÉTAGÈRES REMPLIES D’OBJETS CHINÉS… EN OUVRANT LES PORTES DE SA GALERIE-APPARTEMENT, LE DESIGNER, CRÉATEUR DE LUMINAIRES ET DE MOBILIER, ALEXANDRE LOGÉ NOUS OUVRE CELLES DE SON UNIVERS. PAR Julie Rebeyrol

De l’artisanat à l’art, du brut au précieux, de l’atelier à

la galerie… Comme un univers à feuilleter, la galerie-appartement d’Alexandre Logé raconte l’âme voyageuse du designer. C’est dans cet appartement haussmannien planté au cœur d’un VIIIe plus confidentiel, que l’histoire se donne à voir. Ici, l’aventure se lit entre les lignes de pièces uniques ou en petites séries imaginées par le créateur de luminaires mais aussi de mobilier. En témoigne, le piètement en plâtre de la console « Frégate », qui évoque les ailes de cet oiseau des mers aperçu au large des îles Salomon lors de son tour du monde en bateau. Ou encore, les contours du lampadaire « Matta », qui rappellent les charmes de chasse, des amulettes ancestrales en Papouasie-Nouvelle-Guinée. L’objet ouvrant alors l’esprit par sa capacité à élargir les horizons, le miroir « Nazca », s’inspire quant à lui des géoglyphes tracés au sol dans le désert péruvien, des figures primitives qui se découvrent vues du ciel. Tandis que « Maya » rappelle un signe astrologique des civilisations précolombiennes. Pour Alexandre Logé, l’image est avant tout un matériau à interroger, à découper, à transformer. D’abord, le dessin, toujours tracé sur un Post-it. Puis, le modelage. « C’est surtout la forme qui s’exprime, bien plus que la texture ! », précise le designer. Voilà ce qui guide le choix entre ses deux médiums de prédilection : un bronze précieux, métal qui permet toutes les patines et les finitions, et un plâtre rugueux qui offre des possibilités infinies de création. À côté de ses œuvres personnelles, ce passionné d’arts premiers présente des pièces de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des masques du Burkina-Faso, mais aussi des céramiques japonaises anciennes, d’autres contemporaines de Jean Girel ou Joris Grelet, ou encore une rare sculpture abstraite en albâtre de l’artiste franco-israélien Achiam… Comme autant d’extraits d’ailleurs qui projettent vers d’autres rives.

ALEXANDRE LOGÉ

— Objets voyageurs, luminaires et mobilier en petites séries.

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