RÉCOLTE DE FOURRAGES
La qualité, reflet de l’état des prairies
Andainage et ramassage aux champs d’essais
Production décentralisée de courant de secours
Les machines de chantier ont fait salon
RÉCOLTE DE FOURRAGES
La qualité, reflet de l’état des prairies
Andainage et ramassage aux champs d’essais
Production décentralisée de courant de secours
Les machines de chantier ont fait salon
Kursaal Berne | jeudi 2 novembre 2023
50’000 francs pour les agriculteurs innovants
Vous avez réalisé avec succès une idée novatrice et originale ? Vous proposez une prestation de service unique en son genre pour votre région ou fabriquez un produit spécial ? Avez-vous développé un projet inédit ou optimisé un procédé de manière surprenant ? Si oui, n’hésitez pas à postuler. Vous pouvez y gagner beaucoup d’argent et d’attention médiatique.
Organisateur
Patronage
La date limite d’inscription est le 30 juin 2023
Inscription et informations sur www.emmental-versicherung.ch/agroprix
Partenaires
Actualité
4 En bref
Marché
10 «L’avenir de l’agriculture passe par la compétitivité»
14 GVS Agrar reprend Hadorn
16 Nouvelle tronçonneuse de Husqvarna
18 BKT: un objectif clair
Thème principal: récolte de fourrages
20 La qualité sans compromis
24 La technique au service de l’excellence
30 La qualité du fourrage reflète l’état de la prairie
32 Andainage et ramassage aux champs d’essais
36 Herbages en métamorphose
Impression
48 L’aspirateur à résidus de taille de haies
50 Plus d’autonomie dans la grange
52 Test du cultivateur Kerner «Corona C 300»
56 Le rotor Busa: organe polyvalent?
Management
59 Tests de pulvérisateurs de grandes cultures
60 Pas de machine agricole sans vis
63 Réglages précis avec un répartiteur de flux
Plate-forme
64 La robotique agricole s’affiche à Toulouse (F)
68 Le salon Baumag à Lucerne
70 Production décentralisée de courant de secours
73 Jeu-concours de mots croisés
Passion
74 Un John Deere «1640», ça roule, encore et encore ...
ASETA
Milieu Rapport d’activités 2022 de l’ASETA
76 Comptes rendus des assemblées de sections
79 Communication des sections
82 Matthias Ramseyer: la culture du quinoa
83 Les cours et l’impressum
Editorial Roman EngelerEn Suisse, les herbages – prairies et pâturages réunis – constituent environ 70 % de la surface agricole utile. La production fourragère est donc très importante pour l’agriculture de notre pays avec, en lien direct, l’élaboration de lait et de viande par les animaux de rente. De la fauche à la mise en silo ou en grange, il faut du matériel approprié pour récolter cette base de l’alimentation animale avec la meilleure qualité possible. C’est le sujet central de cette édition de Technique Agricole.
Couverture: «Observer, toucher, sentir»: il suffit «simplement» d’utiliser ses sens pour obtenir un fourrage de base de qualité.
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Les faucheuses rotatives avec conditionneur font souvent l’objet de critiques, car cet organe-là met en péril les abeilles et autres animaux de petite taille. Une campagne de sensibilisation débutée l’an dernier vise à attirer l’attention sur l’utilisation correctement ciblée du conditionneur. Cet équipement présente des avantages considérables: compression des temps de séchage, diminution des risques inhérents aux intempéries et réduction des pertes de substances nutritives. Au final, il entraîne des répercussions positives sur les coûts des processus et directement pour le porte-monnaie. Mais ces qualités comme de nombreuses autres ne doivent pas faire oublier certains inconvénients. Les conditionneurs représentent un danger permanent pour la faune des prairies, les abeilles étant visées au premier rang. Les pertes d’abeilles sont principalement imputables au conditionneur et moins aux faucheuses rotatives.Il convient donc de «Faucher futé». Le site Internet schlaumaehen.ch/fr/ dispense quelques astuces sur l’emploi judicieux du conditionneur. Cet équipement n’a pas à être voué aux gémonies. Il faut juste l’utiliser de façon optimale.
L’édition n° 4 paraîtra le 14 avril 2023
Le constructeur de machines agricoles Agco a réalisé un chiffre d’affaires de 12,7 milliards de dollars en 2022, en augmentation de 13,6 % par rapport à 2021.
Väderstad reprend l’ensemble de la division sarcleuses de Thyregod. Les premières unités portant le logo Väderstad devraient être commercialisées à l’été 2024.
Nevonex, médaille d’argent de l’Agritechnica et filiale de Bosch, cesse ses activités. La start-up active dans l’agriculture numérique n’a pas pu atteindre les objectifs fixés. Dès l’automne prochain, le nouveau pneu «VX-R Tractor» viendra compléter la gamme de Bridgestone.
Heinz Dreyer, directeur général du groupe Amazone pendant de nombreuses années, est décédé à la mi-février à l’âge de 90 ans.
Selon l’association professionnelle européenne Cema, le volume des commandes de matériel agricole représente actuellement une durée de production de 6,9 mois. C’est un record absolu.
Pour la première fois, Fendt a construit plus de 20 000 tracteurs en une année. «C’est une étape importante dans l’histoire de Fendt, qui remonte à plus de 90 ans», a déclaré Christoph Gröblinghoff, le président de la marque allemande.
Le centre d’essais de la Société allemande d’agriculture (DLG), à GrossUmstadt (D), a été accrédité par le service d’accréditation allemand (DAkkS) pour le «Tractor Code 2» de l’OCDE. Ce «Code 2» mesure entre autres la puissance du moteur des tracteurs à la prise de force.
Afin de collecter des expériences pratiques sur l’emploi de piles à combustible dans les engins agricoles et sur l’infrastructure des réservoirs, un prototype de tracteur Fendt fonctionnant à l’hydrogène a été mis en service dans le cadre du projet collectif allemand «H2Agrar».
Dans sa halle d’essais construite en 2019, le spécialiste du matériel de fertilisation Rauch a pu achever le 11 111e essai d’épandage. Juste à temps pour le carnaval!
CNH Industrial et Tobroco-Giant annoncent avoir conclu un accord de coopération industrielle dans le domaine des chargeurs compacts pour le marché nord-américain.
Köppl commercialise une nouvelle faucheuse à portique à double lame «KPS», dotée d’une lubrification innovante.
Les machines et installations gérées par ordinateur font partie intégrante du quotidien agricole. Elles facilitent le travail, notamment la traite ou le fourrage, contribuent à la gestion des données et permettent d’entretenir les contacts avec le monde virtuel. Cette numérisation croissante va de pair avec une augmentation des risques. Outre les attaques de hackers, la destruction ciblée et malveillante d’installations informatiques ou le vol de terminaux est aussi possible. L’erreur humaine peut mener à une panne totale. Certains assureurs proposent des cyberassurances pour les entreprises et les particuliers, qui pourront alors se protéger contre de tels dommages. Ces produits permettent entre autres d’assurer les dommages causés par des attaques de hackers ou les pertes de données dues
à une utilisation erronée. Les coûts entraînés par une interruption de l’exploitation et le manque à gagner correspondant peuvent eux aussi être couverts. Du fait que l’étendue de la couverture varie fortement d’un assureur à l’autre, il vaut la peine de vérifier et de comparer avec soin les offres. Par chance, certaines précautions permettent de minimiser les risques; ainsi, il convient de tenir à jour les logiciels et les systèmes d’exploitation. Les mesures de sécurité doivent elles aussi être installées. Des mots de passe suffisamment robustes et changés régulièrement contribuent eux aussi à la protection. Un antivirus fiable et récent s’avère lui aussi obligatoire. Enfin, il vaut la peine de s’informer des mesures de sécurité les plus actuelles et de consulter une ou un spécialiste.
Pour Claas, cette année sera placée sous le signe «20 ans de production de tracteurs». Le 23 février 2003, Helmut Claas a signé le contrat de reprise de la majorité de Renault Agriculture. A partir du 1er octobre 2003, le passage de l’orange Renault au vert Claas était lancé à l’usine
Renault du Mans (F). Dès le 1er novembre suivant, toutes les gammes de tracteurs quittaient les chaînes de production sous la marque «Claas». Peu après, les tracteurs ont été exposés pour la première fois au public au salon Agritechnica, à Hanovre (D). Claas a ensuite investi dans de nouveaux modèles et développé la gamme «Axion 800». Si le 150 000 e tracteur standard Claas a quitté l’usine du Mans au printemps 2019, la barre des 200 000 exemplaires sera probablement franchie durant cette année du 20 e anniversaire, écrit l’entreprise. La photo cicontre montre Patrick Faure (à g.), membre du conseil d’administration de Renault SA, et Helmut Claas (1926-2021). Ils ont scellé la nouvelle alliance entre Claas et Renault Agriculture par une poignée de main. C’était le 23 février 2003.
Une erreur s’est glissée dans le tableau accompagnant l’article «Correction RTK: du nouveau en Suisse», paru dans l’édition de janvier 2023 de Technique Agricole, en pages 32 et 33. Contrairement à ce qui est indiqué, le
Precision-Center de Bucher Landtechnik AG ne propose pas de système avec base individuelle mais exclusivement le «Precision-Net». Il s’agit d’un système à couverture intégrale par le biais d’une station virtuelle de référence (VRS).
Lemken présente un nouveau chariot permettant de transporter facilement sur la route les grands rouleaux packer «VarioPack» utilisés avec les charrues portées et semi-portées six-socs ou de plus grande taille. Le «VarioPack» avec dispositif semi-porté est attelé au tracteur à l’aide d’un rail de traction et est amené rapidement au champ à une vitesse jusqu’à 40 km/h (homologation UE). Avec une largeur de transport de 2,80 m, même les chemins de terre étroits ne posent aucun problème. Le passage de la position de transport à la position de travail s’effectue hydrauliquement depuis la cabine du tracteur. Les bras de maintien du «VarioPack» sont réglables en longueur, en hauteur et latéralement et peuvent donc être adaptés au mieux aux conditions. Ainsi, même en dévers, un suivi sûr est garanti et le packer peut être maintenu près de la charrue afin de minimiser l’effet de traction latérale.
Journées portes ouvertes pour les 60 ans de l’agro-entreprise Bircher, les 25 et 26 mars 2023, Hagendorn (ZG)
Tractor Pulling: coup d’envoi du championnat suisse, du 19 au 21 mai 2023, Iselisberg (TG)
Journées au champ, du 7 au 9 juin 2023, Kölliken (AG)
AgriEmotion, présentation des marques de GVS Agrar, du 18 au 20 août 2023, Swiss Future Farm, Tänikon (TG)
Championnat suisse de gymkhana de tracteurs, le 20 août 2023, Tänikon (TG)
Championnat suisse de labour, 27 août 2023, Aesch (BL)
75 ans de tracteurs Lindner, 18 octobre 2023, Kundl (A)
Agritechnica, du 12 au 18 novembre 2023, Hanovre (Allemagne)
Pöttinger élargit la liste des équipements optionnels pour configurer sa charrue «Servo T 6000». «En quelques étapes simples, la ‹Servo T 6000› peut être transformée d’une configuration de labour classique à un labour hors raie», écrit Pöttinger. Cela permet de préserver le sol en recourant à un tracteur à roues larges, jumelées ou à un des chenilles. Cette adaptation «onland» est réversible pour revenir au labour classique.
Le changement se fait en quelques étapes simples. Le châssis de la «Servo
T 6000» est glissé vers l’extérieur grâce au bras oscillant pivotant hors raie, de telle sorte que la charrue suive le tracteur en ligne. Les tracteurs peuvent mesurer jusqu’à 4 m hors tout, roues jumelées ou chenilles comprises donc. Une roue de jauge optionnelle contribue à garantir une profondeur de travail constante en labour «onland». Cette roue pendulaire intégrée au châssis permet d’économiser de la place. Aucun branchement additionnel n’est requis côté tracteur pour le mécanisme de réglage hydraulique.
La traite robotisée jouit d’une popularité grandissante. Elle le doit à la fois à l’augmentation de la productivité et au déficit croissant de personnel dans l’agriculture, écrit DeLaval dans un communiqué. En lien avec cette évolution, l’entreprise fait état de retours positifs de la clientèle pour ses robots de traite de la gamme «VMS»; elle anticipe de nouvelles progressions. Ce développement l’a incitée à envisager d’augmenter de 50 % sa capacité de production pour les systèmes de traite automatiques et à investir dans ce domaine. Le but est de pouvoir continuer à répondre à la demande croissante, tout en réduisant les délais de livraison.
Avec le «VF900/60R42» de la gamme «VF TractorMaster», Continental commercialise son plus grand pneu agricole. Il a un diamètre de 2147 mm; il est donc plus grand qu’un cadre de porte. Compte tenu de son index de capacité de charge de 189 (10 300 kg), il affiche un poids de 450 kg. Continental a développé ces dimensions spécialement pour pouvoir porter le poids des machines de plus de 300 chevaux. A charge identique, grâce à la technologie «VF», ce pneu peut être employé avec un supplément de charge de 40 % par rapport à un pneu standard, ou avec une pression 40 % inférieure. Les pneus à technologie VF limitent la consommation de carburant. Continental s’efforce de développer ses affaires avec des pneus agricoles dans le cadre de sa stratégie «Vision 2030».
Le constructeur français Kuhn a amélioré son semoir à dents «Megant 600» et introduit une nouvelle version de 6 mètres sur le marché, le «Megant 602 R». Celle ci peut désormais être équipée de commandes Isobus, de nouvelles petites dents de semis de 12 mm et d’une seconde trémie. Le «Megant 602 R» convient aussi au semis simplifié sous litière. Il est, selon son constructeur, adapté à une utilisation dans des conditions humides, des sols pierreux ou en présence de résidus de cultures. Il peut atteindre une vitesse de travail de 11 à 12 km/h. Sa trémie affiche une capacité de 1800 litres.
L’Europe pourrait mettre fin à sa dépendance aux accus lithiumion chinois d’ici à 2027. C’est la conclusion d’une prévision de la fédération européenne «Transport&Environment». Selon son rapport, l’Union européenne est en bonne voie pour parvenir à couvrir la demande intérieure pour les voitures électriques et le stockage d’énergie. Mais il faut créer des incitations. Il est probable que, d’ici à 2027, l’Europe produise des accumulateurs Liion couvrant une capacité totale de 413 GWh. Et que 203 GWh supplémentaires soient possibles. Cependant, l’UE a besoin d’une stratégie politique pour contrer les subventions américaines et éviter que les fabricants de batteries ne reportent leurs investissements prévus en Europe.
En option, la trémie additionnelle «SH 1120» de 110 litres peut accueillir une seconde semence, un antilimace ou de l’engrais. Des clapets baptisés «Vistaflow Ventile» disponibles de série sont utilisés pour le jalonnage. Selon Kuhn, ce semoir à dents convient pour des tracteurs à partir de 150 chevaux.
En 1923, International Harvester Company (IHC) commercialisait les premiers «Farmall», tracteurs polyvalents comme le suggère leur nom (farm = ferme; all = tout). Cette année donc, Case IH, qui a succédé à IHC, peut fêter un centenaire. En effet, le nom de «Farmall» a retrouvé sa place dans la dénomination de produits en 2003; il désigne à l’heure actuelle les tracteurs Case IH de la catégorie de puissance de 30 à 105 chevaux. Pour l’anecdote: en 1974, IHC commercialisait son cinq millionième «Farmall». Un record.
Volvo a livré le «FMX Electric», le premier camion malaxeur à béton entièrement électrique, à l’entreprise Cemex, groupe international spécialisé dans les bétons et les granulats. Ce véhicule électrique est le dernier développement dans le cadre d’un accord que Volvo et Cemex ont signé en 2021. Il s’agit de collaborer à des solutions d’électromobilité et de réduire les émissions de CO2. L’électrification de ces «toupies», comme on les appelle communément, est un défi en raison des lourdes charges et des processus de malaxage continus. Comme les véhicules utilitaires électriques se développent progressivement, Volvo Trucks et Cemex travaillent à l’évolution et à la mise à l’échelle des technologies nécessaires pour que le transport sans émissions directes devienne une réalité dans le secteur de la construction. Le Volvo «FMX Electric» possède une chaîne cinématique électrique à transmission «I-Shift» avec deux moteurs d’une puissance totale de 330 kW, alimentés par quatre batteries haute tension de 360 kWh. La bétonnière affiche 9 m³ de contenance.
Léger et plat comme un scarabée, le «Scarabaeus» se meut à travers les parcelles arboricoles de la station de recherche du centre de conseil et de formation d’Arenenberg (TG). Il se débrouille sans systèmes de caméras sensibles aux salissures ni coûteux scanners laser. Le «Scarabaeus» requiert une navigation précise par satellites, des palpeurs et un gyroscope, pour s’orienter dans la parcelle, entraîné par courant photovoltaïque ou du réseau qu’il se procure via une petite station de recharge. A chaque tour, il apprend à mieux connaître la position des souches d’arbres, des obstacles et des clôtures dans les parcelles. La précision de conduite augmente d’utilisation en utilisation. Les branches basses ne se mettent pas en travers de son chemin. Les fruits et les tiges sont préservés. De telles tâches sont généralement assurées par des tracteurs entraînés avec du carburant, dépendants d’une personne qui dirige et supervise les manœuvres. Le «Scarabaeus» pèse environ 130 kg et présente une largeur de travail de 1,35 m. Il est conçu pour travailler une surface de huit hectares en 14 jours. L’appareil est commercialisé par Agrar Landtechnik AG.
Emmental assurance donne pour la 31e fois le coup d’envoi du concours d’innovation «agroPrix». Les agriculteurs et agricultrices ou les groupes agricoles peuvent soumettre leurs idées créatives et innovantes jusqu’au 30 juin 2023. Le concours est doté de prix pour un montant total de 50 000 francs. Les nominés recevront chacun une prime de 5000 francs et pourront présenter leur projet lors de la 31e remise de l’«agroPrix», le 2 novembre 2023 au Kursaal de Berne. Le projet gagnant sera désigné et récompensé sur place. Le concours comprend aussi le prix spécial de l’Association suisse de la machine agricole (ASMA), doté de 5000 francs; il sera décerné à l’un des projets en compétition pour l’«agroPrix». Vous trouverez de plus amples informations sur l’«agroPrix» sur le site www.emmental-versicherung.ch/agropreis
Sur la base de l’«EasyCut F 400 CV Fold» lancée en 2019, avec son dispositif de coupe repliable breveté, Krone propose un modèle supplémentaire de faucheuse frontale de 4 m, l’«EasyCut F 400 Fold». Sa largeur de transport affiche 3 m et son besoin en puissance est d’une centaine de chevaux. Cette machine associe des éléments de la vis d’andainage de la «BiG M» et de la combinaison papillon «EasyCut B 950 Collect».
La Forst live, qui a lieu à Offenburg du 31 mars au 2 avril, est le principal salon de démonstration de matériels et de techniques pour la forêt et les énergies renouvelables en Allemagne. En 2022, plus de 340 exposants de 15 nations y ont présenté leur large éventail de produits et de services. Grâce à des démonstrations professionnelles et pratiques de machines et d’appareils, les visiteurs peuvent s’immerger dans le monde de la sylviculture et découvrir la fascination du bois, de la plantation des arbres à leur récolte, jusqu’aux nombreuses possibilités de mise en œuvre de cette matière première.
Parallèlement et pour la 7e fois déjà, le salon Wild & Fisch se présente comme le rendez-vous incontournable de la branche chasse et pêche dans le sud-ouest de l’Allemagne. Plus de 40 exposants y occuperont une surface de près de 5000 m². Du point de vue thématique, le salon Wild & Fisch affiche une complémentarité avec la Forst live, la manifestation internationale de démonstration pour la sylviculture, qui en est déjà à sa 21e édition.
Le printemps approche, l’heure du réveil sonne pour les machines. Si vous les avez bien entreposées pour l’hiver, leur remise en service aisée vous récompensera.
Un contrôle visuel autour et sous le tracteur sur son lieu de stockage permet de déceler d’éventuelles fuites. Il faut ensuite contrôler le niveau de tous ses fluides (carburant, huiles, AdBlue, liquide de refroidissement, lave-glace, etc.). Si vous avez détendu les courroies trapézoïdales, retendez-les en suivant les instructions du fabricant. Evacuez l’eau de condensation partout où c’est possible et passez le filtre à air sec à l’air comprimé. Démarrez la machine avec une batterie chargée. Procédez ensuite aux nettoyages intérieur et extérieur dans de bonnes conditions de luminosité. Avant la première utilisation, vérifiez que les freins fonctionnent en gardant toujours un œil sur les voyants et la température de service. «Mieux vaut graisser souvent et avec parcimonie qu’en mettre trop, trop rarement»: telle est la devise des pros du machinisme en matière de lubrification et de service de parc. C’est encore plus valable pour les prises de force à rotation rapide; une lubrification régulière et minutieuse rallonge leur durée de vie. Pour lubrifier les essieux, il faut les délester au préalable.
En étroite collaboration avec le constructeur britannique McConnel, Dabekausen vient de présenter une nouvelle épareuse compacte à bras de 3,4 ou 4,3 mètres de portée. Cette machine est montée sur un châssis-support hydraulique à translation gauche-droite développé par le fabricant néerlandais lui-même. Les épareuses sont fournies de série avec une rotation mécanique de l’accessoire à 180 degrés. Il est également possible de faire pivoter l’outil vers l’avant, sous un angle de 150 degrés, aussi bien pour travailler vers la droite que vers la gauche. Cette fonction est idéale dans le cas d’un engin porteur dont la cabine est proche du bras.
Fendt complète son offre de têtes de récolte pour les ensileuses «Katana»: la barre de coupe directe «Spartan», de l’Italien Capello, est désormais officiellement recommandée par la marque allemande. Grâce à sa vis sans fin largement dimensionnée, la barre de coupe doit garantir une alimentation généreuse de l’ensileuse et un flux de récolte optimal. C’est vrai aussi pour les récents «Katana» les plus puissants. Le flux de récolte est en outre optimisé par la coordination de la vitesse du lamier et du régime de la vis sans fin. La barre de coupe directe pour la récolte de biomasse, en 6 et 6,9 mètres, est vendue depuis dix ans. En complément des barres de coupe, Capello propose des remorques de transport homologuées pour circuler sur la route jusqu’à 40 km/h.
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Technique Agricole a sollicité Valerio Morra, président du groupe italien Argo Tractors, pour revenir sur les situations de crises rencontrées récemment et évoquer ses perspectives de développement. Une fois n’est pas coutume, le dirigeant du tractoriste italien a accepté une interview et répondu à nos questions au cours de cet échange exclusif.
Technique Agricole: Dans quel état d’esprit se trouve le groupe Argo en ce début d’année 2023 et quels sont les éléments qui peuvent l’expliquer?
Valerio Morra: 2023 s’annonce comme un défi pour le secteur agricole et agro-mécanique, face aux difficultés et aux incertitudes engendrées par la crise
internationale, la guerre en Ukraine et la hausse des prix des matériels et de l’énergie. Cependant, Argo Tractors est conscient du rôle clé joué par notre secteur. Comme déjà démontré dans les phases les plus aiguës de la pandémie, il a les effectifs, la capacité et les équipements nécessaires pour perpétuer avec
détermination et succès son activité, en soutenant le marché, les clients, les fournisseurs et l’ensemble de la communauté. Nous n’avons pas arrêté notre activité au cours de ces dernières années et nous relançons notre action avec une mise en œuvre continue de notre production, tant en recherche et développement, en dura -
bilité environnementale, en sécurité qu’en attention constante au facteur humain. Nos nouveaux tracteurs répondent aux nouvelles exigences du marché. Ils visent de manière proactive la durabilité, avec une frontière ouverte au monde de l’électrification et le soutien à nos partenaires et clients. Nous avons conclu l’année 2022 avec de vifs succès, à commencer par l’Eima. Cela nous donne la force et la conscience de notre groupe, qui démarre 2023 avec la même détermination et des scénarios de large développement. Nous travaillerons également avec nos filiales et importateurs dans le monde entier, pour la mise en œuvre de nos produits, de nos services et pour une réponse toujours plus rapide et efficace aux besoins du client, ainsi que pour développer notre part de marché mondiale.
Quel bilan tirez-vous de votre participation à l’Eima?
Le bilan de l’Eima est très positif pour nous. Ce fut une édition record: la plus visitée de tous les temps, où nous avons rencontré de nombreux clients et concessionnaires et présenté notre gamme de plus en plus dirigée par la technologie. Et nous sommes sortis gagnants, grâce au McCormick X6.414 P6-Drive qui a été nommé Tractor of the Year 2023 dans la catégorie Best Utility. Sans oublier le Landini REX4 qui a gagné le prix de l’innovation technique (Technical Award) avec sa
85 % des tracteurs livrés hors d’Italie. Nos marques sont en effet appréciées dans le monde entier.
Quelle est la proportion de chiffre d’affaires générée par chacune des trois marques du groupe Argo (McCormick, Landini, Valpadana) en 2022?
En 2022, la majorité des tracteurs vendus, 60 %, sont représentés par la marque historique Landini, emblématique du «Made in Italy». Pour McCormick, notre marque offrant des puissances élevées et de nombreuses technologies, la proportion s’élève à 36 %, tandis que les tracteurs spécialisés Valpadana représentent 4 % de notre activité.
Nous avons l’ambition d’augmenter la présence de Landini et de McCormick en Suisse, un marché qui compte avec des clients très exigeants en matière de solutions technologiques. Aujourd’hui notre gamme de produit inclut presque 100 modèles en Stage V entre tracteurs spécialisés, polyculture élevage et standard, avec un large choix de puissances allant de 47 à 313 chevaux. L’offre incluant également des services digitaux en télématique, télédiagnostics, Isobus et systèmes de conduite avec GPS nous assure la possibilité de trouver des solutions satisfaisantes pour toutes sortes de clients en Suisse.
nouvelle version «Full Hybrid» qui, bien qu’étant un prototype, ouvre et confirme un choix, l’électrification, qui nous voit à l’avant-garde du secteur. Ces résultats prestigieux justifient nos efforts et nos investissements dans la recherche et le développement.
Quelle proportion de votre activité réalisez-vous à l’export?
Argo Tractors occupe en Italie une part de marché importante, mais c’est sans aucun doute un groupe international, c’est pourquoi les exportations représentent un pourcentage important, avec
Quelle proportion de chiffre d’affaires en tracteurs standard et spécialisés pour le groupe? Notre gamme de produits correspond parfaitement aux besoins du marché. Grâce à la diversification de nos marques, nous pouvons aujourd’hui proposer des tracteurs modernes, avancés sur le plan technologique et avec un design de haut standard, soit dans le domaine des tracteurs spécialisés, soit dans toutes les activités plein champ et polyculture élevage. En particulier, nous réalisons 40 % de notre production dans le secteur spécialisé et 60 % dans le secteur standard.
Etes-vous satisfait de votre présence sur le marché suisse? Quels sont vos arguments pour y renforcer la part de marché des marques du groupe?
Quel a été l’impact de la pandémie sur les usines et l’activité du groupe? Quels enseignements tirez-vous de ces trois années de pandémie?
La crise sanitaire a imposé un arrêt du secteur manufacturier qui a affecté toute la chaîne de mécanisation agricole et de sous-traitance. Le tissu industriel italien a été pénalisé par une certaine concurrence qui a repris ses activités avant l’Italie ou qui ne s’est jamais arrêtée. Grâce à notre organisation interne, déjà retardée pour la gestion quotidienne, nous avons réagi en temps réel aux nouvelles exigences imposées par cette crise, en ne recourant qu’à des changements mineurs et en augmentant notre capacité de résilience.
Quelles conséquences la guerre en Ukraine a-t-elle sur l’activité du groupe Argo?
«Nous réalisons 40 % de notre production dans le secteur spécialisé et 60 % dans le secteur standard.»
Pour l’instant, les conséquences les plus évidentes sont liées à l’arrêt des échanges commerciaux qui, soit avec la Russie, soit avec l’Ukraine, venaient de démarrer d’une façon positive, mais qui étaient aussi naissants et donc sans impact conséquent sur le plan commercial. Au niveau de la chaîne d’approvisionnement, les conséquences sont liées à un manque de composants qui affectent aujourd’hui encore les fabricants de tracteurs.
Quelle est la stratégie du groupe Argo en matière d’approvisionnement énergétique pour ses sites industriels dans ce contexte de tensions sur ces marchés-là?
Pour réagir au défi énergétique, nous avons récemment installé 3100 panneaux photovoltaïques, soit 15 000 m², sur une partie de la couverture de notre établissement de Fabbrico, afin de récupérer au moins un tiers de la consommation électrique et de baisser les émissions de CO 2 Nous sommes aussi en train de perfectionner l’installation de 16 000 m² de panneaux déjà en service sur un autre établissement.
Le tracteur hybride diesel-électrique Landini «Rex4 Electra» avait été primé dès l’Eima 2020-2021. Est-ce la
voie que va suivre Argo dans les prochaines années?
Bien sûr, l’électrification est un défi et une opportunité à bien saisir, mais pour définir l’horizon sur le plan du développement de notre gamme de produits, il faudra aussi tenir compte de la technologie qui sera disponible dans le futur.
Quelle est justement la vision du groupe en matière de choix énergétique pour l’alimentation de ses moteurs?
Nous investissons chaque année 5,5 % de notre chiffre d’affaires en recherche et développement et ça nous permet de jouer un rôle mondial parmi les fabricants de tracteurs technologiques. En même temps, nous sommes proactifs face aux besoins du marché, de la durabilité environnementale et des économies d’énergie. Sur ce plan-là, l’électrification est une solution à bien considérer, pour en saisir tout le potentiel. Nous avons démarré dans ce sens le développement de tracteurs arboricoles électrifiés. Avec le «REX4 Full Hybrid», nous avons lancé un tracteur hybride avec un diesel classique couplé à un moteur électrique avec une autonomie de quatre heures en pur électrique, avec «REX4 Electra», un pont avant équipé de moteurs électriques et
un moteur électrique rechargeable. Il s’agit encore de prototypes, mais cette stratégie de motorisation nous permettra d’en saisir les avantages et d’en évaluer les criticités pour les résoudre.
La collaboration des marques du groupe avec les motoristes FTP, Deutz, Perkins, Kohler ou encore Yanmar va-t-elle se poursuivre sur le long terme?
Sans doute, ces partenariats ont été conçus pour nous permettre des plans de développement de plusieurs années et pour obtenir les meilleurs résultats en termes d’efficacité, de prestations et de productivité.
Le groupe est engagé depuis quelques années dans un processus de numérisation. A quelle échéance les effets du partenariat stratégique conclu en novembre avec xFarm Technologies seront-ils concrets pour l’utilisateur final?
La collaboration établie avec xFarm Technologies est une étape supplémentaire dans le processus de numérisation dans lequel nous avons toujours investi. Elle représente aussi le début d’un plan stratégique ambitieux qui offrira à nos clients des tracteurs de plus en plus à
l’avant-garde, capables de répondre aux besoins d’un opérateur moderne et d’un marché toujours plus mature du point de vue de la durabilité environnementale et sociale, ce qui signifie également une plus grande efficacité, productivité et réduction des déchets. L’avenir de l’agriculture passe par une compétitivité qui, aujourd’hui plus que jamais, se mesure en termes de qualité des produits, de productivité accrue et de coûts réduits, de collecte, d’intégration et d’application des données.
Cette valorisation de la donnée profitera t elle aussi aux concessionnaires?
Evidemment. La connexion numérique et les solutions liées à ce domaine visent la simplification, l’amélioration et le soutien non seulement au client final, mais aussi et surtout à notre réseau de vente, qui deviendra de plus en plus efficace et performant vis-à-vis du marché.
La plupart des acteurs majeurs du marché des tracteurs développent actuellement des robots agricoles. Le groupe Argo Tractors collabore t il à ce jour avec des start ups pour le développement de robots agricoles?
Nous sommes très attentifs à ce type de solutions et nous avons déjà eu l’occasion de bien évaluer des opportunités qui, pour l’instant, ne se sont pas encore concrétisées.
Argo Tractors n’a pas dévoilé de produit autonome pour le moment. Une
telle solution sera t elle dévoilée et si oui à quelle échéance?
Notre R&D a toujours comme objectif de développer une technologie active et capable de répondre aux nécessités de l’agriculture moderne. Dans ce sens, nous avons déjà des projets qui approchent l’automatisation de certaines fonctions.
nous poursuivrons cette stratégie de développement de filiales en préservant les rapports établis avec nos importateurs, qui sont des spécialistes capables de bien servir leurs propres marchés.
La clientèle fait elle appel à vos solutions de financement? Cela concertet il davantage certaines productions que d’autres?
L’agriculture est un marché en constante évolution et les opérateurs spécialisés, comme les contracteurs ou les grandes fermes, peuvent bénéficier de technologies de pointe, mais aussi d’offres de financement et de leasing pour l’achat d’équipements agricoles. Landini Finance et McCormick Finance offrent des solutions de financement complètes et capables de répondre à chaque besoin grâce à des experts du secteur agricole.
D’après votre site Internet, le groupe compte 10 filiales et 130 importateurs. Dans quelles régions du monde pensez vous développer votre présence (Asie, Afrique notamment)? Prévoyez vous l’ouverture de nouvelles filiales à l’étranger à court ou moyen terme?
En 2017, nous avons ouvert un nouveau siège de notre filiale en Espagne à Valladolid, en 2019 en France près de Lyon, en 2022 en Allemagne à Burgoberbach, et en Afrique du Sud à Johannesburg, pour mieux servir ces marchés. Mais en même temps nous envisageons continuer et améliorer les relations avec nos importateurs qui, aujourd’hui, couvrent 100 pays dans le monde. Dans le futur,
Avez vous constaté des évolutions concernant l’engouement de vos clients pour le leasing?
Bien sûr, chaque année nous remarquons une augmentation de l’exploitation financière d’instruments supportant l’achat de matériels agricoles, d’abord lié au monde industriel et aujourd’hui aussi l’apanage de l’agriculture.
Plusieurs de vos principaux concurrents (Agco, CNH, John Deere, Claas…) ont choisi une stratégie de full liner ou presque full liner. Quelle est votre position par rapport à cette orientation? Des croissances externes sont elles envisagées à court ou moyen terme, comme ce fut le cas dans les années 1990 2000?
Le groupe sera naturellement confronté à de nouveaux défis. En ce qui concerne le réseau de vente, il est déjà libre de développer par lui-même des lignes commerciales supplémentaires au tracteur. Par ailleurs, toute notre attention est concentrée sur le tracteur et ce sera toujours le cas à l’avenir, afin d’assurer le développement technologique et durable que les clients exigent déjà aujourd’hui et qui, demain, sera incontournable pour garantir la continuité de la chaîne agroalimentaire. En même temps, nous restons ouverts à l’évaluation de formes de collaboration avec d’autres groupes du secteur, mais limitées à un scénario de développement synergique qui permettrait une meilleure couverture dans certaines zones où nous ne sommes pas présents actuellement.
«Le développement technologique sera demain incontournable pour garantir la continuité de la chaîne agroalimentaire.»
Coup de théâtre sur le marché suisse des engrais de ferme: l’entreprise Hadorn’s Gülletechnik, spécialiste de longue date des matériels d’épandage, est reprise par GVS Agrar qui l’intègre à sa filiale Agrar Landtechnik.
poursuivra sa production de citernes en acier (ainsi que d’épandeuses à fumier) sous sa propre marque «Agrar». Avec la reprise de la distribution, Agrar Landtechnik aura potentiellement accès à d’autres technologies de Zunhammer, comme les bornes de liaison ou les capteurs d’analyse des composants du lisier.
La production de Hadorn reste à Leimiswil (BE)
L’entreprise Hadorn, basée à Leimiswil, peut considérer fièrement ses activités dans différents domaines de l’épandage du lisier ces quarante dernières années. Après la reprise, le site de Leimiswil, qui emploie 25 personnes, sera maintenu, puisque des appareils pour la distribution et l’épandage du lisier classiques et par tuyaux, ainsi que des pompes et des brasseurs y seront encore construits. L’offre existante en citernes de location, qui compte plus de 130 unités, sera également gérée à Leimiswil, mais se verra de plus en plus étendue à l’ensemble de la Suisse.
Fidèle à la devise «grandir ensemble», les entreprises GVS Agrar et Hadorn’s Gülletechnik ont annoncé leur fusion avec effet rétroactif au 1er janvier 2023 lors de l’ouverture du salon «Tier&Technik» à Saint-Gall. «Offrir à notre clientèle tout l’éventail des possibilités et des solutions dans le domaine des engrais de ferme devient de plus en plus complexe», ont souligné les deux directeurs Ueli Bleiker (GVS Agrar) et Michael Röthlisberger (Hadorn’s Gülletechnik). Ils ont ainsi fixé des valeurs et des objectifs communs sur la base desquels la fusion des deux entreprises a été décidée.
Agrar Landtechnik distribue les produits Zunhammer
Agrar Landtechnik, filiale du groupe GVS Agrar, à Balterswil (TG), reprend désormais la distribution des réservoirs synthétiques jaunes du fabricant allemand Zunhammer. Après avoir abandonné la fabrication de réservoirs synthétiques l’année
dernière, sa palette d’offres se voit ainsi à nouveau consolidée. Agrar Landtechnik
L’offre du fabricant Annaburger n’est pas concernée par cette reprise. Annaburger, spécialiste des équipements à haut rendement dans le segment des engrais, appartient également à Zunhammer depuis quelques années. Le distributeur suisse de cette marque reste la société Landmaschinenstation, à Eglisau (ZH). Avec cette acquisition, Agrar Landtechnik se positionne comme LE spécialiste suisse dans le domaine des engrais de ferme, avec sa propre marque «Agrar» et les autres produits importés.
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Der Schweizerische Verband für Landtechnik (SVLT) ist die Dachorganisation von 23 Sektionen und zählt rund 18 000 Mitglieder. Der Verband vertritt die Interessen der Schweizer Landwirte in allen Fragen der Landtechnik. Wir suchen per 1. Juli 2023 (oder nach Vereinbarung) infolge Pensionierung des aktuellen Stelleninhabers eine oder einen
Ihre Hauptaufgaben sind
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Avec sa «540 XP Mark III», Husqvarna élargit sa gamme de tronçonneuses à moteur thermique de 40 cm³. Elle développe 2,5 chevaux. Le harnais «Balance XT-2» est une autre innovation, pour une posture plus ergonomique.
Heinz RöthlisbergerA la mi-février, Husqvarna a présenté aux médias sa «540 XP Mark III», une nouvelle tronçonneuse à essence destinée aux travaux d’élagage, d’éclaircies et de préparation de petits bois. Cette scie à chaîne, qui existe aussi en version à une main pour arboristes sous la désignation de type «T540 XP Mark III», est entraînée par un nouveau moteur de 39 cm³ développant 1,9 kW (2,5 chevaux). Ces deux modèles sont dotés du logiciel «AutoTune 3.0», que Husqvarna a déjà installé sur
d’autres tronçonneuses; il autorise un démarrage rapide et aisé du moteur. On note aussi la présence du système «Runon-Choke» avec sa fonction «Smart Start», déjà connue elle aussi. «Smart Start» réduit la résistance opposée par la corde du lanceur, de sorte que le moteur peut être mis en marche à bas régime.
Design élancé pour la manœuvrabilité Selon les données du constructeur, la «540 XP Mark III» pèse 4,1 kg sans guide-
chaîne. Le rapport poids-puissance atteint donc 0,5 kW/kg. Grâce à sa silhouette élancée et à sa poignée ergonomique, la tronçonneuse peut être manipulée sans peine et avec agilité, a expliqué le fabricant lors de la présentation en conférence vidéo.
Les tronçonneuses «Mark III» bénéficient de l’«Air Injection», dispositif pour garantir, lors du sciage, une extraction active des poussières et des saletés de l’air, ainsi qu’un refroidissement plus efficace. Ces nouvelles machines ont été conçues pour minimiser les vibrations; elles font appel à des ressorts en acier à longue durée de vie. Pour améliorer encore leurs performances de coupe, les deux modèles sont équipés de chaînes «X-Cut» et «X-Precision» produites par Husqvarna.
Les nouvelles tronçonneuses «Mark III» sont proposées, à la demande, avec une connectivité Bluetooth. Cet équipement offre la possibilité de gérer numériquement les tronçonneuses et même de recevoir des informations en temps réel, par exemple de connaître le terme de la prochaine maintenance. La nouvelle «540 XP Mark III» devrait être commercialisée à partir de ce printemps.
Harnais «Balance XT-2»
Cylindrée: 39 cm³
Poids: 4,1 kg (3,8 kg pour la version élagueuse à une poignée)
Puissance: 1,9 kW (2,5 ch)
Rapport puissance/poids: respectivement 0,5 kW/kg et 0,46 kW/kg Chaînes: Husqvarna «X-Cut» ou «X-Precision», en «SP21G» et «S93G»
Démarrage: « Run-on-Choke» avec fonction «Smart Start»
Données du constructeur
Husqvarna a aussi dévoilé le nouveau harnais professionnel «Balance XT-2» pour les débroussailleuses, les souffleurs et autres petits appareils. Les bretelles mobiles du «Balance XT-2» suivent les mouvements des épaules, assurant ainsi une meilleure répartition de la charge. En outre, la plaque de hanches est mobile, ce qui réduit les sollicitations du dos et devrait atténuer les efforts de l’opérateur ou de l’opératrice. Ses larges bretelles et sangles rembourrées assurent un port confortable du harnais, réduisant la charge sur les épaules et le haut du corps. La ceinture du harnais est pourvue d’une poche à outils aisément accessible.
Le fabricant de pneus BKT entend poursuivre sa croissance et agrandit de 80 hectares son usine phare de Bhuj, en Inde. Grâce à des produits inédits proposés dans de nouveaux segments, son chiffre d’affaires devrait doubler d’ici à 2026.
Roman EngelerLe manufacturier de pneumatiques indien BKT, qui opère depuis 1987 dans le secteur des pneus hors route, annonce une nouvelle phase d’expansion. Devenue un acteur incontournable de ce marché, cette entreprise familiale est désormais prise très au sérieux par ses concurrents. Devant des représentants de la presse spécialisée internationale réunis à Mumbay, BKT a dévoilé ses objectifs d’entreprise: d’ici 2026, la firme prévoit de porter son chiffre d’affaires à 2 milliards de dollars US (ce qui représente le double du chiffre d’affaires actuel), et d’accroître à 600 000 tonnes sa production annuelle de pneumatiques.
BKT exploite cinq usines. La plus récente et la plus grande a été inaugurée en 2015 à Bhuj. A la sortie du premier pneu de la chaîne de production, l’usine, située dans un paysage désertique et aride où il n’y avait auparavant ni eau ni électricité, couvrait une surface de 120 hectares. Il s’agissait alors d’un investissement de 500 millions de dollars. Mais après la pose de plusieurs kilomètres de conduites d’eau potable et de lignes électriques, ce site a connu une croissance exponentielle. Il occupe actuellement 250 hectares, et une nouvelle extension est prévue. D’ici fin 2023, il atteindra une sur-
BKT met toujours en exergue son engagement écologique et social. Ainsi, l’entreprise a récemment reconverti au gaz sa centrale électrique de Bhuj, qui fonctionnait auparavant au charbon. Et à l’avenir, la plus grande partie de la consommation d’électricité sur ce site (40 MW) devrait être couverte par l’énergie éolienne et photovoltaïque. En outre, toute l’eau utilisée dans l’usine est recyclée, purifiée et stockée dans de vastes bassins, qui offrent même un habitat à des poissons. Depuis peu, le noir de carbone produit sur place est transporté à l’aide de silos mobiles en acier, ce qui permet de réduire les pertes et d’économiser chaque année des milliers de conteneurs big bag.
Qui plus est, l’entreprise de la famille Poddar se veut sociale et soutient au travers d’une fondation la création d’écoles pour enfants défavorisés.
Sur les quelque 4500 personnes employées, près de 1000 habitent actuellement dans de petits appartements sur le site de l’entreprise. Des magasins ainsi que des établissements de soins de santé et de scolarisation sont à leur disposition sur place.
face totale de quelque 330 hectares. Plus d’espace signifie aussi pour BKT davantage de possibilités d’installation de nouvelles machines plus productives et d’aménagement de zones d’essais, le but étant d’augmenter les volumes et le chiffre d’affaires. L’automatisation des processus sera encore développée. BKT prévoit d’accroître à 200 000 tonnes par année sa production de noir de carbone industriel, un important composant pour la fabrication de pneus. L’entreprise pourra ainsi couvrir ses propres besoins, tout en approvisionnant d’autres clients, notamment dans l’industrie du plastique.
En plus des chenilles récemment présentées, BKT veut se lancer dans d’autres secteurs. C’est notamment le cas du domaine forestier avec la ligne «Forestmax», un pneu radial à huit plis et trois ceintures d’acier qui sera disponible en plusieurs dimensions. Il devrait se distinguer de ses concurrents en matière de robustesse. De nouveaux types de pneus en caoutchouc intégral ont été développés pour des applications industrielles. Munis d’un segment intégré capable d’absorber les déformations, ils sont censés améliorer le confort de conduite des chariots élévateurs et d’autres véhicules. Avec des pneus conçus pour les camions off-road, BKT fait aussi des avancées dans le domaine des véhicules utilitaires et dans le segment de l’exploitation minière en lançant des pneus dans la gamme «Earthmax» avec des diamètre surdimensionnés. En outre, pour le monorail en construction dans la mégalopole indienne de Mumbay, BKT a obtenu un contrat de livraison exclusif des pneumatiques équipant ce moyen de transport urbain.
Intensification de la recherche
Fondée en 2017, la division Recherche et développement est au cœur de la croissance actuelle et à venir de BKT. Ce centre met au point des produits et procédés permettant à l’entreprise de préserver son leadership international. Pour cela, un banc d’essai a été inauguré. Il est doté de six pistes pour les essais de performance de pneus en conditions sèches et humides, dont une en asphalte et une en béton sur un terrain en pente. Des caractéristiques comme la traction, la maniabilité, le confort, le compactage du sol et bien d’autres peuvent être ainsi mesurées grâce à des appareils et à des instruments de haute précision.
Les pneus CFO sont utilisés pour les engins de récolte comme les moissonneuses-batteuses ou les récolteuses de betteraves. Ces machines se caractérisent par une vitesse de travail lente, des pics de charge importants et une forte variation de la charge. Par exemple, une récolteuse de betteraves roule à vide jusqu’au champ, se remplit lentement pendant l’arrachage, puis roule sur une relativement courte distance jusqu’au lieu de déchargement, d’où le cycle recommence depuis le début. Les pneus CFO sont particulièrement bien adaptés à ces variations de charge.
BKT s’est aussi lancé dans ce segment et propose désormais différents pneus sous ce
qualificatif. Ainsi, l’assortiment est constitué de 27 modèles CFO dans les séries IF «Agrimax force», «Agrimax Teris» et «Agrimax RT 600». Dans sa série VF «Agrimax V-Flecto» (voir photo ci-dessous), BKT propose deux tailles en version CFO.
Garantir la qualité à tous les niveaux est essentiel lorsqu’on récolte des fourrages. A chaque étape, du fauchage à l’entreposage, l’objectif est de limiter les pertes mais aussi de protéger le sol, tout en gardant à l’esprit – objectif complémentaire –que les produits devront conserver des propriétés optimales durant leur stockage.
Ruedi Hunger«Produire plus de lait en misant sur les herbages.» «Un bon fourrage de base économise les concentrés.» Ces slogans sont certes compréhensibles et attirent l’attention, mais cela ne va généralement pas plus loin. On dit souvent que la qualité du fourrage de base joue un rôle clé dans l’affouragement des vaches laitières. En ce sens, l’«assurance qualité» est plus qu’un simple slogan. Pour obtenir un fourrage de bonne qualité, pas besoin de réinventer la roue. Observer, toucher, sentir: nos propres sens suffisent, ils sont nos principaux outils. Tous les producteurs de fourrage les connaissent, mais ils ne les ont peut-être pas toujours à l’esprit. Le seul fait de savoir que ce qui est favorable à une espèce végétale peut être plutôt préjudiciable à une autre et mettre en péril une troisième, montre combien l’exploitation des herbages est une tâche délicate.
La qualité a un prix «Performance maximale des herbages»: ce slogan peut facilement induire en erreur. Dans le cas présent, performance maximale ne doit pas être assimilée d’emblée à une exploitation plus intensive et une fumure accrue. Le critère déterminant est une bonne qualité du fourrage. Cela implique un choix adéquat des espèces, une gestion appropriée des peuplements et une date de récolte optimale. Il s’agit d’une tâche à long terme que seule une exploitation durable permet d’accomplir. Outre la qualité du fourrage, il faut aussi s’efforcer de préserver au mieux le sol et de garder un œil sur les coûts. Car, en fin de compte, le bénéfice d’une qualité maximale du fourrage est moindre si le prix de production est élevé et le sol excessivement sollicité.
Une exploitation adaptée au rendement Autrement dit, il faut une exploitation adaptée à ce que les espèces fourragères peuvent fournir sans subir de dégâts graves. Ces plantes doivent être résistantes et supporter plusieurs utilisations par an. Chaque exploitation enlève de la surface d’assimilation (feuilles et pousses) et diminue en outre l’ombrage. Les plantes doivent ainsi surmonter des phases avec une tige raccourcie après une coupe, un pacage, et les périodes hivernales. Beaucoup de plantes herbagères ont besoin à cette fin de réserves situées dans différents organes. Leur emplacement varie selon l’espèce de graminée. Le fromental (avoine élevée) et le dactyle les emmagasinent dans les racines; les raygrass et la fétuque des prés à la base de
leur tige; le pâturin des prés et le chiendent dans leurs stolons souterrains. C’est un facteur qu’il est important de considérer au moment de récolter, en particulier pour la hauteur de coupe.
La diversité des espèces est un sujet régulièrement évoqué dans le contexte de la durabilité. Les surfaces herbagères peuvent activement contribuer à la promouvoir, à condition qu’on laisse aux praires et pâturages la possibilité de le faire en les exploitant de manière durable. Même les petites zones dénudées... … doivent être refermées sans tarder! Les trous dans la couche herbeuse et les dégâts résultant d’un mauvais réglage des machines sont inacceptables. Chaque pour cent de sol ouvert réduit le rendement de la prairie ou du pâturage. Les
frais d’assainissement de prairies lacunaires dépendent des étendues affectées; ils se composent des coûts du travail, des machines et des semences. Les taupinières et monticules laissés par les campagnols non seulement souillent le fourrage, mais accélèrent aussi l’usure des lames ou des couteaux. Des mesures précises du centre d’enseignement et de recherche de Raumberg-Gumpenstein (A) ont montré que, pour une largeur de coupe de six mètres, la consommation de diesel s’élève à 1 litre par hectare avec des lames aiguisées, et à 1,8 litre par hec-
tare avec des lames émoussées. Autrement dit, le rendement à l’hectare du fauchage est près de deux fois plus élevé avec des lames aiguisées qu’avec des lames émoussées.
Régler, contrôler, corriger
Le moment est bientôt venu de conserver la première coupe sous forme d’ensilage ou de foin. Sous la pression du temps et des conditions climatiques, il arrive souvent que l’on oublie les principes de base à respecter pour un bon usage des machines. La longueur de la tige, et donc la
hauteur de la coupe, sont un sujet récurrent. Les coupes trop rases sont généralement involontaires, mais constituent une négligence grave. Elles ont un impact sur les plantes, la couche herbeuse, le sol et aussi sur la qualité du fourrage en cas de souillure. Parallèlement aux coupes trop basses, il arrive souvent que les machines rotatives qui suivent soient réglées trop bas, aggravant ainsi les dégâts au gazon et la pollution du fourrage. Un régime inutilement élevé de ces machines et un pressage excessif quand le taux de matière sèche est élevé entraînent des pertes par brisure. Ces pertes inutiles ont toujours pour corollaire la disparition des parties les plus précieuses des plantes. D’une manière générale, la conservation des fourrages sous forme d’ensilage réduit les pertes par brisure, mais augmente les risques de pertes durant le stockage.
Pourquoi la souillure du fourrage est-elle si préjudiciable? D’abord, un fourrage souillé est indigeste: après tout, nous aussi lavons notre salade avant de la servir! Parmi les organismes du sol présents dans un fourrage souillé se trouvent des germes pathogènes et des parasites qui peuvent provoquer des maladies. Il s’agit, entre autres, de bactéries sporulées comme les clostridies, qui se développent aussi en l’absence d’oxygène. Certaines
espèces de clostridies sont responsables de la fermentation butyrique et de la dégradation des protéines dans l’ensilage. Le botulisme et le tétanos, deux pathogènes potentiels, appartiennent aussi au genre clostridium.
Tout n’est-il qu’une question de quantité…?
L’ingestion de terre sur le pâturage augmente lorsque l’herbe se fait rare. Les moutons broutent plus ras et avalent ainsi en moyenne plus de particules terreuses que les bovins. L’ingestion de terre lors de la distribution du fourrage à l’étable est variable. Si les composants sont grossièrement structurés, les animaux peuvent faire un tri. Mais avec un ensilage humide, et d’une manière générale avec toutes les rations complètes mélangées, cela n’est guère possible et le bétail ingère donc davantage de terre. Il s’ensuit que la composition qualitative de la ration fourragère se modifie. Par exemple, une augmentation de 10 grammes des cendres brutes par kilo de matière sèche dans l’ensilage diminue la teneur en protéines brutes de 1,6 g/kg de matière sèche, la teneur en fibres
brutes de 3,8 g/kg de matière sèche et la densité énergétique d’environ 0,1 mégajoule par kilo de matière sèche en moyenne. En résumé, la souillure du fourrage ne doit pas être prise à la légère. Ce qui nous amène à la question de ses causes et de ses origines.
Des capacités de récolte élevées… … diminuent le risque climatique. Mais si ces capacités sont mal comprises, elles peuvent conduire à négliger l’assurance
teur. Cette évolution peut certainement contribuer à améliorer la qualité du travail. On accorde de plus en plus d’importance à une garantie durable de la qualité du fourrage, sachant que celle-ci est en fin de compte déterminante. Lors du colloque «Land.Technik für Profis 2023» organisé conjointement par la société allemande d’agriculture (DLG) et l’organisation Max-Eyth-Gesellschaft Agrartechnik/VDI à Grieskirchen (A), les spécialistes qui se sont aussi penchés, au-delà des tendances technologiques, sur l’évolution du contexte de l’exploitation des herbages, sont arrivés aux mêmes conclusions.
Conclusion
qualité. Les évolutions de la technique de récolte des herbages ne visent plus seulement une capacité accrue. Une tendance actuelle est de développer l’équipement technique afin de soulager le conduc-
Promouvoir la qualité sans réinventer la roue implique que les principes à respecter lors de la récolte des fourrages verts soient connus de tous. Il n’y a pas beaucoup de nouveaux aspects, mais encore trop de négligence. Une technique de récolte performante associée à un planning trop serré augmente le risque que les exigences en matière de protection du sol et de qualité du fourrage et de l’entreposage soient moins prises en compte.
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La «mise en conserve» du fourrage engendre des pertes plus ou moins importantes à la récolte et durant le stockage. Les premières incluent les pertes par brisure qui se produisent en fonction de la méthode de ramassage et de la teneur en matière sèche du fourrage. Ces pertes pourraient être en grande partie évitées. Pour optimiser la qualité lors de la récolte, la qualité du travail doit être assortie à celle du fourrage.
Ruedi Hunger
Les pertes par brisure figurent parmi les pertes les plus faciles à éviter à la récolte. Elles sont corrélées à la teneur en matière sèche du fourrage. Ces pertes se produisent à toutes les étapes et se rencontrent tout au long de la chaîne de séchage. Faucheuse, pirouette, andaineuse, autochargeuse ou presse, chacun de ces outils est une machine-clé de l’affouragement en vert. Pour réduire les pertes lors
de la récolte des fourrages tout en réalisant une qualité du travail optimale, il faut que les différentes machines soient assorties entre elles et complémentaires.
La faucheuse maîtrise le CTF
Le «Controlled-Traffic-Farming» (CTF) a longtemps été cantonné au domaine des grandes cultures. Les «voies de passage CTF» fixes étaient quasi inconnues dans
les prairies. Le CFT étendu aux cultures herbagères est-il juste une mode passagère? Ce n’est pas sans raison que le procédé est au centre des discussions. On sait depuis longtemps que les mélanges pour prairies artificielles à dominance de légumineuses, surtout de luzerne, souffrent en cas de coupes multiples et sous les contraintes engendrées par les nombreux passages.
Une seule voie de passage fixe sur 12 mètres n’a de sens qu’à condition d’être utilisée comme voie de travail pour toutes les opérations, de la fertilisation à la récolte. A l’exception du fauchage, un procédé CTF sur 12 mètres a été élaboré du point de vue technique pour tous les travaux. Il ne restait à trouver une solution appropriée que pour le fauchage et la dépose des andains. Entretemps, des solutions compatibles CTF ont été mises au point (par exemple par Kuhn et Krone), utilisant un châssis d’accouplement pour deux faucheuses traînées (montage frontal compris). La largeur de travail peut ainsi être portée à 12 mètres, voire plus. Cette innovation destinée aux cultures fourragères à grande échelle dans l’intention d’alléger le sol sur une grande surface a son prix. L’entraînement exige une puissance motrice entre 150 kW (200 chevaux) et 300 kW (400 chevaux). Les coûts d’acquisition exacts ne sont pas encore connus, mais devraient être de l’ordre de 100 000 francs.
Une concurrence autochtone pour «Big-M»?
A l’Agrama 2022 à Berne et à la DeLuTa 2022 à Brême (D), la société ARB-Tec AG à Sempach (LU) a présenté sa dernière innovation sous la forme d’une faucheuse automotrice, appelée «Cutaro». Cette machine de 260 kW (350 chevaux) destinée aux ETA réalise une largeur de coupe d’environ 11 mètres. Le conditionneur ré -
versible, muni de dents élastiques en acier, a une vitesse de rotation réglable en continu. Le poids à vide de 8,5 tonnes est transféré au sol par l’intermédiaire de larges pneus basse pression. Selon son constructeur, le «Cutaro» a un système innovant de protection des abeilles et des insectes. Comparé au «Big-M 450 CV/C» le «Cutaro», bien que plus léger et doté d’une motorisation moins puissante, a une largeur de coupe plus importante.
Les faucheuses tendent à s’alléger
Sur les faucheuses portées avant et arrière, ce sont généralement les cadres 3-points qui sont optimisés. Outre la zone pendulaire et la sécurité anti-collision, l’allègement du dispositif de fauche est également un thème souvent abordé. Comme à l’accoutumée, les constructeurs s‘efforcent d’optimiser leurs produits, notamment en diminuant leur poids. Quelques exemples le montrent: Pour sa gamme «Disco», Claas a prévu une faucheuse à disques d’une largeur de travail de 4,2 mètres. Pour être en mesure de respecter la hauteur de transport requise de 4 mètres, la faucheuse en position de transport bascule de 120 degrés vers le haut et un peu plus vers l’arrière. Après la disparition de la dénomination d’origine Fella, Fendt et Massey Ferguson ont redessiné un certain nombre de faucheuses en optimisant le poids vers le bas. La nouvelle barre de coupe «Optidisc Elite» des faucheuses à disques Kuhn pos-
En octobre dernier, Agco nous a informés qu’à partir de la saison 2024/2025, le site traditionnel de Fella à Feucht (D) produirait des machines d’affourragement pour les seules marques Fendt et Massey Ferguson (Technique Agricole en avait parlé). La société Fella, créée en 1918 sous la dénomination Bayrische Eggenfabrik AG, et rebaptisée Fella en 1921, a toujours connu une histoire mouvementée. L’avant-dernière étape remonte à 2004, lorsque l’italien Argo a absorbé la marque Fella. En 2007 et 2010, la société Agco finit par acheter ses parts et, en 2015, fut créée l’Agco Feucht GmbH. A partir de 2024, la marque Fella aura définitivement cessé d’exister.
sède un dispositif d’échange rapide des couteaux. Kuhn a en outre complété la nouvelle génération des faucheuses à tambour «PZ» par un combiné de fauche à tambour d’une largeur de travail de 8,84 mètres.
Pöttinger a soumis son système d’assistance «Sensosafe» pour la détection du gibier à une série de tests, et ce dernier est désormais disponible dans le commerce depuis environ un an. Les capteurs optiques travaillent dans le spectre visible et dans l’infrarouge proche. Cela permet une détection sûre du gibier, même dans un peuplement chauffé, avec un nombre minimal de fausses alertes.
La caractéristique typique des faucheuses Vicon reste leur disque de fauche triangulaire muni de trois couteaux. Ce dernier permet une fréquence élevée des séquences de coupe, qui se traduit par une vitesse de fauche supérieure ou, à défaut, une réduction de la vitesse de rotation. Dans un souci d’allègement, Vicon a renoncé à équiper son combiné de fauche «Extra 390/332XF» d’un conditionneur. En revanche, sur la faucheuse frontale, les disques à andain sont remplacés par une vis sans fin à entraînement actif. La largeur d’andainage se règle entre 100 et 130 cm.
La pirouette figure parmi les machines clé, d’autant plus qu’on en attend un fonctionnement soucieux de ménager le fourrage. La pirouette est en effet la machine centrale du point de vue de la réduction des pertes par brisure. Répétés trois ou quatre fois, les cycles d’épandage peuvent entraîner des pertes de récolte allant jusqu’à 12%, voire 17% s’ils sont répétés six fois.
Au fur et à mesure que la largeur de travail augmente, les impératifs de suivi du terrain ou de qualité du râtelage seront de plus en plus difficiles à respecter. Même si les pirouettes à 6 ou 8 toupies sont actuellement les plus vendues, la largeur de travail des pirouettes frôle aujourd’hui les 20 mètres. Les girofaneurs de Kuhn, traînés ou semi-portés, ont at-
teint une largeur de travail de 17,2 mètres. Kverneland construit le «Fanex 1564», avec 14 toupies et une largeur de travail de 15,5 mètres. Le «HIT HT 17160» de Pöttinger possède 16 toupies et une largeur de travail de 17 mètres. La plus grande pirouette de Krone a une largeur de travail avoisinant les 20 mètres. Aux grandes largeurs de travail, l’épandage en bordure du champ représente un véritable défi. Il existe trois possibilités: faire suivre la faneuse placée en biais (tournée à gauche ou à droite) et épandre le fourrage de la bordure vers l’intérieur ou limiter l’épandage par la toupie la plus extérieure en insérant un déflecteur escamotable actionné par un dispositif hydraulique. Sur les modèles les plus grands, certains constructeurs ont choisi de ne pas positionner la faneuse en biais, mais de faire pivoter uni-
quement les deux toupies extérieures (vers la droite) d’environ 15 degrés.
Un andaineur doit avoir une bonne capacité de râtelage pour limiter les pertes de récolte. Il s’agit d’éviter la souillure du fourrage tout en assurant un débit de chantier adapté à toute la procédure. Concernant la qualité du travail, les techniques d’andainage sont toutes tributaires de la hauteur de coupe assurée par la barre de coupe. Pour fonctionner proprement, sans souillure du fourrage, les dents de l’andaineur – quel que soit son type – doivent intervenir «au niveau des chaumes». Le réglage de la hauteur est optimal à 2,5 cm. Selon les études de l’institut de recherche HBLFA Raumberg-Gumpenstein (A), les pertes de récolte augmentent à partir de 3 cm. Des vitesses de travail élevées sont de nature à réduire les souillures du fourrage. Le débit de chantier d’un système d’andainage est à harmoniser avec le reste de la procédure. En cas de discordance, toute la logistique se bloque. Les systèmes d’andainage incluent les râteaux-faneurs, les andaineurs à une ou plusieurs toupies, les andaineurs à pickup, les râteaux-andaineurs et les râteaux-soleil.
Depuis une bonne dizaine d’années, des systèmes d’andainage alternatifs ont cependant réussi à percer. Selon l’institut HBLFA, leurs performances par rapport à la pirouette sont les suivantes:
• L’andaineur central génère des pertes +/- faibles lors de la première et de la deuxième coupe. Dans les peuplements de luzerne c’est la troisième coupe qui engendre davantage de pertes. Selon les spécialistes, la pirouette est toujours l’andaineur le mieux approprié aux besoins dans la plupart des exploitations.
• Les pertes de récolte de l’andaineur à pick-up sont généralement faibles, car le fourrage ramassé est déplacé latéralement par la bande tournante. Ces andaineurs sont souples en ce qui concerne la largeur de travail (espacement des andains). La qualité de râtelage reste bonne, même aux vitesses élevées. Il n’y a guère de différence de qualité entre la pirouette et l’andaineur à pick-up, sinon dans les peuplements de luzerne peu denses.
• La grande différence du râteau-andaineur par rapport à la pirouette est le moins grand nombre de pierre dans les andains. Le râteau-andaineur peut re -
tourner les andains, ce qui n’est pas le cas de la pirouette. Le problème du tressage des andains par le râteau-andaineur est surestimé. Aucun tressage n’est généralement observé après le passage du conditionneur.
• Les râteaux-soleil engendrent d’importantes pertes de râtelage (= pertes de récolte) lorsqu’on ramasse du fourrage préfané. En revanche ils sont parfaits pour traiter la paille. Quel que soit le système d’andainage, le principal facteur d’incertitude reste le tractoriste.
Sachant que le réglage correct de la faucheuse, du faneur et de l’andaineur est souvent négligé, on peut prédire que les bureaux d’étude plancheront bientôt sur le réglage automatique des machines. Actuellement on ne constate aucune velléité d’adoption de systèmes d’entraînement alternatifs à la prise de force pour la catégorie de produits ci-dessus. Il est cependant à prévoir que, dans un avenir proche, les faucheuses, faneurs et andaineurs seront actionnés par des entraînements alternatifs à la prise de force.
La coupe courte permet une meilleure densité du fourrage dans le silo, facilite
rellement jamais perdu de vue. C’est surtout sur les sols à faible portance que les larges roues de jauge ou rouleaux en aval du pick-up s’avèrent avantageux. Dans un souci de qualité, ils assistent les roues de jauge latérales et améliorent le suivi du terrain par les pick-ups. D’ailleurs, les pick-ups réservent parfois des surprises. Il existe toujours des pick-ups non commandés et à dents guidées.
figure la nouvelle forme de la chambre de pressage, caractérisée par une inclinaison plus prononcée vers l’arrière.
les prélèvements et assure une répartition plus régulière dans la mélangeuse. Utilisant 35 couteaux, Agrar offre des longueurs de coupe entre 40 et 200 mm. Les besoins des exploitations herbagères suisses sont ainsi amplement couverts en ce qui concerne les longueurs de coupe. Pöttinger va plus loin et équipe les autochargeuses polyvalentes Jumbo 8000 de 65 couteaux (longueur de coupe 25 mm). Un nombre accru de couteaux démultiplie cependant les besoins en affûtage. Outre la coupe courte, l’objectif du ramassage propre du fourrage n’est natu -
Strautmann a modernisé la «petite» gamme d’autochargeuses «Zelon» pour la saison 2023. Au lieu du pick-up à dents élastiques en acier, il propose en option le pick-up hélicoïdal «flex load» à dents élastiques en matière synthétique. Krone a amélioré la qualité de coupe de sa remorque autochargeuse-hacheuse polyvalente «ZX». Grâce à des partitions latérales, le système de coupe en bordure «SplitCut» isole complètement la flasque extérieure du rotor de l’espace de chargement, garantissant ainsi qu’aucun fourrage ne puisse pénétrer dans l’espace de chargement sans être coupé.
Le constructeur traditionnel d’autochargeuses Claas a suspendu la production des autochargeuses «Cargos» à la saison 2022. Par cette décision, Claas favorise indirectement la production d’ensileuses.
Presses à balles rondes
Depuis que Fendt a racheté, voici six ans, la branche affouragement vert de Lely, les combinés presse-enrubanneuse sont commercialisés sous leur propre marque. Parmi les innovations mises en œuvre par Fendt
L’an passé, Pöttinger a également présenté une variante modernisée de la gamme «Impressa» de 2016. L’innovation majeure de Pöttinger réside dans le système de liage. Les rouleaux ne sont plus à freinage électrique, mais hydraulique. Kubota/Kverneland ont récemment réalisé certaines innovations de détail. Vicon propose son «FixBale 500» en option avec liage par film. La chambre à 18 rouleaux de pressage a été entièrement redessinée. Autre nouveauté: le pick-up d’une largeur de 2,3 mètres avec son entraînement intérieur breveté et ses dents allongées de 10 mm. Case propose cette année les presses à balles rondes «RB456» et «RB466», chacune avec trois types de rotors au choix et un rotor d’amenée, ainsi que 13 ou 25 couteaux. La chambre de pressage et le trajet de la courroie ont été entièrement repensés.
Presses à balles carrées polyvalentes
«Big box automation» le mot magique est lâché. Le conducteur du tracteur affiche le poids souhaité de la balle, puis le système prend le contrôle de la machine pour adapter la vitesse du tracteur et les réglages de la presse. L’andain en face du tracteur est évalué à l’aide de capteurs de télédétection par laser (LIdar) et d’accélération (IMU). Sur la base des valeurs communiquées par ces derniers, le système
«Ce qui compte est la somme de toutes les mesures techniques prises afin de récolter un fourrage vert de bonne qualité avec un minimum de pertes.» AGFF
prend le contrôle de la direction et de la vitesse du tracteur ainsi que des réglages de la presse. L’ensemble tracteur et presse est automatiquement guidé pour rouler sur l’andain à une vitesse adaptée à l’état
anticipé de ce dernier. Le poids de la future balle est anticipé en permanence afin d’adapter le réglage de la pression de pressage et, en modulant la vitesse de déplacement, l’épaisseur des couches
ajoutées par les différentes courses du piston. La «Big Box Automation» permet ainsi d’équilibrer l’utilisation de la presse en l’adaptant aux conditions changeantes de récolte et de rendement, de manière à atteindre progressivement le poids requis. Parmi les objectifs figure le souci d’alléger la charge de travail du conducteur et d’augmenter la productivité.
Dans le contexte de l’affourragement en vert, il est régulièrement question de «machines clé». De la barre de coupe à l’andaineur, en passant par la faneuse à toupie, chaque machine remplit une fonction essentielle. Au centre se trouve le maillon faible de la procédure, à savoir l’homme. S’il ne règle pas les machines correctement, le produit de son travail a peu de chance d’être satisfaisant. Chaque machine requiert ainsi son «meilleur conducteur». Le critère n’est pas tant l’aptitude de l’opérateur à avancer droit, que l’évaluation de la situation et le réglage correct de la machine.
TOP 632 A CURVETECH
Flexibilité maximale – largeur de travail de 3,40 m à 6,30 m – fonction double andain pour 6,80 m de largeur
Un fourrage propre grâce à une excellente adaptation au sol – Roue MULTITAST et doubles roues intérieures –Articulations du châssis avec grande liberté de mouvement
Recroisement optimisé dans les virages grâce à la commande automatique de direction du rotor arrière
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Les prairies réclament des soins. Chaque année, à l’approche du printemps, ce thème est débattu et fait l’objet de plusieurs articles. Peut-on parler de «rabâchage»? N’exagérons pas! Les prairies ont incontestablement besoin de soins, et pas seulement au printemps.
Ruedi Hunger
Les sempiternels conseils pour l’entretien des prairies et des pâturages qui émaillent annuellement la presse sont aussi inéluctables que l’avènement du printemps. N’en fait-on pas un peu trop? Les prairies d’antan ne récupéraient-elles pas de l’hiver par leurs propres moyens? Oui et non. Les herses de prairie remontent au moins au XIXe siècle, preuve que les agriculteurs accordaient déjà une grande attention à leurs prairies et s’efforçaient de leur prodiguer des soins de qualité.
Certes, les conditions ont changé, mais l’entretien des prairies n’a rien perdu de son actualité. Bien au contraire, la lourdeur des véhicules, les passages répétés, l’augmentation de la fréquence de coupe, la fertilisation intense et les épisodes de sécheresse prolongés soumettent les prairies à un stress permanent. Dans la couche herbeuse, les lacunes se multiplient et aggravent le risque de souillure du fourrage. Une couche herbeuse clairsemée favorise le développe -
ment des adventices qui dégradent la qualité du fourrage. Les souillures nuisent notamment à la qualité de l’ensilage.
Se limiter au strict nécessaire
Pour éviter que «l’entretien» régulier avec une herse étrille agressive n’aggrave indûment le stress subi par les prairies, il importe d’y recourir avec parcimonie. L’élimination des dégâts causés par les taupes et les rats taupiers (monticules de terre, couche herbeuse lacunaire) figure parmi
les principaux objectifs. Il faut pour cela des outils conçus pour aplanir, répartir, sursemer et tasser la terre. Sur les pâturages on veillera également à broyer les bouses de vache, si cela n’a pas déjà été fait en automne.
La herse de prairie est indiquée pour débarrasser la couche herbeuse des adventices ou des mousses. Elle doit alors être réglée avec un soin particulier et mise en œuvre avec la plus grande prudence. La mousse recherche des sites humides, ombragés et saturés d’eau, où l’emploi d’une herse trop agressive peut faire plus de mal que de bien.
Les herses servent non seulement à éliminer des plantes indésirables, mais leur effet scarificateur aide à briser les croûtes de battance et favorise les échanges gazeux dans l’horizon superficiel. L’action d’une herse est déterminée par la vitesse d’avancement et l’épaisseur des dents (8, 10, 12 mm). Des dents espacées réduisent le risque de colmatage, tandis que des dents serrées renforcent l’effet démêlant, mais au prix d’un risque de col -
matage accru. Les étrilles aux dents longues ont davantage tendance à vibrer et font preuve d’une meilleure élasticité.
la terre ameublie avec précaution
A l’issue d’un hiver rigoureux, nous nous retrouvons souvent avec un sol meuble après le dégel. Les radicelles des plantes risquent d’être arrachées. Pour préserver l’intégrité de la rhizosphère, un passage de rouleau compacteur est recommandé. On utilisera de préférence un rouleau lisse, certes capable de raffermir la terre sur toute la surface, mais sans pouvoir s’adapter aux irrégularités du sol. Certains constructeurs préfèrent alors utiliser d’autres types de rouleau.
Le compactage au rouleau peut avoir des effets indésirables, s’il succède immédia -
tement à l’arrachage des mauvaises herbes par étrillage. Le passage du rouleau va renfoncer les adventices dans la terre, où elles pourront s’enraciner et poursuivre leur croissance.
Attention! Les vitesses optimales de la herse étrille et du rouleau sont en opposition. Sachant que le fonctionnement de la herse étrille est optimal à 10 km/h, la vitesse du rouleau ne devrait pas dépasser 5 à 6 km/h. Un régénérateur de prairie combinant herse et rouleau est le plus souvent le fruit d’un compromis.
Seule une prairie bien entretenue produit un fourrage de qualité. A l’instar de la plupart des activités, on peut légitimement s’interroger sur l’utilité réelle de l’entretien des prairies. Animé par le souci de ménager la couche herbeuse, on
Les soins réguliers prodigués aux prairies sont récompensés par des rendements accrus, des fourrages moins souillés et une meilleure qualité.
En Autriche, la station HBLFA Francisco Josephinum BLT de Wieselburg (A) et l’institut d’enseignement et de recherche agricole de Raumberg-Gumpenstein ont comparé divers procédés d’andainage. Les deux centres ont aussi mis en parallèle le ramassage du fourrage à l’ensileuse et à l’aide d’une grande autochargeuse à coupe courte.
Ruedi Hunger
Attendus avec impatience, les résultats des deux comparaisons de procédés d’andainage et de ramassage ont été présentés aux participants et participantes à la journée «Land.Technik für Profis 2023» à Grieskirchen (A). Voici la substantifique moëlle de ces résultats, qui ont été dévoilés sans enjolivures.
L’andaineur est l’outil de travail central dans la chaîne de récolte. Son rendement est déterminé par sa largeur de travail. L’objectif est d’obtenir une faible teneur en cendres brutes dans le fourrage (>100 g/kg de matière sèche MS) tout en limitant les pertes au ratissage et par bri -
sures. Prenaient part au test un giroandaineur à deux toupies à dépose centrale, un andaineur à pick-up, un andaineur à peignes et un «râteau soleil».
Giro-andaineur à dépose centrale
La performance du giro-andaineur à deux toupies à dépose centrale a été mesurée
pour deux hauteurs de travail (0,5 et 3 cm) et trois allures de 6, 10 et 14 km/h. Les pertes au ratissage augmentent avec la vitesse. Aux deux hauteurs. Elles sont relativement élevées à la hauteur de 3 cm et à une vitesse supérieure à 10 km/h. C’est l’inverse pour la contamination du fourrage. La teneur en cendres brutes est bien plus élevée à 6 km/h et 0,5 cm qu’à 10 km/h et 14 km/h. Les teneurs en impuretés sont presque similaires à 3,0 cm quelle que soit l’allure de l’attelage (avec une tendance à la baisse de 10 km/h à 14 km/h). Conclusion: aux vitesses élevées, la hauteur de travail devrait être abaissée pour limiter les pertes au ratissage.
Il n’y a pas de différence de contamination du fourrage (cendres brutes) entre l’andaineur à peignes et le giro-andaineur à dépose latérale. Dans les deux cas, les pertes par brisures sont faibles. Dans la luzerne, les pertes au ratissage sont légèrement plus élevées avec l’andaineur à peignes, mais, dans les prairies naturelles et artificielles, elles sont identiques avec les deux outils. L’andaineur à peignes a tendance à déposer les tiges longitudinalement; ce n’est pas optimal pour les autochargeuses et les presses à balles rondes. Les praticiens disent qu’on trouve moins de pierres sur la table d’affouragement avec l’andaineur à peignes.
L’andaineur à pick-up (10/18 km/h) et l’andaineur à dépose centrale (10 km/h) ont été comparés. L’outil à pick-up se dis-
tingue par sa moindre perte au ratissage, et une influence plus faible de la vitesse sur la qualité du ratissage. En revanche, sa complexité technique, son poids et sont coûts sont plus élevés. Avec l’andaineur à pick-up, les praticiens signalent aussi moins pierres dans les crèches qu’avec l’andaineur à toupies.
L’andaineur à soleils engagé dans cet essai s’est distingué par des pertes élevées au ratissage. Mais il est l’outil idéal pour andainer la paille.
Les «nouveaux» matériels simplifient le travail au moins autant que les outils actuels (giro-andaineurs). Ils apportent néanmoins une valeur ajoutée pour retourner les andains et en termes de vitesse.
• Le matériel d’andainage doit être adapté aux exigences de l’exploitation dont les besoins doivent être identifiés (de quoi ai-je besoin, pourquoi, comment).
• Le giro-andaineur reste une solution pertinente pour la grande majorité des exploitations. Les outils à 6 toupies atteignent les frontières du raisonnable, techniquement parlant.
• L’andaineur à peignes se distingue par son entretien réduit et son rendement.
• L’andainage avec des outils à pick-up connaît encore et toujours des avancées technologiques avec, en points de mire, le suivi du terrain, le poids, l’adaptation à des conditions de récolte difficiles (humidité ou sécheresse excessives).
Les «pros» de la production de fourrages, qui ont une vue d’ensemble des paramètres (rendement/hectare, usure, reprise des fourrages), apprécient les nouveaux matériels pour leurs performances supérieures en conditions extrêmes.
2. Ramassage à l’ensileuse et à l’autochargeuse à coupe courte
La comparaison a porté entre, d’un côté, une ensileuse Claas «Jaguar 950» (430 kW, longueur de coupe de 17 mm) et, en face, un ensemble tracteur (305 kW)
et autochargeuse à coupe courte (34 mm)
Pöttinger «Jumbo 7450», ou une autochargeuse «Jumbo 8450» (coupe 25 mm).
Le contexte était le suivant:
– 30 hectares d’herbe entre les stades début et pleine épiaison;
– rendement moyen de 3,2 tonnes de matière sèche par hectare (MS/ha);
– densité des andains de 4,5 kg de MS/m; – distance champ-ferme de 3,1 km.
Comparaison des procédés
Les deux autochargeuses (34 mm et 25 mm) absorbent un flux significativement plus élevé que l’ensileuse (17 mm). La régularité de la coupe est meilleure avec l’ensileuse. Ce résultat était attendu.
Lorsque l’on compare la puissance à la prise de force requise par les autochargeuses, il apparaît que la coupe 25 mm est plus gourmande que celle de 34 mm, qu’il s’agisse de puissance moyenne ou maximale. Etonnamment, la différence de puissance moyenne est relativement faible. Hors transport, la consommation de l’ensileuse (Ø 3,5 l par tonne de MS) atteint plus du double de celle des ensembles tracteurs-autochargeuses (Ø 1,5 l/t de MS). En tenant compte du transport, la
consommation totale est logiquement plus élevée aussi bien pour les procédés avec autochargeuses (Ø 3,0 et 3,2 l/t MS) qu’avec ensileuse (Ø 6,2 l/t MS). Plus la distance champ-ferme s’allonge, plus les consommations des deux procédés se rapprochent. Les densités des chargements entre autochargeuse (34 mm) et ensileuse (17 mm) sont comparables; cette densité est supérieure pour l’autochargeuse à coupe 25 mm. Dans un essai de tassement en silo, la densité de MS a atteint les valeurs les plus élevées avec l’ensileuse.
Synthèse des résultats
• Autochargeuses à coupe courte: la réduction de l’écartement des couteaux de 34 mm à 25 mm a accru la puissance demandée à la prise de force de près de 15 %. Une coupe plus courte améliore la densité du chargement et la compaction dans le silo.
• Autochargeuses à coupe courte (25 mm) contre ensileuse: avec un tracteur assez puissant, l’autochargeuse peut rivaliser avec l’ensileuse sur le plan de la capacité de chargement. La densité de chargement de l’autochargeuse est plus élevée.
La longueur de coupe de l’ensileuse est plus faible et cette longueur peut être adaptée à la teneur en MS. La consommation de diesel est bien plus élevée avec l’ensileuse.
• Autochargeuses à coupe courte (34 mm) contre ensileuse: à rendement égal, les autochargeuses requièrent moins de main-d’œuvre et coûtent moins cher si la distance champ-ferme est courte et si les parcelles sont de petite taille. En présence de petits andains, la vitesse de l’autochargeuse s’adapte plus facilement lors du chargement. Dans la chaîne d’ensilage, si le nombre d’unités de transport n’est pas harmonisé avec le débit de l’ensileuse et la distance champ-ferme, il se produit des temps d’arrêt ou d’attente. L’autochargeuse nécessite, elle moins d’organisation et ne provoque pas de temps d’attente.
Lors d’un essai d’affouragement (2021) en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (D) entre une ensileuse (17 mm) et une autochargeuse à coupe courte (37 mm), on n’a pas relevé de grandes différences, ni au niveau de la qualité de l’ensilage, ni dans la taille des particules dans la ration, ni en termes de production laitière.
Des performances de récupération élevées et un chargement en douceur sont les caractéristiques particulières qui distinguent l‘Ambion. Le pick-up breveté Flex-Load garantit également un fourrage propre et une meilleure adaptation au sol. Nous chargeons mieux!
Le fumier et le lisier ne sont pas épandus le week-end. Les travaux de récolte doivent être réduits au minimum pendant la nuit et le week-end.
Les lubrifiants Midland sont produits à Hunzenschwil, dans le canton d’Argovie. Par l’entreprise familiale Oel-Brack AG, experte en lubrifiants depuis 1880.
Midland – Swiss Quality Oil
Le congrès «Land.Technik für Profis» de la Société allemande d’agriculture (DLG) et de la société Max-Eyth Agrartechnik a eu lieu mi-février chez Pöttinger à Grieskirchen (A). L’accent a été mis sur l’exploitation des surfaces herbagères.
Ruedi Hunger
L’exploitation des herbages n’est pas réservée aux spécialistes. Elle constitue un sujet explosif pour chaque praticien, d’autant plus que les conditions changent régulièrement. Comme l’agriculture dépend plus des conditions générales que d’autre secteurs, elle a besoin de stratégies et de visions. Aujourd’hui, on parle souvent de numérisation et d’automatisation dans le cadre du smart farming, afin de remplacer la main-d’œuvre manquante. En réalité, le smart farming est souvent une «main-d’œuvre» encore trop chère, a-t-il été souligné lors du congrès «Land.Technik für Profis», à Grieskirchen (A). L’agriculture 4.0 est synonyme de mise en réseau. Mais à l’avenir, la communica-
tion en réseau devra gagner en efficacité. Les possibilités offertes par l’agriculture intelligente devront être bien mieux exploitées. Les exploitations ont besoin d’aides à la décision et comme l’homme est le maillon le plus faible, les machines doivent apprendre à «parler» entre elles. «Ce ne sont pas que les machines qui doivent apprendre, il faut investir bien davantage dans la formation numérique des agriculteurs», a déclaré Matthias Schick, du Strickhof (Lindau ZH), lors de ce congrès.
La direction que pourrait prendre l’exploitation des surfaces herbagères est appa -
rue ces dernières années. Le printemps tend à être toujours plus précoce, le trou fourrager se fait de plus en plus sentir en été et la durée d’utilisation s’allonge en automne. Des quantités croissantes de fourrage sont dès lors nécessaires en été. Cela entraîne des changements dans les herbages et l’intensité d’utilisation qui en découle. De ce fait, il est d’autant plus important de ne pas couper ou brouter trop bas ces peuplements végétaux. Les plantes qui constituent la prairie ont besoin d’eau, élément qui fait défaut pendant les périodes de sécheresse. L’idée selon laquelle chaque végétal peut réduire considérablement les besoins en eau est
valable pour les cactus, mais irréaliste pour les plantes de prairie.
L’automatisation joue déjà un rôle décisif pour une agriculture efficace et durable. On trouve des solutions qui y contribuent à tous les niveaux, des composants aux machines en passant par les systèmes de gestion des exploitations. Cela vaut aussi pour l’exploitation des herbages. Il faut toutefois constater que la pénétration et l’application dans ce domaine sont encore loin d’être comparables à celles des grandes cultures. Par rapport à ces dernières, l’automatisation des surfaces herbagères a environ dix ans de retard. La focalisation sur les plus grands potentiels du point de vue des agriculteurs, en combinaison avec des technologies permettant une utilisation simple et pragmatique, sera décisive pour un progrès rapide.
Les applications autonomes dans le domaine de l’agriculture ne doivent plus être considérées comme une tendance passagère. Des applications partiellement ou entièrement autonomes se sont entretemps établies, en particulier dans l’économie interne des exploitations laitières et herbagères professionnelles. En ce qui concerne l’économie extérieure, certaines conditions-cadres posent des défis aux fabricants et aux utilisateurs de machines de récolte, notamment dans l’utilisation potentielle future de la robotique et de l’autonomie. Parallèlement, des opportunités s’ouvrent pour les applications autonomes en récolte fourragère. Elles se concentreront dans un premier temps sur des étapes spécifiques du processus de récolte et sur des conditions d’utilisation adaptées à l’automatisation et à la robotique.
Grâce à un système d’aide à la décision basé sur la connaissance, il est possible de générer automatiquement des recommandations pour les périodes de récolte (ensilage, foin) en fonction de l’utilisation des surfaces herbagères. Le système est basé sur des connaissances d’experts et utilise des données sur la hauteur des plantes, leur teneur en fibres brutes, leur stade de croissance ainsi que les prévisions météorologiques. En 2022, l’évaluation du système a eu lieu sur 26 surfaces dans l’ouest et le nord-ouest de l’Allemagne. Ses recommandations ont été
comparées aux décisions de la direction de l’exploitation. Une bonne concordance a été constatée pour tous les types d’utilisation. La plus grande précision a été obtenue pour les surfaces cultivées de ma -
nière intensive. Un tel système offre à l’agriculteur le potentiel de l’aider dans sa prise de décision afin de garantir des rendements et une qualité élevés.
Estimer le rendement et la qualité Jusqu’à présent, les rendements moyens des herbages et des cultures fourragères sont généralement estimés sur l’ensemble des surfaces ou sur la base de la consommation de fourrage par les animaux. En raison de la charge de travail élevée, les potentiels de rendement individuels des exploitations ou des surfaces sont rarement connus. On a démontré que le rendement spécifique à la surface ou à la partie de la surface pouvait être évalué avec précision par un système de
détermination du rendement et de l’humidité sur une ensileuse automotrice, et ce indépendamment de la taille de l’exploitation. Ces systèmes n’atteignent leurs limites que dans des conditions très sèches avec de faibles rendements en raison de la taille réduite des andains. Le transfert des données de la machine ou de l’entrepreneur à l’exploitation est un élément clé pour une utilisation répandue dans la pratique. Cependant, des problèmes d’interopérabilité et de traitement des données apparaissent en fonction du fabricant et du logiciel utilisé. En connaissant les rendements des exploitations herbagères, il est possible de mieux exploiter le potentiel d’économie ou d’utiliser plus efficacement les moyens de production, parfois important en raison de l’hétérogénéité, et de réduire ainsi sensiblement les coûts.
Conclusion
L’élaboration d’un fourrage de haute qualité, avec un bon rendement, est la condition préalable à une production de lait et/ ou de viande avantageuse. Un praticien et spécialiste de la culture fourragère de Basse-Saxe (D) a déclaré à propos de la gestion des herbages que 50 % du rendement potentiel des surfaces herbagères était estimés ne pas être utilisés correctement en raison d’un manque de connaissances. «Le problème se situe entre le volant et le dossier du siège», a-t-il conclu sans ambage.
«Ce ne sont pas que les machines qui doivent apprendre, il faut investir bien davantage dans la formation numérique des agriculteurs.»
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Schweizerischer Verband für Landtechnik
Association suisse pour l ’ équipement technique de l’ agriculture
L’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) et ses sections ont été affectées par la pandémie de coronavirus et subi les restrictions comme tout un chacun lors des deux dernières années éprouvantes. On espérait vivre une année 2022 «normale». Mais de nouveaux problèmes se sont posés après l’éclatement de la guerre en Ukraine, soit dit en passant un pays où l’agriculture revêt une importance cruciale. La pénurie d’énergie annoncée a, en particulier, provoqué chez beaucoup d’entre nous de l’anxiété. Heureusement, nous n’en avons pratiquement pas ressenti les effets, au moins jusqu’à présent. En revanche, on observe une forte hausse des prix de l’énergie, notamment l’électricité et le diesel. Concernant ce dernier, l’agriculture bénéficie d’un remboursement partiel de l’impôt sur les huiles minérales. Mais la suppression de ce remboursement est régulièrement remise à l’ordre du jour politique. L’ASETA reste mobilisée pour maintenir cette rétrocession, un enjeu de 65 millions de francs pour l’agriculture suisse.
Après la suspension de la «PA 22+», au printemps 2021, les commissions de l’économie des Chambres fédérales ont entamé l’an dernier les travaux pour élaborer une «PA 22+» allégée. Seuls les contenus incontestés de l’ancien projet devraient être repris. On est encore très loin d’avoir une politique agricole indigène axée sur une agriculture productrice. Néanmoins, on entrevoit quelques lueurs d’espoir: la focalisation unilatérale sur l’écologie, toujours plus importante, est enfin nuancée. Les nombreuses mesures de protection de
l’environnement en faveur d’une réduction de l’application des produits phytosanitaires et pour limiter les pertes de fertilisants doivent pourtant être mises en œuvre et confrontent les familles paysannes à des défis de taille.
Promouvoir les équipements qui ménagent l’environnement
La motion «Promouvoir les machines et les méthodes agricoles respectueuses de l’environnement» (motion Salzmann 21.4383) demande au Conseil fédéral «de modifier la législation sur l’agriculture de manière à promouvoir par des contributions à fonds perdu et des crédits d’investissement l’acquisition de machines et l’utilisation de méthodes qui contribuent à la réalisation des objectifs environnementaux». La motion a été approuvée par le Conseil des Etats, mais elle n’a pas trouvé grâce au Conseil national. C’est regrettable, parce que l’on aurait pu obtenir des avancées sur le plan de la durabilité sans devoir renoncer au rendement. Il reste à espérer que le contenu de cette motion sera intégré sous une forme ou un autre dans la «PA 22+».
La motion relative à la mise à disposition gratuite du signal de correction RTK pour les agriculteurs suisses n’a pas eu davantage de succès. L’ASETA qui avait déjà pris contact avec les offices fédéraux concernés a été surprise par la proposition de cette motion dont la formulation n’était pas optimale. Elle cherche maintenant d’autres solutions avec son consultant pour les questions de numérisation, notamment l’accès pour ses membres à un service de correction RTK avantageux.
Chers membres, chères lectrices et chers lecteurs,
route
En croisant d’autres véhicules, le conducteur est conscient de ses machines larges et peu visibles. Il réduit sa vitesse aux endroits étroits.
Les pendillards, toujours un dossier sensible
On le sait, les efforts pour renoncer à l’obligation d’utiliser des pendillards prévue dans l’ordonnance sur la protection de l’air ont été vains. Conjointement avec des organisations partenaires, l’ASETA a certes obtenu un report de deux ans de cette obligation. Elle n’est toutefois pas parvenue à obtenir plus de clarté concernant la conformité des nouveaux procédés d’épandage. Les autorités fédérales se sont prononcées contre la création d’un organisme de certification établissant une liste des critères que les matériels doivent remplir et délèguent aux cantons cette responsabilité. Ainsi, les agriculteurs et les agro-entrepreneurs investis dans leur travail craignent de réaliser des acquisitions coûteuses qui pourraient s’avérer erronées.
Bâtiment de l’ASETA
Le bâtiment de l‘ASETA, à Riniken (AG), est sous-utilisé depuis de longues années. Depuis que la demande de cours d’atelier a fondu, le rez-de-chaussée est le plus souvent vide. Un contrat de bail a maintenant été signé avec le détaillant Volg. Le rez-de-chaussée sera transformé pour accueillir un magasin et des places de stationnement seront créées sur le terrain appartenant à l’association. Ces travaux s’accompagnent d’autres rénovations, dont le remplacement de l’ascenseur. Ainsi, l’ASETA peut entamer son deuxième siècle d’existence sur le lieu de son siège social doté de bureaux bien équipés.
L’ASETA célèbrera son centenaire en 2024. Plusieurs activités sont d’ores et déjà fixées et les préparatifs vont bon train. Le comité souhaite fêter dignement cet anniversaire, mais sans démesure. Il se mobilise bien plus pour que l’association offre toujours des avantages à ses membres, en adaptant l’offre de cours aux nouveaux besoins de l’agriculture suisse et en montrant les derniers développements du machinisme agricole via ses différents canaux d’information.
Je remercie chaleureusement les 23 sections et association professionnelle de l’ASETA. Elles accomplissent du très bon travail et entretiennent les contacts avec leurs membres sur le terrain. En outre, l’association peut compter sur le comité et l’équipe du secrétariat, tous deux motivés et compétents. Les objectifs ne peuvent être atteints qu’en restant unis. Je me réjouis de poursuivre la collaboration fructueuse de l’année dernière pour obtenir une agriculture et une mécanisation prospères.
Werner Salzmann, Conseiller aux Etats et président de l‘ASETA
Werner Salzmann
Conseiller aux Etats, président Mülchi (BE)
Bernard Nicod
Vice-président
Granges-Marnand (VD)
Pascal Furer Staufen (AG)
Ueli Günthardt
Président de la commission sectorielle «Prestations de services»
Landquart (GR)
Olivier Kolly Botterens (FR)
Stephan Plattner
Président de la commission des finances Bretzwil (BL)
Christian Kuhn
Zurich ZH
Laurent Vernez
Président de la commission sectorielle «Information»
Rovray (VD)
Urs Wegmann
Président de la commission sectorielle «Formation continue»
Hünikon (ZH)
L’ASETA représente les intérêts de ses membres sur le plan national et international dans l’objectif de favoriser de bonnes conditions-cadres, nécessaires au développement économique et écologique des exploitations. L’accent est mis sur la circulation routière, l’utilisation de machines en commun et la prévention des accidents.
L’ASETA entretient un large réseau de relations afin de défendre les causes et les intérêts de ses membres. La représentation des intérêts est assurée par les personnes du comité, les commissions sectorielles et le secrétariat, en collaboration avec différentes organisations et associations ainsi que plusieurs groupes de travail.
Le comité et la direction se sont penchés sur plusieurs thèmes actuels de politique agricole, même s’ils ne concernaient pas directement le machinisme. Ils ont été en première ligne de la campagne menée avec succès contre l’initiative sur l‘élevage intensif.
L’ASETA a de nouveau pris part à plusieurs procédures de consultation sur le plan national. Elle a formulé des critiques à l’encontre de la révision partielle de l’Ordonnance sur la signalisation routière portant sur la simplification de l’intro-
L’ASETA siège dans les organisations suivantes:
USP: Union Suisse des Paysans (chambre agricole, grand comité, groupe de travail «Prévention des accidents»)
SPAA: Service de prévention des accidents dans l’agriculture (commission technique consultative)
SSM: Société suisse pour l’étude des carburants et lubrifiants (comité)
Route suisse: Fédération routière suisse (comité)
L’ASETA constitue un maillon d’une longue chaîne d’organisations concernées par la sécurité routière et l’agriculture.
Forum Technique agricole suisse
Agridea: secteurs «Construction» et «Agro-technique»
Agroscope
AM Suisse: association professionnelle Agrotec Suisse, secteurs «Mécanique» et «Agro-technique»
Groupe de travail «Circulation routière agricole»
OFROU: Office fédéral des routes
Instituts cantonaux de formation agricole
AGIR: Agence d’information agricole romande
SAB: Groupement suisse pour les régions de montagne
HAFL: Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires
SIK: Association suisse des intérêts des fabricants et négociants en machines et engins pour la voirie
ASMA: Association suisse de la machine agricole
SVS/ASE: Association suisse d’ensilage
CSR: Conseil de la sécurité routière
duction des zones «30 km/h». Le comité craint que le passage des véhicules agricoles se complique à cause des rétrécissements des routes de plus en plus fréquents. Le droit de participation des agriculteurs à la prise de décisions lors de la planification de la construction de routes doit être pratiqué davantage à tous les échelons. Ce droit est d’autant plus nécessaire que les normes de construction de routes et les dimensions légales autorisées pour les véhicules agricoles sont bien souvent bafouées.
Dans la procédure relative à l’Ordonnance sur la réduction des risques liés aux produits chimiques, l’ASETA a émis des réserves au sujet du régime d’autorisation professionnelle pour la protection des plantes. Ce dernier vise à étendre la formation des personnes effectuant des traitements phytosanitaires, en soi une bonne chose. Cependant, les exploitations de cultures spéciales risquent d’être fragilisées encore davantage. Elles ne peuvent pas toujours faire appel à des agro-entreprises habilitées pour traiter leurs cultures, sur des petites parcelles. Ces cultures doivent pourtant recevoir des traitements pour une récolte correcte.
La tendance à la surréglementation concerne aussi l’obligation de formation des personnes réalisant des travaux forestiers. Bien que dans ce domaine aussi, on ne puisse qu’encourager un renforcement de la sécurité, la réglementation maintenant en vigueur comporte bien des zones d’ombre. Une intervention adressée au Conseil fédéral n’a pas encore eu d’effet à ce jour. Elle réclame de revoir cette prescription et, surtout, de la formuler plus clairement.
En revanche, le comité a approuvé quatre ordonnances partiellement révisées relatives au droit de la circulation routière. Il devrait notamment être admis de réduire temporairement la puissance de freinage des remorques sur le terrain, pour éviter un blocage de leurs roues entraînant des déparages.
A l’occasion de la préparation du centenaire de l’ASETA, le comité a réfléchi à la manière de gérer correctement les documents relatifs à la gestion et aux activités de l’association. Il a contacté les Archives de l’histoire rurale à cette fin. Un certain nombre d’archives sur support papier ont été versées aux Archives fédérales suisses dans le cadre d’un contrat de dépôt. Certains documents ont fait l’objet d’une publication en ligne sur la plate-forme des Archives de l’histoire rurale. On envisage de numériser toutes les éditions de Technique Agricole et de son prédécesseur Le Tracteur et la machine agricole, et de les rendre accessibles au public.
L’ASETA a participé au projet «Faucher futé» lancé par l’Union Suisse des Paysans, principalement du point de vue du machinisme. Ce projet sensibilise aux dangers du fauchage pour les insectes et les autres petits animaux. Un calendrier adéquat et l’utilisation d’outils préservant la faune sont préconisés. On ne doit pas diaboliser le conditionneur qui réduit le temps de séchage et exerce ainsi une influence positive sur la qualité du fourrage de base, mais l’utiliser à bon escient. Le projet propose notamment l’alternative des barres de coupe modernes à double lame. Dès lors, bonne qualité de fourrage et biodiversité sont compatibles!
Le comité a siégé à huis clos en décembre dernier. L’objectif était d’explorer des pistes pour le futur de l’association en dehors des affaires courantes. Pour ce faire, trois groupes ont été formés pour plancher sur les thèmes «Stratégie pour le deuxième siècle de l’ASETA», «Cahier des charges et lignes directrices des commissions sectorielles» et «Finances de l’association et mission de la Commission de contrôle».
Le périodique spécialisé, Technique Agricole en français et Schweizer Landtechnik en allemand, a offert dans ses éditions en 2022 également des informations sur la mécanisation ainsi que sur les activités de l’association et de ses sections à quelque 19 000 membres et abonnés. Il fournit des sujets d’actualité du secteur du machinisme agricole, national et international, des rapports de tests de machines, des conseils avisés sur leur utilisation sur le terrain, des aides pour les décisions d’investissement et bien d’autres éléments. L’équipe de rédaction est en étroit contact avec des spécialistes des domaines de la recherche, des conseils et de l’industrie, qui présentent régulièrement les résultats de leurs derniers travaux.
La mise en page et l’impression sont toujours assurées par l‘imprimerie AVD à Goldach (SG). Le périodique est désormais pourvu d’une reliure collée et non plus agrafée, avec une couverture plus rigide. Il gagne ainsi en solidité.
La production – 820 pages dans chaque langue – est légèrement en deçà de celle de l’année précédente. Le volume global des annonces externes est un peu plus élevé. Néanmoins, le volume des annonces communes aux deux éditions linguistiques s’inscrit légèrement en retrait, à 95 pages. La raison est en grande partie imputable aux difficultés d’approvisionnement dans le négoce de machines agricoles. A l’instar de l’an passé, neuf documents ont été annexés aux éditions de TA/LT. La part rédactionnelle – 725 pages – s’est maintenue à un haut niveau, qui est comparable à celui de 2021. Le lectorat du périodique imprimé, composé de membres de l’ASETA et d’abonnés, recule toujours, en raison de l’évolution de la profession, mais de manière moins marquée qu’auparavant. Au contraire, les médias électroniques (site Internet, Facebook, YouTube) ont encore pris de l’ampleur. Des bandeaux publicitaires sur le site de l’ASETA sont de plus en plus souvent réservés, tant pour des ventes promotionnelles à court terme que pour des messages permanents.
En marge du salon Agrama, la rédaction de Technique Agricole a réitéré le concours visant à désigner le vainqueur du «Swiss Innovation Award». Les exposants ont été invités à annoncer leurs produits inédits à la condition que leur développement et l’essentiel de leur fabrication soient réalisés en Suisse («swiss engineering» et «swiss finishing»). Vingt-cinq produits ont été soumis par 19 sociétés. Le jury se composait pour la première fois de représentants de l’Association suisse de la machine agricole (ASMA), ainsi que d’un conseiller en machinisme agricole. Il a sélectionné sept finalistes. Un record de participation a été atteint avec plus de 7000 talons
retournés. Les lecteurs de Technique Agricole et les visiteurs de l’Agrama ont choisi leur favori parmi ces candidats. Bächtold Landtechnik a remporté la distinction du «Swiss Innovation Award 2022» pour sa griffe à fourrage autonome.
Commission sectorielle «Information»
La commission sectorielle «Information» dont le rôle est d’épauler la rédaction sur le plan stratégique est présidée par Laurent Vernez, membre du comité de l’ASETA. Font encore partie de la commission Steve Cotting, d’Ependes (FR), agriculteur et entrepreneur de travaux agricoles, Sylvain Boéchat, du Service de l’agriculture et de la viticulture du canton de Vaud, Thomas Jucker, de Weisslingen (ZH), agriculteur, Fabian Sgier, enseignant de machinisme agricole et conseiller au Plantahof (GR), ainsi que Roman Engeler, Heinz Röthlisberger et Matthieu Schubnel, de l’équipe de rédaction. La commission se réunit trois fois par année. Elle donne des idées de contenu rédactionnel, analyse et commente les dernières éditions.
L’ASETA propose plusieurs formations continues basées sur la pratique à toutes personnes utilisant des machines et des appareils agricoles. En 2022, elle a organisé de nombreux cours, seule, ou en collaboration avec des tiers.
Le cours «G40» a été suivi par 1116 participants et a eu lieu à 255 reprises dans toute la Suisse. Ces chiffres, légèrement en deçà des excellents résultats de 2021 (1212 participants répartis dans 255 groupes), sont néanmoins bien supérieurs à ceux des années 2016 à 2019. La responsable de la gestion des cours et les instructeurs ont été bien occupés. David Goy est le nouveau chef des instructeurs du «G40». Jean-Richard Salamin est son remplaçant et la personne de contact des instructeurs alémaniques.
Le cours «Construire son propre système de guidage» a été reconduit. Les sept participants répartis dans deux groupes ont construit un guidage opérationnel par GPS pour leur tracteur. En outre, cinq personnes ont suivi une formation continue OACP (selon l’ordonnance réglant l’admission des chauffeurs).
Au printemps, pour la dernière fois, deux cours de soudure ont eu lieu dans le bâtiment de l’ASETA, à Riniken, peu avant la fermeture de l’atelier. Ils ont été mis sur pied par AM Suisse, dont le centre de formation, à Aarberg (BE), accueillera dorénavant ces formations. Les personnes s’intéressant
aux cours de pilotage de drones sont orientées vers l’offre de Vertical-Master, le partenaire de l’ASETA.
Les membres bénéficient de tarifs préférentiels sur tous les cours organisés par l’ASETA et ses partenaires.
Commission sectorielle «Formation continue»
Hansjörg Furter, Raphael Sommer, Christian Giger, Beat Steiner, Stefan Gfeller, Samuel Reinhard, Aldo Rui et Roman Engeler constituent la commission sectorielle «Formation continue» présidée par Urs Wegmann qui siège par ailleurs au comité de l’association faîtière. Il y existe un bon équilibre entre praticiens et experts.
L’orientation et les missions futures de la commission ont occupé l’essentiel de ses deux séances. L’offre de formations continues a changé considérablement ces dernières années. Le bâtiment de Riniken (AG) a perdu son importance dans ce domaine. Un nombre croissant de cours sont organisés en collaboration avec des prestataires externes. Différentes propositions ont été faites au comité pour développer l’offre de cours de l’ASETA.
Une chaîne a récemment été créée sur Youtube pour diffuser des vidéos didactiques sur le machinisme agricole. Les dernières vidéos ont été réalisées en collaboration avec la société AgroCleanTeam sur le thème de l’écoconduite.
La commission accorde une grande importance au maintien du programme de calcul des coûts de machines et du catalogue des coûts d’Agroscope. Elle déplore que les coûts de bâtiments soient quelque peu passés sous silence dans la dernière édition. On souhaiterait au contraire donner plus d’ampleur à ce secteur, afin que ce travail fondamental se poursuive.
Une autorisation professionnelle et une formation continue seront requises pour effectuer des traitements phytosanitaires. L’association s’efforce de faire adopter des solutions applicables.
L‘ASETA soutient les différentes activités des sections. Elle déploie notamment une fonction de coordination et dispense des conseils à ses membres ainsi qu’à toute personne intéressée sur le plan technique.
L’ASETA propose aux sections un soutien administratif pour la gestion des membres. Cette prestation inclut, selon le contrat, la mise à jour de leurs coordonnées, la facturation et l’encaissement des cotisations; elle est demandée par la plupart des sections.
Le conseil technique a essentiellement consisté à prodiguer des conseils juridiques sur la circulation routière, à effectuer des analyses juridiques lors de dénonciations ou d’accidents et à répondre aux questions relatives à l’acquisition de nouveaux matériels agricoles.
Le conseil technique a fait face à une demande accrue de renseignements sur les transports agricoles et les remorques à utiliser à cet effet. Dans ce contexte, les exigences relatives aux poids et aux dispositifs d’attelage ont suscité un intérêt marqué en raison des contrôles de police plus fréquents. De même qu’en 2021, de nombreuses questions adressées ont porté sur l’immatriculation correcte des véhicules (agricole ou commerciale). La demande d’informations sur les aspects juridiques et actuariels de ce sujet demeure élevée.
L’ASETA est mandatée par l’Office fédéral de l’agriculture pour organiser et coordonner les contrôles périodiques de pulvérisateurs. Le mandat de prestations définit les tâches de tenue de la liste officielle des stations homologuées, d’approvisionnement en matériel nécessaire et d’organisation de cours de formation continue. Les tests de pulvérisateurs pour grandes cultures, cultures fruitières et viticulture sont effectués par des stations privées, des écoles d’agriculture ou des sections de l’ASETA.
En 2022, les 66 stations de contrôle ont testé près de 1400 pulvérisateurs pour les grandes cultures et 460 appareils pour la viticulture et l’arboriculture. Certaines modifications seront apportées à ces contrôles en 2023, parce que les tests seront désormais aussi obligatoires pour les pulvérisateurs d’exploitations qui ne sont pas soumises aux prestations écologiques requises. En outre, chaque appareil doit dorénavant être contrôlé tous les trois ans.
Expositions
En raison des directives relatives à la pandémie, aucun salon n’a été mis sur pied en 2021. A partir du printemps 2022, l’organisation de salons a de nouveau été autorisée. L’ASETA a participé avec les sections romandes au salon «Agrovina», à Martigny (VS), qui a été reporté au mois d’avril. L’ASETA a aussi tenu un stand au salon «Agrama» qui s’est tenu à la fin novembre à Berne. Quelques nouveaux membres et abonnés au périodique Technique Agricole ont été recrutés à ces expositions.
Commission sectorielle «Prestations de services»
Présidée par Ueli Günthardt, la commission sectorielle «Prestations de services» se compose de Heinz Gautschi, Samuel Flury, Roman Engeler et Aldo Rui. Elle ne s’est pas réunie en 2022.
En raison de la situation encore incertaine due à la pandémie de coronavirus, on n’a planifié ni voyage spécialisé ni voyage de reconnaissance pendant la période sous revue. Le groupe de voyage doit pouvoir préparer et planifier de tels voyages suffisamment en amont et dans un environnement si possible stable.
Les travaux de transformation du bâtiment de l’ASETA, à l’Ausserdorfstrasse 31 à Riniken (AG), ont été planifiés après la signature d’un bail provisoire avec le détaillant Volg. Ce dernier désire louer les locaux du rez-de-chaussée pour y exploiter un magasin. L’ancien atelier a été liquidé. L’équipement encore utilisable a été vendu à des personnes intéressées et le matériel restant a été éliminé de façon adéquate. Les autres contrats de location de l’immeuble ont été résiliés. Un locataire a cependant fait des démarches auprès du bureau de conciliation et pu ainsi prolonger son bail de six mois.
Assemblée des délégués
22 sections, 1 association professionnelle
Organe de révision
Commission de contrôle
Comité
Commission des finances
Commissions
sectorielles
Prestations de services
Information
Formation continue
Le bon résultat a permis de procéder à des amortissements et des provisions supplémentaires.
Direction
Prestations de services
Information
Formation continue
Représentation des intérêts
■ Roman Engeler: directeur, rédacteur en chef, directeur de la publication, formation continue et prestations de services
■ Aldo Rui: vice-directeur, formation continue et prestations de services (conseil technique)
■ David Goy: chef des instructeurs «G40»
■ Ruedi Hunger: rédacteur
■ Philippe Martin: Antenne romande
■ Alex Reimann: vente des annonces
■ Corinne Wölfli: secrétariat, comptabilité et gestion des membres
■ Heinz Röthlisberger: rédacteur
■ Jean-Richard Salamin: chef des instructeurs «G40», suisse alémanique
■ Matthieu Schubnel: rédacteur
Dans sa séance du 19 janvier 2023, le comité a examiné les comptes et les a adoptés après quelques ajustements par voie de circulaire. Il les recommande à l’approbation de l’assemblée des délégués. L’organe de révision a contrôlé les comptes (bilan et compte d’exploitation) de l’exercice clôturé au 31 décembre 2022 et envoyé son rapport au président le 1 er mars 2023.
■ Catherine Schweizer: rédactrice (responsable de Technique Agricole )
■ Dominik Senn: rédacteur
■ Nadja Vogelsang: assistante de direction, de rédaction et d’édition
■ Bernadette Wipfli: secrétariat, gestion des cours
Les membres sont affiliés à l’ASETA par l’intermédiaire de leur section ou de leur association professionnelle. Celles-ci répondent d’elles-mêmes, de leur organisation interne, de leur programme d’activités et des finances.
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Pascal Furer, 5603 Staufen 062 891 21 12
Thomas Voegeli, 5103 Wildegg 062 893 20 41
Urs Zimmermann, 4104 Oberwil 041 401 26 23, 079 348 73 05
Marcel Itin, 4466 Ormalingen 076 416 27 13
www.bvlt.ch
Urs Schneeberger, 3027 Berne 031 849 38 36, 079 356 58 16
Matthias Ramseyer, 3054 Schüpfen 077 454 67 49
Olivier Kolly, 1652 Botterens 079 287 00 41
Samuel Reinhard, 1725 Posieux 026 305 58 49, 079 670 35 31
Maxime Dethurens, 1787 Laconnex 078 758 76 17
Steve Röthlisberger, 1283 Dardagny 079 434 92 31
www.svlt-gr.ch
Markus Tanner, 7304 Maienfeld 081 302 25 11, 078 677 08 36
Gian Risch Tscharner, 7492 Alvaneu-Dorf 081 404 10 84, 076 588 74 92
Christian Heusler, 2933 Lugnez 032 423 66 11, 079 774 92 43
Philippe Chevillat, 2853 Courfaivre 032 420 74 73, 079 419 47 14
www.lvlt.ch
Anton Moser, 6170 Schüpfheim 041 485 88 23
Josef Erni, 6276 Hohenrain 041 467 39 02
Werner Seiler, 2318 Brot-Plamboz 032 937 10 63, 079 502 56 72
Bernard Tschanz, 2042 Valangin 032 857 21 70, 079 564 12 00
Ruedi Achermann, 6374 Buochs 041 620 11 22, 079 643 75 20
Dominik Bircher, 6363 Obbürgen 079 424 12 70
Frunz Josef, 6056 Kägiswil 041 660 40 16, 079 202 83 75
Thomas Wagner, 6064 Kerns 079 730 44 87
www.vlt-sg.ch
Christian Giger, 9475 Sevelen 079 611 11 12
Eliane Müller, 9478 Azmoos 081 783 11 84, Fax 081 783 11 85
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www.vlt-sh.ch
Martin Müller, 8213 Neunkirch 079 656 74 58
Adrian Hug, 8262 Ramsen 079 395 41 17
Paul Müller, 4626 Niederbuchsiten 079 340 29 70
Christian Murer, 4565 Recherswil 079 794 45 47
Armin Brun, 6493 Küssnacht am Rigi 041 850 41 90, 079 211 15 64
Florian Kälin, 8840 Trachslau 055 412 68 63, 079 689 81 87
www.vtgl.ch, www.tvlt.ch
Rolf Kuhn, 8553 Mettendorf 052 770 14 13, 079 226 80 41
Markus Koller, 9542 Münchwilen 071 966 22 43, 079 643 90 71
Stefano Antonioli, 6721 Ludiano 079 653 34 76
Carolina Pedretti, 6705 Cresciano 091 851 90 90, Fax 091 851 90 98
www.asetavaud.ch
Jean-Luc Mayor, 1860 Aigle 024 466 33 91, 079 212 31 71
Virginie Bugnon, 1162 St-Prex 021 806 42 81, Fax 021 806 42 81
www.aseta-vs.ch
Samuel Luisier, 1926 Fully 079 844 18 25
David Jacquemoud, 1902 Evionnaz 079 732 56 26
Philipp Freimann, 6300 Zoug 041 740 64 46, 079 467 16 35
Beat Betschart, 6313 Menzingen 041 755 11 10, 079 771 65 90
www.svlt-zh.ch
Urs Wegmann, 8412 Hünikon 052 315 43 37, 078 748 26 60
Stephan Berger, 8315 Lindau 058 105 99 52, 076 521 95 28
Leopold Schurti, 9495 Triesen 079 696 16 89
Fabian Becker, 9490 Vaduz 079 399 09 02
Association professionnelle Agro-entrepreneurs Suisse
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Christian Kuhn, 8052 Zurich, 079 605 31 35
Kirsten Müller, 5223 Riniken 056 460 66 02, 079 856 91 20
G: Gérance Agro-entrepreneurs Suisse 056 450 99 90
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« Les membres recrutent des membres»
Le ramassage des déchets de taille de haies dans des espaces exigus est éprouvant. Deux jeunes développeurs autrichiens ont consacré leur travail de diplôme à la construction d’un aspirateur accomplissant cette tâche.
Lukas Weninger*Un court de tennis quelque part en Haute-Autriche: la haie de thuyas qui l’entoure jouxte la clôture grillagée, ne laissant qu’un demi-mètre entre ces deux structures. Après la taille, des assistants doivent, dans cet espace étroit, mettre les résidus dans des seaux qu’ils portent à la main et qu’ils vont vider dans une benne. Un membre du club de tennis s’est dit que cette procédure de travail pourrait être simplifiée. Ce membre n’est autre qu’un enseignant à l’Université technique (HTL) de Ried. Il a rapidement eu l’idée de
construire une machine pouvant se monter sur un tracteur, aspirer les déchets de taille et les rassembler dans une trémie. C’est l’histoire du travail de diplôme de Dominik Baldemair et Thomas Gfellner. Tous deux ont suivi l’année précédente la formation en ingénierie agricole et environnementale à la HTL de Ried.
Le châssis de l’autochargeuse Steyr Ils ont terminé leur aspirateur au printemps 2022. «L’une de nos exigences était d’utiliser autant que possible des pièces usagées ou d’occasion. En d’autres termes, donner un nouvel emploi à des objets qui seraient sinon inutilisés ou mis à la ferraille», se souvient Dominik Balde -
mair. Ainsi, une autochargeuse Steyr «Hamster 20 S», construite en 1972, a servi d’engin de base. Les jeunes constructeurs l’ont réduite au strict minimum: le pick-up et la carrosserie ont été retirés. Ils ont gardé le tapis à chaînes et légèrement raccourci la surface de chargement à l’avant. L’entraînement du tapis à chaînes a été un peu déplacé vers la droite pour laisser la place à un deuxième embout de prise de force avec une courbe de puissance droite. Celui-ci est nécessaire pour la soufflerie installée et entraînée par la prise de force de 1000 tr/min. Une ancienne faucheuse Pöttinger a fourni l’élément de tension pour l’entraînement par courroie à quatre rainures.
La soufflerie et les tôles pour la nouvelle trémie fermée leur ont été fournies par une société spécialiste en climatisation et en installations de protection de l’environnement. La soufflerie a besoin d’une puissance d’entraînement de 5,2 kW et génère un débit de 5600 m³ par heure. Les résidus de taille sont récupérés via des coudes et un tuyau d’aspiration de 250 mm de diamètre. Il en résulte une vitesse de transport de quelque 110 km/h. «Les dimensions de la soufflerie et du tuyau sont adaptées à ce type de rémanents», souligne Thomas Gfellner.
Le tuyau est monté sur un bras à commande hydraulique qui peut passer au-dessus d’une haie de 3,5 mètres de haut et aspirer les déchets de l’autre côté. La flèche se pilote via une télécommande ou directement sur la machine. La sortie de la soufflerie mène, via un arc, à la trémie d’environ 20 m³, constituée de tôles galvanisées et pliées et rivetées. Seuls les montants et le cadre du hayon sont des pièces d’origine de l’autochargeuse. La partie supérieure de la trappe arrière est revêtue d’un filet de couverture de silo. La trappe s’ouvre toujours manuellement. Le tapis à chaînes peut également être enclenché à l’arrière sur l’entraînement d’origine. «Nous aurions pu installer un moteur hydraulique. Mais cela coûte plus cher et ce n’était pas nécessaire. On ne devrait pas changer quelque chose qui fonctionne», estime Thomas Gfellner.
La puissance d’aspiration se règle Voici la nouvelle procédure de travail: on amène d’abord l’aspirateur tiré par le tracteur à côté de la haie, dans le sens de la longueur. Ensuite, on en déplie le bras et abaisse le tuyau. Enfin, on enclenche la prise de force et la soufflerie fonctionne. Une deuxième personne guide l’extrémité du tuyau d’aspiration sur le sol, tandis que le tracteur avance lentement si nécessaire. La soufflerie tourne à 3000 tr/min, la puissance d’aspiration se règle via le ré -
gime moteur. Une fois le travail terminé, on composte les résidus de haies. Pour ce faire, il suffit de déplacer l’arbre de transmission sur l’embout de prise de force d’origine pour l’entraînement du tapis à chaînes et de commuter le tracteur sur la prise de force 540 tr/min.
L’invention peut aussi servir de souffleuse à feuilles
L’invention a été construite et peinte dans l’atelier de loisirs de Dominik Baldemair. Ce fait a renforcé la motivation de nos interlocuteurs de construire l’appareil le plus simplement possible en se contentant d’un atelier modestement équipé. Que reste-t-il à perfectionner? «Nous pourrions modifier la démultiplication de l’entraînement de la soufflerie pour que le tracteur ne tourne pas à un régime moteur élevé. Et on pourrait équiper le tuyau d’aspiration de différents embouts, comme sur un aspirateur ménager: une large buse de sol en tôle, un rétrécissement ou une poignée pour faciliter le déplacement sans se baisser», résume Dominik Baldemair.
L’aspirateur de résidus de taille facilite le travail et convient à d’autres usages dans la voirie. Il aspire aussi facilement les copeaux, les petites branches et surtout les feuilles mortes. De plus, il nécessite très peu d’entretien: il suffit de graisser quelques raccords et de vérifier la bonne tension des courroies trapézoïdale.
Les robots sont de plus en plus fréquents dans les élevages de bétail laitier. Ils sont utilisés pour la traite, l’affouragement et le raclage du lisier. Une griffe à fourrage autonome est désormais commercialisée. Elle permet d’engranger et de prélever du foin.
Les systèmes automatisés sont de plus en plus courants en agriculture. En production laitière, les robots sont affectés entre autres à la traite, au raclage du lisier ou à l’affouragement. Les entreprises Bächtold Landtechnik (Menznau/LU) et Eatec Elektro-Automation (Gontenschwil/AG) ont automatisé une grue à foin installée chez Hubert Estermann, agriculteur et entrepreneur en travaux agricoles à Hildisrieden (LU). Devant reconstruire son rural après un incendie, cet agriculteur a opté pour plusieurs systèmes automatisés, notamment en raison de la difficulté à recruter du personnel qualifié. Sa stabulation est équipée d’un robot de traite et d’un robot racleur Lely, ainsi que d’un robot d’affouragement Wasserbauer.
Les agriculteurs qui font l’acquisition d’une grue à foin pensent probablement d’abord à la récolte du fourrage sec et à la nécessité de l’installer dans les cellules de séchage. En général, ce travail n’a tou -
tefois lieu que quelques jours par an. En fait, la grue à foin sert surtout à préparer la ration quotidienne. Un des objectifs des concepteurs consistait donc à ce que la grue automatisée arrive à acheminer du foin ou d’autres composants alimentaires directement dans les installations d’affouragement. La grue devient ainsi un maillon fixe de la chaîne d’affouragement entièrement automatisée.
Le projet a été lancé en 2017 par les deux entreprises précitées et a été mis en œuvre sur l’exploitation de Hubert Estermann voici un peu plus de deux ans. Une partie du développement, dont la technique liée aux caméras, a été réalisée dans le cadre d’un travail de diplôme à l’Ecole technique ABB, à Baden (AG). Une griffe à fourrage sur rails fournie par Bächtold Landtechnik et équipée du mécanisme d’entraînement électrique à variation continue «Power Drive+» en
constitue l’élément central. Ce mécanisme fonctionne via un convertisseur de fréquence. L’énergie électrique est convertie en mouvement de déplacement, ce qui se traduit par un degré d’efficacité supérieur aux systèmes hydrauliques. L’énergie cinétique produite lors du freinage est réinjectée dans le réseau.
Cette grue a été équipée pour fonctionner de manière autonome. Chacun des huit axes de déplacement a été doté d’un système de mesure pour qu’elle puisse s’orienter dans l’espace. La position exacte de la grue et de la pince est ainsi constamment évaluée avec précision, à l’aide d’un modèle cinématique développé à cet effet. Le système d’automatisation doit surmonter plusieurs défis que l’être humain maîtrise très bien par nature. Il s’agit surtout des capteurs. Grâce à sa vision en trois dimensions, à son sens de l’équilibre et à son ouïe, l’être humain est capable
d’enregistrer nombre d’informations au sein d’un environnement poussiéreux où l’intensité lumineuse varie. Or même les systèmes de capteurs ultra-modernes ont du mal à atteindre un tel niveau.
Caméra LIdar
Pour que la grue puisse reprendre efficacement le foin à une cadence de quarante mètres cubes en dix minutes, il faut qu’elle arrive à détecter le tas de foin. Une caméra LIdar 3D est utilisée à cet effet. Elle établit un profil de hauteur en trois dimensions. Un diagramme décisionnel a par ailleurs été développé pour que le déplacement en direction du point de déchargement soit le plus direct possible, sans risque de collision.
Avantages de la grue automatisée
En comparaison avec la gestion manuelle conduite par un être humain, une grue automatisée présente plusieurs avantages. Comme elle calcule elle-même sa position, elle n’a pas besoin d’un contact visuel direct avec son environnement. Le sens d’avancement et le nombre de mouvements simultanés ne jouent aucun rôle pour elle. La grue automatisée est en mesure de mouvoir tous ses axes simultanément, et ce avec un tel niveau de précision qu’ils interrompent tous leurs mouvements exactement en même temps. En prélevant une fourchée de foin, la grue sait déjà à quel endroit elle la déposera dans la fourragère. Chaque mouvement équivaut, en quelque sorte, à un atterrissage de précision.
Trois séchoirs à foin
L’exploitation sans ensilage d’Hubert Estermann compte trois cellules de séchage à foin qui s’étendent sur 56 mètres de long et 20 mètres de large. La hauteur entre le sol et les rails est de 11 mètres. La pince est en mesure de prélever jusqu’à 6 mètres cubes de foin, selon sa densité.
La grue a déjà fait ses preuves lors des regains. Elle arrive notamment à détecter de manière fiable tous les tas de foin déchargés et à répartir la marchandise récoltée de manière systématique sur l’ensemble de la surface du séchoir. La grue commence à prélever le fourrage là où le tas est le plus haut, pour que la pince puisse se remplir au maximum. Si le tas est trop bas pour que la pince soit totalement remplie lors du premier prélèvement, la grue effectue un prélèvement supplémentaire.
Trois modes de fonctionnement
Les concepteurs cherchent à optimiser le prélèvement automatisé dans le séchoir. Dès qu’elle est vide, la trémie de stockage du système d’affouragement automatisé est remplie avec du fourrage sec frais, par exemple avec deux fourchées de foin et une fourchée de regain, selon la ration définie préalablement.
La grue installée chez Hubert Estermann peut fonctionner selon trois modes différents. Outre la gestion manuelle normale, elle peut être gérée en tenant une commande d’homme-mort dans une main et une télécommande dans l’autre. A cela s’ajoute le mode entièrement automatisé. Le système prescrit alors que toutes les portes d’accès au bâtiment de stockage doivent être fermées.
Conclusion
Installée à titre de projet pilote chez Hubert Estermann, la griffe à fourrage automatisée sur rails est un projet intéressant et qui a fait ses preuves. Le supplément de prix par rapport à une grue conventionnelle à commande manuelle est de l’ordre de 100 000 francs. Pour pouvoir amortir ce montant, il faut que le taux d’utilisation de la grue soit suffisamment élevé et que les économies de personnel soient en rapport avec l’investissement consenti.
La griffe à fourrage autonome a remporté le «Swiss Innovation Award 2022».
Ce concours lancé par Technique
Agricole a pour mission de promouvoir les innovations inédites et développées en Suisse par des constructeurs de machines agricoles participant au salon Agrama, à Berne.
La
Compact et facile à manier, le couteau suisse réunit une multitude de fonctions. Ces caractérisitques distinguent aussi le cultivateur universel «Corona». C’est en tout cas l’avis de son constructeur, la société Kerner. Un test a été réalisé sur toute une saison pour faire le point sur cet outil.
Johannes Paar*Le cultivateur universel «Corona», du constructeur bavarois Kerner, constructeur de machines de travail du sol, existe depuis cinq ans. La gamme comprend quatre machines d’une largeur de travail de 2,5 à 5 mètres, accouplées au tracteur par un attelage trois points. Elles sont conçues pour des tracteurs allant jusqu’à 350 chevaux. L’équipe de test a sélectionné le cultivateur «C 300», prévu pour une largeur de travail de 3 mètres. Le «Corona» peut se configurer pour toutes les applications culturales. Un système
d’échange rapide permet d’alterner entre différentes variantes de socs. Le rouleau suiveur se remplace aisément grâce à un châssis d’échange rapide optionnel. Par ailleurs, le cultivateur était muni de roues d’appui à l’avant, et ainsi, le rouleau de rappuyage n’était pas nécessaire. Le test a consisté à incorporer les cultures dérobées au printemps, à déchaumer les champs après la récolté du blé, du colza, des tournesols et des potirons en été, et à enfouir la paille de maïs en automne.
Le «Corona» s’utilise toute l’année. Il se convertit en quelques minutes de cultivateur superficiel à cultivateur profond et
vice versa. Les testeurs ont essayé cette fonction à plusieurs reprises et adapté les socs et le rouleau suiveur en fonction des besoins. L’éventail de socs permet de varier la profondeur de travail entre 3 et 30 centimètres. Les socs en patte d’oie –qui existent dans les largeurs 360, 420 et 480 mm – se sont distingués par un travail superficiel, scalpant le sol sur toute la surface. Les pointes de socs, déflecteurs et ailettes se déclinent en plusieurs largeurs et niveaux de revêtement. Le sy stème d’échange rapide des socs, de série et simple, reste opérationnel même encrassé. Il faut alors ouvrir la goupille à charnière, taper sur le support du soc avec le maillet en plastique fourni pour
retirer l’ailette, la pointe et le déflecteur du sol. Le réoutillage du cultivateur testé avec dix porte-dents a demandé de 10 à 15 minutes.
Les testeurs ont apprécié la régularité du guidage en profondeur, sans dérive latérale. Ces qualités sont dues au châssis massif, aux roues d’appui optionnelles et à la disposition symétrique des dents. Le châssis du cultivateur est compact. La machine testée, munie d’une sécurité antipierre mécanique, de roues d’appui et d’un rouleau cracker, a un poids total de 2,1 tonnes. Le châssis s’élargit vers l’arrière. Les roues d’appui optionnelles ne dépassent pas du gabarit. Montées sur le châssis principal, elles peuvent se décaler légèrement dans le sens de la longueur. Cela permet d’éviter les bourrages provoqués par la dent adjacente en présence d’une grande quantité de matière organique. Les grandes roues d’appui se sont avérées bénéfiques en toutes circonstances. Le cultivateur n’a accusé aucun tangage, même en terrain difficile. Il a maintenu une profondeur de travail constante et n’a laissé derrière lui aucun monticule de terre après le relevage en fourrière. Les roues d’appui coûtent 1900 francs hors TVA. Elles sont indispensables si le cultivateur universel est utilisé avec la nouvelle herse étrille rotative, sans rouleau ou avec une étrille simple.
Les porte-dents sont protégés des corps étrangers par des boulons de cisaillement
ou, comme sur la machine testée, par des ressorts mécaniques. Selon le constructeur, les sécurités se déclenchent à 800 kilos. La sécurité mécanique ne suffit cependant pas pour travailler des sols lourds en profondeur. A vitesse élevée, la sécurité se déclenche prématurément et empêche les dents d’atteindre la profondeur voulue. Dans ces conditions, une protection anti-pierre hydraulique serait plus appropriée. La variante hydraulique permet de régler le seuil de déclenchement entre 500 et 1100 kilos. Les testeurs ont critiqué les graisseurs de la sécurité antipierre, jugés trop nombreux. L’acccès à certains points de graissage était difficile.
Une fois réglé correctement, le cultivateur travaille sans bourrage, grâce à une garde au sol de 83 cm, ainsi que des espacements des dents de 30 cm et des poutres de 70 cm. Les trois paires de répartiteurs en étoile en aval des dents sont conçues pour mélanger, broyer et aplanir le sol. Leur logement, qui ne nécessite aucun entretien, est suspendu au châssis du rouleau. Le réglage centralisé s’effectue à l’aide d’une tige filetée sur le côté gauche de la machine. La profondeur de travail se règle hydrauliquement à partir du rouleau suiveur. Une échelle bien lisible permet de reprendre le travail à la même profondeur par conditions changeantes. Sur le cultivateur testé, on devait régler les deux roues d’appui à l’avant en descendant du tracteur pour actionner une des tiges filetées à l’aide d’une manivelle. Un dispositif hydraulique associé au système de réglage
+ Construction compacte et robuste
+ Possibilité d’utlisation universelle
+ Bon guidage en profondeur avec les roues d’appui
+ Grand choix de socs
+ Système d’échange rapide des socs
+ Profondeur de travail de 3 à 30 cm
+ Socs en patte d’oie travaillant sur toute la surface
+ Bonne incorporation des résidus de récolte
+ Répartiteurs en étoile très efficaces
+ Réglage hydraulique de la profondeur du rouleau et des répartiteurs en étoile
+ Indicateur du réglage en profondeur
+ Rouleau étrille rotatif pour lutter contre les adventices
+ Châssis d’échange rapide pour les rouleaux suiveurs
+ Grand choix de rouleaux et d’étrilles
+ Qualité du travail
– Sécurité anti-pierre mécanique inappropriée sur les sols lourds
– Tôles de bordure s’écartant
– Tôles de bordure pliables manuellement
– Poids trop élevé pour le travail superficiel par temps printanier humide
du rouleau serait plus pratique. Il en va de même pour les tôles de bordure qui sont à plier manuellement vers le haut pour que la largeur de transport de 3 mètres soit respectée. Leur stabilité a d’ailleurs été jugée insuffisante. Ces tôles sont utiles pour le travail «normal» et empêchent la formation de buttes. En présence d’ornières ou en limite de champ, ce n’est cependant pas toujours le cas. Ces tôles sont trop peu robustes et s’écartent lorsqu’elles rencontrent des grosses mottes de terre.
La diversité du cultivateur «Corona» se reflète aussi dans la grande offre d’accessoires. Kerner propose notamment le rouleau Cracker, des étrilles à un ou à deux rangs, seules ou associées à un rouleau, ainsi que le nouveau rouleau étrille rotatif. Grâce au châssis d’échange rapide en option, au prix catalogue de 760 francs (hors TVA), les changements de rouleaux se font aisément et vite. Il est néanmoins recommandé de se servir d’un chargeur élévateur ou d’un véhicule de chargement
similaire. Le rouleau Cracker classique avec les outils de travail du sol brevetés, ainsi que le rouleau étrille susmentionné ont été utilisés lors du test. Ils ont donné entière satisfaction. Le rouleau Cracker a permis un émiettement et un rappuyage efficace. Grâce à ses dents élastiques, le rouleau étrille fait remonter la matière organique et les adventices, sans remuer beaucoup la terre. Il extirpe les mauvaises herbes en les laissant dépérir à la surface. Les roues d’appui sont indispensables à cause de la capacité de charge limitée du rouleau étrille.
La comparaison du «Corona» de Kerner avec le couteau suisse est pertinente sur les plans de la compacité, de la fonctionnalité et de la polyvalence. Un bémol toutefois: la manipulation des roues d’appui et des tôles de bordure. Le cultivateur «Corona» s’accommode d’une grande diversité d’outils: socs, rouleaux, étrilles. Un système d’échange rapide permet d’adapter le soc à ailettes en trois parties
Largeur de travail: 3 m
Nombre de porte-dents: 10
Espacement des dents: 30 cm
Garde au sol: 83 cm
Sécurité anti-pierre: mécanique à ressort
Equipement de la machine testée: système d’échange rapide de socs et châssis d’échange rapide des accessoires, rouleau Cracker GCW600/150 avec barre à couteaux, herse étrille rotative, tôles de bordure, roues d’appui, éclairage
Poids total de l’équipement testé (avec rouleau Cracker: 2140 kg (pesé)
Prix de catalogue avec l’équipement du test: CHF 31 250.− (hors TVA)
et le rouleau suiveur selon les exigences culturales. Il réunit les cultivateurs superficiel et profond en une seule machine. Le «Corona C 300» testé avec son équipement intégral affiche un prix catalogue de 31 250 francs hors TVA.
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Le rotor Busa est un organe conçu pour effectuer un travail superficiel. Il se contente d’une puissance de traction réduite. Il existe en différentes largeurs de travail, sous forme de désherbeur et déchaumeuse rotatifs et de bineuse en ligne.
Cedric Köster*Depuis quelques années, le public témoigne de l’intérêt croissant pour le désherbage mécanique. Les domaines les plus demandés sont le binage, le hersage et le déchaumage superficiel. Les méthodes développées voici un siècle, alors les seules susceptibles de réguler les adventices, sont de nouveau d’actualité. La société hongroise Busa a relevé le défi en développant un désherbeur rotatif. Implantée au sud de Budapest, à une heure de route, Busa travaille depuis 30 ans sur la construction de machines agricoles.
Le rotor de Busa est proposé en deux tailles: un petit modèle de 52 cm de diamètre et un grand modèle de 62 cm de diamètre. Leur construction et leur fonctionnement sont identiques, les rotors étant entraînés par le sol. Le grand rotor s’utilise pour le travail du sol, car les étoiles de grande taille sont capables de travailler plus en profondeur et de manière plus agressive. Après une intervention, surtout en utilisant un réglage agressif, l’horizon présente un aspect ondulé. Dans les pays germanophones on utilise de préférence le petit rotor, grâce aux multiples possibilités qu’il offre du fait de son fonctionnement extrêmement superficiel, entre 0,5 et 5 cm.
Le constructeur annonce, pour ses lames cambrées, une durée de vie totale de 600 hectares par mètre de largeur de travail. Cette endurance suppose cependant que les couteaux émoussés aient été retournés une fois et vissés sur un rotor tournant dans le sens opposé. Sur sols abrasifs cela risque d’être irréalisable mais on pourra néanmoins arriver à 2400 hectares avec une machine de 4 mètres de largeur de travail (retournement des couteaux compris). A long terme, l’usure sera comparable à celle d’un déchaumeur.
Busa offre deux machines de base utilisant le petit rotor: un désherbeur rotatif et une bineuse en ligne. La première existe en
Ce désherbeur rotatif de la société Busa présente une largeur de travail de 4 mètres. Photos: Cedric Köster * Cedric Köster est chargé de cours à l’Université de Weihenstephan Triesdorf (D), où il enseigne le machinisme agricole.largeurs de travail de 1 à 6 mètres. Les largeurs de travail inférieures à 3 mètres s’utilisent dans les vignes et les vergers ou encore dans les cultures de houblons. A partir de 4 mètres, l’outil porté peut être replié de manière hydraulique pour le transport sur route en respectant une largeur de transport exemplaire de 2,7 mètres. Pour une vitesse de travail d’environ 12 km/h et une largeur de travail de 4 mètres, la puissance de traction requise est de 80 ch. Pour la même vitesse de travail, la variante à 6 mètres exige une puissance de l’ordre de 120 chevaux. Compte tenu d’un débit de chantier respectif de 4 ou 6 ha/h, la consommation de carburant est de l’ordre de 4 litres de diesel par hectare à chaque passage. Les applications du désherbeur rotatif vont du déchaumage au semis de cultures dérobées (en utilisant le semoir pneumatique intégré) et de l’incorporation de lisier jusqu’à l’inhibition de la croissance des cultures dérobées en simulant un «pâturage». Dans ce dernier cas, pour éviter un début de colmatage du rotor, la culture dérobée ne doit pas dépasser une hauteur de 70 cm. Une telle opération
n’est d’ailleurs guère possible avec une autre machine.
Les objectifs consistant à empêcher les cultures dérobées de monter en graines, à faire profiter de la lumière les composants résistants à l’hiver et à favoriser par la coupe la sécrétion d’exsudats racinaires ne sont réalisables, outre avec ce rotor, qu’avec un broyeur ou un rouleau destructeur de couvert. Ces derniers outils entraînent d’ailleurs une destruction plus intense des plantes, susceptible de provoquer une sécrétion renforcée de sucs riches en sucres. Produits en excès, les sucs sucrés risquent d’affecter les organismes vivants du sol.
En pratiquant une seule coupe (un arrachage) à proximité du sol, lle désherbeur rotatif présente l’avantage de limiter la destruction. Le cisaillement des plantes ressemble à l’action de la langue d’un bovin en train de brouter de l’herbe. Certaines espèces végétales, par exemple le trèfle, préfèrent l’arrachage, ce qui leur assure une certaine avance au moment du débourrement. La photo du haut de la page 58 représente un horizon de travail dégagé. En dépit du réglage agressif pour une coupe sur toute la surface, il reste des plantes prêtes à débourrer.
Plusieurs passages
La houe rotative ne garantit pas une coupe superficielle sur toute la surface en un seul passage. Pour déchaumer une prairie artificielle efficacement sans herbicide, il faut compter deux ou trois passages successifs. Le rotor coupe ou blesse néanmoins la plupart des adventices. Les plantes sont affaiblies et risquent de manquer de forces pour s’enraciner à nouveau. Les conditions sont donc réunies pour faire «table rase» et renoncer à un herbicide.
Le rotor de Busa ne remplace pas le glyphosate. Plusieurs passages sont nécessaires pour un déchaumage efficace.
Les conditions idéales pour intervenir avec le rotor sont des sols légèrement ou modérément humides. Un excès d’humidité empêchera les lames de remplir leur fonction, car les sols deviennent très élastiques. Il n’y a cependant pas de risque de lissage du sol. Dans des conditions de sécheresse extrême, l’effet d’émiettement augmente, ainsi que la formation de poussière. Le résultat de l’intervention (voir photo cicontre) représente l’étape finale d’un mélange de cultures dérobées. Sans intervention en profondeur, la plupart des plantes ont été entravées dans leur croissance, cisaillées ou abandonnées au sol sur une grande surface. Non seulement cela permet des économies d’eau pendant le processus mais, grâce à l’équilibrage hygrométrique, l’humidité résiduelle peut aussi être stockée dans les couches profondes du sol.
Pour le transport sur route, la bineuse en ligne est toujours repliée, ce qui lui confère, comme au désherbeur rotatif, une largeur de transport compacte de 2,7 mètres. Les bineuses à quatre, six et huit rangs sont suspendues en mode trois points. La variante à douze rangs est fournie avec un train de roulement semi-porté. En intervention, le châssis de la houe rotative roule sur des roues en acier, qui assurent le suivi du terrain. La fixation de disques d’un diamètre légèrement plus grand à l’extérieur de ces roues permet à ces derniers d’assurer le rôle de roues de
guidage en dévers.eLes roues de guidage sont positionnées immédiatement derrière le pneumatique du tracteur. Pour l’interrang, deux rotors tournant en sens opposé sont montés sur un parallélogramme. Les organes peuvent ainsi suivre les contours du terrain de façon indépendante. Pour biner à l’extérieur des rangs extérieurs, on fait tourner un seul rotor sur le bord du rang. La surface restante est binée au retour sur la voie opposée.
La bineuse en ligne a été conçue pour un interligne de 75 cm. Les éléments des rotors peuvent être décalés sur le châssis, même ultérieurement, ce qui revient à
autoriser des interlignes de 65 à 80 cm. La machine est incompatible avec un interligne inférieur à 65 cm, le rotor ayant un diamètre de 52 cm.
En équipant l’outil d’un épandeur pneumatique, on dispose d’une possibilité de semer des cultures dérobées ou d’épandre des engrais, incorporation et couverture du sol comprises. Deux opérations sont ainsi combinées. Un constructeur spécialisé dans les équipements de gestion du lisier a eu l’idée d’associer les rotors avec l’épandage de lisier. D’une part, les cultures en ligne sont encore une fois fertilisées par le lisier qui sera immédiatement incorporé et d’autre part, les adventices dans la ligne sont binées.
Conclusion
Au sujet de l’utilisation du rotor Busa en tant que désherbeur rotatif et bineuse en ligne, nous pouvons affirmer qu’il n’y a guère de risque de colmatage dans un peuplement normal grâce aux outils en rotation. Dans un semis sur litière plat ou des cultures en ligne issues d’un semis direct, le binage est possible malgré la couche de paille ou de litière. Ce n’est que lorsque le peuplement atteint 70 cm qu’il faut envisager un risque de colmatage. La puissance de traction nécessaire est faible, même si la vitesse de travail est élevée. Le cas échéant, une inhibition ou perturbation de la culture dérobée peut être simulée en générant artificiellement un effet de pâturage. De même, différentes opérations telles que l’épandage de lisier et le binage peuvent être combinées en cas de besoin.
L’angle d’attaque de chaque rotor est réglé individuellement à l’aide d’une plaque munie d’une série de perforations et d’une broche. Horizon de travail dégagé: certaines plantes sont prêtes à débourrer.A partir du 1er avril 2023, les pulvérisateurs dont la capacité du réservoir de bouillie est supérieure à 400 litres doivent être équipés d’un réservoir d’eau claire et d’un système de nettoyage intérieur automatique. Ils sont à tester tous les trois ans. Cela concerne également les pulvérisateurs d’exploitations qui ne sont pas soumises aux PER.
Les exploitations satisfaisant aux exigences de l’Ordonnance sur les paiements directs (OPD) doivent faire contrôler tous les trois ans leurs pulvérisateurs qui doivent remplir certains critères.
Prescriptions de l’annexe 1 de l’OPD
• «Les pulvérisateurs à prise de force ou autotractés utilisés pour la protection des végétaux doivent être testés au
moins toutes les trois années civiles par un service agréé.
• Les pulvérisateurs à prise de force ou autotractés d’une contenance de plus de 400 litres utilisés pour la protection des végétaux doivent être équipés:
– d’un réservoir d’eau claire, et
– d’un système automatique de nettoyage interne des pulvérisateurs.
• Le rinçage de la pompe, des filtres, des tuyaux et des buses doit être effectué dans le champ.»
Aussi en dehors des PER
Les appareils d’exploitations non soumises aux prestations écologiques requises (PER) et à l’Ordonnance sur les paiements directs versés dans l’agriculture doivent, dès le 1er avril 2023, être testés tous les trois ans. Ils doivent aussi être munis d’un système de nettoyage intérieur automatique à partir d’une contenance du réservoir de bouillie de 400 litres. La mise en œuvre des dispositions est du ressort des cantons.
Liste des stations de contrôle
A l’instar des directives 2023 sur les contrôles de pulvérisateurs pour les grandes cultures ainsi que pour l’arboriculture et la viticulture, la liste des stations de contrôle homologuées peut être téléchargée sur le site Internet de l’ASETA: www.agrartechnik.ch/fr/verband/technique/tests-de-pulverisateurs/
Périodicité des tests
Dans la rubrique «Question de lecteur», Technique Agricole traite des questions posées régulièrement à l’ASETA par ses membres. Contact: tél. + 41 56 462 32 00; courriel zs@agrartechnik.ch
Les vis constituent un élément essentiel de presque toutes les machines. Sans vis, pas d’équipement agricole. Ce fait ne date pas d’hier et reste actuel.
Les vis font partie de notre vie courante et nous ne leur prêtons pas une attention particulière. Elles constituent cependant l’élément d’assemblage le plus usité. On sous-estime fréquemment l’importance de ces pièces. Il faut savoir pourtant qu’une petite vis en acier peut absorber des forces impressionnantes. Les vis sont déclinées dans les variantes les plus diverses. Les vis à bois, les boulons et les vis mécaniques sont présents dans tous les ateliers. Ces pièces peuvent avoir une tête hexagonale, bombée ou
fraisée de type hexagonal, Torx, croix ou fente. Elles disposent également de différents profils de filetage. Bref, il existe tellement de modèles et de formes de vis qu’on y perd facilement son latin.
Certaines propriétés sont communes à tous les types de vis. Ainsi, chaque vis a une résistance minimale à la traction, une limite d’élasticité, ainsi qu’une force de précontrainte maximale. Les valeurs correspondantes sont indiquées dans les tableaux
«Formules» et «Couples de serrage en newton-mètre», à la page 38. Il s’agit ici en premier lieu des vis mécaniques, omniprésentes dans les matériels agricoles.
Les vis métriques sont identifiées par la lettre «M». Leur dimension nominale normalisée et identifiable par un chiffre. Une vis métrique d’un diamètre de 12 mm avec filetage conique porte la désignation «M12». Si la longueur utile doit également
être indiquée, l’appellation est complétée par la mesure de la longueur en mm «M12×45». Il existe le filetage «fin», en plus du filetage «normal». Les filets sont alors plus rapprochés que pour un diamètre standard, ce qui procure à la vis (au filetage) un plus grand effet autobloquant. Dès lors, le risque que la vis se desserre d’elle-même pendant le travail en raison des vibrations et des variations de charges est plus faible. Outre le diamètre nominal, l’écart entre les filets du filetage fin «M12×1» est également mentionné en millimètres.
Les vis mécaniques sont fabriquées le plus souvent en acier. La qualité est en
M 10 × 50
Résistance
10 ≥ 10.9 10.9
Longueur jusque sous la tête de la vis
principe gravée sur la tête de la vis. Ce code se compose de deux ou trois chiffres, généralement séparés par un point. Les qualités «8.8», «10.9» et «12.9» se voient le plus fréquemment sur les équipements agricoles. Ces nombres sont utilisés dans la formule de calcul de la résistance minimale à la traction et de la limite d’élasticité.
La vis a la priorité sur l’écrou Les écrous se présentent dans une grande variété de formes: à six pans, en couronne, borne, écrou-raccord ou à oreilles. Il en va de même pour les vis qui doivent en principe être de qualité supérieure. Cela signifie que l’on associe une vis de désignation 12.9 à un écrou 10.9, une vis 8.8
à un écrou de 6.8, et ainsi de suite. Cette manière de procéder s’explique pour une raison bien précise: l’écrou est la partie la plus petite et la moins chère de l’assemblage. Si la charge devient trop importante, c’est l’écrou qui sera endommagé et non la vis.
Le blocage des vis et des écrous Pour protéger un assemblage par vis d’un desserrage spontané, on se sert de plusieurs éléments de sécurité, telles des rondelles élastiques, à dents, striées et à ressort. Les écrous autobloquants disposent d’une bague en polyéthylène ou d’une pièce de serrage métallique. Si des températures élevées sont prévues, il faut utiliser un écrou entièrement métallique avec une pièce de serrage. Le filet de la vis doit sortir d’un écrou autobloquant d’au moins un tour, sinon l’effet de blocage s’avère nul. Un écrou de blocage ne doit en aucun cas être utilisé une seconde fois. Si la vis et l’écrou sont en acier inoxydable, ils peuvent s’abîmer lors du desserrage en raison de leur forte teneur en chrome. Déposer un peu de pâte de graphite sur le filetage durant le montage peut éviter de devoir arracher ou meuler l’assemblage pour le dévisser.
La qualité des vis s’avère déterminante pour l’assemblage. Pour un soc de cultivateur par exemple, il faut si possible utiliser des vis de 12.9. La raison est la charge élevée due à l’effet de levier important entre la pointe du soc et la vis. Il est important d’avoir une force de précontrainte élevée pour que l’alignement du soc sur le support reste constant (le
soc ne doit ni se desserrer ni se déplacer). Une limite d’élasticité élevée constitue un avantage. Pour les ailettes latérales, des vis de 10.9 suffisent, car elles se situent à proximité du point de levier. La forte usure de la tête de vis par abrasion parle également en faveur d’une vis plus solide.
Pour les éléments d’une charrue, des vis 10.9 sont généralement suffisantes, car elles ne sont que partiellement sollicitées en traction. De surcroît, plusieurs vis assurent généralement l’appui de la tôle sur le corps de charrue. L’abrasion est plutôt limitée vu que les têtes de vis sont encastrées. Cependant, toute règle a ses exceptions et il arrive que des vis standard se fissurent ou se cisaillent, raison pour laquelle il faut vérifier le réglage de la charrue avant d’utiliser une vis plus solide.
Limite d’élasticité, résistance minimale à la traction et force de maintien Comme son nom l’indique, la limite d’élasticité est la force à partir de laquelle la vis commence à se déformer plastiquement. Ce paramètre est en général plus important que la résistance minimale à la traction qui indique la force à partir de laquelle la vis risque de céder. La résistance minimale est le moment clef pour les vis de cisaillement, car il est souhaité qu’elles se rompent en cas de surcharge. Le calcul de ces deux valeurs est le même quelle que soit la qualité. Pour déterminer la résistance minimale à la traction, le chiffre précédant le point est multiplié
par 100 (voir le tableau «Formules» ci-dessous). Pour calculer la limite d’élasticité, il faut multiplier le chiffre précédant le point par le chiffre qui suit le point, puis par 10. Ensuite, les valeurs sont reportées sur le diamètre de la vis, en calculant la section en millimètres carrés et en la multipliant par la limite d’élasticité. Ces valeurs, de même que les forces supportables par une vis seule de qualité 10.9 et de 12 mm de diamètre, sont indiquées de manière claire dans les tableaux.
Un couple de serrage est indispensable pour serrer un écrou ou une vis. Celui-ci dépend, entre autres, de la force de précontrainte. Cette force constitue une valeur purement théorique, vérifiable uniquement à l’aide de moyens de mesure spéciaux dans un assemblage par vis. La valeur principale pour la pratique est le couple de serrage. Cette valeur peut se régler directement à l’aide d’une clé dynamométrique. Le tableau du dessous montre les couples de serrage pour des vis courantes disposant d’un filetage standard. Le couple de serrage se mesure en newton-mètre (Nm).
Formules (limite d’élasticité, résistance à la traction et force de maintien)
Qualité convertie en limite d’élasticité et en résistance à la traction
Vis 10.9
Elasticité minimale: 10 × 9 × 10 = 900 N/mm²
Résistance à la traction:10 × 100 = 1000 N/mm²
Limite d’élasticité calculée sur la section de la vis
Vis M12
Section transversale: 12 mm × 12 mm × (3,14/4) = 113 mm²
Force de maintien: 113 mm² × 900 N/mm² = 101,700 N*
* Correspondant à un poids de 10,17 tonnes!
Malheur s’ils s’échappent! Les couteaux du tambour de hachage nécessitent, outre un couple de serrage correct, une sécurité supplémentaire. Photo: ldd
Une vis de cisaillement est volontairement l’élément le plus faible d’un assemblage ou d’un montage de construction. Elle doit se rompre en premier et protéger ainsi les autres pièces de la machine contre les dommages. Selon le type de charge ou la longueur du levier déterminant le niveau de déclenchement, des vis de 8.8 ou 10.9 sont utilisées. Le point de rupture peut se définir avec précision si la vis de cisaillement est dotée d’une encoche périphérique.
La protection antirouille Les vis exposées en permanence ou temporairement aux intempéries disposent parfois d’un revêtement de protection. Il s’agit souvent d’un zingage ou d’un laquage. Les vis sans protection anticorrosion à long terme sont qualifiées de «nues».
Conclusion
Une vis, même si elle passe inaperçue, a beaucoup à offrir. A l’instar d’un constructeur qui, lors de l’assemblage d’une pièce de machine, veille à ce que les vis conviennent à un usage précis, il faut en faire de même lors des travaux à l’atelier. Cela permet non seulement d’éviter des frais, mais aussi, chose tout aussi importante, de s’épargner beaucoup d’ennuis et de temps de travail supplémentaire grâce à des vis correctement dimensionnées.
Les andains doivent être le plus régulier possible pour être bien pris en charge par les presses à balles rondes, les autochargeuses et les ensileuses. Grâce à un répartiteur de flux, les bras porteurs des rotors des andaineurs se règlent précisément.
Voici trois ans, Krone lançait sur le marché l’andaineur à dépose centrale «Swadro TC 1370», équipé de quatre rotors et affichant une largeur de travail de 10,80 à 13,70 mètres avec des andains d’une largeur de 1,40 à 2,60 mètres. Comme on souhaitait sur cette machine un flux d’huile important sans variation de précision, Krone a misé sur un bloc de commande de l’entreprise Power-Hydraulik GmbH. Ce composant assure un rapport de répartition identique avec une précision de série de +/–1 %.
Ce répartiteur de flux est composé d’une soupape construite sur le mode d’une glissière. Celle-ci partage un flux d’huile entrant en deux flux selon un rapport défini, identique ou proportionnel, indépendant de la charge. Installé dans l’autre sens, la soupape permet de réunir deux flux dans un rapport identique fiable. La variation dans la précision de série n’est que de 1 %. Dans le cas d’une commande de vérins à mouvements identiques, la
soupape permet un mouvement rapide à butée des vérins. Pour l’andaineur précité, les composants ont été prévus spécialement pour le volume d’huile important de 30 l/min et les variations de pression qu’un tel volume peut induire. La soupape se régule d’ellemême indépendamment des charges présentes dans les conduites aux points de sortie ou d’étranglement. Le chauffeur ne remarque que peu de chose et constate finalement un déplacement parfaitement synchronisé des bras porteurs. Ceci doit assurer une dépose régulière du fourrage dans l’andain qui améliore les performances de la machine suivante, par exemple une autochargeuse, contribuant ainsi à une coupe optimale du fourrage.
Le répartiteur de flux de Power-Hydraulik est adapté en fonction des exigences spécifiques des systèmes des clients dans les domaines des volumes de flux, des rapports de répartition et d’équilibrage de la position finale. On peut se passer de soupape de limitation de la pression supplémentaire à la sortie en grande partie grâce à sa construction particulière. Les
Un répartiteur/réunisseur de flux est une soupape fonctionnant comme une glissière et commandée par ressorts. Il répartit le flux d’huile entrant selon un rapport défini, identique ou proportionnel, indépendamment de la charge en deux flux partiels.
composants s’intègrent de façon modulable dans le bloc de commande par bridage ou se montent à l’extérieur sur les conduites. Power-Hydraulik est capable d’intégrer les répartiteurs de flux de manière compacte et d’équiper le même bloc de commande avec plusieurs soupapes. Ceci permet aux constructeurs de machines d’économiser de la place et de gagner ainsi en espace.
Roman Engeler* Pour son «Swadro TC 1370», Krone voulait obtenir un important débit volumétrique sans variations. Pour y parvenir, l’entreprise a choisi un répartiteur de flux de la société Power-Hydraulik. Photo: Krone * Source: société Power-Hydraulik GmbH, à Sulz (D); service de presse Abopr, à Munich (D)La septième édition du World Fira, salon dédié à la robotique agricole, s’est tenue début février près de Toulouse (France). Pour la première fois, ce rendez-vous annuel a été le théâtre de démonstrations au champ. Technique Agricole vous présente ici la plupart des machines présentées à cette occasion.
Matthieu SchubnelLe forum international de la robotique agricole World Fira 2023 a, pour sa septième édition, été couronné de succès. Du 7 au 9 février 2023 à Auzeville-Tolosane près de Toulouse (France), environ 2000 participants selon l’organisation se sont retrouvés facilitant chaque année des partenariats et le transfert technologique entre recherche et industrie. Pas moins de 70 exposants, acteurs de la robotique agricole dans les secteurs du maraîchage, de la viticulture, des grandes cultures ou de l’arboriculture ont participé à ce rendez-vous. Après un colloque scientifique sur le thème des «Technologies robotiques accessibles pour la transition agricole», les participants ont pu suivre pour la première fois des démonstrations au champ de robots agricoles inédits ou commercialisés depuis quelques années, sur une surface totale de 1,5 ha dont 2000 m² de zone couverte.
Ant Robotics – «Valera»
Le robot «Valera» de la société allemande
Ant Robotics sert au transport de charges lors de la récolte de fruits, de légumes, etc. Ses deux roues motrices intègrent chacune un moteur électrique qui puisent l’énergie dans une batterie de 24 volts
d’une capacité de 120 Ah, rechargée par un panneau solaire positionné au-dessus du plateau de chargement. Le robot reconnaît et suit les cueilleurs qu’il accompagne à l’allure de 3 km/h.
Le véhicule porteur tout-terrain «Tipard 350» de l’Allemand Digital Workbench vise le suivi des cultures en serre ou au phénotypage. Ce prototype de 350 kg, disposant d’une charge utile d’environ 150 kg, est entraîné par des moteurs de 2 kW. Ses deux modes d’avancement le mènent jusqu’à 2 km/h ou 6 km/h. Il se repère
grâce à un double récepteur RTK GNS. Le guidage est affiné par caméra, détection de courbe et détection 3D. Grâce à des essieux télescopiques, la largeur de la voie s’ajuste entre 1,20 m et 1,60 m. Avec le châssis hydraulique, la garde au sol s’adapte au terrain. Le robot «Tipard 350» présente une autonomie de quatre heures.
L’entreprise belge Exobotic Technologies présentait le robot «Arboto» à quatre roues motrices, qui répond à un besoin des pépinéristes pour évaluer régulièrement le diamètre des arbustes. Sa caméra
fixée sur un mât mesure avec une précision de 3 mm la section de chaque tronc. Pesant 250 kg, cet appareil tout-terrain dispose d’une suspension différentielle à axe central pour chaque côté, grâce auxquelles les roues restent toujours en contact avec le sol. Il se déplace à l’allure maximale de 5 km/h et navigue grâce au GPS RTK et via un LIdar dans la rangée.
Exxact Robotics a créé la surprise en dévoilant un prototype de son robot baptisé «Traxx concept H2». D’apparence très proche de son homologue diesel déjà commercialisé, ce robot viticole pour travail du sol ou pulvérisation en vigne étroite se distingue par son mode d’entraînement avec pile à combustible, complétée par de petites batteries de 35 kW de puissance. Sa partie supérieure loge deux grandes bonbonnes contenant chacun 4,4 kg de dihydrogène. La machine, qui n’a pas fait l’objet de démonstrations, est conçue pour travailler jusqu’à dix heures selon le constructeur. Le robot «Traxx Concept H2» ne sera pas vendu avant 2025.
mensions qui lui assure la recharge des batteries stockées à l’arrière pour travailler pendant plusieurs mois. L’appareil est homologué pour travailler seul dans le champ. Son semoir à disques implante tous types de graines selon des interrangs de 22,5 cm minimum et une distance entre graines d’au moins 9 cm. Son allure est de 950 mètres/heure. Dépourvu de caméras, le «FD20» s’oriente exclusivement grâce au GPS RTK et intègre un fil de contact périphérique, dont la tension provoque l’arrêt d’urgence. Farmdroid annonce une capacité opérationnelle de 20 ha par saison et par machine.
Le petit robot multifonction sur chenilles «Haribot» de la société hongroise Haritech se destine par exemple aux pépinié -
de chantier atteindrait 20 ha par jour selon le constructeur. Il ne pèse pas plus de 15 kg, peut être transporté et démonté facilement. Meropy annonce une autonomie de 6 à 10 h selon les conditions.
Dix ans après la mise sur le marché du robot danois «FD20», le constructeur Farmdroid revendique plus de 350 appareils en service à ce jour. Développé pour implanter et désherber mécaniquement les cultures en rang. Pesant 900 kg, cet appareil entièrement électrique est recouvert d’un panneau solaire de grandes di -
ristes et aux producteurs de fruits. Son moteur diesel Kubota de 25 ch entraîne une pompe hydraulique. Ses tarières montées sur le relevage arrière et animées hydrauliquement forent le sol à intervalles réguliers prédéfinis. En quelques secondes, il crée des trous d’un diamètre de 10 à 40 cm jusqu’à une profondeur de 40 cm. Le robot «Haribot» à voie réglable entre 75 et 105 cm se déplace à une allure de 3 à 5 km/h. Il s’oriente grâce à deux antennes GPS avec correction RTK et embarque un LIdar et un radar pour garantir la sécurité. Son autonomie atteint huit à dix heures.
Le robot ultra-léger «SentiV» de la société française Meropy réalise des prises de vues géolocalisées dans les parcelles. Avec ses deux caméras, il génère une cartographie précise des adventices et maladies de la parcelle pour des traitements localisés. Ses deux grandes roues sont animées chacune par un moteur électrique. Sa vitesse de déplacement est de 7 à 10 km/h. En scannant par exemple une largeur de travail de 2 m, son rendement
Le robot «Orio» du Français Naïo Technologies est un porte-outil robuste pour cultures légumières et grandes cultures. Pesant 1450 kg sans outil, il dispose d’un châssis en portique sous lequel est installé l’outil fournis par l’Allemand Kult. Le système identifie les plantes cultivées par caméra et intervient mécaniquement sur les adventices. Avec ses quatre moteursroues électriques de 2500 W chacun, il évolue jusqu’à 5,5 km/h, guidé par GPS RTK. Il intègre quatre bumpers, des capteurs LIdar ainsi qu’un module de geofencing. Il dispose de batteries interchangeables de 7 à 9 h d’autonomie.
Le «Slopehelper» tout-terrain du Slovène Pek Automotive se destine aux vignobles et vergers. Evoluant sans GPS, LIdar ni vidéo, il se repère grâce à un radar 120 GHz embarqué (option), d’une précision de 10 mm et de palpeurs latéraux. Son train de chenilles à entraînement électromécanique le propulse jusqu’à 4 km/h. Dans des parcelles jusqu’à 42° de déclivité, il assure l’épamprage des arbres fruitiers, la tonte dans l’interrang, le désherbage, la fertilisation, la pulvérisation… L’autono -
mie de sa batterie 48 V LiFePO 4 de 43 kW est de huit à dix heures selon la tâche. Sa plate-forme adaptative à correction d’assiette compense les dévers axiaux et transversaux jusqu’à 70 %. Le «Slopehelper» pèse 1,75 tonne sans ses outils.
muni au choix de deux ou quatre roues motrices. Il est capable de travailler entre cinq et dix heures pour un temps de recharge de 1 h 30. Le modèle présenté était équipé à l’avant d’un LIdar multicouches capable de reconnaître et d’éviter les ouvriers agricoles évoluant dans son environnement, afin de travailler en cohabitation.
Avec ses 2,20 m de hauteur et 3,70 m de large, l’imposant automate électrique «Robot One» du Néerlandais Pixelfarming a déjà été testé sur une quarantaine de cultures. Avec ses douze caméras périphériques, cet appareil polyvalent à quatre roues motrices et directrices de 2000 kg détecte et mémorise l’emplacement de chaque plant. La position de ses dix bras indépendants est contrôlée en largeur et en profondeur avec une précision d’environ 2 mm pour s’adapter à la
Le robot «Trektor» de Sitia se distingue par son entraînement hybride diesel-électrique. Pesant près de trois tonnes pour une longueur proche de 3,80 m, il embarque un moteur diesel rechargeant la batterie de 14 kWh à sept à huit reprises par période de 24 heures. Celle-ci ali -
lente à celle d’un moteur diesel de 30 ch. Une pompe hydraulique alimente les vérins de direction et le relevage au niveau de l’outil. Le modèle présenté était équipé d’un semoir à disques pneumatique Monosem à trois rangs, attelé via un col de cygne. La commercialisation du «Softi Rover e-K18» est prévue dans cinq ans selon Softivert.
Teyme Group – «Weta Robot»
culture et aux dénivellations de la parcelle. Il assure la tonte de l’interrang, le semis ou le désherbage thermique par laser. Ses batteries amovibles de 13 kWh lui confèrent une autonomie de six à huit heures. Il est recouvert de panneaux solaires d’une puissance de 1,5 kW.
Le porte-outil modulable léger et autonome «POM» du Français Sabi Agri est
mente les moteurs électriques des deux roues motrices, pour une allure maximale de 9 km/h. L’automate dispose d’un châssis à voie variable, de relevages avant et arrière de distributeurs hydrauliques et d’une prise électrique auxiliaire de 96 V. Le Trektor est disponible en trois modèles se distinguant par leur voie et leur largeur hors tout: le Mini (photo) est davantage adapté au vignoble. Les Midi et Maxi conviennent mieux pour le maraîchage ou l’arboriculture. Le modèle présenté convient à des vignes avec interrang minimal de 1,90 m.
La société Softivert a mis trois ans à concevoir le prototype d’automoteur électrique «Softi Rover e-K18». Entièrement autonome, il se destine aux travaux de grandes cultures tels que travail du sol, semis, fertilisation ou pulvérisation. Cet appareil articulé dispose d’une transmission intégrale animée par un moteur électrique entraînant chaque essieu pour une allure maximale de 8 km/h. Il est guidé par GPS RTK et LIdar et sa zone de travail doit être délimitée. Il loge des batteries interchangeables pesant 400 kg, d’une capacité de 60 kWh et d’une autonomie de 5 h selon le type de travail et la vitesse de travail. Selon Softivert, l’entraînement électrique fournit une puissance équiva -
La plateforme autonome «Weta Robot» de l’espagnol Teyme est conçue pour la pulvérisation de produits phytosanitaires dans des vignes en forte pente. La machine à quatre roues motrices, animée électriquement, puise son énergie dans des batteries. Pour se repérer, le «Weta Robot» s’aide d’un LIdar monté à l’avant. Le module de pulvérisation diffuse la bouille au travers de deux rampes verticales réparties de part et d’autre du rang.
Il est équipé de porte-buses avec solénoïdes de type PWM à contrôle individuel. Le développement de l’automate «Weta Robot» a été soutenu par des fonds de l’UE dans le cadre du projet Scorpion.
Sur notre chaîne YouTube «Technique Agricole», les images des démonstrations de ces différents robots agricoles sont accessibles dans deux vidéos en français.
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Les organisateurs de la 20 e Baumag de Lucerne ont saisi l’occasion de la pause due aux restrictions sanitaires pour se réorienter. Le succès du salon des machines de chantier et le nombre élevé de visiteurs leur ont donné raison.
Pour les spécialistes du secteur de la construction et du second œuvre, le salon des machines de chantier (Baumag) est un événement incontournable, organisé par des pros pour des pros. Le directeur du salon, Andreas Hauenstein, de l’entreprise ZT Fachmessen AG, s’est réjoui d’avoir de nouveau des contacts personnels après deux ans de pause forcée. «Finie la communication purement numérique via des réunions en ligne et vive les discussions face à face», a-t-il déclaré lors de son allocution de bienvenue.
Les innovations font la course Sur le site d’exposition de Lucerne, les acteurs renommés du marché et les nouveaux venus ont présenté aux visiteurs
intéressés leurs machines et leurs équipements rutilants du 26 au 29 janvier. Pendant quatre jours, le Baumag a été la vitrine de l’industrie de la construction. L’intérêt était si grand que le salon affichait complet, selon les organisateurs. Plus de 160 exposants ont présenté leurs produits dans trois halles d’exposition et sur le terrain en plein air situé entre les halles.
Zéro émission dans la construction?
Ceux qui en doutent changeront vite d’avis. Ainsi, depuis le 1er janvier 2023, l’entreprise Wacker Neuson a rendu son activité de location d’équipements climatiquement neutre. Les solutions «zéro émission» de Wacker Neuson permettent
d’ores et déjà d’exploiter l’ensemble d’un chantier urbain sans émissions directes, et en silence. Son catalogue comprend des pilonneuses, des plaques vibrantes et un vibrateur interne pour le compactage du béton, le tout sur batterie. La gamme est complétée par des pelles sur chenilles, des tombereaux et des chargeurs sur roues électriques. La multinationale a présenté au salon Baumag son concept de location de machines neutres en CO 2 et son assortiment.
Travailler en sécurité
Selon la législation actuelle, l’employeur ne peut confier des travaux comportant des risques particuliers qu’à des travailleurs formés à cet effet. C’est pourquoi la
formation à la conduite de machines de chantier obligatoire dans la construction. Outre les conducteurs de ces machines, les ouvriers travaillant à proximité sont également tenus d’être prudents. Un spécialiste de la sécurité au travail de la
Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents (Suva) l’a souligné, ces équipements présentent de nombreux angles morts qui entravent la vision du conducteur, malgré la présence de miroirs et de caméras. Des accidents graves sont régu -
lièrement occasionnés à cause de l’absence de ceinture de sécurité. Sur le stand de la Suva, des collaborateurs spécialisés dans la sécurité dans la construction et l’utilisation de machines de chantier répondaient aux questions des visiteurs.
Cette année encore, les adolescents qui souhaitent exercer le métier de maçon ont pu observer de près des professionnels en formation. Mattia Plattner, d’Oeschgen (AG), a réalisé une installation intéressante dans le foyer de la halle 1. Le vice-champion suisse des maçons aux SwissSkills 2022 la considère comme un bon entraînement pour les EuroSkills qui se dérouleront en 2025 au Danemark.
Au salon Baumag, la Suva a mis l’accent sur la formation de conducteur de machines de chantier avec la devise «Se former et s’attacher». Le thème de la ceinture de sécurité a ainsi été abordé. Sur le stand de la Suva,
Mattia Plattner, d’Oeschgen (AG), lors de la planification de son installation.
des spécialistes de la sécurité au travail et de la protection de la santé répondaient à toutes les questions.
Une mise à niveau technique permet, si nécessaire, de découpler des installations, photovoltaïques entre autres, du réseau électrique et de les utiliser en mode autonome. Un projet pilote de l’Office fédéral de l’énergie a étudié la possibilité d’assurer de cette manière l’alimentation électrique de secours des exploitations agricoles en cas de black-out prolongé.
Benedikt Vogel*Le courant électrique est indispensable au bon fonctionnement de notre société.
«Une panne de courant générale de longue durée […] à l’échelle nationale pourrait paralyser la quasi-totalité de l’économie», note le Conseil fédéral dans sa Stratégie nationale de protection des infrastructures critiques. L’agriculture est
une partie de l’économie. Une panne de courant prolongée affectant la ventilation, les installations de traite ou le chauffage menacerait le bien-être des personnes et des animaux. La production alimentaire destinée à la population serait menacée. Le Conseil fédéral demande donc dans sa stratégie de concevoir les infrastructures critiques résilientes «de façon à éviter dans la mesure du possible les pannes graves et de grande ampleur géographique et à garantir rapidement le rétablissement du bon fonctionnement en cas d’événement».
L’autoapprovisionnement a gagné en importance grâce au développement de la production décentralisée d’énergies renouvelables. Les sources d’énergie décentralisées pourraient rendre de grands services en cas de crise. Cette idée constitue la base d’une étude récente qui a bénéficié du soutien financier du programme pilote et de démonstration de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). Le projet a été dirigé par l’entreprise Fleco Power AG à Winterthour (ZH),
-
La ferme «Holzhof» d’Amlikon-Bissegg (TG) produit de l’énergie à partir de deux installations photovoltaïques et d’une installation de biogaz reliée à trois centrales de cogénération qui fournissent de l’électricité et de la chaleur. On a utilisé une centrale de cogénération (puissance de 320 kW) lors du premier essai de fonctionnement en îlot. Une installation photovoltaïque (120 kWp) a été ajoutée pour le deuxième essai.
Illustration: Benedikt Vogel (avec Shutterstock)
liale de la coopérative Ökostrom Schweiz, à Winterthour aussi, l’installateur solaire MBRsolar, Wängi (TG), ainsi que la coopérative énergétique ADEV, à Liestal. Fleco Power commercialise l’électricité renouvelable produite par plus de 600 fournisseurs à partir du photovoltaïque, du biogaz, de l’hydroélectricité et du vent.
Le réseau électrique suisse est étroitement maillé. Le courant est habituellement rétabli dans les plus brefs délais après une panne affectant une centrale ou une ligne. Si une crise survenait, une panne prolongée et généralisée est toutefois envisageable. Les exploitations agricoles pourraient alors produire de l’électricité à partir de groupes électrogènes diesel ou de générateurs à prise de force entraînés par les moteurs des tracteurs à condition que le carburant disponible soit suffisant. Les centrales décentralisées dont la production est issue des énergies renouvelables (solaire, biogaz ou éolien) constituent une autre source d’électricité de secours. En Suisse, plusieurs milliers de fermes comportent des installations photovoltaïques; 750 installations d’une puissance moyenne de 68 kW ont été montées durant la seule année 2021. En outre, quelque 120 installations de biogaz agricoles sont répertoriées en Suisse. La plupart d’entre elles sont équipées de centrales de cogénération qui transforment le biogaz en électricité et en chaleur.
Pour servir d’alimentation de secours, les installations doivent fonctionner en îlot, soit être découplées du réseau électrique.
Cela requiert une commande qui adapte la production d’électricité aux besoins des consommateurs raccordés. Actuellement, les installations de production décentralisées ne sont généralement pas conçues pour fonctionner en îlot. Si le réseau tombe en panne, ils arrêtent la production. Le projet pilote initié par Fleco Power a recensé les adaptations à apporter aux installations pour les faire passer en mode de secours. En principe, l’alimentation de secours ne fournit de l’électricité qu’aux consommateurs indispensables en cas de crise.
Les essais sur l’alimentation électrique de secours ont été réalisés à la ferme «Holzhof» d’Otto Wartmann, partenaire du projet, à Amlikon Bissegg (TG). Cette ferme comporte une fromagerie et une exploitation. Deux installations photovoltaïques totalisant une puissance de 360 kWp produisent 330 000 kWh de courant par année. S’y ajoute une installation de biogaz avec trois centrales de cogénération (750 kW) qui, outre la chaleur, fournissent 5 000 000 kWh de courant. Lors du premier essai, l’une des trois centrales de cogénération a servi à produire de l’électricité de secours. Bien qu’il y ait suffisamment d’électricité disponible pour le fonctionnement de secours, l’une des installations photovoltaïques a été ajoutée pour le deuxième essai. L’équipe de chercheurs voulait essayer de combiner plusieurs centrales électriques décentralisées.
Les écueils du démarrage autonome Dans les deux configurations d’essais (cogénération seule, cogénération avec
installation photovoltaïque), il a été possible de réaliser un fonctionnement en îlot pour l’alimentation de secours avec de l’électricité renouvelable. L’exploitation a été alimentée pendant plusieurs heures avec une puissance atteignant 180 kW. En cas d’urgence, une alimentation de secours ne fournit normalement du courant qu’aux consommateurs les plus importants. Or l’ensemble des besoins en électricité de l’exploitation ont été couverts lors de l’essai sur la ferme «Holzhof». Le défi a consisté à maintenir une consommation suffisamment élevée parce que la centrale de cogénération
Si des centrales solaires, au biogaz ou éoliennes décentralisées servent à alimenter un réseau séparé, le générateur ou l’onduleur constitue une composante de l’alimentation de secours. Celle ci est responsable de la stabilité et de la qualité du réseau pendant l’exploitation d’urgence. Pour ce faire, elle gère sa production et sa charge, en veillant à ce que la production d’électricité soit en adéquation avec la consommation. Les composants pour un fonctionnement en îlot existent, mais sont rarement intégrés dans les installations actuelles. Ils en
traînent souvent des coûts supplémen
taires considérables. Faire fonctionner rétroactivement des installations en îlot est difficile. Pour combler cette lacune, une solution de post équipement des installations a été développée dans le projet pilote mené en collaboration avec la Haute école HES SO ValaisWallis.
doit, pour des raisons techniques, fonctionner au moins à 60 % de sa puissance, même en mode de secours.
Les essais ont permis d’identifier les défis d’un fonctionnement de secours. Le démarrage autonome (mise en place du réseau séparé) a échoué plusieurs fois, notamment à cause de réglages erronés ou de l’absence d’alimentation de secours des éléments de commande. «L’exploitation d’un réseau séparé requiert certes des éléments et des installations de commande, mais aussi des personnes capables de mettre en service l’alimentation de secours. Il est en outre nécessaire de procéder régulièrement à des simulations de crise», déclare Martin Schröcker, chef de projet et manager de Fleco Power.
Importance de la qualité du réseau
Une alimentation électrique de secours en service pendant plusieurs jours ou semaines est particulièrement exigeante. Dans de tels cas, l’approvisionnement en substrats pour l’installation de biogaz doit être assuré. De surcroît, le réseau doit répondre à des critères de qualité élevés. Certes, les exigences telles que celles de la norme européenne EN 50 160 ne sont pas directement applicables à un mode de secours découplé, mais elles offrent une bonne base pour évaluer des paramètres de la qualité du réseau comme le maintien de la tension et la fréquence. Si un fonctionnement de secours perdure, des variations de qualité du ré
seau peuvent endommager les consommateurs électriques, par exemple en raison de charges thermiques accrues en cas de charges décalées. L’intégration des énergies renouvelables dans l’alimentation de secours nécessite donc une planification minutieuse du réseau de secours et des composants impliqués.
Un générateur à prise de force en complément?
Martin Schröcker de Fleco Power est convaincu que les installations photovoltaïques peuvent profiter à l’alimentation électrique de secours. Certes, l’électricité solaire ne suffit pas encore, même avec un accumulateur à batterie, car des pénuries surviennent principalement en hiver, ainsi
Le projet présenté dans cet article a été soutenu par le programme pilote et de démonstration de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). L’OFEN encourage le développement et l’expérimentation de technologies, de solutions et d’approches innovantes qui contribuent à l’efficacité énergétique ou à l’utilisation des énergies renouvelables. Les demandes d’aide financière peuvent être soumises à tout moment. www.bfe.admin.ch/pilotdemonstration (cliquer sur FR en haut à droite pour le texte en français)
que le relèvent les chercheurs dans le rapport final du projet. La situation est différente lorsque le photovoltaïque est combiné à une deuxième source d’électricité. Utiliser principalement des installations photovoltaïques et les compléter temporairement par de l’électricité produite par un générateur à prise de force pourrait être prometteur, selon Martin Schröcker. La faisabilité de cette combinaison n’a toutefois pas encore été étudiée sur le terrain. «Cependant, l’intégration de plusieurs sources d’énergie dans un réseau de secours commun rendra l’exploitation de secours encore plus complexe», observent les auteurs de ce rapport. Martin Schröcker est optimiste: «L’électricité renouvelable produite de manière décentralisée peut offrir une solution judicieuse pour l’alimentation de secours. On peut limiter les coûts supplémentaires en utilisant surtout des installations destinées à un fonctionnement normal. Ainsi, le tournant énergétique peut contribuer à rendre le réseau électrique suisse plus robuste contre les black out. L’agriculture peut être pionnière dans ce domaine grâce à son grand potentiel en matière d’énergies renouvelables et à ses exploitants bien formés.»
Le rapport final du projet «BackupFlex – fonctionnement de secours avec des installations décentralisées» peut être téléchargé sur le site www.aramis.admin.ch/Texte/?ProjectID= 47509&Sprache=en US. Le rapport, disponible uniquement en allemand, comporte un résumé en français.
Définitions
Horizontalement
1 Garantie d’un bien en échange d’une prime
2 Supérieur d’un monastère d’hommes
3 Ukraine
4 Outil manuel des druides
5 Robot du réseau Internet
6 Ville italienne chef-lieu du Piémont
7 Qui appartient à un lointain passé
8 Pièce rigide maintenant un écartement fixe
9 Personne pratiquant la magie
10 Rachat d’un véhicule à celui à qui on vend un véhicule neuf
11 Radiations au-delà du violet
12 Chemin bordé d’arbres ou de massifs
13 Matières composées de corps simples ou d’alliages
14 Autre personne
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Grille élaborée par Matthieu SchubnelChristoph Rytz, de Kirchdorf (BE), n’a encore jamais dû démonter ni la culasse, ni le blocmoteur, ni la transmission de son John Deere «1640». Ce tracteur a pourtant 42 ans et son compteur affiche quelque 19 000 heures de service. A côté de l’agriculture, Christoph Rytz s’est spécialisé dans le curage de drainages.
Dominik SennChristoph Rytz, né en 1981, est domicilié à Kirchdorf (BE). Il est mécanicien en machines agricoles et maître agriculteur. Il a besoin de machines agricoles légères pour son exploitation. La plupart de ses surfaces agricoles utiles sont constituées de sols tourbeux et humides, dans une zone marécageuse asséchée de la vallée de la Gürbe. «On a commencé à drainer des terres dès le XIXe siècle. La surface gagnée est devenue une terre fertile dont
l’épaisseur diminue néanmoins», explique Christoph Rytz. On ne se contente pas de drainer l’eau affleurante, mais aussi les eaux souterraines remontant à la surface. En rangs parallèles, espacés de 14 à 18 mètres, des milliers de conduites en argile de 8 cm de diamètre, longues de 60 à 190 mètres, sont enfouies dans le sol entre 40 et 120 cm. Christoph Rytz parle de drains «aspirants», car ils sont perméables et «aspirent» les eaux de fond.
Ces drains aboutissent dans des collecteurs de 10 à 12 cm de diamètre reliés à leur extrémité à des puisards d’où l’eau est acheminée vers des déversoirs puis dans la Müsche ou la Gürbe.
Ces systèmes de drainage doivent être curés tous les six à dix ans, afin d’être libérés des saletés et des dépôts. L’opération s’effectue toujours de l’aval vers l’amont.
En 1979, le John Deere «1640» de 62 chevaux de la série «40» succédait au «1630» à moteur 3-cylindres de 56 chevaux. Le «1640» fut produit jusqu’en 1986. Il était plus puissant que son prédécesseur mais possédait aussi une transmission renforcée et un moteur 4-cylindres de 3,9 litres. Son poids propre était plus élevé et sa nouvelle cabine plus confortable. Sur demande, le client pouvait l’obtenir en traction intégrale. De 1983 à 1986, le «1640» a aussi existé en version plus économique «X-E», en deux ou quatre roues motrices. Il existait aussi en exécution à voie étroite, la version dénommée «F».
Un tuyau muni d’une buse à trous est introduit au point le plus bas des conduites. Il est poussé hydrauliquement vers l’amont et la conduite est nettoyée avec de l’eau sous 40 bars de pression. «Pour une centaine de mètres de conduite de drainage, on pompe jusqu’à 1000 litres d’eau bien comptés; il en faut donc jusqu’à 20 000 litres par jour. L’eau est amenée dans des citernes à lisier ou bien on la tire directement des cours d’eau», explique notre hôte. La plupart des mandats de curage viennent de syndicats de drainage appartenant à des agriculteurs.
Depuis plus de 40 ans
Christoph Rytz a repris l’activité de curage de son oncle Peter Rytz, tout comme l’exploitation composée aujourd’hui de 30 hectares de surface agricole utile et de 6,5 hectares de forêt. Vingt-deux vaches donnent du lait sans ensilage, 70 porcs à l’engrais fournissent de la viande et sur 10 à 12 hectares sont cultivés des céréales, du maïs, du tournesol et du colza. Le John
Deere «1640» a été acheté flambant neuf par l’oncle, en 1981. Avec ses seuls 62 chevaux et son poids propre de 2,78 tonnes, il est devenu le tracteur principal du domaine «se révélant être un véritable outil polyvalent», raconte Christoph Rytz. Il y avait un petit Bührer pour le compléter. Le «1640» convient particulièrement au curage de drainages au printemps et en automne. «Le ‹1640› a plus de 40 ans, mais il est déjà muni d’une prise de force et de demi-vitesses à commandes hydrauliques; il est donc très maniable aux champs. Le système hydraulique avec une pression constante de 180 bars dans tout le circuit est idéal pour les travaux à façon exigeants comme le curage de drainages», confie l’agriculteur.
Au début de 2013, lors de la reprise de l’exploitation par Christoph et Andrea Rytz et leurs enfants Gian-Luca, Noelia et Dario, un John Deere «6330» de 2008 a été acquis. Il devint rapidement le tracteur principal, engagé pour les travaux lourds comme les semis, le labour onland, etc. Le spectre d’utilisation du «1640» se réduisit alors aux soins aux cultures, au passage de la pirouette et de l’andaineur, à l’épandage d’engrais. Plus aux traitements avec un pulvérisateur à rampe de 15 mètres qui sert aussi pour des tiers. Christoph Rytz est heureux de pouvoir compter sur l’aide de son oncle Peter. En outre, il mise sur la coopération entre exploitants. Il se partage avec un voisin une moissonneuse-batteuse, un John Deere «2056», et un combiné de semis avec lequel il effectue quelques travaux agricoles à façon. Cette année, notre hôte a investi avec deux collègues dans une sarcleuse à maïs 6-rangs guidée par caméra. Il a quitté Wohlen (BE) pour venir s’installer ici où il a été bien accueilli. Il est membre du comité de la fromagerie coopérative de Kirchdorf, de l’assurance du bé -
tail, actif dans le corps des sapeurs-pompiers et adhérent de la communauté de machines de Kirchdorf.
Pistons toujours d’origine à 42 ans C’est à peine croyable: à 42 ans, le John Deere «1640» totalise 18 790 heures de service. Depuis sa sortie d’usine, la culasse et le bloc du 4-cylindres de 3,9 litres atmosphérique et refroidi à eau n’ont jamais été ouverts. Les pistons sont d’origine et n’ont pas jamais vu le soleil depuis. Les trois grosses réparations ont consisté à remplacer l’embrayage, à changer la pompe hydraulique et l’alternateur. C’est tout!
Tant Christoph Rytz que son oncle, tous deux fans de technique agricole, ont toujours veillé à ce que le tracteur soit soigneusement entretenu et qu’il continue à fonctionner malgré son grand âge. «Il est fiable, maniable et facile à conduire et continue à fournir sa puissance nominale. Les 16 vitesses avant et les 8 marches arrière avec la demi-vitesse hydraulique passent sans encombre, malgré les groupes non-synchronisés», explique Christoph Rytz. Il apprécie aussi le bras inférieur extensible, une exclusivité de John Deere. D’un seul geste, on débloque l’arrêt, on fait sortir le bras inférieur extensible, on y attelle l’outil et il ne reste qu’à reculer jusqu’au déclic d’enclenchement. Pour Christoph, les inconvénients sont négligeables: si moteur et transmission sont froids, le «1640» est paresseux, car il doit chauffer une grande quantité d’huile. La montée vers la cabine jusqu’au siège est très étroite. Et, le véhicule n’a pas de traction intégrale; elle serait disponible comme option. Son propriétaire cherche toutefois un modèle d’occasion avec des caractéristiques comparables, notamment en termes de fiabilité, pour remplacer ce tracteur généraliste.
«Rien n’est permanent sauf le changement.» C’est par cette phrase que le président Markus Tanner a ouvert l’assemblée générale de la section grisonne de l’ASETA au Plantahof, à Landquart. Il a fait un parallèle entre la citation d’Héraclite d’Ephèse et le passage brusque de la crise du coronavirus à celle de la guerre en Ukraine. «Nous sommes tous concernés par cette guerre même indirectement», a-t-il poursuivi. Sont apparues soudainement des difficultés d’approvisionnement inconnues jusqu’alors ainsi qu’une forte hausse des coûts des machines agricoles. Les prix des engrais et des carburants ont quant à eux atteint un pic historique. Les comptes ont été approuvés, bien qu’ils aient été soldés par une perte. La cotisation reste fixée à 100 francs par année. Les départs (8) l’ont malheureusement emporté sur l’unique affiliation. Les vice-président, gérant et réviseur des comptes ont été réélus. Fabian Sgier, du Plantahof, siège dans le comité depuis deux ans, mais n’a encore participé à aucune assemblée générale à cause de la situation sanitaire. Il a fait son entrée officielle dans le comité à cette occasion. Ueli Günthardt, membre du comité de l’association faîtière, a transmis les salutations de ses collègues et excusé l‘absence du président Werner Salzmann et du directeur Roman Engeler.
Roger Padrun, du centre de contrôle de la circulation, décerne une bonne note à l’agriculture dans son ensemble. Les efforts (contrôles) des dernières années ont porté leurs fruits. Roger Padrun invite chacun à poursuivre ses efforts.
Konrad Merk, de l’office cantonal de l’agriculture et de la géoinformation, a donné une conférence sur la production des eaux et le machinisme agricole. En se référant à la loi fédérale sur la protection des eaux et au guide «Protection des eaux dans l’agriculture», il a abordé la question des exigences relatives aux aires de lavages des machines. L’orateur a également évoqué le stockage des carburants, graisses et huiles destinées aux véhicules agricoles. Il a mentionné différentes exigences s’appliquant aux revêtement des sols et à l’écoulement. Roger Padrun a attiré l’attention de ses auditeurs sur la prescription stipulant «qu’à partir des contrôles de 2024», chaque exploitation (concernée) devra avoir accès à une place de remplissage et de nettoyage des pulvérisateurs. «Elle doit être en mesure de le prouver, mais cela ne signifie pas que cela doit être sa propre place.»
a eu lieu mi-février à Siviriez (FR), l’occasion de revenir sur les multiples activités de l’année écoulée et d’évoquer celles à venir.
Matthieu SchubnelC’est à l’auberge du Lion d’Or à Siviriez, dans le district de la Glâne, que le comité de l’AFETA, section fribourgeoise de l’ASETA, a accueilli la centaine d’inscrits à son assemblée générale annuelle. Le président Olivier Kolly, qui siège par ailleurs au comité de l’association faîtière, a adressé ses salutations aux membres puis énoncé son rapport d’activités 2022 riche en animations, entre l’organisation de l’assemblée des délégués à Morat en avril et la démonstration de déchaumage du mois d’août ayant attiré plus de 300 personnes, en passant par les contrôles de pulvérisateurs (93 appareils vérifiés), la préparation de 141 jeunes au permis G40 ou encore la mobilisation pour les problèmes de circulation, pour lesquels les membres fribourgeois sont invités à solliciter leur comité sans attendre la mise à l’enquête. Pour 2023, la section fribourgeoise prévoit, le 10 août, en collaboration avec différents partenaires, une journée sur le thème «Trafic agricole» au cours de laquelle seront également organisées les qualifications pour le championnat suisse de gymkhana de tracteurs.
Le gérant Samuel Reinhard a présenté les comptes du dernier exercice en léger déficit, en raison notamment de l’absence temporaire de contribution de l’un des sponsors et d’un nombre de pulvérisateurs contrôlés bien inférieur aux 120 appareils soumis aux vérifications en 2021. Le niveau de cotisation des 1246 membres (-2,1 %) reste néanmoins inchangé à 90 francs depuis dix ans.
Matthieu Schubnel de la rédaction de Technique Agricole a fait part aux membres du message de salutations de l’association faîtière en abordant différents aspects dans lesquels elle est engagée. Enfin, Joël Petermann, codirecteur de la société Alphatec, par ailleurs membre du comité de l’ASMA et du groupe de travail «Tests de pulvérisateurs», a fait un point réglementaire et présenté des nouveautés en matière de pulvérisation. L’après-midi a été consacrée à la visite de la société JNJ Group SA, à Romont (FR), dont les filiales sont spécialisées dans la fabrication et le reconditionnement d’équipements de caves tels que robots d’affinage et machines à emballer (société JNJ Automation), les équipements de fromagerie et de laiterie (société Sugnaux), ou encore l’accompagnement dans la conception et la réalisation de laiteries-fromageries (société Alisys). La journée s’est terminée par la visite de la fromagerie romontoise
L’assemblée générale de l’AFETAà proximité. Le comité de l’AFETA: Samuel Reinhard, John-David Flühmann, Olivier Kolly, Arno Niederhäuser, Lucien Terreaux, Frédéric Bachmann et Marc Oberson (de g. à d., sans Thomas Schick). Photo: Matthieu Schubnel Des informations de première main sur la protection des eaux ont été délivrées à l’assistance dans laquelle se trouvaient aussi des invités de la section voisine SG/AI/AR/GL. Photo: Ruedi Hunger
Après deux années de vote par correspondance, l’assemblée générale de l’ANETA, section neuchâteloise de l’ASETA, s’est à nouveau tenue en présentiel le 24 février. Pour cette 81e édition, 44 personnes se sont déplacées au centre de La Rouvraie à Bellevue-sur-Bevaix (NE), dans la région du Littoral. Le président de section, Werner Seiler, a fait état d’un contexte géopolitique et économique incertain, d’une hausse des prix et des délais de livraison des machines agricoles ainsi que d’une absence de visibilité sur l’avenir pour les agriculteurs. Dans son rapport, le président a remercié les sponsors soutenant l’ANETA ainsi que le comité pour son dévouement. Maël Jeannin a cédé sa place au comité, et le producteur de lait et de céréales de 32 ans Sevan Jau a été élu pour le remplacer. Le gérant, Bernard Tschanz, a présenté les comptes et fait état d’un solde positif. La cotisation est maintenue à 85 francs. Il a annoncé une légère progression du nombre de membres (413) avec cinq départs et sept arrivées. Les contrôles de pulvérisateurs se poursuivent dans le canton avec 22 machines testées; l’absence de kit de rinçage sur les appareils de plus de 400 l a fait chuter le taux de conformité de moitié par rapport aux années précédentes. La section propose toujours des cours de préparation aux permis «G» et «G40» et a enregistré 45 participants en 2022. Elle encourage d’ailleurs les jeunes en attribuant 50 francs à chaque candidat ayant réussi l’examen. Les éliminatoires de gymkhana de tracteurs seront organisés à La Brévine (NE), en partenariat avec l’amicale des vieilles machines agricoles du haut du canton, Tracto-Mania. Le directeur de l’ASETA, Roman Engeler, a présenté les dossiers en cours suivis par l’association faîtière. Michel Nicolet, responsable de la section technique au SCAN (Service cantonal des automobiles et de la navigation), a encouragé les agriculteurs à choisir l’option de freinage pneumatique et reste à la disposition des agriculteurs du canton pour des conseils. David Herminjard, conseiller technique et responsable innovation chez Agroline (filiale de Fenaco), a expliqué la vocation de la structure à expérimenter les matériels innovants de partenaires novateurs (Ecorobotix, Crop.Zone, AGXtend, Carré) lors de leur émergence sur le marché, puis à en proposer des prestations au travers du réseau de magasins Landi, ainsi que d’autres produits ou services tels que drones et auxiliaires de biocontrôle et autres outils d’aide à la décision comme les pièges à pyrales ou les stations météo.
Voici dix ans que Ruedi Achermann préside la section nidwaldienne. Il a été réélu pour deux ans lors de l’assemblée générale à Oberdorf.
Dominik SennLors de l’assemblée générale de la section nidwaldienne de l’ASETA, à Oberdorf, la quarantaine de membres participants ont réélu leur président Ruedi Achermann, de Buochs, par acclamation pour deux ans. Ruedi Achermann qui a fait son entrée au comité en 2008 a remercié chaleureusement l’assistance pour sa confiance. Dans son rapport annuel, il a évoqué les projets en cours de l’association faîtière, notamment les activités prévues à l’occasion de son centenaire en 2024. «Un grand nombre d’exploitations nidwaldiennes sont concernées par l’obligation d’utiliser des pendillards qui entrera en vigueur en 2024», a continué Ruedi Achermann. A côté du système connu avec tête de distribution, il a recommandé d’utiliser les dispositifs «Mai» avec des bras articulés et «Schleppfix» avec des buses en forme d’entonnoir. Il a cependant déploré l’absence d’une liste répertoriant les systèmes qui remplissent les exigences fixées. Ce sont les cantons et non la Confédération qui sont responsables de la mise en œuvre de cette obligation. Cela ne facilite pas les investissements dans les équipements nécessaires! L’ordre du jour a été rondement mené. Le bénéfice de l’exercice 2022 s’élève à 222 francs. La cotisation est maintenue à 85 francs. L’effectif de la section augmente de deux nouveaux membres. Les quatre cours de conduite «G40», chaque fois fréquentés par cinq participants, se dérouleront à Kägiswil en avril, juin, juillet et octobre.
Ruedi Achermann a également annoncé que la section nidwaldienne organisera conjointement avec la section obwaldienne l’éliminatoire du championnat de conduite de tracteur. Cette compétition aura lieu le dimanche 2 avril, de 9 à 14 heures, dans la zone industrielle d’Ennetmoos (NW), sur le site des entreprises H+R Durrer, Montagen/Transporte, et Christen Edy, Holztransporte. Les gagnants de chaque catégorie («Juniors», «Dames», «Elite») participeront au championnat suisse qui se tiendra le 20 août à Tänikon (TG). En marge du gymkhana, une buvette et un parcours pour enfants seront mis sur pied.
Urs Wegmann, de Hünikon (ZH), a transmis le mot de salutations du comité de l’ASETA et du secrétariat. Beat Burkhalter, expert en sécurité d’agriss et du Service de prévention des accidents dans l’agriculture (SPAA), a invité à la prudence dans l’utilisation des chariots élévateurs et des chargeurs frontaux. L’orateur a en outre indiqué qu’un tiers des accidents mortels survenus entre 2013 et 2022 impliquait des retraités.
a enregistré une légère progression du nombre de ses membres. Sevan Jau, producteur de lait et de céréales, remplace Maël Jeannin au comité.Le comité de l’ANETA: Bernard Tschanz, Jean-Luc Burgat, Jérôme Challandes, Werner Seiler, François Rohrbach, Cédric Barben, Bernard Staehli et Sevan Jau (de g. à d.). Photo: Matthieu Schubnel Le conférencier Beat Burkhalter (à g.), d’agriss et du SPAA, et Ruedi Achermann, le président réélu de la section Nidwald, lors de l’assemblée générale à Oberdorf. Photo: Dominik Senn
Pour sa 20 e assemblée générale, Agro-entrepreneurs Suisse a accueilli plus de 150 de ses membres et invités chez Bucher Landtechnik à Niederweningen (ZH).
Roman EngelerDans son rapport annuel, Christian Kuhn, président d’Agro-entrepreneurs Suisse, a largement abordé la question de l’augmentation des coûts. Il a appelé ses collègues à sortir leurs calculatrices, faute de quoi ils risquaient rapidement d’y laisser des plumes. «Les défis que posent les exigences disproportionnées de la politique et de la société nous stressent», a poursuivi Christian Kuhn. Il a identifié un autre problème de plus en plus prégnant, le manque de main-d’œuvre qualifiée, et a suggéré d’élargir la formation des agriculteurs vers la spécialisation en services agricoles.
Avec un chiffre d’affaires d’environ 500 000 francs, l’exercice comptable se solde par un bénéfice d’environ 1600 francs. Il a toutefois fallu dissoudre des provisions à hauteur d’environ 85 000 francs pour divers investissements et pour des coûts salariaux temporairement plus élevés. Le budget pour l’année en cours prévoit un résultat neutre, la dissolution des provisions restantes de 43 000 francs étant déjà intégrée.
De manière un peu surprenante, Christian Kuhn se retire de la présidence. Les autres membres du comité ont été réélus en bloc. Le comité désignera un président ultérieurement.
L’association souhaite continuer à se professionnaliser, à s’impliquer plus intensément dans le débat sur la politique agricole – notamment par le biais de ses commissions spécialisées –, à améliorer sa communication interne et externe. Agro-entrepreneurs Suisse veut aussi proposer davantage de modules de formation afin de pouvoir créer une plus-value pour ses membres actuels et les nouveaux. Le certificat phytosanitaire introduit l’année dernière doit trouver son assise dans la pratique. Les premiers récipiendaires de ce certificat ont pu être distingués lors de l’assemblée
Le directeur de Bucher Landtechnik, Jürg Minger, a présenté l’entreprise et ses différents centres de profit. Il a mis l’accent sur le Precision Center, qui regroupe toutes les initiatives relatives à l’agriculture de précision. Pour Jürg Minger, la numérisation est l’instrument qui est le mieux à même de relever les défis à venir d’une agriculture productive durable. Le président de l’ASETA et conseiller aux Etats Werner Salzmann a transmis les salutations et le message de la faîtière et a rappelé les racines communes des deux organisations.
JU-JB
Roman Engeler
Après une minute de silence en souvenir des membres disparus, le vice-président Stéphane Wütrich ouvrait l’assemblée de la section en l’absence de son président Christian Heusler. Près de 40 membres et invités assistaient à cette réunion annuelle au restaurant «Café de la Poste», à Glovelier. Les comptes annuels 2022 présentés par Philippe Chevillat, le gérant de la section, affichent un bénéfice de 3500 francs. Ces comptes et le budget de l’année en cours, prévoyant un bénéfice de 750 francs avec une cotisation inchangée à 85 francs, ont tous deux été approuvés. Il n’y a pas eu de démission au comité qui a été réélu en bloc pour une nouvelle période. La statistique des adhérents fait aussi état d’un effectif plus ou moins stable. La section veille de près sur les transmissions d’exploitations, afin que la nouvelle génération reste adhérente de l’association. Ainsi, l’année dernière a compté huit départs et sept arrivées.
Mathieu Petignat, de la Fondation rurale interjurassienne, a présenté les nouvelles prescriptions en matière de pulvérisateurs et de tests de ces derniers. Il a abordé la nouvelle exigence relative au rinçage pour les appareils équipés de cuves à bouillie de 401 litres ou plus, ainsi que le nouveau système de points. Ce dernier vise à remplir le potentiel de réduction des épandages de produits phytosanitaires.
Dans le cadre d’une longue discussion sur le sujet du trafic agricole routier (freins, différences entre les remorques 30 km/h et 40 km/h), un élément a été souligné: dans le cadre des cours «G40», il faudrait insister auprès des jeunes conductrices et conducteurs sur la question de la sécurité et de la concentration. On constate en effet trop souvent que des appareils électroniques, smartphones ou autres, sont utilisés pendant la conduite. Cette pratique peut être à l’origine de situations dangereuses.
Autre objet: on remarque un accroissement des risques en lien avec les cyclistes, qui sont de plus en plus nombreux à emprunter les chemins de dessertes agricoles. Dans son message de salutations, le vice-président de l’ASETA, Bernard Nicod, est revenu sur cette problématique. Il a aussi relevé que l’installation de chicanes empêche souvent le passage des machines agricoles le long des parcours qu’elles empruntent habituellement. Il a encouragé les membres à rester attentifs à ces modifications et à intervenir suffisamment tôt lors des procédures de construction.
Lors de l’assemblée annuelle de la section, il a beaucoup été question des problèmes toujours plus importants en lien avec le trafic routier agricole.Christian Kuhn (à d.), président sortant d’Agro-entrepreneurs Suisse, et le conseiller aux Etats Werner Salzmann, président de l’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture. Photo: Roman Engeler Les membres du comité de la section Jura-Jura bernois présents à l’assemblée générale arborent la nouvelle veste acquise aux couleurs de l’association. Photo: Roman Engeler
Mercredi 15 mars 2023, 20 h
Hotel Metzgern, Sarnen ZH
Samedi 1er avril 2023, 8 h 30
Hombrechtikon
Mercredi 29 mars 2023, 20 h
Landwirtschaftliches Zentrum Ebenrain, Sissach
La section des Deux Bâle de l’ASETA organise les cours préparatoires en vue de l’obtention du permis de conduire de catégorie F/G pour les jeunes gens qui auront 14 ans en 2023 (nés en 2009) ou plus âgés.
Cours 2: mercredi 19 avril, 13 h 30
Cours 3: mercredi 22 novembre, 13 h 30
Lieu du cours: centre de formation d’Ebenrain, Sissach, Kurslokal 3
Prix: CHF 40.– pour les membres (CD didactique de CHF 40.– non inclus), CHF 80.– pour les non-membres (CD didactique de CHF 40.– non inclus).
Inscription au plus tard 30 jours avant le début du cours auprès de: Marcel Itin, Hof Leim 261, 4466 Ormalingen, 076 416 27 13, marcelitin@gmx.ch, merci d’indiquer les dates du cours et de naissance.
Lieu de l’examen et inscription individuelle auprès de: Motorfahrzeugprüfstation (MFP), Münchenstein
Les installations électriques à basse tension sont soumises à un contrôle lors de la transformation ou de la construction d’un bâtiment. Un contrôle des installations doit en outre être effectué à intervalles réguliers: tous les dix ans dans les étables et les granges ainsi que tous les vingt ans dans les bâtiments d’habitations. Vous pouvez choisir vousmême l’organe de contrôle. C’est pourquoi la section zurichoise de l’ASETA a élaboré conjointement avec la société IBG une offre très intéressante pour ses membres.
Renseignements et inscription: www.strickhof.ch
Durant l’hiver 2023, la section glaronaise de l’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) proposera à nouveau des cours de formation en vue de l’obtention du permis de catégorie G (qui permet aussi de conduire des cyclomoteurs), suivis des examens théoriques organisés par l’office cantonal de la circulation routière. Les jeunes gens qui auront 14 ans en 2023 (nés en 2009 ou auparavant) peuvent les suivre. Les participants plus jeunes ne seront pas admis. Si les inscriptions sont assez nombreuses, les cours seront organisés à Schwanden.
Prix: CHF 70.– (documents de théorie et clé USB didactique inclus) pour les membres de la section glaronaise (CHF 95.– pour les non-membres), encaissés le premier jour de cours par le responsable. Les frais de dossier, d’examens et de permis (non compris dans le prix du cours) s’élevant respectivement à CHF 30.–, CHF 30.– et CHF 65.– sont facturés par l’office cantonal de la circulation routière.
Renseignements et inscription: demander les formulaires blancs à Hans Popp, Karrersholz 963, 9323 Steinach, 071 845 12 40, hanspopp@ bluewin.ch. S’inscrire et les envoyer dûment remplis jusqu’au 10 janvier à l’adresse Stras senverkehrsamt Glarus, Mühlestr. 17, 8762 Schwanden.
Cours 1 (groupe nord)
Schwanden StVA
Cours 1 (groupe sud)
Schwanden StVA
11.03.2023 de 13 h 30 à 17 h 15
11.03.2023 de 8 h 15 à 12 h
Examen théorique d e cyclomoteur ou de tracteur: les cours préparatoires à l’examen théorique des permis de conduire de cyclomoteur ou de tracteur ont lieu le mercredi après-midi. Tarif des cours incluant la plateforme d’apprentissage en ligne (24 cartes de théorie): CHF 70.–pour les membres et CHF 90.– pour les non-membres.
Dates des prochains cours:
Mercredi 5 avril, au BBZN de Hohenrain, de 13 h 15 à 17 h 30
Mercredi 17 mai, au BBZN de Sursee, de 13 h 15 à 17 h 30
Cours G40 organisé par l’ASETA sur les sites de Hohenrain, Willisau, Schüpfheim et Sursee (site www.agrartechnik.ch: Fahrkurs-G40)
Examen théor. scooter ou voiture: préparation en ligne pour CHF 24.–
Cours de base scooter ou moto: à Büron et à Sursee. Prix du cours en trois parties: CHF 450.– pour les membres et CHF 480.– pour les nonmembres. Prochain cours: n° 620 pour scooter et moto
1re partie: samedi 29 avril, de 12 à 16 h
2e partie: samedi 6 mai, de 12 à 16 h
3e partie: samedi 13 mai 2023, de 12 à 16 h
Cours de théorie sur le trafic routier: à Sursee. Prix: CHF 220.– pour les membres, CHF 240.– pour les non-membres.
Prochain cours: n° 410 au BBZN de Sursee
1re partie: lundi 1er mai, de 19 à 21 h
2e partie: mardi 2 mai, de 19 à 21 h
3e partie: lundi 8 mai 2023, de 19 à 21 h
4 e partie: mardi 9 mai 2023, de 19 à 21 h
Les cours n’auront lieu que si le nombre de participants est suffisant.
Informations et inscription (sous réserve de changements de lieux, de contenu, de prix ou de durée de cours): auto-école de
la LVLT, Sennweidstrasse 35, 6276 Hohenrain, tél. 041 467 39 02, fax 041 460 49 01, info@lvlt.ch.
Tests de pulvérisateurs avec turbodiffuseur
Du lundi 13 au mercredi 15 mars 2023: Traveco Sursee
Tests de pulvérisateurs pour grandes cultures
Jeudi 16 mars, Traveco Sursee
Vendredi 17 mars, GS Landtechnik Uffikon
Lundi 20 mars 2023, Albisser & Bucher GmbH Triengen
Mardi 21 mars 2023, BBZN Hohenrain
Les détenteurs de pulvérisateurs qui ne recevront pas d’invitation et qui souhaitent faire contrôler leurs pulvérisateurs sont priés de nous contacter (info@lvlt.ch ou 041 910 04 62).
Dimanche 7 mai: éliminatoire lucernoise
Un parcours intéressant sera créé sur le site du BBZN de Hohenrain. Les compétiteurs pourront gagner des prix attrayants. Ils pourront se ravitailler avec leurs proches et admirateurs dans un lieu de restauration festif.
Tests de pulvérisateurs de grandes cultures:
Vendredi 31 mars, Liebegg
Mardi 11 avril, Villigen
Mercredi 12 avril, Tegerfelden
Jeudi 13 avril, Alikon
Dans les cantons de Saint-Gall et d’Appenzell, l’examen en vue de l’obtention du permis de conduire des véhicules agricoles peut être passé au plus tôt, respectivement un mois et trois mois avant le 14 e anniversaire, tandis que tous les natifs de l’année 2008 (ou des années précédentes) peuvent s’y présenter dans le canton de Glaris.
Prix: CHF 70.– pour les membres; CHF 95.– pour les non-membres, CD didactique avec des questions d’examen et des fiches de travail inclus. Renseignements et inscription: auprès du responsable du cours Hans Popp, Karrersholz 963, 9323 Steinach, 071 845 12 40 ou hanspopp@bluewin.ch.
7 Lundi 12.06.2023
Engishofen Oliver Engeli, Lerchenhof Mercredi 14.06.2023
Bonau Hansjörg Uhlmann, Neugrüt Mardi 22.08.2023
Inscription: jusqu’au 20 mars auprès de Markus Koller, VTL Landtechnik Geschäftsstelle, 9542 Münchwilen, info@tvlt.ch, 071 966 22 43
Tests 2023 de pulvérisateurs de cultures fruitière et viticole
Lieux: Lanzenneunforn et Lommis
Date: du 23 au 31 mars 2023
Inscription: jusqu’au 1er mars à l’adresse ci-dessus
Pendant les trajets, le conducteur utilise les possibilités de dégagement afin que les usagers de la route qui le suivent puissent le dépasser en toute sécurité.
Les jeunes filles et jeunes gens doivent suivre des cours de théorie en vue de l’obtention du permis de conduire de catégorie F/G. L’examen réussi donne le droit de conduire, sur la voie publique, des véhicules à moteur agricoles dont la vitesse maximale est de 30 km/h. Pour plus d’informations, consultez le site www.fahrkurse.ch.
AG
Contact: Yvonne Vögeli, Strohegg 9, 5103 Wildegg, 062 893 20 41, sektion.ag@agrartechnik.ch (possibilité d’inscriptions à court terme)
BL, BS
Contact: Marcel Itin, 076 416 27 13, marcelitin@gmx.ch
BE
Contact: Peter Gerber, 031 879 17 45, Hardhof 633, 3054 Schüpfen, www.bvlt.ch
FR
Contact: AFETA, Samuel Reinhard, route de Grangeneuve 31, 1725 Posieux, samuel.reinhard@fr.ch, 026 305 58 49
GR
Contact: Gianni Largiadèr, 081 322 26 43, 7302 Landquart, foehn@ilnet.ch, www.svlt-gr.ch
NE
Contact: Bernard Tschanz, chemin du Biolet, 2042 Valangin, bernardtschanz@net2000.ch
GL
Contact: Hans Popp, 071 845 12 40, Karrersholz 963, 9323 Steinach, hanspopp@bluewin.ch
SH
Contact: VLT-SH, Geschäftsstelle, Adrian Hug, Schüppelstrasse 16, 8263 Buch, 079 395 41 17, www.vlt-sh.ch
SO
Contact: Beat Ochsenbein, 032 614 44 57, ochsebeis@bluewin.ch
SZ, UR
Contact: Floriana Kälin, Geschäftsstelle VLT Schwyz und Uri, 055 412 68 63, 079 689 81 87, info@glarnernbeef.ch
TG
Contact: VTL/Landtechnik, Markus Koller, 071 966 22 43, Weierhofstrasse 9, 9542 Münchwilen
VD
Lieu de cours: Oulens-sous-Échallens
Contact: ASETA – Section vaudoise, Virginie Bugnon, chemin de Bon-Boccard, 1162 Saint-Prex, v.bugnon@bluewin.ch
ZG
Contact: Beat Betschart, 041 755 11 10, beatbet@bluewin.ch
ZH
Contact: SVLT ZH, 058 105 98 22, Eschikon 21, Postfach, 8315 Lindau, www.svlt-zh.ch Cours de préparation au permis de tracteur (de 8 à 14 h):
– 25 mars 2023
– 24 juin 2023
– 25 novembre 2023
Conditions de participation
– Ces cours peuvent être suivis 4 à 6 mois avant le 14 e anniversaire (des attestations de cours secourisme et de sensibilisation au trafic routier ne sont pas encore nécessaires).
Prix: CHF 110.– pour les membres de l’ASETA Zurich, CHF 80.– pour les non-membres.
Le dossier de cours et le repas de midi sont compris dans le prix. Le cours se déroule au Strickhof, Eschikon 21, à Lindau.
Renseignements et inscription: en ligne sur www.fahrkurse.ch ou
SVLT Zürich, Eschikon 21, 8315 Lindau, tél. 058 105 99 52
• KUHN Faucheuses à disques
• KUHN Faucheuses à tambours
• KUHN Conditionneur
• KUHN Giro-faneur
• KUHN Giro-andaineur
• KUHN Andaineur à tapis
• KUHN Presses balles rondes
• KUHN Combinaison presses balles rondes enrubanneuse
• KUHN Presses balles carrées
• KUHN Enrubanneuses (rondes ou carrées)
• KUHN Bec à maïs
Responsable Suisse
Né en 1993, Matthias Ramseyer habite le hameau de Winterswil, à Schüpfen (BE). Il a d’abord appris le métier d’agriculteur, avant d’étudier à la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL) où il a obtenu un bachelor en agronomie, avec une spécialisation en sciences végétales et écologie. «Cela donne la possibilité d’approfondir la matière», explique le jeune homme pour justifier ce perfectionnement d’envergure. Ses principaux centres d’intérêt sont la technique agricole, soit les machines et leurs avancées technologiques, et d’autre part le travail associatif, incluant l’organisation et la planification. Il n’a donc pas eu de mal à accepter d’entrer au comité de l’Association bernoise pour l’équipement technique de l’agriculture (BVLT) lorsque, l’an passé, son gérant Peter Gerber l’a sollicité, tout en lui faisant savoir qu’il le verrait bien comme son successeur. C’est ce qui s’est passé: depuis cette année, Matthias Ramseyer dirige la plus grande section de l’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture.
«Mes tâches principales sont, d’une part, de nature organisationnelle, allant de l’administration de l’association au suivi des adhérents, incluant la préparation d’apparitions publiques, à l’exemple de la participation à la BEA ou à des journées sur le terrain.» D’un autre côté, Matthias Ramseyer collabore à l’organisation des tests de pulvérisateurs, des tests de freinage et des cours de préparation aux examens de conduite des catégories G ou M. Son excellent réseau dans l’agriculture lui sera certainement d’un grand secours dans ces tâches.
Avec son frère Niklaus, Matthias Ramseyer a repris en 2020 l’exploitation familiale en fermage, sous forme de société simple. Situé à 650 mètres d’altitude, le domaine comprend 43 hectares de surface agricole utile et environ 12 hectares de forêt. En 2001, les Ramseyer se sont convertis à l’engraissement de bovins. Ils en détiennent aujourd’hui 55 têtes.
A Winterswil, les sols sont légers et très profonds et bénéficient par conséquence d’un bon régime hydrique. Les pommes de terre de semences sur environ 5,5 hectares et le colza sur 6 hectares poussent bien. La production de semences d’avoine (8 hectares) et de triticale (8 hectares) prospèrent aussi, tout comme le maïs-ensilage et les prairies artificielles. Matthias Ramseyer a continué à se spécialiser dans la culture du quinoa, actuellement sur 1,5 hectare environ. Il a rédigé son travail de bachelor sur ce sujet à la HAFL. Le quinoa est apprécié pour sa composition en protéines, dit-il. Une semence de qualité, un traitement herbicide et des apports équilibrés en azote suffisent à obtenir de bons résultats. Les deux frères cultivent du quinoa depuis 2017; ils ont déjà accumulé quelques expériences en la matière. Pendant ses loisirs, le jeune agriculteur aime enfourcher son vélo de course ou partir surfer en vacances en Espagne ou en France. Pour Matthias, le défi à venir pour la technique agricole, ce sera les extrêmes météorologiques de plus en plus fréquents et la réduction des produits phytosanitaires. Une certaine flexibilité est donc incontournable. Un exemple: en cas de sécheresse, un travail du sol réduit permet de stocker de l’eau dans la terre, ce qui favorise la levée des graines. A l’inverse, si les conditions humides persistent, une charrue onland bien réglée parvient à ménager le sol et à renoncer à une application d’herbicides.
Tout titulaire d’un permis de catégorie G qui a participé au cours de conduite «G40» est autorisé à conduire des tracteurs et des véhicules spéciaux agricoles ainsi que des tracteurs immatriculés en tant que véhicules industriels à une vitesse de 40 km/h au maximum, pour des cours agricoles. Le cours de conduite «G40» de l’ASETA est reconnu par l’Office fédéral des routes (OFROU) et sera inscrit sur le permis de conduire. Inscription: sur les sites www.agrartechnik.ch et www.fahrkurse.ch, vous trouverez les formulaires d’inscription et toutes les informations utiles sur les cours (dates, lieux…).
On peut réduire jusqu’à 30% la consommation d’un tracteur en optimisant sa conduite et son utilisation. La diminution de la consommation de carburant permet, d’une part, de restreindre les coûts d’exploitation tout en abaissant, d’autre part, les émissions néfastes pour le climat.
Objectif de la formation: Grâce aux connaissances et au savoir-faire théoriques et pratiques acquis sur la conduite économique et respectueuse de l’environnement, les participantes et les participants peuvent modifier leur mode de conduite de manière à réduire leurs coûts d’exploitation et les émissions de leurs véhicules.
Inscription: www.agrartechnik.ch ou www.fahrkurse.ch
Inscription: vous trouverez toutes les informations utiles sur les cours sur les sites Internet www.agrartechnik.ch et www.fahrkurse.ch.
Lieu: centre de formation d’Aarberg (BE)
Ces cours s’adressent aux débutants désireux de connaître les techniques de base de soudure et aux pratiquants confirmés souhaitant actualiser et approfondir leur savoir-faire, qu’ils soient amateurs ou professionnels.
Inscription: l’ASETA n’organise plus ces cours elle-même et invite les personnes intéressées à consulter le programme de cours d’AM Suisse sur le site Internet www.amsuisse.ch.
Les modules de base R1 (chariot élévateur à contrepoids) et R4 (chariot télescopique) sont traités en deux jours en séquences théoriques et pratiques, selon la directive CFST 6508.
Inscription: sur le site www.bul.ch, vous trouverez les formulaires d’inscription et toutes les informations utiles sur les cours (dates, lieux…).
De plus amples informations sur les cours sont disponibles sur les sites www.agrartechnik.ch ou www.fahrkurse.ch, contact: +41 56 462 32 00 ou zs@agrartechnik.ch
Impressum
85 e année www.agrartechnik.ch
Editeur
Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA)
Werner Salzmann, président et conseiller aux Etats
Dr Roman Engeler, directeur
Rédaction
Tél.: +41 56 462 32 00
Roman Engeler: roman.engeler@agrartechnik.ch
Heinz Röthlisberger: heinz.roethlisberger@agrartechnik.ch
Matthieu Schubnel: matthieu.schubnel@agrartechnik.ch
Dominik Senn: dominik.senn@agrartechnik.ch
Ruedi Hunger: hungerr@bluewin.ch
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Dr Roman Engeler, Ausserdorfstrasse 31 5223 Riniken (AG)
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Rabais pour une parution simultanée dans Schweizer Landtechnik
Production et expédition
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Sulzstrasse 10–12, 9403 Goldach (SG)
Paraît 11 fois par an
Prix de l’abonnement
Suisse: CHF 110.– par an (TVA incluse)
Gratuit pour les membres de l’ASETA
Etranger: CHF 135.– (TVA exclue)
ISSN 1023-1552
Thème principal:
«Entretien des sols et des plantes»
Une hygiène rigoureuse pour des sols sains et des cultures prospères sur le long terme.
L’édition 4/2023 paraîtra le 13 avril 2023.
Clôture de la rédaction et des annonces: le 31 mars 2023
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