Technique Agricole 05/2015

Page 1

mai 2015

Technique Agricole

GRANDES CULTURES – RÉCOLTE Maïs – les semoirs monograines sous la loupe Améliorer l’efficacité de la moisson Prise en main du Claas Arion 420 ASETA : compte rendu de la conférence des cadres


– . 0 0 0 0 5 F CHles agriculteurs innovants pour

2015 Concours d’innovation Une initiative d’emmental assurance Organisateur

Partenaires

Patronage

Vous proposez une prestation de service unique en son genre ou fabriquez un produit innovateur? Si oui, n’hésitez pas à postuler. Vous pouvez y gagner beaucoup d’argent et d’attention médiatique. La date limite d’inscription est le 30 juin 2015. Informations sur www.agroprix.ch


Editorial • Sommaire mai 2015   ■

Editorial

Ueli Zweifel

■ Marché 5 Actualités / rédacteur en chef à Technique Agricole 6 Semis de précision pour le maïs 10 Affourager sans tracteur

10

■ Impression

En plein dans le mille ! « On me l’aurait dit ? Je n’y aurais pas cru ! » La locution vaut cette fois pour le « rédacteur en chef » (voir page suivante) de Technique Agricole / Schweizer Landtechnik. Enfin approximativement, car c’est la première fois en 77 ans, depuis la création du fascicule Le tracteur / Der traktor, que votre revue va en avoir un, de « red’ en chef ». C’est le fruit d’un jeu de circonstances. Roman Engeler, qui a dirigé la rédaction de la Revue UFA, a quitté voici quelques mois et en tout bien tout honneur, son poste. Il s’avère maintenant qu’il ne délaissera pas sa spécialité, le journalisme agricole, orientation machinisme. La passe s’est faite, si l’on peut dire, du bout du pied, projetant le « cuir » en plein dans le but de Technique Agricole. Les compétences de Roman Engeler ne sont plus à démontrer. Avec lui pour capitaine, le jeu va redoubler de vigueur. En saisissant cette opportunité, le comité de l’ASETA anticipe avec brio. Il faut le rappeler, les départs en retraite prévus dans l’équipe rédactionnelle légitiment totalement son action. Cher Roman, bienvenue dans l’équipe d’encadrement de l’ASETA, le 1er juin prochain ! A titre personnel, j’envisageais un retrait progressif et prochain depuis quelque temps. Les choses se sont précipitées et je tiens d’ores et déjà à remercier l’ASETA et la rédaction de Technique Agricole de la place qu’ils acceptent de me laisser pour continuer à contribuer à l’œuvre commune de l’association.

L’édition no 6 / 7 paraîtra le 18 juin 2015.

18

Prise en main du Claas Arion 420

En savoir plus

24 27

Conséquences d’une contamination du fourrage Faucheuse – les soins avant les foins

■ Management 32

Améliorer l’efficacité de la moisson

■ Plate-forme 37

Le prix du « Tracteur de l’année » revient à la Suisse orientale

37 ■ Sécurité 38

Zones tampons moins larges – mesures non convaincantes

38

■ Passion 40

Le Championnat 2015 de tracteur pulling

■ ASETA 41 Rapport de l’assemblée général VS 42 Esprit positif à la conférence des cadres 44 G40 45 Nouvelles des sections 46 Impressum

Page de couverture  L’Arion 420, tracteur polyvalent classe pour le quotidien. (Photo : Ruedi Burkhalter)

5 2015  Technique Agricole

3


Semoir pneumatique MTE-R300 6R

KUHN, c’est ma force !

0799-GC-EU-CH-FR – Foto: D. Rousselot

Pour mes cultures, je rentabilise au maximum chaque chantier.

Netto-Li ne

pour m achin

Equipement en série TOP:

CHF 27 ’500.– es en s tock,

TVA in

cl.

- 6 lignes avec éléments semeurs complets MTE-R et double disques incl. réglage dans la hauteur - traceur hydr. sur le milieu - Kit de réglage de la pression pour chaque ligne - 1 disque standard de semence par élément - oues de tassement en caoutchouc en forme de V - Moniteur de contrôle Precimat pour la semence - Eclairage et panneaux de signalisation - Double châssis télescopique - Largeur de transport 3 m - Roues entrainement 7.5 x16 - Distributeur d‘engrais de 1000 l - Cardan 1 3/8“ - Vacuomètre - Kit abeilles Exposition permanente 365 jours à Gampelen et à Andelfingen Station d‘essence à bas prix avec shop et restaurant à Gampelen

Tél. 032 312 70 30 www.aebisuisse.ch marché de l‘occasion

Utilisation sans limite: Votre revenu d’exploitation est soumis à de fortes fluctuations et vous cherchez constamment à optimiser votre investissement en matériel. Dans ces conditions, il est essentiel de vous appuyer sur un spécialiste de la conduite des cultures. Que ce soit pour le labour, le travail du sol, le semis, l’épandage d’engrais ou la pulvérisation, KUHN vous apporte des réponses performantes quelles que soient vos productions, vos sols et la taille de votre exploitation. Pour découvrir comment les matériels et les services KUHN peuvent renforcer votre compétitivité, contactez votre Partenaire Agréé KUHN ou :

Chargeurs multifonctionnels MultiOne

série S600 ✔

série SL800 ✔

en exclusivité chez ALTHAUS

série GT900 ✔

KUHN Center Schweiz, 8166 Niederweningen Telefon +41 44 857 28 00 • Fax +41 44 857 28 08 www.kuhncentresuisse.ch Responsable Suisse Romande: Jacques-Alain Pfister, Tél: 079 928 38 97

Offres de combinaisons de semis intéressantes! Renseignez-vous auprès de votre agent Kuhn

élevages l cultures l paysages

be strong, be KUHN

www.althaus.ch Althaus SA Ersigen Burgdorfstrasse 12, CH-3423 Ersigen, Tél. 034 448 80 00, Fax 034 448 80 01


Actualités | Marché   n

Renforcement et développement du journal Technique Agricole / Schweizer Landtechnik avec Roman Engeler Rédacteur responsable émérite de Technique Agricole / Schweizer Landtechnik depuis de nombreuses années, Ueli Zweifel atteindra bientôt l’âge de la r­etraite. Lors de la planification de la s­ uccession, l’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) a eu l’opportunité uni­que d’engager Roman Engeler, rédacteur en chef de longue date de la Revue UFA. Ingénieur agronome âgé de 52 ans, Roman Engeler possède une expérience de plus de 20 ans dans le journalisme spécialisé en agriculture. Il dirige depuis 1997 la rédaction de la Revue UFA. ­A partir du 1er juin 2015, Roman Engeler prendra ses fonctions comme rédacteur en chef et de directeur d’édition de Technique Agricole / Schweizer Landtechnik. Le rédacteur responsable actuel Ueli Zweifel continuera à travailler pour Technique Agricole / Schweizer Landtechnik ce qui garantit une transition idéale à la tête de

la revue la plus importante de technique agricole tant en Suisse romande qu’en Suisse alémanique. Roman Engeler apporte à notre association ses compétences étendues et son expérience dans les domaines de l’agriculture et de l’édition. Sous la direction du président Max Binder, conseiller national, le comité

Progrès des transporteurs et recul des faucheuses à deux essieux en 2014 Même si les ventes de tracteurs ont un peu diminué (voir édition d’avril), le marché des trans­porteurs se porte bien. La statistique annuelle de l’Association suisse de la machine agricole établit que 212 pièces ont été vendues en 2014, soit une hausse de 16 unités ou 8,2 % par rapport à l’an passé. Avec 88 pièces, Reform dépasse de peu Aebi (87). Au contraire, une baisse de 10 % (33) apparaît sur un total de 280 faucheuses à deux essieux écoulées ; les constructeurs les plus affectés étant Reform et A. Carraro. Dominik Senn Statistiques des immatriculations de transporteurs en 2014 Transporteurs

2014

pour cent

Reform

88

41,5 %

Aebi

87

41,0 %

8

Lindner

21

9,9 %

− 9

Caron

11

5,2 %

3

37,5 %

Schiltrac Total

Différence 2013 / 2014

Différence en pour cent 11

2013

pour cent

77

39,3 %

10,01 %

79

40,3 %

− 30,0 %

30

15,3 %

8

4,1 %

14,3 %

5

2,4 %

3

150,0 %

2

1,0 %

212

100,0 %

16

8,2 %

196

100,0 %

Statistiques des immatriculations de faucheuses à deux essieux en 2014 Faucheuses à deux essieux Aebi

2014

pour cent

Différence 2013 / 2014

Différence en pour cent

2013

pour cent

133

47,5 %

− 1

− 0,7 %

134

42,8 %

Reform

98

35,0 %

− 21

− 17,6 %

119

38,0 %

A. Carraro

34

12,1 %

− 13

− 27,7 %

47

15,0 %

BCS

9

3,2 %

1

12,5 %

8

2,6 %

Pasquali

6

2,2 %

1

20,0 %

5

1,6 %

Ferrari

0

0,0 %

0

0,0 %

0

0,0 %

280

100,0 %

– 33

– 10,5 %

313

100,0 %

Total

Planification de la succession anticipée : le président Max Binder, Roman Engeler et Ueli Zweifel.

de l’association se réjouit d’avoir pu régler cette succession assez tôt et de manière optimale avec Roman Engeler.

Nouveau président de la Fédération Suisse des Betteraviers Samuel Keiser a présidé à la destinée des betteraviers suisses pendant huit ans. Lors de la dernière assemblée des délégués, il a remis la présidence de la Fédération Suisse des Betteraviers (FSB) ­entre de nouvelles mains, Josef Meyer, élu à l’unanimité par les membres. Originaire du canton de Lucerne, ce dernier vit depuis plus de 30 ans dans le canton de Genève. Il exploite, avec sa fille et un associé, un domaine agricole et viticole à Jussy. De 1994 à 2008, Josef Meyer, Jussy il a siégé au comité de GE, est le nouveau l’Association des Betteprésident de la raviers de Suisse occiFédération Suisse des betteraviers. dentale et de la FSB. Il s’est préparé activement à sa nouvelle fonction au cours de ces derniers mois, afin de maîtriser les nombreux défis qui l’attendent. Du fait que Josef Meyer a endossé des responsabilités au comité central et à celui de sa section à l’ASETA, il est rompu au fonctionnement d’une association. (dp)

5 2015  Technique Agricole

5


n  Marché | Nouveautés

Semis de précision pour le maïs La technique de semis de précision se caractérise par de nombreux développements technologiques dus notamment à son essor dans de nombreux pays. De plus, l’utilisation de semences de colza hybrides privilégie le semis de précision et le semis du maïs étroit ou en double ligne constitue une tendance à la hausse. D’autres raisons existent également, telles que la disponibilité croissante des entraînements électriques et de la technologie ISOBUS. Ruedi Hunger La culture du maïs nécessite un nombre optimal de plantes par unité de surface en fonction de l’emplacement, de la sorte et du mode d’utilisation. Les plantes doivent également être réparties uniformément sur la ligne, de manière à assurer un positionne­ ment et un développement individuels opti­ maux. Grâce à leur haute précision, les ­semoirs monograines assurent un espace­ ment et une profondeur uniformes de la se­­men­ce. L’écartement des rangs conven­ tionnel s’élève à 75 cm. Le semis étroit de 50 cm ou 37,5 cm fait l’objet de discussions nourries, mais n’a pas réussi une percée à grande échelle. Une tendance au semis en double ligne peut être observée aujourd’hui.

Vitesse plus élevée, meilleur rendement à la surface En plus d’augmenter la vitesse de fonction­ nement, les concepteurs visent à main­tenir

Great Plains utilise depuis longtemps le dépôt de graines décalé avec une distance accru entre les plantes, ce qui leur offre davantage de place (entre 50 et 70 %). (Photo : Plains Y)

6

Technique Agricole  5 2015

une grande exactitude de mise en place.­ Il s’agit ici principalement de rendre le processus de distribution des graines par le disque de semis plus précis, ainsi que cela a été réalisé par exemple sur l’EDX d’Amazone, le Maestro de Horsch et le Tempo de Väderstad. L’ExactEmerge de John Deere est un nouveau venu. Le pro­ totype Azurite de Lemken se trouve encore en phase de test. Toutes ces machines ont en commun de pouvoir assurer un posi­ tionnement précis à des vitesses allant jusqu’à 15 km / h.

Séparation indépendante du calibre La séparation se fait mécaniquement ou pneumatiquement. Quel que soit le ca­ libre, l’indépendance requise est assurée par des mécanismes de distribution à cuillers évolués (Kinze) dans les dispositifs mécaniques. Par conséquent, le principe

de fonctionnement pneumatique qui do­ mine se classe en deux systèmes : celui à air comprimé et celui du tri à aspiration. a.  Le système à air comprimé comporte une roue munie de cellules en forme d’entonnoir. L’air comprimé sortant d’une buse permet l’évacuation des graines en surplus hors des cellules, qui ne conservent chacune qu’une graine. b. La plupart des semoirs de précision séparent les graines avec un système d’aspiration. Le dos du disque de semis perforé subit une mise en sous-pression (vide) pour assurer les fonctions de saisie, de séparation et de mise en place. Les graines sont aspirées au niveau des trous. Des « peignes » réglables servent à évacuer les graines excédentaires afin d’obtenir une séparation exacte.


Nouveautés | Marché   n

- roue cellulaire - convoyeur caoutchouc)

mécanique (séparation par doigts)

Kinze; Maistro (Horsch); PCS (Pöttinger)

- semences enrobées - décalage nul (V rotation = V déplacement)

mécanique (pas de nouveau semoir pour le maïs)

- faible hauteur de chute - chute libre - utilisation universelle - aspiration / vide

Système de séparation des graines

- hauteur de chute > 10 cm - (chute libre projection; transport mécanique) - décalage possible

pneumatique par aspiration

Maestro (Horsch); ExactEmerge (John Deere)

- séparation centrale - vitesse de transport élevée des graines

pneumatique air sous pression

- Þxation des graines par roulette EDX (Amazone)

tambour central

Les modèles les plus récents utilisent égale­ ment des systèmes à pression ou à vide. Le transport des graines dans la terre est dif­ férent. En revanche, la distribution de la semence dans la terre change. L’interrup­ tion de l’air comprimé ou du vide n’est­ plus possible à des vitesses élevées. Dans la plupart des cas, la précision de placement diminue à partir de 7 km/h environ. Les constructeurs ont donc été contraints de trouver de nouvelles solutions de transport du grain, adaptées aux hautes vitesses et parmi lesquelles les suivantes se trouvent sur le marché : a. Air comprimé. Amazone sépare les graines dans un tambour central. Par con­ séquent, le chemin est relativement long de la séparation aux socs de semis. Le dispositif de transport des graines absorbe de l’air comprimé et les expulse au travers de la conduite de transport. Elles sont en­ suite prises en charge par une roulette en fin de conduite.

•  Dépôt d’une seule graine à la fois – valorisation de la répartition longitudinale •  Positionnement en profondeur – conduite exacte des socs semeurs •  Profondeur de semis – réglage simple •  Mise en terre – emplacement précis de la semence •  Epaisseur – couverture de terre régulière des graines •  Plombage – plombage suffisant de la ligne de semis •  Germination – bonnes conditions de germination

- séparation décentralisée - roulette séparatrice / tube de chute

pneumatique séparation à air comprimé

Principes de fonctionnement

Exigences de bases pour le semis de précision

- vitesse élevée de transport des graines - Þxation des graines par roulette (Väderstad)

Tendances actuelles dans les semoirs de précision

Väderstad sépare les graines dans chaque unité de semis et les projette verticalement dans le sol par une conduite relativement courte (70 cm). Ici aussi, une roulette les attrape et les presse fermement dans le sol. b. Aspiration. Horsch n’équipe pas le Maestro des disques perforés habituels. Il s’agit ici de disques à fentes ouvertes v­ ers l’extérieur en forme de croissant. Dans le processus de séparation, les graines se dé­ placent vers l’extérieur et, sous l’influence de la force centrifuge, se retrouvent finale­ ment en bordure du disque dans un mou­ vement presque linéaire par rapport à la conduite de semis. Le nouvel ExactEmerge de John Deere sépare les graines au moyen d’un disque perforé. Le transport de graines se réalise ensuite grâce à une ceinture de brosses rotative. Tous les deux – le disque de semis et la courroie-brosse – sont entraî­ nés par un moteur électrique sans balai (brushless).

•  Vitesses de travail élevées > 15 km / h •  Amélioration de la répartition tridimensionnelle de l’espace •  Dosage ponctuel précis avec la fumure sous lit de semences •  Rapprochements techniques entre les semoirs conventionnels et monograines

Semis en double ligne Lemken a provoqué la surprise avec son prototype Azurit, d’une part, comme nouvel acteur sur la scène des semoirs monograines et, d’autre part, avec le système de dépôt Delta Row. Le choix d’un type de mise en place original est bien compréhensible, car un nouvel ac­ teur doit offrir davantage que la tech­ nique conventionnelle s’il veut réussir. En revanche, le dépôt en double ligne n’est pas vraiment original. Il est déjà proposé par Great Plains avec le Yield Pro sous forme de Twin Row et par MaterMacc avec le MS Twin.

Guidage en profondeur des éléments semeurs 1 roue avant et 1 roue plombeuse arrière

1 ou 2 roue(s) latérale(s)

Roue arrière

guidage tandem

+  plombage des graines +  réglage de la pression de la roue plombeuse arrière possible

+  guidage de la profondeur directement au point de dépôt +  mouvements verticaux minimaux en cas d’obstacles

+  plombage après dépôt +  simple, économique, compact +  réglage aisé de la profondeur

+  guidage précis +  mouvements verticaux minimaux en cas d’obstacles +  répartition de pression définie (avant/arrière)

–  évitement double –  accessibilité –  complexe, roues avant et arrière

–  construction large –  complexe, nombreuses pièces en mouvement

–  évitement double en cas d’obstacles

–  complexe/articulations –  longueur importante

5 2015  Technique Agricole

7


n  Marché | Nouveautés

L’année dernière, John Deere a peaufiné sa dernière nouveauté et obtenu une médaille d’or au SIMA 2015 de Paris. (Photo : John Deere)

Exemple de calcul de coûts par le programme « TractoScope » (IDU, Tänikon-V5/2014) : a. Semoirs monograines pour maïs :

moteur à propulsion

séparation

Performances 170 / 225 a / h

Comparaison des coûts

Semoirs à maïs

Code ART 5022 / 5023

Semoir monograine 6 rangs

Semoir monograine 8 rangs

Eléments de coûts

Base ART

Base ART

Amortissements

CHF 35 000.– / 12 ans

Intérêts

CHF 35 000.– ×  0,06 × 3,5 %

735.00

CHF 47 000.– ×  0,06 × 3,5 %

902.00

Location bâtiments

28 m3 × CHF 7 / m3

196.00

34 m3 × CHF 7 / m3

238.00

Assurances

2 ‰ de 35 000.–

70.00

2 ‰ de 47 000.–

Coûts fixes par an Coûts fixes par UT

Coûts CHF 2188.00

CHF 47 000.– / 12 ans

3525.00

94.00

3189.00 CHF 3189.00 / 80 UT

39.86

Frais de réparation par UT

4759.00 CHF 4759.00 / 120 UT

39.66

13.38

14.55

Coûts propres totaux par UT

53.24

54.21

Suppléments inclus

58.56

59.63

Montant par heure

99.56

134.17

Différence UT 6-8 rangs

– 1.07

Exemple de calcul de coûts par le programme « TractoScope » (IDU, Tänikon-V5/2014) : b. Semoirs monograines pour betteraves : Performances 104 / 203 a / h

Comparaison des coûts

Semoirs à betteraves

Code ART 5031 / 5032

Semoir monograine 6 rangs

Semoir monograine 12 rangs Base ART

Eléments de coûts

Base ART

Amortissements

CHF 23 000.– / 12 ans

1725.00

CHF 52 000.– / 12 ans

3900.00

Intérêts

CHF 23 000.– ×  0,06 × 3,5 %

442.00

CHF 52 000.– ×  0,06 × 3,5 %

998.00

Location bâtiments

29 m3 ×  CHF 7 / m3

259.00

41 m3 ×  CHF 7 / m3

224.00

Assurances

2 ‰ de 23 000.–

Coûts fixes par an Coûts fixes par UT Frais de réparation par UT

Coûts CHF

46.00

2 ‰ de 52 000.–

2472.00 CHF 2472.00 / 40 UT

60.39 18.69

Coûts CHF

104.00 5226.00

CHF 5226.00 / 80 UT

14.63

79.08

80.75

Suppléments inclus

86.99

88.82

Montant par heure

90.46

180.30

Différence UT 6/12 rangs

– 1.83

Technique Agricole  5 2015

compteur de graines

John Deere : éléments semeurs ExactEmerge

Après la séparation, une courroie-brosse rotative transfère les graines vers le soc-semeur qui les introduit précisément dans le sol. (Photo : John Deere)

Les graines séparées ne sont pas simplement placées dans une rangée, mais décalées sur deux lignes à une distance latérale de +/ – 12,5 cm au moyen de deux socs à disques doubles par unité de­ semis. Le placement décalé assure une plus grande distance entre deux plantes et un espace accru de 50 à 70 % pour chacune d’elle. Ce nouveau mode de séparation se fait avec deux disques perforés synchronisés. Les graines sont distribuées alternativement de part et d’autre des disques. L’entraînement est électrique et s’avère donc facile à régler. La machine de Lemken est en cours d’expérimentation et fait encore l’objet d’essais sur le terrain dans des conditions de culture classiques et conservatrices.

66.12

Coûts propres totaux par UT

8

courroie-brosse

Coûts CHF

Disposition en carré ou en quinconce Les entraînements électriques ouvrent de nouvelles possibilités d’optimisation de l’écartement des rangs selon la sorte­ de maïs. Kverneland Accord utilise avec GEOseed® une gestion bidimensionnelle


Nouveautés | Marché   n

disque de semis est surveillé en permanence. Un logiciel spécifique traite simultanément les données et vérifie le nombre de graines par trous des disques de semis. La nouveauté de ce dispositif est de re­ pérer l’occupation double et triple des graines, en plus de détecter celles qui manquent. Le système est entièrement compatible ISOBUS.

Tendance au propre châssis

Amazone sépare les graines de manière centrale dans un tambour et les éjecte avec de l’air comprimé dans la conduite jusqu’au soc-semeur. (Photo : Amazone Werkgrafik)

des graines permettant un placement en carré ou en quinconce sur toute la largeur de la machine. Ce nouvel outil optimise la mise en place des semences par le semoir monograine afin qu’elles soient réparties pour bénéficier au mieux des nutriments, de la lumière et de l’eau. GEOseed® empêche tant les chevauchements que les vides. Selon Kverneland, un autre avantage de cette disposition des plants est que le désherbage mécanique peut également être effectué perpendiculairement au sens du semis.

Surveillance grâce à des caméras spéciales Des graines au diamètre inférieur à celui du colza sont utilisées en particulier dans les cultures maraîchères. Kverneland a in­troduit voici un an la surveillance optique Vlcheck pour assurer un contrôle continu. Grâce à une caméra spéciale, le

Les semoirs monograines à quatre rangs sont exclusivement des machines fixées sur trois points. Le poids élevé des machines à 6 et 8 rangs – surtout si elles sont ajustées pour le semis sous litière ou ­direct – conduit un grand nombre des tracteurs adaptés au semis à leurs limites (force de levage, charge utile, charge par pneu). La tendance va donc à des semoirs mo­ nograine semi-portés disposant de leur propre châssis, surtout pour ceux­ à 6 et 8 rangs.

Coûts d’achat et équipement Les données fournies dans AgroscopeTransfer 37/2014 quant aux coûts des machines ne précisent pas le standard d’équipement. Il convient donc de considérer les chiffres avancés comme des valeurs indicatives. Un prix d’achat moyen de 23 000 à 47 000 francs est indiqué pour les semoirs monograines 4, 6 et 8 rangs (maïs). Les machines monograines 6 ou 12 rangs (betterave) sont facturées entre 23 000 et 52 000 francs. Les prix des semoirs à maïs semi-portés 8 rangs adaptés au semis sous litière s’échelon­nent de 75 000 à plus de 100 000 francs. Les coûts réels peuvent se calcu­ler précisément grâce aux informations sur l’équi-

Väderstad sépare les graines grâce à l’air comprimé et les projette dans une conduite vers une roulette (Photo : Väderstad)

pement et le prix d’achat figurant dans le programme « TractoScope » de l’IDU, à Tänikon. Conclusion Un tout nouveau système John Deere de transport contrôlé des graines s’ajoute aux nouveaux mécanismes déjà connus. Les systèmes de séparation les plus récents ont pour objectif un placement très précis des graines de maïs avec d ­ es vitesses de semis atteignant 15 km/h. ­ D’autres développements comprennent­ la détection de semences fines au moyen de capteurs optiques. Un dispositif de semis de précision de céréales et de colza avec comptage piézoélectrique et sépa­ ration active des graines se trouve en phase de présérie.  n Source : Jahrbuch Agrartechnik 2014 ; Tagung Land. Technik für Profis 2015 ; Great Plains, Horsch, John Deere, Kverneland, Lemken, MaterMacc, Väderstad

On ne sait encore si le prototype de Lemken sera un jour sur le marché. (Photo : Lemken)

Sur le disque de sélection de Horsch, les graines sont accélérées par la force centrifuge vers les fentes en forme de croissant, puis déposées dans le tube de semis. (Photo : Horsch-Dosierung)

5 2015  Technique Agricole

9


n  Marché | Aperçu

Affourager sans tracteur Un nombre croissant d’exploitants sont en quête d’alternatives pour affourager leur bétail autrement qu’avec l’ensemble classique tracteur-mélangeuse. Dans les tendances du moment figurent des petits engins automoteurs et les entraînements électriques. Ruedi Burkhalter

Petites et moyennes exploitations s’y mettent aussi et cherchent à mécaniser des opérations physiquement astreignantes, comme l’affouragement du bétail. Quelle outil leur faut-il ? Pas facile de répondre face à l’incroyable variété des machines disponibles sur le marché. Au premier abord, on pourrait penser qu’utiliser le matériel déjà disponible – le tracteur dans la plupart des cas – est la solution la plus avantageuse. En réalité, la tendance actuelle suit un mouvement in10

Technique Agricole  5 2015

verse et pousse à mettre le tracteur à l’écart. Dans les pages qui suivent, nous passons donc en revue un choix de systèmes d’affouragement qui se passent de tracteur.

Beaucoup de suie et de sous La tendance à affourager sans utiliser de tracteur a poussé les fabricants à innover considérablement et à lancer, ces dernières années, un choix considérable de distributrices autonomes. Les arguments

des constructeurs en défaveur du tracteur sont les suivants : • L’utilisation d’une mélangeuse-distributrice attelée au tracteur n’est possible qu’au prix de manœuvres pénibles dans les fourragères des bâtiments anciens et étroits ; la visibilité pour le conducteur est mauvaise, surtout en marche arrière. Dans certains bâtiments, la machine n’entre tout simplement pas. •  Les moteurs des tracteurs sont fortement sollicités par les mélangeuses-distri-


Aperçu | Marché   n

butrices (nombreux démarrages à froid), entraînant des coûts d’entretien et une consommation élevés. De plus, ils émettent des suies et du bruit. • Le gros pneus des tracteurs et des mélangeuses transportent relativement beaucoup de saleté dans la fourragère. •  Le taux d’utilisation des tracteurs devant être amélioré, ils ne sont souvent pas libres au moment de fourrager ; les opérations pour atteler-dételer constituent un exercice fastidieux.

Distributrices pour fourrages hachés Comparativement aux machines avec tracteur, les appareils et équipements présentés sur les pages qui suivent pallient à ces inconvénients et les éclipsent plus ou moins selon les fonctions qu’ils remplissent et leur mode d’entraînement. Les distributrices basiques sont les outils d’affouragement les plus simples et les plus avantageux. En règle générale, elles n’acceptent que les fourrages coupés-ha-

Partie 2 : systèmes automatiques Dans cet article, nous avons sciemment laissé de côté une catégorie d’appareils autonomes. Il s’agit des robots d’affouragement qui dosent, mélangent et distribuent automatiquement des rations complètes. Nous parlerons de ces systèmes d’équipements dans une édition ultérieure de Technique Agricole.

chés. Elles sont classiquement employées pour l’ensilage tiré de silos-tours ou alors, deuxième configuration fréquente, en association avec une hacheuse-mélangeuse stationnaire. Ceci permet de distribuer une ration complète avec un minimum de consommation énergétique jusque dans des étables exiguës où un

Explications concernant les caractéristiques techniques Sur les pages qui suivent figurent des équipements d’affouragement (sans tracteur) avec leurs caractéristiques. Ils ont été choisis de sorte à présenter un éventail aussi complet que possible des différents systèmes, mais sans prétendre à l’exhaustivité. Pour des raisons de place, nous avons dû laisser de côté certains modèles. Notre choix s’est porté sur des systèmes incluant des petits modèles avec des trémies de moins de 5 m3. Les données techniques, telles que la contenance de la trémie ou les dimensions (l-h-L), ne décrivent pas un modèle particulier mais l’éventail de tous les modèles de moins de 5 m3 d’un programme. Cela vaut aussi pour les prix. Une fonction est citée dans le tableau dès le moment où le constructeur correspondant propose au moins un appareil de moins de 5 m3 remplissant cette fonction (éventuellement avec un accessoire supplémentaire).

tracteur ne pourrait pas accéder. Quand le fourrage provient d’un silo horizontal, on devra recourir à des outils de désilage et de manutention supplémentaires. Il existe aussi des délieuses de balles rondes permettant de distribuer simultanément du fourrage haché. Mélangeuses avec ou sans couteau La catégorie suivante rassemble des appareils qui, en plus de répartir le fourrage, peuvent le mélanger, sans toutefois être équipés de dispositif de coupe. Ces mélangeuses verticales ou à palettes ne peuvent, elles aussi, traiter et distribuer que des fourrages hachés ou en vrac. On

Légende des tableaux const. constructeur vol. contenance de la ou des trémies (m3) affour. fourrages pris en charge fonct. fonctions distr. distribution et dosage coupe coupe mél. mélange bal.rond. déliage de balles rondes bal.car. déliage de balles parallélépipédiques pail. paillage dés. désilage (de silos horizontaux) syst. dispositifs ou systèmes utilisés dist. direction de la distribution, resp. distance maximale en hauteur ou latérale bal. balance mot. type de motorisation principale trans. transmission entr. entraînement des outils (des vis, p. ex.) lhL largeur / hauteur / longueur (m) prix prix de CHF XX à CHF XX représ. distributeur pour la Suisse

trouve ensuite des appareils analogues mais équipés de dispositifs de coupe. Citons enfin les outils à fonctions subsidiaires, à l’exemple des machines pouvant servir au paillage des stabulations ; la fonction peut toutefois se révéler problématique du point de vue hygiénique. Différents types d’entraînement sont proposés selon les engins. Les moteurs à essence reviennent moins cher et posent moins de problèmes de pollution que les diesel. Le moteur électrique est le plus propre et le plus avantageux mais, sauf pour les modèles alimentés par batterie, sa mobilité est réduite par le cordon d’alimentation.  n

ANNONCES

5 2015  Technique Agricole

11


n  Marché | Aperçu

Aperçu des équipements d’affouragements

Des roues sales ? Quelles roues ?

Traction intégrale et balance de série

De la hauteur dépend le volume

Le système Sumag est le seul équipement combinant paillage et distribution de fourrage à ne pas laisser de trace de roues dans la fourragère. De roues, il n’en a pas

Les minimélangeuses Jaylor A50 et A100 sont équipées, respectivement, d’une vis verticale et d’une trémie de 1,42 m3, ou de deux vis et d’une trémie de 2,6 m3 (3 m3 en option). Chaque vis est garnie de six couteaux. Le châssis tricycle permet de tourner sur place. En version automotrice, ces engins sont dotés en série de la traction intégrale et d’une balance électronique. Sur demande, ils peuvent être équipés d’un éjecteur pour distribuer le fourrage en crèches. Les deux modèles existent aussi en version stationnaire à moteur électrique ou en remorque, à atteler à un quad, un microtracteur ou un monoaxe. Le petit modèle peut aussi être doté de roulettes pivotantes. Ces machines sont souvent utilisées dans des fermes sans silo pour des betteraves, pommes de terre et autres ingrédients. ATZ, l’importateur, propose aussi des mélangeuses Strautmann-Vertimix de 4 m3 et plus à entraînement électrique (image ci-dessous).

La mélangeuse automotrice Kurmann « Agilo » est proposée avec quatre trémies différentes, de 3,5 à 7 m3. Il s’agit de trémies mélangeuses de marque BvL montées sur des châssis motorisés développés par Kurmann. Cette structure en tricycle avec sa tête d’entraînement électrique atteint un angle de braquage de 70 °. L’entraînement hydrostatique de la roue directrice permet d’affronter des pentes de 15 % et

à laver non plus, puisque ce chariot est monté sur rails. Sa fraise à régime variable dotée de couteaux permet de délier des balles rondes ou parallélépipédiques de foin, de paille et d’ensilage. Grâce à son fond étanche, il peut aussi distribuer une ration complète préparée dans une mélangeuse stationnaire. L’appareil se pilote à la main, par commande radio, ou par un système de programmation automatique. Le chariot est rempli à l’aide de la grue d’un pont roulant ou d’un véhicule doté d’un outil élévateur, puis il parcourt automatiquement les itinéraires voulus. Si le chargement s’effectue hors de la fourragère, aucun véhicule ne pénètre dans l’étable. Un remplisseur est proposé en option pour automatiser cette opération aussi.

12

plus, véhicule chargé. En plus d’un frein de service sur la roue tractrice, l’engin dispose d’un frein stationnaire sur les deux autres roues. Il s’enclenche automatiquement dès que la pédale d’avancement est relâchée. Les vis mélangeuses sont entraînées par une transmission électrique à trois vitesses. Un deuxième moteur fait fonctionner l’hydraulique. Le fourrage peut être distribué des deux côtés ou même latéralement vers l’arrière en ajoutant un tapis roulant ou un convoyeur (jusqu’à 90 cm de hauteur).

const.

www.sumag.ch

const.

www.jaylor.com

const.

www.kurmann-technik.ch

vol.

2,5

vol.

1,42 / 2,6

vol.

3,5 / 5,0 / 6,0 / 7,0

affour.

tout, bal. rond. et car. entières

affour.

tout sauf grandes balles

affour.

tout, y compris bal. rond.

fonct.

distr., coupe, bal. rond. et car., pail.

fonct.

distr., coupe, mél.

fonct.

distr., coupe, mél., bal. rond. et car., pail.

syst.

fond mouvant, fraise avec couteaux

syst.

1 / 2 vis verticales, jusqu’à 10 couteaux

syst.

1 vis verticale avec couteaux

dist.

depuis en haut, à g. et à d.

dist.

à g., 368 - 457 mm

dist.

à g ou d., convoyeur vers l’arr. 900 mm

bal.

option

bal.

en option, programmable

bal.

option, programmable

mot.

4 moteurs élec. à réglage de féquence

mot.

essence, 16 / 23 ch ; élect.

mot.

2 moteurs élec. 18 kW + 5 kW

trans.

moteur élec. 0,75 kW

trans.

hydrostatique

trans.

hydrostatique

entr.

moteur élec. 7,5 kW

entr.

hydraulique

entr.

moteur élec.

lhL

1,62 / 1,60 / 3,86

lhL

1,17 / 1,19 / 1,85 / 3,20

lhL

1,95 / 1,76 à 2,61 / 3,85

prix

de 30 000.– à 60 000.–

prix

de 17 800.– à 37 500.–

prix

de 33 600.– à 52 000.–

représ.

www.sumag.ch

représ.

www.agrotechnikzulliger.ch

représ.

www.kurmann-technik.ch

Technique Agricole  5 2015


Aperçu | Marché   n

Le plus étroit des « 5 m3 »

Cinq motorisation à choix

Tout est dans les batteries

Le « Chopper » à entraînement électrique de Zitech est proposé avec deux tailles de trémies, 3 et 5 m3. Les deux sont disponibles en version large à vis verticale ou en version étroite de 1,4 m (image du haut) à double vis verticale. Il s’agit de la machine à trémie de 5 m3 la plus étroite du marché. L’entraînement ne provoque ni pollution aérienne, ni bruit dans l’étable. Sur demande, la machine peut être dotée d’une batterie d’alimentation pour sa propulsion, qui lui offre l’autonomie nécessaire pour être chargée ou déchargée à une certaine distance. Le châssis tricycle à essieu rigide et roue directrice permet à l’engin de tourner sur place. Les différents modèles « Chopper » peuvent être complétés par de nombreuses options, telle que des dispositifs de distribution bilatéraux, des capteurs de parking ou une caméra de recul avec écran couleur. Un convoyeur optionnel permet d’alimenter des crèches en hauteur.

Le Ballemax « myMischer » dispose d’un volume de trémie de 4,9 m3 (5,9 m3 en option). Il en existe une version à moteur à essence de 23 chevaux, deux versions à moteurs électriques de 11 et 15 kW, et deux versions diesel de 25 et 36 chevaux.

Le chariot-doseur Sieplo est disponible en cinq tailles, de 300 à 2000 litres de volume. Il travaille avec une ou deux vis mélangeuses sans couteaux et sert à mélanger et distribuer des fourrages hachés. La précision de son système de pesée permet de doser des petites quantités d’ingrédients. Le programme est géré via un écran tactile et permet de doser individuellement la distribution pour chaque animal ou chaque box (bétail à l’engrais). Particularité de l’engin : son entraînement entièrement électrique par batteries qui lui confère une complète autonomie. Les batteries sont celles utilisées sur les palettiseurs industriels et se rechargent sur le 230 V. Le châssis tricycle à empattement court rend l’appareil très maniable ; de plus, ses dimensions étroites (73 à 103 cm) lui permettent de travailler dans des endroits très exigus. Tous les produits de Sieplo sont fabriqués en acier inoxydable et résistent donc aussi bien aux sels qu’aux acides.

Les vis et les roues sont entraînées hydrauliquement. La vis mélangeuse dispose de deux ou trois régimes de rotation  ; la commande automatique de vitesse de mélange « VarioMix » est livrable sur demande. Le châssis tricycle peut virer sur lui-même ; il est équipé en série d’une traction avant et de la traction intégrale en option. L’équipement de série comprend une caméra de recul. Parmi les options, mentionnons entre autres exemples la balance avec dosage programmable et gestion du remplissage, et un convoyeur-élévateur pour crèches.

const.

www.zitech.it

const.

www.ballemax.ch

const.

www.sieplo.nl

vol.

3 / 5

vol.

4,9 / 5,9

vol.

0,3 / 0,8 / 1,05 / 1,40 / 2,0

affour.

tout sauf grandes balles

affour.

tout, balles rond. jusqu’à 500 kg

affour.

seulement haché ou en vrac

fonct.

distr., coupe, mél.

fonct.

distr., coupe, mél.

fonct.

distr., mél.

syst.

vis verticales avec couteaux

syst.

1 vis verticale avec couteaux

syst.

vis verticales avec couteaux

dist.

à g. ; option à d. 600 - 1000 mm

dist.

à g. ; option à g. et d.

dist.

à g. et à d.

bal.

incluse, programmable

bal.

option, programmable

bal.

incluse, programmable

mot.

élec. 9 / 11 kW

mot.

diesel, essence, électrique

mot.

élec. / accu.

trans.

élec., sur demande avec accus

trans.

hydrostatique

trans.

élec., jusqu’à 7,5 km / h

entr.

électrique

entr.

hydrostatique

entr.

électrique

lhL

1,40 / 2,15 / 3,80

lhL

1,92 / 2,10 (2,35) / 3,56

lhL

0,7 - 1,03 / 1,5 - 1,9 / 1,1 - 2,75

prix

de 32 800.– à 47 000.–

prix

de 33 900.– à 47 900.– (sans bal.)

prix

de 10 000.– à 24 000.–

représ.

www.ruckliag.ch

représ.

www.ballemax.ch

représ.

www.agrar-service.ch

5 2015  Technique Agricole

13


n  Marché | Aperçu

Charge tout, du sol au silo

Legu à palettes

L’unité délieuse-distributrice automotrice « Heini Rucar » est montée sur une délieuse classique du commerce. Elle est supportée par un châssis tricycle, qui la rend très maniable. En option, l’engin peut être complété par une trémie « Maïsfix » pour fourrage coupé de 1,2 m3. Il s’agit d’un conteneur en inox avec vis de distribution. On peut le remplir sous un silo-tour ou en s’aidant de la trappe qui permet de charger au sol l’équivalent d’une demie balle ronde ou « carrée » de maïs. Grâce à son bras, l’engin peut aussi saisir des grandes balles d’herbe ou de

La mélangeuse-distributrice « Legu » de Gujer Innotec est livrable avec trémie de 2 m3 ou 3 m3. La transmission et la direction sont hydrostatiques. Sa structure compacte et sa transmission à variation continue rendent l’engin très maniable. Les deux modèles « Legu » sont dotés de

maïs sans nécessiter le recours à un chargeur frontal. Le réservoir inox peut être doté en option d’une vis mélangeuse pour l’adjonction de concentrés minéraux ou protéinés. Tous les outils sont à entraînement hydraulique ; le moteur est un essence de 18 chevaux. Un racloir à fourrage est aussi livrable en option. Une nouvelle version du « Heini Rucar » est en préparation.

14

palettes mélangeuses qui n’acceptent pas de couteaux. L’appareil ne travaille donc que des matériaux hachés, foin, paille, maïs, ensilage d’herbe, cossettes ou légumes, fruits et ingrédients fluides. La surface interne de la trémie et de la goulette de sortie est recouverte de téflon ; selon le fabricant, l’usure est moindre et la durée de vie de l’outil s’en trouve prolongée. Un convoyeur-distributeur à réglage hydraulique pour crèches surélevées est disponible en option, tout comme une balance programmable ou non. La « Legu » existe aussi en version stationnaire.

Distributrices ou doseuses de ration Le constructeur canadien Rovibec propose les « Rovicar », chariots distributeurs, et les mélangeuses à palettes « TMR Supermix » avec cinq, respectivement six tailles de trémies de 1,1 à 3,3 m3. La propulsion de tous ces engins est hydrostatique, l’entraînement de leurs outils est mécanique. Cette configuration est censée réduire la consommation de carburant. Les chariots distributeurs sont dotés de fonds à tapis roulant, de roues doseuses et de vis distributrices. Une pelle frontale, un disque épandeur et un balai latéral sont disponibles en option. Les palettes ne peuvent pas être équipées de couteaux et ne travaillent donc que des fourrages hachés ou précoupés. Pour utiliser des balles rondes ou parallélépipédiques, Rovibec propose une fraise rotative pour le déliage de ces grandes bottes (image du bas). Cet accessoire une fois complété par une tubulure peut aussi servir au paillage.

const.

www.heini-ag.ch

const.

www.gujerinnotec.ch

const.

www.rovibec.com

vol.

1 balle ronde + 1,2 m3

vol.

2 / 3

vol.

1,3 / 1,5 / 2 / 2,5 / 3,3

affour.

bal. rond. et four. haché

affour.

fourrage haché seulement

affour.

fourrage haché seulement

fonct.

distr., mél., bal. rond.

fonct.

distr., mél.

fonct.

distr., mél., pail.

syst.

fond roulant avec décompacteur

syst.

à palettes

syst.

à palettes

dist.

à g., jusqu’à 500 mm

dist.

à d., 580 - 1200 mm

dist.

à d., 600 - 850 mm

bal.

non disponible

bal.

option, programmable ou non

bal.

option

mot.

essence 18 ch

mot.

essence, diesel, électrique

mot.

essence

trans.

hydrostatique

trans.

hydrostatique

trans.

hydrostatique

entr.

hydraulique

entr.

hydraulique

entr.

hydraulique

lhL

2,14 – 2,22 / 2,83 (sans Maïsfix)

lhL

1,34 - 1,64 / 1,8 / 2,94 - 3,06

lhL

pas d’informations

prix

de 30 000.– à 39 800.–

prix

de 20 700.– à 36 500.–

prix

à partir de 24 000.–

représ.

www.heini-ag.ch

représ.

www.gujerinnotec.ch

représ.

www.hadorntoni.ch

Technique Agricole  5 2015


Aperçu | Marché   n

Un microtracteur lui suffit La minimélangeuse tractée Sgariboldi « Koala » a été exposée parmi les nouveautés du salon Eurotier, à Hanovre, en novembre dernier. Livrable avec des trémies de 1,3 m3 et de 2,5 m3, elle est spécialement conçue pour les petits troupeaux. Elle s’attelle à un quad, un microtracteur ou un monoaxe. La vis verticale est équipée de couteaux permettant à la « Koala » de couper des betteraves ou d’élaborer des mélanges secs. Elle peut même hacher du matériel compostable. Du fait de la présence d’un moteur diesel ou à essence (voire électrique sur demande), la « Koala » peut s’utiliser comme mélangeuse stationnaire. On peut également la monter sur le pont d’un pick-up, une option utile pour les éleveurs de moutons, par exemple, ou encore les chasseurs, pour affourager ou distribuer des mélanges fourragers sur le terrain.

Un autochargeur passe-partout Le « Bobman Feeder » est un engin à trois roues polyvalent et très maniable, doté de trémies de 600 l ou 1000 l. Du coup, il n’est pas adapté aux fourrages volumineux comme le foin. Son rayon de braquage est de 1,8 m. Les trémies sont dotés d’une ou

deux vis, avec ou sans couteaux. La première particularité de l’engin est sa fonction autochargeuse : la trémie bascule et se remplit alors comme une pelle. Deuxième point original, l’appareil se transforme aisément en pailleuse grâce à la présence d’un éjecteur latéral capable de projeter du matériel jusqu’à 3 m de distance. La fonction mélangeuse permet, par exemple, d’élaborer un mélange de paille et de chaux. Différents accessoires sont disponibles, à l’instar de ce racloir qui nettoie les caillebotis simultanément au paillage ou encore cette vis à entraînement hydraulique pour pousser le fourrage.

Il délie, fourrage et paille Le « Ballemax Selfdrive » est un appareil automoteur conçu avant tout pour délier et affourager des balles rondes. Cependant, tout une gamme d’accessoires lui offre bien d’autres vocations. On citera notamment la « paroi-fourche », un dispositif qui ferme la trémie du côté où l’on charge normalement les balles et qui permet donc d’utiliser l’engin pour distribuer de l’ensilage provenant de silo-tour ou horizontal. A moins que l’utilisateur préfère le « Maïs Combi », une pelle de 900 l’équipée d’une vis distributrice – plus une balance en option – pour travailler tous les fourrages en vrac. Et si l’on veut effectuer un mélange, on optera pour la trémie « MiniMix » de 1200 l à quatre vis mélangeuses. Le catalogue propose aussi le « Boxit », une pailleuse pour garnir les logettes sans lever de poussières avec de la paille bottelée ou en vrac. Un racloir à monter sans outil élargit encore le champ d’action de la machine.

const.

www.scariboldi.it

const.

www.jydeland.dk

const.

www.ballemax.ch

vol.

1,3 / 2,5

vol.

0,6 / 1,1

vol.

0,9 - 2,2

affour.

tout, sauf grandes balles

affour.

fourrage haché seulement

affour.

tout

fonct.

distr., coupe, mél.

fonct.

distr., mél., coupe, pail.

fonct.

distr., mél., bal. rond. et car., pail.

syst.

vis verticale

syst.

vis vert. avec ou sans couteaux

syst.

fond roulant avec décompacteur

dist.

à d. et à g.

dist.

à g. et à d., éjecteur en option

dist.

à d.

bal.

option, programmable

bal.

option

bal.

en option sur récipient suppl.

mot.

essence / diesel

mot.

diesel

mot.

essence, diesel, élec.

trans.

quad, tracteur, monoaxe

trans.

hydrostatique

trans.

hydrostatique sur 1 roue

entr.

mot. essence / diesel

entr.

hydraulique

entr.

hydraulique

lhL

pas d’informations

lhL

1,1 / 1,3 / 2,4

lhL

2,05 / 1,93 / 2,75

prix

à partir de 15 000.–

prix

de 14 300.– à 26 000.–

prix

de 28 000.– à 35 000.–

représ.

www.servicemeyer.ch

représ.

www.agrar-service.ch

représ.

www.ballemax.ch

5 2015  Technique Agricole

15


n  Marché | Aperçu

Batteries en option

Engins multifonctions

Le canadien Valmetal propose un large choix de chariots distributeurs. La plupart des modèles travaillent avec un fond roulant et des vis ou des rouleaux de déchargement. Les modèles CC sont dotés d’un convoyeur de distribution transversal près du sol, qui peut fonctionner à droite ou à gauche. Les autres modèles sont équipés d’un élévateur-distributeur fonctionnant vers la droite. Tous les chariots ont un châssis à deux roues arrière motrices et quatre roues avant directrices. Le rayon de braquage réduit permet de tourner sur place. Sur les appareils de la série « BeddingCart », un plateau d’éjection à ailettes à entraînement hydraulique vient se placer sous le dispositif distributeur ; il permet d’utiliser le chariot pour pailler des logettes. Depuis peu, Valmetal propose également trois chariots électriques à batteries. Ces dernières sont installées à l’avant et à l’arrière du véhicule, pour en équilibrer les masses.

La firme québécoise WIC offre une multitude de « nourrisseurs motorisés », comme elle les appelle joliment. La plupart des modèles sont en fait des chariots distributeurs à fond roulant et vis ou rouleaux distributeurs. Equipé d’un dispositif à

Un certain nombre de constructeurs proposent déjà des outils pour mélanger et distribuer le fourrage à l’aide d’un chargeur de ferme. Ils se remplissent à la façon d’une pelle ou à l’aide d’une fraise à silo. L’engin de Sieplo représenté ici peut être doté d’une fraise pour la reprise de silo horizontal ou de balles d’ensilage. Selon la taille de l’outil, il sera doté d’une ou deux vis verticales. Des couteaux sont en option. La mélangeuse est équipée de son propre circuit hydraulique ; les commandes sont électroniques, depuis un boîtier sans fil. Un dispositif de pesée est proposé, avec ou sans programme. La distribution peut se faire en hauteur, en soulevant l’outil. Le racloir additionnel évite que le véhicule roule sur le fourrage. Tous les

produits Sieplo sont fabriqués en matériaux inox et sont donc insensibles aux sels et aux acides. Leur poids propre est réduit. Une mélangeuse de 1,5 m3 ne pèse que 400 kg à vide.

const.

www.valmetal.com

const.

www.interwic.com

const.

www.sieplo.nl

vol.

0,9 - 2,7 / 3,2

vol.

0,9 - 3,3

vol.

0,9 - 4,0

affour.

fourrage haché seulement

affour.

fourrage haché seulement

affour.

tout

fonct.

distr., pail.

fonct.

distr., mél., pail.

fonct.

distr., coupe, mél.

syst.

fond roulant, rouleaux de dosage

syst.

fond roulant, rouleaux de dosage

syst.

vis vert. avec couteaux

dist.

à d. et à g., jusqu’à 1300 mm

dist.

à d.

dist.

à g. et à d., élévateur en option

bal.

option

bal.

option

bal.

option

mot.

essence, élec. (accu.)

mot.

essence

mot.

aucun

trans.

hydrostatique

trans.

hydrostatique

trans.

chargeur ou élévateur

entr.

mécanique

entr.

mécanique

entr.

hydraulique

lhL

pas d’informations

lhL

pas d'informations

lhL

pas d’information

prix

à partir de 13 000.–

prix

à partir de 13 000.–

prix

de 8900.– à 19 500.–

www.gex-agrimetal.ch

représ. Agritechnique Hollenstein

représ.

www.agrar-service.ch

représ.

16

chaîne et palettes, un modèle fonctionne aussi comme mélangeur. Tous les châssis ont deux roues arrière motrices et quatre roues avant directrices. Ils peuvent tourner sur place. Un lance-paille vient s’adapter sur certains chariots ; il se monte sans outil. Ce dispositif émet un flux d’air suffisant pour éjecter la paille dans les logettes. Il peut être équipé de couteaux pour casser les brins de paille, respectivement défaire les éventuels amas de chaumes. Le lancepaille est entraîné par un moteur à essence séparé.

Une mélangeuse pour le chargeur

Technique Agricole  5 2015


Action du jubilé

ECORASTER

Dès l'achat de 50 kg de mélanges fourragers, vous recevez cette veste du jubilé Semences UFA!

Une solution parfaite pour tous les domaines pour paddock, espaces libres, enclos, centres équestres, accès aux pâturages

r vos té! i pou de fidéli c r e M s e né 50 an

· charge admissible élevée jusqu‘à 350 t · pas de boue · facile à monter

(Action valable jusqu'au 28.06.2015 ou épuisement du stock!)

· anti-dérapant

www.semencesufa.ch

· incassable · protège les tendons et les articulations · durable, indéformable

Tag der offenen Tür 27./28. Juni 2015 Güllen – Heute und Früher

10 Johr Agromesser GmbH

Dirim SA · Oberdorf 9a · CH-9213 Hauptwil www.dirim.ch · info@dirim.ch · T +41 (0)71 424 24 84

Hof Vierlinden, 5225 Bözberg Samstag, 27.6.:10 - ??? Uhr (Barbetrieb abends) Sonntag, 28.6.: 10 – 16 Uhr Sa.+So.: - Festwirtschaft - Mitfahrgelegenheit mit Fendt 939 (Für kleine und grosse Kinder)

Wir freuen uns auf Sie! Ihr Spezialist für Gülle – Transport – Verteilen

www.agromesser.ch

PNEUHAUS LEU AG VOTRE PARTENAIRE POUR LES PNEUS AGRICOLES ET LES ROUES DE TOUS LES TYPES.

PNEUS POUR TRACTEURS

PNEUS PORTEURS

Pneus standard (série 85)

Pneus extra-larges

Pneus larges

Pneus AW

Pneus grand volume

Pneus AS (transport)

Pneus étroits

Pneus larges

Pneus forestiers

Pneus basse pression

Pneus industriels ROUES COMPLÈTES Pneus étroits Pneus doubles Jantes d’après la voie et les dimensions

VENTE ET CONSEIL MONTAGE SUR SITE GRAND ENTREPÔT PROFITEZ DE NOTRE SERVICE PROFESSIONNEL

ACCESSOIRES Essieux agricoles jusqu’à 40 km/h Chaînes à neige

Jantes standard Pneus porteurs

E SITE WEB VISITEZ NOTR

.CH PNEUHAUSLEU

HOHENRAINSTRASSE 44 CH-6280 HOCHDORF

TÉL. +41 (41) 910 03 10 FAX +41 (41) 910 52 05


n  Impression | Prise en main

Gamme recentrée chez Claas Les six modèles de la nouvelle gamme de tracteurs Claas Arion 400 peuvent combler des besoins très variés, avec un large choix d’équipements et d’accessoires. Cette offre correspond à une forte demande potentielle sur le marché suisse. Ruedi Burkhalter Claas a présenté l’été passé les derniers-nés de sa série Arion 400. Le constructeur a élargi et complètement retravaillé cette gamme par rapport à la précédente, qui ne comportait que trois modèles entre 90 et 110 chevaux. La nouvelle série en propose six, de 90 à 139 chevaux. Ces nouveaux Arion 400 offrent en outre une variété d’équipements et d’accessoires beaucoup plus étendue. Technique Agricole a pu prendre en main l’un des premiers véhicules de démonstration de type Arion 420 livrés en Suisse. Il s’agit d’une machine à cabine à toit surbaissé dotée d’un niveau d’équipements intermédiaire. Elle possède donc l’ordinateur de bord dans sa variante CIS, la plus simple, incluant des commandes mécaniques pour les outils mais dépourvue de gestion automatique de la transmission. Avec un tel équipage, Claas vise à couvrir les besoins d’exploitations mixtes, de taille petite à moyenne, où l’on ne cherche pas un tracteur high-tech mais un engin offrant tout de même un certain niveau de confort. Nous en sommes d’ores et déjà convaincus : l’Arion 400, tracteur confortable, doté d’un équipement simple mais efficace et très polyvalent, marquera des points auprès des agriculteurs suisses.

La taille de guêpe des grands frères Commençons par jeter un œil sur la structure des Arion 400. Claas reste fidèle, sur cette nouvelle génération, au concept combinant empattement long et répartition égale des masses entre l’avant et l’arrière (50 % - 50 %). En

Le Claas Arion 420 est un tracteur polyvalent qui ne manque pas de classe. (Ohotos :

18

Technique Agricole  5 2015

Caractéristiques techniques de l’Arion 420 Moteur FTP

4-cylindres, 4500 cm3

Puissance nominale

72 kW / 98 ch à 2200 t / min

Transmission

16 AV / 16 AR, boîte de vitesses avec mode de charge Quadrishift, 4 rapports sous charge, 4 groupes à commande électrohydraulique

Prise de force

540 / 540 E /1000

Hydraulique

98 l / min à 190 bar

Capacité du relevage

arrière max. aux rotules : 4500 kg, capacité sur toute la course à 610 mm : 3200 kg

Poids

Poids à vide du véhicule de base : 4800 kg (données d’usine) Poids à vide avec support pour chargeur et relevage avant : 5400 kg Poids total autorisé en charge : 8500 kg

jouant sur une longueur hors tout réduite et un long intervalle entre les essieux, le véhicule gagne en polyvalence, tout en ­alliant maniabilité et stabilité. Dans le cas qui nous occupe, à empattement égal­ par rapport aux modèles précédents, ­l’en­gin voit sa longueur totale ré­duite ­de 20  cm. Au centre­­ de sa structure prend place le châssis avant avec­ sa forme particulière. Juste à l’aplomb de l’essieu, il s’élargit assez pour accueillir les ra­d iateurs  ; de­vant et derrière, sa taille se ré-

trécit pour autoriser un angle de braquage généreux, même avec de gros pneumatiques. Cette forme en « taille de guêpe » a déjà fait ses preuves sur les grands tracteurs de la marque. Un élément massif en fonte intégrant le carter d’huile du moteur supporte directement les ­ contraintes du châssis, du relevage et du chargeur frontal, sans entretoises supplémentaires. Nouvelle option sur cette série : l’essieu antérieur peut être doté de la suspension « Proaktiv ». Notre véhicule d’essai en était pourvu.

Sans « boost » à pleine puissance L’Arion 420, comme tous les modèles Arion 400, est entraîné par un moteur Fiat Powertrain (FPT) à 4 cylindres de 4,5 litres. Ses émissions satisfont à la norme antipollution stage 4 grâce à son double niveau d’épuration (cataly-


Prise en main | Impression   n

seur oxydatif diesel et catalyseur RCS) qui ne nécessite pas de recyclage externe des gaz ni de filtre à particules. Pour l’Arion 420, Claas annonce une puissance nominale de 72 kW / 98 ch (selon EG 97 / 68) et une puissance maximale de 75 kW / 100 ch (selon ECE R 120). Les nouveaux Arion 400 n’ont plus de dispositif de surpuissance (boost) et peuvent à tout instant fournir leur puissance maximale. Premier constat en approchant du moteur : les concepteurs ont eu à cœur de faciliter la vie quotidienne du chauffeur en libérant l’accès à tous les points de contrôle et de maintenance (radiateurs, filtres à air, jauge à huile...), même en présence d’un chargeur frontal.

Les éléments du tableau de bord restent toujours à portée de vue, grâce à leur positionnement et à leur contour étudiés.

Les différents radiateurs et le filtre à air du moteur sont aisément accessibles une fois le capot ouvert.

Transmission au point Sur cette nouvelle génération d’Arion 400, Claas reprend des tracteurs pré­cédents la transmission « Quadrishift » à 16 marches avant et 16 marches arrière. Cette boîte dispose de quatre rapports enclenchables sous charge et d’autant ­ de groupes à commande hydraulique, ainsi que de l’inverseur électrohydraulique Revershift. Le passage des vitesses sous charge et des groupes s’effectue e­ n basculant le bouton du nouveau ­ levier multifonctions disponible de série. Pas besoin de toucher à la pédale d’embrayage pour démarrer ni­ pour changer les 16 rapports. La console la­ térale ­ pro­ pose deux modes de con­ duite, « Champs » et « Route ». En mode « Champs », le basculement du commutateur passe les vitesses sous charge  ; en appuyant au-delà du point dur, on change de groupe. En mode « Route », il suffit de basculer le commutateur pour passer les vitesses et les groupes à la suite. Si l’on opte pour un nouvel Arion 400 avec CIS (Claas Information System), on pourra présélectionner le rapport de démarrage qui s’enclenche automatiquement lorsque l­e tracteur est mis en marche. Autre option, le système de vitesses «  Quadrac­ tiv  » et ses trois modes de conduite choisit automatiquement le rapport approprié en fonction de la charge du moteur et d ­ u travail en cours. Cette fonction n ­ ’était pas disponible sur notre véhicule d’essai.

marches arrière. Dans la position la plus « douce », l’inversion du sens de marche en terrain plat, tout en souplesse, évoque celle d’une transmission à variation continue. Côté pile, toutes ces possibilité de paramétrage sont un atout. Côté face, on pourrait s’attendre à mieux de la navigation : l’accès aux différents réglages dans le menu est un peu fastidieux et il serait sûrement plus pratique de disposer d’un bouton bien visible. Côté transmissions, celles de ce type ont un défaut bien connu : le changement de groupe impose une brève interruption du flux de transmission, ce qui, à pleine charge, peut entraîner l’arrêt du véhicule. Le conducteur peut toutefois éviter assez facilement d’en arriver là en adoptant un mode de conduite proactif.

Le montant droit de la cabine accueille un écran secondaire indiquant les principaux paramètres concernant la transmission, à l’instar des rapports présélectionnés. L’accoudoir et le levier multifonctions forment une unité avec la console latérale. Certaines commandes, dont celles de la prise de force, sont placées sur le montant à gauche, juste en dessus (petite image).

Rapports faciles à passer Durant notre essai, la commande des vitesses s’est révélée sous son meilleur jour. Le CIS en version de base de notre véhicule offre déjà une multitude de réglages, à l’exemple de la réactivité de l’inverseur­ sur neuf degrés (de –4 à +4), réglables sé­parément pour les marches avant et les 5 2015  Technique Agricole

19


Le meilleur du monde pour l‘agriculture suisse

• Essais • Analyses • Homologations • Conseils • Nouveaux produits • Disponibilité des produits • Distribution • Formation continue

Hector Max + Successor T Le mélange fort pour un maïs propre : - Efficace contre tous les millets - Effet résiduaire durable - Application souple N’hésitez pas à contacter nos spécialistes pour l’agriculture suisse, nous sommes là pour vous.

ALKI6tel_f.pub

Stähler Suisse SA Henzmannstrasse 17A 4800 Zofingen Tél. 062 746 80 00 Fax 062 746 80 08 www.staehler.ch



10

Notre travail commence là où le standard s’arrète

BETRIEBSSICHER – ZUVERLÄSSIG – WIRTSCHAFTLICH

012 A 2 005 M B R A Stand

Doppelwirkende, liegende Ölbad-Zweikolbenpumpe, Baureihe Typ H-303-0 SG2

A Glle 3.2 / Ha

9 0 0 1 - 20 0

08

IS

O

Hans Meier AG Tel. ++41 (0)62 756 44 77 CH-4246 Altishofen Fax ++41 (0)62 756 43 60 www.meierag.ch info@meierag.ch

Walter Marolf AG

2577 Finsterhennen Tel 032 396 05 44 Fax 032 396 05 46 marolf@swissonline.ch / www.marolf.ch


Prise en main | Impression   n

Sur sa nouvelle génération d’Arion 400, Claas propose deux types de prises de force, l’un à trois vitesses 540 / 540 / option avec 1000E, l’autre en option. L’enclenchement électrohydraulique de la prise de force est de série. Notre tracteur d’essai disposait de la prise de force automatique optionnelle. L’enclenchement-déclenchement de la prise de force se fait automatiquement lorsque le mouvement du relevage passe par un point donné que l’utilisateur choisit à sa convenance. Cette fonction s’est révélée très pratique à utiliser, tout aussi simple à programmer que le régime moteur que l’on souhaite présélectionner et rappeler par le biais du levier multifonctions.

Regroupés à gauche, on trouve l’escalier d’accès, le réservoir de carburant, celui d’AdBlue (bouchon bleu) et une cale.

Des circuits pleins de ressources Trois circuits hydrauliques différents sont disponibles pour les nouveaux Arion 400. Notre véhicule était pourvu d’un circuit à centre ouvert de 98 l / min. Un circuit à détection de charge (load sensing) de 110 l / min est proposé en option, sur demande avec raccords « Power Beyond » (pour les outils disposant de leurs propres circuits). Notre véhicule de démo à circuit ouvert de 98 l / min possédait une pompe débitant 57 l / min pour l’alimentation des circuits et une de 41 l / min pour le relevage arrière ; sur pression d’un bouton, le débit des deux pompes peut être additionné pour alimenter des outils gourmands en huile. Cette fonction s’est révélée très pratique pour travailler au chargeur frontal. Pour les travaux délicats demandant du doigté, le frontal est alimenté par une seule pompe. Mais quand il s’agit d’effectuer des mouvements rapides et fréquents du chargeur, le couplage des deux pompes se révèle très efficace. Les nouveaux Arion 400 peuvent avoir jusqu’à trois distributeurs mécaniques ou quatre distributeurs électroniques. Notre véhicule de test possédait, en plus des deux distributeurs du chargeur frontal, trois distributeurs mécaniques. Pour chacun de ces derniers, un bouton rotatif permet de sélectionner entre trois fonctions « Normal », « Flottante », « Verrouillée ». Dans ce modèle, un seul distributeur hors de la cabine offre un réglage de débit. Pour avoir plus de choix, il faut opter à l’achat pour des distributeurs électroniques avec réglage de débit et de temporisation. Avec cette option, lorsque le chargeur frontal n’est pas utilisé, deux distributeurs arrière peuvent être manœuvrés avec les touches correspondantes du levier multifonctions.

On peut ranger une bouteille de 1,5 litre et un casse-croûte dans le compartiment réfrigéré sous le siège du passager.

La capacité maximale du relevage arrière avec contrôle électronique est de 4600 kg, selon le chiffre annoncé par Claas pour les modèles 410 et 420. C’est une valeur assez élevée pour des tracteurs de cette catégorie de puissance. La commande du relevage arrière se laisse adapter de façon assez flexible en fonction des préférences de chaque conducteur ; les commandes principales monter-descendre-stopper peuvent être envoyées soit depuis le levier multifonctions, soit en utilisant le nouveau champ de commandes de la console latérale droite. En plus, il y a un bouton montée-descente au-dessus du potentiomètre sur le pilier gauche, à droite de la cabine, ce qui peut se révéler bien pratique par exemple lorsqu’on attelle une machine à l’arrière. Et il y a bien sûr des boutons de commandes extérieurs sur les deux ailes arrière.

Tout (ou presque) à portée de main Passons maintenant dans la cabine de notre Arion 400, qui est sans doute, de notre point de vue, un de ses atouts ma-

Une fois l’escalier escamoté, on peut ouvrir facilement la caisse à outils et puis accéder à la batterie placée juste dessous.

jeurs. Claas a réaménagé l’intérieur de toutes ses cabines. Parmi les nouveaux éléments apparaît, nous l’avons déjà cité, le levier multifonctions (même en l’absence de CIS) de série permettant de contrôler les commandes les plus utilisées pour la transmission et l’hydraulique ainsi que d’autres paramètres comme la programmation du régime moteur. Sur notre véhicule d’essai, le levier était doté du « Flexpilot », commande hydraulique préprogrammable permettant de manœuvrer très finement le chargeur frontal. Ce levier est une belle réussite ergonomique : le bras bien appuyé sur l’accoudoir, on manipule la commande en croix tout en finesse. En plus, positionné comme il l’est, le levier ne gêne pas le conducteur lorsqu’il monte dans la cabine ou en descend par la porte droite. La position et la configuration des commandes sont souvent une affaire de goûts et d’habitudes personnels. Lorsqu’on ­travaille au frontal, ce serait à notre avis pratique de pouvoir commander subsidiairement l’inverseur avec le levier multifonctions. On pourrait ainsi garder la main 5 2015  Technique Agricole

21


n  Impression | Prise en main

Vue sur le châssis avant, présentant sa « taille de guêpe », et sur la suspension antérieure.

Le réservoir de lave-glace est facile à atteindre et accueille sur le dessus quatre supports pour des rotules de relevage.

Le filtre à air de la cabine se trouve sous la vitre arrière ; même les personnes de petite taille y ont facilement accès.

Les ouïes d’aération pour la cabine sont situées sur les ailes arrière.

Les attaches pour le chargeur frontal sont directement et solidement fixées sur le carter en fonte.

gauche en permanence sur le volant, ce qui accélèrerait encore les opérations. Pour certains travaux, la commande en croix du levier peut être désactivée par le biais d’un bouton placé sur l’accoudoir. Mais ce bouton rotatif est mal placé et sa manipulation demande beaucoup trop de force. Claas devrait, là, songer à une solution plus pratique. En plus, seules les fonctions de la commande en croix sont désactivées ; le levier reste libre de ses mouvements. Dans certaines situations, lorsque le tracteur est fortement incliné ou quand il subit de fortes secousses, un blocage mécanique du levier serait le bienvenu, surtout pour limiter le risque de bouger intempestivement le bouton poussoir. Le réglage en hauteur et en inclinaison de l’unité volant-tableau de bord est aussi une nouveauté. C’est à notre avis une bonne idée d’avoir solidarisé ces deux éléments. Bien que les cadrans soient de relativement petite taille, leur forme adaptée au volant

Quatre modèles de cabines La nouvelle gamme Arion 400 offre en tout quatre variantes de cabines à choix, toutefois chacune d'entre elles n’est pas forcément compatible avec tous les modèles. Tous les tracteurs Arion 400 sont livrables avec la nouvelle cabine panoramique ou une cabine haute, avec lucarne de toit et, sur demande, un pare-brise relevable. La cabine panoramique a gagné une médaille d’or au Sima, en février dernier. Elle possède un large pare-brise de 2,41 m² et une fenêtre de toit en polycarbonate dégageant un champ de vision optimal sur l’espace de travail du chargeur frontal, qu’aucune traverse ne vient obstruer. Lorsqu’il n’utilise par le chargeur, le conducteur peut déployer un pare-soleil avec store à lamelles intégré sous la lucarne, qu’il peut tirer vers l’avant comme bon lui semble. Il est donc, malgré le vitrage panoramique, parfaitement protégé du soleil. Il existe aussi une cabine à cinq montants pour les Arion 440 et 450 ; elle est dotée d’une lucarne de toit et, à droite, d’une vitre galbée en polycarbonate idéalement prévue pour les travaux de voirie. Les deux Arion 410 et 420 peuvent être livrés avec une cabine à toit surbaissé, comme l’était notre véhicule d’essai. La lucarne de toit en verre est en option, de même que le pare-brise relevable. Selon les indications de Claas, la hauteur minimale de cette cabine est de 2,48 m, contre 2,7 m pour les autres exécutions. Toutes les cabines, y compris celle à cinq montants, sont dotées de deux portes, qui, grâce au « design à six montants », débordent très peu du tracteur une fois ouvertes.

22

Technique Agricole  5 2015


Prise en main | Impression   n

et leur proximité permettent au conducteur de les avoir toujours à l’œil, sans qu’il doive se contorsionner. A droite du tableau de bord se trouve le potentiomètre avec sa touche « Echappement » pour naviguer dans le menu du « Claas Information System » (CIS). En plus de la transmission, on peut programmer par ce biais différentes fonctions de l’ordinateur de bord, comme la mesure de la surface des parcelles, ou afficher la consommation ou l’intervalle jusqu’au prochain service. La console latérale droite a elle aussi été réaménagée et il y a davantage d’espaces de rangement dans la cabine. Sous le siège du passager, les Arion 400 disposent d’un petit réfrigérateur pouvant accueillir une bouteille de 1,5 litre et un casse-croûte. Malgré cet aménagement, le siège offre une place assise très confortable à un adulte. Au chapitre des détails, d’autres vide-poches pouvant accueillir jusqu’à des documents A4 ont été disposés dans l’habitacle. Autre exemple d’astuce, nous avons bien apprécié, en travaillant de nuit, de voir quasi toutes les commandes s’éclai-

rer lorsque nous avons tourné la clé de contact, ceci avant même d’allumer les phares.

Des détails à noter Il faut aussi mentionner certains détails hors de l’habitacle, qui montrent combien les concepteurs ont voulu faciliter la vie de l’utilisateur. Autour de la cabine, mentionnons la caisse à outils intégrée de série au-dessus de la batterie, sur le flanc gauche du tracteur, ainsi que le support sur le garde-boue arrière permettant de stocker en toute sécurité les rotules des bras de relevage. Soulignons aussi l’aspect étudié du compartiment accueillant la batterie et la caisse à outils, à la fois bien protégé et facile d’accès. Une simple poignée permet d’escamoter l’escalier de la cabine vers la droite pour accéder à la batterie et à la caisse à outils. Enfin, le système d’aération du poste de conduite mérite une mention spéciale. Pour libérer de l’espace pour la cabine panoramique et à toit surbaissé, l’installation d’aération quitte le toit de l’habitacle. Les

ouïes d’aspiration sont placées dans les garde-boue, endroit idéal, selon les dires de Claas, pour aspirer de l’air propre. Le filtre à air de la cabine se trouve derrière la fenêtre arrière ; même les conducteurs de petite taille y accèdent sans problème pour le nettoyer. Conclusion En raison surtout de leur polyvalence, les Arion 400 vont séduire bien des exploitations de polyculture-élevage typiques de la Suisse. Ces tracteurs « bons à tout faire », compacts, maniables, sont un bon choix pour travailler au chargeur frontal. Acceptant des montes pneumatiques très variées (jusqu’à des pneus de 38 pouces à l’arrière), ils offrent aussi une stabilité et une motricité bien adaptées aux travaux des champs. Avec leur nouvelle cabine et leur suspension avant, les Arion 400 atteignent un niveau de confort réservé jusqu’ici aux catégories de tracteurs supérieures, ceci sans que l’acheteur doive en même temps s’encombrer de fonctions high-tech superflues.  n

ANNONCE

Procurez-vous un avantage sur vos concurrents. Avec une offre leasing pour vos clients. Vendor-Leasing accroît l’intention d’achat auprès de vos clients grâce à des solutions de financement sans engagement, disponibles directement, simplement et rapidement via notre portail en ligne. www.raiffeisen.ch/f/vendorleasing Téléphone 021 612 50 84

Ouvrons la voie

5 2015  Technique Agricole

23


n  En savoir plus | Pratique

Conséquences d’une contamination du fourrage La contamination du fourrage peut avoir des causes multiples : lacunes dans la couche herbeuse, animaux nuisibles, intempéries, erreurs de gestion des pâtures, mauvais réglage des machines de récolte, erreurs de fertilisation et d’exploitation… La liste n’est pas exhaustive et c’est souvent un enchaînement de circonstances qui mène à un fourrage excessivement contaminé. Sans une gestion appropriée des prairies, une mécanisation purement orientée vers la productivité risque de compromettre la qualité du fourrage. Ruedi Hunger

Le dispositif de coupe de la faucheuse est certainement un élément-clé pour éviter les contaminations, directes ou indirectes, du fourrage. (Photos : Ruedi Hunger)

L’important potentiel de production du bétail ne peut être exploité qu’en lui procurant un fourrage de qualité en parfait état de conservation. La présence de terre dans le fourrage est fortement préjudiciable et entraîne, entre autres, des fermentations butyriques. Pour agir efficacement contre les contaminations du fourrage, il faut être capable de les détecter. Il y va du bien-être et de la santé de nos animaux, sans parler des aspects économiques.

La teneur en cendres brutes comme indicateur La teneur en cendres brutes constitue un indice de contamination du fourrage. La 24

Technique Agricole  5 2015

limite se situe entre 100 et 120 g de cendres brutes par kg de matière sèche (MS). Ces valeurs, données à titre indicatif, doivent cependant être interprétées avec prudence, sachant que les herbacées non graminoïdes ont une teneur en minéraux, donc en cendres brutes, plus importante que les graminées. En outre, la teneur en cendres brutes varie selon le stade auquel le fourrage est récolté. Plus le fourrage est exploité à un stade avancé, et plus la teneur en cendres brutes sera faible. Ce recul peut être constaté pour tous les types de prairies, quelle qu’en soit la composition floristique.

La gestion des prairies (première pousse et repousses) constitue un autre facteur d’influence. Des études réalisées par Agrosope à Posieux (FR) (U. Wyss)* ont démontré que la teneur en cendres brutes augmentait entre le printemps et l‘automne. (*publiée dans AgrarForschung 7/2002)

Analyses en laboratoire … L’analyse de la teneur en cendres brutes d’un échantillon de fourrage ne mesure que la part minérale des contaminations terreuses, et si la terre est riche en humus, donc en matières organiques, la teneur en cendres brutes n‘est pas du tout pertinente pour connaître la contamination


Pratique | En savoir plus   n

… ou observation minutieuse ?

Taux de cendres brutes dans le fourrage vert en fonction du type de peuplement et du stade (tableau des substances minérales brutes)

Cendres brutes g/kg MS Cendres brutes g/kg MS

G riche en graminées

G (ray-grass prédominant)

E équilibré E (ray-grass prédominant) Taux de cendres brutes dans le fourrage vert en fonction du type de peuplement et du stade (tableau des substances minérales brutes)

120 110

G riche en graminées

G (ray-grass prédominant)

100

E équilibré

E (ray-grass prédominant)

90 120 80 110 70 100 90 80

1

2

3

Stade (de développement)

4

5

Tableau 1. Les prairies riches en graminées et les prairies équilibrées produisent un fourrage 70 dont la teneur en substances minérales, et donc en cendres est maximale au début. 5 3 brutes, 4 Taux de1 cendres brutes2 dans le fourrage vert en fonction du type de Une teneur élevée en cendres brutes dans le fourrage récolté à un stade tardif constitue donc Stade (de et développement) peuplement du stade un indice pertinent de contamination. L riche en légumineuses H richedans en herbacŽes diverses Taux de cendres brutes le fourrage vert(Þnes) en fonction du type de peuplement et diverses du stade H riche en herbacées (grossières) Grammes de cendres brutes Grammes de cendres brutes

effective du fourrage. Désormais, les analyses en laboratoires ne portent plus sur les impuretés terreuses. Une autre solution consiste à déterminer la « part de sable ». En mélangeant de l’acide chlorhydrique aux cendres végétales, on obtient un résidu constitué essentiellement de silicium. Sachant que la teneur naturelle en silicium des plantes est relativement constante, de l’ordre de 15 g / kg MS, une contamination terreuse est avérée dès que la teneur en sable / silicium dépasse les 20 g par kg MS. Par ailleurs, on sait que la teneur en cendres brutes est étroitement liée à la teneur en fer. Déterminer la contamination terreuse du fourrage à partir de la teneur en fer nécessiterait cependant des analyses complémentaires, qui alourdissent encore les coûts, sans parler de l’apport non négligeable de fer dans le fourrage dû à l’usure mécanique des machines de récolte.

En fin de compte, c’est peut-être le four150 L riche en légumineuses rage refusé par le bétail qui fournit le 130 H riche en herbacŽes diverses (Þnes) meilleur indice de la présence d’impuretés 110 H riche en herbacées diverses (grossières) terreuses. Les résidus d’ensilage de cou90 leur foncée, surtout s’ils contiennent des 150 particules de sable scintillants, permettent 70 130 de conclure avec certitude à une contami1 2 3 4 110 nation. Attention cependant au fait que Stade (de développement) les ensilages riches en légumineuses et 90 autres herbacées non graminoïdes sont 70 naturellement plus foncés que les ensi1 2 3 4 Tauxd’herbe. de cendres brutes le fourrage vert en fonction du type de lages Le degré dedans préfanage Stade (de développement) joue aussi un rôle, et les peuplement ensilages hu- et du stade mides sont plus foncés que les ensilages Tableau 2. Les fourrages riches en légumineuses et autres herbacées non graminoïdes secs. L’acide butyrique a également tenont une en minéraux Tauxà de cendres brutes plus dansfoncés, le fourrage vertteneur en fonction du supérieure type de à celle d’un fourrage équilibré et riche en dance rendre les ensilages graminées. Cependant, là aussi la teneur en cendres brutes varie en fonction du stade peuplement et du stade mais sa présence est déjà un signe de auquel le fourrage est récolté. contamination en soi.

Foin poussiéreux La présence de poussières dans le foin peut avoir plusieurs causes. Le phénomène peut être dû aux moisissures qui­ se forment sur le foin insuffisamment séché. On a souvent tendance à oublier les pertes par brisure, un fourrage fragile produisant davantage de poussière. En fin de compte, les contaminations terreuses du fourrage se traduisent également par un taux élevé de poussières.

Conséquences d’une contamination du fourrage Les monticules de terre gênent le fauchage et entraînent une usure accrue des lames. Les pertes de rendement peu­vent

atteindre 30, voire 50  %. Le principal problème réside cependant dans les germes pathogènes et les parasites du sol, qui diminuent la productivité des ruminants et risquent de provoquer des maladies. Les germes les plus redoutés sont­ les clostridies, bactéries sporulées an­ aérobies, dont les spores sont très résistantes. Présentes en grand nombre, elles figurent parmi les principaux agents de dégradation de la cellulose. Certaines clostridies sont responsables de la fermentation butyrique et dégradent les protéines des ensilages. Les dangereux agents pathogènes du botulisme et du tétanos appartiennent d’ailleurs aussi au genre des clostridies.

5

5

La terre supplante les protéines L’ingestion de terre par les animaux en pâture devient problématique lorsque le pâturage s’épuise. Les ovins ingèrent en moyenne plus de particules de terre que les bovins car ils broutent plus près du sol. Les animaux qui présentent des carences alimentaires ont davantage tendance à ingérer de la terre. Le bétail nourri à l’étable a la possibilité de sélectionner sa nourriture, surtout lorsque celle-ci est constituée de fourrage grossier ou de foin. Les impuretés terreuses se retrouvent alors naturellement dans le refus. Il n’en va pas de même pour le fourrage conservé par voie humide ou les rations com5 2015  Technique Agricole

25


n  En savoir plus | Pratique

Une couche herbeuse abîmée à grande échelle, due à la mécanisation, notamment en pente, entraîne automatiquement une forte contamination du fourrage.

plètes mélangées (RCM), où la terre présente dans le fourrage est ingérée en grande partie. Les contaminations terreuses entraînent une modification de la composition qualitative du fourrage. Des mesures effectuées en Autriche, au centre de formation et de recherche (LFZ) de Raumberg-Gumpenstein, ont permis de démontrer que les impuretés d’un fourrage contaminé pouvaient supplanter plus de 20 grammes de protéines brutes ou 1,17 MJ NEL par kg de MS, comparativement à un ensilage propre et correctement conservé. Comme mentionné plus haut, la présence de matières terreuses dans l’ensilage dégrade la qualité de la fermentation, même si les matières terreuses à elles seules ne suffisent pas à provoquer une fermentation indésirable, dès lors que les nitrates sont présents en quantités suffisantes et que les règles élémentaires de l’ensilage sont respectées. Dans ces conditions un préfanage insuffisant est cependant susceptible de favoriser une mauvaise fermentation.

Troubles de la fertilité Les contaminations du fourrage de base modifient le goût du fourrage et rendent la digestion difficile. La littérature spécialisée mentionne aussi le fait qu’une teneur en­ fer excessive du fourrage est susceptible­ de bloquer l’absorption d’autres éléments-­ trace essentiels. Comme les différents éléments-trace jouent un rôle important dans l’organisme des ruminants, de telles carences sont susceptibles de troubler la fertilité. 26

Technique Agricole  5 2015

Pour diminuer les risques de contamination du fourrage, les machines de ramassage lourdes et performantes doivent être employées à bon escient.

Conclusion  La contamination du fourrage est un phénomène indésirable associé à la récolte et à la conservation du fourrage. Le bétail qui se voit proposer du fourrage contaminé le mange avec réticence, voire le refuse dans les cas extrêmes. La terre diminue sa qualité et supplante des composants précieux. De plus, elle le rend difficile à digérer. Pour cette raison, il est absolument indispensable de réduire les contaminations­ du fourrage au strict minimum. Des soins appropriés aux prairies, une fertilisation adaptée à l’utilisation des sols, une bonne gestion des pâtures et la mise en œuvre­ de moyens techniques appropriés sont de nature à favoriser la réalisation de cet ob­ jectif.  n

L’épandage de lisier sur la repousse constitue un risque important d’infection par les clostridies. Le bétail nourri aux rations complètes mélangées (RCM) n’a guère la possibilité de manger de manière sélective et ingère donc davantage de terre si les rations en contiennent. (Photo : Ueli Zweifel)


Technique | En savoir plus   n

Une machine bien entretenue garde sa valeur ; les opérations de maintenance permettent de déceler préventivement bien des défauts. (Photos : Martin Abderhalden)

Faucheuse – les soins avant les foins A tambours ou à disques, la faucheuse est un outil incontournable qui ne saurait faire faux bond en pleine saison, d’autant que des défauts peuvent se révéler dangereux. Entretenir sa faucheuse permet d’éviter des accidents, des pannes, des contrariétés. Sans parler du carburant économisé. Martin Abderhalden Commençons par réfléchir : quels sont les travaux que l’on peut, que l’on ose effectuer soi-même si l’on est un tant soit peu doué ? Et quelles tâches va-t-on plutôt confier à un professionnel ? Pas besoin de « sortir de Polytechnique » pour venir à bout des opérations simples sur une faucheuse. Son manuel d’entretien est une excellente source d’informations qui détaille spécifiquement pour chaque machine les travaux de maintenance à effectuer. On s’y référera spécialement pour tout ce qui est réglages et lubrification (spécification des huiles).

Revue de détails Nettoyage : Avant toute chose, la machine va passer au nettoyeur à haute pression. Durant l’opération, on veille à réduire la pression du jet et à travailler prudemment aux alentours des joints de paliers et de roulements, par exemple sous les disques des tambours ou aux extrémités des arbres, car la chaleur et la vapeur peuvent abîmer les joints d’étanchéité. Le nettoyage terminé, on procède aussitôt au graissage intégral de tous les points de lubrification de la machine avec une graisse de qualité ; cette intervention

vise à expulser l’eau qui pourrait s’être introduite dans les endroits sensibles. Mieux encore, on peut effectuer un graissage préalable au lavage, la graisse fraîche faisant alors barrière aux infiltrations d’eau. Examen : Une fois la machine nettoyée, un état des lieux s’impose. Subsiste-t-il des problèmes ou des défectuosités datant de la saison précédente ? Des pièces de châssis ou d’autres éléments fendus ou déformés ? On les soude ou les redresse en songeant même, si nécessaire, à renforcer ces points faibles. Les tabliers 5 2015  Technique Agricole

27


n  En savoir plus | Technique

entourant la machine et les protections des arbres et cardans sont auscultés de près. La bâche doit être entière pour arrêter – ou au moins freiner – un corps étranger ou une pierre éjectée par la faucheuse. Des éléments de rechange adaptés à chaque faucheuse sont disponibles dans les commerces de pièces détachées.

Le plein d’huile pour la faucheuse Les fortes sollicitations, les frottements, les particules d’usure, le vieillissement et les aléas du milieu (par ex. l’eau de condensation résultant des changements de température) salissent et dégradent l’huile des carters et des lamiers. Il faut la vidanger en suivant les préconisations du constructeur. En général, sur une faucheuse à disques, l’huile du lamier et des transmissions annexes doit être changée une fois par an en début de saison ou à peu près toutes les 200 heures d’utilisation.

Un graissage complet est idéalement recommandé avant et après lavage.

Manière de procéder : L’huile doit être amenée à sa température de service pour améliorer sa fluidité. Afin qu’elle puisse s’écouler complètement, on soulève d’une trentaine de centimètres le côté du lamier opposé à l’orifice de vidange. Puis on repose la machine à terre sur une poutrelle de bois. Une fois l’huile usagée évacuée, nettoyer le bouchon de vidange, mettre un joint neuf et refermer l’orifice. On refait ensuite le plein de la machine posée horizontalement sur un sol en dur, avec l’huile recommandée dans le manuel d’utilisation. Vérifier l’horizontalité du lamier avec un niveau à eau. Une fois le niveau d’huile atteint, refermer l’orifice de remplissage.

La vidange des carters et du lamier s’effectue selon les instructions du manuel d’utilisation.

Système de délestage

Un bâti réparé, ressoudé et même renforcé : du travail de pro !

28

Technique Agricole  5 2015

Nombre de faucheuses sont dotées d’un système de délestage dont l’utilité dépend d’un fonctionnement et d’un réglage irréprochables. Ce dispositif exige normalement peu d’entretien, mais il est bon de tester son fonctionnement en avant-saison. Les ressorts doivent être tendus de telle sorte que la machine se mette à flotter lorsqu’on appuie ou tire dessus à la main, et qu’elle puisse donc suivre le terrain. Sur les dispositifs mécaniques, vérifier que les ressorts ne soient

ni fissurés, ni « fatigués ». Les ressorts distendus ne remplissent plus leur office et doivent être changés. On remplace de même préventivement les chaînons, les œilletons et autres attaches présentant des signes d’usure avancés. Il est recommandé de faire tester par un spécialiste le réservoir des dispositifs de délestage hydropneumatiques tous les huit ans environ, et de surveiller l’état des tuyaux hydrauliques souples. Remplacer les conduites fissurées ou déformées.


Technique | En savoir plus   n

Un point enfin qui concerne l’ensemble des dispositifs de délestage : les articulations, les rotules, les tiges doivent être régulièrement et suffisamment graissées. Remédier sans attendre au jeu excessif d’une articulation, faute de quoi les dommages peuvent s’étendre à d’autres éléments. Sur les faucheuses arrière, on contrôle en outre si le dispositif de sécurité anticollision fonctionne correctement.

Pas de couteaux émoussés En utilisant des lames de qualité, bien affûtées, on parvient à réduire jusqu’à 15 % la puissance absorbée. C’est ce qu’a constaté Agroscope – ex-FAT – dans une étude de 2005. Concrètement, pour une faucheuse de 3 m, les mesures montrent que la puissance absorbée avec des lames émoussées augmente de 3 kW (4 ch). Les essais ont été effectués dans une prairie artificielle de deux ans. On peut donc penser que cette augmentation est plus élevée encore dans une prairie permanente avec de l’herbe épaisse. En termes de carburant, on a constaté une surconsommation d’un litre par heure avec des lames usées, par rapport à des lames neuves. L’usure des lames varie en fonction de l’état du sol, du terrain et de la hauteur de coupe, raison pour laquelle les couteaux doivent faire l’objet d’un examen régulier. Il est recommandé de faire ce contrôle la veille d’aller faucher, pour avoir le temps de changer ou retourner les lames abîmées. On trouve sur le marché des lames à des conditions très avantageuses. Il faut cependant veiller à ce que leurs dimensions et leur qualité soient correctes, faute de quoi elles risquent de ne pas durer. Ne jamais réaffûter ou redresser des couteaux ! La devise est claire : on les retourne ou on les change.

Des fixations sans tares Les porte-lames et les vis de fixation sont deux des éléments essentiels d’une faucheuse : ils doivent faire l’objet d’une surveillance constante. La faucheuse devrait être rapidement nettoyée, débarrassée du gros de la saleté et graissée après chaque usage. Ces opérations limitent la formation de rouille, mais permettent surtout de déceler l’apparition de toute fissure, amorce de rupture ou défaut sur le bâti de la machine. A chaque changement de couteaux, contrôler l’état des porte-lames et des vis de fixation, vérifier que les cotes d’usure soient respectées. Cette mesure est en-

Contrôle du fonctionnement et de l’état des ressorts du système de délestage.

Le réservoir du système de délestage hydraulique doit être contrôlé par un professionnel à peu près tous les huit ans.

Les fixations rapides facilitent le changement des lames et la maintenance de la faucheuse.

core plus importante sur les systèmes à changement rapide, du fait que l’usure des boulons est moins facilement visible. Usées, les pièces de ce genre doivent ­absolument être remplacées. Ne jamais réaffûter les lames ; il faut les retourner­ ou les changer ! Et pour éviter tout déséquilibrage, remplacer toujours l’ensemble des couteaux d’un même disque, au risque, sinon, d’un jeu prématuré des roulements. Ne jamais redresser ou chauffer un porte-lame ; cela peut l’affaiblir. Lorsqu’une lame lâche, la force centrifuge en fait un puissant projectile qui passe sans problème la bâche de protection, peut voler sur 100 mètres et encore aller transpercer une paroi en bois !

Attention ! Les copies de lames doivent être parfaitement conformes. Vérifier que leurs dimensions et le diamètre du trou soient exacts : ça se voit à l’œil nu en superposant deux lames comme ici. Ne monter que des pièces homologuées.

Utiliser des porte-lames usés à ce point est de la négligence pure. A droite, un porte-lame neuf.

5 2015  Technique Agricole

29


n  En savoir plus | Technique

« Pas de laisser-aller : les pièces d’usure usées, il faut les changer ! »

Andaineurs et tambours S’ils sont présents, régler la hauteur des disques d’andainage ; les assiettes synthétiques usées sont très faciles à remplacer. Sur les faucheuses à tambours, il arrive souvent au bout de quelques années que le système de réglage de la hauteur des tambours se grippe. Pour éviter cela, actionner de temps en temps le dispositif sur toute sa course et le graisser à fond. L’état des roulements des assiettes est facile à contrôler : lever la machine horizontalement, la caler et faire tourner ces disques d’appui à la main. Ils doivent tourner librement ; s’ils font entendre un

L’herbe mouillée adhérente réduit la durée de vie du lamier.

Attention au grippage des sécurités à friction

Si on ne parvient pas à tourner la tête de sécurité à friction du cardan, c’est qu’elle est collée.

On trouve dans le commerce des kits de réparation de croisillons de cardans. A la commande, indiquer la référence précise du modèle.

Le travail en terrain accidenté sollicite souvent à l’extrême les cardans des prises de force. Ces cardans doivent être au mieux de leur forme pour « encaisser » les efforts et les accélérations qu’ils subissent à la limite de leur angle d’inclinaison. Les commerces spécialisés proposent des kits de réparation pour la plupart des croisillons. Si l’on est assez habile, on peut les changer soi-même. La quasi-totalité des arbres de prise de force des faucheuses sont en outre dotés

30

Technique Agricole  5 2015

d’un limiteur à friction qui fait office de sécurité contre les surcharges. Il doit être contrôlé en début de campagne. Ses garnitures sont en permanence pressées les unes contre les autres et il n’est pas rare qu’elles finissent par se coller. Attention les dégâts, elles n’ont plus aucun effet antisurcharge ! Ce n’est pas compliqué de les tester. On pose l’arbre, côté tracteur, sur une cale et on serre tous les écrous de fixation pour détendre les garnitures. Le limiteur doit pouvoir tourner li-

On peut essayer de libérer les garnitures à coups de maillet. Si l’on n’y parvient pas, il faut les changer.

brement à la main. Si l’on n’y parvient pas, même au prix d’un gros effort, c’est que les garnitures sont collées. On peut essayer de les libérer en tapant vigoureusement le pourtour de la tête avec un maillet en caoutchouc. Si ça ne réussit pas, changer impérativement le jeu de garnitures ! Si le limiteur se libère, on desserre complètement les vis et revoilà cette tête bonne pour le service !


Technique | En savoir plus   n

« ronflement » ou s’ils oscillent, c’est généralement que le roulement est usé.

Conditionneur Il n’est pas rare de trouver un corps étranger dans le conditionneur, ce qui provoque des vibrations lors du fonctionnement de la machine. Pour remplir leur rôle, tous les fléaux doivent pouvoir tourner librement sur leur axe. Les roulements des renvois d’angle doivent être graissés, sans jeu. Les organes de renvoi s’usent en principe peu, mais il n’est pas rare que des vis se desserrent, ce qui se remarque facilement.

abaissées, même pour « juste aller herber ! » En cas d’accident, l’assurance peut se retourner contre l’utilisateur fautif ou né-

gligent, avec les ennuis et les conséquences financières qui en découlent. Mieux une faucheuse est entretenue, plus sa valeur reste élevée et moins elle présente de risques d’accidents.  n

Courroies trapézoïdales Le délai de livraison de certaines pièces, notamment des courroies trapézoïdales, est parfois un peu long ; il faut donc les commander à l’avance. Les courroies méritent qu’on leur prête attention, mais il faut démonter le capot de protection pour pouvoir les inspecter en détail (fentes, défauts, usure) sur toute leur longueur. La tension se règle selon les indications du mode d’emploi de la machine. Des courroies trop tendues endommagent les roulements. Des roulements ou des disques d’appui rotatifs abîmés peuvent provoquer des dégâts dont le coût est sans commune mesure avec celui de ces pièces. Les disques et les patins d’appui des lamiers peuvent s’user étonnamment vite, sans qu’on le remarque, notamment sur les sols sablonneux. Lorsqu’ils sont dégradés, il faut les changer impérativement pour éviter d’endommager le lamier.

Une courroie un peu abîmée peut encore tenir quelque temps. Mais il est bon d’en avoir en réserve sous la main.

« Mieux vaut prévenir que guérir (et devoir payer) ! » Priorité numéro 1 : éviter les accidents Les accidents ne se produisent pas spontanément, ils ont un déclencheur ; on doit s’en souvenir chaque fois que l’on intervient sur ou avec une faucheuse. Avant d’intervenir sur la faucheuse : • déclencher la machine et s’assurer qu’elle ne peut ni s’abaisser, ni se déplacer • caler l’engin sur des supports stables • tenir les enfants à l’écart • lorsqu’on fauche, bâches et protections latérales doivent être

L’état d’usure d’un boulon de porte-lame se mesure facilement au pied à coulisse. Les tolérances sont généralement indiquées dans le manuel d’utilisation.

5 2015  Technique Agricole

31


n  Management Les moissonneuses-batteuses modernes utilisent parfaitement les plages temporelles de récolte et travaillent avec peu de pertes. Pourtant, on rencontre souvent un manque d’efficacité lors de la récolte des céréales. (Photo : Konrad Merk)

Améliorer l’efficacité de la moisson La technique agricole des dernières décennies a été marquée par des efforts afin d’augmenter la productivité de l’agriculture. Cette démarche a entraîné l’utilisation de machines plus imposantes et donc plus lourdes. Les machines agricoles sont non seulement devenues plus grandes, mais elles sont aussi devenues plus efficaces et ont permis aux agriculteurs une meilleure gestion de leurs exploitations en croissance continue. Ruedi Hunger Il suffit de prendre l’exemple d’un produit relativement jeune, les ensileuses à maïs, pour constater la vitesse d’évolution des machines de récolte. En moins de 40 ans, cette machine est passée d’un instrument de culture à une seule rangée à une machine à guidage automatique avec pas moins de 14 rangées, propulsée par des moteurs d’environ 740 kW. Les moissonneuses-batteuses ont été développées sur une période plus longue. Si les premières moissonneuses-batteuses euro ­­péennes aux alentours de la Deuxième Guerre mondiale offraient des largeurs de coupe de 2 mètres, les largeurs actuelles établies sont de 12 mètres et plus.

Tendances technologiques C’est en voulant faire « autrement » ou « mieux » que l’on fait avancer les progrès techniques dans de nombreux domaines de l’agriculture. Quoique l’augmentation 32

Technique Agricole  5 2015

de la taille rencontre de plus en plus de limites et l’accroissement de la puissance motrice n’est pas toujours la réponse adéquate aux exigences pour plus d’efficacité.

Efficacité du moteur et de l’entraînement

Les réflexions pour plus d’efficacité commencent par le moteur et l’entraînement. Pour le respect des nouvelles valeurs limites d’émission, de nouveaux groupes de construction ont été nécessaires et Les acteurs de la technique agricole leur installation un vrai casse-tête pour L’électronique, les logiciels et la communication sont devenus les « éléments les ingénieurs. Une régulation adaptée du d’entraînement » d’une technique agriventilateur de refroidissement au régime cole efficace. Les innovations dans la du moteur est nécessaire, même lorsque technique agricole sont de moins en l’espace à disposition est restreint et que moins déterminées par l’acier et le fer. la quantité de chaleur dissipée augmente Actuellement, les moissonneuses-batavec le régime du moteur. teuses ne récoltent pas uniquement­ La meilleure efficacité possible est aussi des céréales mais aussi des données.­ nécessaire pour la transmission motrice Ces dernières sont utilisées par la comvers les consommateurs. Sur la moissonmande des processus. L’exemple de la neuse-batteuse, l’entraînement de ces derniers est effectué par des courroies, consommation de carburant et des émisdes chaînes, des arbres ou hydrauliquesions de CO2 montre l’importance de leur apport à la préservation des ressources ment. Les entraînements électriques denaturelles. viennent de plus en plus intéressants car


Management   n

L’efficacité du moteur et de l’entraînement est de plus en plus déterminée par la connexion électronique des divers sous-groupes. (Photo : Claas)

l’électricité génère la force directement sur le lieu de consommation, ce qui permet un transport presque sans pertes.

Développement technique* •  Air de refroidissement propre venant du haut •  Voile d’air latéral •  Entraînement direct du ventilateur avec une vitesse de rotation variable •  Nouveau réglage dynamique du ventilateur adapté à la puissance nécessaire

Efficacité des processus dans la machine En changeant le réglage des groupes, il est possible de modifier le rendement moyen de la moissonneuse-batteuse. Les variations des conditions ne permettent pas au conducteur de trouver le réglage correct et idéal. Cela signifie inévitablement que le potentiel de puissance de la machine n’est pas utilisable. Une augmentation nette de l’efficacité peut être

effectuée en utilisant des systèmes automatiques et électroniques. Cela veut dire que la machine adapte le réglage automatiquement et continuellement aux conditions de la récolte. Un autre exemple est celui des quantités de paille variables ou changeantes où le conducteur doit réagir en adaptant continuellement la vitesse de roulement afin d’éviter les charges de pointe ou des obstructions. Seul un flux uniforme du produit permet

SUITE À LA PAGE 34

Cinq tendances de l’évolution technique Le progrès technique n’est possible qu’avec une approche interdisciplinaire.

Efficacité

Précision

Le carburant et l’efficacité de travail sont décisifs pour l’achat

« Precision Agriculture » marque l’avenir de la technique agricole

Développement

Optimalisation des processus

Les limites du développement exigent dans le cas du trafic routier de nouvelles solutions

L’automatisation décharge le conducteur, la machine devient un poste de gestion du travail

Durabilité Seule une technologie orientée sur la durabilité agricole est prometteuse

5 2015  Technique Agricole

33


n  Management

d’obtenir une performance de battage et de coupe idéale. En mesurant l’épaisseur de la couche dans le transporteur incliné et en enregistrant en même temps la puissance motrice, il est possible d’adapter en temps réel le système de régulation du débit et la vitesse de roulement aux conditions actuelles.

Développement technique* •  Eviter les charges de pointe et les obstructions •  Le flux uniforme du produit battu favorise la performance de battage et de coupe •  Utilisation d’un système automatique de réglage du débit •  Adaptation en temps réel de la vitesse de roulement

Efficacité de l’ensemble de la machine Les optimisations citées auparavant peuvent inciter à ne tenir compte que des performances de pointe. Cependant, c’est la performance moyenne qui est déterminante pour le succès économique. Une performance machine sur la base de la superficie battue est erronée dans la mesure où elle ne permet aucune esti­ mation de la productivité de la machine ou du travail. Cela change lorsque l’on considère la quantité en tonnes récoltée

L’efficacité de la technique des processus de la machine est optimisée par le système de régulation du débit. (Source : NH-Dynamic Feed Roll)

par heure. On constatera alors la quantité de céréales que la moissonneuse-batteuse a traitée. Car en fin de compte, l’agriculteur est rémunéré par la quantité de céréales vendues et non par la superficie traitée. De même la quantité absolue de carburant n’est pas déterminante, mais sa quote-part par tonne de pro­ duit récolté (céréales). Il faut également mettre en rapport la consommation de carburant ou les émissions de CO2 avec les unités de récolte et ne pas les considérer de façon absolue.

Développement technique* •  Evaluer correctement les paramètres de puissance •  Mettre en rapport la consommation de carburant avec les unités de récolte •  Les émissions de CO2 ont diminué de plus de moitié, de 9 kg en 1957 à environ 4 kg par tonne de céréales en 2010.

La centrale de commande et de contrôle dans la cabine de conduite permet une performance de sortie au plus haut niveau. (Photo : Fendt)

34

Technique Agricole  5 2015


Management   n

Chaîne de processus efficace Les produits récoltés sont transbordés de la moissonneuse-batteuse sur des remorques et transportés à l’entrepôt. Si ces dernières ne sont pas prêtes à temps, le processus de récolte cale ou est interrompu, ce qui diminue radicalement le potentiel de performance de la machine. Il en est de même lorsque la moissonneuse-batteuse et l’attelage de transbordement, pour des raisons de meilleure efficacité, roulent côte à côte. Un angle de vue réduit, des largeurs de travail importantes et des vitesses de travail élevées détournent l’attention des deux conducteurs. Des systèmes de caméras (p. ex. Autofill ou Master-Slave) permettent la commande automatique du remplissage de la remorque. Pour cela, il faut que les contours des véhicules de transport, le degré de remplissage et la répartition du chargement soient reconnus et que la goulotte de vidange de la trémie soit continuellement ajustée. Ou que l’unité de transport soit conduite par la machine de récolte. La qualité du travail du hache-paille détermine l’efficacité ultérieure de l’incor-

Le transbordement continu relié avec la commande automatisée du remplissage de la remorque fait partie d’une chaîne de processus efficace. (NH-CX-8090-Elevation-Werkfoto)

poration de la paille. L’effort énergétique d’incorporer et de mélanger ultérieurement la paille au sol dépend principalement d’une longueur de brin régulière. Les effets d’une mauvaise distribution de paille lors de l’incorporation au sol ne peuvent être compensés que par un ef-

L’avenir de la moissonneuse-batteuse Ces derniers temps, aucune autre machine n’a suscité autant d’intérêt par ces concepts et études futuristes élaborés principalement au sein des hautes écoles spécialisées et des universités. De nombreuses années de développement ont précédé ces présentations magnifiques. Il faudra aussi plusieurs années pour que, sur la base de ces études, soient réalisées des moissonneuses-batteuses éprouvées dans la pratique. Il est pourtant intéressant de suivre ces incitations à réfléchir pour de nouvelles techniques de récolte. Selon le professeur Thomas Herlizius de l’Université technique de Dresde en Allemagne, il est certain que la productivité des machines de récolte mobiles ne pourra plus à l’avenir être augmentée uniquement par des puissances motrices plus élevées, des largeurs de coupe ­et des trémies à grain plus grandes. Les fabricants rencontrent des limites au niveau de l­a masse (pression exercée sur le sol) et de l’homologation des véhicules pour la circulation sur les routes (largeur). Une vitesse plus élevée de la récolte est exclue, car le rapport des frais énergétiques et de la puissance de récolte ­diminue fortement. On suit différentes approches pour trouver des alternatives comme par exemple l’« essaim de moissonneuses-batteuses ». Un concept de récolte comprenant plusieurs petites moissonneuses-batteuses agissant de façon autonome. Une autre approche conçoit la s­éparation de moissonner et battre. Actuelle-

ment, ce sont encore des visions d’avenir, concède le professeur.

Projet « Venum » Les chercheurs de l’Université technique de Dresde veulent faire un premier pas en présentant au Salon Agritechnica 2015 de Hanovre un modèle fonctionnel à l’échelle 1 :10. Le projet « Venum » se base encore sur une technique éprouvée, telle que le système de rotation batteur. Une nouvelle addition comprend un train roulant à 3 essieux, un outil de coupe rabattable d’une largeur de presque 18 mètres et la deuxième cabine de conduite située à l’arrière du « Venum ». Selon les chercheurs, l’étude basée sur un travail de diplôme pourrait être réalisée dans cinq ou six années. L’outil de coupe de 18 mètres et d’environ 5 tonnes se compose de deux parties de coupe reliée par une charnière. Deux roues porteuses disposées au centre sont prévues pour la position de travail. Après le rabattage, elles peuvent toutefois servir de véhicule de transport sans timon, car l’outil de coupe est encore relié par la charnière à la « machine principale ». Pour le transport, le conducteur change de cabine et conduit la machine de récolte à nouveau « vers l’avant » au moyen de l’essieu avant orientable. Ce concept de construction permet une longueur de transport maximale de 18,75 mètres qui est encore tolérée par la LCR (loi fédérale sur la circulation routière).

Développement technique* •  Transbordement en continu des produits récoltés sur des remorques ou des véhicules de transbordement •  Système électronique de roulement en parallèle déchargeant le conducteur lors du transbordement •  Distribution optimale lors de l’utilisation du hache-paille

fort supplémentaire lors du travail du sol. Une longueur de paille régulière a aussi des répercussions positives sur l’attaque et la lutte contre les organismes nuisibles. Cela simplifie les mesures phytosanitaires mécaniques et chimiques.

Conclusion  L’électronique, les logiciels et la communication sont devenus les « éléments d’entraînement » d’une technique agricole efficace. Les innovations dans la technique agricole sont de moins en moins déterminées par l’acier et le fer. Actuellement, les moissonneuses-batteuses ne récoltent pas uniquement des céréales mais aussi des données. Ces dernières sont utilisées par la commande des processus. L’exemple de la consommation de carburant et des émissions de CO2 montre l’importance de leur apport à la préservation des ressources naturelles.  n Sources : VDI & DLG Tagung Land.Technik für Profis, in Harsewinkel *  L es mots-clés concernant le développement technique ont été rassemblés par Monsieur H. Garbers, Claas, (D)-Harsewinkel

5 2015  Technique Agricole

35


Rampes d‘épandage-pendillards

Technique de traitement du lisier Systèmes de pompage des eaux usées

Appareils pour cidreries Fabrication mécanique

Purinage avec perte d‘azote minimale et émanations faibles ne se bouche pas distribution précise (aussi en pente) insensible au vent et compact entraînement hydraulique ou par la prise de force largeurs de travail 5.4 m, 7 m, 9 m, 12 m, 15 m Wälchli Maschinenfabrik AG 4805 Brittnau Tel. 062 745 20 40 www.waelchli-ag.ch

FarmPro ALLIANCE offre une gamme de pneus de classe mondiale pour l‘agriculture suisse - avec excellente protection des sols, capacité de charge augmentée et meilleure traction. Pour plus de productivité et rentabilité. Grâce à plus de 50 ans d‘expérience et d‘innovation dans la conception et la fabrication de pneus, ALLIANCE est numéro 1 mondial dans l‘agriculture.

Pneu radial avec une traction excellente, autonettoyage, aut confort de roulement

Flotation 380

Pour remorques et chargeurs, plus de guidage latéral en terrain, autonettoyage optimal

Flotation 390

Pression de pneu réduite, aussi pour le transport de charges lourdes en terrain, profil particulièrement durable

Maintenant les prix Euro!

Pneus à haute performance pour les tracteurs modernes. 6 continents. Plus de 120 pays. N° 1 mondial pour les pneus tout terrain.

Importateur général: ProfiPneu AG, 4553 Subingen Tél. 032 626 55 54, www.profipneu.ch


Reportage | Plate-forme   n

Les lauréats

Assis sur leur quad tout neuf, Lydia et Christian Rüegg, gagnants du concours « Tracteur de l’année » partagent leur joie avec, de gauche à droite, Roland et Kurt Bachmann, Daniel Sempach d‘Agripub service d’annonces à Berne et Rudolf Haudenschild de Schweizer Bauer. (Photo : Dominik Senn)

Le prix du « Tracteur de l’année » revient à la Suisse orientale

1er prix : quad Kawasaki ATV (donateur : Ad. Bachmann AG, Tägerschen), vainqueur : Christian Rüegg, Rüeterswil (SG) ; 2e : pneus de tracteur (ProfiPneu AG, Subingen [SO]), Hanspeter Aeberhard, Stallikon (ZH) ; 3e : chaînes à neige (Fankhauser AG, Gondiswil [BE]), Hansueli Siegenthaler, Oberwil (BE) ; 4 e : chargeur avant pour 3 mois (Gujer Machines agricoles, Illnau Mesikon [ZH]), Michael Lieberherr, Nesslau (SG) ; 5e : chariot pour roues de tracteur (Rindisbacher T. agricole, Gümligen [BE]), Heinz Niederhäuser, St. Ursen (FR) ; 6 e : fût d’huile (Amstutz Produits AG, Eschenbach [LU]), Felix Wiederkehr, Rudolfstetten (AG) ; 7e : barre supérieure hydraulique (Paul Forrer AG, Bergdietikon [AG]), Ernst Fäs, Giebenach (BL) ; 8 e : siège pour enfant avec amortisseur (SPAA, Schöftland [AG]), Adrian Neuenschwander, AmlikonBissegg (TG) ; 9 e : tracteur à pédales (Gallagher AG, St-Gall), Hans Luzi-Walser, Pragg-Jenaz (GR) ; 10 e : aspirateur (Kärcher AG, Dällikon [ZH]), Vreni Gyger, Roches (BE) ; 11e : jeu de clés à douilles (FIM AG, Uetendorf [BE]), Thomas Emmenegger, Marbach (LU).

Christian Rüegg, né en 1978, a remporté le concours « Tracteur de l’année » parmi plus de 6000 participants. Un quad neuf trône désormais à sa ferme de Rüeterswil, dans la commune d’Eschenbach (SG). Dominik Senn Le grand concours des lecteurs a paru dans l’édition du « Tracteur de l’année » tirée à 125 000 exemplaires et publiée par Schweizer Bauer en collaboration avec Technique Agricole et Terre & Nature. Ce cahier présentait 53 tracteurs à la puissance s’étalant de 60 à plus de 200 ch, 9 véhicules pour l’agriculture de montagne, 14 chargeurs à roues et 13 chargeurs télescopiques. « Plus de 6000 talons nous ont été retournés », a constaté Rudolf Haudenschild, rédacteur en chef du journal  Schweizer Bauer, lors de la remise des prix qui s’est déroulée dans la société de machines et de véhicules Ad. Bachmann AG à Tägerschen (TG). Ce sont 100 prix, d’une valeur totale dépassant les 20 000 francs, qui ont été attribués.

et une marche arrière. Lorsque Lydia, épouse du gagnant Christian Rüegg, a mis son casque et enfourché l’engin pour un tour rapide après une brève instruction par Roland et Kurt Bachmann, il a mérité son slogan de « véhicule idéal pour entrer dans l’univers des ATV ». « C’est amusant », s’est exclamée cette mère de quatre enfants qui gère avec son mari deux exploitations laitières dont l’une est la leur et l’autre, louée, d’une surface totale de 34 ha ainsi qu’une parcelle de forêt en zone de montagne 2. Le couple détient actuellement 24 vaches laitières et 18 têtes de jeune bétail. Il est bien équipé pour exploiter le double domaine, disposant d’un tracteur Fiat, un transporteur Schiltrac et une faucheuse à deux essieux Rasant.

Parfait pour les débuts en ATV

Déplacements entre les deux fermes

Le premier prix était un KVF 300 Kawasaki d’une valeur de 8000 francs doté d’un moteur monocylindrique à quatre temps à refroidissement liquide, de 271 cm3, d’une puissance de 22 ch ainsi que d’une transmission avec deux vitesses automatiques

« Ce quad tombe à pic, a confié Christian Rüegg à Technique Agricole, parce que l’exploitation que nous louons se trouve à 3 kilomètre de celle, que nous possédons et où je garde le jeune bétail. Le quad permettra des déplacements rapi-

des d’une ferme à l’autre. » Grâce à la charge remorquable légale de 150 kg et la capacité de traction maximale de 227 kg, une remorque solide peut être attelée pour effectuer des transports de matériaux divers, par exemple de piquets de clôture. Muni de pneus basse pression, l’ATV s’adapte bien au terrain et ménage le sol. Polyvalent, il est souvent utilisé pour l’épandage de granulés antilimaces, mais sert aussi au déneigement.

La société Ad. Bachmann La société Ad. Bachmann AG est la représentante générale des tracteurs agricoles Kubota, des machines de sylviculture Farmi ainsi que des ATV, Mule et Quad et ATV Kawasaki. Elle est connue localement pour son service de réparation d’outils à moteur et d’engins de jardin des marques Stihl, Viking, Rapid, Alto et Husqvarna Automowern (tondeuses robots). Fondée en 1953 par Adolf Bachmann, l’entreprise occupe aujourd’hui 24 collaborateurs et assure la relève professionnelle en formant quatre à cinq apprentis spécialisés.  n 5 2015  Technique Agricole

37


n  Sécurité | Ferme et champs

Zones tampons moins larges – mesures non convaincantes « La nouvelle directive concernant la réduction des distances de largeur n’est pas applicable dans la pratique », nous confie Monsieur Armin Gantner. Il dirige une exploitation agricole à Bülach (ZH), est aussi mandaté pour effectuer des pulvérisations et collabore aux tests de pulvérisateurs dans le canton de Zurich pour l’exécution et comme conseiller spécialiste. Armin Gantner s’engage pour des distances prescrites raisonnables et espère que la directive de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) sera modifiée d’ici à 2016. Stephan Berger* Un système à points est mis en place pour réduire la largeur de la zone tampon non traitée. Les mesures sont exagérées, car les exigences pourtant simples comme des buses d’injection de plus grand diamètre sont en conflit avec l’efficacité biologique des produits phytosanitaires. Pour le moment, Armin Gantner conseille de ne pas acheter de plus grandes buses.

L’augmentation de la taille des buses passe à travers les mailles Pour réduire par exemple la largeur exigée de 20 à 6 mètres, il faut un point selon le système à points. Avec des buses d’injection inférieures à ISO 04, on atteint * Conseiller en machinisme agricole, Strickhof

seulement 0,5 point. Les distances prescrites ne peuvent donc pas être respectées avec les buses ISO 025 (violet) à ISO 03 (bleu), largement utilisées dans la pratique. On atteint un point en utilisant des buses d’injection de taille ISO 04 (rouge) à ISO 05 (brun) pour une pression de 4 bars maxi. Deux points sont atteints avec des buses d’injection de taille supérieure à ISO 05 et une pression de 3 bars maxi (voir tableau p. 51). Les nouvelles mesures du système à points favorisent surtout les buses de grande taille. Selon Armin Gantner, ces dernières consomment d ­ e plus grandes quantités par hectare : « Avec les buses rouges ISO 04 de grande taille, l’efficacité biologique est limitée dès le début car le recouvrement

de la zone cible est moins effectif.  » Comme ­la pression est aussi limitée, ces buses n ­ e remplissent plus, en combinaison ­avec des quantités moindres d’eau, les exigences de mouillage.

Tenir compte de la réduction de la dérive selon le tableau JKI Armin Gantner considère comme bonne approche le système à points afin de réduire la largeur des zones tampons non traitées. Cependant, la réduction de la dérive devrait se faire selon le tableau JKI, Julius Kühn-Institut, Institut fédéral allemand de recherche sur les plantes cultivées (voir encadré en bas de la p. 51). Les fabricants de buses et d’instruments phytosanitaires offrent actuellement un

La nouvelle directive sur les distances prescrites par rapport aux cours d’eau et lisières de forêt doit être révisée ! Un groupe de travail est en train de la modifier. Pour l’instant, il faut travailler selon la méthode habituelle. (Photo : Amazone)

38

Technique Agricole  5 2015


Ferme et champs | Sécurité   n

Armin Gantner s’engage pour des distances prescrites raisonnables et espère que la directive sera modifiée d’ici à 2016. (Photo : Stephan Berger)

Pour le moment, ne pas acheter de plus grandes buses ! Les nouvelles prescriptions sont valables immédiatement avec une période transitoire de deux ans, les vendeurs et les utilisateurs ont encore des stocks avec des étiquettes anciennes (délai pour la vente de fin de série = un an, délai de consommation = un an). La nouvelle directive entre en conflit avec l’efficacité biologique des produits phytosanitaires. Un groupe de travail est en train d’adapter cette directive. Jusqu’à nouvel ordre, il faut continuer à travailler selon la méthode habituelle. Les mesures à prendre concernant la réduction de la dérive sont définies dans la directive « Mesures pour la réduction des risques lors de l’utili­sation de produits phytosanitaires ».

Système de points pour la réduction de la largeur de la zone tampon non traitée grand nombre ­ de solutions techniques pour réduire la dérive, contrôlées par le JKI et enregistrées dans les classes de réduction de la dérive de 50 %, 75 %, 90 % et 95 %. « Plus la dérive est faible, plus la largeur de la zone tampon non traitée se réduit », explique Armin Gantner. Il estime qu’une combinaison du tableau JKI et du système à points suisse serait judicieuse. Par exemple, un point de réduction de dérive pourrait correspondre à 50 %, 2 points à 75 % et 3 points à 90 %.

Il est possible de diminuer la largeur de la zone tampon non traitée dans les phrases SPe 3 par des mesures afin de réduire la dérive. On utilisera un système à points pour diminuer progres­sivement la largeur de la zone tampon non traitée. Pour atteindre la réduction souhaitée, le nombre de points nécessaire peut être extrait du tableau suivant : Largeur prescrite

6 m

20 m

50 m

100 m

Nombre de points nécessaires

Réduction de la largeur de la zone tampon non traitée à…

1

3 m

6 m

20 m

50 m

2

3 m

3 m

6 m

20 m

3

3 m

3 m

3 m

6 m

Les mesures avec le nombre de points correspondant sont mentionnées ci-dessous : Points

Buses

Matériels

Diminuer la dérive en réduisant la vitesse du moteur

0,5

buses antidérive ou à injection <ISO 04

rampe de pulvérisation avec écran

Une autre possibilité est que l’agriculteur effectue les réglages de pulvérisation comme d’habitude (quantité de mise en œuvre, vitesse de roulement et pression) et qu’il réduise un peu la vitesse du ­moteur lorsqu’il passe sur les bords du champ. La diminution de la pression permet de produire de plus grosses gouttes, la part de gouttelettes s’abaisse, la dérive est nettement réduite. Par cette mesure, la quantité à épandre par unité superficielle reste inchangée. Selon Armin. Gantner, il est de la bonne pratique agricole de respecter les autres conditions pour une bonne application, telles que vitesse de vent nulle, température, taux d’humidité, etc.  n

1,0

ou buses antidérive ou à injection ISO 04 à ISO 05 avec max. 4  bar de pression

ou pulvérisation en bandes sans écran

Parcelle

ceinture de végé­ tation continue d’au moins 3 m de largeur aussi haute que la culture traitée ou haie de protection contre la dérive (hauteur min de la culture + 1 m)

2,0

ou buses antidérive ou à injection >ISO 05 avec max. 3  bar de pression

ou pulvérisation en bandes avec écran

Le nombre de points nécessaire pour réduire la largeur de la zone non traitée peut être obtenu en combinant des mesures de différentes colonnes et en additionnant les points. En revanche, il n’est pas possible de combiner plusieurs mesures de la même colonne.

Tableau universel pour diminuer les pertes des buses à jet de pulvérisation laminaire (tableau JKI) Désormais, les fabricants d’injecteurs phytosanitaires et d’appareils offrent un grand nombre de solutions techniques pour la réduction de la dérive qui ont été contrôlées par le JKI (Julius Kühn-Institut, Institut fédéral allemand de recherche sur les plantes cultivées) et enregistrées dans les classes de réduction de la dérive de 50 %, 75 %, 90 % et 95 %, tout comme les buses à jet de pulvérisation laminaire. Selon la quantité d’eau mise en œuvre (litres par hectare), la vitesse de roulement et le réglage de la pression des buses respectives, la classe de réduction de la dérive peut être lue sur le tableau.

En Allemagne, des dispositions d’application différenciées sont attribuées lors de l’homologation des produits phytosanitaires. Sur le site Internet du Julius Kühn-Institut/Abdriftmindernde Pflanzenschutzgeräte, il est possible de télécharger le tableau sous forme de fichier PDF ou sous forme actualisée sur le site de l’Office bavarois de l’agriculture/protection des plantes (Bayerischen Landesanstalt für Landwirtschaft/Pflanzenschutz).

5 2015  Technique Agricole

39


n  Passion

Le MF est sur le point de réaliser un « Full Pull » en franchissant la barre des 100 m avec le chariot. (Photo : Dominik Senn)

Le Championnat 2015 de tracteur pulling Les adeptes de tracteur pulling de toute la Suisse se sont donné rendez-vous du 1er au 3 mai dans la commune de Develier (JU) pour assister au lancement de la saison 2015. Cinq autres manches sont prévues sur l’ensemble du territoire suisse. A leur issue, la Fédération suisse de tracteur pulling désignera les champions suisses.

dit : plus la distance parcourue est longue, plus le chariot est lourd. Ce phénomène est dû au fait que le bac de lestage­ (en anglais : « back ») glisse vers l’avant à mesure que le convoi progresse, écrasant davantage la lame de freinage montée à l’avant de la remorque à chaque mètre parcouru. Le bac de lestage est tiré vers l’essieu avant du chariot au moyen d’une transmission à cinq rapports et d’une­ vis sans fin reliée à une chaîne, propor­ tionnellement à la progression du tracteur. Ainsi, les tracteurs sont de plus en plus ralentis par la résistance croissante du chariot (pouvant atteindre 9 tonnes), jusqu’à ce que le moteur cale ou que les roues patinent. Il est également possible de définir plusieurs paramètres pour le freinage du chariot, afin de l’adapter aux différentes catégories. Par exemple, il est possible de déployer, via un dispositif hydraulique, des griffes métalliques qui s’enfoncent dans la piste. Le succès du spectacle repose donc entre les mains de l’équipe de lestage, qui­ doit trouver les réglages adéquats pour chaque catégorie de tracteurs, tout en tenant compte de l’état de la piste. Pour tout renseignement : www.tractorpulling.ch  n

Dominik Senn Le nombre croissant de spectateurs attirés par les compétitions de tracteur pulling, malgré des dates moins nombreuses, démontre l’engouement du public suisse pour la discipline, notamment grâce aux catégories « sport », qui attirent de plus en plus d’amoureux de la mécanique. Le public est surtout fasciné par l’incroyable force de traction développée par ces machines, notamment dans les catégories « Sport » et « Supersport », qui autorisent diverses modifications. Des tracteurs de 40 à 900 ch sont attelés au chariot de freinage, dont le lestage varie entre 2,5 et 15 tonnes. Le candidat qui tire le chariot sur la plus longue distance remporte l’épreuve de tracteur pulling. Tous les participants affrontent donc le chariot. Pour optimiser ses chances de gagner, le pilote doit ajuster la pression des pneumatiques, gérer la répartition des masses et engager le bon rapport de transmission (interdiction de passer les vitesses), ce qui 40

Technique Agricole  5 2015

implique une parfaite connaissance de son véhicule. L’équipe dirigée par Samuel Guggisberg, du team Tractor-Pulling de Zimmerwald (BE), est chargée du chariot de freinage pendant toutes les épreuves de tracteur pulling en Suisse, afin de garantir les mêmes conditions à chaque pilote, quelle que soit sa catégorie. Cette tâche a l’air simple, mais ne l’est pas vraiment. En effet, pour qu’une épreuve soit divertissante pour le public, elle doit permettre à près d’un participant sur cinq d ­ e réaliser un « Full Pull ». Le « Full Pull » con­­siste à franchir la barre des 100 mètres. Ensuite, les candidats sont soumis à des épreuves dont la difficulté sera progressivement augmentée et qui permettront de déterminer le vainqueur. Concrètement, en quoi est-ce que cela consiste ? Le chariot de freinage a la fâcheuse propriété de fournir de plus en plus de résistance à mesure qu’on le tire. Autrement

Tractor Pulling Suisse 2015 16 et 17  mai

Iselisberg (TG)

Pulling Team Thurgau, Andreas Roos, 8524 Uesslingen, 079 819 49 63, a.roos75@ bluewin.ch, www.pullingteam.ch 13 et 14  juin

Dürnten (ZH)

Pulling Team Ziltener, Josef Ziltener, 8635 Dürnten, 055 240 10 81, 079 434 23 16, ziltener@duerntner-pulling.ch, www. duerntner-pulling.ch 3, 4 et 5 juillet

Zimmerwald (BE)

PTZ, Samuel Guggisberg, 3086 Zimmerwald, 031 819 22 76, 079 432 04 71, tpz@bluewin.ch, www.tractorpullingzimmerwald.ch 18 et 19  juillet

Schwadernau (BE)

Pulling Team Seeleand, Urs Hänni, 2556 Schwadernau, 079 631 34 53, mv@haenni.com, www.haenni.com/pulling 7, 8 et 9 août

Knutwil (LU)

Kunz Daniel, 6213 Knutwil, 079 938 52 34, kunzdaniel@gmx.net, www.knutwiler-powerdays.ch


Rapport | ASETA   n

La section valaisanne a le vent en poupe Le président Matthieu Vergère a annoncé pour la troisième fois consécutive que le nombre de membres de l’AVETA s’était accru. Par ailleurs, la section dispose désormais d’un site Internet. Dominik Senn L’Association valaisanne pour l’équipement technique de l’agriculture (AVETA) démontre qu’un comité jeune peut apporter du sang frais à une section en ­recrutant de nouveaux membres. C’est pour la troisième année de suite, à l’Assemblée générale 2015 se déroulant au domaine de Finge à Susten, que le président Matthieu Vergère a pu communiquer que l’effectif avait augmenté, passant de 99 à 104 personnes en 2014. Ce résultat est le fruit des efforts entrepris pour réanimer l’AVETA, notamment la participation au salon Agrovina 2014 à Martigny pour la première fois, en coopération avec les autres sections romandes ainsi que les secteurs de formation continue et de conseil technique de l’association faîtière (ASETA) à Riniken. « Au cours de cette année, nous entendons poursuivre le développement de la section valaisanne, en sensibilisant les apprentis à la bonne conduite lors de nos cours de prévention routière, en préparant notre présence à l’Agrovina 2016 et en présentant des offres attrayantes pour les membres », a notifié Matthieu Vergère. Par exemple, la troisième édition des cours susmentionnés a eu lieu en 2014 sur quatre jours d’affilée à l’Ecole d’agriculture du Valais à Châteauneuf. Elle a été coorganisée par la Police cantonale valaisanne, le Service de prévention des accidents dans l’agriculture (SPAA) et le conseil technique de l’ASETA.

Internet (parmi lesquels ceux existant des sections) à la seconde page. La troisième page contient des liens vers des documents se rapportant au machinisme, à l’agriculture en Valais et à l’énergie. Les autres rubriques comportent des échos médiatiques, des comptes rendus d’activités de la section et d’autres liens vers les sites de formation, de prévention, de sponsors. Ce site web a été élaboré et mis en ligne par Didier Faure et Philippe Curral, tous deux employés par Alp’Evolution, firme spécialisée dans la mise au point moteur et l’un des sponsors principaux de l’AVETA avec Motorex et Solexis SA.

Cotisation maintenue à 80 francs L’assemblée a accepté sans opposition le procès-verbal, le rapport annuel, les comptes 2014 avec une perte de 803 francs. La cotisation est maintenue à 80 francs par membre, cependant Matthieu Vergère a signalé qu’elle sera augmentée de 10 francs en 2016 en raison

Le policier Clément Formaz commente la statistique des accidents du trafic routier agricole en 2014. (Photos : Dominik Senn)

des décisions prises antérieurement. L’assemblée remercie par acclamation Raymond Roduit et Gilles Raboud pour leurs longues années d’activité en tant que responsables des tests de pulvérisateurs. Leur succéderont Stéphane Emery, Alain Brandalise, chef de l’atelier mécanique de l’Ecole d’agriculture du Valais, et Matthieu Vergère. En se présentant, le nouveau directeur de l’ASETA Aldo Rui a assuré qu’il restera à l’écoute des sections. En clôture de la séance, Clément Formaz, de la Police cantonale valaisanne, a rapporté que neuf accidents avec des véhicules automobiles agricoles avaient été répertoriés en 2014, soit deux de plus que l’an précédant. Sept d’entre eux ont fait des blessés et deux des dommages matériels.  n

Nouveau site Internet Parmi les réalisations de 2015, on peut d’ores et déjà mentionner le premier site Internet de la section valaisanne, pour le moment uniquement en français, qui rappelle de manière évidente celui de l’ASETA. Sur la page d’accueil (www. aseta-vs.ch), le visiteur est salué par le comité et rendu attentif aux manifestations à venir. Il trouve une présentation de l’association et les liens de ses sites

Didier Faure, d‘Alp’Evolution, présente le site Internet de la section valaisanne qu’il a lui-même créé.

5 2015  Technique Agricole

41


n  ASETA | Rapport

Le président de la section Vaud Michel Lugeon est écouté avec attention, avec ou sans écouteurs selon la langue et les connaissances linguistiques de chacun. (Photos : Ueli Zweifel)

Esprit positif à la conférence des cadres En avril, la conférence des cadres statutaire de l’ASETA a eu lieu au siège de l’association à Riniken (AG). Bien que sans pouvoir de décision, elle est une plateforme importante où le comité, les présidents et gérants des sections s’échangent des informations et se forment leurs opinions. Une attention particulière a été portée au programme de développement de l’association présenté par le directeur Aldo Rui. Ueli Zweifel La conférence des cadres a été dirigée­ par le vice-président fribourgeois A ­ uguste Dupasquier, le président Max Binder étant retenu par des obligations dans­ les hautes sphères politiques à Berne. Comme on le sait, celui-ci démissionnera lors de la prochaine assemblée des délégués, après 21 années de service à la­ tête de l’association. Il a déployé son prestige et son talent de négociation pour défendre les causes des membres de l’ASETA lorsque c’était nécessaire. Tous garderont en mémoire ses luttes contre l’équipement des tracteurs en filtres à particules diesel et, tout récemment, contre la tolérance zéro à l’alcool lors de la conduite de véhicules agricoles. Son esprit conciliant et son souci d’équilibrer 42

Technique Agricole  5 2015

les différentes optiques constituent sa marque de fabrique.

Nouveau président recherché En raison du manque de candidatures, le comité n’était pas en mesure de donner des informations quant à la succession­ du président. Il a élaboré un profil d’exigences pour ce poste. De manière logique, une priorité élevée a été accordée au critère «  intérêt pour la technique agricole », qui suit directement celui du bilinguisme allemand-français ou français-allemand. Le fait de disposer d’un réseau professionnel, politique et social est une autre condition requise. Le vice-président Auguste Dupasquier a invité les présidents et gérants à commu-

niquer les noms de successeurs potentiels. Des séminaires régionaux seront organisés dans toute la Suisse pour présenter les candidats.

Perspective de comptes 2014 positifs En outre la conférence des cadres a donné l’occasion de présenter les comptes provisoires de l’association, bouclés avec un résultat meilleur que prévu au budget, ainsi que l’a annoncé Pascal Furer, à la fois membre du comité et président de la section argovienne. Les recettes des cours affichant une hausse par rapport au budget, de même que les frais de personnel moindres et les coûts d’impression inférieurs du magazine de l’association y


Rapport | ASETA   n

ont contribué. Par ailleurs, un montant destiné à un concept de marketing n’a pas été utilisé. Les comptes détaillés seront soumis avec le rapport d’activités 2014.

Agir pour les membres Rappeler le passé est une chose, regarder vers l’avenir en est une autre. Quand un esprit inspiré devance ce dernier, on est sur le bon chemin. Il s’agit de celui d’Aldo Rui, directeur depuis novembre dernier, qui a en effet montré la voie avec son exposé. En se basant sur les conditions-cadres définies dans les statuts et les lignes directrices de l’ASETA, il a esquissé les étapes de développement et­ les devoirs actuels et futurs de l’association. Sa maxime « Agir pour les membres » est claire : « Ce sont essentiellement les membres qui doivent tirer bénéfice de l’action de l’ASETA. Nous devons mener cette dernière tout en présentant des comptes équilibrés. Il faudrait augmenter le nombre de membres ou au moins maintenir le statu quo. L’association doit représenter la majorité des exploitations agricoles. » Conformément aux statuts, l’ASETA est soutenue dans ses activités par trois commissions sectorielles qui couvrent les secteurs formation continue, information et prestations de services. Aldo Rui a fait des commentaires sur ces trois domaines et donné des mesures à adopter. Dans le secteur formation continue, le test d’un nouveau logiciel permettant de faciliter l’administration des cours sera soumis à la discussion. Les coûts de tous les cours devront être calculés. L’offre, actuelle et nouvelle, fera l’objet d’une évaluation des besoins par les sections.

Le Vice-président Auguste Dupasquier, de La Tour-de-Trême (FR), a dirigé la conférence des cadres avec circonspection.

Le directeur Aldo Rui veut établir des objectifs et des projets en se fondant sur les statuts et les lignes directrices de l’ASETA.

Concernant le secteur information, des départs dus à l’âge auront lieu au cours des prochaines années dans l’équipe ­de rédaction du magazine Technique Agricole et la succession devra être planifiée assez tôt. Il faudrait aussi faire en sorte d’améliorer le volume des annonces,­ de rendre le site Internet www.agrartechnik.ch plus attractif et de mieux le lier avec le magazine. La tâche du secteur prestations de services consistera à rassembler les infor­ mations et expériences des sections et de les mettre ensuite à disposition dans une base de données. Il n’est pas nécessaire de réinventer la roue. L’ASETA renforcera le service de conseil technique. Le poste actuellement vacant sera repourvu en juin et du personnel supplémentaire sera engagé. « L’analyse des coûts/bénéfices dans tous les domaines constitue un instrument de planification important pour améliorer la transparence », a conclu Aldo Rui.

Les relations avec les autorités diffèrent beaucoup selon les sections. Dans certains cantons, les problèmes peuvent être discutés et l’on peut trouver des solutions pertinentes lors des rencontres régulières qui ont lieu avec la police et avec le service des automobiles. Dans d’autres cas, les amendes, les dénonciations et les décisions de l’autorité tombent plus rapidement. Conclusion La conférence des cadres 2015 s’est déroulée dans la bonne humeur. Le vice-­ président Auguste Dupasquier l’a conclue en lançant un nouvel appel : « Je vous ­demande impérativement de chercher un candidat pour succéder à Max Binder à l’Assemblée des délégués 2015. »  n

Idées et opinions

Prochaines échéances de l’ASETA

De nombreuses propositions ont été émises sur les moyens à adopter pour augmenter le nombre de membres ou au moins le stabiliser. Il a été notamment suggéré d’améliorer l’attrait de l’association pour les exploitations en zone de montagne ou celles qui sont spécialisées en arboriculture, viticulture, ou en foresterie. Certains participants ont émis le désir de collaborer avec d’autres organisations. D’autres, au contraire, ne souhaitent pas de perte d’autonomie.

•  11 et 12 septembre 2015 : assemblée des délégués 2015 à Berne Westside •  2 et 3 septembre 2016 : assemblée des délégués à l’invitation de la section Vaud dans son canton •  Septembre 2016 : championnat suisse de conduite de tracteur sur invitation de l’Association fribourgeoise pour l’équipement technique de l’agriculture. Entretemps, les sections ont l’occasion d’évaluer les meilleurs conducteurs et conductrices de tracteur.

5 2015  Technique Agricole

43


Cours de conduite

SVLT ASETA

Cours G40

Lieux et dates 2015

Tout titulaire d’un permis de catégorie G qui a participé au cours de conduite G40 est autorisé à con­duire des tracteurs agricoles et des véhicules exceptionnels roulant à 40 km / h au maximum. Le G40 est reconnu par l’Office fédéral des routes (OFROU) et annoté dans le permis de conduire. Conditions de participation • Un permis de conduire de catégorie G • Un tracteur avec dispositif de protection du chauffeur (vitesse maximale de 30 ou 40 km / h) pour la première journée • Un tracteur et une remorque agricole pour la seconde journée (poids garanti de la remorque d’au moins 3500 kg). L’assurance du véhicule incombe au participant. Confirmation de l’inscription Après s’être inscrits, les participants reçoivent une confirmation. Cette der­nière les autorise à s’exercer pendant un mois au volant d’un tracteur roulant à 40 km / h. Quant à la remorque, elle sera amenée sur les lieux du cours par les participants eux-mêmes, en empruntant le chemin le plus direct. Prix du cours Membres CHF 580.– (non-membres CHF 630.–), ristourne de CHF 100.– par le Fonds de sécurité routière. En cas d’annulation deux semaines avant le début du cours, un montant de CHF 60.– sera perçu pour les frais administratifs. En cas d’absence injustifiée, l’ASETA se réserve le droit d’encaisser l’intégralité du montant de la facture.

Informations et renseignements

www.g40.ch – www.coursdeconduite.ch

Aarberg BE 04.06 + 09.06 06.08 + 11.08 02.07 + 07.07

Lyss BE 20.08 + 25.08 08.10 + 13.10

05.11 + 10.11

Balgach SG 11.06 + 16.06 29.10 + 03.11 08.07 + 14.07

Lyssach BE 03.06 + 09.06 26.06 + 29.06 02.07 + 07.07

22.10 + 27.10 05.11 + 10.11

Bazenheid SG 20.05 + 26.05 04.08 + 13.08 24.06 + 30.06 04.11 + 10.11 08.07 + 14.07

Marthalen ZH 03.06 + 08.06 20.08 + 24.08 09.07 + 13.07

Biberbrugg SZ 02.06 + 11.06 01.09 + 16.09 15.07 + 21.07

Mettmenstetten ZH 26.05 + 03.06 06.08 + 11.08 09.07 + 14.07 01.10 + 06.10

Brunegg AG 02.07 + 07.07 17.09 + 22.09

08.10 + 13.10 05.11 + 10.11

Moudon VD 09.06 + 18.06 08.09 + 17.09

Bülach ZH 27.08 + 01.09

22.10 + 27.10

Niederurnen GL 27.08 + 01.09 17.09 + 22.09

Bulle FR 02.06 + 11.06 03.06 + 10.06 07.07 + 16.07 21.07 + 30.07 04.08 + 13.08

04.09 + 09.09 10.09 + 14.09 15.09 + 24.09 29.09 + 08.10 14.10 + 22.10

Claro TI 12.06 + 15.06

25.09 + 28.09

Corcelles-près-Payerne VD 28.07 + 06.08 22.09 + 01.10 Courtételle JU 13.08 + 18.08 05.11 + 10.11 10.09 + 15.09 Düdingen FR 30.07 + 04.08

01.10 + 06.10

Frauenfeld TG 21.05 + 26.05 28.05 + 01.06 18.06 + 23.06 09.07 + 14.07 06.08 + 11.08

20.08 + 25.08 17.09 + 22.09 01.10 + 06.10 15.10 + 20.10 28.10 + 03.11

Gossau ZH 05.06 + 09.06 03.07 + 10.07

Avec le soutien du Fonds de sécurité routière (FSR)

Lieu du cours

Date du cours

Nom, prénom

Ilanz GR 28.05 + 03.06 18.06 + 23.06

Kägiswil OW 03.06 + 10.06 16.07 + 21.07

06.08 + 11.08 10.09 + 15.09 13.08 + 19.08 01.10 + 07.10

10.09 + 15.09 08.10 + 13.10

Konolfingen BE 11.06 + 18.06 20.08 + 27.08 23.07 + 29.07 24.09 + 30.09

Adresse NPA/lieu

La Sarraz VD 21.05 + 26.05 03.06 + 09.06

No de tél. Courriel Date de naissance

04.09 + 15.09

Hohenrain LU 10.06 + 16.06 23.09 + 29.09 05.08 + 11.08 28.10 + 03.11

Interlaken BE 13.05 + 18.05 06.07 + 15.07 21.07 + 28.07

Inscription au cours G40

Sous réserve de changement

o

N de membre ASETA

No du permis de conduire (position 5, format carte de crédit)

J’ai pris connaissance des conditions de ce cours. Date et signature Signature du représentant légal ou du maître d’apprentissage Envoyer à : ASETA, case postale, 5223 Riniken, tél. 056 462 32 00, fax 056 462 32 01, courriel : info@agrartechnik.ch

13.08 + 18.08 10.09 + 15.09

Landquart GR 03.06 + 09.06 05.08 + 12.08 08.06 + 16.06 24.09 + 29.09 09.07 + 14.07 22.10 + 27.10 Langnau i. E. BE 28.05 + 02.06 24.09 + 29.09 25.06 + 30.06 15.10 + 20.10 30.07 + 04.08 05.11 + 11.11 Les Hauts-Geneveys NE 28.05 + 02.06 24.09 + 29.09 09.07 + 14.07 29.10 + 04.11 27.08 + 01.09 Lindau ZH 13.08 + 19.08

24.09 + 28.09

20.10 + 28.10

Nyon VD 27.08 + 01.09 Oensingen SO 21.05 + 26.05 06.08 + 11.08 25.06 + 30.06 10.09 + 15.09 Saanen BE 11.06 + 17.06

26.08 + 31.08

Saint-Maurice VS 14.07 + 23.07 06.10 + 15.10 Salez SG 28.05 + 01.06 08.07 + 16.07

04.08 + 13.08 27.10 + 05.11

Schöftland AG 16.07 + 21.07 Schwarzenburg BE 18.06 + 23.06 17.09 + 22.09 13.08 + 18.08 22.10 + 27.10 Schwyz SZ 13.05 + 19.05 17.06. + 25.06

19.08 + 25.08 14.10 + 20.10

Scuol GR 10.07 + 16.07 Sissach BL 25.06 + 30.06 06.08 + 11.08

24.09 + 29.09 22.10 + 27.10

Sitterdorf TG 15.05 + 20.05 28.05 + 01.06 25.06 + 30.06 16.07 + 20.07

18.08 + 27.08 24.09 + 29.09 08.10 + 13.10 22.10 + 27.10

Sursee LU 27.05 + 02.06 01.07 + 07.07 15.07 + 21.07 29.07 + 04.08

12.08 + 18.08 17.09 + 22.09 21.10 + 27.10 11.11 + 17.11

Thusis GR 20.08 + 25.08 Tramelan BE 18.06 + 23.06

08.10 + 13.10

Tuggen SZ 03.06 + 09.06 07.07 + 16.07

29.09 + 08.10

Visp VS 21.05 + 26.05 01.06 + 08.06

20.08 + 25.08

Willisau LU 10.06 + 16.06 05.08 + 10.08

29.10 + 03.11

Zuoz GR 09.07 + 17.07 dt. 10.07 + 13.07it. Zweisimmen BE 28.05 + 02.06 06.08 + 12.08 09.07 + 14.07 17.09 + 22.09 Zwingen BL 03.06 + 09.06 25.06 + 30.06

02.07 + 07.07 01.10 + 06.10


Sections | ASETA   n

Formation Permis G Sur la voie publique, pour conduire un tracteur dont la vitesse maximale est de 30 km / h, les jeunes gens doivent avoir 14 ans révolus et être porteurs du permis de conduire de la catégorie G.

FR Contrôle des freins en 2015

Ce permis donne aussi le droit de conduire des cyclomoteurs.

« Cours sur la circulation routière et l’équipement des véhicules automobiles agricoles » : l’Association fribourgeoise pour l’équipement technique de l’agriculture (AFETA), avec l’aide des instructeurs de la Police cantonale et de l’Institut agricole de Grangeneuve (IAG), met, comme chaque année, sur pied des cours en vue de l’obtention du permis de conduire de la catégorie G (véhicules automobiles agricoles dont la vitesse maximale n’excède pas 30 km / h), qui donne aussi le droit de conduire des cyclomoteurs.

Pour rouler en toute sécurité, l’AFETA maintient la campagne de contrôle de freins pour les chars et remorques en 2015.

Ces cours auront lieu pendant une journée. Les bulletins d’inscription sont disponibles auprès des secrétariats des CO du canton ou auprès de l’AFETA, laurent. guisolan@fr.ch, contact : 026 305 55 00

Les cours d’une durée de deux après-midi (mercredi) sont décentralisés en fonction des inscriptions et accueillent 10 à 15 participants. Les lieux des cours sont Oulens-sousEchallens et Moudon, les périodes à choisir : un des deux semestres 2015. Il est possible de passer l’examen un mois avant l’anniversaire. Contact : Virginie Bugnon, chemin de Bon-Boccard, 1162 Saint-Prex, v.bugnon@bluewin.ch

Les cours sont donnés sur un jour et demi et se déroulent pendant les vacances d’automne. Les places sont limitées à 25 candidats par emplacement. Le gérant de la section écrit : « Dès que nous serons en possession de vos inscriptions, nous vous ferons parvenir le programme du cours et la documentation nécessaire ! » Il est possible de passer l’examen six mois avant l’anniversaire. Contact : M. Bernard Tschanz, ch. du Biolet, 2042 Valangin, bernardtschanz@net2000.ch

Pour améliorer la sécurité lors des transports et disposer de véhicules qui répondent aux exigences, l’AFETA maintient sa campagne de test de freins en 2015. Ce test est destiné aux chars et remorques en tout genre, 30 ou 40 km / h, qui tout au long de l’année remplissent leur rôles, dont malheureusement la maintenance est trop souvent négligée. A l’issu du contrôle, les propriétaires disposeront d’un diagnostic précis de leurs véhicules, établi par un professionnel agréé par l’USM (la liste des ateliers peut être consultée sur le site internet de l’USM, www.smu.ch). Pour les tests, les convois doivent être équipés de freins de service hydraulique ou pneumatique. Pour ses membres, l’AFETA offre une ristourne de 30 frs. par essieu sur le prix du contrôle. Pour cela, il suffit d’envoyer une copie de la facture à l’adresse ci-dessous: AFETA/FVLT, Laurent Guisolan, rte de Grangeneuve 31, 1725 Posieux Cette offre n’est pas valable à l’achat de matériel neuf ou lors d’une convocation à une expertise subséquente.

Grande démonstration de systèmes de fauches modernes à double lames Lundi 29 juin 2015, à 19 h 30 sur la Ferme-école de Sorens Grande démonstration de systèmes de fauche modernes à double lames frontales et latérales, de la motofaucheuse à 1,9 m de large à la faucheuse de 10,75 m sur tracteur, pour une puissance de moins de 2,5 kW par mètre. Affûtage automatique des couteaux.

5 2015  Technique Agricole

45


ASETA Impressum 77e année

Liste des annonceurs Aebi Suisse AG, 3236 Gampelen

4

Hans Meier AG, 6246 Altishofen

20

Marolf Walter AG, 2577 Finsterhennen

20

Agro-Technik Zulliger GmbH, 6152 Hüswil 47

Pneuhaus Leu AG, 6280 Hochdorf

17

Althaus AG Ersigen, 3423 Ersigen

Profi Pneu AG, 4553 Subingen

36

Agromesser GmbH, 5225 Oberbözberg

17

4

Bucher AG Langenthal, 4901 Langenthal

47

Raiffeisen Schweiz, 9001 St. Gallen

23

Dirim AG, 9213 Hauptwil

17

Serco Landtechnik AG, 4538 Oberbipp

48

Emmental Versicherung, 3510 Konolfingen 2

Stähler Suisse SA, 4800 Zofingen

20

Kuhn Center Schweiz, 8166 Niederweningen 4

STIHL Vertriebs AG, 8617 Mönchaltorf

47

fenaco Genossenschaft, 8401 Winterthur

Wälchli Maschinenfabrik AG, 4805 Brittnau 36

17

Plaquette – à nouveau dans notre offre

Nouveau : Antenne romande de l’ASETA Service technique Walter Hofer Tél. 021 557 46 46 walter.hofer@vd.ch Editeur Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA), Max Binder, président Aldo Rui, directeur Rédaction Tél. 056 462 32 50 Ueli Zweifel : ulrich.zweifel@agrartechnik.ch Dominik Senn : dominik.senn@agrartechnik.ch Ruedi Hunger : hungerr@bluewin.ch Ruedi Burkhalter : r.burkhalter@agrartechnik.ch Abonnement, changement d’adresse Case postale, 5223 Riniken, tél. 056 462 32 00, fax 056 462 32 01 www.agrartechnik.ch Annonces Agripub service d’annonces, Seelandweg 7, CH-3013 Berne Alexandra Fuhrer, tél. 031 330 95 01, fax 031 330 95 30 landtechnik@agripub.ch Vente des annonces Daniel Sempach, tél. 034 415 10 41 daniel.sempach@agripub.ch Tarif des annonces Tarif valable : 2015 Rabais de 25 % sur la combinaison avec Schweizer Landtechnik Production et expédition Stämpfli SA Wölflistrasse 1, 3001 Berne Paraît 11 fois par an

Bulletin de commande ASETA Combinaison enfants 100 % coton, bleu/rouge

Combinaison, rouge-noir, CHF 82.– 60 % coton, 40 % polyester Combinaison, gris-rouge, CHF 87.– 60 % coton, 40 % polyester Salopette, rouge, CHF 58.– 75 % coton, 25 % polyester Salopette, gris-rouge, CHF 62.– 60 % coton, 40 % polyester T-shirt, gris chiné, CHF 18.– 100 % coton Plaquette ASETA, ø 81 mm, laiton

Age Taille CHF Quantité Taille Quantité Taille Quantité Taille Quantité Taille Quantité Taille Quantité CHF

2 92

3 98

4 6 104 116 47.–

Marché

S = 44/46 M = 48/50 48 44

46

50

52

48

54

56

58

54

56

58

Remorques, bennes : les tendances Aperçu sur les systèmes de transbordement Impression

Tracteurs : Siége pour enfants 46 S

50 M

16.–

Frais d’envoi et TVA non inclus. Paiement dans les 30 jours, net. Nom

8 10 12 14 128 140 152 164 49.–

Prix de l’abonnement Suisse : CHF 110.– par an (TVA incluse) Gratuit pour les membres ASETA Etranger : prix sur demande

52

54 L

56

58 XL

En savoir plus I Pratique

Moissonneuse batteuse – tête de récolte au top-niveau Plate-forme I Reportage

ProfiPilot : Commande télématisée dans l’épandage de lisier

Prénom

Adresse

Le numéro 6 / 7 2015 paraîtra le 18 juin 2015.

NPA, lieu

Dernier jour pour les ordres d’insertion : 29 mai 2015

Technique Agricole  2015 46 Envoyer à ASETA, case5postale, 5223 Riniken, fax 056 441 67 31


TONDRE

Tondeuses de la SÉRIE 6 Prix catalogues dès CHF 1‘265.-La nouvelle remorque autochargeuse de Strautmann: Zelon CFS – pour une utilisation exigeante L’autochargeuse à rotor Zelon CFS est livrable avec le groupe de chargement unique, CFS, qui établit des critères en ce qui concerne le chargement optimal, le faible besoin en force motrice et la rentabilité maximale. La nourriture sera guidée par le Pick-Up non commandable avec cinq lignes de dents, et après par le rouleau CFS, alimenté au rotor. Le système Double-Cut, connu de machines plus grandes, est aussi en service. Les 32 couteaux avec fil de deux côtés offrent une longueur de coupe théorique de 44 mm et livrent, en combinaison avec les plats de 25 mm, soudés et zingués, sur le rotor une image idéale de coupe. Strautmann prend de nouveaux chemins dans le sens du concept de propulsion du rotor. Un engrenage ouvert avec graissage

permanent transpose la puissance de travail du tracteur sur l’organe transporteur. La Zelon CFS est livrable comme remorque autochargeuse et remorque doseuse, avec un maximum de 3 rouleaux de dosage. Trois différentes grandeurs en série avec construction d’ensilage sont disponibles: 23, 27 ou 31 m³ DIN-volume. Les machines disposent d’un essieu-tandem-Boogie, poids total de 12 resp. 15 tonnes. Comme option: essieu suiveur disponible. Informations détaillées sous: Agro-Technik Zulliger GmbH Agro-Technique Zulliger Sàrl Bernstrasse 13c 6152 Hüswil Telefon 062 927 60 05 Fax 062 927 60 06 www.agrotechnikzulliger.ch info@agrotechnikzulliger.ch

(incl. TVA)

MotoPlus – le carburant spécial pour moteurs 4 temps, sans benzène

Série 6: Parfait pour les jardiniers exigeants La série 6 offre tout ce que l‘on peut espérer d‘une tondeuse: puissance et confort, fonctionalité et détails sophistiqués. Votre revendeur spécialisé est là pour vous conseiller.

www.viking.ch Une entreprise du groupe STIHL

MOTOREX. ET ÇA ROULE.

MUSTERVORLAGE.indd 46

Performance optimale, exigences techniques pointues, équipements divers: les machines agricoles exigent le maximum de tout lubrifiant. Depuis plus de 95 ans, MOTOREX relève ce défi. Et fait en sorte que la technique ne vous laisse jamais tomber. Grâce à des produits innovants, un vaste assortiment et un conseil technique de premier plan. Vous souhaitez donner le meilleur de vous-même? Faites confiance à un partenaire qui fait preuve d’un engagement sans faille. Plus: www.motorex.com

14.04.2015 08:35:38


Vraiment du bon travail. Les Tracteurs CLAAS.

Nom

Tormod Eitrheim

Coord. GPS

60°50.430 08°27.330

Pays

Norvège

Exploitation

Entreprise de services

Hei de Norvège. Jusqu‘à – 40 °C et un moral d‘acier. Envie d‘en savoir plus ? Rendez-vous sur : tracteur.claas.com


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.