Technique Agricole
septembre 2017
TECHNIQUE COMMUNALE Faucheuse-débroussailleuse à bras articulé Aperçu du marché des chasse-neige à socs Freins: stratégies des fabricants de tracteurs Nouvelles possibilités d’évaluation des branches de production
N U O VE AU TÉ
Efficacité : pour un fourrage de qualité HIT 8.9 T
Une manutention propre du fourrage grâce au dispositif „LIFTMATIC PLUS“ Ramassage optimal grâce au réglage parfait de profondeur Garde au sol optimale par châssis de transport autonome Epandage propre et régulier grâce aux toupies de petit diamètre
PÖTTINGER AG Mellingerstrasse 11, 5413 Birmenstorf (AG) Tel. 056 201 41 60, Fax 056 201 41 61 info@poettinger.ch, www.poettinger.ch
Editorial • Sommaire Septembre 2017 ■
■ Actualités 4
Editorial
En bref
Heinz Röthlisberger
■ Marché 10 13 14 18 22 24 26
Ecoute des clients décisive Cap sur l’industrie 4.0 Action vigoureuse contre la fusariose Freins : stratégies des fabricants de tracteurs Mises à jour et innovations chez Kuhn Kverneland plus « smart » Nouvelle génération de tronçonneuses
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Thème principal : technique communale
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La faucheuse-débroussailleuse à bras articulé Un véhicule autonome sur le green Déneigeuses rotatives Aperçu du marché des chasse-neige à socs Aspirer le fumier de cheval
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■ Impression 40
Plus puissants, plus sobres aussi
■ Management 43 44
Attention aux sorties avec le tracteur Nouvelles possibilités d’évaluation des branches de production
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En savoir plus
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Arrivé sur chenilles
■ Plate-forme 48 51
CE de Labour : en mains irlandaises Soutien du dos
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Balayeurs de tous poils Tous ensembles pour supprimer les oscillations néfastes
■ Passion 56
Les Huwiler ont le diesel dans le sang
■ ASETA 58 60 62 63
Voyage spécialisé en Amérique latine Nouvelles des sections Le portrait du président de la section zougoise Les cours ASETA et l’impressum
Page de couverture Les « épareuses » sont principalement utilisées dans les services municipaux, les agro-entreprises et les exploitations agricoles.
En tant qu’enfants, nous avions l’impression que la récolte de pommes de terre durait une éternité. Combien de fois avons-nous compté les buttes et calculé : « Si nous en ramassons sept par jour, cela durera encore tant de jours jusqu’à ce que nous ayons fini. » La dernière butte était toujours pour nous un jour de fête. Je suis persuadé que c’était aussi le cas pour mes parents et mes grands-parents, même s’ils ne montraient pas leur joie. La récolte est achevée ; peu importe son abondance. Ensuite, on éprouve un grand soulagement, surtout si le rendement est correct. D’ailleurs, plus je grandissais, plus le ramassage des pommes de terre, et partant l’automne, me plaisaient. Un beau jour, j’ai fini par me trouver à l’avant du Samro, à effectuer moimême l’ensachage ou à livrer les pommes de terre chez le transformateur – avec le tracteur et deux remorques à deux étages chargées de sacs de pommes de terre de 50 kg. J’étais toujours très fier de le faire.
■ Sécurité 52 54
Enfant, j’ai toujours beaucoup apprécié l’automne. Nous allions dans le champ ramasser les pommes de terre. Notre arracheuse était un Samro spécial avec un panier rotatif et un ensacheur. Avec lui, nous n’avancions pas aussi vite que d’autres paysans qui disposaient déjà d’une récolteuse totale « plus rapide ».
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C’est aussi avec fierté que je vous présente notre nouvelle édition. Vous y trouverez à nouveau beaucoup de nouvelles technologies agricoles. En abordant le thème principal « technique communale », nous montrons que les « épareuses » sont remarquablement bien adaptées à un entretien moderne du paysage et que le marché des chasse-neige à socs est gigantesque. L’édition N° 10 paraîtra le 12 octobre 2017.
Photo : Kuhn
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n Actualités
En bref ■ Pöttinger a investi 14 millions d’euros dans un centre logistique ultramoderne pour ses pièces de rechange. ■ MAN présentera pour la première fois un moteur diesel de 9 litres à l’Agritechnica, en novembre à Hanovre (D). ■ Le fabricant de pneumatiques BKT s’étend à Bhuj (Inde) où il investit 23 millions de dollars dans une installation qui produira annuellement 60 000 t de
Voyage à l’Agritechnica L’A g r i t e c h n i c a offre, tous les deux ans à Hanovre (D), une vision exceptionnelle de l’éventail intégral des équipements pour grandes cultures et pour la production fourragère. Cette année, en collaboration avec l’agence « Agrar Reisen », Technique Agricole vous propose à nouveau une visite des journées professionnelles de cette exposition.
Le voyage se déroule du samedi 11 au lundi 13 novembre. Départ en train intercités (ICE) de la gare badoise de Bâle (Basel-Badischer Bahnhof). Deux jours sont consacrés à la visite de l’Agritechnica. L’hébergement est organisé dans un bon hôtel quatre étoiles au centre-ville de Wolfsburg. Renseignements et informations : Agrar Reisen, Moritz Hofmann, Schwimmbadstrasse 1, 5210 Windisch (AG), tél. 062 834 71 51
matière première pour pneus. ■ Aebi renouvelle son contrat de « partenaire roi » pour la Fête fédérale de lutte suisse et de jeux alpestres 2019 à Zoug. ■ Amazone offre en option un costume « montagnard » à un pulvérisateur automoteur et équipe son « Pantera+ » de
Roulez rouleaux Väderstad étend le champ d’utilisation de son plus grand modèle de rouleaux, le « Rexius 1230 », en complétant cet outil passe-partout de 12,3 mètres d’une niveleuse « CrossBoard Heavy »
placée devant les rouleaux. Väderstad réalise ainsi le vœu de nombreux cultivateurs souhaitant émietter le sol après labour. Le poids du « Rexius » atteint quelque 650 kilos au mètre.
vitesses courtes. ■ Huit mois seulement après le lancement de sa production, le millième chargeur télescopique « MLT New Age » a quitté les halles de montage de Manitou. ■ Chez Rapid, le 2000 e ramasse-foin « Twister » est sorti d’usine cet été. ■ Le laboratoire de machines de génie civil de la Haute école technique de Cologne (D) développe un projet pour améliorer l’efficacité des déchiqueteuses à bois en utilisant un générateur électrique. ■ En Slovénie, Rapid a remporté trois médailles à la foire « Agra » : de l’or pour le « Monta » et deux fois de l’argent pour le « Twister » et le « Multi-Twister ». ■ A près un début d’exercice 2016-2017 hésitant, Pöttinger a vu son chiffre d’affaires augmenter de 2 % à 308 millions d’euros par rapport à l’année précédente. ■ Reifenhersteller BKT lancera le « FL 637 », nouvel arrivant parmi les pneus de flottaison.
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Väderstad sur le terrain Fin août, Wil (SG) et Witzwil (BE) ont servi de théâtre aux démonstrations Väderstad par Keller Technik. On y a notamment vu évoluer le semoir traîné de 6 mètres
« Rapid A 600 S » doté d’un compteur de grains « SeedEy » et le semoir monograine « Tempo ». Ils étaient accompagnés de toute une gamme d’outils de travail du sol de tailles diverses : « Carrier », « Opus », « Cultus » et « Swift ». La déchaumeuse à disques « Carrier XL 525 » était équipée d’un rouleau à lames qui hache les repousses de céréales avant le passage de l’instrument de travail du sol. Une version de la déchaumeuse « Cultus 300 » était, elle, munie de dents spéciales « LD » dotées d’un ressort tourné vers l’avant. Ces dents laissent derrière elles des raies semblables à des drainages et permettent de couper le sol de façon horizontale sans que la terre ne soit mélangée.
Actualités n
« LDrive » a pris la route
Démonstration de choc Le rachat de Bovet à Saint-Aubin (FR), voici un peu plus d’un an, a permis à GVS Agrar d’étendre considérablement ses activités dans la préparation du sol, les semis, la pulvérisation et la fertilisation. On l’a clairement vu lors des démonstrations nocturnes estivales à Schafisheim (AG), où toute une cargaison de machines était exposée, soit 30 instruments Favaro, Horsch, Imants, Monosem, Rabe, Sky, Sulky et Treffler. En tout, une vingtaine de combinaisons d’outils ont circulé dans les chaumes, à l’exemple de la combinaison pour semis direct de 6 mètres « Easy Drill » du Français Sky Agriculture.
« Ultra Plus » GKN Walterscheid lance sur le marché le système « Ultra Plus » pour cardans de prise de force. Ce système est constitué de composants qui ont été améliorés et qui devraient être utilisés sur l’ensemble des gammes de la marque. Les nouveaux croisillons ont une durée de vie deux fois supérieure et sont plus sûrs à l’usage que leurs prédécesseurs, selon le fabricant. Ils s’usent moins et demandent aussi moins d’entretien. Les deux moitiés du nouveau fourreau de protection profilé sont désormais solidarisées. Les cloches de protection, du côté des outils, ont aussi été revues. Leur démontage en quelques gestes et le verrouillage du cardan sur 360 ° facilitent la dépose et l’entretien du cardan dans l’espace restreint de l’attelage. En plus du nouveau cardan grand-angle de 50 ° « P450 », sans entretien et conçu pour des régimes de rotation élevés, tant les limiteurs à cames que les embrayages à friction ont été optimisés.
De mars à l’été 2017, l’Autrichien Lindner a réalisé son « LDrive-Roadshow » en Autriche, Allemagne, Suisse et au Tyrol du Sud. Plus de 600 visiteurs ont profité de l’aubaine pour prendre le volant d’un « Lintrac » ou d’un « Unitrac 112 » à transmission à variation continue. La commande « LDrive » était en vedette, avec la transmission à puissance partagée que Lindner a développée conjointement avec ZF et que la maison construit désormais elle-même. Les spectateurs ont aussi examiné de près le système de reconnaissance d’outils pour tracteur « TracLink ».
Kuhn en tournée Le Kuhn Center Suisse a fait cet été un tour de Suisse en emportant des matériels de récolte de fourrage. Faucheuses, faneuses, andaineurs et presses du constructeur français ont évolué en six lieux. Ces machines et instruments étaient accompagnés de la « FBP 3135 », le nom d’une presse-enrubanneuse combinée qui peut désormais être équipée en option d’un enrubannage sous film 3D et d’une commande « IntelliWrap ». Ce système issu de la presse « i-Bio+ » permet, selon les données du fabricant, de réduire jusqu’à 30 %
la consommation de film par rapport aux dispositifs conventionnels, grâce à un enrubannage intelligent et un préetirement plus élevé.
Première suisse A l’occasion des « Tractor Days », le Centre New-Holland a présenté en première suisse le tracteur « T6 Methan Power ». Ce véhicule à méthane est une solution prometteuse ; il offre à des agriculteurs une possibilité de fonctionnement productive, dans le respect des règles de durabilité. Cette technologie
gagne en importance, à l’heure des scandales entachant les moteurs diesel et des discussions pour l’interdiction de ce carburant. Ce tracteur émet 80 % de substances néfastes de moins qu’un modèle conventionnel. C’est un avantage de poids. En outre, avec du biométhane, il ne produit quasi pas de CO2.
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n Actualités
Grunderco importe Bednar Bednar, une entreprise née en 1997 en Tchéquie, construit des instruments passifs pour le travail du sol dans les techniques de non-labour. Elle produit ainsi des déchaumeuses de type
« Atlas », des cultivateurs « Fenix » ou des sous-soleuses « Terraland ». Ces machines sont désormais importées en Suisse par Grunderco et distribuées via le réseau de la maison genevoise.
1112 Oldtimer à Möriken La bonne humeur régnait, fin août, à la 9e Rencontre internationale de vieux tracteurs « Chestenberg » à Möriken-Wildegg (AG), qui a franchi pour la première fois la barre des 1000 participants. Le samedi déjà, Pascal Furer, co-organisateur et président de la section argovienne de l’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA), accueillait le 1112e tracteur. De « A » comme Aecherli à « Z » comme Zettelmeyer, les marques présentées ont épaté plus de 20 000 personnes.
Epreuve innovante L’épareuse Rasco « Spectra » est destinée à l’entretien des routes, des lisières, haies et bosquets. Son bras coudé permet à la tête de coupe d’évoluer en position centrale, parallèlement au tracteur, offrant une vue dégagée sur l’outil et rendant son pilotage plus confortable et plus sûr. Les épareuses « Spectra » sont disponibles en plusieurs envergures, de 5,5 à
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6,8 mètres (depuis le centre du tracteur). Elles ont un circuit hydraulique propre avec un réservoir de 180 litres d’huile, un radiateur et deux pompes pour la tête et la manœuvre du bras. La commande proportionnelle à une main permet d’effectuer plusieurs mouvements simultanés. Rasco est distribué en Suisse par Leiser à Reiden (LU).
Siloking étend sa gamme Pour l’Agritechnica, Siloking compte ajouter à sa gamme de mélangeuses-distributrices automotrices la « SelfLine 4.0 System 1000+ », un produit de haut de gamme doté de toutes les fonctions 4.0. Son moteur Volvo 6-cylindres de 7,7 litres lui fournit 286 chevaux. Quant à la fraise à grande capacité, elle va chercher l’ensilage jusqu’à 5,5 mètres de haut. Et pour gérer la fabrication du mélange, pas besoin de mille leviers : une pression sur une touche de l’accoudoir multifonction suffit.
Actualités n
Un siècle de machines à Feucht La fabrique bavaroise de herses, Eggenfabrik de Feucht (D), naissait voici 100 ans. En 1932, elle élargissait sa production aux instruments de fenaison, pour se spécialiser sur ce segment de la récolte de fourrages en 1980, sous la marque « Fella ». Après une
prise de participation d’Agco, suivie d’un rachat complet par le groupe américain, le site de Feucht continue à fabriquer des machines de récolte de fourrages pour les marques « Fendt » et « Massey Ferguson ».
Concours SMS En partenariat avec un commerçant en machines agricole, Technique Agricole vous propose de gagner chaque mois un superbe modèle de tracteur.
Dans cette édition, vous pouvez gagner un modèle réduit de tracteur « T8.390 » de New Holland à l’échelle 1 : 32.
Test de rotondité pour pneus Haweka a mis au point un test de rotondité pour les pneus de tracteurs et de machines agricoles, pour résoudre les problèmes de tangage (secousses) à hautes vitesses. L’installation consiste en trois capteurs laser qui détectent les défauts de rotondité à l’intérieur et à l’extérieur de la jante, ainsi que sur la bande de roulement du pneumatique. Un programme informatique détermine ensuite les points critiques et fait une proposition de correction sous la forme d’un angle, angle pour déplacer le pneu sur la jante afin de corriger le défaut.
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Hagmann, sportive performante Yolanda Hagmann, de Hünenberg (ZG), a fait preuve de belles performances aux Championnats allemands féminins de bûcheronnage ; durant toute la compétition, elle n’a jamais été disqualifiée et s’est classée deuxième aux épreuves du passe-partout de 2 mètres « Single Buck » et à l’« Underhand Chop ».
avec la mention SVLT, votre nom et votre adresse au numéro 880, et avec un peu de
chance, vous gagnerez ce modèle réduit de tracteur « T8.390 » de New Holland. Jimmy Rosat, Le-Mont-de-Buttes, est l’heureux gagnant du modèle réduit Massey Ferguson avec chargeur frontal « 894 », mis en jeu dans l’édition d’août de Technique Agricole.
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n Actualités
Trémie traînée polyvalente Amazone a présenté le « XTender-T », une trémie traînée polyvalente à un essieu. Cette remorque spéciale est conçue pour les exploitations qui, lors de la préparation du sol avec des cultivateurs ou des déchaumeuses à disques compactes, souhaitent épandre simultanément de l’engrais et / ou des semences. Le « XTender-T » peut ainsi être utilisé pour apporter un fertilisant au déchaumage ou encore semer une culture intercalaire avec ou sans apport d’engrais de démarrage. Le fait d’associer ces différentes opérations avec la préparation du sol est gage d’efficacité. Cette trémie convient aussi à
des tracteurs ne disposant pas d’une force de relevage suffisante ou à des véhicules dépourvus de 3-points.
Lely a développé spécialement le détergent « Robotics Foam » pour le nettoyage extérieur de ses robots de traite. La persistance de sa mousse sur une longue durée permet de ramollir les saletés adhérentes qui s’enlèvent ensuite plus facilement. Principe d’utilisation : déposer la mousse, laisser agir, rincer. Ce produit peut aussi être utilisé pour le nettoyage de machines. En association avec le nettoyeur basse pression « Foam Unit » à brancher simplement sur un robinet, ce produit est aussi confortable à utiliser, écrit Lely.
Faucheuses papillons
Avec la « Novacat A9 », Pöttinger élargit sa palette de faucheuses papillons. Cette combinaison d’unités de 3 ou 3,5 mètres, une frontale et deux arrière latérales, peut faucher des bandes jusqu’à, respectivement, 8,92 ou 9,18 mètres de large, avec des positions d’attelage correspondantes. Cette machine dispose d’un solide bâti
central, d’une transmission « Y-Drive » et de deux sécurités latérales hydrauliques « Nonstop Lift » contre les obstacles. La combinaison peut ou non être équipée d’un andaineur ou de conditionneurs à dents ou à rouleaux. Un dispositif de délestage hydraulique est monté en série sur tous les modèles.
Düvelsdorf chez ATZ Agro-Technik Zulliger (ATZ), à Hüswil (LU), est le nouvel importateur exclusif de Düvelsdorf, un constructeur présent sur tout le continent européen avec des machines et équipements pour l’agriculture et la foresterie. Düvelsdorf offre un grand choix de rouleaux, herses et étrilles à prairies. Son catalogue contient aussi des pelles, des fourches, des systèmes de manutention de balles, des lames à neige, des balayeuses ou encore des bétonnières.
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Décrassant pour robot
Nouveaux « Scorpion »
En novembre, Claas exposera à l’Agritechnica une gamme entièrement renouvelée de ses chargeurs télescopiques « Scorpion », développée conjointement avec Liebherr. Ces nouveaux modèles sont en phase finale de tests. Cette gamme élargie devrait être commercialisée à partir de janvier 2018. Voici deux ans, Claas et Kramer avaient, d’un commun accord, décidé de mettre fin à leur partenariat dans le domaine de la mise au point et de la fabrication de chargeurs télescopiques pour l’agriculture.
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n Marché | Interview
Ecoute des clients décisive Le Groupe Kuhn est le plus grand producteur mondial d’outils portés. Technique Agricole s’est entretenu avec son président Thierry Krier et Rolf Schneider, responsable de la vente internationale, de l’évolution et de la stratégie future de l’entreprise. Roman Engeler
Technique Agricole : Vous avez pris les fonctions de président de l’entreprise Kuhn, il y a trois ans à peine, après y avoir déjà travaillé pendant 25 ans. Comment se porte Kuhn aujourd‘hui ? Thierry Krier : Globalement, le Groupe Kuhn se porte plutôt bien dans un contexte de crise agricole qui touche particulièrement le secteur du machinisme. Ce secteur étant par définition cyclique, nous avons connu par le passé des périodes fastes qui ont succédé à des phases plus difficiles. La demande en machines agricoles avait été particulièrement soutenue lors du dernier cycle favorable de 2012 - 2014. Un affaiblissement global de la demande en denrées agricoles conjugué à des volumes de production annuels élevés a entraîné une chute des prix et des revenus agricoles et un certain recul du marché de la machine agricole depuis 2014. Le Groupe Kuhn n’a pas été épargné, mais cette situation n’a en rien affecté notre politique d’investissements. Nous avons par ailleurs lancé des nouveaux produits et gagné des parts de marché dans divers pays. Le chiffre d’affaires du Groupe Kuhn (de 1288 millions de francs, soit 1048 millions d’euros en 2013), est passé l’an passé à 853 millions d’euros. Quelles sont selon vous les raisons de cette baisse ? Thierry Krier : Après avoir enregistré des chiffres d’affaires record dépassant le milliard d’euros en 2012, 2013 et 2014, nous avons très bien résisté à la chute de la demande en 2015 avec une baisse du CA limitée à 4 %. Au même moment, les tractoristes et certains de nos concurrents enregistraient déjà des baisses à deux chiffres. En 2016, notre chiffre d’affaires affichait un recul de 14 %, à 853 millions d’euros. Cette baisse, intimement liée à l’affaiblissement global de la demande en machines agricoles, a été particulièrement marquée sur des marchés tels que le Brésil, 10
Technique Agricole 9 2017
Thierry Krier, président du Groupe Kuhn, et Rolf Schneider, responsable de la vente internationale, voient l’entreprise sur le chemin de la croissance. Photos : Roman Engeler
les USA et le Canada ou encore la France. Ces marchés, chacun pour des raisons différentes, ont été bien plus touchés que d’autres et représentent une part importante du chiffre d’affaires global du Groupe Kuhn.
sommes positionnés affichent une reprise prometteuse bien que toujours modérée pour l’instant.
Avez-vous alors entrepris des restructurations ou dû en entreprendre ? Thierry Krier : Comme mentionné plus haut, ce n’est pas la première fois que nous nous trouvons confrontés à des fluctuations importantes dans un marché qui s’est globalisé. Lors de cette dernière crise, la réduction a été limitée à 2 % de notre effectif global et nous avons continué à mener notre politique d’investissements en matière de R & D, d’infrastructures et d’équipement qui ont représenté en 2016 près de 8 % du chiffre d’affaires.
Quels sont les marchés porteurs et ceux qui le sont moins ? Thierry Krier : Globalement, tous les marchés sont amenés à connaître une croissance sur le moyen et le long terme mais les perspectives sont contrastées par régions. Actuellement, des pays tels que la Russie ou l’Ukraine intensifient la modernisation de leur agriculture ; la Chine investit aussi de manière continue dans le secteur, le fondement de sa politique alimentaire restant l’autosuffisance. Le marché chinois de la machine agricole est en effet estimé à 19 milliards d’euros (source VDMA), soit 1 / 5 du marché mondial, et connaît une croissance forte.
Comment les chiffres évoluent-ils cette année ? Thierry Krier : Nous pensons que le cycle négatif qui affecte notre activité depuis fin 2014 sur certains marchés a connu son point le plus bas fin 2016. L’ensemble des marchés et segments sur lesquels nous
Comment voyez-vous l’évolution à moyen terme de votre entreprise ? Thierry Krier : Kuhn est historiquement bien positionné sur les marchés européens, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Au cours des 15 dernières années, nous avons considérablement investi sur
Interview | Marché n
ces marchés où la marque Kuhn et sa grande gamme de produits complémentaires est un gage de qualité pour les agriculteurs. Notre première priorité est de maintenir les positions fortes qui sont les nôtres, et de gagner en représentativité en Europe centrale, en Russie, en Ukraine et en Asie. Nous continuerons également à explorer des compléments de gammes et d’enrichir l’offre proposée par nos revendeurs et distributeurs. Kuhn périclitait après la Seconde Guerre mondiale. Il a trouvé un partenaire avec Bucher-Guyer et est aujourd’hui une filiale du Groupe Bucher Industries. Kuhn est-il aujourd’hui une entreprise plus suisse que française, ou le contraire? Thierry Krier : La société Kuhn a intégré le Groupe Bucher-Guyer en 1946. Aujourd’hui, nous sommes une entreprise globale disposant de onze sites de production sur trois continents, nos produits étant distribués dans une centaine de pays à travers le monde. Le siège de notre groupe se situe à Saverne, en France, et bénéficie d’un actionnariat suisse, stable et engagé. Nous sommes convaincus que c’est l’ensemble de ces facteurs qui fait notre force. Quel rôle joue une agriculture de petites structures, telle qu’elle existe par exemple en Suisse, dans le développement et la production de vos machines ? Rolf Schneider : L’ensemble de nos sites de production dispose de départements de recherche et développement dédiés dont l’objectif est de répondre aux exigences de nos clients. L’agriculteur suisse est généralement un expert qui a de fortes exigences en matière de qualité de travail. Les marchés des machines de fenaison, des presses ou des mélangeuses distributrices représentent des volumes intéressants. Il est logique que nous tenions compte des souhaits des agriculteurs suisses dans nos travaux de développement. Les nouveaux andaineurs monorotor, le nouvel andaineur bi-rotors à dépose centrale offrant une largeur de travail de 7,5 m, les derniers modèles de mélangeuses ou les nouvelles presses-enrubanneuses à chambre fixe avec liage par film répondent parfaitement aux exigences du marché suisse. Comment répondez-vous concrètement aux demandes de ces régions en matière de mise au point et de fabrication de vos machines ?
Rolf Schneider a étudié l’agronomie à Zollikofen et dirige la vente internationale du Groupe Kuhn.
Rolf Schneider : Nous essayons autant que possible de tester des prototypes et des machines de présérie en Suisse, surtout pour les familles de produits mentionnées précédemment. La proximité géographique nous permet d’intervenir rapidement en cas de questions ou de problèmes lors du processus de développement. L’étroite collaboration que nous entretenons avec Kuhn Center Suisse, qui distribue la gamme Kuhn en Suisse, permet également une adéquation très forte de nos produits au marché. Avoir un site de production en France – formulons-le ainsi – n’est pas si simple. On entend parler de syndicats forts, de grèves également. Estce que les délocalisations dans des pays moins chers ou « plus faciles » sont à l’ordre du jour pour vous ? Thierry Krier : Aujourd’hui Kuhn opère cinq sites de production en France, deux en Alsace et trois dans l’ouest du pays. La France est traditionnellement le marché agricole le plus important au sein de l’Union européenne, il est primordial pour nous d’être au plus près de nos marchés. Nous nous félicitons du professionnalisme et de l’engagement de nos équipes. Le personnel opérant dans nos sites de production est extrêmement bien formé, très souvent issu du milieu agricole et l’attachement à ce milieu et à notre métier est très fort. Depuis toujours, nous investissons massivement dans l’ensemble de nos sites et malgré les nombreuses acquisitions étrangères effectuées ces 15 dernières années, notre capacité industrielle en France n’a jamais cessé de croître. Dans l’histoire de la société Kuhn, on peut lire que l’on doit mener une po-
Agé de 49 ans, Thierry Krier est un agronome titulaire d’un master en marketing et commerce international. Embauché chez Kuhn à Saverne en 1990, il fait alors partie de l’équipe de vente internationale. Il dirige à partir de 1995 les opérations de développement de la société aux Etats-Unis. En 2014, il revient en Alsace en qualité de président du Groupe Kuhn.
litique d’acquisition très active pour être un leader mondial. Vous avez mis en œuvre cette stratégie de manière cohérente lors des dernières années. La menez-vous toujours ? Thierry Krier : La « politique d’acquisition » à laquelle vous faites référence est en fait une politique générale de croissance. Il faut souligner qu’au cours des 20 dernières années, les acquisitions (croissance externe) ont représenté 40 % de la croissance totale du Groupe Kuhn, 60 % étant assurés par de nouveaux développements de produits et de gains de parts de marchés. Nous sommes déterminés à poursuivre cette politique duale. Nous considérerons toute nouvelle opportunité d’acquisition à condition qu’elle nous permette de compléter nos positions actuelles et de renforcer notre groupe. Y a-t-il des secteurs qui manquent encore dans votre portefeuille ? Thierry Krier : Parmi les constructeurs d’équipements agricoles, notre offre est actuellement la plus longue du marché puisqu’elle comporte 17 familles de produits couvrant les secteurs de la récolte des fourrages, de l’élevage, de la grande culture et de l’entretien du paysage. Bien sûr, il existe des domaines qui pourraient présenter un intérêt pour nous mais vous comprendrez que nous ne les citerons pas ici de manière précise. Au-delà de l’offre produits, notre présence dans des secteurs géographiques clés doit être renforcée dans l’avenir. 9 2017 Technique Agricole
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n Marché | Interview Que peut offrir actuellement Kuhn aux paysans dans les secteurs du smart farming ou de l’agriculture numérique ? Rolf Schneider : Le nombre croissant de nos machines Isobus permet une utilisation d’un même terminal sur différents outils, ou de réutiliser celui du tracteur. Ce n’est qu’une première étape. Avec l’introduction de l’« Agrirouter », nous ferons un grand pas en avant dans le domaine de la connectivité : standardisée, ouverte, interopérable. Ce hub permettra un échange performant des données entre machines, conseillers, fournisseurs d’intrants, industrie agroalimentaire, services météorologiques et d’autres partenaires. « La numérisation et la robotique vont jouer un rôle encore plus grand dans le futur », ont insisté Thierry Krier et Rolf Schneider lors de l’entretien avec Technique Agricole.
Les grands constructeurs de technique agricole veulent devenir « full liner », selon le principe « tout auprès d’un seul fournisseur ». Comment Kuhn peut-il à l’avenir se présenter « seulement comme fabricant d’outils » ? Thierry Krier : Certains grands constructeurs ont en effet exprimé la volonté de devenir des « full liner ». Il est important de noter que le marché des outils est très fragmenté et spécialisé en termes de géographie, de types d’exploitations agricoles, de niveaux technologiques souhaités, et de positionnement de prix qui varie de manière importante selon les différentes régions du monde. Il est primordial d’être très proche du client final et de disposer d’une organisation interne offrant une grande expertise et une grande flexibilité. Ainsi, sur les 60 000 machines produites annuellement par le Groupe Kuhn, un nombre important de machines est fabriqué à la demande spécifique du client final. Il nous apparaît que celui-ci (agriculteur ou entrepreneur) sera de plus en plus exigeant à l’avenir et se rapprochera davantage de constructeurs qui sont de véritables experts à son écoute et répondant à ses besoins. Ne pensez-vous pas que cela pourrait devenir plus difficile en agriculture, dans un futur proche, si l’on n’a pas de « liaison » avec le tracteur ou la machine principale ? Thierry Krier : A terme certaines fonctions seront assurées par un nombre croissant de machines spécialisées et automotrices. Au sujet de la liaison tracteuroutils, nous participons de manière très engagée et active à différents consor12
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tiums dont l’objet est de travailler sur les liaisons connectées, intelligentes et universelles des machines avec leur environnement. Un exemple : l’introduction de la plateforme « Agrirouter ». Les différents réseaux cohabiteront dans le secteur agricole pour assurer la communication entre les machines et des plateformes de type « data management ». Nous sommes convaincus que ces connexions devront se faire dans l’intérêt des agriculteurs. Le smart farming, l’agriculture 4.0 ou l’agriculture numérique sont devenus des enjeux-clés en technique culturale. Comment Kuhn aborde-t-il ces questions ? Rolf Schneider : Comme dans les autres domaines, nous maintenons pour l’électronique un équilibre entre d’une part des développements internes, des partenariats et d’autre part de l’externalisation. Nous sommes membre fondateur du consortium DKE (Digitale Kommunikation und Entwicklung) qui développe une plateforme d’échanges indépendante et du Centre de Compétences Isobus (CCI). Le Groupe Kuhn a énormément investi ces dernières années dans les produits électroniques (software et hardware). Parallèlement au développement de terminaux et d’applications Isobus, nous nous consacrons à l’agriculture de précision, à la connectivité des machines et l’interopérabilité des futures plateformes dans le domaine du data management agricole. Il est essentiel pour nous que ces systèmes soient ouverts et permettent de mutualiser les compétences ainsi que les données bien au-delà de l’agriculture.
Comment concevez-vous l’évolution future dans ce domaine ? Rolf Schneider : Nous continuerons d’investir massivement dans les développements électroniques : des solutions robotiques en conduite d’élevage sont déjà disponibles ; dans le travail du sol, le semis et la récolte, nous devons encore mener des développements. D’une manière générale, les systèmes électroniques et les solutions de data management doivent être ouverts et interopérables. Nous sommes convaincus qu’avec CCI et DKE nous sommes sur la bonne voie. Comment l’agriculteur peut-il bénéficier de ces avancées ? Rolf Schneider : Ces innovations permettront à l’agriculteur de réaliser des gains de productivité et de confort de vie, aideront à produire de la documentation et de la traçabilité tout en lui laissant plus de temps pour se consacrer à son métier. Dernière question, liée à la première : quels sont les objectifs que vous souhaitez encore atteindre en tant que président de Kuhn ? Thierry Krier : Depuis 1946, la société Kuhn n’a été dirigée que par quatre PDG. J’ai eu l’honneur de connaître Monsieur Reber, jeune ingénieur suisse délégué par Bucher-Guyer lors de la reprise de Kuhn après-guerre et qui a dirigé notre entreprise pendant 44 ans. Il a insufflé un esprit et des valeurs perpétués par ses successeurs qui restent actuels malgré le changement de dimension de notre groupe. Mon objectif est de les conserver et de les transmettre à nos quelque 5000 employés à travers le monde. Le professionnalisme et l’engagement nous permettront de conserver notre position de leader et de nous développer encore davantage sur les marchés internationaux. n
Nouveautés | Marché n
Les systèmes Pivot permettent d’intervenir activement dans la commande de la machine. Le démarrage ou l’arrêt de l’irrigation, les variations des quantités d’arrosage dans les différents secteurs ou le déplacement à la position de stationnement ainsi que d’autres options de réglage peuvent aussi être commandés par le terminal mobile ou par un accès Internet.
Le smartphone est aussi devenu un outil essentiel de gestion de l’irrigation.
Cap sur l’industrie 4.0
Différents degrés de légitimation Un système de gestion d’équipe permet d’attribuer différentes machines et droits aux différents utilisateurs. C’est ainsi que chaque opérateur n’aura accès qu’aux informations relatives aux machines qui lui sont affectées, et qu’il ne pourra utiliser que ces dernières. En plus de l’application pour smartphone et de l’accès par Internet, l’irrigation avec « SmartRain » requiert une unité GPS avec alimentation en énergie solaire sur le chariot de l’arroseur ou une unité de commande directement montée sur la tour centrale du Pivot. L’application est disponible gratuitement et peut être téléchargée sur les iPhone et iPad Apple ainsi que sur tous les smartphones et tablettes Android depuis l’App Store et / ou le Google Play Store. n
Un nouveau service pour une exploitation efficace des systèmes d’irrigation : Bauer présente « SmartRain », sa propre application pour smartphone et tablette assistée par GPS et met résolument le cap sur l’industrie 4.0. Roman Engeler
Avec sa nouvelle application « SmartRain », le groupe Bauer, spécialiste en irrigation et en technologies des eaux usées, se lance sur le secteur des terminaux mobiles de ses clients et propose une solution moderne de contrôle et d’optimisation des systèmes d’irrigation. L’utilisateur a toujours une bonne vue d’ensemble de la situation grâce aux informations sur l’avancement de l’irrigation, le temps de déplacement ou l’état actuel de l’installation. Les notifications rapides et fiables permettent d’éviter les temps d’attente contrariants causés par les problèmes éventuels. Ces messages sont envoyés par SMS ou courriels directement de la machine d’irrigation à un numéro de téléphone mémorisé.
Gestion globale de l’irrigation Mais ce ne sont pas que les machines qui sont sous surveillance ; le sol l’est également. L’utilisateur a la possibilité de saisir dans le système les données actuelles telles que l’humidité du sol, sa composition et son type pour obtenir des renseignements sur sa gestion de l’irrigation. Outre les données relatives aux différents champs et cultures, ce portail accessible à travers un navigateur Internet fournit à l’utilisateur des protocoles d’opération détaillés. Les cartes satellite affichant l’état actuel de tous les systèmes d’irrigation comptent également parmi les nombreuses options de cette solution logicielle innovante.
La technique d’irrigation se fait intelligente : son management est amélioré grâce à l’électronique. Photos : Roman Engeler et le groupe Bauer
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Geringhoff – fabricant de dispositifs de récolte – construit un cueilleur à maïs capable de broyer les résidus de maïs jusqu’au niveau du sol. Pendant que les rotors de récolte prélèvent uniformément les plantes de maïs, les disques de coupe horizontaux broient les résidus de la plante de maïs en morceaux uniformément courts. Grâce à la position spéciale du dispositif de coupe horizontale, la plante est travaillée juste au-dessus du sol, ce qui rend superflu un déchaumage ultérieur.
Déchaumeuses à disques
La double combinaison déchaumeuse et packer doubles disques travaille de manière particulièrement intensive, comme ici dans une dérobée gelée. Photo : Klaus Wallner Maschinenbau
Hausser les épaules est révolu La problématique de la fusariose et la lutte préventive contre la pyrale du maïs exigent une action rigoureuse. Attendre en négligeant le problème ne constitue pas une option. Le plus souvent la déchaumeuse s’impose, mais des alternatives existent. Ruedi Hunger
Les champignons de la fusariose et les larves de pyrale du maïs peuvent se combattre efficacement si les résidus de maïs sont broyés ou enfouis dans le sol (voir schéma). Les déchaumeuses permettent d’atteindre de tels objectifs. Les points faibles de ces machines résident dans leur difficulté à traiter les résidus écrasés au sol, leurs besoins en puissance élevés et leurs performances à la surface modestes. L’utilisation de technologies alternatives ou complémentaires se répand de plus en plus en Europe. L’efficacité des rouleaux et des disques de coupe dépend de l’état du sol. Les sols humides à forte cohésion collent aux rouleaux et aux disques. A 14
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l’inverse, dans les sols très légers, la « résistance à la coupe » est insuffisante pour obtenir un résultat optimal.
Broyeur de tiges La solution la plus élégante et la meilleure consiste à broyer les résidus en même temps que la récolte. Les inconvénients sont le poids accru sur le bec cueilleur, les besoins en puissance plus élevés et les émissions de poussière non négligeables. Par ailleurs, un dispositif de récolte avec broyeur intégré implique une conception différente. Aujourd’hui déjà, il existe des broyeurs à lames intégrés. Mais ils laissent encore souvent des résidus relativement hauts.
Les déchaumeuses proviennent à l’origine d’Amérique du Sud. Elles ont été développées afin d’enfouir les dérobées avant le semis direct. Comparativement aux cultivateurs animés, des performances à la surface plus élevées sont obtenues avec les déchaumeuses passives. Le fait que le dispositif roule sur le sol assure également le traitement des résidus répandus sur le sol. Un inconvénient est la distance fixe et relativement grande entre les disques, l’espacement de coupe étant de 15 à 20 cm. C’est pourquoi différents constructeurs proposent des disques à doubles couteaux réduisant la distance de moitié. De plus, les rouleaux ont des diamètres différents (par exemple 450 / 550 mm ou 450 / 620 mm). Dans certains cas, un dispositif précède les déchaumeuses et replient les chaumes vers l’avant, ce qui optimise leur effet. Evers construit des rouleaux à contre-rotation. Afin d’améliorer le broyage, les rouleaux peuvent être chargés de poids supplémentaires. Les unités de 3 à 6 m de large sont disponibles en option pour montage avant ou arrière. Une incorporation ultérieure et facile – pour une décomposition plus rapide – se réalise avec une combinaison déchaumeuse frontale et herse à disque compact arrière. La déchaumeuse IAT a un design ouvert avec un large passage pour le matériau. Un total de 15 couteaux interchangeables par rouleau sont montés à une distance de 9,4 cm. En plus de sa bonne adaptation générale pour le traitement des chaumes, cet appareil est particulièrement adapté au traitement des résidus de maïs.
Alternative aux broyeurs à lames Le broyeur rotatif « Z-ex » de Becker Agrartechnik fonctionne horizontalement avec un batteur centrifuge flottant et non rigide. Le batteur est moins sensible que des couteaux et détruit les restes de maïs jusqu’aux racines.
Marché n
Les déchaumeuses à disques doubles partagent en deux la distance entre les couteaux. A l’image, le « Furioso » de Evers-Agro. Photo : Evers-Agro
Le dispositif « Zünslerschreck-Aktiv » de Knoche est ici utilisé avec le système de rouleau abrasif de l’entreprise Bass-Antriebstechnik. Photo : Knoche
Le « broyeur à chaumes de maïs » de IK-Maschinenbau partage horizontalement les chaumes de maïs en morceaux de 20 mm jusqu’à la racine. Photo : IK-Maschinenbau
Déchaumeuses à disques
impression se relativise. L’effet de broyage est faible, mais les herses à disques qui fonctionnent en superficie fournissent de bonnes conditions de décomposition. La herse à disques Great-Plains (Simba) vient d’Angleterre. Elle est livrée en option avec un Crossboard devant le rouleau. L’angle d’attaque peut être réglé entre 0 et 25 °. Cela modifie l’intensité du traitement. Les résidus épargnés par le cultivateur sont repris et travaillés superficiellement au moyen de disques dentelés agressifs. Des déchaumeuses antérieures existent pour diverses combinaisons de machines à disques, comme les « CrossCutter Knife » du Carrier de Väderstad. Horsch ou Kerner propose également de tels dispositifs.
maïs. Son grand avantage est son excellente adaptation au sol rendue possible par la fixation flexible de la chaîne de disques. La herse à disques sur chaînes se révèle moins efficace avec les tiges de maïs-grain. Cependant, elle convient bien en deuxième passage après la déchaumeuse. L’incorporation peu profonde (environ 5 cm) des résidus de récolte favorise la décomposition rapide. La herse à disques sur chaînes est préférable à la herse à disques compacte, particulièrement en ce qui concerne l’adaptation au sol et les performances à la surface.
Herses à disques A première vue, les résultats des herses à disques (compactes) sont convaincants, en particulier en passant au travers des lignes de maïs en diagonale. En travaillant plus profondément et en récupérant les résidus végétaux propices à l’hibernation des larves de pyrales de maïs, cette première
Herse à disques sur chaînes Ce dispositif originaire d’Australie, peu connu en Europe, l’est encore moins en Suisse. Sa conception non conventionnelle se révèle cependant convaincante par les résultats obtenus avec les chaumes de
Solutions spéciales Une nouvelle approche pour le broyage des chaumes de maïs au moment de la récolte a été concrétisée par l’entreprise Bass Antriebstechnik avec sa déchiqueteuse de tige. Les chaumes sont saisis par des rouleaux de broyage horizontaux entraînés activement, puis traités intensivement. Les rouleaux à double tranchant traitent égale-
Tableau 1. Les différents procédés Mode de travail
Travail des chaumes (maïs d’ensilage) Favoriser la décomposition
La déchaumeuse à maïs (Maisstoppelwalze MSW) d’IK Maschinenbau broie les résidus de maïs jusqu’à la racine en morceaux de 20 mm. Pour cela, des «paquets» comprenant 14 disques de coupe passent sur chaque rangée de maïs. La vitesse élevée (20 km / h) permet d’atteindre des performances à la surface intéressantes même avec les appareils à quatre rangs. Les disques de coupe s’adaptent parfaitement au sol et travaillent de manière fiable les restes de maïs couchés au sol grâce à un dispositif à ressort de 18 cm de débattement. Des grattoirs maintiennent la propreté les disques de coupe, mais la MSW est recommandée surtout pour les sols légers. La puissance de traction requise pour le dispositif monté à l’avant ou à l’arrière reste relativement modeste. La déchaumeuse tandem à disques ondulés de Wallner Maschinenbau est conçue différemment. Ce dispositif compact comporte un rouleau tandem à disques ondulés installé entre deux rouleaux de coupe avant et arrière. Les résidus de maïs sont fortement broyés par des coupes transversale et longitudinale. Grâce à une suspension en parallélogramme, la déchaumeuse s’adapte bien au sol et l’appareil broie également des tiges et des restes de maïs que la faucheuse de refus ne peut atteindre. Le broyage intensif empêche l’hivernage des larves de la pyrale du maïs et favorise une dégradation rapide. Cette machine est également disponible en tant qu’élément séparé pour attelage avant ou arrière.
Travail de la paille de maïs (maïs-grain)
Considération technique
Considération
Travail préparatoire
Travail principal
Résultat / produit
Mulching
Eparer, broyer et enfouir superficiellement ou recouvrir de terre
Mulch
Herse à disques avec réglage de l’angle d’attaque de 0 à 25 °. Les disques dentelés renforcent l’agressivité
(Mulching)
Séparer, broyer et enfouir superficiellement
Mulch
Déchaumeuses simples ou multiples. Combinaison avec disques dentelés, ondulés ou de coupe
Séparer, broyer (les rangs de chaumes de maïs)
Mulch
Disques de coupe avec ressorts de compression et faible écartement
Séparer, broyer et épandre la paille, les chaumes et les résidus de maïs
Mulch
Outils à fléaux avec coupe libre (vertical). Broyeur à lames avec coupe libre (horizontal)
Broyeur sous-plancher Broyeur inférieur
Mulch
Réalisation technique / description
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n Marché
Les herses à disques sur chaînes conviennent pour les chaumes de maïs, elles sont toutefois dépassées avec les résidus de maïs grain. Photo : Kelly
Le « Hektor Gigant » rabattable, avec une déchaumeuse large et plusieurs éléments segmentés, dispose de 55 couteaux par mètre de largeur de travail. Photo : IAT-Agrar
Un Crossboard antérieur, des disques agressifs et un réglage de l’angle d’attaque de 0-25 ° caractérisent le « X-Press VX » de Great-Plains (Simba). Photo : Great-Plains
Les chaumes de maïs peuvent être traités avec un rouleau « CamCross » pour lutter contre la pyrale du maïs. En revanche, cela ne suffit pas pour la fusariose. Photo : Tigges
Position des larves à la récolte 47 % des larves de la pyrale du maïs sont situées au-dessus du deuxième nœud au moment de la récolte du maïs, 27 % entre le premier et le deuxième nœud, 22 % jusqu’au niveau du premier nœud et seulement environ 4 % restent dans la zone de la racine. Dans la perspective d’une culture
du maïs durable, chaque agriculteur devrait travailler les chaumes de manière intensive par mesure de précaution, que la pyrale soit présente ou pas. Plus important encore, cette mesure doit permettre également la prévention de la fusariose et des mycotoxines. Source: M. Demmel, 2010.
ment les résidus au sol. La puissance requise est d’environ 12 / 15 kW pour 3 m de largeur de travail. Le système (sans rouleaux supplémentaires) peut être intégré comme sous-structure du bec cueilleur, appareil solo monté à l’avant ou en combinaison avec un autre dispositif arrière (Knoche). Les machines travaillant selon les lignes peuvent être utilisées de manière moins polyvalente, par exemple le « broyeur de racines de maïs » peut l’être sous la forme d’une fraise en bandes avec guidage de profondeur. Il traite certes les parties de la plante au-dessus du sol, mais pénètre aussi de quelques centimètres dans celui-ci.
En bref Tableau 2. Aperçu des outil et des constructeurs
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Outils verticaux
Faucheuse de refus
(Divers constructeurs)
Outils horizontaux
Outils rotatifs Z-ex (système Sommer)
www.becker-seesen.de
Déchaumeuses
Disques / déchaumeuses MSW
www.ik-maschinenbau.de
Déchaumeuses simples ou doubles
Evers Wallner IAT-Herkules Dal-Bo-Maxiroll Carrier avec « CrossCutter Knife »
www.eversagro.de www.wallner-maschinen.de www.iat-agrar.de www.dal-bo.de www.väderstad.com
Herses à disques
Herses à disques compactes Herses à disques compactes avec angles variables Herses à disques sur chaînes (Kelly)
(Divers constructeurs) www.greatplainsmfg.de www.agrartechnik-brinkmann. com
Broyeurs de tiges
« Zünslerschreck aktiv » (Bass Antriebstechnik)
www.knoche-maschinenbau.de
Rouleaux
« CamCrosswalze »
www.tigges.com
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Il est incontestable que les « quartiers d’hiver » de la pyrale du maïs doivent être détruits. Il faut également s’assurer que les conditions de vie pour les champignons de Fusariose se détériorent aussi rapidement que possible par une décomposition rapide, de sorte qu’ils ne passent pas l’hiver. Les opinions divergent quelque peu quant à la manière dont ces objectifs peuvent être atteints. Différentes exigences nécessitent des compromis ou un deuxième passage avec une machine spécifique. Il existe différentes alternatives qui se distinguent des cultivateurs par une consommation de carburant plus faible et / ou de meilleures performances à la surface. Cela engendre des coûts qui ne sont cependant en aucun cas comparables à ceux des dommages causés par la pyrale de maïs, la fusariose ou les mycotoxines. n
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Freinage des tracteurs : tracteur et remorque doivent être freinés en toute sécurité et sans problème à l’avenir en appuyant sur la pédale. Photos : Roman Engeler
Différentes stratégies La nouvelle réglementation en matière de freins maintient l’industrie des machines agricoles sur la bonne voie. Technique Agricole s’est informé quant à la situation actuelle auprès de constructeurs de tracteurs. Roman Engeler
Dans la perspective d’améliorer la sécurité routière, de nouvelles exigences sont posées aux systèmes de freinage. Celles-ci doivent être harmonisées dans toute l’Europe et entrer en vigueur après une période transitoire. Il faut maintenant se rendre à l’évidence qu’à l’avenir, seuls les freins double circuit devront être montés sur les remorques, en variante pneumatique ou hydraulique. La régulation automatique de la force de freinage en fonction de la charge, ALB, sera désormais 18
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nécessaire sur les remorques également. L’effet de freinage requis (décélération) devra alors être atteint à une pression de freinage considérablement inférieure. Cela signifie que les véhicules neufs freineront nettement davantage à pression de freinage équivalente. Les nouveaux règlements, aussi clairs qu’ils soient sur le papier, ont conduit à une large incertitude. L’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) a déjà émis la recommanda-
tion d’opter pour des freins à air comprimé en cas d’investissement (Technique Agricole 6/7/2016). Il est bien clair cependant qu’un tel changement de fond ne peut pas avoir lieu du jour au lendemain, raison pour laquelle le maintien des acquis s’avère parfois indiqué. Avant les vacances d’été, Technique Agricole a envoyé un questionnaire à quelques constructeurs de tracteurs (voir encadré). Les réponses (résumées par constructeur) sont répondues ci-dessous.
Tracteurs | Marché n
John Deere John Deere n’a pas pu ou voulu, pour le moment, donner d’explications claires ou de réponses aux questions. « Certains aspects sont encore controversés. Afin de trouver un consensus raisonnable, nous ne voulons pas interférer dans les discussions en cours », a indiqué John Deere. Cependant, les exigences légales seront remplies en tous les cas.
Lindner Le système de freinage à air comprimé installé dans les tracteurs Lindner a été décrit, en collaboration avec le fournisseur, pour tous les modèles et approuvé par le TÜV. Conserver la bande de freinage constituait un vrai défi. « Actuellement, les valeurs limites ne peuvent être atteintes sans soupapes électroniques. » De plus, un frein hydraulique double circuit a été testé par Lindner. On a malheureusement constaté que certains paramètres ne pouvaient être atteints. « Les problèmes sont l’avance et le maintien de la bande de freinage. » Le système de freinage hydraulique devient également plus cher, ce qui annihile son principal avantage sur le système à air comprimé. Il existe actuellement des problèmes majeurs de mise au point d’un système hydraulique de freinage double circuit conforme. Lindner recommande les freins à air comprimé pour l’avenir. Mais tant que le législateur le permet, les freins hydrauliques simple circuit restent d’actualité, surtout pour des vitesses réduites.
New Holland A l’occasion de la présentation de la nouvelle transmission à passage sous charge « Dynamic Command », New Holland a déclaré travailler à la mise au point de freins hydrauliques double circuit capables de détecter automatiquement la liaison à un système à circuit simple ou double. Cela permettrait de continuer à utiliser les anciennes remorques avec système de freinage simple. Quant aux autres questions, New Holland n’a pas pu ou voulu donner de réponses définitives.
Same Deutz-Fahr Same Deutz-Fahr clame haut et fort vouloir et pouvoir satisfaire aux exigences légales. A l’avenir, les freins pneumatiques et hydrauliques double circuit doivent être disponibles sur les tracteurs et les dispositifs simple circuit doivent l’être aussi longtemps que le législateur l’autorise. Cependant, Same Deutz-Fahr ne
cache pas que la mise au point technique d’un frein hydraulique double circuit pose encore quelques difficultés, alors que le système pneumatique n’engendre pas de problème.
Rigitrac Le constructeur suisse de tracteurs indique que des freins pneumatiques hydrauliques double circuit et, pour autant que cela soit encore autorisé, des freins simple circuit seront installés à l’avenir. Si un frein hydraulique double circuit est installé sur une remorque, l’équipement du tracteur permet son attelage. Il est toutefois clair qu’en cas d’achat d’une nouvelle remorque, un système de freinage à air comprimé est recommandé.
Case IH/Steyr Les tracteurs de Case IH et Steyr devraient disposer de freins pneumatiques et hydrauliques double circuit à l’avenir. « Nous pouvons garantir que les exigences d’homologation requises seront satisfaites à 100 % », telle est la réponse. Ces dispositions prévoient un volume minimum d’huile nécessaire pour respecter les temps de réponse et de seuil. Case IH / Steyr développe une fonction de changement automatique pour freins hydrauliques de remorque simple circuit existants. Lorsque seul le coupleur de freinage est branché, la pression de freinage est contrôlée conformément aux exigences de décélération imposées. Cette solution doit être disponible en option et commandée séparément. Case IH / Steyr voit également l’avenir dans les freins pneumatiques. « De nombreux constructeurs de remorques ont délibérément mis de côté le développement des freins hydrauliques ou ne le poursuivront que si le marché l’exige. » Par conséquent, il faut s’attendre à ce que
seuls quelques fabricants isolés développent des nouveaux freins hydrauliques double circuit. Aujourd’hui, il n’existe pas une seule variante fabriquée en série par un fabricant de remorques, mais il y a des solutions valables proposées en équipement complémentaire.
Kubota Le constructeur japonais proposera des solutions hydrauliques et pneumatiques pour les tracteurs de plus de 90 ch. Au-dessous de 90 ch, seule la variante hydraulique sera disponible, mais en tant que système de freinage double circuit. Ce dispositif hydraulique double circuit répondra aux mêmes spécifications concernant le temps de réponse et les performances de freinage que le système pneumatique, pour autant que le tracteur soit autorisé à tirer la remorque correspondante. Dans ce contexte, Kubota indique un temps de réponse de la soupape de freinage de la remorque de moins de 0,6 seconde et une pression de 115 à 150 bars. Kubota recommande d’adapter la technologie de freinage au mode d’utilisation de l’attelage. Les freins hydrauliques constituent cependant toujours une solution appropriée pour les petits tracteurs.
Fendt «Dans le proche avenir, des systèmes pneumatiques et hydrauliques seront disponibles pour le freinage du tracteur comme de la remorque », signale-t-on à Marktoberdorf. Fendt ne prévoit cependant pas de freins hydrauliques double circuit. Toutes les variantes de montage après-coup ne seront validées qu’à condition d’être réalisées conformément aux directives. « Les systèmes de freinage pneumatiques de la remorque représentent sans
Questions posées aux fabricants de tracteurs 1. Q uels systèmes de freinage seront disponibles sur vos tracteurs à l’avenir ? 2. Proposerez-vous également des freins hydrauliques double circuit montés d’usine pour vos tracteurs à l’avenir ? 3. P ouvez-vous garantir qu’avec un tel système, un train routier de 40 t composé d’un tracteur et de deux remorques (4 essieux) soit freiné correctement et de manière sûre, ceci dans toutes les conditions (vitesse, poids, nombre d’essieux, température extérieure, etc.) ? 4. Q ue pensez-vous des valeurs de freinage prescrites (temps de réponse et de seuil, débit et pression d’huile, capacité du cylindre de frein, etc.) ? 5. Acceptez-vous des solutions (hydrauliques) spécifiques nationales d’équipement ultérieur et offrez-vous une garantie ? 6. Quel système de freinage recommandez-vous à vos clients pour l’avenir ? 7. T ravaillez-vous avec des fabricants de remorques sur cette problématique ?
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n Marché | Tracteurs
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L’avenir appartient aux freins pneumatiques. Ils répondent aux exigences futures et sont testés dans la pratique.
conteste un avantage », accorde Fendt En effet, certains éléments du secteur des véhicules utilitaires déjà éprouvés peuvent répondre économiquement aux exigences posées. « Les composants nécessaires des systèmes hydrauliques n’ont pas encore été mis au point. »
Claas
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KUHN Faucheuse à disque KUHN Faucheuse à tambour KUHN Conditionneur KUHN Giro-faneur KUHN Giro-andaineur KUHN Andaineur à tapis KUHN Presse balle ronde KUHN Combinaison presse balle ronde enrubanneuse • KUHN Presse balle carré • KUHN Enrubanneuse (ronde ou carré) • KUHN Bec à maïs KUHN Center Schweiz, 8166 Niederweningen Tél +41 44 857 28 00 • Fax +41 44 857 28 08 www.kuhncenterschweiz.ch Responsable Suisse Romande: Jacques-Alain Pfister, Tél: 079 928 38 97
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Avec son usine de tracteurs au Mans, Claas accorde une grande importance au marché français. « Nous ne pouvons pas négliger les systèmes de freinage hydrauliques largement utilisés ici. » Class travaille actuellement à développer un frein hydraulique double circuit répondant aux exigences légales. Ces développements devraient s’achever d’ici au début de l’année prochaine. Il est évident que seul un système ne causant aucun problème de sécurité sera introduit sur le marché. La question de la possibilité de combiner un tel système avec des remorques à simple ou double circuit se pose encore. Pour Claas, la balle se trouve principalement chez les fabricants d’équipements et de remorques qui doivent faire en sorte que ces systèmes double circuit puissent fonctionner sur leurs produits. Toutes les solutions de montage ultérieur de systèmes hydrauliques double circuit côté tracteur devront être validées par Claas directement, faute de quoi aucune garantie ne sera donnée. Aucun problème n’est mentionné avec les systèmes pneumatiques double circuit. Ces systèmes et leurs composants sont connus et ont été testés maintes fois.
Conclusion Tous les constructeurs de tracteurs ont en commun le fait de considérer le freinage pneumatique comme la variante du futur. Cependant, ils ne préconisent pas l’abandon de la solution hydraulique, tout en relevant les difficultés en matière d’exigences techniques encore rencontrées sur les remorques. Les fabricants de tracteurs travaillent tous intensément sur ces questions avec les constructeurs de remorques. n
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Avec un modèle plus léger et au prix plus attractif, Kuhn veut améliorer sa position sur le marché des andaineurs à tapis.
Photos : Roman Engeler
Mises à jour et innovations En vue de la prochaine saison, Kuhn a refondu sa gamme de machines et, pour stimuler le marché, y injectera deux douzaines de nouveautés réparties en dix groupes de produits différents. Roman Engeler Tout comme le reste du secteur de la technique agricole, Kuhn a elle aussi perdu des plumes pour ce qui est de son chiffre d’affaires ces dernières années (voir à ce sujet l’interview à la page 10). A présent, les indicateurs pointent de nouveau vers le haut. Comme l’ont expliqué les responsables de la présentation des nouveautés, le nombre de commandes reçues a augmenté sensiblement lors de la première moitié de l’année. Les 24 innovations développées à l’occasion de l’Agritechnica, dont certaines sont décrites ci-dessous, visent à conserver cet élan pour les prochaines années.
Un andaineur à tapis plus petit Depuis peu, l’andaineur à tapis jouit d’une popularité croissante, car il salit moins le fourrage. Kuhn elle-même est déjà active dans le secteur depuis quelques années, mais n’a pas été en 22
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mesure de véritablement prendre pied en Europe en raison du poids et du prix trop importants du modèle existant. A présent, le nouveau « Merge Maxx 950 » doit mener ce marché avec une largeur de travail maximale d’environ 9,50 m, des dimensions plus réduites, un poids plus léger (4800 kg) et, à approximativement 70 000 euros par unité, un prix sensiblement plus attractif que celui de son prédécesseur. La machine consiste en deux pick-up mobiles qui se déplacent le long de patins et sont déchargés à l’aide de puissants ressorts. Un cylindre devant le pick-up en règle automatiquement la position selon la quantité de fourrage à absorber. Le fourrage peut être rejeté par le tapis roulant d’un côté, distribué des deux côtés ou encore à partir du milieu lorsque les pick-up ont été éloignés l’un de l’autre.
Presse enrubanneuse combinée à liage par film Kuhn continue à développer la famille de produits des presses combinées à balles rondes à chambre variable et fixe. Le besoin, justement répandu en Suisse, de liage par film est satisfait grâce au fait que la nouvelle presse enrubanneuse combinée « FBP 3135 » peut fonctionner tant avec un liage par filet qu’avec un liage par film. Pour cela, Kuhn fait usage de la solution brevetée pour la presse « i-Bio+ » et n’utilise, pour le liage, aucun film manteau spécial et n’emploie que ceux qui sont également utilisés pour le processus de pressage. Il s’agit de deux simples rouleaux de 750 mm de largeur avec un préétirement correspondant. Les rouleaux à filet et à film sont installés en parallèle, prêts à l’usage, sur la machine ; le matériel de liage souhaité doit simplement être enfilé avant le début du pressage.
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Les nouvelles presses sont équipées de la commande « Process View » combinée à la commande Isobus. Cette interface permet d’afficher tous les processus de la presse à balles sur le terminal et permet au conducteur d’optimiser ces processus afin d’améliorer la performance sur le résultat final. Pour Kuhn, c’est également une réponse indirecte à la presse non-stop qu’elle ne peut pas (encore) proposer. En effet, à l’aide de procédés séparés, le pressage et l’enroulage (p. ex. avec le modèle aux performances améliorées « RW 1810 ») effectués par deux machines, on obtient un résultat très proche de celui d’une presse non-stop, explique Kuhn.
Fanage et andainage Kuhn modernise également sa gamme de machines pour ceux de ses clients qui se sentent plutôt chez eux dans l’agriculture de petites dimensions. Ainsi, la gamme d’andaineurs monorotor se renouvelle avec cinq nouveaux modèles portés (largeurs de travail de 4,40 à 5 m), dont le « GA 5031 » qui, avec son diamètre d’andainage de 4 m, est le plus grand andaineur monorotor actuellement disponible sur le marché. Pour rendre le passage du champ à la route plus aisé, les nouveaux andaineurs ont été équipés d’un support ergonomique pour bras à dents ainsi que d’un verrouillage central. La toile d’andain et le dispositif de protection peuvent également être rabattus manuellement ou hydrauliquement (en option) grâce à des ressorts de compensation. En outre, la gamme de faneuses rotatives « 1012 » a été élargie avec deux nouveaux modèles portés (huit et dix toupies de largeurs de travail comprises entre 8,70 et 10,80 m). En activant l’appareil de commande hydraulique et le mécanisme de levage, toutes les toupies peuvent être soulevées du sol en moins de cinq secondes, ce qui rend la prise des tournants au bord du champ plus facile et diminue le risque d’entrée de sable dans le fourrage, car il n’est ainsi traité qu’une fois.
Semis mulch avec « Espro » A en croire l’entreprise, les semoirs universels du type « Espro » de Kuhn ont un grand succès. Le programme de cette technologie de semis à disques compacts, tasse et unités de semis « Crossflex » est donc développé en continu. Les modèles les plus nouveaux sont les modèles « Espro MC » d’une largeur de travail de 3 et 4 m qui disposent d’une répartition du
semis mécanique et de deux systèmes de dosage (semis et engrais). De plus, les modèles « Espro R » pneumatiques sont en expansion. Ainsi, Kuhn lance le modèle repliable « Espro 4000 RC » (4 m avec deux systèmes de dosage pour le semis et l’engrais, ou deux semences différentes) et l’« Espro 8000 R » avec une largeur de travail de 8 m, deux unités de dosage et deux têtes de distribution.
Nouvelle « Venta » Les machines agricoles combinées comportent également une nouvelle génération: les semoirs pneumatiques « Venta » avec déchaumeur centrifuge ou à disques compact. Ces derniers se distinguent par le réglage simple des différentes fonctions (profondeur de travail, position de la lame de nivelage, pression et quantité de semis) qui se fait à partir de la cabine du tracteur. Les nouveaux semoirs pneumatiques à la forme courbée vers l’extérieur (pour une meilleure vue du tracteur sur les unités de semis) existent sous les largeurs de travail 3, 3,5 et 4 m.
Le liage de film breveté de la « i-Bio+ » trouve à présent également sa place dans la nouvelle presse enrubanneuse combinée « FBP 3135 ».
Cinématique de levage de la faneuse pirouette « GF 1018 » : toutes les toupies sont soulevées simultanément à la même hauteur.
Labour hors-raie Bonne performance de surface, grand confort d’utilisation et qualité optimale du travail : c’étaient là les exigences présentées aux développeurs des nouveaux modèles « Vari-Master-L » des charrues qui peuvent être utilisées hors-raie. Les modèles à quatre ou six socs requièrent des performances de 200 à 300 ch du tracteur. L’angle et la profondeur de la rasette peuvent être réglés sans outils. La nouvelle forme courbée de l’age permet de réduire le porte-à-faux afin de labourer aussi près de la limite que possible n
« Venta 3020 HR » : combinaison de semis avec herse rotative et soc à double disque. Presque tous les réglages peuvent être faits à partir du tracteur.
Nouveaux terminaux Le centre de compétence Isobus (CCI) introduit de nouveaux terminaux sur le marché. Le « CCI50 » (photo à gauche) et le « CCI 1200 » (milieu et droite de la photo) issu d’années d’efforts intensifs de développement conjoint des entreprises Grimme, Kuhn, Lemken, Krone et Rauch sont des variantes plus petites du « CCI-200 » existant. Ce nouvel écran 12,1" offre beaucoup d’espace pour l’affichage simultané de plusieurs représentations graphiques et peut être utilisé en format vertical ou horizontal. Le concept « Multi Touch », allié à un nouveau système de navigation du menu, offre une utilisation facile comparable à celle des smartphones actuels. Etant donné que le marché offre de plus en plus de machines Isobus utilisées en combinaison (p. ex. semence de maïs avec alimentation en fumier via un réservoir frontal), deux terminaux complets sont intégrés et ils peuvent afficher et commander simultanément les deux machines.
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Kverneland/Vicon étendent l’usage du travail localisé par GPS baptisé « Section Control » à leurs machines de récolte de fourrages, comme ici sur la faucheuse papillon « Extra 7100 T ». Photos : Roman Engeler
Kverneland plus « smart » Kverneland modernise son offre. Le constructeur propose non seulement de nouvelles machines, mais intègre toujours plus d’éléments dédiés à l’agriculture intelligente dans ses équipements. Roman Engeler
Pour la saison prochaine, Kverneland va lancer 18 machines améliorées ou bien modifiées pour être en phase avec l’agriculture « intelligente », « smart-farming » comme disent les connaisseurs. Ainsi, la technologie GPS et des éléments de gestion localisée, « Section Control », embarquent-ils sur les machines de récolte de fourrages, à l’exemple de la faucheuse papillon « Extra 7100 T » de 10 mètres. Elle pourra être dotée du système de guidage en bouts de champ « GeoMow », qui s’occupe de relever automatiquement les éléments frontaux et arrière en tournières, sur la base de données chronologiques et géomatiques. Dans les champs cartographiés, cette innovation permet de faucher des parcelles de forme pointue. Le système gère aussi la translation des éléments arrière afin de maintenir le chevauchement exactement nécessaire à une coupe propre, en lignes droites comme dans les courbes. L’andaineur à quatre rotors « Andex 1505 » pourra, lui aussi, être doté d’un équipement GPS et d’un « Section Control ». Le « GeoRake » abaisse et relève individuellement les rotors sans intervention du conducteur, au 24
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moment voulu et optimise automatiquement la largeur de travail de l’engin.
La presse à balles rondes non-stop « FastBale » est en vente depuis un bout de temps. Elle peut désormais réaliser aussi du liage par film, une option appréciée des Suisses. Les presses déjà en service peuvent être postéquipées. L’unité de liage par filet a été modifiée de sorte à pouvoir aussi réaliser du liage par film. Le passage d’une variante à l’autre se fait sans outils.
La gamme des presses à chambre variable « RV 5000 » est maintenant dotée d’un timon orientable piloté par le nouveau système « Auto Feed ». A l’aide de capteurs, ce dispositif analyse le niveau de remplissage de la chambre, puis il agit pour l’égaliser en présence d’andains courbes ou irréguliers, afin d’obtenir un remplissage régulier de la presse. Cette dernière peut, en outre, être dotée de capteurs d’humidité et d’une unité de pesage. Partant du modèle « RF 4235 », Vicon a développé une nouvelle presse à chambre
Sur les presses à balles rondes non-stop « FastBale », on peut désormais permuter le liage du film au filet.
Un timon hydraulique à orientation automatique facilite le pilotage de la presse avec des andains irréguliers ou en courbe.
Liage par film sur la « FastBale »
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Le cultivateur « Turbo » peut être équipé de dents et d’éléments divers pour les déchaumages superficiels.
L’élément semeur à surpression des semoirs « Optima SX » permet une séparation très rapide des graines.
Avec un tank monté à l’avant, le semis au semoir « Optima » peut être combiné avec un apport de fertilisant liquide.
fixe, la « RF 5325 » prévue pour des conditions particulièrement exigeantes et des fourrages difficiles à conditionner. Elle dispose de 18 rouleaux haute ré sistance, d’un rotor massif et de 14 ou 25 couteaux. La gestion hydraulique de la densité des balles contribue à fournir un pressage constant en toutes circonstances.
Roue en position avancée
« Speed » dans les semis
Les pulvérisateurs ne sont pas en reste
de carburant. Ainsi, les rampes sont-elles dotées de nouveaux capteurs, capables de mesurer la hauteur mais aussi d’autres facteurs d’influence pour gérer le compensateur central de dévers et l’inclinaison des deux bras. Un système de démarrage sécurisé a été spécialement mis au point pour les automoteurs pourvus de rampes de 32 à 40 mètres. Un vérin hydraulique placé entre le premier et le deuxième segment de la rampe assure un repli automatique vers l’arrière du deuxième élément en cas d’obstacle. n
Le semoir pneumatique monograine « Optima » est conçu pour travailler à vive allure et peut être utilisé jusqu’à 18 km / h en utilisant le nouveau « SX High Speed ». L’unité de distribution est pressurisée. Les grains sont acheminés dans le sillon à une vitesse pouvant atteindre 70 km / h, puis sont appuyés au fond de la ligne par un rouleau souple. Augmenter la fréquence d’acheminement de graines très diverses tout en assurant leur mise en place parfaite a constitué un véritable défi. Grâce à la construction étudiée de l’unité de distribution, le disque tourne quasi sans frottement ; il consomme de la sorte peu d’énergie, ce qui rend superflue la présence d’un générateur électrique supplémentaire.
Sur les charrues « 2500 i-Plough », la roue de jauge en position avancée facilite le labour en lisières de parcelle, le long de barrières ou d’obstacles ; elle est réglable depuis le tracteur via le terminal Isobus. Optimisé, le dessin du cadre de la charrue permet de régler la largeur de labour indépendamment de la position de la roue.
« iXflow-E » est le nom du système de circulation continue des pulvérisateurs portés à porte-buses électriques. Quand ceux-ci sont fermés, la bouillie est renvoyée vers le réservoir. Une fois ouverts, ils sont alimentés par les deux côtés et la pulvérisation s’enclenche sans chute de pression. Présenté voici deux ans, l’automoteur « iXDrive » hérite de fonctionnalités supplémentaires, en plus d’une transmission « EcoDrive » réduisant la consommation
Nouveautés de Vicon en vidéo D’autres vidéos de machines et d’équipements agricoles sont disponibles sur le canal YouTube de Technique Agricole. (seulement en allemand)
Nouvelles options sur les « Turbo » Kverneland ajoute de nouvelles options à ses cultivateurs « Turbo ». Ces instruments de 3 à 8 mètres de largeur de travail, portés ou semi-portés, peuvent désormais être dotés de dents en « S » ou « Reflex ». Sous l’effet des vibrations, elles assurent, à faible profondeur déjà, un bon brassage et un bon émiettement de la terre. Des dents « C » sont aussi proposées qui, avec un effort à la pointe de 270 kg, maintiennent une profondeur de travail constante sans reporter d’effort sur le cadre de la machine. Le contrôle de profondeur est assuré par un rouleau doté de vérins hydrauliques.
Great-Plains Propriétaire du groupe Kverneland, Kubota a racheté l’an dernier Great-Plains, le spécialiste américain d’instruments de travail du sol, de semoirs et de pulvérisateurs. Dans l’organigramme du groupe, Great-Plains est actuellement dirigée comme filiale de Kverneland ; l’objectif reste de dégager des synergies dans les domaines de la distribution et, surtout, de la recherche et du développement. Great-Plains s’orientera plutôt vers les grandes cultures extensives, Kverneland se consacrant aux productions intensives.
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ter, du couvercle d’embrayage et du module d’allumage. La machine pèse 6,6 kg et délivre une puissance de 4,3 kilowatts.
Coup d’œil dans le boîtier La « 572 XP » intègre une barrière thermique en plastique spécial dans le couvercle permettant d’améliorer de 20 % le refroidissement. Il est équipé en série d’un filtre à air haute performance doté d’une grande surface. Ceci contribue à allonger sa durée de vie et à mieux purifier l’air aspiré. En 2009 déjà, Husqvarna avait introduit « AutoTune », un système ne nécessitant ni étalonnage, ni réglages manuels, vu que la machine s’ajuste parfaitement d’elle-même. Ce dispositif a été retravaillé et repris sur la « 572 XP », de manière à ce que les adaptations automatiques prennent jusqu’à dix fois moins de temps. Meilleure performance de coupe avec un moteur et à un volant d’inertie inédits : Husqvana lance la « 572 XP », une tronçonneuse destinée à l’usage professionnel. Photos : Roman Engeler
Nouvelle génération Husqvarna amène sur le marché la prochaine génération de tronçonneuses professionnelles. Le modèle « 572 XP » est le fer de lance de ces machines qui se distinguent par une forte productivité, une longue durée de vie et de faibles émissions. Roman Engeler Le producteur suédois de tronçonneuses Husqvarna a profité de la Foire forestière internationale de Lucerne pour présenter en première mondiale le modèle « 572 XP » à 70 cm. Lors du développement de cette machine, les ingénieurs ont
fait œuvre de pionniers en misant sur l’acquisition des données par un détecteur et la production de prototypes numériques. Les tronçonneuses équipées de différents capteurs ont été ensuite testées sur les cinq continents afin qu’elles soient les plus parfaites possible.
Meilleure performance
Le moteur gagne en réactivité, ce qui devrait présenter un avantage, en particulier pour l’ébranchage.
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Par rapport aux anciens modèles de la catégorie 70 cm, la « 572 XP » a une performance de coupe augmentée d’environ 12% grâce au moteur et au volant d’inertie innovants. Le régime est passé de 2000 à 3000 tr/min, ce qui devrait réduire le temps de réaction du moteur et faciliter l’ébranchage. La répartition de la charge et le maniement de la tronçonneuse ont également été optimisés. Si le vilebrequin et le silencieux ont été alourdis, on a en revanche diminué le poids du volant d’inertie, du capot du démarreur, du car-
Nouvelle chaîne La « 572 XP » est livrée d’usine avec une nouvelle chaîne « X-Cut C 85 » à gouges complètes 3/ 8 pouce, déjà aiguisée et tendue, toute prête à l’emploi. Elle est facilement reconnaissable grâce à l’élément de liaison doré. La tronçonneuse sera disponible dès octobre de cette année en Suisse au prix de 1560 francs. n
Fiche descriptive Tronçonneuse « XP 572 » de Husqvarna Cylindrée : 70,6 cm Puissance : 4,3 kW Réservoir de carburant : 0,7 l Réservoir d’huile : 0,35 l Pas de chaîne : 3/ 8 pouce Longueur de lame : 38-70 cm Poids : 6,6 kg Prix : à partir de CHF 1560.– (TVA incluse) Données du constructeur
Vidéo sur la tronçonneuse « 572 XP » de Husqvarna D’autres vidéos de machines et d’équipements agricoles sont disponibles sur le canal YouTube de Technique Agricole.
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Montée au bout d’un bras articulé, la débroussailleuse doit être en mesure d’atteindre des surfaces difficiles d’accès. Le bras se pivote hydrauliquement vers l’arrière sur 116°, ce qui facilite le contournement des obstacles. Photo : Kuhn
Les « épareuses » Les services communaux, les agro-entreprises et les exploitations agricoles constituent les groupes cibles de ces produits. Les utilisateurs sont principalement attirés par la polyvalence et la facilité d’utilisation de ces machines. Ruedi Hunger La faucheuse-débroussailleuse à bras articulé, aussi nommée « épareuse », évoque d’abord le travail des services communaux ou d’entretien de la voirie. Mais les « accoroutistes », ainsi qu’on appelle les spécialistes de l‘entretien des dépendances vertes des voies de circulation, n’en sont pas les seuls utilisateurs potentiels. La fonction d’entretien du paysage confiée à l’agriculture moderne et la perspective d’une interdiction du glyphosate ouvrent des champs d’appli28
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cation inédits à ces machines. L’acquisition d’une « épareuse » peut constituer le point de départ d’une activité au service de la commune. Contrairement à la tendance des matériels agricoles, les ventes se sont maintenues, voire accrues ces dernières années. Conséquence : le nom bre de fabricants présents sur ce créneau a augmenté, l’offre dépassant désormais la demande, ce qui à plus ou moins long terme aura un impact négatif sur les chiffres de ventes.
Tracteur ou véhicule spécial ? Le véhicule porteur utilisé peut être un tracteur ou un véhicule communal, comme un Unimog. Bien d’autres véhicules conviendraient également et – vu la grande diversité de l’offre – on pourra presque toujours trouver un bras articulé approprié. Une précision concernant le terme « approprié » : s’il existe des « épareuses » légères, donc économiques, pour les utilisateurs moins exigeants, on trouve évidemment des modèles plus
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Débroussailleuses de talus Les débroussailleuses de talus constituent l’élément intermédiaire entre les débroussailleuses «normales» portées, frontales ou arrière, et les débroussailleuses à bras articulé. Tous les constructeurs renommés de débroussailleuses proposent une gamme de débroussailleuses de talus. Ces débroussailleuses s’utilisent dans la zone proche du tracteur, en position latérale relevée ou abaissée, ou poussées en position de travail à l’aide d’un parallélogramme déformable.
lourds et plus stables destinés à une clientèle de professionnels. De nombreux constructeurs couvrent plusieurs, voire la totalité des segments du marché.
Types de montage (frontal / arrière) sur le tracteur
Le montage frontal sera choisi de préférence pour les travaux communaux. Le conducteur bénéficie d’une bonne visibilité et peut travailler dans des conditions ergonomiques favorables. Le tracteur subit des moments de torsion non négligeables qui doivent être repris de manière adéquate par le bloc d’ancrage (photo : cadre de montage de Stegemann / Dücker).
Pour les applications agricoles, on privilégie souvent le relevage trois-points arrière qui offre l’avantage de la simplicité, pour monter le bras. La visibilité de l’outil de travail est cependant moins bonne que dans le cas du montage frontal, et le conducteur est amené à faire quelques contorsions qui peuvent s’avérer pénibles à la longue.
Travailler dans la plage de visibilité du conducteur
Niveau de confort souhaité Les utilisateurs souhaitent un bon confort d’utilisation, notamment en raison des nombreuses fonctions hydrauliques dont ces appareils sont dotés. Les constructeurs cherchent à y répondre en proposant le pilotage par joystick ou des commandes électro-hydrauliques. Le délestage hydro-pneumatique du groupe de broyage (proposé en série par Kuhn) permet une utilisation sensible de la débroussailleuse même dans les applications délicates. Certains constructeurs font la démarche inverse et proposent une variante allégée des machines professionnelles (série « Twose » de McConnel), voire des modèles réduits aux fonctions élémentaires pour les utilisateurs moins exigeants.
Position de montage optimale Le bras articulé des « épareuses » peut être monté à l’avant, entre les essieux ou à l’arrière. La plupart des « épareuses » proposées sont conçues pour être montées à l’arrière, malgré l’avantage d’une meilleure visibilité sur le groupe de fauchage ou de broyage en cas de montage frontal ou entre les essieux. C’est encore plus vrai pour le taille-haies, particulièrement facile à surveiller en cas de montage frontal. Le montage arrière cache la vue sur le groupe de fauchage ou de broyage, notamment lorsqu’on travaille à proximité du tracteur, et contraint le conducteur à adopter une mauvaise posture du corps. Bon nombre de constructeurs s’efforcent de pallier cet inconvénient par un déport du balancier vers l’avant ramenant l’outil de travail dans la zone de visibilité du conducteur.
Parmi les « épareuses » professionnelles à montage arrière, les modèles les plus vendus sont ceux dont le balancier présente un déport vers l’avant. Ce déport, d’environ 1 mètre à compter des rotules des bras inférieurs du relevage arrière jusqu’à l’axe central du rotor, améliore la visibilité, et donc le confort de travail.
Le montage frontal, qui a pour inconvénient de solliciter fortement l’essieu avant du tracteur, présente l’avantage d’assurer au conducteur une excellente visibilité. La photo représente la variante lourde d’un bras articulé en trois parties avec balancier télescopique. Pour mieux répartir le poids, certains fabricants proposent une construction distribuée où le réservoir hydraulique est placé à côté du système hydraulique arrière.
Travailler dans la bande proche du tracteur
A l’aide d’un bras articulé à deux ou trois segments, on peut faucher l’herbe de l’autre côté d’une clôture. Lors d’un mandat d’entretien de la voirie au sens large, on est souvent amené à faucher ou broyer la végétation au-delà des clôtures ou des glissières de sécurité.
S’il s’agit de faucher des talus à proximité du tracteur, il est préférable d’utiliser des bras articulés courts. Avec ce type de construction, l’entraînement par courroie reste possible. La photo représente une débroussailleuse à axe horizontal.
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Les véhicules spéciaux comportant un espace de montage sont de ce point de vue avantagés par rapport aux tracteurs. Le bras articulé y est majoritaire-
ment monté à l’avant et certains cons tructeurs en profitent pour incorporer une possibilité de déplacement latéral du bras.
Systèmes d’entraînement hydrauliques
Les organes hydrauliques sont normalement alimentés en huile à partir du réservoir embarqué. On a ainsi la garantie d’un système hydraulique entièrement conçu en fonction des besoins de l’appareil, système de refroidissement compris. Ce dernier est à entraînement hydraulique ou électrique. Une commande électrique du rotor est disponible en option.
Alternativement à l’alimentation hydraulique à partir d’un réservoir embarqué, il est possible d’utiliser l’hydraulique de puissance du véhicule porteur. Les faucheuses de talus modernes sont souvent pilotées par un système monolevier ou un joystick, à même de garantir un confort d’utilisation élevé.
Forces de torsion atténuées Lorsque l’extension du bras articulé atteint plusieurs mètres, des couples importants sont appliqués au tracteur, plus précisément au bloc d’ancrage. Si ces efforts ne sont pas repris de manière adéquate, les contraintes de cisaillement qu’ils engendrent finissent par créer des problèmes. En collaboration avec la société Dücker, la firme Stegemann de Billerbeck (D), qui commercialise notamment les produits Valtra, a mis au point un cadre de montage spécial s’appuyant sur deux points d’ancrage différents : les barres du relevage frontal et les consoles du chargeur frontal. Ces dernières sont conçues pour permettre la reprise, par le bloc d’ancrage, des moments de torsion, qui sont ainsi largement neutralisés. Le cadre de montage pèse quelque 340 kg et coûte environ 7100 euros.
Des outils pour tous les usages
Small is beautiful !
Les situations ne sont pas rares où un véhicule porteur étroit, avec un bras articulé adapté, s’avère plus performant qu’un véhicule de grande taille. Dans bien des cas, un véhicule étroit peut circuler en dehors de la chaussée, donc sans gêner la circulation. Le conducteur bénéficie en outre d‘une meilleure visibilité. Entretien professionnel de la voirie
Hormis les petits modèles, équipés presque que d’outils d’élagage et de taille-haies, un grand nombre d’outils différents peuvent être montés au bout du bras articulé. Les groupes de fauchage et de broyage, d’une largeur de travail comprise entre 80 et 125 cm, sont les plus répandus, mais on trouve aussi des modèles plus petits et plus grands. Les outils sont fréquemment à entraînement hydraulique direct. La tête de coupe peut être équipée de multiples façons, des simples couteaux en « Y » aux fléaux plus ou moins lourds. Les lamiers à scies circulaires et les cisailles à branches ont gagné en popularité car elles assurent une coupe propre. Par rapport au groupe de broyage, encore souvent utilisé, ces outils sont placés assez loin du véhicule porteur, ce qui réduit le risque de voir le véhicule (rétroviseurs, pot d’échappement...) endommagé par la chute des branches coupées.
Conclusion
Groupe de broyage à entraînement hydraulique supporté par un bras articulé à montage frontal fixé sur un cadre permettant le déplacement latéral. Le véhicule porteur est un véhicule spécial (ici un transporteur équipé d’un semi-hydrostat). La plage de visibilité du conducteur dépend de la position du siège.
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Intervention délicate à la fois pour le chauffeur et le machiniste, accompagnée d’une forte sollicitation du véhicule porteur. Une telle combinaison triple utilisant les différents espaces de montage n’est possible qu’avec un véhicule spécial tel que cet Unimog.
La grande diversité de l’offre en matière d’« épareuses » et de faucheuses de talus donne un aperçu de l’importance de ces machines dans le domaine agricole, les travaux au service de la commune et l’entretien de la voirie. Ces produits sont devenus incontournables. Le site www.agrartechnik.ch donne un aperçu du marché, avec une brève description fournie par les différents constructeurs. n
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Un bouton pour démarrer La tondeuse a été amenée à l’emplacement désigné pour commencer la démonstration. Par un signal de télécommande, l’opérateur a démarré la machine et donné le top de départ de la démonstration. La machine a ensuite exécuté sagement les parcours qui lui étaient assignés, roulant d’un fairway à l’autre, faisant demi-tour aux extrémités de manière autonome, évitant les obstacles et s’arrêtant dès qu’une personne faisait mine de vouloir croiser sa trajectoire.
Conclusion
Les principaux éléments intervenant dans le déplacement autonome : le récepteur GPS et l’électronique de pilotage. Photos : Dominnik Senn et Roman Engeler
Les systèmes de déplacement autonomes sont opérationnel. Quelques adaptations seront probablement nécessaires avant d’avoir la certitude que tous les aspects relatifs à la sécurité ont bien été pris en compte, soit par les développeurs du système, soit sur le tracteur ou la grande tondeuse. Les aspects juridiques restent à clarifier et les constructeurs de tels équipements attendent les décisions du législateur avec impatience. Un autre problème est celui du prix, encore élevé, mais qui est appelé à baisser au fur et à mesure que cette technologie se diffusera. n
Un véhicule autonome sur le green Pour différentes raisons, les véhicules à guidage automatique gagnent du terrain, dans les transports de tous les jours comme dans l’agriculture. Depuis un certain temps déjà, l’entretien des pelouses fournit des exemples à même d’illustrer notre propos. Dominik Senn et Roman Engeler
Une soixantaine de jardiniers venus de toute la Suisse sont restés sans voix en assistant à la présentation d’une tondeuse pour golf entièrement autonome, qui se passe totalement de pilote grâce à la technique « Teach & Play Back » développée par la société allemande Precision Makers. La tondeuse était une John Deere « 9009 », équipée des dispositifs nécessaires, tels un récepteur GPS (avec correction RTK), des vérins de direction, des capteurs ultrasons et radar pour reconnaître l’environnement et détecter les obstacles éventuels, ainsi que l’électronique de pilotage de l’ensemble.
Pour mettre toutes les chances de son côté, la société Robert Aebi Landtechnik a effectué une reconnaissance du terrain, étape rendue théoriquement obsolète par la lecture des cartes mémorisées dans l’électronique de la tondeuse. Durant cette phase, dite d’apprentissage, la tondeuse a parcouru le terrain en enregistrant précisément les différentes séquences : changements de direction, accélérations et freinages, montées et descentes d’outils portés, mises en marche et à l’arrêt du mécanisme de tonte.
Une tondeuse John Deere « 9009 » sans pilote se déplace de manière autonome sur le green et les fairways.
Les « pare-chocs » sont bourrés de capteurs radars et ultrasons, grâce auxquels la tondeuse reconnaît son environnement et est en mesure de réagir aux obstacles (en les contournant ou en s‘arrêtant).
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Le prochain hiver arrivera certainement. La quantité de neige reste cependant incertaine. Photo : Roman Hunger
Déneigeuses rotatives La puissance de poussée des véhicules équipés d’une lame à neige ne suffit plus à dégager latéralement la neige si elle est haute ou fortement compactée. Par conséquent, les déneigeuses à outils rotatifs sont nécessaires. Ruedi Hunger
Les machines de déneigement rotatives sont communément appelées « fraises à neige ». Cependant, des différences se remarquent en y regardant de plus près. 32
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Fraises à neige Les fraises à neige sont des machines de déneigement à outils rotatifs largement répandues. L’axe de rotation se présente
horizontalement et perpendiculairement à l’axe longitudinal du véhicule. Les fraises à neige sont équipées d’un seul élément de fraisage horizontal (simple ou double).
Technique communale n
Elles sont également désignées par le terme « déneigeuses à simple étage ». L’entraînement est hydraulique, à prise de force ou à moteur thermique.
Souffleuses à neige Les souffleuses à neige sont des machines de déneigement à simple étage dont l’axe de rotation des outils rotatifs est parallèle à l’axe du véhicule. Pour décompacter la neige, elles disposent d’un dispositif antérieur spécifique. L’entraînement est hydraulique, à prise de force ou à moteur thermique.
Fraises-souffleuses à neige Ces machines de déneigement consistent en une combinaison fraise et souffleuse à neige. L’élément de fraisage à rotation lente saisit la neige et la conduit à une turbine rapide qui, à son tour, éjecte la neige au travers d’une goulotte. L’entraînement est hydraulique, à prise de force ou à moteur.
Brosses à neige Les déneigeuses à brosses rotatives captent la neige et la projettent latéralement grâce à la position oblique du dispositif. Le diamètre des brosses est compris entre 25 cm et 140 cm. Les balayeuses monobloc disposent d’un entraînement latéral (hydraulique). Les machines en deux parties sont entraînées mécaniquement par l’entremise d’un engrenage central en T.
un tel dispositif donne l’occasion d’améliorer le taux d’utilisation des motofaucheuses. La fixation comme le changement de l’appareil (lame, souffleuse à neige) se réalise sans outil. Les balais à neige à commande manuelle sont (trop) rarement utilisés, mais dans de nombreux cas, ils permettent de débarrasser de la neige (0 à 10 cm) la chaussée ou le chemin piétonnier de manière optimale. Les balayeuses constituées de brosses en poils synthétiques, implantés selon différentes dispositions, éliminent la neige fraîche comme la neige fondue. Elles sont principalement constituées de poils en polypropylène, polyéthylène ou nylon. Pour les dispositifs en ligne, l’effet « hélicoptère » (un terme de l’industrie) est observé. Cela se produit lorsque les bandes de poils sont disposées linéairement. Lorsque les poils sont implantés en rond ou en V, ils se placent uniformément
sur la surface de sorte que cet effet ne se produit pas.
Déneigeuses portées pour faucheuses à deux essieux et transporteurs Les communes utilisent souvent des « transporteurs » à traction intégrale en qualité de véhicule porteur pour le déneigement. Ce type de véhicule offre une bonne vue d’ensemble au conducteur. Pratiquement tous les constructeurs proposent un modèle avec transmission en continu. La plaque de fixation de l’appareil est proche du véhicule et directement reliée au châssis. Une nouvelle fonctionnalité de la société Lindner, le système « TracLink », permet la reconnaissance automatique des appareils. Ainsi, le conducteur peut par exemple être averti d’un possible dépassement de la charge autorisée sur l’essieu avant.
Déneigeuses rotatives manuelles
Ces machines sont conçues pour fonctionner en deux étapes. La première étape est accomplie par la fraise placée horizontalement et transversalement par rapport au sens de déplacement. Elle fraise la neige et la conduit à la deuxième étape. Celle-ci est constituée de la turbine qui reprend la neige, l’accélère et la projette au travers de la goulotte d’éjection.
Les brosses à neige diffèrent selon la disposition des poils : – garniture en spirale – brosse complètement garnie – montage sur bandes droites – montage sur bandes recourbées – montage sur bandes en V Les espaces libres de la garniture empêchent la brosse de se remplir de neige.
Déneigeuses portées pour faucheuses à deux essieux et transporteurs
Déneigeuses manuelles Dans le secteur privé, les petites machines spéciales de divers fabricants extrêmeorientaux dominent le marché. Ces souffleuses à neige compactes sont proposées avec des roues ou des chenilles. Pour répondre à des exigences plus élevées, en particulier le déneigement dans les agglomérations, il existe des fraises-souffleuses portées pour monoaxes et motofaucheuses. Dans les exploitations agricoles également,
Les transporteurs assurent au conducteur une bonne vue d’ensemble sur l’appareil avant. La direction à quatre roues et la transmission continue offrent une bonne mobilité au véhicule. Les fraises, les souffleuses, les fraises-souffleuses et les brosses à neige peuvent être utilisées. L’entraînement se fait au moyen de la prise de force.
Les faucheuses à deux essieux sont équipées d’appareils de déneigement des catégories petites à moyennes. La technologie Stepless, les quatre roues motrices et la direction sur les quatre roues rendent le véhicule très mobile. La fixation se fait presque exclusivement au 3-points avant. L’entraînement est assuré par prise de force.
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n Technique communale
Le service hivernal avec la faucheuse à deux essieux permet une utilisation supplémentaire bienvenue du véhicule. La traction intégrale et la direction sur les quatre roues donnent une mobilité élevée au véhicule. La largeur de déneigement est adaptée à la taille et à la puissance du moteur du véhicule. Une lame à neige de 240 cm de large, des chenilles et un treuil sur le toit, tels qu’offerts par la société Aebi, constituent une exception et un équipement supplémentaire pour des conditions d’utilisation spéciales.
Déneigeuses portées pour tracteurs Le tracteur possède deux espaces de fixation permettant d’adapter l’équipement de déneigement rotatif. A l’arrière, les dispositifs de déneigement sont fixés au 3-points. A l’avant, la fixation se fait de manière analogue, avec liaison au système hydraulique frontal. La fixation au moyen d’une plaque de montage standardisée s’avère avantageuse. Selon le poids total autorisé, les plaques de montage F2 (précédemment forme B, taille 3) ou F1 (précédemment forme A, taille 5)
entrent en ligne de compte. Les plaques de montage sont équipées d’un dispositif de centrage facilitant la fixation.
Déneigeuses portées pour véhicule communal « Unimog » L’Unimog est un véhicule idéal pour une utilisation communale en raison de sa conception avec traction intégrale, des trois fixations possibles (avant, centre et arrière), de la prise de force arrière et avant, ainsi que du dispositif hydraulique tant arrière qu’avant. L’entraînement hy-
Fraises-souffleuses à neige portées avant ou arrière pour tracteurs
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L’espace de fixation avant est bien adapté pour l’installation de souffleuses à neige. Cependant, la charge admissible de l’essieu avant doit être considérée. En ce qui concerne le montage frontal, les prescriptions en matière de circulation routière selon les articles 64, al. 3, de l’OCR et 28a de l’OETV sont à respecter. Le tracteur doit disposer d’une transmission permettant des vitesses de déplacement lentes.
Grâce au dispositif d’inversion, un équipement de déneigement performant et lourd peut être utilisé à l’arrière sans surcharger l’essieu avant. La visibilité est conservée et les transmissions des tracteurs modernes permettent de faibles vitesses, également en marche arrière.
Unimog avec fraise à neige latérale
Unimog avec souffleuse à neige
Fraise latérale à simple étage pour le déblaiement latéral de la neige accumulée par la lame. La lame d’alimentation supplémentaire pousse les résidus de neige jusqu’à la fraise. Un dispositif de chargement est disponible pour le transfert de neige sur camions. En outre, un système de guidage du canal d’éjection permet d’optimiser le chargement de la neige.
Ces unités à deux étages sont utilisées pour le déneigement universel. La neige fraîchement tombée et la neige comprimée peuvent être dégagées. L’entraînement se fait par prise de force. En plus des goulottes d’éjection simples (photo), des canaux de chargement spéciaux sont également utilisés. Les bandes d’usure sont composées d’acier résistant.
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Technique communale n
drostatique et / ou la démultiplication de la boîte de vitesses renforcent encore ses atouts en tant que véhicule de service hivernal. C’est pourquoi l’Unimog dispose également de nombreuses variantes d’équipement de déneigement.
Souffleuses à neige pour chargeurs à pneus et automotrices Les chargeurs à pneus ne disposent souvent pas d’un système hydraulique suffisamment puissant pour permettre d’entraîner un élément de fraisage. Par conséquent, ces déneigeuses sont équipées de leur propre entraînement. Le
moteur autonome exige que tous ses composants (réservoir de carburant compris) soient conçus en tant qu’unité « monobloc » (Zaugg). Seul un câble électrique le relie à la console de commande dans la cabine du conducteur et permet de contrôler toutes les fonctions. Les déneigeuses automotrices sont utilisées pour déblayer de grandes quantités de neige. Elles sont utilisées en haute montagne, en particulier sur les cols, ainsi que dans les aéroports, avec l’équipement approprié. Alors qu’en montagne, les masses de neige importantes, parfois mouillées, n’ont pas besoin d’être débar-
rassées immédiatement, la vitesse est essentielle dans les aéroports. Des pièces d’usure en acier résistant Hardox sont utilisées afin de maintenir l’usure à un niveau acceptable.
Conclusion De nombreux dispositifs de déblaiement rotatifs sont disponibles pour le dégagement de la neige. De même, le nombre de véhicules adaptés à ces divers dispositifs est important. Des appareils et machines robustes doivent être utilisés pour l’usage professionnel en forêt, dans l’agriculture et les communes. n
Fraises-souffleuses à neige pour véhicules spéciaux
Les véhicules autopropulsés avec des puissances moteur allant jusqu’à 500 kW peuvent déblayer de 4000 à 6000 t de neige à l’heure, selon les conditions d’utilisation. Ces machines sont équipées d’un moteur qui entraîne les roues et le dispositif de déblaiement. L’entraînement des roues est hydrostatique, le dispositif de déneigement étant entraîné de la même manière ou mécaniquement.
Pour les chargeurs sur pneus, il existe des souffleuses à neige autonomes qui peuvent s’atteler au système d’attelage rapide. Celui-ci se verrouille en quelques manipulations et par une personne seule. Ces unités sont également construites selon le système à deux étages avec fraise et turbine centrifuge. La puissance du moteur est de 80 kW (Zaugg).
Tableau. Aperçu des procédés de déneigement Procédé
Hauteur de neige
Vitesse
Avantages
Inconvénients
Déblayage (lame)
5 - 80 cm
0 - 50 km / h
Faibles coûts d’acquisition, haute vitesse de travail
Importants résidus de neige en cas de revêtement irrégulier
Balayage
0 - 5 cm
0 - 10 km / h
Nettoyage complet du sol en douceur, économie de produits d’épandage
Faible vitesse de travail, risque d’éclaboussures
Brossage
0 - 50 cm
0 - 30 km / h
Vitesse de travail plus élevée que lors du balayage, nettoyage très propre
Contraintes plus élevées sur les appareils, besoins en puissance supérieurs
Turbinage
20 - 150 cm
0 - 12 km / h
Distance d’éjection élevée
Non adaptée à la neige durcie
Adaptée aux amas de neige et au chargement
Fraisage
50 - 200 cm
0 - 6 km / h
Utilisation avec de la neige durcie et sur les grandes surfaces
Contraintes plus élevées sur les appareils, besoins en puissance supérieurs
Chargement de neige possible
Remarques
Adaptée à la neige sèche et mouillée
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n Technique communale
Le chasse-neige et le véhicule porteur sont exposés aux fortes contraintes du service hivernal.
Photo : Valtra
Aperçu du marché des chasse-neige à socs Le chasse-neige est un engin du service hivernal qui rejette la neige sur les côtés des aires de circulation. Il en existe plusieurs types, compte tenu des différents états possibles de la neige (fondue, mouillée ou sèche). Ruedi Hunger Avant de se servir d’un chasse-neige – à plus forte raison dans le cas d’un engin porté – il convient de s’assurer de l’aptitude du véhicule porteur. Un véhicule destiné au service hivernal, nécessairement un véhicule à transmission intégrale, sera équipé de pneumatiques de type communal plutôt que de pneus agricoles « normaux ». Les chaînes à neige font bien entendu partie de l’équipement de base d’un tel véhicule.
Charge à l’essieu et poids total L’utilisation d’un gros chasse-neige peut aboutir au dépassement de la charge autorisée sur l’essieu avant. A noter que la charge à l’essieu avant du véhicule est augmentée d’une valeur égale à une fois et demie le poids propre du chasse-neige porté. Les paramètres déterminants sont la distance du centre de gravité du chasseneige à l’essieu avant, ainsi que l’empatte36
Technique Agricole 9 2017
ment du véhicule. Lorsque le véhicule de service hivernal possède un réservoir pour le produit d’épandage, le respect du poids total autorisé devient également problématique.
Bonne adaptation au sol souhaitable Pour être efficace, le déneigement mécanique exige que l’outil évacuateur (les lames du chasse-neige) soit adapté de manière optimale au profil longitudinal et transversal de la chaussée. Dans le sens longitudinal, l’adaptation est assurée lorsque le chasse-neige est en position flottante, c’est-à-dire lorsqu’il repose sur la chaussée de tout son poids. L’abrasion et le bruit peuvent être réduits à l’aide de systèmes de délestage mécaniques ou hydrauliques qui reportent une partie de la charge du chasse-neige sur le véhicule
porteur, améliorant en même temps la manœuvrabilité de ce dernier. Les différences d’inclinaison transversale entre le véhicule porteur et le chasse-neige sont compensées grâce à une suspension pendulaire, tandis que l’adaptation aux inégalités de la chaussée peut être garantie soit par des bandes racleuses réalisées dans une matière élastique, soit par un système de lames à panneaux qui ont du jeu dans le sens vertical ou encore par des racles multiples à suspension pendulaire oscillant latéralement.
Relevage avant ou plaque d’attelage Sur une faucheuse monoaxe, le chasseneige se fixe au point d’attelage spécifique prévu par le constructeur. Les attelages de ce type n’ont hélas pas encore fait l’objet d’une normalisation. Sur un petit tracteur
Technique communale n
communal ou un porte-outil étroit, le chasse-neige est attelé à l’aide d’un triangle d’attelage frontal, de barres de relevage ou d’un autre dispositif spécifique prévu par le constructeur. Le dispositif d’attelage normalisé, en l’occurrence une plaque d‘ancrage, s’utilise avec les tracteurs, les porte-outils (transporteur, Unimog) ou les camions. La taille de la plaque d’ancrage normalisée dépend du poids total autorisé. L’utilisation du relevage avant est déconseillée car ce dernier n’est pas forcément capable de reprendre les efforts produits. Les bras
inférieurs et leurs suspensions constituent des points faibles en cas de sollicitations extrêmes.
Protection anticollision Un autre critère de différenciation entre les chasse-neige est la protection utilisée contre les surcharges. Il s’agit d’empêcher la transmission, au chasse-neige ou au véhicule porteur, de couples puissants en cas de choc avec une pierre, un rebord... En l’absence d’une telle protection, la structure du chasse-neige ou le châssis du véhicule subiront inévitablement des dé-
Lame à neige en acier pour monoaxe
Chasse-neige porté monosoc
Les chasse-neige les plus simples possèdent une lame à neige en acier à positions de déblayage latérale gauche, dans l’axe et latérale droite. La bande racleuse au contact avec la surface à déneiger peut être réalisée en acier, en caoutchouc ou en plastique. Ces chasse-neige simples sont généralement dépourvus de protection anticollision (sauf év. des boulons de cisaillement), mais, compte tenu de leur faible vitesse, les risques de dégâts sont faibles.
Chasse-neige comportant une lame d’un seul tenant. Un système anticollision, composé de deux segments, permet de franchir les obstacles sans endommager le chasse-neige. Le chasse-neige est attelé au véhicule porteur par l’intermédiaire d’une plaque d’ancrage ou du relevage trois-points. L’orientation peut s’effectuer de manière mécanique par repositionnement de boulons, ou de manière hydraulique.
formations. La protection consiste à permettre à la lame de s’escamoter vers l’arrière et vers le haut pour éviter l’obstacle. Les effets de ces collisions dépendent essentiellement de la vitesse du véhicule et de l’inertie du dispositif de protection.
Abrasion produite par le frottement Le bord inférieur de la lame à neige subit une forte abrasion due au frottement sur la chaussée, ce qui explique la présence de bandes racleuses (pièces d’usure). Les racles utilisées varient selon les conditions d’utilisation (voirie locale, routes, autoroutes, zone aéroportuaire, etc.). • Les racles en polyuréthane se distinguent par une abrasion réduite et une bonne tenue aux températures, entre –90 °C et +70 °C. • Les racles en caoutchouc se caractérisent également par une abrasion faible. Elles sont plutôt souples et présentent une forte résilience, ce qui leur assure une bonne adaptation au profil de la chaussée. • Les racles en acier-caoutchouc-corindon combinent les performances antiabrasives de l’acier haute résistance, du caoutchouc et d’éléments en corindon (oxyde particulièrement dur). • Les racles en acier-caoutchouc-carbure de tungstène allient les performances antiabrasives de l’acier haute résistance, du caoutchouc et du carbure de
Loi sur la circulation routière
Chasse-neige avec lames de déneigement à panneaux
Construction spéciale : l’étrave Vario
Ce chasse-neige est composé de plusieurs panneaux (1 – 3) escamotables vers le haut ou vers l’arrière en cas de collision. Chaque panneau est muni de sa propre bande racleuse au contact avec la chaussée. L’orientation du déblayage, à droite ou à gauche, est réglable en continu.
Les étraves transformables Vario possèdent deux lames pivotantes, orientables indépendamment l’une de l’autre à l’aide de deux vérins selon les conditions d’utilisation. Les configurations suivantes sont possibles : lame biaise, gauche ou droite, étrave ou étrave inversée (pour rassembler la neige) • lame biaise, gauche ou droite • étrave • étrave renversée (pour rassembler la neige)
Ordonnance sur les règles de la circulation routière (VRV) art. 64, al. 3 : – Les engins de déneigement peuvent être plus larges que le véhicule avec lequel ils sont utilisés ; ils seront toutefois signalés bien visiblement. Ordonnance concernant les exigences techniques requises pour les véhicules routiers (OETV) art. 28a : – Les véhicules munis à titre temporaire d’engins de déneigement, qui dépassent de plus de 3,00 m vers l’avant à compter du centre du dispositif de direction (cf. art. 38 al. 3), peuvent circuler sans autorisation et ne sont pas considérés comme véhicules spéciaux. Chaînes à neige […] (OETV), art. 63 al. 1 : – Les chaînes à neige et dispositifs similaires doivent garantir le démarrage, le freinage et le guidage latéral sur la neige et la glace ; ils ne doivent pas endommager excessivement les routes.
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n Technique communale
t ungstène, dont la dureté est proche de celle du diamant. Le frottement de glissement des racles sur la chaussée influence la consommation de carburant du véhicule. Celle-ci peut être réduite de moitié si les racles sont constituées avec des métaux durs. Chasse-neige avec lame en plastique
Stabilité directionnelle Les chasse-neige exercent d’importants efforts latéraux sur le véhicule porteur. Pour assurer sa stabilité directionnelle et sa maniabilité, il vaut mieux prévoir un dispositif hydraulique ou mécanique de délestage qui reporte une partie du poids sur Sécurité de surcharge automatique
l’essieu avant. Ce transfert de charge se traduit en même temps par une amélioration de la traction, comparable à celle d’une faucheuse frontale portée. Certains tracteurs et transporteurs sont équipés en série d’un dispositif hydraulique de transfert de charge. Quelques constructeurs, comme Hydrac, proposent encore des systèmes de délestage sous forme de ressorts travaillant en compression, ou de kits permettant d’équiper les anciens tracteurs. Lors d’hivers particulièrement rigoureux, les chaînes à neige deviennent indis pensables – en premier lieu sur l’essieu avant.
Accessoires Les lames de déneigement monocorps en plastique conviennent particulièrement pour le service hivernal à faible altitude, où la neige à évacuer est souvent présente sous forme fondue ou mouillée. La lame autostable est intégrée dans un cadre en acier, à la fois stable et élastique, qui amortit les vibrations. Elle est protégée par un système de clapets montés sur ressorts précontraints. La position flottante intégrée autorise des vitesses de déneigement allant jusqu’à 40 km/h.
Les chasse-neige sont exposés au risque latent de heurt avec des obstacles. Compte tenu des vitesses pratiquées, à ne pas sous-estimer, certains composants risquent d’être exposés à des contraintes élevées. Les constructeurs protègent leurs chasse-neige par des systèmes à ressort travaillant en tension ou en compression, par des tampons ou par d’autres éléments élastiques en caoutchouc. Après actionnement d’une sécurité antisurcharge, le chasse-neige reprend sa position de travail.
Indemnités à demander pour les travaux de déneigement lors de l’hiver 2016 -2017
Tracteurs (plaque verte), avec système hydraulique frontal
30-36 kW (41-49 ch) 37-44 kW (50-60 ch) 45-54 kW (61-73 ch) 55-64 kW (74-87 ch) 65-74 kW (88-101 ch) 75-89 kW (102-121 ch) 90-104 kW (122-142 ch) 105-124 kW (143-169 ch) 125-149 kW (171-203 ch)
CHF 29.00/h (26-35)1 CHF 36.00/h (32-42) CHF 37.00/h (34-44) CHF 41.00/h (37-48) CHF 44.00/h (40-52) CHF 49.00/h (44-57) CHF 57.00/h (51-66) CHF 64.00/h (< 73) CHF 74.00/h (< 85)
Chaînes à neige (paires)
Pneu avant 280 – 440 R 24 pneu arrière 420 – 540 R 34
CHF 19.00/h (15.00)2 CHF 22.00/h (16.00)2
Lame à neige pour tracteur
< 59 kW (80 ch) 60-88 kW (80 – 120 ch) > 89 kW (120 ch)
CHF 21.00/h (18-25) CHF 31.00/h (27-38) CHF 38.00/h (33-45)
Fraise à neige pour tracteur3
41-80 kW (56-109 ch > 80 kW (109 ch)
CHF 40.00/h (35-48) CHF 52.00/h (45-65)
Saleuse centrifuge
Saleuse centrifuge Saleuse-sableuse
CHF 13.50/h (11-16) CHF 30.00/h (25-38)
Conducteur de tracteur
Valeur moyenne de à travail le soir et de nuit (de 20 à 6 h) taux moyen, y compris travail de nuit et lors des jours fériés
CHF 64.00/h CHF 58.00/h CHF 70.00/h CHF 21.00/h CHF 78.00/h
Source : Agroscope, PDF à télécharger sur www.agroscope.admin.ch – Maschinenkosten. Remarques 1 Plages de fluctuation correspondant au taux applicable en cas d’utilisation annuelle habituelle de 125 % ou de 75 % c.-à-d. que suivant l’intensité de l’hiver, la valeur indicative peut être réduite ou augmentée. 2 Pour conditions favorables (peu d’abrasion). 3 Indemnité pour le tracteur à augmenter d’au moins 15 % (consommation plus élevée) ; service de garde et installation des outils : de 0 à 5000 francs par hiver suivant la région.
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Selon la nature de la neige et la vitesse, le déneigement produit de la poussière pouvant gêner la visibilité du conducteur du véhicule. La plupart des chasse-neige peuvent être équipés d’un dispositif antipoussière à réglage mécanique ou hydraulique. Certains constructeurs (tel Zaugg) proposent des déflecteurs latéraux destinés à empêcher l’évacuation latérale de la neige dans certaines circonstances. Lorsque, sur un côté ou sur les deux, ces déflecteurs ne sont pas en position verticale, ils sont placés au-dessus de la lame en guise de protection horizontale contre la poussière de neige. Les chasse-neige nécessitent des lampes clignotantes pour indiquer la position et, dans certains cas, un jeu de phares, ces dispositifs pouvant être réalisés sous forme de LED. Des butées latérales de différentes tailles, en acier ou en caoutchouc, empêchent l’abrasion du corps de la lame le long des trottoirs et des bordures. Des fanions signalétiques ou autres dispositifs simi laires peuvent aider le conducteur à s’orienter. Il existe aujourd’hui des dispositifs compacts de pilotage de chasse-neige gérant les fonctions de lestage et de délestage.
Conclusion Des chasse-neige sont proposés en grand nombre par des constructeurs suisses et étrangers. Il en existe de toutes tailles et pour les véhicules porteurs les plus divers. Les personnes ayant l’intention d’en acquérir ont tout intérêt à se faire conseiller par des spécialistes du commerce de machines agricoles. Le site www.agrartechnik.ch donne une liste des constructeurs de matériels de déneigement. n
Technique communale n
Moteur hydraulique relié directement au ventilateur
Le prototype d’un collecteur de fumier de cheval est testé chez l’éleveur Huber à Wenslingen (BL). Photos : Dominik Senn :
Aspirer le fumier de cheval Les détenteurs de chevaux réclament une meilleure hygiène des pâturages. Le prototype d’un collecteur de la Jürg Müller AG parvient à aspirer le fumier de cheval. Dominik Senn « Développer les idées des clients est à la fois passionnant et un défi, confie Jürg Müller, de la société éponyme spécialisée en construction de tracteurs, hydraulique et machines agricoles, sise à Effingen (AG). Nous nous sommes ainsi penchés sur la question de l’amélioration de l’hygiène des pâturages et développons un aspirateur de fumier de cheval avec suffisamment de puissance pour pouvoir l’atteler à un véhicule existant. »
Ventilateur d’évacuation d’un silo Dans ce cas, il s’agit d’une chargeuse sur roue « Caterpillar 906 » avec châssis articulé. Elle transporte le fumier de cheval via un tuyau d’aspiration dans un container. Celui-ci s’ouvre et se ferme hydrauliquement, de sorte que l’opérateur n’a pas besoin de quitter son véhicule.
« Nous allons poursuivre notre réflexion pour pouvoir répondre à la forte demande d’aspirateurs assez puissants pour ramasser le fumier de cheval », explique Jürg Müller. Le prototype est réussi. L’innovation pèse quelque 300 kg.
Le praticien Jürg Müller a créé le prototype exclusivement à partir de pièces qu’il a trouvées dans le commerce et montées autour du ventilateur. Par exemple, le moteur hydraulique est relié directement au ventilateur d’aspiration et l’électromoteur qui se situe entre eux sert uniquement de palier. Le débit de la pompe hydraulique dont le « Caterpillar 906 » a besoin s’élève à 30 litres, à une capacité de 68l/min. Grâce à la vidange et à hydrauliques, l’aspirateur peut être attelé à l’arrière ou à l’avant et s’adapté à toutes les machines de base », précise Jürg Müller en vantant les différentes possibilités d’utilisation de son développement. Il teste encore la forme de la tête d’aspiration. De toute manière, le fumier de cheval frais s’aspire mieux que l’ancien. Le châssis articulé du prototype offre les avantages lors du positionnement et du processus d’aspiration parce que la tête peut se pivoter élégamment des deux côtés et que, depuis la cabine, la visibilité sur le tuyau reste constamment dégagée. La machine est utilisée quotidiennement depuis un certain temps chez l’élever Huber à Wenslingen (BL).
Concernant l’entreprise La société Jürg Müller AG vend et répare des tracteurs, des machines agricoles, des tronçonneuses, des sécateurs et des tondeuses à gazon. Seul distributeur des produits Deutz-Fahr dans la région, elle dispose d’un équipement technique complet (banc d’essai, d’appareils de diagnostic, de testeurs hydrauliques, d’outils de mesure des gaz d’échappement également pour voitures privées, un opacimètre et un dispositif d’entretien de climatisation). Elle gère encore un service de tuyaux hydrauliques pour les machines artisanales, agricoles et forestières ainsi que pour les objets de chantier. n
La seule solution : débarasser Il semble évident que la herse à prairie ne constitue une solution que sur le plan esthétique. L’alternative la plus propre reste le ramassage des excréments avec une pelle. L’exploitant pousse sa charrette d’un tas à l’autre, et d’un à l’autre, une tâche chronophage. Les essais effectués avec différentes balayeuses ont donné des résultats divers que l’on peut résumer ainsi : seule l’aspiration est efficace.
L’électromoteur tournant au ralenti sert uniquement de palier entre le ventilateur d’aspiration et le moteur hydraulique.
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n Impression | Prise en main
Le nombre d’échelons de l’escalier d’accès laisse deviner la taille du « 1046 Vario ». Le concasseur travaille le mélange à base de ciment jusqu’à une trentaine de centimètres de profondeur. Photos : Ruedi Burkhalter
Plus puissants, plus sobres aussi Les Fendt « 1000 Vario » et leurs moteurs jusqu’à 500 chevaux ne s’adressent pas vraiment aux agriculteurs suisses. Au moins un de ces énormes tracteurs est pourtant déjà en service chez nous. Ruedi Burkhalter
Qui va acheter des engins pareils ? C’est ce que beaucoup ont dû se demander quand Fendt a présenté sa nouvelle gamme « 1000 Vario » couvrant, avec quatre modèles, un éventail de puissances entre 380 et 500 chevaux, segment où ne s’était encore aventuré aucun constructeur de tracteurs standard. Pourtant, il y a des utilisateurs pour de tels monstres de puissance jusqu’en Suisse. Technique Agricole a pu suivre le premier exemplaire livré dans notre pays. Ce « 1046 Vario » est en service dans l’entreprise Stabival à Boudevilliers (NE), avec un gros broyeur à pierres. Les codirecteurs de la maison, Eric Tanner, un ancien agriculteur, et Patrice Cavaler, sont spécialisés dans le terrassement et la stabilisation de couches de fondation pour des routes et des bâtiments. Le procédé utilisé par Stabival fait appel à un concas-
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seur à pierres de presque 8 tonnes qui incorpore au sol un mélange spécial de ciment et de chaux pour obtenir des couches de fondation de très bonne portance à un prix avantageux.
12 litres de moins à l’heure Avec ses « 1000 Vario », Fendt a développé un genre de tracteur entièrement nouveau. Il se distingue des véhicules standard par son concept de bas régime moteur « Fendt iD » et par sa technologie de transmission « Fendt VarioDrive », tous deux récompensés de plusieurs prix à l’innovation. L’approche globale « Fendt ProDrive » inclut et harmonise entre eux tous les composants contribuant à la performance de l’ensemble – moteur, transmission, ventilateurs, circuits hydrauliques et autres
consommateurs d’énergie – dès la phase de développement. Elle aboutit à un tracteur capable d’effectuer des travaux très lourds, avec un couple très élevé à bas régime, pour une consommation spécifique réduite au minimum. Eric Tanner peut le confirmer et établir une comparaison entre deux générations d’engins. Son entreprise utilise en effet un deuxième concasseur attelé à un Fendt « 936 Vario » de 360 chevaux (modèle le plus puissant de la marque avant l’arrivée des « 1000 Vario »). « Le ‹ 1000 › consomme entre 12 et 13 litres de moins à l’heure que le « 900 » », constate notre interlocuteur.
De la réserve « sous le pied » Le « 1046 Vario » est mû par un 6cylindres MAN de 12,4 litres, d’une puissance maximale de 476 chevaux. Son
Prise en main | Impression n
Refroidissement performant
Gestion intelligente du 4 × 4
Le puissant ventilateur est monté devant le bloc de refroidissement et insuffle donc de l’air froid, plutôt que d’aspirer l’air chaud. Caractéristiques techniques du « 1046 Vario » de
Puissant et silencieux, le moteur est comFendt biné avec la « VarioDrive », une trans Moteur MAN 6 cylindres, mission à variation continue qui a été 12,4 l de cylindrée complètement retravaillée. Moteur et Puissance 476 ch au maximum transmission ont été conçus en parallèle, Couple 2305 Nm au maximum optimisés et harmonisés entre eux. Pour Transmission Fendt « Vario Drive » à variation ses nouveaux tracteurs, Fendt ne s’est pas continue à répartition de contenté de faire évoluer sa boîte puissance et une plage de vitesse unique « Vario » mais a créé une nouvelle chaîne Prise de force 540/540E/1000/1000E cinématique qui entraîne séparément chaque essieu. Dans un système convenAlimentation Pompe à plateau inclinable, hydraulique débit de 165 l / min à 220 + tionnel, une proportion fixe du couple est 210 l / min transmise à l’essieu arrière ; lorsqu’on enForce de 12920 daN au maximum clenche la traction intégrale, il en va de relevage même pour l’essieu avant. Sur le nouveau Poids à vide / 14 000 kg / 23 000 kg « VarioDrive », l’essieu avant est entraîné total par une sortie de puissance séparée et Prix, modèle de Dès CHF 340 000.– hors TVA indépendante de l’essieu arrière. Le base couple est réparti de manière flexible entre les deux essieux, sans rapport de prépondérance fixe, la transmission faisant office BETRIEBSSICHER – ZUVERLÄSSIG – WIRTSCHAFTLICH de différentiel entre eux. En Doppelwirkende, liegende cas de patinage, le « Vario2 Ölbad-Zweikolbenpumpe, 1 0 Drive » régule le flux de puisBaureihe Typ H-303-0 SG2 A 2 005 M B R A / Stand sance entre les essieux via un G A lle 3.2 embrayage « intelligent » agisHa sant sur les quatre roues. Le « VarioDrive » possède une pompe et deux moteurs hydrauliques indépendants, qui entraînent séparément les essieux avant et arrière. Le moteur arrière (RA) agit par répartition Hans Meier AG Tel. ++41 (0)62 756 44 77 CH-4246 Altishofen Fax ++41 (0)62 756 43 60 de puissance hydrostatiquewww.meierag.ch info@meierag.ch mécanique, avec un jeu de plaO
IS
Le système de refroidissement est doublement mis à l’épreuve lors des travaux de stabilisation qu’effectue Stabival. Ces opérations exigent un effort continu et très élevé du moteur, tandis que le fraisage du mélange à base de ciment dégage de grosses quantités de poussières. La technologie de refroidissement des Fendt « 1000 Vario » s’appelle « Concentric Air System » (CAS). Cet équipement a, lui aussi, été développé en cohérence avec des régimes moteur lents ; il se distingue par sa compacité. Le cœur du système CAS est un ventilateur concentrique très performant, placé devant les radiateurs, qui force l’air frais à traverser le radiateur. Le fait que l’air froid soit plus dense permet d’en faire traverser une plus grande quantité dans l’échangeur thermique et donc de dissiper plus de chaleur. Très précis, le CAS est aussi très efficace. L’espace entre les pales métalliques de l’hélice du ventilateur et son carénage en alu est inférieur à 2 mm. Le CAS est extrêmement compact ; le guidage du flux d’air l’autorise. Cette architecture et la position du CAS juste au-dessus de l’essieu avant ne limitent pas l’angle de braquage, d’où la maniabilité exceptionnelle des « 1000 Vario ». La
légère inclinaison vers le haut de l’ensemble ventilateur et son carénage arrondi assurent un flux d’air large et limitent l’aspiration de résidus de récolte. En environnement très poussiéreux, l’acheteur a intérêt à opter pour la fonction d’inversion des pales. Eric Tanner est enchanté par le système de refroidissement de son « 1046 Vario ». « Même dans un environnement très chargé, le ventilateur comme le filtre à air se salissent peu ; c’est un avantage de taille en présence de poussières de ciment ». Le CAS est entraîné par un moteur hydraulique ; il est ainsi totalement découplé du régime moteur et peut être actionné de façon très souple en fonction des circonstances. Ce concept exclusif de refroidissement permet de réduire jusqu’à 70 % les besoins en énergie du système de refroidissement, comparé à un dispositif standard ; il contribue aussi à réduire les émissions sonores du véhicule.
9 0 0 1 - 20 0
08
turbocompresseur à géométrie variable (VTG, « variable turbine geometry ») lui assure des performances dynamiques et un couple élevé dans les plages de bas régime. Le couple maximal de 2305 Nm est fourni aux environs de 1100 tr / min. Le régime nominal du moteur est très bas, à 1700 tr/min. La plage de travail principale s’étale entre 1150 et 1550 tr / min. Avec le broyeur à pierres, Eric Tanner laisse le moteur tourner à 1600 tr / min et apprécie le fonctionnement très souple de son « 1046 Vario » ; le « 936 », tournant à presque 1000 tr / min de plus, opère toujours aux limites de ses capacités. « Le travail avec le « 1046 » est bien plus reposant ; quand le broyeur arrive sur des roches de grande taille, le tracteur a assez de réserves pour ne pas caler. » Les nouveaux « 1000 » font aussi preuve de sobriété sur route : ils atteignent les 40 km / h à 950 tr / min déjà. Leur faible niveau d’émissions sonores est impressionnant, avec un effet collatéral appréciable : quel que soit le régime du moteur, le bruit de ce dernier est à peine perceptible dans la cabine avec la ventilation enclenchée. Eric Tanner termine ses journées de travail bien plus détendu qu’autrefois.
9 2017 Technique Agricole
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n Impression | Prise en main
Eric Tanner et Patrice Cavaler apprécient la souplesse de fonctionnement de leur grand tracteur.
En dépit de son capot massif, le « 1046 Vario » reste étonnamment maniable. Il l’est aussi grâce à l’effet « pull in turn ».
Le mélange ciment-chaux est préalablement épandu avec un distributeur spécialement conçu à cet effet.
nétaires à sommation, sur l’ensemble de la gamme de vitesse. Le moteur avant (FA) est relié directement à l’essieu et fournit donc un couple puissant, surtout dans le terrain. Comme il y a chevauchement de la transmission de puissance aux essieux avant et arrière, le tracteur dispose d’une puissance maximale de transmission sur l’ensemble de la gamme de vitesse, sans rupture de charge. La transmission « intelligente » interrompt le transfert du moteur FA sur l’essieu avant au-delà de 25 km / h ; les roues avant tournent alors librement, avec un rendement maximal pour le véhicule. Son entraînement innovant ouvre au Fendt « Vario 1000 » des perspectives d’optimisation inédites sur l’effet de traction et la transmission intégrale. Dans les courbes, les roues avant, lorsqu’elle sont activées, génèrent un effet de traction (« pull in turn ») qui réduit le rayon de braquage de 10 % dans le ter42
Technique Agricole 9 2017
rain. Le « VarioDrive » limite aussi l’usure des pneus sur la route.
Equipement hydraulique puissant Les « 1000 Vario » peuvent être dotés, en option, d’un équipement hydraulique à haute performance à deux circuits indépendants. La pompe à débit variable 1 fournit jusqu’à 220 l / min, la pompe 2 jusqu’à 210 l / min. Elles permettent d’alimenter individuellement deux consommateurs d’un même outil ayant chacun des exigences différentes en termes de débit et de pression. Grâce à leurs limiteurs de pression intégrés, les pompes fournissent un débit d’huile qui s’adapte à la demande de leurs circuits respectifs, pour une pression donnée. Les performances du système hydraulique sont ainsi en adéquation parfaite avec l’architecture complète de moteur à bas régime « Fendt ProDrive ». n
Formation continue | Management n
servent uniquement pour effectuer, à l’intention de tiers, des courses et des travaux de caractère agricole.
Autorisations exceptionnelles Mais – heureusement, dans notre cas – pas de règle sans exception : en se basant sur l’article 90 de l’OCR, l’autorité cantonale peut permettre l’emploi de véhicules automobiles agricoles pour des cortèges, etc., elle ordonne, au besoin, les mesures de sécurité à prendre. A noter que cet article mentionne également que l’autorité cantonale peut permettre, sous certaines conditions, l’emploi industriel d’un véhicule agricole pour des courses à effectuer au service de l’Etat ou d’une commune, notamment pour la construction et l’entretien des routes et des chemins, pour l’enlèvement des ordures ou de la neige. En principe, c’est le propriétaire du véhicule qui est responsable de faire la demande d’autorisation exceptionnelle. Photo : Markus Dietschi
Demande d’autorisation
Pour que la sortie reste un bon souvenir Pour que la sortie reste un bon souvenir, à quoi faut-il faire attention lors des sorties en société avec un tracteur ? Urs Rentsch et Dominik Senn Avec un tracteur agricole, on participe volontiers à un cortège de carnaval avec un char à thème, à des sorties et fêtes populaires de toutes sortes, le plus souvent sans problèmes. La fin tragique d’un enterrement de vie de garçon à Wohlen (AG), dont les participants étaient transportés sur un char tiré par un petit tracteur de collection, et dont l’ensemble s’est renversé au milieu d’une forte pente, le tracteur et son chauffeur n’étant plus en mesure de freiner suffisamment le convoi, nous rappelle qu’il existe des règles pour circuler avec un tracteur agricole en de telles occasions.
Fondamentalement interdit Fondamentalement, les sorties en société et autres cortèges avec un véhicule agricole ne sont pas autorisés. L’article 86 de
l’Ordonnance sur les règles de la circulation routière (OCR) le dit clairement : « Les véhicules automobiles et remorques agricoles ne peuvent circuler sur la voie publique que pour effectuer des courses de caractère agricole. » Par exemple, le texte mentionne des courses de transport de marchandises en rapport avec les besoins d’une exploitation agricole, des courses de transfert d’une place de travail à une autre ou occasionnées par l’acquisition, l’entretien du véhicule, etc., ou des transports de personnes liés à l’exploitation d’une entreprise agricole. Les véhicules agricoles peuvent aussi effectuer des courses à caractère agricole pour des tiers, même contre rémunération. Les personnes qui n’ont pas qualité d’agriculteur peuvent être détentrices de véhicules agricoles, à la condition qu’elles s’en
En principe, c’est au propriétaire du véhicule de faire la demande d’autorisation. Lors de l’utilisation de plusieurs véhicules agricoles pour par exemple un cortège, il est possible de faire une demande collective par l’organisateur. Lors de la demande, il faut faire figurer le motif de la demande, le lieu et la date du déplacement, la marque et le numéro de contrôle du véhicule, ainsi que le nombre de personnes transportées, y compris le chauffeur.
Assurance complémentaire L’article 61 de l’OCR, paragraphe 5, est valable pour l’assurance. Dès neuf personnes, y compris le chauffeur, une assurance complémentaire est nécessaire. Une confirmation d’assurance correspondante doit être remise au service de la circulation. Une copie de chaque autorisation sera remise à l’assureur du véhicule ainsi qu’à l’OFROU à l’intention des services fédéraux intéressés. n
Où est-ce que le bât blesse ? Quelles sont les principales préoccupations des membres des sections de l’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) ? Quels soucis, quelles difficultés rencontrent-ils dans leur pratique quotidienne ? Dans une série paraissant régulièrement, Technique Agricole traite dorénavant ces questions pratiques qui seront soumises régulièrement au service Formation.
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n Management
Mes branches de production sont-elles rentables? L’instrument d’analyse « AgriPerform » assure la transparence des coûts. Photo : Gabriela Brändle
Radiographie de la comptabilité Les exploitations agricoles suisses présentent, du fait de leur structure, une part élevée de frais généraux, ce qui renchérit considérablement la production. L’instrument « AgriPerform» permet de présenter séparément les coûts et les recettes des branches de production afin de pouvoir prendre des mesures d’économie. Christian Gazzarin* En Suisse, les exploitations agricoles ont souvent plusieurs branches de production. Une large diversification peut certes limiter les fluctuations de prix, notamment dans l’élevage de vaches laitières et de porcs, mais elle risque aussi de « traîner » des secteurs qui ne sont pas rentables et de manquer de capacités pour développer ceux qui sont prospères. En tenant compte de tous les frais jouant un rôle dans les décisions à court et à moyen terme, dont ceux de main-d’œuvre et de machines, les coûts de structure d’une exploitation mixte suisse typique représentent près de 50% des charges réelles et près des deux tiers des dépenses totales. A côté de la charge salariale, les * Agroscope Tänikon, groupe de recherche en économie d‘entreprise, Ettenhausen
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Technique Agricole 9 2017
frais de machines en constituent la part essentielle. C’est pourquoi il est important de prendre en compte, outre les marges brutes, les coûts de structure de chaque branche de production d’une même exploitation pour pouvoir comparer leur compétitivité et leur rentabilité respectives.
Répartition intelligente des frais généraux Dans ce but, Agroscope a développé « AgriPerform», un programme de calcul basé sur Excel de Microsoft et disponible gratuitement. Les données des exploitations sont saisies dans les champs correspondant des tableaux. Cette opération dure entre une et deux heures en fonction de la complexité de l’exploitation et de sa comptabilité.
La pièce maîtresse du programme de calcul repose sur la ventilation standard et automatique des coûts généraux sur les branches de production au moyen de facteurs de répartition propres aux exploitations. Ceux-ci sont issus d’une procédure en deux phases basée sur les données des exploitations comptables du dépouillement centralisé d’Agroscope. Ces facteurs reposent sur les postes de recettes et de coûts de quelque 5000 groupes de branches de production de référence (groupes de comparaison), échelonnés selon leur importance.
Exemple « exploitation Martin » La répartition proportionnelle des coûts généraux est basée sur les propriétés structurelles de l’exploitation. Avec le porte-folio de leurs branches de produc-
Management n
Comparaison de « mon exploitation » avec le groupe de référence n meilleur n moins bon
-5 0 5 10 15 20 25
Vente/achat d’aliments pour bovins Revenus laitiers Vaches, veaux, jeune bétail Engraissement de bovins et de veaux Autre production animale Paiements directs
Restrictions et utilité La plupart des exploitations peuvent être analysées avec « AgriPerform» avec des corrections directes ou manuelles des ventilations. Les résultats se limitent cependant aux branches de production principales les plus fréquentes. Les secteurs d’activités plus rares dans la production végétale (par ex. cultures de tournesols, de féveroles) ou dans la production animale (par ex. élevage de chèvres, d’autruches) sont regroupés dans la rubrique « Autres». On ne peut plus procéder à une évaluation spécifique dès qu’il y a plus d’une branche de production rare, soit en culture de végétaux, soit en détention d’animaux.
Total des recettes Coûts spéc. de la production végétale Coûts spéc. de la production animale dont aliments concentrés dont vétérinaire, médicaments dont insémination/TE dont achats d’animaux dont frais divers Coûts de machines Coûts des bâtiments Coûts généraux d’exploitation Coûts de main-d’œuvre Coûts de fermage Intérêts des dettes Total des coûts réels Travail propre Terres propres Capital propre
Indication des forces et faiblesses
Total des coûts de production Revenu (CHF/unité) Valorisation du travail (CHF/MOh)
tion et de leur appartenance régionale (plaine, colline, montagne), les exploitations peuvent d’une part être classées dans un type d’établissement et d’autre part, leurs secteurs d’activité sont mis en parallèle avec les groupes de comparaison correspondants. La relation entre les coûts permet d’obtenir la clé de répartition propre à chaque exploitation. Supposant que les coûts généraux d’une exploitation s’élèvent à 30 000 francs pour les différentes branches de production, vaches laitières (y compris la production fourragère) (34 vaches), les autres animaux de rente (2,9 unités de gros bétail ou UGB), les grandes cultures (9,3 ha), les cultures spéciales (0,13 ha), la forêt (2,9 ha) et les travaux pour des tiers, ces 30 000 francs sont ensuite répartis selon une clé, basée sur le rapport des coûts de machines du groupe de comparaison avec une importance des secteurs d’activités la plus similaire possible. La proposition de répartition est présentée de manière transparente et peut être corrigée manuellement pour prendre en compte les spécificités de l’exploitant. De la sorte, on est assuré de garder une vision globale de l’exploitation.
être apportées si l’exploitation a une branche de production qui s’écarte trop de la moyenne du groupe de comparaison. Leurs répercussions peuvent être examinées rapidement et facilement. Les résultats suivants sont affichés à des fins de contrôle : – revenu agricole en valeur absolue et par ha ou par UGB, – valorisation du travail, – temps de travail investi par la famille et par les employés. Si les répartitions sont plausibles, les résultats de l’ensemble des branches de production de l’exploitation peuvent être présentés et imprimés par hectare, UGB ou par heure de travail investie sur une seule page A4. Le lien étroit avec le groupe de comparaison a l’avantage de permettre la comparaison des données avec les exploitations et les branches de production de référence. Ces dernières servent – comme leur nom l’indique – de référence. Ainsi, l’exploitant peut situer son exploitation et se demander : « Suis-je au-dessus ou en dessous des résultats des établissements de référence correspondants ? »
Au-dessus de la moyenne ? Tableau de contrôle et résultats Un tableau permet de vérifier la plausibilité des répartitions standard des coûts généraux. Des corrections manuelles peuvent
qués pour chaque poste de recettes et de coûts. L’analyse est présentée sous forme de tableau ou de schéma.
Une analyse détaillée sert justement à répondre à cette question. La branche de production est confrontée avec le groupe de comparaison et les écarts sont indi-
« AgriPerform» présente l’atout de garder une vue d’ensemble de l’exploitation et de la considérer constamment dans sa globalité. Les résultats indiquent les forces et les faiblesses des branches de production sur le plan économique, par rapport aux autres secteurs de l’exploitation et par rapport à ceux des exploitations témoin (données de référence). L’analyse permet ainsi de prendre des décisions stratégiques spécifiques aux branches de production ou concernant l’exploitation entière, dans le but d’en améliorer la rentabilité. « AgriPerform » se limite à des critères économiques. Hormis le strict calcul du revenu, de multiples raisons, besoins et même avantages peuvent justifier le maintien d’une branche de production en dépit de sa faible rentabilité. En font partie les restrictions des assolements, les infrastructures de bâtiments existantes, les conditions topographiques et climatiques, le respect des cycles des nutriments ou, simplement, la joie d’exercer une activité qui passionne, même si les revenus sont plutôt modestes. n
Téléchargement Le présent article résume l’étude parue dans Agroscope Transfer n° 184/2017. Le rapport complet peut être téléchargé à partir du site Internet www.agroscope.ch/transfer. Le programme de calcul se trouve sur la page d’accueil de l’application www.agriperform.ch.
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n En savoir plus | Technique
Les articulés sont de véritables machines de traction. Ils sont donc lourds et doivent afficher une surface de contact maximale avec le sol. Photo : John Deere
Arrivé sur chenilles En matière de confort de conduite, les trains de chenilles ont connu des progrès considérables ces dernières années. Ces équipements tiennent-ils leurs promesses ? Quelles sont leurs forces et faiblesses ? Ruedi Hunger
Les tracteurs à chenilles existent depuis les années 1940 et 1950, où ils surpassaient les tracteurs conventionnels dans le comportement en pente et la puissance de traction. La simplicité du système de chenilles en acier les rendait cependant inconfortables et inadaptés aux déplacements sur route. La situation a changé à la fin des années 1980 avec l’introduction des chenilles en caoutchouc et l’installation de suspensions pneumatiques entre le train de chenilles et le châssis de l’engin.
Tracteur standard La pression sur le sol, la puissance de traction et la consommation de carburant sont les principaux arguments alimentant les discussions sur les trains de chenilles. La capacité de traction est influencée par le poids (lestage), le train de roulement et sa surface de contact avec le sol ainsi que 46
Technique Agricole 9 2017
le patinage et la pénétration des crampons dans le sol. Un tracteur standard est conçu pour porter et tirer. C’est la raison pour laquelle il a des roues de tailles, ou avec des surfaces de contact, différentes. Inconvénient : le poids et la surface des roues avant sont insuffisants.
Articulés Le tracteur articulé dont les roues sont remplacées par un train de chenilles triangulaire conserve sa maniabilité. Sa largeur correspond à celle d’un engin équipé de roues simples, mais la surface de contact au sol de chaque train de chenilles équivaut au moins à celle de roues jumelées. Les articulés (et les chenilles) sont avant tout prévus pour tracter. Le portage n’est pas prioritaire dans la conception. Les articulés disposent ainsi de roues de taille identique dont l’objectif est de transmettre
la puissance au sol. Afin de transférer l’intégralité de cette puissance, il est préconisé, voire nécessaire, de jumeler toutes les roues. La capacité de traction de l’essieu avant est plus haute que celle d’un tracteur standard. Inconvénient : tous les tracteurs (à l’exception des petits tracteurs spéciaux) dépassent les largeurs maximales autorisées pour les déplacements sur route dans les pays d’Europe.
Chenilles La répartition de poids des tracteurs à chenilles est clairement déséquilibrée. Ils sont plus lourds à l’avant qu’à l’arrière (60 : 40). Comme les chenilles sont entraînées dans leur partie arrière, ce déséquilibre se compense pendant les travaux de traction. La surface de contact avec le sol s’étend de la partie avant (direction) à la partie arrière sur l’ensemble de la longueur
Technique | En savoir plus n
Bande de roulement
Tableau 1. Exemples d’utilisation
Aujourd’hui, les moissonneuses-batteuses et autres machines de récolte peuvent aussi être équipées de chenilles. Il s’agit ici de répartir le grand poids de ces machines sur une surface plus importante. Comme la force de traction est faible, la roue d’entraînement et la roue directrice ont (en partie) le même diamètre. Les rouleaux situés dans l’intervalle transmettent le poids sur la chenille. Le diamètre de la roue d’entraînement est augmenté afin d’agrandir la surface de contact pour la transmission de la puissance. Cette technique aboutit à la forme des engins produits par exemple par John Deere et Challenger. Le tracteur est léger à l’avant (60 / 40). Ce rapport s’équilibre pendant la traction et la chenille affiche une charge identique sur toute sa longueur. Les articulés lourds, comme le « Quadtrac » de Case-IH ou le « 9RX » de John Deere, possèdent des trains de chenilles en triangle. L’entraînement est assuré par une grosse roue installée au sommet du triangle. l’articulé possède ainsi quatre unités motrices suspendues, indépendantes et pendulaires.
Les tracteurs spéciaux et standard peuvent aussi être équipés de trains de chenilles. Des constructeurs comme Soucy (Canada) ou Zuidberg (Hollande) proposent des équipements en triangle qui s’adaptent sur les tracteurs et autres engins spéciaux. L’adaptation est comparable à un changement de pneumatiques usuel.
Tableau 2. Avantages et inconvénients d’un tracteur à chenilles
+ Respect maximal du sol + Efficacité maximale de la consommation de carburant + Haute performance de traction avec patinage minimal + Haute capacité de travail grâce à la grande largeur des outils + Bon confort de conduite dans les parcelles + Avantageux dès 500 heures de travail et surface correspondante
de la chenille. La largeur du véhicule (« 8T » de John Deere) équipé de pneumatiques est de 650 ou de 710 mm avec une chenille de 625 mm de large, tandis qu’elle correspond à celle d’une monte de 800 mm avec une chenille de 760 mm. Inconvénient : les Train de roues
– Seulement pour les travaux de traction dans les parcelles – Coûts d’utilisation plus élevés – Peu de confort sur route – Formation de vagues dans les courbes sur les parcelles – Pas ou peu adapté pour les praires
chenilles sont plus courtes que sur un articulé. En raison de l’énorme couple, il est possible que la partie avant de la chenille soit délestée, empêchant toute transmission de la puissance. Les chenillards doivent donc être lestés avec précision. Train de chenilles
La bande de roulement est constituée de plusieurs couches de caoutchouc et de tissus ainsi que de fils d’acier. En condition d’utilisation normale, une chenille a une durée de vie d’environ 4000 heures. L’utilisation en conditions pierreuses et sur route engendre une usure plus rapide. Des fissures peuvent apparaître malgré l’utilisation de couches de caoutchouc ou de polyuréthane. Des conditions de travail particulières ou des erreurs de lestage peuvent conduire à une usure irrégulière. Des erreurs de conduite (telles que l’outil non relevé pendant les fourrières) causent d’énormes forces latérales sur la bande de roulement et les crampons.
Tension continue La tension initiale des chenilles (et donc le secteur placé sous les rouleaux) est le point faible de tous les trains de chenille. La surface de contact théorique est réduite aux secteurs sous les rouleaux, ceci d’autant plus si la tension de la chenille est insuffisante. Pour cette raison, un vérin hydraulique assure une tension continue de la chenille. Celle-ci atteint la pression de travail hydraulique maximale de 210 bars sur le « Quadtrac » de Case IH.
Conclusion Les tracteurs à chenilles sont idéaux pour les travaux de traction lourds. Grâce à la pression réduite sur le sol, ils présentent une meilleure fréquence d’utilisation que les tracteurs à roues. L’importante performance à la surface et la consommation de carburant plus faible que celle d’un tracteur à roues sont d’autres avantages. Le point négatif vient de leur incompatibilité avec les déplacements sur route. Leur exploitation exige une surface à travailler de plusieurs centaines d’hectares pour une utilisation économiquement intéressante. n
Bon à savoir
Largeur
Surface de contact Longueur portante
Longueur portante
Le schéma démontre qu’à largeur égale, les chenilles affichent une surface de contact plus importante que les pneumatiques. Source : Europa Lehrmittel
Un tracteur ne peut pas tirer plus que son propre poids – une simple augmentation de la puissance du moteur ne sert à rien. Dans la pratique, un tracteur standard atteint une performance de traction de 0,4 à 0,7 fois son poids propre (force de frottement). Les traces coûtent deux fois en carburant : une fois en raison de l’effet bulldozer (dont pendant la formation de la trace), et une deuxième fois pour sa destruction.
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n Plate-forme | Championnat de labour
Les 24 concurrents au volant de leur tracteur tirant une charrue sont alignés sur la ligne de départ de la compétition de labour de champs en herbe. Photos : Roman Engeler, Stephan Rüegg et Christian Weber
En mains irlandaises Sous une météo idéale, les meilleurs laboureurs se sont affrontés dans des conditions de sol égales pour tous lors du Championnat d’Europe de Labour qui s’est déroulé à Diessenhofen, en Thurgovie. Les concurrents les mieux classés sont des Irlandais. Roman Engeler Le Championnat d’Europe de Labour qui s’est tenu à la mi-août 2017 a connu une bonne fréquentation avec 24 participants provenant de douze pays. Les spécialistes du travail du sol avec retournement de la
terre ont bénéficié de conditions bonnes et identiques sur le domaine de St. Katharinental, à Diessenhofen (TG). Quelque 45 ha de champs en herbe et de chaume ont été préparés et mis à disposition tant
Tableau. Classement du 34 e Championnat d’Europe de Labour
48
Rang
Nom
Tracteur
Charrue
Rang champs en herbe
Rang champs de chaume
Total
1
Jer Coakley (Irlande)
Ford
Kverneland
1 (230,5)
1 (226,5)
457,0
2
Dan Donnelly (Irlande)
John Deere
Kverneland
2 (225,0)
2 (209,5)
434,5
3
James Coulter (Irl. du Nord)
Ford
Dowdeswell 4 (204,0)
5 (204,0)
408,0
4
Beat Sprenger (Suisse)
Same
Kverneland
7 (191,5)
3 (208,5)
400,0
9
Peter Ulrich (Suisse)
Massey Ferguson
Kverneland
9 (183,0)
8 (187,5)
370,5
Technique Agricole 9 2017
pour les compétitions que pour les entraînements préparatoires. Le premier jour déjà, les habitants de l’île d’Irlande (république d’Irlande et Irlande du Nord) prenaient la tête du classement lors de la compétition ardue de labour de champs en herbe. Dans cette discipline en effet, Jer Coakley (Irlande) s’est imposé devant son compatriote Dan Donnelly et David Jamison, Irlandais du Nord âgé de 19 ans seulement. La situation a été similaire le lendemain, lors de l’épreuve de labour de champs de chaume. Jer Coakley a devancé nettement Dan Donnelly, lui-même fortement menacé par le Suisse Beat Sprenger, qui a obtenu une belle troisième place. Logiquement, les deux Irlandais Jer Coakley et Dan Donnelly conservent les deux premières places du classement général.
Championnat de labour | Plate-forme n
mps en herbe : Le trio de tête dans les cha er e place), Jer Coakley (1 ) (3 David Jamison e et Dan Donnelly (2 ).
Les vainqueurs brandi ssant leur coupe : 1. Jer Coakley (au centre), 2. Dan Donnelly (à dro ite) et 3. James Coulter (à gauche), entourés par Willi Zolling er (président de l’Assoc iation suisse des laboureurs, tout à gau che) et Mark Bakker (sec rétaire général de la Fédération Européenn e de Labour, tout à dro ite.
Les trois juges év aluent le champ la bouré d ’un œil à fois crit la ique et expert . monde agricole : Personnalités du , résident de l’USP Hans Frei, vice-p du CO, et nt ide és pr r, lte Hansjörg Wa SP. e-directeur de l’U Urs Schneider, vic
L’Irlandais du No rd James Coulter peaufine les réglages de sa charrue, afin de tracer un meilleur sillon, et ce jusqu’au bo rd du champ.
kley er Coa le e rang), J nt s u r (3 e t r n e e o g pren . y (2 ) m e ll m e u B eat S n a n o s de ch Dan D c ha mp (1er ) et ur les o p m podiu
Mar t Bakker , secrétaire général de la Fédéra tion Europé enne de Labour, in spec te les en rayures 20 minutes plus.
Christoph Rupp , Käthi Angst et Gabi Wegmüller : me mbres des comi tés d’organisation et de l’A ssociatio n suisse des laboureurs.
oureurs sur Défilé des 24 lab l’ouver ture ur po ur cte tra leur . at du championn
38e Championnat de Suisse La veille du Championnat d‘Europe, le Championnat de Suisse a eu lieu également dans le domaine St. Katherinental à Diessenhofen (TG). Marco Angst, de Wil (ZH), a défendu avec succès son titre acquis l’an dernier. Beat Sprenger, de Wintersingen (BL), se classe deuxième, devant Peter Ulrich, de Neerach (ZH). 17 concurrents se sont présentés au départ.
Swiss al et d e il nation se n n o so C t du e dan s Présiden hl évoqu n du ta o S ti p rg ri Jü , insc Olympic ion de l’ st e e u u q iq . n la e olymp allocutio disciplin e m m labour co
Beat Spre nger fin it la parc qu’il dev elle ait labou rer en d passage ix s.
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n Plate-forme | Championnat de labour
Travail de haute précision : l’enrayure est parfaitement tracée, droite, nette et régulière.
Scène d’entraînement : l’équipe suisse et Willi Zollinger discutent des améliorations à apporter encore avant la compétition.
La société des Am is des vieilles ma chines agricoles, présidé e par August Sid ler, a présenté des tra cteurs anciens. On a eu besoin d’un auxiliaire et de trois poteaux pour indiquer l’emplacement des futurs sillo ns.
e Donnely procèd L’Irlandais Dan charrue, sa de s ge gla ré aux derniers . le premier sillon avant de creuser
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Pratiquement imbatt able : le vainqueur Jer Coakley effectue un labour impeccable.
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Du haut de ses 19 ans, le benjamin de compétition, la David Jamis on, de l’Irland du Nord, ob e tient une be lle troisième pl dans les cham ace ps en herbe.
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Technique Agricole 9 2017
Une rareté : le Néerla ndais Bram van Beers dispose d’une charrue à trois socs.
Le labour à plat
L’Irlandais du Nord James Coulter arrive au troisième rang, privant Beat Sprenger de peu du podium. Peter Ulrich, le deuxième participant suisse, décroche un bon neuvième rang. Le prochain Championnat d’Europe de Labour aura lieu en 2018 en Russie. Mais auparavant, la crème des laboureurs de la planète sera au rendez-vous à la fin novembre de cette année au Kenya pour disputer le Championnat du monde de Labour. n
A l’occasion des Championnats de L abour, une délégation du Centre de formation et de conseil Arenenberg (TG) a étudié la question du labour à plat (jusqu’à 10 cm de profondeur). On veut remettre au goût du jour ce type de travail du sol, soutenu par la stratégie de gestion des ressources de la Confédération. Le labour superficiel permet de réduire la consommation de carburant. Il constitue dès lors une alternative intéressante entre la culture sans labour et le labourage traditionnel. La matière organique est enfouie dans le sol et s’y décompose ensuite. Les graines de mauvaises herbes restent dans les couches supérieures où elles germent et peuvent ensuite être éliminées.
Recherche | Plate-forme n
l’origine de la nouvelle génération de sièges conducteurs dotés de la fonction « Dualmotion » (Grammer), se sont particulièrement intéressées au muscle antérieur du cou, au muscle supérieur de l’épaule et à la musculature dorsale de la colonne cervicale et lombaire.
Charge supérieure en cas de rotation vers la droite Il ressort d’une analyse de l’activité musculaire que, lorsque le conducteur se tourne vers la droite pour surveiller les opérations à l’arrière, les muscles anté rieurs du cou et des épaules du côté gauche et les muscles extenseurs du dos du côté droit sont bien plus sollicités qu’en cas de rotation de l’autre côté. Andersson avait déjà démontré en 1974 qu’un meilleur soutien du corps réduit la pression exercée sur les disques intervertébraux. Des études ultérieures ont prouvé que les vibrations accentuent fortement les effets négatifs liés à l’absence de soutien du corps. Un siège conducteur doté de la fonction « Dualmotion » réduit sensiblement les signes de fatigue. Photo : Steyr
Soutien du dos Les troubles des structures de soutien du corps humain, en particulier les maux de dos, représentent un coût financier élevé et provoquent des arrêts de travail. Ces affections sont le fait de l’action conjuguée des vibrations subies par l’ensemble du corps et des contraintes de posture liées aux longues périodes de travail en position assise. Ruedi Hunger
Les opérations de fauche, de fanage, d’andainage, mais aussi de labour et de hersage ainsi que la quasi-totalité des travaux de récolte imposent des charges physiques élevées au conducteur en raison de la position tournée vers l’arrière. La rotation du corps accroît ces sollicitations tandis que le soutien du dos les réduit, les vibrations venant accentuer les effets de celles-ci. La recherche et l’industrie s’emploient à aider le conducteur dans sa mission en lui offrant une haute qualité de travail sans pour autant l’entraver dans l’exécution de ses tâches.
Analyse des positions assises Les tracteurs sont conçus pour porter et tirer des outils montés à l’arrière. Presque toutes les machines attelées à l’arrière nécessitent d’être surveillées dans une certaine mesure. Le siège conducteur joue un rôle-clé à cet égard en permettant à l’opérateur de se tourner. Afin de mettre en évidence et de mieux comprendre les charges physiques occasionnées par cette posture, différentes positions assises ont été analysées, d’abord lors d’essais de laboratoire, puis en conditions réelles avec l’aide de conducteurs. Ces recherches, à
Conclusion Les répercussions négatives occasionnées par les mauvais positionnements sur le siège du tracteur sont particulièrement prononcées en présence de vibrations. Améliorer le soutien du corps en position de rotation permet de réduire l’activité musculaire et ainsi d’éviter l’épuisement. En outre, un bon soutien du dos diminue la pression exercée sur les disques intervertébraux, ce qui contribue à préserver la colonne vertébrale. n
Fonction « Dualmotion » Disponible depuis la fin 2015, la fonction « Dualmotion » a été élaborée par Grammer pour les sièges conducteurs. Cette innovation est fondée sur la philosophie de l’ergomécanique (combinaison d’ergonomie et de biomécanique). La partie supérieure du dossier est orientée parallèlement au véhicule lorsque l’opérateur est tourné vers l’avant. Le dossier peut être incliné sur une trajectoire circulaire vers la gauche lorsqu’il doit se tourner vers l’arrière en position assise. Un mécanisme pivotant intégré supplémentaire permet une rotation limitée du siège conducteur. Lors des essais en plein champ, dix conducteurs ont utilisé l’appuie-tête de cinq à cinquante fois par jour, c’est-à-dire que, pendant en moyenne 45 % du temps de conduite, ils utilisaient la position inclinée.
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n Sécurité | Prévention des accidents
Balayeurs de tous poils Les brosses plates se distinguent par des soies épaisses, qui sont disposées sur plusieurs rangées et ne possèdent ni pièces tournantes ou mobiles, ni prises de forces ou tuyaux hydrauliques. Ruedi Hunger
Pommes de terre, maïs, betteraves à sucre. Celui qui sort d’un champ ou d’un pré sur la route en condition humide, est toujours confronté – et non seulement pendant les récoltes – à un risque de salir la route. Il est difficile d’empêcher, lors des récoltes en automne, que de la saleté soit amenée sur le chemin ou sur la route. Plus les conditions sont humides, plus grand est le risque. Dans ce cas, il faut agir immédiatement, car de la saleté sur la chaussée peut mener à une diminution de l’adhérence des véhicules. Il devient alors difficile de maîtriser toutes les forces agissant sur le véhicule et l’on peut perdre le contrôle de ce dernier. La loi sur la circulation routière prescrit que les autres usagers de la route soient avertis et que la chaussée soit nettoyée immédiatement après la fin des travaux.
Nettoyage Le nettoyage à la main, avec une pelle ou un balai est facile à appliquer. Pour de plus grandes surfaces et / ou de plus grandes quantités de saleté, il faut alors employer d’autres moyens techniques. Il est préférable de nettoyer rapidement après le salissement. En faisant abstraction du côté légal, il faut bien reconnaître que plus les véhicules passent sur une voie de circulation salie, plus il sera difficile de la nettoyer.
Brosses pour le nettoyage des routes Du côté technique, on distingue différents types d’appareils. A côté des brosses rotatives, il y a les lames, les poussoirs en caoutchouc et les brosses plates. Concernant le dernier type, comme leur nom l’indique « Cleanline », « Kehrfix », « Sweep Ex », elles se distinguent par une construction simple. Elles sont vite montées et peuvent aussi être rapidement empruntées sans problèmes par un voisin. Il y a dix ans, la première brosse de cette génération, d’origine américaine, était exposée à l’Agritechnica 2007. Elle disposait 52
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C’est vite arrivé … Si un tracteur avec une remorque ou une machine portée quitte un champ, il y a toujours un risque de salir la chaussée. Photo : Väderstad
de rangées de soies droites. Dans l’intervalle, un fabricant a aussi proposé une disposition des soies en triangle, pour un meilleur effet de rassemblement.
son propre poids. Selon la largeur de travail, cela peut être entre 200 kg et 350 kg.
Spécialisées dans le balayage
L’effet de nettoyage dépend de la matière à balayer et du sol, ou de la chaussée. Logiquement, un matériau lourd comme le sable se nettoie mal sur un fond rugueux. Si on fait exception de ces situations extrêmes, ces appareils nettoient bien. Avant l’achat, il faut réfléchir où l’on doit nettoyer avec la brosse. Il y a des soies relativement dures qui nettoient bien la saleté bien accrochée et des balais avec les soies un peu plus molles qui sont adaptées à un fond plus lisse. Les soies ont une épaisseur d’environ 3 millimètres et sont longues d’environ 28 cm. La largeur de travail monte à 250 cm avec les différents appareils présentés ici. Ne pas
Les brosses plates sont équipées de 11 à 14 rangées de soies. Celui qui veut employer un tracteur avec chargeur frontal pour balayer, doit préférer des brosses avec beaucoup de rangées de soies parce que plus il y en a, mieux le poids du frontal en position flottante sera réparti sur la surface. Après le travail, la brosse reste déposée à terre ou est posée sur des appuis. Il est préférable de ne pas laisser reposer la brosse sur ses soies, en particulier après une utilisation avec de la saleté humide et lourde, ou de la neige. La quantité et la distance sur laquelle la saleté est repoussée ne dépendent pas de
Où brosse-t-on et quels matériaux nettoie-t-on ?
Prévention des accidents | Sécurité n
oublier qu’avec ces brosses plates, il est possible de nettoyer une quantité modeste de neige, pour autant qu’elle n’ait pas été tassée.
Prix d’acquisition
Utilisation annuelle
CHF 4000.00
50 heures
Délai d’amortissement
Coûts fixes / UT
12 ans
CHF 6.86
Coûts
Coûts variables / UT
Tarif net
Pour une brosse de nettoyage, il faut compter entre 2500 et 5000 francs. Comme toujours, il y a une exécution de série plus simple, et une variante plus chère avec des accessoires. Un calcul avec le programme « TractoScope » d’Agroscope (code de machine 11011), corrigé avec un prix d’achat de 4000 francs (au lieu de 4700 francs), donne les coûts détaillés suivants :
CHF 4.50
CHF 13.36
et que les travaux de nettoyage soient entrepris rapidement. Une brosse plate de nettoyage est un appareil qu’il est possible d’utiliser. Les coûts de ces machines (+ le tracteur et le chauffeur) sont sans aucun rapport avec les coûts engendrés par un accident dont vous seriez reconnu responsable ! n
Tarif brut
CHF 14.70
Loi sur la circulation routière L’article 59 de l’Ordonnance sur les règles de la circulation routière (OCR) stipule que : « Le conducteur d’un véhicule évitera de salir la chaussée. Les chaussées qui ont été souillées seront signalées aux autres usagers de la route et immédiatement nettoyées. »
Conclusion En agriculture, il n’est pratiquement pas possible de ne pas salir la voie publique. Il est important que les autres usagers de la route soient immédiatement mis en garde
Lames métalliques
Lames en caoutchouc
Brosses plates
Les lames avec une arête en polyuréthane ménagent la surface de la chaussée. L’adaptation de la lame au profil de la chaussée est toute relative. Il est possible de nettoyer de grandes quantités de terre tassée, mais si le profil de la route est bombé, il est difficile de bien tout nettoyer proprement.
Les lames en caoutchouc se prêtent bien pour la cour de la ferme et les étables. Leur aptitude au nettoyage des routes est rapidement limité, même si elles s’adaptent un peu mieux aux profils des routes. Les lames de caoutchouc usées ont un plus mauvais effet de nettoyage.
Les brosses plates ont un bon effet de nettoyage. Les soies peuvent relativement bien s’adapter à la surface. Il est important de les utiliser rapidement après l’avoir salie. Une fois la saleté incrustée, il est difficile de nettoyer. Ces brosses peuvent être employées avec un monoaxe, un tracteur, une faucheuse à deux essieux, un véhicule de manutention, etc.
NBR/ HNBR
Huile hydraulique biodégradable
Excellente compatibilité avec les joints élastomères NBR et HNBR
Protection optimisée contre l’usure, protection contre la corrosion et excellent comportement à haute pression (EP) Normes Recommandations
Ecolabel Européen, Bosch Rexroth RD90221-1, VDMA 24568 HEES, DIN ISO 15380, DIN 51524-2,3, Swedish Standard SS 15 54 34, Applications CAT BF-1 et CAT BF-2
Blaser Swisslube SA
CH-3415 Hasle-Rüegsau Tél. 034 460 01 01 Fax 034 460 01 00 www.blaser.com
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n Sécurité | Ferme et champs
systèmes totalement actifs. La conception de la cabine, en particulier sa suspension et son amortissement, revêt une grande importance, car la personne qui conduit se tient la plupart du temps dans cet habitacle lors de travaux agricoles. Les nouvelles recherches concernent de plus en plus souvent aussi des fréquences d’oscillation de moins de 1 Hz. C’est dans cette zone que sont produites les fréquences de tangage de différents tracteurs. Ces dernières ne sont à vrai dire pas directement nuisibles pour la santé et n’entravent pas le confort de conduite, mais peuvent causer à la longue des maladies des muscles et du squelette.
La suspension de l’essieu avant
Les pneus (1) ainsi que les suspensions de l’essieu avant (2), de la cabine (3) et du siège (4) sont combinés en un système de suspension global d’un tracteur moderne. Photo : CNH
Tous ensemble pour supprimer les oscillations néfastes
Avec l’augmentation de la vitesse maximale, la suspension de l’essieu avant est devenue plus importante pour des raisons de sécurité. En particulier lorsque la vitesse est élevée, davantage d’oscillations de tangage horizontal (selon l’axe x) très désagréables apparaissent. Les charges frontales et les outils lourds et longs montés à l’arrière renforcent encore ces effets. La suspension de l’essieu avant procure une importante stabilité au véhicule et réduit l’amplitude des oscillations.
Le système global de suspension d’un tracteur doit éliminer les oscillations nuisibles à la santé de l’ensemble du corps et donner en plus un bon confort de conduite. Ruedi Hunger En plus des mouvements de rotation qui servent à transmettre la force, les roues d’un véhicule agricole sont soumises à des mouvements ascendants et descendants dus aux irrégularités du sol. Chaque conducteur en a déjà fait l’expérience : plus il roule vite, plus ces mouvements sont rapprochés. C’est pourquoi la suspension et l’amortissement des chocs sont essentiels pour le confort de conduite et directement aussi pour la sécurité du véhicule et son comportement dans les virages. Le niveau des oscillations est déterminé par les mouvements verticaux, horizontaux et latéraux.
Une maladie professionnelle Les oscillations mécaniques (vibrations, secousses, chocs) sont définies par la science comme « oscillations du corps humain ». Selon la région touchée, il s’agit 54
Technique Agricole 9 2017
d’oscillations transmises à l’ensemble du corps ou sur des zones limitées comme par exemple les oscillations transmises au système main-bras. Des lésions dégénératives peuvent apparaître sur la colonne vertébrale si une personne en position assise est soumise pendant de longues périodes à des oscillations verticales. C’est pourquoi ces atteintes à la santé dues à des oscillations et des vibrations mécaniques régulières sont considérées comme une maladie professionnelle.
La suspension de l’essieu avant améliore le confort de conduite, mais le tracteur a tendance à tanguer lors du freinage et au démarrage. Photo : Claas
La cabine dans le système global Les buts de la suspension Les conducteurs de tracteurs sont soumis à de fortes vibrations. Ce sont surtout les sièges, les cabines et l’essieu avant qui sont munis de systèmes de suspension, afin de réduire les effets de ces vibrations. Les constructeurs proposent des systèmes semi-actifs et pour certains modèles des
La performance, ou plus couramment le bien-être du conducteur à l’intérieur de la cabine, est une condition primordiale pour l’utilisation du tracteur. Les mensurations de la personne, mais également sa position lorsqu’elle utilise le véhicule sont décisives pour l’examen de l’ergonomie. Un mouvement qui a été en particulier
Ferme et champs | Sécurité n
de la suspension verticale active déjà connue, la première suspension latérale horizontale qui est électronique et semi-active. Même en dévers, la dérive latérale du système de suspension est réduite par l’activité variable des amortisseurs en fonction de la direction. Le confort du conducteur est ainsi nettement amélioré lorsque le véhicule circule en dévers sur une pente ou dans le sillon.
Conclusion Tous les essais faits dans le passé montrent que c’est bien la combinaison optimale des trois suspensions – essieu avant, cabine et siège – qui donne le meilleur confort de conduite et la plus haute sécurité. Les pneus ont aussi un effet important qu’il faut examiner en particulier, car ils peuvent d’une part absorber les inégalités du terrain, mais d’autre part aussi renforcer certaines oscillations. n
Fauchage
longtemps ignoré par la recherche est le regard tourné vers l’arrière par-dessus l’épaule droite et la position typique qui en découle. Les amortisseurs en caoutchouc, nommés aussi silentblocs, sont capables de supprimer les oscillations à hautes fréquences du moteur ; en cas de basses fréquences par contre, ils n’ont pas d’effet amortisseur et ils amplifient même les effets des oscillations. On utilise alors des systèmes d’amortissement avec des ressorts en spirales ou des suspensions pneumatiques et hydropneumatiques.
Suspension de la cabine (SC)
Suspension du siège (SS)
Systèmes de suspension active (SSA)
Suppression de 40 à 80 % des oscillations sur l’essieu avant, mais seulement de 10 à 20 % sur le siège du conducteur (H. Schulz, Berlin)
Subsistance des oscillation de tangage en l’absence du SEA, SC permettant une forte réduction des oscillation verticales
Amplitude des mouvements oscillatoires peu réduite par la SEA avec tracteur roulant (à vide) ; bonne suspension du siège indispensable dans ce cas
SSA tentant (contrairement aux semi-actifs) de maintenir la position stable du siège en utilisant de l’énergie pneumatique et hydraulique
En général peu d’oscillations sur le tracteur avec une faucheuse frontale ou arrière
Conditions de confort du siège dépendant aussi des effets de résonnance de la suspension de la cabine
Résonnance dépendant de la vitesse d’avancement, de la répartition de la charge et du relief du sol
Effet très positif sur les oscillations du siège dans le sens vertical et horizontal en l’absence de suspension de la cabine
Sans SEA, aucun effet à cause de la résonnance de la cabine à partir de 10 km / h ; aucun mouvement relatif aux éléments de commande situés dans la cabine
Résonnance dépendant de la vitesse d’avancement, de la répartition de la charge et du relief du sol
Combinaison des deux systèmes de suspension donnant le résultat le meilleur Chargeur frontal
Sans SEA, oscillations de tangage dues au chargeur frontal et à sa charge s’accroissant avec l’augmentation de la vitesse ; oscillations réduites par la SEA
Trajets sur route / avec remorque
Le bond en avant du siège Les premiers travaux de recherche sur les suspensions des sièges ont débuté dans les années 1950, alors que les tracteurs n’avaient pas encore de suspensions. Ils ont conduit à la modification de la construction du siège et de sa disposition. Puis fut installé un amortisseur du siège réglable à la main en fonction de la grandeur et du poids du conducteur. Le pas suivant vers une conception moderne du siège fut l’ajout d’une suspension active (Wendeborn) qui permet une meilleure absorption des oscillations grâce à un siège dont le niveau peut être réglé. Un siège muni d’un amortisseur que l’on peut régler (Hauck) comme on en trouve aujourd’hui sur les tracteurs modernes peut même réduire plus que de moitié les oscillations d’environ 2.,5 Hz dues aux nids-de-poule. Depuis bientôt deux ans, Grammer présente pour les sièges de tracteur, en plus
Suspension de l’essieu avant (SEA)
Conditions de confort du siège dépendant de l’interaction entre la résonnance de la suspension de la cabine et celle du siège
Chisel
Le tangage et le roulis sont réduits avec une suspension de la cabine. Photo : Ruedi Hunger
Tracteur à vide
Effets ergonomiques des suspensions de l’essieu avant, de la cabine et du siège
Sans SEA, subsistance partielle des oscillations de tangage ; oscillations verticales fortement réduites par la SEA
Sans SEA, siège du conducteur subissant des mouvements oscillatoires horizontaux de forte amplitude
La combinaison des trois suspensions (de l’essieu avant, de la cabine et du siège) produit les meilleurs résultats dans la pratique. Ces trois systèmes doivent toutefois être optimisés les uns par rapport aux autres pour un confort de conduite optimal.
Exemples Apollo Active Pro – AFS, un icrocontroller commande un amortisseur à liquide magnétorhéologique. Ce dernier modifie très rapidement sa viscosité en cas de stimulation et réagit en millisecondes en adaptant la force de l’amortisseur ; un capteur mesure 200 fois / s les vibrations du siège. HCS+ (John Deere) : des capteurs mesurent 200 fois / s la position du siège et ses oscillations ; une commande électronique gère les mesures pour stabiliser le siège. Grammer MSG 97 EAC/741 Des capteurs mesurent la position du siège et ses oscillations 250 fois / s ; une commande électronique gère en continu un ressort pneumatique afin de stabiliser le siège : la courbe de ressort optimale est recherchée pour supprimer la plupart des oscillations. Fonction complémentaire : « Dualmotion » pour soutenir le dos lorsque le conducteur regarde ou se tourne vers l’arrière.
Un potentiel d’amélioration subsiste néanmoins pour diminuer les oscillations de tangage lorsque le tracteur est accouplé à une remorque lourdement chargée (charges remorquées). Sur route, lorsque des outils sont montés à l’arrière, le système d’amortissement des oscillations du mécanisme de levage a un fort impact sur la nature et l’amplitude des oscillations du véhicule.
Source : Nadlinger, congrès BLT / VDI, présentation modifiée
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n Passion | Youngtimer
Chosli Huwiler présente son Hürlimann « H-466 » avec lequel sa fille Michaela a déjà gagné cinq titres de championne de Suisse en tractor pulling. Photos : Dominik Senn
Les Huwiler ont le diesel dans le sang Jusqu’à ce jour, le Hürlimann tuné « H-466 » de 1987 fait trembler les concurrents de tractor pulling. Ses propriétaires, la famille Huwiler d’Attiswil (BE) doivent avoir du diesel dans le sang. Dominik Senn Au milieu des années 1990, les Huwiler voulaient remplacer leur Meili « DM 48 » par un tracteur tout-usage rapide pour leur exploitation du Birkenhof acquise en 1978. Ils sont alors allés voir à Wil (SG) un Hürlimann vert « H-466 » avec 1950 heures de service, qui avait été mis en annonce dans le magazine Tierwelt. On est tombé d’accord le même jour, et le père Josef a tout de suite conduit le tracteur jusqu’à Attiswil (BE). Ce tracteur avait tout ce qu’ils recherchaient : une maniabilité de conduite sur la cour de la ferme grâce aux deux roues motrices, un poids léger (3 t à vide), une puissance de 65 ch du moteur original 4 cylindres de 3,6 litres, une transmission de 30 km / h et un système hydraulique puissant et l’intention de pratiquer du tractor pulling. 56
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Poussé à ses limites « D’abord, j’ai rénové le Hürlimann et l’ai équipé d’un turbochargeur de moteur 3 litres, de freins hydrauliques, d’un siège plus confortable, d’un attelage à broche d’une capacité de 24 tonnes, de plus grandes roues arrière et d’une poutrelle pour fixer des poids sous l’axe moteur. J’ai aussi estimé que les joints toriques et les segments des pistons étaient à remplacer. » Ainsi modifié, le tracteur youngtimer était prêt à exécuter les travaux de ferme pour lesquels il avait été acheté : remplir la citerne de 12 m3 de lisier et l’amener aux bords des champs pour l’alimentation, accoupler la faneuse tirée à huit toupies, déplacer les porcs à engraisser dans des caisses de transport à l’intérieur de la ferme et actionner l’épandeur de fumier
de 13 m3 ; « Il a fini par atteindre ses limites », reconnaît Chosli Huwiler. Cela a toutefois conféré au « H-466 » les meilleures qualités pour le tractor pulling.
« L’ange vert » « Dans les années 1980, j’étais un laboureur de championnat très actif. Je me suis laissé convaincre d’essayer le pulling que plus tard, par un voisin », raconte Chosli. Sans trop de frais, il a participé pour la première fois avec son Hürlimann à un pulling en 2000 à Subingen (SO), en obtenant un succès honorable. Cela l’a encouragé à continuer. Sans le Hürlimann, mais avec un tracteur de sport Deutz dont il a révisé le moteur après la première compétition, remonté et l’a reconduit, légèrement amaigri, sous le nom
Youngtimer | Passion n
poétique de « Green Angel » (ange vert) dans l’arène infernale du tractor pulling. Et comment ! En 2010 et 2011, il décroche le titre de champion suisse dans la classe sport correspondante. Sa femme Renate a eu l’idée du nom.
La fièvre du tractor pulling En 2006, il a offert le Hürlimann à sa fille Michaela, âgée alors de 14 ans ; elle pouvait le conduire, vu qu’elle avait déjà suivi le cours de conduite G40 de l’ASETA. Très douée, elle est diplômée en construction d’appareils avec une spécialisation dans le soudage de l’aluminium et a été en mesure de tirer le meilleur du « H-466 » tuné : championne de Suisse en classe standard 4 tonnes en 2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2013. En effet, Chosli Huwiler a du diesel dans le sang qu’il a aussi transmis à sa descendance. Son fils Marco, agriculteur et mécanicien diplômé, a fait aussi des prouesses lors du tractor pulling avec son Landini « 7500 », le redouté « Babydini » : en 2009 à 14 ans, il a été vice-champion de Suisse en classe standard 3 tonnes et même champion de Suisse en 2010, 2011, 2013 et 2015. « Pour moi, 2010 et 2011 ont été des années phare », se félicite Chosli Huwiler en parlant de la fièvre familiale du tractor pulling. Sa fille, son fils et lui-même ont été sacrés champions de Suisse en même temps. La saison actuelle 2017 est bien partie pour tous les trois. Michaela et Marco ont terminé plusieurs fois sur le podium lors de courses individuelles
comptant pour le championnat et Chosli demeure un prétendant sérieux au titre.
Pas plus d’usure que le quotidien Entre-temps, le Hürlimann totalise 4280 heures de service et, malgré le pulling et l’usure normale, il n’a pas encore subi de réparation, assure le propriétaire : « Je ne pense pas que le pulling standard augmente le taux d’usure par rapport au travail quotidien. » Le pulling ne provoque pas les chocs, inévitables lors de certains travaux sur l’exploitation et les champs. Il existe aussi un avantage esthétique : en raison des compétitions de pulling, le Hürlimann brille de tous ses feux pendant toute la saison.
276 stalles d’engraissement Depuis 15 ans, Chosli Huwiler cultive son exploitation agricole de 26 ha uniquement par semis direct : maïs, orge, céréale et luzerne. Il garde environ une centaine de truies d’élevage et élève dans 276 stalles d’engraissement presque autant de truies à l’engrais. A cela s’ajoutent 84 box à engraisser destinés à du gros bétail. Les deux silos Harvester de 500 m3 à côté d’autres silos en matière synthétique d’un volume total de 270 m3 sont le signe extérieur de cette activité. Son beau-frère, agro-entrepreneur, exécute pour lui les travaux de semence, de pulvérisation et de fauchage. Il est fier de sa hacheuse autonome Class à quatre rangées de 1976 qui lui prodigue des services efficaces. « L’agro-entrepreneur allemand
Hürlimann et un cochon porte-bonheur sur l’exploitation d’engraissement porcin ; cela va bien ensemble.
« Des pneus sculptés à la main » : le secret du mordant des roues jumelées pour le tractor pulling.
à qui je l’ai achetée me rabat les oreilles depuis des années, il veut me la racheter par nostalgie car il a commencé et réussi son activité avec elle », explique-t-il. Sans oublier les trois remorques doseuses, utilisés chaque jour ; elles ont toutes passé la quarantaine. La succession semble également bien assurée. Le fils Marco est prêt à prendre la relève de son père. n
Record mondial pour Hürlimann En 1929, l’ingénieur Hans Hürlimann a créé l’entreprise suisse à Wil (SG). Le premier tracteur était équipé d’un moteur monocylindre Berhard de 8 ch. Selon Wikipédia, Hürlimann a présenté en 1939 une nouveauté mondiale : le premier moteur diesel à injection directe. Jusqu’au milieu des années 60, plus de 10 000 exemplaires ont été vendus. Les agriculteurs ont surnommé les machines Hürlimann les « petits Rolls-Royce ». La plupart des éléments ont été fabriqués maison. Le marché exigeait, hormis une technique robuste, aussi des nouveautés. La société Hürlimann a dû beaucoup innover, mais n’a pas pu réaliser tout elle-même. Depuis 1979, Hürlimann fait partie du Groupe Same Deutz-Fahr. Les tracteurs Hürlimann sont fabriqués dans l’usine mère Same à Trévise dans le nord de l’Italie. En 1994, la part de marché des tracteurs Hürlimann en Suisse s’élevait à 22 %. En 2004, à l’occasion du 75e anniversaire de la marque, Hürlimann a réuni 1540 tracteurs, un record du monde.
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n SVLT | Lesereise TA SE
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Cap vers le sud du Brésil et l’Uruguay Le prochain voyage spécialisé emmène les membres de l’ASETA à la découverte du sud du Brésil et de l’Uruguay. Il a spécialement été conçu pour eux et leurs amis. Nunzia Ingrassia* En qualité de cinquième plus grand pays du monde, le Brésil se compose de 388 millions d’hectares de terres fertiles et cultivables régulièrement arrosées par les pluies, qui représentent un terreau unique pour une agriculture productive et compétitive. Quant aux Uruguayens, ils décrivent leur pays comme une « maison avec jardin », la « maison » étant la capitale Montevideo, dans laquelle vit environ la moitié des trois millions et demi des habitants du pays, le « jardin » représentant le vaste arrière-pays très vert. Au-delà des immenses plages de sable bordant le Rio de la Plata et la côte atlantique s’étendent à perte de vue les pâturages où paissent les bovins, les moutons et les chevaux. Bien que disposant d’une superficie qui ne couvre même pas la moitié de celle de l‘Alle* Nunzia Ingrassia est senior manager chez TUI Events à Zürich.
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magne, les Uruguayens ont l’ambition de développer une agriculture durable pour subvenir aux besoins de 50 millions de personnes. Ce petit pays d’Amérique du Sud exporte d’ailleurs déjà viande, soja, riz, blé et laine en grandes quantités dans le monde entier. Itinéraire : Zurich, Francfort, São Paulo, Lejeado, Passo Fundo, Vacaria, Gramado, Porto Alegre, Rio Grande, Chui, passage de la frontière vers l’Uruguay, Punta del Este, Punta Ballena, Montevideo, Nueva Helvecia, Colonia, passage de la frontière vers l’Argentine, Bue nos Aires, São Paulo, Francfort et Zurich. 1er jour : vol de ligne à destination de São Paulo via Francfort. 2e jour : arrivée à São Paulo. Vol à destination de Porto Alegre. Porto Alegre, capitale de l’Etat Rio Grande
do Sul est l’une des villes offrant la meilleure qualité de vie du pays. En raison de sa situation sur le delta du Jacui où se rencontrent plusieurs fleuves navigables, Porto Alegre est un important port fluvial. L’agriculture et l’élevage enregistrent de très bons résultats, le cuir et les produits alimentaires, tels que le soja, la viande et le riz, sont exportés dans de nombreux pays. Après le déjeuner, départ pour Lejeado. 3e jour : rencontre avec un négociant en pierres semi-précieuses près de Soledade. Départ pour Passo Fundo et visite de « Embrapa Wheat », institut de recherche dépendant du Ministère de l‘Agriculture qui subventionne et conseille les cultivateurs de blé. Déplacement à Passo Fundo chez « Bsbios », producteur de diesel biologique. Des infrastructures lui permettent de produire 160 millions de litres de diesel par an. Visite d’un concessionnaire John Deere situé dans les environs.
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4e jour : départ pour Kuhn do Brasil, siège brésilien d’une des plus grandes fabriques mondiales de machines agricoles. Visite à Vacaria de la ferme florale « Lazzeri », fournisseur de jeunes plants. Visite de l’usine de produits alimentaires «RAR», comptant parmi les plus grands producteurs de pommes du pays avec 50 000 tonnes de pommes par an. A la liste de ses produits s’ajoutent du fromage à pâte dure et d’autres produits laitiers. e
5 jour : visite de « nBn Sementes », qui produit des semences de soja, d’avoine, de blé et de haricots de haute qualité sur une superficie de plus de 7000 hectares. Poursuite du périple à São Francisco de Paula et visite du « Centauros Ranch », une ferme d’élevage bovin de première classe, avec des angus, des hereford et des braford. Un déjeuner typique dans le style gaucho sera servi dans l’enceinte de la ferme. Départ pour Gramado. 6e jour : visite de la Cooperativa Santa Clara, la plus ancienne coopérative laitière du Brésil, où 750 000 litres de lait sont traités quotidiennement, à partir desquels plus de 140 produits sont fabriqués. Visite du Bento Gonçalves, le vignoble de la famille Valduga, dont les vins sont connus pour leur qualité exceptionnelle. Ils ont d’ailleurs déjà reçu plusieurs centaines de distinctions. 7e jour : visite de l’atelier d’assemblage de Massey Ferguson, qui fabrique à Canoa des tracteurs, prêts à l’emploi ou en kit. La plus grosse fabrique de tracteurs de toute l’Amérique latine produit 70 % de la totalité des tracteurs exportés du Brésil. Découverte l’après-midi de la ville de Porto Alegre, visite du stade de football incluse. 8 e jour : visite d’une ferme spécialisée dans la culture du riz à Sentinela do Sul. Le Brésil est le seul pays non asiatique parmi les dix plus gros producteurs de riz mondiaux. Déplacement vers Rio Grande. Avec son « superporto » situé à l’entrée de la lagune, la ville possède le plus grand port maritime du pays.
10 e jour : visite d’une laiterie à Laguna Del Sauce ; poursuite de la route en direction de Montevideo, capitale de l’Uruguay. 11e jour : découverte de la production laitière en Uruguay lors de la visite de Conaprole, l’un des plus gros producteurs de lait (coopérative) d’Uruguay, qui exporte dans l’ensemble de la communauté économique du Mercosur. Visite de l’Estancia La Vigna, une propriété agricole connue pour son fromage de brebis « fait maison ». Nuitée à Nueva Helvecia, une ville cofondée par des immigrés suisses. 12e jour : déplacement vers Carmelo, où Juan de Narbona fonda au début du 20 e siècle l’un des premiers vignobles d’Uruguay. Les 15 hectares de superficie viticole avoisinent des vergers et des oliveraies de taille plus modeste. Visite de Marfrig, l’une des plus grandes entreprises brésiliennes dans le secteur de l’agroalimentaire ainsi que l’un des plus gros producteurs de viande de bœuf au monde. 13e jour : embarquement sur le ferry pour Buenos Aires. Tour de ville et spectacle de tango avec repas du soir. 14 e jour : matinée libre. L’après-midi, vol de retour via São Paulo à destination de Francfort. 15e jour : arrivée à Francfort et vol de correspondance à destination de Zurich. n
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Dates des voyages Voyage 1 Voyage 2 Voyage 3 Voyage 4
du 13 au 27 janvier 2018 du 20 janvier au 3 février 2018 du 27 janvier au 10 février 2018 du 3 au 17 février 2018
Prix par personne 15 jours en pension complète, sauf le 14 e jour En chambre double CHF 7100.– En chambre individuelle CHF 8250.– Assurances Annulation et assistance (par personne) : CHF 74.– Bagages (par personne) : CHF 20.– Formalités de voyage Les citoyens suisses doivent être munis d’un passeport valide et ce encore six mois après la date de retour en Suisse. Aucun visa n’est nécessaire. Nombre de participants minimum : 20 personnes Prestations incluses Vols de ligne avec taxes d’aéroport, toutes les visites du programme, nuitées dans de bons hôtels de classe moyenne ou hébergements si possible équivalents, petit-déjeuner et deux repas par jour (à midi et le soir), guide spécialisé parlant l’allemand ou le français sur place, guide TUI expérimenté, documentation de voyage Non compris Frais personnels, repas du 14 e jour, boissons ainsi que les pourboires pour le guide local, le chauffeur et le personnel des hôtels Annulation Les frais d’annulation suivants s’appliquent pour ce voyage, ainsi que les conditions générales et dispositions contractuelles de TUI Suisse Ltd: De 90 à 61 jours avant le départ : 30 % du prix De 60 à 51 jours avant le départ : 50 % du prix De 50 à 31 jours avant le départ : 80 % du prix De 30 à 0 jours avant le départ : 100 % du prix
Programme détaillé et renseignements TUI Events, TUI Suisse Ltd, Friesenbergstrasse 75 8036 Zurich Madame Nunzia Ingrassia ou Monsieur Florian Bont Téléphone : 044 455 44 30 Courriel : tui.events@tui.ch
Talon d’inscription J’inscris définitivement les personnes suivantes au voyage ASETA au sud du Brésil et en Uruguay : Dates de voyage souhaitées : ......................................................................................................................................... 1er personne, nom, prénom : ...................................................................................................................................... Adresse : ........................................................................................................................................................................ NP : ...........................Localité : ...................................................................................................................................... Téléphone : ................................................................... Courriel : ..............................................................................
9e jour : départ pour Chuí, franchissement de la frontière de l’Uruguay déplacement jusqu’à Punta Ballena. Nuitée dans le Club Hotel Casapueblo, une villa impressionnante qui abrite une galerie d’art, d’où l’on peut admirer le coucher de soleil et une vue magnifique sur la mer !
2e personne, nom, prénom : ....................................................................................................................................... Adresse :......................................................................................................................................................................... NP : .........................Localité : ........................................................................................................................................ Téléphone : ................................................................... Courriel : .............................................................................. Je souhaite occuper une ❏ chambre double ❏ chambre individuelle Je souhaite contracter la ou les assurance(s) suivante(s)
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❏ Annulation et assistance ❏ Bagages Lieu et date :................................................. .......... Signature :................................................................................. 9 2017 Technique Agricole
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Envoyer l’inscription à : TUI Events, Friesenbergstrasse 75, 8036 Zurich, fax 044 455 45 57, tui.events@tui.ch
Bien s‘informer pour bien investir Le magazine pour les pros de technique agricole www.svlt.ch
Commande d‘abonnement Je deviens membre de la section de mon canton et profite d’actions de la section et de l’association (cotisation annuelle de 70 à 100 francs suisses selon la section) et reçois 11 fois par an Technique agricole. Je désire m’abonner au périodique Technique agricole pour une durée d’un an pour 110 francs suisses. Je commande un abonnement à l‘essai et reçois gratuitement trois éditions de Technique agricole. Nom Prénom Adresse NPA, lieu Courriel
Date, signature Envoyer le talon à: Technique Agricole Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture ASETA, Ausserdorfstrasse 31, CH-5223 Riniken Fax 056 462 32 01, E-Mail: zs@agrartechnik.ch
Sections | ASETA n
Formation pour le permis G
LU Offre de cours actuelle Examen théorique de cyclomoteur ou de tracteur : les cours de préparation à l’examen théorique du permis de conduire des cyclomoteurs ou des tracteurs ont lieu le mercredi après-midi. Tarifs des cours incluant la plate-forme d’apprentissage en ligne (24 cartes de théorie) : CHF 70.– pour les membres et CHF 90.– pour les non-membres. Dates des prochains cours : mercredi 18 octobre 2017, à Schüpfheim, de 13 h 15 à 17 h 30. Cours de base de scooter et moto : à Büron et à Sursee, CHF 300.– pour les membres et CHF 320.– pour les non-membres. Dates des prochains cours : cours n˚ 609 : samedis 16 et 23 septembre 2017, de 13 à 17 h ; cours n˚ 610 : samedis 21 et 28 octobre 2017, de 12 à 16 h. Cours de théorie sur le trafic routier : à Sursee, Schüpfheim et Ho chdorf: CHF 220.– pour les membres et CHF 240.– pour les non-membres. Dates des prochains cours : cours n˚ 4057 : 4 soirs, les lundis et mardis: 20 et 21, 27 et 28 novembre 2017, de 19 à 21 h, à Sursee. Nombre de participants limité. Les cours n’ont lieu que si le nombre de participants est suffisant. Offre combinée pour les scootéristes : plus avantageuse que les prix à l’unité. Apprendre la théorie en ligne / cours de base 1 et 2 (8 leçons) / cours de théorie sur le trafic routier (4 × 2 leçons) ; CHF 539.– pour les membres, CHF 579.– pour les non-membres. Cours de théorie camion : constitué de 32 leçons réparties par journée sur quatre semaines (un jour de cours par semaine). Le cours est composé de modules et on peut le commencer chaque semaine. Le prochain cours commence le 5 octobre 2017, à Lucerne. Informations et inscription : (sous réserve de changements de lieux, de contenus, de prix ou de durée de cours) auto-école de la LVLT, Sennweidstrasse 35, 6276 Hohenrain, tél. : 041 467 39 02, fax : 041 460 49 01, info@lvlt.ch
Les jeunes gens doivent suivre des cours de théorie en vue de l’obtention du permis de conduire de catégorie F / G. L’examen réussi donne le droit de conduire sur la voie publique des véhicules à moteur agricoles dont la vitesse maximale est de 30 km / h. Conditions de participation au cours : • Age minimum de 14 ans (selon le canton, le cours peut être suivi un à deux mois avant l’anniversaire [il peut l’être dès le 13e anniversaire dans la section Grisons]) Pour plus d’informations, consultez le site www.fahrkurse.ch.
AG Lieux et dates de cours : Riniken : 23.11.2017 et 30.11.2017 ; à 18 h 30 Contact : Yvonne Vögeli, Strohegg 9, 5103 Wildegg, 062 893 20 41, sektion.ag@agrartechnik.ch (inscriptions de dernière minute possibles) BE Contact : Peter Gerber, 031 879 17 45, Hardhof 633, 3054 Schüpfen, bvlt@bluewin.ch BL, BS Lieu et date de cours : Ebenrain, Sissach : 08.11.2017, à 13 h 30. Lieu et date d’examen : MFP Münchenstein : 25.11.2017, à 9 h Contact : Marcel Itin, 076 416 27 13, marcelitin@gmx.ch FR Contact : AFETA, Laurent Guisolan, route de Grangeneuve 31, 1725 Posieux, laurent.guisolan@fr.ch, 026 305 55 58 GR Lieux de cours : Landquart, Ilanz, Thusis, Scuol et Samedan Contact : Luzia Föhn, 081 322 26 43, 7302 Landquart, foehn@ilnet.ch, www.svlt-gr.ch NE Lieux et dates de cours : Cernier et Fleurier : pendant les vacances d’automne Contact : M. Bernard Tschanz, chemin du Biolet, 2042 Valangin, bernardtschanz@net2000.ch SG, AI, AR, GL
SZ,
UR
17e Rencontre d’anciens tracteurs et machines agricoles à Gross (lac de Sihl) Dimanche, 1er octobre 2017, à partir de 9 h Le « Traktoren-Oldtimer-Team Gross am Sihlsee » informe que la 17e Rencontre d’anciens tracteurs et machines agricoles aura lieu le 1er octobre à Gross, au bord du lac de Sihl. Cette exposition a lieu une année sur deux. L’autre année, le « Traktoren-Oldtimer-Team » est responsable de la buvette du championnat de conduite de la section Schwyz / Uri. Il entretient une relation étroite avec la section de l’ASETA. Comme d’habitude, la grande exposition, la buvette bien tenue avec animation musicale, différentes attractions et même des tours en hélicoptère rendront cet événement inoubliable. Le point fort de cette année sera l’exposition Aebi. Les personnes possédant une belle machine Aebi qu’elles souhaiteraient présenter peuvent s’annoncer au 079 482 53 90. Pour davantage d’informations, téléphoner au 079 200 53.
Contact : Hans Popp, 071 845 12 40, Karrersholz 963, 9323 Steinach, hanspopp@bluewin.ch SH Lieux et dates de cours : Herblingen (GVS Agrar AG) : samedi 16.9.2017 Contact : VLT-SH Geschäftsstelle, Martin Müller, Haldenhof 286, 8213 Neunkirch, 079 656 74 58, www.vlt-sh.ch SO Lieux de cours : Wallierhof et Riedholz Contact : Beat Ochsenbein, 032 614 44 57, ochsebeis@bluewin.ch SZ, UR Lieu et date du cours et de l’examen : Restaurant Alpina, Schwyz : 3.10.2017 Contact : Florian Kälin, Geschäftsstelle VLT Schwyz und Uri, 055 412 68 63, 079 689 81 87, info@glarnernbeef.ch TG Lieu et dates de cours: Müllheim : 29.10.2017 et 09.11.2017. Contact : VTL / Landtechnik, Markus Koller, 071 966 22 43, Weierhofstrasse 9, 9542 Münchwilen VD Lieu et dates de cours : Oulens-sous-Echallens, cours théorique d’une demi-journée, de 13 h 30 à 16 h 15, en octobre 2017 et mars 2018. Contact : ASETA-Section vaudoise, Virginie Bugnon, chemin de Bon-Boccard, 1162 Saint-Prex, v.bugnon@bluewin.ch ZG Contact : Beat Betschart, 041 755 11 10, beatbet@bluewin.ch ZH Lieu et date de cours : Strickhof, Lidau: 23.9.2917 et 25.11.2017, de 9 h 30 à 15 h 30. Contact : SVLT ZH, Eschikon, 058 105 98 22, Postfach, 8315 Lindau, www.svlt-zh.ch
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n ASETA | Portrait
Soigner l’image de l’agriculture La ferme de Philipp Freimann, né en 1976, se trouve à la Letzi 21, aux portes de la ville commerciale de Zoug, à côté de l’auberge de même nom qui est tenue par sa sœur Susanne Freimann. Celle-ci reçoit aussi aimablement une clientèle agricole et artisanale que les banquiers et autres jongleurs financiers de la city dans le jardin à l’ombre des grands arbres. L’exploitation est soumise à une forte pression urbaine se traduisant par de nombreux joggeurs, promeneurs et personnes en quête de détente. Philipp Freimann en tire parti : son exploitation d’élevage de vaches allaitantes de 33 ha (avec label Natura-Beef) est propre comme un sou neuf, ordonnée et accueillante. Une quarantaine de vaches et leurs veaux s’ébattent dans la prairie, non loin des porcs qui grognent et des poules qui caquètent. Le moût et le distillat sont produits à partir des fruits provenant des quelque 25 arbres fruitiers, dont des cerisiers haute tige. Avec sa femme et ses trois garçons, il encadre des groupes d’enfants d’âge scolaire dans cette ferme classique. « Comment puis-je mieux promouvoir l’image de l’agriculture qu’ici, sur mon exploitation ? » En ce moment, il prépare le terrain, en collaboration avec les agriculteurs voisins et la corporation de Zoug, pour la Fête fédérale de lutte et de jeux alpestres 2019. En effet, celle-ci aura lieu en grande partie sur ses terres ; plus de 25 ha sont prévus seulement pour le camping. Le maître agriculteur est un technicien agricole actif, bien sûr passionné, comme il se définit lui-même. On a demandé tout de go à ce membre de la section Zoug de l’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) s’il voulait succéder à Peter Schmid comme président. Il l’a voulu, et, depuis 2008, il préside à la destinée de cette petite section dont près de la moitié des exploitations zougoises sont membres. Malgré sa passion, la mécanisation de sa propre exploitation est plutôt modeste avec trois tracteurs (parmi lesquels deux quasi-oltimers) et quelques machines. Cependant, il entretient, avec certains voisins, des liens avec différentes communautés de machines et loue de plus grands engins selon les besoins. On se doute que l’essentiel de son activité se concentre sur le trafic routier agricole pour lequel il s’efforce de trouver des solutions : « Nous nous sommes par exemple opposés avec succès contre l’obligation du filtre à particules que Zoug était le seul canton à vouloir introduire. » Régulièrement, la section organise également des présentations et des soirées d’information sur différents thèmes tels que la mécanisation des terrains en pente, la protection du sol ou un épandage de lisier pauvre en émissions. « Le principal est que cela soit utile et intéressant pour nos paysans », précise Philipp Freimann. Il siège encore au comité de l’union zougoise des paysans et s’y attache également à améliorer l’image et l’acceptation de l’agriculture auprès de la population. De l’association faîtière, il attend qu’elle défende les intérêts de l’agriculture au niveau fédéral avec véhémence et de manière concrète en ce qui concerne le porte-à-faux avant, les freins de remorques…, tâche parfois ardue. : « Ce qui est ingrat dans le travail associatif, c’est qu’on ne le remarque que lorsqu’il n’est plus fait. » n Propos recueillis par Dominik Senn
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Technique Agricole 9 2017
Cours | ASETA n
Les cours ASETA Lieux des cours de conduite G40
Cours de conduite G40
1260 *Nyon VD 1315 *La Sarraz VD 1510 *Moudon VD 1562 *Corcelles-près-Payerne VD 1630 **Bulle FR 1890 *Saint-Maurice VS 1964 *Conthey VS 2208 *Les Hauts-Geneveys NE 2720 *Tramelan BE 2852 *Courtételle JU 3186 Düdingen FR 3250 Lyss BE 3267 Seedorf BE 3421 Lyssach BE 3510 Konolfingen BE 3550 Langnau i. E. BE 3770 Zweisimmen BE 3792 Saanen BE 3800 Interlaken BE 3818 Grindelwald BE 3930 Visp VS 4222 Zwingen BL 4415 Lausen BL 4702 Oensingen SO 5040 Schöftland AG 5505 Brunegg AG 6056 Kägiswil OW 6130 Willisau LU
Tout titulaire d’un permis de catégorie G qui a participé au cours de conduite G40 est autorisé à conduire des véhicules spéciaux et des tracteurs agricoles à une vitesse de 40 km / h au maximum. Le cours de conduite G40 de l’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture est reconnu par l’Office fédéral des routes (OFROU) et annoté dans le permis de conduire. Les premiers cours G40 de la saison de cours 2018 sont publiés : Les inscriptions peuvent être effectuées toute de suite !
6210 Sursee LU 6276 Hohenrain LU 6430 Schwyz SZ 6472 Erstfeld UR 6702 ***Claro TI 7130 Ilanz GR 7302 Landquart GR 7430 Thusis GR 7524 Zuoz GR 7550 Scuol GR 8180 Bülach ZH 8200 Schaffhausen SH 8303 Bassersdorf ZH 8460 Marthalen ZH 8500 Frauenfeld TG 8836 Biberbrugg SZ 8856 Tuggen SZ 8867 Niederurnen GL 8932 Mettmenstetten ZH 9133 Sitterdorf TG 9200 Gossau ZH 9436 Balgach SG 9465 Salez SG
Formation OACP
Lieu : Riniken AG
Module
Date 16.10.2017
Véhicules et technique Premiers secours
17.10.2017
Ordonnance sur les chauffeurs OTR 1
23.11.2017
Véhicules et technique
24.11.2017
Cours pour caristes approuvé par la SUVA
9602 Bazenheid SG
Lieu et Langue
* en français ** en français et en allemand ** * en italien
Oberbipp BE, allemand
1re journée
Goldach SG, allemand
2e journée
2.11.2017
3.11.2017
sur demande
sur demande
Chavornay VD, français
18.9.2017
19.9.2017
Chavornay VD, français
22.9.2017
23.9.2017
Cours de soudure
Lieu : Riniken AG
Des cours sont prévus en automne 2017 Dates des cours et inscription : www.coursdeconduite.ch, www.g40.ch
Renseignements supplémentaires : www.agrartechnik.ch ou www.coursdeconduite.ch ou www.fahrkurse.ch 056 462 32 00 ou zs@agrartechnik.ch
n Impressum 79e année Editeur Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) Werner Salzmann, président Aldo Rui, directeur Rédaction Tél. : + 41 56 462 32 50 Roman Engeler : roman.engeler@agrartechnik.ch Heinz Röthlisberger : heinz.roethlisberger@agrartechnik.ch Dominik Senn : dominik.senn@agrartechnik.ch Ruedi Hunger : hungerr@bluewin.ch Ruedi Burkhalter : r.burkhalter@agrartechnik.ch Abonnement, changement d’adresse Case postale, 5223 Riniken Tél. : + 41 56 462 32 00, fax + 41 56 462 32 01 www.agrartechnik.ch
Directeur de la publication Roman Engeler, case postale, 5223 Riniken Tél. : 079 207 84 29 Courriel : roman.engeler@agrartechnik.ch Annonces Stämpfli SA Dominik Kittelmann, chef des annonces Tél. : + 41 31 300 63 82 Courriel : inserate@staempfli.com Tarif des annonces Tarif valable : 2017 Rabais de 25 % sur la combinaison avec Schweizer Landtechnik Production et expédition Stämpfli SA Wölflistrasse 1, 3001 Berne Paraît 11 fois par an
Prix de l’abonnement Suisse : CHF 110.– par an (TVA incluse) Gratuit pour les membres ASETA Etranger : CHF 135.– (TVA exclue) Prochain numéro Thème principal : manutention des marchandises Management Coûts de machines: qu’est-ce qui change ? En savoir plus Protection des machines agricoles contre la rouille Plate-forme Que propose l’Agritechnica ? L’édition 10 / 2017 paraîtra le 12 octobre 2017. Dernier jour pour les ordres d’insertion : 22 septembre 2017
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Ton avenir. Ta perspective. Gaëtan Lavanchy, 079 638 22 39
Il est temps de changer de perspective – avec le Fendt 500 Vario Aucun autre tracteur de la catégorie des 150 cv n‘offre autant de visibilité, de productivité et de polyvalence que le nouveau Fendt 500 Vario. Fendt ist eine weltweite Marke von AGCO.
fendt.com
1037 ETAGNIÈRES, Etrama SA 1169 YENS, Kufferagri Sàrl GVS Agrar AG Im Majorenacker 11 CH-8207 Schaffhausen info@gvs-agrar.ch www.gvs-agrar.ch
1262 EYSINS, Dubois F. et J. Sàrl 1415 DÉMORET, Demagri SA 1533 MÉNIÈRES, CVT Mécanique Sàrl 1566 ST AUBIN, Bovet SA 1663 EPAGNY, Nicolas Jaquet SA 1906 CHARRAT, Etablissements Chappot SA 2854 BASSECOURT, GVS Agrar Jura
Grande démonstration du programme Fendt Vendredi 15 sept. 2017 de 19 h 00 à 21 h 00 Nicolas Jaquet SA, Epagny