novembre 2016
Technique Agricole
AGRAMA 2016 Informations exhaustives sur le salon et les exposants Concours « Swiss Innovation Award » MF « 5713 SL » avec chargeur frontal : attelage performant Facteur coût « Mécanisation de montagne » sous la loupe
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Editorial • Sommaire Novembre 2016 ■
■ Actualités 4
Editorial
En bref
■ Marché 8 10 12 14 16
Présentation du premier « LUTaCH » « Cropker » : nouveaux pneus de culture de Kleber Deux « Terratrac » de pointe pour le jubilé Semi-chenilles Bogie rigidifiées pour la forêt Nouvelle série « M5001 » de Kubota
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Thème principal : Agrama 2016
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Agrama 2016 : plus grande et plus axée sur la forêt Présentation détaillée des halles d’exposition Visitez le stand de l’ASETA et de Technique Agricole
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■ Impression 52 56 58 61 62
Fendre et fagoter avec Lancam « Güllemobil » dans le maïs « T5.120 » de New Holland au confort amélioré Le « Discovery Collector » de Lely fait place nette Massey Ferguson « 5713 SL » avec chargeur en test
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■ Management 66 69 70
Diminuer les frais de réparation Le point sur l’éclairage diurne Interview de Konrad Merk Facteur coût « Mécanisation de montagne »
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■ Plate-forme 74
Biogaz : comment la méthanisation peut-elle être optimisée ?
Roman Engeler
Regarder attentivement, vérifier et comparer : la photo de couverture, un peu cachée par notre carte concours, montre ce qui pourra être pratiqué selon les envies à l’Agrama à Berne du 24 au 28 novembre. Les investissements doivent être mûrement réfléchis, cela vaut la peine d’examiner la machine sous toutes ses coutures, pour obtenir des informations sur sa fonctionnalité ou sa qualité. Regarder attentivement, évaluer et voter : nous vous proposons, chères lectrices et chers lecteurs, de participer au concours « Swiss Innovation Award ». La rédaction a nominé parmi les nombreuses innovations exposées à l’Agrama cinq produits qui ont été développés et fabriqués principalement en Suisse. Examinez ces machines dans leurs stands respectifs et choisissez votre favori et avec un peu de chance, vous gagnerez peut-être l’un des trois prix.
Sécurité 77
Gants : bons pour la protection et la chaleur
■ Passion 78 75e anniversaire : « It’s a Jeep »
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En savoir plus
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Tendances électroniques dans la gestion des troupeaux Les moteurs modernes ont besoin de lubrifiants modernes
■ ASETA 83 Cours « G40 » : conduire en anticipant avec l’ASETA 84 Sections 86 Le portrait du président de la section grisonne 87 Les cours et l’impressum
Regarder attentivement, planifier et visiter : nous vous avons élaboré un guide précieux avec une présentation complète du salon comportant des informations sur les exposants halle par halle. Vous pouvez voir ce que proposent les différents fabricants et distributeurs pour planifier votre visite de l’Agrama selon vos goûts. Naturellement, nous nous réjouissons de vous rencontrer à notre stand (A009), dans la halle 2.1. Le président de l’ASETA et conseiller national Werner Salzmann vous invite à un apéritif le vendredi 25 novembre en fin d’après-midi.
www.youtube.com (Technique Agricole) Page de couverture Regarder attentivement, vérifier et comparer : saisissez les occasions de l’Agrama 2016. Photo : Agrama
www.facebook.com/ Technique.Agricole
L’édition N° 12 paraîtra le 15 décembre 2016.
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n Actualités
Brèves ■ BKT ouvre un nouveau site internet m.bkt-tires.com compatible avec les appareils mobiles tels que smartphones et tablettes. ■ Christian Dreyer, directeur d’Amazone, a été élu à la présidence de la section machinisme agricole de l’association allemande d’ingénierie VDMA (Verband Deutscher Maschinen- und Anlagebau). Il succède à Hermann Garbers (Claas). ■ La banque de données Isobus de l’Agricultural Industry Electronics Foundation (AEF) innove pour permettre de simplifier les tests de compatibilité. ■ « Enrichissez vos cultures ! » est le slogan de la nouvelle campagne de publicité de Trelleborg. ■ Le constructeur autrichien Busatis a ouvert un nouvel atelier de formation pour ses 27 apprenantes et apprenants. ■ AM Suisse, l’association patronale pour les entreprises de construction métallique, de technique agricole et de maréchalerie, investit 10 millions de francs pour agrandir son centre de formation national d’Aarberg (BE). ■ Le groupe autrichien Bauer Gruppe a ouvert une usine de production de matériel d’irrigation à 200 km au nord de São Paulo (Brésil). ■ New Holland a présenté à Birmingham (GB) ses nouveaux tracteurs compacts « Boomer 40 Cab » et « Boomer 50 Rops ». ■ Le fabricant de pneumatiques Apollo Vredestein a présenté à l’Eima à Bologne des pneus « Traxion-85 » en neuf dimensions supplémentaires. ■ Dès novembre 2016, les acquéreurs du nouveau tracteur John Deere « 7310R » peuvent profiter d’un programme de récompense financière s’ils adoptent une conduite économe en carburant. ■ CNH Industrial reprend les secteurs production fourragère et travail du sol de Kongskilde Industries, qui viendront élargir l’assortiment de la marque « New Holland ». ■ Lemken a investi 5 millions d’euros dans l’« AgroFarm », exploitation agricole qui servira à des fins de formation à quelque distance de son siège central.
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Inventeur récompensé Inventeur plein de ressources, Bruno Villiger, de Niederrohrdorf (AG), a remporté le prix spécial de l’Association suisse de la machine agricole (ASMA) lors de l’« AgroPrix 2016 ». Bruno Villiger a développé une installation permettant de laver les salades et les légumes – caisses comprises– dès leur sortie du champ. Un système de buses disposées à 360° et une triple immersion engendrent un tourbillon dans l’eau de lavage pour obtenir une efficacité maximale. Les différentes étapes de lavage, séparées en plusieurs zones distinctes, permettent de répondre
aux exigences légales en matière d’hygiène, d’assurer une qualité de l’eau impeccable et de ménager les ressources. Une fois lavés, les salades et les légumes sont débarrassés de leur eau grâce à un système d’essorage breveté. Un carrousel, composé de bras préhenseurs, soulève les caisses de manière à ce que la force centrifuge entraîne le contenu non pas contre les parois mais, avec ménagement, vers le fond de la caisse. Bruno Villiger assure lui-même la cons truction et le montage de la nouvelle installation de lavage.
Graphisme modernisé Pour la saison qui vient, Fella modernise sa charte graphique. Le fabricant de matériels de récolte de fourrages de Feucht (D) adopte un design rafraîchi pour sa communication et dynamise la présentation de ses équipements. Les abréviations utilisées pour désigner les différentes machines font place à des dénominations plus évocatrices. « Nous témoignons ainsi notre confiance en l’avenir et nous nous positionnons solidement en qualité de centre de com-
pétences pour la récolte des fourrages au sein du groupe Agco », écrit Fella dans un communiqué.
Démonstration d’arrachage Grunderco, l’importateur suisse de Grimme, a réalisé une démonstration de récolte de betteraves à sucre avec une effeuilleuse 6-rangs « FT 300 » à système « Inline » travaillant en une
phase avec une arracheuse-chargeuse « Rootster 604 ». La « FT 300 » est munie d’un dispositif de dépose des feuilles qui empêche tout bourrage du rotor arrière. L’arracheuse traînée « Rootster » – 6-rangs aussi avec trémie de 4 tonnes – peut, quant à elle, être pilotée depuis le tracteur (puissance minimale requise de 185 chevaux) via un terminal informatique pour être utilisée en une phase ou bien en deux phases derrière l’effeuilleuse « BM 300 ».
Actualités n
SDR à l’Arena « NewAg » chez Manitou Manitou lance la « NewAg », une nouvelle ligne de chargeurs télescopiques avec des cabines modernisées. Elles disposent d’un accès antiglisse « easy step », offrent une visibilité et une insonorisation améliorées. La gamme comprend neuf modèles de 101 à 136 chevaux, de 6 à 9 mètres de hauteur de levage et de 3 à 4 tonnes de capacité de levage. Quatre transmissions sont proposées, de la boîte manuelle à l’hydrostat « M-Varioshift », en passant par une boîte auto à quatre rapports et une transmission à variation continue « M-Vario Plus » de dernière génération.
Octobre a une nouvelle fois été synonyme de « Journées de vente SDF » à la Vianco Arena de Brunegg (AG), où Same Deutz-Fahr présentait sa palette complète de tracteurs « Same », « Deutz-Fahr » et « Hürlimann » dans chaque catégorie de puissances. Parmi eux figuraient des véhicules en promotion à des conditions très intéressantes. Les tout récents Deutz-Fahr des séries « 5 » et « 6 » manquaient à cet éventaire. Ils seront présentés en
première au public suisse à Berne à l’Agrama, a expliqué le responsable des ventes Karl Tanner.
Moins de moissonneuses en Allemagne
Dameuses autoguidées Au Jungfraujoch, Grunderco et Studer Lyssach ont présenté le « PLMSnow-System » développé avec CNH Industrial. Ce système de guidage issu du machinisme agricole est doté de fonctions accessoires et de la « PLM-Snow-Box » pour s’adapter aux dameuses de pistes. Dans les pentes extrêmes, par exemple, il offre la possibilité d’utiliser un treuil de halage. Le guidage entièrement automatisé permet au conducteur de se concentrer sur le pilotage de la lame niveleuse et de la fraise de la machine. De la sorte, même dans des conditions difficiles d’obscurité, de chutes de neige ou de brouillard, l’intégralité de la largeur de travail du véhicule est mise à profit, avec des économies de coûts en conséquence.
La saison commerciale pour les moissonneuses-batteuses et les presses s’achève sur un net recul des ventes en Allemagne. Jusqu’en août, seules quelque 1500 moissonneuses-batteuses et 2000 presses ont été écoulées. « Les ventes de moissonneuses-batteuses s’affichent 20 % en dessous du niveau de l’exercice précédent »,
annonce la section machinisme agricole de l’association de branche VDMA. Le marché des presses à balles rondes a reculé, lui, de 7 %. « Seul le segment, relativement étroit, des grandes presses parallélépipédiques vient éclaircir le tableau, avec une croissance de 16 % », ajoute la section de la VDMA.
Deux nouvelles gammes En 2017, Kubota lancera deux gammes de tracteurs, les « MGXIII » et « M5001 », appelées à succéder à la série « MGXII » et aux modèles « M8540 » et « M9960 ». La gamme « MGXIII » comprend cinq modèles de 90 à 130 chevaux fournis par des moteurs à quatre cylindres qui devraient offrir un rendement 26 % supérieur à celui de leurs prédécesseurs. Ces tracteurs sont dotés de la transmission déjà réputée à trois groupes entièrement synchronisés et à huit rapports enclenchables sous charge. La gamme « M5001 » est équipée de 4-cylindres de 95 à 113 chevaux con formes à l’étape 4 en matière d’émissions, avec filtre à particules, catalyseur à oxydation diesel et système SCR. La boîte propose six vitesses synchronisées
et des demi-vitesses (« High-Lo ») commutables sous charge. Selon le constructeur, la vitesse de travail de ces tracteurs peut être réglée et maintenue à un niveau constant grâce à une mémoire et au programmateur électronique du régime moteur. Le chargeur frontal « LA1854 » a été spécialement conçu pour cette gamme de véhicules.
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n Actualités
Ensileuse à trémie sur le terrain Réduction des coûts, efficacité, qualité de coupe, confort de conduite : ce sont les quatre points sur lesquels Gerd Gerdes, chef de produits de New Holland Allemagne, s’est concentré en commentant la démonstration des nouvelles ensileuses « FR » organisée à Bertschikon (ZH) par Grunderco et Lüscher Machines agricoles. Cette gamme comprend cinq modèles pour des puissances maximales entre 476 et 824 chevaux (et déjà un prototype de 1000 chevaux en test). C’est le modèle « FR 650 » – 13 tonnes à peine – qui évoluait à Bertschikon, entraîné par les 653 chevaux de son moteur de 16 litres. On l’a vu en deux
configurations, une première fois avec un bec 8 rangs (et des grands tambours de 1350 mm de diamètre) en version conventionnelle, présentée par l’entreprise agricole « Team Konrad » de Saint-Ours (FR), puis, toujours avec un bec 8 rangs mais des tambours de 650 mm, en combinaison avec une trémie Racine de 27 m3. Les spectateurs ont ainsi pu se faire une idée de l’efficacité de l’ensileuse dans le maïs mais aussi des différences entre les deux systèmes de collecte. Toutefois, dans une terre humide ce jour-là, c’est évidemment l’ensileuse avec trémie qui a focalisé l’attention. Elle vient d’être acquise par l’entreprise d’ensilage Hähni à Eggethof (TG).
Tout savoir sur les assurances Chaque agriculteur devrait disposer de certaines connaissances en matière d’assurances. C’est ce qui a motivé Agrisano à rassembler en un ouvrage de référence les informations concernant les assurances dans le domaine agricole. Les agriculteurs sont confrontés à une foule de questions sur ce sujet : prévoyances sociales, assurance des collaborateurs,
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contre les intempéries, couverture des bâtiments ou des investissements. Une couverture mal ciblée peut coûter très cher, la sous-assurance est une menace existentielle pour l’exploitation. En moyenne, chaque exploitation suisse alloue un tiers de son revenu annuel aux assurances et à la prévoyance. Garder une vue d’ensemble, connaître les options et les recommandations destinées à l’agriculture et décider quelles sont les mesures qui conviennent sont des tâches élémentaires dans la gestion d’une exploitation. La version en français de l’Ouvrage de référence sur les assurances dans le domaine agricole sera disponible au début 2017 au prix de 59 francs (hors TVA) auprès de la fondation Agrisano, Laurstrasse 10, 5201 Brougg (tél. 056 461 78 78) ou via standardwerk@agrisano.ch.
Système de bâchage innovant Joskin propose un nouveau système de couverture pour ses remorques à ensilage « Silo-space » et les remorques à fond mouvant « Drakkar ». Ce « Duo-Cover » est actionné en cabine par une commande hydraulique et permet à deux filets tendus sur des cadres de se rabattre sur le chargement. Lors de la fermeture, ils se superposent afin qu’il n’y ait aucune perte lors du transport. Autre avantage, ce système peut être monté sur les rehausses.
Cologne roule en « Rigitrac » Une trentaine de « Rigitrac » quittent chaque année la halle de fabrication de Küssnacht am Rigi (SZ) et environ 300 de ces tracteurs universels sont en service dans toute l’Europe. Il en existe trois versions ; d’autres sont à l’étude. Leur qualité suisse a séduit la Ville de Cologne (D). Grâce à l’articulation au milieu du tracteur, les outils frontaux restent fidèlement au niveau de l’essieu correspondant en suivant le sol de près, tandis que les quatre roues directrices faci litent les manœuvres dans des espaces restreints. Enfin, les « Rigitrac » consomment peu et fournissent un couple élevé. Ces arguments ont fait mouche. A Cologne, les neuf tracteurs serviront à l’entretien des places de sport, au nettoyage des chaussées et à l’entretien de gazon.
Actualités n
S CONCOURS SM
Action d’automne New Holland Jusqu’au 5 décembre 2016, on peut profiter doublement de la promotion automnale chez New Holland. A l’achat d’un tracteur parmi une sélection de modèles de 75 à 315 chevaux, le client bénéficie, en plus d’un généreux Extra-Bonus, soit d’une prime d’échange, d’une climatisation ou même d’un relevage frontal. Gratuitement. Par-dessus le marché, il peut obtenir un leasing exceptionnel de 0 % pour financer son acquisition.
En partenariat avec un commerçant en machines agricoles, Technique Agricole vous propose de gagner chaque mois un superbe modèle de tracteur.
Plus de tailles chez BKT La maison BKT ajoute régulièrement de nouvelles tailles de pneumatiques à son assortiment « IF », afin de proposer des solutions convenant à chaque utilisation. On trouve désormais l’« Agrimax Force IF » en taille « 650/85 R 38 179 D ». Avec l’« Agrimax Force IF 650/85 R42 180 D », BKT dispose ainsi de deux pneumatiques dans des dimensions peu communes et dotés de la technologie « IF », ce qui constitue une rareté parmi les constructeurs.
Envoyez un SMS (CHF 1.–) avec la mention SVLT, votre nom et votre adresse au numéro 880, et avec un peu de chance, vous gagnerez un modèle réduit de tracteur de la série « S » de Valtra. Til Oser, de Schönenbuch (BL), est l’heureux gagnant du modèle réduit de tracteur Same « Iron 100 », mis en jeu dans l’édition de d’octobre de Technique Agricole.
Foire d’automne chez Pöttinger
Pour les acheteurs potentiels, la foire d’automne de Pöttinger Suisse, mioctobre à Birmenstorf (AG), se conjugue toujours avec « bonnes affaires
Ce mois, tentez votre chance avec un modèle réduit de la série « S » de Valtra (échelle 1 : 32)
d’avant-saison ». En production fourragère, le regroupeur d’andains « Cross Flow » occupait le devant de la scène. Il est désormais utilisable sans conditionneur. Il voisinait avec la faucheuse com binée « Novacat A1 » (jusqu’à 9,56 mètres de large) ou encore avec la faneuse « Hit 10.11 T » (photo) dotée d’un mécanisme de relevage raffiné. Dans le secteur préparation du sol, le semoir pour cultures dérobées « Tegosem », les nouvelles technologies sur les semoirs « Aerosem » avec distributeur monograine « PCS » et la tête de distribution « IDS » ou encore les herses à disques de type « Terradisc » avec système « Twin-Arm » focalisaient l’attention.
Fusion d’entreprises Le fabricant de silos et spécialiste en matériaux synthétiques Huber SA, de Lengnau (AG), et la maison Hungerbühler Klima SA, de Sommeri (TG), unissent leurs destinées. Ces deux sociétés restent autonomes mais seront dirigées comme des entités sœurs par Pirmin Strauss. Les deux sites sont conservés. La production de polyester de Hungerbühler Klima SA sera intégrée dans l’usine de Lengnau.
Tronçons à coupures dynamiques Amazone a développé un nouvel outil pour tous les utilisateurs qui ne se satisfont pas des seuls 16 tronçons disponibles, lorsqu’ils épandent des engrais dans les angles des parcelles, le long de limites irrégulières ou en présence d’obstacles. Cet outil est le « DynamicSpread », programme informatique de gestion de tronçons pour les calculateurs des deux distributeurs « ZA-TS Hydro » (portés) et « ZG-TS Hydro » (traînés). Il est capable de générer 64 ou 128 tronçons et d’affiner ainsi l’épandage en mode dynamique. 11 2016 Technique Agricole
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n Marché | Congrès
Un événement important en vue A la fin janvier, Agro-entrepreneurs Suisse organisera son premier congrès au Forum Fribourg. C’est l’occasion d’évoquer avec le président du CO ce LUTaCH et le rôle des agro-entrepreneurs. Roman Engeler président du comité d’organisation (CO), du congrès « LUTaCH » et d’autres thématiques propres aux agro-entrepreneurs. Technique Agricole : Pourquoi les agro-entrepreneurs organisent-ils un « LUTaCH » ? Markus Schneider : Nous voulons offrir à nos membres avec le « LUTaCH » quelque chose de spécial : des informations spécifiques sous forme d’exposés professionnels, des tables rondes et des ateliers sur des thèmes auxquels nous sommes confrontés chaque jour. Après que nous avons introduit notre nouveau concept de sponsoring, nous souhaitons impliquer nos commanditaires et leur donner l’opportunité de nouer des contacts avec nos membres et leurs employés hors de leur cadre habituel.
Markus Schneider (1970), de Thunstetten (BE), exploite depuis 2002 une agroentreprise comptant actuellement 14 collaborateurs. Il propose tous les travaux agricoles, du travail du sol à la récolte en passant par le semis et les soins aux cultures en mettant l’accent sur la fumure organique. Photo : Roman Engeler
Le centre de congrès et d’expositions de Forum Fribourg, à Granges-Paccot (FR), à la frontière des langues, sera le fief des agro-entrepreneurs suisses pendant deux jours, les 25 et 26 janvier 2017. Avec le premier congrès d’Agro-entrepreneurs Suisse (« LohnunternehemerTagung Schweiz » en allemand, donnele sigle « LUTaCH »), les responsables veulent proposer des informations spécifiques à la branche sur les thèmes et les évolutions techniques, favoriser l’échange entre les membres, donner des impulsions pour les activités dans la pratique, prodiguer des formations et des conseils et, en même temps offrir une plate-forme adéquate aux sponsors. Technique Agricole a saisi l’occasion de s’entretenir avec Markus Schneider, le 8
Technique Agricole 11 2016
L’invitation ne s’adresse-t-elle qu’à un cercle précis de personnes ? Oui, les invités sont nos sponsors, nos membres, ainsi que leur famille, leurs employés et leurs chauffeurs. L’accent est mis sur la convivialité. Les nouveaux membres sont naturellement les bienvenus. Le deuxième jour, les participants aux « Agrartechniktage » de Tänikon (qui n’auront plus lieu pour des raisons économiques) pourront également assister aux exposés spécialisés, aux tables rondes et aux ateliers. Ce sera aussi le cas des participants au module « BF09 Travaux pour tiers » dans les écoles d’agriculture. Un modèle a-t-il été suivi pour élaborer le LUTaCH ? Oui, nous ne le cachons pas. Le « Deluta », que les agro-entrepreneurs allemands organisent avec succès depuis quelques années déjà, constituait pour nous un exemple. Nous avons repris le concept du « Deluta », mais non son large cadre. Quels sont les objectifs de ces deux jours ? Nous proposons une bonne formation continue avec les exposés spécialisés. Les
ateliers devraient encourager les échanges d’idées et une participation active. Il s’agit encore de favoriser les contacts entre nos membres. Ainsi que je l’ai déjà dit, nous voulons encore rencontrer nos sponsors dans une atmosphère détendue. Les 40 exposés prennent une grande place. N’est-ce pas un peu beaucoup ? Oui, mais il s’agit en fait de 20 exposés seulement que nous avons réunis autour du titre « Connaissances pour pros ». Ils sont donnés deux fois, de sorte que tous puissent y participer. La liste des thèmes aurait pu être encore allongée. Nous pensons cependant que le programme technique présente ainsi un bon équilibre. Comment a-t-on établi le programme ? Dans un premier temps, nous avons déterminé les blocs thématiques, et défini des sujets précis pour chacun d’entre eux. L’étape suivante a consisté à rechercher des conférenciers appropriés en Suisse et à l’étranger. Le programme a ainsi été développé pas à pas. Nous avons eu le plaisir de constater l’intérêt des orateurs pour ce projet auquel ils ont tous donné immédiatement leur accord. Combien de participants prévoyez-vous ? Nous comptons sur 500 participants. A quel stade des préparatifs en êtes-vous ? Nous sommes en plein milieu, et nous attaquons aux détails. Le programme technique est élaboré. Les places de présentation des sponsors sont attribuées. Nous espérons que chaque commanditaire exposant montrera un aspect (de technique agricole). J’aimerais cependant préciser que l’exposition ne doit en aucun cas être un salon de vente. Les agro-entrepreneurs ont déployé des efforts intenses pour
Congrès | Marché n
professionnaliser leur société. Ce processus est-il terminé ? Je pense qu’un tel processus n’est jamais achevé. Sur le plan de l’organisation, nous avons certainement franchi une étape avec la mise en œuvre du concept de sponsoring. Toutefois, les thèmes que nous avons à traiter ne manquent pas, il y a toujours des travaux en cours. Le potentiel d’augmenter le nombre de membres existe-t-il ? Tout à fait. Actuellement notre société compte 350 membres, mais pourrait en avoir le double. Quels avantages tire un agro-entrepreneur d’une adhésion Nous sommes les représentants des intérêts des agro-entrepreneurs vis-à-vis des autorités, par ailleurs en collaboration étroite avec l’ASETA. Nous encourageons également l’échange entre nos membres, en mettant notamment sur pied des cours qui leur sont exclusivement destinés et pour lesquels ils bénéficient de con-
« LUTaCH » en détail
ditions préférentielles. Nous souhaitons encore développer cette offre à l’avenir. La société intervient-elle auprès des clients des agro-entrepreneurs, à savoir les agriculteurs ? La relation avec les clients est avant tout de la responsabilité de chaque agroentrepreneur. La société peut cependant apporter un soutien. Sous quelle forme ? Je pense que nous devons davantage « vendre » nos prestations en bloc. Nous pouvons par exemple soutenir un éleveur qui veut se spécialiser dans ce domaine, en le déchargeant de toutes les activités de production végétales. Le problème est que les détenteurs d’animaux ont de trop petites exploitations et qu’ils doivent de ce fait effectuer eux-mêmes une grande partie du travail des champs, alors qu’ils manquent parfois de connaissances spécialisées à ce sujet. Le potentiel est-il encore important ?
Au fo ru Fribou m rg
Programme Les présentations seront données en allemand. Agro-entrepreneurs Suisse prévoit d’organiser des traductions simultanées en français vu que le LUTaCH vise à être une plate-forme d’informations et d’échanges pour tous les membres. Mercredi 25 janvier 2017 – 9 h 30 : Assemblée générale d’Agro-entrepreneurs Suisse – Après-midi : exposition et présentation des firmes des sponsors – 16 h 00 : table ronde « Circulation routière », atelier « Photographier son entreprise et ses produits », conférence « Les temps changent... et nous aussi » – 20 h 00 : présentation de Bernhard Schweizer « Mener à bien le changement » – Dès 22 h 00 : grande fête avec le groupe Chicks and Roosters Jeudi 26 janvier 2017 – Toute la journée : exposition et présentation des firmes des sponsors – Dès 9 h 00 : exposés sous l’angle « Connaissances pour les pros » o Fabian Tilmann : « Possibilités et utilité de la gestion des données » o Marius Frei : « GPS RTK : possibilités et situation actuelle en Suisse » o Josef Stangl : « Protection des végétaux : guidage intelligent de la rampe pour limiter la dérive » o Marc Lehmann : « Précision des capteurs NIR d’équipements de lisier » o Martina Jufer : « Agro-entrepreneur professionnel : résultats d’une définition des besoins » o Alexander Zorn : « Analyse des coûts complets : importance des frais des machines de culture » o Klaus Semmler : « Effets des prix des prestations : avantageux, moins cher, le meilleur marché » et « Qualité du service de l’agro-entreprise : rêve ou réalité » o Christian Lüdi : « Trafic routier : garder une bonne réputation » o Magnus Samuelsson : « Potentiel et enjeux du travail au sol minimal »
Oui et non. Je pense que les agro-entrepreneurs peuvent augmenter, voire doubler leurs prestations en Suisse. Mais plusieurs agriculteurs ont un avis différent. Je serais très heureux que nous soyons considérés plus comme des partenaires que comme des pompiers. En qualité de partenaire en effet, on peut par exemple convenir de tous les travaux possibles avant la période de végétation, les planifier et en débattre en détail, pour trouver une solution valable pour les deux parties. Vous faites partie maintenant du comité de l’ASETA. Comment voyez-vous votre rôle ? Je me vois en premier lieu comme un intermédiaire entre l’ASETA et Agro-entrepreneurs Suisse, qui en est à la fois une section et la société des agro-entrepreneurs. Je tiens à ce que le dialogue entre l’ASETA et les agro-entrepreneurs soit fructueux. C’est important de travailler ensemble sur les questions liées à la circulation et à la législation. Je me réjouis d’être au service de l’ASETA. n
o Thomas Anken : « Nouvelles directives anti-dérive concernant les produits phytosanitaires »
o Alexandra Schröder, Christian Bohren : « Le souchet comestible » o Matthias Schick : « Ensilage : organisation du travail » o Arnold Zuppiger : « Lubrifiants en technique agricole » o Armin Jost : « Nouvelle ordonnance sur la circulation routière » o Roger Stirnimann : « Véhicules à traction intégrale » : état actuel et nouvelles technologies » o Marco Landis : « Economiser du carburant et de l’argent avec le tracteur » o Renata Bürki : « s’5i lo grad si : du parfait à l’optimum » et « Faire le plein au quotidien : de la tension à la détente » – 11 h 00 : table ronde Shredlage : premières expériences d’affouragement – 13 h 00 : rencontre plénière avec Jeff Reiff, agro-entrepreneur de Luxembourg Coûts – Membres d’Agro-entrepreneurs Suisse, collaborateurs et partenaires : CHF 90.– – Participants aux « Agrartechniktage » à Tänikon : CHF 200.– – Participants au module « BF09 Travaux pour tiers » : CHF 95.– – Inclus dans le prix : repas principaux, en-cas, café et eau minérale Inscription – Jusqu’au 20 décembre 2016 : Agro-entrepreneurs Suisse, Ausserdorfstrasse 31, 5223 Riniken, tél. : 056 450 99 90, courriel : office@agro-lohnunternehmer.ch Désirez-vous devenir membre d’Agro-entrepreneurs Suisse Pour davantage d’informations, veuillez consulter le site Internet www.agro-lohnunternehmer.ch. Sur ce site Internet, vous trouvez également toutes les informations concernant le « LUTaCH ».
n Marché | Nouveautés
Ménager avec « Cropker » Le fabricant Kleber, propriété du groupe Michelin, lance sur le marché, avec la série « Cropker », un nouveau pneu de culture destiné à remplacer le « Super 3 » qui accuse le poids des ans. Roman Engeler
cargaison plus lourde d’environ 500 kg à une vitesse égale ou inférieure à 40 km / h et avec un indice de capacité de charge de 140. L’introduction de ces pneus sur le marché aura lieu en deux phases. Les modèles seront disponibles en paires pour les essieux avant et arrière en huit grandeurs de 32 à 54 pouces (voir tableau) dès 2017. Les sept autres tailles prévues pour 2018 remplaceront progressivement les « Super 3 ». n
Tout sur Kleber Le premier pneumatique sort le 8 décembre 1911 de l’usine, alors Goodrich, à Colombes en Ile-de-France. Devenue entre-temps Kleber, la société débute la production de pneus agricoles en 1948. Trois ans plus tard, elle fabrique le premier pneu « Tubeless » (sans chambre à air). Depuis 1981, année de son intégration dans le groupe éponyme, l’entreprise fait office de seconde marque et complète l’offre de produits haut de gamme labellisés Michelin. Voici d’autres jalons majeurs de l’histoire de la firme : 1990 : accès au marché des grands pneus avec le « Super 15 » (710/75 R34) 1993 : début de la production du pneu de culture « Super 3 »
Avec le nouveau pneu de culture de la série « Cropker », Kleber répond aux attentes des clients souhaitant disposer de capacités de charge et de vitesses de marche plus élevées. Photo : Roman Engeler
Avec sa nouvelle série « Cropker », Kleber répond aux demandes (internationales) de clients désirant des pneumatiques de culture permettant de rouler à des vitesses élevées et dotés de hauts indices de charge. Ces pneus fabriqués à Troyes (F) posent néanmoins quelques problèmes en termes de protection des sols, du fait de leur largeur limitée. « Nous en sommes conscients et nous avons accordé une importance particulière à la géométrie du profil pour cette raison », a-t-on souligné lors de la première présentation à l’occasion d’un atelier ouvert à la presse. Par rapport à son prédécesseur, le « Super 3 », la force de traction a été perfectionnée, principalement pour les sols lourds et humides : un meilleur profil a été obtenu grâce à une optimisation de la distance entre les crampons. La sculpture de la bande de roulement a été davantage aplatie pour obtenir une plus grande surface de contact avec le sol et une répartition de la pression plus uniforme. Les 10
Technique Agricole 11 2016
crampons ont en outre été arrondis, ce qui devrait améliorer la fonction d’autonettoyage et la traction. La forme spécifique de ses crampons destine ce pneu à rouler dans les passages des cultures en lignes tout en ménageant les plantes et les racines. Une meilleure résistance à l’usure dans la zone de l’épaule apparaît comme un bénéfice accessoire de cette géométrie et devrait contribuer à augmenter sa durée de vie.
Indice de charge plus haut Le nouveau produit affiche une portance liée au code de vitesse « A8 » (40 km) et constamment plus élevée de cinq indices que celle du « Super 3 ». Une autre caractéristique de toutes les tailles du « Cropker » est le double code « D/A8 » (max. 65 km / h / 40 km / h). Si les pneus sont montés sur des essieux non moteurs, par exemple de pulvérisateurs traînés, ils reçoivent un « supplément de poids » de 20 %, ce qui signifie qu’ils peuvent transporter une
1996 : sortie du pneumatique large « Super 11L » de la série « 65 » 1997 : pneus standard « Traker » 2002 : mise sur le marché de la gamme « Fitker » (pneu adapté à la route et aux champs) 2010 : introduction de la série « Gripker » (pneus conçus pour les cultures et les prairies pour des tracteurs de la gamme de puissance de 80 à 180 ch) 2015 : commercialisation de la série « Topker » pour les tracteurs de forte puissance 2017 : lancement du pneu de culture « Cropker ».
Dimensions du « Cropker » disponible dès 2017 230 / 95 R32 128D / 131A8 TL 270 / 95 R32 136D / 139A8 TL 270 / 95 R38 140D / 143A8 TL 300 / 95 R46 148D / 151A8 TL 230 / 95 R48 136D / 139A8 TL 270 / 95 R48 144D / 147A8 TL 300 / 95 R52 151D / 154A8 TL 270 / 95 R54 146D / 149A8 TL
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Lorsque les routes subissent les assauts de l’hiver avec des chutes de neige, certains voient rouge, mais la grande majorité voit surtout orange. En effet, c’est la couleur des lames à neige Hunziker utilisées à cette période de l’année sur les routes suisses. Depuis un peu plus d’un an, elles sont construites, produites et distribuées à Veltheim. L’entreprise Studer Maschinen& Fahrzeugbau AG a racheté le 1er juillet 2015 la division des lames à neige de la société Hunziker Betriebstechnik GmbH installée à Reinach en Argovie. Cette reprise permet de perpétuer la tradition des lames à neige, vieille de 64 ans, et de garantir aussi à l’avenir la qualité haut de gamme.
La production des lames à neige a été parfaitement intégrée à la société Studer Maschinen- & Fahrzeugbau AG de Heinz et Jürg Studer. La division des lames à neige de l’entreprise Hunziker a été reprise dans le but d’élargir son champ d’activité et de fournir à la prochaine génération un pilier supplémentaire. Déclinée dans de nombreux domaines, la qualité Studer n’est plus à prouver. Peu importe qu’il s’agisse de l’industrie des véhicules utilitaires et de la construction mécanique, de réparations d’outils pour engins de terrassement (chargeurs, godets, pinces, flèches, etc.) ou de travaux généraux de serrurerie et de charpente métallique. Le travail de qualité de la maison Studer se fonde avant tout sur le savoir-faire, un personnel hautement qualifié et un parc de machines ultramoderne. L’ensemble de ces installations a pour avantage de permettre la réalisation et la surveillance de tous les travaux au sein même de l’entreprise. Le concept du tout issu d’une même source se voit ainsi conférer l’importance souhaitée par les propriétaires de l’entreprise. Nous sommes en mesure de découper et de plier des tôles, d’effectuer de la découpe par jet d’eau ainsi que de réaliser tous les types d’usinage par enlèvement de copeaux tels que le sciage, le perçage, le tournage, le fraisage et le meulage. La société de Veltheim est aussi très prisée par les industriels de la construction automobile pour ses travaux de soudage d’acier, d’aluminium et d’inox.
Jürg Studer s’occupe du nouveau segment des lames à neige Hunziker et se félicite de pouvoir proposer ainsi aux clients un autre produit suisse de haute technicité qui, pendant des décennies, a fait ses preuves dans le domaine du déneigement et qui, au cours de toutes ces années, n’a cessé d’évoluer. Les utilisateurs sont d’accord pour dire qu’il s’agit bel et bien d’un produit de référence en termes de sécurité pour le conducteur, le véhicule mais aussi pour la lame même (par ex. avec le mécanisme de dégagement spécial). Les lames à neige sont disponibles en différentes tailles pour petits tracteurs, véhicules tout terrain, tracteurs légers, grands tracteurs, véhicules communaux, chargeurs sur pneus et poids lourds. Les clients trouvent auprès de la société Studer Maschinen- & Fahrzeugbau AG à Veltheim tout ce qu’il faut en matière d’accessoires (protection contre la poussière et protection des arêtes, tôles latérales hydrauliques, etc.), d’équipements et de montages ultérieurs. Cela s’explique notamment par le fait que toute vente est précédée d’un service de conseils sérieux et axé sur les besoins du client.
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n Marché | Nouveautés
L’Aebi « TT281 » : le nouveau navire-amiral des porte-outils alpins d’Aebi. Photos : Aebi
Nouveaux modèles de pointe pour le jubilé Pour fêter l’anniversaire du « Terratrac » – cette faucheuse à deux essieux construite depuis 40 ans –, Aebi offre une mise à jour de ses deux modèles les plus performants et présente le « TT281 » et le « TT241 ». Roman Engeler En 1976, Aebi posait les bases du « Terratrac » (voir encadré) avec la sortie de sa première faucheuse à deux essieux pour la pente : l’Aebi « TT77 ». Le constructeur suisse a adapté ses deux modèles de pointe aux prochaines normes d’émission peu avant la fin de cette année de jubilé, mais à temps pour l’Agroalpin à Innsbruck (A) et l’Agrama à Berne, les plus importantes expositions de machinisme agricole du secteur alpin. Les nouveaux modèles nommés « TT281 » (répond aux exigences d’émission 4) et « TT241 » (niveau 3b) sont toujours équipés d’une transmission à variation continue. Ces véhicules affichent les mêmes performances que les « TT280 » (109 ch) et « TT240 » (75 ch). Les nouvelles versions sont toutefois plus grandes et plus lourdes, ceci afin d’améliorer la force de levage et la charge admissible à l’essieu. Toujours parmi les nouveautés, le « TT281 » est maintenant équipé d’un réservoir « AdBlue » de 14 l.
Economique grâce à « Eco-Drive » Par rapport aux modèles précédents, la consommation de carburant devait être 12
Technique Agricole 11 2016
réduite de 20 %. Pour y parvenir, il a fallu faire les fonds de tiroirs et les ingénieurs ont été mis à contribution. Ils ont développé le mode « Eco-Drive » qui permet de réduire le régime moteur sans influencer la vitesse d’avancement ainsi que les quatre programmes (route, fauche, fraise à neige et avancement proportionnel) qui gèrent le régime moteur en fonction des performances demandées. Le système hydraulique intelligent est un autre
avantage de ces nouveaux modèles. Il n’utilise en effet que la moitié de l’huile nécessaire. Il autorise ainsi une réduction de la consommation de carburant sans pénaliser la performance. L’intensité du ventilateur du système de refroidissement est aussi maintenant dépendante de la charge thermique du véhicule. Le ventilateur à pales inversables, disponible en option, permet au système de s’autonettoyer pendant le travail.
Tableau. Caractéristiques techniques des nouveaux « Terratrac » Moteur
TT241
TT281
VM R754ISEE4, niveau 3b
VM R754EU6, niveau 4
Cylindres, cylindrée
4,2970 ccm
4,2970 ccm
Puissance
75 ch à 2600 tr / min
109 ch à 2600 tr / min
Couple, augm. de c.
310 Nm, 24 %
420 Nm, 43 %
Transmission
variable en continu, hydrostatique 2 gammes d’avancement 0 – 20 / 0 – 40 km / h
Prise de force
540 /1000 avant, 540 /750 arrière
Longueur
4090 mm
4090 mm
Largeur
2110 mm
2110 mm
Hauteur
2620 mm
2620 mm
Poids à vide, PTAC
2800 / 4500 kg
2850 / 4500 kg
Charge à l’essieu (f/r)
2600 kg
2600 kg
Nouveautés | Marché n
40 ans de Aebi « Terratrac » Il y a 40 ans, le premier « Terratrac », le « TT77 » quittait les ateliers de Berthoud (BE). Des machines permettant de faucher assis et de réaliser le fanage et l’andainage étaient demandées dans les régions montagneuses. A l’époque, le « TT77 » était animé par un moteur de 43 ch et présentait des relevages avant et arrière. En 1981, il est suivi par son petit frère, le « TT33 ». Ce dernier s’est rapidement imposé dans la classe de prix inférieure. Il est aujourd’hui encore la faucheuse à deux essieux la plus vendue par Aebi. Le nouveau levier d’avancement permet la commande des principales fonctions avec une seule main.
Nouvelle génération de levier d’avancement Les nouveaux « Terratrac » sont équipés du levier d’avancement de dernière génération. Ce levier multifonctions met à portée de main les commandes hydrauliques, le relevage et la gestion de la transmission. En plus de la transmission variable en continu, le système « Tiptronic » et la régulation automatique de l’avancement (ADC) permettent un dosage particulièrement fin de la vitesse d’avancement. « ADC » régule automatiquement la vitesse d’avancement maximale en fonction des besoins en puissance variables de l’outil porté. Quand le moteur est mis sous pression, la vitesse ralentit et si les besoins en puissance à la prise de force grandissent, le régime moteur augmente également. En option, la version « Smart Navigator » du nouveau levier d’avancement est intégrée à l’accoudoir pour offrir une position
transmission hydrostatique. Cette transmission a été installée sur le « TT90 » en 1992. En 1995, l’arrivée de la direction sur les quatre roues a permis à Aebi de franchir une nouvelle étape dans l’histoire des porte-outils alpins.
En 1986, Aebi présentait le « TT88 », la première faucheuse à deux essieux équipée d’une
du corps idéale en toute situation. Le concept des écrans, qui intègre les fonctions jour et nuit, a aussi été amélioré pour n’afficher que les informations utiles au travail en cours.
Adaptation permanente au sol Le différentiel longitudinal Torsen assure un équilibre constant du couple transmis aux quatre roues. L’essieu avant peut littéralement agir contre l’essieu arrière. Un amortisseur de torsion agit progressivement jusqu’au blocage, réduisant ainsi le risque de retournement de l’engin dans les situations extrêmes. Aussi disponible en option, la fonction « T-Traction » évite le patinage d’une roue avant ou arrière trop délestée dans un passage difficile.
Le confort dans les détails La cabine a été mise au goût du jour. Elle offre une bonne visibilité, un poste
La cabine offre une bonne visibilité, de l’espace et des atouts tels un support pour téléphone, un porte-bouteille, un range-document.
de travail spacieux et une climatisation automatique. Le nouvel espace comporte aussi certains détails comme un support pour téléphone, un porte-bouteille, un rangement pour les documents, une prise USB et une boîte universelle. L’installation de série d’un compensateur d’oscillation améliore la sécurité pendant les déplacements tout en améliorant le confort de conduite. Ce dispositif préserve aussi la machine pendant les déplacements avec des outils portés. Le relevage frontal est compatible avec les attelages des catégories I et II. Le déplacement latéral de 650 mm de l’attelage frontal permet un suivi exact des limites des parcelles. Une prise de force à rotation inversée assure une polyvalence maximale du porte-outil. Les nouveaux modèles sont encore équipés d’un embrayage électrohydraulique à double disque et d’un frein de stationnement. n
Aperçu du moteur avec le ventilateur qui peut être équipé en option de l’inversion des pales.
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n Marché | Technique forestière
La semi-chenille « Marquardt » rigidifiée se compose de 36 maillons qui ont chacun un profil rectangulaire de 200 × 80 mm et une épaisseur de 8 mm. Photo : Bombosch, HAWK Göttingen (D)
Protection du sol forestier Les sollicitations mécaniques lors du débardage causent des dommages sur le sol. Depuis plus de dix ans, on cherche à mieux répartir la pression au sol des roues des machines. Ruedi Hunger Les compactions du sol forestier diminuent la conductivité de l’air et de l’eau et gênent la croissance des racines fines. Enfin, la stabilité et la santé des arbres sont compromises, ce qui se répercute négativement sur l’accroissement et sur le rendement financier. La protection du sol ne peut cependant pas être considérée sans l’approche économique parce qu’elle résulte d’un compromis entre les atteintes et les charges supplémentaires. Par exemple, des layons de débardage espacés peuvent certes ménager le sol, mais aussi provoquer de plus grands dommages au peuplement. En effet, la desserte fine doit être soigneusement planifiée et tenir compte de la sensibilité à la compaction du sol. Le type d’ornière 3 du tableau 1 (voir page suivante) devrait à terme se raréfier.
Ornière avec caractéristiques d’hydromorphie. Les couleurs de réduction (gris-bleu) et les taches couleur rouille indiquent une aération limitée du sol. Photo et légende : WSL
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Technique Agricole 11 2016
Semi-chenilles Bogie ou pression des pneus abaissée ? Généralement, l’effet de ménagement du sol des semi-chenilles a été surestimé, vu que le même effet peut être obtenu avec
une faible pression des pneus (Technique Agricole 08 2015, p. 32). Les semi-chenilles habituelles ne permettent pas que la pression soit répartie uniformément parce que celle-ci forme toujours des pics qui ont été mesurés sous les roues trop tendues et qui se propagent dans la couche sous-jacente du sol. Leur surface de contact théorique n’a en conséquence que peu d’importance.
Semi-chenilles Bogie rigidifiées Une solution cherchée pour réduire avec efficacité les pics de pressions sous les semi-chenilles Bogie a été trouvée conjointement par une entreprise de foresterie et de machinisme du Bade-Wurtemberg et l’Université de Göttingen. Elle consiste en semi-chenilles Bogie rigidifiées nommées « Marquardt ». Le raidissement est atteint au moyen de connecteurs étroits associés à des maillons d’une certaine épaisseur. En d’autres termes, les maillons sont pressés les uns contre les autres du côté de la surface de contact horizontal de la semelle en raison de la
Technique forestière | Marché n
Tableau 1. Critères de distinction des types d’ornières (rapport WSL 6 / 2013, seulement en allemand) Critères
Type d’ornière 1
Type d’ornière 2
Type d’ornière 3
Structure de la couche sup. du sol
non détruite
en partie détruite
détruite
Profondeur de l’ornière *
reste 5 à 10 cm au maximum dans la couche sup. du sol
reste dans la couche sup. du sol (le plus souvent <10 cm)
atteint la couche sous-jacente (>10 cm)
Déformation
aucune **
des bourrelets commencent à se former sur couche sup. du sol
des bourrelets latéraux marqués se forment
Couleur (signes d’hydromorphie)
des signes d’hydromorphie sont présents selon les conditions du terrain
* Ce critère porte davantage sur la couche du sol atteinte par les ornières que sur leur profondeur en cm. ** Des empreintes de pneus sont partiellement visibles.
Tableau 2. Avantages et inconvénients des semi-chenilles Bogie Avantages
Inconvénients
+ Par rapport aux roues, la surface plane des semi-chenilles permet de réduire la pression dans la zone de contact de près de 25 % pendant le roulage et 35 % dans les phases de démarrage et de freinage + Ne malaxe pas les sols humides. Les matériaux terreux ne sont pas déplacés latéralement en raison du faible enfoncement + Aucune force n’agit sur la boîte d’essieu et/ ou l’engrenage planétaire lors de charges ponctuelles + La consommation de carburants baissera + Argument-clé de vente pour les entreprises et exploitations forestières lors des appels d’offres
– Le poids relativement élevé, de quelque 2 tonnes par semi-chenille, le rend près de deux fois plus lourd qu’un véhicule doté de chenilles normales – Le temps de montage est assez long (près d’un demi-jour) – Le prix n’est pas encore connu (il n’existe qu’un prototype comptant à peu près 800 heures de fonctionnement)
liaison à charnière serrée et ils ne peuvent pas être convexes. Du fait de cette rigidité, la surface de contact entière est portante et soutient le poids de la machine. Les semi-chenilles rigidifiées s’utilisent principalement dans les forêts avec eaux souterraines, sur le lœss ou un sol argileux menacé de compactage, pendant ou après des périodes d’intempéries et des précipitations abondantes.
Exigences spéciales pour les débusqueuses de zones humides Les exploitations forestières de Mecklembourg-Poméranie-occidentale peuvent représenter un casse-tête, quasiment inexistant en Suisse. L’utilisation du bois de zones humides est considérée ici du point de vue de la protection du sol bien entendu. La firme FHS, de Schönewalde (D), a proposé récemment un nouveau système. Le châssis de la débusqueuse de zone humide « FHS 81/11 » est doté de roues jumelées pour camions avec des flancs renforcés au lieu des roues habituelles. Ces roues jumelées sont munies de semi-chenilles fermées en caoutchouc sans armatures d’acier. Ces dernières ont
Les layons de débardage sont des lignes de transport déboisées aménagées sans terrassement. Ils appartiennent à long terme à la production forestière et ne doivent pas être endommagés. Photo : WSL
un motif d’adhérence et pèsent environ 100 kg. Afin de faire disparaître les pics, des galets ont été ajoutés sur chaque semi-chenille. Deux roulettes ont été disposées de façon rigide raides en haut et les quatre placées en bas sont mobiles longitudinalement et latéralement. Ces dernières sont pressées hydrauliquement vers le bas, afin de modifier la tension de la semi-chenille. De la sorte, la charge est mieux répartie sur sa surface. Bien qu’on ne dispose pas (encore) de mesures scientifiques, on peut déjà avancer que le poids est réparti plus uniformément, sur trois points au moins au lieu de deux normalement. Un autre point décisif est le réglage de la pression en fonction de la charge. En outre, le « FHS » comporte quatre systèmes de pesée permettant de déterminer en continu le poids du chargement et de régler en conséquence la tension des semi-chenilles sous les galets inférieurs. Le véhicule sera produit en série l’an prochain.
Conclusion Les propriétaires, exploitations et entreprises forestières sont responsables au
même titre que les services cantonaux concernés, de la protection des sols. Enfin, le conducteur de machine est un acteur décisif. Il doit être équipé sur le plan technique de manière à contribuer pendant son travail à protéger les sols forestiers. Si les semi-chenilles habituelles permettent d’améliorer davantage la traction que la répartition du poids, de nouvelles solutions plus efficaces comme les semi-chenilles rigidifiées se présentent. n
Que dit l’ordonnance ? L’article 6 de l’Ordonnance sur les atteintes portées au sol (OSol) intitulé « Prévention de la compaction et de l’érosion » stipule que : « Quiconque construit une installation, exploite un sol ou l’occupe d’une autre manière, doit, en tenant compte des caractéristiques physiques du sol et de son état d’humidité, choisir et utiliser des véhicules, des machines et des outils de manière à prévenir les compactions et les autres modifications de la structure des sols qui pourraient menacer la fertilité du sol à long terme. »
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n Thème principal : Agrama 2016
Kubota mise sur la classe moyenne Kubota a présenté ses nouveaux tracteurs de 90 à 140 ch. Cinq nouveaux modèles, commercialisés depuis le printemps en Amérique du Nord, font leur apparition sur le marché européen. Objectif avoué : atteindre les 10 % de part de marché sur les tracteurs de plus de 50 ch d’ici 2019. Gaël Monnerat
Kubota propose cinq nouveaux modèles de 90 à 140 ch dans la série « MGX-III ». Photo : Kubota
Kubota en chiffre
Kubota Corporation a présenté sa nouvelle série « M5001 » qui propose deux modèles de 95 et 113 ch, les « M5091 » et « M5111 ». Ces deux tracteurs sont équipés de moteur Common Rail à quatre cylindres Kubota « V3800 » de 3,8 l. Pour répondre à la norme antipollution Stage IV, Kubota recourt à des catalyseurs SCR et d’oxydation diesel, à un filtre à particules et à une vanne EGR. La série 16
Technique Agricole 11 2016
« M5001 » dispose de la transmission « 40-ECO » qui comprend six vitesses synchronisées et un doubleur. Un inverseur électro-hydraulique est aussi présent. Le constructeur japonais affirme avoir placé la facilité d’utilisation, la polyvalence et la manœuvrabilité au cœur de ses préoccupations pendant le développement de la nouvelle gamme de tracteurs. SUITE À LA PAGE 18
En 2015, Kubota a réalisé un chiffre d’affaires de 11,4 milliards d’euros, dont 1,5 en Europe. Cette performance est permise entre autres par la fourniture de 120 000 moteurs à d’autres constructeurs et à une offre de produits en constante augmentation. En septembre 2015, Kubota inaugurait une usine d’assemblage près de Dunkerque (F). Cet investissement de plus 40 millions d’euros permet la production de quelque 3000 tracteurs par année. Kubota lance encore KFS (Kubota Farm Solutions), qui propose des services et des produits dans le domaine du guidage par satellite et de la communication Isobus entre autres.
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n Thème principal : Agrama 2016
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Série « M5001 » Le Japonais a beaucoup travaillé sur l’environnement du chauffeur qui a ainsi été amélioré. En plus de la compatibilité Isobus, Kubota équipe les « M5001 » de la cabine à six montants « Ultra Grand Cab ». Cette dernière offre un poste de travail
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plus large, un toit ouvrant coulissant et des espaces de rangements supplémentaires. Pour obtenir une meilleure polyvalence, les nouveaux « M5001 » peuvent être équipés du chargeur frontal « LA 1854 » spécialement conçu pour eux. Le design des bras assure une bonne visibilité
Les solutions Isobus de Kverneland, propriété de Kubota depuis 2012, trouvent naturellement leur place dans les tracteurs de dernière génération.
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Technique Agricole 11 2016
sur toute la course. Pour améliorer la sécurité de l’ensemble, une vanne spéciale empêche la descente du chargeur en cas de perte de pression dans le système hydraulique. Des attelages rapides du chargeur et des outils ainsi que des distributeurs hydrauliques sont aussi proposés.
Kubota mise sur la polyvalence de sa série « M5001 « pour séduire les agriculteurs européens.
Thème principal : Agrama 2016 n
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Les chargeurs disposent encore du système KSR (Kubota Shockless Ride) qui amortit les mouvements du chargeur pour réduire les contraintes sur le tracteur et améliorer le confort du chauffeur.
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Kubota a aussi présenté les nouveaux tracteurs de la série « MGXIII » qui succède à la « MGX-II ». Les « M95GX-III » et « M105GX-III » sont équipés d’un moteur 4 cylindres de 3,8 litres répondant aux normes Tier IV Final. Leur empattement est de 2,45 m. Les trois modèles les plus puissants disposent d’un moteur 4 cylindres de 6,1 litre de cylindrée et un empattement de 2,69 m. La courbe de couple de ces moteurs permet aux « MGX-II » d’afficher une efficience supérieure de 26 % par rapport aux « MGX-II ». La série « MGX-III » possède une transmission powershift 24 × 24 (8 rapports répartis sur 3 gammes) et le système « Intellishift » qui simplifie les changements de rapport en mode manuel et automatique. Comme pour les « M5001 », Kubota propose deux chargeurs frontaux (« LA1955 » et « LA2255 ») spécialement conçus pour les « MGX-III ». La maniabilité de ces tracteurs est améliorée grâce au système breveté « BI-Speed » qui accélère les roues avant quand l’angle de braquage atteint 35 °.
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Simplicité et visibilité définissent la cabine des Kubota « M5001 ».
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Les tracteurs des séries « MGX-III » et « M5 » sont déjà commercialisés sur le continent nord-américain depuis le début de l’année. Chez l’Oncle Sam, les « MGX-III » se prénomment « M6 ». Avec l’introduction de ces deux séries de tracteurs de classe moyenne, Kubota affiche ses ambitions : atteindre une part de marché de 10 % sur les tracteurs de plus de 50 ch d’ici 2019. n
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n Thème principal : Agrama 2016
Plus grande et plus axée sur la forêt En comparaison avec 2014, l’Agrama de cette année disposera d’une superficie plus grande et accordera une place plus grande au secteur « Forêt et bois ». Roman Engeler
Haut lieu de rencontre de l’agriculture suisse, l’Agrama constitue une plateforme incontournable d’information et d’aide à la décision. Quelque 260 exposants des secteurs agricole et forestier seront présents sur les 59 000 m² que compte la foire, une surface plus grande que celle de l’édition précédente. Une halle de restauration supplémentaire de 400 places offrira, comme en 2014, la possibilité à nombre de visiteurs de prendre un repas sur place en toute convivialité. Markus Ritter, conseiller national et président de l’Union suisse des paysans, prononcera l’allocution d’ouverture de l’Agrama le 24 novembre.
Secteur forestier plus mis en valeur L’index des produits du secteur « Forêt et bois » a été sensiblement élargi à la suite de la décision de l’Association suisse de la machine agricole (ASMA), organisatrice du salon, d’intégrer davantage cette branche.
Billets d’ores et déjà disponibles Pour éviter une éventuelle attente aux caisses, les futurs visiteurs peuvent, dès à présent, acheter leurs billets sur le site Internet de l’Agrama. Ils ont la possibilité de les imprimer (Print@Home) ou de les télécharger sur leur smartphone sous forme électronique. Les billets sont également disponibles dans les succursales de de La Poste Suisse, tous les centres de voyages BLS SA, les gares SOB (chemin de fer du Sud-Est) en Suisse, ainsi qu’au numéro hotline 0900 441 441 (CHF 1.00 / minute, tarif local). n
L’Agrama 2016 en bref Du 24 au 28 novembre 2016
Cette année aussi, l’Agrama devrait attirer les passionnés de technique agricole de tous âges. Photo : Agrama
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Technique Agricole 11 2016
Heures d’ouverture : de 9 h 00 à 17 h 00 Tarifs d’entrée : adultes CHF 18.–, jeunes (16 – 20 ans) et étudiants : CHF 12.–, enfants accompagnés d’un adulte : gratuit (garderie gratuite pour les enfants de 2 à 6 ans) Lieu : site de Bernexpo Accès : – En car : des voyages sont organisés depuis pratiquement chaque région de Suisse. De plus amples informations à ce sujet sont disponibles sur www.agrama.ch. – Avec les transports publics : en train jusqu’à la gare principale de Berne, ensuite • tram no 9 jusqu’à l’arrêt « Guisanplatz Expo » ou • train régional S1, S2, S3, S4, S31 ou S44 jusqu’à l’arrêt « Wankdorf », ensuite tram no 8 ou 9 jusqu’à l’arrêt « Wankdorf Center » ou • bus no 20 jusqu’à l’arrêt « Wankdorf Bahnhof », ensuite tram no 9 jusqu’à l’arrêt « Wankdorf Center ». – Accès en voiture : la foire se trouve à 1000 m environ de la sortie d’autoroute « Wankdorf ». Suivre les indications « Bernexpo » / « expo ». Le parking de l’exposition est situé à proximité immédiate du site. Des places de stationnement en extérieur sont également à disposition sur le site.
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ENCO AU: PLUS RE FORÃ&#x160; DE T!
n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 1.0 1 Sur son stand, Isagri présentera ses nouveaux logiciels en gestion de parcelles et de troupeaux, tous disponibles en version mobile. « Geofolia » est une aide intéressante pour le suivi parcellaire. Le logiciel combine la traçabilité et la cartographie interactive des parcelles. Au-delà du bureau, l’application mobile permet d’enregistrer et de consulter facilement les interventions directement au champ. « Geofolia » permet ainsi d’être à jour tout au long de l’année. Avec « Isalait-Smartphone », l’éleveur enregistre directement ses évènements de reproduction (tarissement, chaleurs) et ses interventions sanitaires (vaccins, traitements). Pour ne rien oublier, il retrouve aussi les animaux qui méritent son attention (retour en chaleurs, traitement sanitaire). L’historique de chacune de ses vaches est consultable pour gagner en réactivité. Toutes ces applications fonctionnent aussi sans internet et sont utilisables en simultané par plusieurs personnes. Isagri Suisse, Stand A001
2 Hamatec rend chaque atelier indépendant. Le programme d’atelier « hamaSoft » utilise la technologie du web pour permettre un accès permanent à toutes les données importantes comme les mandats de travail, le parc machine, les adresses, etc. Le tout de manière simple et rapide et sur différents supports (tablette, smartphone, etc.). « hamaSoft » est une solution avantageuse, pratique et flexible pour la gestion des mandats. Elle est aussi adaptable aux différents besoins des PME suisses. Le client a encore la possibilité de choisir une solution « Cloud » (location) ou l’utilisation d’une installation locale (achat) sur les serveurs propres à l’entreprise. Hamatec, Stand A005
Trachsel Technik, Stand A007
3
LIFT LIFT
Frey A 003
Isagri Suisse A 001
LANDfreund A 002
1
Zaugg B 001
Gaugele A 004
Wolf B 003
hamatec A 005
2
Sano-Vital A 006
pp software A 008
Agro-Technik B 005
Oscar Fäh B 007
Heiniger B 004 Roth C 005
Nyfarm C 009
Erag C 007
Nebiker C 001 Agroelec Mammut C 002 C 004 LIFT
3
Herzog A 010 agriGas B 009
5
AIO Solar B 006
AMS B 002
domatech C 003
Trachsel A 007
KSM C 006
CBT Software A 012
Wespi B 011 MBRsolar B 010
4
Moser B 008
Lerch C 011
Dirim C 013
Lehmann ScharC 008 müller Agriservice Kater C 012 C 010
LIFT
5 AgriGas, Stand B009 Transformer le biogaz grâce à « Bio-H2-Plus » : plus de performance, plus respectueux de l’environnement et durable ! Une unité d’injection de biogaz produit un gaz de synthèse de haute valeur et performant constitué d’hydrogène et d’oxygène en utilisant du gaz naturel et une électrolyse recourant à l’eau et à de l’électricité. Ce gaz H2-Injection est injecté dans le processus de fermentation biologique de digesteurs. « Bio-H2-Plus » améliore notamment la qualité et la quantité du biogaz produit.
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Technique Agricole 11 2016
4 Quand on visite un laboratoire d’analyse, il est clair que le ré sultat de l’analyse certifiée dépend fortement du nombre prélèvements qui forment l’échantillon (nombre, répartition et profondeur). Le système de prélèvement de Wintex peut être installé sur un véhicule tout-terrain léger et répond précisément à ces exigences. L’échantillonnage professionnel incluant le relevé des coordonnées GPS de chaque prélèvement permet la comparaison des résultats sur plusieurs années et met en évidence les évolutions du sol. Le stand accueille un véhicule de www. bodenproben.ch MBRsolar, Stand B010
Le « X-Trailer », la dernière génération de remorque à essieu moteur, est présentée avec un essieu directionnel. Le porte-outils à entraînement hydraulique dispose de sa propre centrale hydraulique et travaille de manière totalement indépendante du tracteur qui y est attelé. Grâce à son essieu directionnel qui présente un angle de braquage de 30°, le « X-Trailer » affiche une maniabilité maximale. Un système de levage intégré à l’essieu permet d’élever ou d’abaisser l’outil porté de 150 mm. Les moteurs de roue avec freins à tambour intégrés assurent tant la poussée dans les montées que la retenue dans les descentes. La force de traction est contrôlée par des capteurs installés sur le timon et par un capteur d’inclinaison. Une pompe à débit variable Load-Sensing assure la synchronisation avec le système hydraulique du tracteur. Le porte-outils « X-Trailer » est une alternative idéale aux transporteurs et propose de nombreux avantages à un prix intéressant.
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 1.1 n
1 Pour que les véhicules disposent de tous les éléments de sécurité nécessaires et pour répondre aux demandes particulières, Zuidberg Frontline Systems propose toute une gamme de protection pour tracteur. La visibilité et la reconnaissance des tracteurs sont améliorées, ce qui contribue fortement à la réduction de l’importance des dégâts en cas d’accident. Avec son nouveau concept pour relevages frontaux, Zuidberg garantit une parfaite intégration dans le design du tracteur, une garde au sol aussi élevée que possible et des frais d’utilisation réduits. Les programmes d’outils pour chargeurs frontaux des marques Ålö, Quicke et Trima présentent de nombreuses fonctions intelligentes et des solutions techniques innovantes pour chargeurs. Les outils originaux Ålö sont en permanence améliorés et adaptés pour répondre aux exigences des marchés. Le nouveau « Powergrab BOH » est un outil de reprise des ensilages performant adapté à tous les chargeurs télescopiques courants. Le constructeur irlandais Major propose des broyeurs à marteaux. Ce programme comprend des modèles de 1,35 à 6 m de large. Le système breveté « Groundsmajor » évite la formation d’andain. Le Mais-Topper est utile pour lutter contre la pyrale. Speriwa, Stand A001
2 Gujer Landmaschinen, Stand A006 Gujer Landmaschinen AG présente une nouveauté mondiale : le « e6 » est le premier chargeur animé par des batteries à la technologie ion-lithium. Par rapport aux batteries à acide et à plomb, les batteries ion-lithium présentent une durée d’utilisation plus longue, un temps de chargement plus court ainsi qu’une durée de vie deux fois plus importante. Le chargeur Avant « e6 » est entièrement entraîné électriquement. Il s’agit d’une première dans la catégorie des chargeurs du type de la série 500 d’Avant. Il ne dégage aucune émission, est extrêmement silencieux et ses coûts d’entretien sont faibles. Il possède les capacités techniques de la série 500 et peut utiliser de nombreux outils frontaux. Le « e6 » est équipé d’une batterie ionlithium de 201 Ah. Il dispose de deux moteurs électriques et de son propre chargeur permettant la recharge des batteries sur une prise 220 V / 10A. C’est aussi la grande diversité d’outils proposée par Avant qui fait l’intérêt de ces véhicules.
3 4 Brielmaier, Stand B003 Brielmaier présente deux nouveautés mondiales. Grâce à sa technique de Les andaineurs à guidage brevetée, l’andaineur à pick-up Brielmaier présente un suivi parfait bande de Molon présende la trace. Les roues de soutien sont dirigées hydrauliquement et indivitent un nouvelle techduellement par le système qui permet un guidage parfait ainsi qu’un rayon nique. Grâce au délesde braquage jusqu’ici sans égal. Les pick-up à articulations multiples gatage à ressorts du sysrantissent un suivi optimal du sol, un travail propre et une qualité de fourrage irréprochable dans les tème « ALL-SIDE-Pendeparcelles en pente. Le râteau-faneur Brielmaier dispose aussi de la nouvelle technologie de guidage. Il lung », cette machine obtient un suivi parfait du a été spécialement développé pour travailler dans les parcelles mouillées et les régions humides. sol. Le « Worky-Quad » est un petit valet de ferme utilisable pour une multitude de travaux. Il est équipé de moteur de 2 ou 23 cv, d’une transmission intégrale hydrostatique et d’un guidage intuitif. Il affiche une force de levage de 950 kg. De nombreux outils frontaux pour la manipulation de matériel, le déneigement, le travail du sol, la taille de 1 haie, le broyage, le balayage, le mélange de béton, le fraisage de fossés et de nombreux autres travaux sont disponibles. Le char2 geur compact « Pixy Loader », d’une puissance de 23 à 38 cv, est 3 aussi présenté. Il affiche une force de levage de 1300 kg et at4
Snopex, Stand B001
LIFT
LIFT
LIFT
Stallag A 003
Köppl A 005
Kuratli A 009
Mehr Landtechnik A 011
Speriwa A 001
Snopex B 001
teint une hauteur de levage de 3,3 m grâce à son bras télescopique. Parmi ses équipements, on trouve encore un joystick qui regroupe 14 fonctions ou encore un relevage 3-points.
LIFT
Fleury A 002
ATG A 004
Brielmaier B 003
Stema B 005
Farmwood B 004
FTS B 002
PONGE A 008
Gujer A 006
Avesco AG B 009
Syntech B 007
A. Moser B 006
Baldinger A 010
ET Energie B 008
Allotherm B 010
LIFT
ANNONCE
NBR/ HNBR
Huile hydraulique biodégradable
Excellente compatibilité avec les joints élastomères NBR et HNBR
Protection optimisée contre l’usure, protection contre la corrosion et excellent comportement à haute pression (EP) Normes Recommandations
Ecolabel Européen, Bosch Rexroth RD90221-1, VDMA 24568 HEES, DIN ISO 15380, DIN 51524-2,3, Swedish Standard SS 15 54 34, Applications CAT BF-1 et CAT BF-2
Blaser Swisslube SA
CH-3415 Hasle-Rüegsau Tél. 034 460 01 01 Fax 034 460 01 00 www.blaser.com
11 2016 Technique Agricole
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 1.2 HKS Fördertechnik, Stand A001
1
2 Lasco Heutechnik, Stand B010 L’entreprise « Lasco »Heutechnik GmbH produit des chauffages à air chaud (max. 2500 kW) à base de biomasse utilisés par exemple pour le séchage du foin. Dans ce secteur, des déshumidificateurs d’air à hautes performances ouvrent des possibilités intéressantes pour un séchage efficace du fourrage. « Lasco » fabrique aussi des griffes à foin d’un grand confort d’utilisation ainsi qu’un nombre important de produits. Dix-neuf versions proposant des équipements comme la commande électrique proportionnelle (dès la M45) ou le bras télescopique hexagonal sont disponibles.
HKS Fördertechnik AG propose les palettiseurs et la technique de stockage « Hyster ». Profitez des conseils des spécialistes pour l’achat d’un engin neuf ou d’occasion, pour la location ou pour la fourniture de pièces détachées. Le savoir-faire acquis dans les conditions les plus difficiles est à votre service.
7 Agro Räder AG, Stand B002 Le nouveau système de roue jumelée « Mountain-T WIN » d’Agro Räder ne peut pas éliminer le compactage du sol, mais permet de le réduire fortement. Le jumelage augmente la flexibilité d’utilisation des faucheuses à deux essieux et des transporteurs. En plus de réduire la pression au sol, ce système améliore la stabilité dans la pente. Le nouveau « Mountain-TWIN » est rapidement installé, quelle que soit la position du véhicule. Il a été spécialement conçu pour les transporteurs et les faucheuses à deux essieux. Sa qualité, sa fiabilité et son standard de sécurité font de ce système un investissement sûr.
10 Profi Pneu, Stand B009 Profi Pneu propose un assortiment complet de technique de jumelage. Les systèmes « Trinker » et « Duofixx » sont deux exemples différents du du programme qui offre offre des solutions de jumelage dans un délai acceptable et pour toutes les tailles de jantes, de 8 à 54 pouces. Il propose aussi des roues et roues spéciales sur mesure et réalise des adaptations sur mesure pour répondre aux exigences des clients ainsi qu’un choix complet de pneumatiques.
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Technique Agricole 11 2016
3 Caron Fahrzeugtechnik, Stand A007 Caron Fahrzeugtechnik AG propose les chaînes de qualité supérieure de la marque Veriga à un prix intéressant. La chaîne forestière « UGrip » est la nouveauté de l’année. Cette chaîne est conçue pour les véhicules spéciaux évoluant dans les conditions difficiles ainsi que pour les applications forestières. Elle assure une bonne tenue, une excellente stabilité du véhicule et une protection optimale des pneus. Son matériau de construction lui assure robustesse et durabilité. Ce modèle est disponible en 11, 14 et 16 mm.
Maxwald A 002
5
LIFT
LIFT LIFT
BUL A 006 HKS A 001
1
GLB Langnau A 003
HATA B 004
Agro-Räder B 002
7
AFH B 003 Krieger B 001
Grüter Handels AG A 005
CARON A 007
3
Bohnenkamp B 006
Huber Kontech AG B 005 KÖNIG C 002
Wirth C 001
Wenger A 009
Hygline B 008
Melotte B 007
Wälchli A 011
4
LASCO B 010
2
Griesser A 013
Lemmer B 011
Trelleborg C 004
Globogal C 006
11
Eisenring C 003
8
Profi Pneu B 009
10
Mitas C 005
Officina Visinoni A 017
BIO3G A 015
12
Bridgestone C 007
Starco B 014
Loosli B 016
BAMAG B 013
9
Dairymaster C 008
13
Krummenacher A 019 Schuler B 018
Arnold Bertschy B 015
6
14
Amagosa C 013
15
mdry C 015
LIFT
11 Trelleborg, Stand C004 La nouvelle série « TM1060 » augmente l’offre en pneumatiques à hautes performances pour les tracteurs de dernière génération de 80 à 300 ch. Le nouveau design du profil reprend les meilleures caractéristiques des pneumatiques radiaux agricoles de Trelleborg. Pendant que le « WingEffekt » maximise la largeur de roulement et la surface de contact, la technologie « Progressive Traction » améliore la performance de traction. De plus la flexibilité accrue des flancs réduit le tassement du sol sans pénaliser la stabilité latérale du pneumatique. Comparé à un pneumatique standard, le « TM1060 » supporte une charge équivalente avec une pression inférieure ou une charge supérieure à une pression identique. La portance de ces pneus dépasse de 40 pourcent les autres alternatives premium proposées sur le marché.
QUALIMATIC B 020
B&M C 012
Buri C 010
Alectron C 011
Arnold A 021
12 Globogal, Stand C006 LIFT Globogal présente le nouveau canon à gaz avec récupération des fumées « DXC80 ». La nouvelle génération de chauffage à gaz indirect présente de nombreux avantages par rapport aux systèmes usuels. La combustion des gaz se déroule dans une chambre de combustion fermée équipée d’un échangeur de chaleur et d’un ventilateur. Il en découle une baisse de la perte par ventilation d’environ 20 %. Cette amélioration provient de l’absence de dégagement de CO2 et d’humidité dans la halle. Cette caractéristique est intéressante pendant les premiers jours d’engraissement des poulets. Le système garantit une meilleure qualité de l’air pour l’homme et les animaux ainsi qu’une litière plus sèche. Le chauffage à gaz est disponible en 80 ou 46 kW. Ses autres caractéristiques sont la présence d’un brûleur atmosphérique dans un système de tubes, un nettoyage des plus simples grâce aux 3 grandes ouvertures pratiquées dans son enveloppe et une économie des coûts de chauffage d’environ 20 %. Globogal propose encore l’éclairage économe en énergie LED spécialement conçu pour la production de volaille « ALISE » qui utilise la technologie par induction. Son intensité est réglable de 1 à 100 %, sa durée de vie élevée et elle ne nécessite pas d’entretien.
Grüter Waagen C 017
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 1.2 n
4 Wälchli Maschinenfabrik, Stand A011 En plus de ses produit reconnus, Wälchli Maschinenfabrik présente des innovations comme la pompe à vis à rotor creux qui assure un fonctionnement extrêmement silencieux et stable. Dans le secteur de la technique du lisier, l’entreprise présente des brasseurs plongeurs électriques éprouvés. Des brasseurs attelés au tracteur, des mixeurs à lisier et des brasseurs pour caillebotis sont aussi exposés. Les pompes immergées à couteaux, les pompes à lisier immergées et les pompes à vis Wälchli ainsi que les pendillards antibourrage RAB, des dévidoirs à tuyaux et différents modèles de répartiteurs à lisier sont aussi de la partie. Le département « Jus de fruits » présente ses presses à panier, ses presses compacteuses et ses presses à bande, sans oublier les installations de lavage adaptées ainsi que les pasteurisateurs et les installations pour le remplissage des conteneurs de type Bag-in-Box.
Maxwald, Stand A002
8 Heini Landtechnik, Stand B012 La nouvelle version de la dérouleuse de balle automotrice « Heini Rucar » présente plusieurs innovations. La plupart des pièces en contact avec le fourrage sont maintenant réalisées en acier inoxydable. La trémie à maïs proposée en option est maintenant capable d’accueillir une balle ronde de maïs entière. Ce véhicule à trois roues très maniable est animé par un moteur à essence de 18 CV. L’avancement ainsi que l’entraînement des différents organes sont hydrauliques.
Bamag, Stand B013
13 Grâce aux systèmes « Iso Control » et « Iso Fit » de Reichhardt, AGronav propose une nouvelle polyvalence du système Isobus. La diversité des fonctions des outils Isobus modernes complique parfois leur commande via un terminal. Le joystick Iso Control, disponible en deux variantes, offre une manipulation individualisée et conviviale de toutes les machines Isobus. Les éléments de commande du joystick peuvent être définis librement. Avec « Iso Fit », l’utilisateur dispose d’un équipement supplémentaire de qualité qui propose une prise Isobus et une prise In-Cab qui permet d’ajouter un T-ECU ou un adaptateur universel. Cet accessoire est compatible avec tous les tracteurs, tous les terminaux ainsi qu’avec de nombreux récepteurs GNSS. Agronav, Stand C009
5 L’entreprise autrichienne Maxwald n’est pas connue que pour la fabrication de câbles forestiers et de montagne. Depuis des années, elle est aussi spécialiste de la fabrication de treuils pour divers domaines d’utilisation. Le treuil Maxwald pour motofaucheuse constitue la grande nouveauté de l’année. Selon le porte-outils utilisé, sa force de traction peut atteindre 4,5 t. Le treuil qui reçoit jusqu’à 100 m de câble est équipé d’un frein éprouvé. En plus de sa simplicité d’utilisation, ce treuil convainc par sa faible pression au sol, sa bonne manœuvrabilité et sa stabilité dans la pente. Divers équipements supplémentaires comme des grilles de protection et des roues de soutien sont disponibles.
6 Arnold Bertschy, Stand B015 Arnold Bertschy AG présente la nouvelle griffe SAC « Uniflow 4S+SH ». La « 4S » a été spécialement développée pour les salles de traite Side by Side et pour les carrousels. La version « 4SH » est une nouveauté conçues pour les stabulations entravées et les salles de traite. Les manchons Uniflex lui sont parfaitement adaptés. Ils proposent des caractéristiques de traites impressionnantes et s’adaptent idéalement à toutes les tailles de trayons. Une aspiration d’air ou la chute de la griffe sont en grande partie évitées.
9 Le constructeur espagnol Ausa propose un large choix de chargeurs télescopiques compacts et de palettiseurs. Les capacités de ces machines vont de 1,35 à 5 tonnes. L’Ausa « Taurulift T144 plus » est le chargeur le plus léger et le plus compact de sa catégorie sur le marché. Il est capable de soulever 1350 kg à une hauteur de 4 m. Les chargeurs télescopiques compacts « Taurulift T204 et T235 » avec bras à déport latéral et contre-poids à l’arrière affichent les meilleures valeurs dans les rapports entre charge utile, poids propre et dimension. Le chargeur télescopique dispose du joystick multifonction qui permet d’agir sur toutes les fonctions du véhicule. La position ergonomique du chauffeur offerte par la cabine confortable jouit d’une visibilité à 360°. Le basculement de la cabine permet d’atteindre facilement tous les organes du chargeur. Des dumpers pour le génie civil sont aussi proposés. Avec près de 4000 unités produites chaque année, Ausa est leader sur ce marché. Dans le domaine des palettiseurs, l’entreprise espagnole figure au deuxième rang mondial.
14 B + M Agrotech, Stand C012 Depuis 25 ans, l’entreprise B + M s’occupe du développement et de l’amélioration des systèmes de détention des vaches laitières et des nourrices en stabulation libre. L’équipement des surfaces de repos fait partie de cette activité. Les logettes flexibles « EasyFixbox » ont été présentées comme un produit innovant qui n’améliore pas seulement le confort des vaches, mais qui augmente aussi notablement la durée du temps passé en position couchée.
15 Amagosa, Stand C013 La nouvelle brosse Actisweep « V-Concept » impressionne par sa forme en V brevetée. Elle a été développée pour balayer de grandes quantités de matériaux lourds comme des céréales, du fourrage, des engrais, du sable, du gravier, de la boue, de l’eau, de la neige, etc. Un nouveau kit apporte des améliorations conséquentes pour la prise en charge du sable. Les brosses sont interchangeables et grâce à leur qualité, Actisweep affiche une durée de vie d’environ 1000 km, à une intensité normale. Actisweep s’installe vite sur les palettiseurs. Sur demande, la brosse peut aussi s’atteler au relevage trois-points d’un tracteur, à la pelle d’une chargeuse ou sur un engin motorisé. La brosse est disponible en cinq modèles différents qui affichent des largeurs de travail de 150 à 360 cm. Ces outils font partie d’un concept d’entretien modulaire robuste pour l’entretien des surfaces.
11 2016 Technique Agricole
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 2.0 1 Sepp Knüsel, Stand A005 Avec le « TTR 7600 », Antonio Carraro présente un nouveau tracteur pour la pente. Le « TTR 7600 » possède une transmission hydrostatique « Infinity » qui découle de la version qui équipe les tracteurs articulés. Il est entraîné par un moteur turbo diesel à 4 cylindres Kohler. Ce tracteur possède un siège pivotant permettant de travailler dans les deux sens d’avancement à la même vitesse. Il possède aussi deux gammes d’avancement (0 à 15 km / h et 0 à 40 km / h). Chaque gamme comprend trois rapports qui s’enclenchent hydrauliquement, sans perte de puissance, au moyen d’un interrupteur installé sur le joystick.Le système Eco permet de maintenir la vitesse à 40 km / h avec un régime moteur réduit. La production en série de ce nouveau tracteur pour la pente commencera au début 2017.
1 Sepp Knüsel, Stand A005 La nouvelle faucheuse « Tornado » doit permettre de travailler à grande vitesse avec une excellente qualité de fauche. Les engrenages installés dans le lamier de fauche sont de différentes tailles. Ceux qui transmettent la force tournent trois fois moins vite que les disques de fauche. Cette conception réduit le bruit et les pertes de puissance. Elle double aussi le recouvrement des disques, ce qui améliore la qualité de la fauche, même en présence de taupinières. L’attelage suspendu est placé bien en avant. Ainsi, le lamier est tiré et glisse légèrement sur la surface du sol. Le capot de la faucheuse est construit en matière synthétique rigide et peut être relevé pour faciliter l’entretien de la machine. L’andaineur à bande « Respiro », de Reite et dont Sepp Knüssel a participé à la réalisation, est aussi une nouveauté. Le fourrage est pris en charge par un pick-up et il est ensuite transporté vers la gauche ou la droite par un tapis roulant. Parmi les innovations de cette machine, on relève le pick-up pliable de petit diamètre, les patins qui assurent le suivi du sol et le rotor qui contribue au bon écoulement du fourrage. Un andaineur à ruban à suspension latérale et 4 roues qui assurent un excellent suivi du sol sera aussi présenté. LIFT
5 BalleMax, Stand B002 Avec une largeur de 1,70 m et une hauteur de 1,90 m la nouvelle « MyMischer sd 390 » faufile ses 3,3 m3 dans les fourragères les plus exiguës. En utilisant des techniques qui ont fait leurs preuves sur des modèles plus imposants, elle assure en plus un travail sans problème, même pour la distribution de balles d’ensilage. La clarté des commandes permet une prise en main rapide. Avec BalleMax, les travaux quotidiens de l’étable sont réalisés avec vitesse et plaisir ! Toutes les machines sont construites en Suisse et sont faciles à entretenir. BalleMax produit des dérouleurs, des mélangeuses et des remorques distributrices capables de travailler les balles rondes d’ensilage.
7 La bétaillère pour gros bétail Daltec « VT2500 » est presque synonyme d’agriculture suisse. Aux expositions de plaine ou pendant les randonnées en montagne, on rencontre des remorques Daltec partout. Depuis plus de 20 ans Daltec a construit plus de 3000 unités. Grâce aux améliorations constantes, ce véhicule propose de série tous les équipements usuels et exigés par les prescriptions légales. Les prix sont plus avantageux qu’il y a 20 ans. Les services et les garanties sont assurés sur l’ensemble du territoire suisse. Daltec échange aussi ses remorques avec plaisir, ce qui permet de proposer un grand nombre d’occasions.
LIFT
Barth A 001
Silent A 003
Kuhn A 007 6 Land- und Baumaschinen9 Service B 001
8 Sebastian Müller / Lindner, Stand B003 Le nouveau « Lindner »-Unitrac 112 LDrive possède une transmission variable en continu. Avec ses prises de force arrière et frontale, son circuit hydraulique alimenté par une pompe à débit variable et son moteur à 4 cylindres turbo diesel de 79 kW/107 CV (qui répond aux exigences EURO6), il est le porte-outils idéal pour toutes les utilisations. Une charge utile de 5000 kg et une bonne force de traction autorisent les travaux de transport lourds. La direction sur les 4 roues abaisse le rayon de braquage à 3,5 m. Les fonctions les plus importantes sont réunies sur le LDrive-Controller qui permet d’accélérer et de ralentir en continu.
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Technique Agricole 11 2016
Marolf B11 005 Lindner 8 B 003 Hochdorfer B 006
Daltec B7004
Daltec, Stand B004
Stöckli C10 001
Landmaschinenstation Eglisau 3 A 006
Rapid A4 004
Forrer 2 A 002
Ballemax B5 002
Knüsel
1A 005
Rhein-Technik C 003
Wyssen C 004
9 Landmaschinen A. Lehmann, Stand B001 LIFT Zetor présente sa nouvelle série « Crystal ». Les deux modèles de 144 et 163 ch, sont animés par un moteur à 6 cylindres Deutz avec catalyseur SCR. La transmission à trois rapports sous charge propose 30 vitesses en marche avant et marche arrière. Ce tracteur affiche une conception simple mais fonctionnelle qui allie la haute efficacité avec un rapport qualité / prix avantageux. Malgré cette conception simple, le kit Profi propose un confort de conduite élevé grâce entre autres à la suspension de l’essieu avant et de la cabine. La nouvelle génération de la série « Forterra HD » sera dévoilée au public pour la première fois. Elle est équipée d’une nouvelle motorisation qui répond aux normes d’échappement du niveau 4 final grâce à un catalyseur SCR.
LANDfreund C 005 Bibus C 007
10 Stöckli Pro AG, Stand C001 Ce qui dure garantit le succès. C’estLIFT sur ce principe que la fabrique de pompes E. Stöckli AG a été transmise à sa 4 e génération. La direction de la nouvelle Stöckli Pro AG a été reprise par trois jeunes et dynamiques successeurs. Malgré les restructurations, les nouvelles idées, elle souhaite rester un partenaire fiable pour l’agriculture, les mandats de finitions et la technique des eaux et des communes. Parmi les nouvelles idées, la technologie du brasseur à moteur immergé sur mât télescopique est maintenant reprise pour une pompe immergée et pour une pompe à broyeur immergée. Cette nouveauté réunit trois utilisations simples en un seul outil. Le nouveau modèle télescopique peut pomper, rincer les canaux, et une buse spéciale permet de réaliser le brassage des fosses à lisier.
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 2.0 n
2 Paul Forrer, Stand A002 La nouvelle ordonnance européenne pour les freins des véhicules agricoles exige que les systèmes de freinage hydraulique soient à double con duite. La soupape de freinage d’urgence « NBV16 » de Paul Forrer AG
répond à toutes les exigences et est utilisable sur toutes les remorques agricoles. L’installation comprend un système de surveillance du freinage, un antidémarrage, un correcteur de freinage asservi à la charge automatique (ALB), une aide au freinage et un frein d’urgence.
3 Landmaschinenstation Eglisau, Stand A006 Landmaschinenstation Eglisau AG présentera la toute nouvelle benne basculante d’Annaburger. La benne « Basicliner HTS 20.12 » impressionne par son faible poids, sa robustesse et son excellent rapport prix / performance. Les bennes monocoques sont adaptées au transport de tous les produits agricoles en vrac. La caisse affiche 19 m3. Entièrement remplie de céréales, elle présente une utilisation optimale du poids total autorisé maximal. Pour le transport d’ensilage, des réehausses permettent d’augmenter le volume à 26,5 m3. L’essieu installé sous le châssis varie en fonction de la classe de capacité et l’attelage fait partie intégrante du châssis. La caisse est constituée de profilés longitudinaux porteurs soudés. Le fond est réalisé avec des tôles en acier de 4 mm et les parois latérales de tôles en acier de 3 mm. La forme conique de la caisse assure une vidange rapide et intégrale du matériel transporté.
6 Kuhn Center Schweiz, Stand A007 Parmi les machines de récolte des fourrages exposées, Kuhn présente de nombreuses nouveautés : les faucheuses latérales à disques « GMD » et les conditionneurs « FC » ont été entièrement mis à jour. Les faucheuses « GMD » de 2,67 à 4,35 m sont équipées du tout nouvel attelage qui supprime la nécessité de réglage de l’attelage du tracteur. Les conditionneurs « FC » de 2,40 à 3,11 m disposent aussi d’un nouvel attelage et d’un design qui intègre un rangement pour les outils sous le capot. Dans leur version « Automat », les presses à chambres fixes « FB 3135 »peuvent être utilisées de manière entièrement automatique. La fonction « Autodeblock » empêche de manière active les blocages du rotor en retirant les couteaux et en abaissant le fond de rotor en cas de surcharge. Le tout retrouve sa place une fois la surcharge absorbée. L’éjection de la balle est gérée aussi automatiquement par « Autogate ». L’enrubanneuse à table « RW 1610C » avec son bras de chargement réglable depuis le siège du tracteur facilite le chargement et la fonction « Autoload » automatise entièrement l’enrubannage. Le double porte-film « e-Twin » réduit de 50 % le temps nécessaire par balle ! Les nouvelles mélangeuses « Profile DL » et « CL » avec leurs bols de 9 à 15 m3 peuvent maintenant aussi être équipées du système breveté « Ventidrive » qui permet de propulser de la paille pour réaliser la litière du bétail. Ces mélangeuses se caractérisent par leur très faible hauteur. Les systèmes de pesée disposant du nouvel ordinateur avec un nouvel écran et la possibilité de transférer les données vers les logiciels de gestion du troupeau sont maintenant aussi disponibles sur les machines de cette catégorie.
4 Rapid, Stand A004 « Rapid » présente les nouveaux modèles de monoaxes « Monta » et « Casea ». Le « Monta », avec sa transmission variable en continu hydrostatique, son centre de gravité bas et son essieu positionné très en arrière, est prédestiné pour les travaux de fauche dans les pentes extrêmes. La répartition de poids assure une forte pression sur la barre de coupe sans avoir à ajouter de masses. Le nouveau palier de guidon souple, les modes de direction active réglable et le guidon pivotant assurent un confort et une efficacité maximale. Pour un travail précis et sans fatigue, il est possible de choisir entre une direction par le guidon ou par les poignées. Il possède aussi la fonction « Zero-Turn » qui permet de tourner sur place. Pour la première fois, le « Monta S141 », un nouvel andaineur encore plus large pour le Rapid Euro, un nouveau broyeur pour le Rapid Swiss Monta ainsi qu’un andaineur pour le Rapid Monta seront présentés. Les visiteurs sont cordialement invités à vivre la fauche dans les pentes extrêmes sur le système de réalité virtuelle que Rapid propose sur son stand. Il s’agit d’une activité proposée à l’occasion des 90 ans de l’entreprise.
6 Kuhn Center Schweiz, Stand A007 Dans le secteur des grandes cultures, Kuhn présente le nouveau pulvérisateur « Deltis 1302 » avec une cuve de 1300 litres. Sa construction courte, qui intègre un attelage rapide est unique. Le nouveau bac d’incorpation pliable breveté « Optifiller », d’une capacité de 42 litres simplifie et sécurise la préparation des bouillies et le rinçage des bidons. Le réglage et l’utilisation du pulvérisateur se font grâce à l’ordinateur éprouvé « RPB », via Isobus sur le terminal CCI 200 ou directement sur le système du tracteur. Le semoir de précision « Maxima 2 » présente pour la première fois la roue plombeuse « V-Max », caractérisée par sa construction compacte et particulièrement courte. Elle permet un réappuyage plus important de la ligne de semis et reste parfaitement alignée, même dans les pentes glissantes. Chaque unité de semis est commandée par GPS et peut, sur demande, être entièrement automatisée. Dans le secteur du travail du sol, « Kuhn » présente le nouveau déchaumeur universel « Cultimer L 300 » dans la version NSM avec sécurité mécanique non-stop et réglage hydraulique du rouleau ainsi que la herse à disques « Optimer 303+ » en version compacte avec réglage hydraulique du rouleau. Les charrues « Vari-Master » 5 et 6 corps seront équipées de la nouvelle roue qui assure à la fois un réglage optimal de la profondeur et un excellent confort de roulement lors des déplacements sur route, tout en réduisant l’effort sur l’essieu du tracteur. L’épareuse « Pro-Longer GII 5783 LPA » avec son bras « Maxiview » est aussi exposée.
Marolf, Stand B005 a collaboré avec le constructeur italien B.O.B pour développer une multibenne présentant de meilleures performances, un poids garanti de 34 t et une capacité de bennage de 26 t. La direction et le châssis ont été adaptés aux exigences de la clientèle suisse. La direction hydraulique forcée permet à cet essieu tridem d’afficher la maniabilité d’un essieu tandem. La commande de l’hydraulique du châssis permet de basculer même en terrain pentu. Les crochets B.O.B. « ITRunner » impressionnent par leur rapport qualité / prix. C’est la première fois que Marolf développe une remorque équipée d’une grue pour une utilisation multifonctionnelle. Le pont de la remorque permet le transport de troncs et d’autres types de marchandises. Avec son articulation de timon Forwarder et la direction forcée de l’essieu, cette remorque est particulièrement maniable. Marolf propose maintenant les véhicules standards de l’entreprise Di Credico, un spécialiste du transport de balles rondes, de remorques surbaissées à rampes, de ponts basculants et de citernes à lisier en acier inoxydable. La remorque surbaissée présentée est équipée d’une rampe hydraulique. Son poids maximal garanti est de 21 t. Sa surface est adaptée pour le transport de pelle rétro et d’autres véhicules. Avec ce partenariat, Marolf peut proposer des véhicules simples et de qualité dans une catégorie de prix inférieure. 11
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halles 2.1 et 3.1 ZKB, 3.1 ; Stand A004
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Même si les mandats de vos clients sont très différents les uns des autres, ils ont pourtant tous quelque-chose en commun: ils doivent être exécutés avec une grande effi cacité. Ce n’est possible que si la technologie de tracteur correspond à 100 % au profi l de tâches. Il en va de même pour la palette d’équipements. DEUTZFAHR a conçu la nouvelle série 6 dans cette optique. Avec douze modèles allant de 156 à 226 ch et disposant de différents empattements, de trois variantes de transmission, de deux types de cabine à niveaux de confort distincts et de nombreuses autres possibilités d’équipement, vous pourrez créer la meilleure combinaison de technologie dans cette classe de tracteurs. Votre propre combinaison, entièrement individuelle. Avec la nouvelle série 6, DEUTZFAHR redéfinit la variété d’équipements. Pour obtenir davantage d’informations, consultez notre site Internet deutz-fahr.com. SAME DEUTZFAHR Schweiz AG Pfattstrasse 5, 9536 Schwarzenbach Tel. 079 631 49 80 info@sdfgroup.ch
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 2.2
1 Gafner, Stand A003 Jusqu’ici, la finition « Roto » n’était disponible que sur les épandeurs Gafner du type « 4.06 ». Ce dispositif d’épandage polyvalent est maintenant disponible pour les modèles de 4,5 à 7 m3. L’avantage technique du « Roto » réside dans sa tête rotative qui pivote de 240° grâce à un moteur hydraulique. Elle permet une régulation en continu de la distance d’épandage sur la droite et sur la gauche de la machine. Elle permet de travailler sur tous le types de terrain.
2 A partir de cette année, les autochargeuses Lüönd « Swiss-Profi S » et « Swiss-Elite S » sont produites de série. La lettre « S » désigne le nouveau pick-up qui fonctionne aussi comme doseur au moment du déchargement, notamment dans les silos tranchées. Ce pick-up à six rangées de dents dispose d’une largeur de travail de 2070 mm. Il ne demande aucun entretien grâce à son graissage automatique des chaînes. La version tandem est de série sur tous les pick-up traînés du constructeur. Avec ces nouveaux modèles, l’entreprise Lüönd dispose d’une offre complète d’outils pour la récolte des fourrages. Les capacités de chargement vont de 12 m3 à 35 m3. Ces outils s’adaptent sur tous les types de transporteurs. Lüönd, Stand A005
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LIFT
Arbor A 001
Gafner A1 003
Lüönd A2 005
FIM A6 009
Brack 5 A 007
Hug A 010
3 Aebi Suisse, Stand A002 Les nouvelles technologies des onduleurs permettent de réguler automatiquement le régime des pompes en fonction de la pression. Il en résulte une optimisation des besoins en énergie qui apporte une importante réduction des coûts d’exploitation. Bien que cette pompe puisse être commandée à distance par smartphone, une télécommande simple est toujours disponible. Aebi Suisse conçoit votre projet et réalise les différentes documentations de planification et d’estimation des coûts exigées par les différents offices pour l’obtention de subventions. Aebi Suisse expose l’enrouleur à barre d’arrosage « Ocmis », la pompe à moteur diesel « Scova » et les pompes électriques Saer et Capagri. La herse roulante d’Einböck, avec ses largeurs de travail de 3, 6, 9 ou 12 m, est une grande nouveauté à découvrir absolument. Elle est capable de désherber entre et sur les rangs et est utilisable dans presque toutes les cultures. Le programme de Maschio-Gaspardo, les combinaisons de semis Alitalia, les broyeurs à pierres de Fae et les rouleaux Dal-Bo sont aussi exposés.
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Technique Agricole 11 2016
APV A7 008 Aebi Suisse SA 3 A 002
Weidemann A 004
Meier Marthalen A 012
Aebi & Co. 8 A 014
Bachmann 9 A 016
Tanner A 006
Heizmann B 001
Fankhauser B4 003
Schweizer Agrarmedien B 005
LIFT
Fankhauser Malters, Stand B003 Fankhauser présente de nouvelles pâles pour ses brasseurs à lisier. Le programme d’optimisation des flux réalisé en collaboration avec la haute école de Luzerne améliore la performance de brassage et réduit fortement les besoins en énergie. La grande surface de brassage présente une meilleure efficacité à une vitesse de rotation réduite. Son efficacité est remarquable et ne demande aucune intervention, même dans les fosses les plus profondes. Certaines grandes fosses nécessitent deux brasseurs. Grâce à la nouvelle pâle, une seule installation est possible, ce qui réduit les coûts d’installation et de fonctionnement.
Still B 007
LIFT
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Thème principal : Agrama 2016 – Halle 2.2 n
5 La nouvelle « THL 25 L » avec grue intégrée est la plus grande remorque combinant multibenne et grue réalisée par Krampe. Les remorques multibenne à grue et essieu tridem de Krampe disposent de série de deux essieux directionnels et d’un châssis à suspension pneumatique. Elles assurent ainsi un travail confortable et en sécurité même sur les terrains les moins praticables. Malgré les dimensions de l’outil, l’utilisation de la grue ne pose pas de problème. Grâce à sa télécommande, cette dernière peut être actionnée à distance. Selon les conditions météo ou l’emplacement des marchandises à charger, l’opérateur peut se placer à côté de la machine, dans la cabine du tracteur ou sur le siège de la grue. L’association d’une grue et d’une multibenne permet de se passer d’un véhicule de chargement. Le système multibenne apporte quant à lui une polyvalence élevée et rationnalise les déplacements. La THL 25 L est capable de lever et de basculer 25 tonnes, alors que sa charge utile technique est de 26 tonnes. Brack Landtechnik, Stand A007
5 Brack Landtechnik, Stand A007 Pour la première fois, Brack présente une « version suisse » de la récolteuse à pommes de terre « Keiler » de Ropa. Cette machine est équipée d’une double trémie et d’une table de calibrage. Une unité hydraulique LS anime tous les éléments de nettoyage des tubercules et permet d’adapter leurs régimes individuellement. Les paramètres de la machine peuvent être enregistrés et récupérés. La chaîne de tamisage automatique permet de régler la vitesse des éléments de nettoyage en fonction de la vitesse d’avancement. L’entraînement entièrement hydraulique permet encore par exemple d’utiliser différents systèmes d’assistance comme le déchargement automatique qui évite un blocage de la machine quand ses capacités sont dépassées.
6 FIM AG, Stand A009 La scie « Solomat » équipée d’un tapis roulant et d’une scie circulaire inclinée brevetée entraînée hydrauliquement ou mécaniquement est au cœur du stand de FIM AG. L’angle spécial de la scie permet à la bûche (de 25 à 52 cm) de tomber directement sur le tapis roulant, alors que les chutes de bois sont entraînées par gravité vers les arrêts, où elles seront coupées. Ce manière de travailler apporte une automatisation rationnelle de la coupe et du transport du bois. Cette scie affiche un débit atteignant sept stères par heure.
APV, Stand A008
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Aebi Burgdorf, Stand A014
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L’Aebi « EC130 » est un porte-outils télécommandé installé sur des chenilles à suspension. Son alimentation électrique est assurée par une batterie ion-lithium qui entraîne deux puissants moteurs électriques à rotor en forme de disque. Ces derniers fournissent jusqu’à 18 kW sans aucune émission de CO2. Cette machine est typiquement utilisée sur les surfaces pentues difficiles d’accès ou si le fait de se tenir à proximité de l’outil fait courir des risques à l’opérateur. Il est actionné par une télécommande avec un écran intégré. Le « EC170 » est conçu selon la même technique que la version équipée d’un poste de conduite. Une homologation pour les déplacements sur routes est possible. Avec l’option « automomes Fahren », le nouveau « Terratrac » utilise le GPS pour se transformer en porte-outils capable d’évoluer sans chauffeur. La route à suivre est définie automatiquement à l’intérieur de la parcelle. Une fois programmée, la machine suit des routes parallèles avec une précision au centimètre, permettant au chauffeur de se concentrer sur d’autres tâches. Aebi présente encore deux nouveaux « Terratrac » (à découvrir en page 12).
Dans le domaine des soins aux prairies, APV présente la nouvelle « GK 300 M1 ». Elle est constituée d’une combinaison de dents et de rouleaux légère et démontable. Rouleaux et herses peuvent être utilisées ensemble attelés au relevage trois points arrière. Un kit permet aussi de les séparer pour les combiner sur l’attelage avant et arrière du tracteur. Le rouleau de rappuyage est lui aussi séparable. Il est ainsi possible de l’utiliser seul pour rouler les grandes cultures. La combinaison de soins aux prairies est disponible en trois versions différentes et pour des largeurs de travail de 2,5 ou 3 m.
AD Bachmann, Stand A016
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En plus du programme complet de tracteurs Kubota (66 à 170 cv), Ad Bachmann AG présente aussi des véhicules conçus par le constructeur japonais dans les domaines du levage et de la technique de transport. Pour la première fois, la nouvelle série « M5 » et ses deux modèles de 90 et 110 cv seront dévoilés en Suisse. Ils sont équipés des motorisations les plus modernes qui apportent une faible consommation et contribuent à la préservation de l’environnement. Le chargeur télescopique « KTH4815 » (4,8 m, 1500 kg) est aussi une première suisse. il vient compléter le programme de chargeurs du constructeur. Dans le domaine forestier, on découvre les broyeurs à bois et les treuils de Frami et Tiger ainsi que des broyeurs de souches. Les véhicules tout-terrain de Kawasaki et les modèles « RTV » de Kubota sont aussi présentés.
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 3.0 2 1 New Holland, Stand B003 Alphatec, Stand A006 Hardi présente un pulvérisateur traîné équipé de la nouvelle rampe « Delta « SkyConnect » est la nouvelle Force ». Ces rampes présentent une largeur de transport de 255 cm, de bonnes offre de New Holland Traktoren performances à haute vitesse et une excellente robustesse. Un modèle exposé Center Schweiz et de Bucher Landdispose de la rampe de 27 m à double pliage. Cette rampe est équipée du technik AG. Il s’agit d’un signal de nouveau système d’amortissement horizontal hydraulique. Un nouveau syscorrection pour un guidage précis tème de gestion des flux à haut débit soutient la capacité, la facilité d’entretien et la fiabilité de l’ensur l’ensemble du pays et proposé semble. Le déchaumeur « Korona » de Kerner est une autre nouveauté du stand. Grâce à son système à un prix très attractif. Vous pouvez de changement rapide des dents et des rouleaux, il offre une grande polyvalence. Des nouveautés vous informer sur « Autoguidance » sont aussi à découvrir au rayon de l’électronique. Le terminal « InCommand », basé sur la technologie – Intellisteer et « Telematik » sur le de AG Leader, offre un contrôle efficace de la machine. En plus du stand New Holland. Les tracteurs contrôle de section, il permet le relevé de données en temps réel qui « T6 » et « T7 » sont disponibles facilitent les prises de décision et augmente ainsi les rendements et la avec l’option « Autoguidance rentabilité. Alpego présente ses nouvelles dents de herse rotative couReady » qui contient toutes les dées. Cette innovation permet l’incorporation d’engrais verts et d’autres préparations nécessaires. L’option résidus organiques. « Autoguidance Completition » offre une précision de 15 cm. L’option « FULL RTK » et la réception « SkyConnect », qui couvre toute la Ruckli A 001 Suisse, apportent une précision de 2,5 cm. Bien évidemment, il LIFT LIFT est possible d’équiper les tracteurs New Holland plus petits ou votre New Holland existant avec un système de guidage. Grâce Alphatec Ernst Degenhart 1 à « SkyConnect », vous réduirez KLG A 006 6 A 002 A 010 Agromont votre consommation de se5 A 008 mences et de produits phytosanitaires et réaliserez de meilSumag A 004 leurs rendements. Rohrer-Marti New Holland B 009 B 003 2 2 New Holland, Stand B003 Ici, on est toujours en train de monter ou Wyss U. B 001 de descendre. La nouvelle génération de tracteurs New Holland, qui répond aux normes d’échappement Tier 4 Final, est animée par des moteurs FPT équipés de la Völlmin technologie Hi-eSCR. Ces modèles disposent maintenant de série B 002 du frein moteur, une aide précieuse dans un pays comme la Suisse. Ces tracteurs possèdent en plus une fonction de freinage qui améliore la sécurité lors de freinage dans une courbe ou en terrain ecoRobotix B 004 difficile avec une remorque attelée. Comme cela ne suffit pas, les modèles « T7 » sont équipés d’une prise de freinage ABS pour reLIFT morque et d’un système ABS sur le tracteur. La transmission variable en continue « Auto Command » avec système d’assistance au démarrage en côte et frein de parking automatique est d’une utilisation simple et intuitive. Quatre sièges différents allant jusqu’au siège de luxe « Blue Power » sont disponibles. Ces tracteurs sont équipés du concept d’éclairage LED. Pour la première fois en Suisse, un tracteur New Holland « T7. 315HD Blue Power » sera exposé sur le stand de New Holland Traktoren Center Schweiz. La nouvelle génération de tracteurs étroits, la série « T6 » Tier 4 Final et le petit New Holland « Boomer 54D Easydrive » à transmission variable en continu seront aussi exposés.
4 Grunderco, Stand B006 Les nouveautés New Holland sont nombreuses : une nouvelle presse-combi à chambre fixe « RB125 » encore plus performante, le nouveau « BigBaler 1290PLUS » qui apporte plus de densité et encore plus de facilité d’utilisation, la presse à chambre variable « RB150 » qui a fait plus de 80 bottes à l’heure en juillet 2016. En avant-première suisse, l’ensileuse « FR780 » « Forage Cruiser » Tier4b, SCR Ecoblue sans filtre à particules, cette machine a plus de rendement et nettement moins de consommation, surtout avec la nouvelle gestion du moteur « Power Cruise ». Elle est également capable, sans gros surcoût, d’ensiler en brins longs. Côté moissonneuses, la quasi-totalité des modèles peut maintenant recevoir des chenilles, même les machines légères du type « CX5000 ». Un espace spécial permettra à chacun de tout savoir concernant notre vision de l’agriculture.
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Technique Agricole 11 2016
Agri Dubey B 005
Leiser A. B7 007 GB Silo System B 011
Bernard Frei B 008
Leiser A. B10 010 Cedima B 012
Grunderco B 006
4
Fischer C 002
GEA Farm C9 004
Kappeler C 006
LIFT
Grunderco B 006 4
Stocker C 001
Wyss Landtechnik 8 C 003
Hadorn C 005
Aerni C 007
4 Grunderco, Stand B006 Pour la première fois, la marque Pronar sera fortement présente à l’Agrama avec des remorques de convoi, monocoque, fond poussant, bétaillère, plateau et multilift. Grunderco est maintenant l’importateur exclusif de cette marque de qualité avec des prix attractifs. Deux nouvelles mélangeuses à fourrage Seko sont visibles pour la première fois dont la petite automotrice « Sakura », économique et maniable, ainsi qu’une nouvelle gamme verticale, la « Buffalo ». Le spécialiste du travail du sol, Carre, expose de nouveaux outils de binage combinables, solutions idéales pour les cultures bios une nouvelle bineuse Econet SGI ainsi que le nouveau déchaumeur Onatar seront présents.
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 3.0 n
5 Agromont, Stand A008 Reforme présente pour la première fois sa nouvelle autochargeuse à coupe courte de 23 m3 « Primalpin ». Cette machine est spécialement conçue pour les transporteurs de forte capacité. L’organe de chargement largement dimensionné peut être équipé de 19 couteaux. Cette nouveauté permettra aux exploitations possédant des parcelles éloignées de réaliser d’importantes économies et de gagner en efficacité. La « Primalpin » dispose d’une nouvelle porte arrière pour un déchargement rapide. Des caractéristiques uniques comme le système d’attelage rapide ou le chargement silencieux ont été conservées. Les nouveaux moteurs turbo-diesel à injection Common-Rail des deux nouveaux transporteurs Reform « Muli T7S » et « T8S » développent 109 ch. Ils répondent aux normes d’échappement de niveau 4 grâce à un refroidissement efficace, à la recirculation des gaz d’échappement, à un filtre à particules autorégénérant et à un équipement SCR. Légers, sûrs et à l’aise dans les pentes les plus raides ! Voilà des caractéristiques qui conviennent au « Muli T7 S » équipé de suspension individuelle des deux roues de l’essieu avant, ainsi qu’au « Muli T8S » à suspension HCS et mise à niveau automatique pour un confort de premier ordre. La direction Reform sur les quatre roues apporte la meilleure des maniabilités. Il est possible de choisir entre direction avant et marche en crabe. Elle est disponible en option pour tous les modèles « Muli », du « T6 » au « T10 X HybridShift ». Le monoaxe compact conçu pour les pentes les plus raides « RM16 DualDrive » dispose de la nouvelle gestion de l’avancement intuitive. La poignée gauche définit le sens de marche alors que la vitesse d’avancement est commandée par la poignée droite. La fonction de gestion de l’avancement Powershuttle qui permet de changer de direction est l’une des grandes nouveautés dans ce secteur.
Leiser, Stand B007 Le « GreenMaster » de Güttler est composé d’une herse étrille, d’un rouleau et d’un semoir. Il peut être utilisé seul ou en combinaison dans les prairies et les grandes cultures, par exemple pour les semis d’engrais verts ou pour lutter contre la pyrale. La herse à dents « Supermaxx » peut servir au déchaumage, à l’incorporation de lisier, à la préparation du lit de semence et au désherbage mécanique, une utilisation particulièrement avantageuse en cas de résistance aux herbicides. Elle est maintenant proposée avec un rouleau léger Rollfix, un semoir pour greening ainsi qu’avec un raffermissement total ou nul de la surface travaillée. Pour la première fois à l’Agrama, les produits de la marque RASCO seront représentés par la charrue de classe supérieure « KALNIK ». Elle est parfaitement adaptée aux tracteurs dès 100 ch et peut être équipée de la commande de précision. Pour les entretiens d’été, Rasco propose ses épareuses « Spectra ». 8 Wyss Landtechnik, Stand C003 Le nouveau broyeur intégral pour arracheuse à betteraves TIM est présenté. Ce 9 GEA Suisse, Stand C004 broyeur hâche plus finement le feuillage des betteraves que ses concurrents. En combinaison avec une répartition régulière sur les sols, ce procédé facilite le travail du sol pour la culture suivante. Ce résultat est rendu possible par le nouvel agencement des couteaux qui travaillent plus bas entre Le nouveau « Monobox » est conçu de males lignes qu’au-dessus des betteraves. Le nière modulaire. Il peut être installé sans nouveau broyeur peut aussi être installé grandes modifications dans les étables exissur les machines existantes. La récolte des tantes. Avec le système de traite automatique betteraves avec une machine tractée à de GEA, caractérisé par des conduites à lait deux rangs présente des avantages courtes et une technique de traite éprouvée, comme un poids réduit et un plus grand vous pouvez vous concentrer sur la qualité du respect des sols. Ce procédé gagne encore lait et le confort de vos animaux afin d’obtenir en attractivité avec le problème croissant une production optimale. Votre place de tradu souchet comestible qui est propagé vail moderne vous met à disposition des par l’utilisation régionale de grosses mafonctions intelligentes qui vous soutiennent chines. dans la gestion quotidienne de votre trouLe risque de peau. Il vous est aussi possible de réduire propagation est votre temps de présence et d’améliorer d’aulargement réduit tant votre productivité. GEA propose des sopar l’utilisation lutions adaptées à toutes les tailles de troude récolteuses peau, toutes les étables et tous les concepts de petite taille. de circulation.
6 KLG Maschinen, Stand A010 Yanmar et KLG Maschinen présentent les nouveaux tracteurs compacts des séries « YT » et « SA ». Pour étendre sa gamme « YT », Yanmar lance deux modèles. Le « YT347 » de 47 ch et le « YT359 » de 59 ch se reconnaissent à leur peinture « Premium Red ». Ils sont équipés de moteurs à injection Common-Rail à faible consommation de carburant et faible émission. La transmission variable en continue i-HMT est de conception unique et assure une accélération sans à-coup à toutes les vitesses. Un entretien facilité contribue au plaisir de travailler. Les tracteurs de la série « SA » 821 et 25 ch) sont deux modèles compacts qui posent de nouveaux standards en matière de réduction des émissions de consommation de carburant, de confort de conduite et de sécurité du chauffeur ainsi qu’en facilité d’entretien. Toutes ces qualités sont réunies dans un tracteur super compact.
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10 Leiser Stand B010 Avec le Manitou « MT 420 H », vous découvrez une première suisse. Ce chargeur télescopique supercompact lève 2000 kg à 4,28 m de haut alors qu’il affiche une largeur de 149 cm pour une hauteur de 180 cm. Il est commandé par le joystick JSM identique à celui des gros modèles. Le « MT 420 » est animé par un moteur Kubota de 49 ch répondant à la norme Stufe IIIA. La traction intégrale, la direction sur les quatre roues et la transmission hydrostatique permettent un travail précis dans les plus petits espaces. L’attelage des outils Manitou ou celui pour chargeur compact disponible en option assurent une énorme polyvalence de l’engin. Une première européenne a aussi lieu : la présentation du successeur du Manitou « MLT 634 ».
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 3.2 2 Itin + Hoch, Stand A007 L’installation de lavage des pieds « simple-and-clean3 » permet de lutter contre les cas de Mortellaro. La lutte contre cette maladie bactérienne n’est possible que par des mesures ciblées. L’animal qui traverse cette installation avance sur un caisson de 3 m de long dans lequel sont installées deux buses qui débitent 120 à 150 litres par minute sur la face arrière des onglons pour un nettoyage efficace. Un mode automatique ou l’installation d’autres applicateurs sont aussi proposés.
1 Happel, Stand A004 Le « Pro-FEED 2020 » de Happel est un robot pousse-fourrage qui ne compacte pas le fourrage. Grâce à sa vis sans fin spéciale, la qualité et la fraîcheur du fourrage sont préservées. Des essais ont démontré que les animaux mangent plus, ce qui augmente leur production laitière et se répercute positivement sur leur fertilité. Le système propose une commande intuitive via PC, tablette ou smartphone. La mise à disposition continuelle et intelligente du fourrage améliore l’efficacité fourragère et le bien-être animal en permettant aux animaux de rang inférieur d’avoir accès à un fourrage de qualité.
9 Hans Meier AG, Stand B001 Chez Hans Meier AG, c’est la nouvelle génération de pompes à lisier télécommandées qui retient l’attention. Le visiteur peut tester les trois commandes à distance « Profipilot », « Agropilot » et « Smartpilot». La version « Profipilot » dispose d’un écran tactile qui permet d’agir sur des installations complexes depuis le siège du tracteur. « Smartpilot » fonctionne au moyen d’une application qui commande les pompes et d’autres machines directement depuis un smartphone. La solution standard se caractérise par sa conception en lien avec un régulateur de fréquence. L’application permet d’agir sur le régime du régulateur et donc sur la pression de la pompe. En plus des pompes à double piston « Meier-Aecherli » des séries H-30-0 et H-60-0, Hans Meier AG présente aussi l’ensemble de son programme d’armature pour conduites enterrées ainsi que ses propres produits.
8 Remund und Berger, Stand C005 Track-Guide III est un système de guidage de dernière génération. Il dispose d’un écran tactile 8“ qui propose une bonne visibilité ainsi que la simplicité d’utilisation. La barre lumineuse intégrée peut être facilement modifiée dans le mode SECTION- View. Track-Guide III peut recevoir de nombreuses extensions. En association avec un moteur de volant, il est possible de créer un guidage automatique à un prix intéressant. Ce système est aussi utilisable avec un terminal Isobus pour la coupure automatique des tronçons par exemple. Le semoir pneumatique Vento de Lehner fonctionne sur une prise 12 volts. Il permet le semis d’engrais vert, de graminées ou de granulés divers. Il possède huit descentes et sa largeur de travail peut atteindre six mètres.
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Technique Agricole 11 2016
3 Samuel Stauffer, Stand B003 L’Agrama 2016 sera encore l’occasion de présenter une grande quantité de nouveautés pour « Samuel Stauffer SA ». Sur le stand sera également présenté un McCormick « X4.40 » de 76 CV avec un nouveau moteur Deutz Tier 4 Final. Dans la même gamme de puissance, un Landini « 4-075 » présentera le nouveau chargeur frontal de chez Manip, le « MC’55 » , pour les puissances inférieures à 80 CV. Chez Faresin, le nouveau chargeur télescopique 6.26 fait son arrivée, avec un moteur Yanmar de 70 CV Tier IIIB ainsi qu’une portée et une charge maximale supérieure à son prédécesseur le 6.25. Grâce à ses dimensions compactes, sa maniabilité est à toute épreuve. La gamme Robust sera également représentée avec une bétaillère à fond plat sans passage de roue avec rampe de chargement en escaliers sur vérins hydrauliques, un char à balles rondes et une benne monocoque. Un épandeur à fumier Mengele, une citerne à pression Pichon, une remorque forestière Palms ainsi qu’une Multilift Palmse Trailers figureront à côté des produits des marques Lely, Lucas G, Fella, Orsi, Altec, Peruzzo.
Samuel Stauffer, Stand B003
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McCormick étend son offre de tracteurs à transmission variable en continu avec la nouvelle série « X6 VT-Drive ». Les modèles de 111 à 143 ch de la série « X6 VT-Drive » disposent de la transmission variable en continu à deux gammes d’Argotractors. L’avancement et le changement de sens se font sans intervention mécanique dans la transmission. La commande d’arrêt active permet d’évoluer dans la pente sans toucher la pédale de frein. La transmission est commandée par le joystick intégré sur l’accoudoir. Ces tracteurs sont animés par des moteurs FPT quatre cylindres de 4,5 l de cylindrée et 16 soupapes. Une injection Common-Rail et un turbocompresseur font aussi partie des équipements. Les gaz d’échappement sont traités par un catalyseur SCR et l’injection d’AdBlue. Le système hydraulique Load-Sensing présente un débit de 110 l / min. Il alimente jusqu’à cinq distributeurs LoadSensing. Les tracteurs de la série disposent d’une prise de force à quatre régimes et d’un relevage hydraulique à commande électronique affichant une force de levage de 5400 kg. La nouvelle cabine comprend 4 montants et un fond plat. Elle propose une meilleure visibilité sur les alentours du tracteur, une excellente accessibilité et une bonne ergonomie des différents éléments de commande. Une suspension de cabine est aussi proposée. En association avec la suspension de l’essieu avant, elle apporte un confort de conduite de qualité supérieure.
7 C’est la presse à chambre variable « RP 160 V Xtra » qui fait figure de nouveauté chez Lely. Cette machine professionnelle travaille avec quatre courroies en caoutchouc et présente un entraînement « Power-Split » particulièrement silencieux et résistant installé sur les deux côtés de la chambre. Grâce à la nouvelle géométrie de la chambre de pressage, la rotation du fourrage est favorisée dès le début de la formation de la balle. En association avec le système Constant Pressure (CPS), la « RP 160 V » réalise des balles parfaitement formées et d’une haute densité. Des balles plus denses réduisent les coûts d’enrubannage, de transport, de stockage et contribuent au bon déroulement de la fermentation du fourrage. Le pick-up sans chemin de came présente cinq rangées de dents, des tôles de segments formées et une distance minimale avec le rotor. Toutes ces caractéristiques permettent un énorme débit de fourrage. Le système de coupe « Xtracut » travaille avec 25 couteaux enclenchables par groupe depuis une commande placée en cabine. Lely, Stand B004
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 3.2 n
5 Il y a deux ans, Delaval mettait sur le marché la première stabulation normée avec robot de traite. Aujourd’hui, il propose cette stabulation normée pour les systèmes de traite conventionnelle. Cette stabulation pour 53 vaches s’articule autour d’une salle de traite « MidiLine » en épis (2 × 8). L’étable est bien aérée et largement dimensionnée. D’une part, le bien-être des animaux a la priorité, d’autre part, les différentes tâches de l’exploitation sont prises en compte jusque dans les moindres détails. Cette étable est complètement ouverte sur une de ses longueurs. Sur la face opposée, des filets brise-vent enroulables permettent de réguler le climat de l’étable, et la température. Le prix par unité de gros bétail est abaissés grâce à la standardisation de tous les travaux de maçonnerie et de charpente. La nouvelle étable normée Delaval avec salle de traite, ainsi que l’étable normée « VMS » sont proposées dans les trois bureaux de planification de Delaval situés à Sursee, Flawil et Villaz-St-Pierre.
Delaval, Stand A009
4 Le semoir monograine « Azurit » de « Lemken » possède le système de répartition unique « DeltaRow ». Cette innovation permet au spécialiste de technique agricole de franchir une étape en se singularisant des systèmes qui se contentent de placer la graine sur une ligne. Le système DeltaRow utilise deux unités de semis décalées et distantes de 12,5 cm. Cette disposition offre à la plante 70 % d’espace supplémentaire et lui permet de mieux couvrir ses besoins en eau et en nutriments. Azurit sème avec précision et efficacité le maïs, le soja, le tournesol ou le colza à une vitesse atteignant les 15 km / h. L’unité de semis est précédée de deux étoiles chasse-débris, ensuite, un soc dépose l’engrais exactement entre les deux lignes de semis. Par la suite, le semis est réappuyé par un rouleau trapèze. Ce rouleau est l’une des nombreuses caractéristiques du Lemken Azurit. Chaque unité de semis est alimentée depuis la trémie centrale par le système « Seed on Demand ». Deux plateaux perforés synchronisés prélèvent les semences et les déposent alternativement vers les deux doubles disques de semis d’une unité Delta-Row. Lemken, Stand B005
Aubry A 001
Schweizer Bauer Betriebsgesellschaft A 002
LIFT
STPV Schweizer Tractorpulling Vereinigung A 003
Neuwerth Logistics A 005
LIFT
Itin + Hoch 2 A 007
Huber G. AG Agrartechnik A 011
DeLaval 5 A 009
Happel 1 A 004
Stauffer Samuel B3 003
Meier Hans 9 AG B 001
Vögeli + Berger B 009
Lemken 4 B 005
Rindisbacher B 006
Agritechnique SA B 007
Schweizer B 008
Meyer B 010
Beck B 002
Rindisbacher A 013
Kiebler B 013
Rotaver B15 011
Ott B 014 Lely B7 004
Agriott 6 B 012
Ott Landmaschinen AG B 014
Zürcher Landtechnik C 001
Ott B 014
LIFT
LIFT
KLE C 003
Remund u. Berger C8 005
Agriott B6 012
7 Lely présente son nouveau robot d’évacuation du fumier « Discovery 120 Collector ». Contrairement au « Discovery », la nouvelle version ne pousse pas le fumier à travers les caillebotis, mais le charge et le dépose à une station de déchargement. Cette nouveauté fait l’objet d’un rapport détaillé en page 61 de ce cahier. Lely présentera aussi son système de soins des onglons « Meteor ». Il s’agit de la première solution sur le marché à faire face aux problèmes de pieds de A à Z. Il se concentre non seulement sur les vaches laitières mais également sur les génisses et les vaches taries. Cette approche couvre, en outre, tous les facteurs qui affectent la santé des onglons. Du sol aux logettes et du fourrage à la gestion du troupeau. Lely, Stand B004
15 Rotaver, Stand B011 Les systèmes de protection contre les chutes installés durablement sur les bâtiments, tours, etc., sont constitués d’antichute, d’échelons ou de rails en acier ou en aluminium et de divers dispositifs d’accorchage. Tous ces éléments doivent correspondre à la réalité des bâtiments.
Ott Landmaschinen AG B 014
6 Agriott / Kverneland, Stand B012 Agriott propose une palette complète de produits Kverneland qui couvre la récolte des fourrage, le travail du sol et la technique d’affouragement. C’est ainsi que l’andaineur double Kverneland « 9471S Vario », avec sa nouvelle transmission « CompactLine » et la gestion optimisée des dents, est présenté sur le stand. Le rotor avant de cet andaineur est unique puisqu’il peut se décaler pour travailler sous les arbres ou à côté du tracteur. Le semoir monograine Kverneland « Optima V e-drive » est aussi exposé. Ce semoir autorise la modification hydraulique de l’interrang de 45 à 80 cm. Il est disponible avec un dosage à commande électro-hydraulique. La mélangeuse automotrice de Siloking « Selfline 4.0 » a aussi fait le déplacement de l’Agrama. Tout comme les pulvérisateurs équipés de la technologie « IXclean-Pro » combinés avec une cuve frontale. Cette combinaison permet un lavage entièrement automatique du pulvérisateur sur le champ. Les épandeurs à engrais Kverneland « CL-Geospread », avec balance Isobus à quatre points et fermeture automatique des secteurs par étape de 2 m sont entièrement réglés depuis le tracteur via la tabelle d’épandage intégrée et l’application « AutoSet ». Différents terminaux, composants électroniques et modules de Precision-Farming sont aussi présentés aux nombreux visiteurs du stand.
11 2016 Technique Agricole
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 3.2 10
G. Huber, Stand A011 Schweizer Bauer Betriebsgesellschaft A 002
LIFT
+ Hoch 007
Huber G. AG Agrartechnik 10 A 011
DeLaval A 009
Lemken B 005
Rindisbacher B 006
Vögeli + Berger B 009 Agritechnique SA B 007
Schweizer 12 B 008
Meyer B 13 010
Rindisbacher 11 A 013
Huber Agrartechnik présente la désileuse-fraise de nouvelle conception « smart-max ». Cette fraise à entraînement hydraulique et techniquement plus simple rejoint la gamme de fraise de désilage avec propulseur cyclone et fraise mécanique « smart ». Sur le site de Lengnau, des tapis de transfert, des installations de stockage et d’affouragement de fabrication « maison » sont à disposition.
Kiebler B 013
Rotaver B 011
Ott B14 014 Agriott B 012
Ott Landmaschinen AG B14 014
Meyer, Stand B010
13
Ott 14 B 014
LIFT
erger
Agriott B 012
Ott Landmaschinen AG 14 B 014
Schweizer, Stand B008
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Schweizer recherche le meilleur brassage avec la consommation énergétique la plus faible. L’entreprise présente son brasseur à pales de grande dimension qui provoque une poussée radiale et axiale favorable à la formation de vagues. Le brasseur « Rotospeed » est parfait pour les fosses de grand volume. La nouvelle commande à variation de fréquence, la fixation robuste des composants du braseur et l’utilisation de matériaux inoxydables assurent un fonctionnement sans problème et une longue durée de vie de l’installation.
Les logettes « Vario Super Plus » avec ressorts latéraux assurent un maximum de confort aux vaches. Elles répondent aux exigences liées à la taille actuelle des animaux. Les importants dégagements dans la zone de la tête et de la zone de couchage permettent aux animaux de se coucher et de se relever sans stress. Ces logettes en matériaux synthétiques et acier inoxydable sont produites par Meyer.
14 Ott / Amazone, Stand B014 Ott présente les nouveaux chargeurs frontaux Stoll de la série « ClassicLine » pour tracteurs de 45 à 120 cv. Leur faible poids rend leur installation possible sur les tracteurs herbagers. Amazone propose la nouvelle génération de déchaumeur « Cenius 3003 » équipée de socs « C-Mix ». Les épandeurs à commande Isobus « ZA-TS » et leur système d’épandage intégrant une limitation de bordure sont aussi présents. De même que les pulvérisateurs « UF » et leur ouverture électrique individuelle des buses « AmaSwitch » qui permet une précision d’ouverture des tronçons de 50 cm. Associée à un système de fourrière automatique, la fermeture automatique des tronçons apporte une économie moyenne de 5 % des produits phytosanitaires. La fermeture individuelle des buses réduit encore les zones de chevauchement. Les nouveaux treuils forestiers « W-8016-EH » d’une force de traction de 8 t construits par le Danois Fransgard sont aussi présentés, ainsi que différentes épareuses conçues par l’Anglais McConnel. Le robot de fauche télécommandé « Robomax » de McConnel est aussi sur le stand. HE-VA présente ses nouveaux rouleaux professionnels pour la lutte mécanique contre les mauvaises herbes « Twin ». Ces rouleaux s’attellent à l’avant du tracteur.
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Technique Agricole 11 2016
11 Rindisbacher, Stand A013 Rindisbacher Forst- und Landtechnik propose un nouveau système de stockage du bois de feu. Il est constitué de cadres métalliques qui se plient pour réduire le volume de stockage des conteneurs vides. Ces cadres ont une capacité maximale de 1,5 stère dans leur forme standard. Sur demande, leur capacité peut être augmentée à 2 stères. Les cadres pleins peuvent être déplacés en utilisant un palettiseur ou un transpalette pour être acheminés vers le foyer. La prise des bûches reste aisée jusqu’à la dernière pièce, ce qui n’est pas le cas avec les liages par filets. Les bûches contenues dans ces derniers s’écroulent au moment de l’ouverture. Ce concept présente aussi l’avantage de pouvoir être déplacé une fois ouvert, de ne pas se déformer avec le séchage du bois, de ne pas nécessiter d’outil spécial pour le remplissage et le déchargement et enfin de ne pas produire de déchets.
Ott / Vicon, Stand B014
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« Vicon » présente de nombreux produits à Agrama. La combinaison de presse-enrubanneuse non-stop « Fastbale » est le produit à ne pas manquer. Les performances de cette machine sont deux fois supérieures à celle des presses traditionnelles. Le concept de chambre de pressage unique caractérisé par deux espaces distincts permet d’utiliser certains rouleaux pour délimiter les deux espaces. La première chambre de la Fastbale travaille comme une pré-chambre. Elle réalise les deux tiers de la balle. Une fois la pression définie atteinte, le fourrage est transféré dans la seconde chambre sans interrompre le processus de chargement. Le flux du fourrage est alors dirigé vers la chambre principale jusqu’à ce que le diamètre de 1,25 m soit atteint. Les autres nouveautés Vicon sont : – Les faucheuses frontales, latérales et combinées « Extra ». – L a faneuses « Fanex 904 » avec une largeur de travail de 9 m et un entraînement à bain d’huile sans entretien. – Les andaineurs sans entretien de la série « Andex ». – Les presses à chambre variable « RV 5216 » et leur nouveau système de liage par filet. Le nouveau conditionneur « Intenso I-180 » de Fransgard développé spécialement pour les conditions suisses est aussi à découvrir.
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n Thème principal : Agrama 2016
L’ASETA dévoile sa nouvelle image à l’occasion de l’Agrama.
Bienvenue dans la halle 2.1 au stand A009 L’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture présente sa nouvelle image à l’Agrama 2016. Chaque jour, des spécialistes différents se relaient pour répondre à vos questions de technique agricole. Roman Engeler
Participez au concours « Swiss Innovation Award » en choisissant la meilleure nouveauté présentée à l’Agrama et gagnez l’un des trois principaux prix.
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Technique Agricole 11 2016
L’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) lance son nouveau look à l’Agrama. Son stand au design lumineux et accueillant se veut une plaque tournante d’échanges professionnels ou des discussions sur de nombreux thèmes dont la technique agricole. Les personnes présentes accueillent les suggestions et des vœux des membres et de tous les intéressés. Ceux-ci ont aussi l’occasion de découvrir le nouveau film de l’ASETA qui donne un aperçu vivant du large éventail d’activités de l’association.
Thème principal : Agrama 2016 n
Chaque jour un spécialiste sur place En collaboration avec des organisations partenaires, l’ASETA est parvenue à faire venir sur le stand chaque jour un spécialiste pour donner des réponses à des questions concrètes qui se posent dans la pratique. Ce sont notamment les thèmes « assurances », « recherche en machinisme agricole et analyses économiques », « implication de l’agro-entrepreneur dans l’exploitation », « financement » et « immatriculation et contrôle des véhicules à moteur » (voir encadré ci-contre).
Invitation du président Le 25 novembre 2016, Werner Salzmann, président de l’ASETA et conseiller national invite les visiteurs du salon à un apéritif. Faites plus ample connaissance avec lui lors d’une conversation informelle dans une atmosphère détendue.
Programme des activités de l’ASETA à l’Agrama
Emplacement Halle 2.1, stand A009 Chaque jour Le secrétariat et les membres du comité de l’ASETA, ainsi que la rédaction de Technique Agricole sont là pour vous. Le film de présentation de l’ASETA et d’autres vidéos seront projetés. Jeudi 24 novembre 2016 – de 11 à 14 h : Urs Zumstein de la Vaudoise Assurances répond à des questions spécifiques concernant vos assurances. Vendredi 25 novembre 2016 – de 11 à 14 h : Christian Gazzarin d’Agroscope Tänikon se tient à votre disposition pour répondre à toutes vos questions concernant la gestion de l’exploitation et la recherche en machinisme agricole. – 16 h : le président Werner Salzmann invite les personnes présentes à un apéritif. Samedi 26 novembre 2016 –d e 11 à 14 h : les deux agro-entrepreneurs Rolf Haller et Oskar Schenk donnent des informations sur Agro-entrepreneurs Suisse et le rôle des entrepreneurs de travaux agricoles. Dimanche 27 novembre 2016 – de 11 à 14 h : Markus Raemy de la Caisse Raiffeisen traite des questions financières. Lundi 28 novembre 2016 – de 11 à 14 h : Hans Werren de l’Office de la circulation routière du canton de Berne aborde différents aspects de l’immatriculation des véhicules agricoles.
« Swiss Innovation Award » Avec le « Swiss Innovation Award », Technique Agricole aimerait récompenser un développement suisse exposé à l’Agrama. La rédaction a nominé cinq nouveautés qui lui semblent dignes d’intérêt et invite ses lecteurs et tous les visiteurs du salon à choisir son favori.
Participez à notre concours en choisissant votre innovation favorite, et avec un peu de chance, vous gagnerez peut-être l’un des trois prix. A cette fin, vous pouvez remplir la carte postale jointe à ce fascicule et la glisser dans l’urne prévue à cet effet dans le stand de l’ASETA (A009)
dans la halle 2.1 lors de votre visite à l’Agrama, ou l’envoyez par poste à l’ASETA. Le dépouillement du vote, ainsi que la remise de l’Award et des trois prix aux participants au concours auront lieu après la fin du salon. n
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11 2016 Technique Agricole
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 4.1 1 Les nouveaux modèles « Luxxum » de Case-IH affichent des puissances nominale de 99, 107 et 117 cv et misent sur la polyvalence. Les successeurs des « Farmall U Pro » présentent diverses nouveautés comme des moteurs avec une technologie à 4 soupapes qui apportent de la puissance et du couple avec une consommation réduite. Un essieu avant suspendu est disponible en option. L’accoudoir « Multicontroller » est aussi une nouveauté qui contribue au confort d’utilisation. La série « Optum CVX » affiche un nouveau design intégrant un nouveau capot ainsi qu’une nouvelle disposition des phares et des projecteurs de travail. Elle comprend deux modèles équipés de moteurs 6 cylindres de 6,7 l. Au régime nominal de 2100 t/min, ces tracteurs développent 270 et 300 cv. Le modèle le plus puissant affiche une puissance maximale de 318 cv à 1800 tr / min. Case IH complète sa série de presses à balles rondes à chambre fixe : les « RB 545 » et « RB 545 Silage Pack » (122 × 125 cm) sont rejointes par la « RB 544 Silage Pack HD » (122 × 135 cm). Parmi les innovations des nouvelles presses, on trouve le pick-up de 220 cm déjà éprouvé sur les presses à chambre variable. Les « RB 545 » et « RB 545 Silage Pack » possèdent de série un rotor de coupe à 20 couteaux (longueur de coupe théorique de 52 mm). Le fonds de rotor escamotable et commandable depuis la cabine offre un dégagement de 80 cm parallèle au rotor pour permettre le passage du fourrage en cas de bourrage. Les moissonneuses-batteuses de la série « Axial-Flow 140 » seront aussi présentées. Le rotor de ces machines a été optimisé pour répondre au mieux aux conditions rencontrées dans les cultures européennes. Case-Steyr Center, Stand A004
1 Les modèles « Multi » de Steyr développent des puissances nominales de 99, 107 et 117 cv et impressionnent par leur polyvalence. La nouvelle transmission automatisée à quatre gammes et passages sous charge (32 × 32) et l’accoudoir « Multicontroller » avec joystick de commande du chargeur frontal intégré font partie de ses caractéristiques notables. Le joystick du chargeur améliore le confort et la sécurité au travail. L’accoudoir intègre encore les régulateurs pour le passage de rapport et pour l’agressivité de l’inverseur. L’essieu avant suspendu contribue au confort de conduite. La série « Profi » comprend dorénavant un modèle de 145 cv et compte 14 tracteurs affichant le nouveau design. Les « Terrus CVT » (270 et 300 cv) sont aussi présents.
Case-Steyr Center, Stand A004
Zumstein A 007
Dezlhofer A 003
LANDfreund A 005
Goetschmann/ Niederhauser A 001
Case Steyr A1 004
Pöttinger A2 006
Service Meyer A 002
Same Deutz-Fahr 3 SDF A 008
Chappuis/ Unisoft B 001 ABM 5 B 003
ABM Maschinen, Stand B003
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Technique Agricole 11 2016
Kurmann 4 B 005
5 Eckhart présente pour la première fois sa nouvelle citerne à lisier « Lupus 80+ ». Elle est la seule petite citerne (8000 l) à présenter autant de finesses techniques sur le marché suisse. Sa cuve en polyester est teintée dans la masse et les brise-lames sont laminés. Le châssis profilé est zingué et se prolonge jusqu’à l’attelage. Ce modèle se démarque par sa nouvelle pompe centrifuge auto-amorçante « Magnum SX 1000 ». Le bras de pompage permet de pomper des deux côtés. La rampe « Bomech Green Star Flex 8.8 » se replie hydrauliquement. Cette citerne possède encore un circuit hydraulique Load-sensing, une commande électrique et compteur. Les freins pneumatiques à double conduites sont équipés du système ALB.
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 4.1 n
Pöttinger, Stand A006
Pöttinger, Stand A006
2 Pour la première fois, Pöttinger présente le programme complet de travail du sol. Ces matériels étaient jusqu’ici distribués par Althaus Ersigen. Dans ce domaine, c’est le semoir pour cultures intercalaires « Tegosem », qui s’installe sur les déchaumeurs ou les herses à disques, qui fait figure de nouveauté. Il est possible de combiner travail du sol et semis des engrais verts. Ce semoir comprend une console de montage et un escalier de remplissage. Le dosage est entraîné électriquement et la distribution est pneumatique. Les semoirs « Tegosem » disposent de série d’un ordinateur qui règle la densité de semis. Le système surveille aussi l’écoulement des semences.
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Les nouvelles autochargeuses « Boss Alpin 211 / 251 / 291 » sont performantes, nécessitent peu de puissance et sont agiles dans les pentes. En plus d’un nouveau design, elles sont équipées d’un pick-up pendulaire de 150 mm de large et d’une porte hydraulique. Sur demande, un timon hydraulique à commande automatique est disponible. La fonction « Autotast » mesure en continue la position du pickup par rapport au sol à gauche et à droite. Elle agit ensuite sur le timon pour maintenir un passage constant pour le fourrage entre le pick-up et l’organe de chargement. « Autotast » garantit un suivi du sol parfait ainsi qu’un ramassage de qualité dans les parcelles les plus difficiles. Elle protège le pick-up et régule le passage du fourrage, permettant au chauffeur de se concentrer sur d’autres tâches. La vitesse de réaction du système permet de charger à la vitesse de 8 km / h. Les concepts de commande « Select » et « Direct Control » ont aussi été retravaillés. Le nouvel andaineur à double rotor « Top 662 » est une autre nouveauté de Pöttinger.
5 ABM Maschinen, Stand B003 McHale présente les faucheuses frontales et latérales « ProGlide ». Ces deux machines ont une largeur de fauche de 3 m. Le lamier de coupe entièrement soudé présente sept disques. Le changement des couteaux est réalisé sans outil. La faucheuse latérale « R3100 » de 1470 kg se caractérise par son système de délestage breveté qui assure une pression au sol constante quelle que soit la hauteur de travail. Selon son constructeur, la faucheuse frontale de 1250 kg est attelée très près du tracteur. Une suspension intégrée permet à la faucheuse de bouger indépendamment du relevage frontal. Dans le sens vertical, elle dispose d’une liberté de 500 mm pour suivre au mieux les contours du sol. Dans le sens longitudinal, un mouvement pen dulaire de + / –17° est possible. En option, les deux faucheuses peuvent être équipées d’un conditionneur à doigts en acier.
3 Deutz-Fahr présente le « 6215 RCShift ». Ce modèle de la série « 6 » offre un confort de haut niveau. Avec les séries « 6 » et « 7 », Deutz-Fahr met sur le marché deux séries complètes de tracteurs équipés à choix d’une transmission à passage sous charge conventionnelle ou automatisée ou d’une transmission à variation continue. La nouvelle transmission à passage sous charge de la série « 6 » propose les réglages « SpeedMatching », « SenseShift » ainsi qu’un inverseur à cinq niveaux d’agressivité. La version « RCShift » change les rapports sans débrayer via un bouton intégré sur le levier multifonctions. En plus d’un changement de rapport confortable, ces modèles proposent trois modes de conduite : « manuel » (le chauffeur choisit la gamme et le rapport), « semi-automatique » (le chauffeur choisit la gamme et le rapport change automatiquement) et automatique (le système gère le rapport et la gamme). Deutz-Fahr présente encore un aperçu de tracteur de la catégorie de 90 à 120 cv. Same Deutz-Fahr, Stand A008
3 Same Deutz-Fahr, Stand A008 Actuellement, des tracteurs plus simples, mais néanmoins robustes comme les nouveaux Hürlimann « XB » de 80 à 120 cv sont demandés. Ils proposent des transmissions à 4 gammes, avec ou sans passage sous charge, ou une transmission à 5 gammes, « Ecospeed », à 3 rapports sous charge et inverseur à 5 niveaux d’agressivité. Tous sont équipés de freins à disques sur les 4 roues, d’une prise de force arrière à 4 régimes, d’une cabine confortable, de 3 distributeurs hydrauliques et d’un attelage automatique. L’exposition comprendra aussi les tracteurs étroits et herbagers de 60 à 100 cv.
4 Kurmann, Stand B005 Le nouveau conditionneur « Kurmann K818X ECO » possède un rotor à 6 rangées de doigts en X. Il est utilisable avec les tracteurs jusqu’à 120 cv et les faucheuses jusqu’à 2,3 m de largeur de fauche. Cette machine vient combler l’espace qui existait entre le conditionneur pour faucheuse à deux essieux et le tracteur jusqu’à 85 cv « K617X » et le « K818X » qui supporte jusqu’à 180 cv. Le programme comprend encore le conditionneur intensif « K818X TWIN » et sa brosse brevetée qui atteint des performances inégalées en matière de perte par brisure et vitesse de séchage. « Kurmann » est le seul constructeur à offrir un programme complet.
4 Kurmann, Stand B005 La mélangeuse « Classic » à entraînement électrique dispose d’un bol de 15 m3 et d’une vis verticale. Ce modèle convainc par sa construction compacte, son efficacité énergétique et sa technique éprouvée. Le bol mélangeur est produit par BvL, le spécialiste de l’af-
fouragement alors que l’unité d’entraînement est d’origine suisse. La mélangeuse « Classic » est disponible avec un déchargement latéral arrière par tapis.
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 631 1 Keller Technik, Stand B003 Le nouveau « Spirit R 300S » se caractérise par un dessin moderne et innovant avec sa construction autour d’un tube central et ses nombreuses innovations. Cette machine, équipée du système de commande sans fil E-Control, est facile à utiliser et informe clairement sur les différents paramètres de travail. Grâce à son « System Disc » agressif, ce semoir est capable de travailler dans tous les types de sols et s’adapte aux exigences les plus diverses. La disposition alternée des pneumatiques larges rappuie le sol avant le semis et réduit les besoins en force de traction. L’écart entre les rangs est de 12,5 cm. La trémie en matière synthétique HDPE affiche une capacité de 2800 litres et est absolument insensible à la corrosion. Son design qui intègre une ouverture placée suffisamment bas facilite le remplissage. La ventilation est installée en hauteur et à l’avant de la trémie pour limiter l’aspiration de poussière. Le nouveau système de dosage électrique « Fenix III » est précis et autorise des densités de semis de 1 à 500 kg / ha à une vitesse de travail atteignant les 15 km/h. Le dosage de semis est assuré par 2 « Fenix III » et deux têtes de distribution. Une coupure de rang partielle est possible.
3 Tscharner, Stand A004 Les bennes « Beco Super » d’Agrar sont connues pour le transport de produits agricoles. Depuis plus de 40 ans, Beco développe avec succès ses bennes avec les praticiens et pour les praticiens. Chaque benne « Beco Super » dispose d’une technique éprouvée et une garantie qui assure une performance maximale à un prix minimal sur une longue durée de vie. A court comme à long terme, une benne « Beco Super » est un bon investissement. Elle dispose d’équipements comme l’essieu directeur Tridec, une plateforme de travail, une bâche de couverture enroulable et des pneumatiques Michelin XS. Des performances, une durée de vie et une sécurité maximales pour des coûts d’exploitations minimaux, le tout garanti 5 ans. 4 Bauer, Stand B005 Bauer présente sa citerne à lisier en polyester 140. Cette dernière réunit une cuve légère en polyester et un attelage sur un châssis HD. Elle peut recevoir diverses techniques d’épandage comme des patins, des disques injecteurs, un déchaumeur ou une herse à disques. Les pneumatiques radiaux de 30,5“ à basse pression offrent une surface de contact importante qui réduit le tassement du sol. Cette citerne est équipée d’un essieu pendulaire spécial qui assure un suivi du sol parfait et indépendant des 4 roues. L’essieu suiveur intègre de série une régulation de l’angle de braquage dépendant de la vitesse d’avancement qui contribue à réduire l’usure des pneumatiques. Le remplissage est réalisé par un bras de pompage hydraulique gauche et droite. La rampe d’épandage à patins d’une largeur de travail de 15 m dépose le lisier directement à portée des racines. La commande confortable et conviviale reprend la surface d’utilisation spécialement développée pour les citernes à lisier du groupe Bauer.
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Technique Agricole 11 2016
2 Quivogne, Stand B001 Parmi les produits Quivogne présentés, on trouve le rouleau « Rollmax » qui vient compléter la série des « Rollmot » vers le haut. Ces rouleaux sont adaptés pour les semis de petites graines comme les engrais verts comme la luzerne, le raygrass ou les vesces. Quivogne profite de sa présence à Agrama pour présenter son nouveau déchaumeur « Blackbear », un des produits les plus demandés de son assortiment. Cette machine travaille à une profondeur de 5 à 30 cm. Elle est utilisée tant pour le travail superficiel que pour le décompactage profond. Des broyeurs de la marque FAC seront aussi présentés sur le stand. Ces broyeurs ont été conçus en étroite collaboration avec des communes et des entrepreneurs. Le confort, la vitesse de travail, la fiabilité et la sécurité ont guidé le développement de cette machine de 1,6 à 2 m de large. Ils sont utilisés pour l’entretien des bords de route, de buissons ou de haies.
Tehnos A 005
Schweissbetrieb GmbH A 003
RAG Rohrer 5 A 001
Krpan 6 A 012 Jürg Müller A 008
Landmaschinen AG A 010
Bauer 4 B 005
Erismann A 006
Tscharner 3 A 004
Keller 1 B 003
Erni A 002
QUIVOGNE SAS 2 B 001
1 Keller Technik, Stand B003 Avec le capteur de semences « SeedEye », Väderstad présente une technique toute nouvelle et unique dans le domaine des semis. Cette technologie équipe les semoirs « Spirit et Rapid ». L’agriculteur introduit une densité de semis en grains par mètre carré sur un iPad. Il n’est pas nécessaire de descendre du tracteur ou de faire tourner une roue pour régler ces semoirs. Le radar mesure la vitesse d’avancement et le E-Control calcule en permanence si la quantité de semence distribuée par le SeedEye (Valeur effective) correspond à la quantité souhaitée par l’agriculteur. La quantité semée est contrôlée par des phototransistors installés sur les tuyaux de descente. Le système règle automatiquement la densité sans subir d’influences liées à la présence de poussières ou de souillures. La modification de la densité de semis ne demande qu’une intervention sur iPad. La machine adapte ensuite automatiquement et immédiatement la densité de semis, indépendamment de la vitesse d’avancement. La densité réellement semée est aussi affichée. Il n’est pas nécessaire de modifier les réglages si la semence change. Pour augmenter l’efficacité des semis, SeedEye s’adapte automatiquement quand le chauffeur modifie des paramètres sur l’écran de l’iPad.
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 631 n
5 Steindl Palfinger présente une nouvelle génération de grue mobile automotrice. La « A4P » est pourvue d’un châssis à quatre roues et d’un essieu pendulaire. Son angle de braquage de 75° permet des manœuvres dans les espaces les plus exigus. Le système de levier à genouillère du vérin de levage permet une force et une vitesse de levage constantes sur toute la longueur de travail du bras. Les conduites hydrauliques sont installées sur la gauche de la flèche et sont ainsi protégées. La visibilité du pilote est améliorée. Le nouveau système de rotation de Stepa est d’une impressionnante simplicité. La couronne d’orientation massive équipée de moteur et de répartisseur de rotation assure une stabilité plus élevée que les montages usuels, surtout lorsque la charge est placée en hauteur. Stepa propose des systèmes télescopiques à 2 ou 3 bras qui permettent d’atteindre des longueurs de 11,8 m. Les tubes utilisés par la génération actuelle de grue sont plus larges pour offrir plus de place pour coulisser sur les roulements. La synchronisation des télescopes par les roulements des câbles résistants permet une vitesse de coulissage élevées. Rohrer, Stand A001
6 Krpan, Stand A012 La nouvelle remorque forestière « GP12D » de Krpan repose sur un châssis unique et breveté disposant d’un essieu bogie réglable hydrauliquement et en continu. Cette opération se commande depuis la cabine. Elle est possible pendant le déplacement ou le chargement de la remorque, et ne nécessite aucun outil. Il est ainsi possible d’adapter la charge sur le timon pendant le travail et les déplacements sur la voie publique. Cette innovation apporte une amélioration de la fonctionnalité et de la sécurité des transports de bois. Cette remorque a reçu une médaille d’argent à KWF Tagung 2016, la plus importante foire forestière du monde. En plus de son programme, Krpan présente encore deux nouveaux treuils présentant des forces de traction constante de 6,5 resp. 8,5 tonnes.
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11 2016 Technique Agricole
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 632 1 Schallberger, Stand A011 La nouvelle citerne à lisier Schallberger pour les transporteurs Reform Muli est maintenant équipée d’une prise de force à attelage rapide et livrée avec une cuve verte. Le poids à vide du « Typ 3500 » a été réduit de 20 % pour atteindre 750 kg. Le nouveau tunnel de pompe asymétrique est placé sous la cuve pour abaisser encore le centre de gravité de l’ensemble. Les fixations rapides sont déplaçables longitudinalement pour faciliter l’attelage et optimiser l’emplacement du centre de gravité du transporteur.
4 Fella Suisse, Stand A008 La nouvelle faucheuse frontale « Ramos 3060 FP » de Fella affiche un nouveau look. C’est le modèle de 3 mètres de largeur de fauche qui est présenté. Les variantes suivantes sont proposées : la « Ramos 3060 FP-SL » avec andaineur animé, la « Ramos 3060 FP-KC » avec conditionneur à doigts, la « Ramos 3060 FP-RC » avec conditionneur à rouleaux ainsi que la version simple. Grâce à sa construction compacte, le centre de gravité est proche du tracteur, ce qui réduit l’effort sur l’essieu avant. Le mouvement pendulaire de +/ 6,5 degrés permet à la faucheuse de suivre exactement les contours du sol. Le centrage automatique par ressort, installé de série, améliore la sécurité sur route en évitant les mouvements latéraux de la faucheuse. La grande dimension de la liaison entre la tête d’attelage et le lamier de fauche réduit l’usure et contribue à la longévité de la machine. La position symétrique des six disques de fauche assure une formation d’andain régulière et le dispositif de changement rapide des couteaux, installé de série, réduit le temps nécessaire à l’entretien. Les protections latérales se relèvent, hydrauliquement en option, pour respecter la largeur maximale de 3 m pendant les transports. La série « Ramos 3060 FP » est préparée d’usine pour l’installation de ce système hydraulique.
Famatech, Stand A006
5
En première suisse, Famatech GmbH présente un véhicule du constructeur Benzberg Maschinenbau. Cette entreprise est spécialisée dans la construction de véhicules spéciaux dans le secteur des transports Offroad. Ces véhicules lourds sont installés sur des châssis Scharmüller qui reprennent les bases du célèbre « K80 » Kuglen. L’accent est mis sur la durabilité, la robustesse, la sécurité et le confort de conduite. Parmi les avantages des bennes Benzberg, on retrouve un grand débattement de suspension, des essieux directeurs avec un angle de braquage de 38° et l’utilisation des meilleurs matériaux (Hardox 500). Benzberg propose un grand choix d’options comme des essieux entraînés jusqu’à 120 kW. Grâce au système « Quick-Lock », le châssis est disponible pour d’autres utilisations.
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Technique Agricole 11 2016
2 Fankhauser, Stand A009 La « GHS 700 » de Growi est une scie haute performance pour le sciage en toute sécurité du bois en bûche de 1 mètre. L’entraînement est électrique ou par prise de force. La « GHS 700 » est livrable sur un châssis ou pour l’attelage trois points du tracteur. Elle dispose de son propre système hydraulique avec une pompe tandem. Le tapis roulant repliable de 4,5 m de long est animé hydrauliquement. Selon l’alimentation, cette scie débite 6 à 8 mètres cubes par heure de travail. La longueur de coupe varie sans outils entre 18 et 52 cm. La scie de 700 mm de diamètre est entièrement enfermée dans un caisson métallique. Le travail est donc très sûr.
Schallberger 1 A 011
Strüby A 010
Fankhauser 2 A 009
Bächtold 3 A 007
3 Bächtold, Stand A007 Les griffes à foin Bächtold mille fois éprouvées peuvent maintenant être installées sur des installations existantes à pont mobile ou sur tourelle mécanique. L’élément hydraulique compact est installé sur un châssis standard qui permet l’attelage de divers accessoires comme des rallonges de griffes, des godets pour marchandise en vrac ou des adaptateurs pour balles. Un système d’attelage rapide est aussi proposé en option. Ces pinces et godets réduisent les temps morts et contribuent à une amélioration conséquente de la productivité.
Farmtech Schweiz A 003
Göweil A 001
Hauptner A 012 Gex A 005
Fella A4 008
Hadorn A 004 Famatech A5 006
6 Agrotechnik Zulliger, Stand A002 Strautmann présente une nouvelle version de l’épandeur à fumier « VS 2005 ». Le dispositif d’épandage a été revu et son ouverture a été augmentée à 1,55 m pour améliorer les performances. Par rapport à la version précédente, les disques d’épandage de 620 mm sont plus larges et équipés de dents en Hardox qui peuvent être changées une fois usées. Le « VS 2005 » repose sur un châssis entièrement nouveau et développé pour cette utilisation. Il est zingué pour résister à la corrosion durablement et son poids a été abaissé. Pour l’épandage en bordure de parcelle, un dispositif de limitation est disponible à gauche ou à droite. Strautmann présente encore sa mélangeuse automotrice à entraînement électrique « ESF-H » ainsi que l’autochargeuse haute performance de dernière génération « Super-Vitesse CFS » qui présente de nouvelles caractéristiques.
Agro-Technik Zulliger 6 A 002
6 Agro-Technik Zulliger, Stand A002 Depuis 2015, AgroTechnik Zulliger est importateur exclusif pour la Suisse de la technique d’épandage de litière du constructeur hollandais Flingk. Le stand accueillera un appareil de la série « KSS », un épandeur polyvalent adapté pour l’épandage de produits allant de la litière pour chevaux aux mélanges de chaux et de paille. Il est aussi à l’aise avec des produits comme la sciure, le lisier déshydraté, le compost et bien d’autres encore. La forme particulière de la trémie comprime légèrement la litière. Les deux rouleaux-doseurs possèdent chacun leur propre entraînement hydraulique qui évite la formation de pont. Ces outils présentent des capacités de 750 à 2500 l. Ils peuvent être attelés à des valets de ferme ou d’autres porte-outils. Ils disposent de série d’un épandage à gauche et à droite grâce à un tapis roulant, d’une étanchéité latérale et de couteaux. Les pièces d’usure sont en acier Hardox. Flingk propose dix séries d’épandeurs de litière. Il est ainsi capable de répondre aux exigences les plus diverses.
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 633 n
1 Tym expose son tracteur «T1054 SP». Il est équipé d’un moteur Doosan de 105 cv. Sa transmisson 32/32 se répartit sur 4 groupes et propose un doubleur et un inverseur Powershuttle. Ce tracteur dispose de trois distributeurs hydrauliques à l’arrière, d’une gestion de la prise de force et de la transmission intégrale. Un joystick commande deux distributeurs hydrauliques supplémentaires. Le stand comprend encore une barre niveleuse HK pour attelage trois-points et des rouleaux ainsi que le nouveau porte-outils «HSF 3302» de Greentec.
2 Wild, Stand A005 Chez Wild, les nouveautés côtoient les produits éprouvés. Tous les produits de l’entreprise sont conçus, construits et produits en suisse. Le répartisseur télescopique et le souffleur qui ont obtenus une médaille d’or au Salon des inventeurs ont été retravaillés pour apporter encore d’avantage de bénéfices à l’utilisateur. Le doseur a été amélioré, il possède désormais un arrêt automatique en cas de bourrage et lorsqu’il est vide. Les systèmes de ventilation pour séchoir en grange en vrac ou de balles rondes sont toujours très appréciés. Au rayon des nouveautés, Wild propose une nouvelle grue à foin à double pont. La griffe à foin « Bio-Star Junior », avec sa commande à distance, ses commandes proportionnelles et sa force de levage de 800 kg, figure aussi en bonne place sur le stand de Wild.
SGG, Stand A003
EMS, Stand A004
3 Agrar Landtechnik A 001
SGG 1 A 003
Agrar Landtechnik A 001
4
WILD 2 A 005
Simmler A 009
Odermatt A 007
Les racleurs à lisier et les nettoyeurs de caillebotis sont demandés. Le choix entre un entraînement électrique ou à essence est dicté par les conditions de l’exploitation. L’entreprise EMS présente simultanément deux nouveautés à l’Agrama : un nouveau racleur électrique à transmission variable en continu et marche arrière ainsi qu’un nouveau véhicule. Le Tucher « Trac Mini 2 » a été entièrement retravaillé. Ce racleur lourd animé par un moteur Honda peut être utilisé sur sol plein ou sur caillebotis. Grâce à son châssis lourd et robuste, ce véhicule à trois roues est très maniable et parfaitement adapté aux endroits exigus.
GVS Agrar AG A 001
4
GVS Fried A 001 EMS 3 A 004
Gutzwiller Daniel A 002
4 GVS-Agrar, Stand A001 C’est sous le slogan « Génial Show de vente » qui GVS Agrar, GVS Fried et Agrar Landtechnik se présentent à l’Agrama, dans la halle 633. Les produits exposés, du travail du sol à la technique de récolte, ont été choisis avec soin pour répondre aux attentes spécifiques des clients. Ils pourront ainsi comparer les différents matériels présentés. Agrar Landtechnik présente pour la première fois des machines choisies dans les programmes de « Favaro », « Monosem » et « Sulky » aux côtés des traditionnelles « Agrar », «Horsch», «Kramer» et «Krone». De nombreuses innovations sont attendues. La mobilité électrique sur le marché de la technique agricole est un des thèmes choisis pour le stand. En tant que spécialiste et leader sur le marché des tracteurs, GVS Agrar présente des modèles spécialement sélectionnés dans les programmes des marques « Fendt », « Massey Fergusson » et « Valtra ». L’assortiment va du tracteur polyvalent bien conçu au gros tracteur à l’efficacité impressionnante, en passant par le tracteur spécial ultra-maniable. GVS Fried AG présente les techniques de battage les plus modernes conçues pour les parcelles pentues de l’agriculture suisse avec les moissonneusesbatteuses « Laverda » ainsi que les techniques de pressage innovantes de « Fendt ». L’homme et le service doivent toutefois rester au centre des préoccupation. Le groupe GVS, c’est 920 collaborateurs, dont 200 apprenants, et 143 concessionnaires certifiés qui offrent leurs services 365 jours par an. Des spécialistes répondent aux questions de financement des machines ou donnent des informations sur les 70 tracteurs de location et les 25 autres machines disponibles. Pour les amateurs de shopping, un point de vente présentant l’ensemble de l’assortiment des produits pour fan et les collection d’habits pour enfants de différentes marques est intégré au stand.
11 2016 Technique Agricole
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 671 1 Meixner, Stand A009 Dans la pratique, la profondeur de travail des brasseurs à moteur immergés est souvent réglée manuellement au moyen d’un câble. La pénibilité et le temps nécessaire à ces adaptations poussent de nombreux agriculteurs à ne pas faire ces réglages régulièrement. Les dommages aux câbles et aux treuils sont les principaux dégâts rencontrés. Avec le nouveau robot-brasseur, streisal révolutionne cette technique : le brasseur immergé est installé sur un pivot motorisé. Selon le système choisi, le réglage de la profondeur est électrique ou entièrement automatique (différentes positions et cycles de brassage). En plus des sécurités électriques usuelles, le robot-brasseur est équipé d’une surveillance de fuite et de vibrations. Le robot est installé soit sur un pied (cuve couverte), soit directement à travers une ouverture pratiquée à travers le plafond en béton des fosses fermées.
EZ Landmasschinen, Stand A006
2
AS Agrar Service, Stand A007
La « SL 360 X » est la dernière version de la dérouleuse de balles éprouvée des milliers de fois partout dans le monde et fabriquée par Hustler Equipment en Nouvelle-Zélande. Les balles sont installées sur la table au moyen des piques intégrées à l’attelage. La distribution peut se faire à gauche et à droite. Grâce à sa nouvelle chambre, la dérouleuse peut aussi distribuer de l’ensilage provenant d’un silo. Elle est ainsi l’outil idéal pour les exploitations qui utilisent différents systèmes de stockage des fourrages. Le nouveau mécanisme raffiné attelle et libère la dérouleuse sans intervention manuelle. La conception de la « SL 360 X » est simple et robuste. Elle pèse 500 kg et son utilisation nécessite un distributeur hydraulique double effet et un débit hydraulique minimal de 25 l / min. La dérouleuse est donc utilisable avec les tracteurs et les valets de ferme les plus petits.
Meixner A 009 1
5
AS AgrarService 2 A 007
2 Les godets mélangeurs et distributeurs de Sieplo sont disponibles et de nombreuses versions et tailles de 640 à 6400 litres. En fonction du volume, ils sont équipés d’une ou deux vis verticales. Des couteaux peuvent y être installés pour couper les ensilages longs, le foin ou la paille. Une fraise pour le désilage des silos-tranchées ou pour le chargement de balles d’ensilage est proposée en option. Ces dispositifs s’adaptent sur les chargeurs de ferme, les palettiseurs et les tracteurs. L’entraînement est hydraulique. Le porte-outils doit donc disposer d’un distributeur double effet disponible. Les fonctions des godets sont commandées par ondes radio. Les données de la balance sont transmises avec la même technologie. Toutes les machines produites par Sieplo sont en acier inoxydable et donc extrêmement robustes et résistantes à la corrosion des acides et des sels. AS Agrar Service, Stand A007
Chautems A 005
Baertschi A 003 3
EZ A5 006
Iseli A 001 Brunner A 004
JF présente l’ensileuse traînée « FCT1260 King Size ». Elle travaille avec un pick-up de 2,56 m et permet donc la reprise d’andains réalisés par des andaineurs à haute performance. Elle est équipée d’un détecteur de métal et d’une commande électro-hydraulique. Le « Upper-Cut-System » avec son rotor à couteaux optimisé et son dispositif d’affûtage assure une bonne qualité d’ensilage avec une faible consommation de carburant. En cas de bourrage, le système s’inverse pour débloquer la situation. La longueur de coupe varie entre 16 et 21 mm. Grâce à une cinématique optimisée, l’entretien quotidien et faible et le transfert de puissance très élevé.
Roth Ernest 4A 002
EZ A 006 5 Beeler B 007
Schlumpf B 005
Ackle B 003
Raus B 001
3 Le nouveau « Forbo-Fighter » à châssis coulissant est principalement utilisé pour le désherbage mécanique des grandes cultures sarclées. Trois variantes de sarclage, toutes installées sur des parallélogrammes indépendants, sont proposées. Elles sont rapidement installées et démontées en dévissant un seul boulon. Le même mécanisme permet d’adapter rapidement l’outil à la culture à soigner. Le « Forbo-Fighter » peut aussi être équipé d’un guidage par caméra qui permet un travail précis, rapide et de qualité. Le « Forbo-Fighter » est l’outil le plus robuste de sa catégorie et a été testé sur de grandes exploitations agricoles russes et anglaises. Bärtschi propose cette machine en version standard ainsi qu’en version spécialement adaptée aux exigences de ses clients. Baertschi, Stand A003
4 Ernest Roth, Stand A002 C’est le concept d’entraînement du nouveau Schäffer 5680 (75 cv, 4,3 t de poids propre) qui impressionne. Cette nouvelle transmission améliore la force de poussée de 30 % par rapport à celle de la série précédente. Le débattement pendulaire de l’essieu arrière a aussi été amélioré de 4°. La partie arrière du 5680 T a elle aussi été entièrement redessinée. Elle permet maintenant une meilleure circulation de l’air et facilite ainsi la régulation de la température. La hauteur de levage maximale est de 4,25 m et la limite de basculement est très élevée. La polyvalence du 5680 T est améliorée par sa charge utile attelée maximale de 6 t et un rapport permettant de circuler à 30 km. Les nouveaux télescopiques « 2345T » et « 2345 T SLT » sont aussi exposés.
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 672 1 Serco Landtechnik, Claas, Stand A006 Dans le secteur des tracteurs, Claas présente la série « Arion 400 » dont la liste des équipements disponibles a été complétée. La transmission à 6 rapports sous charge « Hexashift » est maintenant une alternative à la « Quadrishift » bien connue avec ses 4 rapports sous charge. La nouvelle transmission propose 24 vitesses avant et arrière passables directement depuis le levier multifonction. L’automatisme « Hexactiv » permet le passage automatique des rapports. Elle propose encore un rapport permettant de réaliser les travaux de transport avec un régime moteur réduit. Le système de gestion des fourrières CSM est aussi proposé en option par Claas. Avec « Telematics », Claas met à disposition une technologie qui collecte les données des machines et de positionnement ainsi que le diagnostique à distance. Le système permet aussi la réalisation automatique de documentation pour chaque parcelle. La présence de l’« Axion 870 C-Matic » sera l’une des attractions du stand Serco Landtechnik.
2 Kohli, Stand A002 Pour ceux qui désirent une pompe performante et des tuyaux propres, Kohli propose la « Powerpumpe Plus ». Cette pompe centrifuge autoamorçante affiche une performance atteignant 3000 l / min et un compresseur avec une capacité de 70 - 100 m³ / h. Ce modèle est disponible pour l’attelage à un tracteur, avec un entraînement hydraulique pour une installation sur un camion ou sous forme d’un agrégat complet avec son propre moteur diesel. Le pendillard léger pour attelage 3 points ou à installer sur une citerne est une autre nouveauté présente sur le stand. Les patins à ressort déposent le lisier directement sur le sol. Cette conception évite les souillures des feuilles. la forme arrondie des patins permet de travailler dans les courbes sans endommager la prairie. Les patins sont fixés par des brides qui permettent de les déplacer pour adapter la répartition des patins aux circonstances les plus diverses. Serco A 006
5 JCB Agri Schweiz, Stand B003 C’est la première fois que JCB Agri Schweiz présente l’ensemble du programme de la marque JCB. Parmi les nouveautés, on découvre pour la première fois en Suisse le nouveau valet de ferme JCB « 403 ». Avec ces dimensions très compactes, ce chargeur est capable de travailler dans les espaces les plus exigus. Il est ainsi utilisable presque partout. Cette machine compacte, maniable et extrêmement conviviale impressionne par les performances de son moteur qui développe 28 kW (37,5 ch). Grâce à sa transmission hydrostatique, la conduite de ce véhicule est un jeu d’enfant. Les visiteurs découvrent aussi le nouvel « AgriPro », le plus gros chargeur télescopique de la marque, ainsi que le « 527-58 » qui est actuellement proposé à un prix exceptionnel. Le chargeur compact « 155 Eco » et le télescopique « TM 220 » sont aussi exposés. Un concours permet aux visiteurs de remporter la visite d’une usine JCB pour deux personnes. 1 Serco Landtechnik / Claas, Stand A006 Claas présente la nouvelle série « Jaguar 900 » et les nombreux équipements disponibles sur ces machines. Parmi ceux-ci on trouve l’entraînement variable en continu de l’outil frontal, un flux du fourrage amélioré, un nouveau concept de châssis et le système Claas « Auto Fill » qui gère le remplissage des remorques sur le côté et vers l’arrière de l’ensileuse. L’entraînement de l’outil frontal est entièrement hydrostatique et son régime variable permet une transmission efficace de la puissance. Quand on modifie la longueur de hachage, le système adapte automatiquement le régime de l’outil frontal. Le nouvel avancement hydrostatique repose sur le principe d’un double moteur à cylindrée variable et fonctionne sur un large régime permettant de réduire la consommation sur route. Le système « Shred lage » très présent dans les médias cette année sera lui aussi présenté aux visiteurs.
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Serco A 006
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Serco A 006
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Serco A 006
Läderach A 004 Kohli
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JCB Agri B 003
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Serco
1 A 006
Heer Landmaschinen GmbH B 001
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Schiltrac B 002
1 Serco Landtechnik / Trioliet, Stand A006 La mélangeuse « Solomix 2 » de Trioliet est installée depuis des années sur le marché. Aujourd’hui, ce sont ses successeurs, les « Solomix 2 VLH New Edition » de 12 à 24 m3 de capacité, qui sont présentés. La mélangeuse Solomix 2 VLH dispose de deux vis verticales « Twin Stream » (vis à longue durée de vie épaisses de 22 mm et des pelles doseuses de 25 mm en option) assurent une durée de vie plus longue. Le bol a lui aussi été modifié, notamment ses parois asymétriques brevetées, afin d’obtenir un meilleur brassage horizontal et vertical du fourrage. La machine est compacte et maniable. Elle est relativement basse et donc utilisable aussi dans les étables basses et petites. Serco Landtechnik/ 1 Fliegl, Stand A006 Fliegl présente pour la première fois ses remorques à poussoir ASW « GreenTec ». Ces remorques sont construites de façon à optimiser le poids de son châssis réalisé en acier à haute résistance. Certaines pièces, notamment les parois de la caisse, sont réalisées en aluminium permettant aux nouveaux modèles d’afficher des charges utiles supérieures à celles des modèles en acier. Ce gain de poids se traduit aussi en réduction de la consommation de carburant. De nombreux types d’essieu et de suspensions différents sont proposés.
4 Schiltrac, Stand B002 Sur son stand, Schiltrac donne la parole aux praticiens. Vous avez toujours voulu connaître les impressions d’un propriétaire de Schiltrac Eurotrans travaillant dans les environnements les plus difficiles ? Sur le stand de l’Agrama, vous pourrez rencontrer personnellement des agriculteurs et des entrepreneurs expérimentés, tous les jours de 11 h à 14 h. Le Schiltrac « Eurotrans » développe 175 ch pour un poids total de 14 tonnes. Deux variantes de transmission sont disponibles. En plus de la transmission Powershuttle à trois rapports sous charge, le constructeur propose une nouvelle transmission variable en continu avec différentiel longitudinal ainsi qu’une prise de force à quatre régimes.
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 672 n
3 Heer Landmaschinen, Stand B001
Sauerburger présente un nouveau modèle de la faucheuse à deux essieux « Grip 4 ». Alors que les modèles précédents affichaient des puissances de 95 et 113 ch, le nouveau venu se prénomme « Grip 4-75 ». Il est équipé d’un moteur de 75 ch. Par rapport à ses concurrents, le « Grip 4 » présente divers avantages comme une charge à l’essieu plus importante, un bon comportement dans les pentes grâce à son châssis pendulaire et à ses pneumatiques larges. Il propose aussi un confort de haut niveau pour le chauffeur. Il affiche aussi une grande polyvalence. Son moteur quatre cylindres Perkins économe délivre une puissance constante. La transmission hydrostatique à deux gammes assure un transfert optimal de la puissance et permet un déplacement sûr même dans les situations les plus extrêmes.
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n Thème principal : Agrama 2016 – Halle 673 1 Robert Aebi, John Deere, Stand A006 Dans le domaine de la technique de récolte, John Deere présente une nouvelle génération de presses à balles rondes à chambre fixe. La nouvelle « F441M » et les modèles premium « F441R » et « C441R » disposent d’une chambre de presse de 1,21 cm de large qui permet la confection de balles plus lourdes. La nouvelle « F441M » est disponible en versions « Multicrop » et « Silage Special ». Sa conception a misé en priorité sur la durabilité. C’est ainsi qu’elle dispose d’un pick-up avec tôles inusables en Hardox, de chaînes d’entraînement plus robustes et de paliers plus grands. L’éjection de la balle, la plus grande capacité de ramassage et la transmission renforcée permettent la réalisation de cinq balles par heure de plus que les anciens modèles. Les versions « Premium » sont aussi disponibles en combinaison avec une enrubanneuse sous la dénomination « C441R ». Un essieu simple ou tandem est possible. Chaque côté de la machine abrite cinq rouleaux de plastique installés sur un support hydraulique qui s’abaisse pour faciliter la reprise des rouleaux.
Rober Aebi, MultiOne, Merlo, Stand A006
1 Robert Aebi, Posch, Stand A006 Posch présente la nouvelle scie à bois de feu hautes performances « AutoCut ». Son débit horaire n’est pratiquement limité que par son approvisionnement et peut atteindre 10 à 15 mè tres cubes. Le système d’avancement breveté « EasyGo » et la régulation optique de la longueur « CutControl » permettent d’ajuster la longueur sans outils ni tolérance à partir de 12 cm au moyen d’un écran tactile. Le ou les utilisateurs posent les bois sur la table ergonomique qui peut aussi accueillir des fagots entiers. L’automate est équipé d’une glissière avec une sortie des bûches sciées à une hauteur de 1 m. Un tapis roulant permettant un chargement à la hauteur de 3 m est aussi disponible.
1 Robert Aebi AG 1 A 006
Avec les marques MultiOne et Merlo, Robert Aebi propose deux marques qui se complètent bien dans le domaine des chargeurs de ferme et des télescopiques. La toute nouvelle série « SD » comprend notamment le valet de ferme de 50 CV super-compact « SD9.5 ». Celui-ci affiche une force de levage de 2120 kg pour une hauteur de levage de 3,2 m. Les véhicules de la série « SD » sont les premiers proposés par la firme italienne avec la conception « traditionnelle » du poste de conduite placé à l’arrière. Merlo présente le nouveau télescopique « P27.6 TOP ». Selon le constructeur, il présente la meilleure visibilité de sa catégorie, une force de levage de 2700 kg et une hauteur de levage de 6 m. Son extrême maniabilité le prédestine pour une utilisation à la ferme et au champ.
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Baudet 4 B 001
Robert Aebi AG A1006
Robert Aebi AG A1 006
1 Robert Aebi Landtechnik, Stand A006 Robert Aebi Landtechnik SA se présente pour la première fois depuis la fusion de Matra, Althaus et W. Mahler. Grâce à cette fusion, l’entreprise propose désormais un assortiment complet de matériel pour l’agriculture suisse. En plus des marques John Deere, Merlo et MultiOne, elle commercialise aussi les produits de Joskin, Brantner, Hatzenbichler et Posch. Le nouvel épandeur « Siroko 8V », qui complète la gamme de Joskin vers les petites capacités, répond aux besoins des petites et moyennes exploitations. Aebi Landtechnik SA pense aussi à ses futurs clients et propose la grande place de jeux du John Deere Junior Clubs où les enfants peuvent s’amuser avec des machines et tracteurs télécommandés.
Seelandtechnik AG 2 A 005
NICOLAS A 003
Howald 3 A 001
2 Seelandtechnik présente sur son stand le programme nouvellement restructuré de Thaler. Le constructeur de valet de ferme a récemment étendu son programme, le faisant passer de 13 à 27 modèles. La partie avant des chargeurs a été retravaillée. Elle est maintenant pendulaire et disponible en plusieurs longueurs. Les modèles « L » sont équipés d’une partie avant basse et d’un bras de levage court. La lettre « S » désigne une partie avant et un bras de levage standard. La lettre « H » correspond à une partie avant standard surmontée d’un bras long permettant une hauteur de levage plus importante. La partie arrière a aussi été retravaillée. Des améliorations ont été apportées à l’articulation centrale et au support hydraulique du moteur. Enfin, c’est la géométrie de l’angle des outils qui a été améliorée permettant un affinement des pièces. Les séries L / S / H autorisent Thaler à viser des marchés comme le jardinage et le paysagisme ainsi que tous les domaines d’activité évoluant dans des espaces exigus. Le stand présentera encore les outils frontaux pour valet de ferme, chargeurs télescopiques et chargeuses à pneus de la marque Magsi ainsi que les broyeurs Tierre. Seelandtechnik AG, Stand A005
Thème principal : Agrama 2016 – Halle 673 n
1 Robert Aebi, John Deere, Stand A006 La nouveauté dans les tracteurs John Deere, c’est le retour de la série premium compacte « 5R ». Cette dernière comprend quatre modèles de 90 à 125 ch développant chacun 10 ch de plus pour les travaux de transport. Comme cela avait été le cas pour leurs prédécesseurs, les caractéristiques des nouveaux « 5R » devraient leur assurer un succès commercial important. Avec un empattement de 2,25 m et leur châssis incurvé qui abaisse le centre de gravité, les « 5R » sont très compacts. Ils sont caractérisés par leur charge utile de 4,3 tonnes et un débit hydraulique de 117 l/min. En plus des deux transmissions à quatre passages sous charge, John Deere propose la nouvelle transmission « Command 8 » avec huit rapports sous charge et un mode Eco. Les suspensions de l’essieu avant et de la cabine sont disponibles en option. Le « StarFire 6000 », un récepteur satellite de nouvelle génération, fait aussi partie des nouveautés présentées. Toujours dans ce domaine, Robert Aebi présente le nouveau signal de correction « SF3 » qui apporte une précision de guidage de +/– 3 cm ainsi que plusieurs nouveaux kits « Farm Sight ».
Baudet SA, Stand B001 La combinaison de semis ECK se caractérise par son système ingénieux et sa convivialité. L’entraînement électronique du semoir (ESA) est commandé par un radar qui autorise un dosage des plus précis. Le réglage de la densité de semis est rapide et réalisable sur simple pression sur un bouton. La construction compacte, l’attelage rapide et la bonne accessibilité de tous les réglages facilitent son utilisation de cette combinaison. Les disques de semis Chromex supportent une force de terrage de 50 kg. Ils sont suivis de rouleaux de raf-
3 Howald Landtechnik, Stand A001 Le stand de Howald Landtechnik GmbH dévoile pour la première fois la nouvelle combinaison de presse-enrubanneuse Feraboli « Onliner Pro 125 » équipée d’un pick-up de 2,25 m de large à suspension hydraulique. Le liage par filet est de série, mais un liage par film plastique est aussi proposé. La presse compte 25 couteaux enclenchables par groupe (0, 12, 13, 25), une sécurité individuelle de chaque couteau ainsi qu’un fond de rotor abaissable. La durabilité de la machine est assurée par les grandes chaînes et les doubles roulements. L’ensemble est lubrifié automatiquement. L’enrubanneuse à double satellite est annoncée comme étant la plus rapide du marché. Cette machine dispose encore d’un arrêt automatique en cas de déchirement du film et d’une commande hydraulique Load Sensing. La conception à essieu simple garantit une bonne manœuvrabilité et le respect du sol.
4 fermissement de 320 mm. La profondeur de semis est réglable en quelques secondes grâce à la graduation présente sur le semoir. Le système de mise en place de la graine assure une levée régulière même sur les parcelles hétérogènes et dans les conditions les plus extrêmes. Les herses rotatives « CARBID », aussi présentées sur le stand, sont équipées d’un système de changement de dents sans outils et de parois latérales montées sur parallélogramme. Le raffermissement du sol sur la ligne de semis est assuré par le rouleau Axon qui garantit une bonne croissance aussi en conditions sèches. Ce rouleau a aussi démontré de bons résultats en conditions humides. Il participe notamment à réduire le risque d’envasement et d’érosion des sols.
ANNONCE
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n Impression | Rapport de chantier
Un duo de choc Les machines et les équipements pour la forêt doivent marier performances et sécurité, c’est une exigence absolue. Technique Agricole a pu tester une fendeuse verticale et une fagoteuse construites par le fabricant slovène Gomark. Martin Abderhalden *
La fendeuse Lancman « Profiline STi 26 » et la fagoteuse « 3001 » marient performances et sécurité. Photos : Martin Abderhalden
piston jusqu’à son point le plus bas, on retire les deux boulons de sécurité et on descend ensuite le cylindre avec la poignée de commande. La machine ne mesure alors plus que 210 cm de haut ; elle est plus sûre à transporter et plus facile à remiser. Pour la remettre en service, on effectue la manœuvre inverse. Bien pratiques, les butées haute et basse du couteau se règlent en continu, sans palier intermédiaire, ce qui permet de les adapter à chaque situation en évitant les courses à vide du couteau lorsqu’on fend des bois courts.
Vérin à deux vitesses
Gomark fabrique depuis 2003 des machines pour la préparation du bois de feu et des pressoirs à eau sous la marque « Lancman ». L’éventail de sa production est large, de la fendeuse de 8 tonnes au modèle professionnel de 40 tonnes de pression de fendage, en passant par des fagoteuses à ballots et des scies circulaires à table basculante pour trois-points. Par l’intermédiaire du distributeur régional, la maison Bindreiff Green-Tec de Saint-GallWinkel, l’importateur suisse, Baldinger Forst- und Landtechnik a mis à notre disposition pour ce test une fendeuse verticale à mètres « Profiline STi 26 » et une fagoteuse à stères « 3001 ».
25 tonnes pour fendre La Lancman « STi26C GP Multispeed », d’une puissance de 26 tonnes, est bien finie et de construction robuste ; en témoignent sa masse totale de 700 kg et
ses composants massifs, de la plaque de base de 6 cm d’épaisseur au vérin généreusement dimensionné. La pompe en fonte de 250 bar est à l’avenant. L’ensemble respire la solidité et l’efficacité. Il faut 27 kW au moins pour faire fonctionner cette fendeuse. Notre machine d’essai était dotée d’un treuil à radiocommande garni d’un câble de 20 mètres ; développant une force de traction de 950 kg, il est entraîné par le circuit hydraulique de la fendeuse. Le réservoir d’huile indépendant est monté sur le châssis de la machine et bien protégé ; en contact avec l’air environnant, il se refroidit sans problème. Un thermomètre et un manomètre renseignent sur l’état du fluide. Le courant nécessaire au fonctionnement de la commande du treuil est fourni par la prise pour remorque du tracteur ; la télécommande est alimentée par deux piles « AAA ».
Compacité, simplicité * Martin Abderhalden est agriculteur. Il teste régulièrement des machines pour le compte de Technique Agricole.
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Pour faciliter le transport et le rangement de la fendeuse, le vérin est rétractable. L’opération est simple : on descend le
En forêt, la sécurité est primordiale. La fendeuse Lancman et ses composants sont conçus en conséquence. La poignée de droite, à hauteur d’épaule de l’opérateur, commande le vérin. La poignée de gauche est un levier muni de griffes réglables pour maintenir le bois. Même les utilisateurs habitués aux fendeuses à monocommande adoptent rapidement le bon geste : positionner le bois au moyen de la poignée gauche, actionner le vérin de la main droite et c’est parti ! En première vitesse, le couteau descend à 11,2 cm / seconde. Lorsqu’on tire un peu plus la poignée, il poursuit sa course à 17,8 cm / seconde jusqu’au point de butée. Si l’opérateur lâche une des poignées, le couteau s’immobilise. Pour le faire remonter, on repousse la poignée droite vers le haut et il repart vers le haut à 18,8 cm / s (toutes ces allures sont mesurées à un régime de prise de force de 350 tr / min). Encore un détail : lorsqu’on relâche la poignée-levier de gauche, un ressort la ramène automatiquement en position de départ. Autre sécurité : un étrier en tôle jaune protège la colonne de la machine à l’endroit où coulisse le vérin ; si cette pièce se soulève, la fendeuse s’arrête. Cette protection stoppe donc le vérin lorsqu’un bois reste coincé dans le couteau. Deux bras latéraux à hauteur de taille de l’utilisateur maintiennent les bois debout ; ces bras
Rapport de chantier | Impression n
Le feuillard en polyester doit être posé dans un des fers en « U » du panier avant d’y mettre du bois.
Cette petite télécommande permet de piloter le treuil.
pourraient être un peu plus allongés vers l’arrière pour offrir une zone de travail un peu plus spacieuse.
giclées d’un lubrifiant ordinaire en spray ont réglé le problème. Le treuil télécommandé est une belle chose, pratique à piloter à distance avec le petit boîtier que l’on accroche à ses vêtements. Il permet de tirer de la forêt vers la fendeuse des troncs entiers, dans un rayon de 20 mètres. Nous avons grâce à lui amené à pied d’œuvre de grosses pièces. Il faut toutefois veiller de près à adapter la vitesse du treuil en conséquence car à pleine vitesse l’enroulement est très rapide. Ce réglage se fait cependant aisément grâce au potentiomètre prévu. Avec un petit tracteur, il faut en outre prendre garde à éviter les efforts de traction latérale trop importants ; le véhicule pourrait sinon se renverser car le point d’entrée du câble est haut placé. Près de l’attelage trois-points, la fendeuse est équipée d’un support pour une tronçonneuse, un bidon d’essence et un sapie. Ces outils sont ainsi protégés et toujours à portée de main. Après huit heures de marche au soleil et à plein régime, l’huile n’a donné aucun signe de surchauffe. Merci au réservoir indépendant, bien ventilé ! La pression du couteau est énorme et même des troncs de hêtre fourchus de 80 cm de diamètre n’y résistent pas.
Lève-bûche intégré Le bras de droite se transforme sans peine en lève-bûche. Astucieux ! Il suffit de le retirer de son support et de le boulonner à l’endroit prévu derrière la plaque de base. Ensuite, on croche la chaîne à la boucle qui se trouve derrière le couteau. C’est tout ! Le couteau, lorsqu’il remonte, tire ainsi automatiquement le bras vers le haut qui emmène avec lui le rondin et le dresse à la verticale. Le bras s’enclique automatiquement en position haute. L’opérateur le libère au moment voulu, avec le pied ou la poignée. Le tour de main pour relever ainsi des troncs très massifs s’acquiert rapidement. La machine peut aussi être équipée d’un lèvebûche hydraulique, option qui paraît superflue en présence de cet équipement tout à fait fonctionnel.
Performances de pointe Nous avons utilisé les deux machines Lancman dans une coupe de hêtre et de résineux, pour fabriquer 48 stères en ballots. Elles ont parfaitement rempli leur office. Seule ombre au tableau : après quelques heures d’utilisation, la poignée-levier de gauche a tendance à se bloquer sous l’effet des résines et poussières. Mais quelques
Fagoteuse avec préserrage La fagoteuse Lancman « 3001 » est le complément parfait de la fendeuse, à
Le treuil permet d’approcher des bois sur une distance de 20 mètres.
Evaluation rapide + Bon rapport qualité/prix + Puissance du treuil télécommandé + Préserrage de la fagoteuse efficace – Maillons de la chaîne et le tendeur à feuillard difficiles à manipuler avec des gants mouillés – Arceaux du panier un peu petits – Poignée-levier gauche de la fendeuse à graisser, faute de quoi elle a tendance à se coincer
Caractéristiques techniques Fendeuse verticale Lancman « STi26C GP Multispeed » Puissance de fendage : 26 t à 250 bar Masse : 690 kg (treuil compris) Puissance minimale requise : 27 kW / 37 ch à 540 tr / min Treuil : télécommandé, 20 m de câble, 950 kg de force de traction Prix : CHF 7499.– (TVA incluse), complète, avec cardan de prise de force
Fagoteuse Lancman « 3001 » Masse : 230 kg Dimensions du panier : 120 × 100 cm Tension du prétenseur hydraulique : 2000 kg Prix : CHF 2898.– (TVA incluse), complète
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n Impression | Rapport de chantier
Détail pratique : les outils, comme la tronçonneuse ou une hache, peuvent être emmenés en toute sécurité sur la fendeuse.
La fendeuse est dotée d’une griffe mobile pour positionner les bois.
La commande de distributeur à l’arrière de la fagoteuse sert à déployer le vérin tendeur pour crocher la chaîne, puis exercer une tension de serrage de 2000 kg sur le ballot.
transporter et à utiliser avec le même tracteur. Elle s’accouple au trois-points frontal du véhicule, puis on la place, sur le chantier, à côté de la fendeuse de sorte à pouvoir y déposer directement les quartiers. La fagoteuse est munie de quatre pieds bien larges, qui l’empêchent de s’enfoncer dans le sol. Grâce à leurs dimensions compactes, les deux machines s’installent facilement côte à côte sur les chemins de forêt. L’unique facteur qui peut se révéler gênant, c’est la longueur des deux tuyaux hydrauliques qui alimentent le tendeur de la fagoteuse. En cas de besoin, il faut prévoir d’emporter des rallonges munies des raccords rapides adéquats. L’alimentation de la fagoteuse ne nécessite qu’un distributeur à simple effet et un seul tracteur suffit donc à faire fonctionner les deux machines. La structure de la fagoteuse est simple. Le panier est monté sur un solide axe de rotation central ; il repose en outre sur deux rouleaux qui permettent de le basculer à droite ou à gauche. Il fabrique des ballots de 120 cm de diamètre équivalant à un stère de bois sec. Ce panier est constitué de quatre profilés en « U » permettant soit de poser soit d’enfiler le feuillard de ligature. Cette fagoteuse a la particularité d’intégrer un dispositif de préserrage hydraulique des bois.
d’utiliser du feuillard en polyester de 25 mm. En plus d’offrir une résistance à la rupture de 2200 kg, ces liens présentent, contrairement à l’acier, une certaine élasticité, si bien que les ballots de bois frais, s’ils sont suffisamment comprimés, restent mieux serrés une fois le bois sec qu’avec un lien en métal. L’inconvénient vient du fait qu’il faut déjà poser un feuillard dans un des fers en « U » avant de remplir le panier, parce qu’il est difficile, voire impossible, de l’enfiler aprèscoup comme on le ferait avec un lien en métal. Durant notre essai, nous n’avons mis que deux liens par ballot et placé au préalable le feuillard dans le profilé intérieur, puis effectué la deuxième ligature de l’extérieur en enroulant le feuillard autour du ballot. L’opération est rapide.
sont vraiment petites. Les feuillards en place, on décroche le câble ; on obtient ainsi un beau stère, en boule parfaite. Pour le déposer, actionner la poignée rétractable à l’arrière de la machine et basculer le panier préalablement déverrouillé du côté voulu. Comme les ballots sont denses, ils roulent d’eux-mêmes hors du panier qui revient ensuite de lui-même en position et se verrouille. Un dispositif de bascule hydraulique du panier est proposé en option. Il est surperflu lorsqu’on fabrique des ballots bien ronds. L’entretien de la machine n’appelle guère de commentaires. Sur la fendeuse, la coulisse du vérin en matériau synthétique est pourvue de graisseurs. Le grand filtre à huile est intégré dans le réservoir, luimême pourvu d’un thermomètre et d’une jauge de niveau. Les piles de la télécommande du treuil se remplacent à l’aide d’un petit tournevis. Sur la fagoteuse, il ne faut pas oublier les graisseurs de l’axe du panier et les rouleaux-supports doivent de temps en temps recevoir une giclée de lubrifiant en spray.
Feuillard d’acier ou synthétique Même à un seul homme, l’utilisation des deux machines en parallèle est un gage d’efficacité. Les bois ne sont manipulés qu’une seule fois et, pour l’opérateur, le fait d’être de temps en temps occupé à lier un ballot rompt la monotonie du travail à la fendeuse. Lancman recommande 54
Technique Agricole 11 2016
Préserrage hydraulique Le câble terminé par un segment de chaîne est lui aussi posé au milieu du panier vide, avant d’y empiler les quartiers. Quand il y en a assez pour faire un ballot, on passe le câble par-dessus les bois et on déploie le vérin tendeur en actionnant le distributeur qui se trouve à l’arrière de la fagoteuse, on croche un maillon de la chaîne et on comprime le ballot avec une tension de 2000 kg. Si nécessaire, on répète le processus en raccourcissant la chaîne d’un ou deux maillons pour mieux presser le ballot. Ce préserrage effectué, il reste à lier le ballot avec le feuillard en polyester déjà en place au moyen du tendeur à main et d’une boucle. Il n’est pas toujours facile de crocher la chaîne et d’enfiler les feuillards dans le tendeur avec des gants mouillés, car ces pièces
Conclusion Les performances de la fendeuse verticale Lancman « STi26 Multispeed » et de la fagoteuse « 3001 » sont convaincantes, tout comme leurs nombreuses finesses techniques. Ce couple d’outils permet de travailler vite, bien et de manière ergonomique que c’en est un plaisir. Bons points aussi pour le puissant treuil télécommandé : le dos de l’opérateur s’incline, mais en remerciements. Difficile de trouver des points critiques à ce duo de machines séduisant, parfait pour nos forêts suisses et d’un bon rapport qualité-prix. n
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« Güllemobil » dans le maïs « Güllemobil », littéralement « Lisier-mobile », est le nom de l’automoteur que Peter Briner AG utilise pour épandre du lisier, aérer le sol et désherber mécaniquement le maïs. Roman Engeler
individuels. La machine d’occasion modi fiée par Briner est animée par un moteur Deutz à six cylindres de 7 l de cylindrée développant 178 ch. Elle repose sur des pneus de culture de 38 pouces. La trans mission hydrostatique est assurée par un groupe Bosch-Rexroth qui offre quatre gammes d’avancement. Les déplacements routiers se font à la vitesse de 30 km / h et la vitesse de travail atteint les 4 km / h. La cuve adaptée sur le porteur est une Jansky und Partner de 6,5 m3. Le bras de pompage, qui permet de remplir la cuve en près de trois minutes depuis un ca mion, est positionné à l’avant. Une tête de répartition « Dosimat » de Vogelsang dirige le lisier vers la sarcleuse à six rangs « Chopstar » d’Einböck. Cet appareil est attelé au relevage trois points et peut être déporté hydrauliquement vers la gauche et la droite. La sarcleuse possède des dents à ressort de 4 cm de large qui tra vaillent des deux côtés des rangs de maïs. Ces dents sont recentrées automatique ment quand la sarcleuse est relevée. Un tube en acier inoxydable permettant le passage du lisier est fixé derrière chacune des douze dents. La quantité de lisier apportée par hectare est ajustable (de 10 à 30 m3/ ha) grâce à un ordinateur installé en cabine.
Expériences
L’automoteur « Hydrotrac » pour l’incorporation de lisier dans le maïs avec sa cuve, sa tête de distribution et les tuyaux installés sur une sarcleuse à six rangs. Photos : Roman Engeler et Peter Briner
L’entreprise de Peter Briner, stationnée à Elgg (ZH), est connue pour ses activités dans l’épandage, la coordination et le transport d’engrais de ferme. Le Zurichois cherchait depuis longtemps une solution efficace et appropriée pour l’incorpora tion de lisier dans les cultures de maïs établies. Malheureusement, aucun cons tructeur de technique agricole ne pouvait lui proposer de matériel correspondant à ses attentes. L’entreprise innovante a alors décidé de construire elle-même, avec le concours de ses collaborateurs, sa propre solution. Elle a pu compter sur les compétences de Timon Siegriest qui a réalisé son travail de diplôme d’agrotechnicien sur ce thème.
De l’idée… L’idée de base consistait à utiliser un au tomoteur pour incorporer du lisier dans 56
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des cultures de maïs de 20, 80 ou 100 cm de haut. Ce stade de croissance est idéal pour la culture et permet d’épandre du lisier pendant la période creuse de juin à juillet. Le véhicule devait être capable de se mouvoir dans les cultures et par consé quent disposer d’une garde au sol suffi sante. Un ravitaillement rationnel par ca mion-citerne depuis le bord de la parcelle devait aussi être possible. Enfin, pour ré duire les émissions d’ammoniac, un sys tème d’incorporation du lisier fiable et permettant d’ajuster les doses individuel lement était nécessaire.
C’est la première année que Briner utilise cet automoteur de 11 tonnes (poids à vide). En raison des conditions météo dé favorables, seule une trentaine d’hectare a été travaillée par le nouvel outil, mais cette surface devrait être plus importante l’année prochaine. D’ici là, quelques améliorations y seront encore apportées. L’entrepreneur envisage encore l’installa tion d’un système de guidage par caméra ou tâteurs. Mais avant cela, il faudra s’assurer que la caméra fonctionne dans les cultures développées et que les tâteurs
… à la réalisation Briner a trouvé le porte-outil idéal chez Bräutigam Landtechnik. Ce constructeur allemand propose en effet son automo teur « Hydrotrac » avec direction sur les quatre roues pour la réalisation de projets
La sarcleuse « Chopstar » d’Einböck avec les tubes en acier inoxydable ajoutés pour l’incorporation du lisier.
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ne risquent pas d’endommager les plantes. L’équipe évalue aussi quel type de soc installer sur la sarcleuse pour obtenir les meilleurs résultats avec le moins de pièces d’usure possible.
Coûts Briner propose l’incorporation de lisier (de son propre stock) au prix de CHF 350.– / ha. Si un agriculteur souhaite travailler avec son propre lisier, il faut ajouter CHF 140.– par heure de travail pour le transport du lisier dans un rayon de 8 km. Si la distance de transport est plus importante, le mon tant passe à CHF 170.– / h (les tarifs sont appliqués pour le transport par camion du lisier entre la fosse et le bord de la parcelle). Le processus de remplissage de la cuve de 6 m3 prend environ trois minutes.
Conclusion Peter Briner est convaincu d’être sur la bonne voie grâce à sa collaboration avec les entreprises Jansky und Partner (Gos sau, ZH), J. Koblet Hydraulik und Pneumatik (Winterthour, ZH) et Agroelec (Embrach, ZH) pour le développement de son système. Tout l’intérêt réside dans la possibilité de pouvoir épandre du lisier de manière écologique quand le maïs en
a besoin alors que la saison limite forte ment les possibilités d’épandage dans les cultures. Cette technique permet en outre d’intervenir tardivement dans le développement du maïs pour améliorer la structure du sol grâce au décompactage et à l’aération. Elle apporte de plus une possibilité de lutte mécanique contre les adventices. n
Vidéo du « Güllemobil » de Briner D’autres vidéos de machines et d’équipe ments agricoles sont disponibles sur le canal YouTube de Technique Agricole.
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Agréable et confortable : la nouvelle série « T5 » de New Holland. Photos : Ruedi Burkhalter
physiologie du conducteur. Ces trois éléments additionnés procurent un niveau de confort en hausse notable, réservé jusqu’ici aux tracteurs de catégories supérieures. Concernant la structure de base du véhicule, on notera que l’enclenchement à crabots de la traction intégrale est remplacé par un dispositif multidisques. Un mécanisme analogue commande désormais aussi le blocage du différentiel arrière.
Niveau de confort amélioré La gamme New Holland « T5 » occupe une place essentielle pour la marque en Suisse. Elle vient d’être lancée, bénéficiant de nouveaux moteurs et d’un certain nombre de modifications. Technique Agricole a pu en tester le modèle « T5.120 ». Ruedi Burkhalter
New Holland a présenté une nouvelle gamme « T5 », il y a environ six mois. On pouvait avoir l’impression en regardant le design des capots et le moteur de ces tracteurs, qu’ils ne différaient guère de leurs prédécesseurs. Ils ont pourtant bien plus à offrir qu’une simple mise à niveau des émissions (étape 4). Ces trois nouveaux modèles, d’une puissance nominale de 99 à 117 ch, bénéficient d’améliorations pratiques et de possibilités d’équipements supplémentaires, à l’exemple du pont avant suspendu ainsi que de leur transmission automatisée qui offre un mode de fonctionnement presque identique à celui d’une transmission à variation continue. Il n’en fallait pas plus pour que nous soumettions le « T5.120 », vaisseau amiral de la gamme, à un essai de terrain.
Confortable comme un grand Les « T5 » et leur moteur intégré au châssis-poutre conservent la structure générale de leurs prédécesseurs. Côté confort, notre véhicule d’essai monte en gamme grâce à son concept de suspension, reposant sur trois éléments disponibles sur demande. Le premier est une nouvelle option, une suspension « Terraglide » du 58
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pont avant. Elle est hydraulique, avec barres stabilisatrices, comme celle qui équipe déjà la gamme « T6 ». Elle peut être verrouillée, montée ou abaissée si nécessaire en actionnant un interrupteur à bascule sur le montant droit de la cabine. La suspension « Comfort Ride » de la cabine, en option aussi, est le deuxième de ces éléments de suspension. Si les modèles précédents pouvaient déjà être munis de cabines suspendues, elles étaient toutefois moins abouties. Les nouvelles ont certes toujours deux amortisseurs arrière en acier, mais ces derniers sont désormais positionnés entre la cabine et le train roulant. Le choix de ce positionnement permet de maintenir la hauteur totale du tracteur au niveau des modèles à cabines dépourvues d’amortisseurs ; ces derniers sont plus écartés vers l’extérieur du véhicule, pour limiter le tangage de l’habitable. Enfin, le troisième élément du concept est, toujours une option, le siège « Auto Comfort » semi-actif à suspension latérale. Il absorbe chocs et vibrations avec une efficacité supérieure à la moyenne et offre plusieurs possibilités de réglages, comme le positionnement de l’assise par rapport au dossier, pour se conformer de près à la
Moins de cylindrée, moins de bruit Le lancement de la gamme « T5 » est principalement motivé par la mise au niveau 4b des émissions. C’est ce qui a nécessité la modification bien visible des capots, qui adoptent un design que l’on trouve déjà sur les gammes supérieures. Même le plus petit des « T5 » profite de ce look modernisé, avec une grille de calandre plus grande pour améliorer l’alimentation en air frais des radiateurs. Tous les « T5 » sont munis d’un moteur FPT de 3,4 litres à quatre soupapes par cylindre (au lieu de deux antérieurement). Le traitement des gaz d’échappement de ces nouveaux moteurs n’est plus assuré par un filtre à particules mais par un système nommé « ECOBlue Compact HI-eSCR ». Il englobe un catalyseur à oxydation diesel, une réduction catalytique sélective (RCS, ou SCR en anglais) et un catalyseur « Clean-up ». En réduisant la quantité des gaz d’échappement remis en circulation par le système AGR, ce système doit parvenir à réduire plus de 95 % des oxydes d’azote tout en consommant très peu d’additif AdBlue. Ces moteurs voient leurs performances et leur réserve de couple augmenter, dans une proportion pouvant atteindre 24 % pour cette dernière. Le moteur de notre véhicule, mariant souplesse et nervosité, nous a fait bonne impression. Il ne délivre cependant son couple maximal de 491 Nm qu’à
Evaluation rapide + Pont avant et cabine suspendus procurent un confort de conduite élevé + Moteur sobre et silencieux + Les vitesses automatisées permettent de rouler « comme en voiture » – Rupture du flux de transmission lors des changements de sous-groupes – Plus de version à boîte mécanique disponible actuellement – Possibilités et espaces de rangement restreints en cabine
Le capot s’ouvre facilement. Il suffit de dévisser deux tôles pour accéder aux radiateurs des circuits d’huile et de refroidissement.
Les distributeurs hydrauliques sont désormais alignés. Les amortisseurs de la cabine ont été déplacés vers les bords extérieurs du véhicule.
Les principaux éléments de commande sont regroupés latéralement sur le « Command Arc ». Le conducteur peut passer les vitesses avec le joystick de l’accoudoir.
1500 tr / min, régime nettement plus élevé qu’avec les moteurs à grosse cylindrée d’autrefois. En montée, lorsque la transmission passe au groupe de vitesses supérieur et que le régime du moteur tombe sous les 1300 tr / min, il est fréquent que la boîte automatique doive rétrograder derechef, faute de couple disponible. Si ses forces ne sont pas trop sollicitées, ce tracteur nous a semblé d’une louable sobriété et un plein de 165 litres (capacité maximale du réservoir) assure une bonne journée d’autonomie. Le réservoir d’AdBlue contient 12 litres d’additif. Globalement, ce moteur se distingue par sa sonorité agréable et reposante, qu’elle soit perçue de l’intérieur ou de l’extérieur de la cabine.
convaincant, sans changement comparé aux modèles précédents. La vitesse de travail la plus rapide est environ 10 % plus longue que le plus petit rapport de route, si bien que le chevauchement entre les deux groupes de vitesses est à peine plus faible qu’avec une boîte manuelle.
charge partielle (semi-powershift) entre les deux sous-groupes route (entre la 12e et la 13e vitesse), le flux de traction s’interrompt. Dans les descentes, un léger coup de frein atténue l’effet de ce passage à vide. L’autre possibilité consiste à désactiver l’automatisme et à passer en mode manuel dans les descentes. Même chose en montée, où le passage entre sous-groupes, avec une lourde charge, est parfois un peu difficile. Le passage automatique vers le sous-groupe supérieur intervient lorsque le tracteur atteint 17 km / h. Mais ce passage en 13e vitesse fait souvent perdre trop d’élan au véhicule dont le régime moteur redescend sous la barre des 1300 tr / min. Et le système rétrograde. Puis ce cycle recommence. Il faut de la routine au conducteur pour parvenir à éviter ce cercle vicieux en dosant finement la pression sur les gaz et un chauffeur moins expérimenté a avan-
Bouton ou automatisme au choix Nous l’avons déjà évoqué, le nouveau « T5 » (qui ne sera disponible en Suisse qu’avec la transmission « ElectroCommand ») peut se mener, peu ou prou, comme un tracteur à transmission à variation continue. Sa boîte à vitesses n’est pas nouvelle dans son principe : elle a déjà fait longuement ses preuves sur d’autres véhicules du groupe CNH. Elle est composée de quatre sous-groupes, offrant chacun quatre rapports commutables sous charge (powershift), donc un total de 16 marches avant et d’autant de marches arrière. Les deux sous-groupes courts forment le groupe de vitesses de travail, les deux sous-groupes longs forment le groupe de vitesses de route. Le passage d’un groupe à l’autre s’effectue au moyen d’un levier, tracteur à l’arrêt. A l’intérieur des groupes, les passages entre les sous-groupes s’effectuent en roulant, grâce à un bouton de commande électronique. Il s’agit d’un passage « semi-powershift », avec une brève interruption du flux de transmission contrôlée électroniquement. Notre tracteur était en outre doté des vitesses rampantes optionnelles, commandées par un bouton sur le montant gauche de la cabine. Il dispose donc ainsi effectivement de 32 vitesses dans chaque sens. L’étagement des rapports est
Huit vitesses automatisées Le mode automatique est une nouveauté de la gamme « T5 » ; il s’enclenche au moyen d’un bouton placé sur la console latérale. Une pression unique sur ce bouton et le passage entre les quatre rapports powershift d’un sous-groupe devient automatique, géré par un dispositif de contrôle de charge. En outre, les huit marches avant du groupe route peuvent être automatisées par une double pression sur le bouton. Quelques manipulations sont nécessaires pour passer en style « transmission à variation continue ». Le conducteur doit d’abord passer la marche avant avec le bouton d’inverseur ; dès lors, en appuyant sur l’accélérateur, il va sentir les vitesses passer progressivement de la 9e à la 16e jusqu’à l’allure maximale du véhicule. Et inversement lorsqu’il lève le pied pour décélérer. Mieux vaut toutefois désactiver cet automatisme dans les trajets en descentes, lorsqu’on effectue des transports. En effet, nous avons constaté que, sinon, la transmission avait tendance à changer fréquemment de vitesse, bien plus souvent qu’on ne le ferait en mode manuel. Dans certaines situations, ces incessants changements – que l’on peut certes atténuer en manœuvrant délicatement la pédale des gaz – deviennent désagréables, en dépit du fait qu’ils se produisent en douceur. Il serait souhaitable de pouvoir intervenir sur le dispositif de contrôle de charge pour en moduler le fonctionnement, comme cela existe déjà pour l’inverseur de marche et ses trois niveaux d’agressivité.
Vitesses automatisées Les vitesses automatisées allègent le travail du conducteur et facilitent la conduite. Toutefois, lors du passage sous
Caractéristiques techniques du New Holland « T5.120 » Moteur : 3,4 l, 4 cylindres, étape 4 final avec dispositif « ECOBlue Compact HI-eSCR » Puissance nominale / max. : 117 ch (selon ISO TR14396-ECE R120) Couple max. : 491 Nm à 1500 tr / min Transmission : à passages partiels sous charge « Electro Command » à deux groupes / 4 sous-groupes de 4 rapports sous charge chacun. 32 AV / 32 AR (avec rampantes optionnelles) Prise de force : 540 / 540E / 1000 ou 540 / 1000 / 1000E Hydraulique : pompe Megaflow 84 l / min et pompe accessoire 43 l / min Relevage : capacité max. : 5420 kg aux rotules (arrière) ; sur le cycle : 4730 kg / 610 mm à l’arrière des rotules Poids à vide : 5350 kg ; poids total autorisé : 8000 kg ; hauteur min. : 2695 mm ; longueur : 4161 mm (relevages frontal et arrière inclus) ; largeur min. : 1992 mm Capacité des réservoirs : 165 l diesel, 12 l AdBlue Prix : dès CHF 75 850.– (TVA incluse) Données du constructeur
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tage, dans une telle situation, à revenir en mode manuel. Sur l’écran LCD, l’activation des vitesses automatiques est affichée sous forme de parenthèses entourant quatre ou huit vitesses. Ce n’est pas très visible, un témoin lumineux serait préférable en termes de sécurité. Blocage mécanique Côté sécurité toujours, il faut mentionner maintenant un élément positif, la présence sur le nouveau « T5 » d’un verrouillage mécanique de la transmission agissant comme un frein de stationnement. Il s’enclenche en tirant le levier de changement de groupes vers la droite. Il s’agit d’un verrouillage à cliquet et il faut, dans la plupart des cas, laisser rouler tout doucement le véhicule pour que ce cliquet puisse s’engager dans un cran libre. Le levier de changement de groupes du « T5 » est relativement éloigné du conducteur. Il faut, pour l’enclencher en position de stationnement, exercer pas mal de force ; cette manipulation n’est pas vraiment optimale pour les conducteurs de petite taille et aux bras courts, ou pour les personnes qui n’auraient pas une force physique suffisante.
Circuits sans grands changements L’installation hydraulique a aussi été reprise des gammes plus anciennes. En exécution standard, on retrouve la pompe principale débitant 65 l / min flanquée d’une pompe accessoire délivrant 38 l / min. Notre véhicule d’essai possédait une pompe principale de 84 l / min et une pompe accessoire de 43 l / min. Les distributeurs auxiliaires gardent la plupart des caractéristiques de leurs prédécesseurs. A l’arrière, les trois distribu-
teurs sont toujours regroupés en un même bloc à commande mécanique. Ce bloc a toutefois été doté de vannes de réglage de débit et un sélecteur rotatif permet de choisir entre les modes de distribution simple / double effet / fonction « Kick-off ». Par contre, la disposition des prises a été améliorée ; elles sont alignées à gauche et à droite. Les leviers de commande sont désormais dotés d’un système de verrouillage pour éviter les changements intempestifs. Les deux distributeurs entre les essieux (en option) restent à peu près inchangés, avec leurs commandes soit mécanique, soit électro-hydraulique (via le joystick sur l’accoudoir, avec réglage de débit électronique). Un objet sujet de nombreuses critiques a été corrigé : le joystick intègre désormais quatre boutons (passage des vitesses sous charge, passage entre sous-groupes, embrayage), évitant ainsi les fausses manipulations lors des travaux au chargeur frontal. D’une manière générale, le « T5 » ainsi équipé, avec sa cabine généreusement vitrée, est bien adapté à l’usage d’un chargeur frontal. Le relevage arrière bénéficie de quelques nouveaux éléments hérités de la gamme « T6 », tels le couvercle et les vérins internes. La capacité de relevage atteint 5420 kg aux rotules (sans vérins externes).
Cabine : détails et améliorations Dans ses grandes lignes, la cabine « Deluxe VisionView » est identique à celle des gammes précédentes. Elle bénéficie cependant de plusieurs améliorations de détails qui la rendent plus pratique (notamment pour répondre aux remarques des utilisateurs). La répartition des éléments de commandes en un arc de
cercle (« Command Arc ») subit peu de modifications. On remarquera l’apparition de l’interrupteur activant l’automatisme de la transmission et la nouvelle commande pour mémoriser les deux valeurs du régime du moteur. Ces deux fonctions sont parmi les plus utilisées, raison pour laquelle elles sont proches du levier multifonctions de l’accoudoir. Autre nouveauté, le tableau de bord est désormais solidaire du volant de direction, réglable en hauteur et en inclinaison. Objet de nombreuses critiques, la manette des clignotants qui se trouvait trop près du joystick migre à gauche du volant. Plus besoin de chercher boutons et commandes à tâtons : l’éclairage de la cabine s’allume lorsqu’on ouvre une de ses portes pour faciliter la mise en marche du tracteur dans l’obscurité. Le « T5 » mérite d’ailleurs une note « excellent » pour son adaptation aux travaux nocturnes : l’éclairage de la cabine et celui des commandes sont une réussite. Sans parler des phares extérieurs, proches de la perfection. L’ensemble des huit projecteurs LED, en standard, est très convaincant, illuminant de manière optimale les zones de travail à l’avant et à l’arrière.
Conclusion Avec son « T5 », New Holland signe une belle réussite et fait bénéficier ses tracteurs de catégorie moyenne davantage réservés à des classes supérieures. Le « T5 » offre un poste de travail lumineux et confortable. Ses performances sont à l’avenant. Les inconvénients liés à la transmission que nous avons constatés ne devraient guère se remarquer sur bien des exploitations de plaine. Mais le conducteur doit bénéficier d’une instruction approfondie et bien saisir le fonctionnement de la transmission pour rouler dans les pentes et les dévers. Notre tracteur était un des premiers exemplaires livrés. Ses successeurs profitent déjà d’améliorations sensibles de la programmation du couple moteurtransmission. n
Vidéo du « T5 » de New Holland
Désormais, le tableau de bord est solidaire du volant et se déplace avec lui en hauteur et en inclinaison.
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Les rétroviseurs en deux parties et à vision grand-angulaire offrent une vision sans angles morts vers l’arrière.
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De racleur à aspirateur Lely fait évoluer son « Discovery ». Ce robot évacuateur à fumier était réservé jusqu’ici aux surfaces en caillebotis. Dans sa nouvelle version « Collector », cet appareil est en mesure de collecter le fumier dans les allées des stabulations et de l’évacuer. Roman Engeler
Désormais disponible également pour les étables avec sols en dur, plats, sans caillebotis, le « Discovery 120 Collector » de Lely ne se contente pas de pousser le fumier mais le ramasse. Photos : Roman Engeler
La marque Lely est réputée pour surprendre son monde en dévoilant des innovations et des nouveautés parfois révolutionnaires. Elle le fait à l’occasion de salons spécialisés, comme cette année lors d’une exposition régionale agricole à Hardenberg, aux Pays-Bas, où elle a présenté son robot-nettoyeur d’étable « Discovery 120 Collector ».
Meilleure hygiène à l’étable A l’inverse du modèle de base « Discovery » déjà largement commercialisé depuis quelques années, cette variante améliorée du robot ne se contente pas de racler et pousser le fumier dans les fentes des caillebotis : elle l’aspire dans un réservoir d’une capacité de 340 litres. Le « Discovery Collector » peut donc être utilisé dans des étables avec des sols à revêtement plein conventionnels, où il contribue à l’hygiène et à la propreté des animaux.
Comment ça marche ? D’une largeur de 1,20 m, cette machine est d’une construction analogue au modèle déjà existant, toute en acier. C’est un appareil plat qui, grâce à ses capteurs, chemine discrètement et en silence à travers l’étable selon un tracé défini. Cette programmation se fait à l’aide d’un
boîtier fourni par Lely ou avec un smartphone et une application dédiée. Les composants techniques sont montés à l’avant de l’appareil. En plus des éléments électroniques, le « Collector » est doté d’une pompe à vide et d’une alimentation en eau. L’orifice d’aspiration est situé sous le robot d’où fumier et déjections sont aspirés par la pompe à vide. Extraite de deux ballons de 35 litres chacun, l’eau giclée à l’avant de l’appareil permet de ramollir et diluer les déjections et, derrière, de rincer les saletés subsistant sur le sol. Les deux ballons d’eau rétrécissent et libèrent du volume à mesure que le réservoir d’aspiration se remplit de fumier. Grâce à cette astuce, le robot conserve des proportions compactes et une répartition optimale de sa masse.
Coup d’œil dans le ventre du nouveau robot : à gauche, les éléments de la pompe à vide, au milieu, les composants électroniques et, à droite, le module d’alimentation en eau.
Recharge et vidange Comparée à celle de la version de base « Discovery », la station de recharge du nouveau robot remplit deux fonctions supplémentaires : le remplissage des ballons d’eau par le biais d’un raccord spécial sous pression et la vidange par gravité des matières aspirées au travers d’une ouverture ad hoc. Le cycle de fonctionnement du « Discovery 120 Collector » dure deux heures ; il permet au robot de collecter les déjections d’une centaine de vaches. Au-delà de cet effectif, une deuxième unité est indispensable. Les coûts d’utilisation annuels par unité oscillent, selon Lely, entre 800 et 1000 francs. La machine a fait l’objet de nombreux essais pratiques. Les difficultés surviennent lorsqu’elle rencontre des grands objets, des pierres par exemple, ou en présence de paille trop longue ou de gros volumes de sable. Les déjections et le fumier gelés altèrent aussi son fonctionnement.
Conclusion Dans sa version « Collector », le robotnettoyeur de Lely conquiert les sols d’étable conventionnels, pleins. Cet appareil
A la station de recharge, le robot est rechargé, ravitaillé en eau par ce raccord, tandis que son réservoir est vidangé.
sera disponible en nombre limité au début de l’an prochain en Suisse, en Allemagne et au Benelux. La machine sera distribuée dans d’autres pays dans le courant 2017. Son prix devrait tourner autour de 30 000 francs. n
Vidéo sur le « Discovery 120 Collector » de Lely D’autres vidéos de machines et d’équipements agricoles sont disponibles sur le canal YouTube de Technique Agricole.
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du capot, le radiateur a une surface d’échange suffisante pour maintenir le moteur à bonne température. Le grand angle d’ouverture du capot permet un accès facile à tous les points d’entretien. Le moteur est silencieux, et la cabine bien isolée acoustiquement. Le tracteur, plutôt maniable, a un empattement de 2550 mm. Le pont avant suspendu de Dana est compact et bénéficie d’un amortissement approprié. L’hydraulique avant et les consoles pour le chargeur frontal sont disposées le long du moteur jusqu’à la boîte de vitesses, sur laquelle elles s’appuient. Les blocages de différentiel avant et arrière sont à commande électrohydraulique.
Transmission à rapports sous charge
Le tracteur Massey Ferguson « 5713 SL » trouve de multiples applications, notamment en raison de sa conception compacte. Photos : Martin Abderhalden
Un attelage toujours performant La grande diversité des exploitations agricoles suisses exige un parc de machines polyvalentes. Les tracteurs de 100 à 130 ch sont très demandés. Massey Ferguson a réalisé avec le « 5713 SL » un modèle aux applications universelles correspondant parfaitement à ce créneau. Martin Abderhalden*
La série « 5700 SL » lancée par Massey Ferguson succède à la « 5600 ». Ses quatre modèles, dotés de nombreuses fonctions nouvelles, ont une puissance de 100 à 130 chevaux. Le tracteur que nous avons testé était un « 5713 SL Efficient » équipé du chargeur frontal « 946 ».
Motorisation Agco Power Le « 5713 SL » est doté d’un moteur diesel Agco Power turbocompressé à régulation électronique, avec refroidisseur d’air de
* Martin Abderhalden est agriculteur. Il teste régulièrement des machines pour le compte de Technique Agricole.
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suralimentation, avec une puissance de 130 ch pour 4,4 l de cylindrée. Le puissant moteur 4 cylindres à 4 soupapes fait appel aux fonctions DOC et SCR pour remplir les critères de la Phase IV en matière d’émissions. Les réservoirs diesel de 180 litres et « AdBlue » sont accessibles. Tout est bien rangé sous le capot du moteur, aucun composant (ni filtre à particules) n’obstrue la vue. Le couple le plus élevé de 545 Nm est disponible à 1600 tr / min et la puissance maximale de 130 ch est atteinte au régime de 2000 tr / min. Grâce à l’électronique du moteur, on peut programmer les modes de conduite, notamment en mémorisant les positions de l’accélérateur à main et les limitations de régime. En dépit de la forme plongeante
La boîte de vitesses possède 4 gammes et 6 rapports commandés sous charge, permettant une vitesse de 40 km / h à régime réduit. Une boîte supplémentaire disponible en option autorise une gamme de vitesses super-rampantes jusqu’à 100 m / h, d’où un total de 48 rapports dans chaque sens de marche. Deux modes de conduite et de nombreux réglages permettent d’adapter la transmission selon le travail à effectuer. En mode levier (Speedmatching), la boîte de vitesses est commandée manuellement via le levier en « T » intégré dans l’accoudoir de droite. Une pression vers l’avant entraîne le passage au rapport sous charge immédiatement supérieur. Une fois atteint le rapport le plus élevé de la gamme, une nouvelle action sur le levier engage automatiquement la gamme suivante. En mode pédale (Auto-Drive), la molette de droite définit le rapport de transmission maximal, et celle de gauche règle le régime qui déclenche un changement de rapport. Il suffit alors d’actionner la pédale ou le levier d’accélérateur pour que le tracteur accélère en suivant les valeurs
Appréciation sommaire + bonne visibilité avec capot plongeant + transmission confortable + faible niveau sonore dans la cabine + équipement généreux − manque de chauffage dans la zone des pieds − portières lourdes, poignées situées trop vers l’avant − absence de repliement automatique des béquilles du chargeur frontal − toit panoramique préférable pour travailler avec le chargeur frontal
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Caractéristiques techniques MF « 5713SL »
Un accès confortable avec des marches antidérapantes.
Le terminal « SIS » se commande en pressant les touches situées sous le volant à droite.
prédéfinies. Au contraire, lorsque le conducteur relâche la pédale ou actionne le levier d’accélérateur dans le sens inverse, la boîte freine automatiquement le tracteur en passant au rapport inférieur. Le levier « Power Control », près du volant à gauche, peut s’utiliser pour inverser le sens de marche ou pour débrayer mais aussi, comme le levier en « T » sur l‘accoudoir, pour changer un rapport. La réactivité de l’inverseur, ainsi que le régime qui déclenche un changement de rapport sous charge, sont réglables par paliers, ce qui permet de mémoriser des réglages personnalisés pour effectuer des travaux de manutention au chargeur frontal. Une autre particularité est le passage au neutre lors de l’actionnement du frein. Lorsque cette fonction, utile lors du fauchage ou avec le chargeur frontal, est active, une pression sur la pédale de frein s’accompagne d’un débrayage, suivi d’un rembrayage dès que le frein est relâché. Le tracteur a trois régimes de prise de force (540/540E/1000), présélectionnés avec des touches intégrées dans le montant B. En outre, la progressivité du démarrage est réglable. Les boutons d’activation des prises de force avant et arrière sont montés sur la console latérale droite.
dotée d’une vanne à double effet. Le joystick électronique peut être utilisé pour commander le chargeur ou l’hydraulique frontaux, ainsi que les deux distributeurs électroniques arrière. Le « 5713 SL » a une capacité de levage de 2500 kg à l’avant (cat. 2), et de 5200 kg à l’arrière (cat. 3). La régulation électronique de l’hydraulique arrière a les possibilités habituelles de réglage. Ainsi que l’hydraulique avant, elle permet d’amortir les oscillations pendant le transport sur route.
Une hydraulique performante La puissance hydraulique nécessaire est fournie par un système à centre fermé « load sensing » (à détection de charge), qui assure un débit maximal de 110 l/min, tout à fait approprié pour un tracteur de cette classe. Jusqu’à quatre distributeurs, deux à commande mécanique et deux à commande électronique, peuvent être montés à l’arrière, avec clapet de décharge hydraulique pour faciliter le branchement et le débranchement des appareils. Une régulation de débit est aussi disponible. L’hydraulique frontale est
Confort et détails Malgré ses nombreuses fonctions, la cabine « Efficient » a un espace dégagé et ordonné. Elle possède une suspension mécanique qui augmente le confort du conducteur. La hauteur et l’inclinaison du volant se règlent facilement, le siège avec son accoudoir intégré est confortable, le rembourrage même un peu trop souple. Le siège du passager, également rembourré, est généreusement dimensionné, sans gêner la montée ou la descente de cabine. Fenêtres fermées, le niveau sonore à l’intérieur de la cabine est de 70 dBA, à la grande satisfaction du conducteur, qui entend à peine le moteur tourner. Hormis le frein de stationnement, tous les éléments de commande sont faciles d’accès, disposés sur le côté droit de la cabine. Sur le montant latéral B sont fixés les éléments de commande plus rarement utilisés, tels que les commandes des phares de travail et du gyrophare, le réglage électronique du mécanisme de relevage et le contact d’allumage. L’accoudoir droit comporte le levier en « T » pour passer les vitesses, le joystick multifonctions, l’accélérateur à main et la mémoire de régime, ainsi que les organes de commande de l’hydraulique arrière. Tous les éléments importants sont regroupés et disposés ergonomiquement. La ventilation et le climatiseur sont logés
Moteur : Agco Power, diesel avec turbocompresseur, 4 cylindres, 4400 ccm, 130 ch de puissance nominale à 2000 tr /min, post-traitement des gaz d’échappement par DOC/SCR, Phase IV ; réservoirs : 180 l diesel, 25 l AdBlue ; transmission : 4 gammes à 6 rapports sous charge, 48 × 48 rapports avec les superrampantes ; dimensions : longueur de 4358 mm ; largeur de 2350 mm ; hauteur de 2720 mm selon les pneus, toit et cabine) ; poids à vide : 5560 kg (hors chargeur) ; charge remorquée : 31 570 kg ; prix : dès CHF 84 000.– (TVA comprise)
Chargeur frontal « 946 » Poids à vide : 585 kg Capacité maximale de levage : 1910 kg Angle de bennage maximal : 60° Angle de cavage maximal : 43° Hauteur de levage : 345 cm (bord inférieur du godet) ; portée : 140 cm Prix : CHF 11 500.– (TVA et console comprises) Indications du constructeur
dans le toit de la cabine, où est regroupée la totalité des buses à air, tandis qu’on déplore leur absence sur le tableau de bord et surtout à hauteur des pieds. Quant à l’utilité d’un compartiment réfrigéré dans le toit, capable de loger une bouteille en position couchée, à chacun de voir… De grandes surfaces vitrées et le capot plongeant, à peine visible pendant la conduite, assurent une excellente vision. Il est dommage que les poignées de portes soient placées trop à l’avant et que les portières soient assez dures à fermer, ce qui pourrait gêner notamment les conductrices. Le marchepied est en revanche bien conçu. La cabine regorge de détails qui facilitent le travail au quotidien. Malgré l’absence de cendrier, l’allume-cigare n’a pas été oublié. Les douze phares de travail éclairent l’environnement à la perfection. Il est même prévu une extinction différée pour ne pas finir la journée de travail dans l’obscurité.
Nombreux informations et réglages Près du tableau de bord se trouve le « Setup and Information Screen » (SIS), un afficheur assez petit, mais très lisible grâce à ses couleurs judicieusement contrastées. L’utilisateur peut y consulter les informations sur le fonctionnement et le paramétrage, par exemple, du rapport en cours, du régime moteur mémorisé, de l’hydraulique de travail ou du chargeur frontal. Les touches de navigation sous le volant à droite permettent d’appeler ces 11 2016 Technique Agricole
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n Impression | Rapport de chantier
réglages à l’écran pour les modifier. La console « CCD », qui équipe en option les modèles « Efficient » de la série MF « 5700 SL », fournit davantage d’informations à l’utilisateur pour lui faciliter le travail. Ce terminal compatible Isobus offre une meilleure vue d‘ensemble ; il possède une entrée pour caméra, des emplacements mémoire pour huit machines différentes, et permet de traiter des commandes par clients ou par parcelles. Un guidage pour éviter les recouvrements est disponible en option sur cet écran. L’utilisation est assez simple, mais on peut regretter l’absence d’une commande par écran tactile. Le reste du tableau de bord est occupé par des voyants, des afficheurs indiquant le régime du moteur, le niveau des réservoirs diesel et « AdBlue », ainsi que les réglages en vigueur de la transmission.
Chargeur bien adapté
Le tracteur a été testé sur des applications telles que le remplissage d’une remorque mélangeuse, le transbordement de balles d’ensilage ainsi que l’excavation et le transport de gravier. Grâce à son poids de 5700 kg à vide, et malgré son empattement relativement court, ce tracteur peut se passer de lest arrière pour travailler avec le chargeur frontal. La transmission assure un haut niveau de confort sur route. Lors de la traction de charges lourdes, les changements de gamme sont un peu longs, ce qui peut provoquer des à-coups sensibles. En travaillant au chargeur frontal, nous avons regretté l’absence de toit panoramique, en revanche nous avons apprécié le capot plongeant qui assure une bonne visibilité pour ce
Pour fabriquer les chargeurs frontaux de la série « 900 », spécialement conçus en fonction de ses tracteurs, Massey Ferguson fait appel à la société Alö. Le tracteur testé était équipé du modèle « 946 ». Le chargeur peut se commander via le levier multifonctionnel intégré dans l’accoudoir. Ce levier peut aussi servir à changer de rapport, à inverser le sens de marche, ou encore à piloter le troisième circuit hydraulique. Le bâti en acier massif, dans lequel les conduites sont intégrées, est réalisé sous forme d’éléments étroits. « Lock&Go », le système de verrouillage semi-automatique, facilite l’attelage et le dételage du chargeur frontal. Une particularité est le verrouillage automatique des goujons, tendus au préalable, dès que le chargeur est correctement engagé dans la console. L’utilisateur doit néanmoins descendre du tracteur pour relever les béquilles, une opération qu’il serait peut-être judicieux d’automatiser. Le coupleur rapide est une solution propre et efficace, qui permet d’établir les connexions électriques et hydrauliques en même temps. Le tracteur et le chargeur frontal forment un attelage efficace, facile à diriger avec une commande proportionnelle. Les travaux de chargement vont ainsi bon train. La mise en et hors service de l’amortisseur depuis le menu n’est pas simple, mais on peut s’interroger sur l’utilité réelle de la fonction d’amortissement des oscillations du chargeur frontal, compte tenu de la
Le grand angle d’ouverture du capot permet un accès facile à tous les points d’entretien.
Le pont avant suspendu apporte un grand confort de conduite.
Idéal pour le travail au chargeur frontal
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type d’activités. Les possibilités de réglage sont nombreuses, et la prise en main demande un peu de temps, notamment pour se familiariser avec l’écran du « SIS ».
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qualité des suspensions de l’essieu avant. Le dispositif « Click-on » est efficace pour le verrouillage des outils, mais la bonne exécution est quand même à vérifier. La capacité de levage à partir du sol peut atteindre 1910 kg, et la hauteur de levage, mesurée au bord inférieur du godet, est de 345 cm. Le parallélogramme mécanique est assez précis et bien intégré dans le bâti.
Conclusion Le MF « 5713 SL » trouve de multiples applications, vu sa conception compacte. Le moteur et la transmission sont bien adaptés l’un à l’autre, et, grâce à ses nombreux réglages, rendent la conduite du tracteur agréable, en restant économique. Le poids à vide de 5700 kg est élevé, mais adapté au travail avec le chargeur frontal. L’équipement du tracteur est généreux. Les prouesses techniques ne manquent pas, des suspensions de l’essieu avant à l’amortissement de la cabine, en passant par la transmission sophistiquée et les moniteurs « SIS » et « CCD ». Leur prise en main n’est pas immédiate, mais on apprécie leur diversité avec un peu d’habitude. En termes de prix, le tracteur fait partie de la classe supérieure, mais en contrepartie il offre de nombreuses sophistications techniques. n
Vidéo sur le MF « 5713 SL » D’autres vidéos de machines et d’équipements agricoles sont disponibles sur le canal YouTube de Technique Agricole.
Placés sur le côté droit de la cabine et le montant « B », tous les éléments de commande disposent d’un accès ergonomique.
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Les frais de réparation sont influençables Pour diverses raisons, les exploitations agricoles suisses ont des coûts de mécanisation élevés. Des mesures ciblées permettent de réduire les frais de réparation. Ruedi Gnädinger *
Il est possible de réduire les coûts de réparation en recourant à une technique adaptée, en utilisant avec soin la machine, en réalisant les services à temps et en réalisant certains travaux soi-même. Photo : Martin Abderhalden
Les structures des exploitations ainsi que les conditions topographiques et climatiques génèrent des frais de mécanisation plus élevés en Suisse que chez nos voisins. Ces frais sont difficilement influençables. Dans le domaine des réparations, certaines mesures permettent de réaliser des
* Ruedi Gnädinger est copropriétaire de la Gnädinger Engineering GmbH à Benken (ZH) (secteur technique agricole) et était auparavant spécialiste en mécanisation et bâtiment à Agridea.
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économies. Une technique adaptée, une utilisation soigneuse, des services réalisés à temps et des prestations propres sont les mots-clés les plus importants.
Séparation comptable En comptabilité, le terme « Réparations » englobe plus de coûts que dans le langage courant. Les services, les changements de pneus et l’acquisition de petit matériel y sont notamment inclus. Les machines, outils et forces de traction sont regroupés dans le compte « Coûts de machines et d’outillage ». Les travaux réa-
lisés par l’exploitant ne sont par contre pas pris en compte. Voici quelques chiffres tirés du dépouillement centralisé des données comptables (toutes les exploitations, année comptable 2014, chiffres arrondis) : • Les frais de réparation se montent à 540 francs par hectare de surface agricole utile (SAU) et correspondent approximativement à l’entretien des bâtiments et des installations fixes. • Sur les trois dernières années, les frais de réparation ont tendance à légèrement augmenter.
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• Les frais de réparations équivalent à environ 17 % de la valeur d’inventaire actuelle. • Sur le total des frais de mécanisation, les réparations occupent la deuxième place derrière l’amortissement.
Facteurs d’influence Même pour des outils comparables, les frais de réparation varient considérablement. L’intensité d’utilisation, définie par les heures de fonctionnement annuel, et l’usure provoquée par les conditions de travail particulières ont une grande influence. Elles définissent la durée d’utilisation technique de l’outil. Cette durée d’utilisation technique est une valeur abstraite fortement influencée par le fabricant de la machine. Ce dernier décide en effet s’il propose une machine avec une grande durabilité et des coûts de production élevés, ou une machine moins coûteuse mais aussi moins durable. La durée d’utilisation économique est définie par la durée d’utilisation technique et les particularités propres à chaque exploitation. Sur une exploitation avec un taux d’utilisation faible, la durée d’utilisation économique sera plus longue. Sur une ancienne machine, les coûts de réparation un peu plus élevés n’atteignent pas la valeur des amortissements et des intérêts d’une nouvelle acquisition. Quand les machines présentes sur la ferme peuvent être mieux exploitées, l’avantage économique est indéniable. Toutefois, un outil présent sur l’exploitation et engendrant de toute façon des coûts fixes peut aussi être utilisé avec parcimonie et de manière à apporter le gain maximal. Si une faucheuse à deux essieux ou un gros tracteur ne servent qu’à déplacer quelques caisses de fruits, les frais de réparations sont sans mesure avec le travail effectué. Le principe suivant est généralement valable : n’utiliser que le niveau technique nécessaire pour les buts recherchés. Pour les travaux des champs également, il est nécessaire de se demander si le travail prévu atteint l’objectif fixé et quelle intensité est nécessaire (par exemple pour le travail du sol).
« Bien-être des machines » Au moment de l’achat d’une machine, il faut prendre en compte les coûts de réparation supplémentaires qui découlent de l’augmentation de la taille, de la performance et du raffinement technique. Dans un tel moment, on doit aussi se
demander si l’on ne se fait pas corrompre par les constructeurs. En effet, plus un appareil est technique, plus la dépendance envers son constructeur est importante. Certains composants d’un tracteur doivent par exemple être entretenus par des ateliers spécialisés autorisés, et les pièces de rechange doivent impérativement être d’origine. Ce procédé peut être économiquement séduisant par exemple si une transmission avec un nombre d’heure considérable est défectueuse et que l’agriculteur en reçoit une à l’état neuf. Qu’en est-il sur le plan économique si la réparation de la transmission est insignifiante ou si celle d’un ancien tracteur se limite à lui permettre de terminer sa durée d’utilisation restante ? L’influence du chauffeur ne doit pas non plus être sous-estimée. Les transmissions à passage sous charge, automatique ou à variation continue sont au moins aussi exigeantes en ce qui concerne leur maniement que les solutions plus simples des anciens tracteurs. Actuellement, la conception usuelle des freins leur permet, lorsque le travail est principalement réalisé dans les parcelles, de tenir aussi longtemps que la durée de vie du tracteur. Les travaux de transport lourds ou la sollicitation extrême dans les descentes peuvent être à l’origine de frais de réparation élevé. L’expérience prouve que quand le travail est réalisé sous la pression du temps, le « bien-être » des machines est mis de côté. Bien que les machines ne réagissent pas comme des animaux et ne témoignent aucune émotion, on peut leur appliquer les principes de base du bien-être animal. Un respect de leur intégrité permet aussi de réduire les frais de réparation. Lors de chaque réparation, il convient de faire son autocritique et de déterminer si le dégât est normal ou s’il avait été possible de l’éviter.
Entretenir conséquemment Il est de la responsabilité de chacun d’assurer un entretien des machines de suffisant à bon. La réalité nous rattrape toujours. Elle se manifeste quand une panne découlant d’un mauvais entretien survient. L’exemple classique de ce type d’incident a pour origine l’observation régulière des niveaux d’eau et de lubrifiants. Si pendant des années les contrôles réguliers ne décèlent aucun manque d’huile, alors la vigilance se relâche, surtout si aucune perte n’est visible sous le véhicule. Mais attention ! Les pertes les
Liste de contrôle Avant de rencontrer le réparateur, j’ai déterminé ou je suis capable d’expliquer les points suivants : • Le dégât est-il localisé ou doit-il être décrit au réparateur ? • Si le dégât n’est pas localisé, les symptômes sont au minimum connus. • L’ampleur des réparations nécessite-t-elle la présence d’un mécanicien ? • Un dégât comparable est-il déjà survenu ? Quelle a été la réparation effectuée à l’époque ? • Selon les informations dont je dispose, quel sera le prix de la réparation ? • Quelle est la limite de coûts à ne pas dépasser en tenant compte de l’état général de la machine, de son âge et de son utilisation ? • Est-ce que je peux et souhaite réaliser moi-même tout ou partie de cette réparation ? • Puis-je éventuellement aider mon mécanicien dans cette réparation ? • Cette réparation est-elle à réaliser en régie ou au forfait ? Une limite de coûts est-elle fixée ? • Un contrat écrit est-il nécessaire ou la parole du réparateur suffit-elle ? • En raison des coûts importants et de la quantité de travail nécessaire, la rédaction d’un mandat de réparation est-elle nécessaire ou avantageuse ? • Quelle est l’obligation d’information si les travaux de réparation mettent en évidence d’autres disfonctionnements ?
plus importantes surviennent pendant le travail : l’eau s’évapore et la poussière recouvre les tâches d’huile. Un sol de garage sec n’est en aucun cas une garantie que l’outil est absolument étanche. Donner des mandats de réparation clairs Les factures de réparation exorbitantes ont souvent pour origine une incompréhension entre le mandant et l’atelier de réparation. L’agriculteur malin se fait sa propre idée des symptômes et des pièces défectueuses et évalue les réparations à entreprendre. Il est ainsi préparé à en parler avec son garagiste. La discussion est plus rapide et un mandat de réparation clair et précis est vite conclu.
Prestations propres Chaque exploitation dispose au minimum d’un atelier permettant de réaliser les petites réparations. L’avantage écono11 2016 Technique Agricole
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Si l’on démonte soi-même les éléments à apporter à l’atelier spécialisé pour la maintenance, on peut économiser de l’argent. Photo : Ruedi Gnädinger
mique de la réparation « maison » est à évaluer : le temps nécessaire est-il disponible ? Est-on capable de réaliser cette réparation ? L’avantage économique des prestations propres correspond à la différence entre les coûts externes et les heures passées à la réparation ainsi que la prise en compte de frais suffisants pour l’utilisation de l’infrastructure propre. Comme les frais de travail en régie facturés par un atelier sont usuellement plus élevés que le revenu de travail agricole, le calcul est souvent en faveur de la prestation propre. Il ne faut toutefois pas oublier que l’agriculteur mettra plus de temps pour réaliser le travail qu’un mécanicien routinier. En cas de réparation « maison », on peut parfois se passer d’utiliser une pièce de rechange si l’on estime que la pièce en question présente une durée de vie res-
tante supérieure à celle de la machine. Au contraire, l’atelier mécanique doit assurer un fonctionnement sans faille de la machine réparée. Il ne peut se permettre aucun compromis. Il doit estimer s’il prend la responsabilité d’une réparation et s’il renonce à la marge que lui apporte une pièce neuve. Enfin, le « bricolage » permet de varier le train-train quotidien. Ce travail est intéressant et dégage une certaine fierté. Ceci n’est bien entendu valable que si l’on dispose du temps à y consacrer (si on le prend), si les connaissances techniques nécessaires sont présentes et si ce travail apporte du plaisir.
Fais le toi-même, mais fais-le juste ! Mieux vaut ne rien faire que de bâcler le travail. Cet article ne peut malheureusement pas être la description d’une réparation effectuée par un spécialiste.
Quelques conseils peuvent toutefois aider à réaliser certaines réparations : 1. Avant de commencer à dévisser, penser à l’ensemble des travaux à réaliser : est-ce que je dispose des connaissances nécessaires pour la réparation de cet élément ? Il est recommandé de consulter les documentations de service et de réparation de la machine. Divers constructeurs mettent à disposition des aides précieuses sur leurs sites internet. De nombreuses vidéos explicatives sont aussi disponibles. 2. S’assurer d’avoir suffisamment con fiance en soi pour réaliser la réparation et de disposer des éléments nécessaires : l’absence d’un dispositif d’évacuation des gaz d’échappement ou d’une presse peut rendre impossible la réalisation de certains travaux. 3. Nettoyer les machines quand c’est nécessaire, appliquer des produits antirouille et les laisser agir. 4. Ranger son établi, le nettoyer et le couvrir avec un carton ondulé. 5. Documenter les processus de démontage pour faciliter la mise en place des diverses pièces après la réparation. 6. Utiliser des lubrifiants, ne pas recourir à la force et s’assurer que les pièces bougent ou tournent avec la facilité nécessaire. 7. Préparer proprement les boulons et les écrous, ou les remplacer si nécessaire. Ils sont à lubrifier légèrement et à serrer avec le couple nécessaire (clé dynamométrique). Les forces de serrage calculées par les constructeurs prennent en compte des écrous légèrement lubrifiés et faciles à visser. Les pas de vis oxydés méritent un coup de taraud avant remontage. 8. Remettre l’outil en fonction avec prudence. Tester toutes les fonction en portant une attention particulière aux bruits inhabituels et aux échauffements. n
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Les feux diurnes LED peuvent être montés ultérieurement par le distributeur de machines agricoles ou déjà installés en usine à l’instar du « Geotrac123ep » de Lindner. Photo : Roman Engeler
sont légalement suffisants. Une différence existe cependant dans la consommation d’électricité. Les lumières diurnes LED consomment moins de courant que les phares. L’équipement avec de vrais feux diurnes ou avec l’enclenchement automatique n’est pas encore aussi répandu sur les tracteurs que sur les voitures. Ainsi, le conducteur doit souvent allumer les phares avant chaque trajet avec le véhicule agricole et les éteindre à nouveau en s’arrêtant. Celui qui oublie d’éteindre ses feux risque des problèmes parce que la batterie peut se décharger dans l’intervalle. Une solution avantageuse serait de connecter les feux au contact ; une intervention qu’il vaut mieux confier à un mécanicien agricole.
Le point sur l’éclairage diurne Depuis début 2014, les véhicules à moteur et motocyclettes doivent être équipés de feux de circulation allumés de jour. Les feux de circulation diurne (FCD) représentent l’alternative la plus fréquente aux feux de croisement. Urs Rentsch et Dominik Senn Cette obligation a été introduite depuis trois ans, mais on croise encore beaucoup de véhicules agricoles feux éteints de jour
Utilisation des feux lors de la marche Selon l’Ordonnance sur les règles de la circulation routière (OCR), art. 20, alinéa 1 et 2 : « entre la tombée de la nuit et le lever du jour, en cas de mauvaise visibilité et dans les tunnels, les feux de croisement doivent être utilisés lors de la marche. Pour les véhicules dépourvus de feux de croisement, il faut utiliser les feux prescrits pour la catégorie de véhicules concernée. Pour le reste, l’utilisation des feux de circulation diurne ou des feux de croisements est obligatoire pour les véhicules automobiles. Font exception les véhicules qui n’appartiennent pas aux voitures automobiles et les motocycles mis en circulation pour la première fois avant le 1er janvier 1970. »
sur les routes. C’est préoccupant parce que les véhicules, même de grand gabarit, ne sont pas forcément suffisamment visibles selon l’éclairage et les conditions de visibilité. Or tous les véhicules à moteur et les motocyclettes doivent circuler phares allumés de jour. Cela est aussi valable pour les véhicules agricoles, comme le tracteur, la moissonneuse-batteuse, les faucheuses à deux essieux, les transporteurs et les divers automoteurs. Celui qui roule pendant la journée sans lumière, risque une amende de 40 francs suisses. Aucune règle sans exceptions : les vélomoteurs, les vélos électriques et les cycles ainsi que les véhicules mis en circulation pour la première fois avant le 1er janvier 1970 sont dispensés.
Feux de croisement suffisants De la sorte, il n’est pas nécessaire d’équiper ultérieurement les véhicules de feux diurnes spécifiques. Les feux existants
Ne nécessitant aucun permis ni contrôle La solution la plus confortable est de s’équiper de feux diurnes. Ceux-ci se composent de deux phares avant blancs qui rendent le véhicule plus facilement visible durant la journée. Les représentants de certaines marquent en équipent déjà leurs tracteurs de série. Avec un montage postérieur, le chauffeur ne doit pas penser à l’enclenchement et au débranchement des feux diurnes, qui se fait automatiquement. L’ajout ultérieur de ces feux à un véhicule ne nécessite d’ailleurs aucun permis, ni contrôle par l’Office cantonal des automobiles. Lors du montage, veiller à ce que les feux diurnes s’éteignent à l’allumage des feux normaux, sauf en actionnant l’avertisseur lumineux. n
Où est-ce que le bât blesse ? Quelles sont les principales préoccupations des membres des sections de l’Association pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) ? Quels soucis, quelles difficultés rencontrent-ils dans leur pratique quotidienne ? Dans une série paraissant régulièrement, Technique Agricole traite dorénavant ces questions pratiques qui seront soumises régulièrement au service Formation continue et technique de l’ASETA.
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n Management | Interview Konrad Merk : « Elément essentiel de la gestion, les considérations économiques influencent le bénéfice d’exploitation dans la comptabilité. » Photo : Ruedi Hunger
Facteur coût « Mécanisation de montagne » La mécanisation constitue la plus grande part des coûts de structure des exploitations de montagne. Dans cette interview, Konrad Merk, enseignant en technique agricole et prévention des accidents au centre de formation et de conseil Plantahof (GR) s’exprime sur les raisons de ces coûts et leurs alternatives possibles. Ruedi Hunger
Technique Agricole : La mécanisation facilite le travail, mais pèse sur les coûts. Quel est selon vous la « plus grande avancée » pour l’agriculture ? Konrad Merk : Je pense qu’il faut avoir une approche différenciée. Bien sûr, on a tendance à mettre rapidement les coûts aux avant-postes. Mais la baisse de la charge de travail et le gain de temps offerts par les machines sont énormes. En considérant le développement au cours de ces dernières décennies, où le personnel se réduit pendant que les exploitations deviennent de plus en plus grandes, on se rend compte que cette évolution ne peut être maîtrisée que grâce à la technologie agricole. Cependant, les frais ne doivent pas être simplement ignorés. Quand j’examine de plus près les bouclements comptables des exploitations grisonnes, je constate que la mécanisation représente en 2014 environ 37 % des coûts structurels (amortissements compris). Cette somme dépasse de manière significative les coûts des bâtiments. On relève en outre que les coûts de machines continuent d’augmenter. Malgré les lourdes charges engendrées par la mécanisation, les avantages l’emportent. De quels moyens le chef d’exploitation dispose-t-il pour améliorer sa situation financière en zone de montagne ? Je voudrais ajouter quelque chose à ce sujet : on entend souvent que les exploitations qui s’agrandissent peuvent répar-
Tableau 1. Variantes d’utilisation de machines en commun
Agro-entrepreneur « AE » Un AE (propriétaire unique, Sàrl ou SA) réalise des travaux à tâche. Il propose à l’agriculteur des services partiels ou complets
Cercle de machines (CM) Un CM consiste en une société avec un gérant qui loue les machines appartenant aux membres
Petite communauté (PC) Une PC, ou société simple, est financée par deux ou quelques agriculteurs qui achètent des machines et les louent Location de machines (LM) Des véhicules et machines sont loués par des collègues ou des distributeurs de machines
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Technique Agricole 11 2016
Avantages
Inconvénients
+ hautes performances grâce à une technologie récente et performante + pertes réduites + coûts de personnel faibles + compétences des AE « acquises » avec les prestations
– peu d’influence sur les machines utilisées (poids, dimensions) – un client parmi d’autres (peu d’influence) – demande de liquidités éventuellement forte au mauvais moment
+ opérations de contrepartie possibles + simple rapport à remplir + aucun travail administratif pour l’agriculteur + achat commun de matériel d’exploitation + porte d’entrée aux travaux en commun
– succès du CM dépendant du gérant – machines utilisées par des gens disposant de peu d’expérience – gain de capacités de travail limité avec les opérations de contrepartie
+ aucune forme imposée + flexibilité avec deux partenaires nécessaires au minimum + relativement peu de travaux d’administration
– aucune forme imposée – engagement à relativement long terme – possibilité de problèmes relationnels – problèmes de responsabilité
+ aucun coût superflu + aucune machine sous-utilisée + faibles besoins de place pour ses propres machines
– mauvaise disponibilité des machines parfois – peu ou pas d’influence sur le choix, l’entretien et les réparations de l’équipement
Interview | Management n
tir les coûts des machines sur une surface plus étendue. Cependant, les coûts par hectare continuent à croître, comme le montre le schéma 1. Revenons à la question. Plusieurs façons de réduire le coût de l’équipement sont d’emblée envisageables. L’utilisation en commun vient en premier lieu. En d’autres termes, une ou plusieurs machines sont utilisées dans différentes exploitations. Le résultat est évident : une plus grande surface de travail permet d’augmenter le taux d’utilisation, avec une réduction des coûts à la clef. Une bonne organisation est nécessaire pour assurer le succès de ce système. En outre, tous les partenaires doivent accepter une certaine perte d’indépendance. Il ne faut pas non plus oublier que le nombre de jours de travail aux champs est inférieur en montagne qu’en plaine. On doit faire preuve de beaucoup de tolérance pour rentrer le foin du voisin en sachant que le temps pourrait manquer pour s’occuper de son propre fourrage. Travailler avec des collègues situés à une altitude différente qui commencent la récolte à un autre moment peut dès lors être utile.
Les aspects économiques (négatifs) de la mécanisation ne sont-ils pas simplement surestimés ? Alors là je dis clairement « non ». Les considérations économiques constituent un élément essentiel de la gestion et influencent le bénéfice d’exploitation dans la comptabilité. Les décisions d’achat déterminent également les liquidités de l’exploitation, ce qui a finalement un effet sur la consommation privée de la famille. Il ne saurait être question qu’un agriculteur priver sa famille simplement pour se payer des machines Des réserves sont souvent exprimées quant à l’utilisation en commun de machines. N’est-ce qu’une belle théorie. Je pense que nous sommes loin d’une théorie, même belle. Cependant, comme je viens de le dire, le potentiel de conflits est assez élevé, en particulier lorsque l’utilisation des machines n’est pas bien organisée. La mécanisation de l’épandage des engrais de ferme peut constituer un bon début dans ce type de coopération. Se partager la tonne à lisier ou de l’épan-
deuse à fumier est plus facile parce que le temps presse moins et que la qualité du fourrage n’est pas en jeu. Comment la collaboration peut-elle fonctionner ? Une coopération efficace exige une certaine ouverture à la nouveauté et une remise en question de son organisation du travail. Des difficultés initiales sont presque inévitables, mais elles peuvent se surmonter avec un peu de bonne volonté. Je vois aussi de nouvelles opportunités d’optimiser l’utilisation des machines. Pourquoi une motofaucheuse high-tech devrait-elle, par exemple, rester inutilisée dans le garage pendant l’hiver ? Un commerce pourrait être intéressé par une location saisonnière pour le déblayage de la neige. Ou, inversement, un agriculteur peut louer une machine particulière chez un concessionnaire pour la saison (été ou hiver), dans la mesure ou le prix convient. Ce n’est pas toujours plus avantageux, mais cela contribue à éviter les pénuries de liquidités et permet d’acquérir de l’expérience.
Tableau 2. Degré de mécanisation en zone de montagne Mécanisation de luxe
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Parc de machines
Avantages
Inconvénients
Large actuellement
Motofaucheuse « Top », faucheuse à 2 essieux 65 kW avec outils, transporteur 75 kW, remorque de plus de 15 m³, tracteur 4RM 60 kW
+ très hautes performances + 4 personnes pouvant travailler en même temps + changement rapide des machines
– coûts très élevés – besoins importants de place de stockage – frais d’entretien et d’assurance élevés
A grande échelle
Motofaucheuse, faucheuse à 2 essieux 65 kW avec outils, transporteur 75 kW, remorque de plus de 15 m³
+ hautes performances + 3 personnes pouvant travailler en même temps + changement des machines relativement rapide
– coûts très élevés – besoins importants de place de stockage – frais d’entretien et d’assurance élevés
Peu importante
Faucheuse à 2 essieux 35 kW avec outils, transporteur 50 kW, remorque de 15 m³
+ performances moyennes + 2 personnes pouvant travailler en même temps + 2 moteurs seulement à entretenir
– coûts relativement élevés – seules 2 personnes pouvant travailler en même temps avec les machines-adapté pour surfaces carrossables
Plutôt rare
Motofaucheuse avec équipement de montagne tracteur 4RM 60 kW avec faucheuse frontale, pirouette, andaineur à bande, motofaucheuse attelée avec remorque de plus de 15 m³
+ un seul véhicule à immatriculer + tracteurs produits en grandes séries plus économiques + taux d’utilisation du tracteur élevé
– une seule personne pouvant conduire sur route pendant les récoltes – dégâts dans les prairies potentiellement plus importants
Très rare
Motofaucheuse avec équipement de montagne et « Twister », transporteur 50 kW, remorque de 15 m³
+ un seul véhicule à immatriculer + faible investissement + taux d’utilisation du transporteur relativement élevé
– Disponibilité réduite pour les transports – une seule personne seule personne pouvant conduire sur route pendant les récoltes - souplesse limitée
Sans utilisation en commun ni CM
Mécanisation normale Utilisation en commun partielle et AE
Mécanisation légère Utilisation en commun partielle, CM et AE
Mécanisation réduite Utilisation en commun fréquente, CM et AE)
Mécanisation très réduite Utilisation en commun très fréquente, CM et AE
11 2016 Technique Agricole
71
n Management | Interview
Comment peut-on améliorer l’acceptabilité – et sous quelle forme – de l’utilisation en commun des machines ? Pour ne rien vous cacher, le conseil en la matière est peu demandé. Le partage de l’équipement ne peut pas être imposé. Si
« ‹ Ça ne va pas › n'existe pas ! Avec de la bonne volonté, il existe toujours une solution, que ce soit en utilisant des machines en commun, en formant un cercle de machines ou en recourant à un agro-entrepreneur. »
l’on n’a pas d’atomes crochus avec son voisin, un déplacement vers le village ou le hameau voisin peut être utile. A mon avis, les réflexions économiques sont impératives avant un achat, une location ou une utilisation en commun de machines. Un pas dans cette direction est déjà franchi si toute la famille – en particulier l’épouse ou la partenaire – est impliquée dans le processus de décision. D’autres points de vue et une appréhension différente des coûts entrent en jeu. Il y a différentes manières de mécaniser une entreprise. De quoi se compose une mécanisation « normale » ? En fait, la question est de savoir ce qui est normal ! Je suppose que tout agriculteur considère sa mécanisation comme « nor-
« Je pense que l’on peut utiliser des variantes de mécanisation plus simples et par conséquent plus rentables dans les zones de montagne. »
male ». En tant qu’externe, j’apprécie les choses un peu plus subtilement, mais il est clair que cette mécanisation peut varier d’une exploitation à l’autre. Une solution standard n’existe pas. Certaines hypothèses sont à poser avant de pouvoir établir des comparaisons. Le tableau 2
Schéma 1. Coûts mécanisation par ha SAU Grafik 1: Maschinenkosten je ha LN
présente un aperçu de différents degrés de mécanisation des entreprises et les avantages et inconvénients avec lesquels il s’agit de composer. Où voyez-vous un potentiel d’économie de coût ?
Schéma 2. Répartition des charges de structures 2014 (GR)
1800
Intérêts passifs ; 5,782
1600 1400
Autres
Fermages, 4,937
Frais de personnel, 17,151
1200
Coûts de machines (amortissements compris), 48,209
1000 800 600
Assurances énergie, eau, admin, 18,760
400 200 0
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
L’évolution des coûts de la mécanisation par ha SAU est montrée ici sur dix ans (2005 – 2014). Les chiffres proviennent de la comptabilité de 300 exploitations grisonnes. Source : Oscar Duschletta, Plantahof
72
Technique Agricole 11 2016
Coûts de bâtiments (amortissements compris), 28,596
La répartition des coûts d’exploitation démontre que les coûts de mécanisation sont supérieurs à ceux des bâtiments. Source : Charges de structures GR, Oscar Duschletta, Plantahof
Interview | Management n
Je pense que, dans les zones de montagne justement, des variantes de mécanisation plus simples et rentables peuvent être retenues. Le calcul simple du tableau 3 montre qu’un tracteur high-tech, avec un taux d’utilisation et une durée de vie identiques, coûte environ 2500 francs de plus qu’un tracteur simple. Cela est le cas même en admettant une valeur résiduelle nettement plus élevée du tracteur hightech et un facteur de réparation plus bas. J’ai aussi admis une consommation de carburant inférieure pour le tracteur high-tech, ce qui ne veut pas dire qu’il en va toujours ainsi. Une assurance casco complète alourdit encore les coûts du tracteur high-tech. Et pour finir, un petit coup d’œil vers l’avenir. Une exploitation de montagne pourra-t-elle encore assumer l’évolution de la technologie agricole ? J’aimerais vous donner une réponse claire à cette dernière question que je pense mal formulée. Il ne s’agit pas de savoir si une exploitation de montagne peut accé-
der à la technologie. Une gestion de l’ensemble de la zone de montagne sans mécanisation n’est tout bonnement pas (plus) possible. Une exploitation a besoin de véhicules et de machines adaptés à sa situation et fi-
nancièrement supportables. La nécessité de la mécanisation ne fait pour moi aucun doute, mais l’agriculture de montagne doit davantage chercher des moyens d’utiliser les machines et d’en réduire les charges financières. n
Tableau 3. Comparaison des coûts entre des tracteurs de base et high-tech Tracteur de base
Tracteur high-tech
Prix d’achat
80 000.–
120 000.–
Durée d’utilisation
15 ans ; 6000 h (400 h / an)
Valeur résiduelle
10 %
8000.–
25 %
30 000.–
Amortissements
72 000 : 15
4800.–
90 000 : 15
6000.–
Intérêts
1280.–
2100.–
Bâtiments
1100.–
1100.–
Assurances / taxes
640.–
720.–
Réparations / entretien
Facteur 0,6
Consommation
0,33 l / kWh
1920.–
Facteur 0.4
6652.80
0,30 l / kWh
16 392.– Economie avec tracteur de base
2880.– 6048.– 18 848.–
2456.– par année
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n Plate-forme | Recherche
Le potentiel énergétique du lisier, essentiellement bovin, est encore trop peu exploité dans les installations de biogaz. Photo : Ruedi Hunger
Plus d’énergie à partir du lisier de bovins Le lisier produit par un bovin en un an contient une quantité d’énergie qui, d’un point de vue mathématique, correspond aux besoins en électricité d’un foyer de quatre personnes. Ce potentiel est encore trop peu exploité. En séparant le liquide et les matières solides du lisier brut avant la fermentation, on peut grandement augmenter le rendement du biogaz. Benedikt Vogel *
La biomasse pourrait contribuer davantage à l’alimentation énergétique en Suisse. La source énergétique la plus significative est le bois, suivie des engrais. Selon l’estimation des experts, le lisier généré chaque année contient environ 8 térawattheures (TWh) d’énergie. Seule une petite partie de ce potentiel a été
* Le Dr Benedikt Vogel a réalisé cette étude sur mandat de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN).
74
Technique Agricole 11 2016
exploitée jusqu’à présent. Le méthane est produit par le lisier de bovins provenant d’une centaine d’installations de biogaz. Il est ensuite transformé en électricité et en chaleur. Le lisier ne fermente pas seul dans les installations mais avec des cosubstrats, telles des graisses (de la gastronomie), de la glycérine (de l’industrie) ou du compost (des ménages). L’ajout de cosubstrats est indispensable pour rassembler suffisamment de matières afin d’assurer l’exploitation écono-
mique d’une installation de biogaz. En principe, la quantité de lisier devrait maintenant suffire pour que ces installations utilisent uniquement du lisier. Un total de 1000 bovins de dix grandes fermes (unités de gros bétail / UGB) seraient nécessaires, pour une production annuelle d’au moins 20 000 t de lisier, pour qu’une installation de biogaz de ce type soit rentable. De telles installations n’ont pourtant été construites que dans des cas exceptionnels jusqu’à pré-
Recherche | Plate-forme n
Matières solides de lisier avant (à gauche) et après un traitement avec le procédé d’explosion de vapeur à 150° C pendant une durée de 15 minutes (à droite).
sent et pour ces deux raisons : l’investissement est trop élevé pour transporter le lisier des différentes fermes vers une centrale pour y fermenter et pour être ensuite restitué à son emplacement d’origine. De surcroît, les technologies actuellement appliquées permettent de produire à partir du lisier de bovins une quantité limitée de méthane à laquelle des cosubstrats énergétiques doivent être ajoutés pour en disposer suffisamment.
Séparation précédant la fermentation Le lisier de bovins cache un grand potentiel énergétique. « Sur la voie d’une alimentation énergétique durable, la Suisse doit exploiter tous les potentiels disponibles, même si le courant issu du biogaz est actuellement relativement onéreux avec un prix de revient de 42 ct. / kWh », affirme Jean-Louis Hersener. Cet agronome de formation à l’ETH et ingénieur agro-environnemental exploite un bureau de conseil spécialisé dans la bioénergie à Wiesendangen (ZH) depuis 20 ans. A l’occasion du projet de recherche LEVER (voir encadré p. 6ACT), cet expert en biogaz a analysé la possibilité d’améliorer la production de méthane par le prétraitement du lisier. Le centre spécialisé dans la technologie environnementale de l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), la Haute école [bernoise] des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL) de même que les entreprises de conseil et technologiques Meritec GmbH, Methanofix GmbH et Comet AG ont participé au projet. L’Office fédéral de l’énergie a apporté son soutien financier. Les chercheurs impliqués souhaitent favoriser l’utilisation à grande échelle du lisier de bovins pour la production d’éner gie, de plus en plus réaliste du fait des innovations techniques, mais encore peu concrétisée. L’idée de base consiste à séparer les composants liquides des
atières solides (résidus de nourriture m et de litière) du lisier avec une vis sans fin de compression avant la fermentation. Une base est ainsi établie pour une nouvelle manière plus efficace de produire de l’énergie. comme l’explique Jean-Louis Hersener : « A la ferme, le lisier liquide est transporté dans une installation de biogaz ou utilisé comme engrais liquide. Quant aux matières solides, elles sont amenées dans une centrale pour y fermenter et générer du biométhane. » Certes, la séparation du lisier brut représente une dépense supplémentaire mais celle-ci est compensée par les avantages obtenus avec ce traitement.
30 % de méthane supplémentaire Les avantages sont particulièrement clairs lors de la fermentation des matières solides. L’élevage d’animaux tel qu’il est réalisé aujourd’hui produit une grande quantité de matières solides. Elles représentent seulement 15 % du poids du lisier
Le liquide et les matières solides du lisier brut peuvent être séparés avec une vis sans fin de compression. Les vis sans fin de compression ont de faibles besoins en énergie et peuvent être utilisées dans différentes exploitations en tant qu’installations mobiles. Photos : Rapport final « Lever »
brut mais environ la moitié du pouvoir calorifique. Les matières solides présentent une haute teneur en biomolécules réfractaires qui ne fermentent que très lentement dans les installations de biogaz traditionnelles et qui, par conséquent, sont difficilement utilisables pour la production d’énergie. La séparation des matières solides permet de les prétraiter, elles s’ouvrent ainsi plus facilement lors de la fermentation dans l’installation de biogaz, ce qui permet une exploitation optimale du potentiel énergétique. ➝
Utilisation optimale du lisier de bovins Une vache produit chaque année environ 22 t de lisier pur avec une teneur énergétique (pouvoir calorifique) de 5500 kWh. La fermentation de ce lisier dans une installation de biogaz traditionnelle équipée d’un mélangeur permet de produire 2500 kWh de biométhane, ce qui correspond à un degré d’efficacité de 45 %. Si le degré d’efficanté de la transformation de méthane en électricité est habituellement de 40 %, le rendement électrique s’élève à 1000 kWh. A titre comparatif : un foyer de quatre personnes consomme environ 3000 à 5000 kWh de courant par an. Le rendement électrique du lisier peut être nettement augmenté par la séparation du liquide et des matières solides dans lesquelles se trouve près de la moitié du pouvoir calorifique, soit 2750 kWh. Un bioréacteur à membrane moderne (MBR) permet de produire du biométhane avec 1700 kWh à partir du lisier liquide et 1600 kWh à partir des
matières solides, selon les conclusions du dernier projet de recherche de l’OFEN. La séparation et le traitement approprié (MBR et prétraitement des matières solides) donnent ainsi un résultat total de 3300 kWh et de 1300 kWh après la production d’énergie. Ce résultat est de 30 % supérieur à celui d’une installation de biogaz courante. Si on synthétise le processus complet : l’électricité produite dans une installation de biogaz traditionnelle correspond à environ 18 % du pouvoir calorifique contenu dans le lisier brut, tandis qu’elle atteint 24 % dans une centrale où le liquide et les matières solides sont séparés selon les procédés à la pointe. Si la totalité du lisier de bovins produit annuellement en Suisse servait à produire de l’électricité, on obtiendrait un rendement de 2 TWh, correspondant à 3,5 % de la consommation électrique globale.
11 2016 Technique Agricole
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n Plate-forme | Recherche
Différents procédés de prétraitement Le lisier liquide est plus biodégradable que le brut. Le liquide et les matières solides sont séparés avant la fermentation, afin que ces dernières soient prétraitées avant la fermentation. Le prétraitement sert à modifier les fibres composées de biomolécules complexes et mal biodégradables (lignine, hémicellulose, cellulose) contenues dans les matières solides afin que leurs bactéries se décomposent plus facilement, en vue d’une production de gaz plus élevée. Le projet de l’OFEN « Augmentation du rendement de biogaz par la fermentation du lisier de bovins avec un prétraitement innovant et de nouveaux systèmes de réacteurs » (« Lever ») a consisté en études de différents procédés en laboratoire.
Procédé physique-mécanique Macération et séchage ou lyophilisation des matières solides. Conclusion : inadapté pour un prétraitement dans la mesure où les sous-produits obtenus sont mal biodégradables, la production de méthane est même réduite.
Procédé électrochimique Traitement des matières solides déshydratées ou fraîches par irradiation d’électrons.
Dans le cadre du projet de recherche « Lever », les scientifiques impliqués ont étudié en laboratoire cinq procédés de prétraitement des matières solides du lisier (cf. zone texte 2). Ils ont ainsi démontré que l’association d’une méthode thermochimique (processus à explosion de vapeur) et d’un procédé biochimique (hydrolyse enzymatique) permet de prétraiter les matières solides de telle sorte que le rendement de méthane augmente d’environ 30 % lors de la fermentation.
Séparer pour plus d’efficacité La séparation des matières liquides et solides du lisier brut ne constitue toutefois qu’une amélioration. En effet, l’équipe de Jean-Louis Hersener est convaincue que le traitement ultérieur du lisier solide présente ses propres avantages. Une partie des exploitants agricoles (sans installations de biogaz) est déjà passée à la séparation du lisier car cela leur permet d’épandre du lisier liquide sans risque de boucher la rampe et sans fauchage. Ainsi, le lisier s’infiltre mieux dans le sol et salit moins les plantes. La séparation est également avantageuse si le lisier liquide est utilisé 76
Technique Agricole 11 2016
Lors de ce procédé utilisé dans diverses applications industrielles, des électrons accélérés entrent en contact avec les biomolécules complexes et les divisent (résumé simplement) pour former des produits plus facilement biodégradables. Conclusion : des études plus approfondies sont nécessaires pour une estimation.
Procédé thermochimique Traitement des matières solides par l’explosion de vapeur (« steam explosion »). Les matières solides sont exposées, dans un réacteur, à une température élevée (160 - 170° C) et à une haute pression qui est ensuite relâchée rapidement, préparant le traitement initial des fibres végétales ou des molécules qu’elles contiennent (biopolymères). Le procédé d’explosion de vapeur a fait l’objet de recherches précédemment, à l’occasion de la fabrication de biocarburants (bioéthanol à partir du foin). Conclusion : ce procédé permet d’augmenter la production de méthane d’environ 10 %. Un rendement supplémentaire de 20 %, soit 30 % en tout, peut être obtenu en le complétant par une hydrolyse enzymatique. Le rapport final du projet « Lever » affirme que « les essais en laboratoire ont démontré le potentiel fondamen-
pour la méthanisation. Conçue ces dernières années, la technologie du bioréacteur à membrane (MBR), dont la rentabilité n’est pas encore assurée en raison des faibles coûts de l’énergie, permet bel et bien de doubler le rendement de méthane à partir du lisier liquide. La séparation permet de produire du méthane tant à partir du lisier liquide que des matières solides. Une seule vache suffit à illustrer ce fait : à partir des 5500 kWh d’énergie produits par le lisier d’une vache, une installation de biogaz traditionnelle produira du méthane avec une valeur énergétique de 2500 kWh. Si, en revanche, le lisier est séparé, les bioréacteurs à membrane produiront 1700 kWh à partir du lisier liquide et, par un procédé optimisé, au moins 1600 kWh à partir des matières solides. Le rendement total serait donc de 3300 kWh. Cela correspond à une augmentation de la production de méthane d’environ 30 %.
Installation pilote à l’étude Les résultats du projet de recherche « Lever » promettent de grandement améliorer l’efficacité de la production de méthane à partir du lisier de bovins.
tal. La question de la méthode la plus efficace reste ouverte. [...] Le prétraitement des matières solides avec de la vapeur haute température semble une voie prometteuse à suivre. »
Procédé biochimique Traitement de matières solides fraîches avec différents enzymes. Conclusion : l’application d’enzymes pour le prétraitement de matières solides n’a, à elle seule, qu’une influence minime sur le rendement de méthane. En revanche, la combinaison avec d’autres prétraitements comme l’explosion de vapeur peut apporter des effets positifs.
Procédé microbiologique Prétraitement par champignons aérobies, notamment ceux qui font pourrir le bois dans la forêt, et ensilage des matières solides avec des bactéries lactiques à la manière de la conservation des aliments pour animaux. Conclusion : la culture de champignons aérobies augmente la production de méthane d’environ 10 %. Seules des recherches approfondies pourraient montrer si l’ensilage a un effet positif sur le traitement des matières solides.
Toutefois, les résultats de recherche du laboratoire (« proof of concept ») doivent maintenant être confirmés par un essai sur le terrain. A cette fin, les chercheurs souhaitent construire et exploiter une installation pilote de démonstration d’une puissance pouvant atteindre 100 kW au cours des deux prochaines années. Cette installation est supposée montrer l’intégralité du processus avec le prétraitement, la fermentation, le traitement ultérieur et le stockage des matières solides du lisier à l’échelle industrielle. n
Informations complémentaires Les rapports finaux de ce projet et de celui de l’OFEN sur la technologie du bioréacteur à membrane, ainsi que d’autres articles spécialisés concernant la recherche dans le domaine de l’électricité, sont disponibles sur le site internet de l’Office fédéral de l’énergie : www.bfe.admin.ch. Des informations complémentaires concernant ce projet peuvent être obtenues auprès de Madame Sandra Hermle (sandra.hermle@bfe.admin.ch), titulaire d’un doctorat et directrice du programme de recherche de l’OFEN sur la bioénergie.
Sécurité n
Bons pour la protection et la chaleur Les gants font partie de l’équipement de protection individuel de base, ils réduisent le risque de blessure et protègent de l’humidité ainsi que du froid. Cependant, les gants ne se prêtent pas tous aux travaux forestiers. Celui qui veut se protéger de manière optimale utilise des gants de différents types. Ruedi Hunger
L’utilisateur doit porter des gants qui le protègent des échardes, particulièrement lors de travaux avec des scies et des fendeuses. Photo : Unterreiner
fendage et le sciage sont des travaux complètement différents. Malheureusement, il n’existe pas un seul gant idéal pour tous ces travaux. Par conséquent, des compromis doivent être faits, ou alors, on change de gants selon l’activité. Lors de certains travaux, l’effet de protection se trouve au premier plan, alors que pour d’autres, comme le maniement d’une télécommande, un toucher plus fin est nécessaire. Il y a aussi des situations où l’on devrait renoncer à porter des gants. C’est le cas partout où des éléments rotatifs de machines (prise de force, etc.) sont à proximité.
Le cuir, produit naturel
Avec des blessures aux mains, les articulations, tendons, muscles et nerfs peuvent être mis à rude épreuve. Bien que la chirurgie de la main moderne puisse réparer des doigts coupés ou écrasés, on ne devrait pas courir de risques. Une blessure avec une écharde suffit à gâcher l’entrain au travail de certaines personnes.
C’est pourquoi les gants font partie intégrale de l’équipement de protection individuel (EPI).
Spectre d’engagement varié Les travaux à la tronçonneuse ou le maniement d’un câble, le portage et l’empilement de bois de feu, ainsi que le
A priori, le cuir est une bonne matière pour des gants par temps sec. Il a les meilleures qualités de protection mécaniques. Le cuir mouillé devient lisse et glissant ; il devient dur et fragile s’il sèche sans entretien. Puisque le cuir est respirant, les mains suent moins que, par exemple, avec des gants recouverts de latex. Le cuir des gants provient généralement de bovins, moutons ou chèvres. Issu de de bovins et cochons, le cuir fendu s’appelle ainsi parce que le produit initial, relativement épais, est divisé. Le cuir fleur est fait avec la couche extérieure et le fendu (1 à 1,4 millimètre) avec la couche inférieure. Le cuir fendu est meilleur contre l’usure tandis que le cuir fleur protège mieux de l’humidité. La durée de vie des gants en cuir augmente avec un graissage (aussi sur les coutures !). En revanche, ils ont souvent des renflements et, en raison de leur épaisseur, diminuent la sensation du toucher, à l’exception des gants de cuir fendu extrafin.
Alternatives au cuir Les gants réalisés dans un tissu élastique en nylon ou en coton sont plus confortables, mais absorbent l’eau et s’usent relativement vite au contact du bois. Par temps SUITE A LA PAGE 79
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n Passion | Rarities
La technologie relativement simple de la jeep Kaiser « CJ-5 » permet d’effectuer soi-même des réparations. Photo : Ruedi Hunger
« It’s a Jeep » « 75 ans d’aventures sans limites ». La promesse de cette publicité a un lien avec l’origine de la jeep. Issu d’un appel d’offre de l’armée américaine et produit depuis 1941, le véhicule a reçu son « baptême du feu » durant la Deuxième Guerre mondiale. Ruedi Hunger Cheveux au vent, vrombissement caractéristique aux oreilles et volant bien en main car il exige de la poigne, voilà ce que l’on ressent en conduisant la jeep d’Adrian Morger, de Bäretswil (ZH). Ce modèle « CJ-5 » stationné au parc automobile de l’armée d’Hinwil servait autrefois à des fins militaires. « La jeep n’était plus en état de marche et c’est précisément ce défi de la ramener à la vie qui m’a motivé », explique son fier propriétaire. « Attention, le calibrage du carburateur n’est pas tout à fait optimal, la vitesse doit être inférieure à 60 km / h » rappelle-t-il. De temps à autre, la jeep est encore utilisée sur l’exploitation située sur les hauteurs de Hinwil, ou pour franchir un col. Il est actuellement en pause hivernale. 78
Technique Agricole 11 2016
What’s for a car ? On ne connaît pas encore l’origine exacte du mot « jeep ». Sa première mention publique date de février 1941, lorsqu’Irving Hausmann, chef responsable des essais de conduite de Willys-Overland a présenté le modèle « Willys MB » à la presse. L’histoire dit qu’il a grimpé à cette occasion les marches du Capitole à Washington dans son véhicule, avec comme passagère Katherine Hillyer, journaliste au Washington Daily News. Lorsqu’Irving Hausmann est revenu au pied de l’escalier, il a répondu à un spectateur qui l’interrogeait sur le type de véhicule utilisé : « It’s a jeep. » En composant son article, Katherine Hillyer a repris ce terme dans la légende de la photographie. C’est ainsi
que le nom « jeep » est né pour désigner ce véhicule emblématique. Selon les dictionnaires Larousse et Robert, son étymologie vient des lettres GP, initiales des mots anglais « general purpose » qui signifient « tous usages ». Jusqu’à la fin de la guerre, le constructeur Willys-Overland et son mandataire Ford ont produit plus de 600 000 véhicules. Conçue pour l’agriculture, la variante civile a été construite à partir de 1945 en 214 000 exemplaires. Trois quarts de siècle après le début de la production, les usines fabriquent notamment des éditions spéciales des modèles « Cherokee », « Grand Cherokee » et « Renegade » pour marquer ce 75e anniversaire.
Rarities | Passion n
Uniquement pour l’armée ? En Suisse, les jeeps se sont fait connaître en premier lieu par l’armée. A partir de 1945, celle-ci en a en effet acquis en plusieurs étapes tous les modèles, de la « MB » à la « CJ-6 ». La désignation militaire officielle était « Gelpw » (de 0,36 t à 0,77 t). La jeep est aussi très appréciée dans l’agriculture depuis l’après-guerre. De surcroît, différents fabricants suisses de tracteurs automobiles, de tracteurs et de véhicules tout-terrain ont utilisé des mo-
teurs et d’autres pièces des modèles « Willy » dans leurs véhicules. Willy Lang, à Güttingen (TG), et Hirt + Schanzenbacher, à Zurich, ont par exemple introduit dans leurs tracteurs automobiles des moteurs 2,2 litres de la jeep à 60 ch provenant de stocks de l’armée américaine qu’ils avaient achetés dans l’Italie d’aprèsguerre. Fischer + Williman, à Lyss (BE), ont construit jusqu’en 1954 45 « Jeeptrac » en tout et le constructeur de machines Studer à Zell (LU) a fabriqué son transpor-
teur tout-terrain avec des pièces de la jeep « Willy ».
Conclusion Les véhicules désignés « jeeps » ont un passé mouvementé. Créés autrefois pour l’armée, ces véhicules robustes ont été de plus en plus utilisés dans la vie civile. Aujourd’hui, le nom « jeep » est synonyme de « soif d’aventures et liberté », ainsi que de robustesse et de haut standard de conduite. n
Chronologie des modèles de jeep de version civile Groupe Kaiser Motors Constructeur
Type (véhicule tout-terrain)
American Motors Corporation
Chrysler Corporation
Jeep Corporation
Jeep Eagle Division
Daimler Chrysler AG
Chrysler LLC
Willys-Overland Motors Willys Motors Company
MB
CJ-2A
Kaiser Jeep Corporation
CJ-3B
CJ-3A
Jeep Division
CJ-7 CJ-5
Wrangler (YJ)
Wrangler (TJ)
Wrangler (JK)
1990
2000
2010
CJ-6 Années
1940
SUITE DE LA PAGE 77
sec, ils se prêtent bien aux travaux avec la tronçonneuse. Offrant une meilleure protection, les gants recouverts sont renforcés d’une couche de latex naturel (résine de l’hévéa) ou de nitrile, plastique semblable au caoutchouc. La résistance à l’usure (selon DIN 388) peut monter jusqu’à la valeur maximale de 4. Les gants recouverts sont résistants aux huiles et à la rupture. Le nitrile offre également une protection contre les produits chimiques. Ces gants sont ainsi bien adaptés pour ravitailler les tronçonneuses, ce qui est moins le cas des gants en cuir.
1950
1960
1970
1980
Pour commander une machine de manière précise (depuis la cabine), Il peut être nécessaire de renoncer à des gants ou d’en porter des fins. Photo : Ruedi Hunger
En bref Avoir les doigts froids est désagréable, mais lors des travaux forestiers, les gants doivent en premier lieu offrir une protection et accessoirement tenir chaud. De surcroît, ils doivent amortir les vibrations de la tronçonneuse. En général, une partie chaude du corps est plus insensible aux vibrations de la tronçonneuse qu’une partie froide. n
Confort A côté du matériau, la coupe détermine aussi le confort. Comme les crispins (manchettes) courts et ouverts protègent mal, voire pas du tout, de la saleté et de la neige, les fermetures éclair ou les bandes velcro sont préférables. Les gants avec des protections, des articulations, ou une doublure qui amortira les vibrations de la tronçonneuse, sont qualitativement bons, mais également un peu plus onéreux.
DIN « EN 388 » (plus les 4 chiffres indiqués sont élevés, meilleur est le gant)
Classes de protection contre les risques mécaniques 1er chiffre : résistance à l’abrasion (0 - 4) 2e chiffre : résistance à la coupure (0 - 5) 3e chiffre : résistance au déchirement (0 - 4) 4 e chiffre : résistance à la perforation (0 - 4)
DIN « EN 381-7 » (Classe 0)
Protection anticoupure d’après la norme DIN 381. Le chiffre complémentaire « 7 » concerne les gants. La classe de protection indique la protection anticoupure de scies à chaînes. La classe 0 est pour les tronçonneuses avec une vitesse de chaîne jusqu’à 16 m / s.
Les gants provenant de sources d’approvisionnement contrôlées sont munis d’un pictogramme. Celui-ci décrit les usages des gants. S’ils ne portent pas la désignation « EN 420 » et « EN388 », les gants ne sont pas adaptés en tant qu’EPI. 11 2016 Technique Agricole
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n En savoir plus | Pratique
Tendances dans la gestion électronique des troupeaux Les procédés pilotés par capteurs doivent contribuer à l’amélioration de la compétitivité et de la qualité ainsi qu’à l’optimisation des systèmes de production. Les systèmes de « Smart Farming » ouvrent des possibilités pour la réduction des émissions et l’utilisation durable des ressources dans la production animale. Ruedi Hunger ne s’agit toutefois souvent que de solutions individuelles ne présentant aucune compatibilité avec les produits d’autres entreprises, voire entre produits d’une même famille.
Tout est dans les nuages…
Les commandes vocales des applications de gestion du troupeau facilitent l’utilisation dans les étables. Photo : Urban
* « Extensible Markup Language XML » est un langage informatique […] utilisé pour l’échange de données entre différents systèmes.
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Les systèmes électroniques de gestion des troupeaux s’orientent clairement vers les solutions « Smart ». Presque tous les constructeurs proposent leur propre application pour smartphone ou tablette. Il
Les données sont de plus en plus souvent stockées dans un « cloud ». Cette technique présente l’avantage de permettre un accès aux données depuis différents endroits. Elle permet aussi l’échange de données avec un ou plusieurs partenaires. Il est ainsi possible de partager les données internes du troupeau avec l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’exploitation d’élevage jusqu’au commerce. Elle permet aussi le suivi des données économiques comme la consommation d’énergie, de fourrage, les conditions de détention ou l’utilisation des produits vétérinaires). Grâce aux marques auriculaires « UHF-RFID », les données de chaque animal sont consultables en tout temps pendant la vie de l’animal. Malgré l’existence d’un protocole d’échange XML* pour le secteur agricole (AGroXML), le chemin jusqu’à l’uniformisation est encore long. Un système de gestion des fourrages pour exploitation laitière devrait réunir les données allant des résultats des analyses de fourrage à la réalisation des rations totales mélangées en passant par les calculs de ration et la gestion des stocks, de manière simple et fiable afin d’alléger le travail et de contribuer à la qualité de la production. Il est pour cela nécessaire que les différents partenaires de l’analytique, du conseil et de la technique introduisent leurs connaissances spécifiques dans le programme de gestion du troupeau. Dans ce domaine, les questions liées à la sécurité et à la souveraineté des données sont loin d’être claires.
Pratique | En savoir plus n
Commande vocale La saisie vocale de paramètres de la santé animale au moyen d’application pour smartphone est une nouveauté. Ces mêmes applications sont aussi capables d’enregistrer des données transmises par des appareils bluetooth comme des balances ou des thermomètres. Les paramètres des distributeurs automatiques de lait, basés sur des observations ou sur les poids des animaux, peuvent être modifiés par commande vocale. La liste des animaux à surveiller est appelée par la voix et les résultats du contrôle sont dictés au système qui les archive. Grâce à un casque, les deux mains restent libres pour le contrôle et la manipulation des animaux. Les progrès de la miniaturisation contribuent à la création d’outils techniques, toujours plus petits et plus performants. Un émetteur pour l’identification et le monitoring d’un animal tient dans une marque auriculaire et accompagne l’animal tout au long de sa vie. Ces avancées ne permettent pas seulement de localiser les animaux de l’étable au pré. Elles facilitent aussi la gestion des groupes, la reconnaissance à la traite, la gestion de la reproduction et le suivi sanitaire.
Récolte automatique des données Les capteurs intelligents sont de plus en plus utilisés dans les processus de production agricoles usuels. Qu’ils soient installés sur des machines, des outils portés ou stationnaires à l’étable, à l’atelier ou sur les silos à fourrages, ces cap-
Définition de « Smart » (Specific Measurable Accepted Realistic Time Bound)
S
Spécifique
Les buts doivent être exactement définis
M
Mesurable
Les buts doivent être mesurables
A
Accepté
Les buts doivent être acceptés par le récepteur
R
Réaliste
Les buts doivent être atteignables
T
Terminé
Tous les buts ont une fin et un délai de réalisation
teurs enregistrent les travaux et activités de l’exploitation. Le partage et le traitement des données permettent de visualiser les processus et contribuent ainsi à leur optimisation. Des analyses qui étaient jusqu’ici laborieuses et possibles uniquement en laboratoire peuvent être maintenant réalisées en ligne. Les modifications de la composition du lait peuvent être détectées pendant la traite et utilisées directement pour la gestion de l’affouragement ou de la santé du troupeau. Des informations décisives pour la santé du bétail sont ainsi immédiatement disponibles.
Agriculture 4.0 Le Smart Farming est un ensemble de systèmes qui permet la mise en commun de données avec le public ou des entreprises actives dans la gestion de banques de données (BigData). Il ouvre de nouvelles perspectives pour une gestion de troupeau efficiente et une gestion réelle de l’exploitation. Les défis à relever avant le succès du Smart Farming résident dans les systèmes « message-response » dont voici un exemple. Des capteurs de rumination dé-
tectent une baisse de la rumination de plusieurs animaux dans l’étable (= message). L’augmentation de la structure de la ration par le robot d’affouragement (= response) peut avoir des effets bénéfiques sur le troupeau. Dans le cas idéal, avant de procéder à la distribution de la nouvelle ration, le robot déclenche l’évacuation du fumier pour que l’aire d’affouragement soit propre pour le prochain cycle d’alimentation. Il en découlera aussi une détention encore plus respectueuse des animaux, une amélioration de la santé des onglons et une réduction des émissions de l’élevage. Il s’agit ici de la réalisation de l’agriculture 4.0 et de la mise en réseau de la gestion du troupeau.
Conclusion La tendance dans les domaines de l’électronique et des logiciels de gestion des troupeaux est marquée par des nombreux éléments nouveaux. La question de l’acceptation de ces éléments par les détenteurs d’animaux se pose. On peut toutefois envisager que la réponse des éleveurs soit positive et qu’ils relèvent le défi du Smart Farming. n
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n En savoir plus | Technique
Quels lubrifiants pour les moteurs Phase IV ?
si important aussi d’utiliser des carburants Diesel pauvres en soufre.
Des additifs entièrement nouveaux
Les norme sur les gaz d’échappement ne comportent aucune préconisation sur les lubrifiants, néanmoins elles influent sur leur choix. La dernière technique d’épuration impose des huiles à bas taux de cendres. Ruedi Hunger Bien que les normes sur les gaz d’échappement ne contiennent aucune disposition sur les lubrifiants des moteurs, elles influencent son choix. Photo : MAN
Le développement des nouvelles huiles « Low SAPS » a nécessité la mise au point, fort onéreuse, d’additifs d’un type nouveau. Une huile moteur à l’état neuf peut comporter jusqu’à 30 % d’additifs. Des antioxydants performants et des huiles de base de très haute qualité améliorent désormais la résistance aux sollicitations thermiques des huiles moteur. L’« ACEA »* spécifie pour les huiles destinées aux véhicules utilitaires modernes une teneur en cendres maximale de 1%. L’ajout d’additifs, toujours susceptibles d’augmenter le taux de cendres, est formellement interdit. Il faut savoir que des analyses permettent de déceler même longtemps après un ajout d’additifs non autorisés dans les huiles « Low SAPS ».
Miscibilité
Quelle que soit la technique de dépollution utilisée : catalyseur, filtre à particules ou SCR, elle exige une huile moteur extrêmement propre. Mais que signifie « propre » dans ce contexte ? Pour être qualifiée de propre, une huile moteur doit présenter un très faible taux de cendres sulfatées, de phosphore et de soufre. C’est le cas des nouvelles huiles « LowSAPS » (= Sulphated Ash, Phosphorus and Sulphur) qui se distinguent par une quasi- absence de cendres sulfatées, de phosphore et de soufre. Au contraire, la teneur en cendres sensiblement plus élevée des huiles moteur classiques rend ces dernières incompatibles avec les systèmes d’échappement sophistiqués des moteurs modernes. Sans oublier que des dépôts, préjudiciables à une combustion optimale, se formeraient dans le moteur. * ACEA – Association des Constructeurs Européens d’Automobiles
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Technique Agricole 11 2016
Les huiles moteur traditionnelles présentent une très forte concentration en composés organométalliques et, de ce fait, une importante teneur en cendres. A juste titre, car la présence de calcium, magnésium, bore, zinc, phosphore et soufre était recherchée pour assurer la réserve alcaline nécessaire. Ce sont en effet ces additifs qui assurent la propreté du moteur en le protégeant efficacement contre l’usure.
En théorie, les huiles moteur modernes sont miscibles entre elles, mais les experts déconseillent formellement de les mélanger si elles sont de qualité différente. Malheureusement, le label de qualité « Low SAPS » ne correspond plus à une « huile universelle » utilisable dans tous les véhicules d’une exploitation. Pour garder le bénéfice de la garantie, assurer le bon fonctionnement du moteur et maintenir la valeur de revente du véhicule, les intervalles de vidange et les qualités d’huiles préconisées sont à respecter scrupuleusement. Avant d’utiliser des produits génériques, il est recommandé de consulter la liste des produits officiellement autorisés par le fabriquant.
Conclusion Les nouvelles normes sur les gaz d’échappement ont conduit au développement onéreux d’huiles moteur. La qualité des huiles « Low-SAPS » garantit désormais le fonctionnement impeccable des moteurs EU-IV. n
Les cendres bouchent le catalyseur Les moteurs Phase IV actuels – tout comme ceux de la future Phase V – exigent des huiles peu susceptibles de former des dépôts de cendres qui risquent de boucher les fins pores du filtre à particules et les canaux capillaires du catalyseur, abrégeant ainsi la durée de vie de cet équipement coûteux. Le phosphore et le soufre sont en effet de véritables poisons de catalyseur, et c’est pourquoi il est
Huiles moteur « Low SAPS » Les fabricants suivants proposent actuellement des huiles moteur « Low SAPS » : Bucher / Motorex (« Farmer Pro 10W/40 »), Castrol (« Enduron 10W/40 »), Panolin (« Ecomot 5W/30 », « Synth EU-4 10W/40 »), Shell (« Helix Ultra ECT 0W/30 »), Oel-Brack (« Crypto », « Synova 5W/30 » et « Synova 5W/40 »).
Cours | ASETA n
« G40 » – conduire en anticipant avec l’ASETA La base légale du cours de conduite G40 est entrée en force en 1998. De cette date à nos jours, quelque 12 000 jeunes conducteurs l’ont suivi avec succès. Un appel d’offres est lancé pour 2017. Dominik Senn
Les participant s’habituent rapidement à manier un véhicule de poids et de dimensions élevés et à faire attention aux autres usagers de la route.
Développé à l’époque par l’ASETA, le concept alors tout nouveau de formation pour jeunes conducteurs de véhicules agricoles avait été approuvé par l’Office fédéral des routes (OFROU). Le Conseil suisse de la sécurité routière (CSR) avait été chargé du contrôle de l’enseigne ment. Le cours de conduite « G40 » amé liore la sécurité tant sur les exploitations que dans le trafic routier. Il contri bue à diminuer les accidents et les dou leurs qui en découlent.
Concept de formation ayant fait ses preuves Une petite moitié des participants sont issus du milieu agricole, la part restante provient d’un secteur apparenté. Répartis dans toute la Suisse, les sites de cours font l’objet d’examens approfondis et permettent d’établir des itinéraires testés par le CSR. Après avoir suivi le cours
pendant deux jours, les jeunes filles et jeunes gens reçoivent une attestation de participation qui leur permet de conduire tout véhicule agricole immatriculé à 40 km / h. Le « G40 » est inscrit dans le permis de conduire. L’enseignement est assuré par des ins tructeurs embauchés à temps partiel qui disposent des certificats de moniteur de conduite de camion et de formateurs d’adultes FSEA 1. Un mois avant le début du cours, les participants reçoivent une autorisation exceptionnelle leur permet tant de s’exercer à conduire le véhicule. Le cours lui-même est dispensé en petits groupes de cinq personnes au maximum, ce qui permet une prise en charge personnalisée. La première journée com porte une instruction de base, des manœuvres et autres exercices pratiques avec le tracteur. Planifiée une semaine plus tard, la seconde journée est consa
crée à des manœuvres avec le tracteur et une remorque vide. Très motivés, les participants, dont 70 % sont âgés de 14 ou 15 ans, s’habituent rapidement à manier un véhicule de poids et de dimensions élevés en toute sécurité et à faire attention aux autres usagers de la route. Leur plaisir à suivre ce cours se reflète dans le taux élevé de succès. n Vous trouverez de plus amples informations sur nos sites Internet www.g40.ch et www.fahrkurse.ch. La Vaudoise Assurances soutient l’ASETA depuis plus de 60 ans. Quant au centre suisse de tracteurs New Holland (Bucher Landtechnik AG) sis à Niederweningen (ZH), il parraine le cours de conduite « G40 ».
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n ASETA | Sections
Assemblées générales LU Mardi 6 décembre 2016, 9 h 30 Restaurant Brauerei, à Sursee Conférence suivie d’un repas offert
AG Cours de tronçonneuse et de bûcheronnage 2 Du 12 au 16 décembre 2016, de 8 à 17 h, lieu à déterminer Cours de tronçonneuse : consiste en une formation pratique de cinq jours avec certificat pour les travaux forestiers. – Règles de bases du bûcheronnage (abattage, ébranchage, façonnage, genres de tailles comme l’abattage et le débitage, tire-câble simple) – Dépannage de la tronçonneuse – Connaissance et entretien de la tronçonneuse et de la chaîne – Connaissance et maintenance des outils – Exposé des directives de la CFST Cours de bûcheronnage 2 : consiste en une formation pratique de cinq jours avec certificat. – Acquisition d’une meilleure « pensée sécurité » – Planification et organisation de travaux de bûcheronnage simples à difficiles de manière sûre et rationnelle – Connaissance et utilisation de techniques de travail appropriées Responsable du cours : Rolf Wigger, ForêtSuisse Prix : CHF 900.– pour les agriculteurs, exploitants forestiers et bûcherons occasionnels résidant en Argovie ; CHF 1050.– pour les autres participants, repas non compris Inscription : Centre agricole de Liebegg, Gränichen, secrétariat des cours, Marianna Kühn, tél. : 062 855 86 15, courriel: kurse@liebegg.ch Délai d’inscription : 30 novembre 2016
FR La campagne de test de freins 2016 L’AFETA maintient sa campagne de test de freins pendant l’année 2016. Ces tests sont destinés aux chars et remorques en tout genre, 30 ou 40 km / h, qui tout au long de l’année remplissent leur rôle, dont la maintenance est trop souvent négligée. Important : les convois doivent être équipés pour les tests de freins de service hydraulique ou pneumatique. Avantage : l’AFETA prend en charge pour ses membres un montant de 50 francs par essieu sur le prix du test. Pour cela, il vous suffit d’envoyer une copie de la facture à l’adresse suivante : AFETA / FVLT, Laurent Guisolan, rte de Grangeneuve 31, 1725 Posieux. Cette offre n’est pas valable pour l’achat de nouveau matériel ou en cas de convocation ultérieure à une expertise.
LU Offre de cours actuelle Examen théorique de cyclomoteur ou de tracteur : les cours de préparation à l’examen théorique du permis de conduire des cyclomoteurs ou des tracteurs ont lieu le mercredi après-midi.
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Tarifs des cours incluant la plate-forme d’apprentissage en ligne (24 cartes de théorie) : CHF 70.– pour les membres et CHF 90.– pour les non-membres. Dates des prochains cours : Sursee, 14 décembre 2016, de 13 h 15 à 17 h 30 ; Sursee, 18 janvier 2017, de 13 h 15 à 17 h 30 Examen théorique de scooter ou de voiture : préparation en ligne pour CHF 29.– Cours de base de scooter et moto : à Büron et à Sursee CHF 300.– pour les membres et CHF 320.– pour les non-membres. Dates des prochains cours : Cours 617 : les samedis, 3 et 10 décembre 2016, de 9h à 13 h; cours 601 : les samedis 4 et 11 mars 2017, de 12 h à 16 h Cours de théorie sur le trafic routier : à Sursee, Schüpfheim et Hochdorf : CHF 220.– pour les membres, CHF 240.– pour les non-membres. Dates des prochains cours 401 à Sursee de 19 h à 21 h: les mercredi et jeudi 25 et 26 janvier 2017 ; 1er et 2 février 2017. Les cours n’ont lieu que si le nombre de participants est suffisant. Offre combinée pour les scootéristes plus avantageuse que les prix à l’unité. Apprendre la théorie en ligne / cours de base 1 et 2 (8 leçons) / cours de théorie sur le trafic routier (4 × 2 leçons) ; CHF 539.– pour les membres, CHF 579.– pour les non-membres. Cours de théorie camion : constitué de 32 leçons réparties par journées sur quatre semaines (un jour de cours par semaine). Le cours est composé de modules et on peut le commencer chaque semaine. Le prochain cours commence le 24 janvier 2017 à Lucerne. Informations et inscription : (sous réserve de changements de lieux, de contenus, de prix ou de durée de cours) auto-école de la LVLT, Sennweidstrasse 35, 6276 Hohenrain, tél.: 041 467 39 02, fax: 041 460 49 01, courriel: info@lvlt.ch
ZG Cours de base de chariot élévateur en porte-à-faux et de chargeur télescopique Du 9 au 12 janvier 2017, de deux jours Un maniement sûr des chariots élévateurs en porte-à-faux et des chargeurs télescopique est enseigné dans ce cours selon les directives de la Suva<. Objectifs : certificat Suva, maîtrise des chariots élévateurs en porte-àfaux, chargeurs télescopiques, un jour pouvant être comptabilisé pour la formation OACP (Ordonnance réglant l’admission des chauffeurs) Contenu : formation de deux jours sur les chariots élévateurs en porte-àfaux et des chargeurs télescopiques, théorie et pratique Conditions pour les participants : être âgé au minimum de 18 ans et bénéficier d’une expérience pratique des machines Prix pour deux jours : CHF 660.– pour les membres et CHF 700.– pour les non-membres de la section Zoug, repas et documents de cours inclus Inscription : Beat Betschart, 041 755 11 10, beatbet@bluewin.ch
ZH Contrôle professionnel des machines Lorsque les agriculteurs respectent la loi sur la circulation routière, ils peuvent se dégager plus aisément de la responsabilité en cas d’accident. Cependant, il n’est pas facile de se procurer un aperçu des exigences minimales légales et de s’orienter dans la jungle de la réglementation. Avec l’assistance de l’office de technique agricole et de prévention des accidents du Strickhof, vous pouvez effectuer une liste des défectuosités de votre parc de machines. Ainsi, vous pouvez vérifier si les équipements de vos machines et véhicules sont en bon état de marche et conformes à la loi. Prix : CHF 100.– par exploitation pour les membres de l’ASETAZurich, CHF 120.– pour les non-membres Renseignements : auprès de la Fachstelle Landtechnik und Unfallverhütung du Strickhof, tél.: 058 105 99 52, ou Stefan Pünter, ASETA-Zurich, courriel : puenter@hombi.ch
Sections | ASETA n
Offre de test de freins de l’ASETA-ZH
Formation pour le permis G
Vendredi 10 mars 2017, à LARAG, Riedgrabenstrasse 26, Rümlang Vendredi 17 mars 2017, à AGIR, Niedermattstrasse 3, Obfelden
Les jeunes gens doivent suivre des cours de théorie en vue de l’obtention du permis de conduire de catégorie F / G. L’examen réussi donne le droit de conduire sur la voie publique des véhicules à moteur agricoles dont la vitesse maximale est de 30 km / h.
Afin que vous puissiez à l’avenir circuler en toute légalité et sécurité, l’ASETA Zurich propose, en collaboration avec le Strickhof, la possibilité de tester les freins à un prix avantageux. Un contrôle des freins et son procès-verbal vous renseignent sur l’état de vos freins. Des tests seront également effectués sur les freins de remorques des épandeurs à fumier et des tonnes à lisier. Prix : CHF 30.– par essieu pour les membres de l’ASETA Zurich, CHF 50.– pour les non-membres Inscription : Stefan Pünter, 079 694 49 41 ou puenter@hombi.ch
Conditions de participation au cours : • Age minimum de 14 ans (selon le canton, le cours peut être suivi un à deux mois avant l’anniversaire [il peut l’être dès le 13e anniversaire dans la section Grisons]) • Compréhension du sujet Consulter aussi www.fahrkurse.ch AG
Assurer correctement les machines
Contact : Yvonne Vögeli, Strohegg 9, 5103 Wildegg, 062 893 20 41, sektion.ag@agrartechnik.ch
Jeudi 2 février 2017, de 19 h 30 à 22 h 00 Atelier chauffé de Stefan Pünter Adresse: Etzelstrasse 43, Hombrechtikon
Contact : Peter Gerber, 031 879 17 45, Hardhof 633, 3054 Schüpfen, bvlt@bluewin.ch
Urs Wernli, de l’Union zurichoise des paysans, présente les différentes possibilités d’assurer les machines, en particulier celles de travail et de récolte qui sont peu utilisées mais qui doivent malgré tout l’être correctement (plusieurs variantes d’assurances casco, bris de machine, de location de machine, de frais supplémentaires, de perte de revenus). Un moment de convivialité autour d’une bière et d’une collation conclut la soirée. Contribution aux frais : CHF 20.– (petite collation incluse) Informations et inscription jusqu’au 26 janvier 2017 : Stephan Berger, 058 105 99 52, stephan.berger@strickhof.ch
Idée de cadeau : cours de préparation à l’examen de tracteur G30 Cherchez-vous un cadeau de Noël pour votre filleul(e) ? Le bon pour un cours de préparation à l’« examen de tracteur G 30 » est un cadeau de Noël ou d’anniversaire parfait pour des jeunes. Ce cours dure une journée entière et est organisé quatre fois par an par la section zurichoise de l’ASETA. Outre la théorie, les jeunes gens se familiarisent avec l’utilisation en toute sécurité du tracteur. Conditions pour les participants : être âgé de 14 ans (participation trois mois avant l’anniversaire possible). Les certificats de premier secours et de circulation ne sont pas obligatoires dans cette catégorie. Prix : CHF 80.– pour les membres de l’ASETA Zurich, CHF 100.– pour les non-membres. Sont compris dans le prix : un CD ou l’accès au portail d’apprentissage en ligne d’apprentissage (supplément de CHF 10.– pour une clé USB) ainsi qu’un repas de midi et une boisson. Commande du bon avec modèle réduit de tracteur (échelle 1 : 50): Stephan Berger, 058 105 99 52 ou stephan.berger@strickhof.ch
BE
BL, BS Lieu de cours : Centre agricole d’Ebenrain (cours préparatoire); MFP Münschenstein (examen) Contact : Marcel Itin, Hof Leim 261, 4466 Ormalingen, 076 416 27 13, marcelitin@gmx.ch FR Contact : AFETA, Laurent Guisolan, rte de Grangeneuve 31, 1725 Posieux, laurent.guisolan@fr.ch, 026 305 55 58 GR Lieux de cours : Landquart, Ilanz, Thusis, Davos, Scuol et Samedan Contact : Luzia Föhn, 081 322 26 43, 7302 Landquart, foehn@ilnet.ch, www.svlt-gr.ch NE Lieux de cours : Cernier et Fleurier Contact : M. Bernard Tschanz, ch. du Biolet, 2042 Valangin, bernardtschanz@net2000.ch SG, AI, AR, GL Lieux et dates de cours : 1er jour de cours : Mosnang, école secondaire, samedi 10 décembre 2016, de 13 h 30 à 17 h 15 ; 2e jour de cours et examen : SG-Winkeln, centre paroissial catholique, Winkeln / STVA, mercredi 11 janvier 2017, de 13 h à 16 h 15 ; cours 1 : Näfels, Rest. National, 14 janvier et 11 février 2017, de 8 h 15 à 12 h ; 3e jour de cours et examen : Schwanden StVA, 11 mars 2017, de 13 h 30 à 17 h 15 Contact : Hans Popp, 071 845 12 40, Karrersholz 963, 9323 Steinach, hanspopp@bluewin.ch SH Lieu de cours : Herblingen (GVS Agrar AG) Contact : VLT-SH Geschäftsstelle, Martin Müller, Haldenhof 286, 8213 Neunkirch, 079 656 74 58, www.vlt-sh.ch SO Lieu de cours: Büren ou Wallierhof Riedholz : cours préparatoire ; MFK : examen Contact : Beat Ochsenbein, 032 614 44 57, ochsebeis@bluewin.ch SZ, UR Contact : Florian Kälin, Geschäftsstelle VLT Schwyz und Uri, 055 412 68 63, 079 689 81 87, info@glarnernbeef.ch (sic !) TG Lieu de cours : Müllheim Contact : VTL / Landtechnik, Markus Koller, 071 966 22 43, Weierhofstrasse 9, 9542 Münchwilen VD Lieu et dates de cours : Oulens-sous-Echallens, mars et juin 2017 Contact : ASETA-Section vaudoise, Virginie Bugnon, chemin de Bon-Boccard, 1162 Saint-Prex, v.bugnon@bluewin.ch ZG Contact : Beat Betschart, 041 755 11 10, beatbet@bluewin.ch ZH
Le cadeau idéal pour votre filleul.
Photo : Stephan Berger
Lieu du cours : Strickhof, Lindau. Contact : SVLT ZH, Eschikon, 058 105 98 22, Postfach, 8315 Lindau, www.svlt-zh.ch
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n ASETA | Portrait
Ueli le technicien agricole Ueli Günthart afferme avec son frère Werner le domaine de l’ancien château d’eau de Marschlin à Landquart, une exploitation privée du milieu du XIII e siècle de 60 ha. Les deux tiers de cette exploitation, sur plusieurs niveaux, sont situés en plaine et le tiers restant se trouve en zones de montagne 2 et 3. Les activités y sont multiples : élevage de vaches laitières, de jeune bétail et de cochons, engraissement de veaux et de porcs, surfaces herbagères et cultures, et estivage de la fin avril à la fin octobre. Ueli Günthardt raconte que son grand-père s’était installé dans le district de Landquart peu après la fin de la guerre. Féru de machinisme, ce dernier, très actif dans la section grisonne de l’ASETA, a été l’un des premiers de la région à posséder une autochargeuse. « J’ai hérité de lui la passion de la technique agricole, confie Ueli Günthardt. « Cela m’a poussé à entrer dans la section des Grisons, dans laquelle j’ai été gérant de 1995 à 2004. » Il en est ensuite devenu le président et siège également dans le comité de l’ASETA depuis l’AD 2011. Une deuxième raison d’adhérer à l’ASETA était motivée par sa conviction précoce que les associations agricoles s’essoufflaient dans toute la Suisse et qu’elles s’éloignaient des questions fondamentales. « Nous avons la nécessité de dialoguer ensemble, d’aborder les problèmes et d’en discuter à fond, afin de favoriser la compréhension mutuelle. » Ueli Günthardt livre là son credo politique et le met en pratique. Lorsque, par exemple, la police de la circulation a intensifié ses contrôles dans le territoire du canton, la section Grisons a agi en établissant avec elle un accord gagnantgagnant. En effet, un nombre significatif d’agriculteurs sont établis dans des vallées isolées et de ce fait peu familiarisés au trafic routier intense. « Au comité, nous nous efforçons de sensibiliser les paysans aux exigences de la police », explique Ueli Günthardt en ajoutant : « Et nous faisons de même avec l’Office de la circulation routière. Cela contribue à calmer le jeu. » Au demeurant, sur le plan suisse, il s’évertue pour que l’agriculture et les investissements en technique agricole soient axés sur la pratique et économiquement viables. Cette position l’amène à se mobiliser pour que les paysans ne soient pas accablés par des prescriptions techniques trop nombreuses. n
Propos recueillis par Dominik Senn
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Cours | ASETA n
Les cours ASETA Cours de conduite G40 1260 *Nyon VD 1315 *La Sarraz VD 1510 *Moudon VD 1562 *Corcelles-près-Payerne VD 1630 *Bulle FR 1890 *Saint-Maurice VS 1964 *Conthey VS 2208 *Les Hauts-Geneveys NE 2720 *Tramelan BE 2852 *Courtételle JU 3186 Düdingen FR 3250 Lyss BE 3267 Seedorf BE 3421 Lyssach BE 3510 Konolfingen BE 3550 Langnau i. E. BE 3770 Zweisimmen BE 3792 Saanen BE 3800 Interlaken BE 3930 Visp VS 4222 Zwingen BL 4415 Lausen BL 4702 Oensingen SO 5040 Schöftland AG 5505 Brunegg AG 6056 Kägiswil OW 6130 Willisau LU 6210 Sursee LU
Lieux :
6276 Hohenrain LU 6430 Schwyz SZ 6472 ***Erstfeld UR 6702 **Claro TI 7130 Ilanz GR 7302 Landquart GR 7430 Thusis GR 7524 Zuoz GR 7550 Scuol GR 8180 Bülach ZH 8200 ***Schaffhausen SH 8303 Bassersdorf ZH 8460 Marthalen ZH 8500 Frauenfeld TG 8836 Biberbrugg SZ 8856 Tuggen SZ 8867 Niederurnen GL 8932 Mettmenstetten ZH 9133 Sitterdorf TG 9200 Gossau ZH 9436 Balgach SG 9465 Salez SG 9602 Bazenheid SG * en français ** en italien *** nouveaux lieux
Soutenu par le Fonds de sécurité routière (FSR)
Formation OACP
Lieu : Riniken (AG)
Module
Date de cours
Premiers secours
Lu 21.11.2016
Ordonnance sur les chauffeurs OTR 1
Ve 25.11.2016
Cours pour caristes
Lieu : Wildegg (AG)
Approuvés par la Suva. Cours sur les chariots élévateurs à contrepoids et télescopiques; instruction sur les chargeurs de ferme. Des cours pour caristes sont prévus au printemps 2017.
Cours de soudure Module
Lieu : Riniken (AG) journée 1
journée 2 ou 3 durée du cours
Soudure autogène
Lu 21.11.2016
Ma 22.11.2016
2 jours
Soudure autogène
Me 07.12.2016
Ve 09.12.2016
3 jours
Soudure (TIG)
Lu 12.12.2016
Ma 13.12.2016
2 jours
Soudure (MAG/MIG)
Lu 09.01.2017
Me 11.01.2017
3 jours
Soudure (TIG)
Me 18.01.2017
Je 19.01.2017
2 jours
Soudure autogène
Lu 23.01.2017
Ma 24.01.2017
2 jours
Pour les cours du 1er semestre 2017, voir aussi sur www.coursdeconduite.ch et www.g40.ch
Nouveaux cours au programme à partir du début mars 2017 : Inscription à partir de la mi-janvier 2017 sur www.coursdeconduite.ch et www.g40.ch
Renseignements complémentaires : 056 462 32 00 www.agrartechnik.ch ou zs@agrartechnik.ch.
n Impressum 78e année Editeur Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) Werner Salzmann, président Aldo Rui, directeur Rédaction Tél. : + 41 56 462 32 00 Roman Engeler : roman.engeler@agrartechnik.ch Gaël Monnerat : gael.monnerat@agrartechnik.ch Ruedi Hunger : hungerr@bluewin.ch Ruedi Burkhalter : r.burkhalter@agrartechnik.ch Abonnement, changement d’adresse Case postale, 5223 Riniken Tél. : + 41 56 462 32 00, fax + 41 56 462 32 01 www.agrartechnik.ch
Directeur de la publication Roman Engeler, case postale, 5223 Riniken, Tél. : 079 207 84 29 Courriel : roman.engeler@agrartechnik.ch Annonces Stämpfli SA Dominik Kittelmann, chef des annonces Tél. : + 41 31 300 63 82 Courriel : inserate@staempfli.com Tarif des annonces Tarif valable : 2015 Rabais de 25 % sur la combinaison avec Schweizer Landtechnik Production et expédition Stämpfli SA Wölflistrasse 1, 3001 Berne Paraît 11 fois par an
Prix de l’abonnement Suisse : CHF 110.– par an (TVA incluse) Gratuit pour les membres ASETA Etranger : CHF 135.– (TVA exclue)
Prochain numéro Thème principal Technologies d’irrigation Impression La téléchargeuse « 5680T » de Schäffer en test Plate-forme Que proposaient l’Eima et l’Eurotier ? ASETA Tout sur le « Swiss Innovation Arward »
L’édition 12 / 2016 paraîtra le 15 décembre 2016. Dernier jour pour les ordres d’insertion : 1er décembre 2016.
11 2016 Technique Agricole
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