2- Les centres d’interprétations entre musée et parc : Même si la création du premier parc naturel au Canada remonte à l’année 1885, il a fallu attendre l’année 2000 pour que cette notion se développe en Europe et en France. Néanmoins la confusion entre centre, musée et parc existe jusqu’à nos jours. Certes Freeman TILDEN s’est inspiré des parcs et réserves naturels de l’Amérique pour mettre les bases de l’interprétation mais nous remarquons aussi une grande ressemblance aux musées. A ce propos, en France aussi ils se sont inspirés des réserves naturelles et des exemples nordaméricains pour développer la notion d’interprétation. En effet le point fort d’un centre d’interprétation provient de son interdisciplinarité, nous pouvons trouver plusieurs méthodes d’exposition dans un même espace. En outre, ce dernier se caractérise par la volonté de non seulement s’adresser à son public, mais aussi de l’enthousiasmer et de stimuler en lui l’envie de chercher par lui-même ou plutôt « l’exploration par soi-même » 56 .Autrement dit c’est un modèle pédagogique AngloSaxonne intitulé « hands on Learning » qui réfère au processus d’apprentissage par expérience.
Figure 51 Musée d'Orsay-France.
Figure 50 Centre d'interprétation du patrimoine archéologiqueFrance.
Ces photos nous montrent la différence entre l’expérience de visiter un musée et un centre d’interprétation. D’ailleurs la première photo nous montre des visiteurs parcourir le parcours muséal pour regarder ce qui est exposé, en revanche dans la deuxième photo nous pouvons voir une interaction entre l’exposition et le visiteur. En effet, dans un centre d’interprétation la narration est une priorité, son but est de maintenir une bonne communication avec le public tout au long de la visite.
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Serge CHAUMIER, Danier JACOBI, exposer des idées. Du musée au centre d’interprétation, paris, éd. Chantal VIEUILLE, 2009. 55