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Les professionnels mettent la gomme
L’Association
Les ventes de voitures neuves ont souffert ces dernières années. Qu’en est-il de la branche des pneumatiques en Suisse?
Sven Sievi: Le marché du pneu n’a pas été aussi impacté que celui des voitures. Si l’on vend moins de véhicules neufs, cela implique une hausse de la demande de pneus. De surcroît, une voiture neuve est souvent livrée avec une monte hivernale additionnelle.
Dans ces circonstances, le commerce spécialisé a davantage eu d’opportunités de rééquiper les véhicules déjà en circulation. Cette tendance positive a toutefois été un peu neutralisée par la hausse du travail à domicile ces dernières années. Mais, globalement, l’évolution a été meilleure pour la branche des pneumatiques que sur le front des ventes automobiles.
L’inflation tend à gagner la plupart des biens. Quelle est l’évolution au niveau du prix des pneus? Des augmentations de prix de l’ordre de 10 à 18% ont déjà été répercutées l’année dernière. Il est très difficile de faire un pronostic pour l’exercice 2023. Même si les coûts des transports et de l’énergie demeurent élevés et que des incertitudes entourent la politique de la Banque nationale suisse, nous escomptons plutôt une stabilisation à court terme, voire une légère tendance haussière. Bien sûr, la Suisse a la chance d’être quelque peu épargnée par la force du franc.
L’apparition du commerce en ligne a-t-il chamboulé le marché?
On assiste à une évolution intéressante. Il y a une dizaine d’années, on avait affaire à une séparation claire entre deux pôles distincts, à savoir les commerces stationnaires et ceux en ligne. Aujourd’hui, on constate une