Vilnius poker de Ričardas Gavelis

Page 1

Communique Gavelis EP2_Mise en page 1 24/11/2014 11:36 Page1

« Le livre épouse la forme

d’une intrigue policière : la mort d’une jeune femme, Lolita, est racontée par quatre narrateurs peu dignes de foi dont les versions contradictoires des faits sont émaillées de sexe, de torture, et de l’omniprésence d’une Vilnius cauchemardesque qui se fait personnage dans le roman. » — Bookslut « Tour à tour ironique, vulgaire et philosophique, quelquefois en l’espace d’une ou deux pages, le roman bâtit à partir de quatre voix très différentes une conscience composite. Le cauchemar du traumatisme national assombrit tout en même temps qu’il relie tout, ouvrant des espaces à la mémoire collective et à l’émotion. Ces espaces sont les territoires où la cohérence de Vilnius Poker se fait la plus forte et la plus émouvante. » — The Believer « Ričardas Gavelis était considéré comme le plus grand écrivain lituanien avant son décès en 2002. Écrit de 1979 à 1987, son roman saisit la psychologie d’un personnage tourmenté par son histoire et incapable d’expliquer sa vie actuelle. » — Three Percent

Roman 544 pages / 24,00 € Relations librairie :

virginie migeotte 06 77 78 58 44

« Vilnius Poker est un de ces livres qui ne cesse, à chaque instant, de rappeler combien la lecture peut être une expérience puissante, grisante, euphorisante. » — William A. Thompson « Ce roman parvient avec succès à faire de Vilnius un espace de référence littéraire, de la même façon que Joyce a créé un Dublin littéraire et Kakfa une Prague littéraire. Choquante à certains moments et désespérante à d’autres, la Vilnius de Gavelis bouillonne d’intensité et de raison d’être, requérant qu’on y prête attention. Ce livre n’est pas destiné aux âmes sensibles ; c’est

une proclamation puissante, une pierre de touche de la littérature du XXe siècle. » — Publisher Weekly « C’est un chef-d’œuvre d’amertume et de sarcasme, de ceux qui explorent les pulsions auto-destructrices des personnes qui, bien qu’ayant survécu physiquement aux privations inhérentes aux camps, en sortirent traumatisées. En partie diatribe

nationale, en partie voyage au bout de la folie, Vilnius Poker n’est pas seulement un produit de la Guerre Froide. C’est une condamnation de tout ce que Gavelis tenait pour injuste. » — Quaterly Conversation

Relations presse :

Diffusion & distribution :

fabienne reichenbach

harmonia mundi

06 87 17 28 75 reichenbach.fabienne @gmail.com

isbn 979109072-417-4 sortie 19 février 2015

« Ricˇardas Gavelis écrivait pour intimider, pour attaquer. » — Quaterly conversation

VILNIUS POKER un roman inédit traduit du lituanien de

RICˇ ARDAS GAVELIS Vilnius Poker, c’est Kafka derrière le rideau de fer, c’est Crimes et Châtiment sans espoir ni rédemption, c’est Burroughs et la fin de la civilisation.

[ pa r u t i o n 1 9 f é v r i e r 2 0 1 5 ]

une publication de MONSIEUR TOUSSAINT LOUVERTURE


Communique Gavelis EP2_Mise en page 1 24/11/2014 11:36 Page2

L I V R E : Ils le surveillent, le poursuivent, Ils en ont après sa vie. Vytautas Vargalys le sait : Ils sont partout et Vilnius Leur appartient. Simple employé de bibliothèque, il est chargé de référencer les œuvres dangereuses qu’Ils ont mises à l’index. Mais son combat, traumatisé par neufs années d’emprisonnement, de tortures et d’humiliations endurées dans un goulag, c’est de déjouer Leurs pièges.

LE

Gardien de l’histoire de son pays et de ses grands mythes – oubliés de tous –, le dernier des Vargalys sombre dans un délire alimentée par un sentiment brûlant d’abandon et d’amertume. Seule Lolita, jeune séductrice au passé trouble et au corps parfait, lui fait encore croire qu’une nouvelle vie est possible. Peut-être sait-elle même, elle aussi, qu’il n’existe plus rien de vrai. Mais comment peut-elle en savoir autant ?

Ce magistral roman à quatre voix – celle de Vyautas Vargalys, l’ancien prisonnier au sexe démesuré, de Martynas Poška, le collectionneur d’anecdotes, de Stéfania Monkevičiuté, la femme sans patrie, et d’un chien philosophe – raconte par un jeu de miroirs la descente aux enfers d’hommes et de femmes dont la vie a perdu son sens.

Hallucinante fresque de la monstruosité qui dort en chacun de nous, tour à tour pornographique, métaphysique, politique ou poétique, Vilnius Poker est une violente ode à la liberté, qui fit l’effet d’une bombe à sa publication, et fut la catharsis de tout un peuple étouffé par les non-dits de l’occupation, propulsant son auteur, Ričardas Gavelis (1950-2002), au rang du plus grand écrivain du pays. C’est un livre qui brûle les doigts, le livre de toutes les grandes capitales modernes dévorées par l’apathie et la tentation de l’oubli. C’est le portrait d’un peuple dépouillé de son histoire et d’individus qui tentent de survivre dans un monde sans âme. C’est Kundera. C’est Kafka et Burroughs. C’est Dostoïevski.

C’est un piège.

B I O G R A P H I E : Ričardas Gavelis est né en 1950. Après avoir travaillé à l’Institut de physique, il renonce au monde scientifique pour se consacrer à l’écriture. Il collabore à plusieurs magazines littéraires et au quotidien Respublika. Écrivain et dramaturge, il publie son premier livre – un recueil de nouvelles intitulé The Celebration that has not begun – en 1976, puis écrit six romans, trois recueils de nouvelles et plusieurs pièces de théâtre. Ses autres romans sont Seven Ways to Commit Suicide, The Last Generation of People on Earth, Vilnius Jazz et The Life of Sun-Tzu in the Sacred City of Vilnius. Le monde qu’il décrit évoque des univers absurdes et réglementés, où ses personnages sont soumis à des perturbations psychologiques qui précipiterons leur destin. Ričardas Gavelis analyse le comportement soumis à des situations extrêmes (déportations, maladies, confrontations entre victime et bourreau). Il cherche dans les contradictions des hommes les causes existentielles de la vie qui ne « veut pas se réaliser ». Il pose un regard critique sur la réalité soviétique et postsoviétique de la Lituanie occupée par les Russes. Avec Vilnius Poker, et s’affranchissant de tous les codes, se servant de la violence et de la pornographie, il démystifie les symboles sacrés pour parvenir à une forme de liberté. Mais une liberté que le lecteur doit conquérir. Il meurt à Vilnius en 2002.


Communique Gavelis EP2_Mise en page 1 24/11/2014 11:36 Page2

L I V R E : Ils le surveillent, le poursuivent, Ils en ont après sa vie. Vytautas Vargalys le sait : Ils sont partout et Vilnius Leur appartient. Simple employé de bibliothèque, il est chargé de référencer les œuvres dangereuses qu’Ils ont mises à l’index. Mais son combat, traumatisé par neufs années d’emprisonnement, de tortures et d’humiliations endurées dans un goulag, c’est de déjouer Leurs pièges.

LE

Gardien de l’histoire de son pays et de ses grands mythes – oubliés de tous –, le dernier des Vargalys sombre dans un délire alimentée par un sentiment brûlant d’abandon et d’amertume. Seule Lolita, jeune séductrice au passé trouble et au corps parfait, lui fait encore croire qu’une nouvelle vie est possible. Peut-être sait-elle même, elle aussi, qu’il n’existe plus rien de vrai. Mais comment peut-elle en savoir autant ?

Ce magistral roman à quatre voix – celle de Vyautas Vargalys, l’ancien prisonnier au sexe démesuré, de Martynas Poška, le collectionneur d’anecdotes, de Stéfania Monkevičiuté, la femme sans patrie, et d’un chien philosophe – raconte par un jeu de miroirs la descente aux enfers d’hommes et de femmes dont la vie a perdu son sens.

Hallucinante fresque de la monstruosité qui dort en chacun de nous, tour à tour pornographique, métaphysique, politique ou poétique, Vilnius Poker est une violente ode à la liberté, qui fit l’effet d’une bombe à sa publication, et fut la catharsis de tout un peuple étouffé par les non-dits de l’occupation, propulsant son auteur, Ričardas Gavelis (1950-2002), au rang du plus grand écrivain du pays. C’est un livre qui brûle les doigts, le livre de toutes les grandes capitales modernes dévorées par l’apathie et la tentation de l’oubli. C’est le portrait d’un peuple dépouillé de son histoire et d’individus qui tentent de survivre dans un monde sans âme. C’est Kundera. C’est Kafka et Burroughs. C’est Dostoïevski.

C’est un piège.

B I O G R A P H I E : Ričardas Gavelis est né en 1950. Après avoir travaillé à l’Institut de physique, il renonce au monde scientifique pour se consacrer à l’écriture. Il collabore à plusieurs magazines littéraires et au quotidien Respublika. Écrivain et dramaturge, il publie son premier livre – un recueil de nouvelles intitulé The Celebration that has not begun – en 1976, puis écrit six romans, trois recueils de nouvelles et plusieurs pièces de théâtre. Ses autres romans sont Seven Ways to Commit Suicide, The Last Generation of People on Earth, Vilnius Jazz et The Life of Sun-Tzu in the Sacred City of Vilnius. Le monde qu’il décrit évoque des univers absurdes et réglementés, où ses personnages sont soumis à des perturbations psychologiques qui précipiterons leur destin. Ričardas Gavelis analyse le comportement soumis à des situations extrêmes (déportations, maladies, confrontations entre victime et bourreau). Il cherche dans les contradictions des hommes les causes existentielles de la vie qui ne « veut pas se réaliser ». Il pose un regard critique sur la réalité soviétique et postsoviétique de la Lituanie occupée par les Russes. Avec Vilnius Poker, et s’affranchissant de tous les codes, se servant de la violence et de la pornographie, il démystifie les symboles sacrés pour parvenir à une forme de liberté. Mais une liberté que le lecteur doit conquérir. Il meurt à Vilnius en 2002.


Communique Gavelis EP2_Mise en page 1 24/11/2014 11:36 Page1

« Le livre épouse la forme

d’une intrigue policière : la mort d’une jeune femme, Lolita, est racontée par quatre narrateurs peu dignes de foi dont les versions contradictoires des faits sont émaillées de sexe, de torture, et de l’omniprésence d’une Vilnius cauchemardesque qui se fait personnage dans le roman. » — Bookslut « Tour à tour ironique, vulgaire et philosophique, quelquefois en l’espace d’une ou deux pages, le roman bâtit à partir de quatre voix très différentes une conscience composite. Le cauchemar du traumatisme national assombrit tout en même temps qu’il relie tout, ouvrant des espaces à la mémoire collective et à l’émotion. Ces espaces sont les territoires où la cohérence de Vilnius Poker se fait la plus forte et la plus émouvante. » — The Believer « Ričardas Gavelis était considéré comme le plus grand écrivain lituanien avant son décès en 2002. Écrit de 1979 à 1987, son roman saisit la psychologie d’un personnage tourmenté par son histoire et incapable d’expliquer sa vie actuelle. » — Three Percent

Roman 544 pages / 24,00 € Relations librairie :

virginie migeotte 06 77 78 58 44

« Vilnius Poker est un de ces livres qui ne cesse, à chaque instant, de rappeler combien la lecture peut être une expérience puissante, grisante, euphorisante. » — William A. Thompson « Ce roman parvient avec succès à faire de Vilnius un espace de référence littéraire, de la même façon que Joyce a créé un Dublin littéraire et Kakfa une Prague littéraire. Choquante à certains moments et désespérante à d’autres, la Vilnius de Gavelis bouillonne d’intensité et de raison d’être, requérant qu’on y prête attention. Ce livre n’est pas destiné aux âmes sensibles ; c’est

une proclamation puissante, une pierre de touche de la littérature du XXe siècle. » — Publisher Weekly « C’est un chef-d’œuvre d’amertume et de sarcasme, de ceux qui explorent les pulsions auto-destructrices des personnes qui, bien qu’ayant survécu physiquement aux privations inhérentes aux camps, en sortirent traumatisées. En partie diatribe

nationale, en partie voyage au bout de la folie, Vilnius Poker n’est pas seulement un produit de la Guerre Froide. C’est une condamnation de tout ce que Gavelis tenait pour injuste. » — Quaterly Conversation

Relations presse :

Diffusion & distribution :

fabienne reichenbach

harmonia mundi

06 87 17 28 75 reichenbach.fabienne @gmail.com

isbn 979109072-417-4 sortie 19 février 2015

« Ricˇardas Gavelis écrivait pour intimider, pour attaquer. » — Quaterly conversation

VILNIUS POKER un roman inédit traduit du lituanien de

RICˇ ARDAS GAVELIS Vilnius Poker, c’est Kafka derrière le rideau de fer, c’est Crimes et Châtiment sans espoir ni rédemption, c’est Burroughs et la fin de la civilisation.

[ pa r u t i o n 1 9 f é v r i e r 2 0 1 5 ]

une publication de MONSIEUR TOUSSAINT LOUVERTURE


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.