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DOSSIER

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CARTES DE RECHARGE

Le modèle de recharge d’un salarié est basé sur des accords passés avec l’employeur.

« L’E-MOBILITÉ REBAT LES CARTES… CARBURANT »

Apremière vue, la recharge des véhicules électriques ne semble pas très différente du ravitaillement traditionnel, mais les apparences peuvent être trompeuses. Si les cartes de recharge sont également utilisées dans la pratique, leur fonctionnement est fondamentalement différent de la carte carburant classique.

Michaël Vandamme

« Le lieu où l’on recharge compte beaucoup », explique Kris Lardenoit, Fleet & Mobility Manager de TotalEnergies. « Avec les carburants conventionnels, c’est clair : cela se passe dans les stations-service. Et si le prix peut différer entre, par exemple, les stations autoroutières et celles situées plus loin dans les terres, il ne sera pas sensiblement moins élevé ou plus élevé. C’est complètement différent avec l’électricité. Recharger au travail est moins cher qu’à la maison qui, à son tour, est moins cher qu’à une borne publique. Et dans une station-service, c’est encore plus cher. Ce n’est pas un hasard si les chargeurs rapides s’y octroient la part du lion. C’est logique que la recharge publique soit plus chère. Le Charge Point Operator a investi, il supporte le coût de la maintenance, etc. Le fait que ce soit moins cher pour les entreprises est lié à leurs contrats énergétiques. Pour une borne publique, avant les augmentations de prix, nous étions à 35 centimes le kWh, aujourd’hui ce sera environ 45 centimes. Dans les stations-service, c’est environ 80 centimes pour la première génération de chargeurs, mais vous arrivez rapidement à 90 centimes pour les chargeurs puissants allant jusqu’à 350 kWh. Le coût kilométrique est donc nettement plus élevé pour ceux qui n’utilisent que des chargeurs rapides. » « La manière de recharger et surtout le lieu de la recharge sont des éléments essentiels dans le calcul du TCO », déclare Bas Bullens, Sales Manager eMobility Benelux chez DKV Mobility. « Cela in uence également la collaboration avec l’employé. Son comportement de charge aura des répercussions nancières, bien plus qu’avec des véhicules normaux. »

EN PRATIQUE

« Bien sûr, nous proposons des cartes de recharge, mais nous allons bien au-delà », explique Kris Lardenoit. « Nous sommes actifs sur l’ensemble de la chaîne de l’e-mobilité. Ce qui signi e que nous plaçons également des bornes chez des clients, éventuellement au domicile des employés. Nous le faisons aussi dans les lieux publics sur appel d’offres. Sur demande, nous pouvons aussi conclure des contrats pour fournir de l’électricité à ces bornes de recharge. Nos cartes de paiement sont équipées d’un système de facturation. Il peut bien sûr être utilisé avec différents opérateurs. Nous avons conclu des contrats pour cela. Et à chaque recharge, ils nous vendent cette transaction. Aujourd’hui, à l’échelle européenne, nos détenteurs de carte peuvent utiliser 250.000 points. » DKV Mobility s’enorgueillit également de disposer de plus de 285.000 bornes utilisables par ses titulaires de carte. « Tous ces points sont dans notre application, ce qui signi e que nos clients béné cient également d’une transparence absolue des prix. En ce moment, nous appliquons un modèle unique de prix xe avec un fournisseur donné. Résultat : quiconque charge auprès de ce fournisseur paiera toujours le même

Il n’y a actuellement aucune limite imposée aux cartes de recharge.

Les différents prix unitaires de l’électricité ont une forte répercussion sur le TCO d’un parc.

prix unitaire, quel que soit l’emplacement de la borne. Nous donnons ainsi au eet owner un outil supplémentaire pour budgéter le coût de sa otte. »

PROBLÈME DE LA RECHARGE À DOMICILE

Lors de la recharge dans des lieux publics, au travail, etc., une transaction a lieu dans laquelle le chauffeur n’est généralement pas impliqué. Il y a un règlement direct entre le fournisseur et l’employeur. Mais quid si la recharge a lieu à domicile ? Le volume de cette charge se retrouvera automatiquement sur la facture d’électricité de la personne concernée. « C’est avant tout une affaire de RH. L’employeur rembourse le coût de l’électricité par l’intermédiaire du fournisseur du point de charge. En pratique, on rembourse le prix réel », précise Bas Bullens. « Pour que les choses soient claires, les gens reviennent souvent au tarif CREG qui fait consensus, même au niveau du fisc », explique Kris Lardenoit.

IMPOSER DES RESTRICTIONS

Plusieurs cartes permettent-elles d’obtenir des réductions ? Cela ne semble pas être une pratique courante. « La recharge est avant tout une répercussion de coûts », explique Kris Lardenoit. « En ce qui concerne les bornes de recharge publiques, nous sommes également liés par les tarifs pratiqués par l’opérateur. Peut-être pourrait-il y avoir des ajustements sur nos propres bornes de recharge… » Même son de cloche chez DKV Mobility. « Le prix de l’énergie est très volatile et nous offrons à nos clients des tarifs très compétitifs quel que soit le volume », résume Bas Bullens. « Nous avons encore un peu de marge sur nos cartes, mais c’est tout. C’est différent avec la carte carburant gratuite de DKV Mobility, où il peut y avoir des réductions. Le prix du carburant uctue donc différemment. » Une question dérivée est aussi de savoir dans quelle mesure on peut imposer des restrictions sur les cartes. « Ce n’est pas encore le cas », souligne Kris Lardenoit. « Je peux vous dire que nous nous penchons sur la question, et je soupçonne la concurrence d’en faire autant (rires). Maintenant, même si cette opportunité est offerte, je pense qu’il faut être très prudent. Je n’interdirais pas la charge rapide, par exemple. Après tout, il peut y avoir des situations où c’est la seule option. Ce que nous faisons bien sûr, c’est rendre compte aux clients. Cela donne une vue claire du pro l de recharge du chauffeur. Cela peut bien sûr être la base d’une intervention. Bas Bullens : « Pour le reste, c’est une affaire entre employeur et employé. Nous conseillons à nos clients d’inclure ces questions dans la car policy. »

RICHARD BUSS (SHELL) : « LA TRANSPARENCE EST ESSENTIELLE »

« Les transporteurs veulent avoir une vision complète de tous leurs coûts, y compris ceux de demain. En effet, il est nécessaire de savoir exactement ce qui peut et doit être répercuté sur le client. Nous proposons différents outils pour mener à bien cet exercice. Par exemple, il y a Shell Telematics, qui assure un enregistrement à 100 % et qui peut reprendre toutes les données pertinentes. Spéci quement pour la recharge électrique, le client peut voir quel est le prix de revient exact du kWh à un point de recharge donné. Comme on le sait, le moyen le moins cher de recharger est à la maison ou au travail. C’est précisément pourquoi nous créons de la valeur ajoutée en tant que partenaire pour la solution Go. Il est possible qu’à l’avenir ce système puisse être lié à un système de réservation de bornes de recharge. »

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