VAN Management 109 (janvier 2021) by TRANSPORTMEDIA

JANVIER 2021

20E ANNÉE N° 109

PARAÎT 5 FOIS PAR AN BUREAU DE DÉPÔT : 2099 ANTWERPEN X AUTORISATION : P2A6244

www.transportmedia.be

L'essentiel de l'utilitaire léger

VIRTUAL SHOW

ONLINE

SOCIAL MEDIA

S TA R R ING

ABECO I BRUSYSTEMS I CARGO LIFTING I FIAT PROFESSIONAL FORD I MAXUS I MERCEDES-BENZ VANS I MTS I RENAULT RENAULT TRUCKS I VOLKSWAGEN COMMERCIAL VEHICLES

GAMME FORD TRANSIT

VOTRE PROFESSION, VOTRE FORD TRANSIT DÉCOUVREZ NOS CONDITIONS SALON POUR VOTRE ENTREPRISE.

2,7-9,5 L/100 KM. 3,1-11,6 L/100 KM.

60-250 G/KM CO2. (NEDC) 70-305 G/KM CO2. (WLTP)

Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.fr.ford.be/environnement. Les chiffres de consommation et d’émission s’appliquent aux véhicules avec les pneus de série, comme décrit dans les équipements de série. Des pneus et/ou des jantes optionnels peuvent engendrer d’autres valeurs d’émission de CO2 et de consommation. Les véhicules affichés peuvent différer des spécifications réelles. Contactez votre DONNONS PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ. ford.be distributeur Ford pour plus d’informations ou rendez-vous sur www.fr.ford.be

ford.be

sommaire 04 TOPICS

L'actualité essentielle du secteur en bref

10 EVENT - PASSION4VANS

12 Conditions salon

Janvier est synonyme de réductions salon, et il n'en sera pas autrement cette année même sans salon.

15 Fiscalité

Pour l'instant, c'est le calme plat pour les utilitaires sur le plan fiscal, mais cela va-t-il durer ?

18 Propulsion alternative

L'année 2021 sera-t-elle celle des utilitaires électriques ? L'offre se développe en tout cas rapidement.

10 EVENT - PASSION4VANS Le Salon de Bruxelles est reporté à 2022, mais TRANSPORTMEDIA propose avec Passion4Vans une alternative multimédia axée sur les utilitaires légers.

20 Connectivité

Les camionnettes sont de plus en plus connectées, mais quelles sont les possibilités ?

23 SPOTLIGHT La vente d'utilitaires légers d'occasion a le vent en poupe. Nous en étudions les causes.

25 CASE STUDY Le 'last-mile delivery' a explosé l'an passé. Mais comment concilier ce phénomène avec des ambitions écologiques ?

édito

29 MARCHÉ

2021, ANNÉE DE TRANSITION Si l’on en croit la Commission Européenne, il faudra avoir décarboné une bonne partie du trafic dans les villes d’ici 2030. Les constructeurs ont des objectifs très précis (et plutôt difficiles) à atteindre, avec des amendes à la clé. Si l’on en croit les constructeurs, la camionnette électrique sera ‘le’ sujet de l’année 2021. La propulsion électrique suscite l’arrivée de nouvelles marques, elle est désormais disponible chez tous les constructeurs, et même souvent dans deux gammes différentes. Il subsiste pourtant comme un malaise… Volkswagen Commercial Vehicles reconnaissait avoir développé la version électrique de son Crafter (et en particulier son autonomie) en fonction des besoins des livreurs de colis en Allemagne. Et il est vrai que l’explosion de l’e-commerce en 2021, avec l’aide d’un certain virus, a fait exploser le transport de colis dans notre pays. Or, beaucoup de ces colis sont transportés par de petits indépendants qui travaillent en sous-traitance pour un des sept grands spécialistes de la livraison ‘du dernier kilomètre’. Comme on le lira plus loin dans ce numéro de Van Management, ce modèle ne favorise pas du tout l’acquisition de véhicules ‘verts et chers’. Et puisque les autorités belges, tous niveaux confondus, n’ont manié ni la carotte ni le bâton pour pousser les flottes à l’achat de véhicules électriques, 2021 risque de n’être qu’une année de transition de plus. Au grand dam des constructeurs ?

Claude Yvens, Rédacteur en Chef.

2020 n'a pas été une année facile. Quelles conclusions peut-on en tirer et que faut-il attendre de 2021 ?

35 TEST La gamme Ford Transit ne cesse de s'enrichir, aujourd'hui avec les robustes versions ‘Trail’.

36 TEST Le châssis MQB de Volkswagen métamorphose la cinquième génération du Caddy, tant sur le plan technique que technologique !

39 DOSSIER

39 Les tendances

Le poids est un facteur crucial dans la transformation des utilitaires légers, un défi pour les sociétés spécialisées en la matière.

44 Aménagement

L'aménagement professionnel des utilitaires légers augmente le confort, la sécurité et la facilité d'utilisation. L'innovation est donc, ici aussi, un must.

Retournez ce magazine et découvrez TRANSPORT Management : • Cinq transporteurs parlent de 'leurs' années 2020 et 2021 • Spotlight : l'impact de la COVID-19 sur l'économie et le secteur • Dossier télématique

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04 Topics 10 Event 12 Event

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TOPICS EURO NCAP JUGE LES CAMIONNETTES SUR LEURS SYSTEMES ACTIFS D’AIDE À LA CONDUITE L’organisation de sécurité indépendante Euro NCAP a coté 19 fourgonnettes par rapport à leurs technologies d’évitement des collisions et à leurs systèmes d’assistance active à la conduite comme le freinage automatique, l’assistance de maintien de voie, le maintien de la vitesse et le contrôle du port de la ceinture. Les 19 modèles représentent 98 % du marché. Quatorze d’entre eux ont passé le test avec succès, du bronze à l’or, avec trois grands vainqueurs : Ford Transit, Mercedes Vito et Volkswagen Transporter 6.1 qui ont décroché l’or. Avec ses recommandations, Euro NCAP veut contribuer à la standardisation de ces systèmes de sécurité, attirer l’attention des gestionnaires de flotte sur leur importance et encourager les constructeurs à communiquer clairement sur les équipements de sécurité de leurs camionnettes.

OUVERTURE DES COMMANDES DU FIAT TALENTO DCT Un an après la présentation du modèle MY2020, le Fiat Professional Talento est désormais également disponible avec la transmission automatique à double embrayage (DCT). Il est disponible dans une version à toit bas en combinaison avec le moteur 2.0 EcoJet de 145 ch/350 Nm ou de 170 ch/380 Nm. La boîte de vitesses DCT devrait offrir plus de douceur et de confort, en particulier en ville, et réduire la consommation de carburant. Cela pourrait en faire un atout pour les activités de livraison du dernier kilomètre.

PEUGEOT e-EXPERT, CITROËN ë-JUMPY, OPEL VIVARO-e ÉLUS ‘INTERNATIONAL VAN OF THE YEAR 2021’ Les fourgons électriques de taille moyenne du groupe PSA ont été élus ‘International Van of the Year 2021’. Les Peugeot e-Expert, Citroën ë-Jumpy et Opel Vivaro-e (et sa variante Vauxhall) succèdent au Ford Transit Custom Plug-in Hybrid. Jarlath Sweeney, président du jury d’IVOTY, fait l’éloge de PSA pour avoir été le premier groupe à commercialiser des fourgonnettes 100 % électrique avec plus de 300 km d’autonomie, sans trop de modifications pratiques par rapport aux versions diesel. Il félicite également le groupe pour l’impulsion qu’il donne à la mobilité électrique dans les entreprises et à la démocratisation du transport sans émission. Le trio offre le choix entre une batterie lithium-ion de 50 kWh d’une autonomie de 230 km et une batterie de 75 kWh pour une autonomie allant jusqu’à 330 km selon la norme WLTP.

IVECO ENTRETIENT VOTRE DAILY EN ‘PAY PER USE’ Iveco innove avec une nouvelle formule de contrat d’entretien adaptée au Daily : le client paie en fonction des kilomètres parcourus. Un nouveau service rendu possible par la collecte de données en temps réal via la Connectivity Box qui équipe le Daily. Il se base donc sur l’utilisation réelle du véhicule par le client. Cela peut être pratique pour les entreprises dont les activités varient. L’entretien coûtera dès lors davantage dans les périodes où le véhicule est très utilisé et moins dans les périodes avec des immobilisations.

On n’est peut-être pas les seuls à offrir un taux de 0% en Renting Financier*.

Vous avez un nouveau projet : trouver un utilitaire fiable, robuste et performant, prêt à vous suivre dans toutes vos activités, tout en bénéficiant de conditions avantageuses. Le cahier des charges est exigeant. Pour y répondre, profitez des conditions Salon sur toute la gamme des utilitaires Volkswagen avec, en vedettes, le tout nouveau Caddy Cargo, le célèbre Transporter 6.1 et l’impressionnant Crafter, disponibles en Renting Financier à un taux exceptionnel de 0%*. Venez les découvrir chez votre concessionnaire Volkswagen utilitaires ou sur volkswagen-utilitaires.be

* Taux de 0 % en Renting Financier sur toute la gamme des véhicules utilitaires Volkswagen neufs (Caddy Van, Caddy Cargo, Transporter, Crafter et Amarok). Action réservée aux professionnels sur tout contrat jusqu’à 60 mois, à l’exception des conventions FZ/FU, souscrit entre le 27/11/2020 et le 31/01/2021 inclus. Sous réserve d’acceptation du dossier par D’Ieteren Lease s.a. (filiale et agent de crédit lié de Volkswagen D’Ieteren Finance s.a.). Siège social : Leuvensesteenweg 679, 3071 Kortenberg – RPM : Leuven 0402623937. D’Ieteren Lease s.a. est un agent non lié de P&V Assurances sc (code 0058). Action non cumulable avec d’autres conditions spécifiques de D’Ieteren Lease s.a. Sous réserve d’erreurs ou de changements de prix. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004): volkswagen-utilitaires.be volkswagen-utilitaires.be

PUBLIREPORTAGE

FIXATION SIMPLE, DOUCE AVEC LE SIÈGE Fini, les feuilles volantes, les bics coincés sous le siège, le tableau de bord encombré et les bouteilles d’eau qui coulent : le module AutoAssistant garde votre cabine propre et nette ! Il se fixe rapidement et facilement à l’aide de la ceinture de sécurité à trois points, ce qui signifie qu’il peut être utilisé sur n’importe quel siège du véhicule, même à l’arrière. Des documents tels que des bons de livraison et des devis, des brochures ou, si nécessaire, votre téléphone portable et votre tablette trouveront rapidement leur place dans le compartiment de rangement ouvert afin qu’ils soient à portée de main chaque fois que vous en avez besoin. Il y a aussi un porte-stylo intégré et un emplacement pour une bouteille de 1,5 litre. Les compagnons quotidiens actuels tels que les masques faciaux ou les gels désinfectants peuvent y être rangés tout en restant facilement accessibles. Le couvercle sert de surface d’écriture et de travail pratique pour que vous puissiez prendre des notes et rédiger des rapports directement

dans votre véhicule. Ceux-ci sont solidement fixés en place par la pince à documents. D’autres outils de travail ou matériels de bureau sont rangés dans le généreux compartiment de rangement sous le couvercle. Ce compartiment peut, si besoin, être subdivisé en jusqu’à trois zones avec des séparateurs. Les bords arrondis et sa forme optimisée sont particulièrement doux avec les sièges. OFFICE ORGANIZER Pour tous ceux qui ont besoin d’encore plus d’espace de rangement pour leurs documents sur le siège passager, L’AutoAssistant peut être complété par le nouvel Office Organizer. L’Office Organizer est un sac textile, conçu pour le dossier du siège, il se fixe facilement à l’appui-tête avec une sangle. Avec plusieurs petites poches à l’avant et une grande poche principale, l’Office Organizer offre un espace de stockage supplémentaire pour plus de matériel, de documents et de dossiers jusqu’au format A4. Ainsi, tout ce dont vous avez besoin est à bord et toujours à portée de main.

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LES NOUVEAUX RENAULT KANGOO VAN ET EXPRESS VAN Renault a présenté ses toutes nouvelles camionnettes compactes Kangoo Van et le plus ‘basique’ Express Van. Ils seront commercialisés au printemps. Le Kangoo Van sera également disponible ultérieurement dans une variante électrique ZE. La marque française a choisi de positionner son Kangoo un peu plus haut en gamme, avec les dernières technologies et une finition plus ‘lifestyle’, mais lance aussi un Express Van plus basique avec lequel Renault vise « les jeunes entrepreneurs et les petites flottes à la recherche du meilleur rapport qualité/prix et répondant à leurs besoins élémentaires ». En plus d’un nouveau design et d’un nouvel intérieur, le Kangoo Van bénéficie également d’un certain nombre d’innovations pratiques comme la porte coulissante latérale ‘Easy Side Access’ de 1.416 mm de large. Le Kangoo est disponible en deux longueurs, avec une boîte de vitesses manuelle et automatique, et avec des moteurs au diesel, à essence et électriques. Le volume utile varie de 3,3 à 3,9 m³ dans la version standard et de 4,2 à 4,9 m³ dans la version longue. Le Renault Express bénéficie d’un volume de chargement de 3,3 à 3,7 m³.

FORD DÉVOILE SON e-TRANSIT 100 % ÉLECTRIQUE Ford a dévoilé des détails sur l’e-Transit, le premier van 100 % électrique de la marque. La camionnette basée sur le Transit 2Ton disposera d’une propulsion arrière et d’une batterie de 67 kWh refroidie par liquide placée sous le plancher de chargement, ce qui permettra une autonomie WLTP de 350 km. Le moteur électrique de 198 kW (269 ch) offrant un couple de 430 Nm est monté contre l’essieu arrière. La combinaison de différentes longueurs, hauteurs et carrosseries permettra de choisir parmi 25 variantes. L’un des dispositifs innovants de l’eTransit est le ‘Pro Power Onboard’, qui prévoit une prise 220 V dans l’espace de chargement avec une capacité maximale de 2.300 Watts, idéale pour brancher des outils ou alimenter un groupe frigorifique. Un peu de patience toutefois, ce eTransit ne sera pas chez le concessionnaire Ford avant le printemps… 2022.

ISUZU D-MAX : NOTE MAXIMALE AU CRASH TEST EURO NCAP Le nouveau pick-up Isuzu D-MAX a impressionné lors des récents crash-tests Euro NCAP en obtenant la note maximale de cinq étoiles. Le D-Max doit ce résultat exceptionnel non seulement à sa structure, mais aussi à un solide équipement de sécurité. Par exemple, chaque nouvel Isuzu D-MAX, quel que soit son niveau de finition, est équipé de série d’airbags frontaux, latéraux, de genoux et rideaux, d’un appel d’urgence automatique E-Call, d’un système d’alerte et de prévention de sortie de voie, d’un ABS avec assistance au freinage et contrôle de stabilité ESC, d’un frein d’urgence automatique, d’un avertisseur de collision avant et d’un limiteur de vitesse intelligent.

NOUVELLE ‘ELECTRIC VERSATILITY PLATFORM’ POUR LE PROCHAIN MERCEDES ESPRINTER Mercedes-Benz Vans accélère sa stratégie d’électrification et investit 350 millions € dans une nouvelle ‘Electric Versatility Platform’ qui constitue la base technique pour la prochaine génération de l’eSprinter. La nouvelle plateforme est composée de trois modules : un à l’avant avec les composants haute tension, un sous le sol de chargement avec les batteries et un à l’arrière avec la propulsion. Elle devrait garantir que la version électrique du grand fourgon de Mercedes soit disponible dans plusieurs variantes de carrosserie.

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04 Topics 10 Event 12 Event

DOCKX RENTAL PROPOSE LA LOCATION DE VÉHICULES SANS CONTACT VIA UNE APPLI Première en Belgique : Dockx propose la location de ses camionnettes et camions de déménagement via une application gratuite. Cette application, à l’épreuve du coronavirus, propose le retrait du véhicule après enregistrement du conducteur avec sa carte d’identité et son permis de conduire. L’enlèvement des véhicules peut se faire dans l’un des 19 shops Dockx, des 4 points de retrait et à l’entrepôt de Zelfbouwmarkt, premier partenaire de Dockx pour ce service. Les entreprises ne sont pas oubliées : grâce à un seul compte, elles peuvent mobiliser plusieurs chauffeurs sur la route. En plus de la réservation, l’application permet aussi l’ouverture et le démarrage du véhicule loué.

ADDAX : INJECTION FINANCIERE POUR CROISSANCE EUROPÉENNE Addax Motors, le seul fabricant belge de camionnettes électriques, bénéficiera d’une injection financière de 10 millions €. Hui millions € proviennent d’une augmentation de capital et 2 millions d’un financement bancaire traditionnel. La Société Fédérale de Participations et d’Investissement, la société de conseil Resultance et un investisseur familial entrent dans le capital. Les familles Carrette et Daniel Kedzierski conservent quant à elles la majorité. Les fonds seront utilisés pour poursuivre la croissance européenne et pour développer un 2e modèle plus grand qui, grâce à une autonomie accrue, sera particulièrement adapté aux services de courrier et de colis.

BRUNO DE WINTER (HEBIC) PREND SA RETRAITE Le fondateur de Hebic, Bruno De Winter (65 ans) prend sa retraite et laisse la direction de l'entreprise à l'équipe expérimentée qui fait partie de l'entreprise depuis des années. Fournisseur pour le secteur des utilitaires légers dans lequel il est leader de marché, Hebic bénéficie depuis cinq ans du soutien d'un groupe financier puissant qui vise à poursuivre la croissance durable et régulière de l'entreprise. Depuis la création de Hebic, B. De Winter a œuvré modestement mais avec détermination au succès de son entreprise. Au cours des 31 dernières années, il a doté Hebic des méthodes de production et des machines les plus efficaces et a créé une marque qui est synonyme de qualité, d’innovation dans des applications qui doivent avant tout être durables, faciles à assembler et sûres. Lors de son départ, il a remercié ses employés pour leur implication.

EN BREF • À partir de 2024, Volkswagen Commercial Vehicles construira trois nouveaux SUV électriques du segment D dans son usine de Hanovre en plus de la gamme Transporter et de l’ID. BUZZ. En outre, la division véhicules commerciaux a nommé Kai Grünitz au poste de Head of Development et Christian Senger responsable du développement de la conduite autonome et de la mobilité et du transport en tant que service (MaaS/ Taas). • Volumex a passé une commande de 160 fourgons MAN TGE. L’entreprise de Hoeselt spécialisée dans la location de camionnettes, porteurs, tracteurs et semi-remorques comptait déjà 230 TGE dans son parc, un nombre qui passera donc bientôt à 390 unités !

• Alcomotive, importateur de Isuzu, Maxus ainsi que de Hyundai et Suzuki notamment crée un cluster LCV spécialisé. Il entend ainsi développer une stratégie totalement axée sur les besoins et les souhaits spécifiques du marché LCV, avec une interaction et des économies d’échelle pour Maxus et Isuzu. • L’Opel Combo Life sera le nouveau véhicule de société des représentants de Coca-Cola en Belgique. Opel a récemment livré un premier lot de 20 unités. Selon Opel, Coca Cola a apprécié le confort du Combo, sa grande flexibilité et aussi ses valeurs TCO attrayantes. • La chaîne de supermarchés suisse Migros livre à domicile avec des fourgons Renault Trucks Master Z.E. électriques. L’autonomie de 120 km est plus que suffisante. L’entreprise possède déjà 25 camionnettes de ce type, qui seront rejoints par 20 nouveaux exemplaires en 2021.

Faire évoluer la mobilité : on a tous à y gagner. Nous savons à quel point la mobilité est cruciale dans le développement de votre business. Et nous savons à quel point Touring, en tant qu’acteur de premier rang, a un grand rôle à jouer dans la mobilité de demain. Une mobilité bénéfique à l’efficacité de votre entreprise et donc à votre succès. C’est pourquoi nous travaillons déjà à de nouvelles solutions et réfléchissons à l’avenir. Touring est maintenant là aussi pour donner un coup de boost à votre voiture électrique et vous permettre de continuer votre route jusqu’à une borne de chargement. Car aujourd’hui comme demain, votre mobilité est notre priorité. Vous voulez en savoir plus ? Contactez-nous au 02 233 24 53 ou via tbs@touring.be

touring.be Touring Club – Rue de la Loi 44 – 1040 Bruxelles – 02 233 22 02 – touring.be Les prestations garanties en Belgique sont opérées par Touring Club Royal de Belgique a.s.b.l., dont le siège social est établi en Belgique, à 1040 Bruxelles, Rue de la Loi 44, RPM 0403.471.597 Bruxelles, CBC BE55 1910 4222 2244 CREGBEBB, FSMA n° 011210 cA.

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10 Event 12 Event 15 Fiscalité

PASSION4VANS

L’UTILITAIRE LÉGER AU COEUR D’UN ÉVÉNEMENT MULTIMÉDIA P

our la première fois depuis la scission entre le ‘Salon de l’Auto’ et le ‘Salon de l’Utilitaire léger’ en 1978, les palais du Heysel vont être fort calmes en janvier 2021. Compte tenu de l’incertitude liée à la pandémie, Febiac, l’organisateur du salon, a décidé dès octobre de sauter une année. Mais pas de souci, une alternative existe : Passion4Vans mis en place par Transportmedia avec le soutien de l’organisateur du salon Febiac. Arnaud Henckaerts - arnaud.henckaerts@transportmedia.be

L’horeca et le secteur événementiel sont jusqu’à nouvel ordre à l’arrêt et les fêtes de fin d’année se sont déroulées en cercle restreint. Même si on avait investi dans l’organisation d’un salon de l’utilitaire, ces efforts auraient finalement été vains. Mais janvier est traditionnellement un mois important pour la vente de voitures et de camionnettes. Dès lors, pour les acheteurs, les importateurs et les distributeurs, la ‘période traditionnelle du salon’ se poursuit avec ses lancements de produits et ses remises. Voyez les initiatives sur ce plan ailleurs dans ce magazine. MAGAZINE, ÉMISSION DE TV, SALON VIRTUEL ET NEWSLETTER En tant que spécialiste du secteur des véhicules utilitaires, Transportmedia ne pouvait bien sûr pas rester les bras croisés et a développé, avec Passion4Vans, un concept qui associe les puissants médias ‘maison’ pour offrir une alternative multimédia et donner au secteur des utilitaires légers l'attention qu'il mérite dans cette période difficile. En plus de cette édition spéciale du magazine VAN Management, le concept comprend également l’émission TRANSPORT & VAN.TV

diffusé le week-end des 23 et 24 janvier sur Kanaal Z (en néerlandais) et Canal Z (en français), et rediffusé les 30 et 31 janvier. Les acteurs les plus importants du monde des utilitaires légers et lourds auront la parole et vous pourrez visionner les reportages sur les derniers produits et services. De plus, Transportmedia organise également un salon virtuel des véhicules utilitaires, le Passion4Vans Virtual Xperience, un concept qu’avait exploré pour la première fois le Virtual TRANSPORTMEDIA Xperience. Cette fois, importateurs de véhicules utilitaires, transformateurs, prestataires du secteur et autres fournisseurs ainsi que leurs clients se rencontrent de manière interactive, sans quitter l'environnement sécurisé de leur living ou bureau. Avec des vidéos produits, des présentations, des fiches produits téléchargeables et une journée ‘business’ spéciale comportant une session chat en direct le 28 janvier, Passion4Vans Xperience se rapproche de l'expérience d'un salon physique… mais sans les réceptions bien sûr.

Les partenaires suivants ont déjà confirmé leur participation : • Abeco • BruSystems • Cargo Lifting • Fiat Professional • Ford • Maxus • Mercedes-Benz Vans • MTS • Renault • Renault Trucks • Volkswagen Commercial Vehicles

TIMING PASSION4VANS • 23 - 24 janvier : Emission TRANSPORT & VAN.TV sur Kanaal Z (NL) et Canal Z (FR) • 25 - 29 janvier : Salon virtuel Passion4Vans Xperience • 28 janvier : Journée ‘Business’ Passion4Vans Xperience • 30 - 31 janvier : Rediffusion TRANSPORT & VAN.TV sur Kanaal Z et Canal Z • 2 février : Newsletter spéciale consacrée à Passion4Vans

PAROLE A L’ORGANISATEUR DU SALON FEBIAC

Pour un salon physique de l’utilitaire léger, comme en 2019, il faudra attendre janvier 2022.

Le Salon des Véhicules Utilitaires de Bruxelles joue un rôle non négligeable dans le contexte économique de notre pays. Nous avons interrogé Ingrid Lockley, présidente de la section des véhicules utilitaires légers de l'association des importateurs et organisatrice du salon Febiac, sur l'importance du Salon des véhicules utilitaires et sur la manière dont des initiatives telles que Passion4Vans peuvent aider à surmonter l’absence d’un événement ‘physique’. « Le Salon des véhicules utilitaires de Bruxelles a une valeur inestimable tant pour les visiteurs, qui peuvent visualiser et comparer efficacement, que pour les importateurs et distributeurs d’utilitaires qui ont la possibilité de présenter leurs produits et services à un large public », souligne I. Lockley. « Cela vaut pour le Salon de l'automobile, mais encore plus pour le Salon des véhicules utilitaires. En raison des besoins particuliers du secteur, la demande de versions spécifiques de fourgonnettes et de possibilités variées de conversion et d’aménagement est élevée. Versions exotiques, variantes spectaculaires, applications uniques, ... montrer ces possibilités au niveau local est presque impossible. Le Salon constitue l'occasion idéale pour les importateurs, les distributeurs et les transformateurs de s’exposer et d’informer de manière optimale les clients au niveau national et même international. Et il y a la place pour le faire. Après tout, les constructeurs qui proposent des utilitaires légers veillent à ce que la moitié des modèles présentés sur leur stand soient effectivement des utilitaires. Et cela est très apprécié, il suffit de regarder le nombre de visiteurs qui a augmenté ces quinze dernières années passant de 275.000 en 2003 à 442.000 en 2019. » En route vers 2022 Voilà ce que nous allons rater pendant un an, du moins physiquement. Cependant, pour remplacer le Salon, il existe des initiatives telles que Passion4Vans qui offrent au secteur un forum pour montrer ce qu'il a à offrir aux clients. « Rappelons que le salon des véhicules utilitaires n'a pas été annulé, mais reporté. Il y aura donc un salon des véhicules utilitaires en 2022. Mais il est réconfortant de voir comment tout le secteur se réinvente pour compenser au mieux l'absence du Salon 2021. Tant avec ses propres initiatives qu’en participant à un événement central tel que Passion4Vans, où la majorité des grandes marques sont présentes. C’est révélateur de la position qu'occupe Transportmedia dans le secteur des utilitaires légers et Febiac applaudit également cette belle initiative. Passion4Vans contribuera à faire en sorte que la passion pour le produit continue de jouer un rôle central jusqu'à ce que nous puissions tous nous revoir dans les palais du Heysel en 2022 », conclut I. Lockley.

Vous pouvez vous inscrire au salon virtuel Passion4Vans sur www.passion4vans.be

Ingrid Lockley, présidente de la section Utilitaires légers de Febiac

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12 Event 15 Fiscalité 18 Offre

‘ACTIONS SALON’

PAS DE SALON, MAIS BIEN DES CONDITIONS SALON ! S

i le salon des véhicules utilitaires de Bruxelles est reporté à 2022, le mois de janvier reste particulièrement important pour le secteur des utilitaires légers. Et cette année ne fait pas exception à cette tradition. Audelà de Passion4Vans de Transportmedia, de nombreuses initiatives ont été lancées par les constructeurs, qui proposent malgré tout des ‘conditions Salon’. Tour d’horizon. Arnaud Henckaerts - arnaud.henckaerts@transportmedia.be

Fiat Professional a créé un showroom virtuel, qui permet de découvrir les modèles de la marque sous toutes les coutures. La marque offre aussi une remise Salon de 500 € et un Pack Pro (climatisation + radio) gratuit, d’une valeur de 1 100 à 2 500 €, sur tous ses modèles. Des séries spéciales du Talento sont aussi proposées : la ‘Squadra’ et la ‘Sportivo’, variantes du Talento Maxi L2H1 doté du 2,0 MJET de 170 ch, avec notamment un kit carrosserie signé Irmscher.

Fiat Talento Sportivo

Ford mise sur les utilitaires durant la période Salon. La marque organise ainsi un ‘roadshow’ avec des véhicules transformés, qui seront exposés dans ses Transit Centers. Vous pourrez aussi y admirer le Transit Connect Active et le Ranger Thunder, dans la plupart des centres. Dans son showroom virtuel, Ford met l’accent sur le secteur de la construction, avec le Transit 2T Trail et le Ranger, mais aussi le dernier kilomètre de

La gamme Ford Transit & Tourneo Active

livraison, avec le Transit Custom PHEV et le Transit Connect. Des conditions spéciales et un financement à 0,49 % de TAEG sont également offerts sur tous les utilitaires. Iveco organise des événements physiques et virtuels pour sa clientèle et les clients potentiels. La marque propose aussi des actions commerciales avec jusqu’à 9 000 € de remise sur le Daily en janvier et 0 % d’intérêt sur 3 ans. Iveco se concentre aussi sur le CNG et les versions adaptées du Daily pour le secteur de la construction, le secteur horticole et le secteur de la distribution. MAN propose des conditions Salon sur l’intégralité de sa gamme TGE, avec un leasing financier et un renting à 0,99 % de TAEG, une garantie prolongée à 36 mois et jusqu’à 90 000 km, et le programme Truckservice durant toute la durée de vie du véhicule. Le MAN eTGE électrique sera disponible à partir de 670 €/mois. Mercedes-Benz Vans propose jusqu’à fin janvier un taux d’intérêt de 0 % sur toutes ses fourgonnettes 100 % électriques (max. 60 mois, acompte de 15 %) pour les clients professionnels en Belgique. En outre, 4 ans d’entretiens gratuits sont offerts sur tous les eVans. L’acheteur peut également choisir de troquer cet avantage contre une prime éco ou une wallbox gratuite avec installation comprise. Pour la gamme Vito et Classe V, la

marque propose un intérêt réduit à partir de 0,49 % (max. 48 mois, acompte de 15 %), des conditions attractives sur le contrat de service ‘Complete’ ou encore une transmission automatique gratuite sur le Vito ou le Sprinter. En plus de toutes ces actions, Mercedes-Benz Insurance Services accorde une remise de 5 % sur l’assurance comprise dans chaque contrat de financement. Mitsubishi se retire du marché européen et propose des remises ‘Buy Buy Mitsubishi’, avec -23 % sur le Mitsubishi L200. La marque continuera d’assurer la garantie et de fournir les pièces détachées durant au minimum 10 ans. La marque FUSO, également distribuée par l’importateur de Mitsubishi, Beherman, reste quant à elle bien présente sur notre marché. Elle propose des conditions sur les véhicules en stock, avec des remises pouvant s’élever à 8 350 € et 3 ans d’entretiens (ou 100 000 km), de garantie et d’assistance. Mercedes eVito

traction de 3,5 tonnes. Ce pick-up est désormais proposé avec un 2.8 Diesel en plus de l’actuel 2,4. Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avons pas d’informations quant aux conditions Salon sur les Hilux, Proace City e-t Proace.

Maxus Deliver 9

Pour Maxus, 2021 sera une année importante puisque le eDeliver 3 électrique et le Deliver 9 font enfin leur entrée commerciale. Si elle ne propose pas des conditions Salon spécifiques, la marque met en avant ses prix catalogue attractifs et la disponibilité immédiate de ses fourgonnettes, même les modèles 100 % électriques. Nissan offre 5 ans ou 160 000 km de garantie sur toutes ses fourgonnettes et le pick-up Navara, et met son e-NV200 XL Voltia à l’honneur en janvier. Si la marque mise sur le numérique pour s’adresser à sa clientèle, les concessionnaires sont également prêts à accueillir le Salon de l’Auto dans leur showroom. Citroën lance des offres ‘PRO’ sur l’ensemble de sa gamme d’utilitaires, avec 50 % de remise sur les options et des réductions sur le prix catalogue. Celles-ci varient selon les modèles et peuvent atteindre 14 500 €. Attention, les primes de reprise et de stock sont incluses dans ce montant. Chez Peugeot, cette action 50/50 est aussi proposée sur les options, avec jusqu’à 14 000 € de remise sur le prix catalogue. Du côté d’Opel, la troisième marque du groupe PSA, vous trouverez aussi des ‘stockdeals’ et une action 50/50 sur les options. Renault Trucks a choisi d’allonger au maximum la période Salon puisque les offres restent valables jusqu’au 31 mars 2021 ! Les conditions « Restez dans votre salon » sur le Renault Trucks Master Red Edition incluent un pack Full-Option à 399 €, avec un équipement particulièrement complet. Des véhicules de démonstration sont proposés au sein du réseau Renault Trucks, qui accueille volontiers les clients pour un avis professionnel. Parmi les nouveautés figure le Renault Trucks Master Z.E. électrique avec une MMA de 3,5 tonnes.

Renault devait présenter la nouvelle mouture du Trafic en variantes Passenger et Spaceclass sur son stand. Du côté des actions commerciales, la marque propose un élargissement gratuit de la garantie (avec par exemple 5 ans de garantie sur les utilitaires en leasing financier), la gamme ‘Grand Confort’ au prix de la ‘Confort’, des chèques équipement et des primes Salon sur l’ensemble de la gamme des utilitaires. Toyota présente durant cette période Salon la nouvelle évolution du Hilux, qui affiche un look plus moderne et une capacité de

Volkswagen Commercial Vehicles mise sur le numérique. En plus de sa participation à Passion4Vans, la marque propose des informations détaillées sur chaque véhicule via son site. Les clients peuvent aussi facilement demander à profiter des conditions Salon auprès du distributeur de leur choix. Volkswagen propose également des conditions attractives, avec des remises, des packs et équipements à prix avantageux voire gratuits, et un renting financier à 0 %. Ces conditions sont même valables sur le Caddy Cargo, présenté en primeur sur le marché belge pendant la période Salon. Vous pouvez ainsi bénéficier d’une remise de 1 500 €, d’un pack Business gratuit d’une valeur de 1 400 € et d’une radio Composition Audio gratuite d’une valeur de 546 € (prix hors TVA) sur le Caddy.

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CAMIONNETTES ET TAXES

POUR L’INSTANT PEU DE CHANGEMENTS L

a rédaction propose un aperçu concis des différents types de taxes qui touchent les camionnettes et de l'influence que peut avoir la tendance à l’écologisation. En général, ces camionnettes bénéficient d'un régime différent de celui des voitures particulières et des poids lourds Peter Ooms

La fiscalité liée à la mobilité est encore largement une compétence nationale, bien qu'il y ait une certaine ingérence de l’Europe. En Belgique, le niveau fédéral est responsable de l'impôt sur les sociétés, de l'impôt sur le revenu des personnes physiques, des accises et de la TVA. Les régions se sont vu attribuer des compétences dans le domaine de la taxe de circulation et de la taxe due au moment de l'immatriculation des véhicules (TMC). • Taxe de circulation : comme pour les voitures particulières, le calcul de la taxe de circulation des utilitaires légers en Région flamande sera adapté à la nouvelle méthode de mesure WLTP. Celle-ci mesure les émissions de CO2 de tous les véhicules neufs et serait beaucoup plus stricte que la méthode qui était en vigueur auparavant (NEDC), bien que son impact fiscal sur la taxe de circulation soit limité. Rien ne change en la matière dans les régions bruxelloise et wallonne. • Taxe de mise en circulation : les utilitaires légers sont exonérés de la taxe de mise en circulation. • I mpôt sur les sociétés : les dépenses pour usage professionnel sont entièrement déductibles pour l'entreprise. •T VA : la TVA pour les véhicules à usage professionnel complet, comme la plupart des camionnettes, est entièrement récupérable. •T axe kilométrique : Les camionnettes sont exonérées de la taxe kilométrique à

laquelle sont soumis les poids lourds. Cela a probablement favorisé la ‘camionnettisation’, c’est-à-dire le remplacement de poids lourds par des camionnettes, nous soumises au tachygraphe ou au permis de conduire C.

« La Belgique est trop petite pour déployer plusieurs solutions partielles. » Frank Vancamp, partner Tax & Legal, KPMG

DISPOSITIONS TECHNIQUES Un utilitaire léger est un véhicule conçu et construit pour le transport de marchandises et dont la masse autorisée ne dépasse pas 3.500 kg. En Belgique, il existe un régime fiscal plus favorable pour ces types de véhicules utilitaires que pour les voitures particulières. La définition fiscale détermine principalement la manière dont l'espace de chargement doit être séparé de l’habitacle et le rapport entre la longueur de l'espace de chargement et l'empattement (distance

entre les deux essieux). De ce fait, la plupart des monovolumes, des tout-terrain et des 4x4 de luxe ne relèvent pas, fiscalement parlant, de cette catégorie d’utilitaires légers. Frank Vancamp, partner Tax & Legal, KPMG : « La base du régime fiscal des utilitaires légers, c’est cette définition de la catégorie par la Direction Immatriculation Véhicules. Il y a quelques années, il y avait encore beaucoup

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15 Fiscalité 18 Offre 20 Connectivité

à faire à ce sujet lorsque certaines marques ont réussi à qualifier les SUV et les tout-terrain d’utilitaires légers. Après cela, les règles techniques ont été ajustées et aujourd’hui, il n’y a plus guère de discussion à ce sujet. » UTILISATION PRIVEE ET ATN Yves Labeeu, consultant tax & legal d’Attentia : « Dans les entreprises disposant d'une flotte de camionnettes, il est logique que l’essentiel des kilomètres parcourus soit professionnel. L'entreprise peut faire valoir la totalité des coûts qui y sont associés. Il est possible qu'il y ait encore un peu de trafic domicile / lieu de travail pour les conducteurs qui ramènent le véhicule à la maison. Mais souvent, ces chauffeurs déchargent ou livrent d’emblée. D'après mon expérience, les entreprises devraient pleinement considérer cela comme une utilisation professionnelle. Les contrôles des services d’inspection sont assez rares à ce niveau. » « Et même si un avantage de toute nature (ATN) est octroyé, une organisation n'a pas à en souffrir. L’usage privé doit alors être étroitement surveillé pour dégager les coûts réels. En principe, le calcul repose sur l’usage réel. Le régime forfaitaire valable pour les voitures particulières ne s'applique pas ici », déclare Frank Vancamp. « On entend bien parler de camionnettes utilisées pour un usage privé, mais je le déconseille. Ce n'est pas non plus très attrayant pour les employés : les camionnettes ne sont pas aussi confortables que les voitures particulières. Un décompte correct pour un usage privé réel et fréquent peut d’ailleurs se révéler plus coûteux que le calcul pour certaines voitures particulières », explique Frank Vancamp. Si un usage privé est néanmoins avéré, il entraîne également des charges sociales que l'entreprise doit payer. PÉAGE URBAIN ET TARIFICATION ROUTIÈRE Le gouvernement bruxellois souhaite introduire une tarification sur les routes de son territoire. Elle s'appliquerait à tous les véhicules, y compris les camionnettes. « Il y a eu beaucoup de controverses au sujet de ces projets visant à taxer l'utilisation des véhicules. La Région bruxelloise veut compenser cela en exonérant ses propres résidents de la taxe de circulation dont elle est responsable. Cela crée un grand ressentiment dans les autres régions, qui ne peuvent pas accorder

« Dans une flotte de camionnettes, il est logique que l’essentiel des kilomètres parcourus soit professionnel. » Yves Labeeu, tax & legal consultant bij Attentia

cette exonération aux nombreux Flamands et Wallons qui se rendent dans la capitale en voiture. Il semble très probable que cette discussion conduira également à des conflits d'intérêts et donc au report de l'introduction de la règle. Je voudrais donc appeler les autorités à s'attaquer aux problèmes de mobilité qui existent de manière conjointe. La Belgique est trop petite pour déployer plusieurs solutions partielles », déclare Frank Vancamp. Yves Labeeu : « Bruxelles doit se rendre compte que ce péage urbain peut être considéré en Flandre et en Wallonie comme une taxe sur le travail. À long terme, cela peut également avoir pour effet que les entreprises préfèrent s'établir en dehors de la région bruxelloise et je doute que ce soit le but. Je pense qu'il est nécessaire de bien

AVENIR Nul doute qu'à l'avenir, les autorités opteront pour une politique axée sur la réduction voire l'élimination des émissions de CO2, conformément à la stratégie européenne. « Cela ne change rien au fait que les entreprises et les organisations consentent déjà de gros efforts. Dans le contexte de la logistique urbaine, les livraisons aux magasins de la ville se déroulent déjà avec des fourgons électriques à partir de dépôts urbains », explique Frank Vancamp. Dans un gouvernement avec les Verts, le réflexe de durabilité est susceptible d'entraîner une taxe plus élevée sur les voitures-salaires qui sont attribuées par de nombreuses entreprises en raison des lourdes charges sur le travail. Mais ce n'est bien sûr pas le cas pour les fourgonnettes.

coordonner cela avec les autres régions. La Flandre avait déjà imaginé de tels plans. Je suppose donc que la tarification routière finira par arriver de toute façon. »

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Le Fiat e-Ducato est disponible dans toutes les variantes de carrosserie.

Le Ford E-Transit bénéficie d’une autonomie de 350 km.

Pour le prochain eSprinter, Mercedes a développé une nouvelle plate-forme.

PROPULSION ALTERNATIVE

L’OFFRE DE CAMIONNETTES ÉLECTRIQUES CROÎT RÉGULIEREMENT P

lus de 90 % des utilitaires légers immatriculés en 2020 sont des diesels. Suivent les camionnettes à essence avec plus de 5 %. Les véhicules au gaz s’octroient une part de marché de moins de 2 % tandis que les véhicules électriques occupent la queue du peloton avec moins de 1 %. Cela ne tient pas à l’offre car à peu près tous les constructeurs proposent des modèles électrifiés. Aperçu de l’offre actuelle et future. Erik Roosens

Fiat Professional lance en 2021 l’e-Ducato électrique. Il sera disponible dans toutes les variantes de carrosserie avec le même volume utile que le Ducato conventionnel - de 10 à 17 m3 - et une charge utile jusqu’à 1.950 kg. Cette charge utile dépend évidemment de l’option de batterie choisie par le client : avec trois modules de batterie (44 kWh), vous parcourrez 220 km et 360 km avec cinq modules (79 kWh). L’e-Ducato est équipé d’un moteur de 90 kW. Iveco propose lui aussi un Daily Electric en fourgon et châssis-cabine avec au total cinq empattements. Il peut transporter jusqu’à

9 tonnes pour des volumes de chargement de 7 à 17 m3. En fonction du nombre de batteries montées (2, 3 ou 4), le Daily Electric peut effectuer 130 km en circulation urbaine. Ford enrichira son offre en 2022 avec un E-Transit électrique. Ce dernier bénéficiera d’un moteur électrique de 198 kW et d’un set de batteries de 67 kWh, pour un rayon d’action de 350 km. L’E-Transit sera disponible avec trois empattements et deux hauteurs de toit. Le volume maximal atteindra 15,1 m3 avec une charge utile maximum de 1.616 kg pour les versions fermées et 1.967 kg pour le châssis-cabine. Ford est le seul constructeur à proposer un plug-in hybride. Le Transit Custom Plug-In Hybrid est propulsé par un moteur électrique (92,9 kW) qui tire son énergie d’une batterie lithium-ion de 13,6 kWh. L’autonomie est ainsi limitée à 56 km mais un générateur alimenté par un petit moteur à essence accroît l’autonomie à plus de 500 km. Maxus avait déjà le grand EV80 mais propose désormais aussi l’eDeliver 3 de taille moyenne. Le client peut choisir entre une batterie de 35 kWh ou une autre de 53 kWh avec une autonomie de, respectivement,

210 et 316 km. La version courte (4.555 mm) dispose d’un espace de chargement de 2.180 mm et d’un volume de 4,8 m3. La version longue (5.145 mm) affiche une longueur de chargement de 2.770 mm pour un volume de 6,3 m3. Le volume de chargement de l’EV80 est de 11,6 m3 pour une charge utile maximale de 950 kg. Dans le segment moyen, Mercedes-Benz possède l’eVito. Il est propulsé par un moteur électrique de 85 kW avec un set de batteries de 41 kWh, ce qui permet d’atteindre une autonomie jusqu’à 149 km. Il est disponible en version longue (6 m3) et extra longue (6,6 m3) pour une charge utile de, respectivement, 1.016 et 991 kg. Du côté des grands modèles, Mercedes propose l’eSprinter propulsé par le même moteur électrique de 85 kW. Son volume utile est de 11 m3 et sa charge utile atteint 1.045 kg avec une batterie de 35 kWh. Elle fond à 891 kg avec la batterie de 47 kWh, mais l’autonomie augmente pour atteindre 160 km au lieu de 120. Pour la prochaine génération de l’eSprinter, Mercedes-Benz Vans a développé une nouvelle plate-forme qui permet davantage de configurations de

Le VW e-Crafter affiche un volume de chargement de 10,7 m3 pour une charge utile de 959 kg.

carrosseries. A l’instar de l’eVito et de l’eSprinter, Mercedes-Benz Vans va également fournir la prochaine génération du Citan avec une propulsion électrique. Modèle distinct dans la gamme, le Mercedes eVito Tourer possède le même moteur électrique (150 kW) que l’EQV. Avec une batterie de 100 kWh, il affiche un rayon d’action jusqu’à 625 km en ville (359 en dehors). L’e-NV200 de Nissan possède un moteur de 80 kW pour une autonomie de 200 km avec la nouvelle batterie de 40 kWh. Les camionnettes du segment moyen de PSA se déclinent en versions électriques : Citroën e-Jumpy, Peugeot e-Expert et Opel Vivaro-e. Avec un set de batteries de 50 kWh, l’autonomie atteint 230 km tandis qu’elle sera de 330 km avec la version de 75 kWh. Un poids freiné maximal de 1.000 kg est assez exceptionnel pour une camionnette électrique. En 2021, PSA étendra son offre supérieure avec les Citroën e-Jumper, Peugeot e-Boxer et Opel Movano-e électriques avec un choix de batterie de 37 ou 70 kWh pour une autonomie de, respectivement, 200 ou 340 km. En fonction de la version, la charge utile peut grimper à 1.890 kg. Des versions électriques apparaîtront aussi en 2021 dans le plus petit segment avec les Opel Combo-e, Citroën e-Berlingo et Peugeot e-Partner. Basé sur la plate-forme PSA, Toyota proposera en Belgique le Proace City Electric.

Renault possède le petit Kangoo ZE avec une autonomie de 270 km et le grand Renault Master ZE avec une autonomie de 120 km. 2021 verra l’arrivée du Master Z.E. Hydrogen et d’un Kangoo Z.E. Hydrogen avec pile à combustible à l’hydrogène proposant une autonomie de plus de 350 km. Le nouveau Renault Kangoo sera également lancé en 2021 et il sera, comme le modèle actuel, décliné en version électrique. Renault Trucks propose lui aussi le Master Z.E. en six modèles, de 8 à 22 m3, et désormais aussi avec un poids total de 3,5 tonnes en plus de celui de 3,1 tonnes. Volkswagen dispose pour l’instant de l’e-Crafter d’un volume utile de 10,7 m3 pour une charge utile de 959 kg. Le moteur électrique de 100 kW tire son énergie d’une batterie de 35,8 kWh pour une autonomie jusqu’à 173 km. Identique techniquement à l’eCrafter, il y a aussi le MAN eTGE. VW ne propose pas de Transporter électrique mais un ID. Cargo est en préparation.

Renault va proposer, en 2021, un Kangoo Z.E. et un Master Z.E. avec une pile à combustible à hydrogène.

DONNER DES GAZ En termes de coûts de carburant, les véhicules au CNG (Compressed Natural Gas) sont meilleur marché que les moteurs au diesel comparables et ont un impact environnemental plus faible (NOx, particules fines, …). Iveco, Fiat et Volkswagen proposent aussi des utilitaires légers au gaz. Chez Iveco, il s’agit du Daily Natural Power CNG et chez Fiat du Ducato Natural Power CNG, tous deux avec un moteur 3 litres de 136 ch pour un couple de 350 Nm. Il existe aussi une version CNG du petit Fiat Fiorino Cargo et du Doblo dans le segment moyen. Chez Volkswagen, le Caddy est disponible avec du CNG tandis que la version au gaz du nouveau VW Caddy 5 arrivera en 2022.

LES PETITS Pour la logistique urbaine, les services verts et les collectes de déchets, il y a les petits véhicules électriques. Le constructeur belge Addax commercialise des petites camionnettes électriques proposant une autonomie jusqu’à 132 km, un volume de chargement jusqu’à 5 m3 et une charge utile jusqu’à 1.024 kg avec une batterie de 14 kWh, un moteur de 12 kWh et un couple de 120 Nm. Le constructeur français Goupil propose des charges utiles de 635 kg (G2), 1.275 kg (G4) et 1.250 kg (G6).

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CONNECTIVITÉ DANS LES CAMIONNETTES

ACCROÎTRE L’EFFICACITÉ A TOUS LES NIVEAUX L

a connectivité est monnaie courante dans le monde du poids lourd, car un camion à l’arrêt coûte cher. C’est pourquoi les poids lourds sont connectés au constructeur de manière à garantir au maximum le temps pendant lequel un véhicule est opérationnel. L’importance de cet 'uptime' a aussi fini par s’imposer pour les utilitaires légers : le but est que les véhicules passent un maximum de temps sur la route, de limiter les passages à l’atelier et de mieux programmer ces derniers, grâce à une détection préventive des pannes. Erik Roosens

La connectivité est monnaie courante dans le monde du poids lourd, car un camion à l’arrêt coûte cher. C’est pourquoi les poids lourds sont connectés au constructeur de manière à garantir au maximum le temps pendant lequel un véhicule est opérationnel. L’importance de cet uptime a aussi fini par s’imposer pour les utilitaires légers : le but

Avec Fiat My easy Charge, vous pouvez trouver une station de recharge publique pour l’e-Ducato.

est que les véhicules passent un maximum de temps sur la route, de limiter les passages à l’atelier et de mieux programmer ces derniers, grâce à une détection préventive des pannes. Rien d’étonnant dès lors que les marques de poids lourds utilisent ce savoir-faire pour leurs utilitaires légers. C’est ainsi qu’Iveco propose le diagnostic à distance pour le Daily sans que le véhicule ne doive passer par l’atelier. Via l’assistance service Over The Air (OTA), il est possible d’effectuer des mises à jour de logiciels. Les techniciens peuvent rappeler le véhicule pour un entretien ou une réparation sur la base de paramètres en temps réels. Avec le portail web MYDAILY - également disponible en tant qu’appli -, le statut du véhicule et le comportement de conduite du conducteur peuvent être suivis et un rendez-vous service peut être pris. MYDAILY Smart Report envoie régulièrement des rapports automatiques sur les véhicules, les prestations et la consommation de carburant, à l’instar des poids lourds.

PLANNING ROUTIER Dès l’année modèle 2021, MAN équipera de série son TGE de MAN Telematics. Les camionnettes pourront dès lors également utiliser les MAN DigitalServices, des services numériques qui simplifient la gestion des entretiens. Le client peut aussi choisir entre divers packs pour localiser ses véhicules à tout moment, intervenir dans le planning routier ou pour évaluer le comportement de conduite des chauffeurs au moyen de données détaillées concernant les tournées et l’utilisation du véhicule. Mercedes PRO connect donne la possibilité de suivre l’état technique d’un Sprinter ou d’un Vito à distance. Si nécessaire, l’atelier va prévenir le client afin de planifier un

Préchauffer votre camionnette ou la refroidir pendant qu’elle est branchée augmente l’autonomie.

entretien ou remplacer une pièce usée. Les nouveaux véhicules sont disponibles départ usine avec Mercedes PRO connect, les véhicules plus anciens peuvent être équipés du Mercedes PRO Adapter. VIDANGES Les marques qui produisent uniquement des voitures et des utilitaires légers suivent désormais aussi le mouvement. Ford monte le modem FordPass Connect de série sur tous les nouveaux utilitaires de manière à effectuer les mises à jour en ligne, sans que le véhicule ne doive passer par l’atelier. Les données peuvent être demandées via l’appli FordPass Pro. En 2021, les données lies à l’entretien comme les vidanges, l’état des freins ou le niveau d’AdBlue pourront aussi être suivies à distance. Pour les parcs plus imposants, il y a Ford Telematics qui maximalise la productivité et minimalise l’immobilisation des véhicules. Ford Telematics fournit des informations sur la flotte afin d’afficher l'état de maintenance des véhicules et résoudre les problèmes éventuels. Chez Renault, le système Easy Connect offre des possibilités aux gestionnaires de parc pour suivre les véhicules de la marque sur le plan de la localisation, l’utilisation, l’entretien et la consommation. L’intégration de TomTom Services rend la vie du chauffeur plus agréable. Chez PSA, la Connect Box veille au suivi de la consommation, à la localisation du véhicule, au planning d’entretien et à l’écoscore des trajets. Une appli donne accès au système et

à un certain nombre d’autres fonctions du véhicule. PASSAGE À L’ÉLECTRIQUE Pour celui qui souhaite franchir le pas vers une camionnette électrique, Mercedes propose l’eVan Ready App, qui analyse votre style de conduite avec votre propre véhicule. L’appli se base pour cela sur les routes empruntées, le comportement de conduite et de freinage, les altimètres et répond à des questions telles que : quelle sera mon autonomie réelle et à quelle fréquence dois-je recharger si je passe à l’électrique. Pour les véhicules électriques, la gestion de la recharge à distance est essentielle. Vous pouvez consulter l’état de la batterie et programmer ou lancer la recharge. Vous pouvez préchauffer votre camionnette en hiver ou la refroidir en été quand elle est sur le secteur. Ainsi, vous ne gaspillez aucune énergie pendant la conduite et vous augmentez l’autonomie. A cet effet, Nissan dispose par exemple de l’appli smartphone NissanConnect EV. YOU+Nissan rend également ces données visibles pour le gestionnaire de parc via l’ordinateur. PRIX DE LA RECHARGE Pour le Fiat e-Ducato, il y a My easy Charge qui permet de trouver une station de recharge publique. Vous pouvez aussi payer la recharge et facturer automatiquement les coûts des recharges privées à l’entreprise. L’appli fait partie de Mopar Connect avec laquelle les gestionnaires de parc peuvent

Celui qui veut passer à l’électrique peut analyser son style de conduite avec l’eVan Ready App.

FordPass Connect permet d’effectuer des mises à jour en ligne sans que le véhicule ne doive passer par l’atelier.

MAN équipe son TGE de MAN Telematics.

GOUPIL / PICNIC : LA SOLUTION SOUS-TRAITÉE Pour une distribution rapide et fluide, le constructeur des petits véhicules électriques Goupil a fait appel aux Pays-Bas à des fournisseurs externes pour la gestion de flotte. C’est ainsi que les mille petits véhicules du supermarché en ligne néerlandais Picnic - élu en 2019 entreprise à la croissance la plus rapide des Pays-Bas - sont suivis en ligne et reçoivent les trajets idéaux pour les livraisons et les services pick-up.

suivre les données des véhicules sur une seule plate-forme disponible aussi bien sur le desktop que sur le mobile. Pour les marques du groupe PSA, vous recevez via Charge My Car de Free2Move accès à plus de 140.000 stations de recharge dans toute l’Europe en plus d’un aperçu des paiements. Free2Move opère une sélection de stations de recharge basée sur la distance à un point de recharge, la vitesse de recharge et son prix. Avec Volkswagen We Connect, vous pouvez prendre rendez-vous, mais aussi contrôler du bureau si votre voiture est verrouillée, où elle se trouve exactement ou quelle est l’autonomie. En outre, We Connect Plus permet aussi de charger les véhicules électriques à distance et d’enclencher la climatisation.

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PARTENAIRES DEPUIS 33 ANS DÉJÀ Abeco Industrie à Harelbeke est le spécialiste de l’aménagement sur mesure d’utilitaires et se charge de l’équipement de A à Z ! Abeco importe depuis 33 ans les célèbres systèmes d’aménagement Bott pour utilitaires légers. En outre, Abeco propose de nombreux produits complémentaires et accessoires afin de compléter l’aménagement : porte-bagages, signalisation, éclairage, protection de l’espace de chargement …

précédente, le gain est de 15 %, ce qui autorise une charge utile supplémentaire sans affecter la robustesse. Les crash tests ont prouvé que l’aménagement Bott fait partie des plus sûrs du marché. Les possibilités de configuration maximales n’ont pas non plus été modifiées. Grâce au concept modulaire de l’aménagement Bott Vario 3, une camionnette peut s’adapter à

toute application et profession, du plombier au technicien de maintenance. Intéressant aussi le fait que Bott ait développé les boîtes Systainer 3 pour le Vario 3 en collaboration avec les spécialistes de l’outillage Festool et Tanos. Cela permet de stocker les outils et accessoires dans des boîtes pratiques, qui peuvent être facilement intégrées dans l'équipement embarqué Bott.

BOTT VARIO 3 Avec son système d’aménagement le plus récent - Bott Vario 3 -, la société allemande s’est distinguée en décrochant l’IF Gold Award 2020 pour l’excellence de son design. Une prestation loin d’être anodine quand on sait que pas moins de 7298 dossiers étaient en lice. Ce qui caractérise le Bott Vario 3, c’est son faible poids grâce à l’utilisation de l’aluminium. Par rapport à la version

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23 Spotlight 25 Case Study 29 Marché

UTILITAIRES LÉGERS D'OCCASION

OPÉRATION SÉDUCTION L

'utilitaire léger d'occasion suscite un intérêt indéniable. Ses atouts ? Son prix, son immédiate disponibilité, son ouverture à tous les publics. Des avantages renforcés par des modes d'acquisition et une palette de services qui s'étoffent avec le temps. Reste à composer entre l'offre et la demande. Jean-Michel Lodez

Le marché belge de l'utilitaire léger d'occasion connaît une progression constante depuis 2007. Les immatriculations de ces VUL sont systématiquement supérieures à celles des véhicules neufs d'environ 20% ces dernières

années. Une bonne santé qui parvient même à s'exprimer en 2020. Là où les immatriculations d'utilitaires légers neufs ont chuté de 13 % en moyenne sur les 11 premiers mois de l'année, celles de véhicules d'occasion enregistrent à nouveau une progression par rapport à l'an dernier. Très faible certes (+0,2 %), mais une augmentation tout de même. « Alors que les ventes consécutives à la première vague de Covid-19 ont été exceptionnellement bonnes, nous avons beaucoup de mal à trouver des véhicules d'occasion en cette fin d'année », reconnaît Pierre Leburton, administrateur à IAS (Traxio) dans le secteur occasions et lui-même vendeur d'utilitaires de deuxième main. « L'offre ne parvient clairement pas à satisfaire la demande. Cela implique que les prix montent alors que, dans le même temps, certaines marques font des remises

phénoménales sur le matériel neuf. Lorsque vous voyez qu'un fourgon de 40.000 € peut être acquis pour 22.000 € et que les banques prêtent de plus en plus facilement, il est difficile d'être compétitifs avec de l'occasion. Par contre, lorsque nous passons sous les 10.000 €, nous trouvons notre public, même si les normes de pollution auxquelles répondent ces véhicules compliquent la donne. » LA FORCE DU WEB Si l'on fait abstraction de cette période bousculée qui brouille un peu les cartes, le marché de l'occasion ne manque pas d'attraits. Ses arguments principaux : le prix et la disponibilité immédiate. A côté des spécialistes de l'occase, son importance n'échappe pas aux réseaux officiels. Pour eux comme pour les autres, le Net fait office de vitrine principale. Tout se trouve en quelques clics. Même les ‘nouveaux’ fourgons électriques. Un exemple ? My Way, label occasion de VW Commercial Vehicles, propose un VW e-Crafter 2019 avec 3048 km à 35528 EUR HTVA (prix neuf : 53990 EUR). Outre l'achat, le véhicule peut être acquis en renting financier, leasing financier ou location à long terme. Le portail Mercedes-Benz Certified est évocateur à cet égard. Il permet d'effectuer son choix en fonction des modèles, des variantes de carrosserie, de charge utile, de longueur, de puissance moteur, de boîte, de classe d'émission, de couleur, d'options. Mais aussi de l'année d'immatriculation, du kilométrage, d'une fourchette de prix et de la déductibilité des véhicules disponibles chez les concessionnaires. Raphaël Pirmez, Managing Director du garage MercedesBenz G. Lambert&Co : « La croissance de la demande et la volonté de notre marque d'accentuer sa présence sur ce marché nous amènent à envisager une démarche ambitieuse visant un taux de rotation le plus important possible. Plus un

Si Citroën reste en tête des immatriculations d'utilitaires légers d'occasion en Belgique malgré une perte de vitesse de 3,4 %, c'est à MercedesBenz - second au classement - que revient la plus belle progression sur les 11 premiers mois de 2020 : + 5,5 %.

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véhicule d'occasion reste sur notre parking, plus il perd de la valeur. Bien acheter pour moi n'est pas qu'une question d'argent, c'est aussi choisir le véhicule qui trouvera un écho auprès de notre clientèle professionnelle. Ainsi, je m'orienterai plus facilement vers un Sprinter avec une benne à relevage hydraulique que vers un simple fourgon blanc. Nous allons y travailler dès l'an prochain, notre but étant d'offrir le même éventail de services que pour notre gamme de véhicules neufs. » LES LOUEURS SONT DANS LA PLACE A côté des professionnels de l'occasion et des réseaux de marques, les loueurs font eux-aussi partie de l'équation. « Il nous arrive de rentrer des véhicules dont les contrats de leasing s'arrêtent plus tôt que prévu », explique Gerald Vanmaele. Marketing & Communications Manager chez J&T Autolease. « Comme ils gardent une valeur trop élevée dans nos livres, leur revente nous ferait perdre beaucoup d'argent. Lorsqu'ils ont moins de 3 ans, moins de 60.000 km et qu'ils sont en bon état, nous les proposons en leasing pour un ou deux ans. Cela fonctionne particulièrement bien auprès des entreprises qui doivent disposer d'un véhicule rapidement et pour des périodes assez courtes. La demande est là, reste à disposer des véhicules pour la satisfaire... » Ne le cachons pas, cette démarche est plus courante pour les voitures que pour les utilitaires légers où se pose notamment la question de l'adéquation entre la configuration du véhicule et les besoins réels du second acquéreur. De plus, le but premier du loueur long terme est de vendre des contrats liés à des véhicules neufs. Néanmoins, certains acteurs du marché ont totalement intégré à leur fonctionnement la mise à disposition d'utilitaires d'occasion. « Un véhicule qui rentre dans notre parc a trois vies », nous confie Cyriel Vrijders, directeur commercial chez Fraikin. « La première commence lorsque le véhicule neuf entame son contrat longue durée de 3 ou 4 ans, par exemple. La seconde peut prendre deux formes. En fonction de l'état dans lequel il nous revient, le véhicule peut intégrer notre parc PNC (Parc Non Contractuel) pour être loué à court terme ou peut repartir pour un nouveau contrat de longue durée dont les

En constante progression, le marché de l'utilitaire léger d'occasion peine à satisfaire la demande en cette fin d'année.

termes sont à chaque fois définis au cas par cas, en fonction de l'analyse technique du véhicule, de son kilométrage, de son âge et des besoins du client. C'est pour nous l'occasion de proposer des véhicules disponibles directement et de les rendre accessibles à un public dont la solvabilité n'est pas toujours optimale en minimisant l'investissement et le risque par rapport à un véhicule neuf. Enfin, en bout de cycle, nous revendons le véhicule à l'export où il commence sa troisième vie. »

Dernier élément à ne pas perdre de vue : si c'est avant tout l'acquisition à titre professionnel des VUL d'occasion sur notre marché qui nous intéresse, n'oublions pas qu'elle reste minoritaire. Les particuliers sont à l'initiative de deux immatriculations sur trois (67 % en 2020), trop heureux de combiner tarif allégé et taxation favorable. Un régime qui pourrait être modifié prochainement, entraînant avec lui un bouleversement de la physionomie du marché.

EVOLUTION DES IMMATRICULATIONS DES UTILITAIRES LÉGERS ≤ 3,5 T 2020 (11 mois) 2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 0

20.000

40.000

Immatriculations VUL neufs

60.000

80.000

100.000

Immatriculations VUL d'occasion

120.000

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GLS

DES OBJECTIFS ‘VERTS’ A GÉOMÉTRIE VARIABLE En Allemagne, certains dépôts livrent déjà le centre-ville en mode ‘zéro-émission’. Ce n’est pas le cas en Belgique.

omme toutes les grosses sociétés actives dans la livraison de colis, GLS aime à communiquer sur ses initiatives dans le domaine de l’entrepreneuriat durable et sociétal. En Belgique, cela ne se traduit pourtant pas encore dans sa gestion de flotte, et pour cause…

« Nous mettons tout en œuvre pour assurer le traitement des colis de façon efficace et sécurisée, tout en minimisant notre empreinte écologique », explique De Schrijver dans son communiqué de presse.

Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be

DES OBJECTIFS VARIANT D’UN PAYS À L’AUTRE Comme toutes les grandes entreprises, GLS publie des rapports annuels où elle détaille ses initiatives en faveur de l’environnement. Au chapitre ‘ThinkGreen’, on y trouve toute une série de projets liés à la flotte. Nous avons voulu en savoir davantage auprès d’Anne Putz, Head of Communication & Marketing chez GLS en Allemagne : « Nous avons des objectifs globaux de réduction de nos émissions de CO2, mais chaque

Le 9 octobre dernier, GLS a ouvert son nouveau centre de tri à Tongres. Un bâtiment particulièrement performant sur le plan environnemental, à en croire Luc De Schrijver, Managing Director GLS Belux : matériaux de construction recyclables, lampes LED, pompes à chaleur, système de récupération de l’eau de pluie, panneaux solaires…

pays est libre de fixer ses propres objectifs et les moyens d’y arriver. Par conséquent, les mesures au niveau de la flotte varient beaucoup d’un pays à l’autre, et je reconnais que certains pays sont plus avancés que d’autres. L’Italie et l’Allemagne, par exemple, où nous utilisons des camionnettes électriques et où la ville de Karlsruhe, par exemple, est livrée en zéro-émissions avec six Volkswagen e-Crafter. » Une des particularités de GLS est que ses opérations de transport et de livraison du dernier kilomètres sont sous-traitées à 100 %. « Et cela ne changera pas, annonce Putz. C’est une question de flexibilité, et nos partenaires en transport sont de véritables spécialistes de leur région. Nous ne sommes

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GLS teste plusieurs types de véhicules à trois roues.

Comment un expressiste peut-il amener ses sous-traitants à acheter un utilitaire à zéro Voici les différents types d’utilitaires électriques actuellement en opération chez GLS en Allemagne.

émission ?

d’ailleurs pas les seuls à travailler comme ça : DHL travaille aussi avec des sous-traitants et même UPS cherche des partenaires pour la livraison en Allemagne. » Chez GLS, la manière dont le ‘partenaire de transport’ est rémunéré varie d’un pays à l’autre. « En Allemagne, par exemple, le partenaire est payé au nombre de colis qu’il livre, mais aussi de la région et du type de tournée qu’il doit faire », explique Anne Putz. UN SOUTIEN À LA LOCATION ET À LA RECHARGE Mais comment fait GLS pour inciter ses ‘partenaires’ à acquérir des véhicules certes moins polluants, mais (beaucoup) plus chers ? « Nous savons que les véhicules coûtent plus cher. Nous testons nous-mêmes plusieurs types de véhicules à propulsion alternative, des petits e-bikes aux camions au gaz naturel en passant pas différents modèles de camionnettes électriques. En Allemagne, par exemple, nous avons commencé à tester des e-bikes à Constance en 2016. Aujourd’hui, nous louons des e-bikes que nous faisons tester par nos partenaires de transport. Avec les subventions qui existent en Allemagne, nous pouvons aussi louer des camionnettes électriques à nos partenaires à des tarifs intéressants. Pour nos partenaires, c’est une opération intéressante, parce qu’ils améliorent leur propre bilan environnemental et leur propre image de marque. Et ils peuvent opérer dans les zones à faibles émissions. De notre côté, nous investissons aussi dans des stations de recharge en Allemagne par exemple. »

Cependant, Anne Putz n’est pas encore entièrement convaincue par les utilitaires électriques : « Nous sommes réalistes. Aujourd’hui, il n’y a pas de solution universelle. Les camionnettes électriques ont une charge utile inférieure à celle d’un équivalent thermique. Dans notre configuration, il faut trois camionnettes électriques pour remplacer deux thermiques. Il y a aussi un problème d’autonomie : nous partenaires font en moyenne 120 kilomètres par jour. Si vous y ajoutez le manque de stations de recharge, vous vous rendez compte que les constructeurs ont été naïfs quand ils ont développé leurs modèles électriques actuels. Donc, pour l’instant, la camionnette électrique n’est pour nous qu’une d’es options ouvertes. Peut-être que dans dix ans, d’autres technologies seront disponibles ? Aujourd’hui, il y a encore un problème de disponibilité de véhicules à zéro émission qui correspondent à notre business modèle. Si les constructeurs avaient été plus rapides, nous serions aussi plus rapides. » BELGIUM, ONE POINT Dans ce contexte, nous aurions aimé discuter avec le management belge des objectifs que GLS Belgium se fixe en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des moyens que l’entreprise se donne pour y parvenir. Hélas, malgré plusieurs tentatives, toutes nos demandes d’interview sont restées vaines. Dernière explication en date du 11 décembre : « GLS Belgium ne peut pas encore fournir de détails concrets. Dans le cadre des objectifs du Groupe, la filiale

DIFFÉRENTS TESTS EN EUROPE Pour l’instant, les filiales les plus ‘environnementalement conscientes’ de GLS utilisent les types d’utilitaires électriques suivants : • Volkswagen e-Crafter en Allemagne (Karlsruhe, Düsseldorf) • Nissan eNV200 • eScooter • eBike

belge est actuellement en train d’élaborer ses propres objectifs en matière de réduction des émissions de CO2. » De son côté, Anne Putz reconnaît implicitement que la filiale belge est un peu à la traîne : « La Belgique fait moins que des pays comme l’Allemagne ou l’Italie. Mais GLS Belgium va tester un nouveau type de véhicule électrique à trois roues, semble-t-il. Ils seront peut-être des pionniers pour l’ensemble du groupe avec ce véhicule… » Il est en effet temps que les choses bougent : dans son plus récent rapport environnemental, GLS détaille l’origine de ses émissions de CO2 en 2019 : les émissions provenant des véhicules des ‘partenaires de transport’ sont responsables de plus de 90 % de ses émissions globales de gaz à effet de serre. Avec un nouveau dépôt comme celui de Tongres, GLS Belgium agit seulement sur les 6,3 % restants.

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PUBLIREPORTAGE

FORD TRANSIT CUSTOM PLUG-IN HYBRID ZÉRO ÉMISSION SANS LIMITE

a mobilité électrique, c’est le futur, y compris pour les camionnettes. C’est pourquoi Ford lance au début de l’année prochaine l’E-Transit totalement électrique. Mais aujourd’hui déjà, le constructeur propose des solutions pour un transport de marchandises et de personnes sans émission, avec le Ford Transit Custom Plug-In Hybrid (PHEV). Et il est disponible immédiatement !

Rouler sans émission avec un moteur électrique puissant et silencieux séduit de nombreuses personnes, mais passer aujourd’hui déjà au 100 % électrique est pour certains ‘too much too soon’. Une infrastructure de recharge insuffisante en route, des trajets dépassant parfois l’autonomie de la batterie, l’anxiété du rayon d’action, … la conduite électrique ne constitue pas encore la panacée. Pour celui qui souhaite toutefois franchir le pas sans se mettre martel en tête, Ford propose le Transit Custom Plug-In Hybrid, tant pour le transport de personnes que de marchandises. LES AVANTAGES SANS LES INCONVÉNIENTS Le principe du Transit Custom Plug-In Hybrid est aussi simple qu’ingénieux. Il roule en mode 100 % électrique grâce à un moteur électrique souple et silencieux et à une batterie li-ion compacte à refroidissement liquide placée sous le plancher du véhicule. La batterie est volontairement de taille réduite pour ne pas toucher ni au volume de chargement ni à la charge utile. L’autonomie 100 % électrique de 49 km (normes WLTP) passe à 500 km grâce à un moteur à essence qui fait office de ‘range extender’. Ford a opté pour le 3 cylindres EcoBoost 1.0 litre léger et compact qui fait fureur depuis des années déjà dans les voitures de la marque. Il n'entraîne pas les roues du Transit Custom PHEV, mais seulement un générateur qui produit du courant pour la conduite électrique. Vous décidez vous-même ou laissez le Custom décider quand vous exploitez la puissance de la batterie pour rouler et quand vous sollicitez le réservoir à essence. Vous pouvez choisir entre ‘EV now’ pour une conduite en mode purement électrique, ‘EV later’ afin d’économiser l'énergie de la batterie pour une autre partie du trajet, ou ‘EV Auto’

pour laisser le Custom décider de la meilleure façon d'utiliser l'énergie pendant le trajet. Pratique : le véhicule est équipé du ‘geofencing’ qui détecte automatiquement les zones qui n’acceptent que les véhicules basse émission, zones que vous pouvez d’ailleurs définir vous-même comme autour des écoles ou des hôpithaux. Ce n'est peut-être pas encore complètement pertinent dans notre pays pour le moment, mais à l'avenir, de nombreuses villes définiront des zones où seuls les véhicules électriques seront autorisés dans le cadre d'une logistique sans émission. LE TRANSIT CUSTOM PLUG-IN HYBRID EST-IL FAIT POUR VOUS ? Vous roulez chaque jour d’un bout à l’autre du pays ? Le Transit Custom Plug-In Hybrid constitue alors une option réaliste avec son autonomie de 500 km qui peut simplement être augmentée en faisant le plein. Mais vous profiterez probablement encore davantage d’un des diesels EcoBlue économiques et propres. Si toutefois, vous effectuez des distances plus courtes, faites beaucoup de stop and go et êtes souvent en ville pour des livraisons courte distance ou du service à domicile, le Transit Custom Plug-In Hybrid est alors idéal. Si vous rechargez à la maison - et c’est possible en 3 h avec une prise 220V 32A - votre coût/km sera particulièrement bas. Charger en route dans une infrastructure publique est également possible. Mais vous ne devez pas craindre de manquer d’énergie puisque l’EcoBoost est toujours prêt en tant que back-up. Polyvalent ce Transit Custom Plug-In Hybrid !

www.ford.be

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NOUVELLE ANNÉE

2020, UNE ANNÉE A OUBLIER… ET DES LEÇONS A TIRER C

eux qui pensaient, début 2020, avoir une idée assez précise de la manière dont se déroulerait le reste de l’année avaient clairement tout faux… ou avaient une boule de cristal. « Une année étrange », telle est l’expression le plus souvent entendue pour décrire l’année 2020, dominée par la pandémie du coronavirus. L’heure est venue de faire le bilan et de proposer un avant-goût de 2021. Arnaud Henckaerts - arnaud.henckaerts@transportmedia.be

Lorsque le coronavirus a été détecté fin 2019 à Wuhan, en Chine, cet événement paraissait bien loin de nous. Pourtant, lorsqu’un confinement strict a été annoncé dans notre pays dès le 18 mars, il devenait clair que la crise sanitaire liée à la pandémie allait avoir d’importantes conséquences sur le plan économique, également au niveau des ventes d’utilitaires légers. Si les immatriculations des voitures neuves ont reculé de 21,55 %, elles n’ont baissé que de 12,29 % durant la même période pour les utilitaires légers. Plusieurs constructeurs affirment même avoir atteint leurs objectifs pour cette année. D’autres préféreront oublier 2020 au plus vite. Certaines flottes ont sans doute postposé leurs investissements. Mais d’un autre côté, l’e-commerce a connu un véritable essor, et pour la livraison du dernier kilomètre, il faut (beaucoup) de camionnettes. D’autres flottes ont investi pour pouvoir transporter le même nombre de personnes en respectant les mesures sanitaires concernant le nombre maximal d’occupants avec des parois de séparation. La demande a donc fortement varié d’un constructeur à l’autre. Dans la construction par exemple, les marques ayant dans leur gamme des utilitaires de petite et

Les fermetures d’usines et les réductions de production au redémarrage ont entraîné des retards pour les livraisons et les immatriculations.

de moyenne tailles affichent plutôt de bons résultats, alors que celles proposant essentiellement de grandes fourgonnettes présentent un bilan nettement moins positif. STOCK La demande en fourgonnettes étant souvent destinée à répondre à des pics d’activité, la capacité à livrer des véhicules de stock ou à pouvoir assurer des livraisons rapides depuis les usines a généralement facilité la vente et les immatriculations… Mais lors de la première vague, de nombreuses usines ont été fermées ou ont vu leur capacité se réduire en raison des mesures sanitaires. Cela explique une partie des fluctuations importantes constatées

Le marché des véhicules utilitaires légers a connu un recul moins important que celui des voitures particulières.

au niveau des immatriculations, avec une forte augmentation après le premier confinement et la période durant laquelle les garages ne pouvaient effectuer que les réparations essentielles. Ensuite, les immatriculations ont baissé durant l’été avant d’enregistrer une nouvelle hausse après l’été, pour à nouveau

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La crise sanitaire est un accélérateur des tendances actuelles, dont la numérisation.

reculer quelque peu à l’approche de la fin de l’année. Représentant les importateurs, la Febiac voit dans ce recul limité des immatriculations durant le deuxième confinement l’effet de l’autorisation de continuer à livrer les véhicules neufs - ce qui n’était pas possible au cours du premier confinement. Ces pics de la demande à des moments où peu d’utilitaires pouvaient être livrés immédiatement ont eu deux conséquences : une augmentation de la demande en camionnettes d’occasion (à lire par ailleurs dans ce magazine) et une hausse de la demande en véhicules utilitaires de location. Et là également, selon la fédération sectorielle Renta, les loueurs ne parvenaient souvent pas à répondre à cette demande, malgré le développement de leurs flottes. NUMÉRISATION Certains commentateurs considèrent cette crise sanitaire comme un accélérateur des tendances actuelles. Parmi celles-ci, la

Les entreprises ont investi dans des parois de séparation, d’autres ont élargi leur flotte pour respecter les mesures sanitaires.

numérisation de la relation entre les acheteurs et les vendeurs de véhicules utilitaires. Les entretiens de vente se déroulent par vidéoconférence, la vente est effectuée en ligne (par exemple chez Renault Trucks), la réservation des entretiens et réparations se fait en ligne ou via une application… La crise sanitaire a incité certains acteurs à adopter des méthodes qui étaient jusqu’à récemment inhabituelles, sauf pour les grandes flottes. Par contre, question convivialité… Un autre élément contribue à la prévisibilité des coûts, ce qui est essentiel en cette période

de défis économiques : les contrats d’entretien ont le vent en poupe chez certaines marques. Le concept de ‘Mobility as a Service’ devient de plus en plus réalité. La dernière tendance est naturellement l’électrification. Même si cela ne transparaît pas encore dans les immatriculations des utilitaires légers, l’intérêt se renforce auprès du public, mais c’est surtout l’offre des constructeurs qui se développe. Vous pourrez le constater dans l’article que nous consacrons aux motorisations de substitution dans ce magazine.

FORD NUMÉRO 1 Avec 10 955 véhicules utilitaires légers immatriculés en 2020 (-0,45% par rapport à 2019), Ford devance Renault et occupe pour la première fois la tête du segment. C’est l’une des rares marques qui ne voit pas ses ventes baisser de manière significative, avec Opel, qui parvient même à progresser. Ford attribue son succès à son réseau de « Transit Center » axé sur les acheteurs de véhicules utilitaires et à la dernière génération de véhicules utilitaires légers de la marque. Depuis son lancement en 2012, les ventes de véhicules utilitaires légers de la marque ont augmenté de 189 %, passant de la sixième à la première place du segment.

TOP 10 DES IMMATRICULATIONS DES UTILITAIRES LÉGERS EN 2020 Nombres + parts de marché

Marché total

< 2.000 kg

2.000 - 2.999 kg

3.000-3.500 kg

Ford - 10.955 (15,36%)

Renault - 1.431 (19,49%)

Volkswagen - 4.877 (20,96%)

Ford - 8.471 (20,81%)

Renault - 10.255 (14,38%)

Citroën - 1.406 (19,15%)

Peugeot - 4.022 (17,29%)

Renault - 5.589 (13,73%)

Peugeot - 9.485 (13,30%)

Dacia - 1.045 (14,23%)

Renault - 3.235 (13.91%)

Mercedes - 5.084 (12,49%)

Citroën - 7.538 (10,57%)

Peugeot - 968 (13,18%)

Citroën - 2.894 (12,44%)

Peugeot - 4.495 (10,04%)

Volkswagen - 7.489 (10,50%)

Ford - 689 (9,38%)

Opel - 2.317 (9,96%)

Citroën - 3.238 (7,95%)

Mercedes - 7.196 (10,09%)

Mercedes - 566 (7,71%)

Ford - 1.795 (7,72%)

Fiat - 2.878 (7,07%)

Opel - 4.873 (6,83%)

Fiat - 509 (6,93%)

Mercedes - 1.545 (6,64%)

Volkswagen - 2.567 (6,31%)

Fiat - 4.769 (6,69%)

Opel - 430 (5,86%)

Fiat - 1.382 (5,94%)

Opel - 2.126 (5,22%)

Nissan - 1.484 (2,08%)

Nissan - 121 (1,65%)

Toyota - 386 (1,66%)

IVECO - 1.390 (3,41%)

IVECO - 1.390 (1,95%)

Toyota - 64 (0,87%)

Nissan - 167 (0,72%)

Nissan - 1.337 (3,14%)

DEMANDE EN HAUSSE POUR LES CAMPING-CARS Suite au confinement du printemps 2020, de nombreux projets de vacances sont tombés à l’eau. Les gens ont alors recherché des solutions sûres pour tout même partir en voyage plus tard dans l’année. La demande en mobile homes et camping-cars a explosé. Cette tendance a été constatée non seulement par les entreprises qui construisent et distribuent des mobile homes reposant sur des châssis d’utilitaires, mais aussi les constructeurs proposant des camping-cars dans leur gamme. Ainsi, la gamme California de Volkswagen a été particulièrement populaire cette année, d’autant plus que l’offre s’est élargie avec le lancement du Grand California. Basé sur le Crafter, ce modèle a rejoint le California, reposant quant à lui sur le Transporter. Cette année encore, le nouveau VW Caddy sera aussi décliné en version California. Chez Ford aussi, les nouvelles sont bonnes au niveau des ventes du Nugget, le camping-car basé sur le Transit Custom. La gamme s’enrichit d’une variante supplémentaire puisque le Nugget Plus à empattement long sera désormais aussi proposé avec un toit articulé en plus de la version à toit rehaussé. Mercedes fait également le bonheur des amateurs de camping-cars avec son Marco Polo, basé sur le Vito/ Classe V.

VAGUES DE CONCENTRATIONS 2021 sera aussi l’année des regroupements de constructeurs, notamment par le biais de la formation de Stellantis. Après avoir repris Opel en 2017, le groupe PSA (Peugeot, Citroën et DS) formera cette année une alliance avec le groupe FCA, dont fait partie Fiat Professional. Les détails ne seront dévoilés qu’à la fin du premier trimestre. À plus long terme, cette fusion entraînera sans aucun doute une rationalisation des portefeuilles de produits.

L’alliance Renault-Nissan, avec laquelle FCA avait d’abord discuté en vue d’une coopération à grande échelle, se prépare également à une profonde réorganisation en 2021. L’une des conséquences de celle-ci est le retrait de Mitsubishi (qui fait aussi partie du groupe) du marché européen (voir encadré). Au cours du mois de janvier, la nouvelle stratégie de Renault en Europe sera également dévoilée. En 2021 encore, la coopération entre Ford et Volkswagen Commercial Vehicles produira aussi ses premiers effets avec le lancement du successeur du Transit Connect, basé sur le nouveau Volkswagen Caddy. Plus tard suivra une fourgonnette d’une tonne produite par Ford, et qui succédera à la fois au Transit Custom et au VW T6.1. En 2022, ce sera au tour du modèle destiné à remplacer l’Amarok et le Ranger, construit par Ford.

NOUVELLE NORME D’ÉMISSIONS Depuis le 1er janvier 2021, une nouvelle norme d’émissions est entrée en vigueur, la norme Euro 6d Full, qui remplace la norme Euro 6d Temp introduite en septembre 2019. Il s’agit là d’une énième évolution de la norme Euro 6, introduite en 2014. Si la valeur maximale d’émissions n’a pas évolué, il en va autrement du mode de calcul. Si ces émissions étaient d’abord calculées sur la base des valeurs NEDC, elles le sont désormais selon le protocole WLTP intégrant les corrections RDE (Real Driving Emissions). Avec l’entrée en vigueur de la norme Euro 6d Full, la tolérance concernant la différence entre les valeurs d’émissions selon le protocole WLTP et celles mesurées en conditions réelles est encore réduite. Au niveau des moteurs diesel, cette nouvelle norme s’accompagne par exemple de la généralisation de l’AdBlue pour limiter concrètement les émissions de NOx. Aucune information n’a pour l’instant filtré sur la norme Euro 7, attendue pour 2025.

MITSUBISHI DISPARAÎT, FUSO RESTE Au cours de l’été 2020, Mitsubishi a annoncé son retrait du marché européen en confirmant ne plus y lancer aucun nouveau modèle. À terme, le Mitsubishi L200 disparaîtra donc aussi du marché. Importateur de la marque en Belgique depuis 2012, Beherman Motors poursuivra les activités d’après-vente de Mitsubishi. Mais, surtout, le groupe reste importateur de la marque FUSO dans notre pays. En 2021, Beherman Motors cherchera également plusieurs nouveaux distributeurs. Un remodelage du FUSO Canter est programmé fin 2021, avec l’arrivée d’un nouveau moteur. La marque espère ainsi une augmentation des ventes de 10 à 15 % en Belgique. Fin 2022, FUSO lancera aussi le E-Canter électrique, un modèle quasiment prêt à être commercialisé et qui circule déjà en essais dans différents pays.

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QUELLES NOUVEAUTÉS ATTENDRE EN 2021 ? Chez Ford, il faudra encore un peu attendre pour accueillir le E-Transit 100 % électrique (voir Topics), qui sera commercialisé au quatrième trimestre de 2021 ou au début de 2022 - juste à temps pour le Salon de Bruxelles. En 2021, la marque se concentrera surtout sur les nouvelles variantes de produits existants, comme un Ranger châssis-cabine destiné aux conversions, ou encore à la version lourde ‘5.0 Ton’ du grand Transit. En attendant la nouvelle génération, le Transit Connect qui sera produit en collaboration avec Volkswagen, le modèle reçoit encore quelques évolutions, comme une exécution Active, une charge utile rehaussée ou encore des moteurs répondant aux normes d’émissions les plus récentes.

Fiat Professional, qui aurait dû présenter au Salon de Bruxelles le Talento DCT et diverses séries spéciales, mettra l’accent dès fin janvier sur le nouveau e-Ducato (voir l’article dédié aux motorisations de substitution ailleurs dans ce magazine).

Maxus a parcouru pas mal de chemin depuis son lancement en Europe en 2019. Après l’EV80 électrique, le constructeur

a présenté le Deliver 9 à moteur diesel et propose désormais aussi l’eDeliver 3 électrique. Afin de pouvoir vendre ces modèles, la marque est en train de développer activement son réseau de distribution. Elle n’a pour l’instant rien communiqué sur d’éventuels modèles supplémentaires. Mercedes-Benz Vans présentera au cours de la seconde moitié de l’année le successeur du Citan. Même s’il sera toujours développé et produit en collaboration avec Renault, celui-ci possédera selon Mercedes davantage l’ADN de la marque, que ce soit sur le plan du design, de la sécurité ou de la connectivité. Une variante civile de ce modèle sera proposée et sera baptisée Classe T. Un nouveau e-Sprinter est également attendu du côté de Mercedes-Benz Vans.

Chez Renault, 2021 sera une année importante. En plus d’une variante châssis-cabine du Renault Master Z.E. et d’une version dotée d’une MMA portée à 3,5 tonnes de la grande fourgonnette électrique de la marque (également distribuée dans le réseau Renault Trucks), Renault proposera au cours du second semestre la nouvelle mouture de son Trafic. Celle-ci bénéficiera des mêmes adaptations que la version civile, déjà présentée. Mais la grande nouvelle est naturellement le lancement des nouveaux Kangoo (photo)

et Express, les deux fourgonnettes compactes de la marque française (voir Topics). Du côté du groupe PSA (Peugeot, Citroën, Opel), les fourgonnettes moyennes électriques, qui ont été nommées International Van of the Year, seront rejointes par les variantes 100 % électriques des fourgonnettes compactes de chacune des marques, à savoir les e-Partner, ë-Berlingo et Combo-e. Le Toyota Verso City sera également décliné en version électrique. Chez Volkswagen Commercial Vehicles, il faudra attendre 2022 pour voir revenir l’Amarok, qui sera produit parallèlement au successeur du Ford Ranger. L’année 2021 démarre bien pour la marque allemande avec le lancement du tout nouveau Caddy (dont vous pouvez lire l’essai dans ce magazine). Plus tard en 2021, le e-Crafter sera rejoint par le ID-Buzz, une fourgonnette 100 % électrique qui sera proche, au niveau des dimensions, du Transporter, mais qui fera référence au T1. En attendant, le T6.1 accueille de nouvelles motorisations avec une double injection d’AdBlue pour des émissions encore plus propres.

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e marché des véhicules utilitaires légers est à la hausse. L'offre augmente, la demande est plus diversifiée et le service plus important que jamais. Ford Waasland Automotive l'a compris comme nul autre. À tel point que le site de Sint-Niklaas se concentrera à l'avenir uniquement sur la vente, l'entretien et la réparation de la populaire gamme de véhicules utilitaires de Ford!

«Un service sur mesure, c'est ainsi que nous faisons la différence chaque jour», déclare Ben De Groof, Directeur Général de Waasland Automotive. «C'est un must, car une camionnette est un produit sur mesure. Vos activités déterminent la configuration de vos fourgons. Non seulement en termes de longueur et de hauteur, mais aussi, par exemple, le rapport de transmission, qui est crucial pour la durabilité et les coûts d'exploitation à long terme. En raison de son envergure, Waasland Automotive peut investir dans des employés spécialisés et hautement qualifiés, à la fois en termes de vente et après-vente! » DE L'INDÉPENDANT À LA MÉGA FLOTTE En parlant d'échelle, Waasland Automotive se porte particulièrement bien en tant que Ford Transit Center. «2020 n'a pas été exactement une année à chérir, mais nous avons tout de même vendu pas moins de 750 véhicules utilitaires légers! Cela va d'un simple Transit Courier pour un indépendant, à un contrat de 300 véhicules pour des clients tels que le gouvernement flamand ou Fluvius, et même 500 camionnettes Transit

Custom pour le distributeur de médicaments Febelco! Mais quel est l'attrait de Waasland Automotive pour les flottes ‘petites indépendantes’ et ‘grandes flottes’? «Pour moi, il y a trois raisons principales à cela, en plus de notre approche professionnelle bien sûr: un stock important de véhicules de série, une flotte de location large et diversifiée et le fait que nous ayons un concept tout-en-un», déclare De Groof. Avec 70 à 80 fourgons neufs physiquement en stock et le même nombre en commande de stock, Waasland Automotive peut dans de nombreux cas livrer immédiatement. «Si ce n'est pas le cas, nous pouvons fournir un véhicule d’attante adapté. Notre flotte se compose de 50 à 80 voitures aux heures de pointe, même des versions très spécifiques. Ce parc sera renouvelé après 6 mois jusqu'à un maximum d'un an, ce qui garantit également des jeunes véhicules d'occasion de qualité et à des prix attractifs. » ONE-STOP-SHOP Waasland Automotive livre 90% des véhicules entièrement personnalisés. «Nous comptons sur les fournisseurs les plus importants pour cela: Hebic, Arisco, Navex,

Ben De Groof, General Manager de Waasland Automotive

Storevan, Rauwers, Cargocool… de la signalisation aux applications frigorifiques. Nous réalisons l'assemblage en interne, ce qui permet au client d'économiser jusqu'à 40% de délai et beaucoup de préparation. Cela s’ajoute à une grande flotte! » Waasland Automotive joue également en première division en matière de service après-vente. «Des techniciens spécialisés, des ponts élévateurs plus gros et plus lourds, un grand stock de pièces pour limiter les temps d'arrêt… etc. Nous proposons même des forfaits de services sur mesure pour, par exemple, les clients de livraison du dernier kilomètre pour lesquels chaque minute compte littéralement. Et nous sommes déjà parfaitement préparés pour l'avenir électrique aujourd'hui », conclut De Groof.

25E PRIX DU PRÉSIDENT FORD Le fait qu'un service impeccable ne soit pas un concept vide chez Waasland Automotive est démontré par le fait que le groupe a reçu le «Ford Chairman's Award» pour la 25e fois cette année. Le concessionnaire belge Ford obtient ainsi les scores les plus élevés en matière de satisfaction client. La meilleure preuve que l'approche Waasland Automotive fonctionne!

WAASLAND AUTOMOTIVE BEVEREN - Pareinpark 4 - 9120 Beveren - Tél. +32 (0)3 778 79 60 - waaslandautomotive.be WAASLAND AUTOMOTIVE SINT-NIKLAAS - Europark-Zuid 4 - 9100 Sint-Niklaas - Tél. +32 (0)3 778 79 60 - waaslandautomotive.be

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FORD TRANSIT CUSTOM & TRANSIT 2T ‘TRAIL’

DAVANTAGE QU’UN LOOK DE BAROUDEUR F

ord continue à enrichir sa populaire gamme Transit avec de nouvelles versions. Un ‘5.0 Tonnes’ lourd du 2T sera disponible plus tard cette année et en 2022 une version 100 % électrique, mais aujourd’hui déjà la gamme se décline en exécutions ‘Trail’ robustes des Transit Custom et Transit 2 Tonnes. Arnaud Henckaerts - arnaud.henckaerts@transportmedia.be

‘Trail’ correspond chez Ford à un aspect baroudeur avec une calandre noir mat dont le logo Ford aux dimensions généreuses semble emprunté au Ranger Raptor. Le véhicule intègre des protections de caisse plus larges avec l’inscription ‘Trail’ sur les portes et de grandes jantes de 16 pouces en alliage noir. A l’intérieur, les versions Trail ont droit à des sièges entièrement en cuir et un équipement standard plus complet. Sous le capot se cache, tant dans le Transit Custom Trail que dans le Transit Trail, le 2.0 litres EcoBlue diesel de 130 ou 170 ch (Custom) et de 170 ch dans le ‘gros’ Transit. Sur le plan mécanique, les modèles Trail à traction avant sont, pour une traction optimale, dotés de série d’un différentiel mécanique à glissement limité développé en collaboration avec Quaife. Ce système ne peut pas être combiné à une boîte automatique, et les versions Trail sont dès lors toujours équipées d’une boîte manuelle à six rapports. Le Transit 2T Trail peut aussi être commandé avec une transmission intégrale intelligente, et c’est la version testée par VAN Management. IMPERTURBABLE Bien que la demande de camionnettes à transmission intégrale soit limitée dans notre pays, elles peuvent être utiles sur chantier ou pour une traction optimale dans le cas du remorquage de charges lourdes. L’avantage du système AWD intelligent réside dans le fait qu’il distribue automatiquement le couple sur les quatre roues et ne doit donc pas être enclenché. Par défaut, le système se comporte comme une propulsion arrière sauf en cas de perte de traction. Pour des conditions plus exigeantes, il est toutefois possible d’enclencher le mode ‘Mud’ qui transmet une partie du couple aux roues

avant et adapte le contrôle de traction afin de permettre au système AWD de faire son travail de manière optimale. Le système est efficace et prouve son utilité même sur des terrains particulièrement exigeants où l’on opterait plutôt pour un 4x4 robuste doté d’un châssis en échelle. Le rapport de réduction finale court augmente toutefois le régime moteur sur autoroute et génère donc davantage de bruit et de consommation. Donc, si vous n’avez pas absolument besoin de l’AWD, choisissez plutôt le Transit Trail à traction avant avec blocage mécanique. Dans la version AWD, le couple pour le train avant est tiré du 3e rapport de la boîte de vitesses. L’embrayage pour l’activation de la transmission intégrale est intégré dans le différentiel des roues avant et est commandé par une pompe électrique. Cette configuration compacte garantit que la hauteur de roulage et les volumes de chargement soient identiques à ceux du modèle à propulsion arrière correspondant.

TRANSIT CUSTOM ‘ACTIVE’ A l’instar de la gamme ‘voitures’ de Ford, le Transit Custom est également disponible en version ‘Active’ se référant ainsi au monde des SUV, avec des jantes 17 pouces, une calandre sportive et un habillage Active spécifique. Son moteur EcoBlue de 170 ch peut être associé en option à une boîte automatique à 6 rapports ou un blocage mécanique (mais pas les deux).

Si vous n’avez pas absolument besoin de l’AWD, choisissez plutôt le Transit Trail à traction avant.

La calandre du Transit Trail fait penser à celle du Ranger Raptor.

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VOLKSWAGEN CADDY CARGO

Le Caddy est totalement neuf et repose sur le châssis MQB de VW.

REPARTIR D’UNE PAGE BLANCHE L

e Volkswagen Caddy sortant a bénéficié de son dernier face lift en 2015, une mise à niveau d’envergure d’une base qui datait déjà de … 2003. Il était donc grand temps de proposer un modèle totalement neuf qui exploite les technologies les plus récentes de l’arsenal du groupe allemand. Arnaud Henckaerts - Arnaud.henckaerts@transportmedia.be

Innovation majeure et déterminante : les nouveaux Volkswagen Caddy Cargo et Caddy Cargo Maxi seront désormais construits sur le châssis MQB tout comme la 8 e génération de la Volkswagen Golf. Ceci entraîne un grand nombre de modifications techniques et technologiques, mais la carrosserie est aussi totalement neuve. A noter le motif graphique de la calandre inférieure et des feux qui s’élèvent haut dans la carrosserie encadrant les doubles portes arrière, qui sont d’ailleurs proposées pour la première fois de série au lieu d'un hayon. Les flancs sont désormais profilés à l’inverse de l’aspect uniforme et convexe de la génération précédente. Le Caddy suit-il ainsi le chemin du Ford Transit Connect dont la prochaine génération sera construite par Volkswagen en collaboration avec le

constructeur américain sur la base du modèle allemand ? RÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE La grande révolution se trouve à l’intérieur. Le nombre de boutons physiques a été ramené à un minimum. Vous commandez les feux, l’airco et le volume audio par écrans tactiles. C’est moderne, mais ce n’est pas toujours pratique pendant la conduite étant donné qu’il n’y a pas de feedback physique. Une question d’habitude sans doute. Toutes les autres fonctions trouvent place sur le display d’infodivertissement central dont la taille oscille entre 6,5 et 10 pouces en fonction de la version et qui peut être activé de façon tactile ou par la voix. Dans les versions de base, le combiné d’instruments se compose toujours de compteurs analogiques mais ils sont remplacés dans les versions haut de gamme par des compteurs numériques. Le summum, c’est l’Innovision Cockpit avec un combiné d’instruments composé d’un écran de 10,25’’ qui constitue le prolongement de l’écran d’infodivertissement central et peut également afficher des cartes de navigation. Un compartiment de chargement sans fil pour smartphones est aussi disponible ainsi que 2 ports USB-C.

Par ailleurs, de nombreux systèmes d’aide à la conduite sont disponibles sur le Caddy. Trailer Assist, conduite semi-automatique avec ‘Travel Assist’, détection de l’angle mort, feux de route automatique, freinage automatique lorsque le véhicule détecte un obstacle quand il se rabat ou recule … Tout est possible, mais le plus souvent en option. Si vous ignorez toute cette technologie, vous bénéficierez d’un intérieur ergonomique avec de nombreux espaces de rangement, même au-dessus du tableau de bord. Les plastiques utilisés sont plutôt durs, mais ceci n’est pas gênant compte tenu de la vocation utilitaire du Caddy. UN DIESEL PLUS PROPRE, PAS DE VERSION ÉLECTRIQUE Sous le capot, vous pourrez aussi choisir une version au CNG et un plug-in hybride. Une variante purement électrique du nouveau Caddy n’est pas au programme. Les véhicules électriques du groupe sont construits sur la plate-forme MEB (comme le VW ID3). Elle est conçue pour des véhicules 100 % électriques contrairement à la plate-forme MQB qui est prévue pour un moteur à combustion avant transversal, éventuellement avec un moteur électrique auxiliaire.

Le Caddy Cargo Maxi peut emporter 2 europalettes l’une derrière l’autre.

Les boutons physiques sont limités à un minimum dans le nouveau Caddy.

Aujourd’hui, le Caddy est disponible avec une boîte de vitesses DSG automatique à 7 rapports et double embrayage. Un seul bloc est également prévu pour les diesels, en l’occurrence un TDI 2 litres. Mais il est disponible en trois niveaux de puissance : 75, 102 et 122 ch pour une consommation WLTP entre 4,5 et 4,7 litres/100 km. A la suite du Dieselgate, le groupe VW n’a pas lésiné sur les moyens pour redorer l’image de ses moteurs diesel. Les nouveaux TDI devraient ainsi faire partie des moteurs les plus propres du marché. Pour y arriver, le constructeur a recours au ‘Twindosing’ qui permet de traiter les gaz d’échappement via deux catalyseurs SCR avec une double injection d’AdBlue. Les émissions d’oxydes d’azote (NOx) sont ainsi particulièrement basses. CONFORT Nous avons pris le volant du TDI de 75 kW avec boîte manuelle et de la version de 122 ch avec DSG. Dans les deux versions, le TDI se montre souple et linéaire tandis que la boîte manuelle est précise et facile à utiliser. La boîte DSG est encore plus agréable et est parfaitement adaptée au bloc. Elle se commande au moyen d’un nouveau petit sélecteur qui donne à l’intérieur un cachet supplémentaire par rapport à un

Le ‘Twindosing’ doit faire du TDI un des moteurs au diesel les plus propres du marché.

grand levier de vitesses. A chaud, les deux moteurs se montrent particulièrement silencieux.

L’approche totalement numérique n’est pas toujours aussi pratique pendant la conduite. Tant en termes de comportement routier que de confort, le Caddy se comporte de façon exemplaire. La suspension filtre parfaitement les inégalités de la route, offre une bonne isolation sonore et ne se laisse pas impressionner par les routes pavées typiquement belges. C’est une grosse différence avec la génération précédente. Il faut toutefois dire que le Caddy que nous avons testé n’était pas chargé. Le passage au châssis MQB signifie que le Caddy ne dispose plus de ressorts à lames à l’arrière mais d’un essieu rigide combiné à des ressorts hélicoïdaux. Non chargé, cette configuration plus moderne joue en faveur de la nouvelle génération. Reste à voir si ces constatations seront toujours valables à pleine charge.

PRATIQUE Bien que le nouveau Caddy progresse nettement en termes de confort, les volumes de chargement et les charges utiles ne varient pas énormément de ceux de la génération précédente. Il affiche une charge utile jusqu’à 767 kg et peut - en fonction de la motorisation - tirer une remorque freinée d’un poids jusqu’à 1.500 kg. Le volume de chargement maximal du Caddy Cargo atteint 3,1 m3 et 3,7 m3 pour le Caddy Cargo Maxi. La nouvelle suspension arrière offre une plus grande largeur entre les passages de roue (1.230 mm), permettant le chargement d’une europalette sur la largeur. La longueur de chargement jusqu'à la cloison est de 1.797 mm (Cargo) ou même de 2.150 mm (Cargo Maxi), ce qui signifie que dans la version longue, deux europalettes peuvent y être placées l'une derrière l'autre. Une palette peut également être poussée à l’intérieur par la large porte coulissante latérale. Pour la première fois, la zone de chargement peut être déverrouillée séparément.

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TENDANCES EN MATIÈRE DE TRANSFORMATIONS

LE POIDS COMME PRÉOCCUPATION CROISSANTE D

emandez comment évolue la transformation des carrosseries et la plupart des acteurs vous parlera de poids. Mais d’autres paramètres sont également en jeu. Nouvelles technologies, business model fluctuant ou encore quête de nouveaux collaborateurs, les conséquences se font sentir à différents niveaux. Michaël Vandamme

Les carrossiers belges sont réputés pour leur travail sur mesure, mais qui est de plus en plus remplacée par la standardisation et l'externalisation.

Il y a un terme qui revient systématiquement en premier lieu dans les conversations avec les carrossiers, c’est la norme WLTP ou ‘Worldwide Harmonised Light Vehicle Test Procedure’ suivi de près par le poids et la résistance. C’est précisément ce qui permet de réaliser le défi du WLTP, à savoir une baisse des CO 2. « Deux facteurs sont importants pour nous dans ce contexte : le poids du véhicule et la résistance à l’air. On ne peut

y échapper », explique Bart Matthys de la société éponyme. « Nous recevons des directives sur ce qui est possible, permis et où se situe la frontière. Ce qui est compliqué, c’est que chaque marque a sa propre méthode de calcul pour respecter les mêmes normes. » « Ce poids et la superficie frontale au-dessus de la cabine sont devenus si importants que cela a eu une conséquence importante sur notre façon de travailler », déclare Jelle

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Declercq de Thomas Cargo Solutions. « Cela nécessite une formation sérieuse car les différences se situent parfois dans les détails. Un véhicule de 160 ch est parfois complètement différent d'un véhicule de 130 ch. Il faut rester attentif. » « Quelque part, cela signifie aussi qu’il faut ‘éduquer’ le client si je peux m’exprimer ainsi », souligne Michel Allaeys de la société éponyme. « Par le passé, la mentalité

dominante était souvent d’en faire toujours plus. Aujourd’hui, la superstructure colle davantage aux besoins concrets. Nous avons parfois la tâche délicate de signaler au client les limites, les siennes et les nôtres. » DES MATÉRIAUX PLUS LÉGERS « Utiliser des matériaux plus légers constitue l’approche la plus évidente pour réduire le poids », indique Bart Matthys. « Vous

Plus que jamais, les carrossiers réfléchissent dès le départ au produit final.

pouvez faire preuve de créativité mais cela se paie. On ne peut pas indéfiniment faire de compromis. » « Il y a une tendance claire à l’utilisation de matière synthétique et d’aluminium », souligne Michel Allaeys. « Mais ceci a un impact sur le prix. Il y a le coût intrinsèque du matériau, mais l’intégration dans la superstructure peut aussi coûter un peu plus cher. Notre approche consiste généralement à évaluer si le résultat souhaité peut être obtenu en utilisant un acier plus fin. Automatiquement, ceci permet de comprimer le poids. Tous les clients ne sont pas prêts à payer le prix de l’aluminium. Nous devons tenir compte de cela. » « La destination et les missions déterminent aussi ce qui est possible », intervient Bart Matthys. « Une utilisation mixte peut offrir le meilleur des deux mondes. Prenez l’inox qui était auparavant utilisé pour le cadre arrière en transport alimentaire. Là aussi, on est passé à l’aluminium. » « Pour les caisses fermées, il existe bien un matériau plus léger que le polyester et c’est le composite qui est une espèce de PVC », précise Cedric Carette d’Alumac. « Mais il est aussi un peu moins solide et un peu plus cher. Mais c’est le client qui doit évaluer les choses et prendre la décision. »

« Nous devons oser faire du benchmarking d'autres secteurs où le contrôle du poids est également une préoccupation importante. » Thomas Malysse

Le poids et la surface frontale sont plus que jamais les facteurs cruciaux.

CNG, ÉLECTRICITÉ, … « Nous avons connu notre première expérience avec des camionnettes équipées de propulsions alternatives, en l’occurrence l’électricité et le CNG », explique Jelle Declercq. « Cela tient en grande partie au fait que nous réalisons la superstructure pour des communes qui sont plus enclines à acheter de tels véhicules pour des raisons de principe. Le défi pour nous se situe sur le plan de l’espace ET du poids. Une camionnette diesel standard dotée d’un réservoir d’environ 200 litres offre plus de place qu’un véhicule au CNG qui est parfois équipé de plusieurs réservoirs. Cela a aussi des conséquences sur la formation de notre personnel. Nous avons

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CONSEILLER AVEC EXPERTISE « Une tendance importante se dessine sur le marché de la camionnette et qui aura aussi des répercussions considérables pour nous carrossiers », explique Michel Allaeys. « Là où dans le passé le client faisait un choix de véhicule, suivi du montage de la superstructure, il doit maintenant aller plus vite. L'acheteur potentiel regarde ce qui est disponible et décide ensuite. En d'autres termes, il fait plus souvent appel aux stocks, ce qui est bien sûr possible grâce aux possibilités de recherche qu'offrent les canaux Internet. Notre rôle commence plus tôt dans la chaîne. Nous devons anticiper la manière dont l’offre répondra à la demande future. Imaginez que vous ayez un véhicule qui reste six mois voire un an en stock : sa superstructure ne sera peut-être plus adaptée au moment de la vente. Cela souligne notre rôle en tant qu’experts conseillers. » « Nous jouons un rôle similaire lorsqu’un acheteur choisit un modèle déterminé », ajoute Olivier Stankiewicz de Cargo Lifting. « A la signature de l’achat, il faut savoir ce qui est compatible avec le véhicule que l’on acquiert. La motorisation est-elle adaptée ? Ce sont des calculs que nous pouvons et devons faire. Le temps où vous pouviez, pour ainsi dire, construire à peu près n'importe quoi sur tout est révolu. »

moins d’expérience avec l’électricité, mais je suis bien conscient que cette énergie va gagner en importance dans le futur. Pour les batteries aussi, il faut de l’espace. Sans parler de leur poids. Ceci impactera le poids total du véhicule et vous vous heurtez alors plus rapidement à la limite des 3,5 tonnes. » « Le carrossier doit, pour ces raisons, bien tenir compte de l’utilisation finale d’un véhicule », complète Gerrit Stronkhorst de Terberg Specials Belgium. « Certaines fonctionnalités sont reliées au moteur diesel, comment résoudre ce problème avec la propulsion électrique ? S’il faut un espace supplémentaire pour les batteries, c’est à nous de le trouver. » SÉCURITÉ « Pour nous, la sécurité revêt différentes formes », indique Bart Matthys. « Ainsi, nous plaçons de plus en plus de caméras 3D ainsi que des systèmes à 4 objectifs qui fournissent une vision à 360°. Un contraste saisissant avec l’époque où l’on se limitait à une caméra de recul standard. Des poignées ou des marches sont également prévues à l’arrière, ce qui n'est pas seulement une bonne chose pour la sécurité du chauffeur, mais contribue également à l'ergonomie. » Autre aspect lié à la sécurité qui impacte directement la superstructure : la sécurisation du chargement. « C’est de plus en plus

« La demande de transformation de véhicules avec différentes zones de température pour l'industrie pharmaceutique est en hausse. » Bart Matthys

« L’EXTERNALISATION EST UNE NÉCESSITÉ » « Nous nous trouvons dans une niche, ce qui complique la recherche de personnel adéquat », affirme Jelle Declercq. « C’est précisément pour cela que nous utilisons aujourd’hui davantage des pièces qui arrivent semi-finies chez nous. Avant, nous comprenez nos collaborateurs - soudions davantage nous-mêmes, aujourd’hui ce n’est plus une option. En fin de compte, pour faire les choses soi-même, il faut des personnes qui sont à l'aise dans tous les domaines, ce qui fait de l'externalisation une nécessité. Et cela change tout votre business model. Parce que vous achetez, le volume est important, ce qui contraste avec le carrossier belge qui dans le passé était surtout connu pour son travail sur mesure. »

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contrôlé », prévient Jelle Declercq. « Vous ne pouvez plus fixer un œilleton comme ça dans le plancher, il doit l’être de manière renforcée. Les possibilités d’aujourd’hui avec des tiges de serrage ou des œillets d’arrimage sont en outre plus nombreuses qu’auparavant. On attache de toute façon plus d’attention à l’arrimage, et à juste titre. Si l’on contrôle le poids d’un véhicule, on ne vérifie pas seulement le poids total mais tout autant le poids sur l’essieu avant et arrière, ce qui fait réfléchir. « C'est à nous d'offrir la possibilité de déplacer la charge de telle manière que tout - le poids autorisé sur les deux essieux - reste parfaitement conforme. » TRAVAILLER SOUS TENSION Plus léger signifie aussi généralement plus cher, mais quel est le prix de ce poids gagné ? « Il est vrai que l’aluminium est plus cher que l’acier, mais on ne peut pas voir cela comme un coût mais plutôt comme un investissement », explique Cedric Carette d’Alumac. « En fin de compte, une superstructure plus légère génère davantage de charge utile, ce qui permet de compenser le surcoût. N’oubliez pas non plus que celui qui flirte avec la limite supérieure et a un problème devra délier les cordons de sa bourse. La charge utile est strictement contrôlée. Parfois même avec des capteurs sous l’asphalte et des caméras qui enregistrent le numéro de plaque. Il vaut dès lors mieux investir dans une superstructure plus légère. » « Nous opérons dans une zone sous tension qui comprend le prix, le poids, la robustesse mais aussi la fonctionnalité », conclut Gerrit Stronkhorst. « Dans cet espace, nous devons imaginer la meilleure solution pour le client avec notre savoir-faire, les possibilités techniques et réglementaires. » « Cela touche aussi le business model », insiste Thomas Malysse de SBR Solutions. « Nous pouvons proposer un rapport qualité/ prix équilibré. Si plus léger signifie aussi plus cher, vous arrivez vite à un sérieux surcoût. Par rapport à nos clients, nous ne pouvons pas nous permettre d’augmenter notre prix de 30 % par exemple. Nous sommes toujours très directs à cet égard. Si vous faites un choix, cela aura des répercussions sur le prix et vous risquez également de vous heurter à un mur financier. »

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AMÉNAGEMENT DE CAMIONNETTES

AMÉNAGÉ, C’EST RÉGLÉ T

out le monde peut utiliser une camionnette standard, mais en fonction de la zone d’opérations et de l’activité, un aménagement adapté de l’espace de chargement peut très nettement améliorer l’efficacité. Notre pays compte de nombreuses entreprises capables de convertir votre camionnette en un outil de travail rêvé. L’aménagement de l’espace de chargement présente en effet plusieurs avantages : gain de temps, baisse des dommages, sécurité, ergonomie et image. Hendrik De Spiegelaere

L’utilisation d’aluminium a permis d’obtenir un aménagement Bott aussi léger que possible.

Les constructeurs et leurs concessionnaires livrent déjà - et c’est une tendance générale - de nombreuses aménagements standards. Cela va d’un simple revêtement pour le sol et les parois afin de protéger le véhicule contre les dommages ou pour arrimer la charge (norme EN-12642) aux versions totalement adaptées pour, par exemple, un boulanger, un plombier, un laitier, un technicien ou encore pour le transport sous température contrôlée. Les constructeurs collaborent dans ce cas avec un certain nombre de sociétés agréées spécialisées dans la transformation d’utilitaires.

Les constructeurs font aussi appel à des spécialistes pour des aménagements plus radicaux comme pour les ambulances, les véhicules de pompiers ou de police. MAN par exemple, est en mesure de proposer des ambulances complètes sur la base du TGE réalisées par Rodriguez Lopez Auto (représenté dans notre pays par Ambuland). Autre exemple avec Renault Trucks qui tire parti du marché en croissance de la livraison à domicile de biens alimentaires avec une large offre de solutions frigorifiques pour sa camionnette Master. Le réseau de concessionnaires de Renault Trucks collabore à ce niveau avec des partenaires professionnels tels que BodyConstruct, Gradius, Matthys et JDK. Une formation en solutions frigorifiques avec différents partenaires est aussi proposée aux collaborateurs de Renault Trucks pour servir au mieux les clients dans ce secteur. L’avantage de ces collaborations : un seul interlocuteur et, grâce aux cellules spéciales pour utilitaires légers, généralement un professionnel avec une connaissance de ce marché spécifique. L’acheteur est évidemment libre de chercher lui-même une entreprise spécialisée voire de procéder lui-même à l’aménagement de l’espace de chargement. Travailler avec un spécialiste agréé présente toutefois des avantages dans le domaine de la sécurité, de la durée de vie, de la polyvalence, de l’ergonomie et des garanties. INNOVATION Les fournisseurs innovent même pour le revêtement simple de l’espace de chargement. C’est ainsi que Febelco a choisi, pour aménager le compartiment de chargement de ses nouvelles camionnettes Ford Transit Custom, les revêtements de sol innovants Hebic et la protection de parois en polypropylène C2C Grey. La pandémie de coronavirus a, elle aussi, entraîné l’apparition de gammes de

produits supplémentaires. Ford a ainsi lancé son propre assortiment de parois de séparation anti-covid en PVC pour quasi tous les modèles de la gamme Transit. Des parois de ce type sont disponibles depuis avril chez un grand nombre de carrossiers et sociétés de transformation (Econor et Amecam notamment ont joué un rôle moteur à ce niveau), mais Ford pense qu’en proposant une solution propre facile à installer, il répond mieux aux besoins des entreprises. Les parois de séparation peuvent être commandées en ligne ou chez le concessionnaire. WEIGHT WATCHERS SOUS HAUTE TENSION L’aménagement d’une camionnette se heurte souvent au problème du poids. Ne nous voilons pas la face, une partie des camionnettes qui circulent sur nos routes sont surchargées. Il faut dire qu’elles sont vite en surpoids. D’abord, le poids propre augmente à cause de toutes sortes d’équipements de confort et surtout de sécurité. Or, la charge utile est limitée par la masse maximale autorisée de 3,5 tonnes. S’il faut y ajouter un aménagement complet, il ne reste plus grand-chose pour le chargement. D’autant que les étagères et les systèmes de rangement sont pleins à craquer sans parler du matériel supplémentaire embarqué comme un compresseur, un générateur ou autre. Le poids total légal est ainsi vite dépassé. Les spécialistes de l’aménagement d’utilitaires en sont naturellement conscients et s’efforcent, grâce à leurs matériaux, d’obtenir une installation aussi légère que possible sans en compromettre la résistance ou la longévité. « Notre nouvelle ligne d’aménagements Bott est réalisée à 100 % en aluminium pour obtenir un avantage de poids », explique Peter Lambaere d’Abeco. « On le fait aussi en pensant aux camionnettes électriques plus lourdes qui gagnent du terrain. D’ailleurs, je veux signaler que ces véhicules électriques génèrent encore d’autres difficultés spécifiques. On ne peut pas forer dans le plancher par exemple car les batteries s’y trouvent. Le personnel doit lui aussi suivre une formation spécifique pour les camionnettes électriques, aussi bien pour l’aménagement

L’utilisation de box comme la VebaBox constitue une solution flexible pour ne rien devoir modifier à la camionnette.

BOX POLYVALENTS D’aucuns préfèrent ne pas transformer totalement leur camionnette. Une autre option s’offre à eux : des box prêts à l’emploi qui trouvent place dans l’espace de chargement. Un box de ce type n’entraîne aucune modification au véhicule et peut en outre être transféré d’un véhicule à l’autre ou même rester sur place comme unité de support pendant un travail. Il s’agit d’un système qui gagne du terrain dans le transport isotherme avec, par exemple, VebaBox. Dans l’article sur le transport frigorifique au moyen d’utilitaires légers, nous avions omis de citer l’importateur/distributeur, à savoir VebaBox Belux and France à Coxyde. Une photo plus récente d’une telle VebaBox est présentée ici.

intérieur que pour l’entretien par la suite. » L’optimalisation du poids mobilise également System Edström. En utilisant un acier à haute résistance Domex 420, le poids a été réduit dans deux groupes de produits : 25 % de poids en moins pour les cadres et 22 % de moins pour les tablettes. Une évolution possible sans conséquence sur la sécurité ou la durée de vie grâce aux tests continus de qualité et de résistance aux chocs. NUMÉRISATION Sortimo a lancé une plate-forme d'achat pour aider les clients à mieux s’y retrouver dans son gigantesque programme d’aménagements d’utilitaires. Le client peut y découvrir toutes les possibilités, placer

Le poids propre du véhicule ET de l’aménagement constitue un obstacle. personnellement ses commandes en toute sécurité et suivre par la suite sa flotte. La plate-forme est liée à un configurateur pour la dernière génération SR5, comprenant la conception graphique, les labels et les incrustations. System Edström (Bru Systems) et ACTResearch par exemple disposent aussi d’un tel configurateur.

VAN Management 109 (janvier 2021)

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