7 minute read
édito
Par Sarah Ben Abramowicz
Le monde à l’envers…
Advertisement
Les derniers événements en Israël nous interpellent plus que jamais. Les manifestations de la gauche sont à court de slogans, la réforme est en pourparlers sur la table du Président. Certains prétendent même qu’elle va être suspendue. De son côté, la manifestation de la droite a marqué un record au niveau des participants, mais un flop pour Netanyahou ! Il n’était même pas présent… Quant à Ben Gvir, il est menotté, pas bâillonné, par notre Premier ministre.
La réforme judiciaire a réussi… à faire tomber les masques. Regardez comment l’élite du peuple, ceux et celles qui apparaissent à peine sur la carte politique, se permettent de paralyser un pays entier… au nom de leur fameuse démocratie. Côté sécurité, ce n’est pas mieux ! Des centaines de roquettes sont tombées sur nos têtes en quelques heures sans riposte palpable…
Pardon, les feux de Lag Baomer ont éclairé nos dirigeants et frappé l’ennemi ! Bref, j’avais envie de baisser les bras, mais voilà que D.ieu nous envoie un message qu’on oublie trop souvent : « L’essentiel, ne pas avoir peur, ne jamais désespérer… » On va j’espère assister au réveil de la droite ! Avec une politique musclée et un Netanyahou véritablement aux commandes, comme il sait le faire… C’est la seule solution réaliste pour vraiment tenir 4 ans !
Nous venons de célébrer les 75 ans d’Israël, un pays magnifique pour lequel des milliers de combattants se sont battus et d’autres nombreux ont perdu leur vie. Pourtant, l’atmosphère qui règne est négative. Les uns contre les autres. Nous semblons ne rien retenir de notre histoire qui se répète depuis des millénaires. Mais malgré tout cela, nous ne devons pas perdre notre foi, notre connexion au Maître du monde, dans ces moments de turbulences, Lui seul peut nous apaiser. Je terminerai sur une note plus optimiste.
L’une des visions de Maïmonide sur la raison et la foi peut nous inspirer et nous donner la force de chercher la vérité dans tous les aspects de notre vie. Tout comme Maïmonide, nous pouvons affirmer que la raison est un outil puissant pour comprendre les enseignements du monde qui nous entoure, mais la foi est également nécessaire pour comprendre les mystères qui échappent à la raison humaine.
En embrassant cette perspective, nous pouvons trouver la force et le courage nécessaires pour continuer à chercher la vérité, même lorsque les réponses ne sont pas évidentes. Que cette vision de Maïmonide nous inspire à continuer, à explorer et à grandir dans notre compréhension de la vie et du monde qui nous entoure.
Hag Chavouot Sameah.
E Sarah Ben ºsarah.bensimon3@gmail.com
Directrice de la publication
Sarah Ben
Sarah.bensimon3@gmail.com
Rédacteur en Chef
Dan Abramowicz
Jonathan Doukhan
077-2038227
Directeur stratégique et commercial
Dan Abramowicz
054-6457211
Création & Design
Yaël Nadjar Talafré
058-6305530
Traducteur
Yéochoua Sultan 054-2628237
• La rédaction de Trouver en Israël magazine décline toute responsabilité quant au contenu des publicités
• Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas jeter dans une poubelle
• Pour toute remarque ou conseil : tsarfatimweb@gmail.com
Partenaires
WWW.TROUVERENISRAEL.CO.IL
Boaz BISMUTH
Boaz Bismuth est né le 25 novembre 1964 à Rehovot d’une famille issue de Tunisie. Élève surdoué, il termine le lycée à l’âge de 15 ans et ses études de premier cycle à l’âge de 19 ans. Il est aujourd’hui le vingt-cinquième membre de la Knesset représentant du parti Likoud et président de la commission sur les dépendances, les drogues et les défis de la jeunesse en Israël. Après avoir terminé son service militaire, il s’est envolé pour la France. Il obtient deux diplômes universitaires de l’Université de la Sorbonne à Paris. Boaz est marié avec Ruth et père de 4 enfants.
Avraham Azoulay : Hier rédacteur en chef du Israel Hayom, aujourd’hui député. Vous n’étiez pas plus tranquille dans votre précédente tâche ?
Boaz Bismuth : Ce sont deux activités différentes, mais tout aussi importantes l’une que l’autre. Dans la première j’informais, j’exprimais mon opinion. Aujourd’hui, je suis davantage dans l’action, et bien sûr, je continue à influer. Je suis à la fois inquiet et confiant.
A.A. : Pensez-vous que nous vivons dans une atmosphère de guerre civile ?
B.B. : Quand on a gagné le 1er novembre, on pensait : on va être enfin gouvernés selon une politique de droite… Notre mission est de faire passer les lois et la réforme, qui sont bonnes pour l’équilibre du pays. Regardez la France, il n’y a pas de consensus… Alors Macron, en utilisant le 49.3, parvient à atteindre ses objectifs.
A.A . : Netanyahu n’est-il pas dépassé ?
B.B. : Il fait tout pour calmer les esprits ! Il a adoucit la réforme, puis a prononcé un discours, puis proposé une pause, et à présent, des concessions se préparent chez le président. Je suis fier d’appartenir à ce parti. Le seul problème, c’est l’inquiétude de nos électeurs dans l’éventualité où la réforme ne passerait pas. En fait, ce n’est plus la réforme qui est en cause, mais c’est une question de principe.
A.A. : Ne faudrait-il pas mettre de côté cette réforme au prix de la solidarité et afin d’éviter cette guerre fratricide ?
B.B. : Je vous réponds par une autre question : qu’en est-il de tous ceux qui sont pour la réforme, ne doit-on pas les prendre en considération ? La droite forme la majorité, les promesses électorales doivent être tenues. Netanyahu est l’homme de la situation, c’est un véritable homme d’état, et il est le seul capable de faire passer la réforme tout en maintenant la cohésion du peuple.
A.A. : N’est-ce pas risqué de l’imposer pour le gouvernement ?
B.B. : Le gouvernement est là pour quatre ans et il ne tombera pas…
A.A. : Cela n’empêche pas les manifestations de se poursuivre…
B.B. : Pour la gauche, nous sommes les esclaves et ils sont les seigneurs… Je sais que c’est dur à entendre, mais c’est la vérité. Nous sommes à leurs yeux des hommes politiques de second rang. Regardez Ehud Barak, Moshe Ya’aalon, personnalités sans mandat ni légitimité. Nous construisons… eux veulent détruire !
A.A. : Tout ceci ne vous empêche pas de garder toujours votre bonne humeur…
B.B. : Je suis une personne optimiste par nature. Je suis un partisan de la réforme et je pense que c’est important pour l’équilibre entre les autorités en Israël. Il y a une protestation, l’opposition a élevé la voix et l’unicité de la coalition et du gouvernement tient au fait que nous sommes attentifs non seulement à nos électeurs, mais aussi aux manifestants. C’est pourquoi nous l’avons adoucie, puis nous l’avons soutenu et les débats ont été déplacés à la Chambre Présidente. Je veux croire que nous parviendrons à des ententes larges avec le l’opposition.
A.A . : La pression semble monter également au sein même du gouvernement…
B.B. : J’estime que ce n’est pas le moment pour la droite d’exercer des pressions sur le gouvernement pour qu’il prenne des mesures hâtives. Je ne pense pas que cela vaille la peine de rester suspendu avec un chronomètre à la main.
A.A. : Les sondages sont assez surprenants, Gantz est au sommet…
B.B. : Je ne suis pas inquiet. Je crois aux sondages des élections, et à la réalité des urnes ! La popularité de Benny Gantz correspond au fait que les Israéliens souhaitent une accalmie, et davantage de solidarité. Le seul parti qui calme véritablement le jeu c’est nous, le Likoud. Les sondages qui affichent un déclin du Likoud ne sont pas pertinents : La coalition est stable, elle se met au travail. Je ne fais pas partie de ceux qui s’angoissent.
A.A. : L’opposition est virulente, elle arrive réellement à vous déstabiliser !
B.B. : Je pense que c’est une chance que l’opposition ne soit pas faite d’une seule peau, il y a des éléments responsables dans l’opposition, mais il y a également des éléments irresponsables. Des lignes ont été franchies, beaucoup d’incidents fâcheux se sont produits ici ces derniers mois : ces manifestations scandaleuses, la légitimation d’insubordination à l’armée, la légitimité d’investir dans le pays, de sortir son argent et de nuire à l’économie d’Israël, de ternir l’image de notre pays.
L’Israélien aime son pays, sa religion, son armée, son histoire, son peuple… Ce sont des faits sans précédent et graves. Nous devons tenir le défi majeur de garder notre société uniforme et unie, tout comme nous l’avons vu pendant Pessah ou à Yom Haatsmaout. Nous pouvons revenir aux beaux jours que nous avons vécus il n’y a pas si longtemps.
A.A. : On sent qu’il y a deux camps au Likoud, les pour et les contre la réforme ?
B.B. : Vous voulez parler du deputé Bitan… Mon ami Bitan appartient à un parti démocratique où chacun a la liberté de dire ce qu’il pense. Nous sommes des représentants du public, pas des marionnettes. C’est la beauté du Likoud, et c’est la démocratie - chacun peut exprimer son opinion. Nous travaillons pour tous les citoyens d’Israël. Je vous le rappelle à nouveau - le gouvernement précédent n’a pas beaucoup considéré le public. Le Premier ministre et le ministre de la Justice travaillent très bien, et je comprends qu’il y ait une volonté de montrer qu’il y a des désaccords et même plus que ça, de le prétendre !
A.A. : Il y a des rumeurs selon lesquelles vous auriez reçu des offres pour être nommé ambassadeur d’Israël à Paris.
B.B. : Je ne vous cacherai pas que le poste d’ambassadeur d’Israël à Paris a toujours été un de mes rêves depuis que je suis jeune. Je suis arrivé à Paris en tant qu’étudiant en 1988, quand j’ai été invité à la résidence de l’ambassadeur, c’était alors Ovadia Sofer qui exerçait cette responsabilité. Et il est vrai que je connais très bien la capitale française, la politique française et les relations israélo-françaises, mais depuis il s’est produit quelque chose : j’ai été élu aux primaires du mouvement Likoud et élu à la Knesset d’Israël. Donc pour le moment, je reste là.
A.A. : Sur le plan sportif, quelle est votre équipe de football préférée ?
B.B. : Depuis toujours, les rouges de Liverpool !