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LE PARC AUTOMOBILE EN ISRAËL un parcours chaotique

Voici venir les beaux jours, et la tentation est grande de prendre la route, de partir vers la mer, sur les hauteurs du Golan, ou à travers la vastitude du désert du Néguev. Mais une réalité s’impose très vite, et les premiers embouteillages vous laissent à penser que d’autres ont eu la même idée que vous.

Il n’est pas inutile dès lors de rendre compte de la situation du parc automobile en Israël, et de visualiser ce qui peut nous attendre dès demain matin ou dans les années à venir.

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• Fin 2022, environ 3 973 310 véhicules à moteur étaient en service en Israël, dont 3 433 030 étaient des véhicules privés, ce qui correspond à une augmentation de 3.6 % par rapport à 2021. Environ 379 900 véhicules nouveaux sont venus accroitre le parc automobile, et environ 246 700 ont été soustraits de l’inventaire des véhicules actifs, de sorte que le nombre de véhicules a augmenté d’environ 133 200.

• En ce qui concerne les types de véhicule en circulation, il apparait que 13,9% de tous les véhicules et 5,9% des véhicules particuliers sont alimentés au diesel.

Le nombre total de véhicules hybrides était de 362 971, soit une augmentation d’environ 21,1 % par rapport à 2021 (299 644).

En 2022, il y avait 45 270 véhicules électriques (+178,6 % par rapport à 2021 (16 251).

• L’âge moyen des véhicules en 2022 était de 7,4 ans et il a augmenté par rapport aux années précédentes 2021 et 2020 où il était de 7,1 ans. L’âge moyen des véhicules particuliers était de 7,2 ans, et il a également augmenté par rapport à ces années (7,0).

• 88,7% des véhicules privés appartenaient à des particuliers (comme en 2021), et 11,3% à des sociétés ou instituts : sociétés de leasing, de location ou de tourisme…

• 22,5 % des véhicules circulant en Israël ont été produits au Japon, 15,0 % en Corée du Sud et 8,0 % en République tchèque.

1 16,6 % de parts de marché

2

14,4 % de parts de marché

3 13 % de parts de marché

Les tendances apparues ont été confirmées en 2022, et malgré les apparences, même si le niveau de circulation automobile en Israël a augmenté l’année dernière (411 véhicules pour 1 000 habitants contre 406 en 2021), il est relativement faible par rapport aux pays développés du monde.

Les accidents de la route, souvent meurtriers, doivent nous inciter à plus de prudence, et il est important de savoir que :

D’autres considérations ne sont pas négligeables :

- Plus le véhicule est récent, et plus d’équipements de sécurité sont installés en série.

- La couleur dominante des véhicules particuliers qui ont pris la route en 2022 a été le blanc (46,2%).

Selon les données du CBS, l’Institut de statistiques israélien, les chiffres publiés en 2021, nous permettent d’établir des correspondances intéressantes :

- En 2021, il y avait 3,8 millions de véhicules sur la route, soit une augmentation de 4,1 % par rapport à 2020.

- Le parc automobile était constitué de 410 voitures pour mille personnes, contre 575 voitures pour 1000 en Grande-Bretagne.

- La quantification du parc automobile par habitant constitue aussi un indicateur du PIB national, et dans les pays les plus développés, le nombre d’automobiles en circulation est élevé, mais ici il reste faible par rapport à l’Europe : 410/1000 en Israël, 575/1000 en Grande-Bretagne, 676/1000 aux Pays-Bas, plus de 900 voitures/1000 habitants en Italie.

4,7 accidents pour 1000 véhicules implication dans les accidents de la route avec victimes de tous les véhicules en 2022 (contre 5,5 l’année précédente)

° l’implication dans les accidents de la route avec victimes de tous les véhicules était de 4,7 accidents pour 1 000 véhicules en 2022 (contre 5,5 l’année précédente).

° l’implication des camions de plus de 34 tonnes était de 6,5 accidents pour 1 000 camions de ce type (contre 7,7 l’année précédente).

° l’implication des motos était 13,0 pour 1 000 motos (contre 14,7 en 2021), et celle des bus était de 23,8 pour 1 000 bus (autant qu’en 2021)

Cette valeur relative du nombre de voitures sur les routes d’Israël, ne saurait nous satisfaire, tant les points de fixation se sont multipliés à l’entrée et à la sortie des villes, sur toutes les routes, y compris en Judée-Samarie, et à toutes les heures. Si des législations sont à l’étude pour limiter la circulation dans les centres-villes des cités, afin de diminuer les engorgements, et de réduire les nuisances, en particulier sonores, il apparait nettement que les dysfonctionnements du trafic sont liés à la prédominance de structures routières et autoroutières insuffisantes, ou inadaptées, et à la mauvaise conception de l’urbanisation des villes. Ces éléments indiquent avec force que les problèmes devraient être anticipés, et que des règles d’urbanisme claires devraient être définies et respectées sur toute l’étendue du territoire israélien.

Dans l’attente, à tous de bonnes vacances, bonne route, et surtout bonne chance !

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