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6.2. D’un neurone à un muscle

La synapse existe entre deux neurones, mais aussi entre une cellule nerveuse et une cellule musculaire. Ce dernier type de synapse est appelé synapse neuromusculaire. Le fonctionnement est identique à celui de la synapse chimique entre neurones, mais l’excitation de la cellule musculaire postsynaptique entraîne la réaction de cette dernière. Le neurotransmetteur libéré dans les synapses neuromusculaires est l’acétylcholine.

Photographie au M.E.T. d’une jonction neuromusculaire, montrant la terminaison T de l’axone et la cellule musculaire M. La flèche désigne une concentration dense de neurotransmetteurs dans la fente synaptique.

National Institutes of Health

Les cellules nerveuses établissent des contacts entre elles et avec les organes cibles. L’ensemble de ces contacts permet de constituer un réseau qui assure la circulation des informations, leur réception, leur traitement et l’élaboration des réponses. Deux flux d’informations circulent dans le réseau. Le premier est centrifuge. Il est constitué par les potentiels d’actions qui cheminent dans les neurones et par les neurotransmetteurs qui assurent le passage de l’information d’un neurone à l’autre au niveau des synapses, jusqu’à atteindre les organes cibles. Sa vitesse varie de 1 à 100 m/s. Le second est centripète. Il est constitué par les substances trophiques, le plus souvent des protéines

émises par les organes et qui cheminent dans les neurones, du corps vers le cerveau. Sa vitesse est de DOCS + Ramifications axonales et synapses neuromusculaires observées au microscope optique Éditions VAN IN l’ordre de 200 à 400 mm/jour. Ces substances trophiques interviennent lors de la construction du système nerveux en permettant d’attirer les prolongements nerveux vers les organes cibles. Elles interviennent aussi tout au long de la vie et entretiennent le dialogue entre les prolongements nerveux et les organes cibles. Les prolongements stimulent les organes cibles qui, en réponse, émettent des substances trophiques. L’absence de ces substances entraîne la dégénérescence progressive de la voie nerveuse. Certaines maladies du cerveau seraient liées à ce phénomène comme la maladie de Parkinson.

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