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6.4. Comment le neurone post-synaptique intègre-t-il les informations ?

1. Après avoir donné une excitation d’intensité suffisante en P (t = 0 ms), on enregistre sur l’écran l’oscillogramme 1 ci-dessous.

2. Lorsqu’on porte la même excitation en Q, l’oscilloscope enregistre l’oscillogramme 2 ci-dessous.

Oscillogramme 1 Oscillogramme 2

3. On retire tous les ions calcium de l’eau de mer dans laquelle sont plongées les fibres nerveuses puis on excite à nouveau le point P. Seule la voie 1 enregistre un potentiel d’action. 4. On laisse tomber une goutte d’acétylcholine entre les 2 fibres. Seule la voie 2 enregistre un potentiel d’action. Quel est le phénomène mis en évidence dans ces expériences ? Justifie ta réponse. Décris les principales étapes de ce phénomène en t’appuyant sur les résultats expérimentaux. 6.4 Comment le neurone post-synaptique intègre-t-il les informations ? ACTIVITÉ 9 LA COMMUNICATION NERVEUSE – Analyser et interpréter des résultats expérimentaux Les mollusques sont un matériel de choix pour étudier le fonctionnement des neurones. Leur système nerveux est constitué de quelques centaines de milliers de neurones seulement, regroupés dans des ganglions. À l’aide de microélectrodes, on peut suivre le cheminement de l’information nerveuse de neurone en neurone au sein des ganglions.Éditions VAN IN

L’aplysie Aplysia punctata est un mollusque marin que l’on nomme aussi lièvre de mer en raison de la présence des tentacules sensoriels, qui font penser à de longues oreilles. Se nourrissant d’algues, des individus ne dépassant pas 15 cm de longueur se rencontrent dans les mares qui apparaissent à marée basse.

Le tableau suivant résume les expériences réalisées et les oscillogrammes obtenus. Analyse et interprète les résultats.

Éditions VAN IN

Les neurotransmetteurs libérés dans la fente synaptique se fixent sur des récepteurs liés à des canaux chimiodépendants dont l’ouverture permet le passage d’ions à travers la membrane postsynaptique, ce qui engendre un potentiel membranaire postsynaptique (PPS). Selon le neurotransmetteur, différents canaux s’ouvrent et différents ions se déplacent. Un neurotransmetteur excitateur dépolarise la membrane en engendrant un potentiel postsynaptique excitateur (PPSE). Les PPSE résultent souvent de l’ouverture des canaux à Na+ permettant la diffusion de ces ions vers l’intérieur de la cellule. Un neurotransmetteur inhibiteur hyperpolarise la membrane en engendrant un potentiel postsynaptique inhibiteur (PPSI). Les PPSI résultent de l’ouverture de canaux Cl– ou des canaux à K+ permettant respectivement la diffusion des ions Cl– vers l’intérieur de la cellule et des ions K+ vers le milieu extracellulaire. La cellule postsynaptique reçoit des informations de plusieurs neurones présynaptiques qui libèrent des neurotransmetteurs excitateurs ou inhibiteurs. Si la somme des PPSE et des PPSI dépasse le seuil d’excitation des canaux à Na+ situés à la base de l’axone, un potentiel d’action naît et un influx nerveux se propage le long de l’axone.Éditions VAN IN

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