Reflect FR#24 - La force de la coopération entre petites et grandes entreprises

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REFLECT VBO FEB Une publication de la Fédération des Entreprises de Belgique

#24

LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

VVIP-TALKS – DES EXPERTS INSPIRENT LES TOPMANAGERS P 30

PETITES VS GRANDES : SIX DIFFÉRENCES MAJEURES P 12

« ÉCRIRE ENSEMBLE UN MORCEAU D’HISTOIRE » – D’IETEREN GROUP ≥ LA CONFIANCE P 20


Votre entreprise gagnera-t-elle le Belgian Business Award for the Environment ? Vous avez réussi à combiner de manière innovante l’économie et l’environnement ? Votre entreprise se distingue par son action en matière de développement durable ?

Les Awards récompensent les pratiques, procédés et produits écoinnovants de tous secteurs d’activité qui contribuent à une économie circulaire et sobre en carbone en réduisant l’impact environnemental de notre production et de notre consommation. Faites reconnaître votre entreprise par un jury d’experts indépendants et participez aux Belgian Business Awards for the Environment ! &HV $ZDUGV VHURQW DWWULEXÄV GDQV FDWÄJRULHV{

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Management

Produits et Services

Procédés

Coopération avec les pays en développement

Business et Biodiversité

Sous-catégorie

Young Talent

COMMENT S’INSCRIRE ? Vous trouverez le formulaire d’inscription et toutes les informations utiles sur :

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

LA FORCE DE LA COOPÉRATION Pieter Timmermans CEO VBO FEB

À

lire les déclarations des décideurs politiques, des chercheurs et des faiseurs d’opinions de ces dernières années, on penserait que l’on doit diviser les entreprises en deux groupes distincts : les ‘bonnes’ petites entreprises et les ‘mauvaises’ grandes entreprises. Les PME sont associées à un esprit d’entreprise créatif et proche de la communauté locale et du client, tandis que les grandes entreprises sont considérées comme hostiles au client, distantes, abusant de leur position dominante, etc.

NOUS AVONS BESOIN LES UNS DES AUTRES

Il n’en est rien évidemment. Aucune entreprise n’est parfaite, aucune entreprise n’est sans faute ou sans faiblesse. Mais surtout, comme le montre l’étude que nous commentons dans ce REFLECT, il n’existe pas d’opposition entre grandes et petites HQWUHSULVHV $X{FRQWUDLUH LO H[LVWH HQWUH HOOHV XQ JUDQG degré d’interdépendance et de complémentarité. *UDQGHV HW{SHWLWHV HQWUHSULVHV RQW EHVRLQ OHV XQHV des autres ! Quelque 93% des entreprises que nous avons interrogées considèrent que la relation avec des entreprises d’une autre taille est ‘nécessaire’ (46%), essentielle (41%) ou même d’une importance YLWDOH{ SRXU OHXU VXUYLH &oHVW ORJLTXH (Q HƪHW OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV VRQW{VRXYHQW FHOOHV TXL UÄXVVLVVHQW OH PLHX[ » commercialiser leurs produits à l’étranger et sur les places internationales. Elles constituent ainsi un puissant moteur de prospérité pour notre pays. 8QH{FUÄDWLRQ GH ULFKHVVH GRQW OHV 30( QRQ VHXOHPHQW EÄQÄƬFLHQW GH OHXU FKLƪUH GoDƪDLUHV SURYLHQW GX{FRPPHUFH DYHF OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV PDLV » laquelle elles contribuent activement grâce à leurs relations commerciales avec les grandes entreprises. Pour rester compétitives, ces dernières doivent investir massivement dans la R&D et l’innovation DƬQ{GH JDUGHU XQH ORQJXHXU GoDYDQFH VXU OHXUV concurrents. En même temps, elles doivent être extrêmement productives pour ne pas s’exclure du marché, malgré le coût élevé de la main-d’œuvre en Belgique. Pour ce faire, elles se concentrent sur les

domaines dans lesquels elles excellent et sous-traitent toutes les activités secondaires à des SDUWHQDLUHV VRXYHQW GHV{30(

FONDAMENTAL POUR LA COMPÉTITIVITÉ

Les PME jouent un rôle crucial tant dans l’innovation que dans la sous-traitance. Elles aident souvent les grandes entreprises à convertir rapidement les résultats prometteurs de leur R&D en produits nouveaux et intéressants. De nombreuses grandes entreprises (comme le JURXSH 'o,HWHUHQ OLUH{OD GRXEOH LQWHUYLHZ » OD S { VoHQWRXUHQW GÄOLEÄUÄPHQW GoXQH ƮRWWH GH SHWLWHV HQWUHSULVHV DJLOHV{TXL GÄYHORSSHQW HW WHVWHQW GHV innovations. Associé à la force du vaisseau stable et ƬDEOH TXH FRQVWLWXH OD JUDQGH HQWUHSULVH FHOD FRQGXLW généralement à un co-entrepreneuriat réussi.

« NE DRESSONS PAS DE DIVISIONS ARTIFICIELLES ENTRE PME ET GRANDES ENTREPRISES

De plus, les petites entreprises se chargent des activités non essentielles des grandes entreprises. Parce que les PME se spécialisent dans les tâches qui sont moins susceptibles de générer d’importants JDLQV{GH SURGXFWLYLWÄ SDU H[HPSOH OH QHWWR\DJH HW OD{VÄFXULWÄ GHV E½WLPHQWV OoHQWUHWLHQ GHV PDFKLQHV HW{GHV ÄTXLSHPHQWV OH FDWHULQJ GoHPEDOODJH HW GH WUDQVSRUW HOOHV FRQWULEXHQW GH PDQLÃUH VLJQLƬFDWLYH »{OD FRPSÄWLWLYLWÄ GHV SOXV JUDQGHV En résumé, les grandes et les petites entreprises RQW{EHVRLQ OHV XQHV GHV DXWUHV HW VH UHQIRUFHQW mutuellement. Il nous faut donc entretenir et stimuler cette symbiose entre grandes et petites entreprises HW{QH SDV GUHVVHU GHV GLYLVLRQV DUWLƬFLHOOHV HQWUH HOOHV N’y a-t-il jamais de tension dans les acteurs ? Si bien sûr. Ce REFLECT vous en apprendra plus sur ce qui peut mal tourner, mais surtout sur la manière de IDLUH{IDFH DX[ SUREOÃPHV Bonne lecture !

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LE PAYSAGE ENTREPRENEURIAL EN BELGIQUE

RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE

DES ESPÈCES DIFFÉRENTES

LA COMPLÉMENTARITÉ

12

08

LA RELATION ENTRE PETITS ET GRANDS, SOURCE DE VALEUR AJOUTÉE Deux faces d’une même médaille

18

PME ET GRANDES ENTREPRISES – SIX DIFFÉRENCES MAJEURES $UPÄHV GLƪÄUHPPHQW pour naviguer

04

LA BELGIQUE, TERRE DE PME ? &KDFXQ » VD PDQLÃUH Ʀ chacun dans son coin

BONNES PRATIQUES ET RECOMMANDATIONS

COMMENT INITIER ET GÉRER LES RELATIONS ? Les valeurs communes l’emportent sur le nom et le poids

16

UN EXERCICE D’ÉQUILIBRE COMPLEXE MAIS EFFICACE ! On fonctionne plus HƯFDFHPHQW HQ WDQGHP "

NOTRE PROCHAINE ÉDITION … … sera dédiée à l’apprentissage tout au long de la vie, condition sine qua non pour des collaborateurs agiles, dotés GH FRPSÄWHQFHV HW GH TXDOLƬFDWLRQV RULHQWÄHV YHUV OoDYHQLU 3RXU XQH PDLQ GoyXYUH FDSDEOH GH UÄDJLU DFWLYHPHQW DX FKDQJHPHQW (Q UÄVXPÄ OoDSSUHQWLVVDJH WRXW DX ORQJ GH OD YLH HVW XQ DWRXW SRXU OoLQGLYLGX OoHQWUHSULVH HW OD VRFLÄWÄ

2


DOUBLE INTERVIEW D’IETEREN GROUP ≥ LA CONFIANCE

LA MÉDIATION, QUÉSACO ?

VVIP-TALKS 125 ANS FEB

THÈMES 42

Une sélection de dossiers actuellement traités par nos experts.

JURISPRUDENCE SOCIALE 54 THÈMES

31

JAN KERKHOFS & PHILIPPE VAN LINTHOUT (EXPERTS JUDICIAIRES) « Dissimuler une attaque revient à se rendre complice et coresponsable en droit pénal. »

20

GRAND DANS LES PETITES CHOSES ET INVERSEMENT « Un contrat qui reste d’application pendant DQV HVW XQ ERQ FRQWUDW

29

ÉVITER LE CONFLIT JURIDIQUE Focus sur une alternative au tribunal

34

ISABEL VERLINDEN & JENS KIEKENS (PwC) $SUÃV SUÃV GH DQV XQH révision urgente des règles ƬVFDOHV LQWHUQDWLRQDOHV s’impose. »

36

LUIZ DE MELLO (OCDE) « La véritable reprise ne pourra commencer que ORUVTXH OD FRQƬDQFH OoHPSRUWHUD sur l’incertitude. »

LA FEB ENTREPREND 56

Avec l’épidémie de coronavirus COVID-19, de nombreux événements, séminaires et réunions organisés par et à la FEB ont été reportés jusqu’à nouvel ordre. Nous ne sommes pas pour autant restés inactifs !

AGENDA FEB 60

38

CATHERINE DE BOLLE (EUROPOL) « La spécialisation HW OD nƬQDQFH GH SRLQWHo apparaissent également dans le cybercrime. »

(GZDUG 5RRVHQV ([HFXWLYH 0DQDJHU HW $PÄOLH :XLOODXPH FRQVHLOOHU DGMRLQW GX FHQWUH GH FRPSÄWHQFH (QWUHSUHQHXULDW QXPÄULTXH LQQRYDQW GH OD )(% RQW DVVXUÄ OH FRQWHQX UÄGDFWLRQQHO GH FH QRXYHDX QXPÄUR GH 5()/(&7

3


REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

/( 3$<6$*( (175(35(1(85,$/ (1 %(/*,48(

LA BELGIQUE, TERRE DE PME ?

/D %HOJLTXH HVW VRXYHQW TXDOLƬÄH GH {WHUUH GHV 30({ (Q{HƪHW 30( DFWLYHV \ RFFXSHQW XQH SODFH FHQWUDOH{ HOOHV UHSUÄVHQWHQW GX WRWDO GHV HQWUHSULVHV &HWWH SDUW HVW VLPLODLUH » OD PR\HQQH HXURSÄHQQH /D SDUW GHV JUDQGHV HQWUHSULVHV VH WURXYH GRQF DXVVL GDQV OD PR\HQQH HXURSÄHQQH &HV TXHOTXHV FKLƪUHV UHQGHQW LOV YUDLPHQW FRPSWH GH OD PDQLÃUH GRQW OD YDOHXU DMRXWÄH HVW FUÄÄH HQ %HOJLTXH "

4


L

es petites entreprises permettent la création GH SUÃV GH PLOOLDUGV EUR de valeur ajoutée, soit 45,9% de la valeur ajoutée totale et RFFXSHQW SHUVRQQHV VRLW GHV HPSORLV HQ &H FKLƪUH VLJQLƬH TXH OHV petites entreprises représentent une part légèrement SOXV ÄOHYÄH GH OD YDOHXU DMRXWÄH WRWDOH HW GH O HPSORL dans le secteur privé en comparaison à la moyenne de O 8( RÔ FHV SDUWV V ÄOÃYHQW UHVSHFWLYHPHQW » HW &oHVW GRQF ORJLTXHPHQW TXH OD FRQWULEXWLRQ GHV moyennes et des grandes entreprises belges à la valeur ajoutée (54%) et à l’emploi (46,3%) se situe légèrement HQ GH» GH OD PR\HQQH HXURSÄHQQH (voir infographie 1).

&29,' VXU OoDFWLYLWÄ ÄFRQRPLTXH GHSXLV GÄEXW 8QH{ÄWXGH{)(% *UD\GRQ LQGLTXH TXoHQWUH HW GHV entreprises se trouvent dans une situation critique, et ce PDOJUÄ OHV PHVXUHV GH{VRXWLHQ 4 . De plus, si les mesures prises par le gouvernement auront limité le nombre de IDLOOLWHV HQ{ ORUVTXH FHV PHVXUHV QH VRXWLHQGURQW SOXV RX{PRLQV OHV HQWUHSULVHV HQ GLƯFXOWÄV HW TXH OH PRUDWRLUH VHUD GÄƬQLWLYHPHQW OHYÄ RQ SHXW FUDLQGUH XQH{YDJXH LPSRUWDQWH GH IDLOOLWHV (QYLURQ entreprises seraient directement menacées 5 .

UNE PRODUCTIVITÉ MOINS ÉLEVÉE &RPPH OH PRQWUH O LQIRJUDSKLH OHV SHWLWHV HQWUHSULVHV belges représentent un peu plus de la moitié des emplois du secteur privé et produisent un peu moins de la moitié de la valeur ajoutée. Dès lors, la valeur ajoutée par SHUVRQQH RFFXSÄH YRLU LQIRJUDSKLH \ HVW QHWWHPHQW moins élevée en comparaison à la situation dans les PR\HQQHV HW JUDQGHV HQWUHSULVHV /HV HƪHWV G ÄFKHOOH mais aussi la répartition des moyennes et grandes entreprises entre les secteurs économiques contribuent » H[SOLTXHU FHWWH GLƪÄUHQFH /D SDUW GHV PR\HQQHV HW grandes entreprises est la plus élevée dans le secteur industriel, qui présente la plus forte valeur ajoutée par salarié.

La majorité des PME actives en Belgique sont HQ UÄDOLWÄ GHV PLFURHQWUHSULVHV HQWUHSULVHV salariés ; 94,6%) dont une grande partie n’emploie GoDLOOHXUV DXFXQ VDODULÄ &HWWH WHQGDQFH HVW VLPLODLUH »{OD{PR\HQQH HXURSÄHQQH HW VoREVHUYH SDUWLFXOLÃUHPHQW HQ )UDQFH HW DX[ 3D\V %DV RÔ HOOHV{UHSUÄVHQWHQW GHV 30( /H 5R\DXPH 8QL OH{/X[HPERXUJ HW VXUWRXW Oo$OOHPDJQH RQW HQ revanche une proportion plus importante de petites HW PR\HQQHV HQWUHSULVHV{ UHVSHFWLYHPHQW HW{ FRPSDUÄ » HQ %HOJLTXH 2 .

INFOGRAPHIE 2 − VALEUR AJOUTÉE PAR PERSONNE OCCUPÉE PAR CL ASSE DE TAILLE

UNE ÉVOLUTION CONSTANTE &HV FKLƪUHV FRQQDLVVHQW XQH ÄYROXWLRQ FRQVWDQWH Le nombre de petites entreprises ne cesse G DXJPHQWHU GHSXLV DYHF XQ WDX[ GH FURLVVDQFH annuel moyen de +3,4% pour les petites entreprises VDQV VDODULÄ SRXU OHV SHWLWHV HQWUHSULVHV GH 1 à 9 salariés et +1% pour les petites entreprises de » VDODULÄV &HWWH FURLVVDQFH HVW SULQFLSDOHPHQW le fait des créations annuelles qui augmentent plus vite que les cessations annuelles. A titre UHSUÄVHQWDWLI GH FHWWH WHQGDQFH SRXU O DQQÄH on observe une hausse annuelle du nombre de petites HQWUHSULVHV GH XQLWÄV FUÄDWLRQV HW FHVVDWLRQV &HV FKLƪUHV VRQW » ÄYDOXHU DYHF SUXGHQFH ÄWDQW GRQQÄ{OoLPSDFW TXoDXUD HX OD

0

0–9 personnes occupées

10 – 49 personnes occupées

5 – 249 personnes occupées

250 et + personnes occupées

Source : Statbel

INFOGRAPHIE 1 − NOMBRE D’ENTREPRISES, NOMBRE DE PERSONNES EMPLOYÉES ET VALEUR AJOUTÉE PAR CL ASSE DE TAILLE POUR (BELGIQUE ET EU) 1EUH G HQWUHSULVHV

&ODVVH GH WDLOOH

1RPEUH 0>9

1RPEUH

(8

0LOOLDUGV

(8

93

34,2

29,7

55,5

24,7

5,9

19,5

20,1

21,2

0,7

0,9

15,1

39

17,3

944

0,2

0,2

31,2

33,4

605.587

100

100

2.827.230

100

100

224,8

100

100

>250 6RXV WRWDO 0*(

6RXUFH 6%$ 6KHHW )DFW GE = Grandes entreprises

(8

9DOHXU DMRXWÄH

50>249

Total

1EUH GH SHUVRQQHV HPSOR\ÄHV

10>49 6RXV WRWDO 3(

« HUIT SECTEURS D’ACTIVITÉ RASSEMBLENT PRÈS DE 80% DES PME BELGES »

1 6%$ 6KHHW )DFW /HV GRQQÄHV des fiches SBA (Small Business $FW SRUWHQW VXU {O ÄFRQRPLH PDUFKDQGH QRQ ILQDQFLÃUH{ VRLW{XQLTXHPHQW O LQGXVWULH OD{FRQVWUXFWLRQ OH FRPPHUFH HW{OHV{VHUYLFHV (OOHV QH SUHQQHQW SDV{HQ FRPSWH OHV HQWUHSULVHV GHV{VHFWHXUV GH O DJULFXOWXUH GH{OD{V\OYLFXOWXUH GH OD SÅFKH HW{GHV VHUYLFHV TXL QH IRQW généralement pas partie de O ÄFRQRPLH PDUFKDQGH FRPPH{O ÄGXFDWLRQ HW OD VDQWÄ 2 HFRQRPLH IJRY EH, Comparaison internationale du paysage des PME (Thèmes/Entreprises/PME HW{,QGÄSHQGDQWV HQ FKLIIUHV Statistiques relatives aux PME HQ{%HOJLTXH

3 HFRQRPLH IJRY EH, PME par classe de taille (Thèmes/Entreprises/ PME et Indépendants en chiffres/ Statistiques relatives aux PME HQ{%HOJLTXH 4 ZZZ IHE EH, Le nombre d’entreprises en danger croît GH{PDQLÃUH SUÄRFFXSDQWH (Domaines d’action / ¤FRQRPLH{ {&RQMRQFWXUH

5 Ibidem 6 VWDWEHO IJRY EH, Statistiques structurelles sur les HQWUHSULVHV{

1

5


REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

HUIT SECTEURS POUR… 80% DU GÂTEAU

Comme on l’observe sur l’infographie 3, KXLW{VHFWHXUV GoDFWLYLWÄ UDVVHPEOHQW SUÃV GH GHV 30( EHOJHV /HV DFWLYLWÄV VSÄFLDOLVÄHV VFLHQWLƬTXHV HW WHFKQLTXHV OH{FRPPHUFH HW OD FRQVWUXFWLRQ regroupent déjà à eux trois un peu plus de la PRLWLÄ GHV 30( /HV DXWUHV VHUYLFHV PDUFKDQGV OHV VHUYLFHV DGPLQLVWUDWLIV HW{GH VRXWLHQ Oo+R5H&D OHV 7,&{ HW OoLQGXVWULH PDQXIDFWXULÃUH VH{SDUWDJHQW GHV 30(

INFOGRAPHIE 3 − PRINCIPAUX SECTEURS D’ACTIVITÉ DES PME EN BELGIQUE

20%

$XWUHV ,QGXVWULH manufacturière

19%

5% 18%

5%

7,&

$FWLYLWÄV spécialisées, VFLHQWLƬTXHV HW{WHFKQLTXHV

&RPPHUFH

6% +R5H&D 6% 7%

Services administratifs HW{GH{VRXWLHQ

14%

&RQVWUXFWLRQ

$XWUHV VHUYLFHV PDUFKDQGV 6RXUFH{ 6WDWLVWLTXHV VXU OHV 30( GX 63) ¤FRQRPLH

On observe donc que le paysage entrepreneurial EHOJH HVW GÄFULW SDU GHV DFWHXUV GH WDLOOH GLƪÄUHQWH Alors que les PME sont plus nombreuses et représentent une part importante de l’emploi, OHV{JUDQGHV HQWUHSULVHV HQ SURSRUWLRQ GH OHXU nombre, contribuent de manière importante à OD{YDOHXU DMRXWÄH HW » OD SURGXFWLYLWÄ &KDFXQ » VD manière, ces acteurs contribuent donc à la création GH YDOHXU GX WHUULWRLUH EHOJH 0DLV {FKDFXQ » VD PDQLÃUH{ QH VLJQLƬH SDV {FKDFXQ GDQV VRQ FRLQ{ (Q HƪHW OHV 30( HW OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV VRQW très dépendantes les unes des autres7. Pas moins GH{ VRLW HQYLURQ PLOOLDUGV (85 GH OD valeur générée entre les entreprises belges se déroulent entre PME et grandes entreprises. Plus précisément, et comme le montre l’infographie 4, les activités commerciales entre PME et grandes entreprises représentent des sommes importantes. En conséquence, une part substantielle de la valeur ajoutée et des emplois dans les PME dépend des UHODWLRQV TX HOOHV HQWUHWLHQQHQW DYHF OHV JUDQGHV HQtreprises et vice versa. D’ailleurs, lorsqu’un groupe GoDFWHXUV VXELW XQH GLƯFXOWÄ OoLPSDFW VXU OoDXWUH groupe est rapidement observable. On se souvienGUD GH OD IHUPHWXUH GH )RUG *HQN HQ TXL avait a eu un impact extrêmement négatif sur une VÄULH GH IRXUQLVVHXUV GH SHWLWH WDLOOH 'H{PÅPH {OH

6

parcours en réorganisation et transformation d’une série d’entreprises, ces dernières années, n’est ou ne sera sans doute pas sans conséquence sur de petits acteurs.

« CHACUN À SA MANIÈRE » NE SIGNIFIE PAS « CHACUN DANS SON COIN »

INFOGRAPHIE 4 − LES REL ATIONS COMMERCIALES ENTRE PME ET GRANDES ENTREPRISES (EN EUR) $FKDWV

Ventes

MAIS ALORS, QUI CONTRIBUE LE PLUS À NOTRE ÉCONOMIE ?

30(

*(

7RWDO

30(

58.146

*(

52.142

7RWDO

6RXUFH{ %XUHDX IÄGÄUDO GX SODQ

Quel regard les CEO de ces entreprises portent-ils sur ces relations ? Comment envisagent-ils leurs UDSSRUWV DYHF GHV DFWHXUV G XQH WDLOOH GLƪÄUHQWH " 'H{TXHOOH PDQLÃUH GÄYHORSSHQW LOV OHXUV FRQWDFWV " Quels sont les avantages et les inconvénients qu’ils tirent de ces relations ? C’est ce dont les articles de ce dossier, basés sur une large étude menée par la FEB, tentent de rendre compte…

7 *URWH EHGULMYHQ HQ NPR V KHEEHQ HONDDU PHHU QRGLJ GDQ /DQR\H GHQNW 'H{0RUJHQ


THE 7

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FISCALEMENT DÉDUCTIBLE JUSQU’À 100 %.

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

5¤68/7$76 '( /o(148¥7(

LA RELATION ENTRE PETITS ET GRANDS, SOURCE DE VALEUR AJOUTÉE $ƬQ GH PLHX[ DSSUÄKHQGHU OHV UHODWLRQV TXL OLHQW OHV 30( HW OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV HQ %HOJLTXH OD )(% D réalisé une étude dont la première phase, quantitative et menée sous la forme d’une enquête, avait pour REMHFWLI GH GÄWHUPLQHU OHV SHUFHSWLRQV GHV &(2 GH 30( HW JUDQGHV HQWUHSULVHV » OoÄJDUG GH OHXUV UHODWLRQV 4XHOV{VRQW OHV{DYDQWDJHV LQFRQYÄQLHQWV PRWHXUV HW{IUHLQV » FHV UHODWLRQV " 5ÄSRQVHV WRXW HQ QXDQFHV

8


S

i l’enquête1 menée dans le cadre de l’étude {30( HW JUDQGHV HQWUHSULVHV HQ %HOJLTXH{ XQH IUXFWXHXVH V\PELRVH{ 2 VoHVW{GÄURXOÄH GDQV XQ FRQWH[WH ÄFRQRPLTXH GLƯFLOH OHV{SUÄRFFXSDWLRQV GHV GLULJHDQWV d’entreprise étant plutôt orientées vers la gestion de OD{FULVH HOOHV SHUPHWWHQW QÄDQPRLQV GoLGHQWLƬHU quelques grandes tendances et de tirer une série GH{FRQFOXVLRQV LPSRUWDQWHV

« PETITES ET GRANDES APPRÉHENDENT SOUVENT LE MANQUE DE COMMUNICATION »

(Q WHUPHV GH WDLOOH GHV UÄSRQGDQWV GH l’échantillon représentent de très petites entreprises { WUDYDLOOHXUV GH SHWLWHV WUDYDLOOHXUV GH PR\HQQHV WUDYDLOOHXUV HW GH{JUDQGHV HQWUHSULVHV ! WUDYDLOOHXUV (Q WHUPHV d’expérience, 96,51% des entreprises représentées RQW{SOXV GH DQV DORUV TXH RQW HQWUH » DQV

INFOGRAPHIE 2 – PROPORTION DES TRANSACTIONS COMMERCIALES, EN % DU CHIFFRE D’AFFAIRES

(QWUHSULVHV

La très grande majorité (93%) des entreprises représentées considère qu’entretenir des relations avec d’autres entreprises est nécessaire (46%), essentiel (41%), voire vital (6%), pour leur pérennité. Cependant, les relations entre entreprises se décrivent GLƪÄUHPPHQW » OD IRLV HQ WHUPHV GH QRPEUH GH OLHQV PDLV DXVVL GH SURSRUWLRQ GX FKLƪUH GoDƪDLUHV TXH représentent ces interactions. L’infographie 1 rend FRPSWH GX QRPEUH GoHQWUHSULVHV G XQH WDLOOH GLƪÄUHQWH avec lesquelles une entreprise entretient une relation. 3DUPL QRV UÄSRQGDQWV LQGLTXHQW HQWUHWHQLU GHV{UHODWLRQV DYHF PRLQV GH HQWUHSULVHV G XQH WDLOOH GLƪÄUHQWH DYHF » DYHF » HW{ DYHF SOXV GH

De 30 à 50

0RLQV GH{

De 25 à 50% De 50 à 75%

15,29

3OXV TXH{

Source : Enquête FEB

'H SOXV HQYLURQ GHV UÄSRQGDQWV RQW OH VHQWLPHQW que les PME et les grandes entreprises sont très dépendantes les unes des autres. Selon environ la moitié des répondants, les PME seraient aussi dépendantes des grandes entreprises que l’inverse. Selon pratiquement l’autre moitié des répondants (45%), ce seraient essentiellement les PME qui dépendraient des grandes entreprises. À l’inverse, seuls 5% des répondants ont l’impression que ce sont essentiellement les grandes entreprises qui dépendent des PME.

INFOGRAPHIE 1 – NOMBRE D’ENTREPRISES D'UNE TAILLE DIFFÉRENTE AVEC LESQUELLES UNE ENTREPRISE ENTRETIENT UNE RELATION De 10 à 30

&$

40

UNE RELATION QUI SE DÉCRIT DE DIFFÉRENTES MANIÈRES

0RLQV GH{

/oLQIRJUDSKLH UHSUÄVHQWH OD SURSRUWLRQ GHV transactions commerciales qu’une entreprise réalise avec GHV HQWUHSULVHV G XQH WDLOOH GLƪÄUHQWH HQ GX FKLƪUH GoDƪDLUHV (Q SRXUFHQWDJH GH OHXU FKLƪUH GoDƪDLUHV OHV{GÄSHQVHV UHODWLYHV DX[ UHODWLRQV TXoXQH HQWUHSULVH HQWUHWLHQW DYHF GHV HQWUHSULVHV G XQH WDLOOH GLƪÄUHQWH UHSUÄVHQWHQW PRLQV GH SRXU GHV HQWUHSULVHV UHSUÄVHQWÄHV GH » SRXU GH » SRXU HW SOXV TXH SRXU GoHQWUH HOOHV

3OXV GH

LES MOTIVATIONS À S’ENGAGER DANS UNE RELATION 13% 6%

45%

36%

Source : Enquête FEB

1 La première phase de l’étude (l’enquête en ligne) a été lancée OH VHSWHPEUH (OOH D ÄWÄ portée à la connaissance du public visé (CEO de très petites, petites, moyennes et grandes entreprises en Belgique) YLD{H PDLO (OOH D ÄJDOHPHQW ÄWÄ FRPPXQLTXÄH VXU /LQNHG,Q HW )DFHERRN (OOH VoHVW FOÏWXUÄH OH{ {VHSWHPEUH HW D SHUPLV{GH UÄFROWHU OHV UÄSRQVHV GH {&(2 /D VHFRQGH SKDVH GH{OoÄWXGH TXDOLWDWLYH HVW détaillée dans les autres DUWLFOHV{GH FH QXPÄUR 2 {30( HW JUDQGHV HQWUHSULVHV HQ{%HOJLTXH{ XQH IUXFWXHXVH V\PELRVH{ )(% IÄYULHU

/D JUDQGH PDMRULWÄ VRLW GHV UÄSRQGDQWV LQGLTXH TXoXQH UHODWLRQ HQWUH{XQH{30( HW XQH JUDQGH HQWUHSULVH s’établit surtout sur base de leur complémentarité. Plus précisément, ces entreprises en relation sont VRLW GHV DFWHXUV GH OD PÅPH ƬOLÃUH TXL SDUWDJHQW XQH relation client-fournisseur (54,65%), soit des acteurs de VHFWHXUV GLƪÄUHQWV QoDSSDUWHQDQW SDV » OD PÅPH ƬOLÃUH mais dont les produits/services sont complémentaires Interrogées sur les raisons principales qui les poussent à s’engager dans une relation avec d’autres entreprises, OHV HQWUHSULVHV UHSUÄVHQWÄHV PHQWLRQQHQW OH{EHVRLQ GX SURGXLW VHUYLFH GH OoDXWUH HQWUHSULVH FRPPH premier incitant. D’autres motivations, énumérées dans l’infographie 3, sont également assez souvent citées.

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

« LA COMPLÉMENTARITÉ PERMET TRAIT, CONJOINTEMENT, DE GÉNÉRER DE LA VALEUR PLUS VITE MAIS AUSSI PLUS EFFICACEMENT » /oDFFÃV » GHV UHVVRXUFHV H[{ UÄVHDX[ GH GLVWULEXWLRQ RX{»{GHV FRPSÄWHQFHV H[{ {5 ' TXH OoHQWUHSULVH QH SRVVÃGH SDV HQ LQWHUQH PHQWLRQQÄ GDQV GHV{FDV SHUPHW GH FRPEOHU OHV SRVVLEOHV GÄƬFLWV GH{FKDFXQH GHV HQWUHSULVHV GH{OD UHODWLRQ /D IDFLOLWÄ HW OD UDSLGLWÄ GH GÄYHORSSHPHQW GoXQ SURGXLW VHUYLFH VRQW ÄJDOHPHQW VRXYHQW PHQWLRQQÄHV (Q HƪHW PXWXDOLVHU OHV HƪRUWV H[{ SOXV GH PR\HQV GÄSOR\ÄV HW OHV FRPSÄWHQFHV FKDFXQ{GDQV GHV GRPDLQHV VSÄFLƬTXHV SHUPHW GH FUÄHU SOXV UDSLGHPHQW GHV{SURGXLWV HW VHUYLFHV TXL VDXURQW UHQFRQWUHU OHXU PDUFKÄ /D{UHQFRQWUH GH{FHV{DFWHXUV DX[ SURƬOV GLYHUV HW DX[ UHVVRXUFHV HW FRPSÄWHQFHV{VSÄFLƬTXHV IDYRULVH WUÃV FHUWDLQHPHQW OoLQQRYDWLRQ TXH UHFKHUFKHQW OHV HQWUHSULVHV 6L{FHV ÄOÄPHQWV PRWLYHQW OHV HQWUHSULVHV »{VoHQJDJHU GDQV XQH UHODWLRQ GoDXWUHV DVSHFWV s FRPPH OoDWWHLQWH GoXQH WDLOOH FULWLTXH RX OoDFTXLVLWLRQ GH ƬQDQFHPHQW GRQW FKDFXQ GHV SDUWHQDLUHV VHXO QH GLVSRVH SDV s QH VHPEOHQW SDV GÄWHUPLQDQWV Quelles qu’aient été leurs motivations au départ, lorsqu’on les interroge sur OoDYDQWDJH SULQFLSDO GH FHV{UHODWLRQV OD UÄSRQVH GHV UÄSRQGDQWV HVW XQLYRTXH{ OD{FUÄDWLRQ GH YDOHXU 3RXU JÄQÄUHU FHWWH YDOHXU OHV{30( DSSRUWHUDLHQW OD ƮH[LELOLWÄ OD UDSLGLWÄ GoDFWLRQ{HW OD FDSDFLWÄ GoLQQRYDWLRQ GRQW OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV PDQTXHUDLHQW OoLQYHUVH FHV GHUQLÃUHV RƪULUDLHQW OoH[SHUWLVH OoH[SÄULHQFH HW OD VROLGLWÄ ƬQDQFLÃUH GRQW OHV 30( GLVSRVHUDLHQW GDQV XQH PRLQGUH PHVXUH &oHVW FHWWH FRPSOÄPHQWDULWÄ HQ{WHUPHV GH FDUDFWÄULVWLTXHV TXL SHUPHWWUDLW DX[ HQWUHSULVHV FRQMRLQWHPHQW GH JÄQÄUHU GH OD YDOHXU{SOXV YLWH PDLV ÄJDOHPHQW SOXV HƯFDFHPHQW

INFOGRAPHIE 3 – MOTIVATIONS PRINCIPALES À S’ENGAGER DANS UNE REL ATION AVEC UNE AUTRE ENTREPRISE

QUAND LA MÉFIANCE APPARAÎT

Comme dans toute chose, il n’existe pas que des avantages à ces relations. Interrogées sur les conséquences négatives les plus VDLOODQWHV OHV{HQWUHSULVHV UHSUÄVHQWÄHV HQ PHQWLRQQHQW SULQFLSDOHPHQW WURLV{ 1) /H GÄVÄTXLOLEUH. Les PME craignent de se voir devenir trop dépendantes des grandes entreprises, tant en termes relationnels (déséquilibre dans les rapports, comme des décisions imposées par une entreprise à l’autre ou une force de négociation inégale) qu’en termes économiques (poids ǟ très important ǟ des grandes HQWUHSULVHV GDQV OH FKLƪUH GoDƪDLUHV GHV 30( /H SRVVLEOH {YRO{ GX VDYRLU IDLUH GHV 30( SDU OHV{JUDQGHV HQWUHSULVHV, qui exigeraient des PME qu’elles dévoilent beaucoup d’informations ǟ FH{TXL{DƪHFWHUDLW leur capacité à contrôler leur savoir-faire ; 3) /HV GLƪÄUHQFHV HQ WHUPHV GH PRGH RX YLWHVVH GH IRQFWLRQQHPHQW HW GH PHQWDOLWÄ Vision, politique, mode GH{SULVH GH GÄFLVLRQ UHVSHFW GH QRUPHV UÃJOHV DVSHFWV administratifs et légaux, etc., sont susceptibles de donner OLHX » GHV FRQƮLWV 7RXW FHOD SHXW HƪUD\HU » OD IRLV OHV 30( HW OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV 'ÃV ORUV OoDQWLFLSDWLRQ GH FHV{FRQVÄTXHQFHV QÄJDWLYHV SHXW IUHLQHU OH GÄYHORSSHPHQW GHV UHODWLRQV (QƬQ HQJDJÄHV GDQV FHV G\QDPLTXHV WUÃV GLƪÄUHQWHV OHV 30( HW les grandes entreprises appréhendent souvent le manque de communication qui pourrait apparaître entre elles. 0DOJUÄ FHV IUHLQV GHV HQWUHSULVHV UHSUÄVHQWÄHV DƯUPHQW TXH OHV UHODWLRQV HQWUHWHQXHV DYHF GoDXWUHV HQWUHSULVHV OHV UHQGHQW SOXV IRUWHV DORUV TXH{VHXOHV SUÄWHQGHQW TXoHOOHV OHV UHQGHQW SOXV{YXOQÄUDEOH {{

80% %HVRLQ GX produit/ service de l'entreprise 62%

)DFLOLWÄ HW UDSLGLWÄ de développement d'un produit/ service

$FFÃV » GHV ressources/ compétences VSÄFLƬTXHV

40% (ƪHW GH levier pour l'innovation

38% Gain de productivité/ performance

31% 31% 31% 30%

$FFÃV » GHV FDQDX[ de distribution 9%

26%

$WWHLQWH G XQH WDLOOH critique 8% Source : Enquête FEB

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$FFÃV » un(des) marché(s)

5ÄGXFWLRQ GX FRÖW GH certaines activités/ ressources (FRQRPLH G ÄFKHOOH GH FKDPSV RX HƪHW G H[SÄULHQFH $FFÃV » GHV ƬQDQFHPHQWV

LESSONS LEARNED L’enquête de la FEB souligne l’importance des liens qu’entretiennent PME et grandes entreprises en Belgique. Ces liens sont indéniablement source de valeur ajoutée, mais il arrive qu’ils soient également » OoRULJLQH GH FHUWDLQHV GLƭFXOWÄV ,O HVW LPSRUWDQW d’y accorder une attention particulière pour en limiter les conséquences, au risque de freiner la UHODWLRQ HW GoHQ OLPLWHU OHV EÄQÄƪFHV /HV DUWLFOHV TXL VXLYHQW GÄYHORSSHQW SOXV HQ GÄWDLO OHV HƨHWV EÄQÄƪTXHV HW OHV FRQVÄTXHQFHV PRLQV GÄVLUDEOHV de ces relations (voir les articles 'PME et grandes HQWUHSULVHV{ VL[ GLƨÄUHQFHV PDMHXUHV S HW 8Q H[HUFLFH GoÄTXLOLEUH FRPSOH[H PDLV HƭFDFH S et décrivent quelques pistes pour tirer le meilleur du potentiel de ces relations (voir l’article 'Comment initier et gérer les relations ? Un petit guide {ERQQHV SUDWLTXHV{ S


Recycler les déchets d’emballages industriels, c’est avant tout jouer collectif. Valipac accompagne depuis plus de 20 ans tous les acteurs économiques concernés. Ensemble, partageons la responsabilité et œuvrons au quotidien à un avenir plus durable. valipac.be


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'(6 (63£&(6 ',))¤5(17(6

PME ET GRANDES ENTREPRISES : SIX DIFFÉRENCES MAJEURES /HV 30( HW OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV VoDYÃUHQW ÅWUH GHV HVSÃFHV GLƪÄUHQWHV DYHF GHV PHQWDOLWÄV HW GHV PRGHV GH IRQFWLRQQHPHQW ELHQ GLVWLQFWV &HV GLƪÄUHQFHV SHUPHWWHQW GH GÄYHORSSHU GHV FRPSOÄPHQWDULWÄV GH QDWXUH » GÄJDJHU GH UÄHOV DYDQWDJHV 'DQV{OH{PÅPH WHPSV HOOHV SHXYHQW DXVVL ÅWUH VRXUFH GH FRPSOLFDWLRQV HW GoLQFRQYÄQLHQWV 7HQWRQV GDQV XQ SUHPLHU WHPSV{GoLGHQWLƬHU FH TXL IDLW OHXUV SULQFLSDOHV GLƪÄUHQFHV f

L

es relations entre PME et grandes entreprises sont synonymes d’avantages PDLV DXVVL GH SRVVLEOHV GLƯFXOWÄV Tant{OHV DVSHFWV EÄQÄƬTXHV TXH OHV aspects négatifs proviennent de ce qui les distingue. Nous détaillons ici six GLƪÄUHQFHV majeures.

1. LES CONTACTS ET LA CONTINUITÉ DANS LES PROJETS 8QH SUHPLÃUH GLƪÄUHQFH VH VLWXH DX QLYHDX GH l’interlocuteur avec lequel ont lieu les contacts. 8Q{GHV &(2 QRXV LQGLTXH HQ HƪHW TXH GDQV OH cadre d’une relation avec une PME, on serait en {FRQWDFW GLUHFW DYHF OH SDWURQ SRXU TXL OoHQWUHSULVH HVW VD UDLVRQ GoÅWUH{ RX DYHF XQ HPSOR\Ä souvent assez impliqué, qui reste généralePHQW OH{VHXO FRQWDFW WRXW DX ORQJ GH OD UHODWLRQ 'LUN{0RVWLHQ %L]VRQ 3). On connaîtrait donc assez bien ces personnes, OHXU{VHQVLELOLWÄ PDLV ÄJDOHPHQW OHXUV EHVRLQV

À l’inverse, dans une grande entreprise, OHV{ÄFKDQJHV DXUDLHQW SOXWÏW OLHX DYHF XQ{PHPEUH{GX SHUVRQQHO TXL VHUDLW {PRLQV{LPSOLTXÄ {WHUPLQH>UDLW@ » KHXUH Ƭ[H HW{SUHQG>UDLW@ GHV{FRQJÄV VDQV VH VRXFLHU VXƯVDPPHQW GHV FRQVÄTXHQFHV RSÄUDWLRQQHOOHV SRXU O HQWUHSULVH{ &HW interlocuteur changerait assez souvent, ce qui multiplierait les contacts et nécessiterait que des éléments déjà GLVFXWÄV GRLYHQW OoÅWUH GH{QRXYHDX 'H SOXV OH WXUQRYHU FKH] OHV{HPSOR\ÄV y serait également plus important. Cette multiplication des contacts DƪHFWHUDLW OD FRQWLQXLWÄ GX{SURMHW PDLV DXVVL OoDVSHFW KXPDLQ GDQV{OHV ÄFKDQJHV Cette vision n’est pas partagée par WRXV 3OXVLHXUV &(2 QRXV FRQƬDLHQW D contrario trouver l’accès plus rapide HW{OD{UHODWLRQ SOXV FRQWLQXH GDQV XQH grande entreprise. Tout un département s RX »{WRXW OH PRLQV TXHOTXHV

1 3RXU UDSSHO OoÄWXGH VoHVW GÄURXOÄH HQ GHX[ SKDVH{ D XQH HQTXÅWH HQ OLJQH ODQFÄH OH VHSWHPEUH HW FOÏWXUÄH OH{ {VHSWHPEUH TXL D SHUPLV GH UÄFROWHU OHV UÄSRQVHV GH &(2 HW E XQH VÄULH GoHQWUHWLHQV TXDOLWDWLIV 2 Ces résultats quantitatifs, complétés d’un contenu qualitative, permettent d’offrir une vision objective mais nuancée GHV{UHODWLRQV TXoHQWUHWLHQQHQW 30( HW JUDQGHV HQWUHSULVHV HQ %HOJLTXH 3 Société de consultance en management.

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La seconde phase de l’étude de OD{)(%1, qualitative quant à elle et menée sous forme d’entretiens avec des chefs d’entreprise, poursuivait l’objectif d’approfondir mais aussi GoDƭQHU OD{FRPSUÄKHQVLRQ GHV UÄVXOWDWV FKLƨUÄV GH OD SUHPLÃUH SKDVH TXDQWLWDWLYH YRLU{OoDUWLFOH

/D{UHODWLRQ HQWUH SHWLWV HW JUDQGV source de valeur ajoutée ?', p. 8)2. 3RXU VH IDLUH GL[ HQWUHWLHQV VHPL directifs ont été menés entre le 1er et le 15 décembre 2020. Parmi les UÄSRQGDQWV YRORQWDLUHV SKDVH{ GL[{RQW ÄWÄ VÄOHFWLRQQÄV GH PDQLÃUH »{UHVSHFWHU XQ ÄTXLOLEUH HQ WHUPHV GH{VHFWHXU GH UÄJLRQ HW{GH WDLOOH d’entreprise.


SHUVRQQHV{s VHUDL HQ W HQ FKDUJH GH OD{UHODWLRQ »{OoLQYHUVH GH OD VLWXDWLRQ REVHUYÄH GDQV{XQH{30( RÔ{XQH VHXOH SHUVRQQH VHUDLW DX[ FRPPDQGHV s XQ &(2 SDUOH GH n2QH PDQ VKRZ RU KDOI PDQ VKRZo $ORUV que l’absence de la personne de contact dans la PME pourrait immobiliser le projet en cours avec une autre entreprise, cette absence dans une grande entreprise aurait peu d’impact sur la continuité de celui-ci. &HWWH GLƪÄUHQFH HQ WHUPHV GH FRQWDFW LPSDFWHUDLW OD FRPPXQLFDWLRQ HQWUH OHV PHPEUHV GH{OD{UHODWLRQ et sa continuité.

« DANS LES GRANDES ENTREPRISES, LES DÉCISIONS SERAIENT ESSENTIELLEMENT PRISES SUR LA BASE DE KPI »

2. LE MODE DE PRISE DE DÉCISION ET SES IMPLICATIONS 8QH VHFRQGH GLƪÄUHQFH VH VLWXHUDLW DX QLYHDX GX PRGH GH{SULVH GH GÄFLVLRQ 'DQV XQH 30( OHV GÄFLVLRQV TXL nécessiteraient une validation par très peu de niveaux KLÄUDUFKLTXHV VHUDLHQW SULVHV GH PDQLÃUH {LQIRUPHOOH{ HW GRQF DXVVL SOXV UDSLGHPHQW OoLQYHUVH GDQV XQH{JUDQGH HQWUHSULVH OHV GÄFLVLRQV SOXV {IRUPHOOHV{ nécessitant de traverser les multiples niveaux de OD{KLÄUDUFKLH HW DVVRFLÄHV » XQH VÄULH GH UÃJOHV HW GH procédures, seraient prises de manière bien moins rapide. Même si les grandes entreprises « s’adapteraient désormais à un mode de fonctionnement visant à réduire l’inertie inhérente à leurs structure et process »

(Olivier Bouquet, Edenred 4), ces modes de fonctionQHPHQW SRXUUDLHQW ÅWUH » OoRULJLQH GH GLƪÄUHQFHV VLJQLƬFDWLYHV HQ WHUPHV GoRUJDQLVDWLRQ HW GH YLWHVVH dans la prise décision. Il semblerait également que GDQV OHV HQWUHSULVHV OHV{SOXV VWUXFWXUÄHV FRPPH OH sont souvent les grandes entreprises, les décisions soient prises essentiellement sur des aspects économiques, évalués sur base d’indicateurs clés de perIRUPDQFH s .H\ 3HUIRUPDQFH ,QGLFDWRU .3, 'DQV OHV plus petites structures, en plus des questions d’ordre économique, les prises de décisions seraient aussi basées sur des questions d’ordre plus émotionnel. L’engagement mais donc également la portée des GÄFLVLRQV VHUDLHQW GRQF GLƪÄUHQWV

3. LA GESTION DE LA RELATION ENTRE ENTREPRISES

4 Société active dans les solutions de paiement dans le monde du travail et dans les WLFNHWV 5HVWDXUDQW

8QH WURLVLÃPH GLƪÄUHQFH UHSRVH VXU OoDWWHQWLRQ accordée à la relation. Si les dirigeants de PME prennent très au sérieux les relations qu’ils établissent, ils ont aussi souvent beaucoup GoDXWUHV{FKRVHV » JÄUHU DYHF XQ QRPEUH GoHPSOR\ÄV plus réduit (en comparaison avec de plus grandes entreprises). Ils disposeraient de moins de temps pour ÄWDEOLU XQH UHODWLRQ HW HQ DVVXUHU OH ERQ VXLYL HW{SUHQdraient donc conscience assez tard de la possible GÄJUDGDWLRQ GoXQH UHODWLRQ OoLQYHUVH OHV{JUDQGHV entreprises prévoiraient, de manière assez formelle HW SURIHVVLRQQHOOH GX WHPSV SRXU OH{PRQLWRULQJ GH leurs relations. Elles seraient également plus attentives à informer les entreprises si un problème appaUDLVVDLW GDQV OD UHODWLRQ FH{TXL{SHUPHWWUDLW G DGDSWHU OD VLWXDWLRQ DYDQW TXH{FHOOH FL{QH VH GÄJUDGH

4. LES MOYENS

Les CEO rencontrés ont le sentiment de devoir subir une réglementation de plus en plus complexe dans OH{FDGUH GX IRQFWLRQQHPHQW GH OHXU HQWUHSULVH 8QH liste de plus en plus longue et complexe de règles et de formalités en termes de GDPR, de complianF\ GH{FHUWLƬFDWLRQV HW GH UDSSRUWV » IRXUQLU VHUDLW »{UHVSHFWHU Si ces aspects sont subis par les acteurs économiques GH WRXWH WDLOOH LOV VHUDLHQW SOXV GLƯFLOHV » JÄUHU SRXU les PME, qui n’auraient ni les moyens humains ni les PR\HQV ƬQDQFLHUV VXƯVDQWV GH VXLYUH OoÄYROXWLRQ GH cette réglementation et d’en gérer tous les aspects, au contraire des plus grands acteurs. Outre ces éléments imposés par la loi, les PME se verraient également imposer par les grandes entreprises partenaires des contrats longs et légalement trop compliqués par rapport à leur capacité humaine HW{ƬQDQFLÃUH Ces aspects impacteraient les entreprises et donc aussi leur capacité concurrentielle de manière GLƪÄUHQWH HQ H[DFHUEDQW OHV ÄFDUWV

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5. L’APPORT DE RESSOURCES ET DE COMPÉTENCES À LA RELATION 'HV HQWUHSULVHV GH WDLOOH GLƪÄUHQWH DSSRUWHQW GHV{UHVVRXUFHV HW FRPSÄWHQFHV » OD UHODWLRQ TXL{VRQW GH QDWXUH GLƪÄUHQWH 3OXV SUÄFLVÄPHQW OoLQQRYDWLRQ OD UDSLGLWÄ GoDFWLRQ HW OD ƮH[LELOLWÄ seraient apportées par les PME. Leur petite taille mais également leur plus grande nécessité de réagir face aux menaces de l’environnement OHV{REOLJHUDLHQW » VH PRQWUHU SOXV UÄDFWLYHV DX[{PRGLƬFDWLRQV GH FHOXL FL À l’inverse, l’expérience, l’expertise et la solide structure à la fois organisationnelle PDLV ÄJDOHPHQW ƬQDQFLÃUH VHUDLHQW GHV caractéristiques plutôt amenées par les grandes entreprises. Leurs moyens assez importants leur RƪULUDLHQW ÄJDOHPHQW XQH YUDLH FDSDFLWÄ GoDQDO\VH de marché et, donc, de développement d’une vision à long terme (tendances, concurrence, etc.). &HV GLƪÄUHQFHV HQ WHUPHV GH UHVVRXUFHV HW GH{FRPSÄWHQFHV UHQGHQW OHV 30( HW OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV GLƪÄUHPPHQW DUPÄHV SRXU QDYLJXHU »{WUDYHUV OoHQYLURQQHPHQW FRQFXUUHQWLHO

« RÈGLES ET FORMALITÉS SERAIENT PLUS DIFFICILES À GÉRER POUR LES PME »

6. LA VISION SUR LA RELATION (QƬQ OD YLVLRQ TXH SRUWHQW OHV 30( HW OHV JUDQGHV entreprises sur leurs relations s’avère assez opposée. La vision, c’est-à-dire ce que les entreprises veulent devenir, ferait souvent l’objet d’une attention SDUWLFXOLÃUH HW FRQWLQXH GDQV OH{FDGUH GH OD VWUDWÄJLH des grandes entreprises. Lorsqu’elles négocieraient un contrat, celui-ci serait fait pour durer et être reconduit. La relation serait donc envisagée de manière durable. À l’inverse, lorsque l’on s’engagerait dans une relation avec une PME, il existerait peu de garanties quant à OD GXUDELOLWÄ GH OD UHODWLRQ VXU OH{ORQJ WHUPH /HV 30( consacreraient moins d’attention à la description d’une vision claire de leur avenir commun. De plus, même si les relations sont établies sérieusement par les PME, leur plus faible solidité économique les pousserait à changer de partenaire si un autre SDUWHQDLUH VoDYÄUDLW ÅWUH SOXV DWWUDFWLI ƬQDQFLÃUHPHQW &HV{YLVLRQV GLƪÄUHQWHV DƪHFWHQW ÄYLGHPPHQW OD{PDQLÃUH GRQW FKDTXH SDUWHQDLUH HQYLVDJH OD{UHODWLRQ FRPPXQH

LESSONS LEARNED &HV GLƨÄUHQFHV TXL FDUDFWÄULVHQW OHV 30( HW OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV DƨHFWHQW OHXU PRGH GH IRQFWLRQQHPHQW GoRUJDQLVDWLRQ OHXU FRPPXQLFDWLRQ PDLV DXVVL OH UHJDUG TXoHOOHV SRUWHQW VXU OD UHODWLRQ 6L FHV GLƨÄUHQFHV peuvent être à l’origine de complications, elles constituent également XQH{YÄULWDEOH VRXUFH GH FUÄDWLRQ GH YDOHXU – pour autant qu’elles puissent ÅWUH FRPSOÄPHQWDLUHV /oDUWLFOH 8Q H[HUFLFH GoÄTXLOLEUH FRPSOH[H PDLV HƭFDFH { S DERUGH FHWWH TXHVWLRQ HQ SURIRQGHXU

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DPO-pro est l’Union professionnelle des délégués à la protection des données (DPO) de Belgique

Cette association sans but lucratif a été créée par les DPO pour les DPO. L’association DPO-pro est soutenue par la Fédération des entreprises de Belgique. Elle développe également des partenariats avec des associations sœurs en Europe. Ses missions : • Soutenir la communauté des DPO ; • Promouvoir et représenter le métier de DPO au niveau tant national qu’international, en étroite collaboration avec les diverses autorités nationales de protection de la vie privée, les gouvernements et d’autres parties ; • Informer les DPO. Car être membre de DPO-pro vous permet d’obtenir une série d’avantages : • Vous faites entendre votre voix auprès de l’Autorité de protection des données (APD) au niveau belge ; • Vous participez à tous les événements qu’organise ou soutient DPO-pro ; • Vous faites partie d’un réseau professionnel indispensable pour tout DPO et échangez de bonnes pratiques et expériences ; • Vous pourrez prochainement interagir avec la communauté des DPO pour collecter, organiser et partager le savoir-faire en matière de protection des données, au travers de la plateforme DPO-Connect ; • Vous recevez régulièrement la newsletter DPO-pro Mag contenant les dernières informations sur la protection des données.

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UN EXERCICE D’ÉQUILIBRE COMPLEXE MAIS EFFICACE! &H QoHVW SDV SDUFH TXH GHV DFWHXUV ÄFRQRPLTXHV VRQW{GLƪÄUHQWV TXH OHXU UHODWLRQ HVW YRXÄH » OoÄFKHF 4XH{GX{FRQWUDLUHf /HV EÄQÄƬFHV GH OHXU UHODWLRQ VRQW PÅPH ELHQ UÄHOV 8QH GHV FOÄV GoXQH UHODWLRQ UÄXVVLH UÄVLGH GDQV OD FRPSDWLELOLWÄ GHV GLƪÄUHQFHV HQ WHUPHV GH{UHVVRXUFHV HW GH FRPSÄWHQFHV

C

oHVW OD FRPSOÄPHQWDULWÄ GHV GLƪÄUHQFHV YRLU S { , l’article PME et grandes entreprises{ six GLƪÄUHQFHV PDMHXUHV ) qui permet aux entreprises de générer de la valeur ajoutée, pour l’une, pour l’autre, et conjointement, pour la relation elle-même. Mais comment ces ressources et compétences sont-elles associées pour générer de la valeur ? À quel genre de valeur ajoutée ces relations mènent-elles et de quelle(s) complémentarité(s) émerge-t-elle ? Nous avons tenté de répondre à ces questions lors de la seconde phase s{qualitative et menée sous forme d’entretiens avec des chefs d’entreprise{s GH QRWUH ÄWXGH1 .

Concernant la valeur ajoutée, un des premiers éléments mentionnés est l’innovation. Cet aspect serait à la fois recherché par les PME et par les grandes entreprises. Les 30( {SOXV SHWLWHV HW SOXV UÄDFWLYHV » OHXU HQYLURQQHPHQW seraient, par nature, plus aptes à innover. Cependant, elles H[SORLWHUDLHQW PLHX[ OHV EÄQÄƬFHV GH FHWWH DSWLWXGH JU½FH DX[ PR\HQV HQ{PDWLÃUH GH UHFKHUFKH HW GÄYHORSSHPHQW (R&D) des plus grandes entreprises. Au-delà de la R&D, les 30( EÄQÄƬFLHUDLHQW ÄJDOHPHQW GH OoH[SÄULHQFH GHV JUDQGHV HQWUHSULVHV SRXU WLUHU SURƬW GH FHWWH FDSDFLWÄ GoLQQRYDWLRQ {OoLQYHUVH OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV QoDXUDLHQW SDV FHWWH IDFXOWÄ d’innover dont disposent les PME. En s’associant à des PME et » OHXU {HQWUHSUHQHXULDO VSLULW{ QDWXUHO OHV JUDQGHV HQWUHSULVHV EÄQÄƬFLHQW GH FHW HVSULW LQQRYDQW /H NQRZ KRZ DLQVL développé enrichit la PME, la grande entreprise, mais aussi OHV{DXWUHV HQWUHSULVHV DYHF OHVTXHOOHV HOOHV VRQW HQ UHODWLRQ HQ{FDVFDGH 2Q REVHUYHUDLW DLQVL XQ YUDL FHUFOH YHUWXHX[ Un second élément recherché par les acteurs qui entrent en relation est le développement de l’image de marque. L’image de marque, c’est-à-dire la façon dont l’entreprise est perçue par une audience cible (clients, fournisseurs, banques, investisseurs, etc.), doit faire partie intégrante de la stratégie globale d’une entreprise. En s’associant à une autre entreprise, une entreprise partage, dans le même temps, l’image que celle-ci renvoie. De cette manière, en s’associant à un acteur GH{SOXV JUDQGH WDLOOH VRXYHQW UHFRQQX HW GRQW OD YLVLELOLWÄ HVW{SOXV LPSRUWDQWH OHV 30( DFTXLÃUHQW XQH FHUWDLQH OÄJLWLPLWÄ DX[ \HX[ GHV GLƪÄUHQWHV SDUWLHV SUHQDQWHV {WLWUH GoH[HPSOH ORUVTXoXQH 30( VH SUÄVHQWHUDLW » OD banque dans le cadre d’une demande de crédit, citer un SOXV JUDQG DFWHXU FRPPH {'HOKDL]H{ SDUPL VHV FOLHQWV OXL{SHUPHWWUDLW GH SURXYHU XQH FHUWDLQH OÄJLWLPLWÄ XQH{FHUWDLQH UHFRQQDLVVDQFH 1 3RXU UDSSHO OoÄWXGH VoHVW GÄURXOÄH HQ GHX[ SKDVHV{ D XQH HQTXÅWH HQ OLJQH ODQFÄH OH VHSWHPEUH HW FOÏWXUÄH OH {VHSWHPEUH TXL D SHUPLV GH UÄFROWHU OHV UÄSRQVHV GH &(2 HW (b) une série d’entretiens qualitatifs.

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LES PME, MEILLEURES AMBASSADRICES DE L’IMAGE DE MARQUE D’UNE ENTREPRISE /HV 30( QH VRQW SDV OHV VHXOHV » SRXYRLU SURƬWHU GH O LPDJH GH PDUTXH GH OHXU SDUWHQDLUH (Q HƪHW HQ V DVVRFLDQW » XQH 30( XQH JUDQGH HQWUHSULVH SHXW EÄQÄƬFLHU GH O LPDJH HQWUHSUHQHXULDOH HW LQQRYDQWH GRQW MRXLVVHQW VRXYHQW OHV 30( HW UHQYR\HU O LPDJH G XQH entreprise attentive au soutien des plus petits acteurs EHOJHV {WLWUH GoH[HPSOH )UDQÂRLVH %HOIURLG 5F 5(12 2), membre de la Plateforme PME de la FEB 3 met en avant OD{ULFKHVVH SRXU VRQ HQWUHSULVH 30( GoHQWUHWHQLU GHV liens très forts avec de plus petits acteurs dont les FRPSÄWHQFHV VSÄFLƬTXHV VRQW UHFRQQXHV GHV DUWLVDQV GHV WDLOOHXUV GH SLHUUH HWF 6HORQ 0DUF 'HEDHUGHPDHNHU (MAN 4 OHV{30( VHUDLHQW G DLOOHXUV OHV PHLOOHXUHV ambassadrices de l’image de marque d’une entreprise. (OOHV FRPPXQLTXHUDLHQW QDWXUHOOHPHQW VXU OD{TXDOLWÄ du produit/service. Si cela constitue une excellente SXEOLFLWÄ HW JUDWXLWH GDQV{FHUWDLQV FDV FHOD{SHXW DXVVL VoDYÄUHU QXLVLEOH GDQV{GoDXWUHV FDVf (Q HƪHW OoLPDJH QÄJDWLYH GX SDUWHQDLUH SHXW QXLUH » celle de l’entreprise associée. À titre d’exemple, lorsque les médias relayent des informations négatives relatives » OD{IHUPHWXUH GoXQH JUDQGH HQWUHSULVH FHOD SHXW DƪHFWHU QÄJDWLYHPHQW OoLPDJH GH OoHQWUHSUHQHXULDW HQ{JÄQÄUDO HW{GRQF DXVVL FHOOH GHV 30(

LES EXIGENCES DES GRANDES BOOSTENT LES PETITES

L’amélioration continue constitue un troisième type de valeur générée au travers d’une relation. Tout d’abord, même si les exigences des grandes entreprises peuvent parfois être assez lourdes pour les PME, elles constituent, dans le même temps, de formidables leviers d’amélioration. À titre d’exemple, Aurélie et Roland Cuvelier (Turbel ) mentionnent leur expérience SRVLWLYH DYHF {1LNH{ TXL VoHQJDJHUDLW EHDXFRXS GDQV la gestion des déchets et dans le développement de produits plus respectueux de l’environnement. Cet REMHFWLI SRXUVXLYL SDU {1LNH{ D QDWXUHOOHPHQW GHV conséquences sur ses fournisseurs, dont fait partie OoHQWUHSULVH {7XUEHO 5 HW{VXU{VHV H[LJHQFHV » OHXU égard. Par exemple, cela demande aux fournisseurs de VoHQJDJHU GDQV OD UHFKHUFKH HW GDQV OH{GÄYHORSSHPHQW de nouveaux produits ou de nouvelles matières, ce TXoLOV QoDXUDLHQW{SDV QÄFHVVDLUHPHQW IDLW V LOV Qo\ DYDLHQW SDV{ÄWÄ IRUFÄV

GH{OoXQ GH VHV FOLHQWV FRQFHUQDQW OD{JHVWLRQ GH OoDFFÃV » VRQ{SRUWHIHXLOOH FHOXL FL VoHVW YX DPÄOLRUÄ &HWWH FULWLTXH D{SRXVVÄ .LUNSDWULFN » UHSHQVHU OH{V\VWÃPH HQ YLVDQW »{VLPSOLƬHU OHV DFFÃV FH TXL VoHVW DYÄUÄ EÄQÄƬTXH HW{FH {SRXU OoHQVHPEOH GH VHV FOLHQWV Le dernier élément mentionné lors des discussions UHODWLYHV » OoDPÄOLRUDWLRQ FRQWLQXH HVW OD {YHLOOH FRQFXUUHQWLHOOH{ GRQW OHV 30( WUDYDLOODQW DYHF GHV SOXV JUDQGHV HQWUHSULVHV EÄQÄƬFLHUDLHQW /D YHLOOH concurrentielle, mécanisme de surveillance active de O HQYLURQQHPHQW FRQFXUUHQWLHO DƬQ GH VoDGDSWHU DX[ évolutions de façon stratégique, est indispensable pour toute entreprise. Alors que les grandes entreprises SRVVÄGHUDLHQW VRXYHQW OHV UHVVRXUFHV VXƯVDQWHV SRXU HƪHFWXHU FHWWH YHLOOH OHV 30( HQ DXUDLHQW PRLQV OHV PR\HQV 'ÃV ORUV ORUVTXoXQH 30( IHUDLW DƪDLUH DYHF XQH JUDQGH HQWUHSULVH HOOH DXUDLW DXVVL{OoRFFDVLRQ GH SURƬWHU de sa surveillance de la concurrence, suivre les tendances GH PDUFKÄ HW DGDSWHU{VD VWUDWÄJLH HQ IRQFWLRQ

UN WIN-WIN APPRÉCIABLE EN TEMPS DE CRISE

Si l’amélioration continue liée à la relation avec l’autre concerne les petites entreprises, elle peut certainement aussi concerner les plus grandes entreprises. 3DUWDJHU OHV EÄQÄƬFHV PDLV DXVVLf UÄSDUWLU OHV ULVTXHVf YRLFL XQ DXWUH DVSHFW GoXQH UHODWLRQ (Q HƪHW RXWUH OH SDUWDJH GH EÄQÄƬFHV s GRQW TXHOTXHV XQV RQW ÄWÄ GLVFXWÄV{SUÄFÄGHPPHQW s OD UÄSDUWLWLRQ GHV ULVTXHV constitue un avantage essentiel à la relation entre entreprises. Le contexte actuel que nous traversons UHQG{FHW DVSHFW SDUWLFXOLÃUHPHQW VDLOODQW (Q HƪHW DORUV{TXH OoLPSDFW GX &29,' VH UHVVHQW OH SOXV FKH] OHV{30(7, celles-ci pourraient cependant s’appuyer sur la SOXV JUDQGH VROLGLWÄ ƬQDQFLÃUH GHV JUDQGHV HQWUHSULVHV qui ont été un peu plus préservées par la crise 8 . À titre GoH[HPSOH 6WHSKDQ 'H %URXZHU &(2 GH OD FKDÉQH GH restauration rapide McDonald’s en Belgique, nous H[SOLTXH TXoDX PRPHQW GX SUHPLHU ORFNGRZQ LO D GÄFLGÄ de prendre à sa charge certains coûts supportés par les acteurs de la chaîne de logistique de McDonald’s dans OH{EXW GH OHV VRXWHQLU ƬQDQFLÃUHPHQW 8Q DXWUH H[HPSOH concerne l’approvisionnement, qui peut se poursuivre sans WURS GH GLƯFXOWÄV HQWUH GHV SDUWHQDLUHV TXL HQWUHWHQDLHQW déjà des liens avant la crise.

« LES ENTREPRISES FONCTIONNENT PLUS EFFICACEMENT EN TANDEM »

2 Entreprise spécialisée dans la rénovation, le traitement et la restauration de façades et d’ouvrages d’art. 3 Françoise Belfroid a été consultée durant une réunion de la Plateforme PME de la FEB. 4 Entreprise importatrice de camions, camionnettes et bus. 5 Producteur et distributeur G ÄWLTXHWWHV DGKÄVLYHV HW non adhésives. 6 Entreprise de conseils en propriété intellectuelle. 7 Coronavirus: les petites entreprises plus fortement touchées que les grandes, /H 6RLU 8 Les aides corona ont sauvé HQWUHSULVHV HQ /o(FKR 9 La liste des avantages et types de valeur ajoutée présentée ici est loin d’être exhaustive. Ces éléments ne représentent qu’une petite part des bénéfices que les PME et les grandes entreprises peuvent dégager à travailler ensemble.

LESSONS LEARNED L’amélioration continue peut également provenir des contrôles de qualité imposés et des évaluations fournies par les grandes entreprises a posteriori. Ces contrôles et FHV{ÄYDOXDWLRQV FRQVWLWXHQW SRXU OHV 30( TXL OHV reçoivent une excellente opportunité de porter un UHJDUG FULWLTXH VXU OH WUDYDLO HƪHFWXÄ HW Go\ DSSRUWHU GHV{DPÄOLRUDWLRQV SRXU OoDYHQLU /LG\ $QQH -HVZLHW .LUNSDWULFN 6) nous fait part d’une expérience passée H[WUÅPHPHQW FRQVWUXFWLYH HW EÄQÄƬTXH SRXU VRQ HQWUHSULVH $SUÃV XQH ÄYDOXDWLRQ QÄJDWLYH PDLV MXVWLƬÄH

Qu’il s’agisse d’innovation, d’image ou d’amélioration continue9, une GHV FOÄV{» XQH UHODWLRQ FDSDEOH GH JÄQÄUHU GH OD YDOHXU DMRXWÄH UÄVLGH GDQV OD FRPSDWLELOLWÄ GHV GLƨÄUHQFHV HQ WHUPHV GH UHVVRXUFHV HW GH compétences apportées par les partenaires à la relation. C’est également cette compatibilité qui permet de répartir les risques encourus par les entreprises. En conclusion, que ce soit pour générer de la valeur ou pour HQ{UÄGXLUH OHV SHUWHV SRVVLEOHV GDQV XQ FRQWH[WH GLƭFLOH OHV HQWUHSULVHV IRQFWLRQQHQW SOXV HƭFDFHPHQW ORUVTXoHOOHV WUDYDLOOHQW PDLQ GDQV OD PDLQ

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

%211(6 35$7,48(6 (7 5(&200$1'$7,216

COMMENT INITIER ET GÉRER LES RELATIONS ?

UN PETIT GUIDE « BONNES PRATIQUES » &H QoHVW SDV OH QRP RX OH SRLGV GoXQH HQWUHSULVH TXL JXLGH VD GÄFLVLRQ GH{ FRQWLQXHU » WUDYDLOOHU HQ SDUWHQDULDW DYHF XQH DXWUH PDLV ELHQ HQWUH DXWUHV OoH[LVWHQFH GoXQH YLVLRQ HW GH YDOHXUV FRPPXQHV 9RLFL TXHOTXHV {ERQQHV SUDWLTXHV{ DSSOLTXÄHV HƯFDFHPHQW SDU FHUWDLQHV HQWUHSULVHV et qui, si elles ne sont pas nécessairement représentatives de toutes, GHYUDLHQW WRXW DX{PRLQV LQVSLUHU ERQ QRPEUH GH GLULJHDQWV

N

ous avons précédemment analysé les{EÄQÄƬFHV HQ WHUPHV GH FUÄDWLRQ de valeur émergeant d’une relation entre PME et grande entreprise (voir l’article Un exercice d’équilibre FRPSOH[H PDLV HƯFDFH S ). La relation qui lie ces entreprises peut néanmoins comporter certains inconvénients ou risques. Tout d’abord, HOOH SHXW SURƬWHU GDYDQWDJH » XQ SDUWHQDLUH plutôt qu’à un autre. Une dépendance forte d’un acteur (souvent la PME) à l’égard de l’autre peut se développer et déséquilibrer la relation de pouvoir. Il arrive aussi que l’allocation de ressources KXPDLQHV HW ƬQDQFLÃUHV DX GÄYHORSSHPHQW HW DX{PDLQWLHQ GH OD UHODWLRQ VH IDVVH DX GÄWULPHQW GHV{DFWLYLWÄV KDELWXHOOHV 'H OD PÅPH PDQLÃUH GX{WUDYDLO ÄQHUJLYRUH QÄFHVVDLUH DX GÄYHORSSHPHQW GH{OD UHODWLRQ SHXW DXVVL ÄPHUJHU XQ PDQTXH GH GLYHUVLƬFDWLRQ GDQV OHV DXWUHV relations (l’entreprise se focalise de manière trop importante sur quelques grands acteurs) et GRQF{XQ ULVTXH DFFUX GH GÄSHQGDQFH (QƬQ XQH communication inadaptée peut très vite dégrader la relation et s’avérer néfaste pour les acteurs. /D PHLOOHXUH IDÂRQ GH {FRPSRVHU{ DYHF OHV{LQFRQYÄQLHQWV HW ULVTXHV SRWHQWLHOV VHUDLW{GH{FRQVLGÄUHU OHV ERQQHV SUDWLTXHV HW recommandations qui suivent comme une {WURXVVH{» RXWLOV UHVVRXUFH{ FRQWULEXDQW DX ERQ développement d’une relation. Pour ce faire, XQH{VÄULH GoDVSHFWV VRQW » SUHQGUH HQ FRPSWH DYDQW{PÅPH GH FRPPHQFHU » ÄWDEOLU XQH UHODWLRQ DYHF{XQH DXWUH HQWUHSULVH

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PARTAGER UN MÊME SYSTÈME DE VALEURS

Pour espérer pouvoir établir et développer XQH{UHODWLRQ VROLGH LO HVW HVVHQWLHO TXH celle-ci repose sur un socle commun. Pour FHOD OHV{HQWUHSULVHV GRLYHQW GÃV OH GÄSDUW partager des valeurs communes et envisager la relation, mais également leur propre mission d’entreprise, d’une manière assez similaire. 6WHSKDQ{'H{%URXZHU 0F'RQDOGoV QRXV FRQƬH que les entreprises avec lesquelles il travaille QoHQWUHQW SDV {GDQV OH V\VWÃPH SDU KDVDUG{ RQ{VoDVVRFLH » HOOHV FDU HOOHV ont les mêmes valeurs… FH{QoHVW SDV XQH TXHVWLRQ GH{QRP RX{GoLPSRUWDQFH{ &oHVW{VXU FH VRFOH commun uniquement que peut être bâtie une UHODWLRQ{SÄUHQQH

DÉFINIR UNE VISION COMMUNE

Au-delà des valeurs de départ, propres à FKDTXH{HQWUHSULVH TXL GHYURQW ÅWUH HQ SKDVH LO{HVW ÄJDOHPHQW HVVHQWLHO TXH OHV DFWHXUV GÄƬQLVVHQW HQVHPEOH XQH YLVLRQ FRPPXQH GH{OHXU UHODWLRQ HW GH OD SRUWÄH GH FHOOH FL ,OV{GHYURQW VoHQWHQGUH VXU OHV REMHFWLIV » poursuivre, la contribution de chacun, le timing, et les résultats attendus de leur relation et formuler ensemble une stratégie de parcours commun et inscrit dans la durée. Après cette phase initiale, une série d’éléments peuvent contribuer au maintien d’une bonne relation dans la durée.

« L’ABSENCE DE LA PERSONNE DE CONTACT PEUT MET TRE EN ‘STANDBY’ LA RELATION »


RESPECTER ET CONSIDÉRER L’AUTRE COMME UN « PARTENAIRE »

On l’a vu, dans une relation, l’un et l’autre apportent leur contribution. Dans cette optique, le respect mutuel des parties constitue une condition essentielle.

L’absence de respect, qui se traduit au travers de GLƪÄUHQWV FRPSRUWHPHQWV SHXW GLƯFLOHPHQW PHQHU »{XQH UHODWLRQ VDLQH WLWUH GoH[HPSOH OH PDQTXH GH{UHVSHFW SHXW VH FRQVWDWHU DX WUDYHUV GX {YRO{ GoXQ{VDYRLU IDLUH RX GoXQH FRPSÄWHQFH $UQDXG GH %HXNHODHU )ODYHQFH1), membre de la plateforme 30( GH{OD )(% UHODWDLW XQH H[SÄULHQFH PDOKHXUHXVH TXL QH{VHPEOH UHJUHWWDEOHPHQW SDV ÅWUH XQ FDV LVROÄ 8QH{JUDQGH HQWUHSULVH SRXU ODTXHOOH LO DYDLW GÄYHORSSÄ XQ{DUÏPH TXL D SHUPLV » FHWWH HQWUHSULVH GH{YRLU OHV YHQWHV GH VRQ SURGXLW DXJPHQWHU GH SOXV GH{ D copié le produit en question. La quantité d’informations exigées par une entreprise à l’égard de l’autre (recettes, fournisseurs de matières premières, etc.) serait parfois WHOOH TXoHOOH JÄQÄUHUDLW XQH {DV\PÄWULH GH OoLQIRUPDWLRQ 2{ et rendrait un partenaire plus puissant que l’autre… Fort KHXUHXVHPHQW WRXWHV{OHV HQWUHSULVHV QoDJLVVHQW SDV GH OD sorte et certaines font preuve de beaucoup de respect. Le respect régule et stabilise les échanges mais aussi les {MHX[ GH SRXYRLU{ VRXV MDFHQWV 8Q SDUDOOÃOH WUÃV LOOXVWUÄ QRXV D ÄWÄ UDSSRUWÄ SDU 6WHSKDQ 'H %URXZHU 0F'RQDOGoV ,O FRPSDUH VD UHODWLRQ DYHF {VHV{SDUWHQDLUHV{ DX WDERXUHW » SLHGV XWLOLVÄ SDU{OHV{IHUPLHUV 3RXU TXH OH WDERXUHW SXLVVH UHVWHU HQ{ÄTXLOLEUH LO HVW LPSRUWDQW que chaque pied ait la même longueur et le même poids. Il est important de considérer l’autre comme un partenaire. Une relation saine s’établit au travers de rapports équilibrés entre entreprises qui se considèrent FRPPH{ÄJDOHV

COMMUNIQUER DE MANIÈRE TRANSVERSALE 1RXV DYRQV YX TXoLO H[LVWDLW XQH GLƪÄUHQFH HQWUH 30( HW JUDQGH HQWUHSULVH DX QLYHDX GH OoLQWHUORFXWHXU DYHF{OHTXHO ont lieu les contacts. Dans le cadre d’une relation avec une PME, il n’y aurait qu’une seule personne de contact ǟ le patron ou un employé ǟ VDQV{TXH GoDXWUHV SHUVRQQHV ne soient nécessairement informées des échanges. À l’inverse, dans une grande entreprise, les contacts auraient lieu avec plusieurs interlocuteurs ǟ parfois sans assez de communication entre eux. Dans le cadre d’une relation avec une PME, l’absence de la personne de contact peut mettre en « standby », voire en péril, la relation si cette personne venait à quitter l’entreprise. Dans le cadre d’une relation avec une grande HQWUHSULVH FoHVW OD PXOWLSOLFDWLRQ GHV FRQWDFWV VL{HOOH QoHVW SDV DVVRUWLH GoXQ ÄFKDQJH GoLQIRUPDWLRQ VXƯVDQW HQWUH OHV GLƪÄUHQWHV SHUVRQQHV TXL DƪHFWHUDLW OD ERQQH continuité de la relation.

« C’EST SUR UN SOCLE COMMUN UNIQUEMENT QUE PEUT ÊTRE BÂTIE UNE RELATION PÉRENNE »

Lorsque les membres d’une même entreprise ne FRPPXQLTXHQW SDV HƯFDFHPHQW HW QH SDUWDJHQW SDV{OoLQIRUPDWLRQ GH PDQLÃUH RSWLPDOH RQ SDUOH GH {VLOR{GoLQIRUPDWLRQV{ 6RXYHQW » FDXVH GoXQH RUJDQLVDWLRQ un peu trop rigide ou d’une culture qui ne favorise pas la transversalité, l’information circule mal. Lorsqu’une seule SHUVRQQH GÄWLHQW OoLQIRUPDWLRQ HW{TXoHOOH HVW DEVHQWH RX{TXLWWH OoHQWUHSULVH FoHVW WRXWH{OoLQIRUPDWLRQ TXL GLVSDUDÉW{DYHF HOOHf Pour assurer la bonne continuité de la relation, la communication est de mise. Cette communication doit avoir lieu à la fois entre les membres d’une même entreprise et entre les entreprises en relation. Elle permet alors que OoDEVHQFH RX OH GÄSDUW GH OD SHUVRQQH GH FRQWDFW QoDƪHFWH pas (ou peu) la bonne continuité du projet qui lie une entreprise à une autre.

ACCOMPAGNER LA RELATION : MONITORER ET ÉMET TRE DES CRITIQUES CONSTRUCTIVES 8QH UHODWLRQ SHXW UHQFRQWUHU GHV KDXWV HW GHV EDV (W{GDQV FH{FDV OD WUDQVSDUHQFH HVW GH PLVH ,O VoDJLW GH VH{PRQWUHU WUDQVSDUHQW VXU OoÄWDW GoDYDQFHPHQW OHV{ÄOÄPHQWV SRVLWLIV PDLV aussi les problèmes rencontrés et les points de blocage. Parfois, OHV GLƯFXOWÄV UHQFRQWUÄHV SURYLHQQHQW WRXW VLPSOHPHQW d’un manque de communication ou d’une communication mal adaptée, entraînant des incompréhensions. Parfois, les SUREOÃPHV VRQW UÄHOV HW{QH{SURYLHQQHQW SDV XQLTXHPHQW GoXQH PDXYDLVH FRPSUÄKHQVLRQ 0DLV {O»{HQFRUH OD VROXWLRQ HVW OD communication.

1 Entreprise spécialisée dans la création, la fabrication et la commercialisation d’arômes destinés aux artisans et industriels du secteur agroalimentaire. 2 En économie, on parle {G DV\PÄWULH G LQIRUPDWLRQ{ HQWUH acteurs lorsqu’une entreprise dispose G LQIRUPDWLRQV SHUWLQHQWHV que l’autre n’a pas.

Pour aller dans ce sens, le dialogue doit avoir lieu UÄJXOLÃUHPHQW HW GRLW ÅWUH DGDSWÄ » OoLQWHUORFXWHXU RQ{QH s’adresse pas à tout le monde de la même manière), dans le FDGUH GoXQ PRQLWRULQJ FRQVWDQW 3RXU{VoDVVXUHU GH OD ERQQH avancée de la relation, et ce, pendant toute la durée de FHWWH UHODWLRQ LO HVW XWLOH GH FUÄHU GHV {SRLQWV GH FRQWUÏOH{ ,O{VoDJLW GoXQH OLVWH GH FULWÃUHV TXL VoÄWDEOLW HW ÄYROXH DX IXU HW{» PHVXUH GH OD UHODWLRQ &HV FULWÃUHV FRQVWLWXHQW des indicateurs qui permettent d’évaluer la relation, de manière continue, et jouent un rôle de baromètre. Les critiques émises devront cependant être faites de manière constructive dans le seul et unique but de faire évoluer OD{UHODWLRQ GDQV XQH G\QDPLTXH SRVLWLYH

LESSONS LEARNED 8QH UHODWLRQ SÄUHQQH HQWUH HQWUHSULVHV VH FRQVWUXLW ,O H[LVWH GHV moyens de s’assurer un bon démarrage, via le partage de valeurs et d’une vision commune. Ensuite, il est aussi nécessaire d’être attentif au PDLQWLHQ GH{OD{UHODWLRQ DX FRXUV GX WHPSV HQ WUDYDLOODQW FHWWH IRLV VXU les échanges et le dialogue. Il arrive cependant que l’on soit confronté » XQ{SRLQW GH{UXSWXUH RÔ PDOJUÄ OHV HIIRUWV HQJDJÄV OH GLDORJXH HVW URPSX /RUVTXH{OD UHODWLRQ VoHVW GÄJUDGÄH OHV SDUWHQDLUHV QoHQYLVDJHQW VRXYHQW TXoXQH VHXOH VROXWLRQ{ OD SRXUVXLWH MXGLFLDLUH ,O H[LVWH SRXUWDQW XQH RSWLRQ SOXV GRXFH PRLQV FRÖWHXVH PRLQV ORQJXH HW PRLQV SÄQLEOH{ OD{PÄGLDWLRQ &H PÄFDQLVPH IDLW OoREMHW GoXQ GÄYHORSSHPHQW SOXV DSSURIRQGL GDQV OoDUWLFOH ¤YLWHU OH{FRQIOLW MXULGLTXH S

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

,17(59,(: 'o,(7(5(1 *5283 ƨ /$ &21),$1&(

GRAND DANS LES PETITES CHOSES ET INVERSEMENT -H QH YHX[ SDV ÅWUH OH MRXHW GHV FLUFRQVWDQFHV HW PH ODLVVHU GÄSDVVHU{ GÄFODUH GoHPEOÄH /HR %RUPV &(2 GX IDEULFDQW GH ELVFXLWV /D &RQƬDQFH Dans le respect des règles sanitaires, LO UHQFRQWUH )UDQFLV 'HSUH] &(2 GH OD VRFLÄWÄ IDPLOLDOH FRWÄH 'o,HWHUHQ *URXS OoRUGUH GX MRXU GH OHXU GLVFXVVLRQ la symbiose entre ‘grandes’ et ‘petites’ HQWUHSULVHV 8QH GLVWLQFWLRQ TXL GDQV les faits, n’a visiblement pas de raison GoÅWUH HQ La FEB s’est penchée sur l’interdépendance entre PME et grandes entreprises et sur son importance pour notre économie (lire le dossier de couverture de ce REFLECT) 9RWUH DFWLYLWÄ HVW HOOH OLÄH GoXQH PDQLÃUH ou d’une autre à celle d’une grande entreprise ou d’une PME ? )UDQFLV 'HSUH] )' « Absolument. Nous ‘sommes’ une grande entreprise, mais nous nous ‘sentons’ toujours dans OD SHDX GoXQH 30( -H SHX[ FRPSDUHU FDU MoDL WUDYDLOOÄ PRL PÅPH SHQGDQW DQV DXSUÃV GoXQ PDVWRGRQWH DOOHPDQG 'HXWVFKH 7HOHNRP &KH] 'o,HWHUHQ FoHVW l’esprit de famille qui domine. Nous travaillons en étroite collaboration avec des PME en tant qu’opportunités d’investissement potentielles, en tant que fournisseurs et en tant que clients. En outre, au sein du groupe, nous avons nos propres start-ups et entreprises, qui IRQFWLRQQHQW FRPPH GHV HQWLWÄV DXWRQRPHV DƬQ GH PD[LPLVHU OHXU ƮH[LELOLWÄ OHXU FUÄDWLYLWÄ HW OHXU UÄDFWLYLWÄ Bref, les PME sont activement mêlées à nos activités à tous les niveaux. » /HR %RUPV /% « Femme-chef d’entreprise après la Seconde Guerre mondiale, ma grand-mère avait l’habitude de dire ‘ne mangez point de cerises avec les grands, de crainte qu’ils ne vous jettent les noyaux au nez’. Elle avait de mauvais souvenirs d’une collaboration avec un JUDQG DFWHXU TXL DYDLW DEXVÄ GH VD FRQƬDQFH FRSLÄ VHV processus et lui avait fait concurrence. Par ailleurs, cette concurrence a donné l’impulsion à la modernisation de OoHQWUHSULVH &oHVW OoKLVWRLUH GH /D &RQƬDQFH

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En tant que fournisseur de Colruyt sous marque de distributeur, par exemple, nous devons produire de PDQLÃUH H[WUÅPHPHQW HƯFDFH IRXUQLU XQH TXDOLWÄ optimale et respecter les normes alimentaires internationales. Il s’agit d’un partenariat étroit avec un objectif commun : fournir le meilleur produit au client. Rien à voir avec la production d’une marque SULYÄH nLQ DQG RXWo RÔ VHXO OH SUL[ FRPSWH

VALEURS, VISION, RESPECT L’étude montre qu’une collaboration réussie UHSRVH VXU VL[ IRQGDPHQWDX[ $LQVL OHV GHX[ entreprises doivent partager les mêmes valeurs et les mêmes normes. )'{ /oDFTXLVLWLRQ GH OD JUDQGH 30( 0ROHVNLQH spécialisée dans les carnets de notes et de croquis, n’a rien à voir avec notre activité automobile, mais tout à voir avec son sens de l’entreprise, sa volonté d’exceller, son esprit d’innovation. C’est ce qui nous a attirés chez eux. Avec un tel esprit, nous pouvons écrire un morceau d’histoire ensemble. Leur mission correspond à la nôtre : rassembler une famille d’entreprises. Le sentiment d’émerveillement était présent et l’étincelle a jailli. Un must, car la e{JÄQÄUDWLRQ GH 'o,HWHUHQ QoDFFHSWH GH VoHQJDJHU GDQV un projet que lorsque le partenaire veut vraiment faire partie de la famille, souhaite construire une relation à long terme. Cela dépasse les considérations purement FRPPHUFLDOHV (W DX ƬQDO FH SULQFLSH VoDSSOLTXH à chaque fournisseur, client ou collaborateur. » /%{ /D &RQƬDQFH WUDYDLOOH HQ ÄWURLWH FROODERUDWLRQ DYHF OD VRFLÄWÄ IUDQÂDLVH 'XNDQ 'LHW &H QoHVW TXH lorsque, après deux ans de recherche et coups de sonde, nous avons pu présenter notre histoire au JRXURX IRQGDWHXU GH DQV 3LHUUH 'XNDQ OXL PÅPH que certaines choses se sont aplanies. Cela dit tout. Auparavant, la communication était strictement FRPPHUFLDOH HW SDVVDLW SDU OH ELDLV GX PDUNHWLQJ et des ventes. La discussion d’entrepreneur à HQWUHSUHQHXU IXW GoXQ WRXW DXWUH RUGUH -H SHX[ maintenant investir sans trop d’inquiétude dans XQ SURGXLW LQQRYDQW SRXU 'XNDQ GRQW MH VDLV TXoLO ne sera rentable qu’à long terme. Ma préoccupation aujourd’hui est de savoir ce qu’il adviendra quand le fondateur disparaîtra. » Une relation durable à long terme n’est possible que si les visions des objectifs à atteindre, des résultats et du déploiement opérationnel sont en adéquation. /%{ $SUÃV QRWUH H[SÄULHQFH DYHF 'XNDQ QRXV objectivons maintenant dans une sorte de charte les questions qui peuvent se poser dans la relation. Que faire si le prix des matières premières augmente, comment calculer le prix de revient, quel tribunal est FRPSÄWHQW HQ FDV GH FRQƮLW HWF " &HOXL TXL FULVWDOOLVH toutes ces choses clairement dans un contrat qui reste GoDSSOLFDWLRQ SHQGDQW DQV IDLW GH ERQQHV DƪDLUHV

)'{ « Un tel accord reste, bien entendu, un processus dynamique qui est continuellement ajusté. Lorsque nous avons voulu consolider nos concessions automobiles il y a quelques années, des accords clairs sur les attentes de chacun étaient essentiels. Particulièrement pour les concessionnaires, qui sont souvent des entreprises familiales et doivent prendre de gros risques d’investissement. Il est également de notre responsabilité de les aider à se préparer à l’évolution du marché automobile mondial et à s’en SURWÄJHU GH FRQFOXUH GHV DFFRUGV VXU OH PDUNHWLQJ les ventes et le support technique pour qu’ils puissent UÄSRQGUH DX[ QRUPHV GX IDEULFDQW (QƬQ OH WDEOHDX ƬQDQFLHU GRLW ÄJDOHPHQW ÅWUH FRUUHFW /D PLVVLRQ de D’Ieteren est de mettre en place une structure positive pour le groupe et les PME concessionnaires aujourd’hui, demain et après-demain.”

« UN CONTRAT QUI RESTE D’APPLICATION PENDANT 20 ANS EST UN BON CONTRAT » LEO BORMS, CEO LA CONFIANCE

/%{ -H QH YHX[ SDV ÅWUH OH MRXHW GHV FLUFRQVWDQFHV et me laisser dépasser. Attendre et espérer que tout reste inchangé est un pur suicide. Ce n’est pas GLƪÄUHQW GDQV OD UHODWLRQ FRPPHUFLDOH ,O IDXW UHVWHU attentif aux besoins et aux souhaits de l’autre. » 3RXYH] YRXV HPSÅFKHU OH SDUWHQDLUH GoDEXVHU de sa position (dominante) ou de ne pas respecter les accords ? )'{ « Cela commence par une empathie mutuelle. Connaissez les capacités et les limites de chacun et les conditions dans lesquelles vous travaillez. En tant que grand groupe coté en bourse, nous sommes tenus d’utiliser certains contrats et documents standard et GH GÄƬQLU QRV SURSUHV FRQGLWLRQV GH SDLHPHQW 0DLV cela ne nous empêche pas d’être capables de nous DGDSWHU GH PDQLÃUH ƮH[LEOH /HV FODXVHV HQ SHWLWV caractères doivent rester réalistes. En tant que PME, vous devez éviter contractuellement d’être écrasé. Mettez cette exigence explicitement sur la table lors des négociations. L’acteur ‘dominant’ qui fait passer sa politique ou son idée en force recevra tôt ou tard XQ ERRPHUDQJ HQ SOHLQH ƬJXUH 6L QRXV DSSOLTXLRQV notre administration D’Ieteren à nos start-up internes, elles exploseraient en un rien de temps.

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

1RXV GHYRQV FRQVWUXLUH XQH VHUUH DXWRXU GoHOOHV DƬQ TXoHOOHV QH VRXƪUHQW SDV GHV YHQWV YLROHQWV HW TXoHOOHV UHÂRLYHQW VXƯVDPPHQW GH OXPLÃUH SRXU SRXUVXLYUH OHXU{FURLVVDQFH

« CHAQUE CONVERSATION EST UNE FORME DE GESTION DES ATTENTES » FRANCIS DEPREZ, CEO D’IETEREN GROUP

/%{ /H UHVSHFW HVW XQH FKRVH GLƯFLOH » PHWWUH VXU papier. Si un nouveau CEO de l’acteur dominant renverse la politique actuelle, vous allez vous régaler en tant TXH 30( IRXUQLVVHXU 6L /D &RQƬDQFH GRLW OLYUHU GHV biscuits pour le salon de l’automobile, mon partenaire commercial s’attend à ce que la qualité soit au top. Le respect et les attentes sont très proches l’un de l’autre. Comment obtenir de l’empathie sur papier ? » )'{ /oDXWRPDWLVPH HVW XQ SLÃJH SHUƬGH &H QoHVW SDV parce que vous appliquez toujours des conditions de paiement standard que vous ne pouvez plus vous en écarter lorsque les circonstances changent. Sinon, YRXV ULVTXH] GH SHUGUH XQ IRXUQLVVHXU ƬGÃOH

COMMUNICATION, CADRE, CONFLIT Quelles sont les meilleures pratiques pour maintenir une communication ouverte et optimale dans un modèle de collaboration ? /%{ « L’objectif est de faire en sorte que la communication dépasse le cadre des activités opérationnelles TXRWLGLHQQHV -H YHX[ SRXYRLU SUHQGUH PRQ WÄOÄSKRQH pour résoudre rapidement un problème et de préférence VDQV DYRLU » SDVVHU SDU WRXWHV VRUWHV GH FDQDX[ GH ƬOWUHV ou de niveaux au préalable. Cela se fait plus facilement HQWUH 30( ,O HVW PRLQV VLPSOH GoDYRLU -HI{&ROUX\W HQ ligne. Mais je veux négocier plus que le prix avec son responsable des achats ou venir lui présenter un QRXYHDX SURGXLW LQ WHPSRUH QRQ VXVSHFWR { /HV JHQV QH UHWRPEHQW LOV SDV UDSLGHPHQW GDQV des habitudes qui émoussent certaines lignes de communication ? )'{ « La régularité est la clé. Cherchez une excuse en dehors des activités quotidiennes pour faire le point de temps en temps. Et gardez les lignes de communication RXYHUWHV » GLƪÄUHQWV QLYHDX[ \ FRPSULV MXVTXoDX secrétariat. Vous éviterez ainsi de vous retrouver dans une impasse lorsque votre interlocuteur ‘disparaît’ et YRXV REWLHQGUH] GHV LQIRUPDWLRQV GLƪÄUHQWHV RX GHV ÄOÄPHQWV TXL YRXV ÄFKDSSHQW SDU OHV YRLHV RƯFLHOOHV

WWW.DIETERENGROUP.COM 'HSXLV VD FUÄDWLRQ HQ 'o,HWHUHQ HVW OH QRP GoXQH IDPLOOH GoHQWUHSUHQHXUV TXL HQ GHX[ VLÃFOHV D GRQQÄ QDLVVDQFH » FH TXL HVW DXMRXUGoKXL OD VRFLÄWÄ FRWÄH HQ ERXUVH 'o,HWHUHQ *URXS 6XU OD EDVH GoXQH VWUDWÄJLH HW d’une vision à long terme, le groupe vise la croissance et la création de valeur pour les entreprises dans lesquelles il LQYHVWLW $X ƬQDO XQH KLVWRLUH GXUDEOH SRXU OHV WUDYDLOOHXUV OHV FOLHQWV OD VRFLÄWÄ HW OHV DFWLRQQDLUHV $XMRXUGoKXL OH JURXSH D GHV DFWLYLWÄV GDQV • ' ,HWHUHQ $XWRPRWLYH 'LVWULEXH HQ %HOJLTXH OHV YÄKLFXOHV GHV PDUTXHV 9RONVZDJHQ $XGL 6($7 kNRGD %HQWOH\ /DPERUJKLQL %XJDWWL HW 3RUVFKH VRLW {PLOOLRQ GH YÄKLFXOHV HQ FLUFXODWLRQ • %HOURQ /HDGHU PRQGLDO GDQV OD UÄSDUDWLRQ HW OH UHPSODFHPHQW GHV YLWUHV GH YÄKLFXOHV $FWLI GDQV {SD\V DYHF GHV PDUTXHV OHDGHUV FRPPH &DUJODVV®, Safelite® HW $XWRJODVV® • 0ROHVNLQH Développe et commercialise des carnets de notes et des accessoires d’écriture, de voyage et de lecture sous une marque emblématique par le biais GoXQH SODWHIRUPH PXOWLFDQDO PRQGLDOH • 'o,HWHUHQ ,PPR 5HJURXSH OHV DFWLYLWÄV LPPRELOLÃUHV GH 'o,HWHUHQ *URXS HQ %HOJLTXH 6LÃJH » ,[HOOHV %HOJLTXH &KLƪUH GoDƪDLUHV FRQVROLGÄ PLOOLDUGV (85 1RPEUH GH WUDYDLOOHXUV

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Let's Talk Strategy. Leadership. Commitment. Le PODCAST de la FEB pour les entrepreneurs

Bart De Smet Président Ageas

“La trajectoire est source de satisfaction, pas d’argent.”

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Ce podcast se déroule en néerlandais


REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

$SUÃV WRXW OD FRPPXQLFDWLRQ UHVWH XQH DƪDLUH d’êtres humains. » /%{ )DLWHV ÄJDOHPHQW OoHƪRUW GH UHFXHLOOLU des informations par le biais d’événements de UÄVHDXWDJH RX HQFRUH HQ YÄULƬDQW DXSUÃV GoDXWUHV fournisseurs ce qui se passe en coulisses. » )'{ « Chaque conversation est une forme de gestion des attentes : vont-ils commander ou non ? Dans quel délai vont-ils livrer ? Ceux qui ne se parlent pas sont toujours surpris, ils sont toujours un peu victimes. » /%{ « Il est important que vous vous informiez mutuellement à temps des changements de stratégie, de vision, d’approche. De cette façon, le fournisseur ou le client peut anticiper la nouvelle situation. » La collaboration est également synonyme de direction et de contrôle. Encadrer et intégrer les 'stop and go' dans un état d’esprit constructif. )'{ « Dans une relation de longue durée, il est utile d’avoir une structure et des points de contact formels. Éviter les surprises désagréables, sans formalisme. Lorsque la crise sanitaire a éclaté, le sentiment d’urgence pour ce type de concertation était exceptionnellement élevé. » 24

« LE RESPECT EST UNE CHOSE DIFFICILE À MET TRE SUR PAPIER » LEO BORMS

WWW.LACONFIANCE.BE /H S½WLVVLHU -R]HI %RUPV HW VRQ SDUWHQDLUH $XJXVW RQW FUÄÄ /D &RQƬDQFH HQ /H SDLQ GoÄSLFHV s SOXV WDUG 9RQGHOPROHQ s HW OH VSÄFXORRV ÄWDLHQW OHV VSÄFLDOLWÄV PDLVRQ &LQT JÄQÄUDWLRQV SOXV WDUG -DQ %RUPV GLULJH 9RQGHOPROHQ HW VRQ IUÃUH /HR %RUPV UHGÄFRXYUH OD UHFHWWH GX VSÄFXORRV ,O OXL GRQQH XQH QRXYHOOH YLH DYHF OHV PHLOOHXUV LQJUÄGLHQWV ELRORJLTXHV GX YUDL EHXUUH GHV ÄSLFHV VÄOHFWLRQQÄHV DYHF VRLQf 7RXV OHV LQJUÄGLHQWV SULQFLSDX[ VRQW DFKHWÄV FKH] GHV IHUPLHUV SDUWHQDLUHV /H VSÄFXORRV /D &RQƬDQFH HVW UHFRQQX RƯFLHOOHPHQW FRPPH SURGXLW UÄJLRQDO EHOJH WUDGLWLRQQHO 'HSXLV SOXV GH {DQV OoHQWUHSULVH IDEULTXH ÄJDOHPHQW XQH large gamme de biscuits destinés au segment de marché nVDQWÄo VRXV OD PDUTXH &HYDO +HDOWKIRRG ELR VDQV VXFUH RX » IDLEOH WHQHXU HQ VXFUH ULFKH HQ ƬEUHV SDXYUH HQ FDORULHV 6 LÃJH HW XVLQH GH SURGXFWLRQ » 'HQGHUPRQGH %HOJLTXH ' HX[ PDUTXHV SURSUHV /D &RQƬDQFH HW &HYDO{+HDOWKIRRG ' HSXLV DWHOLHU HW ERXWLTXH GH ELVFXLWV RXYHUWV HW DUWLVDQDX[ » %UXJHV ZZZ PDLVRQODFRQƬDQFH EH

&KLƪUH GoDƪDLUHV FRQVROLGÄ PLOOLRQ (85 1RPEUH GH WUDYDLOOHXUV


/%{ « En tant que PME, il faut surtout être vigilant. Veiller à ce que les choses ne prennent pas s{LQYRORQWDLUHPHQW s XQH PDXYDLVH GLUHFWLRQ -H SHX[ ÄYLGHPPHQW GÄYHORSSHU XQ QRXYHDX ELVFXLW chaque semaine à la demande de mon client. Mais est-ce vraiment mon souhait ? Dans de nombreuses grandes entreprises, la R&D suit une vision obstinée dans laquelle l’entreprise s’enlise. Si je veux utiliser une alternative au sucre, je le fais. Un point c’est tout. » 4XH SUÄIÄUH] YRXV HQ FDV GH FRQƬLW OH WULEXQDO ou la médiation ? OLUH OoDUWLFOH n¤YLWHU OHV FRQƮLWV MXULGLTXHVo S

)'{ « Il est toujours préférable de trouver une solution à l’amiable, sans intervention d’un médiateur. Si cela ne fonctionne pas, un médiateur peut vous aider, à condition TXoLO VRLW SOXV UDSLGH SOXV HƯFDFH HW SOXV FRPSÄWHQW TXH les canaux juridiques classiques. La médiation présente également l’avantage de la discrétion, ce qui peut DXJPHQWHU OHV FKDQFHV GH VXFFÃV {

/%{ -H FURLV VXUWRXW GDQV OD UDSLGLWÄ GX SURFHVVXV GH PÄGLDWLRQ -H QH YHX[ SDV PH UHWURXYHU GDQV XQH LPSDVVH RÔ MH GRLV DWWHQGUH GHV DQQÄHV SRXU XQ YHUGLFW 1H SDV pouvoir prendre des décisions à un moment donné est parfois pire que de prendre de mauvaises décisions. Que faire d’un transport qui n’a pas le droit de partir, d’un VWRFN GRQW OD GXUÄH GH YLH HVW OLPLWÄHf "

QUELLE EST LA PERTINENCE DES NOTIONS DE 'GRANDE' OU 'PETITE ENTREPRISE ' ? 4XoHQ HVW LO GX PDUFKÄ FURLVVDQW GHV HQWUHSULVHV XQLSHUVRQQHOOHV TXL » OHXU ÄFKHOOH SHXYHQW DYRLU XQ LPSDFW FRQVLGÄUDEOH GDQV OoÄFRQRPLH QXPÄULVÄH " )'{ « Une grande entreprise recherche non seulement la taille, mais aussi l’accès aux talents adéquats, à la FUÄDWLYLWÄ HW » XQH SOXV JUDQGH ƮH[LELOLWÄ OLUH DXVVL OH cadre ‘Accès au talent’). En outre, les forces extérieures partagent l’expérience et les connaissances qu’elles ont acquises ailleurs. Ces échanges créatifs ne peuvent être

« IL FAUT RESTER AT TENTIF AUX BESOINS ET AUX SOUHAITS DE L’AUTRE » LEO BORMS

« LA MÉDIATION PRÉSENTE L’AVANTAGE DE LA DISCRÉTION » FRANCIS DEPREZ

TXH EÄQÄƬTXHV » FRQGLWLRQ TXoLOV VRLHQW RUJDQLVÄV dans un cadre viable pour toutes les parties et qu’il n’y ait aucun abus. Même en temps de crise, il ne faut pas se débarrasser de ces talents externes, car il sera EHDXFRXS SOXV GLƯFLOH GH OHV UÄFXSÄUHU SDU OD VXLWH La distinction entre grande et petite entreprises D W HOOH HQFRUH GX VHQV " 2X HVW FH OD YDOHXU GH l’entrepreneuriat qui détermine la pertinence ? )' HW /%{ /oHQWUHSULVH QoHVW SDV XQH ƬQ HQ VRL PDLV un moyen de réaliser des choses avec un groupe de personnes. Que ces personnes soient salariées ou qu’elles travaillent ensemble dans un écosystème n’a aucune importance. L’essentiel, pour motiver les gens, c’est l’objectif, la vision, les valeurs et les QRUPHV /HV MHXQHV JÄQÄUDWLRQV VRQW PRLQV ƬGÃOHV » l’entreprise. Elles sont plus impatientes, recherchent constamment du changement dans leur travail. Ces variations ne peuvent être organisées que dans des OLHQV GH FROODERUDWLRQ ƮH[LEOHV

ACCÈS AU TALENT /oÄSRTXH RÔ XQH JUDQGH HQWUHSULVH DFKHWDLW WRXMRXUV HOOH PÅPH OHV WDOHQWV GRQW HOOH DYDLW EHVRLQ HVW UÄYROXH /HV MHXQHV JÄQÄUDWLRQV VRQW EHDXFRXS PRLQV LQWÄUHVVÄHV GoÅWUH VDODULÄHV GoXQ PDVWRGRQWH (OOHV SUÄIÃUHQW WURXYHU OHXU SODFH GDQV XQH SHWLWH VWUXFWXUH ƮH[LEOH DYHF RX VDQV VWDWXW GoLQGÄSHQGDQW {$XMRXUGoKXL XQH JUDQGH HQWUHSULVH QH SHXW DYRLU DFFÃV » GHV WDOHQWV VSÄFLƬTXHV HW UDUHV TXH VL HOOH HVW SUÅWH » WUDYDLOOHU DYHF GHV FRQWUDFWDQWV H[WHUQHV HVWLPH )UDQFLV 'HSUH] {3UHQRQV OoH[HPSOH GH &DUJODVV RÔ QRXV YRXORQV DSSOLTXHU OoLQWHOOLJHQFH DUWLƬFLHOOH -oDXUDL GX PDO » FRQYDLQFUH OHV WDOHQWV TXL GÄYHORSSHQW FHV DSSOLFDWLRQV GH UHMRLQGUH QRV HƪHFWLIV 1RXV GHYRQV GRQF PHWWUH HQ SODFH GHV FROODERUDWLRQV LQQRYDQWHV

UNE IDÉE ! 8Q nMDUGLQ GHV WDOHQWVo DX QLYHDX GHV FRPSÄWHQFHV 8QH EDVH GH GRQQÄHV QDWLRQDOH FHQWUDOH RÔ OHV JHQV SHXYHQW HQUHJLVWUHU OHXUV WDOHQWV HW GDQV ODTXHOOH OHV HQWUHSULVHV SHXYHQW FKRLVLU $XMRXUGoKXL FH W\SH GoLQIRUPDWLRQ HVW GLVSRQLEOH GH PDQLÃUH EHDXFRXS WURS IUDJPHQWÄH ,O HVW QÄFHVVDLUH GoDYRLU XQ IDFLOLWDWHXU XQH SROLWLTXH SHUPHWWDQW GH UHQGUH SOXV UDSLGHPHQW SRVVLEOHV GH QRXYHOOHV FROODERUDWLRQV

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Publi-reportage

OÙ TROUVER DES FEMMES POUR NOTRE CONSEIL D’ADMINISTRATION ? Depuis plus de dix ans, Women on Board recrute, réunit et organise le mentorat de femmes candidates à des postes de conseil d’administration. Son principal mérite ? Pour les femmes : le sentiment d’appartenance. « Savoir que l’on n’est pas seule. » Pour les hommes : son pouvoir de catalyseur dans l’évolution vers des conseils d’administration plus diversifiés en termes de genre. « Pour une entreprise qui cherche, son vivier de candidates constitue une excellente piste. »

De gauche à droite : Trees Paelinck, Stefan Yee, Katya Degrieck. « La diversité (des genres) réfléchie perturbe la pensée de groupe classique et stimule la créativité. »


OMNE TRIUM PERFECTUM 1 Les trois personnes réunies autour de la table n’ont pas été choisies au hasard. 1. Avec ‘Women on Board’ (WoB), Trees Paelinck, general manager, s’emploie depuis 2017 à promouvoir la participation des femmes dans les organes de direction des entreprises et organisations belges, tant privées que publiques. 2. En tant que président du conseil d’administration d’Unifiedpost Group, Stefan Yee a contacté Women on Board en 2020 dans le cadre des préparatifs de l’introduction en bourse. Il exerce aujourd’hui une dizaine de mandats d’administrateur, dont un en tant que CEO et trois en tant que président. 3. Katya Degrieck, candidate du pool de WoB, est devenue en novembre de l’année dernière administrateur indépendant de Unifiedpost Group. Outre son rôle exécutif chez Google, elle siège aux conseils d’administration de Lannoo Publishing Group et de Smartphoto Group, qui sont également cotés en bourse.

«

Il est logique et naturel que la composition d’un conseil d’administration soit le reflet de la société, c’est-à-dire que le rapport entre les hommes et les femmes – indépendamment d’autres critères, tels que l’origine, l’âge, la nationalité, la conviction, etc. – soit équilibré », lance d’emblée Trees Paelinck (general manager Women on Board). Elle est assise autour de la table avec Stefan Yee (président d’Unifiedpost Group) et Katya Degrieck (administrateur d’Unifiedpost Group).

L’équilibre entre les genres est-il dans les faits de plus en plus important pour la légitimité des entreprises. Et si oui, présente-t-il également des avantages économiques ? Trees Paelinck (TP) : « Des dizaines d’études

montrent que l’équilibre entre les genres à tous les niveaux permet de créer de meilleures entreprises et d’obtenir de meilleurs résultats. Une telle entreprise offre également des réponses plus fortes aux défis sociétaux tels que le développement durable et le réchauffement climatique, est plus attentive aux talents – ce qui est positif pour l’image de marque de l’employeur –, est plus ouverte à l’innovation et accorde plus d’attention au travailleur en tant qu’être humain. En bref, les entreprises qui respectent l’équilibre entre les genres sont plus justes socialement, plus inclusives, mais elles génèrent également des avantages économiques et renforcent leur processus de décision, leurs performances et leur compétitivité. L’une des conclusions encourageantes de notre propre étude est que la grande majorité des hommes qui ont eu une femme comme dirigeante ont confirmé que cette dernière faisait un meilleur travail qu’un collègue masculin. »

Katya Degrieck (KD) : « La valeur ajoutée de la

diversité des genres découle du principe de l’égalité de traitement et est ancrée dans les objectifs de développement durable des Nations Unies. La diversité réfléchie perturbe la pensée de groupe classique et stimule la créativité. Nous préférons toujours engager des gens qui nous ressemblent parce que nous croyons que notre vision et notre approche sont les meilleures. Mais à long terme, ce clonage n’est pas un enrichissement. Au contraire, il limite la capacité

1 Chaque ensemble de trois est complet ou parfait.

« JE FAIS CONFIANCE À L’EFFET POSITIF DE L’AUTORÉGULATION » TREES PAELINCK GENERAL MANAGER, WOMEN ON BOARD

de l’entreprise à réagir avec souplesse et vigueur à l’évolution rapide de la société. »

300 FEMMES CANDIDATES !

Stefan Yee (SY) : « La diversité n’est pas la panacée. Une gouvernance efficace reste l’objectif principal et si la diversité peut y contribuer, elle a tout son sens. Les membres du conseil d’administration sont choisis sur la base de leur expérience, de leur expertise, de leur vision, de leurs compétences en matière de leadership, etc. La diversité est un critère supplémentaire, le piège de la femme-alibi est heureusement révolu. »

Women on Board a constitué une réserve de plus de 300 candidates de valeur pour des postes d’administration. Elles sont soigneusement sélectionnées par un comité d’admission de dix personnes et doivent répondre à neuf critères, allant d’exigences d’expertise plus approfondies à des compétences ou savoir-faire variables. Un critère repose sur le postulat de l’éthique et de l’intégrité. WoB continue de coacher et de conseiller les femmes qui ne sont pas sélectionnées dans le cadre du programme ‘Women on Track’.

La féminisation imprègne les échelons les plus élevés, songeons ici aux postes de direction de la BCE, du FMI, de l’OMC, de l’administration Biden, de l’OCDE et de la Banque mondiale. Jusqu’au conseil d’administration de clubs de football, bastions masculins par excellence. Cela a-t-il une influence sur la vie économique du monde ? TP : « L’expérience acquise avec des

administratrices féminines réduit la résistance. Une fois qu’on a goûté à leur style de leadership et à ses avantages, on ne veut plus revenir en arrière. Les entreprises partenaires de Women on Board le confirment également. »

KD : « De plus en plus d’investisseurs institutionnels

utilisent la diversité (des genres) comme critère. L’analyse ESG (Environmental, Social en Governance) devient de plus en plus une référence centrale. Il s’agit d’une évolution positive vers une économie plus durable et plus égalitaire entre les genres. »

SY : « Plus il y aura de modèles féminins, plus il y aura de chances de réduire les préjugés inconscients dans le secteur privé. Les entreprises du classement ‘Fortune 500’ ont encore beaucoup de chemin à parcourir pour briser le réflexe conservateur et stéréotypé. En outre, nous avons besoin de beaucoup plus de femmes CEO ou de femmes ayant une expérience de direction. La moitié des étudiants universitaires sont des femmes, mais elles restent sous-représentées dans la direction des

WoB peut se résumer en trois promesses : 1. WoB aide les grandes entreprises, les PME et les ONG à mettre en place des conseils d’administration respectant la diversité des genres. 2. La diversité des genres dans les conseils d’administration améliore les performances des entreprises et des organisations. 3. Une direction diversifiée en termes de genres est un levier pour un avenir meilleur. Vous recherchez un administrateur féminin ? Il suffit d’envoyer un mail à Trees Paelinck (trees.paelinck@womenonboard.be trees.paelinck@womenonboard.be)) pour avoir accès à la base de données des membres ou pour communiquer un appel à candidatures aux membres de Women on Board. www.womenonboard.be


Publi-reportage LA FEB ENCOURAGE LA DIVERSITÉ ET L’ÉQUILIBRE DES GENRES DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION GEN « Si la Belgique se situe dans le top 3 européen en matière d’écart salarial, notre pays pourrait certainement matièr mieux en termes de représentation égale des faire m hommes et des femmes aux postes de direction », souligne homm Monica De Jonghe, directeur général de la FEB. Depuis Monic sur les quotas, les femmes sont beaucoup mieux la loi su représentées dans les conseils d’administration des sociétés représ cotées, mais il reste encore beaucoup de progrès à faire cotées dans les le comités de direction et aux postes de direction (European Women on Boards Gender Diversity Index). La (Europ FEB ne n plaide pas pour de nouveaux quotas. « Nous pensons qu’un plaidoyer inspirant et convaincant en faveur d’un choix conscient est beaucoup plus efficace. Les arguments concernant la valeur ajoutée de l’égalité et de la diversité conc ne manquent pas. De nombreuses études montrent que qu les entreprises dont les organes dirigeants sont diversifiés sont plus rentables. Un top diversifié d

entreprises. Cela se reflète également dans les conseils d’administration, où les femmes siègent trop souvent comme administrateurs indépendants et trop rarement comme administrateurs exécutifs. »

« LE PIÈGE DE LA FEMMEALIBI EST HEUREUSEMENT RÉVOLU » STEFAN YEE PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION D’UNIFIEDPOST GROUP

TP : « La présence d’une seule femme n’a d’ailleurs pas beaucoup d’effet et est plutôt stigmatisante. Des études suggèrent qu’une équipe de direction doit comprendre au moins trois femmes pour générer du changement et sortir de sa zone de confort. De plus, de cette manière les hommes ont également accès à leur réseau et risquent moins de se rabattre sur leurs canaux connus ou sur les ‘jupes dorées’ (rares femmes cumulant les mandats dans les conseils d’administration) par manque de temps. Grâce à WoB, ils peuvent choisir parmi un pool de 300 candidates présélectionnées (lire aussi le cadre). » KD : « Le fait de reconnaître ces préjugés est déjà

un grand progrès. Des mécanismes de correction sont mis en place, mais il faudra plusieurs années pour les appliquer. Nous pouvons difficilement ignorer la lenteur du changement. »

Et si l’on instaure des quotas ? SY : « Intrinsèquement, on ne peut pas être favorables

aux quotas, mais en même temps on ne peut pas en nier l’effet positif. On constate que la loi sur les quotas dans les conseils d’administration n’a pas eu d’effet proportionnel sur le comité de direction. De plus, les quotas imposés alimentent la polarisation et la perception de la femme-alibi. Il faut donc des leviers positifs supplémentaires. Je suis partisan d’un système de directives. Ainsi, le conseil d’administration peut demander à la direction de rendre les procédures de recrutement et les régimes de travail plus favorables aux femmes ou d’ancrer la féminisation dans un indicateur clé de performance. De cette manière, l’entreprise s’oblige au moins à réfléchir à la diversité des genres. »

TP : « La loi sur les quotas fait augmenter la prise de conscience. Je ne suis pas favorable à des quotas légaux pour la direction des entreprises et je fais confiance à

attire également plus de talents de haut niveau. Les modèles de rôle sont effectivement une source d’inspiration. Les consommateurs en bénéficient, tout comme l’entreprise, par exemple parce que l’entreprise peut mieux répondre à leurs besoins spécifiques. » Veillez à ce qu’un nombre suffisant de talents internes puissent progresser vers le sommet et adaptez votre politique en conséquence. Les mentors et la formation peuvent aider à développer les connaissances et les compétences nécessaires pour occuper des postes à responsabilité. « Si vous recherchez un profil externe de haut niveau, cherchez également en dehors du réseau habituel. Frappez par exemple à la porte de Women on Board. Sur la base d’une procédure de sélection efficace, elles proposent un vivier de plus de 300 profils, prêts à assumer un rôle de direction. Relevez le défi, tout le monde y gagne ! »

l’effet positif de l’autorégulation. Les quotas obligatoires pour les sociétés cotées ont servi de déclencheur. »

D’autres mécanismes peuvent-ils accélérer l’évolution vers un équilibre entre les genres ? KD : « Les préjugés inconscients – tant chez les hommes que

chez les femmes ! – sont si profonds que la bonne volonté ne suffit pas à les neutraliser. Les directives doivent en effet être ancrées dans des objectifs mesurables à court, moyen et long terme. Elles doivent figurer sur le tableau de bord du conseil d’administration. Et pourquoi ne pas les associer à la politique de rémunération ? Enfin, il est essentiel que le CEO s’implique aussi, qu’il applique lui-même la stratégie et qu’il la déploie sur le plan opérationnel. »

TP : « Plus concrètement, vous pouvez donner des formations spécifiques, mélangeant les hommes et les femmes ou pas. D’autres entreprises engagent des mentors ou proposent un accompagnement. Les systèmes de congé peuvent être mieux adaptés aux besoins spécifiques actuels. Aujourd’hui, ils reposent encore trop souvent sur les familles traditionnelles. Permettre des horaires de travail flexibles, se concentrer sur la combinaison entre travail et famille, moins sur les congés et la famille. L’entreprise ou l’organisation doit choisir les instruments qui correspondent le mieux à sa propre culture. Le principal est que l’évolution soit impulsée du bas vers le haut. Dès que les femmes aux postes de direction seront devenues une "normalité", il y aura également une interaction organique entre la base et le sommet. Et les réseaux se développeront, rendant la recherche plus facile et moins longue. »

« LES PRÉJUGÉS INCONSCIENTS SONT SI PROFONDS QUE LA BONNE VOLONTÉ NE SUFFIT PAS À LES NEUTRALISER » KATYA DEGRIECK ADMINISTRATEUR D’UNIFIEDPOST GROUP


REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

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ÉVITER LE CONFLIT JURIDIQUE Qu’ils émergent d’une logique de fonctionnement RX{GoXQH FXOWXUH GLƪÄUHQWH GoXQ UDSSRUW GH IRUFH LQVXƯVDPPHQW ÄTXLOLEUÄ HQWUH OHV SDUWHQDLUHV RX{GoXQ PDQTXH GH FRPSUÄKHQVLRQ GH OoDXWUH HQWUHSULVH OHV FRQƮLWV VRQW ELHQ VRXYHQW GÄOÄWÃUHV SRXU FKDFXQH GHV SDUWLHV $YDQW GH VRQJHU » SRUWHU OH FRQƮLW GHYDQW OH WULEXQDO XQH SUHPLÃUH VROXWLRQ SHXW ÅWUH OD{PÄGLDWLRQ $ORUV TXH FH PÄFDQLVPH SHUPHW GH{UÄJOHU OHV GÄVDFFRUGV » OoDPLDEOH OHV{HQWUHSULVHV{\{VRQJHQW WURS SHX VRXYHQW )RFXV{VXU{FH{PÄFDQLVPH{»{OoHƯFDFLWÄ DYÄUÄH PDLV{TXL{UHVWH{SRXUWDQW HQFRUH{PÄFRQQX

Plusieurs CEO interrogés dans le cadre de l’étude menée par la FEB1 ont fait l’expérience GH FRQƮLWV HW GHV FRQVÄTXHQFHV QÄJDWLYHV GH ceux-ci, aussi bien pour leur entreprise que pour l’entreprise partenaire. Si les parties communiquent correctement, elles peuvent HVSÄUHU UÄJOHU OH{FRQƮLW HQWUH HOOHV (Q UHYDQFKH VL OH GLDORJXH HVW{URPSX OD SRXUVXLWH GH OD UHODWLRQ GH WUDYDLO QoHVW SOXV SRVVLEOH{ {/RUVTXoLO Qo\ D SOXV GH FRPPXQLFDWLRQ LO Qo\ D SOXV GH EXVLQHVV{ 0DUF{'HEDHUGHPDHNHU 0$1

« RAPIDITÉ, COÛT ET CONFIDENTIALITÉ : TROIS AVANTAGES DE LA MÉDIATION »

1 {30( HW JUDQGHV HQWUHSULVHV HQ %HOJLTXH{ XQH IUXFWXHXVH V\PELRVH{ )(% IÄYULHU{

DXWUH{PRGH DOWHUQDWLI GH UÃJOHPHQW GHV FRQƮLWV{PDLV TXL SDVVH SDU XQ WULEXQDO {DUELWUDO{ qui permettra de trancher rapidement le litige. Comparée à une procédure judiciaire, l’intervention d’un médiateur présente plusieurs avantages, dont la rapidité, le coût réduit, OD{FRQƬGHQWLDOLWÄ DORUV TXH OHV GÄEDWV VRQW publics au tribunal) et le maintien des relations entre les parties (en cas d’accord, la relation SHXW{VH SRXUVXLYUH

PENSER « AUTRE SOLUTION » OD VROXWLRQ MXGLFLDLUH LO H[LVWH XQH DOWHUQDWLYH{ OD{PÄGLDWLRQ $ORUV TXH GDQV OH FDGUH GoXQH procédure judiciaire, les parties s’opposent, dans une médiation, elles collaborent dans le but de résoudre le litige et de parvenir à une solution TXL{UHQFRQWUH OHV LQWÄUÅWV GH FKDFXQH /D PÄGLDWLRQ SHUPHW HQ HƪHW DX[ SDUWLHV GH{GHPDQGHU OoDLGH GoXQ WLHUV VSÄFLDOLVÄ s{OH{PÄGLDWHXU{s DƬQ GH OHV DVVLVWHU ORUV GH OHXUV HƪRUWV HQ YXH GH SDUYHQLU » XQ DFFRUG » OoDPLDEOH /H PÄGLDWHXU Q LPSRVH DXFXQH VROXWLRQ ,O DLGH OHV parties à trouver par elles-mêmes une solution » OHXU GLƪÄUHQG ÄWDQW HQWHQGX TX HOOHV SHXYHQW se retirer du processus de manière unilatérale à tout moment. Si un tel accord ne s’avère pas SRVVLEOH LO{HVW DORUV LQGLTXÄ GH UHFRXULU » OoDUELWUDJH

CEPANI, UN CENTRE D’EXPERTISE À LA FEB ,O H[LVWH SDV PDO GoLQLWLDWLYHV HQ PDWLÃUH GH PÄGLDWLRQ HQ %HOJLTXH SULYÄHV RX publiques. L’une d’elle est le résultat d’une collaboration entre la FEB et le &RPLWÄ EHOJH GH OD &KDPEUH GH &RPPHUFH ,QWHUQDWLRQDOH{ OH &(3$1, &HQWUH belge d’Arbitrage et de Médiation). Ce dernier vise à accompagner les entreprises en litige via une assistance à la fois administrative et juridique lors de leurs GÄPDUFKHV GH UÄVROXWLRQ GoXQ FRQƬLW &RPPHQW " (Q PHWWDQW QRWDPPHQW » disposition un règlement de médiation, en assurant la désignation de médiateurs HW GoH[SHUWV HW{HQ YHLOODQW DX GÄURXOHPHQW DGÄTXDW GH OD SURFÄGXUH ,O SURPHXW DXVVL DFWLYHPHQW{OHV PRGHV DOWHUQDWLIV GH UÃJOHPHQW GHV OLWLJHV HW SDUWLFLSH »{OD{SUÄSDUDWLRQ GHV LQLWLDWLYHV OÄJLVODWLYHV GDQV FH GRPDLQH www.cepani.be

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

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VVIP-TALKS : DES EXPERTS INSPIRENT LES TOPMANAGERS (Q OD )ÄGÄUDWLRQ GHV HQWUHSULVHV GH %HOJLTXH IÅWDLW VHV DQV OoRFFDVLRQ GH FHW DQQLYHUVDLUH HOOH D ODQFÄ XQH VÄULH XQLTXH GH 99,3 7DONV GRQW OH EXW HVW GH permettre un dialogue entre un orateur de renommée internationale et le top des entreprises belges, sur des thèmes visionnaires qui auront un impact important SRXU{HOOHV GDQV XQ DYHQLU SDV WUÃV ÄORLJQÄ

En tant que compagnon de route de toutes les entreprises, la FEB tient à souligner que OHV HQWUHSULVHV VRQW GHV {IRXUQLVVHXUV GH VROXWLRQV{ IDFH DX[ GÄƬV DFWXHOV HW IXWXUV Notre pays peut compter sur leur force GoLQQRYDWLRQ OHXU ƮH[LELOLWÄ HW OHXU YLVLRQ Mais les entreprises seules ne peuvent rien. Elles doivent collaborer avec des experts au plus haut niveau issus du monde privé, SXEOLF HW DFDGÄPLTXH {&oHVW SRXUTXRL QRXV JDUGRQV QRV DQWHQQHV DFWLYHV HW RXYHUWHV{ explique Pieter Timmermans, CEO de la )(% {,O LPSRUWH TXoH[SHUWV HW GÄFLGHXUV s’inspirent mutuellement, de manière stimulante et novatrice, pour chercher ensemble des solutions constructives qui détermineront au cours des prochaines décennies l’organisation et le visage de QRWUH{VRFLÄWÄ { Dans les pages suivantes, vous lirez une synthèse de quatre thèmes qui ont été DERUGÄV DX FRXUV GHV GHUQLHUV PRLV{ • {8QH F\EHUDWWDTXH " 3DV GDQV PRQ HQWUHSULVH { SDU OHV H[SHUWV MXGLFLDLUHV -DQ{.HUNKRIV HW 3KLOLSSH 9DQ /LQWKRXW • {5LVTXH W RQ XQH FDFRSKRQLH ƬVFDOH LQWHUQDWLRQDOH "{ SDU OHV H[SHUWV ƬVFDX[ ,VDEHO 9HUOLQGHQ HW{-HQV{.LHNHQV{ 3Z&{%HOJLXP • {$SUÃV OH VDXYHWDJH OH UHGUHVVHPHQW ÄFRQRPLTXH { SDU /XL] 'H 0HOOR FKHI GH{OD{GLYLVLRQ 3ROLF\ 6WXGLHV GH O 2&'( • {/D PHQDFH GH OoÄFRQRPLH VRXWHUUDLQH{ SDU &DWKHULQH 'H %ROOH H[HFXWLYH{GLUHFWRU{Go(XURSRO

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JAN KERKHOFS ET PHILIPPE VAN LINTHOUT, À PROPOS DE LA CYBERCRIMINALITÉ

UNE CYBERATTAQUE ? PAS DANS MON ENTREPRISE ! La cybercriminalité est la forme de criminalité qui FURÉW OH{SOXV YLWH » OoÃUH QXPÄULTXH {3DV GDQV PRQ HQWUHSULVH{ { SHQVH] YRXV " &oHVW FH TXH SHQVDLHQW GH{QRPEUHX[ FKHIV GoHQWUHSULVH MXVTXo» FH TXoLOV VRLHQW YLFWLPHV GoXQH F\EHUDWWDTXH 'HX[ H[SHUWV MXGLFLDLUHV TXL FRPEDWWHQW OD F\EHUFULPLQDOLWÄ DX TXRWLGLHQ YRXV H[SOLTXHQW OH{EXVLQHVV PRGHO GHV FULPLQHOV /HXU FRQVHLO " 6R\H] VXU{YRV JDUGHV HW SUÄSDUH] YRXV

J

an Kerkhofs est magistrat fédéral auprès de la Cyber Unit du parquet fédéral et Philippe Van Linthout est juge d’instruction à Malines. Tous deux font autorité en Belgique dans le domaine de la cybercriminalité. La tendance la plus marquante de cette forme de criminalité en croissance rapide est le professionnalisme. {La cybercriminalité n’est plus le fait de personnes isolées dans leur grenier, elle s’est professionnalisée en un business model solide et mondialisé{ , explique Ph. Van Linthout. {Les cybercriminels sont des entreprises qui ont leurs propres produits – y compris un helpdesk (!). Ils ne cherchent pas à concurrencer vos produits ou services, mais plutôt à gagner de l’argent en sapant vos activités ou en soutirant des fonds.{ Tout est à vendre sur le darkweb. Un hacker peut y trouver des bases de données de courrier électronique, des ORJLFLHOV PDOYHLOODQWV RX PÅPH XQH OLVWH VSÄFLƬTXH d’entreprises vulnérables dans un secteur déterminé. {Mais vos propres collaborateurs représentent aussi un risque. Une personne qui s’estime traitée injustement peut s’en aller avec les secrets commerciaux ou la comptabilité noire.{

EFFETS PERVERS

De nombreuses entreprises semblent prêtes à payer, en dépit de tous les conseils. Cela donne aux criminels la possibilité d’aller encore plus ORLQ {/HV{F\EHUFULPLQHOV VRQW PÅPH SUÅWV » H[LJHU XQH OHWWUH GH UÄIÄUHQFH DƬQ GH GÄPRQWUHU » OD SURFKDLQH YLFWLPH TXoLOV RQW HƪHFWLYHPHQW aidé votre entreprise à se remettre sur pied après un blocage ou un piratage de votre V\VWÃPH{ D FRQVWDWÄ .HUNKRIV GDQV VHV GRVVLHUV

'H{QRPEUHXVHV HQWUHSULVHV HVVDLHQW GH s’assurer contre les demandes de rançon HW GH{FHWWH PDQLÃUH HOOHV HQWUHWLHQQHQW OD FULPLQDOLWÄ {'H SOXV YRXV QH SRXYH] MDPDLV être sûr que le criminel ne laisse pas un accès ouvert pour une attaque ultérieure ou pour YHQGUH FHW DFFÃV »{XQ WLHUV { Selon Ph. Van Linthout, toutes les attaques QH{YLVHQW SDV » H[WRUTXHU RX » YROHU GH OoDUJHQW Une Advanced Persistent Threat (APT) est XQH{DWWDTXH SDU ODTXHOOH XQ F\EHUFULPLQHO obtient un accès à long terme et invisible dans une organisation. Bien souvent, l’entreprise RX{OoDXWRULWÄ YLVÄH QH VDLW SDV TXoHOOH HVW SLUDWÄH {/oHQMHX HVW XQ HVSLRQQDJH GoHQWUHSULVH persistant ou l’accès au réseau d’autres RUJDQLVDWLRQV {

SI VOUS LAISSEZ VOTRE PORTE D’ENTRÉE OUVERTE…

J. Kerkhofs considère que la fonction de &KLHI{,QIRUPDWLRQ 6HFXULW\ 2ƯFHU HVW XQ GHV{PÄWLHUV OHV SOXV SÄQLEOHV {&H UHVSRQVDEOH GRLW{UÄXQLU XQ EXGJHW SRXU FRQVWUXLUH XQ bouclier contre une attaque qui n’a jamais frappé auparavant. Souvent, le comité de direction n’a aucune connaissance de la FRQƬJXUDWLRQ LQIRUPDWLTXH HW HQFRUH PRLQV GH{VHV IDLEOHVVHV 7URS GoHQWUHSULVHV LQYHVWLVVHQW HQFRUH WURS SHX GDQV XQH EDVH GH{VÄFXULWÄ VROLGH { ,O GHYUDLW ÅWUH QRUPDO GoDYRLU{XQ système qui détecte automatiquement OHV{DFWLYLWÄV VXVSHFWHV OHV H[SRUWDWLRQV anormales de données…

« LA PRÉPARATION FAIT LA DIFFÉRENCE ENTRE UN INCENDIE OU UN DÉTECTEUR DE FUMÉE » JAN KERKHOFS, MAGISTRAT FÉDÉRAL (CYBER UNIT – PARQUET FÉDÉRAL)

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

(Q HƪHW VL YRXV ODLVVH] YRWUH SRUWH GoHQWUÄH ouverte, il ne faut pas vous étonner d’être victime d’une intrusion. De plus, les entreprises permettent trop facilement à leurs collaborateurs de se connecter avec leurs propres appareils, en commençant pas la clé USB. Un serveur ne va pas bloquer l’innocent pilote de FODYLHU VDQV ƬO TXH OD FOÄ 86% SUÄWHQG ÅWUH HW LO RXYULUD DLQVL OD SRUWH » GHV{ORJLFLHOV PDOYHLOODQWV FDFKÄV 3K {9DQ{/LQWKRXW{ {8QH{SHUVRQQH D\DQW un minimum de compétences en ingénierie sociale peut entrer très rapidement dans le réseau GoXQH{RUJDQLVDWLRQ /D 5XVVLH D GLVWULEXÄ XQ MRXU des clés USB lors d’un sommet européen sans que personne ne s’en aperçoive. Combien de fois QoDYH] YRXV SDV EUDQFKÄ XQH FOÄ 86% JUDWXLWH " 1RXV{VRPPHV QRWUH SURSUH SLUH HQQHPL {

QUE FAIRE EN CAS DE PROBLÈMES ?

De nombreuses entreprises dissimulent l’attaque dont elles sont victimes, cherchent discrètement de l’aide auprès d’un consultant et espèrent ainsi éviter de nuire à leur réputation. Une telle attitude est QRQ VHXOHPHQW LUUHVSRQVDEOH VXU OH{SODQ ÄWKLTXH mais elle donne aussi au criminel la possibilité d’utiliser votre entreprise comme plaque tournante pour des attaques futures contre d’autres HQWUHSULVHV {9RXV GHYHQH] HQ{TXHOTXH VRUWH FRPSOLFH HW FRUHVSRQVDEOH HQ GURLW SÄQDO{ PHW HQ JDUGH 3K 9DQ /LQWKRXW {'H{SOXV {OD{ORL REOLJH1 FHUWDLQHV HQWUHSULVHV »{VLJQDOHU OHV F\EHULQFLGHQWV { D’autres signalent l’infraction, mais sont déçues TXH OD MXVWLFH QoRƪUH SDV GH VROXWLRQ WRXWH IDLWH {&oHVW HQFRUH SOXV HQQX\HX[ ORUVTXH OoLQFLGHQW n’est signalé qu’après que l’on ait d’abord essayé GH{UÄSDUHU VRL PÅPH OHV GÄJ½WV 6L OD MXVWLFH GRLW DJLU DORUV TXH GHV WUDFHV RQW GÄM» ÄWÄ HƪDFÄHV elle a beaucoup moins de chances de pouvoir LQWHUYHQLU GH PDQLÃUH VLJQLƬFDWLYH %LHQ HQWHQGX il faut trouver l’équilibre entre ‘l’extinction du feu’ HW{OD{UÄSDUDWLRQ GX WRLW {

3UÄSDUH] YRXV FDU WRXWH organisation peut être victime un jour ou l’autre de manière directe ou indirecte. Même dans les entreprises les mieux protégées, il peut arriver que quelqu’un clique sur un courrier électronique IUDXGXOHX[ {/D SUÄSDUDWLRQ IDLW OD GLƪÄUHQFH HQWUH XQ LQFHQGLH RX XQ GÄWHFWHXU GH IXPÄH{ FRQƬUPH - .HUNKRIV {/D FRQƬDQFH HW l’intégrité sont de puissants facteurs GH GLƪÄUHQFLDWLRQ ,URQLTXHPHQW YRXV JDJQH] GDYDQWDJH OD FRQƬDQFH des clients lorsque vous faites une erreur malgré une sécurité forte HW TXH YRXV SRXYH] OD FRUULJHU FRUUHFWHPHQW (Q HƪHW YRXV SURXYH] DLQVL YRWUH SHUWLQHQFH VXU OH PDUFKÄ 2Q QH SHXW GRQF que conclure qu’investir dans la cybersécurité, c’est investir dans OD{FRPSÄWLWLYLWÄ{ {

1 Cf. loi sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information et Code de droit économique

« NOUS SOMMES NOTRE PROPRE PIRE ENNEMI » PHILIPPE VAN LINTHOUT, JUGE D’INSTRUCTION À MALINES

BACK-UP, BACK-UP, BACK-UP ! Répondre aux exigences d’un criminel est pervers. Avec un backup optimal, le redémarrage après une attaque classique ne fera pas perdre plus qu’une journée de WUDYDLO (Q{UHYDQFKH XQ EDFN XS QH VHUW SDV{»{JUDQG FKRVH HQ FDV Go$73 FDU{OH{FULPLQHO HVW DORUV GÄM» installé depuis longtemps dans le V\VWÃPH /D{VLWXDWLRQ HVW HQFRUH plus pénible lorsque le logiciel PDOYHLOODQW QH{VoDFWLYH TXoDSUÃV OD FRQQH[LRQ GX{VHUYHXU GH VDXYHJDUGH Il n’existe donc pas de protection ÄWDQFKH FRQWUH OD F\EHUFULPLQDOLWÄ VRSKLVWLTXÄH 3DU FRQWUH YRXV SRXYH]{PLQLPDOLVHU OHV GÄJ½WV{

• en conscientisant vos collaborateurs et toutes les parties prenantes de votre entreprise ; • en investissant dans des VROXWLRQV{GH F\EHUVÄFXULWÄ VROLGHV{HW{DYDQFÄHV r H Q FUÄDQW » OoLQWÄULHXU GX V\VWÃPH un espace ‘externe’ (appelé VDQGER[ ,O HVW SRVVLEOH Go\{WHVWHU des appareils étrangers avant de OHV FRQQHFWHU DX FyXU GH{YRWUH entreprise ; • en faisant appel, en cas d’incident, » XQ H[SHUW TXL DLGH » IDLUH OHV ERQQHV GÄPDUFKHV DX ERQ moment (déposer plainte, garder les traces, sécuriser les codes d’accès, redémarrer en préservant OHV{WUDFHVf

BESOIN D’AIDE OU DE CONSEIL ?

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Let's Talk Strategy. Leadership. Commitment. Le PODCAST de la FEB pour les entrepreneurs

Nadia Jansen CEO Jansen Building Company

“Les seuls

combats qu’on est sûr de perdre sont ceux qu’on n’engage pas”

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Ce podcast se déroule en néerlandais


REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

ISABEL VERLINDEN ET JENS KIEKENS, SUR LA FISCALITÉ INTERNATIONALE

RISQUE-T-ON UNE CACOPHONIE FISCALE INTERNATIONALE ? /HV PXOWLSOHV VFÄQDULRV TXL FLUFXOHQW DXMRXUGoKXL VXU OD VFÃQH GH OD WD[DWLRQ JOREDOH ULVTXHQW VHORQ ,VDEHO{9HUOLQGHQ H[SHUWH ƬVFDOH FKH] 3Z& GH PHQHU »{OD{FDFRSKRQLH ƬVFDOH /oDSSHO » XQH ƬVFDOLWÄ SOXV MXVWH HVW{OÄJLWLPH PDLV OH SURWHFWLRQQLVPH HW OHV SUÄMXJÄV s FRPPH VL OHV{HQWUHSULVHV QH FKHUFKDLHQW TXo» IUÏOHU OHV{OLPLWHV GH{OD{OÄJDOLWÄ s IRQW{REVWDFOH » XQ PRGÃOH GXUDEOH{HW{GH{SRUWÄH{PXOWLODWÄUDOH

I

sabel Verlinden, corporate tax strategy OHDGHU FKH] 3Z& HW VRQ FROOÃJXH Jens Kiekens, senior manager transfer SULFLQJ FKH] 3Z& %HOJLTXH VRQW WUÃV FODLUV{ {Alors que les lois devraient reposer sur des principes, elles sont trop souvent dictées par la (géo)politique. Les pays du G20 se concurrencent de plus en plus sur le marché des capitaux comme des entreprises tentant de se voler une part de marché. En bout de course, chaque pays veut attirer un maximum d’investisseurs sur son marché QDWLRQDO (W FHWWH nFR RSHWLWLRQo GDQV OD ƬVFDOLWÄ internationale engendre plus d’insécurité.{

« UN MODÈLE FISCAL MULTILATÉRAL EST LA SEULE OPTION DURABLE » ISABEL VERLINDEN, CORPORATE TAX STRATEGY LEADER, PwC BELGIQUE

L’INSÉCURITÉ JURIDIQUE FAIT PEUR

Sur la base de quels facteurs une entreprise GÄFLGH W HOOH GoLQYHVWLU RX QRQ GDQV XQ SD\V{" Une enquête empirique internationale menée récemment principalement auprès de ƬVFDOLVWHV GoHQWUHSULVH UÄYÃOH TXH OoLQVÄFXULWÄ politique et la situation macroéconomique sont des facteurs déterminants1 . Dans le classement, l’insécurité sur le taux d’imposition HƪHFWLI GHV EÄQÄƬFHV DUULYH HQ WURLVLÃPH SRVLWLRQ {&HWWH LQVÄFXULWÄ ƬVFDOH DOLPHQWÄH surtout par la complexité et l’imprévisibilité GX V\VWÃPH ƬVFDO MRXH GRQF VDQV DXFXQ doute un rôle décisif aussi dans l’attrait de QRWUH SD\V SRXU OHV LQYHVWLVVHXUV ÄWUDQJHUV{ FRQFOXW{-HQV{.LHNHQV

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NÉCESSITÉ D’UNE NOUVELLE FISCALITÉ INTERNATIONALE

Il y a du pain sur la planche pour concevoir XQ{V\VWÃPH ƬVFDO LQWHUQDWLRQDO GXUDEOH TXL RƪUH ÄJDOHPHQW XQH ERXVVROH SRXU OD{UHVSRQVDELOLWÄ VRFLÄWDOH GHV HQWUHSULVHV ,VDEHO{9HUOLQGHQ{ {4XL SHXW ÅWUH RSSRVÄ »{XQ LPSÏW ÄTXLWDEOH " 3HUVRQQH MoLPDJLQH Toutefois, cela nécessite un consensus politique, ou du moins une solide volonté d’y parvenir, sur ce à quoi devrait UHVVHPEOHU JURVVR PRGR OH UÄVXOWDW ƬQDO DX{QLYHDX PXOWLODWÄUDO 8Q WHO FRQVHQVXV IDLW actuellement défaut, même si tout le monde VoDFFRUGH » GLUH TXoDSUÃV SUÃV GH {DQV XQH UÄYLVLRQ XUJHQWH GHV UÃJOHV ƬVFDOHV LQWHUQDWLRQDOHV VoLPSRVH { Depuis mai 2019, près de 140 pays négocient DX VHLQ GH Oo2&'( GHV UÄIRUPHV GHV UÃJOHV ƬVFDOHV LQWHUQDWLRQDOHV DƬQ GoDGDSWHU OH V\VWÃPH ƬVFDO LQWHUQDWLRQDO » OoÄFRQRPLH digitalisée et globalisée. Les négociations VRQW{VXEGLYLVÄHV HQ GHX[ SLOLHUV

1 3URI 0LFKDHO 'HYHUHX[ 2[IRUG University Centre for Business Taxation – European Tax Policy Forum, ‘Measuring corporation WD[ XQFHUWDLQW\ (YLGHQFH IURP WKUHH SKDVHV RI D FURVV FRXQWU\ survey’ (November 2020).

Le premier pilier a débuté sous la forme GoXQH LQLWLDWLYH YLVDQW » WD[HU OHV EÄQÄƬFHV {H[FHVVLIV{ GHV JÄDQWV GH OD WHFKQRORJLH JU½FH » OD UÄIRUPH GHV UÃJOHV QH[XV OD{PHVXUH{GDQV ODTXHOOH OD SUÄVHQFH commerciale d’une entreprise dans un pays est VXƯVDQWH SRXU ÅWUH VRXPLVH » OoLPSÏW HW{GHV


UÃJOHV GoDWWULEXWLRQ GHV EÄQÄƬFHV 6HORQ{OHV propositions actuelles de l’OCDE, outre les acteurs qui fournissent des services numériques automatisés, un groupe beaucoup plus large GH{nFRQVXPHU IDFLQJ EXVLQHVVHVo GHYUDLHQW DOORXHU XQH SDUWLH GH OHXUV EÄQÄƬFHV FRQVROLGÄV DX[ SD\V RÔ VH WURXYHQW OHV FRQVRPPDWHXUV ƬQDX[ PÅPH{VL OH JURXSH PXOWLQDWLRQDO Qo\ HVW pas présent physiquement. Le deuxième pilier YHXW FRQWUHU OoÄYDVLRQ ƬVFDOH LQWHUQDWLRQDOH HW{OD FRPSÄWLWLRQ ƬVFDOH DX VHQV ODUJH JU½FH » OD{PLVH HQ yXYUH GoXQ LPSÏW JOREDO PLQLPXP {$X QLYHDX SROLWLTXH OHV GHX[ SLOLHUV VRQW encore liés aujourd’hui de sorte que l’OCDE risque de s’enliser dans un bourbier d’intérêts politiques opposés et de barrières technicoƬVFDOHV 2Q QoHVW SDV ORLQ GoXQH FDFRSKRQLH GH{UÄJOHPHQWDWLRQ FRPSOH[H {

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IMPACT DE LA GÉOPOLITIQUE SUR LA STRATÉGIE FISCALE

• /oLQÄJDOLWÄ{ OH JOLVVHPHQW SRWHQWLHO GH OoLPSÏW VXU OH WUDYDLO YHUV OoLPSÏW VXU OH FDSLWDO HW OD IRUWXQH • /D SROLWLTXH GoHQGHWWHPHQW GHV SRXYRLUV SXEOLFV{ OHV UHVSRQVDEOHV SROLWLTXHV VRQW GH SOXV HQ SOXV GLVSRVÄV » DEDQGRQQHU XQ FRQWUÏOH VWULFW GHV GHWWHV 6L OD FURLVVDQFH UHVWH SOXV ÄOHYÄH TXH OoLQƮDWLRQ HQ UDLVRQ GHV WDX[ GoLQWÄUÅW IDLEOHV OHV JÄQÄUDWLRQV IXWXUHV GHYURQW VH IDLUH PRLQV GH VRXFLV » FRQGLWLRQ GoXQH WUDQVLWLRQ HƯFDFH YHUV XQ DSSURYLVLRQQHPHQW HQ ÄQHUJLH YHUWH • /HV ÄFKDQJHV VDQV FRQƬDQFH{ GDQV{XQ FOLPDW GH GÄPRQGLDOLVDWLRQ OH SURWHFWLRQQLVPH YD SUREDEOHPHQW HQFRUH JDJQHU GX WHUUDLQ HW GÃV ORUV LQƮXHQFHU OD SROLWLTXH ƬVFDOH • /HV ¤WDWV 8QLV{ OH SRXYRLU GHV DXWRULWÄV VoDPHQXLVH DORUV TXH OHV{HQWUHSULVHV WHFKQRORJLTXHV VRQW{WUÃV UÄVLOLHQWHV

LES RISQUES D’UNE TAXE UNILATÉRALE SUR LES SERVICES NUMÉRIQUES

Étant donné que la recherche d’une solution multilatérale durable s’éternise, de plus en plus de pays envisagent d’introduire unilatéralement une taxe sur les services numériques en guise d’alternative à une réforme de l’impôt VXU OHV{EÄQÄƬFHV &HV WD[HV VRQW FRQÂXHV FRPPH XQH WD[H VXU OH FKLƪUH GoDƪDLUHV des services numériques (généralement HQYLURQ PÅPH{VL{FHUWDLQV SD\V DSSOLTXHQW des pourcentages nettement plus élevés). *U½FH{»{FHWWH WD[H VXU OH FKLƪUH GoDƪDLUHV GHV géants de l’internet, certaines activités qui autrement resteraient non taxées, telles que OD{YHQWH GH GRQQÄHV GoXWLOLVDWHXUV RX OD IRXUQLWXUH de publicité en ligne, seraient désormais taxées. {/H ULVTXH HVW TXH GHV HQWUHSULVHV VRLHQW taxées deux fois ou plus sur les mêmes services GDQV GLƪÄUHQWV SD\V{ DYHUWLW ,VDEHO 9HUOLQGHQ {(Q{RXWUH OHV ¤WDWV 8QLV PHQDFHQW GoDSSOLTXHU des droits de douane (draconiens) en guise de représailles si des pays taxent unilatéralement OHV SURƬWV GH OHXUV JUDQGHV HQWUHSULVHV WHFKQRORJLTXHV {

• /o8QLRQ HXURSÄHQQH{ OoDFWLRQ SROLWLTXH UHVWH SUREOÄPDWLTXH 4XHOOH HVW OD FDSDFLWÄ GH Oo(XURSH »{UÄDOLVHU VHV REMHFWLIV QXFOÄDLUHV " • /oÃUH $VLH 3DFLƬTXH{ GH OD QRXYHOOH FODVVH PR\HQQH IXWXUH SURYLHQGUD GH FHWWH UÄJLRQ GX{PRQGH • &URLVVDQFH GH OoLQJÄUHQFH ÄWDWLTXH{ OHV DXWRULWÄV DFTXHUURQW GHV SDUWV GH SOXV HQ SOXV LPSRUWDQWHV GDQV OHV{HQWLWÄV ÄFRQRPLTXHV • $JHQGD YHUW{ OH YHUGLVVHPHQW GH{OD{VRFLÄWÄ DXUD ÄJDOHPHQW XQ{LPSDFW{VXU OD SROLWLTXH ƬVFDOH • /oDFFÄOÄUDWLRQ GH OoLQQRYDWLRQ{ PDOJUÄ OD FULWLTXH TXoLO VXVFLWH OH{FRQWH[WH JÄRSROLWLTXH DFWXHO FRQVWLWXH DXVVL XQ WHUUDLQ IHUWLOH SRXU OoLQQRYDWLRQ

« L’INSÉCURITÉ FISCALE EST MORTELLE POUR L’AT TRAIT D’UN PAYS COMME TERRE D’INVESTISSEMENT » JENS KIEKENS, SENIOR MANAGER TRANSFER PRICING, PwC BELGIQUE 3Z&

4XH FH VRLW VRXV OD IRUPH GoXQH {ERQQH{ VROXWLRQ DX QLYHDX GH Oo2&'( GoXQH WD[H {DFFHSWDEOH{ VXU OHV VHUYLFHV QXPÄULTXHV RX VRXV XQH {DXWUH IRUPH{ XQH VROXWLRQ PXOWLODWÄUDOH HVW OD VHXOH option durable, selon Isabel Verlinden. Cette solution doit de préférence être mondiale et LPSOLTXHU WRXWHV OHV SDUWLHV SUHQDQWHV{ DXWRULWÄV 21* HW HQWUHSULVHV {6DQV OHV HQWUHSULVHV technologiques, notre économie aurait été complètement paralysée pendant la pandémie... Et cela mérite un peu plus que le dédain avec lequel certains tentent de se constituer un capital SROLWLTXH VXU OH GRV GH FHV HQWUHSULVHV » VXFFÃV {

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4XHOV VRQW GoDSUÃV ,VDEHO 9HUOLQGHQ OHV SULQFLSDX[ SDUDPÃWUHV JÄRSROLWLTXHV D\DQW XQ LPSDFW VXU{OD{VWUDWÄJLH ƬVFDOH GoHQWUHSULVHV PXOWLQDWLRQDOHV "

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES ©OCDE

$1$/<6( ¤&2120,48( '( /8,= '( 0(//2 Ǔ2&'(ǔ

APRÈS LE SAUVETAGE, LE REDRESSEMENT ÉCONOMIQUE ! {6RXWHQH] OHV HQWUHSULVHV SDU GHV subventions et le renforcement de OHXUV IRQGV SURSUHV SOXWÏW TXH SDU GHV SUÅWV TXL{VoDMRXWHQW » OD GHWWH H[LVWDQWH $LGH]{OHV{HQWUHSUHQHXUV » LQYHVWLU GDQV OHXU DYHQLU{ { /H PHVVDJH GH /XL] 'H{0HOOR GX{VHUYLFH GoÄWXGH GH Oo2&'( HVW FODLU FRPPH GH OoHDX GH URFKH /D YÄULWDEOH reprise ne pourra commencer que lorsque OD FRQƬDQFH OoHPSRUWHUD VXU OoLQFHUWLWXGH /8,= '( 0(//2

I

O HVW SDU GÄƬQLWLRQ FRPSOH[H GH IDLUH GHV DQDO\VHV et prévisions économiques. Le changement de paradigme résultant de la pandémie de COVID-19 a encore compliqué la tâche. Luiz de Mello nous JXLGH » WUDYHUV OHV GHUQLHUV FKLƪUHV HW SUÄYLVLRQV1 . Le directeur du ‘Policy Studies’ au département économique de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a partagé sa vision sur les plans de relance et les réformes nécessaires. Ceux-ci sont indispensables pour relancer la croissance économique globale d’une manière durable et inclusive.

CONFIANCE CONTRE INCERTITUDE

Luiz de Mello est très clair en ce qui concerne les VFÄQDULRV GH UHODQFH{ {/H VXFFÃV GH WRXV OHV VFÄQDULRV GÄSHQG GH OD FRQƬDQFH GDQV OoDYHQLU HW GX PDQTXH GH FHUWLWXGH TXDQW » OD PDQLÃUH GH FRQWUÏOHU OH{FRURQDYLUXV Nous prévoyons que l’économie mondiale ne s’accélérera que progressivement à mesure que les vaccins seront GÄSOR\ÄV GDQV OH PRQGH DX FRXUV GH OoDQQÄH { 6HORQ OH VFÄQDULR OH SOXV RSWLPLVWH OH{3,% PRQGLDO GHYUDLW FURÉWUH GH HQ {HQ OD &KLQH représentant plus d’un tiers de cette croissance. Pour QRWUH SD\V Oo2&'( SUÄYRLW XQH{FURLVVDQFH GX 3,% GH HQ HW GH OoDQQÄH VXLYDQWH FH TXL FRPSHQVHUD SURJUHVVLYHPHQW OD{FRQWUDFWLRQ GH {/D reprise économique variera d’un pays à l’autre et d’un VHFWHXU » OoDXWUH HW{SRXUUDLW HQWUDÉQHU GHV FKDQJHPHQWV GXUDEOHV GDQV OoÄFRQRPLH PRQGLDOH /HV SD\V RÔ GHV YDFFLQV HƯFDFHV SHXYHQW ÅWUH UDSLGHPHQW GLVWULEXÄV

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devraient obtenir des résultats relativement bons, PDLV{XQ GHJUÄ ÄOHYÄ GoLQFHUWLWXGH VXEVLVWH { Les dommages économiques auraient été encore SOXV LPSRUWDQWV VDQV OH VRXWLHQ ƬQDQFLHU PDVVLI des gouvernements qui aident les personnes et OHV{HQWUHSULVHV » VXUPRQWHU OH FKRF ¤WDQW GRQQÄ TXH des taux d’intérêt très bas devraient prévaloir pendant un certain temps, ces dépenses extraordinaires peuvent et doivent être poursuivies, selon l’OCDE, jusqu’à FH{TXH{OD UHSULVH VoLQVWDOOH /HV PHVXUHV SROLWLTXHV doivent être mieux ciblées sur les besoins les plus JUDQGV{HW{OH{UHQIRUFHPHQW GH OD UHSULVH 1 /HV SUÄYLVLRQV VRQW EDVÄHV VXU OHV FKLIIUHV MXVTXH ILQ GÄFHPEUH n7XUQLQJ KRSH LQWR UHDOLW\o 2(&' (FRQRPLF 2XWORRN 'HFHPEHU

OÙ EN EST LA BELGIQUE ? • /D UHSULVH VoHVW DUUÅWÄH HW GH QRPEUHXVHV HQWUHSULVHV RQW HQFRUH GH JURV SUREOÃPHV GH{OLTXLGLWÄV • /H YROXPH GH OoÄSDUJQH GHV %HOJHV D DXJPHQWÄ GH{PDQLÃUH VLJQLƬFDWLYH FH TXL RƪUH XQ SRWHQWLHO GH{UDWWUDSDJH GH OD GHPDQGH • /H %UH[LW HQWUDÉQHUD SUREDEOHPHQW SRXU QRWUH SD\V XQH SHUWH GoHQYLURQ GX 3,%


L’ENDET TEMENT FREINE LE RECRUTEMENT

Les analyses montrent également l’impact sur l’emploi dans les secteurs les plus touchés, tels que l’horeca, l’événementiel et la culture. Et c’est précisément dans ces secteurs que les travailleurs vulnérables sont VRXYHQW HPSOR\ÄV {MXVTXo» GDQV OHV SD\V GH Oo8( au sein de l’OCDE. En plus de se concentrer sur les mesures visant à remettre l’économie sur les rails, les gouvernements doivent soutenir les personnes YXOQÄUDEOHV HQ ÄWHQGDQW OHV{ƬOHWV GH VÄFXULWÄ VRFLDOH et en améliorant la formation des jeunes et des SHUVRQQHV SHX TXDOLƬÄHV{ La limitation de la perte massive d’emploi, grâce entre autres au système de chômage temporaire, HVW{HVVHQWLHOOH PDLV QoHVW SDV VDQV LQFRQYÄQLHQW VHORQ /XL] GH 0HOOR {/HV HQWUHSULVHV VRQW PRLQV HQFOLQHV » recruter de nouveaux talents, ce qui peut perturber OD{G\QDPLTXH GoHPEDXFKH QRUPDOH » ORQJ WHUPH { L’endettement croissant et l’incertitude permanente menacent la survie de millions de petites et moyennes entreprises, qui sont les principaux moteurs de la création d’emplois. Selon les perspectives de l’OCDE, XQH EDLVVH GHV EÄQÄƬFHV GHV HQWUHSULVHV DƪHFWHUD OHXU FDSDFLWÄ » DVVXUHU OH VHUYLFH GH OD GHWWH »{OoDYHQLU

« LE VOLUME DE L’ÉPARGNE DES BELGES A AUGMENTÉ DE MANIÈRE SIGNIFICATIVE, CE QUI OFFRE UN POTENTIEL DE RAT TRAPAGE DE LA DEMANDE »

« GRÂCE AUX TAUX D’INTÉRÊT TRÈS BAS, LES DÉPENSES EXTRAORDINAIRES PEUVENT ET DOIVENT ÊTRE POURSUIVIES JUSQU’À CE QUE LA REPRISE S’INSTALLE »

HW VDSHUD OHXU FDSDFLWÄ » LQYHVWLU FH TXL{DƪDLEOLUDLW XQH UHSULVH ÄFRQRPLTXH SOXV ODUJH {1RXV QRXV attendons à ce que les jeunes et les petites entreprises ainsi que les entreprises moins productives soient touchées plus durement, HQ{SOXV GHV HQWUHSULVHV GÄM» JUDYHPHQW DWWHLQWHV dans le secteur de l’horeca, des événements, de la culture et du divertissement… C’est un GÄƬ PDMHXU TXH GH WURXYHU XQ ÄTXLOLEUH HQWUH le soutien nécessaire à la survie (liquidité par des prêts supplémentaires), sans mettre en péril la viabilité à long terme d’une entreprise VROYDELOLWÄ { Vous trouverez une mise à jour des analyses et prévisions dans les Perspectives économiques GH Oo2&'( TXL VHURQW SXEOLÄHV HQ PDL MXLQ{ KWWS ZZZ RHFG RUJ SHUVSHFWLYHV HFRQRPLTXHV

TROIS LEÇONS À RETENIR SELON LUIZ DE MELLO (OCDE) $ YHF OD SHUVSHFWLYH GH OD YDFFLQDWLRQ XQH PHLOOHXUH JHVWLRQ GX YLUXV HW OH{VRXWLHQ ÄFRQRPLTXH FRQVWDQW GHV JRXYHUQHPHQWV OD VLWXDWLRQ GH{OoÄFRQRPLH{PRQGLDOH VHPEOH SOXV IDYRUDEOH /D FURLVVDQFH GX 3,% PRQGLDO{VHUD HQ PR\HQQH GH VXU OD SÄULRGH 8 QH IRUWH LQFHUWLWXGH SHUVLVWH /H SRLQW SRVLWLI HVW TXH OoDFWLYLWÄ SRXUUDLW UHSUHQGUH SOXV YLWH JU½FH DX UDWWUDSDJH GH OD GHPDQGH FRQVRPPDWLRQ FURLVVDQWH 0DLV FHOD QoÄOLPLQH SDV OH ULVTXH GoXQH IDLEOHVVH ÄFRQRPLTXH GH{ORQJXH GXUÄH / HV JRXYHUQHPHQWV GRLYHQW FRQWLQXHU » VRXWHQLU OoÄFRQRPLH HQ VH FRQFHQWUDQW{VXU OHV PHVXUHV TXL VWLPXOHQW OD UHSULVH HW OÃYHQW OHV REVWDFOHV TXL{SRXUUDLHQW HQWUDYHU OD UÄDƪHFWDWLRQ GH OD PDLQ GoyXYUH HW GX FDSLWDO DSUÃV{OD SDQGÄPLH

QUE RÉVÈLENT LES CHIFFRES POUR LES PAYS DE L’OCDE ?

• /D FRQVRPPDWLRQ SRXUUD UHYHQLU ELHQWÏW DX{QLYHDX GoDYDQW OD FULVH GX FRURQDYLUXV • /D SURGXFWLRQ LQGXVWULHOOH VoDFFÄOÃUH PDLV{UHVWH{LQIÄULHXUH DX QLYHDX DQWÄULHXU »{OD{FULVH VDQLWDLUH • /H QLYHDX GoLQYHVWLVVHPHQW VoHVW HƪRQGUÄ DX SULQWHPSV PDLV LO VH UHGUHVVH OHQWHPHQW • /H FRPPHUFH GH ELHQV SDUWLFXOLÃUHPHQW LPSRUWDQW SRXU XQH ÄFRQRPLH RXYHUWH FRPPH FHOOH GH OD %HOJLTXH HVW » QRXYHDX HQ KDXVVH PDLV OHV VHUYLFHV DFFXVHQW XQ UHWDUG LPSRUWDQW • /HV PDUFKÄV GH OoHPSORL VRQW WRXMRXUV VRXV SUHVVLRQ &HOD QH VH WUDGXLW SDV SDU XQH EDLVVH GH OoHPSORL JU½FH H D DX[ V\VWÃPHV GH FKÏPDJH WHPSRUDLUH PDLV SDU XQ UHFXO LPSRUWDQW GX QRPEUH GoKHXUHV WUDYDLOOÄHV

37


©Europol

REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

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LA MENACE DE L’ÉCONOMIE SOUTERRAINE &DWKHULQH 'H %ROOH H[HFXWLYH GLUHFWRU Go(XURSRO QRXV GRQQH XQ DSHUÂX GX{PRGÃOH ÄFRQRPLTXH GHV RUJDQLVDWLRQV FULPLQHOOHV HW WHUURULVWHV (OOHV{QH QÄJOLJHQW DXFXQ PR\HQ RX F\EHU FDQDO SRXU IDLUH GH OoDUJHQW DYHF{OD FRQWUHIDÂRQ OH FRPPHUFH GÄOR\DO HW LOOÄJDO OHV SUDWLTXHV PDƬHXVHV HWF &RPPHQW (XURSRO OXWWH W HOOH FRQWUH FH SKÄQRPÃQH " &RPPHQW OD {SROLFH HXURSÄHQQH{ HVVDLH W HOOH GH PLHX[ SURWÄJHU YRWUH{HQWUHSULVH "

G

râce à ses analyses et à son savoir-faire opérationnel, Europol, l’agence européenne spécialisée dans la répression de la criminalité, soutient toutes les forces de police nationales de l’UE et de ses pays partenaires dans leur lutte contre la grande criminalité, la criminalité organisée et le terrorisme. La menace qui pèse sur notre économie s’est considérablement DFFUXH GHSXLV OD FULVH ƬQDQFLÃUH GH {Le blanchiment d’argent et loLQƬOWUDWLRQ de criminels et de fonds criminels dans l’économie légale comptent parmi les SULQFLSDOHV PHQDFHV{ DQDO\VH &DWKHULQH 'H %ROOH » OD WÅWH Go(XURSRO {&HOD GRQQH aux criminels le pouvoir et des possibilités de corruption, des ressources pour se développer davantage, mais surtout cela VDSH HW GÄVWDELOLVH QRWUH ÄFRQRPLH OÄJDOH{ Depuis lors, son équipe de spécialistes D{GÄWHFWÄ GoDXWUHV WHQGDQFHV PDUTXDQWHV{ • le marché des produits de contrefaçon D{FRQQX XQH FURLVVDQFH H[SRQHQWLHOOH • l’exploitation par le travail organisée D{IRUWHPHQW DXJPHQWÄ • OH WUDƬF LQWHUQDWLRQDO GH GÄFKHWV HVW devenu un marché criminel ; • les investissements criminels dans l’immobilier et les entreprises, QRWDPPHQW{GDQV OH VHFWHXU GH OoKRUHFD sont monnaie courante ; • les Pays-Bas et la Belgique jouent un rôle FOÄ GDQV OH WUDƬF LQWHUQDWLRQDO GH GURJXH surtout en ce qui concerne la cocaïne HW{OHV{GURJXHV GH V\QWKÃVH • …

&$7+(5,1( '( %2//(

38

6HORQ &DWKHULQH 'H %ROOH FH WUDYDLO GH VDSH{RX cet enchevêtrement entre le monde légal et le PRQGH LOOÄJDO RÔ OHV FULPLQHOV QH{UHVSHFWHQW pas les règles et les lois et utilisent les services et l’infrastructure du monde légal, constitue un réel danger pour notre État de droit et notre ÄFRQRPLH {/H FULPH RUJDQLVÄ HVW EDVÄ VXU un modèle économique, tout comme dans le monde légal. Un modèle qui met l’accent sur OD{PD[LPLVDWLRQ GHV SURƬWV OD SURVSHFWLRQ la recherche de partenaires, le rendement HW OD SURGXFWLYLWÄ /D{GLƪÄUHQFH HVW TXH OHV entreprises criminelles ne respectent pas OHV{ORLV HW OHV UÃJOHV GH QRWUH ÄFRQRPLH OÄJDOH Payer des impôts ou des salaires légaux ? 3RXUTXRL{GRQF{"{

LA CRISE DU CORONAVIRUS BOOSTE LA CONTREFAÇON

Tant Europol que les entreprises soulignent que la vente de produits contrefaits et de qualité inférieure a explosé ces dernières années. L’impact économique de la pandémie a clairement renforcé cette évolution. Tout produit qui se vend bien sur le marché légal HVW{UDSLGHPHQW FRQWUHIDLW{ GHV SURGXLWV GH OX[H aux médicaments et aux denrées alimentaires, HQ SDVVDQW SDU OoÄOHFWURQLTXH /oRƪUH VXLW OD GHPDQGH /D SURGXFWLRQ D{OLHX ORLQ HQ GHKRUV GH Oo(XURSH {(Q (XURSH GHV UÄVHDX[ UÄJLVVHQW OoLPSRUWDWLRQ HW OD{GLVWULEXWLRQ 'HV VRFLÄWÄV temporaires organisent l’approvisionnement, souvent vers des boutiques en ligne. Elles ÄFKDSSHQW DLQVL DX[ UDGDUV GH OD SROLFH { $X cours des enquêtes, des centaines de noms d’entreprises sont souvent cités. La plupart d’entre elles ont déjà été dissoutes ou n’ont jamais existé.


« LA SPÉCIALISATION ET LA ‘FINANCE DE POINTE’ APPARAISSENT ÉGALEMENT DANS LE CYBERCRIME »

/D OXWWH FRQWUH OD FRQWUHIDÂRQ HVW VRXYHQW LQHƯFDFH VHORQ &DWKHULQH 'H %ROOH /D{SUÄYHQWLRQ HW OHV FRQWUÏOHV au point d’entrée des marchandises dans l’UE sont GH{OD{SOXV KDXWH LPSRUWDQFH {$X VHLQ Go(XURSRO QRWUH Intellectual Property Right Crime Centre se concentre sur la lutte contre la contrefaçon et travaille en étroite FROODERUDWLRQ DYHF OH VHFWHXU SULYÄ {

LE CYBERCRIME SE SPÉCIALISE

Avec la digitalisation de la société, la cybercriminalité connaît également une croissance exponentielle à l’échelle mondiale (lisez aussi l’article

8QH{F\EHUDWWDTXH " 3DV GDQV PRQ HQWUHSULVH{ p. 31). En outre, les cybercriminels exploitent des techniques toujours plus sophistiquées, ce qui UHQG OD{GÄWHFWLRQ HW OD OXWWH WRXMRXUV SOXV GLƯFLOHV &DWKHULQH 'H{%ROOH{ {/D{FULVH GX &29,' LOOXVWUH OD{PDQLÃUH GRQW OHV FULPLQHOV SURƬWHQW DFWLYHPHQW GH{OD VRFLÄWÄ OD SOXV YXOQÄUDEOH $ORUV TXH FKDFXQ WHQWH{GH JÄUHU OD SDQGÄPLH LOV DEXVHQW VDQV OD PRLQGUH KÄVLWDWLRQ GH OD FULVH FRPPH GoXQ OHYLHU SRXU{OHXUV PDXYDLVHV{SUDWLTXHV{ /D VSÄFLDOLVDWLRQ HW OD nƬQDQFH GH SRLQWHo DSSDUDLVVHQW également dans le cybercrime. Des tâches sont H[WHUQDOLVÄHV HQ IRQFWLRQ GHV EHVRLQV VSÄFLƬTXHV Les paiements des services criminels se font en cryptomonnaies. Mais malgré la tendance indiquant une sophistication croissante, la plupart des attaques d’ingénierie sociale et de phishing sont toujours couronnées de succès en raison de mesures de sécurité LQDGÄTXDWHV RX GoXQH VHQVLELOLVDWLRQ LQVXƯVDQWH GHV{XWLOLVDWHXUV

« L’ENCHEVÊTREMENT ENTRE LE MONDE LÉGAL ET LE MONDE ILLÉGAL AUGMENTE »

Selon Catherine De Bolle, la lutte contre la F\EHUFULPLQDOLWÄ QH SHXW ÅWUH HƯFDFH TXH VL{WURLV{FRQGLWLRQV VRQW UHPSOLHV{ 1. /H SDUWDJH GoLQIRUPDWLRQV HQ WHPSV UÄHO HVW DX{FyXU GH WRXWH UÄSRQVH VWUDWÄJLTXH tactique et opérationnelle, quel que soit le W\SH VSÄFLƬTXH GH F\EHUFULPLQDOLWÄ /H SDUWDJH d’informations nécessite une coordination et une FRRSÄUDWLRQ ƬDEOHV HQWUH OHV SDUWHQDLUHV SXEOLFV et privés, ainsi qu’un cadre légal permettant OoÄFKDQJH UDSLGH GoLQIRUPDWLRQ DƬQ TXH OD MXVWLFH HW OD{SROLFH SXLVVHQW DYRLU XQH ORQJXHXU GoDYDQFH{VXU OHV FULPLQHOV 2. 8QH FROODERUDWLRQ HƯFDFH SXEOLF SULYÄ. Il existe un besoin évident d’une meilleure collaboration avec les services d’hébergement et les plateformes de réseaux sociaux. /HV{HQWUHSULVHV GRLYHQW VH PRQWUHU SOXV proactives face aux contenus et activités illégaux et les bloquer dès qu’elles les GÄWHFWHQW &oHVW{SRXUTXRL (XURSRO SUÄFRQLVH une amélioration du cadre légal par un partage rapide de données avec le secteur privé. 3. /D SUÄYHQWLRQ HW OD FRQVFLHQWLVDWLRQ. /D{SUÄYHQWLRQ FRPPHQFH SDU OD SURWHFWLRQ précise des systèmes informatiques et la QRWLƬFDWLRQ GHV LQFLGHQWV 3OXV OHV IRUFHV GH{SROLFH GLVSRVHQW GH GRQQÄHV FHQWUDOLVÄHV SOXV{YLWH OHV JDQJV LQWHUQDWLRQDX[ SHXYHQW être traqués et neutralisés. La sensibilisation, quant à elle, peut réduire le taux de réussite GHV{DWWDTXHV {/D OXWWH FRQWUH OD FULPLQDOLWÄ QH SHXW VH IDLUH GHSXLV XQH WRXU GoLYRLUH{ VRXOLJQH &DWKHULQH{'H{%ROOH {/D FULPLQDOLWÄ HW OD OXWWH FRQWUH{FHOOH FL WUDQVFHQGHQW QRV IURQWLÃUHV nationales et européennes. Une coopération HW{XQ ÄFKDQJH GoLQIRUPDWLRQV ÄWHQGXV DX QLYHDX international sont essentiels. Europol est OD{SODWHIRUPH LGÄDOH » FHW HƪHW {

39


ADVERTORIAL

L’ART DE LA COLLABORATION BOZAR ET SES PARTENAIRES

Participer à des événements prestigieux ou en organiser, et, en même temps, contribuer à une culture qui a un impact précieux sur notre VRFLÄWÄ{ XQ SDUWHQDULDW DYHF %2=$5 DSSRUWH GHV EÄQÄƬ FHV DX[ GHX[ SDUWLHV 'oDXWDQW TXH OHV Ƭ GÃOHV SDUWHQDLUHV GH %2=$5 MRXHQW XQ UÏOH crucial dans l’exécution de sa mission artistique et sociale. Découvrez pourquoi et rencontrez quelques-uns de nos alliés les plus engagés.

LE SAVIEZ-VOUS ? Contrairement à de nombreuses autres institutions

DU SUR MESURE POUR UN MAXIMUM D’IMPACT

OD FRQƬ DQFH DLQVL TXH VXU XQH YLVLRQ XQH VWUDWÄJLH et des valeurs communes. Un partenariat avec %2=$5 QH IDLW SDV XQLTXHPHQW OD GLƪ ÄUHQFH SRXU votre entreprise et vos parties prenantes, son LPSDFW VoÄWHQG » GHV FRPPXQDXWÄV VSÄFLƬ TXHV HW à la société tout entière.

POUR SAVOIR CE QUI MOTIVE NOS PARTENAIRES, NOUS LEUR AVONS POSÉ LA QUESTION !

européennes – et à ce que l’on croit généralement –,

En devenant le partenaire de la programmation

%2=$5 QoHVW SDV XQLTXHPHQW Ƭ QDQFÄH SDU OHV

DUWLVWLTXH LQQRYDQWH GH %2=$5 YRXV SURƬ WH] GH

deniers publics. Le gouvernement fédéral et la sub-

BNP PARIBAS FORTIS

très nombreuses occasions de divertir vos clients,

{&H TXH QRXV YRXORQV FoHVW VXUWRXW HQFRXUDJHU OD

vention annuelle de la Loterie Nationale couvrent

de récompenser votre personnel et de faire vivre

jeunesse et les jeunes artistes dans leur explora-

les frais de bâtiment et une partie des frais de

votre marque. Il n’existe pas deux entreprises

WLRQ FXOWXUHOOH 1RWUH EDQTXH D HQ Hƪ HW IRL HQ OD

SHUVRQQHO 0DLV SRXU OH UHVWH %2=$5 GRLW WURXYHU

identiques et il en va de même pour les relations

jeune génération, et en partenariat avec BOZAR,

HOOH PÅPH GHV VRXUFHV GH UHYHQXV VXSSOÄPHQWDLUHV

FRUSRUDWH DYHF %2=$5{ FKDFXQH HVW XQLTXH

plaque tournante de la culture reconnue dans le

GoDXWUHV VXEVLGHV OD YHQWH GH WLFNHWV OD ORFDWLRQ GH

Chaque collaboration est conçue sur mesure –

PRQGH HQWLHU QRXV YRXORQV OHXU Rƪ ULU XQ WUHPSOLQ

salles et des mécènes privés ou d’entreprise. Bref,

qu’elle soit structurelle ou qu’elle concerne un

pour qu’ils poursuivent leur épanouissement ar-

les partenaires de BOZAR sont absolument essen-

projet, qu’il s’agisse d’un partenariat privilégié ou

tistique. Nous pensons aussi que la culture est in-

tiels à la mise en œuvre de sa mission artistique.

GoXQH FRSURGXFWLRQ 0DLV HOOH UHSRVH WRXMRXUV VXU

dispensable à notre bien-être mental et physique,


VXU OH SODQ SHUVRQQHO PDLV DXVVL FROOHFWLI &RQƬ DQWV

HVW DLQVL GÄP\VWLƬ ÄH HW HQWUH GH SODLQ SLHG GDQV OD

gamme pour un événement de grande envergure

dans les partenariats durables, nous voulons aussi

YLH GHV MHXQHV JÄQÄUDWLRQV LQYLWÄHV » %2=$5 {

RX XQ IRUXP VÄOHFW 4XL SHXW UÄDOLVHU SDUHLO H[SORLW{"

aider au développement des talents de demain et

-DFTXHV 6SHONHQV 6HQLRU &65 $GYLVRU %HQHOX[

DSSX\DQW VXU OH UÏOH FDWDO\VHXU GH %2=$5 { { Tom Guetens, Head of Sponsoring & Partnerships

6LWXÄH » XQ MHW GH SLHUUH GH %2=$5 OD )(% SURƬ WH depuis de nombreuses années déjà des infrastruc-

continuer à promouvoir l’art et la culture, en nous

DENYS

tures accueillantes de ce centre des arts de premier

{(Q FHV WHPSV GH FULVH HW GoLQFHUWLWXGH OD VRFLÄWÄ

plan, à deux pas de la Gare Centrale, au cœur de

a plus que jamais besoin d’art et de culture, fon-

Bruxelles. Les salles d’exposition sont aussi diverses

PROXIMUS

dements de la stabilité et de la durabilité sociale.

que polyvalentes, tout cela dans un décor unique,

{$Ư UPHU VRQ VRXWLHQ DX PRQGH FXOWXUHO HQ FHV

Ce sont là les vecteurs qui doivent nous donner les

celui d’un bâtiment d’architecture Art déco. Pouvoir

WHPSV GLƯ FLOHV HVW XQH GÄPDUFKH QDWXUHOOH SRXU

moyens de créer et de préserver ensemble un bien-

en outre combiner votre propre événement à une

Proximus, qui explore, par ailleurs, de nouvelles

être durable. Et quel meilleur partenaire que le

visite de l’expo du moment est bien sûr un plus.

pistes de collaboration avec BOZAR, notamment

temple de BOZAR pour nous aider à atteindre ces

Rayonnement artistique, polyvalence et accessibi-

en rendant son contenu artistique accessible à

REMHFWLIV{" -oHQ IDLV GRQF SDUWLH DYHF EHDXFRXS GH

OLWÄ{VRQW OHV SULQFLSDX[ DWRXWV TXL QRXV RQW GRQQÄ

un plus large public via ses plateformes et ses

FRQYLFWLRQ HW SURƬ WH VDQV FRPSWHU GHV QRPEUHX[

chaînes digitales. Comme BOZAR, Proximus croit

FRQFHUWV HW GHV H[FHSWLRQQHOOHV H[SRVLWLRQV {

fermement au rôle majeur de la culture au sein

-RKDQ 9DQ :DVVHQKRYH &(2

envie de faire de BOZAR un partenaire privilégié de notre organisation patronale. Le dicton ne dit-il SDV{n0LHX[ YDXW XQ ERQ YRLVLQ TXoXQ DPL ORLQWDLQo{ {" Pieter Timmermans, CEO

de notre société, véritable catalyseur d’inclusion sociale, de bien-être et de santé mentale pour les citoyens, c’est pourquoi, aujourd’hui, plus que jamais, Proximus souhaite être le partenaire sur OHTXHO RQ SHXW WRXMRXUV FRPSWHU { {-LP &DVWHHO &KLHI &RQVXPHU 2Ư FHU

ENGIE & ENGIE FOUNDATION « Que ce soit via le projet d’apprentissage du chant

FÉDÉRATION DES ENTREPRISES DE BELGIQUE (FEB)

Envie de découvrir le partenariat privilégié

{7UDQVIRUPHU GX MRXU DX OHQGHPDLQ XQ WHPSOH GH OD

HQWUHSULVH{" 6XUIH] VXU ER]DU EH RX SUHQH]

culture en un hall événementiel pouvant accueillir

FRQWDFW DYHF (ONH .ULVWRƪ HUVHQ

SOXV GH { MHXQHV 3URSRVHU XQ VLWH KDXW GH

HONH NULVWRƪ HUVHQ#ER]DU EH

qui vous convient le mieux, à vous ou à votre

THE FUTURE IS BRIGHTER TOGETHER

choral Cantania, l’organisation de Family Days ou

Une urgence sanitaire mondiale, un secteur en crise, un bâtiment en feu.

encore la participation de nombreux jeunes écoliers

'LVRQV OH IUDQFKHPHQW FHOD IDLW EHDXFRXS /HV ORXUGHV SUHVVLRQV Ƭ QDQFLÃUHV

venus des quatre coins du pays à des ateliers de création et de découverte artistiques, BOZAR a toujours su anticiper les thématiques sociales qui in-

consécutives à la pandémie et à l’incendie du 18 janvier, constituent une VÄULHXVH PHQDFH SRXU QRWUH SURJUDPPDWLRQ HW QRV PLVVLRQV DUWLVWLTXHV 9RWUH don nous aidera à mener à bien nos projets artistiques et à remplir pleinement

WHUSHOOHQW DXVVL OHV HQWUHSULVHV (OOHV RQW SRXU QRP{

notre mission de pôle culturel multidisciplinaire pour chacun d’entre vous.

OD VROLGDULWÄ OoLQFOXVLRQ HW OD GLYHUVLWÄ -oDL WRXMRXUV

7RJHWKHU%R]DU )DLWHV XQ GRQ RX FUÄH] YRWUH SURSUH FDPSDJQH GH Ƭ QDQFHPHQW VXU ER]DU EH WRJHWKHUER]DU /oDFWLRQ FRXUW MXVTXoDX PDL

Dƪ HFWLRQQÄ OoDOOLDQFH HQWUH FHV HQMHX[ VRFLÄWDX[ XQ professionnalisme reconnu et à un esprit ludique très apprécié. C’est pour moi un gage de pérennité, et de transformation de notre société. La Culture

,PDJHV 3DQDPD (YHQWV %HDWD 6]SDUDJRZVND


REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

THÈMES &KHU OHFWHXU Le magazine REFLECT que nous vous présentons ici SUHQG s SRXU YRXV{s OH SRXOV GH OoDFWXDOLWÄ 'DQV FKDTXH numéro, il donne un aperçu de thèmes importants que nos experts gèrent, négocient et suivent de près, dans OHV GRPDLQHV ÄFRQRPLTXH VRFLDO MXULGLTXH HW ƬVFDO

Pour chaque thème, nous vous décrivons l’état d’avancement du dossier, la position de la FEB et les SURFKDLQHV ÄWDSHV 8QH PDQLÃUH GH YRXV RƪULU XQH YLVLRQ » VXU GHV GRVVLHUV TXL SHXYHQW DYRLU XQ LPSDFW important sur vos activités.

Vous trouverez donc dans les pages qui suivent une sélection de dossiers actuellement traités par nos experts pour défendre au mieux les intérêts des fédérations PHPEUHV HW GH OHXUV HQWUHSULVHV DƯOLÄHV HW FH DX[ niveaux tant fédéral qu’européen et international.

Vous trouverez une vue d’ensemble de tous les dossiers et thèmes suivis par nos experts sur ZZZ IHE EH GRPDLQHV GoDFWLRQ

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44

48

DEVOIR DE DILIGENCE '$16{/$ &+$©1( '( 9$/(85

LOGISTIQUE Ensemble dans le train de l’innovation

Pour une approche réaliste !

50 45

COMPÉTITIVITÉ Pourquoi la norme salariale protège votre emploi

46

OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE /HV JHVWLRQQDLUHV GH UÄVHDX[ GoÄOHFWULFLWÄ HW{GH{JD] DPEDVVDGHXUV GX{GÄYHORSSHPHQW GXUDEOH

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE Risque ou opportunité pour les PME ?

51

PENSIONS COMPLÉMENTAIRES 'ÄYHORSSHU RX GÄFRXUDJHU OH e pilier de pension, il faut choisir

47

MARCHÉ INTÉRIEUR Maximisons son potentiel

43


REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

'(92,5 '( ',/,*(1&( '$16 /$ &+$©1( '( 9$/(85

POUR UNE APPROCHE RÉALISTE !

D

ans le cadre du Green Deal européen, le FRPPLVVDLUH » OD -XVWLFH 'LGLHU 5H\QGHUV développe actuellement une initiative législative consistant à rendre obligatoire la mise en place de processus dans la société HW WRXWH OD FKDÉQH GH YDOHXU GH IDÂRQ » LGHQWLƬHU OHV risques de violation des droits humains et de prendre les mesures qui s’imposent. Cette obligation s’appliquerait tant aux grands groupes qu’aux PME, et ce, tous secteurs confondus. En cas de manquement aux devoirs de due diligence, un mécanisme de responsabilité civile pourrait aller jusqu’à engager personnellement la responsabilité des administrateurs s’ils n’ont pas veillé à mettre en place de SURFHVVXV RX VoLOV QoRQW SDV VXƯVDPPHQW UÄDJL IDFH DX signalement de certains risques ou violations.

En outre, la Commission, à travers cette initiative, devrait se donner l’ambition de générer un « Brussels HƪHFW SOXWÏW TXoXQ %UXVVHOV GHIHFW (Q HƪHW OH respect des droits humains et de l’environnement incombe à toutes les entreprises européennes et non européennes. À l’instar de la directive RGPD et GHV VWDQGDUGV GH UHSRUWLQJ ƬQDQFLHU FHWWH LQLWLDWLYH pourrait servir de standard au-delà de nos frontières. En revanche, un mécanisme trop contraignant et dont l’application serait limitée aux entreprises européennes constituerait un handicap de plus pour l’économie européenne.

Contact

Philippe Lambrecht $GPLQLVWUDWHXU VHFUÄWDLUH JÄQÄUDO HW ([HFXWLYH 0DQDJHU Centre de compétence Droit & Entreprise VPD#YER IHE EH RECHERCHE SUR FEB.BE “Due diligence”

Avec d’autres fédérations d’entreprises nationales, BusinessEurope et EuropeanIssuers, la FEB poursuit sa collaboration avec le cabinet du commissaire à OD -XVWLFH HQ YXH GH SDUYHQLU » XQ SURMHW ÄTXLOLEUÄ HW HƯFDFH

Bien qu’un seuil minimal et harmonisé soit nécessaire SRXU SUÄYHQLU HW GÄFHOHU HƯFDFHPHQW OHV GLƪÄUHQWHV formes de violations des droits humains et de l’environnement, il est complexe, en particulier pour les PME, d’opérer un contrôle minutieux de chacun des maillons alors qu’elles interviennent au bout d’une longue chaîne de valeur, dans un monde globalisé. L’économie du Benelux se caractérise par une très JUDQGH RXYHUWXUH VXU OH PRQGH ƬJXUDQW SDUPL OHV premiers en matière d’exportation et d’importation et par son écrasante proportion de PME (plus de 99%), dont la majorité se situe au bout de la chaîne de valeur. Ces caractéristiques la rendent vulnérable à un mécanisme TXL DXUDLW SRXU HƪHW GoHQJHQGUHU GoLPSRUWDQWHV FKDUJHV administratives pour les entreprises et des sanctions lourdes pour les administrateurs. 8Q WHO PÄFDQLVPH SRXUUDLW VoDYÄUHU YHUWXHX[ VoLO RƪUH aux entreprises un levier qui leur permet de persévérer VXU OD YRLH GHV HƪRUWV YRORQWDLUHV TXL RQW ÄWÄ HQWUHSULV ces dernières années. Ainsi, il s’agit de tirer les HQVHLJQHPHQWV GX VXFFÃV GH OoDSSURFKH 5HVSRQVLEOH %XVLQHVV &RQGXFW 5%& GÄYHORSSÄH SDU Oo2&'( VDQV toutefois la dénaturer en la rendant contraignante. (Q HƪHW UHQGUH REOLJDWRLUHV GHV UÃJOHV YRORQWDLUHV HQJHQGUHUDLW GHV GLƯFXOWÄV HQ PDWLÃUH GH VÄFXULWÄ juridique dans la mesure ou les bonnes pratiques sont par essence fondées sur des principes généraux.

44

UN MÉCANISME U TROP T CONTRAIGNANT C ET DONT E L’APPLICATION L S SERAIT LIMITÉE A AUX ENTREPRISES EUROPÉENNES E CONSTITUERAIT C UN HANDICAP U DE PLUS. D


&203¤7,7,9,7¤

POURQUOI LA NORME SALARIALE PROTÈGE VOTRE EMPLOI

L

e 14 janvier dernier, le Conseil central de OoÄFRQRPLH &&( D ÄWDEOL TXoHQ OHV VDODLUHV SHXYHQW DXJPHQWHU GH PD[LPXP pour maintenir notre évolution salariale proche de celle de la France, de l’Allemagne et des 3D\V %DV /H &&( H[SOLTXH FH SRXUFHQWDJH GH SDU OH fait que les augmentations salariales dans les pays voisins resteront très limitées en raison de la crise du coronaYLUXV HW TXH QRWUH SD\V FRQQDÉWUD GÄM» HQ XQH DXJPHQWDWLRQ VDODULDOH GH GÄFRXODQW GH l’indexation. En raison du caractère automatique de cette dernière, on ne lui accorde plus aucune valeur et on semble même oublier qu’elle doit d’abord se gagner… L’histoire nous enseigne qu’en temps de crise, les pays voisins donnent un coup de frein aux augmentations salariales et que nos entreprises sont nettement moins compétitives en raison de cette indexation automatique qui se poursuit dans notre pays et fait croître les salaires plus rapidement. Cela a notamment été le cas après les FULVHV SÄWUROLÃUHV GHV DQQÄHV HW HW DSUÃV OD JXHUUH GX *ROIH DX GÄEXW GHV DQQÄHV &KDTXH IRLV le scénario était le même : une perte considérable de compétitivité suivie de restructurations et de délocalisations et, en bout de course, de pertes d’emplois. C’est précisément ces pertes d’emploi TXL VRQW » OoRULJLQH GH OD ORL GH TXL Ƭ[H OHV augmentations salariales s’ajoutant à l’indexation sur la base des évolutions salariales dans les pays voisins. Cependant, il est apparu assez rapidement que cette loi ne permettait pas de maîtriser les coûts salariaux. (Q UDLVRQ GoXQH LQƮDWLRQ UHODWLYHPHQW ÄOHYÄH HW d’augmentations salariales sous-estimées dans les pays voisins, notre handicap en termes de coûts salariaux a DWWHLQW » DX FRXUV GH OD SÄULRGH HQ SOXV GX KDQGLFDS KLVWRULTXH GÄM» H[LVWDQW GH /H gouvernement Michel a dès lors décidé, à juste titre, GH SHDXƬQHU OD ORL H D HQ SUHQDQW HQ FRPSWH XQH EDVH plus large de prévisions économiques, en élaborant un mécanisme de correction pertinent et en instaurant une PDUJH GH VÄFXULWÄ GH SRXU OHV HUUHXUV GH SUÄYLVLRQ en vertu du principe de précaution (restituable si pas nécessaire). Sur la base de cette nouvelle loi, deux accords sociaux ont été conclus, prévoyant chacun une augmentation salariale réelle de 1,1% en plus de l’indexation automatique.

Alors que nous connaissons la récession économique la plus profonde depuis la Deuxième Guerre mondiale, les syndicats attaquent de front cette loi importante. Certaines personnalités du monde académique estiment TXoHOOH RƪUH WURS SHX GH ƮH[LELOLWÄ SRXU DOLJQHU OHV DXJPHQWDWLRQV VDODULDOHV VXU OHV GLƪÄUHQFHV GH productivité dans les entreprises. Elles plaident même pour autoriser des augmentations salariales plus LPSRUWDQWHV DƬQ GH FUÄHU GHV VWLPXODQWV SRXU GHV JDLQV de productivité plus élevés. C’est le monde à l’envers ! ,O IDXW HQ HƪHW IDLUH OoLQYHUVH » VDYRLU GoDERUG SUHQGUH des mesures visant à encourager l’entrepreneuriat, l’innovation et la croissance, telles qu’une baisse des charges sur le travail et l’entrepreneuriat, plus GH ƮH[LELOLWÄ DX WUDYDLO SHQVRQV DX[ UÃJOHV ULJLGHV concernant le travail de soirée) pour faciliter l’e-commerce, des réglementations économiques moins restrictives (pensons à la réglementation archaïque sur les heures d’ouverture des commerces), moins de charges administratives, plus d’investissements en infrastructure, des trajets de formation correspondant mieux au marché du travail, des solutions intelligentes pour la problématique des embouteillages... C’est seulement quand toutes ces mesures porteront leurs fruits et généreront une croissance économique plus importante que nous pourrons en partager les résultats, notamment via des augmentations salariales plus importantes.

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Edward Roosens &KLHI (FRQRPLVW HW ([HFXWLYH 0DQDJHU Centre de compétence Economie & Conjoncture HU#YER IHE EH RECHERCHE SUR FEB.BE “Norme salariale”

LA LOI SUR LA NORME SALARIALE N’EST NI PLUS NI MOINS QU’UN CONTREPOIDS À L’INDEXATION AUTOMATIQUE DES SALAIRES.

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2%-(&7,)6 '( '¤9(/233(0(17 '85$%/(

LES GESTIONNAIRES DE RÉSEAUX D’ÉLECTRICITÉ ET DE GAZ, AMBASSADEURS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

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es gestionnaires de réseaux d’électricité et de JD] s SDUPL OHVTXHOV QRWUH IÄGÄUDWLRQ PHPEUH 6\QHUJULG s VH VRQW YXV GÄFHUQHU OH WLWUH GH 6'* 9RLFH (Q OD )(% DYDLW HOOH DXVVL UHÂX le titre de SDG Voice. Cette nomination est l’occasion de renforcer le dialogue avec leurs parties SUHQDQWHV DƬQ GH OHV VHQVLELOLVHU DX[ RSSRUWXQLWÄV multiples de la transition énergétique. Faut-il encore le rappeler, les SDG (Sustainable Development Goals) ou ODD (Objectifs de développement durable) font partie de l’Agenda ÄODERUÄ SDU OHV 1DWLRQV 8QLHV HW VLJQÄ SDU {SD\V &H SURJUDPPH GÄƬQLW REMHFWLIV TXL RQW SRXU ƬQDOLWÄ GH FUÄHU XQ PRQGH GXUDEOH VRFLDOHPHQW ÄTXLWDEOH VÖU{GX{SRLQW GH{YXH HQYLURQQHPHQWDO HW{ÄFRQRPLTXHPHQW SURVSÃUH Les entreprises sont un formidable levier pour créer de la valeur tant économique que sociétale HW HQYLURQQHPHQWDOH VKDUHG YDOXH

/HV 6'* FRQVWLWXHQW{»{FHW ÄJDUG XQ LPSRUWDQW ƬO FRQGXFWHXU pour celles qui souhaitent maximiser l’impact positif de leurs activités. Et contribuer, à leur niveau, DX[{GÄƬV{SODQÄWDLUHV DX[TXHOV QRXV IDLVRQV IDFH Les SDG Voices, ou ambassadeurs SDG, ont plus précisément pour mission de mettre en avant les Objectifs de développement durable, mais aussi de les rendre plus accessibles pour les citoyens et OHV HQWUHSULVHV DƬQ GH FRQWULEXHU » OHXU UÄDOLVDWLRQ Synergrid et ses membres partageront cette mission Go$PEDVVDGHXU 6'* 9RLFHV DYHF OHV RUJDQLVDWLRQV suivantes : Open Collective Brussels, Act4change, /RXYUDQJH %URDGFDVW 1HWZHUN 'XXU]DPH 0RELOLWHLW Wonderfol, Technopolis, et Play4Peace. Les 9 gestionnaires de réseaux (GRD et GRT) d’électricité et de gaz en Belgique, ainsi que leur fédération Synergrid, sont intimement convaincus GH{OD QÄFHVVLWÄ GoDYDQFHU GH IDÂRQ LQFOXVLYH HW SRVLWLYH vers une énergie plus verte, abordable et source d’emploi et de prospérité. Tous les jours, ils acheminent l’électricité et le gaz, des énergies essentielles à la qualité de vie des citoyens et des entreprises. Ils sont donc des ambassadeurs à la fois naturels et légitimes

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GX{GÄYHORSSHPHQW GXUDEOH HW GHV HQMHX[ VRFLÄWDX[ environnementaux et économiques de la transition. Ces 9 GRD et GRT SDG Voices entendent sensibiliser s{DX WUDYHUV GoDFWLRQV YDULÄHV s OHV MHXQHV OHV PÄQDJHV les entreprises et les pouvoirs locaux à l’urgence et à l’importance d’une utilisation rationnelle de OoÄQHUJLH HW{VRXFLHXVH GoXQ GÄYHORSSHPHQW GXUDEOH Il est important d’éveiller les esprits aux multiples opportunités que représente la transition énergétique DƬQ TXH FKDFXQ GHYLHQQH DFWHXU GH FHWWH WUDQVLWLRQ

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Vanessa Biebel Executive Manager Centre de compétence Durabilité & Économie circulaire YE#YER IHE EH RECHERCHE SUR FEB.BE “Développement durable”

« Le développement durable est au cœur de nos activités de gestionnaires de réseau de distribution HW{GH WUDQVSRUW GoÄOHFWULFLWÄ HW GH JD] GÄFODUH 3DVFDO 'H %XFN SUÄVLGHQW GH 6\QHUJULG $YHF WRXWHV QRV SDUWLHV SUHQDQWHV s FRQVRPPDWHXUV UÄVLGHQWLHOV indépendants, PME, grands industriels, communes HW{VRXV WUDLWDQWV s QRXV QRXV HQJDJHRQV FKDTXH MRXU sur la voie de la transition vers une énergie durable. 8QH{ÄQHUJLH DFFHVVLEOH » WRXV SRXU OHXU SHUPHWWUH GH mieux consommer et de devenir acteurs de la transition. 1RXV{VRPPHV O» SRXU OHXU IDFLOLWHU OD YLH HW FRQVWUXLUH notre monde de demain ».

IL FAUT AVANCER DE FAÇON INCLUSIVE ET POSITIVE VERS 81({¤1(5*,( 3/86{9(57( ABORDABLE ET SOURCE D’EMPLOI (7 '({35263¤5,7¤


&<%(59(,/,*+(,' 0$5&+¤ ,17¤5,(85 81 1289($8 7$1'(0 /$ 7¥7( '( /$ )(%

MAXIMISONS SON POTENTIEL

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e marché intérieur de l’UE est la pierre angulaire de la construction européenne. Cet espace sans frontières intérieures, dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée, est l’un des moteurs économiques PDMHXUV GH QRWUH FRQWLQHQW 5DVVHPEODQW PLOOLRQV GoHQWUHSULVHV HW SOXV GH PLOOLRQV GH FRQVRPPDWHXUV 8( OH PDUFKÄ XQLTXH SUÄVHQWH XQ JDLQ GoHQYLURQ {PLOOLDUGV{(85 SDU DQ SRXU OHV ¤WDWV PHPEUHV GH l’Union. Il est donc une source de prospérité, mais également fondamental pour la compétitivité des entreprises européennes.

Lors d’un sondage FEB auprès de CEO, le marché LQWÄULHXU ÄWDLW YX FRPPH OD e force de l’UE, mais VD IUDJPHQWDWLRQ FRQVWLWXDLW OD e faiblesse de l’UE. (Q HƪHW OHV HQWUHSULVHV VRQW HQFRUH FRQIURQWÄHV quotidiennement à certaines barrières au commerce des biens et services intra-européen, constituant ainsi de réels obstacles au bon fonctionnement du marché intérieur.

• Le besoin d’KDUPRQLVDWLRQ de certaines réglementations constitue le troisième domaine SUREOÄPDWLTXH (Q HƪHW O» RÔ FoHVW QÄFHVVDLUH GH nouvelles règles européennes harmonisant certaines dispositions nationales (comme les procédures en PDWLÃUH GH 79$ VoLPSRVHQW SRXU VLPSOLƬHU OHV échanges commerciaux et assurer une jouissance adéquate des quatre libertés.

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Mika Camps Centre de compétence Europe & International PLF#YER IHE EH RECHERCHE SUR FEB.BE “Marché intérieur”

• Finalement, il convient de souligner la nécessité d’une PHLOOHXUH JRXYHUQDQFH du marché intérieur. Que ce soit au niveau du processus décisionnel RÔ HVW SDVVÄ OH SULQFLSH GH better regulation ?), des consultations publiques ou encore de la surveillance de l’accès au marché UE de produits non-UE, des nets progrès sont possibles et souhaitables pour assurer un fonctionnement optimal du marché unique. Car le bon fonctionnement du marché intérieur, ainsi que la poursuite de son approfondissement, doivent faire partie de la stratégie de relance. La maximisation du potentiel du marché intérieur doit donc (re)devenir OH{OHLWPRWLY SROLWLTXH GHV DQQÄHV » YHQLU

Outre le problème particulier de la résurgence des UÄƮH[HV SURWHFWLRQQLVWHV HQ WHPSV GH FULVH FRPPH encore à l’heure actuelle), la FEB et ses secteurs ont LGHQWLƬÄ TXDWUH GRPDLQHV SUREOÄPDWLTXHV • Le premier se situe au niveau de la WUDQVSRVLWLRQ GH OD OÄJLVODWLRQ GH O 8( (Q HƪHW XQH WUDQVSRVLWLRQ correcte et rapide des règles européennes est essentielle pour garantir un cadre normatif prévisible et cohérent pour les entreprises et les citoyens. Il est particulièrement crucial d’éviter la pratique néfaste du gold-plating, qui consiste à dépasser les exigences européennes lors de la transposition ou de l’application de la règle, sinon la compétitivité de nos entreprises face à leurs concurrents européens risque de se détériorer. • Un autre point qui pose problème est l’existence persistante de EDUULÃUHV UÄJOHPHQWDLUHV HW DGPLQLVWUDWLYHV QDWLRQDOHV. Celles-ci doivent LPSÄUDWLYHPHQW ÅWUH OHYÄHV DƬQ GoDPÄOLRUHU OD mise en œuvre correcte du marché intérieur. Il s’agit par exemple de certaines violations du principe de reconnaissance mutuelle ou de procédures excessivement formalistes. Le domaine GHV VHUYLFHV HVW SDUWLFXOLÃUHPHQW DƪHFWÄ SDU FH PDO

LE BON FONCTIONNEMENT DU MARCHÉ INTÉRIEUR AINSI QUE LA POURSUITE DE SON APPROFONDISSEMENT DOIVENT FAIRE PARTIE DE LA STRATÉGIE DE RELANCE .

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ENSEMBLE DANS LE TRAIN DE L’INNOVATION

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H FRQWH[WH GHV DƪDLUHV HVW VXMHW » GHV FKDQJHPHQWV HW OH GÄƬ GH UHVWHU FRPSÄWLWLI est impératif. Comment s’arment les grandes HQWUHSULVHV s ERQQHV GDQV FH TXoHOOHV IRQW mais luttant souvent contre les habitudes internes, les structures hiérarchiques et la lourdeur du processus décisionnel ? Entourées de petites structures agiles, fraîches et à la pensée originale, elles absorbent XQH GRVH GH ƮH[LELOLWÄ HW GoLQQRYDWLRQ Les entreprises exerçant des fonctions logistiques similaires peuvent collaborer horizontalement pour accroître leur productivité, améliorer leur niveau de service et renforcer leur position sur le marché. Dans le contexte de la logistique, il s’agit concrètement de partenariats opérationnels pour le partage des commandes et/ou des capacités. La plateforme Astre en est un bel exemple dans le transport routier. D’origine française, mais comptant quelques transporteurs belges, cette plateforme examine comment charger les camions de manière optimale, échange les meilleures pratiques et utilise les économies d’échelle lors de l’achat de nouveaux équipements, par exemple. Le plus grand avantage des échanges entre les grandes et les petites entreprises réside toutefois dans l’apport d’une expertise. Les grandes entreprises ont du mal à trouver, au sein de leur propre environnement de connaissances, des réponses qui les arment dans ce monde volatile. Alors que par le passé, il suffisait d’exceller dans son activité principale, les entreprises doivent aujourd’hui rester solides dans des conditions imprévisibles. Les défis sont nombreux : digitalisation, nouveaux carburants et verdissement, traçabilité et sécurité des marchandises et des informations sur les processus, robotisation... Ainsi, un projet UÄFHQW GX 9ODDPV LQVWLWXXW YRRU GH ORJLVWLHN D démontré l’énorme gain d’apprentissage découlant de laréalité virtuelle et de la réalité augmentée en ce qui concerne les situations dangereuses. Il va sans dire que les entrepôts ou les entreprises de transport traditionnels ne disposent pas des outils nécessaires pour mettre en œuvre une telle formation. Une plateforme comme le VIL est un intermédiaire nécessaire. La communication numérique tout au long de la chaîne logistique

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s{%UX&ORXG 1[W3RUW s HVW XQ DXWUH SKÄQRPÃQH récent pour lequel les grands acteurs ont fait appel à une aide flexible. Les difficultés de ce processus de collaboration sont diverses. Il ne va pas de soi pour une grande entreprise de découvrir et de définir ses propres besoins, et encore moins de savoir quelles solutions peuvent être imaginées sous un angle qui n’a jamais été le sien. Pour les petites entreprises, souvent de haute technologie, il n’est pas facile de faire savoir au marché ce dont elles sont capables. Le ‘communautaire’ est donc une tendance claire dans le secteur logistique. Les grandes entreprises rencontrent de plus en plus physiquement les petites start-ups, le monde académique, les incubateurs, OHV SRXYRLUV SXEOLFV s SDU H[HPSOH GDQV OH FDGUH des adaptations nécessaires de l’infrastructure. /H 0DULWLHPH &DPSXV $QWZHUSHQ 0&$ FUÄÄ » l’initiative d’un des plus grands armateurs belges, en est un exemple en plein développement. Dans un an ou deux, on y trouvera non seulement des bureaux, mais aussi des laboratoires et des équipements de R&D de pointe. La co-création en sera le fil rouge. Le MCA ouvrira ces outils de rapprochement au monde entier. Petites et grandes entreprises pourront ainsi prendre ensemble le train de l’innovation, combien nécessaire.

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6RƪH %UXWVDHUW Centre de compétence Énergie, Climat & Mobilité VEU#YER IHE EH

LE L E PLU PLUS LUS GRAND AVA NTA A AVANTAGE DES ÉCHANGES ÉC É C HA H NG ENTRE LES G LE LES GRANDES RA ET LES PETITES P ENTREPRISES ENTR R EP E RÉSIDE DANS D DA NS L’APPORT L’ D ’UNE EXPERTISE E D’UNE .


ans & beyond 125 ans FEB ... Le livre ‘Entreprendre pour la prospé ULWÄ {DQV EH\RQGo est édité en français SDU{5DFLQH{HW HVW GLVSRQLEOH GDQV OHV OLEUDLULHV HQ Belgique. Il existe également en néerlandais sous OH WLWUH n2QGHUQHPHQ YRRU :HOYDDUW MDDU EH\RQGo ÄGLWÄ SDU{/DQQRR&DPSXV SUL[ (85

www.feb.be > Publications

... & beyond ! La plateforme numérique { DQV EH\RQG{ met à l’honneur du contenu digital exclusif. 8QH{SORQJÄH UÄWURVSHFWLYH HW SURVSHFWLYH dans la vie socio-économique du pays : -RKDQ{9DQ 2YHUWYHOGW OD UÄIRUPH GH{OoLPSÏW{GHV VRFLÄWÄV &DWKHULQH{'H %ROOH & la menace terroriste dans notre pays, 6HUYDLV{9HUKHUVWUDHWHQ 0HOFKLRU :DWKHOHW OD VL[LÃPH UÄIRUPH GH Oo¤WDW

125.feb.be

Apprendre, rêver et réaliser Qu’ont en commun Yves Leterme, Frank Vandenbroucke, Daniel Bacquelaine, Kris Peeters, Paul Windey, Philippe Donnay… ? Ils font partie des 25 figures clés du monde entrepreneurial et politique belge qui témoignent chacune de 25 moments charnières à l’occasion du 125e anniversaire de la FEB. À découvrir sans tarder dans notre livre et sa plateforme numérique « 125 ans & beyond » !


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RISQUE OU OPPORTUNITÉ POUR LES PME ?

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onvaincues de son utilité, sceptiques quant à sa pertinence pour leur business ou tout à fait opposées à l’implémentation de cette technologie, toutes les entreprises ont une opinion ou, tout le moins, un sentiment FRQFHUQDQW OoLQWHOOLJHQFH DUWLƬFLHOOH ,$ L’IA fonctionne sur base de connaissances tirées GHV{GRQQÄHV FROOHFWÄHV HW XWLOLVÄHV SRXU GÄFLGHU GH{OD{PHLOOHXUH DFWLRQ » HQWUHSUHQGUH /HV V\VWÃPHV Go,${SHXYHQW ÄJDOHPHQW ÅWUH FRQÂXV SRXU DSSUHQGUH »{DGDSWHU OHXU UÄSRQVH HQ DQDO\VDQW OD PDQLÃUH GRQW O HQYLURQQHPHQW D ÄWÄ DƪHFWÄ SDU OHXUV DFWLRQV précédentes. La traduction automatique, les chatbots, OH{PDFKLQH OHDUQLQJ OH GHHS OHDUQLQJ OD UHFRQQDLVVDQFH faciale ou encore le data mining ne sont que quelques exemples d’application de cette IA qui anime de vifs débats, surtout pour les menaces qu’elle présente. 'DQV GH PDXYDLVHV PDLQV HOOH SHXW HQ HƪHW ÅWUH HPSOR\ÄH » GHV ƬQV FULPLQHOOHV RX GH GÄVLQIRUPDWLRQf Piratage de drones, attaques phishing ciblées, IDXVVHV{LQIRUPDWLRQV IDEULTXÄHV GH WRXWHV SLÃFHV RX{PDQLSXODWLRQ GH PDUFKÄV ƬQDQFLHUVf QH VRQW TXH{TXHOTXHV H[HPSOHV S’il existe certainement des risques… les sources d’opportunités sont, elles aussi, nombreuses ! /HV{SRVVLELOLWÄV DX WUDYHUV GHVTXHOOHV Oo,$ SHXW transformer positivement notre économie se situent, entre autres, dans le vieillissement de la population, OH{FKDQJHPHQW FOLPDWLTXH OD VÄFXULWÄ DOLPHQWDLUH OD{VDQWÄ RX HQFRUH OHV{VRLQV WLWUH GoH[HPSOH O ,$ SHXW{DLGHU » PLHX[ SUÄGLUH HW DQWLFLSHU OHV PDODGLHV UÄGXLUH OD{FRQVRPPDWLRQ ÄQHUJÄWLTXH WUDQVIRUPHU OHV{W½FKHV IDVWLGLHXVHV UÄGXLUH{OH FRÖW GH QRPEUHX[ produits, développer des technologies énergétiques GXUDEOHV SOXV{HƯFDFHV RX HQFRUH PLHX[ JÄUHU OH WUDƬF GHV{FKDQJHPHQWV TXL GHYUDLHQW JÄQÄUHU { QRXYHDX[{MREV GoLFL » f Il semblerait que les entreprises soient conscientes GH{FHV RSSRUWXQLWÄV (QYLURQ GHV HQWUHSULVHV européennes emploient au moins une application de l’IA (en particulier pour la détection des anomalies ou l’optimisation des processus)1 . La Belgique semble HQ{OLJQH DYHF FHWWH WHQGDQFH HXURSÄHQQH

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Mais lorsque l’on s’intéresse à la dispersion par classe GH{WDLOOH GoHQWUHSULVH RQ VoDSHUÂRLW TXH OHV JUDQGHV entreprises déploient les technologies de l’IA beaucoup plus rapidement que les entreprises de plus petites tailles 2 . Et cet écart entre les grandes entreprises et les PME est beaucoup plus important chez nous que dans les autres pays européens… Qu’en conclure ? Qu’il existe soit un avantage des grandes entreprises belges par rapport à leurs homologues européens, soit qu’il existe un désavantage pour les PME belges, ce qui serait plus problématique…

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$PÄOLH :XLOODXPH Centre de compétence Entrepreneuriat numérique {LQQRYDQW DZ#YER IHE EH

&HWWH REVHUYDWLRQ GRLW IDLUH OoREMHW GoXQH YUDLH UÄƮH[LRQ surtout si l’on souhaite s’engager à lever les obstacles à l’adoption de l’IA par nos entreprises, petites et grandes. 0DLV GoDLOOHXUVf TXHOV VRQW FHV REVWDFOHV " 6L{OH ƬQDQFHPHQW OD OÄJLVODWLRQ HQ WHUPHV GoÄFKDQJH GH{GRQQÄHV HW OH PDQTXH GH FODUWÄ TXDQW » OD responsabilité en cas de dommages freinent certaines HQWUHSULVHV OHV{SULQFLSDX[ REVWDFOHV VHPEOHQW SOXWÏW VH{VLWXHU DX QLYHDX LQWHUQH /H EHVRLQ GH UHVVRXUFHV humaines compétentes pour le déploiement de l’IA HW{OH{FRÖW GoDGDSWDWLRQ GHV SURFHVVXV LQWHUQHV FRQVWLWXHUDLHQW OHV{SULQFLSDX[ REVWDFOHV DX GÄSORLHPHQW{GHV WHFKQRORJLHV GH Oo,$ 3 .

1 (QTXÅWH 3URI YDQ =HHEURHFN (ULB- SBS-EM) et IPSOS pour OD{&RPPLVVLRQ HXURSÄHQQH 9RLU{n$UWLILFLDO ,QWHOOLJHQFH ILUVW TXDQWLWDWLYH VWXG\ RI LWV NLQG ILQGV XSWDNH E\ EXVLQHVVHV across Europe is on the rise’ 2 Ibidem 3 Ibidem

S’IL EXISTE CERTAINEMENT DES RISQUES… LES SOURCES D’OPPORTUNITÉS DE L’IA SONT, ELLES AUSSI, NOMBREUSES !


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DÉVELOPPER OU DÉCOURAGER LE 2 E PILIER DE PENSION, IL FAUT CHOISIR

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ous les rapports l’indiquent, d’année HQ DQQÄH OH e pilier de pension poursuit VRQ GÄYHORSSHPHQW &HFL VLJQLƬH TXH GH SOXV HQ SOXV GH WUDYDLOOHXUV VRQW DƯOLÄV » XQ e pilier et que les réserves acquises continuent de croître.

Ce constat est rassurant et il y a lieu de s’en réjouir SOXWÏW TXH GH IDLUH WUHPEOHU OoÄGLƬFH DX QRP GoXQH prétendue injustice.

Nous savons que nous ne pourrons jamais atteindre des niveaux de pension satisfaisants avec la seule pension légale (1er pilier de pension) et ce d’autant moins dans le contexte de population vieillissante que nous FRQQDLVVRQV /H e pilier semble être un instrument indispensable pour assurer, en combinaison avec les {DXWUHV SLOLHUV GH SHQVLRQ XQ WDX[ GH UHPSODFHPHQW adéquat pour tous les pensionnés, tout en assurant une répartition équitable des risques et des charges entre les générations. En termes de taux de remplacement, on observe des GLƪÄUHQFHV LPSRUWDQWHV HQWUH OHV WUDYDLOOHXUV VHORQ OHV revenus. Plus un travailleur perçoit un salaire élevé, plus il contribue à la sécurité sociale. Car les cotisations de sécurité sociale sont dues sur la totalité de son salaire, sans plafond. Par contre, son taux de remplacement (pourcentage de la pension par rapport au dernier salaire) est de moins en moins élevé car sa pension sera FDOFXOÄH VXU OD EDVH GoXQ VDODLUH SODIRQQÄ /H e pilier permet de corriger cette inégalité. (Q WHUPHV GH ULVTXHV OH e pilier permet de contrer FHUWDLQV HƪHWV GX YLHLOOLVVHPHQW GH OD SRSXODWLRQ et de la dégradation naturelle du nombre de contributeurs à notre régime de sécurité sociale. (Q HƪHW FRQWUDLUHPHQW DX er pilier, qui fonctionne en répartition (les travailleurs d’aujourd’hui paient OHV SHQVLRQV GHV UHWUDLWÄV GoDXMRXUGoKXL OH e pilier fonctionne en capitalisation (les travailleurs d’aujourd’hui cotisent pour leur pension de demain). OD GLƪÄUHQFH GX er SLOLHU FH e pilier est donc peu sensible au risque démographique. Il s’agit donc d’une bonne solution face au vieillissement.

qu’au niveau individuel (3e pilier), l’individu ayant un horizon de temps limité ne lui permettant pas d’investir plus à risque. Or la capitalisation n’a de sens que si on optimise les rendements. Par ailleurs, le 3e pilier est limité et n’a pas de lien avec la carrière. 'ÃV ORUV SOXWÏW TXH GH UXLQHU OHV HƪRUWV DFFRPSOLV SRXU GÄYHORSSHU XQ e pilier qui tienne la route, il faut l’encourager en faisant en sorte que de plus en plus de travailleurs et d’employeurs rentrent GDQV OH V\VWÃPH /D VWDELOLWÄ HW OD FRQƬDQFH GDQV FH dossier sont essentiels, et ce d’autant plus que les VRPPHV LQYHVWLHV GDQV OH e{SLOLHU VRQW EORTXÄHV pendant une très longue période. Quel travailleur est prêt à bloquer une partie de son salaire pendant plusieurs dizaines d’années s’il ne sait pas comment il sera taxé quand il touchera son capital ?

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0DULH 1RÆOOH Vanderhoven 3UHPLHU FRQVHLOOHU Centre de compétence Emploi & Sécurité sociale PQY#YER IHE EH RECHERCHE SUR FEB.BE “Pensions”

La FEB plaide donc pour un maintien intégral des SROLWLTXHV ƬVFDOHV HW SDUDƬVFDOHV DFWXHOOHV FÏWÄ de cela, nous demandons également une plus grande sécurité juridique pour les employeurs qui sponsorisent le régime. Eux aussi doivent savoir à quoi s’attendre. 'oRÔ OD QÄFHVVLWÄ GH UÄIRUPHU OHV UÃJOHV UHODWLYHV à la garantie de rendement pour les reconnecter au marché.

LA FEB PLAIDE L POUR UN P MAINTIEN M IINTÉGRAL DES POLITIQUES P FISCALES ET F PARAFISCALES P ACTUELLES. A

/H e pilier trouve également sa place entre le 1er et le 3e{FDU LO HVW ÄFRQRPLTXHPHQW SOXV HƯFDFH GH IDLUH GH OD D ur capitalisation à l’échelle d’une entreprise ou d’un secteur

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How to have more impact with our new webcast solutions Webinar Solutions and the Federation of Enterprises in Belgium (FEB) have joined forces to set up a new, state-of-the-art webcast studio in the heart of Europe. Our aim?To help you achieve your goals. We want your organisation to enjoy a maximum return on investment by using our new streaming solutions.

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

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UNE SÉLECTION DES DÉCISIONS LES PLUS INTÉRESSANTES – PUBLIÉES ET NON PUBLIÉES – DE NOS COURS ET TRIBUNAUX DU TRAVAIL DURÉE DU TRAVAIL 3HUVRQQHO GH GLUHFWLRQ RX GH FRQƪDQFH s $5{GX{ {IÄYULHU 'RLW ÅWUH FRQVLGÄUÄ FRPPH SHUVRQQHO GH FRQƬDQFH OH{WUDYDLOOHXU HPSOR\Ä FRPPH FRPSWDEOH H[HUÂDQW VHXO{FHWWH IRQFWLRQ DX VHLQ GH OoHPSOR\HXU HW FH GH PDQLÃUH{DXWRQRPH VDQV ÅWUH GLULJÄ QL FRQWUÏOÄ SDU{XQ{DXWUH{FRPSWDEOH /D FLUFRQVWDQFH TXH OoDUUÅWÄ UR\DO GX IÄYULHU QH{UHSUHQQH SDV GDQV VRQ ÄQXPÄUDWLRQ OoÄQRQFÄ H[DFWH{GH cette fonction, est sans incidence. &RXU GX WUDYDLO GH %UX[HOOHV MDQYLHU -77 { {

RUPTURE $FWH ÄTXLSROOHQW » UXSWXUH s PRGLƪFDWLRQ XQLODWÄUDOH GoXQ ÄOÄPHQW HVVHQWLHO s IRQFWLRQ s GÄODL{UDLVRQQDEOH Commet un acte équipollent à rupture, l’employeur qui PRGLƬH XQLODWÄUDOHPHQW OD IRQFWLRQ GX WUDYDLOOHXU HQ OH rétrogradant de sa fonction de «visual merchandiser» à sa fonction initiale de conseiller en vente. L’appréciation du délai raisonnable endéans lequel le WUDYDLOOHXU GRLW GÄQRQFHU OD PRGLƬFDWLRQ XQLODWÄUDOH QH GRLW pas de faire de manière théorique à l’aide du seul facteur temps, mais doit intégrer l’ensemble des circonstances de l’espèce. &RXU GX WUDYDLO GH %UX[HOOHV RFWREUH -77 { {

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TRAVAILLEUR MIGRANT

Législation de sécurité sociale applicable s SHUVRQQHO QDYLJDQW H[HUÂDQW XQH DFWLYLWÄ VDODULÄH{VXU OH WHUULWRLUH GH GHX[ RX SOXVLHXUV ¤WDWV PHPEUHV s FHUWLƪFDWV ( s YDOLGLWÄ Les juridictions d’un État membre, saisies GDQV OH{FDGUH GoXQH SURFÄGXUH MXGLFLDLUH GLOLJHQWÄH FRQWUH{XQ{HPSOR\HXU SRXU GHV IDLWV GH QDWXUH »{UÄYÄOHU XQH REWHQWLRQ RX XQH XWLOLVDWLRQ IUDXGXOHXVHV GH FHUWLƬFDWV ( GÄOLYUÄV » OoÄJDUG{GH WUDYDLOOHXUV H[HUÂDQW OHXUV DFWLYLWÄV GDQV{FHW ¤WDW PHPEUH QH{SHXYHQW constater l’existence d’une fraude et écarter en FRQVÄTXHQFH FHV FHUWLƬFDWV TXoDSUÃV VoÅWUH{DVVXUÄ GoXQH SDUW TXH{OoLQVWLWXWLRQ FRPSÄWHQWH GH Oo¤WDW{PHPEUH GoÄPLVVLRQ D ÄWÄ PLVH HQ PHVXUH GH{UÄH[DPLQHU OH{ELHQ IRQGÄ GH OD GÄOLYUDQFH GHVGLWV FHUWLƬFDWV »{OD{OXPLÃUH GHV ÄOÄPHQWV concrets soumis par l’institution compétente GH{Oo¤WDW PHPEUH GoDFFXHLO TXL GRQQHQW » SHQVHU TXH{OHV PÅPHV FHUWLƬFDWV RQW ÄWÄ REWHQXV RX invoqués de manière frauduleuse, et d’autre part, que l’institution compétente de l’État membre d’émission s’est abstenue de procéder à un tel réexamen et de prendre position, dans un délai UDLVRQQDEOH VXU{FHV{ÄOÄPHQWV OH FDV ÄFKÄDQW HQ{DQQXODQW RX{HQ{UHWLUDQW OHV FHUWLƬFDWV HQ FDXVH &RXU GH -XVWLFH GH Oo8QLRQ (XURSÄHQQH {PDL{ -77


REPRÉSENTATION COMMERCIALE

Critères – interprétation restrictive L’activité de représentation commerciale dérogeant au droit commun du contrat de travail, une interprétation restrictive des dispositions y relatives s’impose. Ne revêt pas la qualité de représentant de commerce, le travailleur dont OoDFWLYLWÄ{FRQVLVWH » YLVLWHU GHV GÄWDLOODQWV GDQV OH EXW GH SURPRXYRLU OHV ELHQV GH{OoHPSOR\HXU SDU OoLQWHUPÄGLDLUH GH JURVVLVWHV DXSUÃV GHVTXHOV OHV GÄWDLOODQWV GHYDLHQW VH IRXUQLU &HV GÄWDLOODQWV YLVLWÄV QH VRQW HQ HƪHW SDV GHV FOLHQWV GH{OoHPSOR\HXU DX VHQV GH OoDUWLFOH GH OD ORL GX MXLOOHW &RXU GX WUDYDLO GH 0RQV GÄFHPEUH -77

ÉGALITÉ DE TRAITEMENT ET NON-DISCRIMINATION

Discrimination fondée sur le genre – protection de la maternité – JDUGH{GoHQIDQWV La notion de maternité dans la loi Genre ne va pas aussi loin qu’elle protège OHV{PÃUHV » OoH[FOXVLRQ GHV SÃUHV HQ UDLVRQV GH OD JDUGH GoHQIDQWV La protection de la maternité ne s’étend pas aux mesures liées à la qualité GH{SDUHQW TXL FRQFHUQH WDQW OHV IHPPHV TXH OHV KRPPHV &RXU GX WUDYDLO GH %UX[HOOHV VHSWHPEUH -77

CONTRAT DE TRAVAIL 7UDQVIHUW FRQYHQWLRQQHO G HQWUHSULVH VRUW GHV FRQWUDWV GH WUDYDLO H[LVWDQW{» OD GDWH GX WUDQVIHUW (Q FDV GH WUDQVIHUW G HQWUHSULVH OH WUDQVIHUW GHV FRQWUDWV GH WUDYDLO VCRSÃUH SDU{OH{IDLW PÅPH GH OD FHVVLRQ GH O HQWUHSULVH

Contact

Antoine Vanden Abeele Avocat associé, IUXTA Legal DYDQGHQDEHHOH#LX[WD OHJDO ZZZ LX[WD OHJDO

La règle selon laquelle le transfert a lieu sans le consentement des partenaires HQ{FDXVH HVW XQLODWÄUDOHPHQW LPSÄUDWLYH HQ IDYHXU GX WUDYDLOOHXU ,O HVW SHUPLV DX{FÄGDQW HW DX WUDYDLOOHXU GH FRQYHQLU TXH OH WUDYDLOOHXU Q HVW SDV WUDQVIÄUÄ PDLV{UHVWH DX VHUYLFH GX FÄGDQW &RXU GX WUDYDLO GH /LÃJH RFWREUH 5 * $/ ZZZ MXSRUWDO EH

RUPTURE

Licenciement manifestement déraisonnable – discrimination – cumul ,O GÄFRXOH GX OLEHOOÄ GH OoDUWLFOH GH OD &&7 Q HW SOXV SDUWLFXOLÃUHPHQW GHV{PRWV nWRXWH DXWUH f » OoH[FHSWLRQ GH o TXH OHV SDUWHQDLUHV VRFLDX[ RQW{YRXOX{H[FOXUH OH FXPXO DYHF WRXWH DXWUH LQGHPQLWÄ GXH SDU OoHPSOR\HXU »{OoRFFDVLRQ GH OD{UXSWXUH GX FRQWUDW GH WUDYDLO » OoH[FHSWLRQ GHV TXDWUH LQGHPQLWÄV{PHQWLRQQÄHV H[SOLFLWHPHQW Les exceptions mentionnées sont limitatives, à défaut de quoi la disposition n’aurait pas de sens. /oLQGHPQLWÄ GXH SDU OoHPSOR\HXU VXU EDVH OH ORL DQWL GLVFULPLQDWLRQ GX PDL après avoir licencié en violation des dispositions de cette loi, le travailleur sur base de son état de santé, est une indemnité due par l’employeur à l’occasion de la UXSWXUH GHV UHODWLRQV GH WUDYDLO FRPPH Ƭ[ÄH SDU OoDUWLFOH GH OD &&7 Q &RXU GX WUDYDLO GH %UX[HOOHV VHSWHPEUH 5 * $% ZZZ MXSRUWDO EH

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REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

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LA FEB ENTREPREND 3OXV GoLQIR IHE EH $YHF OoÄSLGÄPLH GH FRURQDYLUXV &29,' GH QRPEUHX[ ÄYÄQHPHQWV VÄPLQDLUHV HW UÄXQLRQV RUJDQLVÄV SDU HW » OD )(% RQW ÄWÄ UHSRUWÄV MXVTXo» QRXYHO RUGUH &RQƬQHPHQW HW GLVWDQFLDWLRQ VRFLDOH RQW SRXVVÄ OD )(% » VH WRXUQHU YHUV GoDXWUHV IRUPHV GH FRPPXQLFDWLRQ HW GoÄFKDQJH :HELQDLUHV 99,3 7DON ZHEFDVWV HW SRGFDVWV IRQW GÄVRUPDLV SDUWLH GH VHV QRXYHDX[ FDQDX[ GH FRPPXQLFDWLRQ /H EXW JDUGHU OH FRQWDFWf

LA RESTRUCTURATION AVEC OU SANS LICENCIEMENTS

La FEB a récemment publié un guide qui démontre que restructuration ne rime pas nécessairement avec résiliation. Se voulant avant tout pratique, il présente les scénarios possibles et le plan d’action à mettre en place à l’égard de vos collaborateurs et parties SUHQDQWHV H[WHUQHV 8Q ZHELQDLUH D ÄJDOHPHQW ÄWÄ RUJDQLVÄ VXU FH WKÃPH SDU .HWFKXP HW Eubelius, partenaires de la FEB pour ce projet.

WEBINAIRES DIGITALISATION ET DROIT

WEBINAIRE BREXIT SUR LA MOBILITÉ PROFESSIONNELLE

/H QXPÄULTXH GHYLHQW OH QRXYHDX QRUPDO{ C’est la raison pour laquelle la FEB organise XQH VÄULH GH ZHELQDLUHV VXU OD QXPÄULVDWLRQ du droit : cybersécurité, plateformes digitales, consommateur digital, cadre légal de l’intelliJHQFH DUWLƬFLHOOHf /D )(% HQWHQG DLQVL DYHF ses membres, experts et parties prenantes, améliorer notre compréhension de l’impact de la numérisation sur les droits et obligations des entreprises belges.

/H PDUV OD )(% D IDLW OH SRLQW DYHF deux experts sur les nouvelles règles sociales DSSOLFDEOHV GHSXLV OD VRUWLH GÄƬQLWLYH GX Royaume-Uni du marché intérieur. Il s’agissait GH OD e VHVVLRQ GoXQ F\FOH GH ZHELQDLUHV consacrés au Brexit. Il y a été question de permis de séjour et de travail dans les deux SD\V DSUÃV OH HU MDQYLHU GH FKDQJHPHQWV en matière de sécurité sociale pour les situations transnationales et de la reconnaissance PXWXHOOH GHV TXDOLƬFDWLRQV SURIHVVLRQQHOOHV

LET’S TALK. DE NOUVEAUX INVITÉS !

' 'DQV VRQ SRGFDVW /HWoV 7DON OD )(% YRXV Ƭ[H UHQGH] YRXV FKDTXH GHUQLHU MHXGL GX PRLV DYHF XQH ƬJXUH FOÄ GX PRQGH entrepreneurial en Belgique. Derniers L LQYLWÄV HQ GDWH{ 1 Pascal De Buck (CEO de Fluxys) Bart De Smet (Président du CA d’Ageas) 3 Yves Prete (CEO de Sonaca) 4 Nadia Jansen &(2 -DQVHQ %XLOGLQJ &RPSDQ\

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1

3

4


WEBINAIRES CONTRATS INTERNATIONAUX

Coronavirus, Brexit, cybersécurité : que de ERXOHYHUVHPHQWV GDQV OD YLH GHV DƪDLUHV On sait que la résilience est le premier atout des opérateurs économiques pour y faire face. /H FRQWUDW SHXW LO DXVVL RƪULU GHV RXWLOV GH UÄVLOLHQFH HƯFDFHV " 2XL UÄSRQG OD )(% TXL D RUJDQLVÄ GHX[ ZHELQDLUHV VXU FH WKÃPH DƬQ GH SURSRVHU TXHOTXHV SLVWHV

WEBCASTS « BUSINESS IN THE NEW NORMAL » /D )(% D SRXUVXLYL VD VÄULH GH ZHEFDVWV au cours desquels plusieurs ministres clés du gouvernement fédéral pouvaient commenter leur vision politique sur des thèmes essentiels dans le contexte de la lutte contre le COVID-19. Après 9LQFHQW 9DQ 4XLFNHQERUQH =DNLD .KDWWDEL HW .DULQH /DOLHX[ ƬQ FH IXW DX WRXU GH *HRUJHV *LONLQHW $QQHOLHV 9HUOLQGHQ Tinne Van der Straeten.

DIVERSITÉ – DES INITIATIVES QUI CARTONNENT OoRFFDVLRQ GH OD -RXUQÄH LQWHUQDWLRQDOH GHV GURLWV de la femme, plusieurs initiatives de fédérations e membres de la FEB ont été mises à l’honneur via une vidéo. Ces initiatives ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. La FEB encourage toutes les entreprises à travailler et à continuer à développer des projets porteurs pour plus de diversité !

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Let's Talk

Strategy. Leadership. Commitment.

Jean-Christophe Tellier

Les PODCASTS de la FEB pour les entrepreneurs

Annick Van Overstraeten CEO Le Pain Quotidien

CEO UCB

p-oDL EHVRLQ GoÅWUH VWLPXOÄ GoDSSUHQGUH GoDYDQFHU q

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Octobre 2020

Novembre 2020

Axel Smits CEO PwC

Pascal De Buck CEO Fluxys

p2UJDQLVH] YRWUH{SURSUH GLVUXSWLRQ $QWLFLSH] q

p0RUDOH GH OoKLVWRLUH OH JD] HVW V\QRQ\PH GH FURLVVDQFH HW GoÄFRORJLH q

&H SRGFDVW VH GÄURXOH HQ{QÄHUODQGDLV

&H SRGFDVW VH GÄURXOH HQ{QÄHUODQGDLV

Décembre 2020

Janvier 2021

Écouter nos podcasts ? Scannez le QR-code et en route !


Yves Prete

Bart De Smet

CEO Sonaca

Président Ageas

p'DQV OH UXJE\ FoHVW OoHVSULW GoÄTXLSH HW GH FRKÄVLRQ TXL FRPSWH 'DQV XQH HQWUHSULVH FoHVW SDUHLO q

p/D WUDMHFWRLUH est source de VDWLVIDFWLRQ SDV GoDUJHQW q

&H SRGFDVW VH{GÄURXOH HQ{IUDQÂDLV

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Février 2021

Mars 2021

Nadia Jansen CEO Jansen Building Company

p/HV VHXOV FRPEDWV TXoRQ est sûr de perdre sont ceux qu’on QoHQJDJH SDV q

&H SRGFDVW VH GÄURXOH HQ{QÄHUODQGDLV Avril 2021

Arnaud Feist CEO Brussels $LUSRUW{&RPSDQ\

VXU OoLPSDFW GH OD SDQGÄPLH VXU OoDFWLYLWÄ GH OoDÄURSRUW{HW{VD YLVLRQ{»{OoKRUL]RQ {

&H SRGFDVW VH{GÄURXOH HQ{IUDQÂDLV Mai 2021

en ligne le jeudi {PDL{


REFLECT VBO FEB | LA FORCE DE LA COOPÉRATION ENTRE PETITES ET GRANDES ENTREPRISES

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3OXV GoLQIR ZZZ IHE EH ! HYHQWV MARDI 25 MAI

STUDIO DE WEBDIFFUSION FEB /H FHQWUH GH FRQIÄUHQFH GH OD )(% SURSRVH XQ VWXGLR GH ZHEGLƨXVLRQ HW des solutions de streaming à la pointe du progrès /D FULVH GX FRURQDYLUXV D IDLW H[SORVHU OH QRPEUH GH UÄXQLRQV YLUWXHOOHV GH ZHELQDLUHV GH GÄEDWV HQ OLJQH GH ZHEGLƪXVLRQV HWF &HV QRXYHOOHV IRUPHV GH UÄXQLRQV GH IRUPDWLRQV GH ZRUNVKRSV HW GH SUÄVHQWDWLRQV » GLVWDQFH DLQVL TXH OHV ÄYÄQHPHQWV YLUWXHOV RX K\EULGHV IHURQW LQÄYLWDEOHPHQW SDUWLH GH OD QRXYHOOH QRUPDOLWÄ SRVW &29,'

LES MIDIS DE LA DIGITALISATION DU DROIT

Entreprendre dans un monde numérique n’est pas toujours aussi évident qu’il n’y paraît, cela comporte beaucoup d’implications juridiques. C’est la raison SRXU ODTXHOOH QRXV RUJDQLVRQV GÄEXW XQH VÄULH GH FLQT ZHELQDLUHV VXU OD QXPÄULVDWLRQ GX GURLW Mardi 25 mai Le respect des droits fondamentaux confrontés à la digitalisation

,QIR ZZZ IHE EH HYHQWV#YER IHE EH

C’est pourquoi la FEB, en collaboration avec WebinarSolutions, a aménagé un studio d’enregistrement (de télévision) haut de gamme avec régie. Celui-ci est équipé de ce qui se fait de mieux en matière de technologie d’enregistrement et GH ZHEGLƪXVLRQ DYHF QRWDPPHQW XQ IRQG YHUW GH [ PÃWUHV 1RXV PHWWRQV tous ces équipements à la disposition de toute organisation ou entreprise en fonction de leurs besoins, tout en leur fournissant l’expertise et le soutien techniques nécessaires. En outre, le studio et la régie sont reliés à toutes les salles de réunion et d’événements du centre de conférence, BeVenue, de la FEB. De cette manière, QRXV SRXYRQV VL QÄFHVVDLUH GLƪXVHU RX HQUHJLVWUHU GH PDQLÃUH HQWLÃUHPHQW automatique toutes les réunions et tous les événements, que la régie soit assurée par des professionnels ou non. ,O YRXV LQWÄUHVVH GH GÄFRXYULU FRPPHQW QRXV DYRQV ÄODUJL QRWUH RƪUH GH conférences virtuelles grâce au nouveau studio ? N’hésitez pas à demander une visite gratuite ou un devis sans engagement. 3LHUUH 6HJKHUV EHYHQXH#YER IHE EH %H9HQXH 5XH 5DYHQVWHLQ %UX[HOOHV 7ÄO

5()/(&7 3XEOLFDWLRQ WULPHVWULHOOH GH OD )ÄGÄUDWLRQ GHV HQWUHSULVHV GH %HOJLTXH 5ÄGDFWLRQ (GZDUG 5RRVHQV -RKDQ 9DQ 3UDHW $PÄOLH :XLOODXPH 5ÄGDFWLRQ 7KÃPHV 9DQHVVD %LHEHO 6RILH %UXWVDHUW 0LND &DPSV 3KLOLSSH /DPEUHFKW (GZDUG 5RRVHQV 0DULH 1RÆOOH{9DQGHUKRYHQ Amélie Wuillaume 5ÄGDFWLRQ -XULVSUXGHQFH VRFLDOH Antoine Vanden Abeele 6HFUÄWDULDW GH UÄGDFWLRQ +LOGH{'H %UDQGW $QQH 0LFKLHOV 7UDGXFWLRQ Service de traduction FEB 5HVSRQVDEOH GHV SXEOLFDWLRQV Stefan Maes 0LVH HQ SDJH /DQGPDUNV 3KRWRJUDSKLH -HDQ -DFTXHV 'H 1H\HU 7ULSW\TXH 3Z& %HOJLXP (XURSRO 2&'( 7RRQ &RXVVHPHQW %HOJD ,PDJH -DQ .HUNKRIV ,OOXVWUDWLRQV Peter Willems (Vec-star) ,PSUHVVLRQ Graphius ¤GLWHXU UHVSRQVDEOH 6WHIDQ 0DHV UXH 5DYHQVWHLQ %UX[HOOHV 5ÄJLH SXEOLFLWDLUH $'H0DU *UDDI GH )LHQQHVODDQ (GHJHP $QWZHUSHQ &RQWDFW 1HOH %UDXHUV 7ÄO QHOH EUDXHUV#DGHPDURQOLQH FRP 'DWH GH SXEOLFDWLRQ DYULO 5()/(&7 LV RRN YHUNULMJEDDU LQ KHW 1HGHUODQGV 5()/(&7 SHXW ÅWUH OX HQ OLJQH VXU ZZZ IHE EH ! 3XEOLFDWLRQV ! 5()/(&7 ,661

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LIJMSTROOK - BANDE DE COLLAGE - ADHESIVE LINE

AGENDA FEB


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9RWUH PHVVDJH HVW SOXV FODLU JUkFH DX[ LPDJHV DQLPpHV /D SXLVVDQFH G·XQH PLQXWH GH YLGpR HVW pJDOH j FHOOH GH PLOOLRQ GH PRWV 8QH YLGpR FRQYDLQF YRWUH SXEOLF FLEOH SOXV UDSLGHPHQW FDU 6HHLQJ ,V %HOLHYLQJ

1H PDQTXH] SDV O·pPLVVLRQ VSpFLDOH WpOpYLVpH 9RXV YRXOH] VDYRLU SOXV VXU OD YDOHXU DMRXWpH GH OD YLGpR FRUSRUDWH SRXU YRWUH FRPPXQLFDWLRQ G·HQWUHSULVH LQWHUQH HW H[WHUQH" $ORUV QH PDQTXH] SDV GH UHJDUGHU &DQDO = SRXU FHWWH H pGLWLRQ GX 9LGHR ([SHULHQFH 'D\ OH PDUGL HU MXLQ à KHXUH 1·KpVLWH] SDV GH YLVLWHU OH VLWH ZZZ YLGHRH[SHULHQFHGD\ EH SRXU SOXV G·LQIRUPDWLRQV VXU OD YLGpR FRUSRUDWH


PURÉE DIS… RENFORCER MES ÉQUIPES EN CE MOMENT, COMMENT FAIRE ? Question légitime pour tout employeur bruxellois… et à laquelle nous répondons chaque jour chez Select Actiris. Nous faisons tous face à des défis sans précédent, nous voulons donc plus que jamais vous proposer des solutions. Nous connectons votre entreprise à des chercheurs d’emplois motivés et compétents. Nous vous conseillons aussi sur les primes et les stages.

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