Reflect FR#22 - Innover pour la prospérité

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REFLECT T VBO FEB Une publication de la Fédération des Ent reprises de Belgique

#22

INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ L'EXPERTISE CRÉE LA PLUS-VALUE – INNOVER DURABLEMENT P 04

L'AVENIR – SELON LA FEB, BECI, L'UWE ET VOKA P 18

“VERS LE MOMENT PROPICE À LA CRÉATIVITÉ” – INTERVIEW DU NOUVEL OPTIMISTE JOHAN NORBERG P 26


Et voilà. L’année passée

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REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ Pieter Timmermans Administrateur dÊlÊguÊ FEB

L

’annĂŠe 2020 sera reprise dans les annales comme une annĂŠe charnière mouvementĂŠe. Personne ne le conteste. Pourtant, 2020 avait dĂŠmarrĂŠ sur des chapeaux de roue pour la FEB. (Q HĆŞHW OD )Ă„GĂ„UDWLRQ GHV HQWUHSULVHV GH %HOgique fĂŞte cette annĂŠe ses 125 ans, l’occasion idĂŠale de repenser notre vision et notre stratĂŠgie. Nous y mettons l’accent sur le rĂ´le des entreprises dans notre sociĂŠtĂŠ, sur leur crĂŠation de valeur pour notre sociĂŠtĂŠ. Notre mission consiste Ă aider les entreprises Ă prĂŠserver leur compĂŠtitivitĂŠ et Ă soutenir les entrepreneurs dans leur ambition de gĂŠnĂŠrer une prospĂŠritĂŠ durable, ĂŠthique et partagĂŠe. Dans ce cadre, la ÂŤ rĂŠsilience Âť est un facteur crucial. Elle a d’ailleurs ĂŠtĂŠ prĂŠsente tout au long de notre histoire et reste notre leitmotiv pour le futur. Nous continuerons Ă UĂ„SRQGUH DYHF ĆŽH[LELOLWĂ„ DX[ WHQGDQFHV VRFLĂ„WDOHV HW DX[ ĂŠvolutions institutionnelles..

LE COVID-19 NOUS A FRAPPÉS AVEC VIRULENCE

Le 13 fĂŠvrier Ç&#x; date exacte de son 125e anniversaire Ç&#x; la FEB ĂŠtait totalement prĂŞte Ă dĂŠfendre et Ă promouvoir les intĂŠrĂŞts de ses entreprises avec une vision claire de l’avenir. Mais c’est alors qu’est survenu l’impensable. Le COVID-19 nous a frappĂŠs avec virulence. En quelques semaines, notre sociĂŠtĂŠ s’est trouvĂŠe HQIHUPĂ„H GDQV XQ FRQĆŹQHPHQW VDQV SUĂ„FĂ„GHQW OHV VRLQV GH VDQWĂ„ RQW VRXĆŞHUW GH OD FULVH VDQLWDLUH HW GH grandes parties de l’Êconomie ont ĂŠtĂŠ mises Ă l’arrĂŞt. Six mois plus tard, nous relevons la tĂŞte lentement, mais sĂťrement. Personne ne peut prĂŠvoir combien de temps nĂŠcessitera le rĂŠtablissement. Nous savons que le 'nouveau normal' ne sera plus jamais comme avant. Cette crise ĂŠbranle trop les habitudes, le contexte social, les attitudes et les motivations. Dans la mĂŠmoire de chacun sera ancrĂŠ un prĂŠ et post corona. La manière de combiner ĂŠconomie et santĂŠ dans cette nouvelle ère dĂŠtermina longtemps encore notre vie (professionnelle) et tout ce que nous entreprendrons.

LA RÉSILIENCE RENFORCE LA CAPACITÉ D’INNOVATION

Aujourd’hui, nous ne disposons pas (encore) de feuilles de route pour DĆŞURQWHU GHV FDODPLWĂ„V mondiales disruptives comme la crise du COVID-19. Or, dans la constellation ĂŠconomique et sociĂŠtale mondiale actuelle, une pandĂŠmie peut survenir Ă tout moment. De plus, le risque augmente que n’importe quelle crise prenne la tournure d’une pandĂŠmie. Pensons Ă une FDWDVWURSKH FOLPDWLTXH XQH FULVH ĆŹQDQFLĂƒUH XQ DFFLGHQW nuclĂŠaire ou une attaque cybernĂŠtique. &oHVW SRXUTXRL QRXV GHYRQV SURĆŹWHU GH FHWWH FULVH sanitaire pour accĂŠlĂŠrer la transition vers un système ĂŠconomique durable et augmenter ainsi la rĂŠsilience des entreprises et de la sociĂŠtĂŠ. Au cours des six derniers mois, les entreprises ont prouvĂŠ Ă quel point elles sont dynamiques et rĂŠsilientes. Il convient Ă prĂŠsent d’utiliser ces atouts pour accroĂŽtre rapidement leur capacitĂŠ d’innovation. Heureusement, notre pays ne manque pas de crĂŠativitĂŠ. De plus, les fĂŠdĂŠrations sectorielles, les entreprises, les responsables politiques, les reprĂŠsentants du monde acadĂŠmique‌ peuvent faire appel au savoir-faire et Ă l’expĂŠrience des huit centres de compĂŠtence de la FEB, qui repensent en permanence leur fonctionnement et leur stratĂŠgie en fonction de l’Êvolution rapide de notre environnement et des nouveaux besoins post corona. Vous dĂŠcouvrirez comment nous nous y prenons dans ce deuxième numĂŠro ÂŤ 125 ans Âť du REFLECT. Quoi qu’il en soit, †{LQQRYHU SRXU OD SURVSĂ„ULWĂ„ – VHUD LQGĂ„QLDEOHPHQW OH leitmotiv pour la prochaine dĂŠcennie !

ÂŤ NOUS DEVONS PROFITER DE CETTE CRISE SANITAIRE POUR ACCÉLÉRER LA TRANSITION VERS UN SYSTĂˆME ÉCONOMIQUE DURABLE ET AUGMENTER AINSI LA RÉSILIENCE DES ENTREPRISES ET DE LA SOCIÉTÉ Âť

Bonne lecture !

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REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

INNOVER DURABLEMENT

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FISCALITÉ & INVESTISSEMENTS 9HUV XQH ƬVFDOLWÄ GX e siècle en phase avec le 3e millénaire.

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DROIT & ENTREPRISE La qualité de la réglementation doit être drastiquement améliorée.

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EMPLOI & SÉCURITÉ SOCIALE Sept chantiers : du marché du travail à la sécurité juridique.

UNE ANNÉE EXCEPTIONNELLE POUR LA FEB C'est en 1895 qu'ont été posées les bases de la FEB actuelle. 125 années de progrès à la lumière de GÄƬV WRXMRXUV QRXYHDX[ DQQÄHV SHQGDQW OHVTXHOOHV OD %HOJLTXH HQWUHSUHQHXULDOH D FRQVROLGÄ la prospérité de notre pays. Cet anniversaire est le moment idéal d'anticiper l'avenir avec toutes les parties prenantes, de regarder au-delà de notre propre horizon. Suivez cela sur 125.feb.be

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ENTREPRENEURIAT NUMÉRIQUE & INNOVANT D’ici à 2030, toutes les entreprises seront des entreprises à haute technologie.


TABLE RONDE ORGANISATIONS D’EMPLOYEURS (1)

JOHAN NORBERG, NOUVEL OPTIMISTE, À PROPOS DE L'INNOVATION

THÈMES 38

Une sélection de dossiers actuellement traités par nos experts.

JURISPRUDENCE SOCIALE 48

LA FEB ENTREPREND 50

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Avec l’épidémie de coronavirus COVID-19, de nombreux événements, séminaires et réunions organisés par et à la FEB ont été reportés jusqu’à nouvel ordre. Nous ne sommes pas pour autant restés inactifs ! Au contraire.

FEB, BECI, UWE ET VOKA Nous devons décompartimenter nos expertises !

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LE SIÈCLE D'OR, C'EST AUJOURD'HUI “La vraie création de valeur repose sur l’interaction humaine et la créativité.”

AGENDA FEB 52

NOTRE PROCHAINE ÉDITION … … sera dédiée à l’importance de la durabilité comme moteur transversal de la croissance et de la création de prospérité. Nous élargissons le champ visuel et examinons comment l’entrepreneuriat durable est passé de « nice to have » à « licence to operate » pour aboutir à ce qui est devenu notre H QRXYHDX FUHGR FUHDWLQJ YDOXH IRU VRFLHW\ $XWUHPHQW GLW HQWUHSUHQGUH HQ VLJQLƬH FUÄHU GH la valeur pour toute la société, et pas uniquement pour les actionnaires.

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INNOVER DURABLEMENT ? NOTRE EXPERTISE, UNE PLUS-VALUE ! Innover durablement, c’est surtout avoir la volontĂŠ de changer, la motivation et l’Ênergie de s’adapter Ă un environnement en mutation constante, en ĂŠtant si possible prĂŠvoyant et proactif. La crise du COVID-19 en a fait la dĂŠmonstration. Heureusement, notre pays ne manque pas de crĂŠativitĂŠ. Mais trop souvent, les entreprises, petites et grandes, ne font pas assez connaĂŽtre leurs innovations (lire les propos de la table ronde des organisations patronales Ă la p. 18), alors qu’elles innovent tous les jours pour s’amĂŠliorer en permanence. Elles sont soutenues dans cette dĂŠmarche par l’expertise et le savoir-faire de la FEB et de ses fĂŠdĂŠrations sectorielles membres, qui repensent ĂŠgalement leur organisation de manière continuelle. C’est ainsi que la FEB a rĂŠdigĂŠ au dĂŠbut de cette annĂŠe un mission statement dynamique qui lui permet de rĂŠpondre de manière optimale aux questions de notre temps. /D )(% QH VoRFFXSH HQ HĆŞHW SDV TXH GH OD FRQFHUWDWLRQ VRFLDOH Les fĂŠdĂŠrations sectorielles, les entreprises, les responsables politiques, les reprĂŠsentants du monde acadĂŠmique‌ peuvent faire appel au savoir-faire et Ă l’expĂŠrience de nos huit centres de compĂŠtence en matière d’analyse ĂŠconomique, GH OĂ„JLVODWLRQ VRFLDOH GH ĆŹVFDOLWĂ„ GH GURLW GH OoHQWUHSULVH de questions europĂŠennes, de dĂŠveloppement durable, d’Êconomie circulaire, d’Ênergie, de mobilitĂŠ, de climat, d’entrepreneuriat numĂŠrique et innovant... Dans les pages qui suivent, quatre de nos huit centres de compĂŠtence se prĂŠsentent brièvement. Ils mettent l’accent sur l’importance de l’innovation dans leur domaine d’expertise. Dans la prochaine ĂŠdition de REFLECT (dĂŠcembre 2020), nous donnerons la parole DX[{TXDWUH{DXWUHV

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CENTRE DE COMPÉTENCE EMPLOI & SÉCURITÉ SOCIALE

CENTRE DE COMPÉTENCE FISCALITÉ & INVESTISSEMENTS

EMPLOI ET SÉCURITÉ SOCIALE : FOCUS SUR SEPT CHANTIERS

SĂŠcuritĂŠ sociale. Formation. Pensions. Élections sociales. Droit du travail. CCT. Concertation sociale. DiversitĂŠ. Accident du travail. Travail faisable et maniable. Burnout. Droit de grève. Formation des salaires. Protection sociale‌ VoilĂ quelques-uns des dossiers traitĂŠs par le Centre de compĂŠtence Emploi & SĂŠcuritĂŠ sociale. Notre monde en mutation rapide nous impose de rĂŠagir rapidement dans chaque dossier. La crise du COVID-19 augmente encore l’urgence de la rĂŠaction. C’est la raison pour laquelle le centre de compĂŠtence se concentre sur sept grands chantiers pour le marchĂŠ du travail et la sĂŠcuritĂŠ sociale.

Par ailleurs, les besoins en personnel changent selon la nature du travail et le besoin de mobilitĂŠ entre les secteurs et les entreprises ne cesse de croĂŽtre. Les facteurs qui la favorisent sont un accompagnement et une rĂŠorientation proactifs, un screening et une formation de qualitĂŠ, une sĂŠcuritĂŠ de revenu et un ĆŹQDQFHPHQW %UHI OoRĆŞUH HW OD GHPDQGH GRLYHQW Ă…WUH GDYDQWDJH UDSSURFKĂ„HV VXU OH PDUFKĂ„ GX WUDYDLO ,O IDXW LQWHQVLĆŹHU OHV HĆŞRUWV SRXU DWWHLQGUH GHV JURXSHV VSĂ„FLĆŹTXHV WUĂƒV ĂŠloignĂŠs du marchĂŠ du travail. Nous devons disposer d’un système numĂŠrique rapide pour la migration ĂŠconomique et miser sur l’attractivitĂŠ de la Belgique pour attirer les talents dont nous ne disposons pas chez nous. L’abaissement du taux facial de 25 Ă 20% permet aux entreprises de recruter, y compris dans les circonstances ĂŠconomiques prĂŠcaires que l’on

2. UN SAC À DOS DE FORMATION À VIE POUR CHACUN

CENTRE DE COMPÉTENCE DROIT & ENTREPRISE

Dans un monde qui ĂŠvolue, il est vital que les entreprises, les modèles de gestion et les RUJDQLVDWLRQV GX WUDYDLO VRLHQW ĆŽH[LEOHV LQQRYDQWV et compĂŠtitifs. Le cadre lĂŠgal actuel reste trop rigide. ,O IDXW SOXV GH ĆŽH[LELOLWĂ„ GDQV OH WHPSV GH WUDYDLO HW OHV heures supplĂŠmentaires, de mĂŞme qu’un processus de dĂŠcision plus souple en matière d’organisation du travail et d’employabilitĂŠ des travailleurs, passant par un règlement de travail ou des CCT d’entreprise plus souples.

connaĂŽt aujourd’hui. Par ailleurs, il est fondamental de dĂŠmanteler le chĂ´mage temporaire. Les chĂ´meurs et les malades de longue durĂŠe doivent ĂŞtre accompagnĂŠs vers le marchĂŠ du travail : on ne pourra avancer que grâce Ă une activation de tous les systèmes.

L’innovation technologique toujours plus rapide, l’Êconomie mondialisĂŠe, la digitalisation, l’Êconomie de services sophistiquĂŠe, l’Êvolution vers une ĂŠconomie verte et sobre en carbone nĂŠcessitent des FROODERUDWHXUV WUĂƒV TXDOLĆŹĂ„V /D FXOWXUH GoDSSUHQWLVVDJH et l’apprentissage tout au long de la vie sont des facteurs cruciaux. L’enseignement de qualitĂŠ, privilĂŠgiant les orientations STIM, doit davantage s’adapter au marchĂŠ du travail. Des formules comme la formation en alternance gagnent aussi de l’importance.

3. VERS UN SYSTĂˆME DE CONGÉS DIGNE DU 21 E SIĂˆCLE 8Q V\VWĂƒPH GH FRQJĂ„V HĆŻFDFH WHQG YHUV XQ Ă„TXLOLEUH entre travail et vie privĂŠe et l’ÊgalitĂŠ entre les femmes et les hommes. Cela nĂŠcessite une organisation du WUDYDLO HĆŻFDFH DYHF SOXV GH VRXSOHVVH WDQW SRXU les employeurs que pour les travailleurs en termes GoKRUDLUHV ĆŽH[LEOHV HW GH WĂ„OĂ„WUDYDLO 'HV OLHX[ GoDFFXHLO VXĆŻVDQWV TXDOLWDWLIV HW DERUGDEOHV SRXU OHV HQIDQWV les malades et les personnes âgĂŠes sont indispensables pour ĂŠviter que les travailleurs doivent avoir recours Ă

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CENTRE DE COMPÉTENCE ENTREPREǕ NEURIAT NUMÉRIQUE & INNOVANT

1. VERS UN MARCHÉ DU TRAVAIL ACTIF ET FLEXIBLE


CENTRE DE COMPÉTENCE EMPLOI & SÉCURITÉ SOCIALE

REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

L'ĂŠquipe du centre de compĂŠtence Emploi & SĂŠcuritĂŠ sociale de la FEB, de gauche Ă droite : Marie-NoĂŤlle Vanderhoven, Louis Warlop, Annick Hellebuyck, Paul Clerinx, Monica De Jonghe, Alice Defauw, Joris Vandersteene, Hanne De Roo, Gianni Duvillier, Catherine Vermeersch, Kris De Meester, Sandra Coenegrachts, Ineke De Bisschop, Jean-Charles Parizel.

Un système de congĂŠs moderne doit ĂŞtre responsabilisant, budgĂŠtairement neutre et socialement ĂŠquitable, et il doit RĆŞULU GHV DOORFDWLRQV VXĆŻVDPPHQW Ă„OHYĂ„HV SRXU OHV IDPLOOHV monoparentales et les mĂŠnages Ă faible revenu. Comme ailleurs dans l’UE, la FEB prĂŠfère un moins grand nombre de jours bien indemnisĂŠs Ă un plus grand nombre de jours avec une indemnitĂŠ limitĂŠe.

excessives et les utiliser de manière sĂŠlective pour rĂŠpondre aux besoins rĂŠels. La combinaison entre rĂŠpartition et capitalisation DYHF SOXVLHXUV SLOLHUV GRLW JDUDQWLU OH ĆŹQDQFHPHQW 'H QRXYHDX[ risques (par ex. obsolescence des compĂŠtences) et de nouveaux groupes Ă risque (par ex. parents isolĂŠs avec enfants) nĂŠcessitent de nouvelles solutions (par ex. compte formation, droit de licenciement activateur). Les nouvelles formes de travail doivent ĂŞtre intĂŠgrĂŠes dans les statuts existants. Et pourquoi ne pas ĂŠvoluer vers un statut unique pour toutes les formes de travail ? (Q RXWUH LO IDXW PLVHU GDYDQWDJH VXU OD SUĂ„YHQWLRQ (QĆŹQ OD VLPSOLĆŹFDWLRQ HVW HVVHQWLHOOH SOXV GH WUDQVSDUHQFH PRLQV d’exceptions et de statuts spĂŠciaux et moins de formalitĂŠs administratives.

4. VERS UNE RÉFORME DES RÉGIMES DE PENSION

6. UN NOUVEAU PACTE SOCIAL POUR LE 21 E SIĂˆCLE

CENTRE DE COMPÉTENCE FISCALITÉ & INVESTISSEMENTS

des congĂŠs pour soins. Inciter les pères Ă prendre des congĂŠs et Ă assumer leur part de responsabilitĂŠs dans le mĂŠnage favorise l’ÊgalitĂŠ homme/femme et contribue Ă combler l’Êcart salarial. Cela peut stimuler la participation au marchĂŠ du travail, le taux d’emploi et les carrières des femmes.

CENTRE DE COMPÉTENCE DROIT & ENTREPRISE

Le vieillissement de la population – et donc l’allongement de la vie après la carrière – a des consĂŠquences pour les dĂŠpenses de pension. HĂŠlas, le taux de participation ne suit pas la tendance positive du vieillissement. Pour garantir la pĂŠrennitĂŠ de notre système, il faut le rĂŠformer en profondeur. Nous mettons deux leviers en avant : la responsabilisation des citoyens et la modĂŠration des dĂŠpenses dans le respect de l’ÊgalitĂŠ entre les JĂ„QĂ„UDWLRQV HW DX VHLQ GH FHOOHV FL /D GDWH GH OD SHQVLRQ HVW ĆŹ[Ă„H en fonction de la carrière et le montant de la pension est adaptĂŠ DX PRPHQW DXTXHO RQ SUHQG HĆŞHFWLYHPHQW VD SHQVLRQ (entièrement ou partiellement). Une plus grande valorisation du travail (sans pour autant exclure la solidaritĂŠ) et la VXSSUHVVLRQ GH GLĆŞĂ„UHQFHV LQMXVWLĆŹDEOHV VRQW GHV D[HV HVVHQWLHOV

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5. NOTRE SÉCURITÉ SOCIALE SERA ACTIVATRICE OU NE SERA PAS

Notre sĂŠcuritĂŠ sociale doit se moderniser pour pouvoir continuer Ă rĂŠpondre aux besoins et Ă la rĂŠalitĂŠ d’aujourd’hui. Cette ĂŠvolution doit s’articuler autour de quatre axes : la sĂŠcuritĂŠ sociale doit ĂŞtre durable, moderne, performante et simple1 . (OOH GRLW Ă…WUH HQ SKDVH DYHF OHV PR\HQV ĆŹQDQFLHUV GH OoĂ„FRQRPLH C’est pourquoi nous devons ĂŞtre plus nombreux Ă travailler plus longtemps, nous devons ĂŠviter les enveloppes bien-ĂŞtre 1 Lisez tout sur ce thème dans le magazine REFLECT ‘Un autre modèle pour la sĂŠcuritĂŠ sociale 2030 ?’ sur www.feb.be/publications/REFLECT/Un autre modèle pour la sĂŠcuritĂŠ sociale 2030

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Alors que la concertation sociale de l’après-guerre reposait sur la croissance ĂŠconomique et le partage des gains de productivitĂŠ DYHF OHV WUDYDLOOHXUV OHV GĂ„ĆŹV GX e siècle nĂŠcessitent un vent nouveau. C’est pourquoi la FEB plaide pour un nouveau pacte social qui responsabilise tous les acteurs, y compris les travailleurs, leurs reprĂŠsentants et les organisations syndicales. La concertation sociale est un instrument au service des intĂŠrĂŞts de chacun et elle doit ĂŞtre menĂŠe au niveau adĂŠquat : interprofessionnel, sectoriel ou d’entreprise. Le changement et les adaptations au sein des entreprises doivent ĂŞtre encouragĂŠs, et non entravĂŠs, par tous les acteurs et par les mĂŠthodes d’action.

7. SIMPLIFICATION, PRÉVISIBILITÉ ET SÉCURITÉ JURIDIQUE

Un environnement juridique sĂťr et prĂŠvisible est essentiel pour un climat d’entreprise attractif. La rĂŠalitĂŠ est malheureusement GLĆŞĂ„UHQWH $XFXQ FLWR\HQ QoDFFHSWHUDLW OoDSSOLFDWLRQ DYHF HĆŞHW rĂŠtroactif de lois relatives Ă de nouveaux impĂ´ts ou cotisations sociales ; or, elle constitue un risque rĂŠel et inacceptable pour les entreprises. Chacun souhaite l’allègement des charges administratives et l’amĂŠlioration de la rĂŠglementation. Et pourtant, les nouvelles ĂŠvolutions s’accompagnent souvent d’une plus grande complexitĂŠ, en raison e.a. du rĂ´le croissant de l’Europe dans la lĂŠgislation QDWLRQDOH ,O VHPEOH GLĆŻFLOH Go\ UHPĂ„GLHU 8QH GLJLWDOLVDWLRQ accrue peut ĂŞtre une des clĂŠs de la solution.


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RSM félicite la FEB pour son 125e anniversaire THE POWER OF BEING UNDERSTOOD AUDIT | TAX | CONSULTING RSM Belgium is a member of the RSM network and trades as RSM. RSM is the trading name used by the members of the RSM network. Each member of the RSM network is an independent accounting and consulting firm each of which practices in its own right. The RSM network is not itself a separate legal entity of any description in any jurisdiction. The RSM network is administered by RSM International Limited, a company registered in England and Wales (company number 4040598) whose registered office is at 50 Cannon Street, London, EC4N 6JJ. The brand and trademark RSM and other intellectual property rights used by members of the network are owned by RSM International Association, an association governed by article 60 et seq of the Civil Code of Switzerland whose seat is in Zug.


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CENTRE DE COMPÉTENCE FISCALITÉ & INVESTISSEMENTS

Comme l’énonçait Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs des États-Unis, « en ce monde, rien n’est certain, à part la mort et les impôts ». Malgré cette double et funeste certitude, rien n’est devenu moins prévisible aujourd’hui que l’écosystème ƬVFDO /D ƬVFDOLWÄ HVW HQ HƪHW FRQIURQWÄH » GH QRPEUHX[ GÄƬV (OOH GRLW VoDGDSWHU » XQ PRQGH TXL ÄYROXH UDSLGHPHQW VH PRGHUQLVHU VH VLPSOLƬHU HW UÄSRQGUH DX[ QRXYHDX[ impératifs de meilleure gouvernance.

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LA FISCALITÉ, PILIER ESSENTIEL D’UNE VRAIE CIVILISATION

VERS UNE FISCALITÉ DU 21E SIÈCLE…

Des réformes fondamentales sont en cours. Au niveau LQWHUQDWLRQDO OH FDGUH ƬVFDO JOREDO HVW DGDSWÄ » OD digitalisation de l’économie et à la volonté de revoir les règles de partage des bases imposables et des recettes ƬVFDOHV HQWUH WRXV OHV SD\V $X QLYHDX HXURSÄHQ OH ƬQDQFHPHQW GX 5HFRYHU\ 3ODQ et du Green Deal, la lutte contre la fraude et l’évasion ƬVFDOHV DLQVL TXH OD UÄIRUPH GX V\VWÃPH GH OD 79$ HQ particulier pour l’e-commerce, sont à l’ordre du jour. Au niveau belge, une réforme de l’impôt de personnes physiques pour diminuer les charges sur le travail est envisageable. À cela s’ajoutent les besoins de relance GH OoÄFRQRPLH DSUÃV OD FULVH GX{&29,'

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/D ƬVFDOLWÄ GRLW HQ RXWUH DFFRPSDJQHU OHV HW VoLQVSLUHU des) transitions fondamentales qui bouleversent l’économie et la société, comme la digitalisation, la lutte contre le changement climatique, la mobilité, l’organisation de la société et ses implications sociales, tout en garantissant la compétitivité de notre économie et de nos entreprises. Elle doit stimuler et accélérer les investissements et la mise en place des infrastructures indispensables pour permettre ces transitions fondamentales. Booster la R&D et l’innovation. Favoriser l’émergence de clusters d’activités porteurs d’avenir et créateurs d’emploi. En même temps, elle doit tenir compte des Objectifs de développement durable ou ODD.

« LA FISCALITÉ DOIT ACCOMPAGNER LES TRANSITIONS FONDAMENTALES QUI BOULEVERSENT L’ÉCONOMIE ET LA SOCIÉTÉ »


‌ EN PHASE AVEC LE 3 E MILLÉNAIRE /D ƏVFDOLWÄ HVW ÄJDOHPHQW FRQIURQWÄH DX[ QRXYHOOHV exigences de meilleure gouvernance. Une nouvelle culture ƏVFDOH HVW HQ GHYHQLU DYHF GHV H[LJHQFHV UHQIRUFÄHV GH transparence, de rapportage et de compliance volontaire de la part des entreprises et des exigences renforcÊes de coopÊration volontaire, d’information et de sÊcuritÊ MXULGLTXH GH OD SDUW GHV DXWRULWÄV /D ƏVFDOLWÄ GRLW GHYHQLU plus simple, plus prÊvisible, plus claire. La qualitÊ de la rÊglementation et de la gouvernance publique doit être drastiquement amÊliorÊe. Dans le même temps,

le respect du contenu de la règle, l’application d‘une ĆŹVFDOLWĂ„ Ă„TXLWDEOH HW OD QĂ„FHVVLWĂ„ GH YHLOOHU Âť FUĂ„HU de la valeur pour tous les stakeholders de l’entreprise – et non pas uniquement pour les actionnaires – sont devenus des attentes lĂŠgitimes de la sociĂŠtĂŠ. /D ĆŹVFDOLWĂ„ GRLW WHQLU FRPSWH GH OoLQWĂ„JUDWLRQ HXURSĂ„HQQH des exigences d’harmonisation nĂŠcessaire pour garantir un fonctionnement optimal du marchĂŠ intĂŠrieur, et permettre une saine concurrence entre États. Une ĆŹVFDOLWĂ„ PRGHUQH GRLW VoDGDSWHU DX[ Ă„YROXWLRQV LQGXLWHV par la globalisation (avec des rĂŠpercussions importantes en matière de douanes) et par la dĂŠglobalisation, sans SHUGUH GH YXH OD QĂ„FHVVLWĂ„ GoXQ OHYHO SOD\LQJ ĆŹHOG PRQGLDO garantissant la compĂŠtitivitĂŠ pour nos entreprises, TXL UHOĂƒYHQW OHV GĂ„ĆŹV QRWDPPHQW FOLPDWLTXHV HW VRFLDX[{ FRQWUDLUHPHQW Âť OHXUV FRQFXUUHQWV GoDXWUHV pays plus laxistes. (QĆŹQ OH UĂ?OH GH OD ĆŹVFDOLWĂ„ HVW HVVHQWLHO GDQV OH ĆŹQDQFHPHQW GH Oo¤WDW /HV DXWRULWĂ„V GRLYHQW RSĂ„UHU des choix stratĂŠgiques pour dĂŠterminer quelles bases imposables sont les moins dommageables pour l’Êconomie, l’environnement et l’emploi, et choisir le meilleur 'mix' d’impĂ´ts en tenant compte de ce que font nos pays voisins, l’Union europĂŠenne et le reste du monde (qui reprĂŠsente plus de 90% de la population globale).

LA FEB AU CŒUR DE TOUS LES DÉBATS FISCAUX /D ƏVFDOLWÄ HVW XQ GÄƏ SHUPDQHQW (OOH QH PHXUW MDPDLV mais se renouvelle en permanence. Elle a ÊtÊ la cause de nombreuses rÊvoltes et même de quelques grandes rÊvolutions par le passÊ. Elle est aujourd’hui un gage de bonne civilisation, avec des droits et des obligations à respecter et à dÊfendre. Les prochaines annÊes seront cruciales. Elles dÊtermineront la place et le rôle de la Belgique en Europe et dans le monde

pour tout le 21e VLĂƒFOH /D ĆŹVFDOLWĂ„ VHUD DX FyXU GH WRXWHV OHV WUDQVLWLRQV DYHF GH QRPEUHX[ GĂ„ĆŹV Âť UHOHYHU HW GH nombreux chantiers Ă lancer. Depuis 125 ans, la FEB est au FyXU GH WRXV OHV GĂ„EDWV ĆŹVFDX[ YHLOODQW Âť LQIRUPHU VHV PHPEUHV Âť LGHQWLĆŹHU OHXUV EHVRLQV Âť GĂ„IHQGUH OHXUV intĂŠrĂŞts collectifs et Ă les reprĂŠsenter au niveau fĂŠdĂŠral, europĂŠen et international, tant auprès des autoritĂŠs politiques et administratives que dans les milieux acadĂŠmiques et professionnels. Tous les impĂ´ts sont suivis, DYHF OoDLGH GH FRPPLVVLRQV HW JURXSHV GH WUDYDLO VSĂ„FLĆŹTXHV au sein de la FEB et en concertation permanente avec tous les stakeholders.

Jean Baeten, centre de compĂŠtence FiscalitĂŠ & Investissements de la FEB.

/D FRQWULEXWLRQ GH WRXV OHV ĆŹVFDOLVWHV GH %HOJLTXH HW GH toutes les bonnes volontĂŠs sera nĂŠcessaire pour arriver Ă XQH ĆŹVFDOLWĂ„ PRGHUQH GLJQH GX e siècle. Pour paraphraser un autre AmĂŠricain cĂŠlèbre, ÂŤ ne vous demandez pas ce que la FEB peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour la FEB Âť. Et nous serons encore lĂ Ă vos cĂ´tĂŠs pendant les 125 prochaines annĂŠes pour vous aider Ă traduire vos volontĂŠs et vos besoins en actes concrets !

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CENTRE DE COMPÉTENCE EMPLOI & SÉCURITÉ SOCIALE

CENTRE DE COMPÉTENCE DROIT & ENTREPRISE

Le droit est partout. Cet aphorisme que dÊcouvre chaque Êtudiant en droit au dÊbut de ses Êtudes est une vÊritÊ immuable, surtout pour les entreprises. Chaque Êtape franchie par un entrepreneur – lancement, Êchanges, croissance, innovation, reprise‌ – est concernÊe par le droit. Les aspects juridiques de l’activitÊ entrepreneuriale ne constituent gÊnÊralement pas le cœur de mÊtier de l’entreprise, mais ils sont d’une importance cruciale.

L

CENTRE DE COMPÉTENCE FISCALITÉ & INVESTISSEMENTS

e centre de compÊtence Droit & Entreprise de la FEB est spÊcialisÊ dans le droit Êconomique. Son Êquipe d’experts soutient les entreprises dans tous les aspects juridiques de leur cycle de vie : FUÄDWLRQ ƏQDQFHPHQW LQQRYDWLRQ HW FURLVVDQFH gouvernance et continuitÊ de l’entreprise.

INNOVER PAR LA SIMPLIFICATION

Le système juridique belge est un ensemble complexe de lĂŠgislation et de rĂŠglementation nationale et rĂŠgionale, de directives et de règlements europĂŠens et de traitĂŠs internationaux. S’y ajoutent de plus en plus de lois ad hoc destinĂŠes Âť UĂ„VRXGUH XQ SUREOĂƒPH VSĂ„FLĆŹTXH VDQV VH prĂŠoccuper de la portĂŠe gĂŠnĂŠrale. Il devient donc GoDQQĂ„H HQ DQQĂ„H SOXV GLĆŻFLOH GH Vo\ UHWURXYHU

INNOVER PAR LA MODERNISATION DES PROCÉDURES 3RXU DƪURQWHU OD FRQFXUUHQFH GHV IRUXPV Êtrangers, la FEB a soutenu le projet de loi visant à crÊer une juridiction anglophone, la Brussels International Business Court (BIBC). Celle-ci rÊpondait au besoin des entreprises de faire trancher leurs litiges internationaux en anglais par un juge Êtatique. Ce projet n’a malheureusement pas abouti, alors que les entreprises ont besoin, pour renforcer leur capacitÊ d’innovation, d’un droit adaptÊ à leurs besoins et leurs pratiques, mais Êgalement de juridictions adaptÊes.

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LE DROIT : PILIER DE L’ÉCONOMIE BELGE La qualitÊ de notre rÊglementation peut être sensiblement amÊliorÊe. L’avenir rÊside dans OoLQQRYDWLRQ SDU OD VLPSOLƏFDWLRQ ,O VoDJLW GH WHQGUH sans compromis, vers une rÊglementation cohÊrente, aussi simple que possible, proportionQHOOH HƯFDFH HW HƯFLHQWH HQ WHUPHV GH FRÖWV 'LƪÄUHQWHV ÄWXGHV FRQƏUPHQW TXoXQH UÄJOHPHQWDtion de qualitÊ est un levier de croissance Êconomique. C’est la raison pour laquelle la FEB rappelle systÊmatiquement ces principes chaque fois qu’une lÊgislation nouvelle ou adaptÊe est en prÊparation. 10

 VERS UNE RÉGLEMENTATION COHÉRENTE, SIMPLE, PROPORTIONNELLE, EFFICACE ET EFFICIENTE (EN TERMES DE COÛTS) 


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Pour en savoir plus sur les avantages potentiels de la BIBC (prestige international de la Belgique, valorisation du savoir-faire et de l’expertise, attractivitĂŠ ĂŠconomique...), lisez le numĂŠro de REFLECT ‘Le droit et les droits des entreprises’ (sur www.feb.be/publications/REFLECT/Le droit et les droits des entreprises).

 NOUS SOMMES FIERS DE LA CONTRIBUTION DE NOTRE ÉQUIPE À LA RÉFORME DU DROIT DES SOCIÉTÉS 

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MODERNISATION DU DROIT DES SOCIÉTÉS

Un exemple rÊcent de modernisation et de ƎH[LELOLVDWLRQ GX GURLW HVW OH QRXYHDX &RGH GHV sociÊtÊs et des associations (CSA). Dans un monde en prise à des mutations constantes et galopantes, les entreprises doivent faire preuve d’adaptabilitÊ. (OOHV VRQW VXMHWWHV  GHV PRGLƏFDWLRQV SURIRQGHV HW GRLYHQW SRXYRLU VoÄWDEOLU HQ WRXW OLHX VDQV GLƯFXOWÄ /H GURLW GHV VRFLÄWÄV HW GHV DVVRFLDWLRQV RƪUH dÊsormais aux entreprises un cadre qui permet cette diversitÊ, cette libertÊ et cette mobilitÊ. Le CSA repose sur trois piliers : simplicitÊ et FRKÄUHQFH OLEHUWÄ HW ƎH[LELOLWÄ HW UÄFHSWLYLWÄ à une Êvolution europÊenne favorable à la mobilitÊ. Le centre de compÊtence Droit & Entreprise a jouÊ un rôle dÊterminant dans la rÊvision de la loi. 6LPSOLƏFDWLRQ /D UÄIRUPH YLVDLW HQ SUHPLHU OLHX OD VLPSOLƏFDWLRQ HW OD

0RGHUQLVDWLRQ AnimĂŠ par une volontĂŠ de modernisation, le CSA rĂŠserve une plus grande attention aux ĂŠchanges ĂŠlectroniques entre la sociĂŠtĂŠ et ses actionnaires. Dans ce mĂŞme esprit d’innovation, le CSA a introduit la doctrine du siège VWDWXWDLUH &HOD VLJQLĆŹH TXH OD QDWLRQDOLWĂ„ GH OD VRFLĂ„WĂ„ est dĂŠsormais dĂŠterminĂŠe par le pays dans lequel le siège de la sociĂŠtĂŠ est ĂŠtabli selon les statuts. Une sociĂŠtĂŠ est dĂŠsormais belge pour le droit des sociĂŠtĂŠs si son siège est ĂŠtabli en Belgique. Notre pays s’aligne ainsi sur d’autres pays europĂŠens et sur la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union europĂŠenne. Par contre, le GURLW ĆŹVFDO FRQWLQXH Âť DSSOLTXHU OD UĂƒJOH GX VLĂƒJH UĂ„HO

ADOPTER LA TECHNOLOGIE /D WHFKQRORJLH D PRGLĆŹĂ„ IRQGDPHQWDOHPHQW OHV procĂŠdures de travail au cours de la dernière dĂŠcennie. La crise du COVID-19 a encore accĂŠlĂŠrĂŠ la transition vers une sociĂŠtĂŠ digitale. Nous communiquons via internet et de nombreuses entreprises utilisent dĂŠjĂ aujourd’hui la voie numĂŠrique pour conclure des contrats, ĂŠtablir des factures‌ Et ce n’est qu’un dĂŠbut, car l’internet des objets relie non seulement des personnes, mais aussi des objets. Au cours des cinq dernières annĂŠes, le nombre d’appareils connectĂŠs a doublĂŠ dans le monde et on prĂŠvoit qu’il aura quintuplĂŠ entre 2015 et 2025. Ă€ cela s’ajoutent les progrès en matière de big data HW GoLQWHOOLJHQFH DUWLĆŹFLHOOHf L’avenir du droit est ĂŠgalement numĂŠrique. Toutefois, les entreprises ne peuvent assurer seules les investissements nĂŠcessaires. Il faut par ailleurs un vaste plan pour moderniser l’approche du pouvoir judiciaire et changer OHV PHQWDOLWĂ„V DĆŹQ TXH OH GURLW HW OH SRXYRLU MXGLFLDLUH soient prĂŞts pour l’ère numĂŠrique.

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)OH[LELOLVDWLRQ Le nouveau CSA contient beaucoup moins de règles impĂŠratives. Les sociĂŠtĂŠs peuvent donc mieux adapter leurs statuts Ă leur rĂŠalitĂŠ. La sociĂŠtĂŠ Ă responsabilitĂŠ OLPLWĂ„H RĆŞUH HQ RXWUH XQ FDGUH VRXSOH HW WUĂƒV PRGXODEOH pour rĂŠpondre aux besoins des entrepreneurs.

/D WHFKQRORJLH FRQWLQXHUD Âť PRGLĆŹHU IRQGDPHQWDOHment notre manière de penser et d’agir. Certains concepts juridiques, comme le droit de propriĂŠtĂŠ dans le cadre de l’Êconomie de partage, sont dĂŠjĂ remis en cause aujourd’hui. L'ĂŠquipe du centre de compĂŠtence Droit & Entreprise de la FEB, de gauche Ă droite : Philippe Lambrecht, François-Guillaume Eggermont, Nathalie Ragheno, Anneleen Dammekens.

FRKÄUHQFH GH OoÄGLƏFH OÄJLVODWLI &oHVW DLQVL TXoHOOH QoD conservÊ que quatre des quinze formes de sociÊtÊ initiales et qu’elle a intÊgrÊ au sein d’un même code les dispositions relatives aux sociÊtÊs, associations et fondations.

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Dans ce contexte, nous devons rester particulièrement attentifs Ă la sĂŠcuritĂŠ. Tout comme il va de soi de fermer la porte de sa maison lorsqu’on la quitte, la sĂŠcurisation des outils numĂŠriques (ordinateurs, smartphones‌) doit aussi ĂŞtre une ĂŠvidence. Trop souvent, nous omettons de les protĂŠger. CybersĂŠcuritĂŠ et nouvelle technologie doivent aller de pair.


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Aut. SPF. de l’Int. - Verg. FOD. Binn. Zaken 16.1066.11


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IN ENI WE TRUST Le CC ENI est le centre de compĂŠtence Entrepreneuriat numĂŠrique & innovant de la FEB. Sa mission est claire : stimuler l'entrepreneuriat, la numĂŠrisation et l'innovation dans la sociĂŠtĂŠ et l'ĂŠconomie belges, et plus particulièrement au sein des entreprises. Ces trois piliers stratĂŠgiques sont dĂŠterminants pour la croissance de la productivitĂŠ et donc pour le potentiel de croissance de l'ĂŠconomie belge Ă long terme. En effet, sans croissance, pas d'emplois. Et sans emplois, pas de base de financement pour l’État-providence.

L

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a technologie amĂŠliore la qualitĂŠ de vie, mais requiert aussi beaucoup de rĂŠsilience. La complĂŠmentaritĂŠ et la spĂŠcialisation gagnent en importance, et les systèmes et modèles de gestion existants changent fondamentalement. InĂŠvitablement, les mondes numĂŠrique et physique se rapprochent. Via des processus numĂŠriques, les utilisateurs intermĂŠdiaires HW ĆŹQDX[ RQW GDYDQWDJH YRL[ DX FKDSLWUH GDQV OH processus de production. La rĂŠalitĂŠ virtuelle et DXJPHQWĂ„H LQĆŽXHQFH IRQGDPHQWDOHPHQW OH FRQWHQX des mĂŠtiers d’ingĂŠnieur, d’architecte, de concepteur ‌ L’automatisation et la robotisation assistent et accompagnent les collaborateurs dans leurs fonctions VDQV FHVVH SOXV FRPSOH[HV / LQWHOOLJHQFH DUWLĆŹFLHOOH ĂŠvolue jusqu'Ă pouvoir concevoir des crĂŠations propres sans intervention humaine. Cette crĂŠativitĂŠ ne sera endiguĂŠe que par les limites imposĂŠes par l’homme. D’ici Ă 2030, toutes les entreprises seront des entreprises Ă 'haute technologie', d’une façon ou d’une autre.

REGROUPER L'EXPERTISE

Au sein de la FEB, le CC ENI se concentre sur l'entrepreneuriat, l'innovation et la technologie. Chacun de ces thèmes sous-tend clairement les travaux de tous les centres de compĂŠtence, en allant de l'innovation sociale Ă l'ĂŠconomie circulaire en passant par l'innovation en matière de mobilitĂŠ, d'ĂŠnergie et de climat et par des questions juridiques. Concernant ce dernier point, il s'agit par exemple d'une rĂŠglementation plus moderne, G XQH OĂ„JLVODWLRQ HĆŻFDFH HQ PDWLĂƒUH GH YLH SULYĂ„H HW GH la cybersĂŠcuritĂŠ. Notre ĂŠquipe (modeste) d'experts travaille en ĂŠtroite collaboration avec Agoria, la fĂŠdĂŠration de l’industrie technologique, et d'autres fĂŠdĂŠrations sectorielles s'occupant intensivement de numĂŠrisation et d'innovation. Des coopĂŠrations sont ĂŠgalement organisĂŠes avec des centres d'innovation sectoriels VSĂ„FLĆŹTXHV FRPPH 6LUULV OH FHQWUH FROOHFWLI GH OoLQGXVWULH technologique), Centexbel (textiles et matières synthĂŠtiques), WOOD.BE (bois), le CSTC (construction) et le CRR (construction de routes).

DES SOLUTIONS EN GESTATION

En 2015 dĂŠjĂ , nous avions rĂŠdigĂŠ un 'agenda numĂŠrique'1 dĂŠtaillĂŠ pour le ministre fĂŠdĂŠral en charge de l'Agenda numĂŠrique. Dans l'intervalle, des progrès ont ĂŠtĂŠ rĂŠalisĂŠs sur bon nombre de points qui y ĂŠtaient ĂŠnumĂŠrĂŠs. 3HQVRQV SDU H[HPSOH Âť O LGHQWLĆŹFDWLRQ HW O DXWKHQWLĆŹFDWLRQ VLPSOLĆŹĂ„HV YLD ,WV0H DX QRPEUH FURLVVDQW GH FKDPSV SUĂ„FRPSOĂ„WĂ„V GDQV OD ĆŹVFDOLWĂ„ Âť OD QXPĂ„ULVDWLRQ GHV attestations de soins transmises via eHealth ...

QUE FONT CONCRĂˆTEMENT NOS EXPERTS ? /HV H[SHUWV GX FHQWUH GH FRPSĂ„WHQFH (QWUHSUHQHXULDW numĂŠrique & innovant • dĂŠveloppent une vision Ă long terme et une stratĂŠgie de soutien autour des trois piliers stratĂŠgiques ; 14


La FEB a ĂŠgalement crĂŠĂŠ des 'Business Expert *URXSV VSĂ„FLĆŹTXHV VXU OHV WKĂƒPHV GH OD IDFWXUDWLRQ Ă„OHFWURQLTXH HW GH OD ERÉWH H PDLO RĆŻFLHOOH SRXU OHV entreprises. Quel est l'objectif poursuivi ? Chercher des solutions aux problèmes concrets rencontrĂŠs lors du dĂŠploiement de ces deux technologies.

prendre le pouls des entreprises, tout comme notre collaboration Ă des initiatives mondiales visant Ă soutenir l'entrepreneuriat, telles que le Global Entrepreneurship Network (GEN) Belgium. Le CC ENI ne rate aucune occasion de renforcer l'ADN innovant des entreprises belges. Si vous avez des idĂŠes novatrices, n'hĂŠsitez pas Ă les partager via aw@vbo-feb.be (AmĂŠlie Wuillaume) ou lg@vbo-feb.be (Lara Giorgetti).

Nous faisons cela en collaboration avec les services publics fĂŠdĂŠraux et rĂŠgionaux, nos principales fĂŠdĂŠrations sectorielles membres et plusieurs entreprises concernĂŠes. Ces travaux ont dĂŠjĂ dĂŠbouchĂŠ sur un guide relatif Ă la facturation ĂŠlectronique pour des habitudes commerciales typiquement belges. Par exemple, comment accorder un escompte pour paiement comptant sur une facture ĂŠlectronique. BientĂ´t, une campagne de sensibilisation et de promotion sera organisĂŠe Ă FH VXMHW Âť O LQWHQWLRQ GHV 30( (Q HĆŞHW FHOOHV FL VH contentent encore trop souvent d'envoyer la facture SDU PDLO VRXV OD IRUPH G XQ ĆŹFKLHU :RUG RX ([FHO (Q FH TXL FRQFHUQH OD ERÉWH H PDLO RĆŻFLHOOH QRXV VRPPHV très proches d'une solution grâce Ă l'ĂŠlaboration d'un système ou d'une plate-forme basĂŠ(e) sur l'e-box de la sĂŠcuritĂŠ sociale, qui facilite les services de courrier et de documents (envois recommandĂŠs ĂŠlectroniques, routage automatique, archivage, fonctions de chat ...) d'entreprises privĂŠes. Pour stimuler l'innovation par-delĂ les frontières des entreprises, des rĂŠgions et des institutions d'innovation, nous mettons en chantier la BRIEC 2 . La 'Belgian Research Innovation & Entrepreneurship Community' a pour ambition de rĂŠunir rĂŠgulièrement des entreprises petites et grandes, des institutions d'innovation, des responsables du monde acadĂŠmique et des institutions publiques des trois RĂŠgions du pays SRXU V HQWUHWHQLU GH GĂ„ĆŹV VRFLĂ„WDX[ WHOV TXH +HDOWK & Ageing, Mobility & Urbanisation, Energy & Climate, Free Time & New Media, Tasty & Healthy Food et Digital as a Cross-cutting Innovation Force.

EN ADÉQUATION AVEC LA RÉALITÉ DES ENTREPRISES

Toutes nos initiatives et actions trouvent leur fondement dans les besoins concrets des entreprises belges. Notre plate-forme PME se charge de

• plaident auprès des responsables politiques pour une politique qui : - LQVSLUH FRQĆŹDQFH DX[ HQWUHSUHQHXUV HW SUĂ„YRLW GHV règles les plus simples et proportionnelles possible pour encadrer les activitĂŠs innovantes ; - croit dans les nouvelles technologies et crĂŠĂŠ un FDGUH LQIUDVWUXFWXUHO IDYRUDEOH Âť FHW HĆŞHW - soutient l'innovation en misant pleinement sur la collaboration entre toutes les parties prenantes concernĂŠes par la recherche et l'innovation ;

L'ĂŠquipe du centre de compĂŠtence Entrepreneuriat numĂŠrique & innovant de la FEB : Edward Roosens et AmĂŠlie Wuillaume.

 D’ICI À 2030, TOUTES LES ENTREPRISES SERONT DES ENTREPRISES À 'HAUTE TECHNOLOGIE', D’UNE FAÇON OU D’UNE AUTRE  1 L’Agenda numÊrique peut être consultÊ sur www.feb.be/globalassets/ publicaties/digitale-agenda-2.0/digitale-agenda-2.0-final-fr.pdf 2 https://briec.be/

• mettent en place des groupes de projets VSĂ„FLĆŹTXHV SRXU VXSSULPHU OHV REVWDFOHV WHFKQLTXHV DX[ LQQRYDWLRQV QXPĂ„ULTXHV HW WHFKQRORJLTXHV • procèdent conjointement avec les fĂŠdĂŠrations sectorielles membres Ă des tours d'horizon et Ă des ĂŠchanges d'informations sur les technologies innovantes ; • organisent des ĂŠvĂŠnements pour inspirer, partager des informations et stimuler des accords de coopĂŠration entre start-ups, PME et multinationales et des centres de recherche et d'enseignement des GLĆŞĂ„UHQWHV 5Ă„JLRQV GX SD\V r V HQVLELOLVHQW OHV HQWUHSULVHV HW IĂ„GĂ„UDWLRQV VHFWRULHOOHV VXU OH WHUUDLQ DX[ QRPEUHXVHV SRVVLELOLWĂ„V RĆŞHUWHV SDU OHV QRXYHOOHV WHFKQRORJLHV 15


125 années au compteur pour la FEB ETHIAS GARANTIT AUX ENTREPRENEURS ET À LEUR PERSONNEL UN TRAJET EN TOUTE SÉCURITÉ !

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L’assurance omnium du moyen de transport (mobilité douce, car sharing et utilisation de son véhicule personnel à la suite d’une grève non annoncée ou de l’annulation inopinée d’un moyen de transport public) • Les dégâts matériels aux effets personnels • L’assistance en cas de panne et d’accident • Les dommages corporels • L’assurance responsabilité civile • La protection juridique • L’assurance omnium mission du véhicule personnel * une souscription de min. 2 garanties est requise Notez que nous n’intervenons pas si l’assuré est en état d’ivresse ou à la suite d’un fait intentionnel, ni pour les amendes et transactions pénales. Le vol d’argent liquide n’est pas non plus couvert. En tant qu’employeur, vous profitez d’un régime fiscal avantageux et vous proposez un upgrade du package salarial à votre personnel.


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7$%/( 521'( 25*$1,6$7,216 'o(03/2<(856 Ǔ3$57,( ǔ

« LA CONNAISSANCE NE

PEUT DÉPLOYER TOUTE SA FORCE QUE S’IL EXISTE UNE SYNERGIE MAXIMALE » Entrepreneurs et employeurs sont confrontés à des transformations contraignantes et radicales de leur écosystème économique et social. Le travail, la planète et l’environnement, la mobilité, l’Europe… changent constamment et rapidement. Comment les RUJDQLVDWLRQV SDWURQDOHV LQƮXHQWHV HQYLVDJHQW HOOHV l’avenir proche et lointain ? Nous donnons la parole à la FEB, à Beci, à l’UWE et à Voka.

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BERNARD GILLIOT 35¤6,'(17 +2125$,5( FEB

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PIETER TIMMERMANS $'0,1,675$7(85 DÉLÉGUÉ FEB

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TRAVAIL & PENSION > DE L’ANCIEN AU NOUVEAU &LWH] GHX[ GÄƬV SRXU OHVTXHOV OHV HPSOR\HXUV MRXHQW XQ UÏOH GH OHYLHU LQGLVSHQVDEOH 3LHWHU 7LPPHUPDQV 37 { « Le travail et la pension sont les deux faces d’une même médaille. Les gens s’intéressent vraiment WURS SHX DX[ HƪHWV » ORQJ WHUPH GX WUDYDLO Celui qui travaille gagne un revenu supérieur à une allocation sociale et plus ce revenu est élevé, plus la pension l’est. De plus, chacun est favorable au système de répartition, mais au moment décisif, cette solidarité s’estompe et chaque individu pense en termes de capitalisation : ‘J’ai cotisé énormément pendant toute ma carrière et voyez la petite pension que je reçois’. Abstraction faite de ce comportement ‘humain’, la pérennisation des pensions implique qu’un plus grand nombre de personnes travaillent plus longtemps. Il ne s’agit pas de reproduire la recette du siècle dernier qui se heurte à ses limites. » +DQV 0DHUWHQV +0 { « En lien étroit avec ce qui vient d’être dit, la formation continue HW OH WUDYDLO IDLVDEOH VRQW GHX[ GÄƬV TXH les employeurs doivent relever. Il devient impossible de construire une carrière sans incitants à poursuivre sa formation tout au long de la vie. Si l’on veut motiver les gens à rester actifs plus longtemps au cours des prochaines décennies, le travail doit aussi devenir plus faisable. » :RXWHU 'H *HHVW :'* { « Employeurs et travailleurs partagent les responsabilités. Quel signal donnons-nous à nos collaborateurs VL QRXV QH OHXU RƪURQV SOXV GH SRVVLELOLWÄV de formation après 45 ans ? Par ailleurs, nous constatons que moins de la moitié des collaborateurs sont prêts à suivre une

formation. Il est très important que les employeurs trouvent les bons incitants (rémunération et sanction) pour encourager ces travailleurs à apprendre tout au long de leur vie. Nous ne pouvons plus accepter qu’une majorité refuse de se recycler. » 0DUF 'HFRUWH 0' { « Un travail plus faisable HVW DXVVL XQ WUDYDLO SOXV ƮH[LEOH 6L QRXV voulons attirer des collaborateurs dotés des compétences indispensables, les garder et les motiver à travailler plus longtemps, ils doivent avoir leur mot à dire dans la manière dont ils organisent leur travail et leur carrière. Cela implique un nouveau paradigme du lieu de travail. Demain plus encore qu’aujourd’hui, le travail pourra se faire sans contraintes de temps ou de lieu, hormis le vrai travail de production. Cela nécessite de la FRQƬDQFH 'oRÔ OoLPSRUWDQFH GH PRLQV OLHU la rémunération aux heures prestées qu’aux UÄVXOWDWV DWWHLQWV HW Ƭ[ÄV DX SUÄDODEOH Le contrat de travail devient ainsi une obligation de résultat. » 2OLYLHU GH :DVVHLJH 2': { « La nouvelle génération de travailleurs veut organiser sa carrière – en qualité d’indépendant ou SDV s GH PDQLÃUH GH SOXV HQ SOXV ƮH[LEOH &HOD GRLW VH UHƮÄWHU GDQV OD FRQVWLWXWLRQ GH la pension. Le deuxième pilier de la pension complémentaire est mieux adapté à l’évolution ƮH[LEOH LQGLYLGXHOOH GH OD FDUULÃUH &HOD PH semble logique. Chaque individu peut décider de manière autonome du montant de pension qu’il peut et veut constituer et devient ainsi davantage responsable de ses cotisations personnelles de pension. Je m’inquiète surtout du taux d’activité extrêmement faible de nos travailleurs de plus de 55 ans par rapport à d’autres pays. On prévoit qu’une personne née en 2020 deviendra centenaire. Il est donc vital de miser sur la formation tout au long de la vie pour pouvoir allonger l’employabilité des personnes de manière faisable et rationnelle HW JDUDQWLU OH ƬQDQFHPHQW GHV SHQVLRQV

JACQUES CRAHAY 35¤6,'(17 UWE

OLIVIER DE WASSEIGE $'0,1,675$7(85 DÉLÉGUÉ UWE

« LES ORGANISATIONS PATRONALES DOIVENT SE RÉINVENTER ET OFFRIR UNE NOUVELLE UVP AUX ENTREPRISES » WOUTER DE GEEST (VOKA)

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ÂŤ IL ME SEMBLE LOGIQUE QUE LE DEUXIĂˆME PILIER DE LA PENSION COMPLÉMENTAIRE SOIT ADAPTÉ Ă€ L’ÉVOLUTION FLEXIBLE INDIVIDUELLE DE LA CARRIĂˆRE Âť

&RPPHQW VHQVLELOLVHU OHV WUDYDLOOHXUV Âť FH PRGĂƒOH DORUV TXH OHV SROLWLTXHV IUHLQHQW Âť IRQG " %HUQDUG *LOOLRW %* { ÂŤ La digitalisation conduit et soutient le changement inĂŠluctable. Les tâches routinières peu intĂŠressantes et certaines tâches lourdes seront automatisĂŠes de sorte que les travailleurs pourront se concentrer sur la vraie crĂŠation de valeur. 7UDYDLOOHU RĂ” HW TXDQG RQ YHXW Âť GHV HQGURLWV YLUWXHOV RX pas, ‌ c’est possible. La technologie sera un important catalyseur de la motivation Ă travailler plus longtemps, mais cela demandera un changement de culture. Âť

OLIVIER DE WASSEIGE (UWE)

:'*{ † 'DQV OHV SD\V RĂ” OH V\VWĂƒPH GH FDSLWDOLVDWLRQ GH la pension prime, les gens travaillent plus longtemps. Les gens y constituent leur pension eux-mĂŞmes. Dans notre pays, de nombreux secteurs dĂŠveloppent encore trop peu le deuxième pilier. Si nous ĂŠvoluons vers un système GH UĂ„PXQĂ„UDWLRQ ĆŽH[LEOH s FRPPH OH GHPDQGHQW GH nombreux collaborateurs –, nous devons revaloriser le GHX[LĂƒPH SLOLHU /H SUHPLHU SLOLHU IDLW DORUV RĆŻFH GH VRFOH de la solidaritĂŠ. Les augmentations salariales peuvent ensuite ĂŞtre intĂŠgrĂŠes dans le deuxième pilier. Âť 37{ † /D PHLOOHXUH PDQLĂƒUH GH UHJDJQHU OD FRQĆŹDQFH dans notre système de pension passe par la coexistence ĂŠquilibrĂŠe de la capitalisation et de la rĂŠpartition, individuellement et collectivement. Un système de SHQVLRQ IRQGĂ„ VXU SOXVLHXUV SLOLHUV RĆŞUH OD PHLOOHXUH protection contre les chocs externes, tels qu’une crise ĆŹQDQFLĂƒUH –

2OLYLHU :LOORF[ 2: { ÂŤ Nous devons oser nous demander si nous continuons Ă considĂŠrer la pension FRPPH OD ĆŹQDOLWĂ„ GH OD FDUULĂƒUH 1H VHUDLW FH SDV XQH bonne idĂŠe de dire dès le dĂŠbut de la carrière que 67 ans QoHVW SDV XQ SRLQW ĆŹQDO DEVROX " 4XH OoDOORQJHPHQW GH la carrière est une option pour ceux qui le souhaitent ? L’obligation de s’arrĂŞter doit ĂŞtre convertie en un droit de travailler plus longtemps. Aujourd’hui, nous mettons ĆŹQ Âť GHV DQQĂ„HV GH FROODERUDWLRQ GH PDQLĂƒUH DEUXSWH par un C4. Nous tirons une ligne dure comme s’il n’y avait pas d’alternatives. Pourquoi le ‘dĂŠpart’ ne peut-il pas faire l’objet d’un accord mutuel par lequel le travailleur et l’employeur organisent la carrière après 67 ans ? Nous concluons un accord au dĂŠbut de la carrière, pourquoi ne SDV HQ IDLUH DXWDQW Âť OD ĆŹQ GH FHOOH FL " – :'*{ ÂŤ Penser en termes de carrière, c’est se distancier des processus standards des ressources humaines et responsabiliser le travailleur individuel. Jusqu’à prĂŠsent, les travailleurs attendent que l’employeur prenne soin d’eux – ce qui est le cas, mais une carrière reste une responsabilitĂŠ partagĂŠe. Le changement GH FH SDUDGLJPH VLJQLĆŹH TXH OoHPSOR\HXU GLVFXWH GĂƒV le dĂŠbut avec le travailleur de ce qu’il veut atteindre intrinsèquement dans son dĂŠveloppement et sa croissance personnels. Et qu’il cherche Ă faire concorder FHW LGĂ„DO HW OHV SRVVLELOLWĂ„V TXoLO SHXW RĆŞULU HQ WDQW qu’employeur. En cas de discordance temporaire, l’employeur peut aider le travailleur Ă rĂŠaliser son rĂŞve DLOOHXUV 6oLO Ă„FKRXH LO RĆŞUH PĂ…PH DX WUDYDLOOHXU OD possibilitĂŠ de revenir. Sommes-nous prĂŞts Ă cela en tant TXoHPSOR\HXUV " 'DQV OoDĆŻUPDWLYH QRXV QH GHYRQV SDV seulement parler avec les travailleurs, mais aussi inciter les pouvoirs publics Ă dĂŠvelopper un instrumentaire PRGHUQH SHUPHWWDQW XQH SROLWLTXH GH FDUULĂƒUH ĆŽH[LEOH (QĆŹQ QRXV GHYRQV DXVVL DĆŞURQWHU OH WUDYDLO GH VDSH GHV syndicats qui prĂŠconisent de travailler ‘moins’ plutĂ´t que de travailler ‘autrement’. Âť

 NOUS AVONS BESOIN D’UNE EUROPE DES INVESTISSEMENTS‌ DES INVESTISSEMENTS QUI POSITIONNENT NOTRE CONTINENT COMME PIONNIER, TEL AIRBUS EN SON TEMPS  PIETER TIMMERMANS (FEB)

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125 ans au service des entreprises, félicitations la FEB ! Entreprendre, c’est gravir une marche et puis une autre. De plus en plus haut. Depuis près de 150 ans, nous aussi, nous vous accompagnons sur votre route pour sécuriser et faire croître votre patrimoine. Avec la même détermination que vous.

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EUROPE > RÉSULTATS ET AMBITION considÊrer nos reprÊsentants belges au Parlement, au Conseil ou à la Commission comme des dÊfenseurs d’intÊrêt qui font entendre leur voix et forcent le respect. 

4XHOOH LPSRUWDQFH Oo(XURSH UHYĂ…W HOOH SRXU OH SRVLWLRQQHPHQW PRQGLDO GH OD %HOJLTXH " :'*{ ÂŤ L’Europe est cruciale pour notre ĂŠconomie RXYHUWH HW HOOH GRLW Ă…WUH DPELWLHXVH &HOD VLJQLĆŹH entre autres qu’elle doit rechercher une cohĂŠsion politique qui apporte aussi des rĂŠponses Ă des questions non ĂŠconomiques, comme la migration ou le protectionnisme. Car elles sont extrĂŞmement importantes pour les entreprises, petites et grandes. Âť 37{ ÂŤ L’Europe a dĂŠployĂŠ son union politique, mais l’assise socio-ĂŠconomique n’a pas suivi. Ce n’est pas bon pour sa crĂŠdibilitĂŠ auprès de la population. Pour UHQIRUFHU OD FRQĆŹDQFH Oo(XURSH GRLW DĆŻFKHU GHV rĂŠsultats très concrets qui touchent la population directement et positivement. Songeons Ă l’introduction de l’euro, au projet Erasmus‌ Nous avons aussi besoin d’une Europe des investissements. Des investissements qui positionnent notre continent comme pionnier, tels ADSL et Airbus en leur temps, et auxquels des entreprises de toute l’Europe collaborent. Âť

-DFTXHV &UDKD\ -&5 {  Par sa situation gÊographique rapprochÊe et sa petite taille, notre pays a toujours SX DYRLU XQH LQƎXHQFH FRQVWUXFWLYH VXU OHV GÄEDWV europÊens. Donner un Êlan constructif est certainement à sa portÊe si l’on ne s’enferme pas dans nos propres querelles byzantines. 

 NOUS DEVONS DÉCOMPARTIMENTER NOS EXPERTISES  JACQUES CRAHAY (UWE)

2:{ ÂŤ La matière première la plus prĂŠcieuse de l’Europe est son capital humain. Il est peut-ĂŞtre temps d’y investir davantage. Âť 1RWUH SD\V SHXW LO LQĆŽXHQFHU OD SROLWLTXH HXURSĂ„HQQH " +0{ ÂŤ La migration et l’intĂŠgration inquiètent l’Europe Âť GLĆŞĂ„UHQWV QLYHDX[ /D PLJUDWLRQ DX VHLQ GH Oo(XURSH soulève des questions de droits et d’obligations sociaux. Par ailleurs, la migration ĂŠconomique et politique en provenance de pays extĂŠrieurs Ă l’Europe pose des problèmes d’intĂŠgration. Le monde des entreprises joue un rĂ´le non nĂŠgligeable Ă cet ĂŠgard. Nous pouvons GLĆŻFLOHPHQW QRXV SDVVHU GoXQH PLJUDWLRQ Ă„FRQRPLTXH intelligente et contrĂ´lĂŠe pour rĂŠpondre aux pĂŠnuries FURLVVDQWHV GH PDLQ GoyXYUH 4XL GLW PLJUDWLRQ GLW LQWĂ„JUDWLRQ /D PRELOLWĂ„ FURLVVDQWH GH OD PDLQ GoyXYUH nĂŠcessite un dĂŠbat fondamental pour ĂŠviter de rĂŠpĂŠter les erreurs du siècle passĂŠ. Âť 37{ ÂŤ La Belgique a toujours ĂŠtĂŠ un moteur de l’Europe et elle doit continuer Ă jouer ce rĂ´le de pionnier. Sans naĂŻvetĂŠ toutefois. Notre petit pays ne peut pas se montrer servile et subir les dĂŠcisions des grands. Ă€ nous de veiller Âť OoĂ„TXLOLEUH HW GoyXYUHU HQVHPEOH DX SURMHW HXURSĂ„HQ En son temps, l’histoire de l’Airbus n’Êtait une menace pour personne, mais bien une opportunitĂŠ pour chacun. Chacun y a gagnĂŠ, et pas uniquement les grands acteurs. Âť %*{ † 1RWUH LQĆŽXHQFH QH FHVVH GH VoDĆŞDLEOLU /D %HOJLTXH s’abstient trop souvent lors des votes et perd ainsi de sa visibilitĂŠ et de sa notoriĂŠtĂŠ. Nous devons davantage

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 LA TECHNOLOGIE SERA UN IMPORTANT CATALYSEUR DE LA MOTIVATION À TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS  BERNARD GILLIOT (FEB)


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LA SOCIÉTÉ CIVILE > UNE PLATEFORME / LPSDFW GHV VWUXFWXUHV HW SODWHIRUPHV Ă„WDEOLHV ULVTXH W LO GH GLPLQXHU VRXV O HĆŞHW GHV PDQLIHVWDWLRQV WKĂ„PDWLTXHV FRPPH n6LJQ IRU P\ )XWXUHo 5LQJODQG OHV PDUFKHV FOLPDWLTXHV HWF " :'*{ ÂŤ La sociĂŠtĂŠ civile est souvent associĂŠe Ă la rigiditĂŠ, OD IHUPHWXUH OoLQHĆŻFDFLWĂ„ GHV FRĂ–WVf 2U OH PRQGH ĂŠvolue dans le sens d’une dynamique dans laquelle se renouvellent sans cesse les coalitions, les partenariats et les relations d’Êchange. Nous ne parlons plus avec une sociĂŠtĂŠ civile ‘unique’, mais bien diverse. C’est une rĂŠalitĂŠ TXH OHV HQWUHSULVHV DSSUHQQHQW SHX Âť SHX Âť JĂ„UHU /H GĂ„ĆŹ consiste Ă nous dĂŠtacher de ‘l’ancien’ système sans pour DXWDQW OoDEDQGRQQHU &HOD VLJQLĆŹH DXVVL TXH OHV PRGĂƒOHV existants de relations du travail, de concertation sociale, de collaboration‌ doivent changer radicalement. Âť 37{ ÂŤ Pourrions-nous naĂŽtre aujourd’hui si nous n’existions pas ? C’est la question que nous devons nous poser chaque jour. Nous devons dĂŠfendre les intĂŠrĂŞts collectifs des entreprises, pas leurs intĂŠrĂŞts individuels. Nous ne pouvons ĂŞtre utiles que si nous avons les connaissances et la qualitĂŠ. Des chefs d’entreprise VoDGUHVVHQW Âť QRXV HW DWWHQGHQW TXH QRXV OHXU RĆŞULRQV une qualitĂŠ supĂŠrieure. La connaissance ne peut dĂŠployer toute sa force que s’il existe une synergie maximale entre les experts de toutes les organisations de la sociĂŠtĂŠ civile, sans prolifĂŠration de choses LGHQWLTXHV (QĆŹQ QRXV GHYRQV PHWWUH HQ FRPPXQ cette expertise complĂŠmentaire et nos centres de FRQQDLVVDQFH HW OHV RĆŞULU VXU GHV SODWHIRUPHV RXYHUWHV dans le ‘cloud’. Âť

9HUV XQH FROODERUDWLRQ LQWĂ„JUĂ„H HQWUH OHV RUJDQLVDWLRQV SDWURQDOHV " :'*{ ÂŤ Nous devons en fait travailler tous dans le mĂŞme ‘cloud’, partager notre expertise et la mettre Ă disposition. Aujourd’hui, il y a trop de doubles emplois GDQV QRWUH RĆŞUH 'DQV FH nFORXGo OHV HQWUHSULVHV GRLYHQW pouvoir trouver ce qu’elles attendent de nous, sur tous les thèmes possibles. La digitalisation, blockchain en tĂŞte, supprime les intermĂŠdiaires. Quelle est la logique de maintenir Ă tout prix des organismes de paiement par exemple (indemnitĂŠs de maladie et invaliditĂŠ, allocations de chĂ´mage‌) ? Nous ne pouvons continuer Ă cultiver ce type de mĂŠcanismes. Cela peut sembler blasphĂŠmatoire, mais les organisations patronales doivent aussi se rĂŠorganiser en fonction de ce nouveau monde numĂŠrique. Nous devons aussi nous rĂŠinventer et RĆŞULU XQH QRXYHOOH 893 8QLTXH 9DOXH 3URSRVLWLRQ DX[ entreprises. Âť

0'{ ÂŤ Dans dix ans, les frontières entre les secteurs VHURQW WRWDOHPHQW GLĆŞĂ„UHQWHV ,O IDXW HQ ĆŹQLU DYHF l’excès de frais gĂŠnĂŠraux. Notre système s’est rĂŠvĂŠlĂŠ HĆŻFDFH SHQGDQW DQV PDLV LO GRLW FKDQJHU SRXU OH rester pendant les 100 prochaines annĂŠes. Les secteurs deviendront des ĂŠcosystèmes qui se connectent entre eux sur certains thèmes. Idem pour les organisations d’employeurs. Âť

ÂŤ DANS DIX ANS, LES FRONTIĂˆRES ENTRE LES SECTEURS SERONT TOTALEMENT DIFFÉRENTES Âť MARC DECORTE (BECI)

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+0{ † (Q ODQJXH GHV DĆŞDLUHV FHOD VLJQLĆŹH SURGXFW excellence (connaissance et qualitĂŠ) et operational excellence (synergie et plateforme). N’oublions pas la customer (member) intimacy. Nos membres doivent nous apprĂŠcier. Aujourd’hui, nous sommes pour beaucoup ‘nice to have’, mais nous ne sommes ni un besoin ni un plaisir. Nous devons devenir des organisations abordables et empathiques et le montrer dans notre culture et nos valeurs. C’est aussi extrĂŞmement important pour notre rĂŠputation auprès de l’opinion publique. Les groupements thĂŠmatiques EĂ„QĂ„ĆŹFLHQW GoXQH V\PSDWKLH VSRQWDQĂ„H 1RWUH WHUUDLQ d’action est beaucoup plus large et axĂŠ sur le long terme. ,O QRXV HVW GRQF EHDXFRXS SOXV GLĆŻFLOH GoLQVSLUHU HQ permanence le respect et la sympathie. Âť


 NOUS AUSSI DEVONS NOUS RÉINVENTER   LES GENS DOIVENT AVOIR LE DROIT DE TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS, PAS L’OBLIGATION DE S’ARRÊTER 

4XHOV VRQW OHV GHX[ SULQFLSDX[ GĂ„ĆŹV LQVFULWV Âť OoDJHQGD GX SUĂ„VLGHQW GH OD )(% %DUW 'H 6PHW "

OLIVIER WILLOCX (BECI) 1. Il faut augmenter le taux d’emploi

37{ ÂŤ Les chefs d’entreprise vivent et travaillent dans OH IURQW RĆŻFH 1RXV GHYRQV WUDYDLOOHU HW LQYHVWLU GDQV OH EDFN RĆŻFH HW PHWWUH QRWUH H[SHUWLVH Âť GLVSRVLWLRQ GX IURQW RĆŻFH GH PDQLĂƒUH RXYHUWH FRQYLYLDOH HW FRQFUĂƒWH – 2:{ ÂŤ Nous devons aussi veiller Ă ce que nos ‘experts’ VRLHQW VXĆŻVDPPHQW PLV DX GĂ„ĆŹ SDU OH PRQGH GHV entreprises et y soient ouverts. Il est particulièrement GLĆŻFLOH GH VH GLVWDQFLHU GoXQ PRGĂƒOH H[LVWDQW HW GH OH PHWWUH HQ TXHVWLRQ IRQGDPHQWDOHPHQW (W SOXV GLĆŻFLOH encore de convertir le changement en trajectoire concrète. Âť -&5{ ÂŤ Le changement le plus fondamental dans notre mode de pensĂŠe sera de passer d’un mode linĂŠaire Ă un mode complexe. Le mode linĂŠaire donnait Ă un problème donnĂŠ une solution en isolant les autres composantes. Le mode complexe considère, pour sa part, que tout est dans tout et qu’il faut considĂŠrer un problème particulier en relation avec l’ensemble. Ainsi, nos relations avec la sociĂŠtĂŠ civile font partie de cet ensemble et nous devons dĂŠcompartimenter nos expertises pour les mettre en relation avec l’ensemble. Âť %*{ ÂŤ Les organisations patronales doivent mettre leurs compĂŠtences davantage en commun et de manière transversale en y associant les entreprises pour proposer GHV VROXWLRQV LQQRYDQWHV DX[ JUDQGV GĂ„ĆŹV –

 QUI DIT MIGRATION DIT INTÉGRATION 

ÂŤ Il est important d'orienter les jeunes et les GHPDQGHXUV G HPSORL YHUV OHV GRPDLQHV RĂ” la demande est ou deviendra aiguĂŤ. Je pense Ă l'enseignement, au secteur des soins, aux mĂŠtiers STIM (Science-Technologie-IngĂŠnierieMathĂŠmatiques), Ă l'industrie manufacturière... Il faut aussi rĂŠaliser un meilleur ĂŠquilibre entre vie privĂŠe et travail. Trop souvent aujourd’hui, des gens renoncent Ă leur travail parce que l’accueil des enfants est LQVXĆŻVDQW RX LQDERUGDEOH ,O IDXW VXUWRXW DXJPHQWHU la tension entre le travail et l'inactivitĂŠ. Plus il y aura de personnes qui travaillent, plus les recettes de la sĂŠcuritĂŠ sociale augmenteront et plus la pension pourra ĂŞtre ĂŠlevĂŠe. Âť 8QH LQWHQVLĆŹFDWLRQ GH OD FROODERUDWLRQ HQWUH OHV GLĆŞĂ„UHQWHV RUJDQLVDWLRQV SDWURQDOHV

† /H UĂ„VXOWDW ĆŹQDO GRLW UHSUĂ„VHQWHU SOXV TXH OD VRPPH des parties. Collaborer plus intensivement, partager des expertises, briser des murs, construire des ponts‌ sont autant de leviers qui nous permettront de donner plus de portĂŠe et d’Êcho aux opinions des employeurs et d’ancrer notre leadership collectif. Tous les acteurs – entreprises, sociĂŠtĂŠ civile et autoritĂŠs – doivent travailler main dans la main. Le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes est un ĂŠlĂŠment essentiel pour rĂŠussir, comme l'indiquent clairement nos nouvelles vision et mission. Cela nĂŠcessite une collaboration plus intĂŠgrĂŠe entre toutes les organisations patronales. Nous souhaitons rendre plus performant l’actuel ComitĂŠ de contact entre la FEB et les organisations d’employeurs rĂŠgionales. Nous aussi devons nous rĂŠinventer pour exploiter toute l'expertise disponible de la manière la SOXV HĆŻFDFH HW OD SOXV RSWLPDOH SRVVLEOH DX VHUYLFH GH QRV PHPEUHV UHVSHFWLIV HW LQ ĆŹQH GH OD VRFLĂ„WĂ„ –

HANS MAERTENS (VOKA)

&HWWH WDEOH URQGH VH SRXUVXLW GDQV OD SURFKDLQH ÄGLWLRQ GH 5()/(&7 GÄFHPEUH /D )(% %HFL Oo8:( HW 9RND VH SHQFKHQW VXU OHV WKÄPDWLTXHV GH OoÄQHUJLH FOLPDW DLQVL TXH VXU OD PRELOLWÄ

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JOHAN NORBERG, NOUVEL OPTIMISTE, À PROPOS DE L'INNOVATION

« L’HUMANITÉ PERD-ELLE LA MÉMOIRE ? »

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Le titre de son livre est éloquent. Dans Non, ce n’était pas mieux avant. 10 bonnes raisons GoDYRLU FRQƬDQFH HQ OoDYHQLU, le penseur suédois Johan Norberg, autoproclamé ‘New Optimist’, GRQQH WRUW DX[ GÄIDLWLVWHV 1RQ OoDYHQLU QoHVW pas noir. Sa vision optimiste du présent et du passé et du rôle indéniable de l’innovation n’est toutefois pas partagée par le plus JUDQG{QRPEUH


BIO JOHAN NORBERG

°1973 (Stockholm) ’92-’99 Suit des ĂŠtudes de philosophie, littĂŠrature et politologie ’99 DiplĂ´mĂŠ d’Histoire des idĂŠes ’12 Conseil d’administration de la SociĂŠtĂŠ du Mont-Pèlerin

VERS UN MOMENT PROPICE Ă€ LA CRÉATIVITÉ Johan Norberg est historien de formation. Il s’est pendant longtemps montrĂŠ critique (ĂŠcologiste) et PĂ„ĆŹDQW YLV Âť YLV GX PRQGH GHV HQWUHSULVHV HW SDU extension, du monde moderne. Jusqu’à ce qu’il se plonge dans l’Histoire et prenne conscience ÂŤ que le bon vieux temps ĂŠtait ĂŠpouvantable Âť. La Suède d’il y a DQV Ă„WDLW SDXYUH (OOH VRXĆŞUDLW GH VRXV DOLPHQWDWLRQ chronique et connaissait un taux de mortalitĂŠ infantile ĂŠlevĂŠ. Comme le dit l’Êditorialiste amĂŠricain Franklin Pierce Adams : ÂŤ La principale explication du bon vieux temps, c’est le manque de mĂŠmoire. Âť L’Homme aspire par nature Ă une vie meilleure pour lui-mĂŞme et pour ses proches. Et il contribue pas Ă pas depuis des milliers d’annĂŠes Ă la connaissance et Ă la prospĂŠritĂŠ humaines. L’accumulation de connaissances VFLHQWLĆŹTXHV DLQVL TXH GH JĂ„QLH WHFKQRORJLTXH DPĂ„OLRUH la performance physique et cognitive des individus et leur permet de rĂŠaliser leurs rĂŞves, plus vite et plus

HĆŻFDFHPHQW TXH SDU OH SDVVĂ„ -RKDQ 1RUEHUJ appelle ÂŤ progrès humain Âť cette accumulation de connaissances individuelles. ÂŤ Ce serait une terrible erreur de croire que le progrès va de soi. (‌) Il y a GDQV OH PRQGH GHV IRUFHV Âť OoyXYUH TXL SRXUUDLHQW fort bien dĂŠtruire les piliers de cette ĂŠvolution : les libertĂŠs individuelles, l’ouverture ĂŠconomique et les avancĂŠes technologiques. Les terroristes et les dictateurs font ce qu’ils peuvent pour saper les sociĂŠtĂŠs libres, mais la menace vient aussi de l’intĂŠrieur. Âť Certains nationalistes ou politiciens autoritaires voudraient aujourd’hui dĂŠmanteler les libertĂŠs individuelles et construire des remparts entre pays et rĂŠgions. Ils font croire aux gens que le PRQGH H[WĂ„ULHXU HVW GDQJHUHX[ 5LHQ QoHVW PRLQV{YUDL

 LE MONDE NE CHANGERA RADICALEMENT QUE LORSQUE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE COMMENCERA À DIALOGUER AVEC ELLE-MÊME 

LES INTERACTIONS HUMAINES VALENT DE L’OR -RKDQ 1RUEHUJ LGHQWLƏH DXMRXUGoKXL TXDWUH Êvolutions qui changent (changeront) fondamentalement l’Êconomie. La dÊmatÊrialisation de l’Êconomie deviendra une rÊalitÊ tangible au

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 Ce serait une terrible erreur de croire que le progrès humain va de soi. 

cours des prochaines dĂŠcennies. ÂŤ Les entreprises fabriquent de moins en moins de produits physiques. Elles se tournent vers les services. Le consommateur remplace sa collection de vinyles par une playlist sur Spotify. La vraie crĂŠation de valeur ne repose plus sur les produits de base et leurs dĂŠrivĂŠs, mais sur l’interaction KXPDLQH HW OD FUĂ„DWLYLWĂ„ {– -RKDQ 1RUEHUJ VXLW HQ FHOD OD vision de son compatriote penseur du nouveau monde GH OoHQWUHSULVH OH 'U {.MHOO{$ {1RUGVWUĂ‘P &HOXL FL SUĂ„YRLW que chaque produit/service qui peut ĂŞtre numĂŠrisĂŠ le sera. Ce qui existe au format numĂŠrique peut ensuite ĂŞtre très vite copiĂŠ. Les entreprises auront donc fort peu de temps pour gĂŠnĂŠrer du capital Ă partir de tout nouveau produit/service. La vraie valeur ou crĂŠation GH EĂ„QĂ„ĆŹFHV SRXU OHV HQWUHSULVHV GĂ„FRXOHUD GH OD connaissance aboutissant Ă ce produit ou service. Une connaissance qui n’est pas (encore) tangible, c’est-Ă -dire numĂŠrisable. ÂŤ Toute interaction entre deux personnes qui ne peut ĂŞtre automatisĂŠe ou numĂŠrisĂŠe aura beaucoup plus de valeur Ă l’avenir. Je n’achèterai jamais XQ QRXYHO DOEXP GH 5DPPVWHLQ s MH OoĂ„FRXWH VXU 6SRWLI\{s PDLV MH VXLV SUĂ…W Âť GĂ„ERXUVHU {HXURV SRXU XQ WLFNHW GH{FRQFHUW –

ÂŤ L’excès europĂŠen de normes menace de bloquer l’Êvolution et l’innovation. Âť

L’LQWHOOLJHQFH DUWLĆŹFLHOOH ,$ a beau ĂŞtre prĂŠsente partout – des moteurs de recherche de Google aux machines Ă laver –, elle n’a pas encore atteint sa masse FULWLTXH QL OH SRLQW RĂ” HOOH GHYLHQGUD LQFRQWRXUQDEOH †{/oLQWHOOLJHQFH DUWLĆŹFLHOOH QH VH GĂ„YHORSSHUD YUDLPHQW et ne changera radicalement le monde que lorsqu’elle commencera Ă dialoguer avec elle-mĂŞme. Cette Ă„YROXWLRQ ĆŽRXWHUD YRLUH VXSSULPHUD OD GLĆŞĂ„UHQFLDWLRQ stricte entre les entreprises et les activitĂŠs. Ainsi, grâce Ă OoLQWHOOLJHQFH DUWLĆŹFLHOOH XQH HQWUHSULVH GH FRQVWUXFWLRQ SRXUUD GHYHQLU XQ H[SHUW HQ HĆŻFDFLWĂ„ Ă„QHUJĂ„WLTXH de sorte que cette expertise s’intĂŠgrera dans son FRUHEXVLQHVV HW PRGLĆŹHUD GRQF DXVVL IRQGDPHQWDOHPHQW son business model. Âť La bio-ingĂŠnierie et la biotechnologie progressent peu Ă peu vers leur apogĂŠe ĂŠconomique. Johan Norberg pense que nous ne sommes qu’au dĂŠbut des possibilitĂŠs GoDSSOLFDWLRQ RĆŞHUWHV SDU FHV FRQQDLVVDQFHV HQ PĂ„GHFLQH ou en soins de santĂŠ pour rendre la vie de l’homme plus confortable et la prolonger. ÂŤ Avez-vous dĂŠjĂ entendu SDUOHU GH OD WHFKQRORJLH &5,365 " 'HV ELRVFLHQWLĆŹTXHV ont rĂŠussi au cours de la dernière dĂŠcennie Ă utiliser une particularitĂŠ du système immunitaire des bactĂŠries pour insĂŠrer des gènes dans d’autres organismes – des plantes, des souris et mĂŞme des hommes – et supprimer ainsi des caractĂŠristiques indĂŠsirables ou en ajouter d’autres. Cela pour une bouchĂŠe de pain et en quelques jours au lieu de plusieurs semaines/mois. Âť (QĆŹQ OD globalisation sera le seul contexte. Les habitants du monde entier auront accès Ă la FRQQDLVVDQFH KXPDLQH FXPXOĂ„H /H WUDLQ HVW HQ PDUFKH{ il peut tout au plus ĂŞtre ralenti, mais certainement pas arrĂŞtĂŠ. Les choses sont devenues incontrĂ´lables. ÂŤ Je me souviens de l’histoire d’un brillant garçon de 15 ans qui vivait dans une rĂŠgion misĂŠrable et dĂŠpourvue de tout confort au Malawi. Sans la moindre idĂŠe de ce qui se passait dans le monde, il a bricolĂŠ de ses propres mains une turbine ĂŠolienne Ă partir de dĂŠchets. Lorsqu’il eut

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pour la première fois de sa vie l’occasion de surfer sur Internet, il dĂŠcouvrit combien son invention aurait pu Ă…WUH SOXV HĆŻFDFH JU½FH Âť OoĂ„FKDQJH GH FRQQDLVVDQFHV avec d’autres esprits crĂŠatifs. Si on extrapole cette expĂŠrience Ă des milliards d’êtres humains, on obtient le moment le plus propice Ă la crĂŠativitĂŠ de toute l’histoire humaine. Nous serons alors confrontĂŠs Ă une vĂŠritable disruption car les systèmes anciens et OH PRQGH DFWXHO GHV DĆŞDLUHV QH VRQW SDV Âť OD KDXWHXU GH OoHĆŞHW PXOWLSOLFDWHXU GHV GĂ„FRXYHUWHV FUĂ„DWLYHV GH milliers de jeunes Malawites de 15 ans. Âť

S’ADAPTER OU DISPARAĂŽTRE L’Homme peut s’adapter Ă de nombreux changements. Mais peut-il supporter la rapiditĂŠ Ă laquelle ces changements se produisent ? C’est tout le problème. ¤WDLW FH GLĆŞĂ„UHQW DYDQW " &HW H[WUDLW GoXQ DUWLFOH GX New York Times conclut : ÂŤ (‌) that American society is going too fast. Speed called fatal to ideas and real progress. We only get quantity, not quality. It’s the day of WKH ĆŽHHWLQJ YLVLRQ &RQFHQWUDWLRQ WKRURXJKQHVV WKH TXLHW UHĆŽHFWLRQ WKDW ULSHQV MXGJHPHQW DUH PRUH GLĆŻFXOW WKDQ HYHU – Ce texte date du 21 octobre 1923 ! Une ĂŠpoque RĂ” OD UDGLR HW OD YRLWXUH IDLVDLHQW IXUHXU

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ÂŤ La rapiditĂŠ du changement n’est qu’une des sources de rĂŠsistance. Elle est renforcĂŠe en 2020 par le fait que les innovations nous arrivent de partout. Il ne s’agit plus d’une machine Ă vapeur ou d’un tĂŠlĂŠgraphe qui surpasse tout (comme Ă l’Êpoque), mais de dizaines de mises Ă jour de logiciels par semaine. De plus, ces innovations sont incroyablement accessibles et faciles Ă utiliser. Âť Tout ĂŠvolue de manière tellement rapide et fragmentĂŠe que nos esprits et nos cerveaux ont du mal Âť VXLYUH † 0DLV OHV PRWHXUV GH UHFKHUFKH QH ĆŹOWUHQW ils pas les choses pertinentes parmi la surabondance d’informations ? Lorsque notre cerveau est dĂŠpassĂŠ, OHV DOJRULWKPHV HW OoLQWHOOLJHQFH DUWLĆŹFLHOOH SHXYHQW nous aider. La technologie provoquera une disruption de l’emploi, mais elle aidera aussi les gens Ă vaincre la WUDQVLWLRQ HW Âť UHVWHU SHUWLQHQWV YLIV HW HPSOR\DEOHV {– L’innovation et le changement ĂŠvoluent de manière organique. Ils ont toujours fait partie de la nature humaine. Chaque solution trouvĂŠe crĂŠe une nouvelle question. Nous ne serions jamais allĂŠs si loin sans cette impulsion humaine. S’adapter ou disparaĂŽtre : nous n’avons pas d’autre choix.

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 LA RAPIDITÉ DU CHANGEMENT N’EST QU’UNE DES SOURCES DE RÉSISTANCE 


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imposer les bonnes pratiques d’aujourd’hui comme norme pour demain. Cela entrave la créativité. L’Europe devrait surtout harmoniser ses innovations et les rendre ‘compliant’, ouvrir ses portes et faciliter l’interopérabilité. Dessinons la grille de la ville avec tous les équipements d’utilité publique souterrains. Mais laissons ensuite chacun construire la ville en toute liberté et créativité pour en faire une société vivable HW{SURJUHVVLVWH Au même titre que les institutions, les entreprises ÄSURXYHQW GH JUDQGHV GLƯFXOWÄV » DWWHLQGUH XQ QLYHDX de développement supérieur. Sony a développé les premiers lecteurs MP3 sur base de sa technologie musicale mobile, mais n’a pas poursuivi le projet. « La réussite dépend parfois d’un esprit fou comme celui de Steve Jobs, prêt à abandonner les anciens systèmes informatiques. C’est lui qui a été convaincu de la pertinence de remplacer, malgré son succès, OoL3RG SDU OoL3KRQH HW OoL3DG ,O HVW DưLJHDQW GH constater comment l’ordre établi et l’establishment s’opposent aux nouveaux modèles économiques ou tentent de freiner le progrès technologique par la OÄJLVODWLRQ HW OD{UÄJOHPHQWDWLRQ

Johan Norberg identifie aujourd’hui quatre évolutions qui changent (changeront) fondamentalement l’économie.

HW{FRQVWDWÄ TXH OD GLƯFXOWÄ GoDGDSWDWLRQ DX FKDQJHPHQW n’était pas seulement l’apanage du caractère de l’homme, mais aussi dans la nature des entreprises. Elles investissent dans une innovation de pointe à un moment donné puis se retrouvent totalement dépassées DSUÃV {DQV SDUFH TXoHOOHV Vo\ FUDPSRQQHQW 'oDXWUHV entreprises (du même secteur ou concurrentes) utilisent dans l’intervalle cette innovation comme levier de leur croissance et de leur développement. Les entreprises ont tendance à pérenniser leur business model parce TXoLO OHXU SURFXUH GHV EÄQÄƬFHV (OOHV QH YHXOHQW SDV se montrer trop innovantes ou provoquer leur propre disruption. Elles tentent de maintenir le problème auquel elles ont un jour trouvé la solution 1 . Elles ont WRUW{ 9R\H] FH TXL HVW DUULYÄ » .RGDN TXL GÄWHQDLW WRXV OHV brevets pour réussir dans la photographie numérique. Il a laissé passer sa chance. « Le modèle ou système ‘Europe’ risque de connaître pareil scénario catastrophe. Il faut donc faire comme Nestlé, qui a créé une unité indépendante pour sa marque miracle Nespresso (laquelle mettait de nombreux autres produits Nestlé VRXV SUHVVLRQ DƬQ GoÄYLWHU TXoHOOH VRLW ÄWRXƪÄH SDU les forces existantes. L’Europe devrait permettre OoLQVWDXUDWLRQ GoHVSDFHV VÄFXULVÄV RÔ OoLQQRYDWLRQ intergénérationnelle, transfrontalière et intersectorielle pourrait se déployer sans entraves ni risque d’être mise sous l’éteignoir par dévotion pour l’ancien monde. » L’Europe a historiquement été une terre d’avant-garde propice à stimuler l’économie ouverte. L’excès de normes menace toutefois de bloquer l’évolution et l’innovation. « Si nous voulons faire mieux à l’avenir, nous ne pouvons

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« DE NOMBREUSES ENTREPRISES TENTENT DE MAINTENIR LE PROBLÈME AUQUEL ELLES ONT UN JOUR TROUVÉ LA SOLUTION »

1 Ce principe est connu dans la littérature économique sous le nom de ‘Shirky Principle’.


ans & beyond 125 ans FEB ... Le livre ‘Entreprendre pour la prospĂŠritĂŠ. 125 ans & beyond’ HVW Ă„GLWĂ„ HQ IUDQĂ‚DLV SDU{5DFLQH{HW est disponible dans les librairies en Belgique. Il existe ĂŠgalement en nĂŠerlandais sous le titre ‘Ondernemen voor Welvaart. 125 jaar & beyond’, Ă„GLWĂ„ SDU{/DQQRR SUL[ (85

www.feb.be > Publications

... & beyond ! La plateforme numÊrique †{ DQV EH\RQG{– PHW  OoKRQQHXU GX FRQWHQX GLJLWDO H[FOXVLI 8QH SORQJÄH UÄWURVSHFWLYH HW SURVSHFWLYH GDQV OD YLH VRFLR ÄFRQRPLTXH GX SD\V 3URFKDLQV UHQGH] YRXV{ Didier Reynders & la rÊforme de l’ISOC, Paul Magnette & le CETA, Peter Praet & la crise bancaire de 2008, Thomas Leysen & OoÄFRQRPLH FLUFXODLUHf{

Apprendre, rĂŞver et rĂŠaliser

125.vbo-feb.be Qu’ont en commun Herman Daems, Alexander De Croo, Luc Cortebeeck, ’Ž •„ …‰“” ’Ž •„

…‰“”,, Œ‰Â? ‰ •Â?Â?Äœ Ä&#x; Ils font partie des 25 ďŹ ďŹ gures clĂŠs du monde entrepreneurial et politique belge qui tĂŠmoignent chacune de 25 moments charnières Ă l’occasion du 125e anniversaire de la FEB. Ă€ dĂŠcouvrir sans tarder dans notre livre et sa plateforme numĂŠrique ÂŤÂ 125 ans & beyond  !


REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

LA LOI DU CHANGEMENT SELON DOUGLAS ADAMS • Tout ce qui existe dans le monde à votre naissance est normal et ordinaire (…). • Tout ce qui est inventé entre vos 15 et 35 ans est nouveau, excitant et révolutionnaire (…). • Tout ce qui est inventé après vos 35 ans va à l'encontre de l'ordre naturel des choses.

« Nous avons au contraire besoin d’entrepreneuriat politique, de politiciens à l’esprit ouvert et imaginatif qui créent de l’espace pour le développement d’idées folles et d’innovations excentriques. Cela ne m’étonne pas que certaines entreprises progressistes dotées GH PR\HQV ƬQDQFLHUV LPSRUWDQWV HQIUHLJQHQW RX contournent la loi pour imposer leur modèle innovant au marché. » Les forces conservatrices d’une société fermée avaient encore la possibilité de bloquer le progrès pour préserver leur position de force. Pareil UÄƮH[H FRQVHUYDWHXU QoHVW SOXV HQYLVDJHDEOH GDQV OH monde globalisé actuel : il conduirait de facto la société sur une voie de garage. « De plus en plus de pays et d’endroits ont accès à une montagne de connaissances et d’innovations cumulées. Si le progrès est entravé quelque part, il se déploiera ailleurs. »

LA BELGIQUE EN 2045 La Belgique ne dispose plus que de maigres ressources à tirer du sous-sol, de la mer ou de l’air. Sa réelle plusvalue se situe en moyenne à… 1,7 mètre au-dessus de la terre ferme : talents, connaissances et créativité. L’avenir s’annonce donc radieux « pour autant que l’on mise sur la bonne stratégie », précise Johan Norberg. « La Belgique n’est pas le seul pays qui doit se transformer, oser des idées excentriques et innovantes pour préserver sa pertinence économique. La capacité GoDGDSWDWLRQ HVW FUXFLDOH GDQV OH nVXUYLYDO RI WKH ƬWWHVWo Êtes-vous capables de réagir aux changements disruptifs de l’univers économique et sociétal de manière agile HW ƮH[LEOH " TXRL ERQ ÅWUH DVVLV VXU XQH PRQWDJQH de charbon si le marché n’exploite plus cette matière première ? Je pense que la Belgique peut (et doit) se PRQWUHU EHDXFRXS SOXV ƮH[LEOH GDQV OD WUDQVLWLRQ HQWUH les modèles actuels et les ‘business models’ futurs. Elle GRLW OHV UHQGUH DWWUDFWLIV WDQW SRXU OD PDLQ GoyXYUH TXH pour le capital. Un marché du travail surréglementé et rigide appelle un entrepreneuriat politique qui permette de faire face à un avenir imprévisible. » Ce ne sont pas les entreprises les plus rapides, les plus intelligentes, les plus grandes ni les plus saines TXL VXUYLYURQW &H VHURQW OHV SOXV ƮH[LEOHV &HOOHV TXL s’adaptent sans relâche et facilement à la complexité

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croissante de l’évolution économique, géopolitique, technologique et climatologique. Nous savons depuis ORQJWHPSV TXoLO HVW SDUWLFXOLÃUHPHQW GLƯFLOH GH développer des conglomérats multiactifs qui font tout pour écarter leurs concurrents potentiels dans GLƪÄUHQWV GRPDLQHV -RKDQ 1RUEHUJ YRLW GHX[ PDQLÃUHV GH VoDWWDTXHU » FHWWH SUREOÄPDWLTXH )DLWHV Ƭ GH OD complexité et concentrez-vous sur ce en quoi vous excellez. Cela peut être quelque chose de très petit, mais celui qui se distingue seul dans cette petite niche peut se permettre de se soustraire à la complexité qui l’entoure. Ce genre d’acteurs de niche peuvent être extrêmement HƯFDFHV HW FRPSÄWLWLIV 2Q SHXW DXVVL DJLU » OoLQYHUVH et incorporer la complexité dans sa propre activité. Voyez ce que font des géants comme les FAANG 2 et les grandes sociétés technologiques. « Elles sont devenues des mastodontes très puissants parce qu’elles ont ouvert OHXUV SRUWHV HW FUÄÄ GHV SODWHIRUPHV RÔ HOOHV GRQQHQW une place à la complexité et à la créativité – même si elles ne les contrôlent pas toujours. Ce ne sont pas les mêmes géants qu’autrefois. Elles ont créé les outils appropriés pour permettre à chacun autour d’elles de GÄSOR\HU VD FUÄDWLYLWÄ /D PRLWLÄ GX FKLƪUH GoDƪDLUHV d’Amazon est réalisée par des tiers, les ‘third party VHOOHUVo $PD]RQ RƪUH » XQH PDLVRQ GH GLVTXHV GH OD banlieue de Stockholm une plateforme pour écouler sa musique dans le monde entier. Elle gagne de l’argent JU½FH DX[ HƪRUWV GoDXWUHV HQWUHSULVHV HW UHSRXVVH HQ même temps un certain nombre de concurrents. De nombreuses petites entreprises appliquent la même stratégie. Elles incorporent la complexité et sont très sensibles aux attentes des consommateurs et du marché. Ces deux modèles survivront avec succès au cours des SURFKDLQHV{GÄFHQQLHV

« CE NE SONT PAS LES ENTREPRISES LES PLUS RAPIDES, LES PLUS INTELLIGENTES, LES PLUS GRANDES … QUI SURVIVRONT, MAIS BIEN LES PLUS FLEXIBLES »

2 Les grands acteurs technologiques américains Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google.


WE MAKE YOUR PRINT WORK Votre partenaire d’impression Graphius vous offre-t-il une infrastructure performante et polyvalente ? Bien sûr. La technologie que nous utilisons est-elle à la pointe du progrès ? Évidemment ! Mais ce qui nous rend vraiment uniques, ÆȸÐĮĴ ăȸðĊĴÑæī­ĴðďĊ ÆďĉĨăÝĴÐ ÌÐ ĊďĴīÐ ŦķŘ ÌÐ ĨīďÌķÆĴðďĊș ÌÐ ă­ ĨīÑĨ­ī­ĴðďĊ ÌÐĮ Æďĉĉ­ĊÌÐĮ þķĮĪķȸ¾ ă­ ăðŒī­ðĮďĊȘ }ďķĴ ­ķ ăďĊæ Ìķ ĨīďÆÐĮĮķĮș ŒďĮ ðĉĨīðĉÑĮ ÅÑĊÑťÆðÐĊĴ ÌȸķĊ Ĵī­ðĴÐĉÐĊĴ ŦķðÌÐș åīķðĴ ÌȸķĊÐ Æďăă­Åďī­ĴðďĊ ÐĴ ÌȸķĊÐ ÆďĉĉķĊðÆ­ĴðďĊ ÅðÐĊ īďÌÑÐĮș ĨÐīĉÐĴĴ­ĊĴ ¾ Æì­ÆķĊ ÌÐ ĊďĮ ǢǦǟ ĨīďåÐĮĮðďĊĊÐăĮ ÌÐ ÌÑĨăďřÐī ĨăÐðĊÐĉÐĊĴ ĮďĊ ÐŘĨÐīĴðĮÐȘ Graphius, votre partenaire pour l’impression des magazines, catalogues, livres et brochures.

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ADVERTORIAL

PRENEZ UN BON BOL D’ART À BOZAR ! BOZAR se plonge aussi dans l’avenir, sous perfusion climatique. Alors que le réchauffement planétaire menace à terme notre existence, des artistes internationaux de premier plan ont imaginé à travers une succession de projets d’anticipation à quoi pourraient ressembler nos sociétés d’ici 2100 (Gallery of Futures, dès le 8 octobre). Autre moment-clé de la saison, l’exposition Hotel Beethoven, dédiée au compositeur, à sa musique et à ses idées, montrera à quel point son œuvre demeure une source d’inspiration, 250 ans après sa naissance (Hotel Beethoven, dès le 13 octobre).

Rejoignez et soutenez la culture !

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BOZAR axe sa nouvelle saison sur la thématique « art et bien-être ». Une programmation soulignant l’influence bénéfique de la culture sur notre santé psychique, physique et sociale, qui a une résonnance toute particulière dans le contexte de la crise sanitaire. Les arts et la culture possèdent des vertus apaisantes qui nous permettent de nous ressourcer, de cultiver notre jardin intérieur et de mieux faire face à la réalité. En un mot, la culture nous fait du bien. Il ne s’agit pas d’un slogan accrocheur de BOZAR mais d’une conviction solidement ancrée dans l’histoire et la tradition du Palais des Beaux-Arts, étayée par d’innombrables études scientifiques. C’est la raison pour laquelle BOZAR a relevé le défi d’adapter ses infrastructures aux exigences sanitaires permettant de regoûter aux joies du concert, de redécouvrir le son inimitable d’un orchestre en direct et

de découvrir de nouvelles expositions en toute sécurité.

Une saison régénératrice BOZAR a préparé à cet effet un vaste programme. Le Palais accueille par exemple la première exposition solo dédiée aux dernières œuvres sur papier du peintre-dessinateur Philippe Vandenberg, qui dénonce dans son univers satirique les structures récurrentes de la répression, du fondamentalisme et de la pensée unique (Philippe Vandenberg. Molenbeek, depuis le 17 septembre). Vous pourrez aussi découvrir la puissance expressive de la danse. Mélange d’art brut, d’art moderne et contemporain, de documents d’archives ou d’extraits de films, l’exposition Danser brut étudie les formes d’expression du corps, avec des œuvres de Borremans, Chaplin, Corbaz, Toulouse-Lautrec et bien d’autres (Danser brut, depuis le 24 septembre).

De nombreux autres rendez-vous vous attendent. Comme le précise ci-après le directeur général de BOZAR, Paul Dujardin, le secteur de la culture – durement éprouvé depuis le début de la crise – qui vit à travers des institutions comme BOZAR, a plus que jamais besoin de votre concours pour continuer à vous offrir cette part si essentielle à notre bien-être collectif et individuel. L’art nous rend-il meilleur ? Oui, indéniablement. Alors prêt à vous faire du bien en faisant le plein d’Art & Well-being à BOZAR ? N’hésitez pas, les institutions culturelles sont là pour vous ! Olivier Boruchowitch

PRESCRIPTIONS CULTURELLES L’art est bénéfique pour notre santé mentale et physique ! Offrez des tickets d’exposition à vos employés et clients privilégiés pour redémarrer du bon pied ! Contactez-nous pour plus d’informations (voir page suivante).


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2.

3.

Beelden: 1. John Baldessari, Beethoven‘s Trumpet (With Ear) Opus # 133, 2007 © The Estate of John Baldessari. Courtesy the Estate of John Baldessari and Sprüth Magers. Photo: Timo Ohler 2. Philippe Vandenberg, No title, 2007 © Philippe Vandenberg Foundation. Courtesy Estate Philippe Vandenberg. 3. Valeska Gert, Tänzerische Pantomimen, 1925, filmstill. D.R. Centre National de la danse CN D

vivrons pas sans le soutien important des entreprises.

La culture a besoin des entreprises pour survivre ! Le confinement dû au coronavirus a touché de plein fouet de nombreux secteurs, et particulièrement celui de la culture. Si la crise sanitaire permet à BOZAR de développer son offre digitale, nous sommes encore loin de disposer d’un business model nous permettant de compenser les pertes massives enregistrées pendant le confinement et celles à venir liées à la capacité d’accueil limitée que nous impose la crise. Nous ne sur-

Si elles nous ont toujours manifesté leur concours financier, soit par le mécénat, soit par la location de nos infrastructures, nous avons plus que jamais besoin d’elles aujourd’hui. Les artistes n’ont plus de travail depuis des mois et les institutions culturelles ont le devoir de trouver de nouvelles formes d’activités leur assurant un revenu digne. Mais elles ne pourront pas y parvenir sans l’appui du secteur privé. BOZAR a toujours développé des synergies fructueuses avec les entreprises, qui ont conscience de la contribution de la culture à la vie sociétale et de l’influence positive de l’art sur notre bien-être – ce qui est d’ailleurs notre thématique de la saison. En outre, BOZAR s’efforce également, à travers ses activités, de réunir des artistes et des représentants du monde des affaires, ce qui favorise souvent l’émergence de regards croisés débouchant sur des innovations en matière de services, de produits et de développement technologique. Une fois la crise sanitaire

dépassée, nous aurons donc tous besoin de nos artistes pour redonner du sens et de la beauté à ce monde qui nous attend et que continuerons à façonner ensemble. Paul Dujardin, CEO & Artistic Director Palais des Beaux-Arts Image: Paul Dujardin © Filip Naudts

Associer votre entreprise à BOZAR, c’est avant tout participer au soutien de la culture et des artistes, mais aussi bénéficier d’avantages exclusifs et sur mesure en termes d’hospitalité et de visibilité. En partageant nos engagements pour le bien-être ou encore le climat, vous aidez à faire découvrir à quel point l’art contribue à l’émergence de nouvelles solutions à ces grands enjeux de notre temps. Plus d’info sur www.bozar.be ou auprès de Gaspard Noesen : +32 (0)2 507 84 57 gaspard.noesen@bozar.be


REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

THĂˆMES Cher lecteur Le magazine REFLECT que nous vous prĂŠsentons ici SUHQG s SRXU YRXV{s OH SRXOV GH OoDFWXDOLWĂ„ 'DQV FKDTXH numĂŠro, il donne un aperçu de thèmes importants que nos experts gèrent, nĂŠgocient et suivent de près, dans OHV GRPDLQHV Ă„FRQRPLTXH VRFLDO MXULGLTXH HW ĆŹVFDO

Pour chaque thème, nous vous dĂŠcrivons l’Êtat d’avancement du dossier, la position de la FEB et les SURFKDLQHV Ă„WDSHV 8QH PDQLĂƒUH GH YRXV RĆŞULU XQH YLVLRQ Ă 360° sur des dossiers qui peuvent avoir un impact important sur vos activitĂŠs.

Vous trouverez donc dans les pages qui suivent une sÊlection de dossiers actuellement traitÊs par nos experts pour dÊfendre au mieux les intÊrêts des IÄGÄUDWLRQV PHPEUHV HW GH OHXUV HQWUHSULVHV DƯOLÄHV HW ce aux niveaux tant fÊdÊral qu’europÊen et international.

Vous trouverez une vue d’ensemble de tous les dossiers et thèmes suivis par nos experts sur www.feb.be (domaines d’action).

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POLITIQUE SOCIALE ǣ{&2521$9,586 Ǥ

CRISE DU CORONAVIRUS Le soutien à la liquidité et la solvabilité des entreprises reste une priorité.

Les partenaires sociaux placent leurs propres accents.

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BELGIAN BUSINESS AWARDS FOR THE ENVIRONMENT 0LVH » OoKRQQHXU GH {LGÄHV EXVLQHVV SRXU une société décarbonée.

DIGITAL SERVICES ACT PACKAGE Ou comment redessiner le digital pour l’avenir.

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PRIVACY SHIELD

Les transferts de données personnelles vers les États-Unis sont-ils encore possibles ?

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5(/$7,21 8(Ǖ5 Ǖ8

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CARBURANTS ǣ %$6 &$5%21( Ǥ

Accélérer les préparatifs tous azimuts !

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L’électricité, mais pas seulement.

Une crise qui ébranle notre prospérité.

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REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

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LES PARTENAIRES SOCIAUX PLACENT LEURS PROPRES ACCENTS

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Contact

Pieter Timmermans Administrateur délégué cva@vbo-feb.be

Monica De Jonghe Directeur général et Executive Manager &HQWUH GH FRPSÄWHQFH (PSORL 6ÄFXULWÄ VRFLDOH ivn@vbo-feb.be Recherche sur FEB.BE p3ROLWLTXH VRFLDOH {FRURQDYLUXV q


CYBERVEILIGHEID BELGIAN BUSINESS AWARDS FOR THE ENVIRONMENT

MISE À L’HONNEUR DE 10 IDÉES BUSINESS POUR UNE SOCIÉTÉ DÉCARBONÉE

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ocation d’appareils mĂŠnagers peu ĂŠnergivore, bouteilles en pet 100% recyclĂŠ, quartiers d’habitation durables, recyclage et rĂŠutilisation en boucle sur site de l’eau nĂŠcessaire Ă la SURGXFWLRQ HWF › OoKHXUH RĂ” OD &RPPLVVLRQ HXURSĂ„HQQH VoDWWĂƒOH Âť PHWWUH HQ yXYUH VRQ *UHHQ 'HDO s sa feuille de route pour opĂŠrer le grand virage de la transition vers une sociĂŠtĂŠ dĂŠcarbonĂŠe Ă l’horizon 2050 –, petites, moyennes et grandes entreprises continuent, de leur cĂ´tĂŠ, Ă multiplier les initiatives dans le mĂŞme but.

Pour la 17e fois, les Belgian Business Awards for the Environment (BBAE) mettent en ĂŠvidence les pratiques, procĂŠdĂŠs et produits ĂŠco-innovants de tous secteurs d'activitĂŠ qui contribuent Ă la transition vers une ĂŠconomie circulaire. 10 entreprises ĂŠtaient nominĂŠes pour cette ĂŠdition : Coca-Cola – Toutes les bouteilles en plastique (pet) de la marque Chaudfontaine contiennent 100% de matĂŠriaux recyclĂŠs (sauf bouchon et ĂŠtiquette) ; Hortiplan (une marque d'Arvesta) – Système de ravine mobile pour la culture de lĂŠgumes en hydroponie, qui ĂŠconomise 80% d’eau ; OVO (Ondernemers voor ondernemers) – Sustainable Technology for Africa : soutien et promotion de l’entrepreneuriat durable en Afrique ; Proximus s $PELWLRQ DĆŻFKĂ„H GH GHYHQLU XQH HQWUHSULVH positive nette en carbone et vĂŠritablement circulaire' d’ici 2030 ; Valipac – Films d’emballage 'circulaires', rĂŠtractables et fabriquĂŠs Ă partir de dĂŠchets de plastique issus des collectes en entreprise ; Wienerberger – Restauration de la biodiversitĂŠ sur les sites d’extraction ; MODS – RĂŠutilisation et modularitĂŠ d’ÊlĂŠments de construction en bois pour stands – prix spĂŠcial <RXQJ{WDOHQW Les entreprises gagnantes sont : 1. L’OrĂŠal (Libramont) – Usine 'sèche', c’est-Ă -dire que la totalitĂŠ de l’eau nĂŠcessaire Ă la production de l’usine provient d’eau recyclĂŠe en boucle sur le site (200 mÂł/jour). 2. Ducoop – Nouveau quartier d’habitation De Nieuwe Dokken Ă Gand, qui utilise une combinaison unique GH{WHFKQRORJLHV YHUWHV UĂ„GXFWLRQ GH GoĂ„PLVVLRQV de CO2)

3. BSH Home Appliances – Appareils ĂŠlectromĂŠnagers Ă faible consommation d'ĂŠnergie proposĂŠs Ă la location Âť ORQJ WHUPH Âť GHV IDPLOOHV HQ GLĆŻFXOWĂ„ ĆŹQDQFLĂƒUH Comme Ă chaque fois, c’est un jury d’experts indĂŠpendants qui a examinĂŠ les 32 projets introduits et – au terme de 3 tours de vote – sĂŠlectionnĂŠ les vainqueurs. La remise des prix, qui a eu lieu le 21 septembre, avait pour keynote invitĂŠ Guibert del Marmol{ , conseiller, auteur et orateur spĂŠcialisĂŠ dans l'ĂŠconomie rĂŠgĂŠnĂŠratrice. Depuis 2006, il aide des organes directeurs, des conseils d'administration et des actionnaires Ă ĂŠlaborer une stratĂŠgie de dĂŠveloppement durable axĂŠe sur des valeurs partagĂŠes.

&RQWDFW

Vanessa Biebel Executive Manager Centre de compĂŠtence DurabilitĂŠ & Économie circulaire YE#YER IHE EH 5HFKHUFKH VXU )(% %( “BBAEâ€?

Les laurĂŠats belges aux BBAE sont automatiquement nominĂŠs pour les European Business Awards for the Environment, dont la cĂŠrĂŠmonie se tiendra en novembre. Cette annĂŠe est un grand cru pour notre pays, avec {HQWUHSULVHV UHWHQXHV HQ YXH GH OD JUDQGH ĆŹQDOH europĂŠenne: L’Oreal, DEME, Ducoop et OVO et Co2logic (rising star) ! La crise sanitaire a dĂŠmontrĂŠ que les entreprises dont la stratĂŠgie est d’une manière ou d’une autre tournĂŠe vers plus de 'circularitĂŠ', vers la prise en compte d’objectifs durables ont mieux rĂŠsistĂŠ que les autres. C’est en tout cas ce qui ressort des rĂŠsultats d’une rĂŠcente enquĂŞte menĂŠe par Vlaanderen Circulair et l’institut indĂŠpendant pour la recherche technologique VITO.

1 Le prochain numĂŠro de REFLECT contiendra une interview de Guibert del Marmol.

LA CRISE C SAN SANITAIRE A DÉMONTRÉ QUE DÉM LES ENTREPRISES DONT LA DON STRATÉGIE EST STR 'o81( 0$1,£5( 'o8 28 'o81( 28 AUTRE TOURNÉE AUT VERS PLUS DE VER 'CIRCULARITÉ' 'CIR ONT MIEUX RÉSISTÉ QUE RÉS /(6 $875(6 /(6

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REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

CYBERVEILIGHEID 5(/$7,21 8(Ç•5 Ç•8

ACCÉLÉRER LES PRÉPARATIFS TOUS AZIMUTS !

L

’inquiĂŠtude demeure grande quant Ă l’issue des actuelles nĂŠgociations relatives Ă la relation commerciale entre l’Union europĂŠenne et le Royaume-Uni, après le 1er janvier prochain, F Âť G OH MRXU RĂ” OH 5 8 TXLWWHUD HĆŞHFWLYHPHQW le marchĂŠ intĂŠrieur et l’union douanière. (Q GĂ„SLW GH OoLQWHQVLĆŹFDWLRQ GHV QĂ„JRFLDWLRQV GHSXLV OD mi-juin sur un accord de libre-ĂŠchange (qui devrait en principe prĂŠvoir un rĂŠgime de 'zĂŠro tarif – zĂŠro quota'), très peu de progrès substantiels ont ĂŠtĂŠ engrangĂŠs. Des points de dĂŠsaccord majeurs subsistent, notamment sur la manière de garantir la saine concurrence ou dans le GRVVLHU GH OD SĂ…FKH /H ULVTXH GoXQ VFĂ„QDULR FOLĆŞ HGJH (dans lequel les relations seraient, dès le 1er janvier 2021, notamment basĂŠes sur les droits de douane (dans certains cas fort ĂŠlevĂŠs) convenus Ă l’OMC) est donc toujours bien rĂŠel. De plus, mĂŞme si l’UE et le R.-U. parviennent Ă nĂŠgocier HW UDWLĆŹHU GDQV OHV WHPSV XQ DFFRUG GH OLEUH Ă„FKDQJH GHV changements importants seront introduits au 1er{MDQYLHU Les ĂŠchanges nĂŠcessiteront par exemple le respect de procĂŠdures et de formalitĂŠs douanières. Or, bon nombre d’entreprises qui commercent avec le R.-U. n’ont pas de rĂŠelle expĂŠrience dans les ĂŠchanges hors UE.

durant laquelle les entreprises de bonne foi ne seraient pas sanctionnĂŠes en cas de manquement, mais au contraire aidĂŠes et conseillĂŠes dans leur rĂŠgularisation. Les autoritĂŠs pourraient aussi envisager des mesures d’assouplissement de diverses obligations et procĂŠdures, comme ce fut le cas dans le cadre de la crise liĂŠe au COVID. Et de manière gĂŠnĂŠrale, si des adaptations aux règles et obligations actuelles doivent ĂŞtre introduites en lien avec la nouvelle situation, nous plaidons pour que celles-ci soient les plus simples possible, et qu’elles soient communiquĂŠes au plus WĂ?W DX[ DFWHXUV Ă„FRQRPLTXHV DĆŹQ TXoLOV SXLVVHQW OHV intĂŠgrer dans leurs procĂŠdures{ . › PRLQV GH PRLV GX GĂ„SDUW HĆŞHFWLI GX 5 8 GH Oo8( OD )(% IRUPXOH OH YyX TXH GHV SURJUĂƒV PDMHXUV VRLHQW HQĆŹQ DFFRPSOLV GDQV OHV QĂ„JRFLDWLRQV HW TXH HQ parallèle, les autoritĂŠs et les entreprises accĂŠlèrent leur prĂŠparation aux changements inĂŠluctables Ă venir.

&RQWDFW

2OLYLHU -RULV Executive Manager Centre de compĂŠtence Europe & International RM#YER IHE EH 5HFKHUFKH VXU )(% %( “Brexitâ€? p&OLĆŞ HGJHq

1 La FEB encourage les entreprises à prendre connaissance de la centaine de fiches pratiques rÊdigÊes par la Commission europÊenne au sujet des changements à venir dans de multiples secteurs d’activitÊ – cf. https://ec. europa.eu/info/european-union-andunited-kingdom-forging-newpartnership/future-partnership/gettingready-end-transition-period_en

Ces constats nous poussent Ă lancer un triple message. Premièrement, nous demandons aux diverses autoritĂŠs belges et europĂŠennes qu’elles accĂŠlèrent leur propre prĂŠparation Ă la nouvelle donne et se coordonnent. Deuxièmement, de concert avec nos fĂŠdĂŠrations sectorielles membres, nous encourageons les entreprises de toutes tailles Ă accĂŠlĂŠrer leurs prĂŠparatifs aux changements Ă venir. Nous multiplierons les initiatives visant Ă sensibiliser les entreprises Ă cette impĂŠrative nĂŠcessitĂŠ. Et nous demandons aux autoritĂŠs compĂŠtentes de continuer Ă les soutenir. (QĆŹQ Ă„WDQW GRQQĂ„ TXH GH QRPEUHXVHV HQWUHSULVHV HQ particulier les PME) pourraient ne pas ĂŞtre pleinement prĂŞtes dans les temps, nous demandons aux pouvoirs publics d’adopter des mesures destinĂŠes Ă faciliter la transition des entreprises vers la nouvelle rĂŠalitĂŠ au 1er janvier et au-delĂ . Ceci pourrait prendre la forme d’une assistance technique. Une autre mesure concrète serait l’introduction d’une 'grace period'

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UNE MESURE CONCRĂˆTE SERAIT /o,1752'8&7,21 / ,1752'8 'o81( *5$&( 3(5,2' 'o81( *5 DURANT L LAQUELLE LES ENTRE ENTREPRISES DE BONNE FOI NE SERAIENT SERAIE PAS SANCTION SANCTIONNÉES EN CAS DE 0$148(0(17 0$148(0


CYBERVEILIGHEID UN NOUVEAU TANDEM À LA TÊTE DE LA FEB &29,'Ǖ

UNE CRISE QUI ÉBRANLE NOTRE PROSPÉRITÉ

N

ous faisons face Ă une crise d’une ampleur inĂŠdite, avec notre ĂŠconomie qui pourrait dĂŠcroĂŽtre de 8,3% en 2020. Contrairement aux crises prĂŠcĂŠdentes (2008-2009 et 2011-2012), la nature du choc n’est pas inhĂŠrente Ă notre système ĂŠconomique mais purement H[RJĂƒQH OD SDQGĂ„PLH GH &29,' /H FRQĆŹQHPHQW D HX un coĂťt important en termes de valeur ajoutĂŠe perdue. Le PIB nominal en 2020 serait 50 milliards EUR plus bas que prĂŠvu. L’impact de la crise sur les entreprises ainsi que leurs attentes dans les six mois font l’objet de la dernière enquĂŞte de conjoncture de la FEB{ , dont voici les principaux enseignements. 3HQGDQW OH FRQĆŹQHPHQW OoH FRPPHUFH D SHUPLV OD poursuite vaille que vaille de l’activitĂŠ ĂŠconomique. Et le retard accumulĂŠ ces dernières annĂŠes dans notre pays s’est encore plus fait ressentir. La crise du COVID-19 a une fois de plus montrĂŠ la nĂŠcessitĂŠ et l’urgence d’adapter notre rĂŠgime de travail en soirĂŠe pour que celui-ci devienne possible Ă des coĂťts salariaux raisonnables. Ainsi nos entreprises pourront jouer sur un pied d’ÊgalitĂŠ avec les concurrents des pays voisins au niveau de la cĂŠlĂŠritĂŠ des livraisons. Et il ne faut pas s’arrĂŞter lĂ et dynamiser davantage QRWUH PDUFKĂ„ GX WUDYDLO (Q HĆŞHW OHV FRQVĂ„TXHQFHV de la crise sur l’emploi varieront d’un secteur Ă l’autre. Il faut donc faciliter les transitions entre secteurs via l’accompagnement, la formation et l’activation des demandeurs d’emploi sans oublier l’apprentissage tout au long de la vie professionnelle. Cela augmentera les capacitĂŠs d’adaptation et de reconversion des travailleurs, en plus d’augmenter la productivitĂŠ et le potentiel de croissance. La crise a aussi nĂŠcessitĂŠ d’importantes adaptations organisationnelles et le tĂŠlĂŠtravail a permis d’apporter XQH VROXWLRQ ĆŽH[LEOH HW HĆŻFDFH ,O IDXW GRQF VH VHUYLU de l’expĂŠrience acquise et assouplir son cadre lĂŠgal, FDU LO LQFDUQH DXVVL XQH SDUWLH GHV VROXWLRQV DX[ GĂ„ĆŹV de la mobilitĂŠ et du climat. Après avoir parĂŠ au plus pressĂŠ, il faut Ă prĂŠsent des mesures pour soutenir notre ĂŠconomie Ă moyen terme et garantir un retour Ă une croissance saine pour les SURFKDLQHV DQQĂ„HV{ 3UHPLĂƒUHPHQW HQ VWLPXODQW OHV investissements privĂŠs et publics qui accĂŠlĂŠreraient la digitalisation et la transition ĂŠcologique, renforçant aussi notre potentiel de croissance, tout en relevant GoLPSRUWDQWV GĂ„ĆŹV VRFLĂ„WDX[

Deuxièmement, en rĂŠduisant substantiellement la SUHVVLRQ ĆŹVFDOH VXU OHV EDV{VDODLUHV Ce qu’il ne faudrait certainement pas faire : mettre HQFRUH SOXV HQ GLĆŻFXOWĂ„ OHV HQWUHSULVHV HQ MHWDQW par la fenĂŞtre les progrès de ces dernières annĂŠes en matière de coĂťts salariaux et de compĂŠtitivitĂŠ ! Il faut donc absolument garantir l’application correcte de la loi GH{ (QĆŹQ s HW VXUWRXW s SHXW RQ VH SHUPHWWUH GHV hausses salariales tant que le PIB n'est pas revenu Ă son niveau antĂŠrieur ? Car nous ne devons pas perdre de vue que nous disposons d’une marge de manoeuvre assez limitĂŠe en WHUPHV GH ĆŹQDQFHV SXEOLTXHV 'oXQ SHX PRLQV GH du PIB en 2019, notre taux d’endettement augmenterait jusqu’à 120% du PIB en 2020. Il faudra donc s’assurer GH PHWWUH HQ SODFH OHV PHVXUHV OHV SOXV HĆŻFDFHV HW HĆŻFLHQWHV WRXW HQ FLEODQW OHV HQWUHSULVHV HW OHV PĂ„QDJHV qui en ont le plus besoin.

&RQWDFW

$QRXDU %RXNDPHO Centre de compĂŠtence Économie & Conjoncture DER#YER IHE EH 5HFKHUFKH VXU )(% %( “Conjonctureâ€? “Plan de relanceâ€?

1 Focus Conjoncture - La crise du coronavirus ĂŠbranle notre prospĂŠritĂŠ. Vite, un plan de relance ! https://www.feb.be/publications/ focus-conjoncture---la-crise-ducoronavirus-ebranle-la-prosperite.vite-un-plan-de-relance-/ 2 Un Plan de relance 4X4 turbo pour renforcer le potentiel de croissance de notre ĂŠconomie. La FEB propose un Plan de relance [ {WXUER [ UHQYRLH Âť TXDWUH D[HV majeurs et cruciaux : renforcer notre tissu ĂŠconomique, rĂŠformer le marchĂŠ du travail et la sĂŠcuritĂŠ sociale, faciliter la transition ĂŠcologique et investir dans la poursuite de la digitalisation. https://www.feb.be/publications/unplan-de-relance-turbo-4x4-pourrenforcer-le-potentiel-de-croissancede-notre-economie/

AP APRĂˆS AVOIR PA PARÉ AU PLUS PR PRESSÉ, IL FAUT Ă€P PRÉSENT DES MESURES POUR ME SO SOUTENIR NOTRE ÉCO ÉCONOMIE Ă€ MOYEN TERME MO ET GARANTIR UN RET RETOUR Ă€ UNE CRO CROISSANCE 6$ 6$,1(

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CYBERVEILIGHEID CRISE DU CORONAVIRUS

LE SOUTIEN À LA LIQUIDITÉ ET LA SOLVABILITÉ DES ENTREPRISES RESTE UNE PRIORITÉ

L

es ĂŠtudes rĂŠgulières rĂŠalisĂŠes par l’Economic Risk Management Group (ERMG) pour le gouvernement et les analyses rĂŠalisĂŠes par la FEB avec l’aide du modèle Graydon sont implacables : sans les mesures de soutien, près de 40% des entreprises qui ĂŠtaient saines avant la FULVH DXUDLHQW FRQQX GH JUDYHV GLĆŻFXOWĂ„V ĆŹQDQFLĂƒUHV HW nonobstant ces mesures, près de 20% des entreprises (1 sur 5 !) restent encore en zone rouge. Il est donc indispensable 1) de prolonger les mesures de soutien tant que durera la crise et 2) de les renforcer au niveau du volet 'solvabilitĂŠ' pour sauver les entreprises encore Ă risque. Et c’est dans le segment des entreprises comptabilisant entre 10 et 20 travailleurs, ainsi que pour les entreprises dĂŠbutantes (moins de 4 ans) que les besoins ĆŹQDQFLHUV VRQW OHV SOXV FULDQWV Pour rappel, tant le gouvernement fĂŠdĂŠral que les RĂŠgions ont adoptĂŠ durant le deuxième trimestre 2020 un ensemble de mesures cohĂŠrentes et bien coordonnĂŠes qui ont permis de soutenir les besoins HVVHQWLHOV GHV HQWUHSULVHV HQ GLĆŻFXOWĂ„V DX QLYHDX des liquiditĂŠs, qu’il s’agisse de dĂŠlais (ou reports) de paiement, de prĂŞts garantis ou non et de quasi-apports Un certain nombre de ces mesures partaient toutefois du postulat que l’Êconomie retrouverait un rythme SUHVTXH QRUPDO GĂƒV OD ĆŹQ GH OoĂ„WĂ„ RX DYDQW OD ĆŹQ GH l’annĂŠe au plus tard. Nous savons maintenant que ce ne sera pas le cas et qu’il faudra encore s’attendre Ă SOXVLHXUV DQQĂ„HV WUĂƒV GLĆŻFLOHV ,O HVW GRQF LQGLVSHQVDEOH qu’il soit procĂŠdĂŠ Ă leur ĂŠvaluation et qu’en fonction des besoins ces mesures soient prolongĂŠes et/ou adaptĂŠes. 0(775( /o$&&(17 685 /$ 62/9$%,/,7¤ (7 /( /21*{7(50(

Un projet de loi visant Ă introduire une 'rĂŠserve de UHFRQVWLWXWLRQ DX QLYHDX ĆŹVFDO D Ă„WĂ„ DGRSWĂ„ SDU OD Commission des Finances de la Chambre avant les vacances parlementaires. Il doit encore ĂŞtre votĂŠ en sĂŠance plĂŠnière{ . Il s’agit d’aider les entreprises Ă reconstituer leurs fonds propres. &HWWH PHVXUH QH VXĆŻUD FHSHQGDQW SDV SRXU OHV GoHQWUHSULVHV VDLQHV HQ GLĆŻFXOWĂ„V SOXV GH {HQWUHSULVHV HPSOR\DQW SOXV GH

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{WUDYDLOOHXUV 3RXU FHV GHUQLĂƒUHV OD )(% recommande des mesures complĂŠmentaires pour renforcer leur solvabilitĂŠ : -

Une rÊforme des intÊrêts notionnels pour les recibler sur les petites entreprises en augmentant le taux de la dÊduction ; - Un renforcement du tax shelter pour les starters et les scale-ups, conformÊment aux suggestions GH{Oo(50* / D PRELOLVDWLRQ ƏVFDOH GH OoÄSDUJQH SXEOLTXH SRXU OH capital à risque ; / D PRELOLVDWLRQ ƏVFDOH GHV UÄVHUYHV GHV HQWUHSULVHV pour renforcer la solvabilitÊ des entreprises encore sauvables ; - L’assouplissement temporaire de certaines mesures 'contracycliques' de compensation de la rÊforme de l’ISOC qui exacerbent le manque de liquiditÊs des entreprises (comme, prÊcisÊment, la limitation de la dÊduction des intÊrêts).

&RQWDFW

Jean Baeten Executive Manager Centre de compĂŠtence FiscalitĂŠ & Investissements ME#YER IHE EH 5HFKHUFKH VXU )(% %( “LiquiditĂŠâ€? “SolvabilitĂŠâ€?

Voir aussi l'Étude FEB-Graydon sur la solvabilitÊ des entreprises https://www.feb.be/publications/etudefeb-graydon-sur-la-solvabilite-desentreprises/ 1 Voir la proposition de loi sur le site de la Chambre. https://www.lachambre.be/FLWB/ PDF/55/1412/55K1412004.pdf

IL EST INDISPENSABLE 48o(1 48o(1 )21&7,21 '(6 BESOINS LES MESURES BESO SOIENT PROLONGÉES SOIEN (7Ç–28 $'$37¤(6 (7Ç–28


CYBERVEILIGHEID DIGITAL SERVICES ACT PACKAGE

OU COMMENT REDESSINER LE DIGITAL POUR L’AVENIR

L

e 19 fĂŠvrier 2020, la Commission europĂŠenne annonçait sa stratĂŠgie pour une Europe digitale et y proposait l’adoption d’un 'Digital Services Act package', prĂŠvoyant une adaptation des règles rĂŠgissant les services digitaux pour le marchĂŠ unique. '( 482, 6o$*,7Ç•,/ "

Il s’agit d’une refonte de la lĂŠgislation relative aux services digitaux, pour ĂŞtre davantage en accord avec les rĂŠalitĂŠs actuelles. La Commission europĂŠenne vise Ă renforcer le marchĂŠ unique pour les services digitaux mais aussi Ă encourager l’innovation et la compĂŠtitivitĂŠ de l’environnement en ligne europĂŠen. POURQUOI LANCER CE PACKAGE ET COMMENT LE '¤9(/233(5 "

Depuis l’adoption par la Commission europÊenne de la directive sur l’e-commerce en 2000, le cadre lÊgal rÊgissant les services digitaux est restÊ inchangÊ.

assurer un système moderne de coopĂŠration pour la supervision des plateformes mais aussi garantir une H[Ă„FXWLRQ HĆŻFDFH / oLQĆŽXHQFH GHV JDWHNHHSHUV VXU OoHQYLURQQHPHQW FRQFXUUHQWLHO GHV UĂƒJOHV UĂ„JXODQW OoLQĆŽXHQFH GH ces plateformes devraient ĂŞtre dĂŠveloppĂŠes. Leur pouvoir et leur contrĂ´le dans l’Êcosystème du digital limitent actuellement l’accès au marchĂŠ pour les concurrents ainsi que les nouveaux entrants et ne garantissent donc pas une compĂŠtition/concurrence idĂŠale.

&RQWDFW

$PĂ„OLH :XLOODXPH Centre de compĂŠtence Entrepreneuriat numĂŠrique {LQQRYDQW DZ#YER IHE EH 5HFKHUFKH VXU )(% %( “CompĂŠtitivitĂŠ numĂŠriqueâ€?

2´ (1 6200(6Ç•1286 "

Étant donnÊ l’importance et l’Êtendue de ce Digital Services Act package, il est essentiel que toutes les entreprises prennent part au dÊbat qui va dessiner les contours de cette nouvelle lÊgislation. Ce package LPSDFWHUD HQ HƪHW OoHQYLURQQHPHQW GLJLWDO GH OoHQVHPEOH des entreprises qui Êvoluent en ligne. C’est pour cette raison qu’une consultation essentielle du public a ÊtÊ organisÊe de juin à septembre.

En presque 20 ans, l’environnement digital s’est pourtant transformÊ‌ De nouveaux modes de communication, d’achat et d’accès Ă l’information se dĂŠveloppent chaque jour. En facilitant le commerce au sein et au-delĂ des frontières de l’Union europĂŠenne, ces outils digitaux ouvrent de nouveaux horizons aux entreprises, une Ă„YROXWLRQ GRQW EĂ„QĂ„ĆŹFLH GDQV OH PĂ…PH WHPSV OH consommateur. Si les services, les technologies et les business modèles LQQRYDQWV TXoRĆŞUH OH GLJLWDO SUĂ„VHQWHQW GHV DYDQWDJHV non nĂŠgligeables, ils font nĂŠanmoins courir des risques au citoyen et Ă la sociĂŠtĂŠ dans son ensemble. D’une part, du fait qu'il est exposĂŠ Ă des biens, des activitĂŠs et des contenus illĂŠgaux, le citoyen voit sa sĂŠcuritĂŠ et ses droits mis en danger. D’autre part, un nombre important GoHQWUHSULVHV HQ OLJQH UHQFRQWUHQW GHV GLĆŻFXOWĂ„V concurrentielles. Quelques larges plateformes digitales reprĂŠsentent Ă elles seules la majeure partie GH OoĂ„FRQRPLH GLJLWDOH JDWHNHHSHUV

HW LQĆŽXHQFHQW grandement le jeu de la concurrence.

DES RĂˆGLES RĂˆG RÉGULANT RÉGULA /o,1)/8(1&( '(6 /o,1)/8 'GATEKEEPERS' 'GATEKE DEVRAIENT ĂŠTRE DEVRA '¤9(/233¤(6 '¤9(/2

Au regard de ces ĂŠvolutions, la modernisation du cadre DFWXHO VXJJĂ„UĂ„H SDU OD &RPPLVVLRQ SHXW GLĆŻFLOHPHQW VH faire autrement qu’en prenant en considĂŠration : 1) La sĂŠcuritĂŠ et les droits du citoyen : des règles claires devraient ĂŞtre ĂŠtablies pour rĂŠduire les risques auxquels le citoyen est confrontĂŠ et faire respecter ses droits. Les obligations lĂŠgales devraient alors

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CYBERVEILIGHEID PRIVACY SHIELD

LES TRANSFERTS DE DONNÉES PERSONNELLES VERS LES ÉTATS-UNIS SONT-ILS ENCORE POSSIBLES ?

L

a justice europĂŠenne a invalidĂŠ en juillet un mĂŠcanisme crucial permettant le transfert de donnĂŠes personnelles entre l’UE et les États-Unis – le Privacy Shield – en raison du risque que font peser les programmes de surveillance amĂŠricains sur ces donnĂŠes. Tout responsable de traitement qui souhaite exporter des donnĂŠes Ă caractère personnel hors UE doit d’abord s’assurer que le pays destinataire prĂŠsente un niveau de protection adĂŠquat. Si c’est le cas, le transfert peut ĂŞtre HĆŞHFWXĂ„ FRPPH VoLO VoDJLVVDLW GoXQ WUDQVIHUW DX VHLQ GH Oo8( /HV ¤WDWV 8QLV QoD\DQW SDV XQH OĂ„JLVODWLRQ RĆŞUDQW un tel niveau de protection, un mĂŠcanisme d’autoFHUWLĆŹFDWLRQ SRXU OHV VRFLĂ„WĂ„V Ă„WDEOLHV DX[ ¤WDWV 8QLV a ĂŠtĂŠ mis en place. C’est le 'bouclier de protection des donnĂŠe', mieux connu sous le nom de Privacy Shield, entrĂŠ en vigueur en 2016. UN PRÉCÉDENT

Ce Privacy Shield vient d’être invalidĂŠ par la Cour de Justice de l’UE (CJUE). Fin 2015, la CJUE avait dĂŠjĂ pris une telle dĂŠcision Ă l’Êgard du Safe Harbour, le prĂŠcĂŠdent mĂŠcanisme d’adĂŠquation, suite notamment Ă la plainte d’un ĂŠtudiant autrichien, Max Schrems. Ce dernier, un utilisateur de Facebook, jugeait ce rĂŠseau social trop peu protecteur des donnĂŠes personnelles, et ce, 2 ans après que le lanceur d’alerte Edward Snowden ait rĂŠvĂŠlĂŠ l’ampleur de la surveillance de masse pratiquĂŠe par les États-Unis grâce aux outils numĂŠriques. Comme en 2015 et toujours sur base d’une plainte de Max Schrems, la CJUE a jugĂŠ le Privacy Shield incompatible avec les exigences d’adĂŠquation posĂŠes par le RGPD. Elle considère que la rĂŠglementation amĂŠricaine relative aux programmes de surveillance massive menĂŠe par les autoritĂŠs publiques entrainent des limitations inacceptables de la protection des donnĂŠes personnelles transfĂŠrĂŠes de l'UE vers OHV{¤WDWV 8QLV 48(//(6 &216¤48(1&(6 3285 /(6 (175(35,6(6 "

Le Privacy Shield ne constitue donc plus une garantie juridique permettant de transmettre des donnÊes personnelles vers les États-Unis. Le ComitÊ europÊen de protection des donnÊes (CEPD) prÊvient que tous

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OHV WUDQVIHUWV HĆŞHFWXĂ„V VXU OD EDVH GH FH GHUQLHU VRQW dĂŠsormais illĂŠgaux. Les entreprises europĂŠennes qui transfèrent des donnĂŠes vers les États-Unis doivent trouver des alternatives, telles que les clauses contractuelles types de la Commission europĂŠenne ou encore les règles d’entreprises contraignantes au sein d’un groupe d’entreprises. Elles doivent ĂŠgalement YĂ„ULĆŹHU TXH FHV FODXVHV FRQWUDFWXHOOHV HW FHV UĂƒJOHV GoHQWUHSULVHV JDUDQWLVVHQW HĆŞHFWLYHPHQW XQ QLYHDX GH protection adĂŠquat en cas de transferts des donnĂŠes vers les USA.

&RQWDFW

1DWKDOLH 5DJKHQR Premier conseiller Centre de compĂŠtence Droit & Entreprise QU#YER IHE EH 5HFKHUFKH VXU )(% %( “Privacy Shieldâ€? “RGPDâ€?

L'UE va maintenant devoir renÊgocier un nouveau mÊcanisme avec l'administration Trump, alors que celleci s'est montrÊe assez hostile au RGPD dans le passÊ. Entretemps, pour garantir la sÊcuritÊ juridique des entreprises, une option pragmatique pourrait être que le CEPD propose un 'dÊlai de grâce' aux entreprises qui exportent des donnÊes, comme ce fut le cas lors de OoLQYDOLGDWLRQ GX 6DIH +DUERU HW FH DƏQ GH OLPLWHU OHV perturbations dans le commerce.

LE PRIVACY SHIELD NE CONSTITUE CONSTIT PLUS UNE GARAN GARANTIE JURIDIQUE SUFFISANTE POUR SUFFISANT TRANSMETTRE TRANSMET DES DONNÉ DONNÉES PERSONNELLES DE PERSONNE /o(8523( 9(56 /(6 /o(8523( 9 ¤7$76Ç•81,6 ¤7$76Ç•81,6


CYBERVEILIGHEID &$5%85$176 ǣ %$6 &$5%21( Ǥ

L’ÉLECTRICITÉ, MAIS PAS SEULEMENT

A

ujourd’hui, pour des raisons climatiques, l’attention en transport se focalise sur le dĂŠploiement des vĂŠhicules ĂŠlectriques – du moins pour les vĂŠhicules lĂŠgers comme les voitures, les motos et utilitaires lĂŠgers – et, dans une moindre mesure, sur les vĂŠhicules au gaz. Mais d’autres alternatives verront le jour. Ă€ moyen terme, on parle d’hydrogène et de piles Ă combustible ainsi que de carburants liquides bas carbone (les ÂŤ low-carbon liquid fuels ou LCLF Âť).

Sans entrer dans les dĂŠtails, les LCLF sont en cours de dĂŠveloppement. Ils sont neutres ou presque neutres en CO 2, ont une haute densitĂŠ ĂŠnergĂŠtique, sont fongibles dans les carburants actuels et leur distribution ne demande pas d’adaptation particulière du circuit de distribution. Ils sont produits Ă partir de biomasse ou d’ÊlectricitĂŠ verte converties en carburant liquide ou gazeux climatiquement neutre. Si le vĂŠhicule ĂŠlectrique a des avantages ĂŠvidents, notamment en termes d’Êmissions, son dĂŠploiement Ă court ou moyen terme Ă grande ĂŠchelle prĂŠsente GHV QRPEUHX[ GĂ„ĆŹV HQFRUH Âť UHOHYHU HQ WHUPHV GH rĂŠseaux ĂŠlectriques, de bornes de recharge publiques, d’autonomie et de temps de charge. Sans parler de la dĂŠpendance stratĂŠgique de l’Europe pour ce qui est des terres rares. Le gaz, de son cĂ´tĂŠ, ne soulève pas ces inquiĂŠtudes, Ă fortiori dans un pays très bien connectĂŠ et interconnectĂŠ comme la Belgique. Quant Ă l’hydrogène ou aux carburants liquides bas carbone, ils sont en cours de dĂŠveloppement et auront Ă terme un rĂ´le Ă jouer, probablement pour des types de transport plus lourds (poids lourds, bateaux ou avion). ,Q ĆŹQH FH VRQW OHV FDUDFWĂ„ULVWLTXHV GH FKDTXH FDUEXUDQW (densitĂŠ ĂŠnergĂŠtique, coĂťt, canal de distribution, stockage ‌) qui – en plus de leur faible impact ou absence d’impact sur le climat – devraient dĂŠterminer leur place dans le mix des carburants de demain ‌ MAIS cela si et seulement si on laisse Ă chacun d’eux sa chance. Ne pas le faire impliquerait de se priver d’une solution HĆŻFDFH WDQW GX SRLQW GH YXH WHFKQRORJLH TXoHQ WHUPHV de coĂťts.

COMPLÉMENTARITÉ DES SOLUTIONS

&RQWDFW

(Q HĆŞHW GH OoDYLV GH QRPEUHX[ H[SHUWV FH QoHVW SDV †{XQ FDUEXUDQW – RX † XQH WHFKQRORJLH – TXL SHUPHWWUD GH UHOHYHU Âť OXL VHXO RX Âť HOOH VHXOH OH GĂ„ĆŹ GHV FKDQJHPHQWV climatiques liĂŠs aux divers types de transport mais bien une diversitĂŠ et une complĂŠmentaritĂŠ de solutions : ĂŠlectricitĂŠ, gaz vert, hydrogène (vert ou bleu) et LCLF.

2OLYLHU 9DQ GHU 0DUHQ

Dans ce cadre, une approche neutre technologiquement – dÊfendue par la FEB – consiste à laisser à chaque carburant ou technologie sa chance, sur la base de ses mÊrites (peu ou pas de CO 2, d’Êmissions de polluants atmosphÊriques, moindre coÝt ‌). Ceci implique que les pouvoirs publics, dans leurs politiques, imposent des rÊsultats, des normes à respecter en vue d’atteindre l’objectif environnemental recherchÊ et non des exclusives, sous forme d’interdiction par exemple.

5HFKHUFKH VXU )(% %( "Bas carbone" "REFLECT FEB – Leviers et obstacles d’un monde bas carbone" https://www.feb.be/publicaWLRQV UHƎHFW IHE OHYLHUV HW obstacles-dun-monde-bascarbone/

Executive Manager Centre de compÊtence Énergie, Climat & MobilitÊ RYP#YER IHE EH

Il convient donc de concevoir des lĂŠgislations et rĂŠglementations en ce sens. Aux industriels, d’explorer GLĆŞĂ„UHQWHV SLVWHV HW GH SURSRVHU DX PDUFKĂ„ XQH PDQLĂƒUH HĆŻFDFH GH UĂ„SRQGUH DX[ QRUPHV HQYLURQQHPHQWDOHV HW FOLPDWLTXHV ĆŹ[Ă„HV (Q DJLVVDQW GH OD VRUWH OHV PHLOOHXUHV solutions technologiques devraient avoir la possibilitĂŠ de se dĂŠvelopper.

CE SONT SO LES CARACTÉRISTIQUES CARA DE C CHAQUE &$5%85$17 48, Ç&#x; (1 &$5% PLUS DE LEUR FAIBLE IMPACT OU ABSENCE IMPA 'o,03$&7 685 /( 'o,0 &/,0$7 Ç&#x; '(95$,(17 &/,0 DÉTERMINER LEUR DÉTE PLACE DANS LE MIX PLAC DES CARBURANTS '( '(0$,1 '( '

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REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

JURISPRUDENCE SOCIALE

UNE SÉLECTION DES DÉCISIONS LES PLUS INTÉRESSANTES – PUBLIÉES ET NON PUBLIÉES – DE NOS COURS ET TRIBUNAUX DU TRAVAIL CONVENTION COLLECTIVE RENDUE OBLIGATOIRE %DUĂƒPHV OLĂ„V Âť nOoH[SĂ„ULHQFH SURIHVVLRQQHOOHo s 'LVFULPLQDWLRQ LQGLUHFWH VXU EDVH GH Oo½JH s 1XOOLWĂ„ GH OD &&7 s ,QDSSOLFDWLRQ GH Oo$5 OD UHQGDQW REOLJDWRLUH La prise en compte du nombre d’annĂŠes d’expĂŠrience professionnelle pour la hauteur du barème salarial sectoriel est une discrimination indirecte sur base de l’âge. La nullitĂŠ ne frappe que la distinction entre jeunes travailleurs et travailleurs plus âgĂŠs, les autres dispositions des CCT demeurant valides. Les CCT doivent ĂŞtre tenues pour CCT non dĂŠclarĂŠes obligatoires, qui lient soit directement les parties litigantes en vertu de l’article 19 de la loi sur les CCT, soit supplĂŠtivement en vertu de l’article 26 de la loi sur les CCT. 7ULEXQDO GX WUDYDLO GH /HXYHQ DYULO -77

CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL %DUĂƒPHV OLĂ„V Âť nOoH[SĂ„ULHQFH SURIHVVLRQQHOOHo s 'LVFULPLQDWLRQ LQGLUHFWH VXU EDVH GH Oo½JH s 6HXO OH WUDYDLOOHXU SHXW LQYRTXHU OD QXOOLWĂ„ GH OD GLVSRVLWLRQ GH OD &&7 Seules les personnes qui prĂŠtendent ĂŞtre victimes d’une discrimination ont un droit d’action en cas de discrimination. Il en rĂŠsulte que l’employeur ne peut invoquer l’illĂŠgalitĂŠ de barèmes liĂŠs Ă l’âge comme moyen de dĂŠfense contre une demande en paiement d’arriĂŠrĂŠs de rĂŠmunĂŠration du travailleur pour ainsi se soustraire Ă ses obligations. &RXU GX WUDYDLO Go$QYHUV GLYLVLRQ +DVVHOW IĂ„YULHU -77

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RÉMUNÉRATION %RQXV s 1RQ GĂ„WHUPLQDWLRQ GHV REMHFWLIV s )DXWH FRQWUDFWXHOOH L’absence de dĂŠtermination des objectifs est une faute contractuelle de l’employeur, dès lors que le plan de bonus prĂŠvoit que les objectifs qui doivent ĂŞtre rĂŠalisĂŠs pour obtenir le bonus sont dĂŠterminĂŠs au niveau de l’entreprise. En omettant de dĂŠterminer ces objectifs, l’employeur a empĂŞchĂŠ la rĂŠalisation d’une condition. Le travailleur est supposĂŠ avoir atteint les objectifs. &RXU GX WUDYDLO GH %UX[HOOHV RFWREUH -77

RÉMUNÉRATION 3UHXYH s 3DLHPHQW GH OD PDLQ Âť OD PDLQ L’article 164, 1°, c) du Code de droit pĂŠnal social, entrĂŠ en vigueur le 9 juin 2011, ĂŠrige en infraction pĂŠnale, le fait pour l’employeur de ne pas soumettre Ă la signature du travailleur une quittance de paiement lorsque celui-ci a lieu de la main Ă la main. La rĂŠmunĂŠration est prĂŠsumĂŠe de manière irrĂŠfragable n’avoir pas ĂŠtĂŠ payĂŠe. &RXU GX WUDYDLO GH /LĂƒJH DYULO -77

RÉMUNÉRATION 3DLHPHQW GH OD PDLQ  OD PDLQ s $EVHQFH GH TXLWWDQFH s 3UÄVRPSWLRQ UÄIUDJDEOH GH QRQ SDLHPHQW La prÊsomption de non-paiement de la rÊmunÊration de la main à la main visÊe à l’article 47bis de la loi du {DYULO{ HVW UÄIUDJDEOH /oHPSOR\HXU SHXW GRQF DSSRUWHU la preuve contraire par tous les moyens de droit, tÊmoins et prÊsomptions compris, qu’il a payÊ au travailleur la rÊmunÊration de la main à la main pendant la pÊriode litigieuse. &RXU GX WUDYDLO GH *DQG IÄYULHU -77


LICENCIEMENT 0RWLI JUDYH s 3UHXYH s &RXUULHOV s 9LH SULYĂ„H Les courriels du travailleurs adressĂŠs et reçus avec le matĂŠriel que l’employeur met Ă sa disposition en vue d’un usage professionnel ne peuvent ĂŞtre consultĂŠs par l’employeur sans l’accord du salariĂŠ. L’arrĂŞt de la cour du travail, qui considère le motif grave ĂŠtabli en se fondant sur des courriels ĂŠchangĂŠs par le travailleur avec un tiers, et qui estime qu’il est sans intĂŠrĂŞt de savoir si le travailleur licenciĂŠ pour motif grave a donnĂŠ ou non son accord au motif que ces courriels seraient sans rapport avec sa vie privĂŠe, viole l’article 124 de la loi du 13 juin 2005 relative aux communications ĂŠlectroniques.

&RQWDFW

$QWRLQH 9DQGHQ $EHHOH Avocat associĂŠ, IUXTA Legal DYDQGHQDEHHOH#LX[WD OHJDO ZZZ LX[WD OHJDO

&RXU GH &DVVDWLRQ PDL -/0%

TRANSFERT CONVENTIONNEL D’ENTREPRISE 5HSULVH GHV DFWLYLWĂ„V DQWĂ„ULHXUHPHQW FRQĆŹĂ„HV Âť XQ LQWHUPĂ„GLDLUH ,O \ D WUDQVIHUW FRQYHQWLRQQHO GoHQWUHSULVH ORUVTXoXQH EDQTXH PHW ĆŹQ Âť OD convention qu’elle avait conclue avec un intermĂŠdiaire, et qu’elle poursuit l’activitĂŠ conclue par cet intermĂŠdiaire dans les mĂŞmes locaux, sous la mĂŞme enseigne, avec le mĂŞme matĂŠriel, rendant un mĂŞme service Ă la clientèle. &RXU GX WUDYDLO GH %UX[HOOHV QRYHPEUH -77

LICENCIEMENT &&7 s &RPPXQLFDWLRQ GHV PRWLIV s )RUPXODLUH & La communication des motifs concrets du licenciement doit ĂŞtre ĂŠcrite. La PHQWLRQ †{UDLVRQV Ă„FRQRPLTXHV – QoHVW SDV VXĆŻVDPPHQW FODLUH HW SUĂ„FLVH SRXU permettre au travailleur de connaĂŽtre les raisons du licenciement. Il faut toutefois ĂŠviter un formalisme excessif. Il peut ĂŞtre tenu compte des motifs ĂŠnoncĂŠs dans le formulaire C4 et d’une lettre de recommandation remise Ă la travailleuse lesquels prĂŠcisent plus avant la situation ĂŠconomique motivant le licenciement de sorte que l’employeur, qui a ainsi communiquĂŠ les motifs d’initiative, n’est pas redevable de l’amende civile. 7ULEXQDO GX WUDYDLO GH /LĂƒJH GLYLVLRQ GH /LĂƒJH QRYHPEUH -/0%

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REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

LA FEB ENTREPREND 3OXV GoLQIR IHE EH GRPDLQHV GDFWLRQ OD IHE HQWUHSUHQG 2YHUYLHZ 3OXV GoLQIR IHE EH GRPDLQHV GDFWLRQ VHFXULWH ELHQ HWUH DX WUDYDLO 2YHUYLHZ Avec l’ÊpidĂŠmie de coronavirus COVID-19, de nombreux ĂŠvĂŠnements, sĂŠminaires et rĂŠunions organisĂŠs par et Ă la FEB ont ĂŠtĂŠ reportĂŠs jusqu’à nouvel ordre. Nous ne sommes pas pour autant restĂŠs inactifs ! Nous avons suivi de près et au jour le jour la VLWXDWLRQ VDQLWDLUH HQ Ă„WURLWH FRQFHUWDWLRQ DYHF WRXWHV OHV DXWRULWĂ„V HW LQVWDQFHV RĆŻFLHOOHV

GUIDE GÉNÉRIQUE POUR LUT TER CONTRE LA PROPAGATION DU COVID-19 AU TRAVAIL

CAMPAGNE #O2BE

Lors de la deuxième phase de reprise, la FEB ainsi que toutes ses fĂŠdĂŠrations membres lancent un appel Ă reprendre le travail en toute sĂŠcuritĂŠ pour l’avenir et le bien-ĂŞtre de chacun. Largement partagĂŠes sur Facebook et Instagram. 443.988 vues de la vidĂŠo de Pieter Timmermans VXU{<RX7XEH

Publication d’un guide pratique prÊsentant des conseils de base pour permettre aux travailleurs de travailler en toute sÊcuritÊ. Fruit d’une collaboration entre les partenaires sociaux du Conseil supÊrieur pour la prÊvention et la protection au travail, l'Economic Risk Management Group', le SPF ETCS et la cellule stratÊgique de la ministre de l'Emploi.

4 WEBINAIRES  BIEN SE PRÉPARER AU REDÉMARRAGE DES ACTIVITÉS ! COMMENT TRAVAILLER EN SÉCURITÉ ?  Webinaires consacrÊs au guide gÊnÊrique et auxquels {SHUVRQQHV RQW SDUWLFLSÄ

WHEN BUSINESS MEETS ART – EXPO DUBRUNFAUT PDUV s › OoRFFDVLRQ GH VHV {DQV OD )(% a choisi de mettre en ĂŠvidence l’incroyable diversitĂŠ et le potentiel esthĂŠtique du tissu entrepreneurial belge en organisant une exposition. Thierry Dubrunfaut est un photographe qui, depuis plus de dix ans, RĆŞUH XQ UHJDUG WUĂƒV SHUVRQQHO HW UDIUDÉFKLVVDQW sur le monde des entreprises belges. Après BOZAR (Bruxelles), l’exposition sera accessible GDQV GHX[{DXWUHV YLOOHV EHOJHV *DQG HW 0RQV

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 SOLIDARITÉ, RESPONSABILITÉ ET ACTION 

DÉBUT AVRIL – Un appel adressÊ par Pieter Timmermans, administrateur dÊlÊguÊ, aux entrepreneurs pour une action commune en vue d’Êviter une crise de solvabilitÊ et la faillite d’un certain nombre d’entreprises. Plus de 200 suggestions lui sont directement adressÊes, qui alimenteront le Plan de relance 4x4 turbo.


PLAN DE RELANCE 4X4 TURBO DE LA FEB 2 JUIN – La FEB publie un Plan de relance 4x4 turbo, très concret. 'Turbo' fait rĂŠfĂŠrence Ă l’urgence de la situation. '4x4' renvoie Ă quatre axes majeurs et cruciaux : renforcer notre tissu ĂŠconomique, rĂŠformer le marchĂŠ du travail et la sĂŠcuritĂŠ sociale, faciliter la transition ĂŠcologique et investir dans la poursuite de la digitalisation. Dès la mi-juin, ce plan est prĂŠsentĂŠ aux partis politiques.

GARDER LE CONTACT‌ Ă€ TOUT PRIX &RQĆŹQHPHQW HW GLVWDQFLDWLRQ VRFLDOH RQW SRXVVĂ„ OD )(% Âť VH WRXUQHU YHUV GoDXWUHV IRUPHV GH FRPPXQLFDWLRQ HW GoĂ„FKDQJH FRPPH OHV ZHELQDLUHV 5 MAI – UNE PÉRIODE DE SURSIS POUR LES ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ Un moratoire temporaire pour toutes les entreprises dont la continuitĂŠ est menacĂŠe par les nombreuses mesures de crise prises contre la propagation du coronavirus COVID-19. Nombre de participants : 90. 18 JUIN – CYBERCRIMINALITÉ : PREMIERS SECOURS EN CAS DE CYBERINCIDENT C’est par ce thème que dĂŠbute le premier cybertalk de la Cyber Security Coalition organisĂŠ en FROODERUDWLRQ DYHF OD )(% HW $JRULD 2UDWHXU LQYLWĂ„{ Catherine Van De Heyning (UAntwerpen et Artes). Plus de 80 participants.

30 JUIN – COVID-19 : DÉFIS ET RÉPONSES UE En prÊsence de Didier Reynders. Les HQVHLJQHPHQWV TXoLO WLUH GH OD FULVH HW OHV GÄƏV que celle-ci pose à l’UE et à ses États membres. Nombre de participants : 28.

REMISE DES BELGIAN BUSINESS AWARDS FOR THE ENVIRONMENT (BBAE) Â 1 {VHSWHPEUH s /D UHPLVH D HX OLHX Âť OD )(% Le keynote invitĂŠ ĂŠtait *XLEHUW{GHO 0DUPRO conseiller, auteur et orateur spĂŠcialisĂŠ dans l'ĂŠconomie rĂŠgĂŠnĂŠratrice.

1 Voir p. 41 le texte consacrĂŠ aux Belgian Business Awards for the Environment.

VVIP-TALK ANDREA MAIER (VRIJE UNIVERSITEIT AMSTERDAM ET UNIVERSIT Y OF MELBOURNE) 7 septembre – La FEB a lancĂŠ une sĂŠrie de VVIP-Talks, en abordant le thème ÂŤ Qu’adviendra-t-il si nous atteignons tous l’âge de 130 ans ? Âť.

Plus d’info sur la sÊrie : www.feb.be/events/vvip-talks/Program

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REFLECT VBO FEB | INNOVER POUR LA PROSPÉRITÉ

AGENDA FEB

AGENDA FEB Plus d’info : ZZZ IHE EH ! HYHQWV

LE 22 OCTOBRE 2020

LE 27 OCTOBRE 2020

À PARTIR D’OCTOBRE 2020

EN OCTOBRE 2020

ÉLECTIONS SOCIALES 2020

BRIEC FROM AI TO IA

WEBINAIRES ÉCONOMIE CIRCULAIRE CALL TO ACTION

WEBINAIRES RESILIENCE IN LISTED COMPANIES AGILITY VERSUS LONG-TERMINISM

Les ĂŠlections sociales se tiendront entre le 16 et le {QRYHPEUH 'H FHWWH nouvelle pĂŠriode rĂŠsulte la reprise de la procĂŠdure ĂŠlectorale ! Ce dernier webinaire sera consacrĂŠ Ă OoLQVWDOODWLRQ GHV QRXYHDX[{ CE et CPPT.

The Federation of Enterprises in Belgium (FEB) aims – via the Belgian Research, Innovation & Entrepreneurship Community (BRIEC) – to encourage cooperation on innovation in Belgium. VBO FEB seeks to drive cross-border collaboration by bringing together companies (of all sizes, be they start-ups, scale-ups or ƏUPO\ HVWDEOLVKHG DQG VWDNHKROGHUV from academia and research centres DFURVV %HOJLXP WR DGGUHVV VSHFLƏF societal challenges. Our theme for this BRIEC session will be Digital as a Cross-cutting Innovation Force, more VSHFLƏFDOO\ $UWLƏFLDO ,QWHOOLJHQFH IRU Industrial Applications.

-HXGL RFWREUH À 10h30 SDU ZHELQDLUH

La FEB soutient l’Êvolution de l’Êconomie circulaire et souhaite renforcer ses connaissances et HĆŞRUWV GDQV FH GRPDLQH & HVW OD raison pour laquelle elle organise, cet automne, une sĂŠrie de webinaires sur cette thĂŠmatique. 9HQGUHGL RFWREUH La conception et la production dans l’Êconomie circulaire 9HQGUHGL RFWREUH Les business modèles circulaires

/XQGL RFWREUH Prise en compte du long terme dans la stratĂŠgie et la gestion des sociĂŠtĂŠs cotĂŠes

9HQGUHGL QRYHPEUH Les catalyseurs (numĂŠriques) de l'ĂŠconomie circulaire

0HUFUHGL RFWREUH Vers une plus grande agilitĂŠ dans les sociĂŠtĂŠs cotĂŠes

0DUGL RFWREUH (13h30 - 18h30)

Info : www.feb.be events@vbo-feb.be T 02 515 09 90

Lieu : 98% $, ([SHULHQFH &HQWHU 3OHLQODDQ %UXVVHOV UG ĆŽRRU

Info : www.feb.be events@vbo-feb.be T 02 515 09 90

En partenariat avec Guberna Dans le contexte de la troisième vague de bonne gouvernance, les organisations qui se dotent d’outils en faveur d’une plus grande rĂŠsilience sont plus Ă mĂŞme de gĂŠnĂŠrer de la valeur durable. Mais qu’est-ce que la rĂŠsilience, et comment peut-elle se concrĂŠtiser ?

9HQGUHGL RFWREUH RÊconcilier l’agilitÊ et le long-termisme en faveur de la rÊsilience des sociÊtÊs cotÊes Info : www.feb.be events@vbo-feb.be T 02 515 09 90

Info : www.feb.be events@vbo-feb.be T 02 515 09 90

REFLECT - Publication trimestrielle de la FĂŠdĂŠration des entreprises de Belgique RĂŠdaction Jean Baeten, Anneleen Dammekens, Ineke de Bisschop, Edward Roosens, Johan Van Praet RĂŠdaction Thèmes Jean Baeten, Vanessa Biebel, Anouar Boukamel, Monica De Jonghe, Olivier Joris, Nathalie Ragheno, Pieter Timmermans, Olivier Van der Maren, AmĂŠlie Wuillaume RĂŠdaction Jurisprudence sociale Antoine Vanden Abeele SecrĂŠtariat de rĂŠdaction Hilde De Brandt, Anne Michiels Traduction Service de traduction FEB Responsable des publications Stefan Maes Mise en page Landmarks Photographie Jean-Jacques De Neyer (Triptyque) Illustrations Peter Willems (Vec-star) Impression Graphius Éditeur responsable Stefan Maes, rue Ravenstein 4, 1000 Bruxelles RĂŠgie publicitaire ADeMar, Graaf de Fienneslaan 21, 2650 Edegem (Antwerpen), Contact : Nele Brauers, TĂŠl. 03 448 07 57, nele.brauers@ademaronline.com Date de publication septembre 2020 REFLECT is ook verkrijgbaar in het Nederlands REFLECT peut ĂŞtre lu en ligne sur www.feb.be > Publications > REFLECT ISSN : 2684-1835

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La Fibre. On l’utilise déjà ici. Certaines des plus anciennes abbayes de Belgique vivent résolument avec leur temps. Elles digitalisent leurs processus et utilisent déjà la fibre de Proximus. Les maîtres brasseurs peuvent ainsi télécharger plus rapidement vers le cloud et contrôler leurs cuves de brassage à distance et en temps réel. Saisissez aussi votre chance et connectez votre entreprise à la fibre. Découvrez comment nous digitalisons ensemble la Belgique sur proximus.be/digitalbelgium

Think possible


Son avenir, nous y travaillons Nous nous engageons à poursuivre un dÊveloppement durable et avons pour objectif de ne plus Êmettre de CO2 d'ici 2050. Aujourd’hui, nous sommes dÊjà neutres en COLJ et compensons nos Êmissions en soutenant des projets climatiques de lutte contre la dÊforestation menÊs, en Chine et au Ghana, par CO2 Logic. De surcroÎt, nous suivons, en collaboration avec les SDUWHQDLUHV GH OoDÄURSRUW OH SURJUDPPH $LUSRUW &DUERQ $FFUHGLWDWLRQ GH OoRUJDQLVDWLRQ DÄURSRUWXDLUH $&, (XURSH DƏQ GH poursuivre la rÊduction des Êmissions de COLJ de l’aÊroport.


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