4 minute read

Degoisey, l’usinage avec IA

Degoisey mise sur l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle (IA) pour accroître la productivité. C’est la solution de Laurent Allard pour sa PME spécialisée en mécanique de précision.

La crise sanitaire va laisser des traces. Et même pour les entreprises qui ont su réagir face à la pandémie, elle va affecter durablement les règles du jeu économique. « On n’est pas dans un monde des bisounours. On va nous demander de baisser les prix. Et pour sauvegarder nos marges, il nous faut une productivité plus forte. Cette productivité, on va la trouver avec l’intelligence artificielle (IA) », lâche Laurent Allard qui a repris la vénérable usine dryate en 2006.

Degoisey qui fabriquait autrefois des métiers réputés pour la bonneterie s’est reconvertie aujourd’hui dans les pièces mécaniques de très haute précision. La PME de la rue Thiers affiche même une croissance insolente : depuis 2006, elle a doublé ses effectifs de seize à trente salariés, et triplé son chiffre d’affaires de 1,4 à 4 M€. « Nous restons profitables.

On réalise environ 40 % de notre chiffre avec les machines spéciales, 40 % avec les machines tournantes pour l’industrie et 20 % dans l’aéronautique et la défense. On va de plus en plus vers le marché de la défense et l’aéronautique civile et surtout militaire. Ce sont des marchés colossaux, décrypte Laurent Allard. On est, par exemple, en co-développement avec le fournisseur de Thales. Ce sont des programmes sur plusieurs années. Le plus dur, c’est d’être qualifié sur ces produits ». Degoisey usine notamment des pièces qui iront équiper les Airbus A350 et les Rafale de Dassault. Pour rester attractive, Degoisey anticipe déjà l’avenir. Elle est l’une des premières entreprises françaises à s’équiper avec des machines qui intègrent l’intelligence artificielle. « C’est une révolution, tranche Laurent Allard. C’est comme le passage de l’usinage traditionnel au centre d’usinage. C’est le même saut. On change d’échelle. Cette intelligence artificielle va nous faire gagner sur les temps de nos productions, sur le lancement, les réglages, les programmations. Les machines seront plus en production qu’en programmation. On fait de la croissance profitable. »

« L’IA, c’est une révolution »

Autre avantage, cette nouvelle technologie « IA » sera mise en œuvre par des jeunes. « On a recruté ici une dizaine de jeunes formés en génie mécanique à l’IUT et au CFAI. On monte en gamme, en compétence et on pérennise l’entreprise. On a un ou deux ans d’avance avec les jeunes. Ces deux machines japonaises d’usinage Mazak sont multitâches. Elles proposent en fonction de l’opérateur des solutions de programmation, à la façon du compagnon. Tous les paramètres d’usinage sont déjà dans la machine. L’ouvrier personnalise sa façon de produire. Il peut aller plus vite, plus loin et sortir des pièces extraordinaires. C’est une révolution. Avec l’IA, l’entreprise ne se contente plus de produire. Elle peut conseiller, concevoir, co-développer. On va vendre de l’ingénierie et pas seulement des heures de production ».

Thierry Péchinot

Déjà équipée de dix-huit centres d’usinage qui façonnent tous les métaux, Degoisey a investi dans deux nouvelles machines avec intelligence artificielle.

CABINET D’AVOCATS D’AFFAIRES FIDAL BUREAU DE TROYES EXPERTISES ET PROXIMITÉ

FONDE EN 1922, LE CABINET FIDAL COMPTE 1330 SPECIALISTES DU DROIT DES AFFAIRES DANS 90 SITES EN FRANCE. 2 AVOCATES DU BUREAU DE TROYES NOUS EXPLIQUENT COMMENT ELLES CONJUGUENT CONSEILS MULTIDISCIPLINAIRES ET ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE.

Pouvez-vous résumer votre parcours et vos domaines de compétences ? Chloé Ricard : « Après mon inscription au Barreau de Lyon, j’ai souhaité intégrer le cabinet FIDAL, une structure d’envergure nationale qui me permettait d’exercer dans mon domaine d’expertise : l’urbanisme, la construction et l’immobilier. J’accompagne et je conseille nos clients à tous les stades de leurs projets ». Céline Milandre : « Après une spécialité fiscale en fin d’études, j’ai rejoint les équipes du cabinet FIDAL de Troyes aux côtés d’Olivier Halley, au sein du département droit des sociétés. J’ai pu y construire une réelle relation de confiance avec les clients, de la création de leur activité jusqu’à la cession, la transmission ou cessation d’activité, en passant par les phases de développement ou de restructuration ».

Comment se traduit cet accompagnement au quotidien ? CR : « Nos clients ont besoin de conseils pragmatiques et multidisciplinaires. La force de notre cabinet est sa capacité à leur apporter cette vision globale. J’interviens par exemple régulièrement avec Céline sur les problématiques de baux commerciaux et auprès de Fabien Blondelot en matière pénale. Notre approche est complémentaire ». CM : « Nous conseillons les entreprises et leurs dirigeants, tout au long de la vie de leur structure, en France et à l’étranger, avec l’appui d’une direction technique nationale et d’un réseau de partenaires européens. La proximité et l’ouverture sont nos marques de fabrique ».

Qu’apporte le bureau de Troyes à ses clients ? CR : « Notre équipe de 10 avocats, dans les domaines principaux du droit des affaires travaille avec le soutien d’une centaine d’autres experts du Grand Est. Nous disposons aussi de l’appui de nos différentes directions techniques nationales et des solides compétences de nos assistantes. Cette structure permet un accompagnement sur mesure de nos clients ». CM : « Les expertises croisées de nos équipes spécialisées, notamment en droit fiscal, social et économiques, nous permettent d’être en lien direct avec les différents acteurs de l’organisation de nos clients, pour leur proposer des approches pratiques et globales. La réunion de ces expertises au sein d’un seul cabinet est très rare, voire unique sur le marché, et nous permet de construire des solutions adaptées et pérennes ».

12, rue Aristide Briand 10012 TROYES 03 25 82 65 01 www.fidal.com

This article is from: