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de Champagne
On le reconnaît de loin, avec sa forme en champignon et les marques laissées par le muselet. Le bouchon est un des éléments qui ont permis au champagne de devenir ce qu’il est. Parce que les bulles, c’est bien joli, mais ça veut sortir de tous les espaces confinés. Et, dans une bouteille de champagne, il y a entre cinq à huit bars de pression.
Le sauter de bouchon à la figure serait même, paraît-il, une des premières causes de passage aux urgences pendant la période des fêtes.
Autant dire qu’il faut solidement sceller les flacons… Et, pour ça, rien ne vaut un bon bouchon de liège portugais. Mais pas n’importe lequel, s’il vous plaît.
Quelques Pr Cisions
Le goulot d’une bouteille de champagne fait 18 millimètres de diamètre. Le bouchon, lui, doit faire 31 millimètres de diamètre sur 48 de haut pour présenter la meilleure résistance à la pression. On ne fait pas de bouchon grand comme ça dans une plaque de liège, il faut donc l’assembler.
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Il y a, d’abord, le manche : un agglomérat de liège, dont la partie qui va dépasser de la bouteille et lui donner son aspect champignonesque. Sous le manche, il y a entre une et trois rondelles de liège le plus plein et le plus lisse possible.
Et, pour couronner le tout, il faut un muselet, un fil de fer doublé d’une plaque métallique (la plaque de muselet, qui fait les bonheurs des collectionneurs) et qui sert à s’assurer que le bouchon ne sera pas délogé de son goulot avant l’heure dite.
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