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Invitez une serre dans votre jardin Astuces

Comment bouturer les arbres et arbustes caducs Fiches pratiques

Les fleurs de printemps Connaître mieux son jardin

Mon jardin, je le préfère nature

La première version de ce jardin, d’inspiration anglaise (Castillon), fut créée en 1985 par Hubert et Colette Sainte-Beuve sur le site d’une ancienne pépinière. La seconde, plus contemporaine (Plantbessin), fut conçue à l’aide du graveur et paysagiste parisien François Houtin.

le jardin de Castillon

le jardin de Castillon

En Basse Normandie, à quelques km de Bayeux, Madame et Monsieur Sainte Beuve, vous invitent à découvrir ses deux magnifiques jardins classés, Jardins Remarquables.

En Basse Normandie, à quelques km de Bayeux, Madame et Monsieur Sainte Beuve, vous invitent à découvrir ses deux magnifiques jardins classés, Jardins Remarquables.

TEXTE : Marie LERMAIN - PHOTOS : Olivier HALLOT

eux superbes jardins : Le premier est une succession de « chambres », plan d’eau, esprit Japonisant, anglais ou aromatique. Puis vous traverserez trois terrasses pour arriver au deuxième jardin ; ponctuées d’ifs topiaires. Ce jardin s’ouvre sur une très belle bordure de graminées et se termine par un petit arboretum et un labyrinthe de buis ; Après avoir traversé ces univers végétaux, emplis de beauté et de délicatesse, ne manquez pas de visiter la pépinière en situation, pour essayer de votre côté, de concevoir un jardin de rêve.

DDeux superbes jardins : Le premier est une succession de « chambres », plan d’eau, esprit Japonisant, anglais ou aromatique. Puis vous traverserez trois terrasses pour arriver au deuxième jardin ; ponctuées d’ifs topiaires. Ce jardin s’ouvre sur une très belle bordure de graminées et se termine par un petit arboretum et un labyrinthe de buis ; Après avoir traversé ces univers végétaux, emplis de beauté et de délicatesse, ne manquez pas de visiter la pépinière en situation, pour essayer de votre côté, de concevoir un jardin de rêve.

La première version de ce jardin, d’inspiration anglaise (Castillon), fut créée en 1985 par Hubert et Colette Sainte-Beuve sur le site d’une ancienne pépinière. La seconde, plus contemporaine (Plantbessin), fut conçue à l’aide du graveur et paysagiste parisien François Houtin.

TEXTE : Marie LERMAIN - PHOTOS : Olivier HALLOT

Les Jardins de CastillonPlantbessin, remarquables jardins français, situé à Castillon (Calvados), près de Bayeux.

On ressort difficilement de ce jardin, tellement on est convaincu d’avoir oublié quelque chose, laissé de côté un tableau dont on n’a pas eu le temps d’apprécier toutes les subtilités.

Ces jardins ont été conçus pour le plaisir des yeux et la connaissance des végétaux.

Ces jardins ont été conçus pour le plaisir des yeux et la connaissance des végétaux. Ils se composent d’une série de petits jardins à thèmes différents, d’un charme indéniable.

Plusieurs thèmes sont représentés : Le Jardin des Senteurs. Le Jardin Oriental.

Senteurs. Le Jardin Oriental. Le Mixer Border à l’anglaise.

Le Mixer Border à l’anglaise.

Deuxième Jardin. Un Petit Arboretum. Un Labyrinthe de Buis. Une vente attenante de

Le Bassin Octogonal. Le Deuxième Jardin. Un Petit Arboretum. Un Labyrinthe de Buis. Une vente attenante de

plantes vivaces et d’arbustes, vous offre la possibilité d’acquérir les plantes que vous recherchez. Importante collection de plantes vivaces pour rocaille et couvre sol, bord de mer, plantes à parfum, condimentaires et officinales, graminées, ornementales, rosiers anciens, plantes pour l’ombres : fougères, hostas, plantes aquatiques et de lieu frais, collection de géraniums vivaces, euphorbes, hydrangea.

plantes vivaces et d’arbustes, vous offre la possibilité d’acquérir les plantes que vous recherchez. Importante collection de plantes vivaces pour rocaille et couvre sol, bord de mer, plantes à parfum, condimentaires et officinales, graminées, ornementales, rosiers anciens, plantes pour l’ombres : fougères, hostas, plantes aquatiques et de lieu frais, collection de géraniums vivaces, euphorbes, hydrangea.

Ils se composent d’une série de petits jardins à thèmes différents, d’un charme indéniable.

Le premier jardin en pente douce se compose de huit jardins ou « chambres » clos qui possèdent chacun une atmosphère personnelle : jardin d’eau, allées fleuries, jardin oriental, jardins de senteurs, pergola, etc. Le deuxième jardin oscille entre le type italianisant avec ses ifs taillés et ses trois terrasses successives et le type « à la française » avec ses bordures de buis et son ordonnancement géométrique aboutissant à un labyrinthe. Une superbe plate-bande de graminées subtilement mise en scène donne enfin une atmosphère orientale avec rochers et pins miniatures.

Ce qu’en dit

Madame Sainte Beuve :

Ce qu’en dit Madame Sainte Beuve :

Ce jardin est née d’une pépinière crée par mon mari et moi. C’est vrai que nous sommes des passionnées.

On a voulu montrer les plantes en situations dans un jardin. Il a aussi été créé pour notre plaisir personnel.

Nous avons voulu faire des jardins très différents, pour que les personnes qui viennent visiter, puissent prendre des idées, que ce soit dans un jardin ou un autre.

Ce jardin est née d’une pépinière crée par mon mari et moi. C’est vrai que nous sommes des passionnées. On a voulu montrer les plantes en situations dans un jardin. Il a aussi été créé pour notre plaisir personnel. Nous avons voulu faire des jardins très différents, pour que les personnes qui viennent visiter, puissent prendre des idées, que ce soit dans un jardin ou un autre.

Le premier jardin c’est un jardin un peu de style anglais, une série de petits jardins impliqués les uns dans les autres, avec des thèmes différents à chaque fois. Le 2e jardin, plus italianisant, avec des ifs, taillés en topiaire, des terrasses avec des escaliers et pour finir un arboretum et un labyrinthe. C’est une œuvre artistique, finalement, chaque petits espaces, correspondent à un tableau.

Le premier jardin c’est un jardin un peu de style anglais, une série de petits jardins impliqués les uns dans les autres, avec des thèmes différents à chaque fois. Le 2e jardin, plus italianisant, avec des ifs, taillés en topiaire, des terrasses avec des escaliers et pour finir un arboretum et un labyrinthe. C’est une œuvre artistique, finalement, chaque petits espaces, correspondent à un tableau.

‘Le petit théâtre’lieu privilégié et intimiste, où Colette a installé des plantes lui rappelant ses origines bretonnes comme les hydrangeas, les magnolias, les bruyères ou encore les grandes fougères.

‘Le petit théâtre’lieu privilégié et intimiste, où Colette a installé des plantes lui rappelant ses origines bretonnes comme les hydrangeas, les magnolias, les bruyères ou encore les grandes fougères.

Glycines pendantes, rosiers lianes, chèvrefeuilles et clématites surplombent une allée pavée nous menant directement à un vaste espace dégagé abritant la clairière ensoleillée

Au sol, différentes textures sont installées comme des pontons en bois de récupération, des paillis en canisse de bambou froissant le bruit des pas ou des graviers crissant… Les végétaux sont rythmés par des installations aériennes.

Au sol, différentes textures sont installées comme des pontons en bois de récupération, des paillis en canisse de bambou froissant le bruit des pas ou des graviers crissant… Les végétaux sont rythmés par des installations aériennes.

uand on délimite un espace, c’est vraiment un tableau, rien n’est laissé au hasard. Tout est fait en fonction de la hauteur, des plantes, des couleurs, des volumes, des perspectives, de la beauté. Tout est harmonieux. Vous avez par exemple, une plante avec un feuillage qui est assez rond. À côté mettez une plante avec un joli feuillage, mais qui n’est pas rond, de manière à créer un contraste. Toujours avoir un contraste fort, entre les formes, les couleurs et même s’il n’y a pas de fleurs, cela n’a pas d’importance, le feuillage est aussi important. Je dirai peut-être plus important que les fleurs. Car la fleur à un temps minuté, tandis que les feuillages sont toujours beaux. Aujourd’hui le jardin est abouti. Au départ, il n’était pas comme maintenant. C’est vrai que cela demande de la patience. Mais bon, de voir grandir un jardin. C’est merveilleux. C’est en même temps de la patience, du bonheur, c’est du plaisir. En un mot, c’est extraordinaire de pouvoir créer un jardin… 1

QQuand on délimite un espace, c’est vraiment un tableau, rien n’est laissé au hasard. Tout est fait en fonction de la hauteur, des plantes, des couleurs, des volumes, des perspectives, de la beauté. Tout est harmonieux. Vous avez par exemple, une plante avec un feuillage qui est assez rond. À côté mettez une plante avec un joli feuillage, mais qui n’est pas rond, de manière à créer un contraste. Toujours avoir un contraste fort, entre les formes, les couleurs et même s’il n’y a pas de fleurs, cela n’a pas d’importance, le feuillage est aussi important. Je dirai peut-être plus important que les fleurs. Car la fleur à un temps minuté, tandis que les feuillages sont toujours beaux. Aujourd’hui le jardin est abouti. Au départ, il n’était pas comme maintenant. C’est vrai que cela demande de la patience. Mais bon, de voir grandir un jardin. C’est merveilleux. C’est en même temps de la patience, du bonheur, c’est du plaisir. En un mot, c’est extraordinaire de pouvoir créer un jardin… 1

Les Jardins de Castillon 073 « Le Château ». 14 490 Castillon. 02 31 92 56 02

Heures d’ouverture : Tous les après-midi de 14 h 30 à 17 h 30. Aussi ouverture sur rendez-vous.

Les Jardins de Castillon 073 « Le Château ». 14 490 Castillon. 02 31 92 56 02 Heures d’ouverture : Tous les après-midi de 14 h 30 à 17 h 30. Aussi ouverture sur rendez-vous.

Un labyrinthe géant de 5 000 m2, des jeux en bois taille XXL (dominos, mikados, morpion…), un potager ludique, des animaux rigolos… À 10 minutes de Brive la Gaillarde, sur 5 hectares, les Jardins de Colette proposent une escapade nature unique pour tous les âges.

Les Jardins de Colette sont une invitation à plonger dans l’univers de cette grande romancière du XXe siècle, un univers où les fleurs, les jeux et les mots s’entremêlent. Un univers unique, pour découvrir d’une manière ludique et inédite, la nature qui nous entoure. Ces jardins contemporains, crées en 2007, sont situés à Varetz au pied du château de Castel-Novel (où elle vécut une dizaine d’années avec son second mari Henry de Jouvenel). Ils ont ouvert au public en mai 2008 et rendent hommage au talent incroyable de l’écrivain Colette. L’architecte paysagiste Anouk Debarre qui a imaginé le parc, invite les visiteurs à flâner dans six jardins thématiques représentant six régions de France ou Colette séjourna. C’est une découverte poétique entre la nature et l’univers passionnant de l’écrivain et de l’écolière Claudine.

Un écrivain hors du commun Colette est une vagabonde, née le 28 janvier 1873 à Saint Sauveur en Puisaye en Bourgogne, elle ne cessera de voyager tout au long de sa vie. Elle rencontre de nombreuses personnes qui l’accompagnent

une partie du voyage. Cependant elle est et restera toujours une femme éprise de liberté. Après avoir écrit une soixantaine de romans et fait de multiples métiers (écrivain, danseuse de musichall, journaliste, conférencière, reporter de guerre…), elle décède le 3 août 1954 à Paris et reçoit des funérailles nationales.

Un

jardin qui se réinvente

Inédit cette année les Jardins de Colette proposent plein de nouveautés et invitent les visiteurs à jouer, notamment avec des jeux géants : labyrinthe, mikados, dominos, Jenga, et aussi à découvrir et sentir la nature de manière ludique. L’idée : vivre une expérience XXL ! Le concept unique des jardins est de proposer une visite atypique comme pouvait l’être Colette pour son époque ! Désormais, les visiteurs qui viennent aux Jardins de Colette alternent entre découverte et amusement. Des jeux, des scénographies sur la découverte des insectes ou de l’odorat, des photos et des textes de l’écrivain, les jardins… Autant d’aspects différents pour appréhender la nature de manière ludique et partager un moment convivial, en famille ou entre amis !

Il existe des races de poules pondeuses, des races de poules à chair et des races mixtes.

Pour un élevage familial dont la rentabilité n’est pas le principal souci, le mieux est de choisir une race mixte qui vous apportera satisfaction autant pour la chair des jeunes volailles que pour les œufs des poules.

Avoir son poulailler, c’est tendance. Mais c’est surtout une belle expérience !

d’adopter des poules et tout savoir sur l’art

Pour savoir comment procéder avant d’adopter des poules et tout savoir sur l’art du poulailler, suivez nos conseils !

L’élevage de poules pondeuses, contrairement à d’autres animaux, ne demande pas de compétences particulières. Néanmoins, il nécessite un entretien régulier : leur donner une alimentation riche et diversifiée, une eau propre, veiller à la bonne hygiène du poulailler…

Bien que les poules ne soient pas à proprement parler

Bien que les poules ne soient pas à proprement parler des animaux de compagnie, veillez à entretenir avec elles un contact régulier, vous serez surpris de voir qu’on peut créer de véritables interactions avec elles !

termes de pontes, toutes les poules ne se valent pas. Il y a en effet des races qui pondent plus que d’autres. Si votre objectif est d’élever des poules pour leurs œufs,

Il existe différentes races de poules pondeuses. Des poules de pontes, d’ornement ou de concours. Vous les trouverez sur les marchés, dans les jardineries ou directement chez les éleveurs. Il faut savoir qu’en termes de pontes, toutes les poules ne se valent pas. Il y a en effet des races qui pondent plus que d’autres. Si votre objectif est d’élever des poules pour leurs œufs, mieux vaut donc bien les choisir.

Avec 250 œufs consommés chaque année par habitant, la France est l’un des plus gros consommateurs d’œufs au monde. Le Français les aime à : frit ou en omelette il fait un repas rapide, dans un coquetier accompagné de mouillettes il ravit les enfants.

Avec 250 œufs consommés chaque année par habitant, la France est l’un des plus gros consommateurs d’œufs au monde. Le Français les aime à toutes les sauces : frit ou en omelette il fait un repas rapide, dans un coquetier accompagné de mouillettes il ravit les enfants.

Peu contraignant, rentable, ludique et écologique, l’élevage des poules est sans doute l’un des premiers pas vers le retour à la nature. Traditionnel s’il en est puisque 70 % des familles françaises avaient un poulailler avant l’exode rural, cet élevage vous apportera d’énormes satisfactions pour bien peu d’investissements en temps ou en argent.

Une ou deux heures par semaine et quelques euros suffisent pour entretenir un petit cheptel, obtenir des produits de très grande qualité et retrouver un air de campagne même en banlieue.

Vos poules doivent pouvoir accéder librement au poulailler tout au long de la journée, et avoir à leur disposition un bon terrain enherbé à parcourir. Comptez 40 m² minimum pour deux poules, pour garder l’espace enherbé.

Ne laissez pas vos poules sans protection : délimitez leur parcours par un grillage à mailles étroites et de 2 m de haut dans l’idéal.

Les poules ne passent pas leur journée dans le poulailler ! Elles adorent se promener, gratter la terre et se régaler des herbes, insectes, larves et limaces qu’elles y trouvent.

Outre des épluchures et de la verdure, les poules pondeuses ont besoin de grain et de gravier, ainsi que de pâtées ou de granulés.

Combien faut-il de poules pondeuses ?

Un élevage de 2 poules semble idéal pour démarrer une petite production d’œufs maison. Il faut savoir qu’une poule peut pondre jusqu’à 200 œufs par an, voire plus la première année. Par conséquent deux poules fourniront suffisamment d’œufs pour une famille de 4 personnes. Les œufs sont un aliment intéressant sur le plan nutritionnel ; exagérément critiqué ces 30 dernières années pour ses conséquences sur les maladies cardiovasculaires,

l’œuf contient tous les nutriments nécessaires au développement du futur poussin : de l’eau bien sûr, des protides et des lipides, des vitamines et des oligoéléments.

Selon une légende urbaine, il faudrait un coq pour avoir des œufs. Cela traduit surtout une mauvaise connaissance de nos amies les poules ! Mesdames se passent en effet du coq pour pondre. Ce dernier œuvre en revanche pour les féconder. Donc point de coq, point de poussins.

Le poulailler n’a pas besoin d’être grand : 1 m² pour 4 poules suffit. Vous devrez y aménager un perchoir solide (les poules dorment systématiquement en

Si les particuliers sont de plus en plus nombreux à vouloir des poules chez eux, leur choix se porte encore majoritairement sur la fameuse poule rousse.

poules

retrouver la

hauteur) et un pondoir (une petite caisse au propre remplie de paille ou de copeaux de bois fera l’affaire). Avec cela n’oubliez pas un aliment à base de grain, idéalement concassés, qui servira de base alimentaire pour vos poules. Évitez les poussins. Bien que très attachants, ils sont très fragiles. Compte tenu du faible coût d’acquisition d’une poule, nous vous conseillons d’opter pour une poulette prête à pondre. Dès 16 semaines, les poules atteignent leur taille adulte et sont suffisamment robustes pour vivre en autonomie dans le poulailler.

En une année, chaque français produit 400 kg de déchets. La partie organique peut être mangée par la poule qui recycle entre 150 et 200 kg de déchets par an. Un composteur vivant qui pond… à tel point que plusieurs communes françaises offrent à ses habitants des poules pour réduire la production de déchets

Avoir des poules dans son jardin et y amener ses enfants, ses petits-enfants, ses amis permet d’observer de jolies choses naturelles, de redécouvrir les plaisirs simples et de consacrer du temps à autre chose qu’au virtuel ou au marchand…

l’élevage des

doit

place qui lui est due dans chaque jardin !

Votre enclos doit être assez haut et de bonne taille. Vos poules ne doivent pas se sentir à l’étroit ! Plus vous possédez de poules, plus votre enclos doit être spacieux.

La poule est une routinière, elle est réglée comme une horloge. Distribuez toujours sa nourriture à heure fixe, et de même, faites-les rentrer au poulailler à la même heure chaque jour. Elles seront déjà prêtes quand vous arriverez !

La poule est une routinière, elle est réglée comme une horloge. Distribuez toujours sa nourriture à heure fixe, et de même, faites-les rentrer au poulailler à la même heure chaque jour. Elles seront déjà prêtes quand vous arriverez !

Il existe différentes races de poules pondeuses. Des poules de pontes, d’ornement ou de concours. Les prix démarrent à 8 2 pour les « classiques », et peuvent aller jusqu’à plus de 502 pour les plus « chics ». Vous n’aurez que l’embarras du choix. Mais préférez une race de poules avec un bon caractère, plutôt qu’une poule peu sociable voire agressive.

Il existe différentes races de poules pondeuses. Des poules de pontes, d’ornement ou de concours. Les prix démarrent 8 2 pour les « classiques », et peuvent aller jusqu’à plus de 502 pour les plus « chics ». Vous n’aurez que l’embarras du choix. Mais préférez une race de poules avec un bon caractère, plutôt qu’une poule peu sociable voire agressive.

D’origine anglaise, la poule rousse est la race la plus répandue en France. Excellente poule pondeuse et couveuse, la poule rousse est aussi appelée poule fermière. Connue pour sa douceur, cette poule reste une poule curieuse et agréable. Dans le jardin, elle vous suivra partout et avec un peu d’entraînement, elle viendra manger dans votre main.

D’origine anglaise, la poule rousse est la race la plus répandue en France. Excellente poule pondeuse et couveuse, la poule rousse est aussi appelée poule fermière. Connue pour sa douceur, cette poule reste une poule curieuse et agréable. Dans le jardin, elle vous suivra partout et avec un peu d’entraînement, elle viendra manger dans votre main.

En hiver, les poules pondent moins voire pas du tout. Pour vous assurer une petite production d’œufs durant cette période froide, optez pour une poule réputée bonne pondeuse l’hiver, telles que la poule d’Alsace, la géline de Touraine, la gâtinaise ou la Faveroles.

En hiver, les poules pondent moins voire pas du tout. Pour vous assurer une petite production d’œufs durant cette période froide, optez pour une poule réputée bonne pondeuse l’hiver, telles que la poule d’Alsace, la géline de Touraine, la gâtinaise ou la Faveroles.

C’est le moment de planter

Sa floraison généreuse en fin de printemps suscite l’admiration. La pivoine ayant un système racinaire très étalé, la culture en pot n’est pas du tout adaptée. Si vous voulez profiter de cette merveille, il ne vous reste qu’une solution : la pleine terre !

Les pivoines Les reines de beauté au jardin

La pivoine – herbacée ou arbustive – est un atout clé dans le jardin à la fi n du printemps, avec ses très grandes fleurs. Vous pouvez encore planter cette vivace au tout début du printemps, dans une terre profonde, riche, qui ne retient pas l’eau. Installez la pivoine à l’abri des vents et sous une exposition ensoleillée.

Guide/Planter les pivoines

Le conseil plantation d’Alain Tricot

Il faut vraiment que les yeux soient à fleur de sol. Ne pas les enterrer plus car la pivoine ne va vous donner que du feuillage et pas de fleurs. Les yeux, c’est ce qui va produire des tiges au printemps. A l’heure actuelle, vu la douceur que l’on a dans les champs et les jardins, les yeux sont déjà sortis. Il faut placer les pivoines à 80 cm au moins les unes des autres et être patient. Il faut attendre trois ans pour quelles soient en pleine floraison.

Où et quand planter vos pivoines ?

Dans un endroit ensoleillé mais pas trop. La pivoine apprécie d’être de temps en temps dans un endroit ombragé. L’idéal est qu’elle ait au moins une demi-journée de soleil. Donnez-lui de l’espace en prévoyant des voisines qui ont une période de floraison différente. N’oubliez pas que la floraison de la pivoine ne dure qu’une quinzaine de jours environ. Ce passage rapide dans l’année la rend encore plus précieuse !

Très exigeantes, les pivoines aiment les sols profonds, riches en humus, bien drainés et plutôt acides. Plantez-les dès l’automne, d’octobre à mars.

Comment planter vos pivoines ?

L’idéal est de travailler la terre en avance, si vous avez le temps. Avec la bêche, préparer un trou assez grand pour pouvoir y incorporer du terreau, de la terre végétale, de la tourbe et un fumier animal – pour moi ce sera du fumier décomposé et surtout pas frais. Nelson, mon âne, me prépare ça très bien! Voici les proportions :

- 1/4 de terre végétale - 1/4 de tourbe pour bien scarifier la terre - 1/4 de terreau

- 1/4 de fumier

Vous travaillez bien la terre et vous comblez avec le même dosage. - Espacez les plantes de 0,80 à 1 m ou plantez les pivoines arbustives isolément. Dans les deux cas, veillez à creuser des trous assez profonds.

au soleil avec une belle aé

“Planter

ration, une belle clarté, dans une terre bien drainante.” Alain Tricot

Comment a débuté votre collection ?

Depuis l’âge de 16 ans, je travaille au milieu des pivoines. Dès 1985, j’ai racheté la collection des pépinières Turbat, soit une quarantaine de variétés.

Et ensuite ? J’ai amélioré la collection en faisant l’acquisition, notamment aux Etats-Unis, de variétés récentes, hybrides.

Pourquoi la pivoine ?

CONSEIL DE PROFESSIONNEL Alain Tricot

L’entreprise Pivoines Alain Tricot à Orléans dans le Loiret (45) est spécialisée dans la production et la vente de pivoines pour les professionnels et les particuliers. Depuis 1985, Alain Tricot est un passionné de pivoine. Aujourd’hui, il a enrichi et mis à jour sa collection et possède près de 350 variétés. Il répond à nos questions.

EARL PEPINIERES TRICOT

154 rue des Montées 45100 Orléans Tél. 02.38.22.66.38 www.pivoines-alaintricot.com

Tout le monde en a connu dans le jardin de ses grandsmères. Et puis, la plante est aussi belle que rustique et diverse. Diverse en termes de coloris, qui vont du blanc au rouge quasi noir en passant par le rose, l’orange. Diverse aussi en termes de gabarit puisqu’il y a des plantes basses, mi-hautes et hautes qui atteignent aisément 1,20 mètre Diverse encore par son port, érigé ou retombant.

Comment expliquer votre succès auprès de collectionneurs par exemple ?

Sans doute parce que je suis très attaché à l’authenticité variétale. Et je propose des plantes peu communes, éloignées des trente à quarante variétés disponibles partout.

D’autres cultures ?

Oui, d’iris et d’hémérocalles, pour la vente aux paysagistes, pépiniéristes et collectivités locales. J’ai abandonné la production de plantes vivaces destinées à la grande distribution après de sérieuses déconvenues, et j’entends donc concentrer l’essentiel de mes efforts à la pivoine.

ration, une belle clarté, dans une terre bien drainante.” Alain Tricot

Guide/Planter les pivoines

Entretien

Bonne nouvelle : lorsque vos pivoines seront bien enracinées, la pluie suffira souvent pour les arroser, mais pas pendant les premières années (vigilance !) Cela dépend aussi de votre région. Un arrosage une fois par semaine est raisonnable, excepté pendant de fortes chaleurs. Il suffit juste d’être vigilant et de vous armer de bon sens !

Au printemps, vous pouvez rajouter du compost au pied des plantes, avec un peu de fumier.

Taille des pivoines

Les pivoines arbustives ne se taillent pas. Vous pouvez vous permettre de les équilibrer à la fin de l’hiver, mais ayez la main légère. Personnellement, j’attendrais deux ou trois ans que la plante soit un peu plus étoffée, mais n’hésitez pas à couper le bois mort.

Pour les pivoines herbacées, il suffit de couper les fleurs fanées pour ne pas épuiser la plante inutilement mais surtout en préservant les feuilles qui lui serviront à bâtir ses réserves. Vous pouvez couper les tiges feuillées à la fin de l’automne quand les feuilles seront complètement fanées. Après la floraison, c’est à dire suivant les variétés en mai juin, la pivoine va lentement disparaître et va se faire oublier jusq’au printemps suivant. Si votre massif le permet, pensez à planter d’autres fleurs vivaces dont les floraisons s’étaleront de l’été au début de l’hiver.

Un autre point important est que nous sommes (et c’est légitime !) tentés de couper les fleurs de pivoine pour faire de ravissants bouquets. Il ne faut surtout pas s’en priver mais faire attention de laisser des feuilles sur la branche pour ne pas épuiser la plante.

Une pivoine peut rester des dizaines d’années au même endroit. Si vous voulez la changer de place, il faudra la diviser.

Au printemps, nourrissez la pi

Attention

Les pivoines supportent mal la transplantation et demandent au moins un an pour refleurir après transplantation ou division.

CONSERVATION Château de Sourches

Le château de Sourches, à SaintSymphorien (Sarthe), abrite un conservatoire de la Pivoine unique au monde. A visiter pendant la floraison, jusqu’à mi-juin. «Je veux faire une mer de pivoines » s’est dit, un beau jour de 2008, Bénédicte de Foucaud.Aujourd’hui 2 022 plants de pivoines sont installés dans les douves du château.

CHÂTEAU DE SOURCHES 72240 Saint-Symphorien France (à 27 km du Mans) www.chateaudesourches.com

Une visite entre l’histoire et la passion, un parcours entre la pierre et la fleur, dans les douves médiévales du château de Sourches, à Saint-Symphorien. Un lieu surprenant qui est ouvert au public depuis mai 2015.

Le conservatoire de la pivoine rassemble 2 022 plants de pivoines parfaitement répertoriés.

Un conservatoire unique au monde où vit une seule famille, celle des pivoines. Les arbustives, herbacées, hybrides intersectionnels et espèces botaniques y prospèrent harmonieusement.

Le conservatoire de la Pivoine de Sourches a pour but la conservation ainsi que la recherche d’espèces et de variétés anciennes ou modernes.

C’est aussi un observatoire comportemental de cette fleur si divine. Des implantations calculées d’espèces botaniques, des rapprochements orchestrés de certaines variétés offrent au visiteur un panorama unique de cette reine de beauté tant appréciée dans les jardin. En attendant, la quête de nouvelles variétés se poursuit.

Infos pratiques

A partir du 1er mai 2018, selon la météo, tous les jours sauf le mercredi de 14 heures à 18 h 30.

Prévoir 2 heures pour la visite des pivoines et autant pour les parties du château ouvertes au public.

voine avec du fumier, du compost, de la poudre d’os ou de corne.

voine avec du fumier, du compost, de la poudre d’os ou de corne.

Le Ginkgo biloba, l’arbre millénaire

Le ginkgo biloba, également appelé arbre aux 40 écus, est un arbre d’ornement décoratif et original, en raison de la forme lobée de ses feuilles et des superbes teintes dorées de son feuillage en automne. Très résistant, il est facile à cultiver.

Témoignage Ginkgo biloba, drôle de nom pour un drôle d’arbre

Ce nom vient de l’ancienne lecture japonaise d’un mot chinois qui veut dire « abricot d’argent ». Le Japon est le pays dans lequel le ginkgo a survécu depuis des millions d’années. L’arbre aux 40 écus n’est pas comme les autres et il offre des spécificités surprenantes, voyez plutôt ! C’est l’arbre le plus ancien qui ait jamais vécu sur la planète. Sa naissance date au moins de 250 millions d’années, à la fin de l’ère primaire. A l’ère secondaire, il y a 150 millions d’années, il vivait sur tout le globe. Chose curieuse, c’est un arbre dioïque, c’est-à-dire qu’il existe des pieds des deux sexes, mâle et femelle. A l’inverse des plantes de notre époque, c’est à l’âge de 30 ans environ que débute sa reproduction étonnante. Les fleurs apparaissent sur les pieds mâles tandis que les fruits de la taille d’une mirabelle se forment sur les pieds femelles pour donner finalement, après dessication, des graines ressemblant à des noisettes.

biloba,

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Les curieuses feuilles en éventail sont plus ou moins ondulées, mais restent en bouquets. Les nervures rayonnantes provoquent une échancrure en son mileu et la formation de deux lobes d’où biloba.

J’ai vu, au bois de Boulogne à Paris, où vivent quelques ginkgos, des Japonais recueillir ces mirabelles pour en faire « une pommade qui enlève toutes les rides du visages ».

Le 6 août 1945, les américains lachaient une bombe atomique au dessus d’Hiroshima. Les 6 Ginkgo Biloba situés à proximité de l’épicentre furent les premiers et seuls éléments vivants à redonner signe de vie en présentant des bourgeons au printemps 1946. L’un d’entre eux était situé devant un temple (lui-même détruit par le bombardement), et a été intégré dans la reconstruction du temple.

S’il est bien isolé, un ginkgo peut vivre 1 000 ans, voire 2000 ans, paraît-il, mais il doit être respecté, comme en Chine où il est implanté près des temples bouddhistes. Car c’est le seul arbre qui résiste au feu, aux toxiques, voire à la radioactivité. A Hiroshima, au Japon, après le bombardement nucléaire de 1945, 140 000 humains furent atomisés sur le coup ainsi que toute la végétation. Seuls les ginkgos perdirent leurs feuilles sur l’instant mais repartirent gaillardement l’année suivante.

On l’appelle l’arbre aux 40 écus pour deux raisons : son feuillage d’automne, jaune clair, qui évoque les pièces d’or, mais aussi les 40 écus que dut verser M. de Petigny, un riche bourgeois de Montpellier, pour acheter en 1788 un seul pied à un Anglais, très près de ses sous.

Il y a de nombreuses espèces de chênes ou de sapin. Par contre, le ginkgo biloba est le seul survivant de sa famille et on ne lui connaît aucun cousin germain ou autre qui lui ressemble. C’est une curiosité unique en botanique.

J’attends patiemment que mes ginkgos aient atteint leurs trentième anniversaire pour connaître leur sexe et ramasser les mirabelles. Mes enfants sont avertis… Pour l’instant, ce sont des arbres d’ornement et quel bel ornement !

FRANÇOIS DE SÉES botaniste

Guide/Planter/Protéger les ginkgos biloba

Où le planter ?

Plantez-le en sol léger et riche. Le ginkgo biloba supporte les sols légèrement calcaires mais préfère les sols neutres et argilo-siliceux. Ajoutez si besoin du sable pour alléger les sols lourds et du compost pour les sols pauvres.

Cultivez-les en situation ensoleillée mais pas trop chaude ou à mi-ombre, le ginkgo biloba craignant la sécheresse.

Les arbres femelles forment des fruits charnus dont l’odeur devient vite nauséabonde. Plantezles loin de votre habitation ou de zones de passage.

Bon à savoir : le ginkgo fructifie au bout de 30 ans de culture.

Quand planter le ginkgo biloba ?

Plantez-le à l’automne ou au printemps.

Comment le planter ?

Préparez un trou de plantation suffisant pour enterrer toute la motte. La racine des ginkgos est d’abord pivotante (elle se développe verticalement), avant de croître de façon plus étalée.

Le tronc des ginkgos a souvent tendance à être tordu. Pour faciliter une croissance verticale du tronc, tuteurez les jeunes plants

Conseil

Le ginkgo biloba est un arbre très résistant à la pollution, utilisé en alignement dans beaucoup de villes.Les plantes issues de pépinières sont souvent des clones d’arbres mâles. Pour maintenir une diversité, il est important de cultiver si possible aussi quelques pieds femelles.

Le plus vieux ginkgo biloba

Les fruits ne sont apparus qu’avec les gymnospermes. Les plants femelles portent des ovules, associés en paires, un seul parvenant à maturité.

Culture et entretien

Les jeunes arbres craignent le soleil direct et la sécheresse.

Paillez le sol :

• en été pour conserver la fraîcheur ;

• en hiver pour protéger ses racines du froid. Arrosez le pied pendant les premières années. Apportez ensuite un peu de compost (1 litre par m²) au pied chaque automne.

Taille

L’arbre ne se taille pas de façon systématique mais il supporte bien la taille.

Eliminez si besoin en fin d’hiver les branches mal placées. L’orientation particulière des branches ou la présence d’un tronc tordu est due à l’origine de la plante et il sera difficile d’y remédier.

Maladies, nuisibles et parasites

Les maladies sont rares, le ginkgo biloba est une plante très résistante.

Des cochenilles ont parfois été observées. Tentez une pulvérisation d’un mélange d’huile végétale et de liquide vaisselle à parts égales, dilués à proportion d’une cuillerée à café pour 150 ml d’eau.

du monde, dans la province de Ghizhou en Chine, aurait plus de 4 000 ans.

du monde, dans la province de Ghizhou en Chine, aurait plus de 4 000 ans.

Multiplication du ginkgo biloba

Elle se fait par semis de graines ou par bouturage. La greffe est possible mais délicate et réservée aux professionnels.

Les jeunes plants issus de semis ou de boutures peuvent être plantés en pleine terre au bout de 2 ans. Vous pouvez les cultiver en pot pendant 5 à 6 ans, plus longtemps pour les variétés naines.

Semis

Le semis donne des plantes mâles et femelles et permet d’obtenir des arbres à troncs bien droits.

• Prélevez les ovules fin décembre. Otez la pulpe extérieure.

• Stratifiez-les dans une terrine contenant du sable humide pendant l’hiver.

• Semez les « graines » stratifiées au printemps dans de petits pots dans un terreau léger.

• Installez les pots à mi-ombre.

Bouturage

Le bouturage permet de cloner les arbres. Il est préférable si vous souhaitez obtenir un plant mâle mais il ne permet pas d’avoir une diversité de formes.

• Choisissez bien le rameau à bouturer. L’arbre obtenu aura la même orientation que le rameau prélevé : horizontal, vertical, retombant.

• Prélevez un tronçon de 10 cm au moins et plantez-le dans du terreau allégé avec du sable (50/50) en terrine ou en pot.

• Recouvrez d’un film ou d’une cloche jusqu’au développement des racines et de nouvelles feuilles.

• Arrosez régulièrement.

• Repiquez les boutures enracinées individuellement en pots.

• Installez les pots à mi-ombre.

• Arrosez régulièrement jusqu’à la plantation.

Conseils de jardinier

C’est un arbre à réserver aux grands jardins. Il n’est pas difficile sur la qualité du sol et est très rustique. Il est important de demander un pied mâle lors de l’acquisition car l’odeur des ovules produits par les pieds femelles est puissante et fortement désagréable.

La multiplication peut se faire naturellement par semis mais pour garantir un pied mâle, il est préférable d’avoir recours à la greffe, en écusson en août ou en fente au printemps, ou aux boutures à talon effeuillées.

Au Jardin des Plantes, il existe dans l’arrière-cour de la galerie de paléontologie, un vieux pied mâle sur lequel une branche femelle fût greffée. Cette dernière produit en abondance.

Magnifi que allée de Gingkos Biloba dans le parc de Ditan à Pékin en Chine.

Pratique

Un jardin d’agrément qui vous ressemble

Quelle fierté de profiter d’un jardin que vous avez imaginé et conçu. Jardin potager facile vous aide à mettre en œuvre ce beau projet !

1/Imaginer etdessinerson jardin

Avant toute chose, prenez LE TEMPS DE LA REFLEXION. De quoi avez-vous envie ? En fonction de vos goûts, vous pouvez découper votre jardin en différents espaces : repas, détente, jeux, jardin d’agrément, potager.

Pour vous aider, rien de mieux que de dessiner votre jardin afin de positionner vos espaces. Pensez esthétique, mais aussi pratique ! N’éloignez pas trop l’espace repas de la maison, assurez-vous une bonne visibilité de l’espace jeu des enfants, ne négligez pas les besoins d’ensoleillement de votre potager… Enfin, tenez compte des spécificités de votre terrain.

Attention

Placez les voies de circulation (chemins, allées) en vous rappelant qu’il faut 3 m de large pour le passage d’une voiture, 1,5 m pour le passage d’un véhicule type motoculteur et enfin 80 cm pour une circulation piétonne.

2/Réaliser un plan de masse

Pour dessiner votre (futur) jardin sur papier, c’est très simple : PRENEZ TOUT D’ABORD LES COTES DE VOTRE JARDIN EN MÈTRE (longueur/largeur), puis reportez ses cotes au 1/100, c’est à dire : 1 m = 1 cm !

L’astuce

Utilisez Google Earth. Vous pourrez, à partir des vues aériennes, facilement positionner les arbres à conserver.

Sans matériel de géomètre, il vous reste la bonne méthode des rectangles. Tracez une ligne perpendiculaire à la maison par exemple sur toute la longueur du terrain. Et à partir de cette ligne, à 90°, mesurez la distance des arbres par rapport à cette ligne. Vous obtenez ainsi deux mesures qui vous permettent de positionner exactement votre arbre.

3/Respectez quelques bases

• LE POTAGER : intégrez-le de façon harmonieuse dans votre jardin. Pensez à une bonne exposition, protégée des vents du Nord.

• LE VERGER : les arbres fruitiers sont décoratifs. Si vous avez un petit jardin, lors de sa création, vous pouvez en inclure au travers des arbres d’ornement. Si vous disposez d’un grand parc, attribuez à votre verger un espace dédié.

• LE BASSIN et/ou LA FONTAINE : un bassin apporte toujours une note de fraîcheur à votre jardin. Placez-le à mi-ombre et jamais dans une cuvette de votre parc. Sa taille doit être en harmonie avec celle du terrain.

• Pensez à L’ORIENTATION DU SOLEIL pour l’emplacement de votre potager, de votre terrasse ou piscine.

• Anticipez LA CROISSANCE DES ARBRES et évaluez l’ombre qu’ils projettent sur les bâtiments et leur emprise au sol.

• Choisissez l’emplacement et la taille des arbres en fonction des bâtiments et des voisins : RESPECTEZ LES DISTANCES DE PLANTATION, les règlements de copropriétés.

• Intégrez L’ÉCLAIRAGE ET L’ARROSAGE dès la conception du plan de jardin.

• Utilisez des sites de création de jardins telles que : www.archifacile.fr.

Un jardin d’agrément qui vous ressemble

4/Plantez

Jouez sur les couleurs, les formes, les matières pour décorer votre extérieur. Soignez particulièrement l’accès à votre jardin. Une entrée chaleureuse le rendra attrayant et accueillant. Isolez-vous des voisins et créez des séparations entre vos différents espaces pour profiter de chacun d’eux. Vous pouvez opter pour la création de massifs, de haies, ou l’utilisation de brise-vue…

Après une formation à l’école du paysage de Versailles, Valérie Kuntz, paysagiste, exerce en région parisienne et réalise terrasses et jardins. Elle répond à nos questions.

Qui fait appel à vous ?

Ces personnes sont des particuliers ; elles viennent d’acquérir un terrain et ne savent pas comment l’organiser, le rendre beau, ou bien elles ont un jardin vieillissant, ou qui mérite d’être restructuré, dont elles se sont lassées. Il peut s’agir de propriétaires de tout âge, habitant un rez-de-chaussée d’immeuble, une maison entourée d’un jardin ou possédant une petite cour. Les demandes peuvent être variées au sein d’une même famille. Les uns veulent se retrouver au vert et aiment le jardinage, d’autres privilégieront la terrasse pour pouvoir accueillir leur famille nombreuse ou les amis. Parfois certaines personnes rêvent, heureusement ! Mon rôle est de les ramener à la réalité ; un jardin est une réalité.

Quelle est cette réalité ?

Un jardin ne se fait pas en un mois ; il faut évaluer ce qu’il deviendra dans le temps et comment il devra être entretenu. Même si j’ai carte blanche au départ, et que j’ai une créativité absolument débordante, il est primordial de bien cerner les priorités des propriétaires, de bien comprendre comment ils comptent investir le jardin.

Que cherchez-vous à travers ce travail

de paysagiste ?

Une certaine magie. J’essaye de combiner di érents éléments pour créer l’émerveillement. Je cherche à éveiller une émotion par l’équilibre des proportions, des perspectives et par le choix, combien vaste, des végétaux, merveilles de la nature.

Où puisez-vous votre inspiration ?

La nature sauvage, les grands espaces sont sources d’inspiration. Je puise celle-ci également dans l’observation des végétaux, des associations de couleurs : résultat de siècles de travail ! L’émerveillement est la source principale. Il faut être capable de capter la féerie d’un lieu pour ensuite la transposer à travers le travail indissociable du paysagiste et des jardiniers. Je ramène croquis et photos de mes voyages et, très souvent, je cote ; la magie n’est pas toujours le fruit du hasard. Ces notations restent des outils de travail sur lesquels je peux m’appuyer ou peuvent même servir de support pour communiquer.

Contact

Attention

Choisissez vos objets en fonction du style général de votre jardin. Coordonnez ces éléments aux matériaux et revêtements, et harmonisez les couleurs à celles de vos plantes. Un banc de pierre installé dans une végétation spontanée incite au repos et à la contemplation. Les statues, vasques, fontaines et bassins apportent une note de fraîcheur et sont autant de points d’intérêts qui attirent le regard et structurent l’espace. Les jardinières et pots, soigneusement choisis et disposés sur la terrasse, créent un autre jardin dans le jardin.

Valérie

Kuntz www.gibi-jardins.com

Conseil

Au moment de l’établissement du plan, prévoyez l’implantation de l’arrosage enterré, le passage des conduits électriques pour l’éclairage du jardin et des servitudes, l’alimentation électrique du futur portail automatique. Même si ces travaux ne sont pas prévus dans l’immédiat, un bon plan vous sera toujours utile, le moment venu.

Astuces

Les arbres sont précieux : ils ombrent, masquent des vis-à-vis, mettent le bâti en valeur, organisent les vues, habillent le paysage et dessinent sa silhouette. Lorsque le projet, le règlement (se renseigner sur la protection éventuelle d’un arbre ou d’un ensemble boisé), et les principes d’implantation le permettent, il est préférable de conserver le maximum de végétation existante.

Cathy Biass-Morin face aux défis du zéro-phyto

Quelle a été votre feuille de route à votre arrivée à Versailles ? J’ai rejoint la Ville de Versailles en 2002. Ma mission première a été de réorganiser la direction des espaces verts et d’augmenter le fleurissement. On m’a demandé ensuite de réfléchir à une gestion écologique. Le zéro-phyto est l’aboutissement de cette réflexion.

Comment avez-vous procédé pour le fleurissement ?

Nous avons voulu introduire des plantes vivaces et planter une belle quantité de bulbes pérennes dans les massifs. Ce programme a été mis en place sur les grandes artères telles que les avenues de Paris, de Saint-Cloud et de Sceaux. Mes prédécesseurs avaient déjà commencé le fleurissement sur les talus. Mais en dix ans, nous avons réussi à le multiplier par quatre, ce qui est énorme. Aujourd’hui, on compte environ 300 000 bulbes et, au printemps, c’est magnifique !

Avec le zéro-phyto, la Ville de Versailles fait figure de précurseur…

Nous avons été des pionniers, dès 2005, en n’utilisant plus d’engrais chimiques dans tous les espaces verts. Il en a été de même, en 2006, pour les voiries et les 240 km de trottoirs, où nous avons arrêté tous les désherbants, puis, en 2007, pour tout le patrimoine arboré. En 2009, à l’arrivée de François de Mazières, j’ai récupéré la gestion des cimetières. Il a été décidé, concernant les quatre cimetières, de passer aussi à zéro pesticide. Ce choix, pour une ville moyenne comme Versailles, était complètement novateur. Même Rennes, une des villes pionnières dans ce domaine, s’en tenait, à l’époque, aux espaces verts.

Quels sont les enjeux et les défis du zéro-phyto ?

Au début, nous avons essuyé les plâtres ; nous étions beaucoup

Nous avons rencontré Cathy Biass-Morin, directrice des Espaces verts de la Ville de Versailles, l’occasion de parler du zéro-phyto, son cheval de bataille.

“Le coûtezéro-phyto plus cher en main-d’œuvre.

Mais grâce aux économies réalisées sur les produits chimiques et les économies d’eau, nous avons pu faire appel à des personnes en réinsertion professionnelle.”

dans l’expérimentation. Le zéro-phyto coûte plus cher en main-d’œuvre. Mais grâce aux économies réalisées sur les produits chimiques et les économies d’eau, nous avons pu faire appel à des personnes en réinsertion professionnelle pour nous aider ponctuellement pendant les périodes difficiles, le plus souvent au printemps et à l’automne.

Pour un jardinier, les mois de mai et juin sont très chargés. Il faut arracher, fleurir, replanter les plantes annuelles, désherber et tondre. C’est à ce moment-là qu’il est nécessaire de mettre des gens en renfort. Ce fonctionnement souple et autonome nous permet aussi d’être très réactif. Par exemple, il y a deux ans, il avait plu énormément au mois d’août et la pousse avait été très forte. Une partie des agents étant en vacances, nous aurions pu nous trouver en grande difficulté sans le recours à ce personnel d’appoint. Certains ont d’ailleurs pu se réinsérer socialement grâce à ce travail en équipe et, parfois, être embauchés.

Le cimetière des Gonards, c’est un peu votre terrain d’essai ? En effet nous sommes sur d’anciennes parcelles forestières et nous pouvons y expérimenter des choses ! Actuellement, nous réengazonnons les trottoirs et en profitons pour refaire les bordures en grès. Sur des grandes prairies, à proximité des tombes, la pelouse

Les chiffres

est tondue régulièrement, mais le reste est fauché. Nous créons aussi des îlots de verdure au sein des cantons, où nous plantons des arbres. Il y a moins de problème d’arrosage car le nombre de petites sources présentes dans le sol de Versailles est impressionnant.

167 m2 d’espaces verts par habitant 1 arbre pour 4 habitants 14 500 m2 de massifs fleuris 77 km de pistes cyclables 20 km de ceinture verte 430 parcelles de jardins familiaux 56 jardiniers, (dont 3 encadrants et 12 jardiniers polyvalents, chargés spécifiquement de l’entretien des cimetières), un paysagiste, un responsable événementiel, un responsable du patrimoine arboré

Versailles

à l’honneur dans le documentaire de Guillaume Bodin, « Zéro-phyto, 100 % bio », actuellement au cinéma.

Cimetière des Gonards à Versailles, un lieu d’expérimentation pour Cathy Biass-Morin. Massif de plantes vivaces, à Versailles

Pratique

Invitez une serre dans votre jardin

Comment construire une serre ? Suivez nos conseils pour réussir son installation dans votre jardin et utilisez votre créativité pour l’aménager selon vos besoins de culture.

2/Les fondations

On peut construire la base d’une serre en utilisant des poteaux en bois traité et les fixer aux étriers métalliques sur les ancrages. Votre fondation de serre étant bien fixée, elle résistera à toutes les intempéries.

1/Bien lespiedsancrer

De forts vents peuvent soulever la serre. C’est pourquoi il faut bien ancrer la base. Construire une serre sur une base attachée sur des pieux évite la construction d’une fondation en béton.

Les ouvertures

Pour une serre de jardin pas cher, vous pouvez utiliser des fenêtres et une porte recyclées. Vous pourrez les intégrer à la structure avant et arrière de votre serre en bois. L’utilisation de fenêtres pouvant être ouvertes favorise l’aération naturelle de la serre en période chaude.Un gain de temps fondamental.

3/Quelle structure choisir?

Personnalisez la structure des murs de côtés en fonction de la dimension du bâti. L’utilisation du bois lors de la construction d’une serre permet de l’adapter à vos besoins, ce qui n’est pas toujours le cas lors de l’installation d’une structure de type métallique.

4/Construire une charpente

Afin de bien soutenir la bâche qui recouvrira la serre de jardin, il faut s’assurer de construire une charpente de toit solide. Des équerres en bois personnalisées à l’angle du toit permettront de fixer la structure du toit à la structure des murs.

6/Créer une table de plantation

Lors de la conception de votre serre de jardin, il faut prévoir la fabrication de tablettes ou de tables de plantation afin d’y déposer les plateaux de culture, les pots en tout genre ainsi que l’équipement de serre. Le côté pratique et ergonomique des tablettes amovibles est un choix à considérer.

5/Préserver le bois

Une des étapes les plus intéressantes lors de la construction d’une serre de jardin est sans doute son aménagement intérieur. Avant de procéder, il faut tout de même teindre le bois de la structure afin de le préserver.

7/Prévoir un évier recyclé

Idéale pour la transplantation, pour remplir des bacs de cultures, pour entreposer vos outils de jardinage ou pour le rempotage, une table de plantation avec évier n’est pas un luxe. Vous pouvez utiliser un évier recyclé comme contenant pour entreposer le terreau ou substrat.

Astuces

Comment bouturer les arbres et arbustes caducs

Cette méthode simple ne nécessite aucun investissement. Elle porte ses fruits presque à tous les coups et peut être mise en œuvre en fin d’hiver pour une reprise des boutures au printemps. Dans le jardin, les arbustes déjà en place peuvent servir de pied-mères. Sinon, il est toujours possible de récupérer des rameaux boutures chez des amis, des voisins ou de la famille.

1/Prélèvement des rameaux boutures

Le prélèvement peut se faire de deux façons :

• Soit on prélève le strict nécessaire sur le chantier de bouturage, en fonction de la quantité de boutures à réaliser;

• Soit on profite de la période de taille pour faire d’une pierre deux coups.

Comment faire ?

• Le rameau bouture est la branche que l’on coupe sur le végétal et qui va servir à donner les futures boutures.

• Il faut choisir un pied-mère sain et vigoureux.

• Il s’agit ici d’un forsythia. J’ai besoin de plants pour créer une haie vive.

• Les rameaux boutures sont coupés à l’aide d’un sécateur dont la lame doit être bien aiguisée et désinfectée.

• En effet, il faut qu’une coupe soit nette pour favoriser la cicatrisation rapide de la branche coupée.

• On coupe la branche au-dessus d’un bourgeon et en biseau.

• La partie coupante de la lame doit être placée du côté de la branche qui reste sur l’arbuste.

2/Réalisation des boutures

Dans un premier temps, pour réaliser la bouture, je coupe sous un bourgeon, à environ 5 mm de celui-ci. Pour identifier la base de la bouture et donc son sens, je réalise une coupe droite. Là encore, la coupe doit être nette et franche.

Conseil

• La bouture doit faire une vingtaine de centimètres de long.

• La taille du sécateur est utilisée comme référence et on coupe au-dessus du bourgeon qui correspond à la bonne longueur.

• De ce côté, je taille en biseau en faisant une coupe nette.

Astuces

Seuls les arbustes à floraison estivale se taillent en hiver.

Une taille trop drastique en hiver d’un arbuste à floraison printanière compromettrait considérablement la future floraison.

Astuces

On réalise la quantité de boutures que l’on souhaite, en fonction des besoins et du taux de réussite. Pour le forsythia, on approche les 100%.

Les boutures sont ensuite mises en fagot et identifiées avec une étiquette.

3/Destination des boutures

Selon la période de réalisation des boutures, deux possibilités s’offrent à nous.

En cours d’hiver, il vaut mieux mettre les boutures en jauge dans le sable.

• Soit en pot comme je l’ai fait, soit au sol dans un tas de sable exposé au nord pour les garder au frais à l’abri du soleil.

• Au début du printemps (mars), les boutures seront alors repiquées en pleine terre, en pépinière, dans un sol ameubli et auquel on aura apporté une fumure de fond.

Savoir être patient.

Les boutures peuvent également être mises en pot, ici par deux, dans un mélange terreux léger et drainant, enfoncées de moitié dans le terreau.

Elles vont s’enraciner pendant le printemps, et seront prêtes à être plantées à l’automne prochain.

Les pots seront exposés, là aussi, à l’abri des rayons du soleil, au nord.

Multipliezles !

Arbre à papillons, caryopteris (barbe bleue), cognassier du Japon, cornouillers (sanguin, mâle, blanc, à bois jaune), noisetier, deutzia, forsythia, althea (hibiscus des jardins), kolkwitzia (buisson de beauté), lilas des Indes, corète du Japon, perovskia, seringat, peuplier, platane, potentille, groseillier à fleurs, sureau, saule, spirées, viornes caduques, weigela. Arbustes à petits fruits: cassissiers, groseilliers, framboisiers. monjardindansleslandes.eklablog

FICHES Pratiques Les fleurs de printemps

AGASTACHE

Famille : Lamiacées

Type(s) de plante : fleur, plante à fleurs plante comestible légume racine, plante à tisane Période de plantation : mars à mai, septembre, octobre Période de floraison : juin à novembre Végétation : Vivace Feuillage : caduc Hauteur à maturité : 0,30 à 5 m

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : faible Croissance : rapide

Multiplication : semis, division, bouturage Résistance au froid : résistante

Type de sol : sol argileux, sol calcaire, sol sableux, sol caillouteux, humus, terreau PH du sol : sol alcalin, sol neutre, sol acide

Humidité du sol : sol drainé Densité : 4 à 8 pieds/m²

ALOÈS

Famille : Asphodelacées

Type de plante : fleur, Plante grasse, succulente ou cactus Période de plantation : mars à mai Période de floraison : janvier à mai Végétation : Vivace, Feuillage : persistant Hauteur à maturité : 0 à 5 m

Largeur à maturité 0,30 à 3 m

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : faible Croissance : rapide

Multiplication : semis, division, bouturage Résistance au froid : fragile Type de sol : sol sableux, humus, sol caillouteux PH du sol : sol neutre, Humidité du sol : sol drainé, sec

Exposition : soleil, mi-ombre Utilisation extérieure : balcon ou terrasse, massif ou bordure, rocaille

Plantation : pleine terre, bac, pot ou jardinière

Famille : Rosacées

Type de plante : fleur

Période de plantation : mars à mai, septembre à novembre Période de floraison : mai à septembre Végétation : Vivace Feuillage : Caduc Hauteur à maturité : 0 à 0,45 m

ALCHEMILLE ALSTROEMÈRE

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : moyen Croissance : rapide

Multiplication : semis, division

Résistance au froid : Résistante

Type de sol : sol argileux, sol calcaire, sol sableux, humus PH du sol : sol neutre

Humidité du sol : sol drainé Densité : 5 pieds/m²

Exposition : soleil, mi-ombre Utilisation extérieure : balcon, massif

Famille : Alstroemériacées

Type de plante : fleur

Période de plantation : mars à mai, septembre à novembre Période de floraison : juin à octobre Végétation : vivace Feuillage : caduc Hauteur à maturité : 0,30 à 1 m

Largeur à maturité 0,20 à 0,50 m

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : moyen Croissance : lent Multiplication : semis division

Résistance au froid : résistante moyenne

Type de sol : sol sableux, humus

PH du sol : sol neutre

Humidité du sol : sol drainé

Densité : 100 pieds/m²

Eposition : soleil, mi-ombre Utilisation extérieure : balcon ou terrasse, prairie, massif ou bordure, rocaille

AMARANTE

Famille : Amarantacées

Type de plante : fleur

Période de plantation : mars à mai, septembre, octobre Période de floraison : mai à juillet

Végétation : vivace Feuillage : Caduc Hauteur à maturité 0,30 à 1 m

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : moyen Croissance : normale

Multiplication : semis, Résistance au froid : moyen Type de sol : sol calcaire, sol sableux, humus

PH du sol : sol argileux, sol alcalin, sol neutre Humidité du sol : sol drainé Exposition : soleil

Utilisation extérieure : balcon ou terrasse, massif ou bordure, potager

ANÉMONE

Famille : Renonculacées

Type de plante : fleur

Période de plantation : mars à mai, septembre à décembre Période de floraison : mars à octobre Végétation : Vivace, Feuillage : Caduc Hauteur à maturité 0,15 à 1,50 m Largeur à maturité 0,15 à 0,80 m

Planter et cultiver

Entretien : modéré

Besoin en eau : moyen

Croissance : normal

Multiplication : division

Résistance au froid : résistante

Type de sol : sol sableux, humus

PH du sol : sol neutre

Humidité du sol : sol drainé, sol humide

Exposition : soleil, mi-ombre

Utilisation extérieure : balcon ou terrasse, bosquet ou forêt, massif ou bordure, rocaille

Plantation : pleine terre, bac, pot ou jardinière

Famille : Renonculacées

Type de plante : fleur

Période de plantation : septembre à décembre Période de floraison : mars à mai Végétation : Vivace, annuelle Feuillage : Caduc Hauteur à maturité : 0,15 à 1 m

ANCOLIE ANTHURIUM

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : moyen Croissance : normale

Multiplication : division

Résistance au froid : Résistante

Type de sol : sol sableux, humus

PH du sol : sol acide, sol neutre

Humidité du sol : sol drainé, sol humide

Exposition : soleil, mi-ombre

Utilisation extérieure : balcon ou terrasse, massif ou bordure

Famille : Aracées

Type de plante : fleur

Période de plantation : mars à mai Période de floraison : toute l’année Végétation : Vivace Feuillage : persistant, caduc Hauteur à maturité : 0,45 à 1 m

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : moyen, à vaporiser

Croissance : normale

Multiplication : division, Résistance au froid : fragile Type de sol : sol sableux, terre de bruyère; humus PH du sol : sol neutre, sol acide

Humidité du sol : sol drainé

Exposition : mi-ombre

Utilisation extérieure : Salon/Cuisine, chambre véranda

Les fleurs de printemps

Famille : Acanthacées

Typede plante : fleur Période de plantation : avril-mai Période de floraison : mai à août

Végétation : vivace Feuillage : persistant, semi-persistant Hauteur à maturité : 0,30 à 2 m

Largeur à maturité : 0,30 à 1 m

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : moyen Croissance : lente

Multiplication : Semis

Résistance au froid : moyenne Type de sol : humus

PH du sol : sol alcalin, sol neutre Humidité du sol : sol drainé Exposition Soleil, mi-ombre

RODGERSIA

Famille : Saxifragacées

Type(s) de plante : fleur Végétation : vivace Feuillage : caduc Hauteur à maturité : 0,60 à 1,50 m

Largeur à maturité : 0,70 à 2 m

Période de plantation : mars à mai, septembre, octobre Période de floraison : juin à août

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : important Croissance : lente

Multiplication : semis, division

Résistance au froid : résistante

Type de sol : sol argileux, humus

PH du sol : sol neutre, sol acide

Humidité du sol : sol frais Exposition : mi-ombre Utilisation extérieure : massif ou bordure

Plantation : pleine terre

Famille : Renonculacées

Nom latin : Aconitum napellus Type de plante : fleur Période de plantation : avril, mai, septembre, octobre Période de floraison : mai à octobre Végétation : Vivace Feuillage : caduc Hauteur à maturité : 0,60 à 1,50 m

Largeur à maturité : 0,30 à 0,50 m

FICHES Pratiques ACANTHE ACONIT PANICAUT

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : important Croissance : rapide

Multiplication : semis, division

Résistance au froid : Résistante

Type de sol : sol argileux, sol calcaire, humus

Humidité du sol : sol drainé, Sol humide

Densité : 1 à 4 pieds/m² Exposition : soleil, Mi-ombre Plantation : Bosquet ou forêt, massif ou bordure

Famille : Apiacéees

Type de plante : fleur Période de plantation : avril à juin, octobre, novembre Période de floraison : juin à septembre Végétation : Vivace Feuillage : semi-persistant Hauteur à maturité : 0,15 à 1,50 m

Largeur à maturité ; 0,30 à 0,60 m

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : faible Croissance : rnormale Multiplication : semis Résistance au froid : résistante

Type de sol : sol calcaire, sol sableux, sol caillouteux, Humus

PH du sol : alcalin, neutre Humidité du sol : sol drainé, sec Exposition : soleil Plantation : pleine terre

ADONIDE

Famille : Renonculacées

Type(s) de plante : plante à fleurs

Période de plantation : mars, avril. Septembre à octobre Période de floraison : mars à juillet

Type de plante : fleur Type de végétation : vivace, annuelle Type de feuillage : caduc Hauteur à maturité 0,15 à 0,45 m

Largeur à maturité 0,30 à 0,40 m

NÉNUPHAR

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : moyen Croissance : normale

Multiplication : semis, division

Type de sol : sol argileux, sol calcaire, sol sableux, humus PH du sol : sol alcalin, sol neutre, sol acide Humidité du sol : sol drainé, sol humide

Famille : Astéracées

Famille : Nymphéacées

Type de plante : fleur

Période de plantation : toute l’année Période de floraison : mars à septembre Végétation : Vivace Feuillage : caduc Hauteur à maturité : < 0,15 m

Largeur à maturité : 1 à 2 m

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : important Croissance : rapide

Multiplication : division

Résistance au froid : résistante

Type de sol : sol argileux, PH du sol : sol neutre Humidité du sol : sol humide

Densité : 1 pieds/m²

Profondeur (aquatique) : moins de 30 cm, entre 30 et 60 cm, plus de 60 cm

Type de plante : plante à fleurs Période de plantation : mars à mai, septembre à novembre Période de floraison : juin à novembre Type de végétation : Vivace Feuillage : persistant Forme : arrondi, en boule ou ovale Hauteur à maturité : 0,45 à 1 m

Largeur à maturité : 0,60 à 1 m

FELICIA SILÈNE

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : moyen Croissance : rapide Multiplication : semis, bouturage, marcottage Résistance au froid : fragile Type de sol : sol sableux, humus PH du sol : sol neutre Humidité du sol : sol drainé Densité : 23 à 5/m²

Famille : Caryophyllacées

Type de plante : fleur Période de plantation : mars, avril, septembre, oct Période de floraison : mars, avril, juillet à octobre Végétation : vivace, annuelle Feuillage : persistant Semi-persistant Hauteur à maturité : 0 à 0,45 m Largeur à maturité : 0,30 m

Planter et cultiver

Entretien : facile

Besoin en eau : moyen Croissance : normale Multiplication : semis Résistance au froid : Résistante

Type de sol : sol calcaire, sol sableux, sol caillouteux PH du sol : sol alcalin, sol neutre, sol acide Humidité du sol : sol drainé Densité : 5 pieds/m²

Les bases à connaître pour débuter un jardin nature !

Regardez votre sol de près. C’est un écosystème, un organisme vivant qui abrite des animaux et des plantes. Chaque sol est différent et tout ne peut pas pousser dedans ! Grâce à des plantes bioindicatrices, vous pouvez connaître votre type de sol et adapter les cultures.

Utilisez des fertilisants naturels. Un sol fertile permet à la plante de trouver les éléments nécessaires à son développement. Pour cela, l’idéal est d’apporter des matières organiques comme le compost, le paillage végétal, les engrais verts… Préparez votre compost 100 % naturel. Le compost est à la base du jardinage bio. Il permet en plus de recycler les déchets de cuisine et du jardin.

Associez les plantes entre elles. Les poireaux préfèrent les fraises, les œillets d’Inde repoussent les pucerons, les plantes aromatiques éloignent de nombreux insectes… Toutes ces astuces vous permettent de créer naturellement un équilibre dans votre potager !

Pratiquez la rotation des cultures. Chaque type de plante (à feuilles, légumineuses, racines) possède des éléments nutritifs particuliers. Elles fertilisent la terre, ce qui profite aux cultures suivantes.

Le paillage naturel, organique ou minéral, empêche la repousse des herbes indésirables, garde le sol humide et frais, et économise l’eau d’arrosage.

Accueillez les « auxiliaires au jardin ». Cette faune vous aidera à entretenir vos plantations. Posez des abris, des nichoirs et des mangeoires à oiseaux, mais aussi des hôtels à insectes et, au sol, de petits branchages disséminés sous les haies pour les hérissons.

Utilisez les astuces de grands-mères. Des répulsifs naturels existent dans votre cuisine. L’eau chaude des pommes de terre est une arme imparable : l’amidon empêche la germination. Le marc de café déposé dans les sillons lors du semis marche aussi contre la mouche de la carotte et le grillon-taupe. Du simple savon noir et du savon de Marseille dilués (150 g/L) sont très efficaces contre les pucerons ou autres parasites.

N’en déplaise aux tenants du tout-chimique, la majorité des maladies et ravages au jardin est davantage liée à de mauvaises pratiques qu’à une absence de produits phytosanitaires. Travailler bio et bien, c’est possible ! Suivez notre guide pour prendre soin de votre potager sans polluer…

FICHE 1

Le sol fournit à la plante un support où s’enraciner mais surtout, les éléments minéraux essentiels, l’eau et l’oxygène nécessaires à sa croissance. La connaissance du sol est donc indispensable à tout jardinier.

Connaître sa terre

QU’EST-CE

QUE LE SOL ?

Le sol est un organisme vivant. S’il est constitué de minéraux, il abrite aussi un grand nombre d’organismes vivants qui « travaillent » pour nous : aération et brassage du sol, rétention de l’eau, transformation des composés en humus nutritif, minéralisation de la matière organique (un seul ver de terre peut absorber et rejeter plus d’1 tonne de terre en une année…) 1 kg de sol fertile contient :

• 3 000 milliards de bactéries

• 400 millions de mycètes (champignons)

• 50 millions d’algues

• 30 millions de protozoaires, nématodes et autres vers

• toutes sortes d’insectes, et des lombrics !

Sans ces organismes, l’azote, le phosphore, le soufre ne seraient pas assimilables par les plantes.

La qualité du sol dépend de la taille des particules, de la quantité d’humus et du nombre d’êtres vivants.

En cas de carence, votre terre devra être « remodelée » sur plusieurs années par des apports en compost et en engrais verts…

Test

CONNAÎTRE LE SOL

Le sol se constitue à partir du sous-sol et de la terre arable formant un mélange de sable (meuble et perméable), d’argile (très compact, retient l’eau), de calcaire (comme de petits morceaux de craie) et d’humus (brun, produit par la décomposition de la matière organique).

OBSERVER LES PLANTES BIOINDICATRICES

Une plante bio-indicatrices est une plante sauvage qui pousse spontanément sur le sol à cet endroit car il possède toutes les caractéristiques pour que les graines présentes puissent germer.

Regardez les herbes qui poussent spontanément (et abondamment) sur votre terrain, elles vous donneront de précieux renseignements sur la structure de votre sol.

Mouron blanc, signe d’un sol plutôt équilibré.

Faites une boule avec une poignée de terre humide et jetez-la au sol.

• Avec un sol trop sablonneux, la boule ne se forme pas.

• Avec un sol trop argileux, la boule ne s’éclate pas par terre.

• Si le sol est équilibré, la boule se forme facilement et elle s’éclate par terre.

Vous êtes envahi de chiendent ? C’est le signe d’une terre trop souvent retournée, d’un bêchage trop profond.

-> Solution : un peu de repos à prévoir…

C’est la potentille rampante qui s’invite ? C’est le signe d’un état de compactage et d’asphyxie du sol (trop de piétinement).

> Solution : restructurer en plantant avec un engrais vert.

Le liseron, lui, indique un excès de fertilisation.

> Solution : seul l’arrachage manuel est prescrit !.

Centaurée, signe d’un sol plutôt sableux.

Bruyère, signe d’un sol plutôt humifère !

FICHE 2

Un sol fertile permet à la plante de trouver tous les éléments nécessaires à son développement. Il met à sa disposition de l’eau, des éléments nutritifs indispensables et permet aux racines de se développer convenablement.

Enrichir la terre

POURQUOI

FERTILISER ?

Le sol du jardin potager est fortement sollicité pour la culture des légumes que nous y plantons. Ils y prélèvent leurs nutriments régulièrement et, sans apports, la terre va s’appauvrir petit à petit. Elle ne pourra plus assurer les conditions optimales de croissance aux cultures.

Le but de la fertilisation est donc bien d’apporter les éléments nécessaires pour que le sol puisse fournir aux plantes une alimentation équilibrée et suffisante. Les principaux nutriments des végétaux sont l’azote, apprécié des légumes feuilles ; le phosphore, apprécié des légumes grains et des bulbes ; le potassium, apprécié des légumes racines et des fruits ; ainsi que des compléments minéraux comme le fer ou le magnésium…

COMMENT

AMENDER LE SOL ?

Par un apport d’amendement, c’est-à-dire en incorporant un produit au sol pour en modifier la structure, l’idéal étant d’apporter le maximum de matières organiques comme le compost.

Décomposés par les êtres vivants du sol, ces déchets qui n’en sont pas fourniront une grande diversité d’éléments nutritifs à vos plantes. Vous entretenez ainsi l’humus du sol. L’utilisation d’engrais liquides n’est pas satisfaisante car s’ils sont destinés directement à la plante qui prélève ce dont elle à besoin, le reste s’infiltre pour finir dans la nappe phréatique sans pouvoir profiter au sol…

Les différents apports au jardin naturel

•

Le meilleur engrais organique est le compost, il apporte en même temps de l’humus et des nutriments.

• Les paillages (feuilles mortes, paille, tontes, taille de haie, écorces…) offrent une couverture au sol tout en le fertilisant au fur et à mesure de leur décomposition.

• Les engrais verts sont semés pour éviter de laisser un sol nu mais ils peuvent fixer l’azote de l’air et le restituer. Ils servent aussi à décompacter le sol.

• Coquille d’œuf et poudre d’os apportent du phosphore.

• La cendre de bois apporte du potassium.

• Pour des déficits spécifiques, vous pouvez faire des apports de tourbe, de guano, de sang séché…

Travailler votre compost pour nourrir la terre !

DES ENGRAIS NATURELS

Si vous avez des légumes en déficit de nutriments, vous pouvez utiliser des extraits de plantes : la consoude ou l’ortie sont de bons fertilisants, facilement assimilables.

Fertiliser le sol c’est préserver sa structure et son activité biologique en lui apportant de la matière extérieure…

Le purin d’ortie est un bon fertilisant naturel.

FICHE 3

Le compost est à la base du jardinage biologique, il permet de recycler tous les déchets de cuisine et de jardin tout en fournissant un engrais naturel !

Le compostage

DÉFINITION

Le compostage est un procédé naturel de transformation de la matière organique en humus. Les micro-organismes, champignons, bactéries et petits animaux, se développent par millions sur les déchets organiques en se nourrissant de sucres, de protéines, de cellulose et d’autres constituants de ces matières. Le but des méthodes de compostage est d’optimiser leur développement dans des conditions favorables et dans des délais raisonnables.

POURQUOI COMPOSTER ?

• Produire un fertilisant naturel local et améliorer la qualité du sol de son jardin.

• Réduire le tonnage de déchets mis en décharge ou incinérés et donc éviter de les collecter et de les traiter.

• Limiter les coûts en utilisant un fertilisant gratuit.

• Participer à une démarche citoyenne.

COMMENT ÇA SE PASSE ?

Quelques règles à respecter pour obtenir un bon compost Mélanger les matières azotées et les matières carbonées, les décomposeurs de matière organique doivent manger équilibré ! Il est nécessaire d’apporter des déchets « bruns », secs, durs (paille, feuilles mortes…) et des déchets « verts », humides, mous (tonte de pelouse, restes de légumes). En pratique : bien diversifier les déchets et apporter 1 part de carbonés pour 1 part d’azotés.

Maintenir une bonne humidité en mélangeant le vert et le brun, en arrosant à chaque gros apport, pour éviter une mauvaise décomposition et des mauvaises odeurs.

Aérer de temps en temps à la fourche ou à la griffe car les micro-organismes ont besoin d’oxygène pour vivre.

Quels types de déchets ne pas composter ? Pour éviter les désagréments, ne

Astuce

• incorporer quelques branchages, ils permettent à l’air de passer plus facilement

• plonger une tige au cœur, attendre 10 mn, vérifier qu’elle est chaude et humide, sinon rectifier.

pas incorporer de restes de viande, de poisson, de laitage et d’huile, de tailles de résineux, de déchets traités, de terre et ni de cailloux…

Quelle technique ? Vous pouvez composter en tas si vous avez de la place ou vous procurer un composteur.

Les lombrics se régalent du compost !

Les utilisations du compost : incorporation au sol directement sans enfouissement, paillage autour des arbustes lorsqu’il est jeune, terreau après tamisage, décoction de compost...

Vous pouvez composter en tas ou en composteur…

Incorporer quelques branchages, ils permettent à l’air de passer plus facilement.

Pour obtenir un compost de qualité, cela nécessite de respecter certaines règles. Dans le cas contraire, des désagréments peuvent survenir. Retrouvez nos solutions dans le tableau ci-dessous…

Symptôme Cause Remède

Le tas est trop humide

Odeur d’ammoniaque

• Trop riche en matières vertes et humides

• Trop riche en matières vertes/ humides/azotées

• Ajouter des matières brunes et sèches

• Protéger le tas de la pluie

• Manque d’oxygène

• Manque d’oxygène

• Aérer, retourner le tas

• Aérer, retourner le tas Odeur d’œuf pourri

Présence de moucherons

Présence de grosses mouches bleues

• Restes de repas ou fruits gâtés, en surface

• Restes de viande, de poisson, en surface

• Recouvrir de broyat

• Recouvrir de broyat

Le tas est sec • Manque d’humidité

• Compost chaud et nourrissant

• Arroser, ajouter des matières vertes Présence de rongeurs

• Laisser sécher

Apparition de nombreux filaments blancs en surface

• Trop d’humidité

• Apporter de la matière sèche

• Protéger de la pluie

• Les rongeurs aèrent le compost ! Compost pâteux, présence de jus d’écoulement

• Trop riche en matières brunes, sèches et carbonées

Restes de morceaux • Trop de matières volumineuses et dures

Des herbes poussent sur mon compost • Température insu sante

• Apporter des matières vertes, humides et azotées.

• Arroser et retourner le tas

• Les broyer ou les couper en petits morceaux

• Bien mélanger les matières à chaque apport et les ramener au centre

FICHE 4

Nous appelons « associations de plantes », le mélange de plantes « compagnes » qui favorisent ou perturbent le développement de leurs voisines. La diversité est indispensable : plus il y a de plantes di érentes dans le jardin, plus l’équilibre est respecté. Il n’y a pas de meilleure façon de lutter contre les maladies et les parasites...

Les associations de plantes

QU’EST-CE QU’UNE PLANTE « COMPAGNE »?

Une plante compagne est une fleur, un légume ou une plante aromatique qui favorise ou perturbe le développement de ses voisines par sa capacité à stimuler leur croissance ou, au contraire, à l’inhiber, à mettre en fuite certains prédateurs ou bien encore à attirer des auxiliaires. Le voisinage de certains légumes peut même modifier le goût des autres, l’affadir ou l’accentuer. Il n’y a pas d’explication scientifique mais l’expérience et la pratique le confirment. Chaque végétal prélève des aliments distincts dans le sol et celui-ci se renouvelle et se refait une santé avec la culture suivante.

POURQUOI LES ASSOCIATIONS?

La 1re raison est de mieux utiliser l’espace.

• En plantant des cultures rapides entre des légumes à croissance lente (laitue dans les choux par exemple), on protège le sol et on laisse moins de place aux herbes indésirables…

La 2e est de repousser les ravageurs

• Le mélange de végétaux brouille les signaux (couleurs, odeurs) des insectes et certaines plantes émettent des substances répulsives (ail, oignon, poireau, ciboulette, échalote…)

La 3e est de limiter les maladies.

• Les racines d’œillets d’Inde ou de soucis sécrètent une substance qui tue les nématodes tandis que l’odeur des feuilles repousse les pucerons. Les plantes aromatiques libèrent des essences au fort pouvoir répulsif vis-à-vis de nombreux insectes.

Astuces

• Organisez les cultures en lignes plutôt qu’en planches en alternant les rangs de légumes différents.

• Intercalez plants de légumes et pieds de fleurs sur une même ligne.

• Fleurissez les bordures du potager, les espaces libres du jardin avec diverses plantes mellifères ou aromatiques.

Une plante compagne est une croissance de sa voisine.

La 4e est d’attirer les auxiliaires. Il est important de faire venir au jardin des pollinisateurs mais aussi les prédateurs de ravageurs (mouches ou guêpes qui pondent leurs œufs dans le corps de leur hôte). Privilégiez les apiacées (fenouil, aneth, coriandre, persil, cerfeuil, céleri, carotte, panais) mais aussi les cosmos, zinnia et tournesol.

Associez l’ail et la carotte pour une meilleure production.

Il n’y a pas que dans l’assiette, que les deux légumes s’entendent bien.

Légumes aime n’aime pas

AIL • Carottes, betteraves, tomates, fraisiers, laitue • Chou, haricots, pois, pomme de terre

AUBERGINE • Haricots, pois, thym • Pomme de terre

BETTERAVE • Choux, oignons, ail • Haricots à rame, carottes, tomates

CAROTTE • Poireaux, ail, oignons, échalotes, romarin, ciboulette, sauge, laitue • Betterave

CÉLERI • Choux, épinard, radis, poireaux, tomates • Persil

CHOU • Laitue, tomates, céleri, pois, pomme de terre • Ail, oignons, radis, poireaux

CONCOMBRE ET CORNICHON • Choux, pois, oignons, échalotes, haricots, radis, laitue, ciboulette • Pomme de terre, aromates forts

COURGETTE

• Radis, haricots, pois • Pomme de terre

EPINARD • Laitue, concombres, pois, poireaux, choux • Pomme de terre, tomates, poivrons

FENOUIL • Endives, concombres, laitue

HARICOT

LAITUE

OIGNON

Choux, pois, concombres, cornichons, courgettes, radis, sarriette

Haricots, tomates, choux

Oignons, ail, poireaux, ciboulette

Radis, pois, fraisiers • Tournesol

Carotte, betterave, navet laitues, céleri, choux, radis, poireaux, asperge

POIS

POIREAU

Haricots, radis, carottes, épinards, navets, choux, concombre, laitue, céleri courgettes, aubergine

Carottes, céleri

Haricots, pois, pommes de terre, choux, sauge

Ail, oignons, poireaux, ciboulette

Haricots, pois, choux POIVRON ET PIMENT

POMME DE TERRE

Tomates, oignons, carottes, basilic

Haricots nains, pois

Épinards

Tomate,

FICHE 5

Les plantes sont capables de se défendre contre les attaques diverses mais peuvent aussi s’a aiblir pour di érentes raisons. Il est alors nécessaire de les aider à renforcer leurs défenses naturelles avec quelques techniques comme les associations de plantes (fiche n°4), les extraits de plantes ou favoriser la présence d’auxiliaires.

La protection des plantes

LES EXTRAITS DE PLANTES

Il est nécessaire de ne pas prendre au pied de la lettre le terme rébarbatif de « purin » et retenir qu’il existe plusieurs recettes d’extraits de plantes qui seront importantes si elles sont utilisées à bon escient en fonction du problème à traiter.

• La décoction est obtenue en faisant bouillir les plantes coupées, dans l’eau (30 mn environ, avec couvercle). Filtrée et refroidie, elle se conserve 2 jours maximum.

• L’infusion est obtenue en plongeant les plantes coupées dans l’eau froide puis en les portant à ébullition à découvert jusqu’à frémissement. Couvrir et laisser infuser jusqu’à refroidissement avant de filtrer. Conserve 2 à 3 jours au réfrigérateur.

• La macération est une préparation consistant à laisser tremper les plantes coupées, dans l’eau à température ambiante, 2 jours avant de filtrer.

• L’extrait fermenté est une mise en fermentation contrôlée de fragments de plantes dans l’eau de pluie. Ouvrir et brasser

pendant 5 à 30 jours puis filtrer.

ATTIRER LES AUXILIAIRES DU JARDIN

• Les acariens prédateurs : ce sont de minuscules araignées qui chassent leurs proches cousins, les acariens phytophages, comme l’araignée rouge.

• Les chrysopes : cet insecte à l’allure fragile est appelé aussi « mouche aux yeux d’or ». L’adulte se nourrit de pollen et de nectar mais la larve consomme des pucerons, acariens, aleurodes, psylles et cochenilles.

• Le forficule chasse la nuit tous les petits insectes dans des recoins inaccessibles et aussi quelques fleurs !

• Les guêpes parasites possèdent une tarière au bout de l’abdomen pour pondre les œufs à l’intérieur du corps de leurs hôtes (altise, taupin, cochenille).

• Les syrphes butinent le pollen et le nectar mais leurs larves sont de grands prédateurs du puceron.

• La coccinelle croque pucerons,

aleurodes et cochenilles…

• Les carabes : ces insectes coléoptères chassent au sol et consomment ce qu’ils trouvent : limaces, escargots, chenilles, pucerons… Leurs larves vivent dans le sol et croquent de nombreuses autres larves : taupins, hannetons, limaces, altises, charançons, doryphores.

ACCUEILLIR

LES VERTÉBRÉS

• La chauve-souris régule les insectes volants (carpocapse, tordeuse, mineuse…) et trouve refuge dans les bâtiments ou cavités naturelles.

• Le crapaud et autres batraciens consomment nombre d’insectes, vers et limaces. Une mare le comblera.

• Le hérisson est un insectivore qui complète ses repas avec des limaces, vers, petits vertébrés et trouve refuge dans la haie ou

Astuce

Purin d’ortie

sous un tas de bois.

• Les oiseaux peuvent certes croquer vos cerises mais aussi les larves d’insectes, chenilles...

• Les orvets chassent au sol les limaces, chenilles, vers blancs et se réfugient sous des branches.

• La taupe est un prédateur de limaces, larves du sol.

• La musaraigne a une allure de souris et se nourrit d’insectes, araignées, escargots, vers de terre mais aussi de petits rongeurs, batraciens… Elle s’abrite sous un tas de branches, une souche ou dans le compost.

• Implanter des plantes à pollen et à nectar.

• Implanter des plantes à moelle.

• Installer des abris pour la faune.

• En multipliant les espèces végétales, on augmente la diversité de la faune et la complexité des chaînes alimentaires, source de stabilité et d’équilibre biologique.

Attirer les auxiliaires du jardin, par exemple, les abeilles.

FICHE 6

Il est impératif de garder en tête, qu’au jardin comme ailleurs, chaque être vivant a un rôle et contribue à créer un équilibre en bonne harmonie. Apprendre à repérer les amis et les ennemis du jardin, à favoriser les premiers et à maîtriser les seconds, de façon la plus naturelle possible permet d’obtenir de bonnes récoltes sans mettre en danger l’environnement et sans créer de déséquilibre.

Les amis et ennemis du jardin

L’ÉCOSYSTÈME

JARDIN

Il faut arrêter de croire que les plantes sont fragiles. Elles cohabitent avec les microorganismes et avec les ravageurs depuis des millénaires et ne sont pas démunies de défenses : elles disposent de barrières mécaniques ou chimiques, de répulsifs, de leurres, de toxines diverses… Il est bien rare qu’un micro-organisme envahisse toute une plante car il n’y trouverait aucun intérêt. Si certaines conditions favorisent l’agresseur, le jardinier utilise en prévention des extraits végétaux afin de stimuler les défenses naturelles de la plante plutôt que de répandre des produits chimiques qui vont l’affaiblir et polluer le sol, l’air et l’eau avec les résidus non assimilés.

Attention

LES AUXILIAIRES

Les auxiliaires sont les prédateurs et les parasites qui partagent les mêmes intérêts que le jardinier ! Ils peuvent détruire jusque 80 % des nuisibles et évitent la pullulation de ravageurs. Il est donc important de savoir les accueillir.

Il existe trois types d’auxiliaires: Les pollinisateurs : ils participent au transport du pollen et à la reproduction des plantes. Ce sont par exemple les abeilles, les bourdons…

Les prédateurs : ils se nourrissent de proies avec par exemple :

• les coccinelles, chrysopes, syrphes qui se nourrissent d’acariens ou de pucerons.

• la musaraigne : insectes ou vers

Les auxiliaires sont les prédateurs et les parasites qui partagent les mêmes intérêts que le jardinier !

blancs.

• le hérisson, le crapaud : limaces ou escargots.

• la couleuvre: insectes, mulots ou campagnols.

• les oiseaux : chenilles, pucerons ou mouches.

Les décomposeurs : ils participent au recyclage de la matière organique et à la fertilité du sol : lombrics, cloportes, champignons…

La frontière entre les utiles et les nuisibles est loin d’être « nette », un consommateur primaire (limace) est aussi un très bon décomposeur…

Ne pas confondre la larve de la cétoine dorée (1) avec celle du hanneton, (le « vers blanc ») (2) car si la seconde grignote les racines, la première est un décomposeur utile.

Les coccinelles se nourrissent d’acariens ou de pucerons.

La couleuvre est votre auxiliaire dans votre jardin.

L’hérisson vous débarasse des limaces.

Aleurode

Noctuelle Nématode Mineuse

Type Qui est-ce ? Les dégâts

Aleurode

Altise

• Sorte de moucheron blanchâtre de la famille des homoptères

Altise

Campagnol

• L’insecte piqueur, suceur de sève, les fleurs s’abîment particulièrement sur la sauge

• Petit insecte coléoptère, sauteur et rapide

• Petit mammifère rongeur à petites oreilles

• Feuillage perforé d’innombrables trous, croissance ralentie sur les choux et autres crucifères (radis, navets, colza...)

Les moyens de lutte

• Attirer des prédateurs (guêpes)

• Planter des répulsifs (œillet d’Inde) ou pulvériser de l’infusion de Tanaisie ou du purin de menthe poivrée

• Maintenir le sol frais et arroser régulièrement le feuillage, attirer des prédateurs (crapaud) planter des répulsifs (tanaisie, romarin) ou pulvériser du purin d’ail

• Dévore les racines et les tubercules des plantes et des jeunes arbres

Chenille

Cochenille

Hanneton

Fourmis des jardins

• Larve de papillons

• Insecte piqueur suceur

• L’essentiel de leur alimentation est le miellat de pucerons, très rarement des végétaux

• Se nourrissent en général de feuilles et de tiges.

• Certaines minent les branches et les fruits des arbres

• Chute des feuilles, a aiblissement de la plante

• Travailler le sol autour des arbres, placer des répulsifs dans les galeries (rameau feuillé de sureau, déchets d’ail, feuilles mortes de noyer)

• Placer des nichoirs pour les mésanges.

• Des pièges à phéromones permettent d’attirer les papillons mâles avant qu’ils ne s’accouplent.

• Association de plante

• Pulvérisation de Bacillus thuringiensis

• Produit huileux les asphyxiant

• Abritent les pucerons et les protègent de leurs ennemis naturels

Hanneton

Mineuse

• Les larves de hannetons sont les vers blancs qui se développent dans le sol durant 3 ans

• Insectes diptères ou lépidoptères ayant des larves qui se nourrissent des limbes de feuilles

• Les larves grignotent les racines de betteraves, fraisiers, laitues, pommes de terre.

• Pulvériser des extraits de plantes et répandre des plantes à odeurs fortes (lavande, sureau, tanaisie)

• Travailler régulièrement le sol

• Galeries (les « mines ») creusées sur : tomate, céleri, pois et même des conifères...

Nématode

• Ver microscopique vivant en parasite aux dépens des parties souterraines ou aériennes de plantes

• Gros dégâts possibles. Certains nématodes transmettent des virus

• Nombreux ennemis naturels

• Respecter la rotation des cultures, apporter du compost favorisant l’action des champignons nématophages. • Cultiver des tagètes pour assainir

Noctuelle • Insecte lépidoptère (di érentes espèces) • Les larves dévorent les feuilles d’endive, pois, épinard, laitue, chou • Désherber régulièrement, éliminer les chenilles, poser des pièges à phéromones

Pulvérisation de Bacillus thuringiensis

Psylle

• Insecte hémiptère suceur donnant du miellat

• Les larves sucent la sève des arbres fruitiers principalement • Collier anti-fourmis sur le tronc.

Pulvériser du savon noir

FICHE 9

Chaque culture a ses propres besoins au niveau des éléments nutritifs présents ou apportés au sol, de même que chaque culture sera sensible à sa manière aux di érents ravageurs et adventices. La rotation, consistant à varier les légumes sur une même parcelle, répond à ces besoins.

La rotation des cultures

POURQUOI UNE ROTATION ?

Une alternance des cultures (légume,fruit,feuille,racine)

présente plusieurs avantages :

• Elle permet une bonne utilisation des éléments nutritifs présents dans le sol. Les plantes ont des besoins différents: certaines sont gourmandes et épuisent la terre (chou-fleur, blette, épinard, céleri, poireau, concombre...), alors que d’autres sont améliorantes (oignon, betterave, carotte, radis et autres légumes-racines).

• Elle évite l’accumulation d’insectes et de germes de maladies propres à une culture.

• Elle empêche le développement des mauvaises herbes grâce aux cultures « nettoyantes »(tomate, potiron, pomme de terre).

• Elle favorise une bonne structure du sol en alternant cultures à racines profondes

(carotte, betterave) et à racines superficielles (tomate, haricot).

La parcelle 1 peut recevoir des légumes, exigeants en matière organique.

EXEMPLE DE ROTATION SUR 4 PARCELLES

Pour la 1re année

• La parcelle 1 peut recevoir des légumes fruits, exigeants en matière organique fraîche enfouie.

• Sur la parcelle 2, installez des légumes feuilles, plus gourmands en matière organique mûre.

• Sur la parcelle 3, mettez en place des légumes racines qui peuvent prélever les éléments nutritifs sans autre apport.

• Sur la parcelle 4, installez des légumes qui n’apprécient pas les apports de compost frais comme les légumes graines.

En pratique...

La rotation peut paraître simple mais il faut prendre en compte les associations de plantes. Il peut y avoir une 5e parcelle pour les vivaces : la rhubarbe, les artichauts, les asperges, les fraisiers… Les pommes de terre sont souvent considérées comme une famille à part entière et peuvent être « intégrées » pour nettoyer le sol en tête de rotation.

Les pommes de terre sont souvent considérées comme une famille à part entière et peuvent être « intégrées » pour nettoyer le sol en tête de rotation.

Pour la 2e année

• La parcelle 1 peut recevoir les cultures de la parcelle 4.

• Vous placerez sur la parcelle 2, celles de la parcelle 1.

• Sur la parcelle 3, mettre celles de la parcelle 2.

• Sur la parcelle 4, les cultures de la parcelle 3.

Pour les 3e et 4e années

Continuez à faire « tourner » comme précédemment.

La 5e année Retour aux cultures de la 1re année.

C’est frais, c’est sain et c’est facile !

FICHE 10

Les engrais verts

QU’EST-CE QUE C’EST ?

Un engrais vert est une plante à croissance rapide que l’on ne cultive pas pour récolter mais pour enrichir et améliorer la qualité des sols, en l’enfouissant dans la terre une fois décomposée.

POUR QUOI FAIRE ?

• L’engrais vert améliore la structure du sol grâce à son système racinaire développé et profond. Il permet d’ouvrir et d’aérer la terre en favorisant ainsi la vie biologique et microscopique des microorganismes du sol.

• Plante très couvrante au feuillage dense, il étouffe les

Comment procéder ?

• Semer l’engrais vert à la volée, sur une parcelle nue fraîchement récoltée ou défrichée

• Laisser pousser, inutile d’arroser

• Couper après floraison, avant montée en graine ou laisser geler

• Enfouir après 1-2 jours de sèchage

• Planter après 2 semaines

adventices et épargne un long travail de désherbage.

• L’engrais vert protège le sol entre deux cultures ou durant les saisons non productives. Il évite les phénomènes de ruissellement, de lessivage des sols, d’érosion dû aux vents ou de tassement dû à la pluie.

• Il équilibre l’écosystème en maintenant une couverture végétale, favorisant la

Champ de moutarde

biodiversité et les auxiliaires.

• L’engrais vert ressource la terre permettant au sol de se reposer, de reconstituer ses réserves d’humus et de nutriments pour l’année suivante.

L’engrais vert protège le sol entre deux cultures ou durant les saisons non productives

Champ de Vesce

Champ de sarrazin

La fertilisation du potager peut se faire à l’aide de compost, mais aussi par des matériaux vivants : les engrais verts.

Champ de phacélie

Type d’engrais

Caractéristiques

Phacélie • Elle pousse très vite, ses jolies fleurs sont visitées par les insectes pollinisateurs, elle peut fixer les nitrates et repousser e cacement certains insectes.

Semer sur tous les sols 10 à 15g/10m² d’août à février.

Elle est détruite par le gel (-5°C).

Moutarde

Vesce

Elle pousse très vite, elle élimine certains nématodes et germes de maladies.

Semer 10 à 30g/10m² sur tous les sols, de mars à août, en évitant les parcelles de même famille (crucifère comme les choux, radis, navets…)

Elle fixe l’azote de l’air.

Semer 150g/10m² en septembre-octobre ou mars-avril, elle est détruite par le gel hivernal

Il fixe l’azote de l’air.

Trèfle

Sarrazin

Autres

Semer 10 à 25g/10m² sur des sols plutôt acides, tondre en fin d’hiver et enfouir.

Il étou e les adventices.

Semer 40-60g/10m² sur sols pauvres et acides, de mai à juillet.

Il gèle l’hiver.

Le seigle a des racines profondes, il est semé en août-septembre

Le lin, le millet, la fèverole.

Du rêve aux mille utilités...

: 10 000 litres de méthanol par hectare en 2 récoltes.

Le chanvre produit 4 fois plus de PAPIER que le bois en 4 mois, éviterait la déforestation (75% de la production papetière mondiale en 1883).

Meilleur matériau pour l’ISOLATION et la CONSTRUCTION, solution à la pénurie de sable.

Meilleur TEXTILE bio, nécessitant 11 fois moins d’eau que le coton et beaucoup plus résistant.

Meilleur producteur de plastique de cellulose biodégradable, sans pollution.

Meilleur ALIMENT nutritionnel : la graine du chanvre (protéine végétale).

Plante maîtresse pour PURIFIER les sols pollués ou irradiés. Panacée de la MÉDECINE naturelle, traite de nombreuses maladies : Alzheimer, asthme, Parkinson, cancers, sclérose, glaucome, diabète, etc.

Champion du monde du captage de CO2.

Aucun PESTICIDE, INSECTICIDE ou FONGICIDE pour la culture du chanvre.

COUPON À DÉCOUPER ET ENVOYER REMPLI À :

Lafont Presse, 53, rue du chemin vert, 92300 BOULOGNE BILLANCOURT.

Pour recevoir votre exemplaire du livre à 19 euros "

LE CHANVRE (le cannabis) du rêve aux mille utilités.."

Joignez un chèque de 23 eurosTTC frais de port compris à l’ordre de Entreprendre.