actuel aktuell 6 | 2021
Syndrome de l’enfant battu 14 Articles sur la radioprotection 24 Partenaires | Partner
Battered Child Syndrom (BCS) 14 Fachachrtikel zum Thema Strahlenschutz 24
SVMTR Fachstelle Radio-Onkologie
Nächste Fortbildung:
« Zurück in die Zukunft» Samstag, 19. März 2022 Online
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09.12.2021 08:00:08
ASTRM actuel 06 / 2021 éditorial | SVMTR aktuell 06 / 2021 Editorial 3
Un anniversaire en toute simplicité
Ein stiller Geburtstag
La Journée des TRM a été l’occasion pour nous de fêter notre 75e anniversaire, modestement et en petit comité. L’hôte de cette année, le magicien Pat Perry, a donné à l’évènement une atmosphère enchanteresse. Nous avons été particulièrement ravis de la forte participation à notre concours photo et de l’écho considérable rencontré sur Instagram, car cette année, nous avons fait des réseaux sociaux une priorité pour mieux nous faire connaître et accroître notre présence. Nous avons eu la chance de vivre quelques instants de normalité, avec l’impression parfois que rien n’avait changé. En tant que groupe professionnel, association et spécialistes médicaux, c’est une époque passionnante qui s’ouvre à nous. L’automatisation est vouée à transformer le secteur de la santé, et les 75 prochaines années seront marquées par l’intelligence artificielle, la numérisation, de nouvelles formes d’organisation et les business plans numériques. Il est donc d’autant plus important de nous préparer aujourd’hui aux nouveautés de demain. Avec le changement pour seule certitude, c’est à nous de décider comment notre avenir se dessinera. Nous tenons à vous dire à tous un grand merci pour votre soutien sans faille, votre engagement et vos retours. Vous nous permettez de toujours nous remettre en question et nous améliorer. Je vous souhaite sincèrement à tous de joyeuses fêtes de Noël et une bonne santé pour l’année à venir.
Unseren 75. Geburtstag feierten wir am Tag der diplomierten Radiologiefachpersonen, bescheiden und im kleinen Rahmen. Begleitet wurde der Event vom Zauberer Pat Perry, der dem Ganzen eine magische Stimmung verlieh. Besonders gefreut haben wir uns über die hohe Teilnahme an unserem Foto-Wettbewerb und die grosse Resonanz auf Instagram, denn die sozialen Medien haben wir uns in diesem Jahr auf die Fahne geschrieben, um uns bekannter zu machen und präsenter sein. Wir durften einige Momente der Normalität erleben, manchmal fühlte sich alles an wie immer. Für uns als Berufsgruppe, Verband und medizinische Fachspezialisten stehen spannende Zeiten an. Die Automatisierung ist auf dem Weg, den Gesundheitssektor zu verändern. Die nächsten 75 Jahre werden von künstlicher Intelligenz, Digitalisierung, neuen Organisationsformen und digitalen Businessplänen geprägt sein. Daher ist es heute umso wichtiger, uns auf das kommende Unbekannte vorzubereiten. An uns allein liegt es, wie wir unsere Zukunft gestalten, denn die einzig sichere Konstante ist und bleibt die Veränderung. Ein herzliches Dankeschön an euch alle, für eure unermüdliche Unterstützung, euer Engagement und eure Feedbacks. Ihr gebt uns die Möglichkeit, unser Tun zu reflektieren und besser zu werden. Von Herzen wünsche ich euch allen eine gesunde, besinnliche Weihnachtszeit.
Cordialement, Karolina Dobrowolska Présidente de l'ASTRM
Beste Grüsse Karolina Dobrowolska Präsidentin SVMTR
Correctif édition 05/2021, éditorial Dans l'édition 05/2021 d'«actuel», l'intitulé de la profession d'Ennio Müller a été mal traduit dans l'éditorial. La désignation est la suivante: Technicien en radiologie médicale. Nous vous prions de bien vouloir excuser cette erreur.
Korrigendum Ausgabe 05/2021, Editorial In der Ausgabe 05/2021 von «aktuell» wurde im Editorial die Berufsbe zeichnung von Ennio Müller falsch übersetzt. Die korrekte Bezeichnung lautet: Technicien en radiologie médicale. Wir bitten Sie, diesen Fehler zu entschuldigen.
news
News
Journée des techniciens en radiologie médicale 2021 75 ans de l’ASTRM: Gagnants du concours de photographie
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Casse-tête – le deuxième webinaire de la commission de radio-oncologie L’ASTRM adresse ses félicitations â tous les nouveaux titulaires du diplôme
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article spécialisé
Tag der Radiologiefachpersonen 2021 75 Jahre SVMTR: Gewinner des Foto-Wettbewerbs Puzzle – das zweite Webinar der Fachstelle für Radio-Onkologie Die SVMTR gratuliert allen frisch Diplomierten zum Abschluss Fachbericht
14 Battered Child Syndrom (BCS): «Wenn das Herz mit auf dem Tisch liegt» Syndrome de l’enfant battu: «quand le cœur aussi est brisé» Utilisation des moyens de protection pour le patient en imagerie 24 Anwendung von Schutzmassnahmen für Patienten bei médicale: évolution d’une pratique medizinischer Bildgebung: Entwicklung einer Praxis
Pour renforcer la sécurité des patients: identifier, saisir, évaluer, a nnoncer et analyser les événements radiologiques médicaux
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chronique
Die Sicherheit von Patientinnen und Patienten stärken: medizinische Strahlenereignisse erkennen, erfassen, bewerten, melden und analysieren Kolumne
La vision de Ruth Latscha
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Im Blickfeld von Ruth Latscha
bulletin des emplois
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Stellenanzeiger
agenda
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Agenda
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Journée des techniciens en radiologie médicale 2021
L’événement national sur la politique professionnelle de l’objet de l’ASTRM
Tag der Radiologiefachpersonen 2021 Der nationale berufspolitische Anlass der SVMTR Helene Rebsamen
Une soixantaine de membres et de personnes intéressées se sont rassemblées le samedi 20 novembre 2021 au stade Wankdorf de Berne, pour s’informer des actualités de l’environnement professionnel des techniciens en radiologie médicale et discuter entre collègues. Dans le cadre de cet événement, quatre partenaires ont profité de l’occasion, pour fidéliser des contacts parmi les spécialistes: Bayer (Suisse) AG, Bracco Suisse SA, KSM GmbH et GE Healthcare AG. À 9 h 30, la présidente de l’ASTRM, Karolina Dobrowolska, a ouvert la conférence par ses salutations adressées par vidéo. Isabelle Gremion, viceprésidente de l’ASTRM, a ensuite présenté le programme de la journée et remercié les partenaires, avant de revenir sur la Journée des techniciens en radiologie médicale de 2019 (celle de 2020 n’a pas eu lieu). Isabelle Gremion a ensuite présenté un invité spécial: l’enchanteur Pat Perry a été invité pour ce jubilé de la 75e année de l’ASTRM, et, pendant la cérémonie, il a épaté et détendu les participants par ses enchantements. L’artiste a offert une prestation divertissante, pleine non seulement d’un art précieux, mais aussi d’émerveillements et de rires. La première présentation fut consacrée au thème du Valuebased Healthcare. Le privatdocent Dr Florian Liberatore, chercheur à l’Institut de la santé au ZHAW, s’est attardé pendant une demi-heure sur la nouvelle tendance et a expliqué le principe de cette prise en compte innovante dans le domaine de la santé. Ce concept porte sur la valeur (Value) de la relation entre la satisfaction des patients et les coûts impliqués.
Rund 60 Mitglieder und Interessierte versammelten sich am Samstag, 20. November 2021, im Stadion Wankdorf in Bern, um sich über Aktuelles aus dem Berufsumfeld der Radiologiefachpersonen informieren zu lassen und sich unter Berufskollegen und -kolleginnen auszutauschen. Vier Sponsoren nutzten die Gelegenheit, im Rahmen der Veranstaltung den Kontakt zu den Fachleuten zu pflegen: Bayer (Schweiz) AG, Bracco Suisse SA, KSM GmbH und GE Healthcare AG.
Dans un second exposé, Lau rent Marmy, membre du comité central, a présenté un ambitieux projet de la Section Romandie: la plate-forme en ligne PlaTISS. La construction de cette plate-forme pour les techniciens en radiologie mé-
Um 9.30 Uhr eröffnete SVMTR-Präsidentin Karolina Dobrowolska die Tagung mit ihrer Begrüssung per Video übertragung. Isabelle Gremion, Vize-Präsidentin SVMTR, stellte anschliessend das Tagesprogramm vor, bedankte sich bei
dicale vise à renforcer le transfert de connaissances et à consolider la pratique fondée sur les preuves (lisez à ce sujet l’article de l’actuel 1/2021). Le magicien Pat Perry a détendu l’atmosphère avec un final plein d’humour, puis tendu le micro à Réane Deriaz Mange, qui a présenté, dans sa participation sur la
den Sponsoren und bot einen kurzen Rückblick auf den Tag der Radiologiefachpersonen 2019 (2020 fiel die Tagung aus). Danach stellte Isabelle Gremion einen besonderen Gast vor: Zum 75-Jahr-Jubiläum der SVMTR wurde der Magier Pat Perry eingeladen, der die Teilnehmenden während der Tagung mit seinen Zauberkünsten verblüffte und aufheiterte. Der
Isabelle Gremion, Vizepräsi dentin
Réane Deriaz Mange, Referentin
Unterhaltungskünstler sorgte für eine kurzweilige Veranstaltung, an der nicht nur viel wertvolles Wissen aufgenommen, sondern auch viel gestaunt und gelacht wurde. Die erste Präsentation war
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«Pratique fondée sur les preuves pour les techniciens en radiologie médicale», les résultats d’une thèse de master (MSc in Health Sciences), dont l’objet principal consistait à répondre aux questions relatives au niveau de connaissances qu’ont les techniciens en ra-
diologie médicale (en Suisse occidentale) du concept de pratique fondée sur les preuves (PFP), à leur croyance en son utilisation et à sa mise en pratique (vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans le rapport technique de l’actuel 3/2021). Dans une autre présentation, l’éducation et la formation continue furent à l’honneur. Concrètement, il s’agissait du module d’E-Learning, pour lequel l’ASTRM a trouvé un partenaire compétent avec molecule media GmbH. Lino Hahn et Diego della Santa, les deux fondateurs de la société, ont présenté leur prestation de Florian Liberatore, Referent
Pat Perry, Magier
dem Thema der Value-based Healthcare gewidmet. Privatdozent Dr. Florian Liberatore, Forscher am Institut für Gesundheitswesen an der ZHAW, ging während einer halben Stunde auf den neuen Trend ein und erläuterte das Prinzip dieses innovativen Ansatzes im Gesundheitswesen. In diesem Konzept entspricht der Wert (Value) dem Verhältnis zwischen der Patienten- und Patientinnenzufriedenheit und den Kosten, die dafür aufgewendet werden müssen. In einem zweiten Vortrag stellte Laurent Marmy, Mitglied des Zentralvorstands, ein ambitioniertes Projekt der Sektion Romandie vor: die Webplattform PlaTISS. Mit dem Aufbau
Mikrofon an Réane Deriaz Mange, die in ihrem Beitrag zur «evidenzbasierten Praxis bei Radiologiefachpersonen» die Ergebnisse einer Masterarbeit (MSc in Health Sciences) präsentierte, deren Hauptziel darin bestand, Antworten auf die Fragen zu erhalten, inwieweit die Radiologiefachpersonen (in der Westschweiz) das Konzept der evidenzbasierten Praxis (EBP) kennen, inwieweit sie an deren Nutzen glauben und inwieweit die EBP in der Praxis umgesetzt wird (mehr Informationen dazu finden Sie im Fachbericht in aktuell 3/2021). In einer weiteren Präsentation stand die Fort- und Weiterbildung im Zentrum. Konkret ging es um die E-Learning-
Monika Casiero, ZV-Mitglied
Diego della Santa, Lino Hahn, Referenten
Laurent Marmy, ZV-Mitglied
dieser Plattform für Radiologiefachpersonen hat man sich zum Ziel gesetzt, den Transfer von Wissen zu stärken und die evidenzbasierte Praxis zu unterstützen (lesen Sie dazu den Artikel in aktuell 1/2021). Der Zaubkünstler Pat Perry lockerte die Atmosphäre mit einer humorvollen Abmoderation auf und überreichte das
Module, wofür die SVMTR mit der molecule media GmbH einen kompetenten Partner gefunden hat. Lino Hahn und Diego della Santa, die beiden Firmengründer, stellten den Teilnehmenden ihre Dienstleistung vor. Vor dem Mittagessen liessen es sich die gut gelaunten Teilnehmenden nicht nehmen, mit Weisswein und Prosecco auf das 75-jährige Bestehen der SVMTR anzustossen. Nach der Pause, die auch da-
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service aux participants. Avant le repas de midi, les participants réjouis ne se sont pas privés de lever leurs verres de vin blanc et de Prosecco aux 75 ans de l’ASTRM. Après la pause, qui a aussi servi à discuter de la profession avec les collègues ou à parler d’autres sujets, les participants se sont de nouveau retrouvés à 13 h 45 dans la salle, pour recueillir auprès d’Isabelle Gremion et Monika Casiero les dernières informations sur les thèmes concernant la politique professionnelle, comme la nouvelle convention SCR avec le SGRSSR ou la création d’un service spécialisé en matière de numérisation. Isabelle Gremion et Monika Casiero ont de plus proposé un aperçu des données d’utilisation des différents canaux de communication de l’ASTRM et récompensé les gagnants et gagnantes du concours de photographie, organisé sur les réseaux sociaux à l’occasion du jubilé. Enfin, Pat Perry a investi la scène pour une longue représentation. Par la magie mentale et l’enchantement, il a amusé et ébahi le public pen-
dant une demi-heure. Cette bonne ambiance a offert un cadre mérité au jubilé des 75 ans de l’ASTRM. Vous trouverez les présentations et les impressions sur www.astrm.ch sous l’onglet «Manifestations». Réservez dès à présent la date de la prochaine journée des techniciens en radiologie médicale: samedi 19 novembre 2022. Nous nous réjouissons de vous accueillir sur place. Contact: Helene Rebsamen Sécretaire générale info@svmtr.ch
V. l. n. r.: Helene Rebsamen, Rahel Zihlmann, Marco Budin, Isabelle Gremion, Monika Casiero, Pat Perry
für genutzt wurde, sich mit Berufskollegen und -kolleginnen zu beruflichen und anderen Themen auszutauschen, fanden sich die Teilnehemenden um 13.45 Uhr wiederum im Saal ein, um von Isabelle Gremion und Monika Casiero aktuelle Informationen zu berufspolitischen Themen zu erhalten, etwa zur neuen SCR-Vereinbarung mit der SGR-SSR oder zur Gründung einer Fachstelle Digitalisierung. Isabelle Gremion und Monika Casiero boten zudem einen Überblick über die Nutzungsdaten der verschiedenen
SVMTR-Kommunikationskanäle und kürten die Gewinner und Gewinnerinnen des Fotowettbewerbs, der anlässlich des Jubiläumsjahres über Social Media ausgetragen wurde. Zum Abschluss betrat Pat Perry für eine längere Darbietung die Bühne. Mit Mentalmagie und Zauberkunst hielt er das Publikum während einer halben Stunde bei Laune und sorgte für offene Münder. Die gute Stimmung bot einen gebührenden Rahmen für das 75-Jahr-Jubiläum der SVMTR. Die Präsentationen und Impres sionen finden Sie auf www.svmtr.ch unter «Veranstaltungen». Reservieren Sie sich bereits das Datum des nächsten Tags der Radiologiefachpersonen: Samstag, 19. November 2022. Wir freuen uns, Sie vor Ort zu begrüssen. Kontakt: Helene Rebsamen Geschäftsführerin, info@svmtr.ch
Coronavirus
Chaque ion vaccinat compte
ofsp-coronavirus.ch/vaccination
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75 ans de l’ASTRM: Gagnants du concours de photographie Remo Fürer
Nous vous avons demandé de poster sur nos comptes Instagram (@svmtrastrm) etFacebook (astrm.ch) une photo de vous et de votre équipe, avec le logo du jubilé des 75 ans de l’ASTRM et le hashtag #astrm75ans. Un grand merci pour les images pleines de bonnes idées et vos paroles amicales! Il était demandé de faire preuve de créativité, car il y avait de super prix à gagner et, en plus des J’aime, Partager et des commentaires positifs, le catalogue des critères prenait aussi en compte l’originalité des images. Les photographies que vous avez postées sur Instagram et Facebook n’ont pas rendu la tâche facile au jury pour établir le classement, car elles étaient toutes réussies et pleines d’humour. La bonne visibilité du logo des 75 ans sur la photo était aussi importante. Telles étaient les conditions que toutes ont rempli. Le 20.11.2021, l’heure de l’at-
jeuner complet, fut attribué à l’équipe de l’hôpital universitaire de Bâle. Elle a revêtu un costume historique tout en rassemblant des instruments de radiologie du passé, mis en scène dans la photographie. L’équipe de l'hôpital cantonal d'Olten et une équipe masquée de Romandie ont partagé la deuxième place. Elles ont reçu une entrée gratuite pour la Journée des techniciens de radiologie médicale de 2022. Pour la troisième place, quatre équipes ont reçu comme récompense un paquet-surprise: l’équipe de radiologie de la clinique Hirslanden de Zurich,
Erste Ebene – Platz 1: Team Unispital Basel
Zweite Ebene – Platz 2: Links Team Kantonsspital Olten, rechts ein Team aus der Romandie
tribution des prix arriva: lors de la journée des TRM, les gagnants et gagnantes du concours de photographie ont été annoncés. Le premier prix, un petit-dé-
l’équipe de médecine nucléaire de l’hôpital universitaire de Zurich, l’équipe de médecine nucléaire de l’hôpital St. Clara de Bâle et l’équipe avec squelette
de l’hôpital cantonal de Münsterlingen. Après avoir reçu de nombreux compliments pour cette action, c’est désormais à nous de féliciter les gagnants et ga-
gnantes, et de vous remercier tous chaleureusement pour votre participation! Nous nous réjouissons des nombreuses prochaines années avec vous.
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75 Jahre SVMTR: Gewinner des Foto-Wettbewerbs Wir haben euch dazu aufgerufen, auf unserem I nstagram (@svmtrastrm) und Facebook (svmtr.ch) ein Foto von euch und eurem Team mit dem 75-Jahr-Jubiläumslogo der SVMTR und dem Hashtag #svmtr75jahre zu posten. Vielen Dank für die einfallsreichen Bilder und eure freundlichen Worte! Kreativität war gefragt, denn es gab tolle Preise zu gewinnen und neben Likes, Shares und positiven Kommentaren gehörte auch die Originalität
erstellen, denn sie waren alle gelungen und humorvoll. Wichtig war auch, dass das 75-JahreLogo gut sichtbar auf dem Foto abgebildet ist. Das waren die Bedingungen, die alle erfüllt haben. Am 20.11.2021 war es dann soweit: Am Tag der Radiologiefachpersonen wurden die Gewinnerinnen und Gewinner des Foto-Wettbewerbs bekanntgegeben. Den ersten Preis in Form eines grossen Frühstück-Pakets holte sich das Team des Unispitals Basel. Sie verpassten sich ein historisches Outfit, indem sie Instrumente aus der röntgenologischen Vergangenheit zu-
Dafür gibt es für die beiden Teams freien Eintritt zum Tag der Radiologiefachpersonen 2022. Mit dem dritten Platz in Form eines Überraschungspakets wurden gleich vier Teams belohnt: das Radiologie-Team der Klinik Hirslanden Zürich, das Nuklearmedizin-Team des Unispitals Zürich, das NuklearmedizinTeam des St. Claraspitals Basel und das Team mit Skelett vom Kantonsspital Münsterlingen. Nachdem wir mit dieser Aktion viele Gratulationswünsche entgegennehmen durften ist es nun an uns, den Gewinnerinnen und Gewinnern zu gratulieren und allen für die Teil-
Dritte Ebene, von links nach rechts – Platz 3: Team Klinik Hirslanden Zürich, Team Unispital Zürich, Team St. Claraspital Basel, Team Kantonsspital Münsterlingen
des Bildes zum Kriterienkatalog. Die Bilder, die Ihr auf Instagram und Facebook gepostet habt, machten es der Jury nicht einfach, das Ranking zu
sammentrugen und im Bild ins zenierten. Den zweiten Platz teilten sich das Team des Kantonsspitals Olten und ein maskiertes Team aus der Romandie.
nahme herzlich zu danken! Wir freuen uns auf viele weitere Jahre mit euch.
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Casse-tête – le deuxième webinaire de la commission de radio-oncologie Puzzle – das zweite Webinar der Fachstelle für Radio-Onkologie Katja Scherz, Fabienne Zurkirchen
C’est une formation continue qui a rencontré bien des obstacles! Mais pour nous, techniciens en radiologie médicale, la planification évolutive est notre quotidien. Vive notre formation professionnelle! La formation continue était d’abord prévue pour mars 2020, puis quelque chose est venu s’immiscer. Alors que faire? Annuler entièrement? Reporter à nouveau? Si oui, à quand? Tous les intervenants étaient déjà fin prêts et impatients. Nous avons donc opté pour fin octobre 2021, à supposer que d’ici là, tout serait revenu à la normale. Pensezvous! Nous n’avions bien sûr aucune envie de reporter une nouvelle fois et aurions profondément regretté d’annuler étant donné tous les thèmes passionnants au programme. Par chance, entre-temps, les webinaires sont devenus chose courante et très appréciés par de nombreux participants. Suivre une formation continue un samedi matin sans sortir de chez soi est
somme toute bien pratique! Voilà comment, le 30 octobre dernier, 54 techniciennes et techniciens en radiologie médicale de la commission de radio-oncologie ont pu prendre part à notre deuxième webinaire. Nous vous remercions de votre implication! Cette fois-ci, le diagnostic a été relégué au second plan et nous nous sommes concentrés sur les thérapies et des thèmes qui gagnent en importance en complément de la radiothérapie. Le webinaire a été ouvert par Dr méd. Eva-Maria Kretschmer, avec un exposé sur des situations de soins palliatifs. Nous sommes malheureusement presque chaque jour en contact avec des patient-e-s qui recourent à l'aide et au soutient des soins palliatifs. Exerçant à la fois comme cheffe de clinique en radio-oncologie et au centre de compétences Palliative Care de l’hôpital universitaire de Zurich, Dr Kretschmer constitue pour les personnes concernées
Es war eine Weiterbildung mit Hindernissen! Aber für uns Radiologiefachpersonen ist rollende Planung bekanntlich Alltag. Ein Hoch auf unsere Berufsausbildung! Geplant war die Weiterbildung erstmals für März 2020, dann kam ja etwas dazwischen. Wie weiter? Komplett absagen? Nochmals verschieben? Falls ja, auf wann? Alle Referierenden waren schon an Bord und gespannt auf den neuen Termin. Nun, wir entschieden uns für Ende Oktober 2021, in der Annahme, dass bis dann wieder alles ganz normal ist. Denkste! Nochmals verschieben wollten wir natürlich nicht, und eine Absage hätten wir bei all den spannenden Themen zutiefst bedauert. Zum Glück sind inzwischen die Webinars zum Standard geworden und werden von vielen Beteiligten auch sehr geschätzt. In den eigenen vier Wänden am Samstagmorgen eine Weiterbildung zu geniessen, ist doch auch ganz praktisch! So durften wir von der
Fachstelle Radio-Onkologie am 30. Oktober 54 interessierte Radiologiefachpersonen zu unserem zweiten Webinar begrüssen. An dieser Stelle herzlichen Dank fürs Einschalten! Dieses Mal waren Diagnosen zweitrangig, wir befassten uns mit Therapien und Themen, die ergänzend zur Radiotherapie zunehmend an Bedeutung gewinnen. Den Anfang machte Frau Dr. med. Eva-Maria Kretschmer, die in ihrem Referat über Palliativsituationen sprach. Leider kommen wir alle fast täglich mit Patienten/innen in Kontakt, die Hilfe und Unterstützung von Palliativmediziner/innen brauchen. Frau Dr. Kretschmer ist sowohl als Oberärztin in der RadioOnkologie als auch im Kompetenzzentrum Palliative Care am Universitätsspital Zürich tätig und somit für die Betroffenen eine rundum kompetente Ansprechperson. Wir erhielten Einblick in den Ablauf auf einer Palliativstation. Anhand zweier Patientenfallbeispiele zeigte uns die Oberärztin anschaulich, wie wichtig die stetige Kommunikation zwischen den Patienten/innen und ihren Ärzt/innen ist. Kommunikation war auch das Thema des zweiten Vortrags von Frau Dr. med. Natalie Désirée Klass, Leitende Ärztin am Kantonsspital Graubünden. Sie hat uns dafür sensibilisiert, wie herausfordernd die Kommunikation im interkulturellen Zusammenhang sein kann. Ihr Vortrag forderte uns auf, unser Verhalten wieder einmal zu überdenken und das berühmte Schubladendenken aktiv zu bekämpfen. Dank vielen Beispielen und ihrem lebhaften und kurzweiligen Erzählstil
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une interlocutrice d’une extrême compétence. Elle nous a donné un aperçu du fonctionnement d’une unité de soins palliatifs. Sur la base de deux cas de patients, la cheffe de clinique nous a montré de façon parlante l’importance capitale d’une communication continue entre les patient-e-s et leurs médecins. La communication était également le sujet de la présentation de la deuxième intervenante, Dr méd. Natalie Désirée Klass, médecin-cheffe à l’hôpital cantonal des Grisons. Elle nous a sensibilisés aux difficultés de communication dans un contexte interculturel, et son intervention nous a invités à repenser notre comportement et à lutter activement contre les stéréotypes. Grâce à de nombreux exemples et à un style vivant et divertissant, elle nous a fait rire et sourire sans perdre de vue son message. Antje Mirwald a, elle, parlé du rôle essentiel du «Turmhaus» à Winterthour pour les personnes atteintes de cancer, leurs proches et les intéressés. Elle nous a présenté l’offre variée qui y est proposée, allant de discussions à des activités physique telles que la gymnastique, le Pilates et le yoga, en passant par de chaleureux dîners collectifs. Le «Turmhaus» dirigé par la Ligue zurichoise contre le cancer est ouvert à toutes et tous, et il est possible de s’y rendre sans rendez-vous, selon ses besoins. D’après l’expérience d’Antje Mirwald, le besoin de ce type de centres de rencontre est croissant. La Ligue zurichoise contre le cancer est en train de construire un autre centre dans la ville de Zurich. Espérons que ce genre de soutien finira par s’imposer dans l’ensemble de la Suisse. De plus, une aide spontanée et non contrainte peut être sollicitée – surtout dans un cadre aussi affectueux et familial que celui du «Turmhaus» –, mieux cette aide est acceptée et mise à profit.
Il est bien connu que l’activité physique est bonne pour le corps et l’esprit. Cela vaut également pour nos patientes et patients. Bouger aide à réduire les effets secondaires, notamment de la chimiothérapie, et peut aussi agir activement contre la fatigue. La devise «Chaque pas compte!» trouve ici parfaitement sa place. Corinne Eichholzer, masseuse et pédagogue du mouvement, a fait vivement bouger notre webinaire. Elle nous a incités dès le début à faire des mouvements lents, petits et fluides, avant de passer à des efforts plus intenses. Pour chaque exercice, elle nous a expliqué quel muscle il faisait travailler et comment cet exercice pouvait être intégré au quotidien. Elle nous a montré comment la masse musculaire, faute d’activité physique, s’atrophie et est remplacée par du tissu adipeux. Ralentir ou inverser ce processus demande toutefois beaucoup d’énergie et surtout de la motivation. Après l’exercice, il ne faut pas oublier de s’alimenter. La nutrition est un sujet important pendant un traitement onco-
brachte sie uns zum Lachen und Schmunzeln, ohne ihre Hauptbotschaft aus den Augen zu verlieren. Über die wichtige Rolle, die das «Turmhaus» in Winterthur für Krebserkrankte, ihre Angehörigen und Interessierte spielt, sprach Frau Antje Mirwald. Sie präsentierte uns das vielfältige Angebot, das von Gesprächen über Be wegungsangebote wie Turnen und Pilates und Yoga bis hin zum gemütlichen, gemeinsamen Mittagslunch reicht. Das von der Krebsliga Zürich geführte «Turmhaus» steht jedem/jeder offen und kann je nach Bedürfnis ohne Anmeldung besucht werden. Laut der Erfahrung von Antje Mirwald steigt das Bedürfnis nach solchen Begegnungszentren stetig. Die Krebsliga Zürich ist daran, in der Stadt Zürich ein weiteres Zentrum aufzubauen. Es ist zu hoffen, dass diese Art von Unterstützung sich in der ganzen Schweiz durchsetzen wird. Je spontaner und ungezwungener Hilfe beansprucht werden kann – vor allem in einem so liebevollen und familiären Rahmen, wie er im «Turmhaus» gelebt wird –, desto mehr wird
Présentation de Dr méd. Natalie Désirée Klass, médecin-cheffe à l’hôpital cantonal des Grisons
die Hilfe sicherlich auch angenommen und genutzt. Bewegung ist gut für Körper und Geist, das ist uns allen bewusst. Dies gilt ebenso für unsere Patienten und Patientinnen. Bewegung hilft, Nebenwirkun gen, insbesondere bei Chemotherapien, zu minimieren und kann auch der Fatigue aktiv entgegenwirken. Hier halten wir es mit dem Motto «Jeder Schritt zählt!». Frau Corinne Eichholzer, Masseurin und Bewegungspädagogin, brachte aktive Bewegung ins Webinar. Sie animierte uns gleich zu Beginn mit langsamen, kleinen, fliessenden Bewegungen, bevor es zunehmend anstrengender wurde. Bei jeder Übung erklärte sie uns, welche Muskelpartie zum Einsatz kommt und wie wir die Übung im Alltag richtig einsetzen können. Sie legte uns dar, wie die Muskelmasse mangels Bewegung verkümmert und durch Fettgewebe ersetzt wird. Um den Prozess zu verlangsamen oder umzukehren, sind aber viel Energie und vor allem Motivation gefragt. Wer sich bewegt hat, muss auch essen. Ernährung ist ein
Vortrag von Frau Dr. med. Natalie Désirée Klass, Leitende Ärztin am Kantonsspital Graubünden
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logique. Laura Vaccarino, diététicienne ASDD et formatrice en diététique à l’hôpital de Triemli à Zurich, nous a montré clairement à quel point maintenir son poids pendant une thérapie est important. Selon le diagnostic et la thérapie, cela constitue pour le patient/la patiente un défi majeur. Quand déglutir devient douloureux et que la nourriture ne passe plus correctement, la prise de nourriture n’a plus rien d’agréable et passe au second plan. Souvent, pour les patients ORL, on pose une sonde nasale ou une sonde PEG via laquelle des aliments complémentaires sont administrés. Pour les deux méthodes, il est essentiel de ne pas perdre la déglutition et de l’exercer en permanence. Cela permet d’éviter que les villosités intestinales ne s’atrophient et ne puissent plus remplir leur fonction si, par la suite, suffisamment de nourriture est ingérée par la voie normale. Madame Vaccarino a plusieurs fois insisté sur le fait que l’on ne parle pas là d’une alimentation «classique» avec de nombreux fruits et légumes (au sens de 5 fruits et légumes par jour), mais qu’il s’agit en premier lieu d’éviter que les patient-e-s perdent du poids. Pour changer les mentalités, en particulier lorsque le patient a essayé de perdre du poids pendant des années, il est essentiel de fournir des conseils nutritionnels ciblés. Hélas, c’est dans la nature des choses que l’une ou l’autre pièce du puzzle se perde. Le dernier exposé a malheureusement été annulé, car notre orateur ne se trouvait pas en Suisse à cette date, mais au Népal dans le cadre de son projet. La formation continue s’est donc achevée un peu plus tôt que prévu, sans oublier de rappeler au préalable les prochaines dates importantes. Les voici: 5 mars 2022: Cours de protection contre les rayonnements, spécialement pour les
Les participantes au webinaire font des exercices sous la direction de Corinne Eichholzer, masseuse et pédagogue du mouvement.
techniciens en radiologie médicale de radio-oncologie. Celui-ci est organisé par le centre de formation médicale medi à Berne, en collaboration avec le FSRO. 19 mars 2022: «Retour vers le futur». Dans cette formation continue, tout tourne autour de l'avenir. Après un regard en arrière, nous nous projetons ensemble vers l'avenir. La commission de radio-oncologie vous remercie. Quel plaisir d’organiser des formations continues comme celle-ci. Nous vous souhaitons un agréable hiver. Prenez bien soin de vous et de votre santé!
Contact: Commission de radiooncologie ASTRM Katja Scherz katja.scherz@insel.ch Fabienne Zurkirchen fabienne.zurkirchen@ksw.ch
Die Webinar-Teilnehmerinnen bewegen sich unter der Anleitung von Corinne Eichholzer, Masseurin und Bewegungspädagogin.
wichtiges Thema während einer onkologischen Behandlung. Frau Laura Vaccarino BSc, Ernährungsberaterin SVDE und Ausbilderin in Ernährungsberatung am Triemlispital Zürich, zeigte uns ganz klar auf, wie wichtig es ist, während einer Therapie das Gewicht zu halten. Je nach Diagnose und Therapien stellt dies für die Patient/innen eine grosse Herausforderung dar. Wenn es beim Schlucken schmerzt und die Nahrung nicht mehr richtig passieren kann, macht die Nahrungsaufnahme keinen Spass mehr und rückt in den Hintergrund. Oftmals wird bei ORL-Patient/innen eine nasale Sonde oder eine PEG-Sonde gelegt, über die Ergänzungsnahrung gegeben werden kann. Wichtig bei beiden Methoden ist immer, dass der Schluckakt nicht gänzlich verloren geht und stetig trainiert wird. So kann verhindert werden, dass die Darmzotten verkümmern und ihre Aufgabe nicht mehr erfüllen können, wenn später wieder genügend Nahrung auf normalem Weg aufgenommen wird. Frau Vaccarino betonte mehrmals, dass es hier nicht um eine «klassische» Ernährung mit viel Früchten und Gemüse (im Sinne von «fünf Mal/Tag Gemüse und Früchte») geht, sondern in erster Linie darum, dass
die Patient/innen nicht an Gewicht verlieren. Um ein Umdenken zu erreichen, speziell wenn der Patient oder die Patientin jahrelang versucht hat, Gewicht zu verlieren, ist eine Unterstützung mit gezielter Ernährungsberatung essenziell. Leider liegt es in der Natur der Dinge, dass das eine oder andere Puzzleteil gerne mal verloren geht. Der letzte Vortrag fiel leider aus, da unser Referent aktuell nicht in der Schweiz, sondern wegen seines Projekts in Nepal weilte. So beendeten wir die Weiterbildung etwas früher als geplant, nicht ohne die nächsten wichtigen Termine zu erwähnen. Diese sind: 5. März 2022: Strahlenschutzkurs, speziell für Radiologiefachpersonen einer RadioOnkologie. Dieser wird vom medi | Zentrum für medizinische Bildung, Bern, in Zusammenarbeit mit der FSRO organisiert. 19. März 2022: «Zurück in die Zukunft». In dieser Fortbildung dreht sich alles um die Zukunft. Nach einem Blick zurück schauen wir gemeinsam in die Zukunft. Wir von der Fachstelle RadioOnkologie bedanken uns bei Euch. So macht es Spass, Weiterbildungen zu organisieren. Wir wünschen eine entspannte Winterzeit. Blibet gsund u heit nech Sorg!
Kontakt: Fachstelle Radio-Onkologie SVMTR Katja Scherz katja.scherz@insel.ch Fabienne Zurkirchen fabienne.zurkirchen@ksw.ch
ASTRM actuel 06 / 2021 news | SVMTR aktuell 06 / 2021 News 13
L’ASTRM adresse ses félicitations â tous les nouveaux titulaires du diplôme Die SVMTR gratuliert allen frisch Diplomierten zum Abschluss Careum Bildungszentrum Zürich Uslucan Bahadir Pajkic Bojana Kahya Can Baumgartner Nadin Breu Nathanja Lächler Karin Schuler Tamara Azizi Edona Buob Anja Kadrijaj Valdrin
Stadler Belinda Parente Blanco Andrea Logeswaran Arathana Grisoli Sarah Ghenzi Luca Arnold Corinne Schubert Nataliya Vaz Da Silva Leonor Roberts Jessica Sambugaro Lara
Nicht alle Diplomanden haben eingewilligt, dass Ihr Name im SVMTR aktuell publiziert wird. Die Liste ist daher nicht vollständig.
Haute école de santé Genève HEdS Kissling Marion Marion Lucas Marques Mariana da silva Mijic Paula Muanga Mbonga-Dongo Mackaire Oliveira Leticia da silva Oliveira Ribeio Tania Paquin Gabriel
Philippon Melissa Ramirez Daniela Piedrahita Renzi Valentine Sordat Bryan Spitzli Maxime Tanari Anatole Thevenard Nicolas VenturaA Pauline Yanez Regalado Mariela
medi Zentrum für medizinische Bildung Bern Aeberhard Jacqueline Bradonjic Nikola Cairos Almodovar Amanda Cehic Anita D'Eramo Luana de Quervain Philippe Ding Clément Weina Emmenegger Simon Fellmann Tamara Frattini Laura Friedli Yannic Grau Isabelle Grossen Anja Grossen Tamara Gugger Priska
Jovanovic Emina Jungo Milena Köhl Chantal Krebs Meret Lehner Medea Peter Una-Heather Rajic Luka Roth Jasmin Salzmann Selina Spack Carol Stöckmann Pascal Trachsel Gina Maria Tresch Romana Ziberi Arbnora
Haute Ecole de Santé Vaud HESAV Lausanne Ançay Melsor Andrey Alan Arnoso Fabio Ayaz Leyla Baudère Théo Baumgartner Marina Bertrand Shanice Boerlin Solenne Borgeat Lucie Borra Joshua Claret Fanny Corbaz Hélène Dénervaud Tristan
Favre Fanny Ferreira Raphaël Hassan Ilyas Jacot Cédric Kriegers Anthony Künzli Marion Kuhn Valérie Maurer Alexandra Najdenova Sofche Nkondjock Frédéric Pereira Gonçalves Dani Porat Maya Vivegnis Thi Xu Fei
Bildungszentrum Gesundheit Basel-Stadt Chopard Pascal Egenter Pascal Ghaffarnejad Rana Hasler Claudia Hofstetter Nadine Hunn David Lüthy Jennifer Marugg Sharon Poletti Nicole
Rindlisbacher Deborah Sahin Ayse Schlienger Stephanie Stähli Katrin Stocker Thomas Thomann Basil Tillessen Céline Vogel Alina Zuber Céline
Scuola specializzata superiore medico-tecnica Locarno Bresic Marijana Chinotti Romina Corneo Tosca Fontana Maren Kozarevic Sanja Mahmuti Alban Martins Marques Dorotea
Milosevic Kristina Palma Carvoeiras Patricia Pavlovska Natasa Rainone Matteo Rivera Francesca Scorrano Ilaria
14 ASTRM actuel 06 / 2021 article spécialisé | SVMTR aktuell 06 / 2021 Fachbericht
Syndrome de l’enfant battu: «quand le cœur aussi est brisé»
Battered Child Syndrom (BCS): «Wenn das Herz mit auf dem Tisch liegt»
Dorina Petersen
Résumé Aucun enfant ne devrait connaître la douleur, la souffrance et la maltraitance. Toutefois, la réalité est souvent bien différente en privé. Le nombre de violences perpétrées dans les familles d’accueil augmente considérablement. Il ne s’agit pas de cas isolés. Les enfants peuvent présenter des contusions récurrentes, des marques de coups sur les bras, les jambes et les poignets, des blessures au visage, notamment aux yeux, des brûlures, des cheveux arrachés par endroits. Ces enfants se renferment alors sur eux-mêmes lorsqu’ils se trouvent dans leur environnement habituel, changent soudainement de comportement, ne veulent plus jouer, grimacent lorsque quelqu’un lève la main. Les professionnels responsables de leur diagnostic jouent un rôle très particulier à cet égard. Ils sont pour ainsi dire les «yeux» de la médecine. En étant très attentifs, ils ont la
possibilité d’offrir une vie meilleure à ces enfants. Certaines caractéristiques marquantes ne doivent pas échapper à une équipe diagnostique expérimentée lors de l’interprétation d’une échographie des organes abdominaux, d’une radiographie conventionnelle des os longs supérieurs et inférieurs, d’un cliché de la colonne vertébrale ou d’une représentation des articulations et enfin, et surtout, lors du diagnostic par images en coupe. En cas d’urgence et si la vie de l’enfant est déjà en jeu, le scanner peut s’avérer utile. Lorsqu’il existe des raisons de suspecter qu’un enfant est victime de maltraitance et que celui-ci n’est pas en danger de mort lorsqu’il est admis à l’hôpital, l’IRM est la méthode la plus fréquemment utilisée. Il peut toutefois s’avérer difficile d’emmener l’enfant en salle d’examen. Mots-clés: abus sur des enfants, séquences, diagnostics, imagerie, scanner, IRM
Zusammenfassung Kinder sollten keine Erfahrungen sammeln müssen mit Schmerz, Leid und Missbrauch. Doch die Realität zeigt sich hinter vorgehaltener Hand ganz anders. Die Gewalt, verübt an Schutzbefohlenen, nimmt merklich zu. Es passiert überall. Kinder mit immer wiederkehrenden blauen Flecken, mit Abdrücken an Armen, Beinen und Handgelenken, mit Verletzungen im Gesicht, Verletzungen der Augen, Brandwunden, ausgerissenen Haaren. Kinder, welche sich aus ihrer normalen Umgebung zurückziehen, plötzlich verändern, nicht mehr spielen wollen oder zusammenzucken bei Bewegungen der gehobenen Hand. Mitarbeiter/-innen in der Diagnostik haben eine ganz besondere Rolle bei diesem Thema. Sie sind die «Augen» der Medizin. Sie können diesen kleinen Lebewesen ein besseres Leben bescheren, indem man genau hinsieht. Es
gibt einige markante Merkmale, die einem erfahrenen Diagnostikteam auffallen sollten beim Ultraschall der Bauchorgane, konventionellen Röntgen der oberen und unteren langen Röhrenknochen, Wirbelsäulenaufnahmen und Ge lenkdarstellungen und nicht zuletzt bei der Schnittbilddiagnostik. Im Notfall, wenn es bereits um Leben und Tod geht, wird das CT zu Hilfe genommen. Wenn der Verdacht besteht und das Kind nicht in einem lebensbedrohlichen Zu stand ins Krankenhaus kommt, verwendet man am häufigsten das MRT. Das Kind im Untersuchungsraum zu lagern, stellt jedoch eine Herausforderung dar. Schlüsselwörter: Kindesmissbrauch, Sequenzen, Diagnostik, Bildgebung, CT, MRT
ASTRM actuel 06 / 2021 article spécialisé | SVMTR aktuell 06 / 2021 Fachbericht 15
Dans l’imaginaire collectif, les enfants sont de petits êtres qui passent leur temps à jouer, à faire les fous et surtout à rire; ils font des bêtises, nous jouent des tours et respirent la joie de vivre, car ils n’ont encore peur de rien ni de personne. Ils posent des questions et font preuve d’intérêt, d’inventivité, de courage et de curiosité. Nous ne souhaitons en aucun cas associer l’idée de l’enfance à la maladie, la douleur, les traumatismes ou encore la mort. Les enfants n’ont pas leur place dans un hôpital. Aucun enfant ne devrait avoir à faire l’expérience de douleurs insupportables, de maladies incurables, de violences et d’abus ou voir la mort de près, et encore moins vivre dans la peur de ses frères et sœurs, de ses proches, de ses soignants et de ses propres parents ou «protecteurs». Si un enfant est admis à l’hôpital, les soignants espèrent toujours que ce n’est pas trop grave et que l’enfant pourra être aidé rapidement et repartir avec un «pansement» ou un traitement ni trop long ni trop coûteux. Quoiqu’il en soit, il est toujours assez difficile d’établir un diagnostic. En effet, si les enfants ont peur, ils le montrent; ils pleurent, se défendent, crient, et il n’est pas rare de devoir faire preuve de beaucoup plus de délicatesse et d’empathie avec qu’eux qu’avec de jeunes adultes ou des patients plus âgés. Si vous constatez qu’un enfant souffre de traumatismes à répétition, cela doit vous alerter; il faut toujours penser au syndrome de l’enfant battu. La maltraitance des enfants est l’une des causes de traumatismes pédiatriques les plus courantes. Les raisons de cette maltraitance sont si variées et si simples qu’elles en deviennent effrayantes. Il peut s’agir de trop grandes exigences au quotidien, notamment en lien avec l’éducation de l’enfant ou ses handicaps, des difficultés financières, des maladies infantiles qui privent les adultes
de sommeil pendant des semaines ou des mois, le stress, le chômage, la consommation d’alcool ou de drogues et surtout la tendance à la violence et/ou aux pulsions sexuelles. Le terme «maltraitances» englobe les violences physiques, psychologiques, sexuelles, mais aussi émotionnelles contre les enfants. Il n’est pas rare non plus que les personnes responsables n’aient même pas à répondre aux questions cruciales normalement posées en cas de suspicion de maltraitance, en partie car leurs
Fig. 1: maltraitance des enfants en Allemagne Source: service de prévention policière de la criminalité des Länder et du gouvernement fédéral Infografik.biz | Graphique non-disponible en français.
Wenn man an Kinder denkt, dann hat man spielende, tollende und vor allem lachende, kleine Wesen im Kopf, die Blödsinn machen, Streiche spielen und Spass am Leben haben, weil sie vor nichts und niemandem Angst haben sollten. Sie stellen Fragen, sind neugierig und erfinderisch, mutig und wissbegierig. Was man nicht möchte, sind diese Wesen in Verbindung mit Krankheit, Schmerz, Trauma und Tod zu bringen. Kinder haben nichts im Krankenhaus zu suchen. Sie sollten keine Er-
Abb. 1: Kindesmisshandlung in Deutschland
© Polizeiliche Kriminalprävention der Länder und des Bundes infografik.biz
fahrungen sammeln mit unheilbarem Schmerz und Krankheit, mit der erhobenen Hand, mit Missbrauch oder Tod und schon gar nicht mit der Angst vor Geschwistern, Verwandten, Betreuern, den eigenen Eltern und «Beschützern». Kommt ein Kind in die Aufnahme, hofft man immer, dass es nichts Schlimmes ist, dass es mit einem «Pflaster» oder einer nicht aufwendigen und langwierigen Behandlung wieder weggeht und dem Kind rasch geholfen werden kann. Die Diagnostik gestaltet sich ohnehin immer recht schwierig. Kinder weinen, haben und zeigen ihre Angst, sie wehren sich, sie schreien und man benötigt nicht selten deutlich mehr Einfühlungsvermögen und Empathie als bei jungen Erwachsenen oder älteren Patienten. Wenn man ein Kind mit einem wiederkehrenden Trauma hat, sollten die Alarmglocken schrillen, denn da muss man immer an das Misshandlungssyndrom denken. Eine der häufigsten Ursachen für pädiatrische Traumata ist der Kindesmissbrauch (Battered Child Syndrome). Die Ursachen dafür sind so vielfältig, einfach und gleichzeitig erschreckend. Überforderungen im Alltag vor allem in Verbindung mit der eigenen Bildung, mit Behinderungen des Kindes, finanzielle Nöte, Krankheiten der Kleinen, welche einem über Wochen oder Monate den Schlaf rauben, Stress, Arbeitslosigkeit, Alkohol, Drogen und nicht zuletzt die Neigung zur Gewalt und/oder sexueller Trieb. Unter Misshandlungen zählen physische, psychische, sexuelle, aber auch emotionale Gewalt gegenüber den Schutzbefohlenen. Nicht selten kommt es vor, dass den Missbrauchern eben diese kritischen Fragen zum Verdacht auf Misshandlung gar nicht erst gestellt werden, teilweise aus Scham heraus, man könnte danebenliegen, demjenigen zu
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interlocuteurs ont peur de se tromper, de se mêler de ce qui ne les regarde pas ou tout simplement de mettre en marche un engrenage très difficile à arrêter. C’est d’ailleurs parfois pour cela que les témoins ferment trop souvent et trop longtemps les yeux sur les situations de ce type. Ceux-ci font fréquemment partie de l’entourage immédiat de l’enfant; il peut par exemple s’agir d’une personne ayant grandi avec l’agresseur et discutant souvent avec lui autour d’un verre après une journée de travail, d’amis, de parents… Autant de personnes promptes à déclarer «Je ne veux pas m’en mêler» ou «Ce n’est rien de grave». Une telle erreur peut malheureusement entraîner la mort de l’enfant. C’est d’ailleurs ce que nous enseigne le cas de Gabriel Fernandez. Ce garçon de huit ans vivant à Palmdale, en Californie, a été torturé pendant des mois par sa mère et le compagnon de celle-ci, jusqu’à en mourir. Contrairement à des milliers d’autres enfants, ce garçon n’avait même pas gardé le silence; ses amis, ses camarades de classe et ses enseignants savaient qu’il était battu chez lui, et pourtant, personne n’a su réagir à temps. Un adulte est bien plus grand et lourd qu’un enfant. C’est précisément pour cette raison que ce que l’agresseur considère comme des «petites» claques, des «petits» coups de coude, de poing ou de pied peuvent en réalité causer des blessures graves, voire mortelles, même si ce n’est pas dans les intentions de celui-ci. Ces phénomènes de maltraitance touchent toutes les classes sociales, mais ils peuvent s’avérer plus fréquents dans les ménages à faible revenu. Les agresseurs frappent souvent les enfants de manière impulsive lorsqu’ils veulent éviter que ceux-ci s’agitent ou désobéissent. Cela peut aller de l’enfant qui ne parvient pas à aller aux toilettes proprement
Fig. 2: séquence FLAIR avec bordure frontale hyperintense de 6 mm. Source: hôpital pédiatrique universitaire des deux Bâle (UKBB)
Fig. 3: T1 MPRAGE cor. Une séquence FLAIR axiale complémentaire révèle que la bordure frontale est nettement hypointense, signe manifeste d’un hématome sous-dural plus ancien. Source: hôpital pédiatrique universitaire des deux Bâle (UKBB)
Fig. 4: une séquence T1 MPRAGE sag. révèle une bordure frontale hyperintense autour du cervelet, signe d’une hémorragie récente. Source: hôpital pédiatrique universitaire des deux Bâle (UKBB)
Abb. 2: FLAIR-Sequenz mit frontalem 6 mm hyperintensem Saum. © Universitäts-Kinderspital beider Basel (UKBB)
Abb. 3: T1 MPRAGE cor. Ergänzende Serie zur axialen Flair zeigt einen deutlichen hypointensen Saum. Deutliches Zeichen für ein älteres Subduralhämatom. © Universitäts-Kinderspital beider Basel (UKBB)
Abb. 4: T1 MPRAGE sag. hyperintenser Saum um das Kleinhirn herum. Zeichen frischer Blutungsanteile © Universitäts-Kinderspital beider Basel (UKBB)
nahe treten oder eine Welle ins Laufen bringen, die nur sehr schwer zu stoppen ist. Das ist auch ein Grund, weshalb viel zu häufig, zu lange weggeschaut wird. Es passiert nicht selten in der direkten Nachbarschaft, bei Menschen, mit denen man aufgewachsen ist, mit denen man abends zusammensitzt und ein Feierabendbierchen trinkt, bei Freunden und Verwandten ... und nur zu schnell kommt man zu dem Entschluss: «Mische ich mich nicht ein» oder «Ach, das ist doch nichts». Ein Fehler, der zum Tode führen kann. Ein Beispiel dafür ist der Fall Gabriel Fernandez. Ein 8-jähriger Junge aus Palmdale, Kalifornien, der von seiner Mutter und dessen Lebensgefährten über Monate hinweg zu Tode gefoltert wurde. Anders als viele andere Tausend Kinder, hatte sich dieser Junge sogar geäussert, er hatte Freunden, Klassenkameraden und Lehrern gegenüber erwähnt, dass er geschlagen wird und niemand hat rechtzeitig reagiert. Ein Erwachsener ist so viel grösser und schwerer als ein Kind. Gerade deshalb können schon in den Augen des Missbrauchers «kleine Klapse», geringes Schupsen, Stossen oder Tritte schwere bis tödliche Verletzungen verursachen, ohne dass der Verursacher dies beabsichtigte. Es kommt in allen sozialen Schichten vor, obwohl es bei Menschen mit niedrigen Einkommen häufiger auftreten kann. Missbraucher verletzen die Kinder häufig im Affekt aufgrund von vermeintlich empfundener Unruhe oder Ungehorsam des Kindes. Das Scheitern des trainierten Toilettengangs, das versehentliche Zerstören von Gegenständen im eigenen Haushalt. Die Situation ist vielen bekannt. Der Säugling hat Bauchweh, Zahnweh oder andere Beschwerden. Sie können nicht schlafen, schreien und jammern den ganzen Tag, die ganze Nacht. Man sehnt sich nach Ruhe und doch kehrt die-
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à celui qui casse accidentellement des objets du foyer. Nombreuses sont les personnes confrontées à ce type de situations. Votre nourrisson a mal au ventre, aux dents ou présente d’autres symptômes. Il ne dort pas, mais il crie et pleure de jour comme de nuit. Vous avez besoin de calme, mais celui-ci ne revient pas. Ce n’est pas du tout ce que vous aviez imaginé. Vous vous sentez seul(e) et vous ne savez plus quoi faire. C’est à ce moment-là que certaines personnes craquent; elles secouent l’enfant jusqu’à ce que celui-ci se taise. De telles secousses peuvent provoquer une hémorragie cérébrale chez les nourrissons et/ou les enfants en bas âge, très souvent accompagnée de graves lésions cérébrales permanentes. Dans certains cas, elles peuvent même causer leur mort.
des enfants de sexe masculin (voir fig. 1). La majeure partie des cas de maltraitance des enfants résultent de négligences. Le plus terrifiant, c’est que ces chiffres sont en constante augmentation. Chaque fois que le sujet est abordé, tout le monde condamne un tel comportement. Pourtant, chaque jour, des enfants sont maltraités dans le monde entier. «Selon le service allemand des statistiques policières sur la criminalité, un peu plus de 4000 cas de maltraitance d’enfants ont été enregistrés en 2019, soit à peu près autant que l’année précédente. Une hausse des violences sexuelles envers les enfants a toutefois été observée; le service des statistiques dénombre en effet près de 16 000 cas de ce type, soit plus de 1 300 de plus qu’en 2018. Les cas de pédopornographie ont pro-
se nicht ein. So hat man sich das nicht vorgestellt. Man ist alleine, weiss nicht mehr, wohin mit sich. Bei einigen brennt in diesem Moment die Sicherung durch. Sie schütteln das Kind, bis es Ruhe gibt. Solch ein Schütteln kann bei einem Säugling und/oder Kleinkind zu Hirnblutungen führen mit sehr häufig dauerhaft schweren Hirnschäden und nicht selten tödlichem Ausgang.
Statistik der Misshandlungen Die Polizeiliche Kriminalstatistik verzeichnete für das Jahr 2019 3430 Fälle von Kindesmisshandlung nach § 225 StGB. Insgesamt verzeichneten sie 4100 Opfer, wobei etwas mehr als die Hälfte davon männliche Kinder waren. (Abbildung 1). Der grösste Anteil der Kindesmisshandlungen ist auf die Vernachlässigung zurückzuführen. Die Zahlen sind kon-
Vorjahr. Vermehrt kam es jedoch zu sexueller Gewalt an Kindern. Hier verzeichnet die Statistik knapp 16 000 Fälle und damit über 1300 mehr als 2018. Noch stärker angestiegen sind die Fälle von Kinderpornografie: Die Zahl der polizeilich erfassten Delikte in diesem Bereich erhöhte sich um etwa 65 Prozent auf mehr als 12 200.» An die Dunkelziffer mag niemand denken. Kulturell ist der Missbrauch ein Thema, über das in der westlichen Welt viel gesprochen wird. Kinder zählen in einigen Kulturen als Eigentum und vor allem männliche Verwandte vergreifen sich hier häufig sexuell an den Schutzbefohlenen, um sie für die «harte Realität» abzustumpfen und vorzubereiten. Nicht selten waren sie selbst Opfer von Kindesmissbrauch, deshalb erkennen sie nicht, dass ein solches Verhalten keine Disziplin-
Période Zeitraum
T1
T2
T2*
suraigüe hyperakut
< 24 h eures Stunden
isointense isointens
hyperintense hyperintens
légèrement hypointense leicht hypointens
aigüe akut
1 à 3 j ours Tage
isointense isointens
hypointense hypointens
fortement hypointense stark hypointens
subaigüe précoce früh subakut
> 3 j ours Tage
hyperintense hyperintens
hypointense hypointens
fortement hypointense stark hypointens
aigüe tardive spät akut
> 7 j ours Tage
hyperintense hyperintens
hyperintense hyperintens
hypointense hypointens
chronique chronisch
> 14 j ours Tage
hypointense hypointens
hypointense hypointens
hypointense hypointens
Tableau 1: les stades hémorragiques et leurs différentes représentations en imagerie.
Tab. 1: Stadien der Blutungen und wie sie sich im Bild abbilden.
Source: Dorina Petersen
Statistiques sur la maltraitance Pour 2019, le service allemand des statistiques policières sur la criminalité a enregistré 3430 cas de maltraitance d’enfants aux termes de l’article 225 du Code pénal allemand. Au total, il a répertorié 4 100 victimes. Un peu plus de la moitié d’entre elles étaient
© Dorina Petersen
gressé encore davantage: le nombre de délits enregistrés par la police dans ce domaine a augmenté d’environ 65 % et dépasse désormais 12 200.» Il faudrait ajouter à cela le nombre de cas non signalés, auquel personne n’aime penser. Sur le plan idéologique, la maltraitance est un sujet dont il est beaucoup question dans
stant steigend, was wirklich erschreckend ist. Wann immer man mit jemandem darüber spricht, lehnen alle ein solches Verhalten gegenüber Kindern ab und doch passiert es täglich irgendwo auf der Welt. «Laut Polizeilicher Kriminalstatistik gab es 2019 etwas mehr als 4000 Fälle von Kindesmisshandlung – ähnlich viel wie im
armethode ist, was in keinem Fall als Entschuldigung anzusehen ist.
Vorgehen bei einem Verdacht Wie aber geht man nun so etwas an? Wie äussert man seinen Verdacht, wen macht man auf so etwas aufmerksam? Wegschauen ist keine Lösung!
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Fig. 5: Imagerie en cas de soupçons de maltraitance d’enfants Source: Kinderschutzleitlinie (ligne directrice pour la protection des enfants) Graphique non-disponible en français
les pays occidentaux. Mais dans certaines cultures, il est établi que les enfants «appartiennent» aux adultes. Les assaillants, pour la plupart masculins, agressent donc sexuellement les enfants se trouvant sous leur protection pour les préparer et les habituer à la «dure réalité» qui les attend. Il n’est pas rare qu’ils aient eux-mêmes été victimes de maltraitance étant enfants, de sorte qu’ils ne réalisent pas que leur comportement est tout sauf éducatif et disciplinaire. Toutefois, cette explication n’excuse en aucun cas leurs actes. Mais alors, comment s’y prendre?
Procédure en cas de soupçon Comment exprimer ses soupçons, de qui faut-il attirer l’attention dans un tel cas? Détourner les yeux n’est pas
une option! Si vous avez des raisons de penser qu’un enfant est maltraité chez lui, par un ou des membres de sa propre famille ou de son entou rage, vous devez appeler les services de protection de l’enfance, en informer la police, faire appel à un médecin et demander de l’aide avant qu’il ne soit trop tard. Les symptômes les plus courants sont les ecchymoses récurrentes sur tout le corps, avec une couleur d’intensité variable, les fractures des os longs, les fractures en spirale, les traces laissées sur la peau par des doigts, des ceintures ou d’autres objets, les brûlures de cigarettes, toute autre brûlure ou cicatrice, les cheveux arrachés, l’atteinte d’un ou plusieurs organes internes, les saignements, les sutures crâniennes dilatées, les œdèmes ou les hémorragies
Abb. 5: Bildgebung bei Verdacht auf Kindesmisshandlung © Kinderschutzleitlinie
Jeder, der den Verdacht hat, dass ein Kind in der Umgebung, in der eigenen Familie oder im Bekanntenkreis missbraucht wird, sollte den Kinderschutz anrufen, die Polizei informieren, den Arzt konsultieren und Hilfe besorgen, bevor es zu spät ist. Typische Symptome sind immer wieder auftretende blaue Flecken unterschiedlicher Farbintensitäten am ganzen Körper, Frakturen der langen Röhrenknochen, Spiralfrakturen, Abdrücke von Fingern, Gürteln oder Gegenständen auf der Haut, Brandwunden durch Zigaretten, Verbrühungen oder Narben, ausgerissene Haare, innere Verletzungen eines oder mehrerer Organe, Blutungen, erweiterte Schädelnähte, Schwellungen oder Netzhautblutungen, um nur einige Symptome zu nennen. Der Verursacher hat häu-
fig keine plausiblen Erklärungen für die Verletzungen und verstrickt sich in Widersprüche. Die Kinder zeigen meist ein zurückhaltendes Verhalten. Sie zucken leicht beim Heben einer Hand oder wechseln auffällig häufig den Blickkontakt mit dem Verursacher, um sich abzusichern, was es sagen darf, oder es verzichtet komplett auf Aussagen und Blickkontakt. Geschichten zum Unfallhergang wirken häufig einstudiert oder werden immer im Austausch mit dem Angehörigen formuliert. In schweren Fällen sind die Kinder bewusstlos, komatös oder verhaltensauffällig. Kinder, die Missbrauch erleben, haben häufig ein gestörtes Selbstbild, sie sind unfähig, andere zu lieben oder Menschen zu vertrauen. Sie neigen selbst zum Missbrauch Schutz-
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rétiniennes, pour n’en citer que quelques-uns. Souvent, l’agresseur est incapable de fournir des explications plausibles quant aux blessures de l’enfant et se perd en contradictions. La plupart des enfants se montrent quant à eux très réservés. Ils peuvent avoir un léger mouvement de recul si quelqu’un lève la main ou échanger fréquemment des regards flagrants avec leur agresseur pour savoir ce qu’ils sont autorisés à dire. Certains d’entre eux refusent même totalement de prendre la parole ou d’établir quelque contact visuel que ce soit. La plupart du temps, ils semblent réciter leur version de l’accident ou interagir avec leurs proches avant de parler. Dans les cas les plus graves, les enfants sont inconscients, comateux ou présentent des problèmes
comportementaux. Les enfants victimes de maltraitance ont souvent une mauvaise image d’eux-mêmes et sont incapables de témoigner de l’affection ou d’accorder leur confiance à quelqu’un. Eux-mêmes peuvent avoir tendance à maltraiter autrui ou à faire preuve de cruauté envers les animaux. Il n’est pas rare qu’ils soient en proie à la dépression, à la colère, à la rage, à la peur et à l’anxiété; ils vivent renfermés sur eux-mêmes et peuvent développer des tendances suicidaires. Souvent, ils ont des problèmes à l’école et ont du mal à se faire des amis.
Diagnostic de maltraitance Une équipe diagnostique capable d’identifier ces signes et d’agir en conséquence peut sauver la vie de l’enfant concerné. Mais
befohlener oder zur Tierquälerei. Sie leiden nicht selten unter Depressionen, Wut, Zorn, Angst, Furcht, leben zurückgezogen und beschäftigen sich mit Selbstmordgedanken. Häufig haben sie schulische Probleme und finden nur schlecht Anschluss.
Diagnostik der Misshandlung Es kann ein Segen für das Kind sein, wenn man auf ein Diagnostikteam trifft, welches solche Anzeichen erkennt und dementsprechend handelt. Doch woran erkennt man es diagnostisch? Um zu wissen was «anormal» ist, muss man wissen was «normal» ist. Die FLAIR-Sequenz kann das CSF-Signal unterdrücken, um die Identifizierung anormaler Subarachnoidal- von chronischen subduralen Häma-
Fig. 6: Indicateurs pour une radio du squelette en cas de soupçons de maltraitance Traumatisme «accidentel» non certifié ou anamnèse douteuse Source: Kinderschutzleitlinie (ligne directrice pour la protection des enfants), Graphique non-disponible en français
tomen und akuten SchädelHirn-Traumata zu unterscheiden. Bei Kindern unter einem Jahr ist es sinnvoll, die TR der T2-Sequenzen zu erhöhen, da das Myelin noch nicht vollständig ausgebildet ist und somit ein hoher Wasseranteil im Kopf zu finden ist. Durch die Erhöhung der TR kommt es zu einem höheren Kontrastunterschied zwischen der weißen und grauen Substanz. Die diffusionsgewichtete Bildgebung (Abbildung 2), die beim StandardMRT durchgeführt wird, hilft beim Nachweis hypoxisch-ischämischer Hirnverletzungen wie Infarkte und akuter ischämischer Veränderungen, die beim Kindesmisshandlungssyndrom vor allem bei Säuglingen überlegen ist. Es wird somit empfohlen, die dif fusionsgewichtete Bildgebung routinemäßig zum Nachweis
Abb. 6: Indikation für ein Rö-Skelettscreening © Kinderschutzleitlinie
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comment reconnaître de telles situations lors du diagnostic? Pour identifier un cas «anormal», il faut d’abord savoir ce qui est «normal». La séquence FLAIR peut an nuler le signal du LCR, ce qui permet de différencier les hématomes sous-arachnoïdiens anormaux des hématomes sousduraux chroniques et des traumatismes cranio-cérébraux aigus lors de l’identification. Chez les enfants de moins d’un an, il est judicieux d’augmenter le TR des séquences T2, car la myéline n’est pas encore totalement développée, ce qui signifie qu’une importante quantité d’eau peut encore être trouvée dans la tête. Il est possible d’obtenir une plus grande différence de contraste entre la matière blanche et la matière grise en augmentant le TR. L’imagerie pondérée en diffusion (fig. 2) réalisée lors d’une IRM standard permet de détecter les lésions cérébrales hypoxiques-ischémiques telles que les infarctus et les modifications ischémiques aiguës, symptômes très fréquemment caractéristiques du syndrome de l’enfant battu, en particulier chez les nourrissons. Il est donc recommandé d’utiliser systématiquement l’imagerie pondérée en diffusion pour identifier les «conséquences ischémiques secondaires d’un traumatisme lié au syndrome du bébé secoué». Les séquences pondérées en T1, T2 et T2* (fig. 3 et 4) peuvent déterminer le type et le stade des hémorragies au moyen de critères reconnus. L’écho rappelé par le gradient fonctionne mieux pour détecter les hémorragies ou les thromboses, mais ne suffit pas à estimer la date d’une blessure, car la plupart des hémorragies apparaissent de manière hypointense. Pour finir, les lésions vasculaires telles que les anévrismes ou les thromboses sont davantage visibles avec une angiographie à résonance magnétique (ARM) ou une phlébographie qu’avec une IRM ou une tomodensi-
tométrie conventionnelle. Les hémorragies se présentent différemment en fonction de leur date d’apparition et de la séquence (voir tableau 1). Voici un exemple de protocole avec différentes possibilités de séquences pour réaliser une IRM en cas de suspicion d’un syndrome de l’enfant battu (tableau 2). L’épaisseur de couche ne doit pas excéder 5 mm au niveau de la tête et 3 mm au niveau de la colonne vertébrale. Il n’est pas nécessaire de réaliser toutes ces séquences, mais quitte à installer un enfant sur la table d’examen, autant en effectuer le plus possible. Les séquences les plus importantes sont les suivantes: T1, T2, séquence de diffusion, SWI et FLAIR (en fonction de l’âge du patient). Si nécessaire, des séquences T1 et T2 de la colonne vertébrale peuvent également être réalisées.
Exemple clinique Je vais maintenant vous présenter un exemple clinique
Fig. 7: emmaillotage Source: Produnis, CC BY-SA 3.0, wikimedia
von «sekundären ischämischen Folgen vom Schütteltrauma» zu verwenden. T1- und T2- sowie T2*-gewichtete Sequenzen können die Art und den Zeitpunkt von Blutungen anhand anerkannter Kriterien ermitteln. Das vom Gradienten zurückgerufene Echo ist bei der Erkennung von Blutungen oder Thrombosen überlegen, reicht jedoch allein nicht aus, um Verletzungen zeitlich zu bestimmen, da die meisten Blutungen hypointens erscheinen. Schließlich kann man in der MR-Angiografie oder Venografie Gefäßverletzungen wie Aneurysmen oder Thrombosen besser erkennen als in der konventionellen MRT oder CT. Blutungen stellen sich abhängig vom Alter und Sequenz unterschiedlich dar (siehe Tabelle 1). In Tabelle 2 finden Sie ein Protokollbeispiel mit möglichen Sequenzen für die Durchführung eines MRT bei Verdacht auf Kindesmisshandlungssyndrom. Im Kopf sollte eine maximale Schichtdicke von 5 mm nicht
überschritten werden, in der Wirbelsäule maximal 3 mm. Nicht alle diese Sequenzen müssen gefahren werden, doch sollte ein Kind auf dem Tisch liegen, ist es besser, eine mehr als zu wenig zu fahren. Die wichtigsten Sequenzen sind eine T1, T2, Diffusion, SWI und FLAIR (je nach Alter des Patienten), zusätzlich werden bei Bedarf T1- und T2-Sequenzen der Wirbelsäule angefertigt.
Klinisches Beispiel Im Folgenden stellt die Autorin ein klinisches Beispiel vor, welches sie, dank der großartigen Mithilfe des Universitäts-Kinderspitals beider Basel (UKBB), erhalten hat. Ein Kind wird zum MRT des Hirnschädels angemeldet mit unklarem Trauma, bei Verdacht auf Misshandlungssyndrom mit Hautauffälligkeiten. Nachdem eine Sonografie des Schädels und der Halsweichteile durchgeführt wurde, zeigte sich im MRT folgendes Bild (Abbildung 2–4). Ergebnis: Mehrzeitige
Abb. 7: Pucken © I, Produnis, CC BY-SA 3.0, wikimedia
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reçu grâce à la précieuse aide de l’hôpital pédiatrique universitaire des deux Bâle (UKBB). Une IRM de la boîte crânienne est prévue pour un enfant présentant un traumatisme à l’origine incertaine, avec une suspicion de syndrome de l’enfant battu et des anomalies cutanées. Après une échographie du crâne et des tissus mous du cou, voici l’image obtenue par IRM. Conclusion: les multiples hématomes sousduraux, parmi lesquels des hématomes sous-duraux bifrontaux anciens, des hématomes sous-duraux pariéto-occipitaux de part et d’autre du crâne et des hématomes sousduraux tentoriels et cérébelleux plus récents indiquent qu’il s’agit bien d’un syndrome de l’enfant battu.
Processus diagnostique Lorsque c’est possible, il est préférable d’établir un diagnostic par ultrasons plutôt que d’utiliser des rayonnements ionisants sur des enfants. Il faut en outre réaliser des radiographies du squelette du tronc pour l’évaluation des métaphyses, des examens IRM de la tête et du cou et, si nécessaire, d’autres parties du squelette. Les examens tomodensitométriques doivent rester limités aux diagnostics d’urgence (voir fig. 5 et 6). Idéalement, deux techniciens en radiologie médicale doivent être présents lors de l’examen, avec un radiologue pour analyser les images immédiatement après leur développement et, au besoin, demander à ce que des diagnostics supplémentaires soient établis. Il est nécessaire de faire preuve d’exactitude et de précision lors du réglage et d’assurer une qualité d’image optimale afin de rendre visibles les plus petites des lésions. Si le syndrome de l’enfant battu est fortement suspecté, un nouvel examen du squelette doit être effectué après dix jours. Pour les examens impliquant
Fig. 8: Baby Fix Cocoon
Abb. 8: Baby Fix Cocoon
Source: Pearl Technology
l’IRM, la radiographie ou la tomodensitométrie, il existe plusieurs solutions permettant de bien positionner les enfants et de les «immobiliser». Vous pouvez par exemple commencer par leur proposer de vous tenir la main, utiliser des sangles et des rubans, voire les sédater. Attention: certains enfants ont peut-être l’habitude d’être attachés ou immobilisés, mais usez toujours de prudence si vous devez recourir à de telles techniques. Les nourrissons de moins de trois mois peuvent être placés et attachés dans le boîtier destiné au genou, car le signal y est suffisant. Veillez toujours à utiliser le boîtier destiné à la tête avec les enfants plus âgés. Vous pouvez emmailloter les nourrissons afin de mieux les positionner pour l’examen (voir fig. 7). Mon très cher collègue Tobias Borchardt, de la clinique universitaire de Giessen et de Marbourg, a attiré mon attention sur une technique particulière. L’emmaillotage consis-
© Pearl Technology
Subduralhämatome mit bifrontalen, älteren Subduralhämatomen und beidseits parieto-okzipitalen sowie tentoriellen und cerebellären frischen Subduralhämatomen deuten auf das Kindesmisshandlungssyndrom hin.
Diagnostischer Ablauf Wenn möglich, sollte bei Kindern immer eine Ultraschalldiagnostik der ionisierenden Strahlung vorgezogen werden. Ergänzend werden Röntgenaufnahmen des Stammskeletts angefertigt zur Beurteilung der Metaphysen, MRT-Untersuchungen des Kopfes, des Halses gegebenenfalls auch verschiedener Skelettanteile. Computertomografische Untersuchungen sollten sich auf die Notfalldiagnostik beschränken (siehe Abbildung 5 und Abbildung 6). Bei der Bildgebung sollten bestenfalls 2 MTRA anwesend sein und ein Radiologe, der sich die Bilder direkt nach der Entwicklung ansieht und gegebenenfalls
entscheiden kann, welche zusätzliche Diagnostik notwendig wird. Es wird eine exakte und genaue Einstelltechnik erforderlich mit einer sehr guten Bildqualität, um kleinste Läsionen sichtbar zu machen. Bei hochgradigem Verdacht auf Kindesmisshandlungssyndrom sollte der Skelettstatus nach 10 Tagen wiederholt werden.
Lagerung und Fixierung Möglichkeiten zur Lagerung und Fixierung der Kinder während der MRT-, Röntgen- und CT-Untersuchungen gibt es viele. Von der helfenden, haltenden Hand über Gurte, Bänder bis zu sedierenden Maßnahmen. Wichtig ist, einige Kinder könnten es «gewohnt» sein, gefesselt oder fixiert zu werden, seien Sie im Umgang mit solchen Techniken deshalb stets behutsam. Kleinkinder unter 3 Monaten können in der Kniespule gelagert und fixiert werden; sie besitzt ein ausreichendes Signal. Ältere
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te à envelopper les nourrissons dans une sorte de drap ou de couverture. Cette technique d’enveloppement spéciale a un effet calmant et favorise leur immobilité. D’autres solutions, comme le Baby Fix Cocoon de l’entreprise Pearl Technology, permettent également de positionner les enfants de manière sûre, confortable et adéquate aux fins de l’examen (voir fig. 8). Quel que soit l’examen dont l’enfant a besoin ou la solution choisie pour le positionner et l’immobiliser, chacun de ces actes représente un défi psychologique pour le personnel médical. Lorsque des techniciens en radiologie médicale ou des radiologues sont con-
frontés à un patient souffrant d’un éventuel syndrome de l’enfant battu, cela peut provoquer en eux diverses émotions. Il n’est pas rare qu’ils ressentent de la tristesse, de la peur ou de la colère. Certains collègues s’en remettent alors à leurs automatismes et ne font rien de plus que leur travail. Bien entendu, il ne s’agit pas d’oublier tout profession nalisme. Il est important de bien se préparer, de se familiariser avec les différents modes opératoires, de discuter avec des confrères ayant déjà vécu de telles situations et avec des médecins (le vôtre comme ceux d’autres services). C’est encore plus difficile lorsque l’enfant est accompagné de ses parents ou de ses éventuels
Kinder sollten stets in der Kopfspule positioniert werden. Eine Möglichkeit zur Lagerung besonders kleiner Kinder ist das Pucken (Abbildung 7) – eine Technik, auf die der geschätzte Kollege, Tobias Borchardt, aus dem Universitätsklinikum Gießen und Marburg aufmerksam gemacht hat. Beim Pucken werden kleine Kinder in eine Art Laken oder eine Decke eingewickelt. Diese besondere Wickeltechnik hat eine beruhigende und fixierende Wirkung. Andere Möglichkeiten, wie der Baby Fix Cocoon der Firma Pearl Technology, helfen ebenfalls dabei, Kinder sicher, bequem und adäquat für die Untersuchung zu lagern (Abbildung 8). Was auch immer das Kind für eine Untersuchung bekom-
men muss, wie man es lagert oder fixiert, psychologisch ist jede dieser Untersuchungen eine Herausforderung für den Anwender. Wird man als MTRA oder Radiologe mit dem Auftrag, ein Kind mit möglichem Misshandlungssyndrom konfrontiert, kommen die verschiedensten Gefühle hoch. Nicht selten sind es Traurigkeit, Angst oder Wut. Einige Kollegen schalten dann auf Automatismus um und machen einfach ihre Arbeit. Die Professionalität darf nicht verloren gehen. Man bereitet sich gut vor, liest die Arbeitsanweisungen, spricht sich mit Kollegen ab, die solche Situationen schon erlebt haben, mit Ärzten der eigenen oder anderen Abteilungen. Nicht einfacher
Noms des séquences Allgemeiner Sequenzname
Caractéristiques Merkmale
T2_TSE_axial/cor/sag
Permet la représentation de tout changement dans le parenchyme, comme des œdèmes vasogéniques ou cytotoxiques, des nécroses ou des formations kystiques dienen der Darstellung von Parenchymveränderungen, wie zum Beispiel vasogene oder zytotoxische Ödeme, Nekrosen oder zystische Formationen
T2_FLAIR_axial/sag
Permet la représentation des plus petites lésions de la matière blanche grâce à l’excellent contraste entre les tissus et le liquide céphalo-rachidien (dans cette séquence, par exemple, les «trous blancs» sont particulièrement faciles à identifier) dient der Darstellung kleinster Läsionen der weißen Substanz, durch den exzellenten Gewebe-LiquorKontrast (zum Beispiel «Weiße Löcher» sind in dieser Sequenz besonders gut zu erkennen)
T1_SE_cor/axial/sagittal
Permet l’orientation anatomique et l’analyse structurelle différenciée de la boîte crânienne, permet de distinguer les différentes hémorragies possibles dienen der anatomischen Orientierung und differenzierten Strukturanalyse des Hirnschädels, dienen der Differenzierung möglicher Blutungen
ARM et/ou phlébographie MRA und/oder Venografie
Permet une représentation des vaisseaux visant à détecter des thromboses, lésions vasculaires et/ou anévrismes éventuels dienen der Darstellung der Gefäße zur Detektion möglicher Aneurysmen, Thrombosen und/oder Gefäßverletzungen
DWI ep2D_cor/axial avec ADC DWI ep2D_cor/axial mit ADC
Permet la représentation d’infarctus récents (couleur claire avec DWI et couleur sombre avec ADC) et la distinction entre séromes (couleur sombre avec DWI et couleur claire avec ADC) et abcès (couleur claire avec DWI et couleur sombre avec ADC), donne des indications permettant de différencier les méningiomes typiques des méningiomes atypiques, permet l’évaluation des lésions kystiques et la dis-tinction entre tumeurs et abcès Darstellung frischer Infarkte (in der DWI hell – dunkel in der ADC), Differenzierung von Seromen (dunkel in der DWI – hell in der ADC) zu Abszess (in der DWI hell – dunkel in der ADC), Differenzierungshinweise typische zu atypische Meningeomen, Einschätzung zystischer Läsionen und Unterscheidung zwischen Tumoren und Abszessen
SWI_axial
Permet la représentation de produits à base de fer, de produits sanguins et de calcifications, accentue les petites hémorragies en leur donnant un aspect laiteux dient der Darstellung von Eisen- und Blutprodukten sowie Verkalkungen; kleine Blutungen werden durch den Blooming-Effekt hervorgehoben
T1_3D_GRE
Permet d’effectuer des reconstructions, et donc de gagner du temps (car il n’est pas nécessaire de scanner toutes les orientations), mais aussi d’identifier d’éventuels hématomes aus ihnen kann man Rekonstruktionen anfertigen und spart so Zeit, da man nicht alle Orientierungen scannen muss, dient der Differenzierung möglicher Hämatome
Colonne vertébrale T1 et T2 sag/axial Wirbelsäule T1 und T2 sag/axial
Permet une orientation anatomique, une analyse structurelle différenciée et la dis-tinction entre d’éventuels hématomes et des lésions de la moelle épinière et de certaines sections osseuses dienen der anatomischen Orientierung und differenzierten Strukturanalyse, der Differenzierung möglicher Hämatome und Verletzungen des Rückenmarks und der knöchernen Abschnitte
Tableau 2: exemple de protocole Source: Dorina Petersen
Tab. 2: Protokollbeispiel © Dorina Petersen
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agresseurs. Il faut toujours ignorer les préjugés qui ne feraient que nous empêcher de travailler correctement. Nous devons faire tout notre possible pour mener à bien notre mission, à savoir aider l’enfant et obtenir le meilleur résultat possible. Qu’il s’agisse de nous ou des médecins, il n’arrive que rarement que nous sachions ce qu’il est advenu de l’enfant. Quel que soit votre travail, il est primordial que vous vous écoutiez. N’hésitez jamais à demander de l’aide si vous avez besoin de parler de ce que vous avez vécu, de ce que vous avez vu ou des conséquences possibles pour l’enfant. En réagissant et en intervenant à temps, vous pouvez sauver des vies.
Contact: Dorina Petersen Techinicienne en radiologie médicale, Elbe-Jeetzel-Klinik, Dannenberg (Allemagne) Spécialisée dans la tomodensitométrie et l’IRM, professeure, conférencière Auteure d’ouvrages spécialisés sur l’IRM d.petersen84@t-online.de
wird es, wenn die Eltern oder mögliche Missbraucher das Kind begleiten. Vorurteile sollte man immer ausblenden, sie blockieren die Arbeit. Wir tun alles, um unsere Arbeit auszuüben, um dem Kind zu helfen und das beste Outcome zu erreichen. Nur selten bekommen wir oder die Ärzte Rückmeldungen, was aus dem
Kind geworden ist. Bei allem, was man macht, sollte man sich selbst nie vergessen. Niemand sollte sich davor scheuen, Hilfe aufzusuchen, um über Geschehenes, Gesehenes oder deren mögliche Konsequenzen zu reden. Ein rechtzeitiges Handeln und Einschreiten rettet Leben. Zweitabdruck SVMTR aktuell 2021; Erstabdruck in Deutscher Ärzteverlag | MTA Dialog | 2021; 22 (2) | DOI: 10.3238/MTADIALOG.2021.0114
Kontakt: Dorina Petersen MTRA Elbe-Jeetzel-Klinik Dannenberg (Deutschland) CT- & MRT-Spezialistin, Dozentin, Referentin MRT-Fachbuchautorin d.petersen84@t-online.de
Deuxième impression dans l'ASTRM actuel 2021; Première impression dans Deutscher Ärzteverlag | MTA Dialog | 2021; 22 (2) | DOI: 10.3238/MTADIALOG.2021.0114
Litérature | Literatur: 1. Daten von: UKBB – Universitäts-Kinderspital beider Basel. 2. https://www.bundesregierung.de/breg-de. 3. Pearl Technology: http://www.pearl-technology.ch/de/neonatologie/babyfix-cocoon. 4. www.windeln.de. 5. Kinderschutzleitlinie. Kindesmisshandlung, -missbrauch, -vernachlässigung unter Einbindung der Jugendhilfe und Pädagogik (Kinderschutzleitlinie). AWMF-Register-Nr. 027–069, 7. Februar 2019. 6. Polizeiliche Kriminalprävention der Länder und des Bundes, https://www.polizei-beratung.de. 7. Polizeiliche Kriminalstatistik 2019, https://www.bka.de/DE/AktuelleInformationen/StatistikenLagebilder/PolizeilicheKriminalstatistik/ PKS2019/pks2019_node.html
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Utilisation des moyens de protection pour le patient en imagerie médicale: évolution d’une pratique Anwendung von Schutzmassnahmen für Patienten bei m edizinischer Bildgebung: Entwicklung einer Praxis Isabelle Gremion
Rappel historique La gestion du risque radiologie et la radioprotection ont une longue histoire, qui a débuté dans les années qui ont suivi la découverte des rayons X par W. Röntgen en 1895. Les premières personnes à manipuler des appareils utilisant les rayons X le faisaient sans aucune précaution, et étaient donc soumises continuellement à l’exposition à ces rayons. Leurs mains étaient particulièrement exposées, puisqu’elles maintenaient l’écran ou la plaque photographique sans protection. C’est donc déjà dans les premiers mois suivant leur découverte que les scientifiques s’aperçurent de certains effets négatifs d’une manipulation sans précautions particulières des rayons X ou de la radioactivité, ce qui entraina un passage très rapide de l’engouement à la méfiance. La nécessité d’une protection apparut donc rapidement et, dès 1915, des radiologues de plusieurs pays proposèrent des recommandations portant sur l’utilisation des rayons X et du radium. Ceci amena à la création d’organismes nationaux, puis d’un comité international de radioprotection, fondé lors du 2e Congrès international de radiologie en 1925, qui allait devenir, en 1928, la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR). Les premières recommandations de radioprotection ne concernaient que les travailleurs exposés aux rayonnements ionisants, limitant les heures de travail avec des
sources irradiantes. Cette protection s’est organisée direc tement à l’initiative des professionnels, et devait leur garantir que le risque encouru par l’exposition aux radiations ionisantes restait acceptable en regard des autres risques professionnels, et des risques acceptés par chaque individu dans la vie courante. A fil du temps, le concept de la radioprotection a été élargi pour s’appliquer aussi à la population et aux patients. Dans les années 60, le principe ALARA a été énoncé, acronyme de l’expression anglophone devenue au fil des années «As Low As Reasonably Achievable1». Ce nouvel énoncé tient compte du fait que certaines activités génératrices de risques doivent néanmoins être maintenues, compte tenu des avantages qu’elles apportent, et reste garant d’une attitude éthique de gestion de l’incertitude. La prudence et la recherche de sécurité ne signifient pas que l’on doive arriver à un «risque zéro» absolu qui rendrait l’usage de toute technologie impossible. Plusieurs organisations internationales contribuent nota blement à l’établissement d’un cadre scientifique et juridique dans le domaine de la protection radiologique, en se basant sur ces 3 principes qui sont la justification, l’optimisation et la limitation. Les bases juridiques en matière de radioprotection en vigueur en Suisse sont: La loi sur la radioprotection (LRaP)2 – Strahlenschutzgesetz (StSG)
Historischer Rückblick Strahlenrisikomanagement und Strahlenschutz haben eine lange Geschichte, die schon in den Jahren unmittelbar nach der Entdeckung der Röntgenstrahlen durch Wilhelm Röntgen 1895 begann. Die ersten Personen, die Röntgenstrahlen verwendende Apparaturen bedienten, taten dies noch ganz ohne Schutzmassnahmen und waren daher ständig der Einwirkung dieser Strahlen ausgesetzt. Besonders belastet waren dabei ihre Hände, weil damit der Bildschirm oder die fotografische Platte ohne jeden Schutz gehalten wurde. Die Wissenschaftler bemerkten daher schon in den ersten Monaten nach Entdeckung der Röntgenstrahlen gewisse negative Auswirkungen eines völlig ungeschützten Umgangs mit diesen Strahlen oder mit Radioaktivität, wodurch die anfängliche Begeisterung sehr schnell in Misstrauen umschlug. Die Notwendigkeit von Schutzvorrichtungen wurde somit schnell klar und schon 1915 gaben Radiologen aus mehreren Ländern Empfehlungen zur Nutzung von Röntgenstrahlen und Radium ab. Dies führte zur Schaffung einzelstaatlicher Einrichtungen und dann eines internationalen Strahlenschutzkomitees, das beim 2. Internationalen Kongress für Radiologie im Jahr 1925 gegründet wurde und aus dem 1928 die Internationale Strahlenschutz-Kommission (ICRP) hervorging. Die ersten Strahlenschutzempfehlungen betrafen nur ionisie-
renden Strahlungen ausgesetzte Mitarbeiter und begrenzten die Arbeitsstunden mit Strahlungsquellen. Dieser Schutz wurde auf direkte Initiative der Berufstätigen hin organisiert und sollte ihnen garantieren, dass das Risiko durch die Belastung mit ionisierenden Strahlungen angesichts der übrigen Berufsrisiken und der von jeder einzelnen Person im täglichen Leben übernommenen Risiken in einem angemessenen Rahmen bleibt. Im Laufe der Zeit wurde das Strahlenschutzkonzept auch auf die normale Bevölkerung und auf Patienten ausgeweitet. In den 60er Jahren wurde das ALARA-Prinzip formuliert, ein Akronym für den englischen Ausdruck «As Low As Reasonably Achievable», also so niedrig, wie vernünftigerweise erreichbar1. Dieser neue Grundsatz berücksichtigt die Tatsache, dass gewisse risikobehaftete Tätigkeiten angesichts des Nutzens, den sie mit sich bringen, dennoch aufrechterhalten werden müssen und ist Garant einer ethischen Haltung zum Umgang mit Unsicherheiten. Sorgfalt und Sicherheitsstreben bedeuten nicht, dass man ein absolutes «Nullrisiko» erreichen muss, das den Einsatz jeglicher Technologie unmöglich machen würde. Mehrere internationale Organisationen tragen wesentlich zur Schaffung eines wissenschaftlichen und rechtlichen Rahmens im Bereich des Strahlenschutzes bei und stützen sich dabei auf die 3 Prinzipien der Rechtfertigung, Optimierung und Begrenzung.
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L’ordonnance sur la radioprotection (ORaP)3 – Strahlenschutzverordnung (StSV) Le principe d'optimisation, pour les patients, suppose une sélection appropriée du protocole d’examen radiologique ainsi que des paramètres d'exposition et, conformément aux réglementations en vigueur, l'utilisation d'une protection spécifique pour le patient (par exemple tablier plombé). Ces moyens de protection ont été introduits dans la routine clinique au milieu des années 1970, dans le but principal de réduire la dose reçue par les organes critiques. En Suisse, la notice R-09-02 de l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP), créée en 2003 et révisée en 2018, présente les moyens de protection à utiliser pour les patients en fonction du type d'examen à réaliser en radiodiagnostic. L’utilisation de ces moyens est recommandée pour tous les examens, lorsque cela est possible.
Etat actuel des connaissances: un risque maitrisable et maitrisé Cependant, les niveaux de dose, et donc le risque estimé, ont évolué au fil des ans grâce à l'amélioration technique et technologique des appareils d’imagerie médicale et à la formation des professionnels de la radiologie médicale. Un groupe de travail de la Société suisse de radiobiologie et de physique médicale (SSRPM) a effectué une revue systématique de la littérature des 10 dernières années, afin d’évaluer les arguments pour et contre l’utilisation des moyens de protection chez les patients adultes et pédiatriques4. La conclusion de son rapport (2021) stipule que la réduction de la dose par les moyens de protection disponibles actuellement est négligeable, et que l’utilisation, pour les patients, de ces moyens de protection dans la routine radiologique devrait être abandonnée.
in die klinische Routine eingeführt, mit dem hauptsächlichen Ziel, die von den kritischen Organen erhaltene Strahlendosis zu reduzieren. In der Schweiz führt das 2003 erstellte und 2018 überarbeitete Merkblatt R-09-02 des Bundesamts für Gesundheit (BAG) die für Patienten in Abhängigkeit von der Art der durchzuführenden Röntgendiagnose zu ergreifenden Schutzmassnahmen auf. Der Einsatz dieser Massnahmen wird nach Möglichkeit für alle Untersuchungen empfohlen.
En contrepartie, le principe d'optimisation doit être renforcé par un positionnement approprié du patient, l'adaptation des paramètres d'acquisition en fonction des besoins cliniques réels, en diaphragmant correctement le champ de rayonnement, appliquant le contrôle automatique de l’exposition, modulant le courant du tube, utilisant les techniques de reconstruction itérative des images, etc.
Implications pratiques La commission fédérale de radioprotection (CRP) soutient le document de la SSRPM, tout en étant consciente que le fait
Die rechtlichen Grundlagen des Strahlenschutzes in der Schweiz sind: das Strahlenschutzgesetz (StSG)2 die Strahlenschutzverordnung (StSV)3 Das Optimierungsprinzip für die Patienten geht von einer gezielten Auswahl des radiologischen Untersuchungsprotokolls und der Expositionsparameter nach den geltenden Vorschriften und die Verwendung eines spezifischen Schutzes für den Patienten aus (zum Beispiel einer Bleischürze). Diese Schutzmassnahmen wurden Mitte der 1970er Jahre
Aktueller Kenntnisstand: Ein beherrschbares und kontrolliertes Risiko Die Dosierungen und somit das geschätzte Risiko haben sich jedoch im Laufe der Jahre dank der technischen und technologischen Weiterentwicklung der medizinischen Bildgebungsvorrichtungen und der Ausbildung der Radiologiefachkräfte verändert. Eine Arbeitsgruppe der Schweizerischen Gesellschaft für Strahlenbiologie und Medizinische Physik (SGSMP) hat eine systematische Auswertung der Literatur der letzten 10 Jahre vorgenommen, um die Argumente für und gegen die Verwendung der Schutzmassnahmen bei erwachsenen und pädiatrischen Patienten abzuwägen4. In der Schlussfolgerung ihres Berichts (2021) wird festgestellt, dass die Reduzierung der Dosis durch die aktuell verfügbaren Schutzmassnahmen vernachlässigbar sei und dass die Anwendung dieser Schutzmassnahmen für die Patienten in der radiologischen Routine abgeschafft werden sollte. Im Gegenzug sei das Optimierungsprinzip mittels einer richtigen Positionierung des Patienten und der Anpassung der Erfassungsparameter in Abhängigkeit von den tatsächlichen klinischen Anforderungen zu verstärken, durch korrektes Abblenden des Strahlungsfelds,
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de renoncer aux moyens de protection signifie un changement de paradigme pour l’imagerie médicale en Suisse5. La CPR recommande donc à l’OFSP d’adapter la notice existante sur la base des recommandations de la SSRPM, des Etats-Unis et de plusieurs pays Européens. Il sera absolument nécessaire d’intégrer ces nouveautés dans le programme de formation des écoles ES et HES pour les techniciens en radiologie médicale (TRM), des médecins (cours de radioprotection) et des assistants médicaux et dentaires (dans leurs formations respectives). L’OFSP vient de créer un groupe de travail qui va adapter la notice R-09-02. Le Tessin a pris les devants et organise, depuis le 8 novembre dernier, sa propre campagne de communication autour de l’abandon des moyens de protection pour les patients en radiologie médicale. En Suisse romande, bon nombre de services ne les utilisent plus non
plus. Les pratiques étant déjà divisées, cela ne fait qu'envoyer aux patients le message que les professionnels de la radiologie ne sont pas d'accord sur les preuves. Ne rien faire sur ce sujet n'est pas une option. Nous espérons que les travaux de révision de la notice n’auront pas de «plomb dans l’aile», et nous nous réjouissons d’unifier nos pratiques. Contact: Isabelle Gremion Vice-présidente isabelle.gremion@hesav.ch
Anwendung der automatischen Expositionskontrolle, Modulation des Röhrenstroms, Nutzung iterativer Bildrekonstruktionstechniken usw.
Praktische Auswirkungen Die Eidgenössische Kommission für Strahlenschutz (KSR) unterstützt das Dokument der SGSMP, ist sich dabei aber bewusst, dass der Verzicht auf die Schutzmassnahmen einen Paradigmenwechsel für die medizinische Bildgebung in der Schweiz darstellen würde5. Die KSR empfiehlt daher dem BAG, das vorhandene Merkblatt auf der Grundlage der Empfehlungen der SGSMP, der Vereinigten Staaten und mehrerer europäischer Länder anzupassen. Es wird unbedingt notwendig sein, diese Neuerungen in das Ausbildungsprogramm der Radiologiefachpersonen, Ärzte (Strahlenschutzkurs) und medizinischen und zahnmedizinischen Assistenten (in ihren jeweiligen Ausbildungsgängen) aufzunehmen.
Das BAG wird eine Arbeitsgruppe zur Anpassung des Merkblatts R-09-02 bilden. Das Tessin ist vorangegangen und organisiert seit dem 8. November eine eigene Kommunikationskampagne zum Wegfall der Schutzmassnahmen für Patienten in der Radiologie. In der Romandie werden sie von zahlreichen Diensten auch nicht mehr angewendet. Da die Praktiken bereits geteilt waren, kann bei den Patienten so nur der Eindruck entstehen, dass sich die Berufsgruppen der Radiologie hinsichtlich der Nachweise nicht einig sind. In dieser Angelegenheit nichts zu unternehmen, ist keine Option. Wir hoffen, dass die Überarbeitung des Merkblatts keinen schweren Stand haben wird und begrüssen die Vereinheit lichung unserer Praktiken. Kontakt: Isabelle Gremion Vizepräsidentin isabelle.gremion@hesav.ch
Références: 1. Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR), Publication 103, 2007) 2. Loi sur la radioprotection (LRaP, RS 814.50) 3. Ordonnance sur la radioprotection (ORaP, RS 814.501) 4. Report on the use of patient shielding in radiological procedures, https://ssrpm.ch/wp-content/uploads/2021/01/Report-21.pdf, Société Suisse de Radiobiologie et de Physique Médicale 5. Recommandations de la CPR: Abandon de l’utilisation des moyens de protection pour le patient en imagerie médicale
Quellenangaben: 1. Internationale Strahlenschutz-Kommission (ICRP), Veröffentlichung 103, 2007 2. Strahlenschutzgesetz (StSG, SR 814.50) 3. Strahlenschutzverordnung (StSV, SR 814.501) 4. Reports on the use of patient shielding in radiological procedures, https://ssrpm.ch/wp-content/uploads/2021/01/Report-21.pdf, Schweizerische Gesellschaft für Strahlenbiologie und Medizinische Physik 5. Empfehlung der KSR: Verzicht auf die Anwendung von Patientenschutzmitteln in der medizinischen Bildgebung, Eidgenössische Kommission für Strahlenschutz
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Pour renforcer la sécurité des patients: identifier, saisir, évaluer, annoncer et analyser les événements radiologiques médicaux Die Sicherheit von Patientinnen Questo articolo dell'Ufficio federale della und Patienten stärken: medizinische sanità pubblica (UFSP) può essere trovato in Strahlenereignisse erkennen, erfassen, italiano su www.it.astrm.ch sotto «Membri» > «News» bewerten, melden und analysieren Les événements radiologiques médicaux sont des applications inadéquates ou incorrectes de rayonnement ionisant, notamment de rayonnement X, aux patients. Ils doivent tous être documentés dans un registre tenu par le titulaire de l’autorisation1. Ceci est également valable lorsqu’une erreur a été constatée à temps et qu’une exposition non conforme de patients a pu être évitée. Le choix d’un système approprié pour la saisie des événements radiologiques médicaux constitue un défi car il doit remplir des exigences particulières.
Medizinische Strahlenereignisse sind unsachgemässe oder fehlerhafte Anwendungen ionisierender Strahlung, u. a. Röntgenstrahlung, an Patientinnen und Patienten. Alle medizinischen Strahlenereignisse müssen in einer Buchführung der Bewilligungsinhaberin bzw. des Bewilligungsinhabers1 dokumentiert werden. Dies gilt auch für die medizinischen Strahlenereig nisse, bei denen ein Fehler rechtzeitig auffiel und eine unsachgemässe Exposition von Patientinnen oder Patienten verhindert werden konnte. Die Wahl eines geeigneten Erfassungssystems für medizinische Strahlenereignisse ist eine Herausforderung, weil das Erfassungssystem bestimmten Anforderungen genügen muss.
Introduction Les premiers CIRS (Critical Incident Reporting Systems) ont été introduits dans des hôpitaux il y a déjà environ 20 ans. Aujourd’hui, il s’agit d’un instrument connu et répandu, permettant de saisir des situations critiques dans la pratique médicale quotidienne, de les documenter, d’en tirer un enseignement ainsi que d’en découvrir les sources d’erreur et de les éliminer. En focalisant la démarche sur les structures et les procédures, tout en introduisant également la possibilité de signaler de manière anonyme les situations critiques, on encourage le développement d’une culture ouverte de l’erreur et finalement la sécurité des patients est promue. La révision totale des ordonnances sur la radioprotection en 2018 a également été guidée par cet objectif. Une
Einleitung Schon vor rund 20 Jahren wurden die ersten CIRS – Critical Incident Reporting Systems – in Spitälern implementiert. Heute ist ein CIRS ein bekanntes und verbreitetes Instrument, um kritische Situationen im medizinischen Alltag zu erfassen, zu dokumentieren, aus ihnen zu lernen und Fehlerquellen zu eruieren und zu eliminieren. Durch die Fokussierung auf Strukturen und Prozesse sowie die Möglichkeit, über kritische Situationen anonym zu berichten, soll eine offene Fehlerkultur gepflegt und die Sicherheit von Patientinnen und Patienten gefördert werden. An dieser Zielsetzung hat man sich auch bei der Totalrevision der Verordnungen im Strahlenschutz im Jahr 2018 orientiert. In die Strahlenschutzverordnung (StSV) wurde eine Definition des Begriffs «medizinisches Strahlenereignis» auf
définition de la notion d’«événement radiologique médical» a été introduite dans l’ordonnance sur la radioprotection (ORaP). L’application du rayonnement ionisant doit être fondamentalement justifiée, réalisée de manière sûre et optimale, et celle-ci doit être documentée car elle présente des risques pour la santé. En conséquence, les titulaires d’une autorisation ont l’obligation de tenir un registre de tous les événements radiologiques médicaux. Les dispositions de l’ORaP constituent la base pour le recueil des données concernant les causes possibles et les situations à risque associées à l’application de rayonnement ionisant aux patients. L’analyse de ces données permet non seulement d’en déduire les mesures contribuant à des applications sûres et correctes de la radiation ionisante, mais aussi
genommen. Die Anwendung ionisierender Strahlung muss grundsätzlich gerechtfertigt, sicher und optimal durchgeführt und dokumentiert werden, weil sie Gesundheitsrisiken und Gefahrenpotenzial birgt. Aus diesem Grund haben Bewilligungsinhaberinnen und Bewilligungsinhaber die Pflicht, über alle medizinischen Strahlenereignisse Buch zu führen. Die Bestimmungen der Strahlenschutzverordnung bilden die Grundlage, um Daten über mögliche Ursachen und Risikosituationen im Zusammenhang mit der Anwendung ionisierender Strahlung an Patientinnen und Patienten zu erheben. Aus der Analyse dieser Daten sollen Massnahmen abgeleitet werden, die zu sicheren und korrekten Strahlenanwendungen in der Medizin, einer offenen Fehlerkultur, einer guten Strahlenschutzkultur und einer adäquaten Si-
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d’établir une gestion ouverte des erreurs, une bonne culture de radioprotection et finalement une sécurité appropriée pour les patients.
Lévénement radiologique médical L’ordonnance sur la radioprotection décrit l’événement radiologique médical comme «un événement imprévu consistant en une action inconsidérée ou non conforme avec ou sans conséquences effectives, qui a conduit ou aurait pu conduire, à cause de défaillances du programme d’assurance de qua lité, de dysfonc tionnements techniques ou de comportements fautifs de personnes, à l’exposition non intentionnelle de patients»2. Ainsi, lors de la survenance d’un événement radiologique médical, on ne peut pas en principe partir de l’idée qu’il s’agit d’une «défaillance humaine». Des dysfonctionnements techniques, des instructions de travail prêtant à confusion, des procédures incomplètement décrites et d’autres facteurs (leur liste n’est pas exhaustive) peuvent en être la cause. On ne parle d’événement radiologique médical qu’en rapport avec les patients. Lorsque d’autres personnes (p. ex. du personnel hospitalier) sont concernées par un événement en relation avec le rayonnement ionisant, on désigne une telle situation par le terme de «défaillance». Obligation de tenue d'un registre et de notification par le titulaire d'une autorisation Obligation de tenue un registre Au terme de l’art. 50 de l’ORaP, les titulaires d’une autorisation doivent tenir un registre des événements radiologiques médicaux. Dans ce cadre, le fait qu’il s’agisse d’un événement qui a effectivement conduit à une exposition de patients, ou que cet événe
ment aurait pu conduire à une telle exposition, est secondaire.
cherheit von Patientinnen und Patienten beitragen.
Obligation de notification Outre l’obligation de tenir un registre, la notification de certains événements radiologiques médicaux à l’autorité de surveillance (l’Office fédéral de la santé publique OFSP) est obligatoire. Cette notification doit intervenir dans les 30 jours suivant l’événement. Sont soumis à l’obligation de notification les événements radiologiques médicaux au cours desquels des expositions involontaires
Das medizinische Strahlenereignis Die Strahlenschutzverordnung beschreibt ein medizinisches Strahlenereignis als «ein unvor hergesehenes Ereignis in Form einer unbedachten oder un sachgemässen Handlung mit oder ohne tatsächliche Folgen, die aufgrund von Mängeln im Qualitätssiche rungsprogramm, technischen Fehlfunktionen, Fehlmanipulationen oder anderem fehler haftem Verhalten von Personen zu nicht beabsichtigten Expositionen von Patientinnen und Patienten geführt hat oder hätte führen können»2. Beim Auftreten eines medizinischen Strahlenereignisses ist also nicht grundsätzlich von «menschlichem Versagen» aus zugehen. Technische Fehler, missverständliche Arbeitsan weisungen oder unvollständig beschriebene Prozesse und weitere Faktoren (die Auf zählung ist nicht abschliessend) können Ursachen sein. Von medizinischen Strahlen ereignissen wird nur im Zusammenhang mit Patientinnen und Patienten gesprochen. Sind andere Personen (z. B. das Spitalpersonal) von einem Ereignis in Zusammenhang mit ionisierender Strahlung betroffen, wird dies als Störfall bezeichnet.
• ont causé ou auraient pu causer chez un patient un dommage modéré à un organe, une atteinte fonc tionnelle modérée ou des dommages sévères, • ont conduit à une dose effective de plus de 100 mSv à des patients ou • ont conduit à l’exposition involontaire d’un patient ou d’un organe due à une erreur d’identification lors d’applications thérapeutiques ou diagnostiques dans le domaine des doses élevées. Lors de chaque événement radiologique médical devant faire l’objet d’une notification, le titulaire d’une autorisation doit réaliser une analyse de l’événement et établir un rapport. Celui-ci doit être remis à l’OFSP au plus tard six semaines après l’événement (art. 129 ORaP). Les devoirs et la responsabilité liés aux événements radiologiques médicaux incombent au titulaire de l’autorisation (à la direction de l’hôpital), même si en réalité ils sont souvent pris en charge par l’expert en radioprotection. Il peut aussi arriver que l’événement radiologique médical soit à la base d’un incident grave selon l’art. 66, al. 4 de l’ordonnance sur les dispositifs médicaux (ODim)3. Dans de tels cas, une déclaration à
Buchführungs- und Meldepflichten der Bewilligungsinhaberinnen und Bewilligungsinhaber Buchführungspflicht Bewilligungsinhaberinnen und Bewilligungsinhaber sind nach Artikel 50 StSV verpflichtet, über alle medizinischen Strahlenereignisse Buch zu führen. Dabei ist zweitrangig, ob es beim Ereignis tatsächlich zu einer Strahlenexposition von Patientinnen bzw. Patienten kam oder ob es dazu hätte kommen können.
Meldepflicht Neben der Buchführungspflicht gilt für bestimmte medizinische Strahlenereignisse zusätzlich eine Meldepflicht an die Aufsichtsbehörde (das Bundesamt für Gesundheit BAG). Die Meldung muss innerhalb von 30 Tagen nach dem Auftreten des Ereignisses erfolgen. Meldepflichtig sind diejenigen medizinischen Strahlenereignisse, bei denen unvorhergesehene Expositionen • zu einer mässigen Organschädigung, Funktionseinschränkung oder schweren Schäden führten oder hätten führen können, • bei Patientinnen bzw. Patienten zu einer effektiven Dosis von mehr als 100 mSv führten oder • wenn es im diagnostischen Hochdosisbereich oder bei einer therapeutischen Exposition zu Verwechslungen von Patientinnen bzw. Patienten oder von Organen kam. Zu jedem meldepflichtigen medizinischen Strahlenereignis müssen Bewilligungsinhaber bzw. Bewilligungsinhaberinnen eine Untersuchung durchführen und einen Bericht erstellen. Der Bericht muss dem BAG spätestens sechs Wochen nach dem Ereignis vorgelegt werden (Artikel 129 StSV). Pflichten und Verantwortung im Zusammenhang mit medizinischen Strahlenereignissen liegen bei der Bewilligungsinhaberin bzw. dem Bewilligungsinhaber – der Spitalleitung oder -direktion –, auch wenn sie in der Realität häufig von den Strahlenschutzsachverständigen wahrgenommen werden. Zudem kann es vorkommen, dass einem medizinischen Strahlenereignis ein schwerwiegendes Vorkommnis nach Artikel 66 Absatz 4 Medizinprodukteverordnung (MepV)3 zugrunde liegt. In diesen Fäl-
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l’Institut suisse des produits thérapeutiques, Swissmedic, doit aussi avoir lieu.
Utilisation de systèmes de déclaration, d'apprentissage et de notification pour la tenue de registre d'événements radiologiques médicaux Il n’existe jusqu’à présent aucune prescription applicable aux systèmes de saisie pour l’enregistrement des événements radiologiques médicaux. En raison des dispositions légales en vigueur, il existait déjà dans le passé un besoin de systèmes d’enregistrement des événements indésirables. Il va de soi qu’ils soient également appliqués aux événements radiologiques médicaux. Actuellement, ce sont principalement les quatre systèmes suivants qui sont utilisés dans les hôpitaux: • système CIRS (système de déclaration et d’apprentis sage) de l’hôpital, • système CIRS suivi d’un tri et d’un traitement ultérieur des événements radiologiques médicaux dans un autre système, • système de notification spécialement prévu pour la saisie des événements radiologiques médicaux et/ou • système de déclaration de sinistre («accountability system») dans lequel sont saisis tous les événements qui peuvent conduire à des dommages et/ou qui doivent être notifiés à une autorité de surveillance (OFSP, Swissmedic, autorité cantonale) ou une autre instance (p. ex. société professionnelle, assurance responsabilité civile). Les systèmes ont leurs caractéristiques propres et ainsi conviennent plus ou moins bien à l’enregistrement des événe- ments radiologiques médicaux. Les caractéristiques de ces
quatre modes de saisie sont présentées ciaprès. Système CIRS de l’hôpital Les systèmes CIRS, en tant que systèmes de déclaration et d’apprentissage, sont utilisés afin de garantir une gestion institutionalisée de la qualité et des risques. L’article 58 de la loi fédérale sur l’assurancemaladie (LAMal) et l’article 77 de l’ordonnance sur l’assurancemaladie (OAMal) en constituent le cadre légal. Ainsi, l’exploitation d’un système de déclaration et d’apprentissage constitue une condition im plicite que doivent remplir les institutions résidentielles de santé afin d’obtenir un contrat de prestations de la part d’un canton. En 2005, l’alliance mondiale pour la sécurité des patients a publié le document «WHO Draft Guidelines for Adverse Event Reporting and Learning Systems». Dans le cadre de D-A-CH, les organisations visant à la sécurité des patients, «Aktionsbündnis Patientensicherheit» (D), «Plattform Patientensicherheit» (A) et «Fondation Sécurité des patients Suisse» (CH), ont édité ensemble la publication «Mise en place et gestion efficace d’un système de déclaration et d’apprentissage (CIRS). Recommandation pour les institutions résidentielles de santé». Sur la page web de la Fondation Sécurité des patients, cette publication figure également en langues allemande et italienne4. Les publications citées décrivent les standards que doit remplir un système de déclaration et d’apprentissage afin de réduire le risque d’apparition d’événements non désirés et de promouvoir une culture ouverte de l’erreur. Le fait que tous les collaborateurs, indépendamment de leurs connaissances médicales, puissent déclarer des événements, que ces déclarations soient anonymisées et que la
len muss zusätzlich eine Meldung an das Schweizerische Heilmittelinstitut Swissmedic erfolgen.
Nutzung von Berichts-Lern- und Meldesystemen für die Buchführung über medizinsiche Strahlenereignisse Bisher existieren keine Vorschriften, welche Erfassungssysteme für die Buchführung über medizinische Strahlenereignisse verwendet werden müssen. Aufgrund geltender gesetzlicher Vorschriften bestand bereits in der Vergangenheit Bedarf an Erfassungssystemen für unerwünschte Ereignisse. Es ist naheliegend, dass sie auch für medizinische Strahlenereignisse angewendet werden. Grob kann man vier Varianten der Erfassung medizinischer Strahlenereignisse, die aktuell in Spitälern verwendet werden, unterscheiden: • CIRS-System (= Berichts- und Lernsystem) des Spitals, • CIRS-System mit einer anschliessenden Triage und Weiterbearbeitung der medizinischen Strahlenereignisse in einem anderen System, • Dediziertes Meldesystem, das speziell für die Erfassung medizinischer Strahlenereignisse angelegt und ausgerichtet ist und/oder • Schadenmeldesystem («accountability system»), in dem alle Ereignisse erfasst werden, die Schadenspotenzial haben und/oder einer Aufsichtsbehörde (BAG, Swissmedic, kantonale Behörden) oder einer anderen Instanz (z. B. Fachgesellschaft, Haftpflichtversiche rung) gemeldet werden müssen. Die Einrichtung und der Betrieb der genannten Erfassungs systeme gehen auf verschiedene gesetzliche Grundlagen zurück. Die Systeme haben jeweils eigene Charakteristiken und eignen sich deshalb besser oder
weniger gut für die Buchführung über medizinische Strahlen ereignisse. Nachfolgend werden Charakteristika dieser vier Erfassungsmodi dargestellt. CIRS-System des Spitals CIRS-Systeme werden als B erichts- und Lernsysteme eingesetzt, um ein institutionalisiertes Qualitäts- und Risikomanagement betreiben zu können. Artikel 58 des Bundesgesetzes über die Krankenversicherung (KVG) und Artikel 77 der Verordnung über die Krankenversicherung (KVV) bilden den rechtlichen Rahmen. Damit ist der Betrieb eines Berichts- und Lernsystems eine implizite Voraussetzung für stationäre Gesundheitseinrichtungen, um einen Leistungsauftrag eines Kantons zu erhalten. 2005 hat die Weltallianz für Patientensicherheit die «WHO Draft Guidelines for Adverse Event Reporting and Learning Systems» herausgegeben. Für D-A-CH haben sich die Patientensicherheitsorganisationen «Aktionsbündnis Patientensicherheit» (D), «Plattform Patientensicherheit» (A) und «Stiftung Patientensicherheit Schweiz» (CH) zusammengeschlossen und gemeinsam die Publikation «Einrichtung und erfolgreicher Betrieb eines Berichts- und Lernsystems (CIRS). Handlungsempfehlung für stationäre Einrichtungen im Gesundheitswesen» herausgegeben. Auf der Website der Stiftung Patientensicherheit ist diese Publikation auch in französischer und in italienischer Sprache4 abrufbar. In den genannten Veröffentlichungen sind die Standards beschrieben, die ein Berichtsund Lernsystem erfüllen soll, um das Risiko des Auftretens unerwünschter Ereignisse zu reduzieren und gleichzeitig eine offene Fehlerkultur zu fördern. Zu diesen Standards gehört, dass alle Mitarbeitenden – un-
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saisie des annonces soit la plus simple possible et orientée vers les procédures fait partie de ces standards. Les déclarations qui permettent d'identifier des personnes sont anonymisées par les responsables CIRS pour leur analyse ultérieure. Bien qu’au sens d’une culture de l’erreur et de la sécurité des patients cela serait souhaitable, les collaborateurs des hôpitaux ne sont en règle générale pas obligés de saisir des déclarations dans un CIRS. Ils peuvent prendre connaissance d’un problème, d’un événement indésirable ou même d’un accident sans prendre des mesures supplémentaires allant dans le sens d’une saisie dans un CIRS. Notamment les déclarations de dommages ne sont pas nécessairement souhaitées. La Fondation pour la Sécurité des patients recommande: «Les cas lourds de conséquences/aux dommages potentiels consécutifs sont à effacer du CIRS et le cas échéant sont à annoncer et à documenter dans un système séparé applicable aux sinistres5.» À ces faits s’oppose l’exigence d’enregistrement de tous les événements radiologiques médicaux, indépendamment du fait qu’ils auraient seulement pu conduire à une exposition ou que celle-ci ait bien eu lieu. Dans ce sens, il est contestable que le système CIRS puisse être la banque de données appropriée pour l’enregistrement de tous les événements radiologiques médicaux. Système CIRS suivi d’un tri et d’un traitement ultéri eur des événements radio logiques médicaux dans un autre système Dans ce cadre, les avantages des systèmes CIRS sont utilisés pour la saisie des déclarations provenant de tous les services de l’hôpital. Les déclarations qui sont identifiées comme description d’un événement radiologique médical sont introduites dans un autre système pour leur traitement
et leur suivi. Cette procédure garantit, d’une part, qu’avant l’anonymisation des éléments d’une annonce CIRS toutes les données pertinentes d’un événement radiologique médical demeurent conservées et que les détails de l’événement puissent aussi être tracés ultérieurement. D’autre part, il existe en général dans le cas d’événements radiologiques médicaux un potentiel plus ou moins grand de dommages. Comme mentionné plus haut, il peut s’agir de cas qui ne devraient pas être déclarés dans un CIRS. En outre, des connaissances professionnelles spécifiques sont nécessaires pour analyser et trier les événements radiologiques médicaux afin de pouvoir les identifier de manière fiable.
Système de notification prévu spécialement pour la saisie des événements radiologiques médicaux Les systèmes de notification qui sont spécialement conçus pour l’enregistrement des événements radiologiques médicaux sont mis en place et exploités conformément aux prescriptions de l’art. 50 ORaP. Ils correspondent au niveau de leur structure aussi bien à l’utilisation envisagée qu’aux besoins des disciplines professionnelles concernées, à savoir la radiooncologie, la radiologie et la médecine nucléaire. En règle générale, ils enregistrent toutes les informations pertinentes pour le traitement ultérieur des événements radiologiques médicaux. En font partie notamment l’estimation de la dose aux organes ou de la dose efficace reçue par le patient, les données sur le type et les circonstances de l’événement, l’information sur le patient concerné, sur la survenance et les particularités de l’événement, sur les suites possibles et les mesures prises, etc. On peut se demander si tous les événements radiolo-
abhängig von medizinischen Fachkenntnissen – über Ereignisse berichten können, dass Ereignisse anonym berichtet werden können und dass die Erfassung der Ereignismeldung möglichst einfach und prozessorientiert gestaltet ist. Meldungen, die Rückschlüsse auf Personen oder sogar die Identifikation beteiligter Personen zulassen, werden von den CIRS-Verantwortlichen für die weitere Analyse anonymisiert. Obwohl es im Sinne einer offenen Fehler- und Patientensicherheitskultur erwünscht ist, sind die Mitarbeitenden von Spitälern in aller Regel nicht verpflichtet, Meldungen in einem CIRS zu erfassen. Mitarbeitende können einen Sachverhalt, ein unerwünschtes Ereignis oder sogar einen Unfall zur Kenntnis nehmen, ohne weitere Massnahmen im Sinne einer Erfassung in einem CIRS zu ergreifen. Insbesondere die Eingabe von Berichten zu Schadensfällen ins CIRS sind gar nicht unbedingt gewünscht. Die Stiftung Patientensicherheit empfiehlt: «Fälle mit Schaden und/oder Schadenspotenzial werden im CIRS gelöscht und allenfalls in einem entsprechenden separaten System für Schadensfälle gemeldet und dokumentiert.»5 Diesen Tatsachen steht die Forderung gegenüber, dass über alle medizinischen Strahlenereignisse Buch geführt werden muss – unabhängig davon, ob es «nur» zu einer Exposition hätte kommen können oder ob dieser Fall tatsächlich eintrat. In diesem Sinne ist fraglich, ob ein CIRSSystem die geeignete Datenbank zur Buchführung über alle medizinischen Strahlenereignisse sein kann.
CIRS-System des Spitals mit anschliessender Triage und Weiterbearbeitung der medi zinischen Strahlenereignisse in einem anderen System Bei diesem Vorgehen werden die Vorteile von CIRS-Systemen genutzt, um die Erfassung von Meldungen aus allen Spitalabteilungen zu ermöglichen. Diejenigen Meldungen, die als Schilderung eines medizinischen Strahlenereignisses identifiziert werden, werden zur weiteren Bearbeitung und Nachverfolgung in ein anderes System eingespeist. Dieses Vorgehen soll sicherstellen, dass vor einer Anonymisierung der Daten einer CIRS-Meldung alle relevanten Daten eines medizinischen Strahlenereignisses erhalten bleiben und Details des Ereignisses auch künftig nachvollzogen werden können. Allerdings besteht bei medizinischen Strahlenereignissen in der Regel ein – geringeres oder höheres – Schadenspotenzial. Wie bereits oben erwähnt, handelt es sich also um Fälle, die gar nicht in einem CIRS gemeldet werden sollten. Ausserdem ist zu berücksichtigen, dass für die Analysen medizinischer Strahlenereignisse und deren Triage spezifische Fachkenntnisse vorhanden sein müssen, um diese Ereignisse zuverlässig identifizieren zu können. Dediziertes Meldesystem für die Erfassung medizinischer Strahlenereignisse Meldesysteme, die speziell für die Buchführung über medizinische Strahlenereignisse ausgelegt sind, werden aufgrund der Vorgaben von Artikel 50 StSV eingerichtet und betrieben. Sie entsprechen in ihrer Struktur sowohl dem Nutzungszweck als auch den Bedürfnissen der betroffenen Fachdisziplinen – Radio-Onkologie, Radiologie, Nuklearmedizin. In der Regel fragen sie alle relevanten Detailinformationen ab, die für die Nachbearbeitung medizinischer Strahlen
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giques médicaux dont l’origine se situe hors des disciplines professionnelles radiologiques et qui, le cas échéant, sont découverts à temps de sorte qu’ils ne donnent pas lieu à une exposition au rayonnement sont vraiment enregistrés dans le système de déclaration. L’exploitation de ces systèmes dédiés implique que le personnel dispose de connaissances professionnelles sur les ca ractéristiques et la survenue d’événements radiologiques médicaux. En conséquence, ce sont la plupart du temps, ou exclusivement, des professionnels ayant des connaissances approfondies dans le domaine de la radioprotection qui utilisent de tels systèmes. Ainsi, les systèmes prévus pour la déclaration des événements radiologiques médicaux ne sont pas aussi facilement accessibles à tous, en comparaison des systèmes CIRS. Les systèmes de notification des événements radiologiques médicaux peuvent disposer d’une connexion avec des systèmes CIRS, ceci ne doit cependant pas être nécessairement le cas. Par conséquent, lors de la mise en service de tels systèmes, il convient de déterminer comment établir une connexion avec la gestion de la qualité et des risques de l’hôpital. Ceci est d’autant plus important que tous les événements radiologiques médicaux n’ont pas forcément leur origine à l’intérieur des disciplines utilisant le rayonnement ionisant et qu’ils ne sont pas traités par les professionnels actifs dans ces secteurs. Les erreurs d’identification des patients débutent souvent lors de l’indication d’un examen ou d’une intervention, c’est-àdire p. ex. dans le bureau du médecin, aux urgences, dans un service de soin ou lors du transport du patient au lieu de l’examen.
«Accountability system» – système de saisie pour les événements soumis à déclaration et pour les déclarations de sinistre (p. ex. adressés à l’autorité de surveillance ou à une autre instance) Ces systèmes de déclaration sont réservés aux événements et aux cas qui s’accompagnent d’un dommage ou d’un risque de dommage. Ne sont en général déclarés dans ces systèmes que les cas dont l’information détaillée doit être saisie de manière traçable, p. ex. à cause du dommage intervenu ou de l’obligation de déclaration à une autorité. Lorsque ces événements sont soigneusement analysés et suivis, des leçons peuvent en être tirées et des incidents similaires peuvent être évités. Si l’hôpital choisit un tel système pour la saisie des événements radiologiques médicaux, il est probable que seule une faible partie des événements selon l’art. 49 ORaP est effectivement saisie. En conséquence, l’enregistrement de tous les événements radiologiques médicaux sera très vraisemblablement incomplet.
Enquête de l'OFSP sur l'utilisation de systèmes de saisie des événements radiologiques médicaux soumis a l'obligaionen d'enregistrement La division Radioprotection de l’OFSP a réalisé en été 2020 une enquête sur la saisie des événements radiologiques médicaux. Les experts en radioprotection de 52 hôpitaux généraux de prise en charge centralisée (niveau 1 et 2)6 ont été contactés par courrier et invités à participer, sur une base volontaire, à une enquête en ligne. 28 hôpitaux ont fait parvenir 45 questionnaires remplis. En fonction de la structure de l’hôpital, différents sites et/ou services ont rempli des questionnaires séparés. Ceci explique le plus
ereignisse wesentlich sind. Hierzu gehören unter anderem die geschätzte Organdosis oder effektive Dosis für die Patientin oder den Patienten, Angaben zur Art und Umständen des Ereignisses, Information der jeweils betroffenen Patienten über das Eintreten und fallspezifische Einzelheiten des Ereignisses, mögliche Folgen und Massnahmen usw. Es ist fraglich, ob alle medizinischen Strahlener eignisse, deren Ursprung ausserhalb der radiologischen Fachdisziplinen liegt und die ggf. so rechtzeitig entdeckt werden, dass es nicht zu einer Strahlenexposition kommt, im Meldesystem erfasst werden. Die Bedienung dieser dedizierten Meldesysteme impliziert, dass das Personal Fachwissen über typische Kennzeichen und das Vorkommen medizinischer Strahlenereignisse hat. Dementsprechend werden vorwiegend oder ausschliesslich Fachpersonen mit vertieften Kenntnissen im Bereich des Strahlenschutzes solche Systeme nutzen. Dedizierte Meldesysteme für medizinische Strahlenereignisse sind damit nicht so niederschwellig wie CIRS-Systeme angelegt. Dedizierte Meldesysteme für medizinische Strahlenereignisse können eine Verbindung mit CIRS-Systemen haben; das muss aber nicht so sein. Deshalb muss bei der Einrichtung dieser Meldesysteme festgelegt werden, wie eine Verbindung zum Qualitätsund Risikomanagement des Spitals realisiert werden kann. Dies ist umso wichtiger, da nicht alle medizinischen Strahlenereignisse ihren Ursprung innerhalb der strahlenanwendenden Disziplinen haben und von den dort tätigen Fachpersonen bearbeitet werden. Patientenverwechslun gen beginnen oft bei der Verordnung einer Untersuchung oder eines Eingriffs – das heisst z. B. im Arztbüro, auf der Notfall- oder Pflegestation
oder beim Transport der Patientinnen und Patienten zur Untersuchung. «accountability system» – Erfassungssystem für meldepflichtige Ereignisse und Schadenmeldungen (z. B. an eine Aufsichts behörde oder eine andere Instanz) Diese Meldesysteme sind den Ereignissen und Fällen vorbehalten, die mit einem eingetretenen Schaden oder einem Schadenspotenzial einhergehen. Typischerweise werden an diese Systeme nur Fälle gemeldet, deren Detailinformationen z. B. aufgrund des eingetretenen Schadens oder einer Meldepflicht an eine Behörde nachvollziehbar erfasst werden müssen. Erfolgt eine sorgfältige Analyse und Nachbearbeitung, kann auch aus diesen Ereignissen gelernt und möglicherweise ähnlichen Vorkommnissen vorgebeugt werden. Wählt das Spital dieses System als Erfassungssystem für medizinische Strahlenereignisse, so ist davon auszugehen, dass nur der geringste Teil der medizinischen Strahlenereignisse gemäss Artikel 49 StSV tatsächlich erfasst wird. Damit ist davon auszugehen, dass die Buchführung über alle medizinischen Strahlenereignisse unvollständig sein wird.
BAG-Umfrage zur Nutzung von Erfassungs systemen für Buch führungspflichtige medizinische Strahlen ereignisse Die Abteilung Strahlenschutz des BAG hat im Sommer 2020 eine Umfrage zur Erfassung medizinischer Strahlenereignisse durchgeführt. Die Strahlenschutzsachverständigen in 52 Allgemeinspitälern der Zentrumsversorgung (Niveau 1 und 2)6 wurden angeschrieben und zur freiwilligen Teilnahme an der OnlineUmfrage eingeladen. 28 Spitä-
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grand nombre de réponses par rapport au nombre de participants. L’enquête ne peut être considérée comme étant représentative en raison de la nature volontaire de la participation. Elle reflète un instantané qui ne peut être généralisé. Néanmoins, les résultats permettent d’en tirer quelques conclusions. La question portant sur le type du système de saisie utilisé pour les événements radiologiques médicaux a conduit • dans 16 cas à un CIRS, • dans 14 cas à un CIRS suivi d’un tri et d’un traitement ultérieur dans un autre système, • dans 11 cas à un système dédié de notification des événements radiologiques médicaux et, • dans 4 cas à un système de déclaration de sinistre («accountability system»). Deux tiers des utilisateurs disposaient, avec un CIRS, d’un système déjà existant dédié à d’autres dispositions légales, dans le cadre desquelles la notification repose sur le principe du volontariat. Cela suggère que ni les événements radiologiques médicaux soumis à obligation d’enregistrement ni ceux qui sont soumis à obligation de notification ne sont saisis de manière fiable dans leur totalité. L’OFSP ne dispose pas encore d’informations fiables permettant de définir si la configuration actuelle des systèmes de notification dédiés garantit la saisie complète de tous les événements radiologiques médicaux. Si tel était le cas, seul un quart des participants à l’enquête exploiteraient un système approprié au sens de l’art. 50, al. 1 ORaP.
Statistique des événements radiologiques médicaux notifiés entre 2018 et 2020 La révision totale des ordonnances dans le domaine de la radioprotection est entrée en vigueur en 2018. Les devoirs de notification dans le domaine des événements radiologiques médicaux en diagnostic et en thérapie sont réglementés dans l’ordonnance sur la radioprotection. La division Radioprotection de l’OFSP reçoit régulièrement des notifications provenant des hôpitaux et des instituts concernant les événements radiologiques médicaux, et les analyse. Les statistiques et la présentation de ces événements sont régulièrement publiées dans les rapports annuels de l’OFSP sur la radioprotection7. En 2018, 23 événements radiologiques médicaux ont été notifiés dans les domaines de la radio-oncologie et de la radiologie. Dans 20 cas, il s’agissait d’erreurs d’identification des patients ou des organes. En 2019, 33 événements radiologiques médicaux étaient notifiés dans les domaines de la radiooncologie, de la radiologie et de la médecine nuclé aire. Dans 14 cas, il s’agissait d’erreurs d’identification des patients, dans 7 cas de confusions dans le domaine des protocoles d’examen. En 2020, les notifications de 87 événements radiologiques médicaux provenant de la radio-oncologie, de la radiologie, de la médecine nucléaire et des blocs opératoires sont parvenues à l’OFSP. Dans 20 cas, il s’agissait d’erreurs d’identification des patients et, dans 20 autres cas, de confusions dans le domaine des protocoles d’examen. Les notifications de 2020 étaient issues de 19 cantons
ler haben 45 ausgefüllte Fragebogen übermittelt. Je nach Struktur des Spitals wurden für verschiedene Standorte und/oder Abteilungen separate Fragebogen ausgefüllt. Das erklärt, weshalb deren Anzahl höher als die der teilnehmenden Spitäler ist. Schon aufgrund der freiwilligen Teilnahme kann die Umfrage nicht repräsentativ sein. Sie spiegelt eine Momentaufnahme, die nicht verallgemeinerbar ist. Dennoch lassen die Ergebnisse Rückschlüsse zu. Die Antwort auf die Frage nach der Art des Erfassungssystems, das für medizinische Strahlenereignisse genutzt wird, lautete • in 16 Fällen CIRS, • in 14 Fällen CIRS und anschliessende Triage und Weiterbearbeitung in einem anderen System, • in 11 Fällen dediziertes Meldesystem für medizinische Strahlenereignisse und • in 4 Fällen Schadenmeldesystem («accountability system»). 2/3 der Anwender nutzen mit einem CIRS ein bereits aufgrund anderer gesetzlicher Grundlagen bestehendes System, bei dem das Meldewesen auf dem Prinzip der Freiwilligkeit beruht. Das legt nahe, dass hier weder alle buch führungspflichtigen noch alle meldepflichtigen medizinischen Strahlenereignisse zuverlässig erfasst werden können. Über die Strukturen der dedizierten Meldesysteme liegen dem BAG bisher keine belastbaren Erkenntnisse vor, ob durch die Konfiguration dieser Systeme die vollständige Erfassung aller medizinischen Strahlenereignisse gewährleistet ist. Falls es so wäre, würde höchstens ein Viertel der Umfrageteilnehmenden ein im Sinne von Artikel 50 Absatz 1 StSV geeignetes Erfassungssystem betreiben.
Statistik der gemeldeten medizinischen Strahlener eignisse 2018 – 2020 2018 traten die totalrevidierten Verordnungen im Strahlenschutz in Kraft. Meldepflichten im Bereich medizinischer Strahlenereignisse in Diagnostik und Therapie sind in der Strahlenschutzverordnung geregelt. Die Abteilung Strahlenschutz im BAG nimmt regelmässig die Meldungen aus den Spitälern und Instituten zu meldepflichtigen medizinischen Strahlenereignissen entgegen und analysiert sie. Statistiken und Berichte über medizinische Strahlenereignisse werden regelmässig in den Jahresberichten Strahlenschutz des BAG7 veröffentlicht. Für das Jahr 2018 wurden 23 medizinische Strahlener eignisse aus den Bereichen Radio-Onkologie und Radiologie gemeldet. 20 medizinischen Strahlenereignissen lagen Patientinnen- bzw. Patienten- oder Organverwechslungen zugrunde. Für das Jahr 2019 wurden 33 medizinische Strahlenereignisse aus den Bereichen Radio-Onkologie, Radiologie und Nuklearmedizin gemeldet. 14 Ereignissen lagen Verwechslungen von Patientinnen bzw. Patienten, sieben Ereignissen Verwechslungen im Bereich der Untersuchungsprotokolle zugrunde. Für das Jahr 2020 gingen Meldungen über 87 medizinische Strahlenereignisse aus Radioonkologie, Radiologie, Nuklearmedizin und OP-Bereichen ein. In 20 Fällen kam es zu Verwechslungen von Patientinnen bzw. Patienten, in weiteren 20 Fällen zu Verwechslungen im Bereich der Untersuchungsprotokolle. Die Meldungen im Jahr 2020 kamen aus insgesamt 19 Kantonen. Die einzelnen Spitäler haben zwischen einem und 19 medizinischen
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au total. Les différents hôpitaux ont notifié entre 1 et 19 événements radiologiques médicaux. La valeur médiane se situe à deux et la valeur moyenne à trois notifications par hôpital ayant fait parvenir de telles informations. Le nombre croissant des événements radiologiques médicaux notifiés peut s’expliquer par l’augmentation des connaissances sur les dispositions légales et par une meilleure discipline de notification. Le nombre d’erreurs d’identification comme causes des événements est en outre très élevé. Il est encore difficile d’estimer leur contribution effective à tous les événements radiologiques médicaux.
Utilisation de systèmes de saisie appropriés L’enregistrement complet de tous les événements radiologiques médicaux doit contribuer à détecter les causes possibles de leur apparition, à estimer les probabilités de risque, à optimiser les procédures et ainsi à prévenir la survenue d’événements semblables. Outre l’observance des dispositions légales, ces mesures servent aussi à la sécurité des patients et au respect des standards de qualité. Le nombre d’erreurs d’identification dans le cadre des applications médicales de la ra diation doit notamment être réduit. Un autre objectif consiste à évaluer correctement les risques existants et à mettre sur pied et promouvoir une solide culture de radioprotection ainsi qu’une culture ouverte de l’erreur et de la sécurité des patients. La désignation du responsable d’une erreur ou même la recherche de personnes «coupables» ne permettent pas d’atteindre ce but, et ne sont donc pas souhaitables. Au contraire, les causes sous-jacentes doivent être déterminées, comme p. ex. les
procédures ambiguës, les processus dont la description est incertaine et les règles imprécises. L’accent est clairement mis sur l’amélioration des procédures internes et des situations à risque objectivement identifiables. Les systèmes de saisie et les structures organisationnelles doivent garantir que • tous les événements radiologiques médicaux sont saisis de manière fiable, indépendamment du fait qu’ils aient conduit ou non à une exposition involontaire ou injustifiée; • la saisie, l’analyse et le traitement ultérieur des événements radiologiques médicaux sont couplés aux systèmes de gestion de la qualité et du risque, et que les événements sont évalués de manière appropriée. Un système adéquat de saisie des événements radiologiques médicaux doit ainsi pouvoir satisfaire aux exigences suivantes: • Le système de saisie est lié, quant à son contenu et à son organisation, aux procédures de l’institution, c.-à-d. aux systèmes de gestion de la qualité et du risque. Le système de gestion de la qualité comprend une description des procédures pour la prise en compte des événements radiologiques médicaux. Une analyse de risque est effectuée pour chaque événement radiologique médical (de préférence par le biais d’une matrice de risques à deux dimensions). • La configuration du système et la formation du personnel garantit que tous les événements radiologiques médicaux y sont saisis, ceci afin de satisfaire à l’exigence d’enregistrement posée au titulaire de l’autorisation. Ceci s’applique aussi lorsque l’événement a son origine ou
Strahlenereignissen gemeldet. Der Median lag bei zwei, der Mittelwert bei drei Meldungen pro (meldenden) Spital. Die steigende Zahl gemeldeter medizinischer Strahlenereignisse kann mit der zunehmenden Kenntnis der gesetzlichen Vorgaben und einer verbesserten Meldedisziplin erklärt werden. Die Anzahl der Verwechslungen als Ursache medizinischer Strahlenereignisse ist weiterhin sehr hoch. Es ist noch schwer abzuschätzen, welchen Anteil an allen medizinischen Strahlenereignissen sie tatsächlich ausmachen.
Anwendung geeigneter Erfassungssysteme Die vollständige Buchführung über alle medizinischen Strahlenereignisse soll dazu beitragen, die möglichen Ursachen für deren Entstehung aufzudecken, Risikowahrscheinlichkeiten abzuschätzen, Prozesse zu optimieren und so der Wahrscheinlichkeit des Auftretens ähnlicher medizinischer Strahlenereignisse vorzubeugen. Diese Massnahmen dienen neben dem Einhalten gesetzlicher Vorschriften auch der Patientensicherheit und der Einhaltung von Qualitäts standards. Insbesondere die Zahl der Verwechslungen im Rahmen medizinischer Strahlenanwendungen muss gesenkt werden. Ein weiteres Ziel ist, bestehende Risiken korrekt einzuschätzen und eine tragfähige Strahlenschutz-, sowie eine offene Fehler- und Sicherheitskultur zu schaffen und zu pflegen. Die Benennung der für einen Fehler Verantwortlichen oder gar die Suche nach «schuldigen» Personen können diesem Ziel nicht gerecht werden. Sie sind deshalb im Sinne einer positiven Fehler- und Pa tientensicherheitskultur ausdrücklich nicht erwünscht. Vielmehr müssen die zugrunde liegenden Ursachen wie
missverständliche Verfahrensanweisungen, unklar beschriebene Prozesse oder unpräzise Regelungen ermittelt werden. Der Fokus liegt klar auf der Verbesserung der internen Prozesse und der sachlich identifizierbaren Risikosituationen. Erfassungssysteme und organisatorische Strukturen müssen sicherstellen, dass • alle medizinischen Strahlenereignisse zuverlässig erfasst werden – unabhängig davon, ob sie zu einer unbeabsichtigten, ungewollten oder ungerechtfertigten Exposition führten oder nicht. • die Erfassung, Analyse und Nachbearbeitung medizini scher Strahlenereignisse an Qualitäts- und Risikomana gementsysteme gekoppelt sind und entsprechende Bewertungen der erfassten Ereignisse vorgenommen werden. Ein für medizinische Strahlenereignisse geeignetes Erfassungssystem soll deshalb folgende Anforderungen erfüllen können: • Das Erfassungssystem ist (inhaltlich und organisatorisch) an die Prozesse der Institution, das QM-System und das Risikomanagementsystem gekoppelt. Im Qualitätsmanagementsystem besteht eine Prozessbeschreibung für den Umgang mit medizinischen Strahlenereignissen. F ür jedes medizinische Strahlenereignis wird eine Risikoanalyse durchgeführt (bevorzugt in einer zweidimensionalen Risikomatrix). • Um der Buchführungspflicht der Bewilligungsinhaberin bzw. des Bewilligungsinhabers nachzukommen, wird durch die Konfiguration des Systems und die Schulung des Personals sichergestellt, dass alle medizinischen Strahlenereignisse erfasst werden. Dies gilt auch, wenn das Ereignis seinen Ursprung oder Auslöser ausserhalb der radiologischen (inkl. der
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son déclencheur en dehors des départements de radiologie (y compris les salles d’opération, d’endoscopie, etc.), de radio-oncologie et de médecine nucléaire et/ou a été détecté si tôt qu’il n’a pas conduit à une exposition aux radiations. Les phases du processus qui se situent hors du département et qui ont contribué à l’apparition de l’événement doivent aussi être appréhendables et traçables. • Le système de saisie est axé sur les processus et n’est pas orienté aux conditions particulières d’événements individuels. L’optimisation des processus internes qui n’ont pu empêcher l’apparition de l’événement radiologique médical doit permettre d’éviter la survenue d’événements semblables. • Le système de saisie est conçu de manière à ce que les événements radiologiques médicaux qui, sur la base de l’obligation légale de notification, doivent être portés à la connaissance d’une autorité de surveillance soient facilement identifiables et puissent faire l’objet d’un tri. Ceci implique que les délais fixés pour la notification (p. ex. notification d’un événement radiologique médical soumis à l’obligation d’annonce dans les 30 jours à l’autorité de surveillance, soumission du rapport d’enquête dans les 42 jours après l’événement) soient respectés. • Idéalement, le système de saisie aide à l’identification des événements qui, dans le cadre de la matériovigilance (surveillance des risques associés à l’utilisation de produits médicaux dans le cadre d’un traitement médical), doivent être notifiés à Swissmedic, l’Institut suisse des produits thérapeutiques, en tant qu’autorité de surveillance compétente. • Tous les détails pertinents
d’un événement radiologique médical doivent être connus. Ceci constitue la seule manière d’assurer une évaluation pertinente du cas ainsi que de ses dommages. Les détails suivants sont entre autres nécessaires: – les données factuelles sur le déroulement de l’événement et les informations sur les mesures d’urgence prises, – les données concernant l’estimation de la dose effective reçue par le ou les patients concernés, – les données concernant les informations fournies au patient sur l’événement radiologique médical (et si cela n’a pas été le cas, quelle en est la raison), – les données sur les mesures prises pour prévenir efficacement des événements semblables. Cette énumération résume les exigences importantes et n’est pas exhaustive.
Résumé Il existe en Suisse différentes réglementations légales pour la gestion des erreurs possibles ou qui sont effectivement intervenues, pour celle des événements radiologiques médicaux et d’autres événements en rapport avec la gestion de la qualité et de la sécurité des patients. Les structures des systèmes de saisie de ces incidents correspondent aux directives fixées dans les recommandations internationales ou dans la législation nationale. Les articles 49 et 50 de l’ordonnance sur la radioprotection (ORaP) définissent la notion d’événement radiologique médical et l’obligation d’enregistrement et de notification. L’utilisation des systèmes de saisie existant à ce jour indique que dans la plupart des cas, deux systèmes différents doivent être utilisés: (1) un
o perationstechnischen, endoskopischen), radioonkologischen oder nuklearmedi zinischen Fachabteilung hatte und/oder so rechtzeitig entdeckt wurde, bevor es zu einer Strahlenexposition führen konnte. Ebenso sollen die Prozess phasen, die ausserhalb der Abteilung liegen und zum Auftreten des Ereignisses beigetragen haben, erfassbar und nachvollziehbar sein. • Das Erfassungssystem ist prozessorientiert angelegt und nicht auf besondere Umstände einzelner Ereignisse fokussiert. Durch Optimierung der internen Prozesse, die das Eintreten des medizinischen Strahlenereignisses nicht verhindern konnten, soll das Auftreten ähnlicher medizinischer Strahlenereig nisse vermieden werden. • Das Erfassungssystem ist so angelegt, dass diejenigen medizinischen Strahlenereignisse, die aufgrund gesetzlicher Meldepflichten einer Aufsichtsbehörde bekannt gegeben werden müssen, als solche leicht erkennbar und triagierbar sind. Dazu gehört, dass die vorgegebenen Meldefristen (z.B. Meldung eines meldepflichtigen medizinischen Strahlenereignisses innerhalb von 30 Tagen an die Aufsichtsbehörde, Einreichen des Unter suchungsberichts innerhalb von längstens 42 Tagen nach dem Ereignis) eingehalten werden. • Idealerweise unterstützt das Erfassungssystem auch das Erkennen der Ereignisse, die im Rahmen der Materiovigilanz (= Überwachung der Risiken, die mit der Verwendung von Medizinprodukten im Rahmen der medizinischen Behandlung verbunden sind) an das Schweizerische Heilmittelinstitut Swissmedic als zuständige Aufsichtsbehörde gemeldet werden müssen. • Alle relevanten Details eines medizinischen Strahlener-
eignisses müssen bekannt sein. Nur so können eventuelle Verlaufsbeurteilungen und Schädigungen nachverfolgt werden. Zu den notwendigen Ereignisdetails, die verfügbar sein müssen, gehören unter anderem – inhaltliche Angaben zum Ablauf des medizinischen Strahlenereignisses und Informationen über getroffene Sofortmassnahmen, Angaben zur geschätzten effektiven Dosis für die betroffene Patientin bzw. den betroffenen Patienten, – Angaben, ob die betroffene Patientin bzw. der betroffene Patient über das medizinische Strahlenereignis informiert wurde (und im negativen Fall die Begründung dafür), – Angaben über getroffene Massnahmen, um ähnlichen Ereignissen künftig effizienter vorzubeugen. Diese Aufzählung fasst wichtige Anforderungen zusammen und ist nicht abschliessend.
Zusammenfassung Für das Management von möglichen oder tatsächlich eingetretenen Fehlern, medizinischen Strahlenereignissen und anderen Ereignissen im Zu sammenhang mit Qualitätsoder Risikomanagement und Patientensicherheit bestehen in der Schweiz verschiedene gesetzliche Regelungen. Die Strukturen der Erfassungssysteme für diese Vorkommnisse entsprechen den Vorgaben internationaler Empfehlungen oder nationaler Gesetzgebung. Artikel 49 und 50 der Strahlenschutzverordnung (StSV) definieren den Begriff des medizinischen Strahlenereignisses und die Regelungen zur Buchführungs- und Meldepflicht. Die Nutzung bereits vorhandener Erfassungssysteme führt dazu, dass für medizinische Strahlenereignisse meist mindestens zwei verschiedene Systeme genutzt werden müssen:
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système de saisie pour les événements radiologiques médicaux avec et sans exposition aux radiations, conformément aux art. 49 et 50 ORaP, et (2) le cas échéant un autre système pour la saisie et/ou le suivi des événements radiologiques médicaux soumis à l’obligation de notification à l’autorité de surveillance (p. ex. l’Office fédéral de la santé publique OFSP, l’Institut suisse des produits thérapeutiques Swissmedic). Lorsque des systèmes de déclaration et d’apprentissage (CIRS) déjà installés sont utilisés, le danger existe que les événements radiologiques médicaux, et souvent aussi les données nécessaires à leur analyse, ne soient pas tous saisis. La structure des systèmes de notification dédiés aux événements radiologiques médicaux est quant à elle alignée sur les processus à l’intérieur des services spécialisés (c.-àd. la radiologie, la radio-oncologie, la médecine nucléaire, etc.). Ainsi, les processus extérieurs au service qui favorisent ou déclenchent l’apparition d’événements radiologiques médicaux ont tendance à y être ignorés. Quant à l’utilisation exclusive de systèmes de déclaration de sinistre (appelés «accountability systems» et utilisés pour les notifications de la survenance de dommages, notamment à l’autorité de surveillance), ceux-ci empêchent l’exécution correcte de l’obligation d’enregistrement à cause de la structure du système. Jusqu’à présent, les événements radiologiques médicaux notifiés à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) étaient principalement des événements ayant conduit à une exposition non souhaitée. Dans ce cadre-là, le nombre élevé d’erreurs d’identification (inversion de patients, confusion d’examens ou de protocoles d’examen) est frappant. L’utilisation de systèmes adé-
quats de saisie des événements radiologiques médicaux doit garantir la saisie automatique ainsi que l’analyse de tous les événements soumis à l’obligation d’enregistrement. L’optimisation des processus qui sont à l’origine ou concourent à l’apparition d’événements radiologiques médicaux doit réduire le risque de la survenance de tels événements futurs. Lors du traitement des notifications des événements radiologiques médicaux qui lui sont soumises, l’OFSP accordera une attention particulière à l’adéquation des systèmes de saisie utilisés dans les hôpitaux. Dans le cadre de ses activités de surveillance sur place dans les hôpitaux (visites), les professionnels des domaines de la gestion de la qualité et du risque seront régulièrement impliqués dans la discussion de cette thématique. La problématique sera également abordée avec les sociétés professionnelles des disciplines concernées. L’échange interdisciplinaire, et dans la mesure du possible la
(1) Ein Erfassungssystem für alle medizinischen Strahlener eignisse mit und ohne Strahlenexpositionen gemäss Artikel 49 und 50 StSV und (2) ggf. ein weiteres für die Erfassung und/oder Nachverfolgung der meldepflichtigen medizinischen Strahlenereignisse an die Aufsichtsbehörde (z. B. Bundesamt für Gesundheit BAG, Schweizerisches Heilmittelinstitut Swissmedic). Werden bereits in Spitälern installierte Berichts- und Lernsysteme (CIRS) genutzt, besteht die Gefahr, dass nicht alle medizinischen Strahlen ereignisse und oft auch nicht alle zur Analyse notwendigen Angaben zu medizinischen Strahlenereignissen erfasst werden. Die Struktur dedizierter Meldesysteme für medizinische Strahlenereignisse ist auf die Prozesse innerhalb der spezialisierten Abteilungen (d. h. Radiologie, Radio-Onkologie, Nuklearmedizin usw.) ausgerichtet. Prozesse ausserhalb der Abteilung, die das Auftre-
Références | Referenzen 1. Le titulaire d’une autorisation octroyée conformément à l’art. 28 Loi sur la radioprotection LRaP, entre autres pour l’utilisation de rayonnement ionisant ou l’exploitation d’installations à rayons X 2. Art. 49 Ordonnance sur la radioprotection (ORaP, RS 814.501) 3. Cf. art. 66, al. 4 Ordonnance sur les dispositifs médicaux ODim, RS 812.213 4. Sécurité des patients suisse CIRRNET: Recommandations pour l’exploitation d’un système de déclaration et d’apprentissage des erreurs (CIRS), https://www.securitedespatients.ch/cirrnet/ telechargements/ 5. Patientensicherheit Schweiz CIRRNET: Empfehlungen für das Betreiben eines Bericht- und Lernsystems (CIRS), https:// www.pat ientensicherheit.ch/cirrnet/cirs-management/ empfehlungen/#c4099 6. Cf. Office fédéral de la santé publique OFSP: Statistiques de l’assurance maladie: Chiffres-clés des hôpitaux suisses, 2017, https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/zahlen-und-statistiken/ zahlen-fakten-zu-spitaelern/kennzahlen-der-schweizer- spitaeler.html 7. Cf. Office fédéral de la santé publique OFSP: Rapports annuels sur la radioprotection, https://www.bag.admin.ch/bag/fr/ home/das-bag/publikationen/taetigkeitsberichte/jahresberichte-strahlenschutz-umweltradioaktiviaet-und-dosimetrie. html
ten medizinischer Strahlenereignisse begünstigen oder auslösen, bleiben deshalb tendenziell unberücksichtigt. Die ausschliessliche Anwendung von Schadenmeldesystemen (sog. «accountability systems» für Meldungen eingetretener Schäden bzw. Meldungen an Aufsichtsbehörden) verhindert die korrekte Wahrnehmung der Buchführungspflicht der Bewilli gungsinhaber und Bewilligungsinhaberinnen aufgrund der Systemstruktur. Bisher werden dem Bundesamt für Gesundheit BAG fast ausschliesslich meldepflichtige medizinische Strahlenereignisse angezeigt, die mit einer erfolgten unerwünschten Strahlenexposition einhergehen. Dabei fällt die hohe Zahl an Verwechslungen (Verwechslung von Patientinnen oder Patienten, Verwechslung von Untersuchungen oder Untersuchungsprotokollen) auf. Der Einsatz geeigneter Erfassungssysteme für medizinische Strahlenereignisse soll gewährleisten, dass alle buchführungspflichtigen medizini schen Strahlenereignisse konsequent erfasst und analysiert werden. Durch die Optimierung der Prozesse, die die Entstehung medizinischer Strah lenereignisse verursachen oder begünstigen, soll das Risiko des Auftretens medizinischer Strah lenereignisse reduziert werden. Das BAG wird bei der Bearbeitung der eingehenden Meldungen über medizinische Strahlenereignisse der Eignung der in den Spitälern verwendeten Erfassungssysteme grössere Beachtung schenken. In der Aufsichtstätigkeit (Visiten) vor Ort in den Spitälern werden regelmässig interne Fachpersonen der Bereiche Qualitäts- und Risikomanagement in die Besprechung und Diskussion der Thematik miteinbezogen. Die Problematik wird ausserdem mit den Fachgesellschaften der betroffenen Disziplinen erörtert.
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collaboration, avec les différentes parties prenantes (organisations, fondations, sociétés professionnelles et associations) dans le domaine de la gestion de la qualité et du risque, sera intensifié, tant au niveau régional que national.
Contact: Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Protection des consommateurs Division Radioprotection str@bag.admin.ch
Daneben wird der interdisziplinäre Austausch – und wo immer möglich auch die Zusammenarbeit – mit ver schiedenen Stakeholdern (Organisationen, Stiftungen, Fachgesellschaften und Verbänden) im Bereich Qualitätsund Risikomanagement auf regionaler und nationaler Ebene intensiviert.
Kontakt: Bundesamt für Gesundheit BAG Direktionsbereich Verbraucherschutz Abteilung Strahlenschutz str@bag.admin.ch
Bibliographie | Literaturangaben Strahlenschutzgesetz (StSG), SR: 814.50 Strahlenschutzverordnung (StSG), SR: 814.501 Bundesgesetz über die Krankenversicherung (KVG), SR: 832.10 Verordnung über die Krankenversicherung (KVV), SR: 832.102 Medizinprodukteverordnung (MepV), SR: 812.213 World Alliance For Patient Safety (WHO): WHO Draft Guidelines for Adverse Event Reporting And Learning Systems: WHO 2005. European Commission, Patient Safety and Quality of Care working group (EC, PSQCWG): Key findings and recommendations on Reporting and learning systems for patient safety incidents across Europe: EC, PSQCWG 2014. Aktionsbündnis Patientensicherheit, Plattform Patientensicherheit, Stiftung Patientensicherheit (Hrsg.): Einrichtung und erfolgreicher Betrieb eines Berichts- und Lernsystems (CIRS). Handlungsempfehlung für stationäre Einrichtungen im Gesundheitswesen, Berlin 2016. Bundesamt für Gesundheit BAG: Jahresberichte Strahlenschutz, https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/das-bag/publikationen/taetigkeitsberichte/ jahresberichte-strahlenschutz-umweltradioaktiviaet-und-dosimetrie.html (Abruf: 31. Mai 2021). Bundesamt für Gesundheit BAG: Statistiken zur Krankenversicherung: Kennzahlen der Schweizer Spitäler 2017, https://www.bag.admin.ch/bag/de/ home/zahlen-und-statistiken/zahlen-fakten-zu-spitaelern/kennzahlen-der-schweizer-spitaeler.html (Abruf: 31. Mai 2021). Patientensicherheit Schweiz CIRRNET: Empfehlungen für das Betreiben eines Bericht- und Lernsystems (CIRS), https://www.patientensicherheit.ch/ cirrnet/cirs-management/empfehlungen/#c4099 (Abruf: 31. Mai 2021).
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Strahlenschutz in der Radio-Onkologie
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Eine Strahlenschutzfortbildung für diplomierte Radiologiefachpersonen HF. Kompetenzen | Ziele Diese Fortbildung vermittelt Informationen zum aktuellen Strahlenschutz in der Radio-Onkologie. Strahlenbiologische Aspekte werden aufgegriffen und Resultate aus den Audits werden diskutiert. Kursdaten: 5. März 2022, 9.30 – 13.00 Uhr Kurskosten: 120 Franken für SVMTR/SASRO-Mitglieder (180 Franken Nichtmitglieder)
Anmeldung medi.ch/medizinisch-technische-radiologie/ weiterbildung/anmelden-kurse/
medi | Zentrum für medizinische Bildung | Med.-Tech. Radiologie HF Max-Daetwyler-Platz 2 | 3014 Bern | Tel. 031 537 32 20 | mtr@medi.ch
ASTRM actuel 06 / 2021 chronique | SVMTR aktuell 06 / 2021 Kolumne 37
La vision de Ruth Latscha Im Blickfeld von Ruth Latscha James Bond
James Bond
J’ai grandi avec un grand amour auquel, après toutes ces années, je reste encore fidèle. Pour une fois, je ne parle pas de mon mari, même si, lui aussi, a naturellement une grande importance dans ma vie. Dès les premières années de l’adolescence, j’ai donné mon cœur à un agent secret britannique. Vous devinez qui: James Bond, Agent 007. Avec son intrépidité, son art d’affoler les femmes et de mettre en échec les crapules, il n’a rien à envier à personne. Sans parler de la facilité avec laquelle il peut tout faire: piloter des avions, lancer des missiles, conduire des chars, désamorcer des bombes, jouer au poker, danser et embrasser extraordinairement bien, du moins je le suppose. Quelques acteurs ont déjà endossé le rôle de l’amateur du «Martini – agité, pas remué». Sean Connery fut bien sûr le grand seigneur dans son métier et mon meilleur souvenir reste sa première apparition en James Bond au côté de la suissesse Ursula Andress. La manière dont celle-ci, à la recherche de coquillages, émerge de la mer en bikini blanc sexy, fut sans doute ce qu’il y eut de plus inconvenant à l’époque. George Lazenby fit une unique apparition dans «James Bond 007: Au service secret de sa Majesté». Le meilleur du film est le lieu du tournage. Le Schilthorn de l’Oberland bernois est le lieu de travail du «méchant». Cet été, j’ai visité ce lieu d’excursion. On peut encore y voir de nombreuses infrastructures originales et apprendre des choses intéressantes sur l’équipe et son expérience pendant le tournage dans les montagnes suisses. Par moments, cela a dû y être mouvementé. Mon préféré reste cependant Pierce Brosnan; son interprétation de l’agent anglais m’a fait fondre à chaque fois. Lorsqu’il a quitté son poste auprès de la reine, j’ai réellement dû verser une petite larme. Vint ensuite Daniel Craig. Au début, notre relation fut un peu tourmentée. Après son premier rôle de James Bond, j’ai sérieusement envisagé de mettre un terme à mon ancien amour. Mais comme au fond je ne suis pas rancunière, et que j’ai accordé à chacun une seconde chance, nous avons de nouveau essayé. Nous sommes restés unis jusqu’à l’annonce de son dernier rôle de James Bond, il y a presque deux ans. Il m’a fallu quelques mois pour pouvoir entrer de nouveau dans un cinéma. Avec du pop-corn, j’ai suivi, fascinée, la chasse spectaculaire au criminel, et lorsque, à la fin, James Bond a rejoint les régions éternelles des agents, je suis restée déroutée. Devais-je vraiment désormais aborder la troisième période de ma vie sans mon ancien amour? Il n’y a aucun véritable remplaçant en vue, et Indiana Jones s’est déjà tu dans le nirvana des figures du cinéma. Cela vaut la peine de s’armer de patience et d’attendre le prochain acteur qui endossera le rôle. La patience – une qualité pour laquelle je n’arrive pas vraiment à me discipliner. Pourtant, le milieu professionnel de la radiologie est précisément le lieu parfait pour s’y exercer – pas vrai, chers collègues? Nous usons chaque jour de patience et nous adaptons à des situations nouvelles et inédites. En cela, nous sommes aussi bons que James Bond dans la chasse aux gredins.
Ich bin mit einer grossen Liebe aufgewachsen und bin dieser über die ganzen Jahre bis heute treu geblieben. Für einmal rede ich nicht von meinem Mann, obwohl dieser natürlich auch einen hohen Stellenwert in meinem Leben hat. Schon in jungen Teenagerjahren habe ich mein Herz an einen britischen Geheimagenten verschenkt. Sie ahnen es: an James Bond, Agent 007. Mit seinem tollkühnen Wesen und seiner Art, Frauen reihum um den Verstand zu bringen und böse Schurken schachmatt zu setzen, kann ihm keiner das Wasser reichen. Ganz davon zu schweigen, dass er einfach alles kann: Flugzeuge steuern, Raketen zünden, Panzer fahren, Bomben entschärfen, Poker spielen, tanzen und sensationell gut küssen, wobei ich letzteres zumindest annehme. Einige Schauspieler durften bereits in die Rolle des «Martini – geschüttelt, nicht gerührt»-Liebhabers schlüpfen. Sean Connery war natürlich der Grandseigneur seines Fachs und blieb mir vor allem durch seinen ersten Bond-Auftritt an der Seite der Schweizerin Ursula Andress in bester Erinnerung. Wie diese im sexy weissen Bikini als Muschelsucherin aus dem Meer stieg, war wahrscheinlich damals an Unschicklichkeit kaum zu überbieten. Ein einziges Gastspiel hatte George Lazenby in «James Bond 007: Im Geheimdienst Ihrer Majestät». Das Beste an diesem Streifen ist die Location. Als Wirkungsstätte des bösen Gegenspielers fungiert das Schilthorn im Berner Oberland. Diesen Sommer habe ich dem Ausflugsziel einen Besuch abgestattet. Noch heute kann man viele Originalrequisiten besichtigen und erfährt zudem Interessantes über die Crew und deren Erlebnisse während der Dreharbeiten in den Schweizer Bergen. Da soll es zeitweise wild zu- und her gegangen sein. Mein Favorit ist und bleibt aber Pierce Brosnan, seine Darstellung des englischen Agenten hat mich jedes Mal zum Schmelzen gebracht. Als er bei der Queen seinen Dienst quittierte, musste ich tatsächlich ein Tränchen verdrücken. Danach kam Daniel Craig. Unser Verhältnis war am Anfang etwas getrübt. Nach seiner ersten James-Bond-Rolle habe ich mir ernsthaft überlegt, mit meiner alten Liebe Schluss zu machen. Da ich aber grundsätzlich kein nachtragender Mensch bin und jeder eine zweite Chance verdient hat, haben wir es noch einmal miteinander probiert. Wir blieben vereint bis vor beinahe zwei Jahren sein letzter Einsatz als James Bond angekündigt wurde. Es vergingen jedoch einige Monate, bis ich mich endlich wieder einmal ins Kinovergnügen stürzen konnte. Mit Popcorn bewaffnet verfolgte ich gebannt die spektakuläre Verbrecherjagd, und als am Schluss James Bond tatsächlich in die ewigen Agentengründe einging, blieb ich etwas fassungslos zurück. Sollte ich nun echt meine dritte Lebensphase ohne meine alte Liebe bestehen müssen? Ein wirklicher Ersatz dafür ist weit und breit nicht in Sicht, ist ja auch Indiana Jones bereits im Nirwana der Filmfiguren verschwunden. Es gilt abzuwarten und sich in Geduld zu üben, wer als nächster in die Rolle schlüpft. Geduld – eine Eigenschaft, die nicht unbedingt zu meinen Paradedisziplinen gehört. Doch das Berufsumfeld der Radiologie eignet sich geradezu hervorragend als Übungsfeld – nicht wahr, liebe Berufskolleg:innen? Wir üben uns jeden Tag in Geduld und stellen uns auf neue, unbekannte Situationen ein. Darin sind wir so gut wie James Bond beim Jagen von Bösewichten.
38 ASTRM actuel 06 / 2021 bulletin des emplois | SVMTR aktuell 06 / 2021 Stellenanzeiger
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ASTRM actuel 06 / 2021 impressum | SVMTR aktuell 06 / 2021 Impressum 39
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40 ASTRM actuel 06 / 2021 agenda | SVMTR aktuell 06 / 2021 Agenda
agenda date | Termin
thème / lieu | Thema / Ort
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Formation continue certifiante en radioprotection – Module spécialisé CT, Lausanne
ASTRM section Romande
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Cours sur le dépistage organisé du cancer du sein par mammographie, Lausanne
ASTRM section Romande
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EFRS Radiotherapy Webinar - Episode 8. Online adaptive MRI guided radiotherapy, Online
EFRS
26.01.2022
WWW...MR SEQUENZCHAOS ORDNEN, Online
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28. – 29.01.2022
MR-Cardiokurs, Bern
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15. – 02.2022
Künstliche Intelligenz 1-2022, Online
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02. – 06.03.2022
ECR European Congress of Radiology 2022, Vienna
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05.03.2022
MR-Sicherheit (Hybrid-Kurs), Online / Zürich
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11. – 12.03.2022
CT-Refresher, Basel
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MR Bildgebung – Parallel:Simultan:Schnell, Online
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18. – 20.03.2022
Radiologiekongress Pontresina, Pontresina
Spital Oberengadin
19.03.2022
MR-make it easy 1-2022, Online/ Sargans
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19.03.2022
Fortbildung Radio-Onkologie «Zurück in die Zukunft», Online
SVMTR Fachstelle Radio-Onkologie
29.03.2022
Konfliktfreie Patienten-Begegnungen, Online
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02.04.2022
MR-Artefakte I, Online
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07.04.2022
Krimi in der Radiologie, Virtopsy, Online
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09.04.2022
Strahlenschutzkurs 1-2022- Allgemeine Radiologie, Online/ Sargans
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09.04.2022
Strahlenschutzkurs – Nuklearmedizin, Online/ Sargans
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22. – 23.04.2022
RT Austria Kongress 2022, Graz
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30.04.2022
Anatomie & Pathologie MSK II, Online/ Sargans
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MR Bildqualität, Online
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Swiss Congress of Radiology SCR'22, Fribourg
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SASRO annual Meeting 2022
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Tag der Radiologiefachpersonen 2022, Bern
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