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fendt.fr
Fendt 500 Vario SCR Un idéal sans compromis
PLUS D’INFOS
Dernier né de nos nouvelles chaînes de production à Marktoberdorf, le 500 Vario exacerbe les sommets sur une toute nouvelle série de tracteurs. Les dimensions du légendaire 500 Favorit, associées à la cabine VisioPlus et sa toute dernière génération de terminal VarioTronic, sont des signes visibles des raffinements techniques apportés. La combinaison d’une puissance maxi de 165 Ch émanant du moteur quatre cylindres et de la technologie SCR va procurer à ce tracteur une polyvalence jusqu’à présent inédite dans ce segment de puissance. Avec ces trois niveaux de finitions, le 500 Vario SCR met la rentabilité à la portée de tous.
FENDT est une marque déposée d’ AGCO Corporation
512 Vario 513 Vario 514 Vario 516 Vario
125 Ch 135 Ch 145 Ch 165 Ch
Puissance maximale ECE R24.
92 kW 99 kW 107 kW 121 kW
SOMMAIRE
[ Édito ]
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[ Performance production ]
Chambres d'agriculture : un paysage syndical peu modifié... en apparence Eleveurs, tirons les leçons de l’affaire des lasagnes à la viande de cheval !
Vos challenges techniques : Insecticides colza : savoir distinguer les ravageurs des auxiliaires
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Au risque de perdre quelques quintaux de colza, Hubert Compère préfère éviter un traitement et épargner les auxiliaires capables de réguler sensiblement les populations de nuisibles.
[ Tri angles ] Des prises de vue, notre point de vue : Sima 2013 : sous le signe de l’information "technologique"
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[ Terre’momètre ]
8 9
© DuPont Solutions
La température du monde agricole : Cote de confiance du gouvernement, investissement des agriculteurs Paroles de lecteurs
[ Syndic’arène ]
[ Pleins phares ]
Le pluralisme des idées : Elevage : sans meilleurs prix, réduire les charges a ses limites
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Essai du Renault Kangoo ZE : avec l’électrique, pas de place à l’improvisation !
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Fertilisation localisée : pour un départ vigoureux des maïs juvéniles
Au cœur du machinisme :
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La solution aux difficultés économiques des éleveurs passe par une hausse des prix et une redistribution massive des aides. En attendant, la réduction des charges semble leur seul levier d’action.
Les incontournables du machinisme :
© JA, Dominique Ducla, Pierre-Alain Prévost
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Les tracteurs du Sima 2013
[ Grand angle ]
27
Les enjeux de saison : Qualité de la pulvérisation : les bases, pas seulement pour les buses ! La liste des paramètres influençant la réussite d’un traitement phytosanitaire pourrait en effrayer plus d’un tant elle est longue. Réussir à tout combiner paraît illusoire, mais respecter un minimum de règles fait gagner quelques points d’efficacité.
[ Impact ] Votre horizon : Tribunes de la Saf-agriculteurs de France sur la décentralisation et la mondialisation
12
© Terre-net Média
[ Champ planet’terre ] Passe et impasse :
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Le Groenland, nouvel eldorado agricole
[ Inflexion ]
[ Terre-net Occasions ]
La valeur ajoutée est à vous :
34 35 49
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Produits laitiers : des opportunités en local ?
[ En avant marge ] Les clés pour vous positionner :
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Top affaire spécial "best of de l'occasion" La sélection professionnelle agricole Les annonces gratuites des agriculteurs
L’Inde à la peine pour exporter et stocker son blé
[ Argus ]
Viande bovine : la production française poursuit son repli
La cote tracteur : John Deere 6930 Premium
50
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Mars 2013
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EDITORIAUX Les lecteurs
Chambres d’agriculture : un paysage syndical peu modifié... en apparence
Eleveurs, tirons les leçons de l’affaire des lasagnes à la viande de cheval !
© Terre-net Média
C
Pierre Boiteau, directeur des rédactions de Terre-net.fr.
’est fait. Vous avez choisi vos représentants aux Chambres d'agriculture. Verdict : le duo Fnsea-JA conserve la majorité absolue et la Coordination rurale devient le second syndicat agricole devant la Confédération paysanne. L'électeur Modef, quant à lui, devient une "espèce en voie de disparition" !
Jean-Claude Abadie Agriculteur dans le Gers. Polyculture-élevage sur 107 ha, troupeau de 50 vaches allaitantes.
© Jean-claude Abadie
La rédaction
Mais, derrière la façade de ce paysage syndical peu modifié, regardons les chiffres autrement.
A
Ramenons les résultats à l'échelle de tous les agriculteurs inscrits sur les listes électorales : l'abstention est la grande gagnante avec près de 46 % devant le duo Fnsea-JA à 30,2 % (listes dissidentes et individuelles comprises), la Coordination rurale à 11,5 %, la Confédération paysanne à 10,7 % et le Modef à 1,1 % ! Poids des non-syndiqués ? Manque de confiance envers les syndicats ? Eloignement entre les leaders et leur base ? Quelle que soient les réponses, sachons relativiser : la participation est plus de trois fois supérieure à celle observée pour les Chambres de commerce.
Il s’agit d’une escroquerie qui salit tous les efforts que nous avons faits depuis la crise de la vache folle, au début des années 2000, en matière de traçabilité et de bonnes pratiques. Les responsables syndicaux brandissent la nécessité d’imposer l’étiquetage de l’origine des ingrédients composant les produits transformés. C’est effectivement indispensable, mais cela ne suffira pas. Car le consommateur doit aussi comprendre que nos efforts pour lui fournir une alimentation saine et de qualité ont un prix. Et la profession agricole doit redoubler d’effort pour l’expliquer.
Autre constat : la fracture entre céréaliers et éleveurs. Le syndicalisme majoritaire a perdu beaucoup plus de sympathisants éleveurs que de céréaliers. La grève du lait a laissé des traces. Ceci est particulièrement notable dans le Grand Ouest et le Massif Central, zones d'élevage où le duo Fnsea-JA recule au profit de la Coordination rurale. Et le mode de scrutin ? Dans plusieurs départements, la liste en tête rafle les deux tiers des sièges avec moins de 40 % des suffrages. Mais le ministère de l’Agriculture s’apprête à revoir la clé de répartition des fonds alloués : les 16,7 millions d’euros annuels payés par les agriculteurs seraient ainsi répartis pour moitié (au lieu d’un quart) en fonction du nombre de sièges et pour moitié (au lieu des trois quarts) selon le nombre de voix obtenues. Les syndicats minoritaires auront davantage de moyens pour exercer leur rôle d’opposant dans les Chambres départementales et régionales d’agriculture aux compétences élargies. Ces dernières auront vraisemblablement en charge la gestion des aides du second pilier de la Pac. Un enjeu important à surveiller dans les années qui viennent…
lors que nos revenus sont les plus bas de toute la profession agricole, nous, éleveurs, n’avions pas besoin de l’affaire de fraude à la viande de cheval dans des lasagnes censées être composées de bœuf !
Ensuite, sur le cas de fraude présumée de la part de Spanghero, il ne faut pas jeter la pierre à Lur Berri, propriétaire de l’entreprise. J’ose imaginer que ses administrateurs agriculteurs sont les premières victimes des agissements de sa filiale. Néanmoins, cette affaire illustre les dérives de certaines coopératives, davantage contrôlées par des financiers avides de profits que par leurs administrateurs. Certains d’entre eux se sont laissés aveugler par une logique de développement à outrance qui ne profite pas aux coopérateurs. Ils ont finalement oublié le rôle premier de leur structure : valoriser le mieux possible la production de leurs adhérents ! En attendant, de plus en plus d’agriculteurs se détournent des productions animales au profit d’activités plus rémunératrices et l’élevage disparaît peu à peu de nos territoires. De ce scandale économique, il apparaît vraiment urgent de tirer toutes les leçons.
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Terre-net Média L'agriculture d'aujourd'hui
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Terre-net Magazine I Mars 2013
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Éthique1 Annonceurs & Agences Remise des certificats d'envois postaux
N°24 - Mars 2013. Tirage : 105000 / ISSN 2112-6690. N° enregistrement à la Commission paritaire des publications et agences de presse : 0313 T 90765. Crédits photos de la couverture : Fotolia, Terre-net Média. Soucieux de la préservation de l’environnement, la société Terre-net Média sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT. Encarts : Ce numéro comporte un encart "AGRILEAD" déposé sur la 4ème de couverture pour la totalité de la diffusion ainsi qu’un encart sélectif « GOICHON » déposé sur la 4ème de couverture.
Éthique2 Lecteurs Pas de publi-information dissimulée
TRI ANGLES
Des prises de vue, notre point de vue
Sima 2013
Sous le signe de l’information "technologique" Sur les écrans, les réseaux sociaux ou via les technologies des équipements présentés, le Sima 2013 a été marqué par la place de l’information et de l’échange de données. Entre humains comme entre machines. Au service des agriculteurs.
Les écrans prennent le pouvoir
© Terre-ne
t Média
D’un Sima à l’autre, la place des écrans ne cesse de croître. Aux ordinateurs et télévisions se sont ajoutés les consoles, tablettes, téléphones mobiles… Tactiles ou non, miniaturisés (sur téléphone) ou géants (écrans Terre-net/Sima dans les allées), télévisés ou mobiles, pour des données ou de l’information, classiques ou en 3D, dans la cabine du tracteur ou en conférence... ils sont partout et pour tout ! Trop d’informations ? Trop de données ? Non, puisqu’on ne s’y perd pas. Car ces écrans visent l’utilité avant tout. Frédéric Vigier, délégué à l’expertise de l’Irstea et membre du jury des Sima innovation awards, ne s’y était pas trompé : lors du palmarès 2013, il retenait comme principale orientation le développement technologique des tablettes et des applications de gestion de données au service de la précision, du confort et de l’utilisation des machines.
Réseaux sociaux en force Jamais le Sima n’a tant fait parler de lui sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter essentiellement. Messages, photos et vidéos ont fusé, postés en direct par beaucoup de visiteurs du salon connectés sur leur mobile. Agriculteurs, journalistes et passionnés de machinisme en tête. Rappelons que près de 60 % des agriculteurs connectés sont inscrits sur au moins un réseau social (lire Terre-net Magazine n°21 p. 8) Ils ont partagé aussi de nombreux liens relayant les articles et reportages en ligne sur le web. Car les médias ont eux aussi publié très vite. Notamment Terre-net, qui animait la télévision officielle du Sima, et Web-agri, qui retransmettait les concours animaux en direct ! Ceci prouve à nouveau que la fabrication et la circulation de l’information n’ont jamais été aussi rapides. Côté humain de ces échanges : les Twitt’apéros et autres rendez-vous entre "Facebookeurs" et forumeurs se sont multipliés, entre eux et avec les entreprises présentes sur les réseaux. Le Sima leur a permis de se rencontrer pour mettre un visage et discuter entre personnes qui se suivent toute l’année.
olia
© Fot
Valoriser la modernité de l’agriculture
© Te rre-n
et M édia
Nous l’avions annoncé dans les précédents numéros de Terre-net Magazine. Les cinq jours de salon l’ont confirmé : le Sima 2013 était placé sous le signe des technologies les plus avancées, au service des agriculteurs. Et si nous faisions part plus souvent au grand public de ce modernisme ? Un défi de communication que la profession aurait tout intérêt à relever ! Objectif rempli au Sima : plusieurs télévisions, radios et journaux nationaux grand public ont montré l’agriculture et l’agroéquipement sous les angles de l’innovation, de la technique à la fois performante et soucieuse des contraintes environnementales, et de l’emploi. Pierre Boiteau
6
Terre-net Magazine I Mars 2013
Votre horizon La température du monde agricole TERRE’MOMETRE
Crise de confiance Entre les agriculteurs et le gouvernement, le fossé se creuse ! Vous, personnellement, faites-vous confiance à … pour défendre l’agriculture et les agriculteurs ?
François Hollande
11 %
89 %
Oui
Jean-Marc Ayrault
7%
93 %
Non
34 %
66 %
Stéphane Le Foll
vembre 2011, à faire confiance à son prédécesseur Nicolas Sarkozy.
Baromètre agricole Terre-net Bva*
H
Selon le dernier Baromètre agricole Terrenet Bva*, seuls 11 % des exploitants jugent le président de la République capable de défendre leurs intérêts et la profession. Ils étaient trois fois plus nombreux, en no-
uit mois après leur arrivée à la tête de l’exécutif, François Hollande, Jean-Marc Ayrault et Stéphane Le Foll n’arrivent toujours pas à redresser la cote de confiance des agriculteurs à leur égard.
Et si un tiers des enquêtés continuent d’accorder du crédit à l’actuel ministre de l’Agriculture, le Premier ministre, lui, sombre encore un peu plus, perdant quatre points en seulement trois mois.
Moral des agriculteurs Reprise des investissements en 2013 ? Pensez-vous réaliser un investissement dans les six prochains mois ?
42 %
42 %
41 %
42 %
Oui, certainement
Oui, probablement
Non
Baromètre agricole Terre-net Bva**
42 %
40 %
39 %
37 % 17 %
16 %
A
près un léger fléchissement en 2012, les prévisions d’investissement des agriculteurs sont reparties à la hausse pour ce premier semestre 2013. Dans le Baromètre agricole Terre-net Bva** de décembre 2012, 81 % d’entre eux indiquent vouloir investir dans les six prochains mois.
En tête des projets : 31 % des exploitants souhaitent remplacer un ancien matériel par un modèle neuf, soit trois points de plus qu’en avril 2012. Surtout, un quart des personnes interrogées envisagent d’acheter un équipement qu’elles ne possèdent pas encore sur l’exploitation. Il y a huit mois, elles n’étaient
Pour chacun des investissements suivants, dites-moi si vous pensez le réaliser dans les six prochains mois ?
Le remplacement, par un modèle neuf, d’un matériel agricole ancien que vous avez déjà sur votre exploitation
Oui, certainement
L’extension ou la modernisation des bâtiments de votre exploitation
19 %
23 %
15 %
11 %
que 18 % à projeter une telle acquisition. Le signe peut-être d’une accélération des changements de pratiques, tant en productions végétales qu’animales. Davantage d’agriculteurs (28 %, + 3 points depuis avril 2012) également veulent acquérir de nouvelles terres ou exploiter plus de parcelles en fermage.
Baromètre agricole Terre-net Bva**
16 %
19 %
32 %
25 %
35 %
3%
4%
41 %
Oui, probablement Non, probablement pas
L’achat de nouvelles terres ou la location de parcelles en fermage
7%
21 %
33 %
32 %
7%
Non, certainement pas Ne se prononce pas
L’acquisition d’un matériel agricole, que vous n’avez pas encore sur votre exploitation
Le remplacement, par un modèle d’occasion, d’un matériel agricole ancien que vous avez déjà sur votre exploitation
12 %
8%
14 %
18 %
36 %
34 %
38 %
* Sondage réalisé du 21 au 30 janvier 2013, par internet, auprès d’un échantillon national de 464 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. Source : Rga 2010. **Sondage réalisé du 19 novembre au 3 décembre 2012 par internet, auprès d’un échantillon national de 492 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. Source : Scees. La représentativité des échantillons est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures/polyculture-élevage/autres : viticulture-arboriculture-maraîchage).
8
Terre-net Magazine I Mars 2013
34 %
4%
2%
Confédération Nationale du Crédit Mutuel - 88/90 rue Cardinet 75017 Paris - 05/12
OPINIONS
Paroles de lecteurs Extraits des commentaires d’articles sur Terre-net.fr et Web-agri.fr
« Redressement improductif » En réaction à la baisse du budget de la Pac (et à l’article intitulé "Les agriculteurs pourraient néanmoins compter sur 420 Mds d’euros" publié sur Terre-net.fr), Popey16 écrit : « Avec le verdissement et la suppression de la monoculture du maïs, nous allons vers la décroissance et l’augmentation de la volatilité des prix des céréales. C’est le redressement improductif et la décadence générés par l’agroécologie. Vive la France et ses écolos ! » Source : commentaire d’article sur Terre-net.fr.
Un pied dans l’industrie, un orteil dans la ferme « Le problème dans tout ça, ce sont les dirigeants des coopératives, s’exclame Yenamarre à propos de l’article "Les éleveurs s’impatientent de voir le prix du lait augmenter", paru sur Web-agri.fr. Ils ont un grand pied dans l'industrie et un orteil dans leur ferme. Eux, ce qu'ils veulent, c’est faire produire à tout va pour inonder les marchés européens. Ils pensent que l'on peut produire à perte pour concurrencer l'Allemagne, alors que les Allemands ont une main-d'œuvre à bas coût. Ils y vont tête baissée et construisent des tours de séchage en sachant qu'ils se casseront les dents. »
LE CRÉDIT MUTUEL, PARTENAIRE DES AGRICULTEURS.
Source : commentaire d’article sur Web-agri.fr.
« On se moque de nous avec les véhicules propres ! » Après avoir lu l’article "Utilitaire électrique sur votre ferme, combien ça coûte ?" sur Terre-net.fr, Nono refait les calculs : « A 72 €/mois de location de batterie, soit 864 €/an, et pour 10.000 km parcourus, cela fait 0,0864 euro du kilomètre. Avec une recharge à 2 € pour 100 km, le coût d’utilisation d’un Kangoo électrique s’élève à 10,64 € pour 100 km. Pour un modèle thermique, il n’est que de 6,95 € (5 l de gazole à 1,39 €/l). Bien sûr, il y a l’assurance et les frais d'entretien. J'ai vraiment l'impression qu’on se moque de nous avec les véhicules propres ! » Source : commentaire d’article sur Terre-net.fr.
« Ma presse ne bourre plus » « Au lieu de promouvoir le recyclage d'un produit issu de l'industrie pétrolière, ne serait-il pas plus écologique de subventionner les ficelles en sisal (fibres d'agave) pour en diminuer le prix ?, observe MC Desjean après lecture de l’article "Plus besoin de jeter les ficelles et filets à balles rondes" sur Web-agri.fr. Depuis deux ans, j’utilise ces ficelles. C’est plus cher (42 € les deux rouleaux au lieu de 30 € environ), mais ma presse à foin et à paille ne bourre plus et c'est écologique. En plus, si les animaux en mangent, les ficelles en sisal sont sans doute moins dangereuses que celles en polypropylène. Toutes les coopératives n'en proposent pas, c'est dommage. » Source : commentaire d’article sur Web-agri.fr.
Mars 2013
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Fidèle à ses valeurs de solidarité et de proximité, le Crédit Mutuel place ses clients au cœur de ses préoccupations et de ses actions. Partenaire des agriculteurs, il est à votre écoute pour vous conseiller et vous proposer une large gamme de produits et services adaptés à vos besoins et à ceux de votre famille. Financements souples, avances de trésorerie, gestion d’épargne : le Crédit Mutuel s’engage à vos côtés. UNE BANQUE QUI PRIVILÉGIE VOTRE INTÉRÊT, ÇA CHANGE TOUT.
SYNDIC’ARENE
Le pluralisme des idées
Elevage Sans meilleurs prix, réduire les charges a ses limites Avec des coûts alimentaires toujours aussi élevés et insuffisamment répercutés sur les prix à la production, les éleveurs peinent à dégager un revenu décent. Selon eux, la solution durable à leurs difficultés économiques passe par une augmentation des prix et une redistribution massive des aides. En attendant, la réduction des charges semble leur seul levier d’action.
Mickaël Moulin
Dominique Ducla © JA
Producteur de lait et de bovins viande (en Gaec), Vosges. 170 ha (110 ha d’herbe, 25 ha de céréales, 35 ha de maïs), 470.000 l de quota laitier, 100 taurillons engraissés par an.
«L
e problème majeur pour nos productions, ce sont les prix. Celui du lait a baissé de 1,7 % en 2012. Par contre, les charges ont bondi de 17 %. En 2013, notre lait devrait être payé environ 311 €/1.000 l en moyenne. C’est le prix que nous connaissions en 1986 ! Et je ne vois pas trente-six solutions. Tous les acteurs de l’aval de la filière, jusqu’au consommateur, doivent faire des efforts. A commencer par les industriels et les distributeurs qui doivent accepter d’augmenter les prix et de rogner leurs marges. Dans ce contexte, la mise en place de la contractualisation et le développement des organisations de producteurs ne peuvent être que bénéfiques, même si cela ne réglera pas tous les problèmes. J’ai adhéré à l’Union des producteurs de lait des Vosges, qui rassemble désormais un volume de 100 millions de litres face à Lactalis. Grace à cette OP, les éleveurs auront davantage de poids pour négocier face à l’entreprise.
« La bataille des prix ne peut se gagner que collectivement »
Si la bataille des prix ne peut être gagnée que collectivement, la compression des charges, elle, doit être réfléchie dans chaque exploitation. L’envolée des prix de l’alimentation animale m’a incité à revoir mon système. Auparavant, celui-ci était basé sur deux tiers de maïs ensilage et un tiers d’herbe. Maintenant, c’est moitié-moitié et je consomme moins de soja. Pour le même prix, j’ai acheté un tiers d’aliment en moins par rapport à l’année passée. En parallèle, j’ai réformé moins de vaches en 2012. J’en trais cinq de plus, mais je les pousse un peu moins. Pour le reste, je fais beaucoup plus attention à ma consommation d’électricité et de fioul. »
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Terre-net Magazine I Mars 2013
© Dominique Ducla
Modef
Jeunes agriculteurs
Producteur de bovins viande (label rouge et Igp "Bœuf de Chalosse"), Landes. 76 ha de Sau et 80 vaches blondes d’Aquitaine.
«M
alheureusement, je ne suis pas certain que les décideurs aient mesuré l’ampleur des difficultés des éleveurs, de plus en plus nombreux à arrêter le lait et la viande bovine au profit des céréales. Et il ne s’agit pas seulement de petits élevages ! Dans mon secteur, un producteur de lait a tout abandonné alors « Sur le plan qu’il avait un quota de 800.000 l.
technique, nous
Avec des prix qui n’ont pas été revalorisés n’avons plus le depuis plus de 25 ans, nous ne pouvons droit à l’erreur » améliorer notre marge qu’en réduisant le coût alimentaire de notre atelier. Cela fait huit ans que je cherche à l’optimiser. En 2004, j’ai commencé par m’associer avec d’autres agriculteurs pour acheter des aliments en commun, par camion de 26 t. En 2011, j’ai suivi des réunions techniques sur l’autonomie alimentaire et l’optimisation des rations. Depuis, je produis moi-même le maximum d’ingrédients de base et j’ai investi dans une mélangeuse pour n’effectuer qu’une seule distribution par jour. Une fois par mois, je prépare une ration à base de maïs, de paille, de luzerne et de tourteau de soja pour les trente jours suivants. En faisant évoluer mon système alimentaire, j’ai diminué de 90 €/t les charges d’alimentation sur mon exploitation. Cette année, je franchis une nouvelle étape : j’ai introduit pour la première fois 15 ha de colza dans ma rotation et j’ai adhéré à une Cuma qui se lance dans le pressage des graines de cet oléagineux. En récupérant les tourteaux, j’espère être quasi autonome pour nourrir mes animaux. Nous avons fait tellement d’efforts d’un point de vue technique que nous n’avons plus le droit à l’erreur. »
Trois avis par mois Tous les syndicats sont sollicités, à tour de rôle, afin de garantir le pluralisme.
AU NOUVEISÉ
AUTORE LA CONTROMÈLE CHRYSMAÏS DU
Confédération paysanne © Pierre-Alain Prévost
Stéphane Clisson.
Producteur de lait, 600.000 l de quota, Deux-Sèvres. 90 ha dont 15 ha de maïs, 20 ha de mélange céréalier, 4 ha de betteraves fourragères et une cinquantaine d’hectares d’herbe.
«S
i les pouvoirs publics et l’Europe ne donnent pas rapidement des signaux forts en faveur de l’élevage, il n’y aura bientôt plus de production laitière dans les zones intermédiaires. L’avenir des exploitations d’élevage dépend en partie de la réforme de la Pac. Or, avec un budget restreint, comme l’a proposé récemment le Conseil de l’UE, la redistribution des aides sera moins importante. L’idée de majorer les cinquante premiers hectares est intéressante, mais tout dépend du montant de cette surprime. Dans les Deux-Sèvres, le Dpu moyen se situe entre 250 et 300 €/ha. Même si on le doublait pour les premiers hectares, ça ne changerait rien à la situation économique d’une structure comme la mienne. Pour pérenniser les ateliers, il faut aller plus loin qu’une simple surprime, en actant par exemple un recouplage maximum des aides. L’avenir de la production laitière passe aussi par une maîtrise des volumes, régie par les pouvoirs publics et non par les entreprises. En attendant, avec mes deux associés, nous avons le projet d’installer un jeune hors cadre familial sur la « La réforme de la ferme, mais nous ne savons pas Pac ne sera pas à la comment nous allons faire. Dans tous les cas, ce ne sera ni en lait, ni hauteur des enjeux » dans une autre filière, tant pour des raisons économiques que d’image. Regardez l’affaire Findus : même sans crise sanitaire, le moindre souci chez un intermédiaire met à mal notre image et notre travail concernant la qualité de nos produits. Si nous accueillons un nouvel associé, ce sera plutôt pour développer la vente directe. » Propos recueillis par Arnaud Carpon Mars 2013
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IMPACT
Votre horizon
Tribune de la Saf Les agriculteurs, acteurs d’un nouveau modèle Parce que le modèle agricole actuel est en fin de course, la Société des agriculteurs de France (Saf) propose de le réinventer. Parmi ceux qui le porteront, les agriculteurs ont un vrai rôle à jouer. En tant qu’acteurs de la politique agricole locale, porteurs du progrès, chefs d’entreprise très divers pouvant conjuguer leurs talents. Explications de Laurent Klein et Charles Meaudre, respectivement président et vice-président de la Saf.
© Saf-agriculteurs de France
« La décentralisation, de nouveaux challenges pour les chefs d’entreprise agricole en 2013 »
« Les chefs d’entreprise agricole doivent percevoir l’ensemble des évolutions économiques, sociologiques et juridiques de leur territoire », souligne Charles Meaudre, vice-président de la Saf-agriculteurs de France.
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endant la campagne présidentielle, les régions ont plusieurs fois fait part de leur souhait d’acquérir de nouvelles compétences concernant par exemple, en agriculture, la gestion des financements de la politique agricole commune, du foncier ou de l’hydraulique agricole, l’installation, la formation. La loi de décentralisation et de réforme de l’action publique, en cours de préparation, prévoit de reconnaître certaines des demandes des instances régionales. À ce jour, l’avant-projet de loi comprend notamment des chapitres sur la formation, le développement économique, les fonds structurels et l’eau. Il est prévu un transfert, aux régions, de la gestion du deuxième pilier de la politique agricole commune pour la période de 2014 à 2020. L’enjeu, pour les filières agricoles et agroalimentaires, réside dans le degré de liberté qui sera accordé aux collectivités à travers cet acte III de la décentralisation. Notre think tank, la Saf-agriculteurs de France, invite les acteurs économiques à suivre ces évolutions, à s’impliquer dans la préparation de cette nouvelle gouvernance et à adapter leur stratégie d’entreprise. En effet, en fonction de l’implication des acteurs économiques auprès de leurs instances
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Terre-net Magazine I Mars 2013
locales, les politiques ne sont pas construites de la même façon. Déjà aujourd’hui, on constate que certaines collectivités financent en partie les conversions à l’agriculture biologique ; d’autres soutiennent les installations ou bien les productions de qualité, tandis que d’autres encore focalisent leur action sur la constitution de réserves foncières. Aux parties prenantes de s’impliquer pour exprimer leurs réels besoins, car les régions contribuent de plus en plus à différencier le cadre d’exercice de l’activité agricole au sein du territoire national, d’où un risque substantiel de distorsion de concurrence entre les territoires. La régionalisation des politiques est en marche. Chaque région démarre actuellement une réflexion sur la place et les moyens qu’elle consacre à ses filières agroalimentaires. Les acteurs économiques territoriaux sont associés à cette démarche dans le cadre des rencontres pour l’avenir de l’agroalimentaire et du bois, qui sont suivies d’ateliers régionaux thématiques. Les suggestions, émanant des groupes de travail, influenceront les moyens déployés en priorité par chaque région pour ce secteur.
S’approprier les solutions L’innovation, l’accès au financement, la formation des salariés ou encore la définition de stratégies collectives d’exportation représentent autant d’axes susceptibles de dynamiser certains bassins de production, à condition que les organisations économiques sachent formuler leurs besoins, puis s’approprier les solutions proposées. Plus que jamais, le territoire est l’une des grandes composantes de toute stratégie d’entreprise. Les nouvelles dispositions prises au niveau régional impacteront à court terme la vie des entreprises. Et ce, d’autant plus que chacune doit se construire en fonction de son marché : comment alors concilier une vision territoriale publique avec une vision entrepreneuriale ? Il ne faudrait pas, qu’au
final, les acteurs de l’agriculture et les chefs d’entreprise agricole perdent leur liberté au nom d’une nouvelle planification, cette foisci locale…
Agriculteurs, acteurs de la politique agricole locale Autre conséquence de la remise en cause de l’État centralisé : le développement d’une nouvelle gouvernance, avec de nouveaux interlocuteurs. Dès lors, quel avenir pour les échelons départementaux ? Va-t-on vers des mécanismes de rééquilibrage entre régions ? Doit-on définir un cadre national commun à préciser au niveau régional ? Là se pose la question de la liberté d’intervention des régions et celle de la création de politiques agricoles régionales. Dans un contexte de mondialisation, les territoires offrent aux entreprises un ancrage et un support indispensables pour la construction et le déploiement de leur stratégie. Les chefs d’entreprise agricole doivent percevoir l’ensemble des évolutions économiques, sociologiques et juridiques de leur territoire. Il est donc crucial pour chacun d’entre eux d’identifier ses nouveaux interlocuteurs, d’être acteur de la politique agricole locale et d’en tenir compte dans sa stratégie d’entreprise. La politique agricole est en effet de moins en moins nationale ou européenne, mais propre à chaque région et déclinée par chaque collectivité locale. Le renforcement du poids des territoires et des initiatives locales est d’ailleurs un phénomène partagé aux échelons européen et mondial. Les interactions entre une entreprise et ses élus locaux, sa population environnante et les autres acteurs économiques constituent un facteur clé de succès de tout projet économique ! Aux chefs d’entreprise agricole de prendre leur place dans le train de la décentralisation, avec tous les acteurs impliqués, pour bien suivre le sens de l’Histoire… » Charles Meaudre, vice-président de la Saf-agriculteurs de France
« Le champ d’intervention des chefs d’entreprise agricole se déplace de leurs "villages" à l’ensemble de la planète », observe Laurent Klein, président de la Saf-agriculteurs de France.
’agriculture est au cœur de la mondialisation qui touche désormais toutes les activités économiques. Récemment, lors d’une journée du cycle de réflexion (1) de la Saf consacrée aux industries agroalimentaires (Iaa), nous avons encore insisté sur l’importance de travailler leur lien historique avec les territoires et les bassins de production, tout en appelant l’ensemble de la filière à se tourner vers de nouveaux modèles répondant aux enjeux actuels. Une nouvelle logique est à l’œuvre entre les agriculteurs et l’industrie agroalimentaire, fondée sur une prise en compte commune des attentes des clients.
Sentons-nous libres d’entreprendre Cette agriculture à visage humain, que la Saf appelle de ses vœux, repose sur un véritable engagement personnel de chaque agriculteur, qui s’efforce d’être un chef d’entreprise stratège, autonome, innovant, comme nous l’avons dit dans notre rapport annuel 2012. La Saf reconnaît et encourage la multiplicité
des projets, des parcours et des agricultures. Il n’y a plus de modèle d’entreprise agricole, mais des entreprises qui suivent des trajectoires particulières ayant toutes comme finalité de produire des biens alimentaires et non alimentaires, de l’énergie et des services au sens large du terme. Ce changement d’attitude qui part de l’individu vers le collectif, des chefs d’entreprise vers les marchés, des territoires vers la mondialisation est la réponse que propose la Saf pour réinventer un modèle d’après-guerre en fin de course. Cette compétitivité de notre secteur, tant recherchée, passe par l’amélioration des relations entre les différents maillons de la chaîne plutôt que par la mise en œuvre de stratégies individuelles de court terme. Dans des marchés mondialisés, ensemble, abattons nos cartes et marquons des points en conjuguant nos talents. Sentons-nous libres d’entreprendre et portons le plus loin possible ce goût, car ce sont les hommes qui font les entreprises et non l’inverse ! » Laurent Klein, président de la Saf-agriculteurs de France Rubrique réalisée par Frédéric Hénin (1) Intitulé "Dans les territoires en mouvement : quelles cartes à jouer pour les entreprises agricoles ?"
Le P2O5 en liquide, c’est directement assimilable !
Le maillot jaune de la fertilisation
Pour la régularité et le rendement du maïs, Sore (Hautes-Landes) « En monoculture, avec le 14-48-0 en localisé au semis, j’ai observé un effet starter intéressant pour prendre de vitesse les nématodes. Le gain de rendement est notable, en plus l’humidité à la récolte est inférieure. Voilà pourquoi, cette année, nous passons de 110 à 150 l/ha de 14-48-0. » Spectaculaire sur céréales, Deyme (Hte Garonne) « Au stade tallage, j’ai appliqué entre 80 et 100 l/ha de 14-48-0 avec des buses à jet filet classique. Au pulvérisateur, c’est pratique et l’effet a été spectaculaire : couleur plus verte, meilleur développement végétatif. »
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Création : Studio Agri - Design Terre-net
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Car, assurément, le champ d’intervention des chefs d’entreprise agricole se déplace de leurs "villages" à l’ensemble de la planète. Responsables et volontaires, ce sont eux qui portent le progrès en agriculture. Et la future Pac qui se prépare après 2013, à condition de bien en déterminer les objectifs et les moyens, de bien comprendre l’articulation entre les deux piliers, pourrait être un des pivots de cette formidable dynamique au service d’une productivité durable. A savoir : des mesures efficaces pour l’environnement, faisables pour les agriculteurs, socialement acceptables pour la société civile. Dans des territoires en mouvement, au niveau de l’Europe et à l’échelon local, tous les acteurs de la filière doivent saisir les opportunités de développement en étant ouverts sur le monde.
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© Saf-agriculteurs de France
« Assemblons et abattons nos cartes dans un monde en mutation ! »
Votre horizon CHAMP PLANET’TERRE
Passe et impasse
Le Groenland, nouvel eldorado agricole
Kalista Poulsen, issu d´une famille groenlandaise de chasseurs-pêcheurs, a étudié l’agriculture à l’école d’agriculture d’Upernaviarsuk puis a travaillé en Europe. Agathe Devisme, française, est architecte-urbaniste de formation.
Groenland
dernières années par le réchauffement climatique : les températures ont augmenté de 1,3 degré en trente ans !
Kalista Poulsen et Agathe Devisme à Ipiutaq guest farm (au sud du cercle polaire)
S’agrandir en défrichant
Des éleveurs pionniers
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e Groenland est encore une terre de conquête. La cinquantaine d’éleveurs recensés sont les bâtisseurs d’une économie rurale comme l’ont été les paysans défricheurs du Moyen Age en France ou encore les colons d’Amérique pendant plus de trois siècles. Vivant sur la base d’une grande autonomie, ils sont en fait un exemple concret des politiques de développement rural à mettre en place pour susciter, dans des régions inhospitalières, davantage de vocations et accroître le nombre d’exploitations !
de très haute montagne en France, avec des températures inférieures à -10° C. Aussi, il n’est pas question d’y envisager l’élevage sans un minimum d’autonomie fourragère et énergétique. En production ovine notamment, les troupeaux doivent être suffisamment nourris pour rester en bon état et produire des agneaux bien conformés au printemps. Toute pénurie de fourrage pour les animaux serait fatale à la productivité des exploitations.
Sur la côte sud-ouest de l’île, à Ipiutaq guest farm où Kalista Poulsen et Agathe Devisme élèvent des ovins viande (cf. encadré p. 15 et lire leur portrait sur www.ipiutaq.gl), le climat subarctique est équivalent à un climat
Depuis trois ou quatre ans, le sud-ouest du Groenland est victime de sécheresse. Ce phénomène se caractérise par un déficit de précipitations au mois de juin, en période de pousse de l’herbe. Et il est accentué ces
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© Kalista Poulsen et Agathe Devisme
L’agriculture subarctique n’est pas au programme des formations dispensées à Purpan mais Lilian Duval, élève ingénieur dans cette école, en a fait une de ses spécialités. Il a choisi de partir en stage au Groenland chez Kalista Poulsen et Agathe Devisme, producteurs d’ovins viande. Les témoins, selon lui, d’un nouveau modèle agricole appelé à se développer sur notre planète, compte tenu de l’ampleur des changements climatiques qui l’affectent.
Déficit de précipitations
Kalista n’a récolté l’an passé que 70 balles de foin alors qu’il a estimé à 120 le nombre nécessaire pour un troupeau de 300 brebis ; c’est-à-dire pour couvrir une grande partie des besoins en fibres des animaux pendant les six mois d’hiver. Cette estimation se base sur le règlement groenlandais qui impose de disposer d’un minimum de 130 "feed units" (unités alimentaires) par brebis, la moitié composée de fibres (fourrage produit sur place ou granulés d’herbe importés), afin de nourrir correctement les animaux qui devront néanmoins compléter leur alimentation en pâturant la lande et en broutant les brins d’herbe épargnés par le froid. Aussi, Kalista a été contraint d’acheter du foin à des voisins fermiers ; ce qui, compte tenu des coûts et notamment du transport, peut mettre en péril l’exploitation, en activité depuis 2009 seulement. La surface de la ferme, 6,5 ha, est aujourd’hui un facteur limitant car le moindre
duction agricole. En cause, l’activité économique mondiale qui bouleverse l’ensemble des équilibres écologiques de la planète. Les déforestations massives, la pollution atmosphérique et l’artificialisation des terres ne sont pas sans incidences sur le climat. La volatilité des prix agricoles, qui résulte des accidents climatiques, rend difficile l’élaboration de programmes d’investissements rentables pour renforcer la sécurité alimentaire.
Point de vue
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ucun expert n’est en mesure d’apprécier avec exactitude toutes les répercussions des changements récents du climat sur notre planète. Mais l’histoire de l’humanité est jalonnée de conquêtes d’espaces et de défis climatiques, alimentaires et démographiques, qui ont tous semblé insurmontables lorsqu’ils ont émergé. Celui de 2050, qui vise à nourrir neuf milliards d’hommes, n’en est qu’un de plus. Le développement de l’agriculture au Groenland, ou encore en Alaska et en Sibérie, pourrait contribuer à le relever en compensant les pertes de terres agricoles dans d’autres pays. Mais, l’histoire a aussi montré que la majorité de ces défis émanent des activités humaines, dont on ne maîtrise pas toujours l’impact.
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Trois défis indissociables pour notre planète Les changements climatiques, leur ampleur et leur imprévisibilité rendent plus hasardeuse la production agricole.
A l’apparition de l’agriculture au néolithique, l’homme disposait de plus de nourriture. Toutefois, l’humanité a aussi dû faire face à une croissance sans précédent de sa population. Au Moyen Age, les déboisements ont libéré des terres, mais ils ont asséché le climat en Europe. Ceci dit, ces évolutions, parfois ponctuées de crises et de famines, ont toujours existé ! Ce qui est nouveau depuis plusieurs années, c’est l’accélération des changements climatiques, leur ampleur et leur imprévisibilité. Au point de rendre plus hasardeuse la pro-
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depuis qu’ils se sont dotés de panneaux solaires, d’une éolienne et d’un système de batteries avec un inverteur-convertisseur. Livré par bateau, ce combustible reste cependant la principale source d’énergie utilisée tant pour la ferme que pour l’habitation. En effet, l’exploitation, isolée, n’est pas relayée à un réseau électrique. Elle est même si isolée que tous les déplacements de Kalista et d’Agathe se font en bateau dans les fjords ou sur la mer.
Au Groenland, beaucoup d’exploitations agricoles sont isolées et les agriculteurs effectuent tous leurs déplacements en bateau dans les fjords ou sur la mer.
agrandissement se fait en défrichant les terrains par dépierrage au tractopelle et au tracteur. Augmenter la superficie d’un hectare nécessite plus d’un mois de chantier. L’exploitation est en pleine expansion afin de devenir plus autonome. A moyen terme, Agathe et Kalista n’excluent pas le recours à l’irrigation et envisagent d’installer un système d’arrosage automatique avec enrouleur, où l’eau serait puisée dans un lac. Cependant, un tel dispositif, en plus d’être onéreux, est chronophage. Or, en raison du climat, les travaux ne peuvent pas durer plus de cinq mois, de mi-mai à mi-octobre.
Tous les déplacements en bâteau Par ailleurs, les éleveurs sont parvenus à réduire de 30 % leur consommation de gasoil
L’agrotourisme se développe Au Groenland, il n’y a pas de fournisseurs agricoles. Le couple d’éleveurs importe donc du Danemark tout ce dont il a besoin, avec des délais et des coûts de livraison très importants pour la moindre pièce-outil. Ce qui peut être particulièrement préjudiciable en période de foin, où le temps est compté. A la fin de l’été dernier, Kalista a dû se passer de son tracteur pendant trois semaines. Un hectare d’herbe n’a pas pu être fauché, ce qui a aggravé le déficit en fourrage. De plus, le coût élevé du matériel impose de faire des choix sur les équipements à acquérir. Enfin, l’isolement rend difficile l’entraide lors des périodes d’agnelages et de montes. Ces contraintes sont cependant les atouts sur lesquels repose l’agrotourisme, en vogue au Groenland. Moins dépendant
Revenir à des politiques agricoles stables Parfois, certaines décisions politiques modifient radicalement les paysages agricoles et les conditions pédoclimatiques. En Europe, l’instauration en 1992 d’aides directes à l’hectare a poussé les agriculteurs à retourner d’immenses surfaces de prairies ! Ce qui n’est pas sans conséquences dans les zones inondables. Aussi, relever le défi alimentaire de 20302050 nécessite le retour à des politiques agricoles stables, qui s’inscrivent dans la durée en s’appuyant sur les expériences passées.
Frédéric Hénin
du climat, il se développe en parallèle des activités d’élevage. Agathe et Kalista ont ouvert des chambres et une table d’hôtes et sont en train de développer le tourisme lié à la pêche. Dans une rivière d'eaux claires à proximité (les eaux des rivières issues de glaciers, elles, sont troubles), les passionnés de pêche à la mouche peuvent découvrir des ombles chevaliers en abondance (appelés aussi truites arctiques). Les visiteurs sont séduits par ces fermes atypiques, très différentes des modèles américains et européens. Lilian Duval, élève ingénieur à Purpan, avec Frédéric Hénin
L’agriculture au Groenland L’autonomie alimentaire est une des priorités du Groenland. Les activités agricoles sont concentrées au sud-ouest de l’île, où les températures estivales sont supérieures à 10°C grâce à l’influence du Gulf Stream. L’élevage ovin prédomine. Mais, les vaches sont aussi présentes dans quelques exploitations, où la production fourragère est plus importante. Outre les fourrages, des pommes de terre, des navets et de la rhubarbe sont cultivés dans les jardins attenants aux fermes et même en ville dans ceux des particuliers. De nouvelles cultures (brocolis, fraises, framboises) sont implantées à but expérimental à l’école d’agriculture d’Upernaviarsuk.
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Mars 2013
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INFLEXION
La valeur ajoutée est à vous
Produits laitiers Des opportunités en local ?
© Terre-net Média
Mieux valoriser son lait dans des filières courtes et locales, voilà une idée alléchante. De la vente directe de lait cru au distributeur automatique à la transformation fromagère en passant par la fabrication de produits laitiers transformés, les pistes à explorer sont nombreuses. Mais attention à ne pas perdre de vue la rentabilité économique du projet.
Au Gaec Fouque-Lefebvre, trois associés et deux salariés cultivent 218 ha, s’occupent du troupeau de 120 Normandes et moulent à la main 250.000 "cœurs" de Neufchâtel par an.
A
INITIATIVE
vec un prix de base du lait qui peine à dépasser la barre symbolique des 300 €/t, il y a de quoi se poser des questions : ne vautil pas mieux se tourner vers les filières locales à plus forte valeur ajoutée ? En 2011, trois éleveurs de la région parisienne ont sauté le pas : en contractualisant avec la société "Le Petit Producteur", ils ont vendu du lait frais, de la faisselle et des yaourts dans les Monoprix de la capitale. « Dans les supermarchés, ces produits locaux et équitables ont fait un carton !, raconte Lisa
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Imbert en charge des produits laitiers chez "Le Petit Producteur". Malheureusement, nous avons dû suspendre la commercialisation après une année de test, les difficultés logistiques et les coûts de transport ayant eu raison de cette aventure. »
goût et surtout être en mesure de livrer (ou de faire livrer) directement sa production à une plateforme logistique. « Le prix de vente et la marge du producteur sont établis en toute transparence et le débouché commercial est garanti », assure Lisa.
Mais, la petite entreprise compte bien renouveler l’expérience courant 2013 et recherche actuellement des producteurs. Les conditions requises : transformer son lait de façon artisanale pour obtenir un produit qui ait du
1 € le litre Certains éleveurs en quête de valeur ajoutée court-circuitent la grande distribution et choisissent de vendre eux-mêmes leur lait aux
Frédéric Fouque, éleveur laitier en zone Aop Neufchâtel « La demande est là »
«J
e me suis installé avec mes parents il y a dix ans, avec l’intention de transformer le lait de nos Normandes en fromage. J’ai commencé à vendre sur les marchés et la chance du débutant m’a souri : j’ai remporté le 1er prix du fromage de Neufchâtel, puis des médailles au Concours général agricole à Paris. Des fromageries et des grossistes nous ont alors contactés. La demande est là : nous n’avons jamais eu besoin de démarcher des clients. Ma femme et un ami ont rejoint l’exploitation en 2006 et nous avons alors développé l’atelier.
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Aujourd’hui, après de gros investissements dans la fromagerie, nous transformons près de 400.000 l de lait. 80 % de nos fromages sont vendus à des grossistes (dont la fromagerie Graindorge) qui les revendent partout en France, notamment pour le haut de gamme à la coupe. J’avoue que c’est un peu frustrant de ne pas savoir où vont nos fromages. Les 20 % restants sont commercialisés en local, aux supermarchés du coin, aux fromagers ou aux revendeurs sur les marchés. Avec la transformation, nous doublons le prix de notre lait par rapport à ce qu’il est payé par la lai-
terie. Mais, il difficile d’estimer ce que l’on gagne réellement avec les fromages étant données les charges engagées, investissement et temps de travail notamment. Avec mes deux associés, nous avons de nombreux projets en cours et souvent du boulot par-dessus la tête. Malgré tout, nous parvenons à partir un peu en vacances et je sais qu’économiquement, on s’y retrouvera d’ici trois ou quatre ans. »
A un euro le litre, le seuil de rentabilité de sa fontaine à lait cru, amortie sur sept ans, est de 40 l par jour, sachant qu’elle tourne à 28 l en
« Le lait cru tout seul a peu d’avenir, si l’offre au distributeur n’est pas un peu plus étoffée », estime Thierry Pons. C’est pourquoi les casiers automatiques réfrigérés se révèlent plus ren-
Les casiers automatiques sont réfrigérés.
tables : le panier moyen est plus important et l’éventail de produits disponibles, plus large, incite davantage à acheter. En s’associant avec d’autres agriculteurs, il est en effet possible de proposer du lait thermisé mis en bouteille à la ferme, de la crème, des desserts lactés, des petits fromages apéro, voire de la viande ou des fruits et légumes. Eprouvés depuis 20 ans en Allemagne et en Suisse, les casiers sont robustes. Le client choisit un numéro de casier, paie et une porte s’ouvre pour qu’il puisse récupérer ses achats. L’investissement est de l’ordre de 10.000 €, soit environ trois fois moins qu’une fontaine à lait. Le coût de revient, lui, représente 4 à 10 % du chiffre d’affaires (80 à 350 €/j) selon le lieu d’implantation des casiers, la distance qui les sépare de la ferme et le nombre de réapprovisionnements par jour. Ensuite, tout est une histoire de communication. « Nous, producteurs de lait, avons encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine », souligne Jean-Michel Anger.
NOUS SOMMES TOUS DES ELEVEURS DE VIE. EVOLUTION est née de la réunion des compétences des coopératives Amélis, Génoé et Urcéo. Notre objectif est de vous permettre d’être compétitifs tout en contribuant aux enjeux nutritionnels et environnementaux à l’échelle mondiale. Grâce au lien que nous entretenons avec les éleveurs partenaires, chaque jour, nous apportons des solutions innovantes en matière de biotechnologie et d’élevage pour vous garantir la rentabilité et assurer la pérennité de vos élevages.
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consommateurs via des distributeurs automa- moyenne. « Cependant, je n’ai pas l’intentiques de lait cru ou "fontaines à lait"… avec tion de l’arrêter : ce type d’initiative ouvre plus ou moins de réussite. En effet, « se lancer des portes pour développer la vente directe dans ce genre de démarche ne s’improvise d’autant que je souhaite vendre davantage pas, sous peine de déconvenues rapides », de lait cru aux restaurateurs, aux traiteurs, avertit Thierry Pons, chargé aux hôpitaux et aux cantines de mission chez Trame « A nous de fidéliser scolaires. A 0,75 €/l vendu en pour le Casdar "Références vrac, ce débouché s’avère les clients. » circuits courts". Il faut apintéressant économiquement provisionner quotidienneet, contrairement à ce que ment les fontaines avec du l’on croit, consommer du lait lait frais et le seuil de rentabilité est de l’ordre cru ne comporte aucun risque si la date est de 50 l vendus par jour. respectée. De plus, il n’y a pas de pénalités lorsqu’on dépasse le quota alloué à la vente En France, la part de marché du lait cru entier directe. » n’est que de 2,5 % et régresse de 5 à 6 % par an. « Les consommateurs sont sensibles à la Plus d’avenir pour les casiers vente directe et aux produits locaux, néanautomatiques ? moins c’est à nous de les convaincre et de les fidéliser », explique Jean-Michel Anger, présiDepuis deux ans, Jean-Michel a investi dent de l’association Kilaitcru, qui fédère une dans deux distributeurs automatiques de dizaine de producteurs-vendeurs de lait cru desserts lactés (yaourts, crèmes au chocoen Loire-Atlantique. En pleine crise du lait, cet lat, riz au lait, flans…) situés dans des gares éleveur d’Herbignac a installé une fontaine à Sncf. « L’avantage, c’est qu’ils fonctionnent lait cru à côté d’une boulangerie fréquentée. un peu comme des distributeurs de bois« Sans communication et animations régusons. Pas besoin de remettre les produits en lières, l’évolution des ventes ressemble à la façade et le remplissage s’effectue une fois courbe de lactation d’une vache : ça compar semaine car la date limite de consommence fort au début, puis cela s’étiole au mation des desserts est de huit jours. » bout de quelques mois ! », regrette-t-il.
Robin Vergonjeanne
EN AVANT MARGE Les clés pour vous positionner
Marchés mondiaux L’Inde à la peine pour exporter et stocker son blé
Sans stockages et moyens de transport suffisants, l’Inde est obligée d’exporter ses céréales dans l’urgence.
ette année, « les capacités d’exportation de l’Inde en blé ont un effet stabilisateur sur les prix mondiaux », selon FranceAgriMer. Le pays doit commercialiser jusqu’à 10 millions de tonnes (Mt) de cette céréale. Mais seules 6 Mt environ seraient vendues à des pays tiers car les infrastructures indiennes ne sont pas assez développées pour l’acheminement des grains vers les ports. Pourtant, les clients sont nombreux puisque l’Ukraine et la Russie ne sont pas en mesure de livrer les quantités de céréales fourragères nécessaires en Asie et au Moyen-Orient.
Sécurité alimentaire renforcée C’est un concours de circonstances qui permet, à l’Inde, de faire à nouveau partie du club restreint des grands exportateurs mondiaux de blé. Habituellement de 80 Mt environ, les récoltes de cette céréale ont atteint 87 Mt en 2011 et 93 Mt en 2012, soit
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une hausse de 20 Mt en deux ans. Et le bon état des cultures après l’hiver qui s’achève augure, une nouvelle fois, une excellente moisson. Résultat : les stocks de blé avoisinent d’ores et déjà 30 Mt ! Mais sans stockages et moyens de transport suffisants vers les zones déficitaires, l’Inde est obligée d’exporter dans l’urgence ses céréales. A l’avenir, des rendements plus réguliers renforceront la sécurité alimentaire du pays. En disposant de moyens supplémentaires, l’Inde pourra en effet se doter de bâtiments et d’entrepôts couverts afin d’y stocker davantage de grains. De nouvelles liaisons ferroviaires seront par ailleurs construites pour transporter, dans les régions qui en manquent, le blé produit en trop, et pour favoriser l’essor du commerce intérieur.
Frédéric Hénin
(1) Comparaison entre les campagnes 2011/2012 et 2012/2013
Evolution des surfaces de blé tendre Hausse comprise entre 5 et 20 % Hausse comprise entre 0 et 5 % Stable (1) En baisse
© FranceAgriMer
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23,8 millions d’hectares de blé ensemencés en Europe en 2012/2013
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Après deux bonnes récoltes et une troisième qui s’annonce sous les meilleurs auspices, l’Inde doit écouler des quantités pléthoriques de blé, faute d’équipements adaptés pour les stocker ou pour les acheminer dans certaines régions déficitaires.
Dans l’Union européenne des Vingt-huit, la sole de blé tendre a augmenté cette année de 3 % par rapport à 2011/2012, selon les estimations de FranceAgriMer, et atteint 23,8 millions d’hectares (contre 23 millions en 2011/2012). Les agriculteurs ont choisi d’augmenter la part de cette culture dans leur assolement car, depuis juin 2012, celle-ci se maintient à des prix particulièrement élevés sur les marchés. Les fortes augmentations de surface en Pologne et en Roumanie « sont à mettre en perspective avec les mauvais résultats de 2012/2013, dus aux conditions climatiques défavorables », souligne l’organisme public. En Grande Bretagne en revanche, la sole de blé d’hiver recule de 11 % : 200.000 ha de céréales n’ont pas résisté à l’excès de précipitations.
Viande bovine La production française poursuit son repli
D’après les prévisions de l’Institut de l’élevage, la production de viande bovine en France devrait reculer de 2 % en 2013, suite aux ajustements des cheptels laitiers et allaitants, ainsi qu’à la réduction des effectifs de broutards, bœufs et veaux de boucherie. n 2011, année marquée par la décapitalisation du cheptel allaitant, la production française de viande bovine avait atteint un niveau particulièrement élevé, avant de régresser de 6 % en 2012. Et 2013 débute avec un effectif de reproductrices en recul à l’échelle nationale. D’un côté, le cheptel laitier s’est ajusté à la baisse, diminuant d’un peu moins de 2 %. De l’autre, la décapitalisation dans les troupeaux de races à viande s’est poursuivie jusqu’à début 2012. Elle semble enrayée depuis l’été dernier, mais l'année démarre avec un nombre de vaches allaitantes qui décroît de 2 % également. Autre conséquence de la décapitalisation de 2011/2012 : les animaux maigres (broutards) sont peu nombreux fin 2012 et les naissances prévues dans les troupeaux allaitants sont moindres pour l’hiver et le printemps 2013.
Faute de disponibilités et face à une demande morose, les exportations d’animaux maigres devraient à nouveau faiblir cette année (- 2 %) après avoir fortement chuté en 2012.
Légère reprise en jeunes bovins Seule la production de jeunes bovins, pour l’essentiel nés entre mi-2011 et mi-2012, reprendra du poil de la bête en 2013. Après un important déclin en 2012, elle devrait légèrement augmenter (+ 1 %), mais restera bien inférieure à celle de 2010 et 2011. La part exportée dépendra largement de l’accès aux marchés du pourtour méditerranéen, ainsi que de la concurrence brésilienne qui devrait être plus vive. Les abattages de taurillons et de taureaux progresseraient aussi de 3 % sur l’année en effectif comme en volume, ce qui devrait
entraîner une légère hausse des exportations françaises. Dans l’Europe des 27, les tonnages de bovins abattus fléchiront de 1 % en 2013. La production italienne devrait continuer à se replier (- 3 %), alors que l’Irlande reviendra sur le marché européen : sa production devrait s'accroître de 8 % par rapport à son très faible niveau de l’an passé. Robin Vergonjeanne
©Terre-net Média
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2013 débute avec un effectif de reproductrices en recul à l'échelle nationale.
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AGRI
PERFORMANCE PRODUCTION
Vos challenges techniques
Insecticides colza Savoir distinguer les ravageurs des auxiliaires
Les enjeux pour l’agriculteur Hubert Compère Polyculteur à Mesbrecourt-Richecourt (Aisne). © DuPont Solutions
La question
« Grâce à l’indoxacarbe, les agriculteurs ont accès à une plus grande diversité d’outils en matière de protection contre les méligèthes », expliquent Pierre Rougier et Charlie Coquin de DuPont Solutions.
Hubert Compère a participé à une série d’essais avec DuPont Solutions pour voir comment l’insecticide proposé par la firme pouvait satisfaire ses exigences.
«I
l y a sept ans, j’ai arrêté les applications insecticides systématiques sur
toute mon exploitation, par principe, ayant constaté qu’après un traitement contre les cécidomyies, mes parcelles de blé étaient à nouveau infestées, par des pucerons cette fois. J’ai pensé que j’avais éliminé tous les insectes sans distinction et que je m’étais ainsi privé d’une prédation naturelle. Depuis, j’attends que le seuil de nuisibilité soit largement dépassé pour traiter. Cette démarche suppose de s’intéresser à la biologie et au comportement des ravageurs et, au-delà, des auxiliaires poten-
20
Terre-net Magazine I Mars 2013
tiels. Grâce à ce travail, j’ai découvert le rôle de régulateur que jouent beaucoup d’insectes. Les hyménoptères parasitoïdes participent activement au contrôle des méligèthes et je veux aussi conserver un maximum de pollinisateurs dans mes parcelles. Et puis les auxiliaires présents dans les colzas une année sortiront dans le blé la campagne suivante, d’où l’intérêt d’agir en tenant compte de toutes les incidences potentielles de l’intervention. Mon objectif dès lors a été de favoriser leur présence sur mon exploitation. J’attends le dernier moment pour déclencher l’application, au risque de perdre quelques quintaux, afin de laisser aux auxiliaires la possibilité d’accomplir leur mission. En sept ans, j’ai dû intervenir à deux ou trois reprises contre les méligèthes parce que l’infestation était telle qu’elle bloquait le départ de la floraison. Si je disposais d’un produit sélectif capable d’épargner les auxiliaires, j’y aurais plus facilement recours pour maintenir mon potentiel de rendement. Le coût n’entre pas vraiment en ligne de compte, les effets non intentionnels, qu’ils soient positifs ou négatifs, étant difficilement chiffrables. »
Les conseils des experts Pierre Rougier, chef produit insecticides chez DuPont Solutions, et Charlie Coquin, chef marché colza.
«D
uPont Solutions développe des produits de contrôle des insectes qui se veulent sélectifs des seules espèces nuisibles des cultures. Le but est de respecter la faune auxiliaire pour qu’elle puisse remplir sa mission dans la lutte contre les ravageurs, en s’attaquant par exemple à leurs œufs ou leurs larves. En France, Phradis interstitialis et Tersilochus heterocerus sont les principales espèces parasitoïdes de larves de méligèthes. Elles en réduisent significativement les populations émergentes dès que le pourcentage de parasitisme atteint 30 %. Nous sommes très impliqués dans cette problématique liée à la sélectivité de nos solutions, au point de mettre en œuvre une démarche globale Ipm (Integrated pest management) de respect des auxiliaires. Plutôt qu’un produit à large spectre qui impacte l’ensemble des insectes, ravageurs comme alliés des cultures, nous conseillons des molécules à effet ciblé. Pour le colza, DuPont propose Steward et Explicit EC, deux produits à base d’indoxacarbe employés
© DuPont Solutions
La protection insecticide des colzas peut s’avérer plus ou moins sélective. Au risque de perdre quelques quintaux, Hubert Compère préfère éviter un traitement et épargner les auxiliaires capables de réguler sensiblement les populations de nuisibles. Une offre de produits à l’action ciblée sur l’ennemi arrive sur le marché, de quoi répondre à ses attentes.
pour stopper l’activité des méligèthes, qui peut perturber la floraison de la culture.
à la faune indigène utile de se développer. L’équilibre naturel n’est pas modifié.
un bon moyen pour diversifier les modes d’action.
Pas de résistance des méligèthes
Cependant, la lutte doit reposer avant tout sur l’alternance des familles chimiques de façon à se prémunir au maximum du risque de résistance qui, aujourd’hui, touche les pyréthrinoïdes. Selon les tests en laboratoire réalisés sur de nombreuses populations de méligèthes, issues de différents champs en Europe, l’indoxacarbe ne présente pas de résistances croisées avec cette famille chimique. Cette matière active se révèle
L’indoxacarbe ouvre la voie à une nouvelle manière de lutter contre les ravageurs, qui s’appuie sur un tandem constitué de solutions sélectives et d’ennemis naturels. Grâce à cette substance, les agriculteurs ont accès à une plus grande diversité d’outils en matière de protection contre les méligèthes. »
Ce nouveau mode d’action est unique et fait figure d’alternative aux deux familles chimiques traditionnelles qui existent sur le marché. L’indoxacarbe entraîne un arrêt immédiat de la consommation des méligèthes, qui meurent plusieurs jours après le traitement. Parce qu’ils agissent uniquement contre ces insectes, nos produits permettent
Diversité de la population d’auxiliaires deux jours après traitement
4 4 4
18 15
4
6
28 51
12
(données en %)
8 24
18
Mathilde Carpentier
6
Araignées
33 6
Coléoptère Staphylinidae
59
Coléoptère Carabidae Diptère Braconidae
Source : DuPont Solutions
Diptère Syrphida Dans la modalité témoin, on observe beaucoup d’auxiliaires volants. La diversité d’auxiliaires est importante.
Dans la modalité Steward®, on observe également beaucoup d’auxiliaires volants. La diversité d’auxiliaires est importante, on peut noter en particulier un nombre élevé d’hyménoptères parasitoïdes.
Dans la modalité produit P, on observe des diptères et beaucoup de coléoptères mais pas d’hyménoptères. Le nombre de taxons est très limité. On retrouve une majorité d’auxiliaires rampants (92 %) et seulement 8 % de volants, ce qui traduit un effet de choc sur la canopée.
Diptère Empididae Diptère Scatophagidae Hyménoptère Tersilochinae Hyménoptère Ichneumonidae
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Au cœur du machinisme
Essai du Kangoo ZE Avec l’électrique, pas de place à l’improvisation !
Alors que l’utilitaire électrique Renault Kangoo vient de fêter ses "un an" et de franchir la barre des 3.000 unités vendues en France, il affronte aujourd’hui les réalités du monde agricole. Autonomie, charge utile, maniabilité, confort… Durant deux semaines, Frédéric Besnard, polyculteur-éleveur dans l’Oise, l’a mis à l’épreuve sur son exploitation.
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© Terre-net Média
Fréd éri dans c Besn ard, l’Oise .
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© Terre-net Média
our Frédéric Besnard, "utilitaire" rime plus avec "diesel" qu’avec "électrique". Rien d’étonnant alors à ce que sa première remarque, à la vue du Kangoo ZE (zéro émission) dans sa cour de ferme, concerne l’autonomie. « Ça me fait un peu peur,
Le matériel
L
e Kangoo ZE de Renault est l’adaptation électrique du modèle thermique. La puissance du moteur est équivalente à une soixantaine de chevaux. Le véhicule est légèrement plus haut pour pouvoir loger la batterie sous le plancher et ainsi conserver le même volume de charge utile. Le tableau de bord évolue avec de nouveaux indicateurs renseignant, par exemple, sur le
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Terre-net Magazine I Mars 2013
confie-t-il. Mais, si le moteur électrique est performant, pourquoi pas oublier le diesel. » L’agriculteur semble néanmoins curieux de découvrir les capacités d’un tel véhicule et de le comparer à son "Kangoo première génération".
Entre ses allers-retours à la concession agricole pour récupérer du matériel ou à la coopérative pour chercher des semences et des produits phytosanitaires, il peut parcourir jusqu’à 80 km en une journée, sans parler des nombreux tours de plaine.
niveau de charge et de consommation de la batterie. Un mode "éco-conduite" fait aussi son apparition afin d’optimiser l’autonomie de l’utilitaire. Sur le papier, celle-ci s’élève à 170 km. Mais, comme l’explique Emeline Bourdel du centre Renault ZE, « l’autonomie réelle varie de 80 à 130 km, en fonction principalement du style de conduite du chauffeur ».
sange a choisi d’en rester propriétaire et de la garantir à vie. Le loyer dépend du nombre de kilomètres effectués. Par exemple, si vous optez pour l'offre "10.000 km par an", la location vous reviendra à 72 € HT par mois. Enfin, recharger complètement la batterie du Kangoo ZE coûte 2 €. Néanmoins, si vous installez sur votre exploitation la "borne recharge rapide" (en six heures, Ndlr) proposée par le constructeur, il vous faudra débourser encore 850 €. Sinon, même si Renault ne le conseille pas, vous pouvez vous brancher sur la prise du hangar. Le temps de charge passe alors à 10/11 h.
Combien ça coûte ? Avec la prime gouvernementale de 7.000 € (bonus écologique), les premiers prix pour le modèle essayé se situent autour de 13.000 € HT. Des tarifs très proches des Kangoo thermiques, dont le ticket d'entrée est de 13.500 € HT. A cela, s’ajoute la location de la batterie, car la marque au lo-
Au final, difficile de dire qui, de l'électrique ou du thermique, est le plus économique. Il faudrait avoir davantage de recul, sur les coûts d'entretien en particulier.
© Terre-net Média
« Pour économiser la batterie, il faut pratiquer ce que Renault appelle l’écoconduite, c’est-à-dire anticiper davantage. Il faut freiner peu pour profiter au maximum de la décélération du véhicule, qui recharge la batterie (selon le constructeur, on peut gagner jusqu’à 10 % d’autonomie).
A
J’ai fait pas mal de tours de plaine en conduisant tranquillement, sans accélération, et la voiture répond très bien. Mais dès qu’on roule à 90 km/h sur une nationale, l’autonomie dégringole. Pour rester dans le domaine du raisonnable, il ne faut pas dépasser 70 km/h. »
« Selon moi, les modèles diesel sont aujourd’hui mieux adaptés à une utilisation en ferme que les véhicules électriques, qui n’ont pas une autonomie suffisante. Je peux difficilement concevoir qu’une voiture d’exploitation puisse faire à peine 80 km dans la journée et nécessite 11 heures de charge. Cela ne laisse pas la moindre place à l’imprévu. Je n’ose imaginer la moisson... »
« A part ça, c’est une bonne voiture. C’est étonnant comme elle est silencieuse ! Si elle est un peu moins nerveuse que le modèle thermique, le moteur tracte bien même à charge. Là, pour le coup, j’ai été surpris : je pensais qu’avec 400 kg de semences à l’arrière, le moteur allait manquer de puissance. Mais ça n’a pas été le cas, l’utilitaire a conservé le même comportement qu’à vide. Par rapport au "Kangoo première génération", l’ouverture des portes arrière est plus large et il est plus facile, notamment,
Le bilan près avoir essayé deux semaines sur son exploitation le Renault Kangoo ZE, Frédéric Besnard dresse un bilan assez mitigé. Le volume de chargement, le confort et le silence dans l’habitacle ne font pas oublier la faible autonomie de l’utilitaire.
de charger une palette. L’arrière du véhicule est plus grand, comme le poste de conduite d’ailleurs. » « Enfin, la version que j’ai testée était équipée d’un Gps. Si vous décidez d’investir, prenez l’option… Cela donne une indication de la distance à parcourir et permet de la comparer avec l’autonomie résiduelle. » Pierre Criado
Le silence dans l’habitacle. Le confort. Le volume de chargement. La visibilité.
-
L’autonomie. Le temps de charge de la batterie.
Sur le web : Voir l’essai du Renault Kangoo ZE en vidéo sur
www.terre-net.fr/mag/24kangoo
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Au cœur du machinisme
Fertilisation localisée Pour un départ vigoureux des maïs juvéniles
La distribution de microgranulés à l’aide des microgranulateurs des semoirs monograines limite le volume d’engrais qu'il est possible d'apporter.
urant la phase juvénile du maïs, caractérisée par un développement racinaire limité et une croissance relativement lente, les éléments nutritifs doivent être particulièrement disponibles. Une localisation à proximité des racines de la plantule facilite leur absorption et optimise leur utilisation. « L’intérêt de la fertilisation localisée dépend de la mobilité des ions concernés et de la densité racinaire des cultures », explique Baptiste Soenen, ingénieur services du pôle agronomie d’Arvalis-Institut du végétal. Ces deux facteurs combinés montrent l’intérêt de la localisation du phosphore et du potassium, peu mobiles dans le sol, sur un maïs au stade juvénile, culture implantée de plus avec un écartement important. Grâce à la localisation de l’azote, les pertes par volatilisation ammoniacale seraient plus faibles. « Mais pour cela, l’enfouissement est plus adapté. Le maïs absorbant l’azote tardivement, c’est le fractionnement des apports qui répondra le mieux à cet objectif. » Par contre, pour le phosphore et le potassium, même si les besoins de la plante sont également tardifs, le stade jeune reste le plus sensible aux carences.
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Terre-net Magazine I Mars 2013
« Il s’agit donc de mettre l’élément fertilisant au plus près des racines qui prospectent un volume de terre réduit aux premiers stades de la croissance de la culture. »
Des avantages collatéraux
Deux méthodes existent pour localiser l’azote. « La localisation starter consiste à situer l’engrais 5 cm en dessous et 5 cm à côté de la semence, une distance calculée pour protéger la graine de la toxicité de l’élément. Avec cette technique, il est possible d’apporter plus de produit. » La distribution de microgranulés à l’aide des microgranulateurs des semoirs monograines, deuxième possibilité, limite le volume d’engrais qu'il est possible d'apporter.
Ainsi, au semis, du phosphore et du potassium apportés en quantité suffisante stimulent la vigueur au départ et accélèrent le développement. Avantages collatéraux : une période d’exposition plus courte aux parasites souterrains, une concurrence accrue vis-à-vis des adventices et une meilleure résistance aux aléas climatiques. « Le bénéfice rendement n’est pas systématique mais atteint 2,5 q/ha en moyenne. Un gain moyen d’un point d’humidité est, lui, observé à chaque fois, permettant une récolte plus précoce. » Fertilisation localisée du maïs au semis.
Mathilde Carpentier
© Arvalis-Institut du végétal
D
© Monosem
Mettre à disposition des jeunes maïs du phosphore et du potassium assimilables dans la zone de germination favorise un développement soutenu durant les premiers stades. Les techniques de localisation de l’engrais au moment du semis répondent à cet enjeu, notamment l’application d’engrais microgranulés à l’aide d’un semoir monograine.
«P
our les semis de maïs (débouché popcorn), j’intègre du 18/46 à plus ou moins 100 kg/ha ou une formule souffrée type 16/26 », explique Guillaume Deneufbourg, céréalier et entrepreneur en Seine-et-Marne. « La question ne se pose plus aujourd’hui de savoir s’il faut fertiliser au semis. On sait que l’on perd en rendement si on ne le fait pas. Par contre, je m’interroge plus sur la partie soufrée de la fertilisation. » « Selon les variétés de maïs, la trémie de 1.500 l m’assure 10 à 12 ha d’autonomie. L’engrais est implanté à 75 mm de la semence et légèrement en dessous. La fertilisation localisée sécurise de manière générale le semis en favorisant le développement des plantules. Je n’ai jamais eu de problème de brûlure sur les jeunes pousses. » « En moyenne, la vitesse relevée sur le radar, installé sur le tracteur durant le semis, est de 8,5 km/h, soit 5 ha à l’heure et 25 à 30 ha/jour (à cause d’un parcellaire morcelé, Ndlr). Une fois la machine réglée, je ne descends plus du tracteur pour vérifier que le semis
est correctement réalisé. S’il y a un souci, qu’il ne reste plus de semence ou qu’elle n’arrive pas jusqu’à l’un ou l’autre des éléments semeurs, c’est simple : ça sonne directement en cabine. » Propos recueillis par Pierre Criado
© Guillaume Deneufbourg
Avis d'Agri
« La question ne se pose plus »
La fertilisation localisée au semis permet de « semer vite et d’assurer le développement de la plante », selon Guillaume Deneufbourg. • Sau : 280 ha + 165 ha de travail à façon. • Maïs : 25 ha en conventionnel (maïs popcorn), 33 ha en bio. • Sols : limons argileux à 90 % drainés. • Semoir : Monosem Wingfold 8 rangs repliable. • Tracteur : John Deere 6910 de 140 ch équipé en pneus basses pressions.
Monosem Wingfold 8 rangs repliable
T
raîné et repliable, ce semoir se compose de huit éléments semeurs NX avec différents inter-rangs de 70, 75, 76,2 ou 80 cm. Grâce au repliage des ailes vers l’avant, la largeur de transport n’est que de 3 m. Le fertiliseur est équipé d’un entraînement par variateur FertiDriveVM. La trémie de 1.500 l dispose de deux trappes latérales de vidange, de huit sorties avec fermeture individuelle de chaque rang en inox et d’un système d’air pulsé sur les parties repliables avec cyclones. En cas d’obstacles, les enfouisseurs à double disque HD s’escamotent et pivotent pour suivre le tracteur même dans les courbes. Les fonctions du semoir se pilotent depuis la cabine grâce à un sélecteur. Ainsi, un seul distributeur double effet commande le relevage du semoir, le repliage et les rayonneurs. Pour simplifier les réglages, le Monosem Wingfold est équipé d’une boîte de vitesses à levier qui permet de gérer les densités de semis sans toucher ni chaînes, ni pignons.
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Les incontournables du machinisme
Les tracteurs du Sima 2013 Les petits frères des 7600 Massey Ferguson dévoile sa gamme de 6600 : quatre modèles de 120 à 160 ch avec trois choix de transmission : la Dyna-4, la Dyna-6 ou la Dyna-VT. Constituant l’offre quatre cylindres du tractoriste, ils remplacent les 6400 et 5400 qui comportent ce type de moteur. Les MF6600 reprennent la philosophie des 7600 en termes de cabine et d’équipements.
Coup de cœur : des lignes séduisantes Ne retenir qu’une nouveauté "tracteur" est impossible. Saluons cependant le design des Deutz-Fahr série 5 et série 5 Ttv, signé Giugiaro.
L’Axion 800 paré pour le Stage IV (Tier 4 final)
Nitro, la paillette de la nouvelle génétique Lamborghini La marque au taureau rentre dans la nouvelle ère du groupe Same Deutz-Fahr en affichant sa nouvelle identité. Se différenciant esthétiquement de ses cousins Same, via des lignes signées Giugiaro, le Nitro est animé par un moteur quatre cylindres Deutz développant 100, 110, 120 ou 130 ch et qui répond aux normes Stage IIIb par l’utilisation d’un Doc.
Un tracteur recouvert de jeans chez New Holland ! La gamme T5 est le best-seller de New Holland sur le marché européen. « Des tracteurs adaptés à toutes les conditions de travail, comme… un jeans », expliquait le constructeur au Sima en présentant un T5.115 recouvert de ce tissu américain au succès planétaire. Les fans apprécieront la poche sur les garde-boue ou la fermeture éclair sur le capot. A la rédaction, on a aimé.
Une série limitée X-Black chez McCormick Pour fêter les résultats commerciaux de 2012, la firme propose, en édition limitée à 50 exemplaires, une version X-Black adaptable sur tous les modèles de la série X60. Particularités : une peinture "noir mat", un siège à suspension pneumatique en cuir rouge vif et des retouches laquées rouge comme les logos sur le capot et le volant. Le tout vous sera facturé 3.800 € supplémentaires par rapport à un X60 classique.
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La "New X Generation" de McCormick McCormick lance sa série X7 : six modèles de 143 à 212 ch, trois dotés d’un moteur quatre cylindres et trois d’un six cylindres. Ces tracteurs correspondent dorénavant au haut de gamme de la marque du groupe Argo. Ils sont équipés de la nouvelle cabine "Première Cab" à quatre montants. La transmission de type Pro Drive, avec six gammes de quatre vitesses Powershift, est également inédite.
Une variation continue pour les Maxxum EP Avec le lancement des Maxxum Cvx (trois modèles de 110 à 140 ch), Case IH élargit son offre de tracteurs munis d’une transmission à variation continue. La transmission dispose de rapports variables en continu entre 0 et 40 km/h et de deux rapports mécaniques. Elle est pourvue d’engrenages hélicoïdaux. Le débit hydraulique atteint 125 l/min.
Une robe "Viper" chez Challenger Après la version "Python" exposée à l’Agritechnica 2011, les chenillards Challenger changent de peau et se transforment en "Viper" pour promouvoir le « faible impact des chenilles sur la structure du sol ». Le constructeur a également profité du Sima pour mettre en avant la cabine du RoGator, classée catégorie 4 (la meilleure, Ndlr) en termes de qualité de l’air intérieur.
Phrase du mois « Compte tenu de la croissance démographique, du caractère limité de la ressource en eau et de son coût qui évolue à la hausse, nous prévoyons un développement exponentiel de la micro-irrigation en grandes cultures en France. » Damien Jullian, directeur commercial de John Deere Water France, à l’occasion du Sima 2013.
Crédits photos : Terre-net Média
Claas a sorti pour le Sima le premier tracteur Stage IV du marché. Le six cylindres Fpt de 6,7 l (développant de 200 à 270 ch selon les quatre modèles de la gamme) utilise un système Scr et un catalyseur d’oxydation diesel (Doc). L’usine du Mans passe ainsi directement des Axion 800 Stage IIIa aux modèles Stage IV grâce à la dérogation pour la commercialisation des moteurs Stage IIIa.
GRAND ANGLE
Les enjeux de saison
Efficacité des traitements
Les conditions pour viser juste
© Terre-net Média
Des paramètres simples mais pas si évidents à concilier Taux d’hygrométrie, écarts de température, vitesse du vent, humidité du sol, taux d’argile, pH de l’eau, etc., sont quelques critères parmi tous ceux qui comptent pour réussir un traitement phytosanitaire. La couleur des bidons ? Pas encore. Mais l’ordre d’incorporation des produits si ! Un magazine entier ne suffirait pas à évoquer tous les cas de figure, alors commençons déjà par revoir quelques bases.
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Optimum d’efficacité. Homogénéité de
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Dossier réalisé par Mathilde Carpentier
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Mars 2013
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GRAND ANGLE
Les enjeux de saison
Les bases, pas seulement pour les buses ! La liste des paramètres ayant une influence sur la réussite d’un traitement phytosanitaire pourrait en effrayer plus d’un tant elle est longue. Et les 10 % seulement de matière active atteignant correctement la cible en conditions extrêmes ne rassurent pas. Considérés un par un, certaines principes paraissent élémentaires, d’autres beaucoup moins. Réussir à tout combiner semble illusoire, mais s’appliquer à respecter un minimum de règles fait gagner quelques points d’efficacité, surtout en matière de désherbage. A vos anémomètres, hygromètres et autres thermomètres...
L
© Terre-net Média
e plus performant des matériels ou la plus efficace des substances actives ne suffiront pas à atteindre le résultat escompté, si les meilleures conditions d’application ne sont pas réunies. La météo d’abord. Celle du et des jours suivant l’intervention condi-
Mieux vaut ne pas traiter par vent fort pour favoriser le contact entre les gouttes et la cible et limiter la dérive.
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Terre-net Magazine I Mars 2013
tionne, en grande partie, la réussite du traitement. Les herbicides sont les produits phytosanitaires sur lesquels ce facteur a le plus d’incidence mais cela ne dispense pas, à chaque pulvérisation, de veiller à ce que le contexte soit le plus favorable possible. L’hygrométrie est un critère essentiel, notamment pour les produits à action systémique. Et même si certaines molécules ont des exigences propres, la Chambre d’agriculture de Bourgogne explique « qu’une forte hygrométrie, au-delà de 60 %, assure généralement une hydratation suffisante de la cuticule des plantes, ce qui améliore la pénétration et la diffusion des matières actives et limite le dessèchement de la goutte ». La présence de rosée également, sous forme de buée, est souvent propice aux applications. Par contre, il vaut mieux éviter les rosées ruisselantes qui entraîneront
Appliquer les herbicides par temps poussant Les herbicides, en particulier les systémiques, sont d’autant plus efficaces qu’ils sont appliqués en conditions stimulantes pour la croissance des mauvaises herbes. L’expression "végétation poussante" ou "temps poussant" correspond au maintien d’une météo favorable pendant huit à dix jours : températures douces (entre 4 et 12°C) et humidité relative de l’air supérieure à 60 % tant avant qu’après l’intervention. Des conditions qui conviennent également mieux aux régulateurs. Source : guide d'Arvalis-Institut du végétal intitulé "Solutions concrètes pour réduire l’impact des produits phytosanitaires".
© Terre-net Média
Qualité de la pulvérisation
le produit avec elles. De manière générale, il est préférable d’intervenir tôt le matin ou tard le soir.
Eviter les heures chaudes La température influence la réceptivité de la culture. « Lorsqu’elle monte, la transpiration accélère la circulation de la sève. Mais en cas de fortes chaleurs, prévient la Chambre d’agriculture, les plantes freinent le processus en fermant leurs stomates pour se préserver. La matière active a plus de
Degrés Beaufort
Observations
mal à pénétrer et à circuler dans les vaisseaux conducteurs, ce qui peut provoquer une accumulation dans la plante, donc une phytotoxicité ou des brûlures. » Enfin, au niveau de la pulvérisation en elle-même, plus la température grimpe, plus la vitesse de dessiccation des gouttes est importante, et donc moins il y a de produit qui atteint la plante. C’est pourquoi il faut éviter les interventions aux heures chaudes de la journée. Les amplitudes thermiques peuvent nuire à l’efficacité mais aussi à la sélectivité des molécules. « Les herbicides racinaires, comme l'isoproturon, sont aussi absorbés
Vitesses moyennes du vent (km/h)
Possibilités de traitement phytosanitaire
0
On ne sent pas le vent.
Moins de 1
Bonnes conditions de traitement.
1
On sent très peu le vent.
1à5
Bonnes conditions de traitement.
2
Les girouettes tournent.
6 à 11
Bonnes conditions de traitement.
3
Les feuilles et les rameaux sont sans cesse agités.
12 à 19
Augmentation du risque de dérive des embruns de pulvérisation. Prendre des précautions, en particulier avec les herbicides, si les cultures avoisinantes sont sensibles. Il est donc recommandé d’utiliser, si on ne peut pas différer l’intervention, des moyens permettant de réduire la dérive.
4 à 12
Le vent soulève la poussière, les cheveux sont dérangés.
20 et plus
Ne pas traiter en pulvérisation ou poudrage.
De 0 à 2 degrés Beaufort : les conditions de traitement sont optimales. 3 : lorsque les feuilles sont constamment en mouvement, il est fortement déconseillé de traiter à moins d’employer des buses à dérive limitée. 4 : interdiction formelle d’intervenir pour tout type de produits. Source : Bayer-agri.fr
par les racines qui se détoxifient les jours suivants. Lorsque le différentiel de température entre le jour et la nuit dépasse 15°C, cette détoxification n’a pas lieu, causant une phytotoxicité qui s’accompagne d’une décoloration et d’un tassement de la végétation. Ce même phénomène de tassement apparaît en cas de gel dans les cinq jours qui suivent une application de sulfonylurées antigraminées. » De nombreuses substances actives disposent de plages de températures idéales à leur action. « Par exemple, les herbicides à base d'hormones s’emploient entre 12 et 25°C et ceux contenant du diflufénicanil entre 5 et 12°C. »
Décaler l'intervention Les caractéristiques du sol jouent sur certains modes d’action, en particulier herbicides et notamment racinaires. Comme le rappelle Arvalis-Institut du végétal, ces derniers pénètrent dans le sol et agissent au niveau des racines de l’adventice. Un sol sec va diminuer leur potentiel de circulation. Mieux vaut alors décaler l’application pour intervenir en sol réhumecté. L’argile et la matière organique ont la faculté de piéger les molécules chimiques. Les racinaires sont là encore particulièrement concernés. Plus les teneurs sont élevées, moins le traitement sera
GRAND ANGLE
Les enjeux de saison
efficace. A titre d’exemple, « il est déconseillé d’utiliser des urées substituées lorsque le taux d’argile du sol excède 20 %. » Le paramètre aux effets les plus visibles est sans nul doute la vitesse du vent. Les recommandations : ne pas traiter par vent fort pour favoriser le contact entre les gouttes et la cible et limiter la dérive. Malgré une interdiction à partir de 19 km/h, Pascal Paquis de 2P Conseil incite à ne pas pulvériser lorsque la vitesse du vent dépasse 17 km/h. « A 7 km/h, les gouttes de taille inférieure à 130 μ n’arriveront pas sur la cible et à 17 km/h, celles de moins de 200 μ. »
Le glyphosate en pH acide
Institut du végétal suggère de l’employer à hauteur d’1 g par ppm de Ca2+ à corriger par 100 l d’eau. Enfin, la conductivité électrique, qui traduit le niveau de minéralisation totale de l’eau, aide plus ou moins les produits systémiques à entrer dans la plante. « La conductivité est excellente si 200 à 250 mg/l (400 à 500 micro Siemens par centimètre) de minéraux sont dissous. Au-delà de 750 mg/l (1.500 μS/cm), l'utilisation de l'eau n'est pas recommandée. » La récupération des eaux de pluie pour remplir la cuve d’un pulvérisateur est envisageable à condition de prévoir un système de filtration suffisamment fin pour ne pas introduire de particules qui colmateraient les filtres et les buses du pulvérisateur. Très douce, l’eau de pluie n’influe pas sur l’efficacité des produits, mais peut accroître le volume de mousse.
positionner au moment de l’infestation qui convient le mieux. « De nombreux fongicides exercent une action préventive dominante et une faible action curative. L’efficacité d’une application même à forte dose sur une maladie bien installée, telle que la septoriose ou la rouille brune, ne sera pas maximale. Quant aux insecticides, certaines matières actives s'emploient en début d'infestation et d'autres peuvent être utilisées sur des populations en place. »
Attention aux incompatibilités Il est temps de préparer sa bouillie. Les différentes formulations existantes sont parfois incompatibles physiquement et/ou nécessitent un ordre d’introduction spécifique dans la cuve.
L'eau utilisée pour préparer la bouillie sera tirée d'un récupérateur d'eau de pluie, du réseau public, ou prélevée dans une mare... avec, à chaque fois, des propriétés spécifiques qui peuvent altérer l'efficacité des produits phytosanitaires. L'eau se caractérise par son pH, sa dureté et la valeur de sa conductivité électrique. Chaque famille chimique atteint un degré d'activité optimal quand l'eau de la bouillie se situe dans une certaine plage de pH. La Chambre d'agriculture de Bourgogne évoque ainsi une meilleure stabilité du glyphosate, des régulateurs à base d'éthéphon ou des pyrèthres à des pH inférieurs à 5. Les sulfonylurées, elles, préfèrent un pH égal à 7. D'autres molécules sont moins sensibles. La dureté de l'eau se mesure en degrés français (°f). Une eau est dite douce à moins de 15°f (60 ppm de Ca2+) et dure à plus de 30°f (120 ppm de Ca2+). « Les ions minéraux, calcium et magnésium, d'une eau dure neutralisent l'efficacité des matières actives. Le glyphosate, les sulfonylurées (mésosulfuron), les dimes, les pyréthrinoïdes sont les plus réactifs. » Une réduction des volumes permet de corriger ou d'atténuer la dureté de l'eau du fait d'une baisse de la proportion d'ions Ca2+ et Mg2+ par rapport à la quantité de matière active. Le recours aux adjuvants correcteurs de dureté, comme le sulfate d’ammonium, peut également remédier au problème. Arvalis-
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Terre-net Magazine I Mars 2013
Ordre 1
Un adjuvant* peut permettre d’améliorer la qualité de la pulvérisation en modifiant certaines propriétés de la bouillie, autrement dit en homogénéisant (pH, dureté), en favorisant la pénétration des produits phytosanitaires, en augmentant la rétention et l’étalement de la substance sur la cible, et la durée de vie des gouttes après pulvérisation (propriétés hygroscopiques).
Exemples sulfate d'ammonium, X-Change, Symbiose
Formulations solides Allié, Primus Emblem Archipel, Unix Mancozèbe
Formulations liquides 1- les suspensions concentrées (SC) 2- les suspo-émulsions 3- les émulsions aqueuses (EW) 4- les suspensions huileuses (OD) 5- les concentrés émulsionnables (EC) 6- les liquides solubles (SL)
4
Adjuvant à l'appui
Formulation
1- les faibles doses < à 100 g de granulés (WG) 2- les sacs hydrosolubles (WPS) 3- les dispersibles (WG) 4- les poudres mouillables (WP) 3
Il faut s’assurer de l’absence de pluie dans les une à trois heures suivant le traitement.
Produits ayant une action sur la qualité de l'eau correcteur de dureté, acidifiant, homogénéisation de la bouillie
2
© Terre-net Média
Pour éviter les problèmes de dépôt de produit ou de floculation, il est conseillé de traiter dans l’heure qui suit la préparation de la bouillie.
Le succès d’un traitement, de désherbage notamment, dépend aussi du stade du bioagresseur et de celui de la culture. Ainsi, la quantité de cires dans les parois des feuilles augmentant avec l’âge de la plante, les cotylédons et la première feuille, peu pourvus, sont plus perméables aux produits phytosanitaires. « Plus l’intervention a lieu sur des stades jeunes, résume Arvalis-Institut du végétal, plus elle a de chances de réussir. L’adventice est alors moins résistante et la culture en place pas assez développée pour créer un effet parapluie. » Un bémol cependant concernant le gaillet et les repousses de tournesol, très peu perméables au stade cotylédons et qu’il vaut mieux traiter à 1 feuille. Pour les autres interventions, la Chambre d’agriculture de Bourgogne préconise de s’interroger sur la fonction curative ou préventive des matières actives afin de les
Opus Opéra Horizon EW, Mavrik flo Alister, Kalenkoa Sherpa 10, Celio Caramba Star, Cycocel
Les adjuvants 1- les tensio-actifs ou mouillants 2- les huiles minérales ou végétales
Heliosol, Li700 Actirob B, Vegélux
Source : Chambre d'agriculture de Bourgogne
© Terre-net Média
Viser les stades jeunes
Impact de différents facteurs sur l’efficacité du traitement
Arvalis-Institut du végétal conseille d’incorporer en dernier les correcteurs de carence, qui contiennent magnésium, manganèse et cuivre. « Attention, ils sont souvent la cause d’incompatibilités physiques. Or, celles-ci peuvent être lourdes de conséquences et entraîner une perte d’efficacité ou la formation de floculats susceptibles de
physique sont grands. » L'agitation doit être permanante afin de faciliter la dispersion des différents produits et de maintenir l’homogénéité de la bouillie. » La vanne d’incorporation est à fermer dès la fin de la procédure, sans quoi l’air s’introduit et de la mousse se forme pouvant occasionner un débordement, donc une pollution si le contenu tombe au sol. Pour éviter la mousse, les produits devraient être systématiquement incorporés par un tuyau au fond de la cuve. » Si malgré ces précautions, les anti-mousses présents dans les formulations commerciales sont insuffisants, il est possible d’en ajouter. « Ce type de spécialité se répartit à la surface de la bouillie. Il modifie la tension superficielle de l’eau et empêche ou réduit la formation de mousse. » La pulvérisation doit être effectuée dans l’heure, la dégradation des matières actives en solution pouvant être rapide.
(Source : Arvalis-Institut du végétal)
boucher les buses et les filtres. Parfois, elles peuvent même rendre le mélange inutilisable. » Enfin, pour optimiser les conditions de mise en œuvre, la cuve principale doit être remplie aux deux tiers du volume final souhaité. « Plus la bouillie est concentrée, prévient l’institut, plus les risques d’incompatibilité
Mathilde Carpentier
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Quizz - C’est clair comme un fond de cuve ?
A. En la réchauffant au contact du soleil ou en utilisant l’eau chaude du réseau. B. En baissant les volumes d’eau par rapport à la quantité de matière active. C. En abaissant son pH.
Question 3 : B. C’est tôt le matin ou tard le soir que les conditions (hygrométrie, température, vitesse du vent, ensoleillement) optimales seront le plus souvent réunies.
A. Solides, liquides puis adjuvants. B. Adjuvants, liquides puis solides. C. Cela n’a pas d’importance.
Question 6 : Quel impact sur le traitement peut avoir une teneur élevée du sol en argile ? A. Elle favorise la circulation des racinaires dans le sol. B. Elle réduit la dégradabilité des matières actives et accroît la persistance du produit. C Elle bloque les molécules et limite donc leur action.
Réponses quizz :
A. Lorsque la vitesse du vent est supérieure à 7 km/h. B. Lorsque la vitesse du vent est supérieure à 10 km/h. C. Lorsque la vitesse du vent est supérieure à 19 km/h.
Question 4 : Comment corriger une eau trop dure ?
Question 5 : Dans quel ordre faut-il incorporer les produits dans la cuve ?
Question1 : C. Afin d'optimiser l'efficacité du traitement, il doit se faire avec une hygrométrie supérieure à 60 %. Ainsi, l’herbicide pénètre plus facilement notamment dans la plante adventice.
Question 2 : Dans quelle condition météorologique ne faut-il pas pulvériser ?
A. La nuit. B. Tôt le matin ou tard le soir. C. Le midi.
Question 4 : B. La réduction du volume de bouillie, tout comme l’ajout d’un adjuvant correcteur, peut adoucir une eau trop dure. Attention, une eau dure peut autant être basique qu’acide. Une acidification entraînerait la dégradation de certaines molécules.
A. Inférieure à 40 %. B. Comprise entre 40 et 60 %. C. Supérieure à 60 %.
Question 3 : A quel moment de la journée vaut-il mieux traiter ?
Question 2 : C. L’optimum se situe entre 0 et 11 km/h. Au-delà et jusqu’à environ 17 km/h, il faudra essayer de limiter la dérive en optant, par exemple, pour des buses à injection d’air basse pression.
Question 1 : En prévision de l'application, je vérifie l'hygrométrie. Celle-ci doit être :
Question 6 : C. L’argile et la matière organique ont la faculté de piéger les substances chimiques. Plus les teneurs sont élevées, moins le traitement sera efficace. Question 5 : A. D’abord, les produits agissant sur la qualité de l’eau ; ensuite, les solides, les liquides, puis les adjuvants. Au sein de chaque grande catégorie, selon le type de formulation, un certain ordre doit également être respecté.
Avis d'Agri
*Pour plus de précisions sur les conditions d’une pulvérisation bas volume et spécifique aux herbicides, reportez-vous aux Terre-net Magazines n°20 et 22. Prochainement, nous reviendrons sur le choix des buses et des adjuvants.
© Sébastien Gougelet
« Je veille moi-même à certains facteurs, pour d’autres c’est plus compliqué »
Sébastien Gougelet, polyculteur sur 170 ha à Auve (Marne), s’appuie sur un logiciel pour connaître la dose de correcteur à introduire et l’ordre d’incorporation des produits dans la cuve.
«A
vant de déclencher un traitement, j’observe mes parcelles et je me fie aux préconisations de mon Geda et de la coopérative. Je prends ma décision en fonction de la variété,
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Terre-net Magazine I Mars 2013
du stade de la culture, du type de maladie… En période d’interventions, je consulte généralement la météo le dimanche soir pour anticiper et prévoir a priori quels jours seront les plus propices. Puis chaque soir, je surveille le temps du lendemain. Je reste également vigilant visà-vis des conditions des jours qui précèdent et qui suivent l’application. En blé, il faut par exemple éviter le gel après un désherbage. Une fois que j’ai décidé d’intervenir, je vérifie que j’ai bien les produits puis j’entre les noms commerciaux dans un logiciel d’Agri-Conseil, Tuduca. En tenant compte des caractéristiques de mon eau – pH, dureté – renseignées au préalable, il m’indique la dose de correcteur à introduire et l’ordre d’incorporation de mes produits dans la cuve. Les cas de figure sont trop nombreux et j’ai peur de me tromper. Au moins là, je suis sûr de ce que je fais. J’édite le tout, ce qui me permet le lendemain de procéder correctement au remplissage de mon pulvérisateur et de ne rien oublier.
Avant l’aurore Je vise 4-5 h du matin pour traiter, histoire, si tout se passe bien, d’avoir fini vers 7 h 30. D’abord, parce c’est la période de la journée où la plupart des condi-
tions favorables sont réunies et aussi pour des raisons d’organisation personnelle. A partir de 8 h généralement, le vent se met à souffler et l’air devient plus sec, en même temps que le soleil se lève. Je vérifie l’hygrométrie, la température et la force du vent selon le mouvement des feuilles des arbres. Je remplis ma cuve au point d’eau collectif en m’interdisant d’y revenir une fois le premier produit incorporé. Je mets des gants, un tablier et des lunettes. Cela ne m’arrive que très rarement de ne pas porter mes équipements de protection.
Difficile de tout mesurer Parfois, pour une raison quelconque, le traitement prend plus de temps et je me fais avoir. Je dois vider ma cuve même si les conditions ne sont plus optimales. Je bascule alors des buses à fente classique à celles antidérive. Par ailleurs, je ne tiens globalement pas compte de la teneur en argile ou en matière organique de mon sol. Ce sont des données dont j’ai du mal à mesurer les conséquences sur l’efficacité de mon traitement. Par contre, je sais qu’un sol sec nuit à l’activité des produits racinaires. Dans ce cas, je privilégie les foliaires. Et enfin, je rince systématiquement mon pulvérisateur au champ. » Propos recueillis par Mathilde Carpentier
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Gautier
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1990 - 110 ch - 7630 h semi-powershift Prix HT : 16 000 €
KUHN
CASE IH MX 180
FENDT 714 Vario
FORD 8240 SLE
Mc CORMICK
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RLT Arès 626RZ
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BLANCHARD
CASE IH 5140
2004 - 140 ch - 4700 h Rel AV Prix HT : 56 500 €
1994 - 110 ch - 6575 h Rel AV Prix HT : 13 000 €
1997 - 5300 h 95 ch - Chargeur Prix HT : 16 500 €
2001 - 115 ch - 7300 h Chargeur - Rel AV Prix HT : 23 000 €
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4 5 000 €
4 4 500 €
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MF 6465
MF 4245
2007 - 120CV - 3900 H Cab. clim. - Pont AV susp. Pneus neufs
1999 - 85CV - 5885 H Charg. MX 100 - Fourche Griffe - Pneus neufs
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17 000€HT
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1995 - 110CV - 6500 H Boîte semi-powershift Relevage - Cde électro.
2006 - 90CV - 3308 H Clim. - Boîte synchro Bati MAILLEUX
2 7 900 €
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JOHN DEERE 7710 Powerquad
25 500€HT
33 000€HT
2004 - 5470h - Cabine Susp. - Rel. AV
1999 - 6800h - Relevage Avant
1 9 900 €
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2 5 000 €
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CASE IH JX 90
CASE IH MX 135
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2009 - 90CV - 1007 H Cab. clim. - Boîte synchro 20-12 - Inverseur méca.
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2008 - 3100h - Pont AV Susp. - Rel. AV
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JOHN DEERE 2264
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JOHN DEERE 7830 Autopowr
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73 000€HT
2008 - 1500h - Pont AV Susp. - Rel. AV
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Fiche occasion, John Deere 6930 Premium Marque : John Deere Modèle : 6930 Premium Puissance annoncée (ch) : 155 - 97/68 EC Moteur : 6 cylindres PowerTech - Stage IIIa (Tier 3) Cylindrée (l) : 6,79 Boîte de vitesses : semi-Powershift PowerQuad Plus (20 AV/AR, rampantes en option) ou AutoQuad Plus (option) ou AutoPowr (option) Couple maxi (N.m) : 700 à 1.500 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 8,4 PV 4RM (t) : 5,88 © John Deere
Un best-seller de la fin des années 2000
Avis utilisateurs et réseau de distribution
e 6930 Premium (P), modèle le plus puissant de la série 6030 P, est arrivé sur le marché en 2006 succédant au 6920, dont il est très proche esthétiquement. Beaucoup de points ont été améliorés, en particulier la finition en cabine. Une innovation à noter : l’arrivée du CommandCenter sur l’accoudoir CommandArm. Le moteur 6 cylindres maison, avec turbo à géométrie variable Le John Deere 6930 "standard". et quatre soupapes par cylindre, peut être associé à la transmission semi-Powershift PowerQuad Plus ou, en option, à l’AutoQuad Plus (passage automatique des rapports sous charge) ou à l’AutoPowr (variation continue).
© John Deere
L
Si la version "Premium" représente la très large majorité des ventes de 6030 en France, ce tracteur est également disponible en version "standard", aux tarifs plus attractifs, mais dépourvue de transmission à variation continue et de cabine suspendue. Depuis 2011, le 6930 P est remplacé par le 6150R, aux courbes plus racées et proposant la nouvelle transmission Direct Drive. Unités commercialisées en France entre 2007 et 2012 : 3.100. Options les plus vendues : climatisation, cabine suspendue, siège pneumatique, vitesses rampantes. Rappels recensés : reconditionnement sur joint de culasse de certains 6930 Premium. Matthieu Freulon
+ -
Moteur nerveux et relativement sobre. Tracteur confortable avec cabine silencieuse. Facilité de prise en main et d’utilisation. Modèle polyvalent et maniable. Beaucoup d’options (veiller au niveau d’équipement dans les annonces). Cabine peu spacieuse. Joint de culasse et turbo à surveiller. Tracteur plutôt léger (sans lestage).
Notation Fiabilité : Finition : Budget : Cote à la revente :
Cote moyenne des John Deere 6930 Premium 54.000 €
52.000 €
50.000 €
48.000 €
46.000 €
2008
2007
2006
(années)
Cote établie pour un tracteur en équipement standard et sur une utilisation moyenne annuelle de 500 h.
Sélection d’annonces : retrouvez les annonces de ce modèle sur Terre-net-Occasions.fr
Pour accéder aux détails de ces annonces, utilisez le numéro de référence (ex : N°200198)
N° 248545
John Deere 6930 Premium 2009 - 155 ch - 4.620 h Prix HT : 50.000 €.
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N° 260634
John Deere 6930 Premium 2006 - 155 ch - 5.500 h Prix HT : 43.000 €.
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N° 255917
John Deere 6930 Premium 2012 - 155 ch - 325 h Prix HT : 70.000 €.
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John Deere 6930 Premium 2008 - 155 ch - 6.348 h Prix HT : 60.523 €.
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