Terre-net Magazine n°7

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par

Essayez et prenez les commandes de l’agriculture de prÊcision !


Terre-net Média

[ Éditoriaux ]

Terre-net Magazine

L'agriculture d'aujourd'hui

Un autre regard sur le machinisme

Q

uoi de mieux, avant d’acheter, que d’essayer les différents matériels existants ! C’est le principe de Terre à Terre. Pendant trois mois, vous avez pu suivre 8 agriculteurs mettant à l’épreuve, dans leurs exploitations, 8 matériels d’agriculture de précision de 8 marques différentes. Le 16 juin à Terre à Terre, c’est à

REDACTION – redaction@terre-net.fr Rédacteur en chef : Pierre BOITEAU. Adjoints : Frédéric HENIN, Pierre CRIADO. Politique agricole, économie, gestion : Frédéric HENIN, chef de rubrique. Productions végétales : Mathilde CARPENTIER, chef de rubrique. Machinisme, agroéquipements : Thibaut GUILLET, chef de rubrique, Matthieu FREULON. Cours & Marchés, analyses prospectives : Gaël PAUGAM, chef de rubrique. Syndicalisme, société et politique : Pierre CRIADO, chef de rubrique, Arnaud CARPON. Interactivité, buzz, forums et newsletters : Olivia HERMITTE et Jamel LARBI. Secrétariat de rédaction : Céline CLEMENT. PUBLICITÉ – regieagricole@terre-net.fr Direction commerciale : Christophe CASANOVA - Guillaume MORO. Chefs de publicité : Alexandre CARTIER, Vincent FONVERNE, Basma DARRAJI, Laurent LEBEUR, Benjamin LESOBRE, Damien ROY. PETITES ANNONCES – annonces@terre-net.fr Direction commerciale : Geoffroy HOUETTE. Chargés d’affaires : Julien TOUS, Julien STROZYK, Lucia BEDOYA ROMERO, Cyrielle FOURMENTAL, Jean-Yves ROLLAND, Damien ROY, Maxime VERHAEGHE. BASES DE DONNÉES & MARKETING DIRECT – infohyltel@hyltel.fr Hyltel Groupe ISAGRI Direction : Jean-Marie LAVIGNE. Direction commerciale : Christophe SEMONT. Chargés d’affaires : Pauline CURMER, Pierre-Yves LE DORVEN, Yoan RANSINANGUE, Damien ROY. Responsable de la base : Grégory JAMAIN. Gestion technique base : Benoît BOSSARD, Anthony RENAULT, Hakim SIAD, Thibaut LOSFELD, Alexandra TIGEOT. INFOGRAPHIE, FABRICATION – Infographie@terre-net.fr Direction artistique : Nicolas LEFRANC. Responsable Maquettiste : Magali BOSSARD. Studio Création : Hélène CHARTIER, Mathilde GRIFFOIN, Julien KLEBER. Développement : Clément BILLORE, Arnaud BETTEMBOT. ÉDITION , EVENTS & WEB TV– edition@terre-net.fr Direction : Myriam DEVISCH. Virginie SAILLIART, Benoît EGON, Olivia HERMITTE, Alain DUPUY, Caroline LELEU, Jamel LARBI, Gaël PAUGAM, Hakim BETRAOUI, Amandine BANNERY. Ont aussi participé à ce numéro Daniel LATOUCHE, Jean-Luc DEMAS, Céline ZAMBUJO, Laurent CHUPIN, Pascal VAN DE WEGHE. SERVICES GÉNÉRAUX, JURIDIQUE & FINANCIER Directeur Administratif & Financier : Jean-Marc STAUFFER. Chef Comptable : Nicole DROZ. Juriste : Nathalie GOUVERNET. Imprimé par Imprimerie LECLERC 163 rue Menchecourt 80100 ABBEVILLE N°7 - Juin 2011 Tirage : 105000 / ISSN 2112-6690 N° enregistrement à la Commission paritaire des publications et agences de presse : 0313 T 90765 Soucieux de la préservation de l’environnement, la société TERRENET sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT.

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Jean-Marie SAVALLE, Président Directeur Général, ISAGRI. Gérard JULIEN, Directeur, Nouvelle Génération de Presse Agricole. Arnaud ROMOLI, Directeur délégué de la Publication. Pierre BOITEAU, Directeur des Rédactions. L'agriculture Myriam DEVISCH, Directrice de l’Edition. d'aujourd'hui Xavier DUFAY, Directeur Technique.

votre tour de les essayer.

Le succès des éditions de Terre à Terre se confirme chaque année car c’est un évènement de troisième génération où vous, agri-managers, êtes au centre de la manifestation avec un parc matériel, mis à votre disposition, par les constructeurs pour être essayé, en grandeur nature sur des parcelles spécialement affectées. Sur Terre à Terre, vous n’êtes pas de simples visiteurs mais

Arnaud Romoli Directeur de Terre-net Média

des acteurs agri-essayeurs.

Le 16 juin à Oursel-Maison/Hardivillers, près de Beauvais, la 4ème édition de cet évènement national rassemblera 4.000 agriculteurs décideurs et 44 exposants, venus de toute la France. Tout en essayant les outils de dernière génération, présents sur ce salon d’affaires professionnel, vous pourrez échanger et partager autour de l’agriculture de précision. Toute l’équipe Terre-net Média, de tous les métiers, est mobilisée pour cet évènement et a hâte de vous retrouver. Sur Terre à Terre, professionnalisme et convivialité vont de pair. Un rendez-vous à ne pas manquer pour un autre

regard sur le machinisme.

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Entre modernité et tradition Alain Cugnet, agriculteur à Armancourt (Oise)

technologiques l’agriculture de précision Lesdeprouesses

rendent notre métier de moins en moins physique et garantissent un travail de qualité. Cela améliorera-t-il la situation des agriculteurs ou, au contraire, celle des fournisseurs ? Cela fera-t-il baisser, encore davantage, le prix de nos productions ? La mécanisation a fait chuter, en deux ou trois générations, la proportion d’actifs agricoles de plus de 50 % à moins de 5 % : peut-on et surtout doit-on encore diviser par 10 le nombre d’agriculteurs ? Sans tomber dans le culte du passé et de ses méthodes, la question est une tenaille : individuellement, l’agrandissement des exploitations est un moyen d’améliorer notre revenu ; mais, globalement, ce même agrandissement entraîne la diminution du nombre d’actifs agricoles avec, par conséquent, une perte de poids politique pour les agriculteurs et un fossé qui se creuse de plus en plus avec le reste de la société.

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Terre-net Magazine Avenue des Censives – TILLE BP 50333 60026 BEAUVAIS cedex – Tél. 03 44 06 84 84. ISAGRI - SA au capital de 1.020.000 €. 327 733 432 RCS Beauvais. terre-net@terre-net.fr

Par ailleurs, la technologie, aussi pointue soit-elle, ne pallie pas encore les catastrophes naturelles. Face aux raz-de-marée dévastateurs ou aux sécheresses, comme celle qui sévit dans l’hémisphère nord cette année, nous restons bien démunis. Il y a heureusement des éléments favorables à court terme, tels que le prix élevé des céréales et la faible pression des maladies et à long terme, comme la consommation mondiale durablement en hausse, le remplacement des énergies fossiles à prévoir… Malgré les évolutions techniques et technologiques, nous devrons continuer de nous battre tous les jours pour faire, encore et pour

longtemps, prospérer la "tradition agricole".

Éthique1 Annonceurs & Agences Remise des certificats d'envois postaux

Éthique2 Lecteurs Pas de publi-information dissimulée

Agriculteurs, vous souhaitez écrire ou contribuer à l’ ÉDITO Agri du prochain numéro ? Contactez notre rédaction à redaction@terre-net.fr

www.terre-net.fr - www.elevage-net.fr - www.terre-net-occasions.fr - terre-net-web TV I Juin 2011

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Terre-net Magazine

[ Au sommaire ]

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[ Édito ]

Un autre regard sur le machinisme Entre modernité et tradition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Impact Votre horizon : Tribune de Germinal Peiro, député socialiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tribune de Dacian Ciolos, commissaire européen à l’Agriculture. .

[ Tri angles ]

Des prises de vue, notre point de vue :

Couper les ailes de la volatilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Sans filière, le bio devient très conventionnel . . . . . . . . . . . . . . . . 24

[ Pleins phares ]

Brèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Des hommes et des entreprises ... sur le terrain :

Jean-Baptiste Tournier, Allopneus.com . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

Au coeur du machinisme :

Suivez le guide Terre à Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Initiative Les agri-décideurs en action : Protection des plantes : des solutions alternatives avec les Ets Bellanné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

[ Un bobo, des bobards ]

Cultive ton voisin : L’agriculteur, arriéré ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La température du monde agricole :

Indices de popularité des hommes politiques, utilité des organismes agricoles, moral des agriculteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

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[ Buzz ]

[ Syndic’arène ]

Ogm : l’opinion agricole divisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Philippe Déru : « Agriculteur, un métier noble » . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

[ Argus ]

La cote tracteur :

Massey Ferguson 5445 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31

[ Terre-net Occasions ]

32 Les annonces gratuites des agriculteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 La sélection professionnelle agricole . . . . . . . . . . . . . . . . .

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[ Vision ]

Un autre regard sur l’agriculture :

Sécheresse : inquiétude des forumeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

Le pluralisme des idées :

[ En avant marge ]

Réguler les marchés pour nourrir le monde . . . . . . . . . . . . . . . 27 Les sécheresses davantage redoutées qu’un accident nucléaire . . 28 Importations de viande des pays tiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Le web agricole décâblé :

[ Terre’momètre ]

Les clés pour vous positionner :

Pains : la tradition a parfois du bon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14

[ Inflexion ]

La valeur ajoutée est à vous :

[ Champ planet’terre ]

Passe et impasse :

Les incontournables du machinisme :

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[ Bons plans ]

Découvertes

A lire, à savoir, à voir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44

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[ Tri angles ]

Des prises de vue, notre point de vue

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Marchés des matières premières

Réguler pour couper les ailes de la volatilité et de la spéculation Le G20 "agricole" se tiendra à Paris, les 22 et 23 juin, avec des orientations attendues concernant les marchés des produits agricoles. Les décisions politiques espérées n’auront pas d’impact sur les événements sismiques et climatiques... Certes. Mais, il est indispensable que des mesures concrètes, même les plus minimes, soient prises pour installer plus de régulation dans la gestion des marchés. De ce rendez-vous dépend aussi, pour partie, la paix dans le monde. Les émeutes de la faim sont encore dans toutes les mémoires.

Mars/avril

Après le tsunami, pas de baisse des importations pour le Japon

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AF

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Le Japon dépend des importations de céréales. Accident nucléaire ou pas, le pays importera toujours 100 % de sa consommation de maïs, soit 19 % du commerce mondial. Aussi, le ralentissement supposé des achats japonais, pour atténuer la pression sur les marchés mondiaux des céréales, était sans fondement (lire aussi p. 28).

Avril/mai

Le "weather market" redevient un facteur d’influence A deux mois des premières récoltes en Europe, le "weather market" joue un rôle majeur sur l’orientation des marchés agricoles. Les marchés mondiaux du blé évoluent au rythme des bulletins météorologiques aux Usa et en Europe : en avril, la crainte d’une sécheresse a de nouveau fait flamber les prix et accru la nervosité des marchés.

Mai/juin

G20, des mesures concrètes ou l’échec assuré

© Terre-net

Média

Fin juin, la présidence française du G20 "agricole" présentera huit recommandations pour doter, les marchés de produits agricoles, d’outils de régulation et de stabilisation. Ceci, afin d’améliorer leur fonctionnement et leur résistance aux crises. Espérons que les 20 pays les plus puissants n’auront pas oublié les niveaux record des marchés, à la baisse comme à la hausse, en 2005, 2007 et 2010 ; derniers exemples en date, qui illustrent la nécessité d’intervenir sur les marchés mais aussi, selon certains économistes, de produire davantage. Le succès du G20 "agricole" reposera sur l’adoption à l’unanimité, par les gouvernements, de propositions ou de mesures concrètes, même limitées. Sinon, c’est l’échec assuré (lire aussi p. 27).

© AFP

Pierre Criado

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Les marchés, en temps réel, sur www.terre-net.fr/observatoire-marches


[ Pleins phares ]

Les incontournables du machinisme

Brèves © DR

Agrisem affronte l’engrais et la semence

Les nouvelles trémies frontales compartimentées Dsf 1600 et 2200 d’Agrisem permettent de localiser l’engrais au moment du semis ou encore d’effectuer un mélange variétal. Disponibles en version mécanique ou électrique, elles sont équipées d’une distribution en inox.

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© DR

TX Mix : du 3 en 1 chez Euromark

Pailler, distribuer et mélanger : voici les fonctionnalités communes de la nouvelle gamme TX Mix d’Euromark, comptant quatre modèles de 5,15 à 9,15 m3 de capacité. A noter, de série : une double goulotte, deux démêleurs et une porte arrière hydraulique ; la pesée et la trémie mélangeuse pour minéraux étant en option.

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Carré prend le large avec l’Onatar

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Carré continue de développer son offre d’outils de travail du sol, avec les trois déchaumeurs semi-portés Onatar de 6, 7 et 8 m de large. Ces derniers disposent de quatre rangées à 275 mm d’interligne et, au choix, de cinq types de dents et de sept possibilités d’équipements arrière.

La phrase du mois « Une reprise calme et durable. »

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Textos Partenariat Agrotronix - Dangreville - Cemagref

Ce partenariat avec le Cemob (1) devrait améliorer encore la précision et la modélisation de l’épandage de matières organiques, grâce à l’étude de la pression sur la porte des épandeurs. _________________________________________________

Broyeurs : Kuhn passe à 8,3 m de large

La gamme de broyeurs Kuhn BP s’élargit avec le modèle repliable grande largeur BP 8300 (8,30 m). Celui-ci est conçu sur la base d’une combinaison de trois broyeurs (un frontal + 2 arrière latéraux) et les bras latéraux sont munis de sécurités non stop hydrauliques. _________________________________________________

L’Axema retrouve le sourire !

Les prévisions de l’interprofession en termes d’immatriculations de tracteurs standard s’établissent à 24.100 unités, soit une hausse de 8 % par rapport à 2010. (1) Banc d’essais du Cemagref pour les épandeurs d’engrais organiques

Tel est le souhait de la filière des agro-équipements, exprimé par son président, Jean-Pierre Bernheim, à la conférence de printemps. Mais, avec des carnets de commandes qui se remplissent à nouveau, des cours à la hausse pour les matières premières et des délais de livraisons qui s’étirent, le calme pourrait ne Pub Joker 2010 205x149:Pub Joker 2010 205x149 12/05/11 11:44 Page1 pas durer !

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HORSCH L’agriculture par passion


[ Pleins phares ]

Des hommes et des entreprises ... sur le terrain

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Allopneus.com, une soupape de sécurité Jean-Baptiste Tournier, responsable de la division agraire : « Le client cherche un bon rapport qualité/prix et de la disponibilité » Marché des pneumatiques sous pression : l’occasion de s’orienter vers l’achat en ligne. Jean-Baptiste Tournier, responsable de la division agraire et poids lourd d’Allopneus.com, présente ce site Internet de vente de pneus, qui a déjà fait son petit bonhomme de chemin.

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© Terre-net Média

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’e-commerce est une activité récente. Comment est née l’idée de créer Allopneus.com ? A l’origine, il y a le groupe Pneus France Nord, grossiste en pneumatiques agricoles et industriels. En 2004, cette société a subi une réorientation vers le secteur de la vente par correspondance. C’est ainsi qu’Allopneus.com a vu le jour. De cinq perSelon Jean-Baptiste Tournier, « la sonnes au départ, l’entreprise en compte situation tendue du marché est aujourd’hui près de 60. Avec 1.200 unités bénéfique » à l’entreprise. écoulées en 2010 et un chiffre d’affaires de 115 millions d’euros, Allopneus.com se positionne comme le leader en France de la vente par correspondance de pneus agraires et poids lourds (et dans les 20 meilleurs sites marchands du web toutes activités confondues).

« Il faut de la disponibilité » Vente par correspondance rime-t-elle avec service ? Sur le portail, l’internaute peut choisir parmi l’ensemble de notre offre, en toute autonomie et en étant informé de la disponibilité et du tarif. Grâce à un service de notation des produits, nous avons même un retour des utilisateurs (base de 30.000 avis, la majorité concernant le pneu tourisme). Mais, en réalité, le client professionnel a besoin de contacts, surtout en agriculture. C’est pourquoi nous avons développé une hotline de conseillers, basée en France, je tiens à le préciser. Après le premier appel, les clients sont gérés en compte pour un suivi personnalisé. Ensuite, un diagnostic est réalisé pour évaluer leurs besoins. Tout y passe : par exemple, pour un tracteur, la marque, le modèle, la série, le type de pont avant, de cabine, de jante, le rapport de pont… Et la présence terrain ? Les commandes sont livrées, sous un délai de 48 à 72 heures dans 95 % des cas, dans l’un de nos 150 centres de montage

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Comme les agriculteurs ont besoin de contacts, Allopneus.com a développé une hotline de conseillers.

de pneumatiques, référencés agraires. Après, nous leur passons la main : ils sont indépendants et fonctionnent soit au forfait, soit à l’heure. Cette activité leur donne l’opportunité de toucher de nouveaux clients, tout en augmentant leur chiffre d’affaires atelier. Nous cherchons d’ailleurs d’autres partenaires pour améliorer notre maillage ! Actuellement, le marché est sous tension. Quelles solutions proposez-vous ? Avant tout, il faut de la disponibilité. Pour les pneus agricoles, nous possédons un espace de stockage de 6.000 m², qui nous permet d’acheter et de stocker en gros. La situation tendue du marché est bénéfique pour notre société, d’autant que nous arrivons à contenir une partie des hausses tarifaires par lissage. Le client cherche surtout un bon rapport qualité/prix et de la disponibilité : deux facteurs clés de notre réussite. Laquelle suppose aussi d’étroits partenariats avec des manufacturiers, tels que Cgs Tyres ou encore Bkt. Aujourd’hui, quelles sont les priorités de développement d’Allopneus.com dans le domaine agricole ? J’en citerais trois. La première : renforcer notre réseau de centres de montage, comme je l’ai déjà évoqué. Ensuite, notre offre doit être étoffée, notamment en produits premium ; ce qui n’est pas forcément facile car, dans cette catégorie de pneus, les manufacturiers délaissent le marché de "seconde monte" pour alimenter les constructeurs. Enfin, et toujours par rapport à notre offre, nous devons proposer des références plus techniques, connexes aux pneumatiques ou réservées aux usages spécifiques. Des marchés de niche en somme. Propos recueillis par Thibaut Guillet

Matériels, pièces, équipements... : près de 2 millions d’annonces agricoles sur

www.terre-net-annonces.com


[ Pleins phares ]

Au coeur du machinisme

Terre-net Magazine

Suivez le guide Terre à Terre Un autre regard sur le machinisme

Crédit photo : photomontage Terre-net Média

Rendez-vous sur www.terreaterre2011.fr pour découvrir tous les reportages vidéo et les avis des agri-essayeurs de cette édition 2011.

L’agriculture de précision mise à l’épreuve «P

lus de dix ans que l’on en parle, mais il aura fallu attendre 2011 pour que l’agriculture de précision se retrouve sur le devant de la scène. Ainsi, nous ne pouvons que nous féliciter d’avoir choisi ce thème pour la quatrième édition de Terre à Terre. Comme nos agri-essayeurs, présentés dans le précédent numéro de Terre-net Magazine, l’ont souligné, la réflexion n’a pas qu’une seule porte d’entrée. Il revient à chacun d’identifier ses priorités, mais surtout les contraintes de son système d’exploitation. A l’issue de la période d’essais et en prévision de la journée rétrospective de Terre à Terre 2011, un sentiment gagne toute l’équipe de Terre-net Média : celui d’avoir rendu un peu plus accessibles toutes ces solutions, qui trop souvent ne le sont pas. Alors, rendez-vous à Oursel-Maison/ Hardivillers dans l’Oise, le 16 juin, pour les tester sur le terrain ! » Par Thibaut Guillet, Simon Ravenaux, Matthieu Freulon, Pierre Criado et Arnaud Carpon

www.terre-net.fr - www.elevage-net.fr - www.terre-net-occasions.fr - terre-net-web TV I Juin 2011

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[ Pleins phares ]

Au coeur du machinisme

Terre-net Magazine

Gps Switch

Une longueur d’avance grâce à une largeur de moins © Terre-net Média

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près la pulvérisation, c’est à l’épandage de profiter de la coupure de tronçons. Et au prix des intrants, le retour sur investissement a de quoi attirer l’attention. Sur la base de son Za-M, Amazone propose la coupure de tronçons (en six tronçons), grâce aux fonctionnalités de pesée embarquée et de variation de la vitesse de rotation des disques (de 300 à 750 tr/min). Du côté équipements, il faudra compter sur un boîtier supplémentaire et sur une balise dGps Egnos. En outre, notre agri-essayeur a pu tester, en exclusivité, la prochaine évolution : la barre de guidage, présente sur le boîtier Amatron 3 depuis la sortie de l’automoteur Pantera. Retour sur investissement / simplicité d’utilisation / réduction de la pression environnementale Deux consoles / interface des consoles

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New Holland FM 1000 Console haut de gamme et Rtk coopératif P

Interface de la console / coût du Rtk coopératif Réseau coopératif réservé au matériel Trimble / console non Isobus

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ré-équipé d’usine pour les applications Gps avec une antenne Gps, un capteur de direction Autosense, un actionneur sur l’orbitrole et un contrôleur de navigation T3, le T7 de New Holland peut même accueillir l’interface d’autoguidage sur son écran Intelliview III. Toutefois, le choix du constructeur s’est porté sur une console supplémentaire. Et quelle console : la FM 1000 de Trimble dispose d’une dalle tactile couleur de 30,73 cm, certainement l’une des plus abouties du marché pour le guidage ! Seul bémol, elle n’est pas Isobus. En revanche, elle intègre la balise radio permettant de recevoir le signal Rtk, signal coopératif du Gie Coop&Tech en l’occurrence.

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Claas S3 et Rtk Gprs La précision centimétrique du Rtk via Gprs © Terre-net Mé

L

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Couverture du réseau Rtk Gprs / coût du Rtk Gprs Intégration de l’autoguidage au tracteur / pas de sauvegarde des matériels dans la console

 Rendez-vous sur 10

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a particularité de l’autoguidage du tracteur Claas réside dans l’absence de balise Rtk, alors que le dispositif bénéficie de la même précision et d’une couverture quasi nationale. Fourni par Sat-info, le signal est capté via un modem en cabine. Un système qui s’accompagne, pour l’agriculteur, d’un investissement moindre (simple abonnement téléphonique) de l’ordre d’un abonnement à un signal Rtk coopératif. Du côté de l’interface utilisateur, le terminal S3 est muni d’un écran tactile de 21 cm et d’une mémoire interne de 1 Go. L’Arion 540, lui, est équipé post usine d’un capteur d’angle de braquage, d’un contrôleur de navigation et d’un distributeur proportionnel recevant les commandes de navigation. Et, d’ici fin 2011, la série Arion 500 devrait proposer le pré-équipement d’usine.

www.terreaterre2011.fr


[ Pleins phares ] Au coeur du machinisme

Terre-net Magazine

Agrifac EcoTronicPlus Gps Au doigt, à l’œil et à la bonne pression

D

éjà catalogué haut de gamme, l’automoteur Condor se dote, dans sa livrée 2011, de deux éléments le faisant entrer dans l’ère de l’agriculture de précision. Ainsi, à la console tactile générale, s’ajoute la fonctionnalité de coupure de tronçons (jusque 32 tronçons !), tandis qu’un second écran tactile amène le guidage de série et l’autoguidage en option (vitesse maximale en mode autoguidage : 20 km/h). Compatible, selon les besoins, avec les signaux Omnistar ou Rtk, la console permet l’export de données via usb et accepte les signaux vidéo. A noter également : elle contient d’autres technologies, comme le Wifi et le Bluetooth, non activées pour le moment, mais qui pourront l’être pour de prochaines applications.

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Finition haut de gamme / ergonomie des consoles Tarif / développement électronique et guidage propriétaire / vitesse maximale de 20 km/h

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[ Pleins phares ]

Au coeur du machinisme

Terre-net Magazine

Case IH FM 1000 et base Rtk individuelle Console haut de gamme et Rtk individuel C

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omme son cousin de chez New Holland, le Puma est prééquipé d’usine pour les applications de précision avec une antenne Gps, un capteur de direction Autosense, un actionneur sur l’orbitrole et un contrôleur de navigation T3. Même si le Puma peut accueillir l’interface de l’autoguidage sur son écran Afs, le constructeur a choisi une console additive, la FM 1000 de Trimble, tactile, couleur et de 30,73 cm. Celle-ci est sans aucun doute l’une des plus perfectionnées du marché pour le guidage avec, comme seul point noir, le fait qu’elle ne soit pas Isobus. Accueillant le récepteur radio, la balise prend ici une précision centimétrique sur une base fixe individuelle, située sur l’exploitation. Et cela a un coût bien sûr ! Interface de la console / balise déplaçable Console non Isobus

L’autoguidage nomade par excellence

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quiper facilement son tracteur de l’autoguidage : c’est faisable avec les solutions électriques. L’Ontrac 2 de Satplan réalise un autoguidage nomade, comprenez adaptable, sur le volant de plusieurs matériels, sous réserve de déplacer le récepteur et la console (à moins d’en avoir plusieurs). Associé à la console Intégra et à son écran tactile de 12 pouces, le guidage est tout aussi efficace sous réserve de ne pas avoir trop de jeu dans la direction ! Quant au signal de correction, il est de type Rtk. La double antenne Paradyme est compatible avec tous les signaux de positionnement comme de correction, même Gprs. Autre intérêt : la correction du dévers grâce à la technologie brevetée multiaxe logic 7D. Autoguidage nomade / Sav / simplicité de l’interface de guidage / double antenne Paradyme Pas si nomade que ça, compte tenu de la console et de l’antenne / console non Isobus

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Satplan Ontrac 2

John Deere Green Star 2630 La multifonctionnalité John Deere s’ouvre aux autres matériels Isobus dia © Terre-net Mé

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Interface de la console / signaux de correction proposés par les concessions John Deere Peut-être trop de fonctions ! / toutes les fonctionnalités ne sont pas encore opérationnelles (gestion parcellaire avec Visioplaine)

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ettre en avant toutes les capacités de sa console 2630 : telle est l’initiative prise par John Deere pour cet essai Terre à Terre. Compatibilité Isobus, entrées vidéo, suivi parcellaire via Apex ou Visioplaine et bien entendu autoguidage : cette console tactile couleur de 26 cm offre de nombreuses fonctionnalités. Compatible avec les matériels Kverneland et Tecnoma, elle peut accueillir l’application Tecnis de contrôle d’un pulvérisateur, dont dispose notre agri-essayeur. Associée à une poignée déportée et à la nouvelle antenne StarFire 3000, qui comprend un correcteur de dévers tridimentionnel (compatible SF1, SF2 et Rtk), la coupure de tronçons automatique John Deere prend également le pas sur la coupure de tronçons d’origine, non intégrable.

www.terreaterre2011.fr


[ Pleins phares ] Au coeur du machinisme

Terre-net Magazine

Isagri Isa360

Faire de son tracteur un bureau

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éritable ordinateur de bord, la console Isa360 se compose d’une dalle 16/9ème de 10,2 pouces, entièrement tactile, sur laquelle peuvent être visualisés, en simultané, la trajectoire à suivre, les tronçons à couper, la surface travaillée… Combinée à une antenne dGps Egnos, l’application Isaguide pilote le guidage. La console prend aussi en charge automatiquement la gestion des outils Isobus. Sa connexion Gprs et/ou Bluetooth permet de récupérer, en temps réel, les informations météorologiques de Terre-net.fr et donc de suggérer des plages d’intervention. Par ailleurs, Isagri compte multiplier les applications pour cette console en commençant par Agrimap qui assure, dès aujourd’hui, la gestion parcellaire. La vidéo et l’autoguidage pourraient lui emboîter le pas. Interface de la console / gestion parcellaire Agrimap / connexion Internet Guidage simple / certaines fonctionnalités inactivées

© DR

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Pour la première fois en agriculture La bande annonce de Terre à Terre 2011, en présentant cette page devant votre webcam ! Rendez-vous sur :

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[ Inflexion ]

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La valeur ajoutée est à vous

Pains sous marques La tradition a parfois du bon

Une meilleure rémunération pour le blé tendre, première céréale française : l’idée a de quoi séduire. Loin du marché de niche, les filières de fabrication de pains ou de baguettes sous marques, identifiables par le consommateur, se multiplient. Quand la qualité a un prix…

© DR

Une douzaine de producteurs gardois fournit le blé pour la confection du Raspaillou, vendu dans 55 boulangeries réparties sur le Gard, l’Hérault et l’Aude.

A

lors que les machines à pain trônent aujourd’hui dans bon nombre de cuisines, que les enseignes des boulangeries arborent fièrement les couleurs de telle ou telle marque de baguette, le goût retrouvé du consommateur pour un pain de qualité supérieure motive la création de filières dédiées. Comme celle de la Limousette il y a dix ans dans la Creuse. Thierry Rouffet, producteur de blé et président du Gie Blé du plateau d’Evaux, souhaitait « valoriser une production locale de qualité et se passer des intermédiaires pour augmenter la marge dégagée par la culture du blé ». Chaque année, quatorze fermes livrent, à trois meuniers du secteur, 150.000 t de Camp Rémy, variété rustique au rendement moindre mais régulier, résistante aux maladies et affichant de très bonnes qualités boulangères.

Mis à part l’enregistrement systématique des interventions et l’interdiction d’épandre des boues de stations d’épuration, le cahier des charges ne donne pas d’indications de moyens, mais des obligations de résultats « J’atteins 80 q/ha de rendement moyen sur mes trente à cinquante hectares annuels de blé, semés avec les variétés Apache et Galibier notamment. L’an dernier, j’ai vendu environ 200 t de blé aux minoteries Viron et, cette année, 150 t ; soit une bonne partie de ma récolte. »

« 5 à 10 €/t de plus qu’à la coop »

L’acheteur affrète un camion pour venir chercher le blé stocké chez l’agriculteur, qui possède une capacité de stockage d’environ 700 t (selon les besoins, une à deux fois par mois pour le Galibier et une à deux fois par an pour la variété Apache). Plus-value légitime Le paiement a lieu à chaque fin de mois concerné par une livraison. « Le prix est fixé après négociation directe. J’obtiens, Un cahier des charges strict aboutit à un blé certifié de haute en moyenne, une plus-value de 5 à 10 €/t par rapport au blé qualité, vendu en moyenne 170 €/t. « Une plus-value légitime, livré à la coopérative. » estime Thierry Rouffet, pour une production exiDans le Gard, en l’absence geante, qui respecte des normes sévères de traça« Valoriser une production d’acheteur en meunerie, le blé bilité et de certification ». tendre bio était écoulé en aliSébastien Mineau, producteur sur 120 ha dans la locale de qualité. » mentation animale à 180 €/t. Beauce, travaille depuis deux campagnes avec Jusqu’à ce que le Civam Bio du les minoteries Viron, qui ont lancé la baguette Gard (1) trouve, en 2007, une oreille positive auprès de l’Union Rétrodor. « La crise m’a incité à trouver de nouveaux débouchés et à supprimer les intermédiaires. » A la moisson, l’agriculteur apdes maîtres artisans boulangers du département. Les pains porte des échantillons de blé aux minoteries, qui analysent leurs Raspaillou ont vu le jour un an plus tard, avec le soutien du caractéristiques technologiques. « Elles acceptent ou non mes Conseil général. lots et, ensuite seulement, nous rédigeons un contrat. » (1) Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural

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Terre-net Magazine

La baguette tradition a son décret Depuis 1993, un décret définit le pain de tradition française (pain fabriqué, sans additif, exclusivement à partir de farine, de sel, d’eau, de levure ou de levain). Dans le pain courant, la réglementation autorise jusqu’à quatorze additifs, qui permettent d’agir sur l’élasticité, la coloration et la tenue de la pâte, de réduire le temps de fermentation… Une enquête du Clcv (2) indique que des produits comme la Bannette, la Retrodor ou la Campaillette, pourtant plus chers que la baguette ordinaire, ont contribué à la stabilisation des ventes de pain, après une chute ininterrompue de la consommation jusqu’en 2000. (2) Clcv : Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (association de consommateurs)

Depuis 2010, le moulin de Sauret à Montpellier assure la mouture de la farine et la commercialise aux boulangers. « L’occasion de passer de l’échelle départementale à régionale, avec 55 boulangeries réparties sur le Gard, l’Hérault et l’Aude », note Alexandre Bancarel du Civam bio du Gard. Une douzaine de producteurs gardois fournit le blé pour la confection du Raspaillou. 150 t par an sont récoltées sur 75 ha, avec un objectif de production chiffré à 600 t/an. « En 2010, le prix moyen payé au producteur, via une contractualisation annuelle avec le meunier, a atteint 450 €/t, contre une moyenne nationale à 350 €/t pour le blé tendre bio », se félicite Alexandre Bancarel. Mathilde Carpentier

Attractivité unique Appétence accrue Epandage facile et régulier Longue persistance d’action

© DR

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Sébastien Mineau : « 25 % de ma collecte est sous contrat, toutes productions confondues ».

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Un autre exemple dans l’Oise sur

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Juin 2011

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© CLC / HVA CONSEIL 2011 - C.Watier - G.Roumagnac

Moins de matière active/ha


[ Initiative ]

Terre-net

Partage d’expérience

Magazine

Protection des plantes Les Ets Bellanné intègrent 30 % de solutions alternatives Iodus, Opti-Plant, Prp Ebv : ces produits font partie du pack global de solutions préconisées, aussi souvent que possible, par les établissements Bellanné pour la lutte fongicide. Depuis plus de dix ans, ce négociant conseille, à ses quelque mille clients, des alternatives aux techniques traditionnelles et une réflexion globale pour la protection de leurs cultures.

30 % des surfaces de céréales à paille des clients des Ets Bellanné reçoivent Iodus. © Terre-net Média

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epuis une dizaine d’années déjà, les établissements Bellanné dans les Deux-Sèvres préconisent un ensemble de techniques complémentaires aux méthodes habituelles, notamment pour la protection fongicide des cultures. Bertrand Buffard, animateur de l’équipe commerciale, le confirme : « Les résultats « Dès que nous avons accès à une stratégie, qui ne fait pas intervenir les produits phytosanitaires, nous l’examinons de très près ».

« Un programme qui fonctionne très bien »

Aujourd’hui, le négociant propose également Opti-Plant sur céréales, colza et lin, et Prp Ebv sur céréales, maïs et colza. « Près de 30 % des surfaces de céréales à paille de nos clients sont traitées avec Iodus, précise Bertrand Buffard. Nous conseillons, aux agriculteurs, de l’appliquer au stade épi 1 cm, puis de revenir 35 à 40 jours après avec Opti-Plant associé à un fongicide classique à demi-dose. Ce produit s’apparente à une bouillie d’oligo-éléments, qui renforce les défenses de la plante. »

sont là ».

Bénéfices visibles

Jean-Luc Olivier, éleveur de vaches laitières et polyculteur sur 100 ha dans la région de Thouars, a adopté ce programme depuis deux ans pour ses 25 ha de blé. Les 5 ha d’orge reçoivent Iodus en premier traitement et un fongicide classique pour le second. « Je travaille avec les Ets Bellanné depuis suffisamment longtemps pour avoir confiance en leurs préconisations. Après discussion avec le technicien, j’ai mis en place ce programme, qui fonctionne très bien. »

Selon l’agriculteur, par rapport aux itinéraires classiques, « l’efficacité est équivalente, voire supérieure, en considérant les bénéfices visibles en végétation, sur la vigueur des plantes en particulier. Les effets positifs compensent d’ailleurs le surcoût engagé. » Par ailleurs, depuis deux ans, le négociant propose Prp Ebv, essen© DR tiellement sur maïs, « pour aider la plante à mieux supporter les Jean-Luc Olivier et son technicien amplitudes thermiques en début de végétation et à se détoxifier évoquent le confort d’utilisation des Stimulateurs de défenses naturelles plus rapidement après le traitement herbicide ». Bertrand Buffard des plantes (Sdn). préfère, en effet, avoir recours aux activateurs biologiques plutôt qu’à des éléments phospho-potassiques. D’après le négociant, la demande des agriculteurs en matière de solutions alternatives « ou plutôt complémentaires aux stratégies classiques existantes », s’avère importante ; « en tout cas, bien supérieure à celle observée il y a dix ans. » Pour tout savoir sur la protection des plantes : le dossier maladies des cultures sur La réflexion porte sur les Stimulateurs de défenses naturelles des plantes (Sdn) et, plus largement, sur toutes substances capables d’induire des réactions bénéfiques dans les végétaux. Les Ets Bellanné ont démarré avec Iodus de Goëmar, à base de laminarine, un extrait d’algue employé pour lutter contre les maladies des céréales.

www.terre-net.fr 16

Mathilde Carpentier


La protection de vos plantules

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[ Un bobo, des bobards ]

Cultive ton voisin

Terre-net Magazine

L’agriculteur, arriéré ? Non, internaute averti avant tout ! L’agriculteur perdu dans sa "cambrousse", la mine revêche, réfractaire au modernisme : les clichés ont la dent dure ! Alors qu’ils sont complètement obsolètes : la mode, la culture, les loisirs ne sont pas réservés aux "gens de la ville". Ni Internet, comme le prouve encore une fois l’enquête "Agrisurfeurs" 2011 (1). Les chiffres parlent d’eux-mêmes…

«A

llo ? Tu m’entends ? » « Non, ça capte pas. J’suis dans un trou paumé. Internet ? Bah non, y a pas. Si le téléphone passe pas, alors l’Adsl… » Ainsi vont les clichés sur la campagne. L’agriculteur est-il resté bloqué à l’ère du fax et du minitel quand la majorité des Français surfe à 28 mégabits ? Absolument pas. Selon l’Insee, 70,4 % des ménages d’agriculteurs possèdent Internet. Alors que seulement 64 % des foyers français disposent d’une connexion, toujours selon l’Insee. Et les jeunes ne sont pas les seuls à surfer sur le web : l’âge moyen des agriculteurs, qui utilisent Internet dans le cadre professionnel, s’élève à 45 ans ; 71 % ont entre 35 et 54 ans et seulement 19 % moins de 35 ans (45 % pour l’ensemble des internautes français).

93 % des fermes en haut débit

de conseils en lien avec leur activité. Toutefois, leur utilisation d’Internet dépasse le seul domaine professionnel : les trois quarts des agriculteurs connectés ont déjà acheté des ménages d’agriculteurs produits grand public en ligne… comme tout le monde en somme !

De plus, en moyenne, l’"agrisurfeur" est équipé d’un ordi- 70,4 % des nateur depuis plus de douze possèdent ans avec, depuis près de huit ans, un accès Internet. Et 93 % des fermes connectées bénéficient du haut débit ! Par ailleurs, Internet n’est pas réservé aux grandes exploitations céréalières. Près de 50 % des structures connectées comptent moins de 100 ha. 35 % des "agrisurfeurs" sont des producteurs de grandes cultures, 35 % des éleveurs. Une répartition bien équilibrée, qui montre qu’Internet n’est une histoire ni de typologie, ni de taille d’exploitations.

Au moins une fois par jour Pour les exploitants agricoles, l’avantage essentiel d’Internet est de pouvoir accéder à des informations quotidiennes, complètes et variées. Vient ensuite la possibilité de faciliter la gestion de leur exploitation. Par exemple, 41 % des "agrisurfeurs" ont déjà passé, via le web, des contrats de vente sur le marché à terme. Ainsi, les agriculteurs se servent surtout d’Internet pour leur métier, ce au moins une fois par jour. Leur première attente concerne, à ce titre, la recherche de données et (1) enquête réalisée par l’institut Bva, auprès de 1.803 agriculteurs internautes, entre le 21 décembre 2010 et le 21 janvier 2011

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© Watier-Visuel

Le deuxième intérêt d’Internet, selon les agriculteurs, est de faciliter la gestion de leur exploitation.

Internet.

Des consommateurs comme les autres L’analyse du centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture, publiée en 2010, confirme que les agriculteurs sont des consommateurs comme les autres. Ils possèdent la plupart des appareils électroménagers et sont même mieux équipés que la moyenne des Français. Même chose pour les moyens de communication, notamment le téléphone portable. Globalement, leurs comportements de consommation ont évolué dans le même sens que ceux des autres catégories socioprofessionnelles : réduction du poste alimentation au profit des loisirs, de la culture et de l’éducation. Quant au mythe du célibataire endurci, il vole en éclats : les agriculteurs vivent davantage en couple que le reste de la population. Et toc !

Mathilde Carpentier

Les agriculteurs et l’achat en ligne de pièces détachées sur www.terre-net.fr/mag/7bobo


[ Buzz ]

Le web agricole décâblé

Extraits des forums en ligne sur Terre-net.fr

Les forumeurs ne sont pas à sec sur la sécheresse Le manque d’eau, observé début 2011, a suscité de vives réactions d’inquiétude sur les forums de Terre-net.fr, notamment au moment des semis de printemps et du début de la saison de pâturage. Extraits des discussions lancées en avril.

Fanfan « 14 mm en mars et toujours 0 mm en avril, des températures estivales et un soleil sans nuage pour les sept jours qui viennent. Des ronds jaunes commencent déjà à se dessiner dans les blés, au 16 avril ! Le dernier apport d’azote devient de plus en plus incertain. »

Mono44 « Chaque jour qui passe est inquiétant ! Soit le temps vire et la situation se redresse, cela s’est déjà vu. Soit la sécheresse continue. Dans un cas comme dans l’autre, il n’y a rien de bon à en attendre. Aujourd’hui, il y a un grand vent d’est desséchant, c’est vraiment désolant. Cela ne devient plus possible de faire de l’élevage entre la crise et deux sécheresses successives de cette ampleur ! »

Ronchon 38 « 30 ans que je fais ce métier et je n’ai jamais vu ça ! Je ne suis pas d’une nature à me taper la tête contre les murs, mais là je commence à "flipper". J’avais prévu de changer mon tracteur de tête, mais les quelques sous que j’avais mis de côté, je vais les garder pour acheter de la "bouffe" pour mes animaux. Les semis de prairies ne sortent pas. Le ray-grass italien s’est arrêté de pousser mais, pour le moment, il n’a pas l’air de vouloir épier. C’est déjà ça ! »

Patatix

Rendement ou environnement ? Je choisis les deux.

« Très inquiétant ! Dans le Nord, les blés sont en train de décrocher, les betteraves tirent la "gueule" et pas d’eau en vue !!! »

Pénélope « Le Sud est aussi touché. Les blés trop fertilisés en soluble meurent à petit feu. Hauteur des prairies naturelles : 10 cm. J’ai semé, il y a 15 jours, 4 ha de luzerne : ils sont foutus ! Aucun lac collinaire n’est rempli. Les grands lacs de réalimentation non plus. Certains dégâts sont irréversibles. »

Optimiser le rendement tout en préservant l’environnement est au coeur des exigences de l’agriculture d’aujourd’hui. L’ammonitrate est un pur nutriment. Il permet d’obtenir les meilleurs rendements et une qualité supérieure avec un impact environnemental inférieur à tout autre engrais azoté.

Parhers « Je compare cette situation à 1976 : une sécheresse qui commence dès la fin de l’hiver et qui devrait perdurer. Les épis d’orge d’hiver font 25 cm de haut, la "cata" ! Les rendements vont être très médiocres ! »

Patrique

Vous voulez savoir pourquoi ? Visitez www.yara.fr/ammonitrate-pur-nutriment

« Même dans des terres profondes, les dégâts commencent à apparaître. Or, les prévisions semblent séchantes pour les mois à venir. L’assurance climat va encore fonctionner cette année ! »

Toutes les discussions sur www.terre-net.fr/forums

Juin 2011

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[ Syndic’arène ]

Le pluralisme des idées

Ogm La modification génétique divise l’opinion agricole Dans les campagnes, les avis des agriculteurs sur les Ogm restent relativement négatifs. Après les réserves, voire l’opposition, manifestées par des adhérents de Jeunes agriculteurs, de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale, interrogés dans notre précédent numéro (mai 2011), c’est au tour d’Eric Modard, céréalier non syndiqué, et de Christophe Chaussy, du Modef, d’exprimer leur hostilité à l’utilisation de la transgénèse en agriculture. Seul Michel Marque de la Fnsea y voit un progrès technologique. u’est-ce que les organismes génétiquement modifiés vont apporter de plus ? S’ils représentent un intérêt financier pour quelques grands groupes semenciers, ils ne comportent aucun avantage pour nous agriculteurs. Les américains, qui en cultivent en y associant un usage massif d’herbicides, se plaignent déjà de voir proliférer des mauvaises herbes de plus en plus résistantes. Techniquement, nous savons déjà que les plantes génétiquement modifiées nous conduiront tout droit vers une impasse. Nous n’avons pas assez de recul quant aux conséquences qu’elles peuvent avoir sur le long terme, notamment sur la santé.

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Modef Christophe Chaussy

Eleveur ovin et porcin, Ardèche.

100 ha de prairies (30 ha fauchables et 70 ha de parcours). 300 brebis et 100 porcs en plein air. Transformation et vente directe à la ferme et sur les marchés.

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ans une économie désormais mondialisée, le principe de précaution est une aberration, notamment en ce qui concerne les Ogm. Sur les marchés, nous ne nous battons pas à armes égales avec les autres pays. Mon raisonnement est avant tout économique. En irrigant mon maïs, je produis moins que ceux qui peuvent cultiver des organismes génétiquement modifiés, résistants au stress hydrique. Pour 2015, certains annoncent des variétés transgéniques avec des potentiels supérieurs de 15 % aux variétés actuelles. Si nous ne pouvons pas les produire, nous disparaîtrons. Nous sommes victimes d’un dumping à la fois éco- « Victimes d’un dumping logique et économique, entretenu par nos écolo- écologique et économique » gistes qui sont toujours contre tout. La plupart de leurs arguments pour discréditer les Ogm ne tient pas la route concernant le maïs. Par exemple, celui d’une plus grande dépendance vis-àvis des groupes semenciers est fallacieux, puisque nous cultivons des variétés hybrides qui ne peuvent pas être semées à nouveau. Quant aux consommateurs, je ne suis pas sûr qu’ils soient prêts à payer plus cher pour des produits garantis sans Ogm.

Fnsea

Michel Marque

Maïsiculteur, Pyrénées-Atlantiques.

200 ha dont 180 ha de maïs.

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Sans parler de l’hypocrisie des politiques français et européens. Ces derniers autorisent l’importation massive d’Ogm pour nourrir nos animaux, sans nous donner le droit d’en produire. Au final, seul l’agriculteur français en paie les conséquences. »

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Les Ogm constituent l’exemple parfait de la dénaturation du vivant. Leurs promoteurs affirment que leur culture permettra de produire plus. Or, dans les pays industrialisés, produire plus est une erreur. Il faudrait plutôt utiliser, à bon escient, ce que la nature nous offre et surtout consommer moins et s’attaquer d’urgence au gaspillage. Pour ma part, je préfère élever mes animaux en respectant davantage la nature. De plus, avec « L’exemple parfait les brevets qui y de la dénaturation du sont attachés vivant » et la stérilisation des semences, les cultures transgéniques incarnent l’apogée de la marchandisation de l’agriculture. Je veux continuer de choisir les variétés que je sème. En imposant, au monde entier, la culture d’Ogm, on retire ce libre arbitre aux paysans. »

Non syndiqué Eric Modard

Producteur de grandes cultures, Eure.

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130 ha dont 55 ha de blé, 15 ha d’orge d’hiver, 30 ha de colza, 20 ha de pois de printemps, 5 ha de pois d’hiver.

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e ne m’oppose pas de manière catégorique aux Ogm. La modification génétique peut présenter des intérêts autres qu’agricoles. Je pense notamment à la médecine. C’est pourquoi, il ne faut pas détruire le travail des chercheurs. En revanche, en agriculture, nous ne devons pas nous engager vers la production de plantes génétiquement modifiées, résistantes à certains insecticides ou herbicides totaux. Regardez ce qui se passe aux Etats-Unis : depuis des années, les producteurs cultivent massivement du maïs résistant à la pyrale. Or, celle-ci devient elle-même résistante. Il ne faut pas oublier que la nature a horreur du vide. Et ce n’est pas avec des variétés transgéniques que nous éliminerons définitivement les adventices et les ravageurs.

Les agriculteurs devraient remettre l’agronomie au centre de leurs stratégies culturales. Depuis plusieurs années, je conduis mes cultures en système intégré. Avec cette démarche, je réalise des rendements inférieurs de 10 % à ceux de mes collègues de la région. Mais, j’ai divisé de moitié mon indice de fréquence de traitement. Dans le cadre d’Ecophyto 2018, je fais aussi partie du réseau de fermes de référence Dephy. J’essaie de montrer, à l’échelle de mon exploitation, que des solutions naturelles existent en matière de protection des plantes. »

« Ne pas détruire le travail des chercheurs »

Propos recueillis par Arnaud Carpon

D’autres opinions sur www.terre-net.fr/forums Juin 2011

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[ Impact ]

Votre horizon

Tribunes

Les grands rendez-vous européens et mondiaux sur la Pac et la régulation des marchés de matières premières agricoles approchent. Terre-net Média a donc demandé, à la Commission européenne et aux principales forces politiques représentatives françaises, d’exposer leurs positions et les grandes lignes de leurs actions sur les sujets agricoles. Ce mois-ci, voici la contribution de Dacian Ciolos, commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural à Bruxelles et celle de Germinal Peiro, secrétaire national à la ruralité et à la mer au parti socialiste et député de Corrèze.

Germinal Peiro, député socialiste

« Le protectionnisme européen n’est pas un gros mot »

L

’Europe paie actuellement la rançon de son aveuglement libéral. Or, un milliard d’humains souffre de la faim et il faut doubler la production agricole d’ici 2050. C’est dire que l’agriculture a de l’avenir dans le monde. Aussi, donnonsnous les moyens d’accompagner cela d’une révolution du mieux vivre en agriculture.

le projet d’abaissement des droits de douane des produits venant du Mercosur. Le protectionnisme européen n’est pas un gros mot, s’il vise les disparités sociales et environnementales qui faussent les marchés. Relocaliser les productions permettrait de fonder les échanges sur des zones continentales sans doute plus homogènes, en garantissant à tous la liberté de choix des modèles de développement. Accélérer l’intégration sociale et environnementale européenne est un préalable. Il est fondamental que la Pac prenne en compte les critères sociaux dans la délivrance des aides. Le dumping social, auquel se livrent certains Etats membres, joue contre l’Union. Comment alors s’étonner de l’explosion des populismes ?

Au parti socialiste, notre programme vise cet objectif. Nous demanderons « Développer des politiques différenciées » l’inscription du droit des peuples à la souveraineté © Terre-net Média Mais, la France doit aussi repenser son modèle interne, alimentaire dans la Charte sans tabou, et reconnaître des agricultures diversifiées Selon Germinal Peiro, « le modèle social et envide l’Onu. Ainsi, pourra pour développer des politiques différenciées. Trop de ronnemental français est un atout, qu’il faut faire débuter une véritable réprospérer ». retard a été pris avec l’application de l’accord de 2003, gulation de l’économie qui a figé notre modèle. Nous payons cash cet immoagricole. Il faut penser aubilisme, dans le secteur agroalimentaire notamment, delà de la volatilité, redonner un sens à la notion de juste prix payé parce que nous n’avons pas su construire un modèle aux producteurs. En lien avec ce mouvement, l’Omc doit évoluer et agricole et agroalil’Europe y faire jouer toutes les possibilités de mentaire plus solidaire. « L’Europe paie actuellement la rançon régulation déjà accordées... Au-delà, nous Le modèle social et devons lutter pour la prise en compte de difde son aveuglement libéral. » environnemental franférenciations sociales et environnementales çais est un atout, qu’il sur les marchés. faut faire prospérer, en admettant la part de risque que

« Réguler, c’est prévenir les crises » Certains voient un infléchissement se dessiner pour la Pac future. Certes, le Parlement européen émet désormais une voix régulatrice. Certes, les discours rejoignent désormais les analyses et propositions socialistes. Mais où sont les actes ? Il est révélateur et inquiétant que le mot "régulation" n’apparaisse pas dans la Communication de la Commission européenne sur la Pac, publiée en novembre 2010 et qui sert de guide à la réforme de 2013. Limiter la casse avec un filet de sécurité ne suffit pas. Réguler, c’est prévenir les crises, assurer un revenu décent aux travailleurs. La mise en place d’écluses tarifaires communautaires en est un corollaire et nous devons rejeter immédiatement

constitue l’engagement dans une voie nouvelle. Le marché agricole laisse une place à tous. Relocaliser les agricultures et asseoir la proximité seront nos objectifs prioritaires. Mais, la France doit aussi se promouvoir et promouvoir tous ses dynamismes entrepreneuriaux. Ainsi, elle refondera son agriculture. » Germinal Peiro, secrétaire national à la ruralité et à la mer au parti socialiste et député de Corrèze Rubrique réalisée par Frédéric Hénin

Pour tout savoir sur le G20, la Pac... : le dossier politiques agricoles sur

www.terre-net.fr 22


Dacian Ciolos, commissaire européen à l’Agriculture « Pour un nouveau pacte entre l’Europe et les agriculteurs » Dans un monde globalisé, nos soutiens doivent également être plus efficaces, de façon à préserver la capacité de l’agriculture européenne à exprimer toute sa diversité, y compris dans les moments difficiles. Les fonds mutuels et les mécanismes d’assurance ont un rôle important à jouer. Et, en même temps, nous devons mener un travail en profondeur pour renforcer la place des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire : par exemple, en soutenant les modèles de coopération et d’organisation pour la production, la vente et la promotion des produits agricoles.

L’innovation doit être davantage soutenue En parallèle, la Pac doit être plus performante et soutenir une nouvelle forme de compétitivité, à la fois économique et écologique, pour assurer une véritable éco-compétitivité des exploitations agricoles. C’est le sens du verdissement, qui accompagnera les agriculteurs dans une recherche de productivité à long terme. Ceci, en encourageant des pratiques simples, dont l’intérêt pour la préservation des ressources naturelles est avéré. Il est également nécessaire de consolider les mesures d’appui aux producteurs, situés dans des zones particulièrement fragiles.

© Commission européenne

Dacian Ciolos estime qu’ « il n’y a pas de compétitivité durable sans innovation et modernisation de l’agriculture ».

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’Europe est une terre d’abondance, d’agriculture et de forte tradition agricole. La force et la diversité de l’agriculture européenne sont le fruit des savoir-faire et de la capacité d’innovation des agriculteurs. Et d’une Politique agricole commune solide qui a su, depuis presque 50 ans, accompagner les producteurs.

Enfin, l’innovation doit être davantage soutenue. Il n’y a pas de compétitivité durable sans innovation et modernisation de l’agriculture. Un effort doit être engagé pour assurer la formation, la diffusion des connaissances et encourager une véritable agriculture de la connaissance. De nouveaux fonds sont à mobiliser pour casser les barrières qui peuvent exister entre le monde scientifique et le secteur agricole. L’innovation agronomique et agroalimentaire doit être dynamisée pour lutter contre le changement climatique et la perte de la biodiversité.

Ce succès, renouvelé année après année, ne doit pas cacher les défis majeurs auxquels le secteur agricole devra faire face dans les De cette façon, j’en suis convaincu, la Pac sera à la fois prochaines décennies : la sécurité alimentaire, l’utilisation durable plus pertinente pour les agriculteurs, plus utile pour l’Union des ressources naturelles et le développement de l’ensemble de européenne et mieux comprise des citoyens européens. nos territoires. La volatilité des prix sans précédent, les soubresauts du Elle sera donc légitime à long terme. Dans les prochains climat, la difficulté à assurer le renouvellement des générations dans mois, nous allons engales campagnes sont les symptômes les ger des discussions sur plus visibles de ces trois défis, que j’ai « Les aides accordées aux agriculteurs les détails, les outils et les voulu placer au cœur de la réforme moyens de cette poliscellent un véritable contrat entre l’agriculture dès le début du processus de réflexion tique. Néanmoins, nous sur l’avenir de la Pac après 2013. et la société. » ne devons pas oublier que, même ciblée sur Une meilleure répartition des soutiens un secteur en particulier, la Pac est au service de l’ensemble de la société. Nous avons fait le choix de soutenir Face à ces grands enjeux, nous devons faire évoluer la Pac pour nos agriculteurs pour assurer notre sécurité alimentaire, qu’elle soit plus juste, efficace, performante et innovante. Les aides ainsi que l’avenir de nos ressources naturelles et de nos accordées aux agriculteurs scellent un véritable contrat entre l’agriterritoires ruraux. Il convient de renouveler ce pacte qui culture et la société. Plus d’équité, ce sont un meilleur ciblage et lie l’agriculture et la société, l’Europe et les agriculteurs. » une meilleure répartition de ces soutiens, afin de mieux mobiliser toutes les agricultures. Il faut prendre en compte la diversité d’une Dacian Ciolos, commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural Union européenne à 27 Etats membres. Par ailleurs, le dynamisme des petites exploitations familiales a besoin Rubrique réalisée par Frédéric Hénin d’être conforté, grâce à un cadre simplifié et à l’encouragement de l’installation des jeunes agriculteurs.

D’autres tribunes politiques sur

www.terre-net.fr/mag/7tribunes www.terre-net.fr - www.elevage-net.fr - www.terre-net-occasions.fr - terre-net-web TV I Juin 2011

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[ Champ planet’terre ]

Passe et impasse

Marché implacable

© DR

Sans filière organisée, le bio devient très conventionnel

Vendre avant de produire : la filière bio n’échappe pas à la règle. En France, la valorisation des animaux bio repose sur un circuit de commercialisation avec, au cœur du dispositif, l’agriculteur. La fédération « Les éleveurs bio de France » garantit, aux producteurs, des prix rémunérateurs. En Irlande en revanche, l’isolement professionnel et commercial d’Ernest Mackey le conduit, comme les autres éleveurs de ce pays, à vendre ses bovins viande bio au prix du marché conventionnel. La passion ne paie pas !

<

En Irlande

Ernest Mackey a travaillé, dans la ferme familiale, dès l’âge de 16 ans. Aujourd’hui, il dirige une exploitation de 140 ha, dont 60 ha de forêts (seulement 4 % des exploitations irlandaises comptent plus de 100 ha).

Ernest Makey, éleveur de bovins viande bio, dans le comté de Wicklow

Porté par sa foi dans le bio

D

L’éleveur estime, malgré tout, celles-ci à 12.000 €/an : 150 € de manque à gagner par animal (différence actuelle de prix de vente entre les bovins bio et conventionnels) multipliés par 80 bêtes. Mais, si l’on se réfère au marché français, Ernest perd jusqu’à 300 € pour les meilleurs individus. Toutefois, à 65 ans, ce dernier s’est fait une raison. Sa carrière est derrière lui : il ne court plus après le chiffre d’affaires, il vit simplement sa passion d’éleveur.

ifficile de valoriser des produits bio sans filière de commercialisation ! Ernest Mackey, éleveur de bovins et La crainte d’être moins rentable d’ovins bio en Irlande, au Sud de Dublin, en fait l’amère expérience. Il y a quinze ans, après 35 années d’élevage convenDepuis qu’il s’est converti en 1996, ce passionné de la tionnel, l’agriculteur s’était lancé dans la production biorace Aubrac (85 vaches à pedigree sur 103 femelles et logique pour être en phase dix taureaux à pedigree) ne ses convictions. Une parvient pas à trouver de dé« Les animaux sont vendus, en majorité, avec conversion, qui l’a conduit à bouchés intéressants pour ses au prix des bovins conventionnels. » revoir l’ensemble de ses praanimaux. Seuls quelques uns tiques agronomiques. par an sont écoulés sous label biologique, pour 150 euros de plus qu’en conventionnel uniquement. Le plan Reps en bref Ses clients sont essentiellement des voisins ou des amis, ou encore d’autres éleveurs cherchant à développer leur En Irlande, le Rural environmental protroupeau.

Un manque à gagner de 12.000 €/an Les animaux d’Ernest sont donc vendus, en majorité, au prix de marché des bovins conventionnels. Au final, les pertes de chiffre d’affaires et de marges sont importantes, mais difficiles à évaluer, faute de filière bio nationale.

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tection scheme ou Plan pour la protection de l’environnement est financé à 75 % par l’Union européenne. De 1994 à 1999, 45.500 agriculteurs (33 % de la surface agricole du pays) ont touché 1,04 milliard d’euros. En 2006, ils n’étaient plus que 19.907 pour 129 M€.

© DR


Jean-François Deglorie, animateur de la fédération « Les éleveurs bio de France »

Les producteurs au cœur du dispositif de commercialisation

La démarche s’est avérée difficile car elle supposait d’élever moins d’animaux, avec la crainte d’être moins rentable. L’éleveur s’attendait par exemple à ce que, sans fumure minérale, le rendement des prairies baisse, sans savoir dans quelle proportion ! Mais à l’époque, les soutiens existant en Irlande avaient levé une partie de ses appréhensions. A sa conversion en 1996, Ernest a perçu 8.000 € d’aides Reps (Rural environmental protection scheme ou Plan pour la protection de l’environnement, lire l’encadré) ; puis, 5.000 €/an de 1998 à 2009.

© DR

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En France

Terre-net Magazine

En gros bovins, les prix sont, en fonction des types et des catégories d’animaux, 15 à 30 % supérieurs aux cours pratiqués en conventionnel.

«L

es filières de la fédération « Les éleveurs bio de France » permettent de développer des marchés et de garantir, aux producteurs, des prix relativement stables à l’année sur la base de planifications annuelles. » « En gros bovins, les prix sont, en fonction des types et des catégories d’animaux, 15 à 30 % supérieurs aux cours pratiqués en conventionnel. Les bêtes de race à viande à destination bouchère sont, par exemple, vendues autour de 4,50 €/kg de carcasse rendu abattoir, prix auquel peuvent s’ajouter des primes saisonnières. »

Références historiques avantageuses A ces fonds publics, s’ajoutent 9.500 €/an pour la mise en place du plan de protection de l’environnement (aides à la plantation d’une forêt et à la biodiversité), ainsi que les primes bovines et ovines, basées sur des références historiques que l’éleveur reconnaît avantageuses : 32.000 €/an alloués pour 80 vaches allaitantes et 200 brebis. En 2009, avec la crise financière, le gouvernement a renoncé aux programmes Reps. Toutefois, cette décision est sans conséquence pour l’exploitation d’Ernest, où les plans de protection de l’environnement étaient achevés. L’inquiétude de l’éleveur porte surtout sur l’après 2013. Quel sera le prochain budget de la Pac ? De quels soutiens disposeront les éleveurs de bovins viande ? Autant de questions qu’il se pose avec, en toile de fond, de réelles incertitudes quant à sa succession.

Préserver le revenu des éleveurs « Cette plus-value est permise par l’engagement, des éleveurs, dans les groupements de producteurs dont ils sont membres et auxquels ils doivent annoncer, plusieurs mois à l’avance, le nombre d’animaux qu’ils mettront en vente. Ces organisations font ensuite remonter les informations à la fédération, à condition qu’elles y adhèrent bien sûr. L’objectif recherché est la planification des ventes pour équilibrer l’offre et la demande. »

© Les éleveurs bio de France

Emilie Bernardi, élève ingénieur à Purpan, avec Frédéric Hénin

La fédération garantit, aux producteurs, des prix relativement stables à l’année, sur la base de planifications annuelles.

© DR

Aujourd’hui, l’éleveur irlandais concentre toute son énergie à produire des animaux de qualité, grâce à un programme de sélection génétique. Il collabore d’ailleurs avec les éleveurs de l’Upra Aubrac France.

D’autres exemples de filières bio de commercialisation sur

« La fédération regroupe treize organisations d’éleveurs et représente 60 % de la commercialisation des animaux finis. Elle a pour mission essentielle la préservation des revenus des producteurs et remplit, à cette fin, un rôle de veille économique. C’est à ce niveau que les éleveurs bio peuvent échanger sur la mise en place de nouveaux marchés. » « Les producteurs participent aussi à l’élaboration de programmes de communication. Ceci afin de favoriser la commercialisation, ou encore une segmentation de l’offre appropriée, pour qu’un maximum d’animaux soit vendus en bio. »

Propos recueillis par Frédéric Hénin

www.terre-net.fr/mag/7bio

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[ Terre’momètre ]

La température du monde agricole

Terre-net Magazine

L’indice de popularité Strauss-Kahn* dégringole... Le Pen monte

B

runo Le Maire demeure la personnalité politique ayant la côte de popularité la plus importante chez les agriculteurs, avec 62 % de bonnes opinions et ce, même s’il perd 5 points en indice de popularité par rapport à décembre 2010. L’indice de popularité équivaut au pourcentage de bonnes opinions moins celui de mauvaises ; soit pour le ministre : 62 % de bonnes opinions moins 34 % de mauvaises, d’où un indice de popularité de + 28. Quant à celui de Dominique Strauss-Kahn, il chute de 23 points comparé à décembre 2010 et devient négatif (- 8)*. Avec 62 % de mauvaises opinions, Nicolas Sarkozy n’est pas non plus épargné. Son indice perd 8 points et descend à - 26, soit 2 points en dessous de celui de Marine Le Pen qui, elle, gagne 21 points avec 36 % de bonnes opinions (identique à Nicolas Sarkozy).

Indices de popularité des hommes politiques auprès des agriculteurs (au 24 avril 2011) Bruno Le Maire +28 (-5)

Dominique Strauss-Kahn -8 (-23)* Jean-Louis Borloo -13 (**) Pierre Laurent -20 (**) Marine Le Pen -24 (+21) Nathalie Arthaud -24 (**) François Bayrou -25 (-8) Nicolas Sarkozy -26 (-8) Dominique de Villepin -27 (+8) Cécile Duflot -35 (+8) Nicolas Dupont-Aignan -52 (**) Daniel Cohn-Bendit -61 (-1) Martine Aubry -70 (-1) Jean-Luc Mélenchon -70 (-11) Olivier Besancenot -78 (-3) Ségolène Royal-80 (-3) Baromètre agricole Terre-net Bva* ** non testé en décembre 2010 Entre parenthèses : évolution par rapport à décembre 2010

Question d’actualité Les organismes techniques en tête des structures utiles aux agriculteurs D

e recherche, techniques, administratives ou encore syndicales, les structures qui gravitent dans le secteur agricole sont nombreuses et variées. Elles sont, pour la majeure partie d’entre elles, jugées utiles par les agriculteurs. Premier de ce classement des "organismes utiles aux agriculteurs" : l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), avec un indice d’utilité de + 81. Cet indicateur est calculé à partir du pourcentage de réponses "utile" moins celui de votes "inutile" (90 % de réponses "utile" moins 9 % d’"inutile" dans le cas de l’Inra). Les résultats sont plus mitigés à partir de la 6ème place. Les Chambres d’agriculture obtiennent un indice d’utilité de + 33 (66 % de votes "utile" moins 33 % d’"inutile") et les syndicats de + 27 (62 % de réponses "utile" moins 35 % d’"inutile").

Indices d’utilité des organismes agricoles

Arvalis

Inra (+81)

Institut du végétal (+55)

Institut de l’élevage

(+43)

4 Groupements de défense sanitaire (+41) 5 FranceAgriMer (+ 38) 6 Chambres d’agriculture (+ 33) 7 Syndicats agricoles (+ 27) Baromètre agricole Terre-net Bva*

8 Interprofessions (+ 15) 9 Ifip (+ 12) 10 Safer (- 9) 11 Casdar (- 18)

Le moral des agriculteurs Encore une majorité de réponses de normand !

44%

Depuis ces dernières semaines, êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de votre exploitation ?

37 %

E

n décembre dernier, 47 % des agriculteurs s’estimaient ni plus ni moins confiants pour l’avenir de leur exploitation. En six mois, ce chiffre a légèrement baissé à 44 %. Le pourcentage d’agriculteurs plutôt confiants a également reculé de 21 à 18 %. Cette diminution profite à la catégorie "moins confiant", qui gagne 7 points par rapport à décembre pour atteindre 37 %.

Plutôt plus confiant Ni plus, ni moins confiant

18%

Plutôt moins confiant

1%

Ne se prononce pas Baromètre agricole Terre-net Bva*

* Sondage réalisé du 14 au 24 avril 2011 par Internet, auprès d’un échantillon national de 702 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas, appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures / polyculture-élevage / autres : viticulture-arboriculture-maraîchage) - Source : Scees. Cette page a été réalisée avant l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fmi.

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Le baromètre agricole Terre-net Bva sur

www.terre-net.fr/barometre


[ En avant marge ]

Les clés pour vous positionner

Présidence française du G20 "agricole" Réguler les marchés pour nourrir le monde L’idée de mettre en place une gouvernance mondiale des marchés fait son chemin. D’ici les 22 et 23 juin, la présidence française du G20 "agricole" pilote la réalisation d’un rapport, qui sera soumis au groupe réunissant les pays parmi les plus riches de la planète. Le succès de ce G20 reposera sur l’adoption à l’unanimité, aussi minime soit-elle, par les gouvernements, d’une série de propositions ou de mesures.

E

n attendant, un pré-rapport, contenant huit recommandations, a été présenté en mars dernier. L’objectif recherché vise à doter, les marchés de produits agricoles et leurs dérivés financiers, d’outils de régulation et de stabilisation. Ceci, pour améliorer leur fonctionnement et les rendre plus résistants aux crises. Voire anticiper celles-ci.

L’objectif affiché du G20 "agricole" et de ses mesures est ambitieux, voire idéaliste. Mais, les gouvernements sont, semble-t-il, convaincus d’une chose : la situation doit évoluer. L’intégralité de cet article est à lire sur www.terre-net.fr/mag/7g20. Frédéric Hénin Des stocks régulateurs dans les zones les plus vulnérables permettraient de remédier à une rupture brutale d’approvisionnement.

Objectifs ambitieux

Ces derniers ne seraient pas des stocks de surproduction ou de dégagement, émanant de pays riches, mais des réserves alimentées par les producteurs locaux ; ce qui exige une organisation de marché appropriée avec des prix incitatifs.

4e

for growers

Le G20 "agricole", en direct, les 22 et 23 juin 2011 sur

www.terre-net.fr

© Terre-net Média

De cette transparence des marchés et de leur meilleur fonctionnement, découlerait la mise en place de mécanismes de prévention des crises et de seuils d’alerte. Mais aussi, pour répondre à une rupture brusque d’approvisionnement, la généralisation d’instruments de couverture ou encore la constitution de stocks régulateurs dans les zones les plus vulnérables (Corne de l’Afrique par exemple).

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[ En avant marge ]

Les clés pour vous positionner

Marchés agricoles

Les sécheresses davantage redoutées qu’un accident nucléaire Les marchés n’ont pas (ou peu) réagi après l’annonce du terrible tremblement de terre au Japon, en mars dernier. Alors que les conditions sèches, qui perdurent dans l’hémisphère nord depuis le début de l’année, laissent déjà augurer des tensions pour les mois à venir. A suivre sur www.terre-net.fr/observatoire-marches ! Blé tendre rendu Rouen Blé tendre rendu Rouen

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300 280

2010-2011 Blé tendre rendu Rouen 2010-2011

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2010-2011

Comparaison n et n-1 Comparaison n-1 03/05/2010 =n et 235 €/t

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© Terre-net Média

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03/05/2010 = 120 235 €€/t 03/05/2011 /t Comparaison n-1 03/05/2011 =n et 120 €/t 2009-2010 03/05/2010 = 235 €/t

220 180 170 200 170 160 180 160 140 170 140 120 160 120 100 140 100 120 100

S

2009-2010 03/05/2011 =

120 €/t

2009-2010 fév. mars avril

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elon FranceAgriMer, « la faible pluviométrie (Ndlr : enregistrée depuis début 2011 dans l’hémisphère nord) pourrait évidemment avoir des conséquences néfastes sur le potentiel des cultures » et donc impacter fortement les marchés agricoles. Or, l’Union européenne ne dispose plus de réserves suffisantes après avoir exporté massivement ses grains pour pallier l’absence, sur les marchés agricoles, des pays de la mer Noire et de l’Australie, traditionnellement grands exportateurs de blé les bonnes années. En revanche, le tremblement de terre, le tsunami et l’accident nucléaire au Japon ont globalement laissé de marbre les marchés agricoles après quelques jours d’affolement, alors que ces catastrophes ont fait des dizaines de milliers de victimes et de disparus. Pourtant, c’est la deuxième puissance économique mondiale qui a été frappée de plein fouet !

Le Japon, dépendant des importations de maïs Maïs FOB Bordeaux Maïs FOB Bordeaux

240 230 240

Maïs FOB Bordeaux 2010-2011 2010-2011

220 230 210 220 240 200 210 230 190 200 220

Comparaison n et n-1 Comparaison et n-1 €/t 03/05/2010 =n229 2010-2011

© Terre-net Média

180 190 210

03/05/2010 = 138 229 €/t 03/05/2011 Comparaison et n-1 03/05/2011 =n 138 €/t 03/05/2010 = 229 €/t 2009-2010

170 180 200 160 170 190 150 160 180 140 150 170 130 140 160 120 130 150

03/05/2011 = 138 €/t 2009-2010

110 120 140 100 110 130 juil. 100 120 juil. 110

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Colza rendu Rouen Colza rendu Rouen 2010-2011 Colza rendu Rouen 2010-2011

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2010-2011 Comparaison n et n-1 Comparaison et n-1 03/05 /2010 =n452 €/t

/2010 = 300 452 €/t 03/05/2011 Comparaison et n-1 03/05/2011 =n 300 €/t 03/05/2010 = 452 €/t

03/052009-2010 /2011 = 300 €/t

2009-2010

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2009-2010 avril mai juin

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juil.

Mais, le tsunami n’a pas accru la dépendance du Japon vis-à-vis des principaux pays exportateurs de céréales, car ce pays importe traditionnellement du blé, de l’orge et du maïs en grandes quantités. Au Royaume du soleil levant en effet, la production de blé, qui provient de régions éloignées de Fukushima, n’assure que 14 % des utilisations (12 % pour l’orge). De plus, en l’absence de production nationale, « le Japon est entièrement dépendant des importations de maïs. Avec 16,5 Mt achetées, soit 19 % du commerce mondial, le royaume se range nettement en tête du classement (Ndlr : des pays importateurs de maïs). La Corée du Sud, deuxième importateur mondial, arrive loin derrière avec 8,5 Mt », explique FranceAgriMer.

Stock de riz confortable La situation du riz est différente. Les régions affectées par le séisme, le tsunami et l’accident nucléaire, représentent 18 % de la production nationale, estimée à 8,48 Mt et qui couvre les besoins de la population japonaise. « Il est probable que la récolte à venir pâtisse des évènements du mois de mars car des terres ont été contaminées. Toutefois, la catastrophe ne devrait pas influer significativement sur le bilan mondial du riz » pour cette campagne-ci, note FranceAgriMer. Le Japon dispose d’un stock confortable, équivalent à trois voire quatre mois de consommation, grâce auquel il peut contrôler le calendrier de ses importations. Et « les conditions probables de recours du Japon à l’importation de riz, dans un marché mondial actuellement orienté à la baisse, ne fournissent pas de motif permettant d’anticiper de sérieuses perturbations au niveau planétaire », analyse FranceAgriMer.

www.terre-net.fr/observatoire-marches Les marchés en temps réel sont sur Terre-net.fr

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Frédéric Hénin

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Terre-net Magazine

Poursuite ciblée des replis

L

es prix de l’urée continuent de progresser sous l’influence des achats et des commandes. Les apports d’azote sont effectués sur les céréales et les pâturages et certains opérateurs procèdent à des couvertures de dernière minute. Ainsi, en mer Noire et en Egypte, les cours sont toujours supérieurs à 360 $/t en Fob Egypte. De plus, l’offre en produits azotés est restreinte car plusieurs sites industriels sont fermés pour maintenance annuelle. En France, les sites Gpn de Grandpuits et de Rouen sont en stand-by, comme celui de Yara à Montoir. Dans ce contexte, les prix devraient rester fermes dans les semaines à venir. Toutefois, les estimations de tarifs pour la nouvelle campagne seraient baissières concernant l’ammonitrate et la solution azotée. Pour cette dernière, l’Inde pourrait montrer des intérêts acheteur, après avoir honoré des contrats en potasse avec l’Iran. Le marché de la potasse, lui, demeure très tendu. Gaël Paugam

Ammonitrate 33,5 % Départ usine

09/05/2011 357 €/t

Ammonitrate 27,5 % Départ usine

09/05/2011 285 €/t

Solution azotée Départ Rouen Urée Départ port

09/05/2011 215 €/t 09/05/2011 310 €/t

Viandes importées des pays tiers Vers une déstructuration du marché européen Même si elles sont peu importantes, les importations européennes de viande en provenance des pays tiers influent sur les marchés communautaires. ’après les statistiques européennes disponibles, les importations de viande bovine ont représenté entre 4 et 7 % de la production de l’Union sur la période 2003-2009. Celles de viande de volaille ont atteint près de 10 % de la production et 7 % de la consommation européennes », explique Cécile Fèvre dans le numéro 1.000 de la revue des Chambres d‘agriculture. Les importations de viande de porc, elles, n’excèdent pas 1 % de la production de l’UE. Pourtant limitées, ces importations peuvent influencer de manière non négligeable l’équilibre des marchés, « sachant qu’elles constituent une part plus importante du marché européen pour certains types de découpes. C’est le cas pour plusieurs pièces nobles, pour lesquelles les viandes bovines "mercosuriennes" ont totalisé jusqu’à 15 % du marché au milieu des années 2000 ». « La concurrence est particulièrement prégnante sur les marchés de la restauration collective et commerciale, portés par des opérateurs industriels d’envergure européenne ou internationale. Dès lors, les prix européens de la volaille (Ndlr : principale viande consommée dans la restauration collective) sont directement impactés par les flux d’importations sur ces segments de marché. » Et la viande bovine pourrait connaître, à l’avenir, une situation similaire.

© Terre-net Média

«D

Les importations de viande bovine ont représenté entre 4 et 7 % de la production de l’UE sur la période 2003-2009.

Dans ces conditions, « tout porte à croire qu’un effritement des protections tarifaires, décidé dans le cadre de l’Omc ou de négociations bilatérales, serait préjudiciable pour les éleveurs, en France et en Europe. Pour les différentes productions animales, le Brésil et l’Allemagne font figure de compétiteurs affirmés sur les marchés européens. Les distorsions de concurrence entre l’Allemagne, l’Europe du Nord, les Usa et les pays du Mercosur sont soulignées à travers des différences de coûts du travail, de régimes fiscaux et de réglementations environnementales, au niveau de la production agricole comme de la transformation. »

www.elevage-net.fr/observatoire-marches Marché français et mondial des matières premières Suivez les cotations et les tendances en pluri-quotidien

D’après Cécile Fèvre

prix ltez les Consu ens de é p euro lait ce du référen

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[ Vision ]

Un autre regard sur l’agriculture

Philippe Déru

Terre-net Magazine

(éleveur et chef d’entreprise) © DR

« Agriculteur, un métier noble » Passionné d’élevage et de génétique, Philippe Déru regrette le manque de reconnaissance de la société à l’égard des agriculteurs. Pouvez-vous résumer l’agriculture en quelques mots ? Sans l’agriculture, on ne mange plus. La plus grande valeur de l’agriculture française ? Sa diversité ! En France, l’agriculture est riche d’une diversité de ses territoires, de ses régions et de ses hommes. C’est loin d’être le cas dans les autres grands pays agricoles. Son plus grand défaut ? Le manque de communication de la part du monde agricole. A cause de cette lacune, les agriculteurs n’ont plus la reconnaissance d’autrefois. Du même coup, ils ont perdu la fierté du métier qu’ils font. Votre meilleur souvenir lié à l’agriculture ? J’en ai trop pour les citer. Je m’émerveille tous les jours à voir grandir les animaux. Je me surprends souvent à m’arrêter pour observer l’évolution des cultures et du paysage. La dernière fois que vous avez parlé d’agriculture avec quelqu’un qui ne la connaît pas, c’était à quel sujet ? Ce n’était pas sur un thème particulier. J’essayais de faire comprendre l’importance et la noblesse du métier d’agriculteur. Si seulement les citoyens avaient conscience du rôle essentiel des agriculteurs dans notre société…

« L’image négative de l’agriculture en France me dérange » Vous sentez vous plutôt âme "écolo" ou "agricolo" ? Plutôt "écolo". Tous les agriculteurs sont des écolos par définition car la nature est leur outil de travail, qu’ils ont intérêt à entretenir, comme toute personne travaillant en entreprise.

Selon Philippe Déru, l’agriculture « ne coûte pas cher à l’Union européenne, dans la mesure où elle génère un tissu économique très important ».

Sincèrement, votre discours sur l’agriculture, n’est-ce pas juste pour vendre du matériel (lire l’encadré) ou vous donner une image ? Je ne cherche pas à me donner une bonne image. Je cherche à donner une image à mon métier et à celui de tous ceux qui travaillent pour l’agriculture. Quelle que soit sa profession, il importe d’aller au-delà des satisfactions personnelles. Il faut prendre plaisir à faire les choses bien. Quel est le principal défi que les agriculteurs doivent relever ces prochaines années ? Demain, ils devront produire plus et le plus proprement possible. Nous sommes de plus en plus nombreux et il y a moins de terres agricoles. Les agriculteurs devront s’adapter à ce nouveau contexte. Mais, je ne m’inquiète pas : ils prouvent tous les jours qu’ils savent s’adapter.

L’agriculture est régulièrement attaquée, politiquement et médiatiquement. Parce qu’elle a réellement des progrès à faire ? Ou parce qu’elle est une cible facile pour les bobos ? Il y a toujours des progrès à faire. Mais l’image négative de l’agriculture en France me dérange. J’ai eu l’occasion d’aller aux Etats-Unis. Là-bas, « Tous les agriculteurs sont des les agriculteurs sont fiers de leur travail et ils écolos par définition. » sont reconnus par leurs concitoyens. Pourquoi l’agriculture est-elle revenue dans les débats publics ? Je n’ai pas l’impression que l’agriculture soit davantage abordée dans les débats publics. Et quand elle l’est, c’est souvent pour la montrer du doigt. C’est regrettable. L’agriculture coûte-t-elle cher à l’Union européenne ? Elle ne coûte pas cher, dans la mesure où elle génère un tissu économique très important. Cela ne choque pas les citoyens de voir les routes financées par l’Europe ou les collectivités. Mais, ces mêmes personnes sont dérangées parce que l’Europe subventionne l’agriculture. La nourriture est pourtant plus essentielle qu’un rond-point ou une rocade… Comment défendez-vous l’agriculture ? En essayant de faire mon métier le mieux possible. C’est en faisant de notre mieux que nous pouvons être fiers de ce que nous réalisons.

Croyez-vous en l’avenir de l’agriculture ? Et pourquoi ? Nous sommes obligés d’y croire ! Parce que les gens auront toujours besoin de manger. Propos recueillis par Arnaud Carpon

Philippe Déru Né le 5 avril 1965. Gérant, depuis 2003, d’une société éponyme de matériels pour le confort des animaux et de conseil en aménagement des bâtiments, Philippe Déru a commencé son parcours professionnel comme mineur en Moselle. En 1988, il s’installe éleveur au sein du Gaec d’Izé, en Haute-Marne. Il développe la génétique de l’exploitation, qui connaît de très nombreux succès aux concours Prim’holsteins français et européens. Malgré la vente aux enchères du troupeau du Gaec en 2000, il participe toujours aux grandes compétitions nationales et européennes, avec quelques animaux dont il est propriétaire.

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La cote tracteur

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Avis utilisateurs et réseau de distribution

Capable de soulever des montagnes… de ballots

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Ce modèle est également apprécié pour le champ de En 2007, pour répondre aux normes Tier 3, le vision qu’il procure lors des MF5445 est équipé d’un moteur 4 cylindres travaux au chargeur, (capot 16 soupapes à rampe commune. plongeant et toit vitré Visioline). Mais surtout, il possède une capacité de relevage importante pour un tracteur de 90 ch ( 5 t). Dès 2006, le MF5445 se dote d’une transmission Dyna-4 à 16 rapports, dérivée de celles des tracteurs plus puissants de la marque. Bientôt disponible également, en option : le nouveau capot monobloc et plongeant des 5440 et 5450, deux modèles présentés au Sima 2011 et commercialisés à partir de juillet prochain.

Unités commercialisées en France à ce jour : 1.100. Options les plus vendues : capot plongeant, climatisation, toit vitré, pré-équipement chargeur et cumul des pompes hydrauliques (100 l/min pour les distributeurs). Rappels recensés : aucun.

© DR

rrivé sur le marché en 2004, le MF5445 bénéficie d’une meilleure ergonomie et se manœuvre plus facilement que ses prédécesseurs, les 6245 et 4245.

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Prix HT : 25 000 €

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Prix HT : 16 000 €

1997

2000

1998

2001 - 3

Claas QUADRAN2200

Prix HT : 55 000 €

1996

2006

2007 - 2400 h - Rel AV

2000 - 500/50*17 70 - 70 x 120 Prix HT : 23 000 €

2004

1998

2010 - 400 h TOUTES OPTIONS Prix HT : 240 000 €

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2008 - 6

Case CVX170

2001 - 170 ch - 3950 h PdF AV - Rel AV Prix HT : 42 000 €

2010 - 5

1990 - 65 ch - 7300 h Chargeur Prix HT : 10 000 €

2005 - 2.20 m Ficelle/filet Prix HT : 15 500 €

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2002 - 110 ch - 3351 h Prix HT : 21 000 €


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Case IH CVX150

1996 - 2300 h m 6.1 m - Broyeur Prix HT : 55 000 €

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2004 - 1000 h m - 300 ch 6.6 m - Broyeur Prix HT : 110 000 €

1999 - 5 corps Prix HT : €

John Deere 6910

2003 - 150 ch - 7000 h Rel AV Prix HT : 35 000 €

2000 - 135 ch - 6300 h Prix HT : 29 000 €

NH CX 840 SL

Claas QUADRANT

2005 - 1190 h m 6.1 m - Broyeur Prix HT : 123 000 €

2003 - 700/45/22;5 80 x 120 Prix HT : €

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Claas 616 RZ

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2006 - 2400 L 28 M 3300 H Prix HT : 35 000 €

John Deere 6630 2009 - 1250 h TLS RAV Prix HT : 49 500 €

2004 - 2700 H Semi powershift Prix HT : 29 500 €

Mc Cormick xtx 165 2008 - 1200 H RAV MASSE Prix HT : 39 500 €

2010 - 250 H Powerquad + TLS Prix HT : 59 500€

NH TVT 170

2006 - 3500 H Variation Continue RAV Prix HT : 45 000 €

2004 - 4 m - Pneumatique

Prix HT : 21 000 €

Prix HT : 29 000 €

NH TM190

Case IH 2388

2005 - 190 ch - 3400 h Rel AV Prix HT : 41 000 €

1998 - 1500 h m 6.70 m - Broyeur Prix HT : 85 000 €

Laser 4000

Beyne 3500

2000 - 1800 h - 36 m 4000 l - DPAE Prix HT : 50 000 €

2005 - 30 m - 3500 l DPAE Prix HT : 20 000 €

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1996 - 2500 l 28 m - DPAE Prix HT : 12 000 €

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2006 - 1537 h - 225 ch Prix HT : 88 000 €

2003

Prix HT : 17 500 €

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2009 - 165 ch - 650 h Rel AV Prix HT : 70 000 €

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2009 - 200 ch - 780 h Rel AV Prix HT : 80 000 €

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NH CR 9080

Vicon LB 12.200

1993 - 2000 h m 4.34 m Prix HT : 29 000 €

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Prix HT : 24 000 €

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2008 - 155 ch - 2400 h PdF AV - Rel AV Prix HT : 56 000 €

2010 - Bras - Par balle Rondes - Traîné Prix HT : 8 990 €

Claas CELTIS 456 2008 - 101 ch - 2210 h AdaptChargeur MX 100 Prix HT : 31 000 €

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John Deere 8300 1996 - 230 ch - 8900 h Prix HT : 32 000 €

NH TG 285

1999 - 230 ch - 3280 h

2001 - 250 ch - 7200 h

Prix HT : 48 000 €

Prix HT : 37 000 €

Prix HT : 30 000 €

2004 - 285 ch - 4750 h Rel AV Prix HT : 48 000 €

NH TVT 195

Renault ARES 825 RZ

Renault ARES 836 RZ 2002 - 185 ch - 2750 h Rel AV Prix HT : 39 000 €

NH TM 190

2002 - 190 ch - 2908 h Rel AV Prix HT : 35 000 €

2007 - 195 ch - 3350 h Rel AV Prix HT : 59 000 €

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2008 - 2.80 m

2004 - 100 ch - 2.8 t 4100 h - 7 m Prix HT : 32 600 €

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Case IH CS150

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Quivogne SL3

Prix HT : 3 500 €

1999 - 3 - Boulon Fixe Prix HT : 2 900 €

Vicon CM 2200

Case IH MX 90 C

2003 - 2.4 m - Disques Prix HT : 2 600 €

1999 - 6200 h - 90 ch Chargeur- TBE Prix HT : 28 000 €

DF AGROTRON

LENGEND 140

2005 - 165 ch - 3000 h pont susp-frein pneu Prix HT : 49 000 €

2003 - 140 ch - 3300 h Rel AV Prix HT : 27 000 €

Patrick AUGER 1 rue de Barbeneuve 37600 LOCHES Tél: +33 (0)6 83 03 91 28 patrick.auger@maisa.fr

DF KM323 S

Kuhn DISCOVER

Prix HT : 2 900 €

Prix HT : 8 500 €

2000 - 1.7

DF AGROTRON 2006 - 150 ch - 3650 h Rel AV - pont susp Prix HT : 45 000€

Land. Chenillard 1995 - 4500 h

Prix HT : 8500 €

2006 - 3 m - 32 disques

JCB 526-56 AGRI

Rabewerk GRF3000 2008 - 3 - Non stop

Case 7220

5400 h - Powershift Climatisation

MF 7480

2004 - 4600 h - Rel AV Cab susp - pont AV susp Variation continue

NH TM175

2003 - 175 ch - 3500 h Rel AV - Pont AV susp Powershift

42

John Deere 6920 2003 - 150 ch - 3200 h Rel AV - pont AV susp Variation continue

NH G190

1998 - 190 ch - 4400 h Climatisation

NH TM190

2003 - 190 ch - 4900 h Rel AV - Pont AV susp Powershift

JD 7430 PREMIUM

Prix HT : 6 500 €

Agrotron K 100

N-H TM 190

2008 - 100 ch 1500 h - 6 m / 2.6 T Prix HT : 46 500 €

2006 - 100 ch - 3200 h Prix HT : 36 000 €

Prix HT : 52000 €

NH TF78 Elektra

Quadrant 2200

Evrard ALPHA 2500

2001 - 2350 h 7.10 m Prix HT : 62 000 €

2004 Prix HT : 29000 €

CRA CAEN

1997 - 133 ch - 24 m - 2500 l 3250 h - REVISE

SODIMAC Rafal

Emmanuel FOSSEY RN158-LORGUICHON 14540 SAINT AIGNAN DE CRAMESNIL Tel: +33(0)2 31 27 18 00 emmanuel.fossey@claas.com

CLAAS 540C

CLAAS Lex. 570

FIAT 624

JOHN DEE. CTS

PLUSIEURS MODELES RAFAL 1500-1200

NH TG 255

CLAAS Tuca. 320 2009 - 216 h - 190 cv 4.90 m - Broyeur

1988 - 240 ch - 3100 h 5.40 m - Broyeur

NH TVT170

CLAAS Uniwrap

CLAAS Quantum

2006 - 170 ch - 2900 h Rel AV - Pont AV susp Variation continue

2006 - 1200 h

www.tractomarket.com/caen

2008 - 170 ch - 2200 h Rel AV - Pont AV susp Semi-powershift

2004 - 255 ch - 3700 h Cab susp - Pont AV susp Powershift

1996 - 8 T

Prix HT : 11 500 €

www.nodimat.com

Guillaume CANOU route de Langres 52901 CHAUMONT Tél: +33(0)3 25 30 62 70 nodimat.occasion@nodimat.com

Le boulch MAXI

Rollant 255 RC+ UNIWRAP 2003 - PU 2.10m

2006 - 1950 h - 276 cv

Type 6800 S - 2010

2005 - 1300 h - 375 cv

2000 - 1855 h - 355 ch

SAME Iron 210

2008 - 210 ch - 4300 h


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