sommaire Points de vue [Édito]
4 Une drôle de guerre 5 Des Tic, pas des Ntic ! [Tri angles]
6 Quand est-ce qu’on positive ?
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[Terre’momètre]
© FOTOLIA
Place à l’optimisme : Quand est-ce qu’on positive ?
8 Internet : des agri-geeks de plus en plus mobiles 9 Paroles de lecteurs [Syndic’arène]
10 Environnement, social… : engagés pour défendre leur métier [Impact]
de Stéphane 12 Tribune nationale des Cuma
Gérard, président de la Fédération
Stratégies
Engraissement : une production créatrice de valeur pour qui sait la garder
© TERRE-NET MÉDIA
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[Champ planet’terre]
14 ont trouvé leurs marchés de niche
En Nouvelle-Zélande et en France : des éleveurs de ruminants
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Applis mobiles : la ferme numérique
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[Inflexion]
Engraissement : une production créatrice de valeur pour qui sait la garder [En avant marge]
Lait infantile : les Chinois se ruent sur les poudres importées Stockage à la ferme : une installation bien pensée rapporte [Performance production]
Variétés tolérantes aux herbicides : les colzas Clearfield commencent à se déployer
Machinisme
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[Pleins phares]
Carnet de voyage : Kubota à l’aube d’une nouvelle ère ? Brèves, textos Essai Terre à Terre : Merlo Turbofarmer 40.7 CS Mcdc
Grand angle
28 Applis mobiles : la ferme numérique © FOTOLIA, TERRE-NET MÉDIA // CRÉATION TERRE-NET MÉDIA
En couverture
Cahier d’occasions
38 48 49 50 51
[Terre-net Occasions]
La sélection professionnelle agricole Les annonces des agriculteurs Top affaires spécial "coups de cœur" [Argus]
Case IH Cvx 1190 [Marques page]
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Octobre 2013
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EDITORIAUX
Les lecteurs
Une drôle de guerre Michel Crespel
© SAF-AGRICULTEURS DE FRANCE
Eleveur à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Trésorier de la Saf-agriculteurs de France
A
vec 114.000 visiteurs, le Space a mis en avant l’excellence française en matière d’élevage. Il ne manquait à l’appel que Jean-Michel Lemétayer, co-fondateur et président du salon, disparu quelques semaines plus tôt. A cet égard, Paul Kerdraon, commissaire général, a rendu un hommage mérité à l’entrepreneur, l’humaniste et le défenseur des productions animales qu’il était. Pour les politiques, le Space est un moment privilégié pour faire le point sur le moral des troupes. Au rapport de cette édition 2013 : des professionnels résignés, sans illusion sur le sort de certaines filières d’élevage. En passe de res-
serrer les rangs, l’agriculture du Grand Ouest reste malmenée dans cette drôle de guerre. Au tableau, plusieurs dossiers en suspens et des milliers d’emplois en jeu : Doux, Tilly-Sabco, Ukl confrontés à la suppression des restitutions et à la concurrence des pays émergents, Gad/Cecab/Aim dans le secteur du porc, couvoir Saint-François à Amice-Soquet. Sur tous les fronts, les filières d’élevage ne bougent pas assez vite (volet réglementaire, anticipation des stratégies industrielles…). Dans les périodes porteuses, il eut fallu se regrouper, investir, faire émerger des leaders et des organisations pour faire face à la concurrence. En somme, passer de l’effet de zèle au pragmatisme, du populisme au courage politique. La visite éclair de Jean-Marc Ayrault, accompagné de Stéphane Le Foll et Guillaume Garot, peine à convaincre. Quelques annonces mais pas de signaux forts : simplification de la réglementation concernant notamment les Zes (zones d’excédent structurel d’azote lié aux élevages), décalage de l’écotaxe, marque "viande de France" et export de charcuterie
française en Chine. Pour les sujets brûlants, aux acteurs de se prendre en charge en présence de pompiers sans eau... Le Space devrait pourtant inspirer nos hommes politiques, notamment sur la prochaine loi d’avenir agricole qui semble oublier le mot économie et vouloir privilégier une "petite agriculture" pour les nostalgiques des années 60 ! Avant de voir certaines filières d’élevage finir au champ d’honneur, libérons les énergies des entreprises agricoles responsables, créons des leaders, retrouvons de la rentabilité !
Pratique
Terre-net Magazine en ligne Vous pouvez retrouver Terre-net Magazine sur internet, avec des liens directs vers des infos complémentaires, des témoignages, des machines en action… Rendez-vous sur
www.terre-net.fr/magazine
EDITORIAUX
La rédaction
Des Tic, pas des Ntic ! © TERRE-NET MÉDIA
S
Pierre Boiteau, directeur des rédactions de Terre-net.fr.
’il vous plaît, arrêtez de me parler des Ntic en agriculture. Enlevez le "N", et dites Tic. Un détail ? Non. Car dans ce secteur d’activité, ces technologies n’ont rien de nouveau. Je m’explique.
Selon le dictionnaire Larousse : les Ntic, "nouvelles technologies de l’information et de la communication", sont "l’ensemble des techniques utilisées pour le traitement et la transmission des informations (câble, téléphone, internet, etc.)". Si pour certains, ce sont des outils récents, je ne les en blâmerais pas... mais pour les agriculteurs, ils
font partie du quotidien. Agriculture de précision, internet, télédéclaration ou suivi des marchés en ligne… Tous les jours, les exploitants agricoles se servent des Tic, certains même depuis la fin du siècle dernier. En agriculture, nous en sommes à l’ère de la communication entre machines et à l’intelligence embarquée ! Malgré la fracture numérique qui subsiste encore entre les zones urbaines et les territoires ruraux, les producteurs agricoles sont à la pointe des progrès technologiques. Leurs fournisseurs également. Il suffit de se rendre dans une ferme ou de visiter un salon agricole pour le constater. Et plusieurs articles le démontrent chaque mois dans Terre-net Magazine. Ce modernisme est d’ailleurs
reconnu. Rappelons que pour 80 % des Français, les agriculteurs sont modernes (baromètre 2013 Ifop/Dimanche Ouest France). L’étude agrinautes-agrisurfeurs 2013, réalisée par Bva sur "les équipements et usages des agriculteurs sur internet", le confirme elle aussi. Une partie des résultats figurent en page 8 de ce numéro, avec "des agri-geeks de plus en plus mobiles" et qui se connectent toujours plus chaque jour pour leur métier. D’autres chiffres sont dévoilés dans notre Grand angle, consacré aux applications mobiles pour l’agriculture. Au bureau, chez soi, sur le tracteur, en salle de traite, dans la stabulation, etc. : partout, les fermes passent au tout numérique.
Terre-net Média L'agriculture d'aujourd'hui
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N°29 - Octobre 2013. Tirage : 105000 / ISSN 2112-6690. N° enregistrement à la Commission paritaire des publications et agences de presse : 0313 T 90765. Crédits photos de la couverture : Fotolia, Terre-net Média, Création Terre-net Média
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TRI ANGLES Des prises de vue, notre point de vue
Place à l’optimisme
Quand est-ce qu’on positive ? Stop aux coups de gueule ! Moi qui critique volontiers les médias qui sombrent trop facilement dans le négativisme, c’est dit : ce mois-ci, je consacre cette page aux trois infos positives du moment pour l’agriculture. PAR PIERRE BOITEAU // pboiteau@terre-net-media.fr
A la recherche de la bonne nouvelle
A
© FOTOLIA
ïe aïe aïe. Même en me creusant la tête, je ne trouve pas l’info qui soit indiscutablement positive pour l’agriculture. Serais-je devenu pessimiste ? Non, allez, c’est juste l’ambiance pesante de la crise qui se mêle à l’angoisse de la page blanche. Commençons par un symbole… Le Space a connu une très forte affluence, preuve que le monde agricole a confiance en l’avenir.
Ha c’est bien ça, je suis sur la bonne voie… Chut ! Ne me parlez pas des sifflets des éleveurs et des salariés de l’agro-alimentaire pendant la visite du Premier ministre, JeanMarc Ayrault. Ni des déceptions suite à son discours officiel, qualifié au choix de trop régionaliste, de contradictoire, d’insuffisant voire de « mou ». Voilà c’est raté, je redeviens négatif… ●
Vous voulez réagir ? Retrouvez Pierre Boiteau sur Facebook : http://www.facebook.com/pierre.boiteauterrenetmedia, Twitter : @PBTerrenetMedia, Google+ : https://plus.google.com/u/0/111407470731866092791 ou contactez-nous par mail à redaction@terre-net.fr
Un lecteur vient de me frapper ! llez, je réessaie avec autre chose. Les prix de la viande ne sont pas si mauvais que ça. Oui, bon, ce n’est pas faux mais pas mirobolant non plus. L’implantation des cultures en cette fin d’été se passe bien, avec une météo favorable. Ha, je sens que ça vient. La moisson a été meilleure que prévu. C’est super ça, mon coco ! Et en plus, cela compense les prix actuels du blé. Attention, là je glisse sur une mauvaise pente… Le marché du lait est favorable et les prix devraient augmenter. Certes, mais on ne peut pas dire que les éleveurs français en
bénéficient. Et zut, je dérape à nouveau. En fait, il y a donc des signes plutôt positifs ou des infos "ni bonnes ni mauvaises" (non, je ne suis pas normand) mais je dois bien l’accepter : il n’y a pas de franche bonne nouvelle. Finalement, vous savez quoi, j’ai trouvé la "meilleure bonne info" : vu la situation et l’ambiance, ça ne peut qu’aller mieux. Aïe, un lecteur vient de me frapper ! Je n’aime pas la violence, mais je reconnais qu’il n’a pas tort, j’ai comme l’impression d’avoir une tête à claques aujourd’hui. ●
©F OTO LIA
A
Ce que j’en pense vraiment...
O
K, alors je dis ce que je pense. Ce qui est grave, c’est que la crise dans notre pays n’est pas conjoncturelle mais structurelle. D’où le pessimisme qui s’installe, et même un certain défaitisme, en agriculture comme dans les autres secteurs économiques. Comme je l’écrivais le mois dernier : « Va-t-on réagir nom d’un chien ! »
© FOTOLIA
Il y a trop d’années que rien ne bouge pour le long terme. Aujourd’hui comme hier, la politique de l’autruche, qu’elle soit molle ou agitée, ne sert à rien. Il importe que la politique agricole commune de l’Union
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Terre-net Magazine I Octobre 2013
européenne et la loi d’avenir pour l’agriculture en France donnent clairement le cap, de préférence un bon cap, et sur la durée. Il y a pourtant de l’avenir et même des signes positifs. Heureusement ! Les besoins alimentaires mondiaux, dont on nous parle tant, en sont une bonne illustration. Globalement, les sondages confirment que les agriculteurs sont bien plus optimistes pour leur propre exploitation que pour l’ensemble du secteur agricole. Et comme toujours, ils s’adaptent et s’adapteront. Mais combien resteront au bord de la route ? ●
TERRE'MOMÈTRE
La température du monde agricole
Internet
Des agri-geeks de plus en plus mobiles L es agriculteurs sont de plus en plus mordus de la toile ! Sur les 82 % utilisant internet pour leur métier, 50 % se connectent plusieurs fois par jour selon l’enquête agrinautes-agrisurfeurs 2013(1). Trois ans auparavant, seuls 38 % étaient aussi accros.
Surtout, l’usage du net se fait de plus en plus mobile (cf. 2ème graphique) et les agri-geeks prennent peu à peu possession des smartphones. 22 % d’entre eux s’en servent pour surfer, alors qu’ils n’étaient que 13 % en 2012. Mais l’attrait pour la mobilité n’est pas le même
dans tous les secteurs de production, les céréaliers étant deux fois plus nombreux que les éleveurs à naviguer sur le web via leur téléphone.
Quel est le matériel que vous utilisez pour vous connecter à internet ?
© INFOGRAPHIES TERRE-NET MÉDIA // IMAGES : FOTOLIA
Pour vos besoins professionnels uniquement, vous utilisez internet : Source : enquête agrinautes-agrisurfeurs 2013(1)
Source : enquête agrinautes-agrisurfeurs 2013(1)
Céréaliers
Ordinateur fixe Polyculteurs-éleveurs Eleveurs bovins Tous producteurs confondus
Ordinateur portable
Tablette Smartphone
(1) Enquête réalisée par Bva auprès de 1.769 agriculteurs internautes, interrogés par questionnaire internet Cawi (computer-assisted web interviewing) entre le 29 avril et le 18 mai 2013. Les résultats sont redressés pour être représentatifs des 195.000 exploitations françaises connectées à internet (source : Rga 2010). La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation.
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Terre-net Magazine I Octobre 2013
OPINIONS
TERRE'MOMÈTRE
Paroles de lecteurs Extraits des commentaires d’articles et des discussions sur les forums de Terre-net.fr et Web-agri.fr
« Est-ce avec le bio qu’on va nourrir le monde ? » Réagissant à l’article "Stéphane Le Foll veut plus de grandes cultures biologiques" paru sur Terre-net.fr, un lecteur s’exclame : « Faudrait plutôt encourager les cultures avec le strict minimum de produits phytos plutôt que vouloir faire du bio à tout prix ! Personnellement, je cultive 60 ha de céréales, je ne suis pas en bio et pourtant mon pulvé est à la ferraille depuis trois ans. Mes rendements sont satisfaisants et je ne pollue pas mes sols. Désherbage mécanique, semences traitées, doses d’azote divisées par deux... On peut faire du pain pour tout le monde et pas seulement pour les bobos ! » « Je dis bravo à notre ministre de l’Agriculture ! Est-ce avec le bio qu’on va nourrir la France et surtout les autres pays du monde ? », insiste Cédric. Source : commentaires d’article sur Terre-net.fr.
Racleur à chaîne ou hydraulique ? « Je pense construire un nouveau bâtiment pour mes vaches laitières et j’hésite entre un racleur à chaîne ou hydraulique. Que choisir ? », demande Billou. « Un racleur à chaîne s’use plus vite mais est plus économe en électricité car il ne possède qu’un moteur réducteur. Alors qu’un racleur hydraulique est équipé d’une centrale hydraulique, lui répond Bliss Bzh. En plus, un modèle hydraulique racle un côté puis l’autre tandis qu’avec un racleur à chaîne, les deux côtés sont faits en même temps. Certes, il faut entretenir la chaîne et les poulies mais entre la différence de prix et l’économie d’électricité, les modèles à chaîne me paraissent plus avantageux. Moi, en cinq ans, je n’ai eu aucun problème d’usure. » Source : forum général sur l’élevage de Web-agri.fr.
Un peu de souplesse de la part des pouvoirs publics ! « Voilà une nouvelle preuve de l’inutilité des pouvoirs publics français, qui s’acharnent à inventer des moyens pour pomper de l’argent aux contribuables et notamment aux agriculteurs. Après le nouveau carburant plus cher et moins performant (le Gnr, Ndlr), l’immatriculation obligatoire des outils, voici maintenant qu’ils exigent le permis poids lourd. Ras le bol ! », s’écrie Tassin après lecture de l’article "Législation – Bientôt des tracteurs à plus de 40 km/h et un permis pour les agriculteurs ?". Source : commentaire d’article sur Terre-net.fr.
SYNDIC'ARÈNE Le pluralisme des idées
Liberté d’entreprendre, environnement, vie des territoires, social…
Engagés pour défendre leur métier
Vivre et travailler en zone rurale. Qui, mieux que les agriculteurs, peut comprendre ce que cela implique ? Syndicalement engagés, Laurent Bertho, Jean-Pierre Fonbaustier et Dorian Brun s’impliquent autrement pour faire entendre la voix des producteurs. PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD CARPON // acarpon@terre-net-media.fr
Jean-Pierre Fonbaustier
Confédération paysanne Céréalier, Indre. Membre du comité national de la Confédération paysanne, président d’Indre nature, principale association de protection de la nature du département.
«
P
eu d’exploitants agricoles font partie d’associations environnementales. C’est dommage, car c’est un bon moyen pour comprendre les exigences des autres gestionnaires du milieu naturel, mais aussi pour les sensibiliser sur la réalité de notre métier. J’ai toujours été sensible à la nature. Je me suis donc investi dans Indre nature. Beaucoup sont surpris quand je leur explique que mon exploitation est en production conventionnelle. La plupart des gens sont persuadés que seul le bio est compatible avec la préservation de la biodiversité. Je m’efforce, au contraire, de démontrer que cette vision manichéenne n’est pas constructive et que tout le monde doit faire des efforts. En tant qu’agriculteur, je fais des propositions pour améliorer les pratiques de la profession. Avec Indre
nature, nous avons mis en place une mesure agro-environnementale territorialisée pour mieux gérer les prairies humides du secteur de Boischaut sud. Plusieurs dizaines de producteurs y ont sous-crit et moyennant 165 € par hectare et par an, ils s’engagent à adopter des pratiques favorables à la flore, comme le maintien et l’entretien des haies. Pour ma part, j’ai effectué des aménagements autour de mes parcelles. En quelques années, la faune et la flore se sont bien diversifiées : quatre espèces d’orchidées ont même été recensées. Ce type de démarche, qui favorise le dialogue et le consensus entre agriculteurs et écologistes, est à reproduire. » ●
Laurent Bertho
« Etre en prise directe avec les événements »
© LAURENT BERTHO
Coordination rurale Polyculteur-éleveur, Côtes-d’Armor. Trésorier de l’Organisation des producteurs de lait, conseiller municipal de Saint-Gilles-Vieux-Marché, vice-président de la Communauté de communes de Guerlédan et président de la commission "environnement".
«
Icontribué, avec d’autres agri-
l y a quelques années, j’ai
culteurs déçus du syndicalisme majoritaire, à la redynamisation de la Coordination rurale dans les Côtes-d’Armor. A travers mon engagement syndical, je veux défendre non seulement l’idée de prix rémunérateurs mais également la liberté d’entreprendre des paysans qui, malheureusement, est de plus en plus menacée. Le modèle de l’intégration, conforté dans certaines filières, risque de se développer ailleurs. En production laitière comme dans d’autres secteurs, nous sommes trop souvent 10
Terre-net Magazine I Octobre 2013
considérés comme de simples apporteurs de matière première. Notre pouvoir de décision est très limité alors que nous endossons une responsabilité financière énorme. Malgré la difficulté de concilier le travail sur l’exploitation, les réunions et la vie de famille, je voulais aussi m’impliquer localement. A la communauté de communes, il y a de plus en plus d’élus sans la moindre attache agricole. Avec d’autres producteurs, j’essaie d’expliquer ce que nous vivons au quotidien dans les territoires ruraux. Notre point de vue permet de recentrer les débats. S’investir dans la vie locale est certes fatiguant mais toujours enrichissant, car nous sommes constamment en prise directe avec les événements qui se passent autour de nous. Les agriculteurs peuvent déplorer représenter moins de 2 % de la population active, mais ils entretiennent 80 % du territoire ! Pour cette raison, ils doivent s’engager localement. En tout cas, nous ne pouvons pas nous plaindre sans rien faire pour changer les choses. » ●
© JEAN-PIERRE FONBAUSTIER
« Faciliter les échanges entre gestionnaires de la nature »
SYNDIC'ARÈNE
Dorian Brun
« L’engagement, un exercice très formateur » Jeunes agriculteurs Polyculteur-éleveur, Ain. Membre du bureau des JA de l’Ain, président du comité d’organisation de la finale nationale de labour 2013.
«
Jde labour. J’y participe
e connais bien les concours
© JEUNES AGRICULTEURS
régulièrement depuis que je suis adolescent. Mais j’étais loin d’imaginer que la préparation d’une finale nationale(1) serait si prenante. Il y a plus d’un an, le président des JA de l’Ain m’a sollicité pour que je sois à la tête de l’organisation de la manifestation, qui a lieu cette année à deux pas de chez moi. L’idée de mener un tel projet m’a d’abord fait un peu peur, mais j’ai accepté en me disant que ça me permettrait de prendre un peu plus de responsabilités au sein de mon département.
Organiser la finale nationale de labour n’a pas été de tout repos. Tout d’abord, il faut démarcher de nombreuses entreprises et organismes agricoles et les convaincre de soutenir l’événement. Mais l’exercice m’a plu car il a été très formateur. Le plus dur à gérer peut-être, c’est le manque de temps. Pendant plusieurs mois, je me suis beaucoup absenté de l’exploitation, alors que nous finissions à peine la mise aux normes des bâtiments. Finalement, un an de travail a été nécessaire pour présenter, durant trois jours, toute la richesse de l’agriculture de l’Ain. Une énorme vitrine, qui est également un lieu d’échanges unique entre agriculteurs et citoyens. C’est important de leur expliquer comment nous travaillons, parce qu’ils se posent beaucoup de questions sur leur alimentation. » ● (1)La 60ème finale nationale de labour, organisée par Jeunes agriculteurs à Ars-sur-Formans dans l’Ain, du 20 au 22 septembre 2013, a attiré 80.000 visiteurs.
Trois avis par mois Tous les syndicats sont sollicités, à tour de rôle, afin de garantir le pluralisme.
IMPACT
Votre horizon
Tribune de Stéphane Gérard
Les Cuma prêtes à produire autrement Stéphane Gérard attend beaucoup du projet de loi d’avenir agricole pour offrir de nouvelles perspectives aux Cuma. Et surtout pour placer les coopératives de matériel agricole au cœur du dispositif des groupements d’intérêt économique et environnemental. PAR STÉPHANE GÉRARD, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES CUMA // RUBRIQUE RÉALISÉE PAR ARNAUD CARPON // acarpon@terre-net-media.fr
«
L
Impulser un droit coopératif qui ose innover La Fncuma(1) accompagne fortement ces changements comme le montre son programme politique adopté en 2012 : d’une part, en réaffirmant l’attachement de son réseau aux valeurs coopératives et d’autre part, en menant une réflexion sur la pluralité des démarches coopératives, parfois au-delà du statut Cuma. Ses actions de développement en tiennent compte également. Pour preuve : les outils comme "Cuma 2020" et le travail important et structurant, effectué avec différents partenaires, sur la coopération agricole de production afin d’enrichir les initiatives collectives qui y sont entreprises. Nous restons en effet convaincus qu’aujourd’hui plus que jamais, gérer des moyens à plusieurs, c’est innover et nous faisons le pari que la coopération se développera autour de l’acte de production. C’est avec ces convictions que nous abordons le projet de loi d’avenir agricole et que nous nous impliquons dans les orientations données par Stéphane Le Foll sur l’agro-écologie. La loi d’avenir doit fortement encourager le développement des Cuma grâce à des politiques de financement incitatives : prêts
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Terre-net Magazine I Octobre 2013
« D’un point de vue statutaire, les Cuma ne doivent pas être limitées à la seule mise à disposition de matériel car de nombreux agriculteurs désirent aller beaucoup plus loin dans la mutualisation », selon Stéphane Gérard, président de la Fédération nationale des Cuma.
bonifiés, financement pérenne du développement agricole à la hauteur des actions mises en œuvre. En parallèle, il faut faire en sorte qu’aucune mesure ou réglementation appliquée à titre individuel ne soit plus avantageuse que celles en vigueur pour les Cuma. Or, pour l’heure, de nombreux points ne vont pas dans ce sens. Les aires collectives de lavage des pulvérisateurs, par exemple, sont soumises au régime des installations classées alors que les aires individuelles ne le sont pas. Il est aussi très difficile, pour les Cuma, de construire des hangars en zone agricole. En matière d’emploi, il devient indispensable de lever les freins à l’embauche et au partage de salariés. D’un point de vue statutaire, les Cuma ne doivent pas être limitées à la seule mise à disposition de matériel car de nombreux agriculteurs désirent aller beaucoup plus loin dans la mutualisation. La Fncuma souhaite participer à la construction d’une politique publique, qui s’appuie sur les groupes d’agricul-
teurs, afin de construire de nouvelles pratiques agro-écologiques. Les organisations collectives sont de véritables leviers du développement agricole, notamment en matière environnementale. En outre, dans le contexte budgétaire actuel, nous défendons le principe d’une priorisation des financements publics vers les démarches collectives. Enfin, l’essor de l’agro-écologie passe concrètement par la résolution d’un certain nombre de questions, à la fois techniques et organisationnelles, liées aux agroéquipements.
Des Giee à taille humaine Ainsi, les groupements d’intérêt économique et environnemental (Giee) doivent favoriser des projets ayant une double performance, à la fois économique et environnementale. Le dispositif doit alors nécessairement inclure un soutien à la mutualisation des outils utilisés, au partage des salariés, à l’optimisation technico-économique des chantiers agro-écologiques entre les exploitations d’un même territoire.
© TERRE-NET MÉDIA
a diversité est une des caractéristiques fortes de l’évolution de l’agriculture et sa prise en compte une des clés de l’avenir du secteur. Cette diversité se retrouve aujourd’hui partout, au niveau des types d’agriculture, des systèmes de production et de culture, des organisations collectives. Elle impacte les Cuma dans leurs projets, leurs activités, leurs modes de fonctionnement et d’organisation et leurs liens avec les autres acteurs du territoire.
IMPACT Il importe aussi que les Giee facilitent Il s’avère par ailleurs essentiel que les Giee l’action collective. Nous recommandons soutiennent l’animation et la formation idéalement des groupes à taille humaine, des groupes d’agriculteurs engagés dans composés d’une quinzaine d’agriculteurs, l’agro-écologie. Le dispositif doit rendre où les engagements des membres ne se ré- obligatoire une co-animation pour mobiliser duisent pas à ceux pris par une double compéla structure, mais corres- « Développer l’expertise tence : une expertise pondent à une participation sur les questions agro-écologique. » effective et financière dans agro-écologiques l’organisation. La proximité géographique évidemment et en matière d’accompagneet la dynamique d’ouverture des agricul- ment de groupes (gestion des plannings, de teurs assurant une certaine cohérence ter- l’organisation du travail et des relations ritoriale. humaines, des conflits, du risque ; investissements partagés…). De notre point de vue, les Giee ne doivent pas consister en une simple reconnaissance Les Cuma prêtes d’un projet, mais doivent se traduire oblià produire autrement gatoirement par des engagements d’agriculteurs et des contreparties immédiates. Le ministre de l’Agriculture prévoit la maAinsi, ils devraient être officialisés par la joration des aides pour les investissements co-signature d’un contrat entre les poucollectifs. Cette mesure doit aller en priovoirs publics, une structure collective exisrité aux actions conduites collectivement et tante et ses adhérents. non à celles entreprises individuellement Les Giee doivent offrir aux groupes un dans le cadre du Giee. Ce principe réduirait cadre de travail nouveau et, en particulier, les démarches opportunistes. des dispositions spécifiques pour simplifier le "faire ensemble". Ainsi, il faudrait Les Giee doivent aussi permettre d’évenautoriser les Cuma à réaliser des opérations tuelles évolutions. Il est donc nécessaire accessoires, dans la limite non plus de 5 % de créer un système d’avenant au contrat mais de 20 % du chiffre d’affaires.
pour l’entrée de nouveaux adhérents et l’élargissement à de nouvelles thématiques. Enfin, les Giee doivent donner l’opportunité d’étudier la faisabilité d’un droit à l’expérimentation territoriale en matière de règles environnementales collectives. Pour cela, un réseau national de Giee pourrait bénéficier d’un accompagnement spécifique, notamment scientifique et administratif. L’Etat doit par ailleurs appuyer la mise en place d’un réseau de capitalisation et d’échanges entre les porteurs de projets reconnus. Sur la base des propositions avancées ici, les orientations nationales qui seront prises devront être suffisamment impliquantes. Ceci pour que la démarche reste cohérente dans la diversité des déclinaisons régionales qui seront mises en œuvre et le foisonnement des initiatives de terrain. La Fncuma demande que son réseau soit associé aux différents groupes de travail, constitués au niveau national et régional pour piloter le dispositif. Oui, le réseau Cuma est prêt à produire autrement. Les politiques instaurées par le gouvernement et, en particulier, la loi d’avenir agricole doivent nous y aider. » # (1) Fédération nationale des coopératives d’utilisation de matériel agricole
CHAMP PLANET’TERRE
Passe et impasse
Des éleveurs de ruminants ont trouvé leurs marchés de niche Pour certains éleveurs, le bonheur est dans les prés pâturés par des ruminants qu’il est plus commun de chasser que d’élever. Parmi eux, des passionnés de cerfs en Nouvelle-Zélande et de bisons en France, comme il en existe en production bovine et ovine sur les cinq continents. Leurs systèmes sont déjà économiquement et écologiquement performants. Mais ce type d’élevage reste une activité de niche ! PAR FLORIAN CHARLES, ÉLÈVE INGÉNIEUR À PURPAN // RUBRIQUE RÉALISÉE PAR FRÉDÉRIC HÉNIN // fhenin@terre-net-media.fr
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En Nouvelle-Zélande Graham Carr, éleveur de cerfs à South Canterbury (île du sud)
Des bois aux sabots, tout est valorisable !
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rès de 7.000 cerfs sur 1.300 hectares : ce sont les dimensions de l’élevage de Graham Carr, installé depuis 1987 à South Canterbury en NouvelleZélande, dans une région rurale de l’île du sud. A l’époque, l’élevage de cerfs commençait seulement à se développer. Mais Graham, véritable businessman, a très vite compris qu’il pourrait tirer des profits substantiels de cette production. Des bois aux sabots des cerfs, tout est valorisable !
Un travail de sélection poussé La valeur ajoutée de l’élevage repose essentiellement sur la production et la vente de bois de velours (substance duveteuse, "velvet" en anglais, qui recouvre les ramures en croissance du cerf rouge et du wapiti), et dont les vertus médicinales sont appréciées en Asie. Ce velours est utilisé entre autres pour 14
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Grâce à un travail de sélection poussé, la plupart des animaux du troupeau possèdent de grandes ramures.
lutter contre l’arthrite et l’hypertension. Il est possible d’en récolter jusqu’à 10 kg par an par animal (les bois tombent puis repoussent chaque année, ce qui permet des collectes régulières). A 60 €/kg, cette activité s’avère très rentable.
Seuls les animaux de plus de quatre ans produisent du bois de velours vendable. Sur l’exploitation de Graham, les animaux destinés à cette valorisation sont issus d’un travail de sélection poussé, qui s’étale sur les trois premières années de leur vie. L’objectif : ne conserver que les jeunes Les animaux sont donc suivis de près. mâles, disposant d’un potentiel de dévelopLorsque les ramures sont arrivées à matu- pement intéressant de leurs bois. Au fil des rité, les cerfs sont conduits dans un bâtiment ans, cette sélection a naturellement abouti pour être anesthésiés afin de à un troupeau aux grandes scier leurs bois. Ceux-ci se- A 60 €/kg, le bois ramures. ront ensuite gelés et vendus Autre activité de l’exploitaà des transformateurs. de velours est tion : la vente aux enchères Le velours est prélevé sur d’animaux reproducteurs, au très rentable. sein même de l’élevage répules bois avant qu’ils n’aient commencé à se calcifier. té pour son niveau génétique. Comme toutes les ramures arrivent à maturi- Des producteurs venus de tout le pays parté simultanément, le "velveting" (collecte du ticipent. Avec des mises à prix aux alenvelours) constitue une période de travail très tours de 5.000 €, les animaux sont parfois chargée car il faut s’occuper de plusieurs adjugés à plusieurs dizaines de milliers milliers de cerfs quasiment en même temps. d’euros. Graham produit également de
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South Canterbury
CHAMP PLANET’TERRE
Muriel et Laurent Balembois à Lanuéjols (Gard)
Emplois, marges… : des éleveurs de bisons très futés
Cproduction de gibier est, pour cererfs, sangliers, autruches, etc. : la
tains paysans, une alternative à l’élevage conventionnel. Autrement dit : le moyen de vivre leur passion sans être pieds et poings liés à des réseaux de commercialisation, dont les règles de fonctionnement leur échappent parfois. En se lançant dans l’élevage de bisons en 1991 puis, quelques années après, dans celui de bovins de race black angus, Muriel et Laurent Balembois faisaient partie des pionniers en France. En vingt ans, ils n’ont pas seulement constitué un cheptel de 250 bovidés originaires d’outre-Atlantique. Ils ont bâti toute une filière à Lanuéjols en créant des emplois salariés (trois au total) et saisonniers en zone rurale.
la viande de faon de moins d’un an, vendue 5,5 €/kg et exportée en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, où elle est consommée principalement durant les fêtes. Les anciens reproducteurs et les animaux qui n’ont pas été retenus pour la production de bois sont aussi abattus. Aucune sélection génétique n’est donc menée pour la production de viande. Les mâles comme les femelles sont nourris d’herbe et complémentés en orge.
L’attrait du grand public pour ce type d’animaux a été la clé de la réussite du projet. Dès 1994, Muriel a ouvert une ferme auberge où elle vend en direct les produits frais et transformés issus de la viande du troupeau. Mais comme Graham en Nouvelle-Zélande, les éleveurs n’ont pu compter que sur euxmêmes pour développer leur atelier. Les aides et les prêts bo- Pendant longtemps, les bisons n’ont pas été éligibles à la Pmtva. nifiés à l’installation n’ont été que des coups de pouce finantières premières destinées à l’alimentation ciers tant les défis à relever étaient énormes. animale que n’importe quel producteur. De plus, pendant longtemps, les bisons n’ont Ceci dit, ils ont la possibilité de répercuter pas été éligibles à la Pmtva. Jusqu’en 2012, l’augmentation de leurs charges sur les prix. Muriel et Laurent ne bénéficiaient donc que Selon les morceaux, le kilo de viande est de l’Ichn et de la Phae. vendu au consommateur entre 15 et 45 € ; les caissettes d’Angus 12 €/kg. Les bisons resteront une niche En fait, la production de viande restera une niche sur l’exploitation. Les éleveurs ont Enfin, élever des bisons et des bovins black donc les moyens de compenser le manque angus exige de solides compétences zooà gagner que représente l’absence d’aides techniques et vétérinaires car les technipubliques pendant des années. Des aides ciens et les conseillers français ne sont pas indispensables aux éleveurs de bovins et formés à ces productions. d’ovins conventionnels pour dégager un Laurent et Muriel sont soumis aux mêmes revenu, même faible ! ● contraintes de volatilité des prix des maFRÉDÉRIC HÉNIN
Lorsqu’ils ont atteint un poids satisfaisant, ils sont vendus par lot. Un camion passe à la ferme et les amène à l’abattoir. Dernier débouché pour les cerfs, mineur celui-ci : la vente d’anciens reproducteurs à des sociétés de chasse, à des prix exorbitants. De conformation parfaite et dotés de splendides ramures, ces animaux sont chassés par des touristes qui récupèrent leur tête comme trophée. ●
A savoir Des cerfs à l’herbe toute l’année...
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En France
La ferme, initialement vouée à la production ovine, s’étend aujourd’hui sur plus de 1.300 ha et compte environ 7.000 cerfs. 200 moutons et 200 vaches y sont aussi élevés. Son emplacement en bordure de chaîne montagneuse lui permet de bénéficier d’un microclimat tempéré très favorable à l’élevage. Les cerfs sont en liberté La valeur ajoutée de l’exploitation repose essentiellement sur la production toute l’année et se nourrissent et la vente de bois de velours (substance duveteuse recouvrant les ramures d’herbe sur des parcelles de 2 à
15 ha. Leur ration est complétée avec des céréales d’hiver qu’ils consomment directement sur pied. La majorité des cervidés de l’exploitation sont de race english red deer, mais il y a aussi des animaux de races hongroise et furzeland. Ces derniers ont une croissance plus rapide que les Red deers. Ils produisent en revanche moins de "velvet" et sont plus agressifs. L’élevage emploie aujourd’hui sept personnes à temps plein : un manager, Steeve Blanchard, une secrétaire et trois employés permanents, ainsi que deux jeunes avec un turn-over important.
…et résistants à la paratuberculose L’exploitation de Graham est pionnière en matière de sélection génétique. Comme l’éleveur n’a conservé dans son troupeau que les animaux résistants à la paratuberculose, plus de 99 % de son cheptel possède aujourd’hui cette caractéristique. Un pourcentage élevé, résultat de 26 ans de travail. Appelée aussi maladie de Johne, la paratuberculose est une pathologie courante en Nouvelle-Zélande et pose beaucoup de problèmes dans les élevages. ●
des cerfs).
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INFLEXION
La valeur ajoutée est à vous
Plus d’un tiers des exploitations laitières ou mixtes et un quart des élevages allaitants possèdent un atelier d’engraissement. La taille des élevages spécialisés a tendance à augmenter et l’effectif moyen dépasse 110 jeunes bovins.
Une production créatrice de valeur pour qui sait la garder Engraisser des jeunes bovins, c’est faire le pari que le prix de vente des animaux gras couvrira le prix des broutards maigres et les coûts de production. D’après l’Institut de l’élevage, l’engraissement des mâles, comme des femelles, peut être une activité créatrice de valeur ajoutée pour les naisseurs français. A certaines conditions... PAR ROBIN VERGONJEANNE // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
Lpéen de viande bovine malgré une baisse
a France est le premier producteur euro-
structurelle de production, due notamment à un cheptel laitier en constante régression. Pourtant, depuis 2004, la balance commerciale reste déficitaire en viande finie. Selon l’Institut de l’élevage, deux tiers des bovins laitiers mâles nés en France sont valorisés en veaux de boucherie et presqu’un mâle de race allaitante sur deux est exporté en maigre, à plus de 80 % vers l’Italie, pour être ensuite engraissé. Cependant, limitée par une forte pression foncière, l’Italie importe moins de bovins maigres qu’auparavant. Finir davantage de broutards sur le sol français permettrait de réduire notre dépendance vis-à-vis du marché italien et de développer de nouveaux débouchés, sur le pourtour méditerranéen (Maghreb, Turquie, Liban) voire plus loin (Moyen-Orient, Asie du Sud-Est).
Retour à des prix modérés Les enjeux de la filière engraissement sont dictés par la conjoncture. Pour les engraisseurs de broutards, l’indice Ipampa (indice
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des prix d’achat des moyens de production Grâce à la diversité des modes de agricole) a progressé de 8,6 % au cours de conduite alimentaire envisageables, l’engraissement s’adapte facilement au l’année 2012 Les coûts de production des jeunes bo- contexte de l’exploitation. Toutefois, la vins français (JB) demeurent près d’une mise en place de cet atelier est souvent fois et demi plus élevés qu’au Brésil ou liée à la possibilité de pouvoir cultiver en Argentine, même si l’écart diminue du maïs fourrage. Ainsi, la plupart des actuellement. Avec la baisse des cours des jeunes mâles sont engraissés dans le croissant laitier de l’ouest et matières premières amorcée ces der- Coûts de production : les mouvements de bovins nières semaines, maigres en provenance des qui devrait se pour- du simple au double bassins allaitants sont nombreux. L’engraissement des suivre durant les prochains mois, et une demande en viande génisses demeure une activité complébovine globalement favorable, l’engraisse- mentaire chez plus de la moitié des naisment peut redevenir une activité créatrice seurs. de valeur ajoutée pour les naisseurs franCes dernières années, la concurrence avec çais et surtout moins risquée qu’avant. les cultures de vente s’est renforcée, mais « Cette production est souvent perçue les régimes à base d’ensilage de maïs ou comme spéculative en raison de la re- mixtes (maïs + coproduits) se sont maincherche constante d’opportunités concer- tenus. Tandis que les conduites en ration nant la différence de prix entre le maigre sèche (paille, céréales et compléments et le gras, fait remarquer Patrick Sarzeaud azotés) sont en recul chez les naisseursde l’Institut de l’élevage. Elle exige des engraisseurs, même si elles sont souvent efforts permanents pour bien valoriser les plus économes en temps de travail. aliments, les surfaces, la main-d’œuvre et Pourtant, « quel que soit le type de conduite alimentaire choisi (100 % concentrés, les équipements disponibles. »
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Engraissement
pulpe, pulpe + maïs, maïs, maïs + herbe), les coûts de production varient énormément entre élevages, parfois du simple au double, y compris entre ceux pratiquant des rations similaires, note Patrick Sarzeaud. L’important, c’est de garder un équilibre entre le produit viande et le coût alimentaire. »
Economies d’échelle Entre 2007 et 2011, le résultat courant par unité de main-d’œuvre des systèmes naisseurs était comparable à celui des naisseurs-engraisseurs. Pendant cette même période, la marge brute par JB des élevages spécialisés (204 JB en moyenne) a grimpé de 108 %, grâce notamment à l’augmentation du prix de vente de 17 % (325 €/100 kg de carcasse en moyenne en 2011). D’après une étude de l’Institut de l’élevage, la rentabilité des engraisseurs spécialisés s’avère assez variable : l’écart de coûts de production entre le tiers des élevages, affichant les niveaux les plus bas et le tiers
des exploitations aux valeurs les plus élevées, est en moyenne de 97 €/100 kg de poids vif. La baisse des coûts de production (CP) semble s’expliquer principalement par des économies d’échelle : le groupe "CP bas" produit 323 JB en moyenne, le groupe "CP élevés" 181. L’engraissement nécessite des efforts permanents pour bien valoriser les aliments, les surfaces, la main-d’œuvre et les équipements disponibles.
En allant davantage dans le détail, on s’aperçoit qu’il y peu de différences au niveau du coût alimentaire. Ce sont avant tout les facteurs de production (travail, foncier, capital…) et le matériel, et dans une moindre mesure les frais d’élevage, qui creusent l’écart de rentabilité entre ces deux groupes.
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INFLEXION
ture à l’autre : le tiers inférieur des élevages produit en moyenne 27.000 kg de viande/Umo (unité de main-d’œuvre) et le tiers supérieur 45.000 kg/Umo. Néanmoins, les gains réalisés sur la productivité du travail peuvent être grignotés par d’importantes charges de mécanisation ou de bâtiment. ●
De même, la productivité de la maind’œuvre fluctue beaucoup d’une struc-
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Source : Institut de l’élevage
INITIATIVE
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Cla production et des coûts opérationap’Eco, pour "Calcul automatisé de
nels en élevage bovin viande", permet d’effectuer des diagnostics technicoéconomiques. L’objectif : suivre 20.000 exploitations d’ici trois ans grâce aux 420 conseillers en productions animales formés à l’utilisation du logiciel. Se comparer à des références Opérationnel depuis le printemps dernier, Cap’Eco est le résultat d’un travail
de collaboration entre l’Institut de l’élevage, qui pilote la démarche, les organisations de producteurs commerciales, les Chambres d’agriculture, Bovins Croissance, CerFrance et FranceAgriMer. « Nous avions besoin d’un outil commun d’analyse des coûts de production entre les différents organismes de conseil en élevage, explique Patrick Sarzeaud de l’Institut de l’élevage. Le dispositif doit aider à mettre en œuvre une approche complète de la productivité et des coûts de production dans les ateliers bovins viande ou mixtes lait-viande. »
Le logiciel, installé sur les ordinateurs portables des conseillers, calcule des critères de coûts opérationnels (charges de structures non comprises) et de productivité : fourrages et concentrés produits et achetés, frais d’élevage… Les éleveurs peuvent comparer leurs performances de production et de reproduction, leurs coûts alimentaires et vétérinaires, leurs charges d’approvisionnement des surfaces fourragères et des parcelles de céréales autoconsommées, etc., par rapport à des références (par région, système d’élevage…). ●
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EN AVANT MARGE
Les clés pour vous positionner
Lait infantile
Les Chinois se ruent sur les poudres importées Année après année, le déficit de produits laitiers se creuse en Chine. Comment satisfaire la demande qui croît plus rapidement que l’offre ? PAR ROBIN VERGONJEANNE // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
En effet, la population a été marquée par le scandale de la mélamine dans le lait en 2008 (300.000 enfants malades et six morts). Introduite par des intermédiaires, cette substance permet de masquer le faible taux protéique du lait coupé avec de l’eau. « Malgré les campagnes de lutte contre l’insécurité alimentaire, des accidents sanitaires continuent de se produire dans le pays », observe l’économiste.
Importations multipliées par 10 Ainsi selon l’Institut de l’élevage, les importations chinoises de préparations pour bébés ont été multipliées par 10 en 10 ans. Elles dépassent 90.000 tonnes en 2012, issues essentiellement de Nouvelle-Zélande. « Le marché intérieur des poudres de lait infantiles est estimé à cinq milliards de dollars, poursuit Jean-Marc Chaumet. Afin de faciliter les importations, l’empire du Milieu a baissé pour 2013 les droits de douane sur ces produits de 20 à 5 %. » « Mais ces décisions ne suffiront sans doute pas à rassurer les parents chinois, qui cherchent par tous les moyens à se procurer du lait pour leurs enfants. Hong-Kong, où les droits de douane sont minimes, a même été confronté à une pénurie d’envergure. Les autorités ont dû prendre des mesures drastiques (limitation du poids des bagages, pas plus de deux boîtes de lait par personne, etc.) pour maintenir des quantités de lait infantile suffisantes dans le pays et stopper les trafics vers la Chine continentale. » 18
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Importations chinoises de préparations pour nourrissons 1.000 tonnes 100 90 80
X 10
70 60 50 40 30 20 10
0 En 10 ans, les importations chinoises de préparations pour bébés ont été multipliées par 10.
Source : Institut de l’élevage
L
es touristes chinois rapportent des boîtes de poudre de lait pour nourrissons dans leurs valises et les jeunes venus étudier en Europe en envoient à leur famille par colis ! », raconte Jean-Marc Chaumet de l’Institut de l’élevage.
Ordinateur portable
De même, les importations des autres produits laitiers sont en augmentation constante. La Nouvelle-Zélande demeure le principal fournisseur de la Chine et ses parts de marché sont même en progression dans le pays : 96 % pour la poudre grasse, 63 % pour la poudre maigre, 90 % pour le beurre et 36 % pour le fromage. Quant à l’Union européenne, elle représente 43 % des importations de poudre de lactosérum, derrière les Etats-Unis (46 %).
Le haut de gamme a la cote Traditionnellement, les Chinois mangent peu de produits laitiers : 30 l/an/habitant en moyenne, alors qu’un Français en consomme dix fois plus. Néanmoins, la "mondialisation de l’alimentation" créée de nouvelles habitudes de consommation avec par exemple l’arrivée des hamburgers ou des pizzas, qui contiennent du fromage bas de gamme, aux côtés des nems et du canard laqué.
Cependant, « les produits chers et haut de gamme, comme les yaourts ou le lait liquide non reconstitué à partir de lait en poudre, connaissent une croissance fulgurante, de plus de 134 % en 2012 ! » ● A la recherche de génisses Avec un prix du lait autour de 0,40 €/l, la production laitière chinoise progresse de 6 % par an (33,8 millions de tonnes en 2012) mais n’a pas retrouvé son niveau de 2007, avant la crise de la mélamine (36 Mt). Le nombre de vaches, estimé à 8 millions, augmente de 5 % par an. En 2012, près de 128.000 vaches et génisses ont été importées d’Australie, de Nouvelle-Zélande et d’Uruguay, soit une hausse de 30 % par an. Les gros troupeaux laitiers se multiplient et aujourd’hui, un tiers des vaches chinoises appartiennent à un cheptel de plus de 100 VL. Plus étonnant encore, la Chine a importé en 2012 450.000 t de foin américain. Source : Institut de l’élevage
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«
EN AVANT MARGE
Stockage à la ferme
Une intallation bien pensée rapporte Pour Arnaud Fleury, directeur du développement chez Agri Consult(1), le stockage des grains à la ferme optimise les coûts et la logistique à la moisson. Interview. PAR MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr
T
erre-net Média (Tnm) : Qu’est-ce qui Tnm : Vous parlez de maîtrise des coûts, peut motiver un producteur à stocker avez-vous des éléments concrets ? AF : L’intérêt économique du stockage à sa récolte ? Arnaud Fleury (AF) : D’abord, un sou- la ferme dépend des caractéristiques de hait d’indépendance. L’agriculteur dis- chaque exploitation et de l’organisation pose de sa marchandise et peut optimiser des chantiers de récolte. Pour un bénéfice sa commercialisation. Il maîtrise éga- maximum, il faut réfléchir son investislement mieux ses coûts, en supprimant sement matériel selon le choix d’alloteles frais de stockage et de séchage à la ment, le type de manutention et les coûts de génie civil. On obtient un coût à la coopérative. C’est aussi un moyen d’améliorer la tonne stockée. logistique des chantiers de récolte : distances à parcourir moindres du champ au Tnm : L’agriculteur peut-il mieux négopoint de stockage, gain en souplesse et cier le prix de vente de sa marchandise ? en temps pour le producteur qui, en géné- AF : Le stockage à la ferme n’est pas un outil de spéculation peut ral, est équipé en manutention Ann AGRI JCBmieux Fin.TerreNetMag 210x149 que 07_2013 24/09/13 10:31 mais Page 1 aider à sécuriser sa commercialisation. Nombre l’organisme collecteur.
de nos clients continuent à vendre à leur coopérative. Certains s’assurent qu’ils atteignent bien leur prix de revient et leur objectif de marge en commercialisant la majorité de leurs volumes via des contrats physiques. Et s’ils se sentent à l’aise avec les marchés à terme, ils vendent un pourcentage de leur production en fonction des fluctuations des cours. ●
Sur le web : Lire l’intégralité de l’interview sur www.terre-net.fr/mag/29stockage
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Variétés tolérantes aux herbicides
Les colzas Clearfield commencent à se déployer Les premiers colzas Clearfield sont arrivés officiellement cet été dans les champs français. L’intérêt de ces variétés tolérantes aux herbicides : pouvoir contrôler les adventices sans solution. Le ministère n’a cependant toujours pas validé la possibilité de les inscrire au catalogue français. PAR MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr
Les enjeux pour l’agriculteur Bernard de Verneuil Exploitant dans l’Indre et président du Cetiom.
Pture bloque les inscriptions des variéour l’instant, le ministère de l’Agricul-
tés de colza Clearfield au catalogue français. Toutefois, certaines, inscrites au catalogue européen, ont pu être semées cette année. Pour asseoir la durabilité de cette innovation, l’ensemble des acteurs concernés, au premier rang desquels le Cetiom, a décidé de mettre en place un plan d’accompagnement. Son objectif : garantir la bonne utilisation des variétés tolérantes aux herbicides (Vth) dans la rotation, au moment du désherbage… Les agriculteurs en situation d’impasse technique pour le désherbage de leur colza auront recours aux Vth et ce, malgré une productivité inférieure, préférant une baisse de rendement qu’une remise en cause de la culture elle-même, et d’une tête de rotation par la même occasion. »
Les conseils des experts Laurent Ruck Ingénieur régional du Cetiom. Grégory Massignac Chef de marché colza chez Dekalb. Eneko Barthaburu Responsable marketing colza chez Basf.
Dherbicides sont cultivées en France es variétés de tournesol tolérantes aux
depuis 2009. De même que pour les colzas Clearfield, leur inscription au catalogue français reste en attente. Laurent Ruck du Cetiom explique « qu’en réponse à une demande des ministères impliqués, la filière a élaboré un plan d’accompagnement à la mise en place des variétés oléagineuses tolérantes aux herbicides ».
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Les semenciers, Basf et les distributeurs s’engagent par contrat à délivrer un conseil aux agriculteurs lors de la vente de Vth et/ou d’herbicides associés. Un moyen d’éviter le développement de résistances.
Celui-ci doit aider à gérer l’introduction de l’innovation et sa durabilité, mais aussi à défendre l’inscription des variétés en France. Le ministère de l’Agriculture gèle pour l’instant le processus (certains y voient des Ogm cachés, d’autres craignent l’augmentation des phénomènes de résistance, Ndlr). Toutefois, certaines sont inscrites au catalogue européen et pourront être semées cette année. Un mauvais usage des Vth favorise le développement de mauvaises herbes résistantes alors que le mode d’action herbicide impliqué – inhibiteur de l’Als, groupe Hrac B – est déjà très présent dans les stratégies de désherbage des rotations françaises et pour la maîtrise des repousses de colza. « R-Sim par exemple, Oad de gestion des résistances, répond à cette problématique. » L’outil repère la présence d’un risque de résistance dans la rotation et à la parcelle et appuie ainsi le conseil pour mettre en œuvre des mesures correctives si besoin. Il va également faciliter la phase d’enquête et de suivi des pratiques, obligatoire pendant au moins les deux premières années de commercialisation des colzas Vth. Grégory Massignac, chef de marché colza chez Dekalb, approuve la démarche. « La
contractualisation autour de la mise en marché de variétés de colza Clearfield permet de suivre les distributeurs et les agriculteurs dans l’adoption de cette nouvelle technologie. Il s’agit de sensibiliser au développement des adventices résistantes en insistant sur le contrôle des repousses et l’alternance des matières actives. »
Une mise en marché responsable Les colzas Dekalb Clearfield associent la génétique Dekalb et un herbicide Basf, Cleranda. Trois variétés étaient disponibles pour les semis 2013 : DK Imido CL, DK Impression CL, Dgc169. « La technologie offre, pour la première fois, la possibilité de traiter les mauvaises herbes en post-levée de la culture. » C’est d’ailleurs l’objet de cette innovation : mieux lutter contre les adventices du colza. « En effet, efficaces sur flore classique, les herbicides Clearfield permettent également de s’attaquer à des espèces plus difficiles (crucifères, géraniums, gaillets, ombellifères, érodiums…) et aux repousses de céréales. C’est aussi plus de souplesse en post-levée et une intervention seulement une fois la culture bien implantée. Désormais,
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«
PERFORMANCE PRODUCTION les traitements se réalisent à vue, une fois le colza levé. Le pilotage peut être plus précis en intégrant des données telles que la météo, la dose, le stade. »
Ift réduit d’un tiers « Les producteurs, ayant déjà testé les variétés Clearfield, ont réduit en moyenne leur Ift herbicide de 33 % et le nombre de produits utilisés de 51 %, témoigne le chef de marché. Ils effectuent en moyenne 1,3 passage, contre 1,9 en itinéraire classique, profitant d’un gain de rendement de 3,2 à 4,2 q/ha comparé aux témoins, pouvant aller jusqu’à 5,9 q/ha. » Eneko Barthaburu, responsable marketing colza chez Basf, évoque lui aussi la mise en œuvre raisonnée des variétés Clearfield. « Nous travaillons avec le Cetiom pour que l’arrivée de cette nouveauté se passe bien. Le plan d’accompagnement décrit la marche à suivre quand on fait le choix d’implanter des colzas Clearfield : bonnes pratiques, gestion des résistances et des repousses… » En 2012, le dispositif encore expérimental se limitait à 1.000 ha alors qu’une douzaine de distributeurs avaient accès aux variétés Clearfield. « Cette année, nous nous atten-
dons à un déploiement sur plusieurs milliers d’hectares et nous pensons atteindre une vingtaine de distributeurs répartis dans toute la France, sauf dans les zones betteravières où les mauvaises herbes posent moins de problèmes. » « Cleranda et Cleravis, deux herbicides de Basf Agro, sont prévus pour une utilisation conjointe à la technologie Clearfield, qui rend les colzas tolérants, détaille Laurent Ruck du Cetiom. Le premier associe imazamox et métazachlore, le second également, avec du quinmérac en plus. » Basf Agro recommande une application tous les trois
ans, entre la post-levée et le stade 8 feuilles, l’optimum étant à 2-3 feuilles. « Le spectre d’efficacité de ces deux solutions montre leur point fort sur géraniums et crucifères par rapport à la référence du marché. Elles s’avèrent également intéressantes contre les repousses de céréales. Cleravis bénéficie en plus d’une action renforcée sur gaillets, coquelicots et ombellifères. Grâce à la technologie Vth, employée en post-levée, le producteur peut s’affranchir de l’intervention de prélevée. Il s’adapte ainsi à la dynamique de croissance de la culture et cible des adventices visibles. » ●
Rotation céréalière : gérer la durabilité des solutions herbicides Exemple en rotation colza/blé/orge (flore à risque) : des restrictions avant tout sur graminées Source : Cetiom
COLZA
BLE
ORGE
Graminées dominantes, géraniums en pression moyenne
Colzamid 2 l/ha puis Aster 1,5 l/ha ou programme avec DPXA7881 Kerb Flo si nécessaire
urées + Fosburi 0,4 l/ha ou urées + Trooper 1,8 l/ha puis Sulfos AG (Atlantis ou Abak) ou Axial Pratic
Trooper 2 l/ha ou Fosburi 0,5 l/ha (+/- urées) puis Axial Pratic
Géraniums, sanve, ravenelle, graminées
Cleranda (ou Cleravis) 2 l/ha + Dash si graminées restantes Kerb Flo (Agf possible sur brome)
urées/Défi + Brennus Plus + metsulfuron si nécessaire Atlantis/Abak/ Axial P
urées/Défi + Brennus Plus + metsulfuron si nécessaire Axial P
Géraniums, anthrisque, graminées en faible pression
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PLEINS PHARES Au cœur du machinisme
Carnet de voyage
Kubota à l’aube d’une nouvelle ère ? Visite guidée au pays du Soleil-Levant, sur les terres natales de Kubota. L’occasion de mieux connaître ce constructeur et de découvrir ce qu’il prépare pour le marché agricole européen. PAR MATTHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr
AUne mégalopole japonaise à l’image environ 12 h de vol de Paris, Osaka.
Loin de n’avoir qu’une corde à son arc, Kubota exploite plusieurs secteurs, de la production de climatiseurs et de composants électroniques aux machines agricoles et industrielles, en passant par les équipements pour le transport et le traitement de l’eau. En 2012, Kubota a réalisé un chiffre d’affaires de près de 8 milliards d’euros, en progression de 8 % par rapport à 2011, la moitié étant capitalisée à l’export. La fabrication d’engins agricoles et industriels représente plus de 70 % du chiffre d’affaires. Sur les dernières années, Kubota affiche des cadences de production annuelles de plus de 100.000 tracteurs et 500.000 moteurs diesel.
Que manque-t-il à la marque pour progresser en Europe ? Le tour du propriétaire commence dans l’agglomération d’Osaka, avec l’usine de Sakai, qui produit chaque année près de 36.000 tracteurs et 220.000 moteurs diesel (11 à 135 ch). Et qui n’a rien à envier aux structures de production européennes. Plus au nord, après un pas-
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Terre-net Magazine I Octobre 2013
Sakai et Tsukuba sont les deux principales usines Kubota dédiées à la production de machines agricoles.
sage par Kyoto et ses quartiers anciens typiques, puis par Tokyo, véritable mélange de modernité et de traditions, arrêt à Tsukuba, un nom bien connu des passionnés de courses moto, dans une autre usine Kubota qui fabrique plus de 65.000 tracteurs (21 à 100 ch) et 280.000 moteurs (21 à 73 ch) par an. Les robots qui assemblent ces derniers impressionnent par leur rapidité et leur coordination. La firme dispose aussi d’un centre de test pour l’élaboration des moteurs et la gestion des émissions polluantes. Alors que manque-t-il à Kubota pour progresser en Europe et atteindre ses objectifs de vente ? Avant tout une gamme
complète de produits pour répondre aux attentes des agriculteurs. Aujourd’hui, l’offre du constructeur en tracteurs est coiffée par le M135 GX de 135 ch. Toutefois, durant une rencontre avec la presse agricole européenne, les dirigeants ont multiplié les annonces. Le moteur quatre cylindres de la marque atteindrait 180 ch d’ici trois ans. Une transmission à variation continue serait dans les cartons, ainsi qu’un moteur six cylindres. Enfin, concernant les normes antipollution Stage IV, Kubota a déclaré avoir choisi le Scr. Des informations certes plutôt laconiques, mais qui n’ébranlent en rien la
© INFOGRAPHIE TERRE-NET MÉDIA
du pays : technologique, concentrée, culturelle et spirituelle. Mais également la ville natale de Kubota. Une marque très bien identifiée en France dans le domaine des espaces verts, mais plus discrète dans le milieu agricole : 3,8 % de part de marché en 2012 sur le marché français du tracteur neuf (9ème place derrière Valtra, mais devant Same et McCormick). Pourtant, c’est bien pour le vieux continent que le groupe japonais nourrit de grandes ambitions, puisqu’il s’est donné l’objectif d’y vendre 10.000 tracteurs de série M en 2018 (contre 3.000 unités écoulées en 2012).
PLEINS PHARES crédibilité du constructeur. Rappelons que ce dernier a fait l’acquisition du groupe Kverneland début 2012. Une croissance externe qui permettra au Japonais de proposer la gamme du Norvégien, sous robe orange, dans les concessions Kubota. Elle pourrait également augurer l’apparition de l’Isobus sur ses tracteurs.
Kubota en 10 dates-clés 1890 : création de l’entreprise. 1950 : production du 1er moteur diesel. 1960 : production du 1er tracteur agricole. 1969 : production de la 1ère moissonneuse-batteuse.
Après les tracteurs, les moissonneuses !
1975 : inauguration de l’usine de Tsukuba. 1985 : inauguration de l’usine de Sakai-Rinkai.
A savoir Le mois prochain dans la rubrique Champ planet’terre, partez à la ren-
1987 : 10 millions de moteurs produits. 2000 : 2 millions de tracteurs produits. Source : Kubota
2002 : 20 millions de moteurs produits. 2005 : 3 millions de tracteurs produits.
Osaka est une mégalopole japonaise à l’image du pays : technologique, concentrée, culturelle et spirituelle.
contre d’agriculteurs japonais installés sur l’île d’Hokkaido. Revenus agricoles, prix des terres, taux de mécanisation…, découvrez l’agriculture nippone.
© TERRE-NET MÉDIA
Et la firme nippone à l’appétit d’ogre n’entend pas s’arrêter là. Non rassasiée par le marché du tracteur, elle veut s’attaquer à celui des moissonneuses-batteuses… à prix canon : 50.000 euros ! Ces machines seraient issues du développement de la gamme déjà exploitée sur les marchés asiatiques. A ce prix-là, les clients auraient un modèle de 120 ch avec une barre de coupe de 3 m. Une information à mettre pour l’instant au conditionnel. ●
Sur le web : Pour en savoir plus sur Kubota www.terre-net.fr/mag/29kubota
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PLEINS PHARES Les incontournables du machinisme
Des moteurs Stage IV sur les Fendt séries X et P
Un 7R qui roule au bleu pour le Stage IV Réservé aux marchés français et allemand, le 7310R est le premier tracteur John Deere Stage IV. Sous le capot, un 6 cylindres de 9 l et de 310 ch avec… AdBlue. Les autres 7R devraient rester au Stage IIIa jusqu’en 2014 (voire 2015).
© FENDT
Fendt dote, pour 2014, ses moissonneuses-batteuses à huit secoueurs (série P) et hybrides (série X) d’un moteur Agco Power Tier 4 final avec AdBlue, de la cabine Skyline et d’un nouveau design. Chaque modèle existe en version AutoLevel, capable de travailler dans des pentes de 12 %.
Un cylindre de plus pour le N103
© VALTRA
© JOHN DEERE
Valtra enrichit ses tracteurs N avec une version "quatre cylindres" du N103. Baptisée N103.4, elle est équipée d’un moteur Agco Power de 4,4 l et 111 ch avec dispositif Scr. Côté transmission, le Finlandais laisse le choix entre la HiTech (trois rapports Powershift) et la HiTech5 (cinq rapports).
© AMAZONE
Amazone se met à la charrue !
Cette charrue portée réversible Cayron 200 à cinq ou six corps, développée en interne et produite à Leipzig, sera disponible en pré-série en 2014, pour une production à grande échelle en 2015. La largeur de travail par corps varie de 30 à 55 cm. 240 ch sont nécessaires pour emmener cet outil au champ.
Deutz-Fahr joue dans le haut de gamme
© EUROMARK
Euromark monte le volume
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Dévoilées sur le Space 2013, ces pailleuses offrent des capacités utiles de 13 à 18 m3, avec goulotte latérale ou double goulotte. Elles disposent de trois démêleurs, d’un double tapis d’entraînement haute résistance et d’un système de pesée de précision.
Terre-net Magazine I Octobre 2013
Le Maestro compose avec la betterave. Le semoir monograine Horsch peut désormais semer des betteraves avec fertilisation localisée. L’azote est implanté 5 cm à gauche de l’élément semeur, à 0,3 ou 5 cm de profondeur. L’Alpha evo de Hardi-Evrard passe au Stage IIIb. L’automoteur de pulvérisation peut dorénavant recevoir un 6 cylindres Deutz turbo avec Intercooler et filtre à particules, de 217 ou 245 ch. Joskin célèbre son 30.000ème épandeur de lisier. Cette machine de 4.000 l a été vendue dans l’est de la Slovénie. L’année 2013 marque également le 30ème anniversaire de la création de la marque. Retour aux sources pour John Deere. L’américain proposera, à partir de 2014, une charrue à destination de l’Europe de l’Est. C’est en créant la première charrue en acier coulé que le fondateur s’était fait connaître en 1837.
© DEUTZ-FAHR
Positionnées haut de gamme au-dessus de la série 60, les moissonneuses C9000 se déclinent en quatre modèles à cinq et six secoueurs : C9205 TS, C9206 TS et avec correcteur de devers (C9205 TSB et C9206 TSB). Elles possèdent un moteur Deutz Stage IIIb, de 7,8 l et de 334 à 395 ch, et une barre de coupe pouvant mesurer jusqu’à 9 m.
Textos
Dewulf marque son premier essai au pays des Springboks. Le constructeur belge annonce la commercialisation de sa première arracheuse de pommes de terre en Afrique du Sud. Il s’agit d’une Rja2060 munie d’un tapis à tétines plat et d’un module Easy-Clean.
Phrase du mois « Notre objectif est de devenir un acteur majeur sur le marché des moissonneuses-batteuses, en atteignant des volumes de production conformes à l’image de la marque et à la réputation de nos produits. » Mario Scapin, directeur de l’unité récolte de Deutz-Fahr, lors de la présentation de la série C9000.
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PLEINS PHARES Essai Terre à Terre
Merlo Turbofarmer 40.7 CS Mcdc
Des performances au top, mais la finition en cabine… Eleveur laitier dans l’Oise, David Levoir a troqué, durant une quinzaine de jours, les clés de son Manitou 735 Lsu contre celles d’un Merlo Turbofarmer 40.7 CS Mcdc. De l’alimentation de ses bêtes au transport de bottes sur route, il a poussé le télescopique dans ses derniers retranchements. PAR MATTHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr
L’agries sayeur
David L evoir Gaec Le voir (Ois e). 205 ha, 60 vach es laitiè res, 600 .000 l de quota.
Sur le web :
© TERRE-NET MÉDIA
Voir l’essai du Merlo Turbofarmer 40.7 CS Mcdc, en vidéo, sur www.terre-net.fr/mag/29merlo
avid Levoir est l’agriessayeur sélec-
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Merlo Turbofarmer 40.7 CS Mcdc. Pour assurer un bon débit de chantier dans ses travaux quotidiens, comme l’alimentation des 60 Prim’holsteins, l’éleveur a besoin de puissance et de hauteur de levage. Actuellement, il est équipé d’un
Le matériel
A
nimé par une motorisation Deutz Stage IIIa (Tier 3) de 140 ch, le Turbofarmer 40.7 est capable de soulever 4 t et de travailler à 7 m de haut. La transmission hydrostatique offre deux rapports de conduite : 0 à 16 km/h et 0 à 40 km/h. En cabine, et c’est une spécificité Merlo, une troisième pédale a été ajoutée (à gauche) et sert dans les manœuvres d’approche. Le joystick est, quant à lui, à com-
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Terre-net Magazine I Octobre 2013
télescopique Manitou 735 Lsu respectant la norme EN 15000 (120 ch, hauteur maximale de levage de 6,9 m, capacité de charge de 3,5 t). Pour rappel, cette dernière bloque les mouvements aggravants (lever et extension de bras) en cas de risque de basculement vers l’avant. Elle s’applique aux télescopiques depuis fin 2010.
Déçu par l’impact de cette norme sur les capacités de sa machine, David Levoir est à la recherche d’un engin plus performant pour retrouver ses débits de chantier antérieurs. Le confort est également une priorité pour l’agriculteur : c’est pourquoi le modèle essayé est muni d’une cabine suspendue (CS). ●
mandes électro-proportionnelles et permet de gérer jusqu’à trois fonctions simultanément.
de soulever l’essieu arrière, Ndlr). Grâce au boîtier Mcdc (Merlo contrôle dynamique de la charge), l’utilisateur peut surveiller en temps réel les limites physiques du télescopique. La "zone franche", où la clé jaune peut être enclenchée, est représentée sur l’écran par une surface de la même couleur. Si on sort de ce périmètre, la clé repasse en position 0 et les sécurités liées à la norme EN 15000 sont à nouveau en fonctionnement. ●
Concernant la norme EN 15000, deux éléments sont à retenir. Tout d’abord, la présence d’un interrupteur rouge qui, lorsqu’il est maintenu en position, désactive pendant 10 secondes les sécurités empêchant les mouvements aggravants. Une façon « de gagner les quelques centimètres d’extension de bras habituellement condamnés par ces sécurités », explique Stéphane Carpentier, inspecteur commercial chez Merlo. Notons, deuxièmement, l’existence d’une clé jaune. Son passage en position 1 (pas besoin de la maintenir en continu, Ndlr) permet de « dépasser les capacités de la machine quand on est à l’arrachement » (possibilité
Caractéristiques du Merlo Turbofarmer 40.7 CS Mcdc Longueur de flèche
7m
Capacité de charge
4t
Motorisation
4 cylindres Deutz de 140 ch Stage IIIa (Tier 3)
Transmission
hydrostatique à 2 rapports
Débit hydraulique
Load Sensing, 135 l/min
Tarif du modèle essayé
environ 92.000 €
Source : Merlo
Dtionné par la rédaction pour tester le
© TERRE-NET MÉDIA
PLEINS PHARES
Le bilan
L « indiscutable », insiste David Levoir, que ce soit dans la cour
e Turbofarmer 40.7 CS Mcdc est très confortable. C’est
de ferme, au champ, ou encore « sur un dos d’âne à 40 km/h ». De même, la puissance hydraulique et l’adhérence sont au rendez-vous. « Quand il s’agit de charger un camion de blé, le Merlo répond bien. Il n’y a rien à redire sur le débit hydraulique, le grappin ou la sortie du bras. Un seul bémol : la vitesse insuffisante de descente du bras. » La maniabilité de la machine a également convaincu l’agriessayeur, en particulier l’angle de braquage et la précision de la pédale d’approche. A l’inverse, le réalignement des roues n’est pas évident. « Il faut sortir la tête de la cabine pour vérifier l’alignement quand on veut passer en mode crabe pour se dégager d’un mur », détaille l’éleveur. L’autre point faible selon lui : le transport. « Avec un plateau de paille sur une route plate, il est possible d’atteindre 40 km/h. Mais pas en côte, où le chauffeur doit s’arrêter et repasser la première tout en entendant grogner la pompe hydraulique. Le frein moteur est par contre très efficace. »
• Moissonneuses batteuses et tracteurs • Réduction de la pression au sol • Meilleur traction et stabilité • F-Frame : intégration optimale • C-Frame : polyvalence
Quel confort ! Concernant la norme EN 15000, David Levoir a apprécié les capacités du télescopique à l’arrachement. « De 0 à 90 cm, ou lorsque le bras fait un angle inférieur à 10°, la sécurité n’est pas activée et l’engin peut être pleinement exploité. Avec la clé jaune, il n’y a aucun risque. Attention toutefois avec l’interrupteur rouge : le confort est tel en cabine que le danger est difficilement perceptible. » « En conclusion, la machine a répondu à mes attentes de débit de chantier face à la norme EN 15000. Et j’ai observé un vrai gain de temps. » Néanmoins, un problème subsiste selon l’agriessayeur : les finitions en cabine. Par exemple, « une marche suffirait pour y accéder, deux c’est trop ! Quand on travaille dans la cour, on ne cesse de monter et de descendre. » De plus, il juge la visibilité moyenne en raison de l’absence de rétroviseur arrière et d’essuieglace au plafond. ●
Le confort de la cabine suspendue. L’adhérence. La puissance et le débit hydraulique. Le boîtier Mcdc qui prévient tout basculement.
La traction est insuffisante dans les côtes. Le mode crabe (réalignement des roues peu aisé). La cabine est trop haute avec un accès étroit. Le joystick n’est pas solidaire de l’accoudoir.
HB s.a.r.l. - 32, avenue du Général de Gaulle 77130 MONTEREAU-FAULT-YONNE Tél. : 01.64.70.51.41 - Fax : 01.64.70.51.42 E-mail : hb.sarl@orange.fr - www.h-b.fr
GRAND ANGLE Les enjeux de saison
Applis mobiles
La ferme numérique
Après la télévision, c’est aux exploitations agricoles de basculer vers le tout numérique. Le développement des tablettes tactiles et autres smartphones donne de nouvelles possibilités au secteur. Semis, gestion du troupeau, pression des pneumatiques, fertilisation…, le numérique est partout ! PAR PIERRE CRIADO // pcriado@terre-net-media.fr
L
e jour se lève en Normandie. A peine sept heures. Jérôme Hardi, éleveur laitier, est dans sa stabulation. Tablette à la main, il scrute le tableau de bord de son robot de traite pour vérifier si l’activité laitière n’a pas été perturbée durant la nuit. Rien à signaler (Ras).
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Terre-net Magazine I Octobre 2013
S’en suit la vérification des niveaux des silos de son système d’alimentation automatisé. Là aussi, Ras. Sans plus attendre, Jérôme part préparer son tracteur pour semer ses maïs. Direction l’atelier. L’application Trelleborg Load Calculator se lance
et lui indique la pression optimale des pneumatiques de son John Deere 8X. Une fois son semoir Tempo R 16 rangs attelé, l’éleveur prend la direction d’une parcelle de 50 ha. Sa tablette fixée en cabine, il affine les réglages du semoir monograine. Sept heures plus tard, la parcelle est se-
© FOTOLIA, TERRE-NET MÉDIA // CRÉATION TERRE-NET MÉDIA
GRAND ANGLE
mée, retour à l’atelier. Message d’alerte sur la tablette : "pensez à l’entretien moteur". Grâce à l’appli JDLink, à laquelle il est également connecté, le concessionnaire reçoit le même message. Il passera demain…
10.000 agriculteurs équipés de tablettes Fiction ou réalité ? Si nous n’en sommes pas encore là, dans la plupart des exploitations en tout cas, la technologie embarquée prend une place réelle dans le quotidien des agriculteurs (cf. Terre-
net Magazine n°20 et 23). Aujourd’hui, 22 % des exploitants(2) déclarent posséder un smartphone et surfer sur le web avec, contre 13 % en 2012(1). 5 % ont une tablette tactile, soit environ 10.000 producteurs agricoles. Trois ans après le début du "phénomène tablette" (largement boosté par la commercialisation de l’Ipad), il ne serait pas étonnant que le nombre d’agriculteurs équipés augmente de façon très importante. Ainsi, on peut imaginer que 30 % des exploitants disposeront d’une tablette en 2015. Même topo pour les smartphones. Le gros avantage des ta-
blettes : la taille de l’écran incontestablement, qui facilite la consultation et la saisie de données. Et même sans clavier ni souris, elles répondent parfaitement au besoin de mobilité des producteurs agricoles. Reste à développer des applications mobiles spécifiques car nul doute à avoir, elles remporteront un large succès dans les années qui viennent. Fini le papier et le stylo, la consultation des abaques, les post-it pense-bêtes, ou encore la double voire triple saisie des données. Tout se synchronise automatiquement. Aujourd’hui, certaines applications ●●●
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Octobre 2013
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GRAND ANGLE Les enjeux de saison ●●● ne se contentent plus d’apporter des informations et des préconisations, elles interagissent avec l’utilisateur et le matériel. En 2011, l’appli Kuhn donnait des conseils pour régler les semoirs de la marque en fonction du type de semences. En 2014, celle de Väderstad permettra de piloter le semoir Tempo (à découvrir page 32). Déjà actuellement, celle de Trelleborg Tlc informe sur la pression des pneus. Demain peut-être, associée au circuit pneumatique des tracteurs, elle l’adaptera directement aux conditions de travail.
Et ce n’est que le début
D’autres facteurs expliquent l’engouement pour les tablettes : elles sont transportables, polyvalentes, relativement solides et surtout pas chères. Pour 350 €, vous pouvez naviguer sur internet (marchés, météo, informations), mais aussi noter le comportement d’un animal, inscrire un traitement dans le carnet de plaine numérique de l’exploitation ou commander une pièce d’usure au concessionnaire le plus proche. Et ce n’est que le début… Rappelez-vous la publicité de la marque à la pomme à la sortie de l’Iphone : "Il y a aussi une application pour ça !" Les constructeurs n’ont donc plus besoin de se soucier du support, ils peuvent se concentrer sur les fonctionnalités de leurs applications.
© ILLUSTRATION MAGALI BOSSARD
Des contraintes subsistent parfois pour garantir la connexion des différents systèmes entre eux (entre la tablette et les machines par exemple). Mais, elles devraient être levées dans les prochaines années. Qui aurait cru, il y a quelque temps, à la démocratisation du signal Rtk et à l’intégration de l’autoguidage dans les tracteurs (environ 10.000 agriculteurs(2) utilisent le signal Rtk et 40.000 exploitations(2) les systèmes de guidage, Ndlr) ?
Si l’on va plus loin, les tablettes ne sont pas encore Isobus, ni prêtes à gérer l’autoguidage comme les ordinateurs embarqués de type Topcon, ou Isa360, etc. Toutefois, ce n’est peut-être pas leur vocation première. Sans aller jusque-là, un certain nombre d’acteurs du secteur agricole prennent le pari de miser sur ce type de support pour développer leurs produits. Effet de mode ? Tendance de consommation ? Pas si sûr ! Difficile néanmoins d’imaginer les technologies qui accompagneront les agriculteurs dans les 10 ans à venir. ● (1) D’après l’enquête agrisurfeurs 2012 réalisée par Bva. (2) D’après l’enquête agrinautes-agrisurfeurs 2013 réalisée par Bva.
© TERRE-NET MÉDIA
Les marchés de plus en plus consultés sur smartphone
Fini le papier et le stylo, la consultation des abaques, les post-it pense-bêtes, ou encore la double voire triple saisie des données. Tout se synchronise automatiquement.
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Parmi les 22 % d’agriculteurs(2) équipés d’un smartphone connecté à internet, 88 % parcourent leur boîte mail au moins deux à trois fois par semaine (79 % le font tous les jours). En effet, la lecture des e-mails reste
de loin la source d’information préférée des exploitants agricoles. Les prévisions météorologiques (78 %), le suivi des cours et marchés (55 %), la gestion des données en lien avec l’exploitation (élevage, parcelles, comptabilité) (39 %) sont les principaux services utilisés à distance grâce au smartphone. Actuellement, les agriculteurs consultent les cotations agricoles sur leur smartphone plus souvent que sur leur ordinateur fixe. Côté applications, les plus téléchargées sont celles proposant des prévisions météo, l’utilisation d’un Gps (jalonnage, etc.), les cours et marchés et les actualités. Certes généralement, il est plus aisé pour des informations de type généraliste (météo, cours et marchés, actualité) de parcourir les versions mobiles des sites internet que de passer par une application. Mais, ces dernières peuvent faire l’objet de développements spécifiques pour interagir avec les données de l’ordinateur où est installé le logiciel source.
GRAND ANGLE
Connecté partout !
« Y a-t-il un intérêt à disposer d’internet en dehors du bureau ? » Plusieurs réponses possibles Source : enquête agrinautes-agrisurfeurs 2013
En premier lieu, ils souhaitent avoir un accès web dans leurs parcelles (27 %), leurs tracteurs (22 %) et leurs bâtiments (21 %). Les solutions se développent et leurs besoins semblent suivre la même tendance. Malgré tout, la moitié des exploitants (56 %) n’y voit encore aucun intérêt, sachant que ces derniers ont majoritairement plus de 45 ans, sans discrimination aucune.
Oui, sur toutes mes parcelles
Oui, dans le tracteur
27 %
Non, aucun intérêt
Oui, dans tous les bâtiments
22 %
21 %
56 % Oui, en salle de traite
6%
50 % des producteurs agricoles(2) disent être actuellement couverts par un réseau 3G sur le siège de leur exploitation et 45 % dans leurs parcelles. 40 % captent un réseau 2G (Edge). 11 % ne disposent d’aucune couverture.
Total “oui” 44 %
Total “non” 56 %
Base : 1.769 répondants
© INFOGRAPHIE TERRE-NET MÉDIA
Les tablettes tactiles et les smartphones offrent la possibilité de réaliser plusieurs tâches et opérations à partir d’un seul support. Un atout certain puisque 44 % des agriculteurs(2) considèrent qu’aujourd’hui, il est intéressant de bénéficier d’une connexion internet en dehors du bureau.
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GRAND ANGLE Les enjeux de saison Appelée E-services, l’appli mobile de Väderstad permet au chauffeur de gérer intégralement les semoirs Tempo six et huit rangs.
Indispensable pour ceux qui n’ont pas l’Isobus
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L’appli du Tempo
Avec le lancement de l’appli Ipad E-services de Väderstad pour 2014, le boîtier de commande du semoir Tempo prend un sacré coup de jeune. D’ici 2015, l’ensemble des semoirs du constructeur suédois devraient bénéficier de ces avancées.
Pour les prochains semis de maïs, Väderstad entre donc dans l’ère des applications mobiles, en proposant une appli Ipad pour ses Tempo six et huit rangs. Appelée E-services, elle permet au chauffeur de gérer intégralement le semoir monograine, des réglages de la machine (semences, engrais, microgranulés), aux coupures individuelles de 32
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rang, en passant par le jalonnage et la traçabilité (dates, parcelles, densités, débits de chantier). Pour faire interagir la tablette et le semoir, Väderstad a placé un boîtier de communication sur la flèche du Tempo. Cet ordinateur, protégé par son capot jaune, se connecte à l’Ipad situé dans la cabine du tracteur via un réseau sans fil de type Wifi. Et c’est uniquement via l’appli Ipad que l’agriculteur pilote le semis.
et équipements commandés par Wifi. Le tracteur est muni d’un capteur, capable de localiser la tablette et son utilisateur. Si le chauffeur paramètre son semoir depuis la cabine, toutes les fonctions sont actives. Par contre, s’il est à l’extérieur, le circuit hydraulique du Tempo est bloqué.
« Un outil fantastique » Autrement dit, impossible de piloter les traceurs, de replier ou de lever le semoir. L’agriculteur peut toutefois étalonner
Question navigation et interface, l’application reprend les éléments graphiques du terminal Isobus. A une différence près : la tablette tactile améliore le rendu visuel et rend la navigation plus intuitive. Il suffit, par exemple, d’appuyer sur la représentation schématique des traceurs pour qu’ils s’abaissent.
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J
usqu’à présent, pour piloter leur semoir, les propriétaires de Tempo étaient équipés du boîtier ControlStation, développé en interne par Väderstad. Pour 2014, le constructeur suédois fait évoluer son contrôleur de semis (devenu trop limité par rapport aux capacités et aux fonctionnalités du semoir) en intégrant la connectivité Isobus. Mais pour ceux qui ne possèdent pas de boîtier Isobus en cabine, il mise sur un Ipad pour remplacer le Control-Station. Et c’est bien ça le plus innovant. Un exemple d’application parmi d’autres, qui sera présenté à l’Agritechnica 2013.
Toucher, c’est régler ! Une telle application doit respecter la réglementation en vigueur sur les outils
Pour Väderstad, « l’Ipad est un outil fantastique, petit, léger et avec lequel on peut tout faire ».
GRAND ANGLE son semoir (microgranulateur, engrais et semences) en dehors du tracteur, puisqu’il est à entraînement électrique. Enfin, pour éviter toute interférence ou défaut d’identification sur le réseau Wifi, chaque boîtier de communication est assorti d’un numéro spécifique. L’application sera uniquement disponible sur Ipad. Pour Crister Stark, directeur de Väderstad, « l’Ipad est un outil fantastique, petit, léger et avec lequel on peut tout faire. Et grâce à l’application E-services, nous simplifions l’utilisation du semoir ».
autant désactivées.
Des évolutions L’application se limite actuellement au contrôle du semoir. Elle n’assure pas les fonctions de type coupure de tronçon, bien que l’ordinateur de commande puisse relever des données Gps. La cou-
pure de tronçon est cependant accessible via un système d’autoguidage Isobus. Mais dans ce cas, l’appli mobile n’a pas d’intérêt. Le boîtier Isobus prend le contrôle du semoir. ●
Le constructeur suédois a également conçu une coque pour protéger et fixer l’Ipad. Cette dernière comporte huit boutons (quatre devant en étoile et quatre à l’arrière du boîtier) pour que l’utilisateur puisse éviter, en cas de secousses durant le semis, le passage de commandes ou la prise d’informations via l’écran tactile. Les fonctionnalités tactiles de l’Ipad, elles, ne sont pas pour
© TERRE-NET MÉDIA
Une coque protectrice
La tracteur est muni d’un capteur capable de localiser la tablette et son utilisateur.
DES APPLICATIONS POUR UNE AGRICULTURE PERFORMANTE ET RAISONNÉE Application jalonnage de la parcelle et guidage Application gestion automatique des tronçons Application Headland (soustraction de la périphérie de la parcelle sur une largeur donnée) Application modulation intra-parcellaire de la dose Application correction de dévers Application conduite automatique (pour automoteurs)
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Nathalie Lenglet, Eleveuse laitière dans le Pas-de-Calais
Salle de traite : quand mobilité rime avec productivité
© ISAGRI // PHOTOMONTAGE TERRE-NET MÉDIA
En salle de traite, la tablette se fixe au tubulaire.
Mobilité + facilité d’emploi = gain de temps + meilleur suivi d’élevage. Une équation qui se vérifie sur l’exploitation de Nathalie Lenglet, après cinq mois d’utilisation de l’application Ipad Mobi’Pilot de la société Isagri. epuis le mois de juin, Nathalie
tidien de son élevage laitier un Ipad, équipé de l’appli Mobi’Pilot du logiciel Isalait. Grâce à la simplicité d’utilisation de cette application, elle estime gagner 1 h 30 sur son temps de travail hebdomadaire. Efficace pour la consultation comme la saisie de données, l’appli permet aussi de transmettre de l’information. Pour preuve : l’éleveuse ne se sert plus, pour le passage des consignes, du tableau Velleda situé derrière la salle de traite. Elle l’a même décroché. Avant, Nathalie disposait d’une version mobile de son logiciel de gestion d’élevage sur Pocket PC. Déjà habituée à une certaine mobilité dans la consultation et la saisie de données, elle vit le passage à l’Ipad comme une mini révolution. « L’écran est plus grand, plus lisible et surtout tactile. Plus besoin de stylet et la vitesse d’exécution est incomparable », confie-t-elle.
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Terre-net Magazine I Octobre 2013
« L’application se présente en deux parties. La première concerne le suivi d’élevage. En ce moment par exemple, lorsqu’on insémine, j’entre toutes les informations directement depuis la stabulation : le numéro de l’animal, la date, le nom du taureau... Dès que je vois une vache en chaleur, en deux secondes c’est noté. Mobi’Pilot envoie également des alertes : chaleurs à venir, médicaments à administrer, etc. Lorsque le vétérinaire ou l’inséminateur sont sur l’exploitation, j’ai accès à toutes les infos sur mes animaux. La tablette me suit partout. En salle de traite, elle se fixe au tubulaire. Elle est parfaitement étanche et très solide. »
vêlage ou de prise d’antibiotique. Très pratique quand quelqu’un me remplace en salle de traite. » Le seul inconvénient de l’appli selon Nathalie Lenglet : l’absence de fonction liée à l’identification électronique des animaux. « Il serait intéressant d’être averti quand la vache, dont le lait doit être séparé du tank, arrive pour se faire traire. Surtout que nous prévoyons d’équiper prochainement la salle de traite de l’identification électronique. » ●
En deux secondes, c’est noté ! « Le deuxième module de Mobi’Pilot propose une "assistance traite", sorte d’aide-mémoire pour le trayeur qui lui rappelle la rémanence des produits, les traitements sanitaires à effectuer, s’il faut écarter du lait du tank pour cause de
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DLenglet utilise pour le suivi quo-
Grâce à l’appli Mobi’Pilot, Nathalie Lenglet gagne 1 h 30 sur son temps de travail hebdomadaire.
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GRAND ANGLE Les enjeux de saison
Environnement tactile
Il y a une application pour ça ! Voici un aperçu des applications agricoles téléchargeables sur les "stores". Cette sélection montre la diversité des opérations qu’un agriculteur peut aujourd’hui réaliser avec un simple téléphone ou une tablette tactile, quel que soit l’endroit où il se trouve. JD Link, la télémétrie John Deere
L’équilibre entre pression de gonflage et charge
En toute logique, c’est au tour des robots
Evidemment, pour bénéficier de cette application, il faut être client John Deere et avoir accès aux services de télémétrie. JD Link ne manquera pas d’intéresser les entrepreneurs disposant d’un parc matériel étendu : grâce à l’appli, ils peuvent contrôler les performances et l’état de service de toutes les machines. Il suffit de localiser l’ensemble du parc sur une carte de type Google Maps, ainsi que les déplacements et les caractéristiques des machines (vitesses moyennes, consommations, etc.). Il est même possible d’accéder à distance à la console de pilotage du tracteur, de la moissonneuse ou de l’ensileuse. Pratique pour optimiser les réglages !
Trelleborg propose une application mobile pour IPad, Trelleborg Load Calculator, qui calcule la charge supportée par chaque essieu du tracteur et qui en déduit la pression de gonflage optimale à appliquer dans les pneumatiques.
Pour les éleveurs disposant du logiciel de gestion d’élevage T4C et d’un robot Lely, il est désormais possible de télécharger différentes applications pour prendre en main et contrôler à distance son installation d’élevage (fiche détaillée par
ImageIT évalue l’azote absorbé par vos colzas Développée par Yara, en collaboration avec le Cetiom, ImageIT estime la quantité d’azote absorbée par une parcelle de colza à partir des photos prises avec votre smartphone. En plus d’aider l’utilisateur à piloter sa fertilisation, l’appli conseille sur le choix de formules parmi les engrais de la marque.
Votre PC dans votre poche ! Team Viewer permet de contrôler l’intégralité de son ordinateur depuis son mobile. Une appli particulièrement utile pour consulter les logiciels de gestion parcellaire par exemple et qui s’avère quasi indispensable pour les éleveurs équipés d’un robot de traite. 36
Terre-net Magazine I Octobre 2013
GRAND ANGLE animal, fonctionnement du robot, production laitière, gestion des portes de tri, etc.). L’application est largement détaillée sur Web-agri.fr comme celle du constructeur Delaval : Myfarm. C’est en fait la déclinaison logique du logiciel Delpro 4. A noter pour les grands troupeaux : l’appli permet de localiser les animaux dans la stabulation.
Kuhn semis. Kuhn propose une application pour régler les semoirs de la marque. Après avoir sélectionné le modèle, l’utilisateur choisit la culture et la densité de semis. L’appli en conclut le réglage optimal. Choisir sa buse en fonction du traitement. Hardi Nozzles, éditée par Hardi International, s’appuie sur le volume par hectare, la vitesse du vent et celle d’avancement du pulvérisateur pour conseiller une référence de buse.
Textos Identifier les graminées adventices. Gram’ID, application développée par Bayer CropScience, aide les agriculteurs à déterminer quelles sont les graminées annuelles présentes dans leurs parcelles.
L’appli SpraySelect Teejet. L’équipementier a lui aussi développé un outil pour simplifier le choix des buses de pulvérisation. Il prend en compte la vitesse d’avancement du tracteur, la largeur de travail et la dose à épandre par hectare.
Il y a des appli aussi pour les épandeurs. Amazone met à la disposition de ses clients Amaconnect. Cette appli facilite les réglages des épandeurs à engrais minéral. Il suffit de saisir le type d’engrais et la dose par hectare.
Kverneland. La firme a également conçu une appli pour optimiser les réglages des épandeurs à engrais de ses clients. Sélectionnez le modèle, l’engrais, les paramètres du chantier et votre téléphone fait le reste. Santé animale. L’appli SmartDws donne accès à l’ensemble des services de Medria : détection des chaleurs, des vêlages et des problèmes sanitaires, grâce à la mesure de la température des animaux via à un bolus placé dans le rumen. Vidéosurveillance. Les éleveurs équipés d’un système de surveillance des vêlages Visionaute peuvent voir leur troupeau et piloter la caméra depuis leur mobile ou tablette.
Un calculateur de pression chez Firestone aussi. Sélectionnez votre chausse, paramétrez les unités et vous obtenez la pression à respecter en fonction de la vitesse du tracteur.
L’appli Msa. Ma Msa & moi permet, aux assurés agricoles, de consulter leurs paiements, leurs remboursements et toute l’actualité de leur caisse. Elle comprend un test d’éligibilité à l’Acs et à la Cmu-C.
Sur le web : D’autres applications mobiles en ligne sur www.terre-net.fr et www.web-agri.fr
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Marque : Case IH Modèle : Cvx 1190 (2005) Puissance annoncée (ch) : 192 – Iso TR14396 Moteur : 6 cylindres Sisu Steyr (Stage II) Cylindrée (l) : 6,6 Boîte de vitesses : transmission à variation continue Couple maxi (N.m) : 790 à 1.500 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 9,9 PV 4RM (t) : 6,77
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Visibilité avant limitée. Manque d’espace en cabine. Rayon de braquage relativement large. Modèle plutôt cher d’occasion.
Notation Fiabilité : Finition : Budget : Cote à la revente :
Cote moyenne des Case IH Cvx 1190 45.000 €
43.488 € 40.837 € 39.292 €
40.000 €
35.000 €
2006
2005 Années d’immatriculation
2004
*Cote établie pour un tracteur en équipement standard et sur une utilisation moyenne annuelle de 500 h.
Sélection d’annonces : retrouvez les annonces de ce modèle sur Terre-net-occasions.fr Pour accéder aux détails de ces annonces, utilisez le numéro de référence (ex : N°200198)
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Case IH Cvx 1190 2004 - 192 ch - 2.700 h Prix HT : 57.000 €.
Case IH Cvx 1190 2005 - 192 ch - 6.050 h Prix HT : 35.000 €.
Case IH Cvx 1190 2004 - 192 ch - 5.200 h Prix HT : 38.571 €.
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Assurance Climats à retrouver sur groupama-agri.fr Pour les conditions et limites des garanties, se reporter au contrat. Caisse régionale d’Assurances Mutuelles Agricoles Groupama, Entreprise régie par le Code des assurances. Document et visuels non contractuels - Crédits photos : Shutterstock Being - Septembre 2013.