Décembre 2016
N°61
Ensileuse Claas Jaguar 950
p. 24 L’éclateur Shredlage promet une augmentation de la production laitière de deux litres par jour
Allemagne p. 14
2 250 vaches laitières hautes productrices à la ferme Gut Hohen Luckow
Travail du sol p. 30
Faut-il encore labourer ?
Cahier d’occasions p. 42 Mensuel - 3,50 € HT - ISSN 2112-6690 - n°61
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sommaire Points de vue
Coût de production marginal : ai-je intérêt à produire mes derniers litres de lait ?
© Watier-visuel
16
[Édito]
6
[Instantanés]
8
[Terre’momètre]
9 10
Votre engagement vaut bien plus que leurs promesses
Organismes agricoles : les agriculteurs les jugent utiles mais... Paroles de lecteurs spécial politique [Tri angles]
Quelle sortie de crise ? Les réflexions, stratégies et réformes s’imposent
12
[Tribune]
14
[Champ planet’terre]
Anne Fradier et Raphaël Lucchesi, Sedima : « Les concessionnaires souffrent aussi de la crise » Allemagne : 2 250 vaches laitières hautes productrices à la ferme Gut Hohen Luckow
Stratégies
© Watier-visuel
23
Achat de phytos : S’approvisionner légalement à l’étranger : possible mais pas simple
4
32
Maïs 2017 : la nouvelle collection
16
[En avant marge]
18
[Performance productions animales]
20 22
[Incontournables]
23
Achat de phytos : S’approvisionner légalement à l’étranger : possible mais pas simple
Coût de production marginal : ai-je intérêt à produire mes derniers litres de lait ? Diarrhées des veaux : prévention et isolement, seuls moyens de lutte contre la cryptosporidiose [Performance productions végétales]
Maladies des cultures : adapter la lutte à la sensibilité de la variété
Machinisme
24
[Essai]
28 30
[Incontournables]
Ensileuse Claas Jaguar 950 : l’éclateur Shredlage promet une augmentation de la production laitière de deux litres par jour [Pleins phares]
Travail du sol : faut-il encore labourer ?
Le dossier
© Fotolia, Terre-net Média // Création Terre-net Média
32
[Grand angle]
Maïs 2017 : la nouvelle collection
Cahier d’occasions
42 43 44 50
[Terre-net Occasions]
La sélection professionnelle agricole Cahier régional Grand Est Top affaires spécial "sélection régionale Grand Est" [Argus]
John Deere 5820
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Décembre 2016
Points de vue
Édito
Vous voulez réagir ? Contactez-nous par mail à redaction@terre-net.fr Terre-net Magazine - NGPA Avenue des Censives – TILLE BP 50333 60026 BEAUVAIS cedex – Tél. 03 44 06 84 84 NGPA - SAS au capital de 22.432.600 € 529 106 544 RCS Beauvais terre-net@terre-net.fr
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© Terre-net Média
Jean-Marie SAVALLE, directeur de la publication. Gérard JULIEN, directeur général NGPA, directeur Terre-net Média. Pierre BOITEAU, directeur des rédactions. Xavier DUFAY, directeur technique.
Votre engagement vaut bien plus que leurs promesses
Ç
a y est, le bal est lancé. Les promesses électorales formulées à votre égard commencent à arriver et vont se multiplier jusqu’au 23 avril 2017, date du premier tour de l’élection présidentielle. À regarder de près les premiers programmes agricoles, ceux des candidats à la primaire de la droite et du centre, on pourrait croire qu’ils se sont entendus pour participer au jeu du "c’est moi qui en fait le plus". Une compétition qui fait à la fois toute la richesse et toute la pauvreté de la politique. Avec des réformes en veux-tu en voilà, tout ira mieux pour vous dès l’été prochain. Juste deux exemples : à partir de l’automne 2017, toutes les normes seraient "retransposées" à la "moyenne européenne" et vous pourriez compter sur une baisse des charges de quelques milliards d’euros. Le tout d’un coup de baguette magique. Sauf que des promesses non tenues aux engagements intenables, il y a bien longtemps que vous n’êtes plus dupes. Les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! La surenchère politique déjà déployée pour vous sortir de la crise semble proportionnelle au silence des médias grand public sur votre situation. Quand ils ne sont pas attirés par le sensationnel d’un agriculteur en larmes devant la caméra ou de milliers de tracteurs dans les rues de Paris, ou par le symbolique combat de vulnérables éleveurs face au Goliath du marché laitier, ils passent sous silence vos difficultés et votre mal-être. Faut-il pour autant subir la crise sans rien dire ? Se débrouiller tout seul sur son exploitation en laissant les politiques avec leurs beaux discours ? Assurément non. Sans nul doute, l’heure est à l’engagement. Non pas en retapissant de purin la DDT du coin – l’image véhiculée reste aussi mauvaise que l’odeur – mais en s’impliquant encore plus en dehors de votre ferme. Dans votre coopérative pour qu’elle retrouve ses vertus trop souvent piétinées. Dans votre OP pour peser davantage face à votre collecteur. Dans votre commune ou votre collectivité pour défendre votre métier quand des néo-ruraux préfèrent les champs de coquelicot aux cultures sans nuisibles. Dans un syndicat pour faire valoir vos revendications. Et pourquoi pas en politique pour faire bouger les lignes réglementaires et budgétaires, à l’échelle nationale et européenne. Quels que soient le sens et la forme, l’engagement est chronophage, voire fatiguant, mais il peut être passionnant. Surtout, pour l’avenir de votre métier, votre engagement est d’autant plus nécessaire que ceux des politiques restent trop souvent vains. Arnaud Carpon, chef de rubrique "politique, économie, gestion et société"
Pratique
Encarts : Ce numéro comprend 1 encart ciblé « SKY » ainsi que 2 encarts nationaux « KUHN » et « ISAGRI » déposés sur la 4e de couverture.
Éthique1
Éthique2
Annonceurs & Agences Remise des certificats d'envois postaux
Lecteurs
4
Pas de publi-information dissimulée
Terre-net Magazine I Décembre 2016
Terre-net Magazine en ligne Vous pouvez retrouver Terre-net Magazine sur internet, avec des liens directs vers des infos complémentaires, des témoignages, des machines en action… Rendez-vous sur
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Points de vue
Instantanés
Plan Valls
© FOTOLIA
1,5 milliard de prêts garantis par la BPI
Avec l’arrivée de Trump, l’agriculture européenne au pied du mur
© TERRE-net media
L’élection de Donald Trump doit satisfaire les 78 % des farmers américains ayant voté pour lui, mais probablement pas les 2 millions d’immigrés illégaux qui travaillent dans leurs exploitations. Main-d’œuvre agricole bon marché, Farm Bill, traités de libreéchange : les conséquences pratiques pour l’agriculture américaine de son accession à la présidence sont encore floues. Mais avec un président comptant défendre, plus qu’hier, une stratégie protectionniste à l’égard des agriculteurs, c’est l’agriculture européenne et française qui se retrouve, sur le plan politique, au pied du mur. Relativisons, la politique agricole du pays n’est pas dans les attributions directes de la Maison-Blanche, mais plutôt du Parlement, à savoir le Sénat et la Chambre des représentants.
Cette garantie publique pourra être accordée pour les nouveaux prêts de deux à sept ans, visant à renforcer la trésorerie des exploitations, ou pour des prêts de restructuration, destinés à réduire la charge annuelle de remboursement. Pour un prêt de 50 000 € par exemple, 25 000 € seront garantis par la BPI, les 25 000 € restants étant soumis aux conditions de garantie habituelle de la banque. Pour les agriculteurs les plus en difficulté (perte d’EBE prévisionnel supérieure à 20 % de la moyenne des cinq dernières années), cette prise en charge du coût de la garantie est ouverte jusqu’au 31 décembre 2016.
L214 porte plainte contre l’abattage des vaches en gestation L214, qui milite pour le bien-être animal et l’arrêt de la consommation de viande, a diffusé des vidéos choquantes tournées cette fois dans l’abattoir municipal de Limoges, pour dénoncer l’abattage des vaches en gestation, parfois proches du terme. Une pratique répandue et légale à laquelle elle veut mettre fin. Selon l’association, près de 170 000 vaches gestantes seraient abattues chaque année sur le territoire français.
Déchiffrage + 16,8 % d’installations agricoles ?
Le redressement du prix du lait se confirme jusqu’au printemps 2017
© Watier-Visuel
D’après le Cniel, l’amélioration de la conjoncture laitière pointe à l’horizon. La production européenne revient doucement à l’équilibre suite à la forte baisse de la collecte en septembre et octobre (jusqu’à - 6 % en France et en Allemagne). Sur les marchés mondiaux, le beurre est toujours à la hausse (+ 60 % depuis mai 2016), tandis que la reprise reste modeste pour la poudre de lait écrémé. Mais les éleveurs n’en voient toujours pas la couleur et la situation reste très difficile partout en Europe.
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Terre-net Magazine I Décembre 2016
© Watier-Visuel
Les nouvelles conditions d’affiliation à la MSA font bondir les chiffres de l’installation de 16,8 % en 2015. Ainsi, 15 100 non-salariés ont rejoint le régime des chefs d’exploitation agricole, soit 2 200 de plus que l’année précédente. Cette augmentation est due à l’application de la loi d’avenir agricole qui a remplacé les critères de surface minimum d’installation (SMI) par la surface minimum d’affiliation (SMA), et a introduit le temps de travail (1 200 h) et les niveaux de revenus (8 000 €) comme critères complémentaires d’adhésion. La MSA comptabilise 1 824 cotisants solidaires devenus "chefs d’exploitation". En réalité, il n’y a eu que 376 installations de plus en un an, ce qui équivaut à une progression de 2,9 %.
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Points de vue
Terre’momètre
Organismes agricoles
Les agriculteurs les estiment utiles mais... L’indice d’utilité des organismes agricoles reste élevé chez les agriculteurs, surtout pour les instituts de recherche appliquée et de développement, Inra et Arvalis en tête. Mais il affiche une baisse générale. Par Pierre Boiteau // pboiteau@terre-net-media.fr
D
À cause de la crise, les exploitants agricoles sont sans doute plus exigeants sur le rôle de leurs institutions et sur l’intérêt qu’ils peuvent retirer des sommes dépensées. Les organisations qui s’en sortent le mieux sont Arvalis et les Chambres d’agriculture (- 3 points). Les plus fortes baisses sont enregistrées par les GDS (- 10 points), le Casdar (- 10) et les syndicats agricoles (- 11).
Inra
Arvalis
77%%(-(-6)3)
83 Baromètre agricole Terre-net BVA
Arvalis
GDS Baromètre agricole Terre-net BVA
GDS
67 % (- 3) 68 % (- 10)
64 % (- 8) 65 % (- 7)
Idele
64 % (- 8) 56 % (- 8)
FranceAgriMer
• Les quatre suivants sont les Groupements de défense sanitaire (GDS), les Chambres d’agriculture, Terres Inovia (ex-Cetiom) et Idele/Institut de l’élevage, qui ont un intérêt pour deux tiers des agriculteurs. 2- Les institutions utiles ou moyennement utiles FranceAgriMer, les syndicats agricoles et les interprofessions affichent 49 à 56 % d’utilité. Le contexte des marchés (notamment pour FranceAgriMer) ne leur est pas favorable. Et pour certains producteurs, 8
54 % (- 11) 56 % (- 8) 49 % (- 7)
Les agriculteurs jugent l’utilité Les agriculteurs des organismes jugentagricoles l’utilité des organismes agricoles En % (évolution depuis juin 2015) Baromètre agricole Terre-net BVA
En % (évolution depuis juin 2015) Baromètre agricole Terre-net BVA
Syndicats agricoles
FranceAgriMer Interprofessions
Syndicats agricoles
Interprofessions Safer
• L’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et Arvalis-Institut du végétal sont les champions de l’utilité. 83 % des producteurs jugent l’Inra utile ou très utile ! Depuis 2011, ces deux entités caracolent en tête du classement des exploitants agricoles.
65 % (- 7) 67 % (- 3)
Idele Terres Inovia
1- Les structures très utiles En haut du palmarès figurent l’Inra puis les organismes de recherche appliquée et de développement qui apportent du conseil technique ou technico-économique.
7768 %% (- 3) (- 10)
Chambres d’agriculture
Terres Inovia Chambres d’agriculture
Safer et Casdar à la fin Les paysans distinguent trois voire quatre groupes d’organismes.
83 % (- 6)
Inra
Casdar
Safer
Casdar
54 % (- 11) 49 7) 37 % % ((- 6)
27 % (- 10) 37 % (- 6)
27 % (- 10)
-7 -7 Tous sont en baisse Tous sont en baisse
(1) Sondage réalisé du 13 au 30 juin 2016 par internet, auprès d’un échantillon national de 683 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures/ polyculture-élevage/autres : viticulture-arboriculture-maraîchage). Source : RGA 2010.
interprofessions et syndicats ne défendent pas suffisamment leurs intérêts. 3- Les organisations inutiles Quant aux Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) et au Compte d’affectation spéciale pour le développement agricole et rural (Casdar) ils finissent en queue de peloton. La majorité des paysans considèrent que ces structures ne servent à rien (63 % pour les Safer et 73 % pour le Casdar). Ceci sans prendre
Terre-net Magazine I Décembre 2016
en compte ceux qui ne les connaissent pas ou qui s’estiment non concernés ! Leurs missions sont sans doute méconnues et leur fonctionnement est considéré parfois comme intrusif voire opaque.
Intrusif voire opaque Le Casdar est alimenté par une partie de la taxe sur le chiffre d’affaires des exploitants agricoles. Que finance-t-il, comment, avec quels critères ? La plupart des producteurs n’en ont aucune idée et ne savent pas comment est employé l’argent versé. ●
© Infographie Terre-net Média
’après le Baromètre agricole Terrenet BVA(1), tous les organismes agricoles ont un point commun dans ce classement 2016 de leur utilité selon les agriculteurs : leur cote diminue, de sept points en moyenne.
Points de vue
Paroles de lecteurs Spécial politique
Extraits des commentaires d’articles, publiés sur Terre-net dans le cadre de la primaire de la droite et du centre.
Des variétés au rendement catégorie poids lourds
Nicolas Sarkozy Cyrille via Twitter : « Non merci, #DejaVu ! Les girouettes, je les préfère sur les stations météo ! » Régis : « Il l’avait bien prouvé son attachement à notre secteur au Salon de l’agriculture avec sa célèbre formule !!! » Bruno Le Maire Éleveur61 : « Votre méconnaissance ou incompétence dans la gestion de la crise agricole ne vous favorise pas. Continuez à écrire, vous semblez meilleur écrivain que ministre ou futur président ! » Louis : « Monsieur Bruno Le Maire, vous avez la mémoire très courte ou la maladie d’Alzheimer. Qui a mis l’agriculture française dans cet état, en maintenant la suppresssion des quotas, en acceptant plus de contraintes européennes, etc. C’est vous ! » François Fillon Steph72 : « Fillon et sa liberté d’entreprendre... En fait, il veut qu’on produise plus pour moins cher. Si le soi-disant entrepreneur ne gagne rien, il n’a qu’à prendre une assurance revenu. » Alain Juppé Sceadupas : « "Nous accompagner à entreprendre". Aide-nous déjà à vivre de notre métier avec des prix décents. Moi, j’ai entrepris et ça m’a mené à la faillite. » Tlecomte : « Pourquoi ces grands cerveaux n’ont-ils jamais créé leur propre entreprise pour y appliquer leurs grandes idées d’énarques ? C’est tellement plus facile de nous dire ce qu’il faut faire. » BG : « "Instaurer une agence nationale pour le renouveau de l’agriculture"... Il ferait mieux de lancer une agence nationale pour le renouveau de la politique ! »
Nathalie Kosciusko-Morizet Mimi 77 : « Elle a peut-être fait des études agricoles mais n’a sans doute suivi que les cours sur l’écologie et les circuits courts. » BG : « Il n’y a pas que les circuits qui risquent d’être courts... Elle se fout bien de nos campagnes mais elle a le mérite de ne pas faire semblant de s’y intéresser. Son programme agricole, plus que "primaire", nous le démontre bien. La France n’est pas faite que de bobos. Dommage pour elle et heureusement pour nous ! » Jean-Frédéric Poisson Balel : « Une Pac moins verte et bientôt la fin des "Poissons" ! Démagogie, quand tu nous tiens... »
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Jean-François Copé
Points de vue
Tri angles
Quelle sortie de crise ?
Les réflexions, stratégies et réformes s’imposent Observateurs de l’économie agricole, Jean-Marie Séronie, Jean-Paul Simier et Pierre Brousseau appellent, en fonction de leur spécialité, à engager les réformes nécessaires, et à définir une stratégie agricole française plus claire. Par Arnaud Carpon // acarpon@terre-net-media.fr
Jean-Marie Séronie
« Il faut d’urgence définir une stratégie agricole nationale » Agroéconomiste indépendant ourquoi tout le monde se renvoie la responsabilité de la crise. Chacun doit se concentrer sur son métier. Pourquoi seul un quart des surfaces agricoles sont assurées, alors qu’il existe l’assurance récolte ? Et certains responsables professionnels suggèrent de la rendre obligatoire ! C’est la négation même de la notion de chef d’entreprise. Les agriculteurs doivent savoir
De son côté, l’État doit réformer rapidement la fiscalité agricole. Il faut faciliter la constitution de trésorerie pour faire face aux coups durs. Malheureusement, le système actuel favorise trop l’immobilisation et l’investissement. Sur le plan européen, lorsque le prix des céréales était très élevé en 2007 et 2008, l’opinion avait été choquée de voir que la Pac continuait de verser des millions d’euros alors qu’à l’évidence, les producteurs n’en avaient pas besoin. Un système
Plus globalement, il faudrait une vision stratégique claire de l’agriculture, française et européenne. L’urgence est de bâtir un socle commun, avec les organisations professionnelles, syndicats compris, les associations environnementales et l’État. » ●
Pierre Brousseau
« En matière de transmission, le déséquilibre du marché s’accentue » Directeur d’Altéor Transactions, agence immobilière spécialisée dans la transmission d’exploitations
«D’
un point de vue démographique, le marché de la transmission des exploitations agricoles est structurellement déséquilibré. Et ce phénomène s’accentue. Prenons l’exemple de la filière laitière : un producteur sur deux a plus de 50 ans. Ainsi, de plus en plus de cédants frappent à la porte d’Altéor Transactions. Mais les candidats à la reprise sont d’autant moins nombreux que la crise freine sensiblement
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les vocations. Et les jeunes qui veulent s’installer diffèrent leur projet. Au-delà de la crise qui amplifie ce déséquilibre, je m’interroge sur l’évolution des entreprises agricoles et ses conséquences sur leur transmissibilité. L’augmentation de la surface exploitée et de la taille des ateliers d’élevage fait grimper la valeur des capitaux à reprendre. Et il devient difficile de trouver un accord, entre le cédant et l’acheteur, sur celle de cession de la structure. Malgré la conjoncture économique, beaucoup de personnes cherchent à acheter une ferme, non pas pour l’exploiter ellesmêmes, mais simplement pour investir. Ces investisseurs peuvent aider des repre-
Terre-net Magazine I Décembre 2016
neurs n’ayant pas une capacité financière suffisante pour reprendre l’intégralité des capitaux, fonciers notamment. Mais l’arrivée de ces nouveaux profils ne règle pas tout car les terres qu’ils convoitent ne constituent qu’une petite partie des capitaux. En tout cas, l’agrandissement des exploitations doit faire réfléchir sur leurs modes de financement. ●
© PIERRE BROUSSEAU
© JEAN-MARIE SÉRONIE
«P
d’aides contracycliques ne serait donc pas complètement idiot. Mais il se heurte à deux difficultés : d’abord, le budget de la Pac est constant et ne se reporte pas d’une année sur l’autre. Il faudrait donc inverser complètement la logique budgétaire européenne. C’est complexe mais pas infaisable. Ensuite, de tels soutiens ne pourraient pas venir en plus des actuels paiements uniques, auxquels certains, de surcroît, ne veulent surtout pas toucher.
prendre leurs décisions. Autre exemple : pourquoi le dispositif fiscal de la DPA n’est-il pas utilisé ? S’ils y avaient souscrit, les agriculteurs auraient actuellement moins de problèmes de trésorerie.
Points de vue
Jean-Paul Simier
« La Chine importera aussi des produits laitiers plus élaborés » Directeur du marché de l’agriculture de l’agence Bretagne développement innovation (BDI)
«L
© BDI
a mise en place des mesures e u ro p ée n n e s de régulation laitière, avec l’indemnisation des producteurs pour les volumes non produits dans les prochains mois, témoignent de la sensibilité du cours du lait aux variations de la production européenne et mondiale. Au cours des deux dernières années, l’UE a produit près de 10 Mds de litres en trop. Seulement 7 % de sur-
production en Europe ont fait baisser les prix de 20 à 30 %. Et en renonçant à produire un peu plus de 1 Md de litres, le Vieux Continent n’intervient que sur 2,5 % environ de sa production. Et n’oublions pas que l’embargo russe subi par les éleveurs français et européens représente la production laitière d’une région comme la Normandie. Autrement dit bien plus qu’une simple épine dans le pied de la filière laitière. Sur le plan mondial, toute l’attention doit être portée sur le marché asiatique. Faut-il se méfier de l’ogre chinois ? Soyons pragmatiques. Le pays concentre 1,4 milliard d’habitants, soit 20 % de la population mondiale, mais ne dispose que de 9 % des terres cultivables. La principale préoccupation de la Chine demeure sa sécurité alimentaire, tant d’un
point de vue quantitatif que qualitatif. Son développement économique, même ralenti en ce moment, s’accompagne d’une urbanisation galopante et de l’élévation du niveau de vie. Résultat : la demande en produits agricoles élaborés progresse. Le beurre et la poudre de lait ne seront pas les seules denrées à intéresser un pays qui restera structurellement importateur. En témoignent les investissements de Synutra en Bretagne pour la fabrication de poudre de lait infantile. » ●
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Points de vue
Tribune
Anne Fradier et Raphaël Lucchesi, Sedima (1)
Les concessionnaires souffrent aussi de la crise Anne Fradier, secrétaire générale du Sedima, et Raphaël Lucchesi, président, évoquent les préoccupations des distributeurs de machines agricoles face à la volatilité des investissements de leurs clients. Par Anne Fradier et Raphaël Lucchesi, respectivement secrétaire générale et président du Sedima(1) // Rubrique réalisée par Benoît Egon // begon@terre-net-media.fr
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erre-net Média (TNM) : Quelles sont les préoccupations des distributeurs pour cette fin d’année 2016 ?
« En raison des difficultés, nous devons piloter plus finement notre trésorerie et maîtriser drastiquement nos charges », insistent Anne Fradier et Raphaël Lucchesi du Sedima(1).
Sedima : Le manque de trésorerie est le principal problème des concessionnaires. En effet, les agriculteurs n’investissent plus et cette situation devrait perdurer au premier semestre 2017. Espérons qu’ensuite, les investissements reprendront.
Sedima : Lors de notre conférence de presse de juin dernier, nous tablions sur une baisse du chiffre d’affaires d’environ 7 %. À cette date, nous ne savions pas encore que les récoltes seraient aussi catastrophiques et impacteraient si fortement le revenu de nos clients. TNM : La chute des prix sur de nombreux marchés agricoles rend l’investissement des agriculteurs très volatil. Comment les distributeurs vont-ils faire face à cette nouvelle problématique ? Sedima : Ils mettent en place des outils de régulation interne pour essayer de lisser leurs résultats en fonction des bonnes et des mauvaises années. Cela nécessite un pilotage plus fin de la trésorerie et une maîtrise des charges (meilleure gestion des heures supplémentaires, réduction des frais commerciaux, vigilance accrue sur les encours clients). Il faut également ralentir ou reporter les embauches, et gérer plus drastiquement les stocks de machines neuves et d’occasion. TNM : Selon les exploitants agricoles, les prix des équipements ne cessent de grimper. Ils le disent par exemple sur nos forums. Qu’en pensent les distributeurs ? 12
© Sedima
TNM : La conjoncture économique et sociale semble donc également morose pour les concessionnaires. Avez-vous des données à ce sujet ?
Sedima : Plus de technologies, de nouportunités et ne se traduira pas forcément velles normes de motorisation, davantage par une diminution du nombre de points de confort… Les agriservice. Dans tous les cas, culteurs n’achètent pas “ Chercher à faire la qualité du service resaujourd’hui les mêmes tera prioritaire. Comme des économies tracteurs qu’hier. Difficile les exploitants agricoles, de comparer les prix sans les distributeurs doivent d’échelle „ tenir compte de ces évoamortir leurs charges lutions, qui ont permis d’améliorer la profixes, qui augmentent avec le développeductivité des exploitations. ment des technologies, ce qui les incite à trouver des économies d’échelle. Les prix sont fixés par les constructeurs et les hausses sont répercutées par les TNM : Quelles perspectives peut-on distributeurs. Les marges de ces derniers entrevoir à moyen et long termes pour la sont stables, voire en baisse alors même filière française des agroéquipements ? qu’ils sont obligés de reprendre un matériel Quels seront les avantages pour les d’occasion, qui reste en parc d’autant plus producteurs agricoles ? longtemps que le marché est en berne. Sedima : Nous estimons que la distribution TNM : Les regroupements, fusions ou est un acteur important (voire essentiel) acquisitions de distributeurs se multide la filière. à l’écoute et proche de ses plient en France. Est-ce un bien ou un clients, elle a toujours su s’adapter pour mal pour les fermes françaises ? Cela fournir un service de proximité et de va-t-il se poursuivre ? qualité. Toutefois, cela exigera toujours plus de compétences et de réactivité Sedima : Ce phénomène n’est pas nouface à la complexité des marchés et des veau, mais il n’évoluera qu’au gré des opcontraintes environnementales.
Terre-net Magazine I Décembre 2016
Points de vue
TNM : Le service après-vente est l’une des forces des entreprises de distribution. Or la formation joue un rôle essentiel dans ce domaine. Quelles actions menez-vous pour l’emploi et la formation des jeunes ?
taire pour développer la formation continue. Ceci, afin de maîtriser les dernières innovations technologiques des matériels. Par ailleurs, nos entreprises accueillent régulièrement 8 à 10 % d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation.
TNM : Malgré la conjoncture, les entreSedima : Le Sedima s’est investi dans prises de distribution de matériel agrila formation professionnelle dès les precole continuent d’embaucher. Comment mières lois en 1970. Nous avons tissé pouvez-vous expliquer ce paradoxe ? des liens privilégiés avec l’Éducation nationale, ce qui nous a permis de mettre en place une filière de formation dédiée Sedima : Il est vrai que jusqu’à présent, notre secteur professionnel a poursuivi aux métiers de la distribution. Attentive ses embauches malgré à la qualité des diplômes, la baisse de chiffre d’afnotre commission formation, constituée de profes- “ La qualité du service faires. Même en temps de crise, les gens partent à la sionnels, veille à moduler reste prioritaire „ retraite ou quittent l’enle contenu des référentreprise pour diverses raitiels selon les besoins des sons. Nous constatons aussi un plus grand entreprises et les progrès technologiques. turn-over parmi les jeunes. Précisons également que près de 70 % des Conscients de l’importance d’avoir du salariés de concessions sont affectés au personnel bien formé, les distributeurs service clients. Crise ou pas, il faut bien vont même au-delà de leur obligation léassurer les dépannages et les entretiens. ● gale et paient une cotisation supplémen-
Syndicat national des entreprises de service et de distribution du machinisme agricole
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Points de vue
Champ planet’terre
Allemagne
2 250 vaches laitières hautes productrices à la ferme Gut Hohen Luckow Jusqu’à 265 salariés ont travaillé dans l’élevage Gut Hohen Luckow, au nord-est de l’Allemagne ! Cette ancienne ferme d’État compte aujourd’hui 2 000 hectares et 2 250 vaches qui produisent plus de 10 500 kg de lait par lactation. Une entreprise dont les priorités restent, malgré ses dimensions, les animaux et les 65 employés. Par Sophie Marçot, consultante au Bureau technique de promotion laitière (BTPL), en partenariat avec le réseau d’éleveurs European Dairy Farmers (EDF). Rubrique réalisée par Robin Vergonjeanne // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
L
a ferme Gut Hohen Luckow, au nordest de l’Allemagne, existe depuis plus de 600 ans. En 1945, elle est transformée en un domaine d’État de 2 400 ha, avec 265 employés s’occupant des bovins, porcs, moutons et chevaux. Mais en 1994, elle redevient une propriété privée, avec 300 vaches, 600 ha et 40 salariés. Étape par étape, l’exploitation a été agrandie et modernisée.
34 salariés rien que pour les vaches ! L’exploitation est gérée par un couple de managers, qui ne sont pas les propriétaires. Au total, 65 salariés y travaillent dont 34 rien que pour l’atelier laitier : • trois équipes de deux personnes sont en charge de la traite (dans deux salles, l’une 2 x 20 postes et l’autre de 2 x 12). 88 % des vaches sont traites deux fois par jour et 12 % trois fois, • trois employés (un à la fois) s’occupent de pousser les animaux et de nettoyer les logettes, • d eux autres soignent les veaux tous les jours, • les 23 restant effectuent le parage (cinq jours par semaine), les inséminations, les diagnostics de gestation et surveillent les vêlages et les femelles fraîchement vêlées, etc. 30 salariés cultivent les terres, supervisent la production de biogaz, réalisent la maintenance des installations, l’entretien des parcs et des bâtiments, et accueillent les visiteurs.
14
Les vaches taries sont regroupées dans un bâtiment où se trouvent aussi les boxes de vêlage et la nurserie.
La ferme, située au cœur d’un village, est un acteur économique majeur de la région. L’épanouissement des employés et leur faible turn-over sont essentiels : l’élevage dispose même d’une garderie. La productivité du travail est de 32 heures par vache et son coût avoisine 16 €/h.
Les exploitants sont attentifs à la santé et à la longévité de leurs vaches. L’âge moyen du troupeau est de cinq ans et certaines bêtes dépassent 100 000 kg de lait au cours de leur carrière.
Les animaux sont répartis dans trois bâtiments en fonction de leur stade de lactation. Le premier vêlage a lieu aux alentours Depuis 2011, une unité de biogaz de de 23 mois et l’intervalle vêlage-vêlage est 390 kW produit 3 milde 388 jours en moyenne. lions de kilowatts heure “ Priorité au bien-être Toutes les femelles taries d’électricité (le double et prêtes à vêler sont rasdes animaux de la consommation de la semblées dans une même ferme) à partir de 120 à et des employés „ stabulation. 3 130 m de lisier et de 4 à 5 t de mauvais ensilage de maïs par jour. Le Les veaux naissent dans un bâtiment spélisier en suspension passe par un séparateur cifique et restent sous haute surveillance de phases avant d’entrer dans le digesteur. durant leurs 16 à 18 premières heures de vie (désinfection du nombril, apport de La partie solide est ensuite utilisée colostrum…). Puis, ils sont placés dans comme litière pour les logettes creuses des boxes individuels pour 14 jours, où ils reçoivent quotidiennement deux repas des vaches laitières. 14 éoliennes de de 4 l (pendant une semaine avec du lait 3,4 MW participent également à la propasteurisé). Ensuite, ils rejoignent des duction d’énergie.
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© EDF
Aujourd’hui, elle compte 2 250 vaches à 10 500 kg de lait/an, 1 500 jeunes animaux, 2 000 ha (principalement du blé, de l’orge et 735 ha de fourrages) et 65 employés.
Points de vue cases collectives qui regroupent, chacune, 10 veaux. Les vaches sont nourries deux fois par jour en ration totale mélangée, les refus étant distribués aux génisses. À l’avenir, les managers souhaitent améliorer encore le confort des animaux et le bien-être des salariés. Des projets, comme par exemple une nouvelle salle de traite, sont en effet à l’étude. ●
L’exploitation en quelques chiffres • 10 520 kg de lait en moyenne par vache et par an. • 3,51 % de matière grasse. • 3,12 % de protéines.
SUR LE WEB
• Âge moyen des laitières : 5 ans.
Web -agri
D’autres reportages en Allemagne sur
www.terre-net.fr/mag/61allemagne
• Taux de renouvellement : 32 %. •Q uantité de lait produite sur une carrière : 35 616 kg par animal.
La ration des vaches • 25 kg de maïs ensilage. • 10 kg d’ensilage d’herbe. • 0,5 kg de paille. • 3,5 kg de pulpe de betterave. • 2 kg de drêches de blé. • 2 kg de maïs grain. • 4 kg de tourteau de colza tanné. • 1 kg de tourteau de soja. • 0,5 kg de matière grasse. • 250 g de CMV.
Comparatif des résultats de la ferme Gut Hohen Luckow avec la moyenne des éleveurs de l’European Dairy Farmers (EDF)
En €/t de lait
L’exploitation
Moyenne des éleveurs de l’EDF
Produits totaux dont produit lait
398 376
461 392
Charges totales dont charges opérationnelles
346 201
478 196
Bénéfices de l’entreprise (hors DPU)
52
-18
Prix de revient (base de calcul EDF)
328
404
Près de 68 000 kg de lait sont produits chaque jour. L’exploitation n’a pas de tank et stocke sa production dans l’un de ses deux camions citernes.
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© EDF
Le bâtiment des veaux, dotés de cases individuelles et collectives. Visite interdite !
© EDF
Les couloirs sont raclés au tracteur et les logettes creuses sont remplies avec la phase solide du lisier (l’élevage dispose depuis 2011 d’une unité de biogaz).
© Terre-net Média
Source : European Dairy Farmers (EDF), congrès de Rostock (Allemagne, juin 2015)
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Stratégies
En avant marge
Coût de production marginal
Ai-je intérêt à produire mes derniers litres de lait ? À moins de 30 centimes le litre de lait, les éleveurs peuvent légitimement se poser la question de produire ou non la totalité des volumes contractualisés. Différents leviers techniques peuvent être actionnés pour moduler la production. Toutefois, leur mise en œuvre peut coûter du simple au double. Démonstration. Par Robin Vergonjeanne // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
L
1ère étape : analyser la situation actuelle
es derniers litres de lait ne coûtentils pas plus cher à produire qu’ils ne rapportent ? N’est-ce pas préférable, en fin de campagne laitière, de revoir le rationnement du troupeau pour augmenter ou réduire la productivité par vache ? Ne vaut-il pas mieux faire varier l’effectif de femelles traites ? Pour répondre à ces nombreuses questions, l’Institut de l’élevage, la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire et InosysRéseaux d’élevage proposent une démarche en quatre étapes. À partir de l’exemple d’une ferme laitière (550 000 l, 68 VL à 8 100 l/VL), ce document explique comment calculer le coût de production marginal des derniers litres de lait. Il permet aussi d’identifier les leviers les moins coûteux à mettre en place pour produire davantage, ou au contraire ralentir le rythme.
deux paramètres principaux : le volume de lait produit par animal ou l’effectif de vaches traites.
Néanmoins, avant de commencer tout calcul, il faut se demander plusieurs choses : quel est le volume produit par vache, la ration actuelle est-elle efficace, combien coûte le concentré ? L’ensemble de ces éléments doit être étudié sachant qu’une ration optimisée devrait se situer entre 96 et 104 g de PDIE/ UFL, quel que soit le niveau de production de l’exploitation.
2e étape : quels leviers peut-on activer ? Pour accroître ou diminuer la production globale, il est possible d’intervenir sur
Autrement dit, il s’agit de jouer sur le nombre de réformes, d’acheter ou de vendre des amouillantes ou vaches en lait, de moduler la durée de tarissement, de distribuer de plus ou moins grandes quantités de lait entier aux veaux, etc.
3e étape : quels autres critères prendre en compte ? Il importe également d’évaluer la place en bâtiment, les risques de dégradation de la qualité du lait, la trésorerie disponible, l’état des stocks fourragers, les conséquences sur le travail…
Une ration optimisée autour de 100 g PDI/UF 29,5 l/j
41,5/33,5 Ration ingérée en kg MS
29 l/j
42/33,5
28 l/j 42/33
26,5 l/j 42/32,5
23 l/j 42/32
25
30 Litres de lait
20
25 20
15
Énergie
15 10
10
5
5
0
0
Correcteur Ensilage herbe - Foin Ensilage maïs Lait/VL
Coût des concentrés en €/1000 l
Généreuse (245 g/l) 105 g PDI/UF
Sécurisée (195 g/l) 103 g PDI/UF
Optimisée (150 g/l) 100 g PDI/UF
Économe (125 g/l) 94 g PDI/UF
Réductrice (80 g/l) 88 g PDI/UF
81
70
60
49
37€/1000 l
€/1000 l
€/1000 l
€/1000 l
€/1000 l
Sources : Idele/Inosys Pays de la Loire Une ration optimisée se situe autour de 100 g de PDI/UF. Il est rarement rentable de chercher à produire plus de lait en renforçant la densité protéique au-dessus de 100 g de PDI/UF. 16
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Stratégies
4e étape : impacts de ces différents leviers Par la méthode des budgets partiels, il est possible de faire des simulations de résultats économiques. A) Augmenter la teneur en protéines de la ration (passer de 100 à 110 g de PDIE/UFL) Effets retenus d’un ajout de 1 kg de soja ou de 1,5 kg de colza : + 0,9 l/VL/j ; - 0,3 g/l de TB ; + 0,3 g/l de TP ; - 0,7 kg de MS de fourrage ingéré. Volume de lait pour 65 VL sur 180 jours : + 10 530 l (+ 1,9 %). Coût marginal estimé : 361 e/1 000 l.
C) Conserver des vaches (+ 5 VL sur l’hiver) Effets retenus : + 25 l/VL/j ; + 0,1 g/l de TB ; + 0,2 g/l de TP sur la moyenne du troupeau. Volume de lait : + 10 530 l (+ 3,9 %). Coût marginal estimé : 221 e/1 000 l.
D) Acheter des génisses amouillantes (+ 5 dans cet exemple) Volume de lait : + 22 500 l. Déficit de trésorerie : 1 200 e/amouillante. Coût marginal estimé : 200 e/1 000 l.
Sources : Idele, Inosys-Réseaux d’élevage, Chambre d’agriculture des Pays de la Loire.
Sensibilité du coût marginal du lait produit avec 1 kg de concentré selon son efficacité Coût marginal en €/1000 l
VL à 290 €/t VL à 260 €/t VL à 230 €/t
450 400 350 300
B) Ajouter du concentré de production (+ 1 kg de VL 2,5 l) Effets retenus : + 0,8 l/VL/j ; - 0,3 g/l de TB ; + 0,6 g/l de TP ; - 0,2 kg de MS de fourrage ingéré. Volume de lait : + 10 530 l (+ 1,7 %). Coût marginal estimé : 245 e/1 000 l (concentré de production à 280 e/t).
250 200 150 100 50 0 1,2
1,1
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
Litre de lait par kg de concentré
Sources : Idele/Inosys Pays de la Loire
On peut accepter une réponse de 0,7 à 1 l de lait/VL/j/kg avec un concentré peu coûteux (VL fermier par exemple). S’il est plus cher, la réponse doit être au minimum de 1 l de lait/VL/j/kg pour que ce soit rentable.
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Stratégies
Performance productions animales
Diarrhées des veaux
Prévention et isolement, seuls moyens de lutte contre la cryptosporidiose Provoquée par une bactérie très contagieuse de l’intestin grêle (Cryptosporidium parvum), la cryptosporidiose est une maladie qui touche les jeunes veaux. Elle entraîne de fortes diarrhées pendant 4 à 15 jours. Et cause la mort dans 5 à 10 % des cas, voire 30 % si elle est associée à d’autres problèmes. Par Céline Zambujo // Rubrique réalisée par Robin Vergonjeanne // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
L
a cryptosporidiose est une maladie intestinale grave, en particulier chez les bovins. Transmissible à l’Homme, cette zoonose se traduit par des diarrhées sévères affaiblissant considérablement les animaux atteints. Elle touche surtout les jeunes chez qui elle provoque des diarrhées liquides, jaunâtres, abondantes et nauséabondes, donc une perte de poids importante. Sans traitement, elle peut même aller jusqu’à entraîner la mort. C’est d’ailleurs l’une des premières causes de mortalité chez les veaux âgés de moins d’un mois.
Comme Escherichia coli, Salmonella, les rotavirus et les coronavirus, Cryptosporidium parvum est un agent entéropathogène fréquent chez les veaux atteints de diarrhée néonatale.
Cette pathologie est due à un parasite protozoaire (Cryptosporidium parvum), au cycle court (3 à 4 jours dans l’intestin grêle) qui résiste à la plupart des désinfectants. Elle se transmet généralement via les sécrétions ou excrétions, les contacts directs, les pâturages ou les cours d’eau. Seule une analyse de selles permet de la diagnostiquer, sachant que le germe peut subsister six mois dans l’environnement. Il est possible de prévenir la contamination en diminuant la densité animale et en appliquant des règles d’hygiène rigoureuses. On peut aussi réduire les symptômes avec des antibiotiques. Mais il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement curatif. La prophylaxie et la prévention constituent de fait la base de la lutte contre la cryptosporidiose. Celle-ci repose en effet sur le maintien d’une très bonne hygiène dans les élevages. Il s’agit notamment d’éviter l’ingestion d’eau ou d’aliment souillés par des matières fécales contenant le pathogène. C’est pourquoi il faut nettoyer et désinfecter fréquemment les stabulations, pailler suffisamment, veiller à ce que la litière soit sèche, renouveler régulièrement l’eau, isoler les animaux malades, pratiquer des 18
© Terre-net Média
Aucun vaccin
tion du parasite, réhydrater l’animal et lui permettre d’installer sa propre immunité. Par ailleurs, n’oubliez pas que le veau malade est également un vecteur et un amplificateur de la maladie au sein de l’élevage. Par ailleurs, apporter aux veaux un colosIl faudra donc l’isoler de ses congénères trum de qualité reste l’unique moyen pour afin d’éviter la transmission d’oocystes, eux d’acquérir une immunité. formes de dissémination La période la plus sendes cryptosporidies. Pour sible se concentre dans “ Une hygiène les soins aux individus les heures suivant la naisirréprochable „ atteints, l’éleveur devra sance, lorsque le nouporter des vêtements et veau-né entre en contact des bottes spécifiques. avec un animal porteur, comme sa mère ou une bête malade par exemple. Plus il reste longtemps avec sa mère, plus le risque de Autre conseil préventif : regrouper les transmission augmente. veaux par lots d’âges semblables (0 à 3 semaines, de 3 semaines jusqu’au sevrage, Les premières diarrhées apparaîtront entre animaux sevrés). Une observation fine du le 4e et le 10e jour. De couleur vert foncé et cheptel est nécessaire car pour la cryptosglaireuses, elles présentent une odeur aigporidiose comme pour la coccidiose, il relette et peuvent durer 4 à 15 jours. Plus existe des porteurs sains, excréteurs à bas la pression parasitaire est élevée, plus les bruit de l’agent pathogène. symptômes sont violents (diarrhée, déshydratation rapide). Dans ce cas, l’éleveur « Ces derniers peuvent transmettre le doit agir très rapidement et faire appel à germe aux sujets plus réceptifs dans son vétérinaire pour limiter la multiplical’organisme desquels il va se multiplier. vides sanitaires, alterner les produits désinfectants et privilégier le lavage haute pression à la vapeur.
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Stratégies
Halte aux boiteries ! MAGELLAN
À leur tour, ils vont contaminer massivement le milieu. Au départ, la pathologie ne touche qu’une faible proportion des animaux exposés puis elle se propage au sein du lot, où elle s’exprime de façon plus ou moins différée », note le Dr. Didier Guérin, du GDS de la Creuse.
Pour garder les pieds des vaches plus au sec !
Réagir au plus vite En général, la maladie s’intensifie entre janvier et mars, dans la première moitié et la fin de la période de mise-bas. Lors des premiers vêlages, les veaux touchés vont recycler le parasite, l’excréter et contaminer progressivement l’environnement, qui devient source de contamination exponentielle pour les nouveau-nés.
• La première solution pour les couloirs de circulation qui évite la synthétisation de l’ammoniac sans casser le béton
Innovation
L’usage prophylactique de la paromomycine et de l’halofuginone contre C. parvum prévient le développement de la pathologie. Mais attention, l’éleveur doit réagir au plus vite. Selon une étude de l’Inra, le traitement préventif est plus efficace s’il est appliqué dans les 48 premières heures de vie de l’animal (produit à base de lactate d’halofuginone, à raison de 120 µg/kg/j pendant sept jours). Précisons que cette molécule ne détruit pas l’intégralité des cryptosporidies, mais freine leur multiplication, permettant ainsi au jeune d’acquérir son immunité spécifique. ●
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Stratégies
Incontournables
Des bolus pour la santé respiratoire des veaux
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Nutral, marque du groupe Techna, présente Respirol, premier bolus utilisable en agriculture biologique. Destiné aux veaux allaitants de moins de six mois, il protège le système respiratoire dès 10 jours d’âge. Il se délite durant trois semaines et libère des oligo-éléments (cuivre, zinc, manganèse), des plantes (pin, pulmonaire, eucalyptus) et des mélanges de substances aromatiques.
La vache la plus chère de France
© Terre-net Média
À croire que c’est lorsque les prix de la viande sont au plus bas que les tarifs du très haut de gamme s’envolent. Le 24 octobre, sur la place de la République de Limoges, Denis Hutin, boucher à Bonnac-la-Côte (Haute-Vienne), a cassé sa tirelire et obtenu la plus haute enchère à 23 500 € pour Gouache, une Limousine de cinq ans et 1 050 kg, élevée chez Jean-Jacques Bros à Neuville en Corrèze. « Une fierté qui vient récompenser la travail de plusieurs générations. » Gouache devient désormais la vache de boucherie la plus chère d’Europe, battant le précédent record du Salon de l’agriculture 2013 à 20 100 €.
Médria reprise par ITK, CCPA, Seenergi et Sofiprotéol
Stocker ses céréales pour moins de 9 €/t amortis sur dix ans
Suite à d’importants investissements sur son site de Châteaubourg en Ille-et-Vilaine, la société de monitoring en élevage Médria a été placée en redressement judiciaire en mars 2016. Connue notamment pour ses capteurs de vêlage Vel’Phone et ses colliers détecteurs de chaleurs HeatPhone, elle cède son capital à ITK (outils d’aide à la décision), CCPA (alimentation animale) et Seenergi (conseil en élevage laitier dans l’ouest et distributeur historique de Médria), avec le financement de Sofiprotéol, filiale d’Avril.
Vendetta protège du mildiou et de l’alternaria Fongicide pomme de terre de FMC, Vendetta combine deux matières actives (fluazinam à 375 g/l et azoxystrobine à 150 g/l) pour lutter contre les deux principales maladies de cette culture, le mildiou et l’alternaria. Appliqué à 0,5 l/ha et en trois passages maximum au stade "végétation stabilisée", il contrôle le mildiou au niveau des feuilles et des tubercules grâce à son efficacité contre les zoospores mais également à son effet anti-sporulant. 20
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© Agri Consult
© Terre-net Média
Selon une étude d’Agri Consult, les céréaliers surestiment en général le prix des silos de stockage des céréales. Face à ce constat, l’installateur communique sur une solution clé en main à moins de 9 €/t, amortis sur 10 ans. « Ce chiffre n’est qu’une moyenne. En 2016, l’installation ayant le meilleur coût d’amortissement à la tonne revenait à moins de 5 €/t pour un stockage de 1 700 t. » L’entreprise propose une visite sur site pour définir les besoins et une analyse technico-économique détaillée comprenant plans et devis. Le montage est réalisé par Agri Consult qui garantit le silo 10 ans.
Dow AgroSciences lance Arylex Active, une nouvelle matière active, efficace notamment contre les dicotylédones résistantes en céréales. Les arylpicolinates, sa famille chimique d’origine, agissent à très faible grammage et à basse température, pour une utilisation en sortie d’hiver, quelles que soient les conditions climatiques pendant et après le traitement. Deux produits à base d’Arylex devraient être disponibles pour cette campagne.
PUBLI-REPORTAGE
La fertilisation en oligo-éléments
Pourquoi appliquer du bore par voie foliaire ? Indispensable aux cultures, la fertilisation boratée est rentable !
Même si les cultures ont des besoins en oligo-éléments faibles en quantité, ils sont indispensables à une bonne croissance. Une carence se repère par des symptômes caractéristiques préjudiciables au rendement de la culture. Pour la betterave sucrière, l’élément à considérer en priorité est le bore.
Zoom : le bore sur betterave Le bore impacte particulièrement les rendements de la betterave sucrière puisqu’il est impliqué dans le transfert des sucres des feuilles jusqu’aux racines. La sensibilité en bore de la betterave justifie l’attention portée à la nutrition boratée de la culture. Toutefois, la fertilisation en bore n’est pas systématique. Si la parcelle est correctement pourvue, l’apport d’engrais boraté au sol n’est pas nécessaire. L’Institut Technique de la Betterave (ITB) recommande de faire une analyse de sol pour en connaître la teneur. Attention, pour que l’analyse soit fiable il faut qu’elle soit récente (moins de 3 ans). En effet, avec le temps l’acide borique présent dans le sol peut être adsorbé sur les particules du sol, dissout et lessivé. Une impasse d’application de bore au sol est envisageable. Par contre, il est nécessaire d’en apporter par voie foliaire pour répondre aux besoins de la culture.
« Le retour sur investissement d’une application foliaire de Bore est garanti ! »
Responsable intrants chez Agriconomie.com
Afin de prévenir les carences, il est conseillé de pulvériser 3L/ha de bore liquide, sous la forme de bore éthanolamine
pour garantir son assimilation. Prenons l’exemple d’une exploitation de
betteraves dans le 51. Pour une surface de 40 hectares, le besoin en bore est de 40ha x 3L/ha x2 passages soit 240 Litres environ. À 1,58€/L (prix rendu à Coole 51320 sur www.agriconomie.com) la fertilisation en bore coûte 4,70€ de l’hectare. Les résultats expérimentaux de l’ITB* mettent en évidence qu’apporter du bore par voie foliaire permet d’améliorer le rendement d’environ 10% par rapport à une culture non fertilisée en bore. En supposant que la betterave sucrière est valorisée à 25€/t, un gain de 7,5t/ha soit 187,5€/ha couvre largement les 4,70€ dépensés.
De même, sur une culture de colza, le bore peut avoir 5 o u 6 q u i n t a u x / h a d’incidence sur le rendement. Le gain en rendement couvre donc largement le coût d’application du bore ! Pour connaître le prix rendu chez vous du bore 150 et de tous les autres oligo-éléments, rendez-vous sur le site www.agriconomie.com. SUR LE WEB
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Stratégies
Performance productions végétales
Maladies des cultures
Adapter la lutte à la sensibilité de la variété Une fois la culture semée, le contexte économique, encore lui, invite plus que jamais à affiner son pilotage tout au long de la campagne pour valoriser les caractères de résistance des variétés aux bio-agresseurs, notamment aux maladies.
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Par Mathilde Carpentier // mcarpentier@terre-net-media.fr
La différence de sensibilité aux pathogènes entre deux variétés équivaut à plusieurs quintaux de pertes de rendement.
« E
n vue de limiter les interventions, il est indispensable de connaître les niveaux de résistance de ses variétés pour déterminer la pertinence des traitements et le degré de protection nécessaire », insiste Josiane Lorgeou, responsable du pôle variétés, génétique et semences d’Arvalis-Institut du végétal. En plus de critères tels que le rendement, la précocité, le poids spécifique et la teneur en protéines, le choix variétal s’agissant du comportement face aux maladies relève des interactions entre le contexte pédoclimatique et les pratiques agricoles, le précédent cultural notamment. Il s’agit de bien considérer les risques d’exposition aux différents pathogènes.
réduire la pression des maladies dans la parcelle et le potentiel de multiplication des bio-agresseurs. Si la culture n’est pas un "bon" hôte pour les champignons ou les virus, leur nuisibilité sera amoindrie. « En cultivant des variétés plus résistantes, il est possible d’envisager une réduction de l’usage des produits phytosanitaires, employés en dernier recours. »
Observer les symptômes avant d’intervenir
Lorsqu’elle est disponible, la protection chimique des cultures nécessite un ou plusieurs passages, au bon stade et dans des conditions météorologiques parfois difficiles à réunir. « La résistance variétale apporte aussi un peu plus Ainsi, « derrière un maïs ou un sorgho grain sans la- “ Sécurité et flexibilité de sécurité et de flexibilité dans la conduite culturale. bour, seules sont préconidans la conduite » Avec des limites cepensées les variétés avec une des cultures „ dant car les variétés ne cunote supérieure ou égale à mulent pas les résistances à toutes les ma5,5 pour l’accumulation de mycotoxines ». ladies, et parce que les races de pathogènes Quant aux maladies foliaires, « une variété et leur virulence peuvent évoluer dans le résistante autorise à retarder les dates de temps. « Les contournements de résistance traitement et à diminuer les doses, jusqu’à aux rouilles obligent par exemple à actuadiviser par deux le coût de la lutte fongiliser régulièrement les évaluations des récide par rapport à une variété sensible ». sistances des variétés. » La résistance des variétés permet donc de 22
Terre-net Magazine I Décembre 2016
En cours de campagne, les interventions sont à adapter aux symptômes observés, grâce à un suivi régulier des parcelles, et à la résistance de la variété choisie. « La décision d’intervenir peut aujourd’hui s’appuyer sur des outils d’aide à la décision, tels que les Bulletins de santé du végétal (BSV) ou encore le baromètre maladies d’Arvalis. Le raisonnement des applications chimiques est important dans le contexte actuel de restriction des matières actives, de diminution des indices de fréquence de traitement (IFT) et de risque de développement de résistances chez les bio-agresseurs. » ●
10 à 25 q/ha de moins selon la sensibilité variétale L’analyse des pertes de rendement mesurées dans les essais de 2008 à 2014, hors effet rouille jaune, révèle le rôle très significatif de la variété, s’échelonnant de 10 q/ha pour les plus résistantes à plus de 25 q/ha pour les plus sensibles. La prise en compte de la nuisibilité des maladies, à ajuster à la région et à la parcelle, permet de calculer une dépense fongicide optimale a priori.
Stratégies
Achat de produits phytosanitaires
S’approvisionner légalement à l’étranger : possible mais pas simple Acheter légalement ses phytos en Belgique, Espagne, Italie... c’est possible. À condition de respecter des règles bien précises. Par Arnaud Carpon // acarpon@terre-net-media.fr
P
Par ailleurs, l’importation de ces phytos est conditionnée à une déclaration préalable auprès du préfet de région, qui a le pouvoir de s’opposer à cette introduction. Celle-ci doit se faire via un formulaire disponible dans les Draaf, en respectant un délai minimum de 20 jours avant l’arrivée des produits sur notre territoire. Le préfet dispose de 15 jours pour mettre son veto.
Déclarer pour payer la redevance phyto Les phytos achetés à l’étranger et importés doivent aussi être déclarés en vue de l’acquittement de la redevance pour pollutions diffuses, applicable en France. C’est pourquoi l’agriculteur doit tenir un registre des produits et quantités achetés et le transmettre une fois par an à l’Agence de l’eau Artois-Picardie, la seule chargée de gérer, pour le compte des autres agences, les déclarations concernant la redevance pour pollutions diffuses. Il lui suffit d’adresser un mail à l’Agence de l’eau Artois-Picardie en mentionnant
© Watier-Visuel
our se fournir en phytos hors de nos frontières en toute légalité et pouvoir utiliser ces produits en France, il faut respecter certaines règles. La première : vérifier qu’ils sont inscrits sur la liste des "produits phytosanitaires autorisés à l’achat direct à l’étranger par les agriculteurs pour une utilisation personnelle". Cette dernière est consultable sur le site internet E-Phy de l’Anses (cf. encadré), l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
L’agriculteur doit tenir à jour un registre des produits phytos achetés à l’étranger.
ses coordonnées et son Certiphyto, et de demander l’ouverture d’un compte sur le site de déclaration de la redevance phyto. L’organisme envoie ensuite un identifiant et un mot de passe pour se connecter. Puis, il prévient l’exploitant de l’ouverture de la télédéclaration pour les phytos achetés l’année précédente. Le producteur devra renseigner une grille en ligne répertoriant les noms de produits, les numéros d’AMM, les quantités et les noms des distributeurs à l’étranger.
À propos du site E-Phy Suite au transfert de compétence entre le ministère de l’agriculture et l’Anses, le catalogue en ligne des produits phytos a rouvert en mars 2016. L’adresse : ephy.anses.fr
À noter : la redevance pour pollutions diffuses sur les produits importés ne sera à payer que si elle est supérieure à 100 €. ●
Selon un sondage en ligne réalisé sur Terre-net, 9,2 % des agriculteurs achèteraient leurs phytos hors de nos frontières. Parmi eux, 3,3 % reconnaissent même se procurer des produits non homologués en France.
SUR LE WEB
Et vous, vous fournissez-vous à l’étranger ? En savoir plus sur www.terre-net.fr/mag/61phytos
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Machinisme
Essai
Ensileuse Claas Jaguar 950
L’éclateur Shredlage promet une augmentation de la production laitière de deux litres par jour Fabien May, éleveur dans l’Orne, a testé grandeur nature l’efficacité du nouvel éclateur Shredlage, dont Claas vient d’acheter le brevet. Brins plus longs, tiges éclatées, meilleure dégradation de l’amidon des grains… autant de paramètres susceptibles, selon le constructeur, d’accroître la production de lait. Le dispositif s’installe facilement sur la nouvelle ensileuse Jaguar série 900 de la marque, dévoilée à quelques privilégiés lors de la mise en place de l’essai.
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Par Sébastien Duquef // sduquef@terre-net-media.fr
Fabien May, l’un des associés du Gaec du Vallon, en charge du test réalisé avec Claas.
Selon les associés du Gaec du Vallon, le maïs ensilé avec l’éclateur Shredlage se tasse mieux qu’avec un éclateur standard.
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i-septembre, alors que les ensilages battaient leur plein, la rédaction s’est rendue à Préaux-du-Perche dans l’Orne. Claas a mis à contribution les associés du Gaec du Vallon pour tester, grandeur nature, l’efficacité de son nouvel éclateur Shredlage. Didier, Joël, Jean-Noël et Fabien élèvent 140 vaches laitières, produisant 1,5 million de litres par an. Pour les nourrir, ils cultivent 220 ha, dont 65 ha de maïs ensilage.
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Le constructeur a profité de ce terrain de jeu idéal pour dévoiler, en prime, la nouvelle version de son ensileuse Jaguar série 900. La principale évolution, c’est donc le nouvel éclateur Shredlage. Concrètement, le maïs est découpé en morceaux de 26 à 30 mm de long. Les rouleaux de l’éclateur ont un profil spécifique et sont rainurés en croix : l’un emmène la matière à gauche, l’autre à droite. Ainsi, ils broient intégralement les rafles et éclatent les grains par
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frottement. Les tiges, elles aussi, sont éclatées dans le sens de la longueur puis destructurées après suppression de l’écorce. Au silo, la surface de contact avec les bactéries est supérieure, ce qui stimule leur activité. Le silo fermente mieux et les brins longs améliorent l’efficacité ruminale, donc la digestion. Plus besoin d’ajouter de la paille dans la ration ! En outre, d’après les essais menés en 2012 par l’université du Wisconsin, les
Machinisme
vaches sont en meilleure santé et leur production laitière quotidienne progresse de près de 2 l. Selon les associés du Gaec du Vallon, la technique a un autre intérêt : elle facilite le tassage du silo. « C’est flagrant ! Il n’y a pas d’effet éponge en circulant avec un tracteur lesté. » Précisons que sur l’exploitation, le tas de maïs n’est pas entouré de murs.
Jaguar 950, expliquent les producteurs. La marque promet une meilleure dégradation de l’amidon et les vaches pourraient être rassasiées plus rapidement. Si c’est effectivement le cas, la quantité de nourriture à apporter à l’auge devrait baisser ». À suivre donc…
tique fonctionnant comme deux blocs à cylindrée variable. Résultat : une plage de régime élevée qui permet à l’engin de dépasser les 22 km/h en vitesse champ. Et ce n’est pas tout. L’autre avantage indéniable concerne la consommation de carburant. Sur route, elle diminue grâce au faible régime moteur : 1 290 tr/ min seulement. Pendant les manœuvres aussi, ou les changements de bennes, le moteur ralentit automatiquement, ce qui économise du carburant.
En ce qui concerne l’ensileuse, aucune modification à signaler sous le capot. Les quatre premiers modèles (930 à 960) sont dotés d’un moteur Mercedes Benz R6. blocs six cylindres de 12,8 ou 15,6 l Les vaches pourraient être Des de cylindrée développent plus vite rassasiées une puissance s’étalant de “ Plus besoin de paille, De plus, la nouvelle version de la 462 à 626 ch. À partir de Toutefois, avant de connaître les effets de la Jaguar 970, Claas a opté les brins longs stimulent Jaguar 900 disl’éclateur Shredlage sur le troupeau, il va pour le moteur Man. Un le rumen des vaches „ pose d’une force de falloir patienter encore un peu, le temps traction stable et réV8 de 16,16 l et 775 ch sur que le maïs fermente. la 970 et un V12 de 24,24 l et 884 ch pour active. Le différentiel se bloque automatiquement dès que la machine patine. À la plus puissante, la 980. « Nous allons d’abord terminer le silo l’inverse, il se désactive, de façon autoen cours. Les conséquences sur les aniLa nouveauté, c’est la transmission. matique également, une fois que l’angle maux et la production laitière, s’il y en a, L’objectif des ingénieurs qui l’ont ima- de braquage défini est atteint ou que la ne seront visibles qu’à partir de janvier, ginée : améliorer la traction, ainsi que vitesse dépasse 15 km/h. soit un mois et demi après avoir démarla souplesse et le confort pour l’utilisa- En cas de besoin, le conducteur peut 1 10/10/2016 14:33:56 ré 2016.10.05_QUADRUPLE_RECOUVREMENT.pdf la distribution du maïs récolté avec la teur. Ils ont conçu un moteur hydrosta- l’enclencher manuellement.
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Essai
Autre automatisme : le frein de parking, qui se serre lorsque le levier d’avancement est en position neutre et se desserre quand l’engin se déplace.
et ensuite verrouillée grâce à un second flux d’huile de 30 bars. » L’usure des lames les écarte du contrerotor. Quand la distance devient trop grande, le maïs ensilé a tendance à rouler. Avec la vitesse de rotation, des boulettes se forment et rendent le flux de matière moins homogène. Ce qui exige plus de puissance de la part du moteur, donc plus de carburant.
« Lorsque les couteaux s’usent, la découpe est moins précise et demande plus d’effort. La qualité du fourrage se dégrade et la consommation du moteur augmente, explique Guillaume Feys, chef produit ensilage chez Claas. L’espace entre les couteaux et le contre-couteau doit être le plus étroit possible, tout au long de la durée de vie des lames. C’est pourquoi les ingénieurs ont simplifié ce réglage.
La technologie évolue aussi !
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L’un des rouleaux entraîne la matière vers la droite, l’autre vers la gauche de l’éclateur.
Le chauffeur opère depuis la cabine. Un flux d’huile hydraulique de 200 bars libère les axes du dispositif. La position du contre-couteau, mobile, peut être ajustée,
solution intéressante lorsqu’on utilise un cueilleur ou un pick-up par exemple.
Idem pour le fond de rotor. Fixé directement sur l’enclume et sur un second point de pivot plus à l’arrière, il maintient l’écart entre les pièces. Lors du réglage du contre-couteau, le fond de rotor conserve automatiquement cette distance (environ 2,5 mm). Cela réduit non seulement la consommation de carburant mais aussi l’usure de l’outil de coupe. Par rapport aux précédentes Jaguar, le système d’entraînement des outils frontaux a été modifié et combine deux énergies : hydrostatique et mécanique. Au démarrage, la première apporte la puissance, puis elle est relayée par la seconde, qui amène de la constance au régime. Une
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Machinisme
Le capteur fixé sous la goulotte assure le suivi automatique de la benne dans les virages.
La technologie évolue elle aussi ! La fonction Auto-Fill détecte les contours de la remorque et gère automatiquement son remplissage sur les côtés de l’ensileuse et également vers l’arrière. L’opérateur peut se concentrer uniquement sur l’alimentation de l’engin, celui-ci suivant la benne y compris dans les virages. De jour comme de nuit, difficile de perdre de vue les machines grâce aux feux à Led situés sur la goulotte. ●
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Sous le capot, la nouvelle Jaguar 980 abrite un moteur Man V 12 de 24,24 l et de 884 ch.
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Machinisme
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À l’origine du Shredlage, deux hommes : Ross Dale et Roger Olsen
Ross Dale et Roger Olsen sont conseillers en affouragement dans des élevages laitiers américains. Grâce à leur métier, ils observent les avantages du maïs ensilé en brins longs, qui répond mieux aux besoins physiologiques du rumen des vaches laitières que l’ensilage en brins courts.
Les longs morceaux de tige, éclatés dans le sens de la longueur, stimulent le rumen des vaches.
SUR LE WEB
et après les avoir testés au champ, Ross et Olsen sélectionnent le plus efficace pour équiper 25 ensileuses Jaguar Claas. Aujourd’hui, dans l’ouest des États-Unis, 35 % des exploitations laitières utilisent cette technologie et, à l’est, ce chiffre grimpe à 60 %.
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En 2008, Roger Olsen, son père et Ross Dale développent un prototype de ce qui va devenir l’éclateur Shredlage. Leur objectif : le traitement intensif des plantes et des grains avec de grandes longueurs de coupe. Cinq modèles différents sont fabriqués
Web -agri
L’ensilage avec le système Shredlage, en vidéo, sur
www.terre-net.fr/mag/61shredlage
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Machinisme
Incontournables
© Argo tractors
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Améliorer sa conduite grâce au pilotage du tracteur
Des repas à la carte avec WIC et Mix Feeder GEA intègre le logiciel Wireless Integrated Control (WIC) sur son wagon d’alimentation Mix Feeder. Objectif : assurer la distribution de rations optimisées quelle que soit leur composition. L’appareil se connecte directement aux cellules de stockage, puis pèse et mélange les aliments selon la recette mémorisée. Mix Feeder prépare automatiquement jusqu’à 100 mélanges par jour : il suffit de programmer la fréquence de distribution via l’écran de contrôle tactile. Ensuite, le wagon calcule la distance la plus courte pour se rendre à n’importe quel endroit dans le bâtiment.
Trelleborg lance les TM1060 en VF
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Novag, un semoir de semis direct made in Deux-Sèvres Novag propose une gamme de semoirs de semis direct haut de gamme de 3 à 8 m de large. L’élément semeur est constitué d’un disque central crénelé droit et d’une demi-dent à ailettes, qui creuse un sillon en T inversé. Les roues de pression en V referment le sillon et jaugent la profondeur. Cette dernière se règle à l’aide d’une vis de réglage et est contrôlée via le dispositif Intelliforce, qui ajuste la pression hydraulique dans le vérin. La force déployée, réglable depuis la cabine, peut atteindre 450 kg. La semence est placée latéralement dans une branche du T inversé. Elle se trouve donc sous les résidus, en contact avec le sol et bien recouverte. Le fertilisant peut être placé dans l’autre branche du T. Le passage de l’élément semeur perturbe très peu le sol : la germination des adventices est limitée, même à des vitesses de travail élevées. L’humidité est bien conservée car le sillon est refermé rapidement.
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Conçus avec la technologie ProgressiveTractionTM, ces pneus renforcent l’offre de l’équipementier pour les tracteurs de 80 à plus de 300 ch. Le groupe annonce, « pour cette nouvelle gamme de plus grande dimension (VF 710/60R42), une capacité de charge jusqu’à 40 % supérieure aux solutions haut de gamme actuellement commercialisées ». En outre, contrairement à beaucoup de pneumatiques, les TM1060 peuvent être montés sur des tracteurs de plus de 300 ch et même sur des jantes plus étroites pour augmenter l’efficacité de l’engin. Enfin, leur large empreinte respecte mieux le sol.
Agro-service 2000 ouvre son 21e magasin
© Agro Service 2000
Michelin VF AxioBib 2, deux Ultraflex nouvelle génération Lors de l’Eima à Bologne (Italie), Michelin a présenté sa nouvelle gamme de pneumatiques développée spécialement pour le labour, le transport et les travaux extensifs avec des outils combinés ou repliables, utilisant ou non la prise de force. Les premiers exemplaires seront disponibles en dimension VF 540/65 R30 et VF 650/65 R42. Autre avantage : l’indice de charge. L’AxioBib 2 supporte plus de poids et peut équiper des machines de grand gabarit. Grâce à la technologie UltraFlex, ces pneus réduisent la compaction des sols. Leur empreinte, supérieure de 19 % à celle de la génération précédente, accroît l’adhérence sur la chaussée.
Le logiciel "Facteur Humain", né de la collaboration entre Argo Tractors et l’École polytechnique de Milan, a été dévoilé à l’occasion de l’Eima sur un tracteur McCormick. Toutefois, il sera également installé sur les séries X6 et X8 McCormick et 6C, 6 et 7 Landini. Cet équipement optimise, de manière simple et immédiate, le style de conduite de l’opérateur sur route en fonction de trois indices de performance : le confort, la sécurité et l’économie de services. Ses capteurs et ses boîtiers électroniques, associés à un système de transmission de données et à un serveur cloud, analysent la conduite du chauffeur en temps réel. Grâce aux informations affichées en cabine, sous forme de pourcentages ou de codes couleur, le conducteur peut améliorer ses performances et celles de son tracteur.
Agro-service 2000 poursuit son développement sur les zones de polyculture-élevage en inaugurant son 21e magasin à Louhans en Saône-et-Loire. Le fleuron de la chaîne avec une surface de 1 000 m² et 12 000 références, et sa tête de pont vers l’est de la France puisque la concession est présente principalement sur les régions Auvergne, Centre, Limousin, MidiPyrénées, ProvenceAlpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes. Les prochains projets de l’entreprise : créer trois magasins dans les quatre ans à venir et en réaménager trois autres.
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Machinisme
Pleins phares
Travail du sol
Faut-il encore labourer ? Dans un contexte économique tendu, certains agriculteurs s’interrogent sur l’utilité du labour. Au-delà des économies réalisables, quels sont les impacts agronomiques ? Faut-il carrément revendre sa charrue ?
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Par Sébastien Duquef // sduquef@terre-net-media.fr
La charrue, l’arme absolue pour faire place nette.
A
lors que la crise bat son plein, chacun d’entre vous tente de trouver des solutions pour réduire les coûts de production. Le labour est l’un des principaux postes de dépense. Mais, faire l’impasse sur cette étape de l’itinéraire cultural a des incidences agronomiques qu’il faut maîtriser. Structure, tassement, acidité et aération du sol, faune et adventices présentes… autant de paramètres à ne pas négliger avant de décider ou non de remiser sa charrue.
Le labour, ça sert à quoi ? Le labour consiste à travailler la couche arable d’un champ cultivé et pour cela, les agriculteurs utilisent le plus souvent une charrue. Celle-ci ouvre la terre à une certaine profondeur et la retourne pour pouvoir ensuite l’ensemencer de nouveau. Le terme "labour" vient du latin "laborare", qui signifie "travailler". En général, la profondeur de travail n’excède pas 20 cm. Résultat : le sol est décompacté et aéré. Le labour mélange à la terre les résidus de récolte, les fumiers, la chaux ou les engrais minéraux, en y introduisant de l’oxygène. 30
sage de l’outil. Parmi les risques les plus Attention cependant : en conditions huimportants, la présence d’une semelle de mides, cette opération risque de compacter labour, sorte de "croûte" résultant de la le sol sous la zone travaillée et de former compaction du sol sous la une semelle de labour. zone labourée. La matière Autre avantage à retour“ 40 % de la SAU organique tombe au fond ner la terre, la minéralisation des éléments s’ac- labourée tous les ans de la raie, ce qui impacte la répartition de la faune célère et il y a moins de en France „ du sol. Les individus pertes d’azote par volatianaérobies arrivent à la surface, où ils lisation. À court terme, la quantité d’azote meurent asphyxiés, et inversement, ceux disponible est supérieure. L’absence de qui sont aérobies se retrouvent enfouis et résidus à la surface des parcelles accélère subissent le même sort. l’évaporation de l’eau et réchauffe le sol. Ainsi, les plantes se développent plus rapidement au semis. Celui-ci est d’ailleurs Attention à la vie facilité, le labour diminuant la force de biologique du sol pénétration du semoir. La charrue efface aussi les empreintes de pneumatiques et D’autres problèmes, plus graves, peuvent les ornières causées par les engins. Côté survenir : adventices, leur levée est retardée, ce qui • disparition de la couche d’humus superlimite la concurrence et favorise la croisficielle, sance des plantes. Le retournement de la • érosion des sols (particulièrement s’ils terre brise également le cycle de dévelopsont fragiles) ou dessèchement, pement de certaines maladies fongiques. • baisse de la quantité de matière organique En revanche, là où ça fait mal, c’est au en surface (et de la qualité), niveau de la faune du sol. Le nombre • enfouissement en profondeur des débris de vers dits "mangeurs de terre", les envégétaux, amendements organiques, dogés, augmente au détriment des anénématodes et micro-organismes décomciques, dont une partie est détruite au pasposeurs.
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Machinisme
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non labourées stagnent autour de 35 % (enquête Agreste). En effet, la suppression du labour s’avère plutôt occasionnelle : une à deux fois en six ans (entre 2006 et 2011) pour 46,8 % des surfaces, 40 % de la SAU française étant encore labourée systématiquement ! Bien évidemment, la rotation culturale et le type de sol jouent : la charrue est plus fréquemment abandonnée dans les sols argilolimoneux (39 % ne sont plus labourés).
Le labour mélange à la terre les résidus de récolte, les fumiers, la chaux ou les engrais minéraux, en y introduisant de l’oxygène.
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Conséquences : les champignons aérobies meurent et les sols s’acidifient, les racines sont parasitées, les nitrates sont lessivés et polluent les nappes phréatiques. Sans parler des apports d’engrais conséquents, nécessaires pour pallier ce déficit en azote. À noter aussi, l’exposition des vers de terre aux produits chimiques. Moins actifs, ils ne remontent plus la nuit pour aller chercher la matière organique. En surface, le sol est moins aéré, voire asphyxié. Et avec la diminution de l’humus en surface, il perd son pouvoir de rétention d’eau. Actuellement, les sols français s’érodent d’un millimètre par an (alors qu’il faut 10 ans pour constituer cette épaisseur). En France, les superficies
B SULKY ANNONCE SEMOIR XEOS TF 200X135 HMM TERRE NET.pdf
Au passage de la charrue, des vers meurent, découpés ou asphyxiés.
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21/11/2016
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Le bassin de production est, lui aussi, significatif. Dans le Nord et l’Alsace, les parcelles de blé sont fréquemment labourées. Alors que dans le Sud-Ouest, le non-labour est plus répandu. En Bourgogne, Champagne et Lorraine, les rotations de cultures d’hiver (blé-colza-orge) contribuent également à l’essor des techniques culturales sans labour. Quant à arrêter totalement de labourer, difficile de prendre une décision, cette pratique présentant des atouts et des inconvénients. Il faut donc raisonner selon ses convictions, sa maîtrise de l’agronomie et les particularités pédoclimatiques de ses parcelles, sans oublier que les techniques culturales simplifiées sont complexes. ●
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Le dossier
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La nouvelle collection
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Le dossier
Pour la collection printemps 2017, les semenciers mettent en avant les atouts de leur sélection maïs. Pas moins de 150 variétés viennent enrichir le catalogue français. De quoi trouver votre bonheur. par Mathilde carpentier // mcarpentier@terre-net-media.fr
Caussade Semences renforce
sa gamme maïs avec 14 inscriptions réparties sur tous les créneaux de précocité.
En plus des performances de rendement, le semencier s’attache à développer des variétés adaptées à certaines contraintes régionales et répondant aux attentes des filières. Il inscrit aussi des maïs qui « sauront faire la différence en conditions hydriques limitantes ». En maïs fourrage, « ils se démarquent par leur niveau de digestibilité et de stay-green ». Misteri cs donne un rendement fourrage élevé, avec un très beau développement végétatif et un excellent stay-green. Enfin, lapili cs sécurise le remplissage du silo. Il présente un bel aspect et un staygreen exceptionnel.
Caussade semences lance, en très précoce, Smoothi Cs, idéal pour sécuriser le stock fourrager. Il allie une très bonne tenue de tige et un apport d’énergie hautement assimilable. Cranberri cs, à 104,3 % des témoins, montre, grâce à un démarrage rapide et un stay-green exceptionnel, un potentiel de rendement fourrage remarquable, hautement digestible de surcroît.
En demi-précoces dentés, chamberi cs dispose d’un potentiel grain remarquable. Son profil agronomique est excellent ainsi que sa fin de cycle. Avec un démarrage sécurisant et un comportement agronomique irréprochable, tandori cs garantit un haut niveau de rendement grain. Furti cs, taillé pour le grain, est doté d’une fin de cycle sécurisante et d’une grande régularité de rendement en toutes situations.
En précoces, Malawi cs, typé grain, très performant en semoulerie, rustique et stable, possède un profil agronomique sécurisant. Batisti cs, très flexible d’utilisation (fourrage, grain ou maïs grain humide) profite de résultats réguliers et d’un stay-green incomparable. En demi-précoces cornés dentés, stromboli cs est un maïs de très grand gabarit, pourvu d’un important potentiel de rendement fourrage. Il convient également très bien aux conditions séchantes. Muesli cs présente un beau look fourrage avec un haut potentiel de rendement. Son profil zootechnique est équilibré et son comportement agronomique sécurisant.
© caussade semences
En demi-tardif, basmati cs assure une couverture très rapide du sol. Il bénéficie également d’une programmation élevée ainsi que d’un bon état sanitaire du feuillage et des épis. En tardif, infini cs, performant dans l’ensemble de ses zones de culture, se différencie par sa régularité associée à un état sanitaire et une tenue de tige satisfaisants. En très tardif, marigni cs, hybride équilibré à bon potentiel, se distingue par sa vigueur de départ et ses composantes de rendement. D’autres variétés sont en cours d’inscription pour les prochains semis : typées grain, en gamme précoce mais aussi très précoce, et fourrage. ●
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Le dossier
Quatre années d'essais compilées pour aider votre choix Consultez les performances, au cours des quatre dernières années, de près de 250 variétés de maïs grain et 160 variétés de maïs fourrage, en matière de vigueur au départ, précocité, rendement, comportement vis-à-vis de la verse et des maladies. Arvalis-Institut du végétal a en effet regroupé les données des essais variétaux, menés sur le maïs entre 2012 et 2015. Ces références seront actualisées avec les résultats 2016.
Rendez-vous sur www. terre-net.fr/mag/61mais
La "révolution ensilage" Pioneer : E = m3 Les hybrides m3 de Pioneer sont à l’origine d’une triple amélioration : rendement au champ, efficacité alimentaire pour la vache haute productrice et performance économique pour l’éleveur. Ils possèdent une carte d’identité génétique unique : - un endosperme atypique : le croisement de deux pools génétiques 100 % denté engendre un amidon 15 % plus farineux, hautement digestible et instantanément disponible au silo. Il est également présent en quantité plus importante (entre + 2 et + 5 %) et plus digestible (+ 25 %) ; - plus de grains par épi (+ 15 %) avec une très bonne fécondation ; - une photosynthèse active même après maturité, retardant la lignification et préservant le niveau de digestibilité des fibres. L’éleveur peut attendre que le grain soit rempli d’amidon pour déclencher la récolte, avec un bénéfice rendement de 1 à 2 t/MS/ha par rapport à une récolte à 32 % de MS ; - un développement racinaire exceptionnel en conditions froides et une capacité à faire beaucoup de grains à forte densité dans un contexte de ressources limitées (eau, azote…) ;
- une souplesse physiologique en fin de cycle facilitant l’organisation des chantiers de récolte avec, en plus, la sécurité d’un maïs qui se bonifie avec le temps. « Les hybrides m3, ce sont des avantages agronomiques qui permettent à l’éleveur de produire plus d’énergie ou d’UF à l’hectare avec deux possibilités pour réduire ses coûts : soit augmenter ses stocks d’ensilage disponibles, soit diminuer ses besoins en surface de maïs. Le producteur peut aussi décider d’utiliser cet amidon supplémentaire pour remplacer les céréales autoconsommées dans la ration, augmentant ainsi la part de ses cultures de vente. Ou choisir d’accroître sa production laitière avec cette source d’énergie additionnelle. Dans ce cas, une complémentation adaptée en fibres et en correcteur azoté doit être envisagée. Au final, c’est la garantie pour l’éleveur d’un gain d’au moins 200 €/ha, résultat combiné de la hausse de rendement au champ et de l’économie de concentrés liée à la meilleure production d’amidon. » ●
Semences de France En très précoces, quatre nouveautés arrivent au catalogue : Ritmo, adaptée à une valorisation en maïs grain humide, Hargos, Balisto et Panvinio, trois variétés mixtes. En précoces, apparaissent les mixtes Mambo et Maestro, et Torero, auquel le développement végétatif, la masse foliaire et la valeur alimentaire donnent un profil fourrage, et enfin, Rivoly et Jericho, maïs grains dentés. Un nouvel axe s’ouvre pour Semences de France avec ces deux dernières qui répondent aux attentes de productivité et de précocité des maïsiculteurs en quête de rendement économique, grâce à une dessiccation plus rapide du grain en fin de cycle. En demi -précoce C1, Amilto associe rendement et précocité. Enfin, Semences de France étend sa proposition variétale avec une variété en groupe tardif : Furtado. Les nouveautés intégrant la gamme de Semences de France sont sélectionnées sur un certain nombre de critères agronomiques 34
© semences de france
élargit sa gamme avec 11 variétés de maïs
dont, principalement, la vigueur au départ, la régularité de programmation grain et de fécondation de l’épi, la résistance aux verses et aux maladies de feuillage et la capacité de la variété à rester verte en fin de
Terre-net Magazine I Décembre 2016
cycle. L’approche intègre aussi des critères de qualité, notamment la résistance aux fusarioses des épis ou encore les données de digestibilité et de valeur alimentaire pour la nutrition animale. ●
ACCOMPAGNER RÉGIS VERS LA FILIÈRE BIOMÉTHANE, C’EST ÇA ÊTRE UTILE AUX ÉLEVEURS
GRÂCE À NOS FERMES TESTS, C’EST CHAQUE JOUR QUE NOUS APPORTONS DES RÉPONSES CONCRÈTES AUX ÉLEVEURS. À Arraincourt, en Moselle, c’est la conservation et la production de biométhane qui ont fait l’objet d’une collaboration. En partenariat avec une coopérative et une université, l’ingénieur fourrage DEKALB a pu ainsi accompagner Régis dans la connaissance de l’approvisionnement et du fonctionnement de son unité de méthanisation. En travaillant sur le potentiel de production de biogaz de différentes variétés de maïs et leur impact sur la biologie du méthaniseur, DEKALB souhaite accompagner plus largement les éleveurs dans le pilotage de leur unité de méthanisation.
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Le dossier
© ragt semences
Un puissant flux fourrage chez RAGT Semences
PRÉCOCITÉS
Très précoce
Précoce
Demiprécoce SC/C1
VARIÉTÉS
L’offre maïs de RAGT Semences pour les semis 2017 se caractérise par « un nouveau flux fourrage très puissant, qui se traduit par un gain significatif en termes de gabarit et de productivité UFL/ha sur tous les groupes de précocités ». En grain, l’offre s’enrichit sur l’ensemble des précocités, accompagnant le fort développement de trois variétés majeures : RGT Lipexx en groupe B, RGT Conexxion en groupe C1 et Mexini en tardif.
USAGES
INDICES
RGT Friboxx
F
240
Énorme gabarit, productivité fourrage élevée, UFL/ha de très haut niveau
RGT Mexxner
F
245
Bon compromis rendement/précocité, excellente digestibilité des fibres
RGT Multiplexx
COMMENTAIRES DE RAGT SEMENCES
Mixte F/G
240
Fortes composantes de rendement
RGT Afixx
G
240
Très sécuritaire, en cours de validation Stressless H2O
RGT Hauxxtin
F
250
Début de groupe SB, haute productivité UFL/ha
RGT Twixxter
F
270
Cœur de groupe SB, association productivité et look fourrage
RGT Direxxion
F
275
Énorme gabarit, productivité UFL/ha très importante
RGT Debuxxy
F
280
Fin de groupe SB, digestibilité des fibres satisfaisante
RGT Xxenakis
F
280
Fin de groupe SB, grand gabarit, productif et sécuritaire
RGT Exxposant
G
250
Variété dentée début groupe B, dessiccation du grain rapide
RGT Feroxxy
G
270
Cœur groupe B, Stressless H2O, variété trapue intéressante pour implanter un blé derrière
RGT Lipexx
G
280
Fin groupe B, denté pur, productivité importante en toutes conditions, très sécuritaire, Stressless H2O
RGT Karlaxx
F
300
Fin SC, productive, très bon look fourrage
RGT Dixxtrict
G
320
Productivité, gabarit typé grain, très sécuritaire (tige, état sanitaire feuille et épi)
RGT Huxxtor
Mixte F/G
320
Variété dentée pure offrant une excellente mixité
Demiprécoce C2
RGT Exxaltan
G
380
Bonne vigueur de départ, productivité grain en fin C2, sécurité sanitaire (feuille, épi)
RGT Emerixx
Mixte G/F
390
Variété mixte, potentiel élevé en fin C2
Demitardif D
RGT Suxxesiv
G
470
Bonne vigueur de départ, fortes composantes de rendement, valorise les hauts potentiels
RGT Reflexxion
G
480
Excellent potentiel en fin 400, très bonne fin de cycle
Mexini
G
520
Association productivité, précocité, sécurité et rusticité. Stressless H2O
RGT Coruxxo
G
570
Seconde partie de groupe, haute productivité, TPS helminthosporiose
RGT Lexxical Waxy
G
Tardif
Duo System
Offre waxy sur le créneau E1, se comporte bien face à l’helminthosporiose
RGT Conexxion Duo
320
Productive en C1, Stressless H2O, très bons critères sécuritaires (tige, feuillage, épi)
Ferarixx Duo
360
Variété de référence en groupe C2
Les variétés Stressless H2O promettent un rendement supérieur en situations de stress hydrique ainsi qu’en bonnes conditions d’approvisionnement en eau. Les maïs Duo System, solution pour éradiquer les graminées vivaces, sont des variétés sélectionnées pour leur résistance naturelle au Stratos Ultra, antigraminées de BASF. Elles permettent l’utilisation d’un herbicide antigraminées efficace.
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Terre-net Magazine I Décembre 2016
Le dossier
LG Semences s’active en sélection
et dans l’accompagnement des producteurs
LG 30.500, nouveauté grain du groupe tardif, d’indice 530/540, est sortie première de son groupe en 2015 à 106 % des témoins. Issue d’une nouvelle génétique d’origine LG, elle fait la différence grâce à sa capacité de mise en place d’un grand nombre de grains au m² dès 75 000 pieds de densité. À l’aise dans tous les types de sols, LG 30.500 satisfait autant en très hauts potentiels que sur des niveaux plus limités. Les premières synthèses 2016 la placent parmi les meilleures variétés et confirme
son intérêt en régimes hydriques limitants. Nouvel hybride fourrage précoce et meilleure inscription 2016 en rendement et Dinag, LG 31.269 HDi apporte de la digestibilité sans compromis sur le rendement pour assurer une excellente productivité laitière, tout en limitant le risque acidose. Enfin, LG 31.276, hybride grain précoce à potentiel élevé, meilleure inscription CTPS, est idéal pour associer rendement et sécurité sanitaire épi.
Guider les producteurs Avec Ration Gagnante LG, LG semences souhaite donner les clés aux éleveurs, avec l’aide de leurs distributeurs, pour choisir des variétés de maïs et de fourragères prairiales complémentaires en lien avec leurs objectifs de production. L’association doit couvrir, sans modifier le système, les Apports journaliers recommandés (AJR) des animaux
en énergie et protéines. La gamme HDi continue de s’étoffer. Un hybride arrive sur chaque créneau de précocité : précoce (LG 31.269 HDi), très précoce et demi-précoce. Enfin, l’outil LG Vision Précocité permet à l’agriculteur de définir la précocité et les variétés LG les plus adaptées selon ses contraintes de climat, de semis ou de récolte. Pour cela, à partir des données historiques de la station météo de référence, l’outil estime le nombre de degrés jours entre les dates de semis et de récolte souhaitées. LG Vision Précocité est disponible de novembre à juin, pour les maïs grain et fourrage et le tournesol. ●
© lg semences
LG Semences met en avant quatre variétés pour 2017. LG 30.444, variété grain demi-tardive, d’indice 430 à 460, a été inscrite en 2015 avec la meilleure cotation rendement de sa série (plus de 107 %). Sa qualification Rapid’start en fait une variété très adaptée aux semis précoces et sécuritaire pour la mise en place du nombre de pieds. Elle programme un grand nombre de grains au m² et optimise le dernier tour d’eau grâce à un très bon PMG. Les résultats pluriannuels démontrent sa grande régularité, sa souplesse sur tous les types de sols et sa très bonne adaptation aux régimes hydriques limitants.
Dekalb propose 18 nouveautés pour les semis 2017 En fourrage, trois hybrides très précoces entrent au catalogue en 2016 : DKC2963 avec un excellent profil sanitaire et agronomique, une bonne vigueur de départ et une floraison précoce ; DKC3253, très feuillu, avec une vigueur de départ remarquable et une tenue de tige satisfaisante ; DKC3360 avec un bon potentiel de rendement, constant de surcroît, et une tenue satisfaisante des racines et des tiges. En précoces, DKC3560 affiche une productivité élevée et sécurisée, avec des racines et des tiges qui se tiennent bien ; DKC3561 bénéficie de performances régulières et d’un bon équilibre entre amidon et digestibilité des fibres ; DKC3569 conjugue digestibilité des fibres et vigueur de départ. Hybride denté précoce, DKC3642 (2014) est stable avec une bonne tenue des racines et des tiges et une qualité équilibrée. DKC3556 (2015), cor-
né début de groupe S2, valorise tous les types de parcelles grâce à son potentiel de rendement et ses performances régulières. DKC3941 (2015), denté demi-précoce avec un bon équilibre fibres/amidon, profite d’un stay-green qui optimise le remplissage de l’épi et valorise les parcelles à haut potentiel. Sur le marché du maïs grain, arrivent dans le groupe B, DKC3050 (2015), hybride très précoce au grain denté avec, comme points forts, son rapport rendement/précocité et sa bonne résistance à la verse et au stress hydrique ; et DKC3568, corné-denté, montrant des performances exceptionnelles en toutes situations. En demi-précoces, le groupe C1 s’enrichit de deux hybrides sous label DKoptim’eau : DKC3969, performant en toutes conditions, et DKC4162, qui combine potentiel de rendement et vigueur de départ.
Quatre autres variétés sous label DKoptim’eau : dans le groupe C2, DKC4569, au gros PMG et au très bon profil agronomique notamment en fin de cycle, avec une qualité de tige remarquable ; DKC5065, groupe D, qui allie excellent potentiel de rendement en toutes situations, implantation et couverture rapides et très bonne qualité sanitaire du grain ; dans le groupe E1, DKC5562, hybride précoce avec un niveau de performances similaire aux plus tardifs du groupe, stable, résistant à la verse récolte et racine et aux maladies, et DKC5650, au rendement exceptionnel en bonnes conditions. Enfin, dans le groupe E2, DKC6664, en plus d’une floraison précoce, dispose d’un profil agronomique très sécurisant notamment en fin de cycle avec une qualité de tige et un stay-green incomparables. ●
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Le dossier
Maïsadour Semences sort 19 hybrides
pour la campagne 2016-2017 et investit tous les segments de marché. Présentation de chacun en trois points clés. Mas 34.B, grain : potentiel de rendement impressionnant, très bonne vigueur de départ, dessiccation rapide du grain.
© maÏsadour
Gamme demi-tardive
Gamme très précoce DM1114, ensilage : sécurité de rendement en toutes conditions, plante très haute qui se distingue du semis à la récolte, bonnes tenue de tige et fécondation d’épi. Mas 18.L, ensilage : excellent compromis rendement et précocité, grande tolérance à la verse, sécurité en toutes situations. DM1074, grain : compromis rendement/ précocité très satisfaisant, régularité quelles que soient les conditions, haute tolérance à fusariose épi et à la verse (végétative et fin de cycle). Mas 13.M, ensilage : à noter, son rapport rendement/précocité pour des récoltes précoces même en zones froides, sa vigueur de départ, sa stabilité de plante grâce à son comportement agronomique.
Gamme précoce Mas 24.C, mixte : performances exceptionnelles en grain comme en ensilage avec des potentiels élevés, très bonne tolérance au stress. Mas 26.T, mixte : rendement remarquable en ensilage comme en grain, épi très sain avec une bonne tolérance à la fusariose épi, solide avec une haute tolérance à la fusariose de la tige et à la verse. Mas 29.T, grain : stabilité en toutes situations, dessiccation rapide, superbe look récolte, très bon état sanitaire. 38
DM2015, mixte : ses points forts, son rendement en fourrage et grain, son gabarit massif avec un épi régulier en toutes conditions, sa valeur agronomique du semis à la récolte. DM2115, ensilage : cœur de groupe précoce, gros rendement, qualité sanitaire notamment grâce à sa tolérance à la kabatiellose, rouille et maladies du feuillage, très bonne vigueur de départ. Mas 23.A, mixte : très stable et régulier dans toutes les situations en ensilage comme en grain, plante saine, bien équilibrée, avec une bonne qualité du grain, adaptée aux situations froides.
Gamme demi-précoce DM3045, grain : rendement élevé et régulier, grande qualité de tige grâce à sa très bonne tolérance à la fusariose et à la verse, dessiccation rapide du grain. Mas 33.F, ensilage : performances impressionnantes, plante saine grâce à sa tolérance à la fusariose tige et épi, son staygreen sécurise la plage de récolte. DM3014.CR, ensilage : convient aux situations de stress hydrique en ensilage comme en grain, plante saine pour une récolte sécurisée, variété Duo System, solution de désherbage pour contrôler la majorité des adventices annuelles et pérennes.
Terre-net Magazine I Décembre 2016
Mas 40.F, mixte : très gros niveau de rendement, floraison précoce, dessiccation rapide. Mas 45.M, grain : top rendement et dessiccation rapide, capacité d’adaptation avec un bon profil agronomique, qualité du grain grâce, en particulier, à sa tolérance à la fusariose épi. Mas 49.G, ensilage : haut niveau de rendement ensilage en toutes situations, valeurs alimentaires équilibrées avec un bon niveau d’amidon et de digestibilité, floraison précoce pour éviter les stress post-floraison.
Gamme tardive et très tardive DM5005, grain : haut niveau de rendement, vigueur de départ remarquable, fiabilité grâce à des épis réguliers en toutes conditions. DM5035, grain : ses avantages, son potentiel de rendement, son épi sec sur une plante verte, son look grain typique (plante courte et insertion épi basse). Mas 68.K, grain : performance de rendement, excellente tenue de tige, vitesse de dessiccation. Mas 64.P, mixte : destination alimentation animale en ensilage ou maïs grain humide, maïs grain avec un très bon comportement fusariose épi, destination industrielle notamment en semoulerie. Concernant les segments particuliers, Maïsadour Semences renouvelle ses maïs bio pour les semis 2017 avec Mas 20.S Bio (ensilage précoce), Mas 24.C Bio (mixte précoce), Mas 38.D Bio (mixte demiprécoce), Mas 40.F Bio (grain demi-tardif) et Mas 56.A Bio (grain tardif). Mas 41.WX (demi-tardif) et DM6045.WX (tardif) accompagnent l’offre waxy déjà très large. Enfin, la gamme Duo System voit arriver DM3014.CR en demi-précoce, Mas 46.CR en demi-tardif et Mas 50.CR en tardif. ●
Le dossier
Syngenta lance Powergrain, label distinguant les variétés
de maïs grain destinées à la moitié nord de la France. davantage de rangs par épi, ainsi qu’une vitesse de remplissage accélérée. Sur deux années d’essais, face à une variété de même précocité à floraison, ils ont fait gagner 50 €/ha environ grâce à une récolte avancée de cinq jours, 2 q/ha de plus, et des frais de séchage réduits. » SY Skandik, d’indice 230-250, est la première variété très précoce de maïs fourrage labellisée Powercell. « La spécificité de cette gamme : son très haut
DS&DS, la marque de De Sangosse et Dow Seeds De Sangosse et Dow Seeds veulent continuer de conquérir le marché des semences avec, d’ici 2022, un objectif de 3 % en maïs et de 5 % en tournesol. Les variétés issues des programmes de sélection Dow Seeds, 3e semencier sur le continent américain, et mises en marché en France par De Sangosse, portent dorénavant la marque DS&DS. Six hybrides maïs viennent enrichir l’offre pour cette campagne 2016-2017, portant la gamme à 16 variétés qui couvrent ainsi tous les segments de précocité et de marché. DS1416B, maïs grain précoce de début de groupe B, est adapté aux zones de production du nord de la Loire. Il affiche des performances très régulières et un profil maladies sécurisant, notamment face à la fusariose épi, ce qui apporte de la flexibilité dans les dates de récolte. DS1592D, nouveauté grain de milieu de groupe E1, allie performance et sécurité grâce à une excellente vigueur de départ, un très bon comportement vis-à-vis du complexe parasitaire et une tenue de tige remarquable. Enfin, DS1609E, de milieu de groupe E1, se fait remarquer par son rendement élevé et une dessiccation rapide du grain. Il promet un gain économique aux agriculteurs situés en zones de maïs tardif. DS1439B, hybride fourrage de fin de groupe SB, combine beau gabarit, staygreen et tonnage MS/ha. DS1460C, maïs
fourrage de début de groupe SC, présente un bel aspect et un potentiel de rendement élevé. Il convient à une large zone géographique grâce à son importante vigueur de départ et à sa précocité de début de groupe. DS1469C, nouveauté fourrage de fin de groupe SC, impressionne par sa masse végétative. Son excellent stay-green le positionne sur les marchés fourrages plus tardifs.
Des outils pour rester proche Grâce à la box DS-Expé, les agriculteurs ont la possibilité de tester, en avantpremière, les hybrides Dow Seeds. Elle contient 50 000 graines d’une nouveauté maïs, quatre jalons, un panneau aquilux explicatif et un questionnaire technique. De Sangosse effectue un suivi de tous les tests afin d’approfondir sa connaissance du comportement des variétés dans différentes situations pédoclimatiques. En parallèle, le maïsiculteur testeur donne son avis sur les performances de l’hybride et sur son adaptation aux conditions de culture de l’exploitation. Le Maïsbook : quels résultats près de chez vous ? Dans cet ouvrage, Dow Seeds et De Sangosse rassemblent par secteur géographique les résultats de deux années d’essais. L’édition compilant les essais 2015 et 2016 sera disponible à partir de janvier 2017. ●
Participez au grand jeu concours semences proposé par Dow Seeds et De Sangosse, intitulé "Devenez la plus belle exploitation de France". Pour en savoir plus et visionner les vidéos des précédents gagnants, rendez-vous sur www.ds-vueduciel.fr.
niveau d’Unité fourragère lait (UFL). La quête de l’énergie est parfois complexe pour un éleveur. S’il récolte trop tôt, la teneur en amidon baisse ; s’il attend trop longtemps, la digestibilité des fibres diminue. Avec les maïs fourrage Powercell, pas besoin de choisir, commente Mickaël Bourcier. Ils combinent une excellente digestibilité des fibres et un bon taux d’amidon, pour maintenir une valeur énergétique satisfaisante sur l’ensemble la période optimale de récolte. » ●
Advanta mise
sur la régularité
© advanta
« La rentabilité et l’aptitude à s’intégrer dans la rotation sont, pour les agriculteurs, les deux principales raisons de choisir telle ou telle culture. En maïs, une récolte précoce est essentielle pour permettre une implantation sereine du blé tendre », explique Mickaël Bourcier, chef de produits semences de maïs, chez Syngenta France. « D’indice 250-270, SY Salvi et SY Telias, les deux premiers hybrides labellisés Powergrain, répondent à ces attentes : une implantation facile et rapide,
Pour accompagner ses références Mallory, Milkstar, Nikita, Juliett, Anjou 287, Pauleen et Matthew, Advanta sort quatre hybrides sur le marché fourrage : Fausteen, très précoce, avec un haut rendement fourrage, une digestibilité tiges-feuilles élevée, une excellente vigueur de départ et une bonne tolérance à l’helminthosporiose. En précoces, Charleen se différencie par son potentiel fourrage et sa tolérance au stress hydrique, Perreen, également par son potentiel et sa digestibilité tiges-feuilles, ainsi que sa vigueur au départ. Justeen, demi-précoce, affiche un rendement fourrage élevé et régulier, ainsi qu’une très bonne vigueur de départ avec un recouvrement rapide de l’inter-rang et une valeur alimentaire équilibrée. En maïs grain, aux côtés de Zoey, Ronny, Adevey, Shelbey, Courtney, Aapotheoz, Advanta accueille Ridley, très précoce grain ou mixte, qui se distingue par son rendement, son état sanitaire et sa vigueur de départ. Ridley convient très bien au système maïs grain humide. ●
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Le dossier
KWS maintient le cap en grain très précoce et précoce
© kws
et capitalise sur ses nouveautés en fourrage.
KWS, reconnu sur les gammes de maïs grain très précoces et précoces (A et B), travaille depuis cinq ans son entrée sur le marché C1. Le semencier s’enorgueillit aujourd’hui d’une génération prometteuse d’hybrides en cours d’inscription sur ce segment et annonce son arrivée prochaine sur le créneau C2. Précocité
Commentaires de KWS
Très précoce « Confirmation d’une très belle gamme validée par les résultats d’essais officiels (CTPS et Arvalis) »
Kolossalis (indice 240) allie productivité, résistance à la verse et aux maladies (épi + feuillage). Katarsis (220/ 230), hybride précoce, court en végétation, est très homogène. Kompetens (240) est très productif avec une bonne résistance à la verse. Kiparis, en fin de groupe. En tête des essais Arvalis G10 depuis trois ans, sa tenue de tige, sa mixité et son potentiel grain en toutes conditions en font une valeur sûre. En nouveautés, Katmis (220), hybride productif (inscrit en un an), est court, très résistant à la verse et à l’helminthosporiose. KWS Stabil (190), maïs grain, concilie rendement et très bonne dessiccation du grain.
Précoce « Une variété majeure en grain cette année : Konfluens »
Konfluens (260), inscrit à plus de 108 % des témoins de son groupe, associe productivité et résistance à la verse et aux maladies (fusariose, helminthosporiose). Parmi les valeurs sûres, citons Kroissans, variété de base, témoin dans les essais officiels, Konkordans, synonyme de sécurité pour sa rusticité, sa tenue de tige et la régularité de son potentiel. Il valorise un peuplement supérieur et se destine à une utilisation semoulière. Et, Kroquis, avec un très gros potentiel grain en fin de groupe précoce. Enfin, en nouveautés, nous conseillons Agro Janus (250 – 260), corné-denté très complet, à haut potentiel et bonne dessiccation, et Kamilis (260), type denté, valorisant les bonnes conditions de végétation.
Demi-précoce C1
KWS 9361 : variété de référence dans le groupe. KXB 4360 (320), variété à suivre pour son fort potentiel de rendement grain.
Demi-précoce C2
Kompares (360) confirme. Déjà remarqué dans les essais officiels dans le groupe C2 en 2015, il a un très bon potentiel en grain avec une bonne dessiccation.
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Terre-net Magazine I Décembre 2016
Le dossier KWS, leader européen et numéro deux français en maïs fourrage, compte retirer de l’important renouvellement de sa gamme en 2016 des bénéfices en termes de ventes et donc de parts de marché. Il se félicite, entre autres, d’une gamme très performante sur les indices ultra précoces, inférieurs à 200, à destination prioritairement du fourrage et de la méthanisation. Le semencier ne s’arrête cependant pas là et lance quelques nouveautés pour 2017. Précocité
Commentaires de KWS
Très précoce
Deux variétés leaders : Kolossalis, en fin de groupe, avec un potentiel important, et Kompetens (220), très productif et digestible, résistant à la verse et aux maladies. Parmi les variétés confirmées, Kubitus, hybride productif, est adapté aux zones froides. Et dans le cadre de l’offre ultra précoce à destination des zones très froides ou des marchés dérobés, Severus, Kontender et Autens KWS. Pour 2017, l’arrivée d’Havelio KWS et Kordalis (230) est à signaler. Ils se distinguent par leur productivité dans les essais officiels. Benedictio KWS combine rendement et gabarit en 2e partie de groupe.
Précoce «U ne gamme fourrage en expansion, avec une grande diversité génétique. »
Parmi les variétés leaders : Kalideas (260) et Kroquis qui allient le potentiel à la valeur alimentaire, Konfluens (mixte, 260-270), hybride complet, très productif, sain et résistant à la verse, Kroissans, hybride mixte, Cascadinio, maïs rustique et productif en fin de groupe et Torres (250), variété très développée en Europe, référente en termes de valeur nutritive. En nouveautés, Klarinettis (250) de grand gabarit, très productif, avec une bonne valeur nutritive et Agro Janus, parfait mixte sur un créneau 250-260, très productif et rustique.
Demi-précoce
Deux hybrides majeurs en début de groupe : Kilomeris (270/ 290), avec un très fort potentiel et une belle masse végétative et Agro Vitallo, très régulier depuis quatre ans, également doté d’une très belle masse végétative. En nouveautés à suivre : Rudolfinio KWS et Walterinio KWS, deux hybrides très productifs typés fourrage, à fort développement végétatif.
© kws
Et afin d’accompagner les agriculteurs, l’ABC du maïs, guide technique pour connaître la plante et réussir sa conduite, en format de poche A6 papier, sera remis lors de formations organisées avec la distribution. Il est également disponible sur commande sur www.kws.fr. Les différents chapitres détaillent toutes les étapes de l’itinéraire. Un focus est fait sur les accidents d’origine climatique ainsi que sur la lutte contre les ravageurs et les maladies avec leurs causes, impacts et remèdes. L’application cultiVent, utilisable en mode déconnecté, présente le maïs et sa culture en intégralité, de la sélection des hybrides aux débouchés du grain. À destination des distributeurs, elle propose des outils interactifs de diagnostic, de raisonnement technico-économique pour choisir ses variétés, de test de connaissances. ●
Euralis Semences confirme sa génétique originale Pour les semis 2017, Euralis Semences enrichit sa gamme maïs dans trois familles génétiques complémentaires : fourrages cornés-dentés, grains dentés tropicaux et grains dentés. Le semencier revient sur le marché du maïs fourrage avec trois variétés pour la prochaine campagne : ES Opaline, très précoce, est une variété régulière associant vigueur au départ et tolérance aux verses et à l’helminthosporiose. ES Watson, précoce, apporte à la fois une productivité élevée et constante, et une digestibilité remarquable. Autres atouts : sa vigueur au départ, sa forte programmation de l’épi et sa tolérance aux verses. ES Floreal, demi-précoce, tolérant aux verses et à l’helminthosporiose, s’inscrit au catalogue 2016 avec de bonnes performances : 103,5 % en 2014 et 102,8 % en 2015. Deux nouveautés viennent étoffer la gamme maïs grain dentés tropicaux, génétique exclusive Euralis Semences, dont ES Gallery, première variété demi-précoce cultivée en France en 2015 et en 2016,
est le digne représentant. ES Zorion, précoce, se caractérise par sa productivité en milieu de groupe, une tige solide, une vitesse de dessiccation rapide et un excellent comportement face à la fusariose des épis. ES Lagoon, demi-tardif, performant en toutes situations et tolérant aux verses, affiche des résultats très réguliers. Enfin, le semencier accueille trois maïs grain dentés. ES Debussy, demi-tardif, fin de groupe, présente un rendement grain de haut niveau, sécurisé par un comportement agronomique irréprochable durant tout son cycle. ES Messir, tardif, tolérant aux verses, stable, court, avec une insertion d’épi basse, confirme dès la première année son rendement exceptionnel. Parmi les particularités d’ES Charleston, très tardif : sa productivité, sa vigueur au départ et son profil agronomique de la levée à la récolte. ●
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Mc CORMICK Tmax 115 2013 - 1000 H Invers. hydraulique Tripleur - Siège
NH - TD5.115 2015 -1100 H BV mécanique 12x12 3 DE - Bâti de charg. manip
NH - TD5.115 2014 - 800 H Inverseur hydraulique Boite 12x12 - 3 DE
NH - T6030 2008 - 5300 H - 3 DE BV range command - Rel. AV Cab. susp. - Pont fixe
NH - T6.155 2012 - 2400 H BV électrocommand Cabine suspendue
NH - T7.200 2012 - 1500 H BV range command Cabine suspendu - 4 DE
780 Chemin de Faure 82004 MONTAUBAN
CLAAS 227Vl 2012 - 2300 H BV mécanique
NH T4040V 2012 - 1500 H BV méc. 16x16 - Rel méc. 5 DE - Stab. Hydr.
70 500
NEW HOLLAND T 7050 2009 - 3350 H - 196 CV Clim. - Broyeur
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66 500
69 500 €
NEW HOLLAND T7.250 AC 2011 - 2990 H - 220 CV 4 RM - 2 DE latéraux - Rel. Avt
CLAAS Lexion 530 Montana 2010 - 1470 HB - 6 M Broy. + éparp. - Lève ar. auto
€
63 500 €
NEW HOLLAND T7.210 2013 - 1350 H - 165 CV - 4 RM Rel. avt - pont susp.
CASE Puma 185 2013 - 665 H - 185 CV Boite Power command Pt avt susp. - rel. avt.
122 000 €
€
49 500 €
LANDINI Power Farm 60 2004 - 4900 H – 60 CV Chargeur - 2 DE - 4rm
59 500 €
06 37 75 85 28 05 63 20 12 13
50 500
12 500 €
CLAAS Nexos 230 VL 2011 - 3300 H - 90 CV Cabine - Clim.
106 500 €
GOLDONI Boxter 25 2013 - 50 H BV mécanique 8x8 Invers. - Charg. MAILLEUX
15 500 €
19 500 €
Laurent CARCHET
LAVERDA M 400 LCI 2013 - 1180 HB - 5.4 M - 4 RM Broyeur + éparpilleur
188 000 €
NEW HOLLAND CR 8080 2013 - 680 HB - 7.62 M Broyeur + éparpilleur
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Tél. : 03 80 97 09 07 benoitlaurent@axequipement.com
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94 900 € JOHN DEERE 6210R 2014
159 000 € JOHN DEERE 8370R 2014
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93 000 € 89 000 € JOHN DEERE 7230R 2013
69 500 € JOHN DEERE 6130R 2014
41 000 € JOHN DEERE 6330 2011
42 000 €
40 000 €
59 000 €
52 000 € 49 000 €
69 500 €
CLAAS Arion 620C + Chargeur - 2360 H - 2011
CLAAS Arion 620C + Chargeur - 3300 H - 2011
NEW HOLLAND T7.200 2400 H - 2013
CASE Puma CVX 130 2011
VALTRA T154 2015
42 000 € 39 000 €
61 000 € 57 000 €
16 000 € 15 000 €
21 €500 62 000 59€000 €
22 000 € 19 900 €
VADERSTADT Spirit 600S 2010
SKY Maxidrill W6000 2015
SOUCHU PINET Torix MK36 2012
MATROT Maestria 17 2007
BLANCHARD GL3200 2006
49
Occasions
John Deere 5820 Par sébastien duquef // sduquef@terre-net-media.fr
© John Deere
Marque : John Deere Modèle : 5820 Puissance annoncée (ch) : 91 Moteur : 4 cylindres PowerTech Cylindrée (l) : 4,5 Boîte de vitesses : PowerQuad ou PowerQuad Plus Couple maxi (N.m) : 340 à 1 500 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 4,2 PV 4RM (t) : 3,7
Puissance, polyvalence, confort : tout y est !
Avis utilisateurs et réseau de distribution
L
e moteur, le même que sur la série 6020, développe 91 ch avec une surpuissance de 4,5 ch. La plage de puissance constante est relativement réduite et se concentre sur 400 tr/min environ. La transmission PowerQuad Plus est également tirée des John Deere 6020 et dispose de quatre vitesses et quatre rapports sous charge Powershift. Au total : 16 vitesses avant et 16 arrière (le double si l’engin est équipé d’un levier de réduction). La fonction Speed-matching adapte automatiquement le rapport sous charge lorsque l’utilisateur change de vitesse. Du côté du relevage, le dispositif de catégorie II est capable de soulever jusqu’à 4,2 t. Il comporte un stabilisateur Waltersheid qui empêche l’outil de bouger dans les virages. Pour le manœuvrer depuis l’extérieur du tracteur, aucun problème : des commandes externes, placées sur les ailes, aident le conducteur pour les opérations d’attelage et de dételage. Dans ce segment de puissance, il est rare qu’une pompe Load Sensing à centre fermé soit installée. D’ordinaire réservée aux gammes supérieures, celle-ci débite 72 l/min et alimente jusqu’à trois distributeurs hydroélectriques. Ce modèle est doté du système de gestion des fourrières HMS 2. Simple à programmer et à utiliser, c’est le seul moyen de combiner le relevage avec le différentiel et l’engagement du pont avant. La prise de force propose trois régimes sélectionnables via un levier. Ensuite, un interrupteur permet de l’embrayer progressivement et avec souplesse. La maniabilité du 5820 est excellente, grâce au faible rayon de braquage. Attention toutefois sur route, il braque vite !
Puissance de relevage. Maniabilité. Confort et silence en cabine. Mauvais étagement de la boîte de vitesses. Débit hydraulique un peu faible. Consommation un peu élevée.
Notation Fiabilité :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Finition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Budget : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cote à la revente :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Cote moyenne des John Deere 5820 33 000 €
32 600 €
32 000 € 31 000 € 30 000 € 29 000 € 28 000 €
29 300 €
26 000 €
27 000 € 26 000 € 25 000 €
23 288 €
24 000 € 23 000 €
23 835 €
22 000 €
Unités vendues en France : 1 200. Options les plus commercialisées : transmission PowrQuad +, pompe hydraulique 65 l/min, air conditionné, cabine surbaissée. Rappels recensés : aucun.
21 000 € 20 000 € 19 000 €
19 800 €
18 000 €
2008
2007
2006
2005
2004
2003
Années dʼimmatriculation
Cote établie pour un tracteur en équipement standard et une utilisation moyenne annuelle de 500 h.
Retrouvez ce modèle sur Terre-net-occasions.fr
Pour accéder aux détails de ces annonces, utilisez le numéro de référence (ex : N°200 198)
N° 1 013 728
John Deere 5820 6 752 h – 2005 – 91 ch Prix HT : 23 625 e 50
N° 924 996
John Deere 5820 surbaissé 4 800 h – 2003 – 91 ch Prix HT : 24 500 e
Terre-net Magazine I Décembre 2016
N° 1 021 656
John Deere 5820 2 000 h – 2005 – 91 ch Prix HT : 14 000 e
N° 977 384
John Deere 5820 SE 5 048 h – 2005 – 91 ch Prix HT : 25 000 e
Marques page
Vente Nord: Gauthier Normand // Tel: 07 77 93 22 66 Vente Sud: Alain Guenot // Tel: 06 09 99 09 24
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