89
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PRÊTS
sommaire Points de vue [Édito]
4 Il est de notre responsabilité de s’organiser territorialement Le temps des vœux…
Prim’holstein : Amarante, vache de l’année 2013
6 responsable du projet
Ferme des 1.000 vaches : la position de Michel Welter,
© ALGER MEEKMA
12
[Syndic’arène]
[Terre’momètre]
7 Paroles de lecteurs spécial "blocus de Paris" [Impact]
8 Pac après 2015 : calculez vos aides découplées jusqu’en 2019 [Champ planet’terre]
11 des jeunes plus difficile
Aux Etats-Unis : la hausse du prix du foncier rend l’installation
Stratégies
14
© FOTOLIA
Retour des prix agricoles durablement faibles ?
12 14 15
18
Nouveautés machinisme : la sélection du chef
[Inflexion]
Prim’holstein : la vache rentable de l’année 2013 [En avant marge]
Prospective : il n’est pas exclu de revoir des prix agricoles durablement faibles ! Vaches laitières : hausse des effectifs en 2013 [Performance production]
16
Maïs grain : viser 200 q/ha en jouant avec les composantes du rendement
Grand angle
18 Nouveautés machinisme : la sélection du chef
En couverture
© FOTOLIA, CLAAS, JOHN DEERE, PEECON // CRÉATION TERRE-NET MÉDIA
Cahier d’occasions
31 40 42 43
[Terre-net Occasions]
La sélection professionnelle agricole Les annonces des agriculteurs [Argus]
Fendt Farmer 311 [Marques page]
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Janvier 2014
3
EDITORIAUX
Les lecteurs
Le temps des vœux…
Il est de notre responsabilité de s’organiser territorialement !
© TERRE-NET MÉDIA
V
oici venu le temps des vœux pour la nouvelle année 2014. Que souhaiter aux agriculteurs ?
Pour l’agriculture en général, je souhaite davantage de cohésion au sein de la profession... mais je finis par croire que c’est une utopie. Une meilleure prise Pierre Boiteau, en main de l’image de l’agriculture dans la société, directeur des rédactions de Terre-net.fr. ça c’est possible. Nous avons cette année un rendez-vous capital pour la Pac et l’Europe, avec les élections européennes. Cette politique agricole commune, espérons-la meilleure. Une Pac avec des aides rééquilibrées, c’est un premier pas. Sera-t-il bon ? Oui, s’il sert à enclencher de réels changements dans les filières d’élevage. Mais s’il ne sert qu’à partager une manne sans initier de changement, nous aurons tout perdu, à la fois pour les éleveurs qui ne gagneront toujours pas mieux leur vie, et pour les filières céréalières que nous aurons fragilisées alors qu’elles sont un fleuron international. Côté politique, nous attendons aussi de voir ce que donnera la loi d’avenir agricole. Simple opération de communication destinée à marquer le passage d’un ministre, ou réel projet de fond ? Je préfèrerais bien sûr la deuxième piste. Vous aussi, non ? Réponse dans les mois qui viennent. Nous vivrons aussi les élections municipales. Elles sont importantes pour l’agriculture et pour son image. C’est un des lieux de reconnaissance des paysans comme "acteurs des territoires", pour reprendre l’expression de Charles Meaudre ci-contre. Pour chacun d’entre vous, je souhaite la réussite de vos projets professionnels et personnels. C’est votre priorité. Et Terre-net vous accompagne dans ce sens. Choix de matériels, vache rentable, maïs à 200 q/ha, débats sur les grands élevages, calculs des aides avec la nouvelle Pac... : vous trouverez dans ce numéro de Terre-net Magazine des éléments pour faire vos choix de chef d’entreprise. Au nom de toute l’équipe Terre-net, je vous dis bonne année à tous. ●
© SAF-AGRICULTEURS DE FRANCE
La rédaction
Charles Meaudre Producteur de grandes cultures (Oise). Vice-président de la Saf-agriculteurs de France et maire de Vaudancourt.
D
écloisonner les territoires et s’engager dans « une société de projets » : tel est l’état d’esprit résolument constructif que nous, membres de la Saf-agriculteurs de France, souhaitons partager avec les chefs d’entreprise agricole, les acteurs du secteur agricole et agroalimentaire, les organisations professionnelles, les acteurs publics et les citoyens-consommateurs. Les chefs d’entreprise agricole, notamment, sont invités à mieux jouer leur carte "atout" et à s’impliquer pour « devenir acteurs des territoires ». Même dans un contexte mondialisé, l’agriculteur reste un maillon essentiel du territoire, par son ancrage local et son activité économique, quand il n’est pas acteur politique de terrain. En 30 ans hélas, le nombre de maires agriculteurs a diminué de plus de moitié. Mon expérience d’élu local le confirme : le manque de disponibilité, les responsabilités de plus en plus complexes, les relations avec des populations qui changent, en découragent plus d’un. Pourtant, la revalorisation urgente des campagnes et des territoires ne peut se faire sans les agriculteurs. A nous de nous engager et de nous structurer. « Il est du ressort des chefs d’entreprise agricole de s’organiser et de construire, par des initiatives individuelles ou collectives, des filières capables d’inscrire dans la durée les contributions multifonctionnelles de leurs activités », rappelle ainsi la Saf dans ses douze préconisations sur les territoires. En période de mutations, rappelons que les entreprises agricoles sont plus que jamais porteuses d’emplois, de valeur ajoutée et d’identité. Nous devons occuper légitimement notre place dans les territoires d’influence de toutes sortes. Nous serons aussi les garants de l’image d’une agriculture forte et fiers des contributions qu’elle peut apporter à la société. ●
Pratique
Terre-net Magazine en ligne
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Cours & Marchés, analyses prospectives : Frédéric HENIN. Secrétariat de rédaction : Céline CLEMENT, Amélie BACHELET. PUBLICITÉ – regieagricole@terre-net.fr Direction commerciale : Christophe CASANOVA - Guillaume MORO. Chefs de publicité : Jonathan HAVART, Benjamin LESOBRE, Damien ROY. Chargée de mise en place : Angélique GOUCHET. PETITES ANNONCES – annonces@terre-net.fr Direction commerciale : Denis BOST. Chargés d’affaires : Julien TOUS, Julien STROZYK, Lucia BEDOYA ROMERO, Damien ROY, Jean-Claude BARBOTIN. Marketing : Benoît EGON BASES DE DONNÉES & MARKETING DIRECT – infohyltel@hyltel.fr Hyltel Groupe ISAGRI Direction : Jean-Marie LAVIGNE. Direction commerciale : Christophe SEMONT. Chargés d’affaires : Pauline CURMER, Marine LOUVEL, Solène DOMEON, Pascal BRIAND, Damien ROY, Pierre Yves LE DORVEN. Responsable de la base : Grégory JAMAIN. Gestion technique de la base : Anthony RENAULT, Marc LE SCOEZEC, Hakim SIAD, Alexandra TIGEOT, Annie BOULMER, Martine PERRUSSEL .
INFOGRAPHIE, FABRICATION – Infographie@terre-net.fr Direction artistique : Nicolas LEFRANC. Responsable maquettiste : David STUPAK. Studio création : Mathilde GRIFFOIN, Julien KLEBER, Gaëlle MAQUAIRE, Cédric FINSAC, MAGALI BOSSARD. Responsable fabrication : Vincent TROPAMER. ABONNEMENT-SYNDICATION – abonnement@terre-net.fr Direction commerciale : Laurent GARREZ. Marketing marché : Amandine BANNERY. Chargées des abonnements : Angélique LEFEVRE, Angélique GUILBERT. Services aux abonnés : Lysiane ANDRIEU. SERVICES GÉNÉRAUX, JURIDIQUE & FINANCIER Directeur administratif & financier : Jean-Marc STAUFFER. Juriste : Nathalie GOUVERNET. Imprimé par Imprimerie LEONCE DEPREZ ZI «Le Moulin» 62620 RUITZ
N°32 - Janvier 2014. Tirage : 105000 / ISSN 2112-6690. Crédits photos de la couverture : Fotolia, Claas, John Deere, Peecon, Terrenet Média, Création Terre-net Média. Soucieux de la préservation de l’environnement, la société Terre-net Média sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT. Encarts : Ce numéro comprend un encart « SULKY » pour la totalité de la diffusion.
Éthique1 Annonceurs & Agences Remise des certificats d'envois postaux
Éthique2 Lecteurs Pas de publi-information dissimulée
MAÏS
DEKALB VOUS DKC4590
pour produire plus même en conditions limitantes en eau
La référence du marché C2 268 lieux 2010, 2011 et 2012 Base de données DEKALB
Centre, Pays de la Loire et Poitou
Centre-Est et Vallée Continentale
Moyenne des essais
100 = 127,7 q/ha
100 = 133,8 q/ha
105,1 %
104,1 %
DKC4590
- © Fotoimp - Fotolia.com
*Moyenne sur la base des 2 régions
+
6,2 q/ha*
SYNDIC'ARÈNE Le pluralisme des idées
Ferme des 1.000 vaches
« C’est un projet agricole comme les autres » Responsable du projet de la "ferme des 1.000 vaches" dans la Somme – pour l’heure autorisé pour 500 laitières – Michel Welter ne comprend pas les inquiétudes des agriculteurs (voir Terre-net Magazine n°30 et 31 p. 10-11) et dénonce les actions "terroristes" des opposants. PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD CARPON // acarpon@terre-net-media.fr
Q
Mais pour faire taire la polémique, l’agriculteur et associé de la Scl (société civile laitière) "Lait pis carde" s’explique : « Notre projet ne doit pas être considéré comme un modèle, mais comme un choix de production pour continuer à faire ce métier, rien de plus. » La "ferme des 1.000 vaches", acceptée pour l’instant pour 500 laitières, ne suscite pas seulement la contestation farouche de l’association locale Novissen et de la Confédération paysanne. Les agriculteurs, eux aussi, sont inquiets de voir une structure de ce type sortir de terre. Pas au regard de sa taille, celle-ci ayant reçu toutes les autorisations nécessaires, mais par le fait qu’elle soit portée par un industriel (cf. Terre-net Magazine n°30 et 31 p. 10-11). « Le financement extérieur direct d’exploitations agricoles fait courir un
exploitant agricole fait aussi de la prestation en travaux de terrassement, lui reproche-ton quelque chose ? Ces inquiétudes sont guidées par la jalousie ! »
© TERRE-NET MÉDIA
uand on lui parle de l’opposition au projet qu’il dirige pour le compte de l’industriel Michel Ramery, et plus précisément des opérations de "sabotage" menées courant septembre par la Confédération paysanne, Michel Welter, responsable du chantier de la "ferme des 1.000 vaches" près d’Abbeville dans la Somme, se refuse d’abord à tout commentaire. « Tout a déjà été dit ! Nous n’allons pas nous justifier éternellement alors que nous avons obtenu tous les avals administratifs ! »
Pour construire leur projet, Michel Ramery, le promoteur, et Michel Welter se sont inspirés du modèle allemand, où les fermes de grande taille, comme sur cette photo, sont légion.
risque à notre profession, car c’est la porte ouverte à une intégration plus poussée », insiste Olivier Thibaut, éleveur laitier adhérent à la Fdsea de la Somme. Yohann Pesquerel, éleveur membre de la Coordination rurale du Calvados, craint que cet exemple donne l’idée aux industriels laitiers d’investir directement dans de grandes fermes, au détriment des agriculteurs eux-mêmes.
1.000 VACHES POUR LA CAMPAGNE 2015-2016 Ces craintes, Michel Welter les balaie d’un trait. « C’est un projet agricole comme les autres car Michel Ramery est engagé dans l’agriculture depuis très longtemps en tant qu’associé de la Scea Cote de la justice. Il n’a pas pu être agriculteur comme il l’aurait souhaité quand il était plus jeune. Il a développé son entreprise de travaux publics et a réussi. Quel mal à cela ? Lorsqu’un
Ils se sont exprimés à propos de la "ferme des 1.000 vaches"
Malgré les récentes actions de la Confédération paysanne, l’agriculteur reste confiant. « Nous gardons l’objectif de démarrer la production pour la prochaine campagne laitière. » Soit courant avril 2014. La Scl "Lait pis carde", qui compte actuellement six associés, dont la Scea Cote de la justice, produit déjà 2,8 Ml avec 300 vaches réparties sur deux sites. L’ensemble du cheptel sera ensuite transféré sur le nouveau site en construction. « Et lorsque nous serons prêts à franchir encore une étape, nous déposerons un nouveau plan d’épandage permettant d’atteindre la capacité souhaitée ». Michel Welter espère bien réunir les 1.000 vaches d’ici 2015 ou 2016, en intégrant de nouveaux associés qui viendront apporter des références laitières supplémentaires. « Dans un secteur où le nombre de cessations laitières augmente, ce ne sera pas un problème. » ● Retrouvez leur témoignage dans la rubrique Syndic’arène de Terre -net Magazine n°30 et 31 (p. 10-11)
Vincent Chombart - Confédération paysanne
Olivier Thibaut - Fnsea
Polyculteur-éleveur - 14.
Polyculteur - 80.
Polyculteur-éleveur - 80.
« Qui va être capable de reprendre ces exploitations surdimensionnées ? »
« Des projets socialement destructeurs »
« Un risque d’intégration de la production laitière »
Yohann Pesquerel - Coordination rurale
Benoît Rigolle - Jeunes agriculteurs
6
« La structure doit être financièrement autonome, poursuit-il. Le groupe Ramery n’a pas fait de chèque, comme certains le prétendent ! Nous avons frappé à la porte des banques comme tout le monde ! Ce projet n’est pas le jouet de Michel Ramery. C’est un projet d’investissement agricole et non un projet de capitalisation. »
Polyculteur-éleveur - 80.
Pierre Thomas - Modef
Francis Capelle - Non syndiqué
Eleveur de bovins viande - 03.
Producteur de grandes cultures - 02.
« La surmédiatisation nuit à l’image de notre métier »
« Des projets néfastes pour les agriculteurs, les consommateurs et les territoires »
« Une évolution nécessaire pour rationaliser le capital et le travail »
Terre-net Magazine I Janvier 2014
Paroles de lecteurs Le "blocus de Paris" par les agriculteurs d’Ile-de-France, le 21 novembre dernier, a défrayé la chronique dans le monde agricole et au-delà. Extraits des très nombreux commentaires d’articles sur Terre-net.fr.
Agri36 : « Ce n’est pas parce qu’on est céréalier qu’on est la bête noire. Dans notre région, on travaille en direct avec les éleveurs pour la paille et tout le monde s’y retrouve. Alors pourquoi tant de mépris ? Il faut des éleveurs et des céréaliers. En zone intermédiaire, on ne fait pas 100 q/ha et on ne tape pas sur la tête des éleveurs qui représentent 50 % de la transformation des céréales en France. »
Caracalla : « La réorientation de la Pac en faveur de l’élevage semi-extensif est favorable à l’aménagement du territoire et socialement juste. Fortement politisées, les revendications étroitement corporatistes des céréaliers d’Ile-de-France sont illégitimes sur le fond et malheureusement dangereuses dans la forme. L’argument du "matraquage fiscal", autre nom du déni de solidarité par une corporation dont le revenu est constitué, à plus de 50 %, par des aides publiques, est carrément risible. Le gouvernement doit continuer à garder son cap et rester ferme. »
Maxens : « Pitoyable. Opposer les céréaliers et les éleveurs, sans réfléchir. Vous ne vous rendez même pas compte que la baisse des aides Pac affaiblira les céréaliers et toute l’économie qu’il y a autour sans améliorer la situation des éleveurs. Les éleveurs se trompent de combat. Leur combat, et celui de tous les agriculteurs, doit être de pouvoir vendre leurs produits au juste prix. »
Surprime : « Avez-vous oublié, vous les céréaliers nantis, le slogan de Raymond Lacombe, un sacré président de la Fnsea : "pas de pays sans paysans, des voisins pas des hectares" ? »
Noyonnais : « Les divisions et la jalousie accentuent nos problèmes et font le jeu de nos ennemis et des pays concurrents. Définissons ensemble, éleveurs et céréaliers, la stratégie à mettre en œuvre sur nos exploitations pour les 50 ans à venir, tout en préservant la diversité de nos régions et de nos productions que le monde entier nous envie. »
François : « Je suis céréalier, mais je désapprouve totalement ce mouvement. Notre image vient d’en prendre un sacré coup. Ce sera difficile de s’en remettre... »
5 O N D E S L a r g e u r u t i l e 873 m m
6,5
177
L a r g e u r u t i l e 1050 m m
60,75
42 àÊ49
6 O N D E S
60,75
51
8ʈ 15
918
177
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L e f i b r e s - c i m e n t e s t u n m a t Ž r i a u c o m p o s i t e a v e c d e s c a r a c t Ž r i s t i q u e s u n i q u e s a u m o n d e . L e s p l a q u e s o n d u l Ž e s s a n s a m i a n t e E d i l f i b r o s o n t i m p e r m Ž a b l e s m a i s a n t i - c o n d e n s a t i o n , i n c o n b u s t i b l e s A 1 ( e t n o n i n f l a m m a b l e s ) , i n d Ž f o r m a b l e s , i n o x y d a b l e s , i m p u t r e s c i b l e s e t a m a g n Ž t i q u e s , e l l e s t o t a l i s e n t 9 0 m i l l i o n s d e m 2 f a b r i q u Ž s e n u n q u a r t d e s iè c l e .
60,75
51
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60,75
42ÊàÊ49
OPINIONS
TERRE'MOMÈTRE
1095
p o i d s d e s p l a q u e s , e n k g
Longueur m
1,25
1,525
1,585
1,75
2,00
2,50
5 Ondes
15,2
18,9
19,6
21,7
24,8
31,1
6 Ondes
18,6
22,6
23,5
26,0
29,7
37,1
LES PRINCIPAUX ACCESSOIRES EN FIBRE-CIMENT Fâitière double à charnière
Plaque de pénétration à chassis
Closoir ondulé
Fâitière rigide à bords ondulés
Fâitière double à charnière de ventilation
Rive frontale
Raccord de mur
Fâitière rigide à bords plats
Plaque de pénétration losangée
P o u r p l u s d Õ i n f o r m a t i o n s u r l Õ e n s e m b l e d e n o t r e g a m m e a i n s i
Classement de réaction au feu: A1
Bande q u e s u r s a m i s e e n o e u v r e c o n s u l t e r n o t r e D o c u m e n t a t i o n de rive
T e c h n i q u e A c c e s s o i r s P l a q u e s O n d u l Ž e s - EÊ02
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IMPACT
Votre horizon
Réforme de la Pac après 2015
Calculez vos aides découplées par année jusqu’en 2019 Pour appréhender la mise en œuvre de la Pac sur votre exploitation, Terre-net Magazine vous propose quatre formules de calcul de vos aides découplées à percevoir après 2015. Compliqué ? Oui. Alors accrochez-vous, la rédaction a fait le tri dans cet imbroglio et vous guide pas à pas pour estimer les montants alloués, en six étapes et quatre grands principes.
© TERRE-NET MÉDIA
PAR ARNAUD CARPON ET FRÉDÉRIC HÉNIN // acarpon@terre-net-media .fr // fhenin@terre-net-media.fr
!
Restez connectés sur www.terre-net.fr. La rédaction vous communiquera d’autres précisions lorsque les règles de convergence, de majoration et de verdissement seront précisément connues.
!
L
es objectifs de convergence et de verdissement des aides découplées pour 2019 sont fixés mais personne n’est en mesure de dire quel sera le chemin à suivre pour les atteindre ! Par exemple, la majoration des 52 premiers hectares sera-t-elle linéaire d’ici 2019 ou se fera-t-elle par marche avec des hauteurs différentes ? Et absorbera-t-elle bien 20 % de l’enveloppe du premier pilier d’ici 2019 ?
Dans l’état actuel de nos connaissances, le Dpu moyen de 300 € en 2012 une exploitation de 250 hectares serait converti en une aide découplée (AD, aussi dénommée paiement unique découplé) de : • 266 € en 2019 (verdissement, paiement de base et majoration des 52 ha compris) pour les 52 premiers hectares (avec 20 % de l’enveloppe du 1er pilier d’ici 2019) ; • 166 € au-delà de 52 ha dans cette hypothèse. Soit une AD moyenne (ADm) de 187,8 €/ha. Sur cinq ans, voici comment évoluerait le montant de l’aide directe (AD) obtenu à partir d’un Dpu de 300 € en 2012 (soit 8
Terre-net Magazine I Janvier 2014
279 € retenus en 2014, année de référence ; voir l’encadré p. 9 consacré à la discipline budgétaire) : Evolution de AD entre 2015 et 2019 2015
2016
2017
2018
2019
Pour les 52 premiers ha
242
251
248
269
266
Au-delà de 52 ha
217
201
198
169
166
Chiffres en €/ha. Hypothèse : 300 € de Dpu en 2012.
Mais chaque exploitation est une situation particulière et les modalités de la mise en œuvre de la Pac font encore l’objet de nombreuses réunions de discussion et de calage entre les experts du ministère de l’Agriculture et les représentants professionnels. Des hypothèses, toutes différentes, sont ainsi passées au crible. Et si certaines orientations se dessinent, le diable est dans les détails, surtout quand on parle de la Pac ! Aussi, il n’existe pas de logiciel fiable pour prétendre calculer le montant de vos aides après 2014 avec précision puisque
les hypothèses prises en compte sont amenées à changer.
LES FORMULES A RETENIR APRES 2014 En s’appuyant sur les pistes de travail en cours de discussion portant sur le rythme auquel s’effectuera la mise en œuvre de la réforme de la Pac après 2015, la formule essentielle qui vous permet de vous lancer est la suivante : Pour chaque année n, l’aide découplée AD se calcule ainsi :
AD = {Dpu historique moyen + [0,7 x a x [253 € – Dpu historique moyen]] } x [0,3 + b (coefficient de l’enveloppe du 1er pilier pour le paiement de base)] + M (majoration annuelle)} Au-delà du 52ème hectare, AD’ = AD avec M = 0 Pour calculer AD, déterminez auparavant le Dpu historique moyen de votre exploitation pour 2012, établi par rapport à sa surface S.
IMPACT Les valeurs des coefficients a, b et M sont récapitulées dans le tableau ci-dessous pour les cinq années de 2015 à 2019. Exemple : pour un Dpu de 150 € en 2014 : AD en 2015 = {150 + {0,7 x 0,2 x [253 150]} x [0,3 + 0,49] + 25 € AD en 2015 = 154,9 € Détermination de l’aide découplée moyenne (Adm) de votre exploitation
Pour une surface S supérieure à 52 ha, l’AD moyenne (aide découplée moyenne) est égale à : ADm = [ (AD – AD’) x 52] + S x AD’] / S pour une année donnée comprise entre 2015 et 2019 avec : • AD pour les 52 premiers hectares ;
Discipline budgétaire en 2013 et 2014 L’année de référence pour la Pac réformée à partir de 2015 est 2014 avec le Dpu moyen de 2012, réduit de 7 % dans l’état actuel des choses. Un certain nombre de mécanismes diminueront le montant des Dpu dès cette année. Il s’agit par exemple du taux de réduction lié à la discipline budgétaire, de la prise en charge
2ème ÉTAPE A partir de ce Dpu moyen pour 2012, calculez votre Dpu moyen de 2014. Dpu moyen 2014 = Dpu moyen 2012 x 0,93 (cf. encadré ci-dessus)
3ème ÉTAPE
• AD’ au-delà.
Voici les quatre principes sur lesquels reposent les calculs de AD, AD’ et ADm En fait, la discipline budgétaire en vigueur après 2015 pourrait conduire à appliquer un coefficient à AD et AD’ afin d’en réduire le montant (cf. encadré p.10). • Pour les cinq années de 2015 à 2019, les différents coefficients (a, b, M) à employer pour déterminer AD, selon les hypothèses de travail actuelles, peuvent être ainsi résumés : Coefficients (selon les dernières hypothèses de travail) pour calculer AD
2015
2016
2017
2018
2019
1er principe L’année de référence est 2014 avec un Dpu moyen de chaque exploitation d’ores et déjà minoré de 7 % par rapport à 2012 (cf. encadré ci-dessus) Dans notre exemple précédent, les calculs ont été réalisés à partir d’un Dpu de 279 € en 2014, pour un droit initial de 300 € en 2012. Et comme nous l’avons vu, il mènerait à une AD de 266 € en 2019 pour les 52 premiers hectares (166 € au-delà). 2ème principe
0,2
0,4
0,6
0,8
1
Chaque aide découplée (AD) sera la somme de :
b : coefficient de l’enveloppe du 1er pilier pour le paiement de base
0,49
0,44
0,44
0,34
0,34
• M : majoration pour les 52 premiers hectares (elle sera nulle au-delà de 52 ha)
M : majoration des 52 premiers hectares
25
50
50
100
100
a : étape de convergence
• PV : prime de verdissement • PB : paiement de base PV et PB sont déterminés par rapport au Dpu historique de chaque exploitation.
MODE D’EMPLOI
M est calculée par rapport à l’ensemble de la surface agricole française.
Pas de panique ! Pour ceux qui veulent comprendre la démarche suivie pour arriver au calcul de AD, AD’ et de ADm entre 2015 et 2019, Terre-net vous guide pas-à-pas pour calculer vos aides et vous détaille les quatre grands principes à avoir en tête.
Comme nous l’avons déjà mentionné, la discipline budgétaire de l’Union européenne après 2015 pourrait conduire à minorer AD via un coefficient (cf. encadré ci-dessus).
ère
1 ÉTAPE Définissez d’abord le Dpu historique moyen de votre exploitation pour 2012, établi par rapport à sa surface S.
3ème principe • PB et M résultent des modalités de répartition annuelle des enveloppes budgétaires estimées, pour le moment, pour l’ensemble du premier pilier (7 milliards d’euros environ, aides découplées et couplées, verdissement, majorations, etc., confondus).
partielle de la Pnsva (50 € par vache allaitante soit 165 M€ au total) par le premier pilier de la Pac dès 2014, puis intégralement en 2015, ou encore du plan de modernisation des bâtiments d’élevage (jusqu’à 200 M€). Aussi, le Dpu moyen de 253 €, utilisé pour effectuer nos calculs, correspond à un droit de 289 € pour 2012. Par exemple, si en 2015, 49 % des crédits du premier pilier sont alloués aux paiements de base (hypothèse à l’étude, le reste de l’enveloppe étant consacré entre autres au verdissement et à la majoration) alors le Dpu historique moyen de votre exploitation peut être décomposé en un PB correspondant à 49 % de ce droit historique. Et c’est sur la base de ce montant que sera appliquée la convergence de 70 % de ce PB d’ici 2019 par rapport au PB moyen national. Ce dernier équivalant aussi en 2015 à 49 % du Dpu moyen national de 289 € (cf. 4ème principe pour plus de précisions). Pour les années suivantes, le même raisonnement sera tenu mais avec des crédits en baisse pour le premier pilier (voir les coefficients et les formules ci-dessus) puisque la majoration reposera sur une enveloppe plus élevée. • Pour M, la majoration à l’hectare dépend aussi de la part des crédits annuels affectés (probablement jusqu’à 20 % de l’enveloppe en 2019 ; cf. les formules ci-dessous). Remarque : le verdissement représentera 30 % de l’enveloppe des aides du premier pilier dès 2015. Aussi, PV est, avant convergence, équivalent à 30 % du Dpu historique. 4ème principe Comme les règles de convergence et de surprime seront progressives et pas forcément linéaires entre 2015 et 2019, M, PB et PV seront intégrés petit à petit dans AD. Autrement dit, il faudra calculer M, PB et PV et par conséquent AD pour chacune des quatre années, de 2015 à 2019. M : la majoration des 52 premiers hectares pourrait représenter progressivement 20 % de l’enveloppe des crédits du premier pilier d’ici 2019. Selon un scénario actuellement envisagé, M sera de : - 25 €/ha en 2015 (5 % des 7 milliards d’euros),
IMPACT
Votre horizon
- 50 €/ha en 2016 et 2017 (10 % de l’enveloppe), - 100 €/ha en 2018 et 2019 (20 % de l’enveloppe). Tous ces chiffres sont ajustables en fonction des hypothèses qui seront choisies d’ici la fin des négociations sur la mise en œuvre de la Pac. PV (verdissement) = {Dpu historique + 0,7 (70 % taux de convergence) x a x [253 € – Dpu historique]} x 0,3 (30 % enveloppe du 1er pilier) a : la convergence se fait en cinq marches égales, soit 20 % par an (d’où le coefficient de 0,2 pour 2015 et pour les années suivantes : 0,4 en 2016 ; 0,6 en 2017 ; 0,8 en 2018 ; 1 en 2019 si les hauteurs de marche sont proportionnelles). Exemple : soit un Dpu historique de 150 € (en 2014). Pour 2015, PV = {150 + [0,7 x 0,2 x [253 150]} x 0,30 = 49,3 €
Exemple : soit un Dpu historique de 150 € en 2014. Pour 2015, PB = {150 + [0,7 x 0,2 x 103]} x 0,49 = 80,6 € Ce calcul est à refaire quatre fois jusqu’en 2019 puisque l’enveloppe consacrée aux paiements de base diminue année après année tandis que celle destinée à la majoration des 52 premiers hectares augmente. Au niveau national, le Dpu moyen de 289 € en 2012 passerait alors à 253 € en 2014 et générerait pour 2019 : • un PBm de 87 €/ha, • un PVm de 76 €/ha, • une Mm de 100 €/ha majorée à 52 hectares (règle de la transparence pour les Gaec).
5ème ÉTAPE Procédez de la même manière qu’à l’étape 3 pour calculer AD’, l’aide découplée au-delà des 52 premiers hectares. Il suffit de reprendre la même logique, en donnant une valeur nulle à M.
6ème ÉTAPE Calculez votre l’aide découplée moyenne (ADm) de votre exploitation grâce à la formule adéquate présentée au début de l’article. Voilà, c’est fini, il n’y avait pas de quoi paniquer ! ●
Soit au total une ADm de 263 € pour les 52 premiers hectares (163 € pour les suivants).
4ème ÉTAPE
PB (base) = {Dpu historique + 0,70 (70 % taux de convergence) x 0,2 (a) x [253 € Dpu historique]} x b (taux de l’enveloppe du 1er pilier)
Calculez AD. Vous êtes dorénavant en mesure de définir AD telle que AD = M + PB + PV calculés séparément.
b : les taux à intégrer dans ces calculs sont 49 % en 2015, 44 % en 2016 et 2017, 34 % en 2018 et 2019 ; d’où les coefficients 0,49 pour 2015, 0,44 pour 2016 et 2017, 0,34 pour 2018 et 2019.
Et si la convergence de PV et de PB est linéaire (20 % par an), il est possible d’employer la formule évoquée au début de l’article pour déterminer AD pour chaque année entre 2015 et 2019.
Discipline budgétaire après 2015 Après avoir calculé l’ AD moyenne, vous n’êtes pas à l’abri de l’application d’un nouveau coefficient de stabilité qui réduira d’autant le montant de l’aide découplée pour chacune des années de la période de convergence. Il faudra en tenir compte au moment venu.
Sur le web
Calculez vos aides en élevage
Web -agri Pour estimer et calculer vos aides couplées et découplées par année jusqu’en 2019, rendez-vous sur www.terre-net.fr/mag/32aides
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Terre-net Magazine I Janvier 2014
© TERRE-NET MÉDIA
net
Passe et impasse
CHAMP PLANET’TERRE
Aux Etats-Unis
La hausse du prix du foncier rend l’installation des jeunes plus difficile Le marché foncier américain favorise l’agrandissement et les rentes des farmers en place aux dépens du renouvellement des générations. PAR FRÉDÉRIC HÉNIN // fhenin@terre-net-media.fr
des exploitations, ainsi que l’acquisition de terres par les agriculteurs en place et les détenteurs de capitaux. Autrement dit, les soutiens publics bénéficient à l’ensemble des propriétaires qui anticipent dans leurs prix de vente les aides à recevoir, assimilables à des rentes foncières. Ce qui rend leurs acquisitions très onéreuses.
A
ux Etats-Unis, les jeunes candidats à l’installation sont victimes de la bonne santé de l’agriculture. La Lettre économique, publiée par le réseau des Chambres d’agriculture (Apca(1)), relate cette situation quelque peu paradoxale. En stabilisant les revenus des farmers, la politique agricole conduite par Washington depuis près de 30 ans favorise l’agrandissement
Pas de statut de fermage Entre 2004 et 2008, le prix de l’acre a crû de 65 % selon une analyse du marché foncier réalisée par la Safer. Dans ces conditions, le marché foncier américain rend plus difficile l’achat de terres par les candidats à l’installation qui, aux EtatsUnis, ont toujours privilégié la propriété.
L’absence de statut du fermage précarise en effet la situation professionnelle des farmers, avec des loyers qui suivent l’augmentation du prix des terres. Ce qui handicape là encore la concrétisation des projets d’installation. « Pour la Federal reserve bank of Kansas City, ce lien entre la stabilité du revenu agricole global, la hausse du prix des terres, le ralentissement du rythme des installations et la progression de la location foncière incite à revoir la politique américaine en matière d’installation agricole », souligne dans son article de la Lettre économique, Didier Caraes, du service "économie et politiques agricoles" de l’Apca. Et il y a urgence à agir car la population agricole américaine vieillit. ● (1) Assemblée d’agriculture
permanente
des
Chambres
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INFLEXION
La valeur ajoutée est à vous
Prim’holstein
La vache rentable de l’année 2013 Le concours de la vache de l’année, organisé par Prim’holstein France, récompense la vache la plus rentable et le meilleur éleveur selon les votes des internautes. PAR ROBIN VERGONJEANNE // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
P
Amarante, la vache de l’année 2013, affiche une impressionnante 3ème lactation à 23,419 l de lait en 585 jours. Agée de sept ans, elle vient du Gaec Cabon dans le Finistère. Elle cumule 68.214 l en seulement trois lactations, soit une moyenne de 25,4 l et 760 g de matière protéique par jour de vie. Sa fille Elégante (Goldwyn x Shottle) se classe 3ème du concours, derrière la bien connue des rings : Carmen Ots (Goldwyn x Aaron) de la Scl Ferme d’Autes (Seine-Maritime).
© ALGER MEEKMA
our cette deuxième édition du concours de la vache de l’année, 264 Holsteins entre 2 et 15 lactations étaient en lice. Contrairement aux shows, cette compétition permet de comparer les performances laitières (lait, taux, matière protéique), la longévité (lait/jour de vie, note globale de morphologie) ou les caractères fonctionnels (cellules, intervalle vêlage-vêlage…).
Amarante (Shottle x Morty) au Gaec Cabon (Finistère) a été sacrée vache de l’année 2013.
Le meilleur éleveur
Sur le web :
Découvrez le Gaec Ducellier, meilleur éleveur 2013, Web -agri en vidéo sur
© TERRE-NET MÉDIA
Le prix du meilleur éleveur, qui récompense le classement de cinq vaches inscrites au concours de la vache de l’année, revient au Gaec Ducellier à Coullemont dans le Pas-deCalais, devant les Gaec Cabon (Finistère) et Dujarrier (Mayenne). L’élevage de la famille Ducellier s’illustre par ses performances laitières et la longévité exceptionnelle de ses animaux. Fruit d’une sélection génétique de longue date et d’une attention de tous
Terre - net
L’élevage des Ducellier s’illustre par ses performances laitières et la longévité exceptionnelle de ses animaux.
www.terre-net.fr/mag/32ducellier
qui produit 27,7 l et 880 g de MP par jour de vie.
les instants, les vaches de l’exploitation atteignent régulièrement 100.000 l de lait au cours de leur carrière, comme Ropaline (Alex) et ses 111.000 l ou Ureine (Ford)
La meilleure carrière de ce concours revient à Prodige (Basar) au Gaec des deux Vallées (Meuse) avec 147.000 l, soit 28,9 l par jour de vie. ●
Le podium du concours de la vache de l’année Nom
Père x Gpm
1-Amarante 2-Carmen-Ots 3-Elégante 4-Udelac Lau
Elevage
Dép
Age
Lait
MP
TB
TP
NG
Moy. cell.
Int.vêl 2 ans
MP/ JDV
Lait/ JDV
Shottle Morty
Gaec Cabon
29
7a10m
68214
2038
37.8
29.9
90
88417
675
0,76
25,4
Goldwyn Aaron
Scl Ferme d’Autes
76
6a4m
36530
1153
37.9
31.4
93
83778
609
0,61
19,5
Goldwyn Shottle
Gaec Cabon
29
4a7m
16366
542
41.3
33.1
89
28563
768
0,37
11,3
Stormatic Inquirer
Gaec du Bon Espoir
44
9a11m
74777
2256
40
30.2
93
86698
503
0,71
23,7
Lait
MP
TB
JDV = jour de vie
Les vaches du Gaec Ducellier Section
Place
Nom
Père x Gpm
Age
TP
NG
Moy. cell.
IVV
MP/JDV
Lait/JDV
3AN
2
Dauphine
Damion
Wade
5a0m
36248
1126
33,5
31,1
90
69750
355
0,63
20,3
2ème
Belwade
Lancelot
Wade
7a6m
54930
1770
39
32,3
89
95422
440
0,72
22,4
6AN
1ère
Ureine
Ford
Nicolas
10a1m
98239
3137
39,8
32
91
146568
474
0,88
27,7
6AN
6ème
Valentine
Ford
Wade
9a8m
78646
2631
37,5
33.5
90
227151
449
0,78
23.3
7AN
3ème
Ropaline
Alex
Flateur
13a2m
110988
3742
45,3
33,8
90
339929
439
0,89
26,3
Source : Prim’holstein France
12
Gpm
4BN
ème
Terre-net Magazine I Janvier 2014
EN AVANT MARGE
Les clés pour vous positionner
Prospective
Il n’est pas exclu de revoir des prix agricoles durablement faibles ! Un certain nombre de facteurs économiques, sociologiques et scientifiques remettent en cause l’idée que les prix agricoles resteront élevés dans la durée. PAR FRÉDÉRIC HÉNIN // fhenin@terre-net-media.fr
«
L
Ainsi, la perspective d’avoir à nourrir plus de 9 milliards d’hommes d’ici 2050, et même 11 milliards en 2100, serait moins déterminante pour les prix agricoles que le taux de croissance de la population, vieillissante, dont les besoins sont réduits. Et si ce taux de croissance est plus faible que le taux de productivité, la production agricole serait suffisante pour faire face au défi démographique.
Faire face au défi démographique Autres facteurs susceptibles d’accroître l’offre de produits agricoles au niveau mondial, donc de compenser les risques climatiques : la réduction des gaspillages alimentaires grâce à l’amélioration des infrastructures de stockage et d’acheminement des denrées, ainsi que les progrès techniques et scientifiques possibles, qui sont sous-estimés. Enfin, la conjoncture économique mondiale pourrait ne plus être aussi favorable qu’actuellement pour les pays émergents. Surtout, tout porte à croire que les EtatsUnis vont revoir leur politique monétaire.
Quel prix du blé en France pour 2014 ? En France, le prix du blé franchirait le seuil de 200 € la tonne de grains payée au producteur à partir de janvier. Tout d’abord parce que les pays de la mer Noire ont déjà écoulé près de deux tiers de leurs quantités exportables. Et ils ont justement commis l’imprudence de vendre leur blé sans avoir auparavant reconstitué des stocks de fin
14
Terre-net Magazine I Janvier 2014
Face à une offre agricole plus importante, il se peut que les prix exprimés en dollars diminuent.
Or, en injectant jusqu’à 85 milliards de dollars par mois sur les marchés, celle-ci soutient depuis quelques années l’activité mondiale avec l’apparition de bulles d’investissement.
Une offre agricole supérieure à la demande ? Dans ces conditions, la consommation de produits agricoles ralentirait et les habitudes alimentaires actuelles évolueraient moins vite vers un régime à base de produits carnés. Et face à une offre agricole plus importante, il se peut que les prix exprimés en dollars diminuent. Une hypothèse caduque évidemment si la production agricole ne progresse pas entre-temps.
de campagne suffisants pour se prémunir de tout accident climatique. Enfin, le seuil de 200 €/t serait dépassé parce que pour certains pays exportateurs majeurs, la faible quantité de blé panifiable constitue une opportunité pour revaloriser le prix du blé français, peu concurrencé. En décembre, nous le constations déjà : les pays du Maghreb se tournaient vers la France
Ce courant de pensée en faveur d’une baisse des prix agricoles contredit les scénarios exposés depuis 2007, véritable tournant pour les marchés agricoles. La croissance de la population mondiale, le boom économique des pays émergents et la multiplication des aléas climatiques ont mis fin à une période pendant laquelle les prix étaient structurellement bas. Toutes les études économiques réalisées depuis quelques années s’inscrivent dans cette logique. ●
Sur le web : Lire l’intégralité de l’article sur
www.terre-net.fr/mag/32ble
pour s’approvisionner. Ces ventes compenseraient même le recul des exportations de blé prévu au sein de l’Union européenne. Source : 29ème journée des matières premières, organisée par l’Aftaa (Association française des techniciens de l’alimentation animale).
© FOTOLIA
es prix agricoles élevés ne devraient pas perdurer », s’accordent à dire plusieurs voix dissonantes par rapport au discours actuel. Selon Thierry Pouch, économiste à l’Apca (Assemblée permanente des Chambres d’agriculture), certains indicateurs pourraient en effet laisser présager un retournement des marchés.
EN AVANT MARGE
Vaches laitières
Hausse des effectifs en 2013 Avec près de 3,545 millions de têtes, l’effectif total de vaches laitières en France en 2013 est supérieur de 8.000 têtes à celui de 2012 selon une étude du ministère de l’Agriculture. PAR FRÉDÉRIC HÉNIN // fhenin@terre-net-media.fr
Lvaches laitières en France au printemps
a faible augmentation de l’effectif de
2013 n’a pas profité aux éleveurs, confrontés à de très mauvaises conditions climatiques. Elle a en revanche anticipé le redressement important du prix du lait, survenu dès le milieu de l’été. « Avec près de 3,545 millions de têtes, le nombre total de vaches laitières est supérieur de 8.000 têtes à celui de 2012, rompant ainsi avec la baisse régulière de ces dernières années. » Selon une étude du service de la prospective et de la statistique du ministère de l’Agriculture, « cette progression des effectifs devrait porter ses effets sur la campagne 2013/2014, d’autant que le prix du lait a marqué une nette reprise
à partir du mois d’avril dernier et que le prix des aliments concentrés a commencé à diminuer depuis l’été ». « De 2008 à 2012, le nombre de vaches laitières a reculé dans toutes les régions françaises. En 2013, ce mouvement semble s’inverser pour la première fois depuis 2008 dans les quatre principaux bassins de production (Grand-Ouest, Normandie, Nord-Picardie et GrandEst), qui enregistrent une hausse de 30.000 têtes. »
Inversion de tendance Toujours selon l’étude du ministère de l’Agriculture, « la concentration géographique de la production laitière s’accentue. En mai 2013, avec plus de
2,5 millions de têtes, les bassins laitiers du Grand-Ouest, de Normandie, de NordPicardie et du Grand-Est regroupaient à eux seuls plus de 71 % des vaches laitières, contre 70 % en mai 2008 ». « Entre 2012 et 2013, le nombre de vaches laitières dans le Grand-Ouest, premier bassin laitier en France, a progressé de près de 20.000 têtes. » À l’inverse, dans les autres bassins laitiers, il continue à régresser, en particulier dans le Sud-Ouest. Avec 249.000 têtes environ en 2013, cette zone a perdu près de 5 % de ses effectifs par rapport à 2012 , soit 13.000 têtes, et 16 % comparé à mai 2008. » ●
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Viser 200 q/ha en jouant avec les composantes du rendement Cela peut sembler un brin provocateur de parler de rendement à 200 q/ha après une campagne difficile. Pourtant, le potentiel physiologique du maïs laisse entrevoir la possibilité d’atteindre ce record. Tant d’éléments entrent cependant en jeu… entre capacité de la culture, offre du milieu, itinéraire technique. PAR MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr
Les enjeux pour l’agriculteur
Le potentiel physiologique de rendement du maïs se situe à 200 q/ha. « Ma réflexion commence dès le choix de la variété. »
«
S125 q/ha de moyenne de rendement
ur les cinq dernières années, j’atteins
en maïs irrigué. Ma réflexion commence dès le choix de la variété, pour qu’elle soit la mieux adaptée possible à ma région afin d’optimiser mes résultats. Les critères auxquels je veille sont la précocité, les performances de rendement, la tenue de tige, la vigueur de départ… Au-delà de cette stratégie de fond, je cherche toujours à améliorer ma productivité. Il y a trois ans, j’ai commencé à fertiliser au moment du semis. J’apporte du 18-26 et des oligoéléments, du zinc notamment. Grâce à cela, j’ai déjà gagné 15 q/ha. Aujourd’hui, pour le dernier apport, de l’urée 46, au stade 6-8 feuilles, je pense adopter la technique de la fertilisation localisée en même temps qu’un binage. J’espère encore progresser de 10 à 15 q/ha. Pour l’instant, je n’ai pas l’équipement pour. Mais d’ici un an ou deux, je vais m’équiper d’une bineuse surmontée d’une trémie de répartition de l’engrais. J’entends parfois parler de 200 q/ha en maïs mais il s’agit de cultures menées avec le plus grand soin pour qu’elles ne subissent aucun stress : irrigation contrôlée, fertilisation
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Terre-net Magazine I Janvier 2014
tout au long de la croissance de la plante, grâce à la fertirrigation notamment... Selon moi, cet objectif est atteignable seulement si toutes les conditions favorables sont réunies : une grande maîtrise technique, beaucoup d’attention, un bon terroir avec un ensoleillement propice. »
Les conseils des experts Josiane Lorgeou, du pôle variétés, génétique et semences d’Arvalis-Institut du végétal. Alain Taillardat, directeur de la recherche agronomique et du développement chez Maïsadour Semences.
«
I
l faut viser haut pour sécuriser la production à un niveau plus bas. » Alain Taillardat de Maïsadour incite à réfléchir à la faisabilité d’une productivité de 200 q/ha. « Nous avons toutes les raisons d’y croire parce que dans notre réseau d’expérimentation, nous observons déjà de tels rendements. Sur 65.000 microparcelles en Europe, la moyenne tournait en 2012 autour de 110 à 120 q/ha mais dans 48 d’entre elles, dont une dizaine en Poitou-Charentes, elle dépassait 200 q/ha.
En 2011, 160 micro-parcelles étaient dans ce cas. Le potentiel génétique du maïs est là, illustrant celui des plantes en C4. » Josiane Lorgeou témoigne d’occurrences du même ordre dans le réseau sud-ouest d’Arvalis. « Le rendement est la résultante de nombreuses composantes et des interactions entre elles. Celles-ci relèvent de l’environnement pédoclimatique, du progrès génétique, des pratiques culturales et du système de production. La clé de la réussite ? Valoriser les atouts et minimiser les facteurs limitants, le mieux et le plus régulièrement possible.
2.000 degrés jour En termes mathématiques, pour obtenir 200 q/ha, il faut une densité de 5.700 gr/m² pour un Pmg de 350 g, soit entre 5.200 et 6.000 gr/m² avec un Pmg compris entre 380 et 320 g. Cela équivaut à 8,5-9 plantes/m² et entre 620 et 710 gr/épi, soit des épis de 18 rangs de 36 grains ou de 16 rangs de 40 grains. Vue de l’extérieur, une plante prometteuse est haute, verte, dotée d’une belle tige, de bonnes racines et d’un indice foliaire supérieur à 5 m² par m² au sol. Le milieu de culture joue également son rôle. A l’idéal,
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Ludovic Legal Agriculteur à Lalandusse en Lot-et-Garonne. 90 ha de maïs sur 110 ha de Sau, le reste en blé et tournesol.
En ce qui concerne l’eau, entre réserve utile, pluie et irrigation, 650 à 700 mm sont nécessaires. Enfin, les besoins en engrais s’élèvent à 1,8 unité par quintal. Il faut donc viser 300 à 350 unités d’azote. Mais le niveau de fertilité du sol aura aussi un impact. Pour limiter le poids des paramètres extérieurs, la sélection génétique s’attache à augmenter l’efficience du végétal visà-vis de la lumière, des températures, de l’eau, des intrants. La conduite de la culture peut aussi agir dans ce sens. L’importance du contexte pédoclimatique rend l’exploit difficile à systématiser. D’ailleurs, seul le sud-ouest bénéficie de conditions météorologiques favorables a priori. Mais c’est sans compter le changement climatique. Celui-ci a globalement fait
gagner entre 150 et 200 degrés jour entre le 1er avril et le 15 octobre, soit deux groupes de précocité variétale, et entre 8 et 10 points d’humidité du grain à la récolte. A mêmes date de semis et teneur en eau finale, les maïs peuvent être récoltés plus tôt. En conséquence, à mêmes date de semis et précocité de variétés, les stades sont atteints plus vite. Les semis sont cependant de plus en plus précoces. Ils ont avancé de 10 jours en 25 ans dans les essais Arvalis, de 20 jours en 40 ans dans les exploitations.
Perturbation climatique Au nord, les variations du climat ont une incidence bénéfique. Les températures sont moins limitantes pour le temps de croissance et la chaleur accroît l’efficacité des plantes vis-à-vis des intrants. Alors qu’en Aquitaine, Midi-Pyrénées et Charente, la courbe d’évolution du rendement tend à s’infléchir à la baisse du fait d’un cycle écourté et de températures déjà optimales l’été. Cette mise au pas de la productivité des poids lourds de la production française de maïs grain se trouve encore renforcée par les restrictions d’irrigation.
La clé de la réussite selon Josiane Lorgeou d’Arvalis : « Valoriser les atouts et minimiser les facteurs limitants, le mieux et le plus régulièrement possible. »
Au niveau national, contrairement au blé, la tendance reste tout de même positive avec une progression annuelle d’1,1 q/ha et ce, grâce au progrès génétique. Ce dernier sauve la productivité en améliorant, entre autres, la résistance de la plante aux facteurs de stress, notamment liés aux aléas climatiques. Quant aux 200 q/ha, il s’agit d’un objectif qui approche les limites physiologiques de l’espèce. » ●
Sur le web : Tout savoir sur le maïs dans le dossier spécial sur
www.terre-net.fr/mag/32mais
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nouveautés
© FOTOLIA, JOHN DEERE, CLAAS, PEECON / CRÉATION TERRE-NET MÉDIA
vont débarquer dans les parcelles en 2014. Encore des machines bardées d’électronique et destinées à une élite disposant d’importants moyens financiers ? Certainement pas. Le machinisme agricole n’est pas réservé aux amoureux du boulon et de la tablette tactile. Dans ce dossier, Terre-net vous propose une sélection de matériels présentant des avancées techniques utiles, avec des intérêts agronomiques et économiques. Certes il y a aussi du gros matériel, mais à l’instar du sport automobile qui a fait naître bon nombre d’équipements pour les voitures de tous les jours, c’est souvent une vitrine pour mettre en valeur une innovation technologique, ensuite déclinée sur les autres gammes.
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Terre-net Magazine I Janvier 2014
GRAND ANGLE
Terre-net MĂŠdia : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Janvier 2014
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GRAND ANGLE Les enjeux de saison
Concours "Machine of the year"
Les lauréats 2014 : de l’efficience, du confort et de l’électronique ! Voici la liste des 17 matériels et technologies récompensés au concours "Machine of the year". Terre-net faisait partie du jury, constitué de journalistes européens. PAR PIERRE CRIADO ET MATHIEU FREULON // pcriado@terre-net-media.fr // mfreulon@terre-net-media.fr
Catégorie : Tracteur XXL
1) Près de 700 ch, 25 t à vide… What else ?
Catégorie : Tracteur de très forte puissance
© NEW HOLLAND
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© CASE IH
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Il y a des tracteurs qu’on voit rarement au champ et qui pourtant sont célèbres dans les campagnes. Le Case IH Quadtrac est de ceux-là. Avis aux amateurs, la génération Stage IV (Tier 4 final) arrive pour 2014 et monte encore en puissance ! Trois
540, 580 et 620 avec, pour ce dernier, 692 ch
Catégorie : Tracteur de forte puissance
de puissance maximale. Et que dire du couple
Le Claas Axion 800 n’est pas encore dans les
répondant aux normes Stage IIIb (Tier 4 intérim)
qui atteint 2.941 N.m ! Quant à leurs jumeaux à
fermes, mais déjà dans tous les magazines. Et
grâce à un dispositif Scr. Les quatre modèles
roues, les Steiger, ils sont également reconduits.
pour cause, il réalise un doublé "Machine of the
vont de 125 à 165 ch et reçoivent la cabine
2) Le tracteur standard à variation continue le plus puissant du marché
year 2014" et "Tractor of the year 2014". Sous les
VisioPlus, avec le prolongement de pare-brise,
feux de la rampe au Sima, il a été enrichi pour
et une transmission à variation continue maison.
l’Agritechnica d’une variation continue, la C-Matic.
Pas de surprise au niveau des commandes, avec
Son pilotage par le levier C-Motion a d’ailleurs fait
le terminal Variotronic, le système de guidage
l’unanimité au sein de la presse. Rappelons que
VarioGuide et le Tms.
Avec une puissance maximale de 419 ch (surpuissance incluse), le T8.420 est le tracteur standard à variation continue le plus puissant du marché. Une transmission mise à l’honneur à l’Agritechnica avec une livrée bleu nuit. Ces tracteurs New Holland sont animés par un moteur 6 cylindres Fiat de 8,7 l Stage IIIb (Tier 4 intérim).
l’offre regroupe quatre modèles de 200 à 270 ch Stage IV (Tier 4 final), avec Doc et Scr (AdBlue).
5) Des John Deere série 6 plus compacts
4) Un concentré du savoir-faire de Marktoberdorf
Cette année, la gamme de tracteurs John
Reste à attendre la génération Stage IV, prévue semble-t-il pour 2014.
3) Un début de carrière sur les chapeaux de roues ! 20
Catégorie : Tracteur de moyenne puissance
Terre-net Magazine I Janvier 2014
Le Fendt 500 Vario, c’est un 700 Vario condensé dans un gabarit de Favorit 515 C. Remplaçant en partie les 400 Vario, ces tracteurs sont emmenés par un moteur Deutz 4 cylindres de 4,04 l,
Deere de 80 à 120 ch comprend pas moins de 27 modèles ! Parmi eux, les séries 6R (haut de gamme) et 6M (milieu de gamme) se déclinent désormais en version compacte : les 6RC/MC. Le gabarit perd près de 20 cm en largeur (2,40 m sur
© FENDT
de 12,9 l avec un Scr (AdBlue) : les Quadtrac
© CLAAS
modèles sont annoncés, dotés d’un 6 cylindres
GRAND ANGLE (6)
Catégorie : Tracteur compact
Catégorie : Ensileuse
© MASSEY FERGUSON
Catégorie : Moissonneuse-batteuse
Catégorie : Récolte des cultures en rangs
un 6RC contre 2,58 m sur un 6R). Si le moteur
Ferguson Delta et la Fendt 9460 X) pour la
chargement des remorques derrière l’ensileuse.
reste le même, la puissance gagne 10 ch. Ces
campagne 2014 : une motorisation Stage IV et
Pour la précompression, Krone conserve la
tracteurs compacts possèdent une suspension
la cabine Skyline. Le 7 cylindres Agco Power,
régulation automatique du flux de fourrage
de l’essieu avant Tls à triple bras et un circuit
de 9,8 l de cylindrée et de 500 ch, est équipé
VariStream.
hydraulique de 114 l/min.
d’un Scr (AdBlue), d’une vanne Egr (recirculation des gaz d’échappement) et d’un Doc. La cabine
6) Lindner Lintrac 90 : il a tout pour plaire !
Skyline
comporte
un
siège
à
suspension
pneumatique, une climatisation automatique et
Destiné aux polyculteurs-éleveurs, ce tracteur
une colonne de direction réglable. Mentionnons
dispose d’un essieu arrière directeur, offrant un
également le design plutôt séduisant des capots
angle de braquage de 20° et un mode d’avancement
arrière.
7) Plus de confort et moins de pollution pour les batteuses Agco innovations
sur
les
9) Terrados T4, un monstre de technologie Vendu sous la marque Holmer Exxact, suite au rachat de l’Allemand par Exel Industries, le Terrados T4 n’est pas qu’une T3 rallongée. Audelà d’une trémie de 45 m 3, cette arracheuse à
en crabe. Autre grande première dans l’histoire de la marque autrichienne : l’arrivée d’une transmission à variation continue (développée avec ZF). Sous le capot : un 4 cylindres Perkins de 3,4 l (Stage IIIb, muni d’un filtre à particules et de 102 ch.) En cabine, la qualité et l’ergonomie des commandes sont équivalentes à celles des automobiles haut de gamme.
© TERRE-NET MÉDIA
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Deux
© KRONE
Catégorie : Tracteur standard
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© TERRE-NET MÉDIA
© JOHN DEERE
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8) Krone à l’assaut du marché des ensileuses de moins de 600 ch
betteraves intégrale est équipée d’une nouvelle
Considérant que la majorité du marché mondial
de travail. Baptisée Vhr, cette dernière régule
se situe entre 450 et 550 ch, la marque allemande
également la largeur de l’inter-rang. A noter
renforce sa position avec deux nouveaux modèles
côté motorisation : un 6 cylindres Mercedes
qui remplacent la Big X 500 : la Big X 480 et la
(Stage IV) de 620 ch.
cabine avec écran tactile et d’une gestion hydraulique rang par rang de la profondeur
Big X 580 ; tout en misant sur un tambour plus compact de 630 mm de large (800 mm sur les plus grosses machines). Question technologies,
moissonneuses-
signalons la présence d’une fonction anti-
batteuses hybrides du groupe Agco (la Massey
bourrage et du système LaserLoad, qui pilote le
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Janvier 2014
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GRAND ANGLE Les enjeux de saison
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( 12 )
Catégorie : Récolte de fourrages
10) Une faucheuse frontale pour l’affouragement en vert
© PÖTTINGER
© LEMKEN
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Catégorie : Travail du sol
Catégorie : Semis
1290 ID dispose d’un piston supplémentaire pour la compression de la matière. Baptisé Twinpact, ce système à double piston compacte dans un pre-
teur (lui-même compatible Isobus). La régulation de la largeur de travail par Gps est également disponible.
13) Semoir en ligne ou monograine ? Les deux !
La faucheuse frontale Vicon (Kverneland) Extra
mier temps la partie inférieure du flux de récolte,
332 XF FlexiSwat est capable de regrouper
puis la partie supérieure dans un second temps.
le fourrage en un seul andain grâce à la vis
Résultat : des bottes jusqu’à 25 % plus denses
La nouvelle génération de semoirs à disques de
FlexiSwat, pour pouvoir par exemple le reprendre
que les balles cubiques conventionnelles.
Pöttinger s’appelle Aerosem. Dans leur version
immédiatement avec une remorque autochargeuse. Si la largeur de fauche est fixe (3,20 m via huit disques), il est possible de faire varier celle de l’andain : 1 m, 1,15 m ou 1,30 m. L’opération s’effectue directement au champ, sans outil et « en une minute » selon Vicon.
11) Un piston supplémentaire qui change tout La presse à balles parallélépipédiques Kuhn Lsb
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© KUHN
Catégorie : Fenaison
© KVERNELAND
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Terre-net Magazine I Janvier 2014
12) Une commande Isobus pour les charrues Lemken Le constructeur allemand propose désormais la commande Isobus TurnControl Pro pour ses charrues portées réversibles Juwel. Elle centralise le retournement et les réglages d’inclinaison, la largeur de travail et la profondeur. En termes d’interface, le chauffeur a donc le choix entre la console Cci 200 (produit par Müller-Elektronik) et le terminal du trac-
haut de gamme, ils jouent la carte de la polyvalence avec deux distributions indépendantes : une pour les semis de céréales et une autre pour les semis monograines. La première permet une gestion rang par rang de l’implantation via la tête de répartition électrique. Dans sa seconde configuration, le semoir implante quatre rangs avec un écartement de 75 cm (avec possibilité de fertilisation). Des modèles de 3 et 4 m seront disponibles pour l’été 2014.
Le P2O5 en liquide, c’est directement assimilable !
Spectaculaire sur céréales, Deyme (Hte Garonne) « Au stade tallage, j’ai appliqué entre 80 et 100 l/ha de 14-48-0 avec des buses à jet filet classique. Au pulvérisateur, c’est pratique et l’effet a été spectaculaire : couleur plus verte, meilleur développement végétatif. »
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ur maï s és
re
Pour la régularité et le rendement du maïs, Sore (Hautes-Landes) « En monoculture, avec le 14-48-0 en localisé au semis, j’ai observé un effet starter intéressant pour prendre de vitesse les nématodes. Le gain de rendement est notable, en plus l’humidité à la récolte est inférieure. Voilà pourquoi, cette année, nous passons de 110 à 150 l/ha de 14-48-0. »
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Polyphosphate 14-48, garantie de performances inégalables
Création : Studio Agri - Design Terre-net
Le maillot jaune de la fertilisation
GRAND ANGLE Les enjeux de saison
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Catégorie : Protection des plantes
© CLAAS
© TERRE-NET MÉDIA
( 16 )
Catégorie : Electronique
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Catégorie : Matériel de manutention et de transport
14) Une stabilité de rampes à toute épreuve chez Horsch
Catégorie : Prix spécial
compter l’accueil par les visiteurs du salon…
parmi les grains, et la régulation automatique de
Tous les voyants semblent être au vert pour une
la pression des pneus de l’essieu arrière.
commercialisation du Turbofarmer 40.7 Hybrid Horsch
en 2014. La seule limite pourrait être un tarif
17) Une technologie qui a du "cran" !
de
la
prohibitif, comme c’est actuellement le cas avec
Dévoilée
rampe et du châssis du pulvérisateur ». Une
les voitures électriques (+ 20 à 25 % annoncés
Progressive Traction des pneumatiques Trelleborg
performance technologique possible grâce au
par rapport à un télescopique conventionnel).
a pour objectif d’améliorer la transmission de
régulateur à vanne proportionnelle, au capteur
Pour
2h
la puissance des moteurs au sol et de destine
gyroscopique et aux deux vérins hydrauliques.
d’autonomie en mode 100 % électrique et
aux tracteurs de fortes puissances. Présentée
Quand le régulateur détecte un mouvement
jusqu’à 30 % d’économie de Gnr en cycle mixte.
sous la forme d’un pneu radial 650/65 R38, elle
16) Vers des moissonneusesbatteuses autonomes ?
repose sur une nouvelle sculpture de la bande de
Avec
son
garantit
un
système «
BoomControl,
découplage
absolu
de l’automoteur, il appuie sur un élément élastomère (ce qui donne une vitesse angulaire à la rampe). Une fois la position souhaitée atteinte, l’élément élastomère opposé freine le mouvement de rotation de la rampe.
24
© TERRE-NET MÉDIA
© MERLO
( 15 )
rappel,
D’accord,
ce
Merlo
n’est
promet
pas
pour
jusqu’à
demain.
l’Agritechnica,
la
technologie
roulement, qui augmente la surface de contact au sol de 5 %. Le secret ? Un relief supplémentaire Il
n’empêche, la gestion électronique des réglages
15) Turbofarmer Hybrid, un Merlo plus vert que vert
des moissonneuses-batteuses Claas (le Cemos
Médaillé d’or au palmarès de l’innovation de
fonction des dévers et du vent, la caméra Grain
l’Agritechnica et ¨Machine of the year 2014¨
quality, qui analyse toutes les secondes la qualité
dans la catégorie logistique et transport, sans
du battage en surveillant la présence de déchets
Terre-net Magazine I Janvier 2014
à
Automatic) combine trois nouvelles assistances
en caoutchouc sur le flanc d’attaque de chaque crampon.
Sur le web :
à la conduite : la régulation des éparpilleurs en Tous les matériels primés à découvrir ou à redécouvrir, en photo et en vidéo, sur
www.terre-net.fr/mag/32palmares
PUBLIRÉDACTIONNEL
30 à 40% d’économie d’énergie avec la ML 100 Élvea Les Etablissements Legrain ont mis sur le marché depuis cet automne une nouvelle louve automatisée qui fabrique et chauffe le lait à la demande : la ML 100 Elvea. Gain de temps, baisse de la consommation énergétique de 30 à 40%, meilleure valorisation de la poudre de lait… les avantages sont nombreux pour cette louve ‘nouvelle génération’ « made in Legrain ». Les établissements Legrain, basés à Foulbec, dans l’Eure, sont spécialisés dans la conception et la commercialisation d’appareils d’allaitement automatiques. L’ entreprise a été créée en 1962 par Michel Legrain, le père de Marie Legrain, aux commandes depuis 1989. « Mon père a créé la première Louve®, appareil automatique pour l’allaitement des jeunes animaux – veaux, agneaux et chevreaux – pour laquelle il a d’ailleurs déposé un brevet », explique aujourd’hui sa fille. À l’origine, ce marchand de bestiaux n’avait rien à voir avec l’industrie. « Mais un jour, il en a eu assez de transporter des seaux pour faire boire les animaux. Il a donc créé cette louve permettant de fabriquer le lait chaud et de le distribuer plus facilement aux animaux. » À cette époque, l’industrie laitière prenait un nouveau tournant en concevant la poudre de lait pour animaux.
Libérer du temps pour la gestion d’élevage Au cours des années suivantes, Michel Legrain continuera à créer des machines toujours plus performantes et diversifiées selon les types d’élevage, en ajoutant les nouvelles technologies propres à chaque époque : informatisation, gestion du rationnement des animaux… Aujourd’hui, l’entreprise normande commercialise entre 400 et 450 machines par an et réalise entre 17 et 20% de son chiffre d’affaires à l’export. « Notre objectif est de libérer l’éleveur des travaux les plus longs, les plus pénibles et contraignants : seaux à porter, mélange irrégulier, température instable, horaires précis et astreignants… Ce gain de temps doit lui permettre de se concentrer sur sa fonction d’éleveur : surveillance et bonne gestion du troupeau. C’est pour cela que nous faisons évoluer nos matériels en intégrant les nouvelles technologies afin de répondre aux besoins précis de chaque animal. Certaines de nos machines sont toutes équipées de systèmes RFID ce qui permet de lui attribuer sa dose de lait personnalisée en fonction de sa croissance. » Ces dernières années, la priorité de l’entreprise a été de répondre aux attentes des éleveurs. « Ils nous demandaient une machine d’une capacité d’au moins 100 kilos de poudre, avec un bol contenant suffisamment de liquide pour que les animaux boivent sans être stressés, et un mélange qui soit maintenu au chaud mais sans que la facture énergétique n’explose ! » résume Marie Legrain. C’est dans ce cadre que l’entreprise normande propose aujourd’hui aux engraisseurs de veaux et chevreaux la ML 100 Élvea. Cette louve peut contenir jusqu’à 100 kg de poudre. Elle est également dotée d’une réserve de 70 litres et d’un bol mélangeur pouvant réaliser jusqu’à 3 litres de mélange à la demande en instantané. « Cette louve a été conçue spécifiquement pour les engraisseurs de veaux et chevreaux. Sa
principale innovation est que la réserve est suffisante pour que la machine fabrique le lait en même temps que les animaux le boivent.
Une louve auto-chauffante innovante : la ML 100 Élvea Elle peut accueillir jusqu’à 700 - 800 chevreaux et 50 à 55 veaux d’engraissement. Le lait n’a donc pas le temps de refroidir ou de rancir », détaille Marie Legrain. L’aspect économique a été un moteur fort dans la conception de cette louve, qui aura pris deux ans. « La ML 100 peut être associée à une chaudière à chauffage instantané. Le bol est chauffé instantanément entre 45 et 48°C, à la demande, et n’a donc pas besoin d’être maintenu au chaud, d’où des économies d’énergie notables que nous avons chiffrées entre 30 et 40% pour 4 machines. » Les ETS Legrain proposent d’ailleurs un pack louve+chaudière pour les éleveurs intéressés. En temps normal, un chauffe-eau de 70 litres est alimenté par trois éléments chauffants de 2000 W et qui nécessitent une alimentation de 9 ampères. « Quand un éleveur en a quatre, il lui faut donc 36 ampères, plus le fonctionnement de la machine. Le compteur doit donc avoir une puissance d’au moins 40 A. pour peu qu’il existe deux bâtiments, le coût d’abonnement devient très vite élevé. La ML 100 est équipée d’un nouveau système, en cours de brevet, qui permet de la placer simplement sur du 220 volts. »
4 tétines tout au long de la croissance Autre atout notable de cette ML 100 : elle est adaptée à l’évolution de croissance des animaux. Sa capacité de fabrication du lait et de mise à disposition aux animaux permet en effet de conserver les 4 tétines tout au long de la période d’engraissement. « En général, l’éleveur débute avec 4 tétines pour terminer la phase d’engraissement avec 2 tétines car les animaux boivent de plus en plus de lait, de plus en plus vite : pour qu’un veau en engraissement puisse boire jusqu’à 20 litres par jour, il faut que la louve puisse suivre ! Le grand atout de notre innovation est qu’elle permet de garder les 4 tétines tout au long de la croissance. Un animal qui entend ses congénères boire peut donc aller s’alimenter sans trouver la place déjà prise. Pas de stress, une meilleure buvée et comme le lait est dissous à la même température tout au long de la journée, à la demande, la digestion est meilleure. Au final, l’éleveur constate donc une meilleure valorisation de la poudre de lait par les animaux. La croissance est également améliorée car l’animal n’est pas stressé, la poudre de lait est mieux valorisée, et l’éleveur fait des économies d’énergie. L’économie se réalise donc sur plusieurs tableaux. »
Enfin, dernier détail d’importance : les Etablissements Legrain ont aménagé la machine pour que l’éleveur puisse intégrer directement dans la poudre les produits vétérinaires. « C’est encore un gain de temps pour l’agriculteur qui n’a plus besoin de pré-mélanger les solutions vétérinaires dans la poudre. Cela se fait directement, en fonction de l’animal, et sans perte de dilution car ces produits sont ajoutés au dernier moment. Cela permet également d’être plus précis dans le dosage. »
PLUS D’INFORMATIONS
Tél. 02.32.57.60.73
www.etslegrain.fr L’avis de Cédric Guichon, éleveur à Chalamont dans l’Ain
« La ML 100 facilite grandement mon travail au quotidien » L’exploitation de polyculture-élevage de Cédric Guichon s’appuie sur une SAU de 170 hectares et deux ateliers de production : un atelier de production de dindes et un atelier de 300 veaux de boucherie. Il s’occupe également d’un atelier de vente directe. Il a en test depuis mi-octobre 2013 la ML 100. « Mon père est équipé en Legrain depuis les années 80. Nous avons huit machines et la ML 100 est en test depuis mi-octobre. Il est encore trop tôt pour faire un bilan car le lot n’est pas fini. Mais déjà, je peux dire qu’elle facilite grandement mon travail au quotidien : volume garanti, température constante, commandes digitales… Je gagne du temps pour m’occuper des autres productions et pour mieux observer mes animaux. Je vais mettre la chaudière à gaz pour voir ce que cela donne, mon objectif étant d’anticiper en voyant comment réduire ma consommation énergétique car on ne sait pas trop ce que va devenir le tarif EJP d’EDF. Vu les résultats obtenus jusqu’ici, j’envisage de remplacer les 8 louves que j’ai actuellement sur l’exploitation par 6 ML 100. Actuellement, j’arrive à mettre entre 50 et 60 veaux par machine et pour l’instant, les animaux semblent parfaitement s’adapter à elle. »
GRAND ANGLE Les enjeux de saison
Moissonneuses-batteuses non-conventionnelles
Les innovations pour les récoltes 2014
Tour d’horizon des nouveautés pour la campagne 2014 des principaux acteurs du marché français des moissonneuses-batteuses. Machines à rotors ou conventionnelles, motorisations, nettoyage de la récolte et chargement des bennes, il y en a pour tous les goûts. PAR MATHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr
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© CLAAS
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© JOHN DEERE
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1) Un nouveau tambour d’alimentation pour la série S Le fleuron de la gamme de moissonneuses John Deere s’équipe d’un tambour d’alimentation à huit pales, pour homogénéiser le flux de la récolte, et du système de nettoyage EvenMax, qui améliore
Feed Roll, qui fait également barrage aux pierres.
largeur de coupe. Si les chenilles Terra Trac
En complément, le constructeur italien a retravaillé
ne sont pas proposées, la Lexion 740 peut
ses trains de chenilles SmartTrax en ajoutant
recevoir en option une régulation automatique
une suspension hydropneumatique Terraglide
de la pression des pneus arrière.
(capacité de charge de 43 t). A noter, la CR 9090 peut désormais compter sur une barre de coupe Varifeed de 12,5 m.
les performances du caisson, notamment dans les pentes. Le contrôle des pertes de grains via l’écran VisionTrac, les réglages interactifs Ica et
3) La Lexion 740, une petite hybride de 400 ch
4) La vidange des Axial-Flow plus performante et plus précise Après avoir mis à l’honneur sa nouvelle cabine fin 2012, c’est sur la vidange de ses moissonneusesbatteuses Axial-Flow que Case IH a planché pour
des barres de coupe à fond variable (positions de
26
© CASE IH
© NEW HOLLAND
(2)
table de 400 à 1.200 mm) mesurant jusqu’à 12,2 m
Claas élargit sa gamme de Lexion hybrides par le
les récoltes 2014. Les capacités du convoyeur et
complètent la liste des innovations.
bas avec la 740. Basée sur une 750, elle en reprend
de la vis ont été augmentées. La vis de 8,80 m
2) Mission "+ 15 % de capacité" pour les moissons 2014
le système de battage et le moteur 6 cylindres
crée un angle maximal de 95° pour une meilleure
Caterpillar de 9,3 l, mais dégonflé à 400 ch
visibilité depuis la cabine et l’embout pivotant
de puissance maximale (450 ch sur la 750).
permet au chauffeur d’ajuster le flux de grains.
Les deux rotors des New Holland CR 8000 et 9000
Egalement au programme : une trémie de
sont désormais alimentés par le rouleau Dynamic
9.000 l (10.000 l en option) et jusqu’à 9 m de
Terre-net Magazine I Janvier 2014
GRAND ANGLE
Et du côté des conventionnelles ?
© FENDT
(5)
6) Deutz-Fahr s’attaque au haut de gamme avec ses C9000
Si les machines hybrides du groupe ont été
Venant se positionner au-dessus de la série 60, la
récompensées dans le palmarès 2014 du concours
gamme se compose de deux modèles : la C9205
¨Machine of the y ear¨, les conventionnelles ne
TS (cinq secoueurs, 334 ch) et la C9206 TS (six
sont pas en reste ! Série P chez Fendt, gamme
secoueurs, 395 ch). Si le dispositif de battage est
Centora chez Massey Ferguson, ces machines à
hérité des petites sœurs, les C9000 possèdent en
huit secoueurs seront animées elles aussi en 2014
revanche un rouleau inédit à doigts rétractables
par des moteurs Agco Power Stage IV/ Tier 4 final
et un inverseur hydraulique de coupe et de
(un 6 cylindres de 379 ou 404 ch), et dotées de la
convoyeur. L’offre en barres de coupe va jusqu’à
cabine Skyline.
9 m et les lignes sont signées Giugiaro Design.
(6)
© DEUTZ-FAHR
5) Moteur Stage IV et cabine Skyline pour les batteuses Agco
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GRAND ANGLE Les enjeux de saison
Alimentation animale
Du très gros pour distribuer Entre le matériel évolutif, celui qui combine toutes les fonctions ou encore celui qui se destine aux très grosses exploitations, voici une sélection des machines destinées aux éleveurs entrant en commercialisation en 2014. PAR PIERRE CRIADO // pcriado@terre-net-media.fr
© STRAUTMANN
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© SILOKING
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1) Mélangeuse désileuse pailleuse, le 3 en 1 de Trioliet La Triomix P (P pour pailleuse) fait son apparition au sein de la gamme Trioliet. La pailleuse est intégrée au bol désileur et mélangeur à vis
sa machine en fonction de ses besoins (gamme
descente). La distribution s’effectue par un tapis
de 7,5 à 16,5 m3). Pour le mélange, les Verti-Mix
transversal droite/gauche situé à l’avant, entre
utilisent une vis verticale Vario. A partir de 2014,
la cabine et le bol. Une machine homologuée à
l’offre en mélangeuses tractées Strautmann
40 km/h.
Verti-Mix sera élargie avec des modèles à deux vis verticales, d’une capacité de 31 m3.
verticale Triomix et la turbine est entraînée par la prise de force. La distance de paillage peut monter à 20 m. La goulotte, orientable, dispose
3) Mélangeuse automotrice : Spw à grande capacité
Siloking sort une version 23 m3 de sa mélangeuse automotrice
d’un système de jets d’aspersion pour limiter la poussière. Capacité de la cuve : 12 m3.
28
4) Mélangeuse automotrice : pour 500 vaches et un méthaniseur... System
1000+.
Destinée
aux
Les versions compactes des mélangeuses
élevages de 500 vaches et plus, elle est animée
automotrices
sont
par un moteur 6 cylindres Iveco (Stage IIIb)
2) Une mélangeuse qui grandit en même temps que l’exploitation
complétées par trois nouveaux modèles de
de 286 ch. Elle repose sur un châssis à trois
capacité plus importante (19, 22 et 25 m3). Les
essieux à suspension pneumatique, dont deux
bols sont équipés de deux vis verticales à vitesse
directeurs (le 1er et le 3ème). Le mélange est
Grâce au profilage breveté du bord supérieur de
variable. Le chargement des fourrages et autres
réalisé par deux vis verticales. Avis aux adeptes
la cuve, la Strautmann Verti-Mix peut recevoir des
concentrés est assuré par la même fraise et le
de la méthanisation : la machine peut recevoir
rehausses de 180 mm ou de 360 mm de haut.
même tapis convoyeur que pour les machines
une vis de vidange de 500 mm de diamètre pour
Ainsi, l’éleveur peut augmenter la capacité de
compactes (fraise régulée électroniquement en
alimenter les digesteurs.
Terre-net Magazine I Janvier 2014
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Kuhn
GRAND ANGLE 5) Une mélangeuse électrique de 16 m3
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Attelée au Merlo Hybrid, la Biga Volt de Peecon nous emmène dans le monde de l’électrique… Munie d’un moteur alimenté par des batteries, cette mélangeuse est entièrement autonome en énergie. Donc pas besoin en réalité du télescopique vert et blanc. Les batteries ont une durée de vie de quatre à six ans et nécessitent huit heures de charge. La gamme Biga Volt devrait © PEECON
entrer en commercialisation en 2014 et regrouper plusieurs modèles de 10 à 25 m3.
6) Affouragement en vert : un modèle très compact de 15 m3
(6)
Avec la Gabare 1523 SB, le constructeur français Belair enrichit par le bas sa gamme d’autochargeuses. D’une capacité de 15 à 20 m3, cette remorque simple essieu à encombrement réduit reprend la barre de coupe de 2,10 m à entraînement mécanique de ses grandes sœurs à deux essieux. Il n’y a plus de convoyeur, mais uniquement un rotor. La chaîne de distribution est © SITEVI
arrière ou latérale (tapis en option).
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Ce que votre console fera pour vous en 2014 Autoguidage, évaluation de la consommation, aide aux réglages, l’électronique continue d’être une aide précieuse en cabine pour exploiter à l’optimum les outils de l’exploitation. PAR PIERRE CRIADO ET MATHIEU FREULON // pcriado@terre-net-media.fr // mfreulon@terre-net-media.fr
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1) Evaluer la consommation de votre Manitou sur iPad
terminal est certifié Isobus par l’Aef (Agricultural
En fonction du modèle sur lequel il est monté, ce
industry electronics foundation).
logiciel dispose des fonctions suivantes : régulation
Dans le cadre de son projet Reduce, le constructeur
3) Réglage simplifié avec l’appli Monosem
Dpae, gestion de la vitesse des tapis, de l’ouverture
vendéen a développé une appli pour iPad qui évalue la consommation de ses machines en paramétrant le
type
d’utilisation
(chargement/manutention/
ralenti/transport). Six matériels sont actuellement compatibles, mais la base de données sera mise à jour régulièrement avec les autres modèles concernés, et pas seulement agricoles. Une appli téléchargeable gratuitement sur l’App Store.
2) L’autoguidage sur l’IsoMatch Tellus de Kverneland Le terminal de la marque norvégienne reçoit une nouvelle application pour l’agriculture de précision, l’autoguidage. Disponible pour le moment avec un asservissement électrique de la direction, elle devrait être complétée d’une version hydraulique, actuellement à l’étude. Kverneland souhaite proposer à terme une offre de signaux avec une précision allant jusqu’à 2 cm, et une transmission par radio et/ou téléphonie mobile. A noter, ce
30
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(1)
Terre-net Magazine I Janvier 2014
Pour faciliter le réglage de ses semoirs, Monosem
de la porte, des clapets, de l’essieu direct, de la pression des pneumatiques, etc.
Elle permet de déterminer rapidement le réglage
5) Une protection efficace contre les chocs
de la boîte de distances en fonction de la densité
Gardez votre Ipad (version 2 ou 3) à l’abri des chocs,
de semis. Une fois l’étalonnage réalisé et les
des éclaboussures et des poussières avec la coque
caractéristiques du semoir renseignées, l’utilisateur
Griffin Survivor noire. Même si vous ne pourrez
n’a plus qu’à indiquer la densité de semis souhaitée
toujours pas faire de la plongée sous-marine avec
pour connaître le rapport de la boîte de distances
votre tablette, elle sera suffisamment protégée
le plus approprié. De la même manière, cette
pour vous accompagner en cabine, au champ ou
application permet de régler le fertiliseur et le
en salle de traite. Les côtés et le dos de la coque
Microsem. Une appli téléchargeable gratuitement
sont largement renforcés. L’écran est recouvert
sur l’App Store.
d’une couche plastique (étanche à la poussière et
4) Une appli Isobus pour réguler les épandeurs
aux éclaboussures) qui ne diminue pas la fluidité
Müller Elektronik étend son offre avec un programme
iPhone sont également disponibles.
sort une appli pour smartphone et tablette Android.
de régulation des épandeurs à destination de ses consoles Isobus : basic- et comfort-terminal, Touch 1200 et Track-Guide II (Isobus en option).
tactile de la tablette. Tous les connecteurs restent accessibles. Comptez 50 à 60 €. Des versions
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2011 - 800 h - 110 000 € HT N° 506815 S.A.S.O.
2013 - 430 h - 103 000 € HT N° 498341 LEBAUDY
2010 - 3 897 h - 102 000 € HT N° 498364 JARNY MVS
2012 - 550 h - 99 000 € HT N ° 498331 GROUPE LECOQ
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Case IH Puma CVX 160
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2011 - 1 300 h - 76 800 € HT N ° 498299
2010 - 1 400 h - 75 000 € HT N ° 506853 FREJABISE
2013 - 428 h - 92 000 € HT N ° 505229 ETS GAUTIER
2012 - 1 490 h - 79 000 € HT N ° 498367 JARNY GROUPE
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2008 - 3 000 h - 71 000 € HT N ° 488047 PRIMAULT
2009 - 2 400 h - 56 000 € HT N ° 492258 ETS VERHAEGHE CAPPELLEBROUCK
2005 - 3 370 h - 55 000 € HT N ° 492238 TERREA CHAUMESNIL
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CLAAS ARION 610 2011 - 900H
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Fendt Farmer 311 PAR MATTHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr
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Marque : Fendt Modèle : Farmer 311 (3ème génération - 1999) Puissance annoncée (ch) : 115 - Din Moteur : 6 cylindres Mwm atmosphérique D 226 B6 Cylindrée (l) : 6,234 Boîte de vitesses : mécanique synchronisée Turbomatik (21/21), avec Overdrive (trois derniers rapports en prise directe) Couple maxi (N.m) : 456 à 1.500 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 5,1 PV 4RM (t) : 5,2
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a troisième et dernière génération de Fendt Farmer 311 est sortie des chaînes de l’usine de Marktoberdorf (Allemagne) entre 1993 et 1999. A cette époque, le constructeur utilisait des moteurs Mwm et Man, et la transmission Vario n’était pas généralisée à toute la gamme. Apprécié pour sa solidité et sa fiabilité, ce modèle amène quelques innovations importantes. Les Farmer 300 sont en outre les premiers tracteurs à boîte mécanique à recevoir, à partir de 1994 en option, un pont avant suspendu. Côté moteur, le 6 cylindres Mwm est réputé pour sa puissance et sa sobriété. Le Farmer 311 est également équipé d’un capot monobloc basculant vers l’avant et les vitesses des réducteurs mécaniques sont à présélection hydraulique. En 1996, pour améliorer la visibilité, le pot d’échappement est transféré du capot vers le montant droit de la cabine. Fendt a arrêté la commercialisation des Farmer 311 début 2000. A la place, les clients de la marque pouvaient se tourner vers des modèles à variation continue : le 411 Vario (4 cylindres, 115 ch) ou le 711 Vario (6 cylindres, 115 ch). Aujourd’hui, trouver un tracteur 6 cylindres de puissance équivalente est bien plus compliqué.
Rayon de braquage large. Freins à surveiller avec l’âge. Prix élevé. Machine recherchée mais difficile à trouver.
Notation Fiabilité : Finition : Budget : Cote à la revente :
Cote moyenne des Fendt Farmer 311 19.611 €
19.750 € 19.500 € 19.250 € 19.000 €
Unités commercialisées en France entre 1993 et 1999 : 811. Options les plus vendues : pont avant suspendu, relevage avant et climatisation. Rappels recensés : aucun.
18.769 €
18.750 €
18.551 €
18.500 € 18.250 €
2000
1999
1998
Années d’immatriculation
Cote établie pour un tracteur en équipement standard et une utilisation moyenne annuelle de 500 h.
Sélection d’annonces : retrouvez les annonces de ce modèle sur Terre-net-occasions.fr Pour accéder aux détails de ces annonces, utilisez le numéro de référence (ex : N°200198)
N°276549
Fendt Farmer 311 1998 – 115 ch – 6.880 h Prix HT : 32.500 € 42
N°222945
N°474102
Fendt Farmer 312 1996 – 125 ch – 7.487 h
Fendt Farmer 312 1997 – 125 ch – 5.800 h
Terre-net Magazine I Janvier 2014
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Fendt 311 Vario Tms 2008 – 115 ch – 3.080 h Prix HT : 49.500 €
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