Terre-net magazine n°37 Juin 2014

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sommaire Points de vue [Édito]

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4 Parlement européen : demandez le programme Ouvrons nos fermes !

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Smartphones : les applis sont dans le pré

© TERRE-NET MÉDIA

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[Tri angles]

6 Réseaux sociaux : le top 3 [Terre’momètre]

8 Smartphones : les applis sont dans le pré 9 Paroles de lecteurs : une roche miracle, plus de porteavions pour faire décoller la recherche… [Syndic’arène]

10 Communication : le monde agricole doit s’investir davantage [Impact]

12 Tribune de Jacques Carles (Momagri) : « Le nouveau Farm Bill américain garantit dix ans de revenu » [Champ planet’terre]

14 En Australie : l’avenir de l’agriculture sera bio

Blé et colza : les promesses des sélectionneurs

Stratégies © TERRE-NET MÉDIA

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Couverts végétaux : coûts ou bénéfices ?

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[Inflexion]

Stockage à la ferme : les raisons d’investir [En avant marge]

Céréales françaises : que deviennent les grains sortis de vos champs ? Fin des quotas : la France produirait 27,3 milliards de litres de lait en 2020 [Performance production]

Blé et colza : les promesses des sélectionneurs

Machinisme

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[Pleins phares]

Brèves, textos, phrase du mois Essai du tracteur Claas Axion 830 Cmatic

Grand angle

En couverture

28 Couverts végétaux : coûts ou bénéfices ? © FOTOLIA, TERRE-NET MÉDIA // CRÉATION TERRE-NET MÉDIA

Cahier d'occasions

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[Terre-net Occasions]

La sélection professionnelle agricole Top affaires spécial "tracteurs" [Argus]

John Deere 7920 [Marques page]

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Juin 2014

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EDITORIAUX

La rédaction

Les lecteurs

Parlement européen : demandez le programme

Ouvrons nos fermes !

Pierre Boiteau rédacteur en chef de Terre-net Magazine

’est fait, les Européens ont choisi leur nouveau parlement pour cinq ans. Mais quelle sera sa légitimité. Car en moyenne dans les 28 Etats membres, le premier parti européen est d’abord celui de l’abstention. Or jamais les compétences du Parlement européen n’ont été aussi importantes. Il est même devenu incontournable dans le processus de décision de l’Union européenne.

En France, les agriculteurs ont fait exception. Ils se sont rendus massivement dans les bureaux de vote comme l’avaient indiqué plusieurs sondages et notamment le Baromètre agricole Terre-net Bva. Les résultats des élections européennes du 25 mai dernier pourraient influencer les prochaines négociations du futur traité européen de 2015 et redéfinir les rôles du Parlement pour que l’Union européenne puisse fonctionner sans être paralysée. Le prochain mandat des députés européens sera "social" avec la volonté d’harmoniser le droit du travail et de créer tout au moins un salaire minimum. Mais tout dépendra cependant de la couleur politique du nouveau président de la Commission européenne qui sera élu par les députés. Toutefois, nous savons d’ores et déjà que figurera au programme de leur nouveau mandat, l’approbation des accords commerciaux internationaux et notamment l’accord de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis.

Luc Smessaert Polyculteur-éleveur (lait et viande) dans l’Oise. En Gaec avec deux frères. © FDSEA 60

© TERRE-NET MÉDIA

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ous avons la chance d’exercer un métier qui bénéficie d’un capital sympathie très fort auprès des citoyens. Pourtant, bon nombre d’entre eux méconnaissent la réalité de notre profession. Notre niveau de formation est plus élevé que celui de nos parents, nos pratiques ont évolué, nos fermes se sont modernisées. Nous ne travaillons pas tous seuls, mais avec des coopératives, des groupes de développement, des techniciens. Comme le font déjà plusieurs centaines d’agriculteurs chaque année, ouvrez les portes de vos exploitations pour montrer comment vous travaillez ! Contrairement à la plupart des entreprises, les nôtres sont à ciel ouvert. Nous ne pouvons plus vivre repliés sur nous-mêmes comme cela a pu être parfois le cas par le passé. Plus que jamais, nous devons expliquer pourquoi nous utilisons des produits phytosanitaires et en quoi la modernisation de nos structures améliore la qualité de nos productions. Il faut en profiter pour répondre aux attaques dont nous faisons régulièrement l’objet, notamment sur la qualité de l’eau. Il ne doit pas y avoir de sujet tabou. Face à la montée de l’individualisme, ouvrir ses portes recrée du lien avec les gens, qui acceptent mieux la gêne que nos travaux occasionnent parfois.

Pour l’agriculture, les députés travailleront sur la phase finale du paquet lait pour orchestrer la gestion de l’après-quota laitier. Ils prendront part aussi au bilan à mi-parcours de la réforme de la politique agricole commune (Pac) de 2015. Et à sa prochaine refonte pour l’après 2020, avec semble-til une orientation axée sur des programmes d’aides assurantielles.

Accueillir nos voisins, mais aussi les enfants des écoles de nos villages, reste le meilleur moyen de répondre à leurs nombreuses interrogations. C’est aussi l’occasion de leur parler des prix, de la Pac, de la nécessité d’harmoniser les règles sociales entre pays européens.

La réforme de la Pac en place en 2015 n’a apporté aucune solution sérieuse pour réguler les marchés agricoles et contrer l’hypervolatilité des cours des matières premières, dont les effets sont destructeurs pour les agriculteurs, comme le souligne le think tank Momagri. Selon lui (lire page 12), elle est même à contre-courant des grandes politiques agricoles actuelles. ●

Nous sommes également les mieux placés pour les sensibiliser à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Les trois quarts des 800 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde sont agriculteurs ! Cette thématique permet d’aborder plein d’autres sujets, comme la qualité de nos productions, la saisonnalité ou le "bien manger". ●

Pratique

Terre-net Magazine en ligne Vous pouvez retrouver Terre-net Magazine sur internet, avec des liens directs vers des infos complémentaires, des témoignages, des machines en action… Rendez-vous sur

www.terre-net.fr/magazine Terre-net Média L'agriculture d'aujourd'hui

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N°37 - Juin 2014. Tirage : 105000 / ISSN 2112-6690. Crédits photos de la couverture : Fotolia, Terre-net Média. Soucieux de la préservation de l’environnement, la société Terre-net Média sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT. Encarts : Ce numéro comprend six encarts sélectifs : "BIORET", " MECHINEAU ELEVAGE", "ETS DUPUY" et "NBVC" déposés sur la 4ème de couverture", ainsi que "SKY AGRICULTURE" et " MEDRIA" brochés en page centrale. Le numéro comprend également un encart "DURAPLAS" et un encart « AGRILEAD » pour la totalité de la diffusion. Éthique1 Annonceurs & Agences Remise des certificats d'envois postaux

Éthique2 Lecteurs Pas de publi-information dissimulée


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TRI ANGLES Des prises de vue, notre point de vue

Réseaux sociaux

Le top 3

88 % des Français sont membres d’un réseau social(1). Et 54 % des agriculteurs connectés, mais seulement 12 % sont inscrits à titre professionnel(2). Présentation des trois réseaux les plus utilisés. PAR PIERRE BOITEAU // pboiteau@terre-net-media.fr

Facebook : le mastodonte !

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© FOTOLIA

our quoi faire : échanger des messages entre "amis" et publier ou partager des contenus, photos, liens, vidéos, articles… On y trouve aussi des jeux en ligne. Date de lancement : 4 février 2004 dans les universités, ouverture au public le 26 septembre 2006. Combien d’inscrits : 1,23 milliard d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde et 28 millions en France en décembre 2013, selon Facebook. Ce mastodonte est le deuxième site le plus visité au monde et en France (après Google). 18 millions de

Français l’utilisent quotidiennement(1). L’idée reçue : « On sait tout de nous, il n’y a plus de vie privée ! » Non, ça dépend de vous. Rien ne vous oblige par exemple à répondre à toutes les questions de Facebook (lieu de naissance et d’habitation, écoles fréquentées, films préférés, etc.). Ni à tout dire de vous. Et encore moins à poster les photos d’éventuelles soirées un peu trop arrosées ! Vous pouvez créer des groupes d’amis et choisir lesquels ont accès à chacune de vos publications. A vous de rester maître de ce que vous voulez rendre public. ●

Twitter : les gazouillis our quoi faire : échanger des messages de 140 caractères maximum, appelés tweets (ce qui signifie "gazouillis"). On peut y insérer des liens, des photos ou des vidéos. C’est un peu comme des Sms améliorés qui seraient publics. Date de lancement : 21 mars 2006. Combien d’inscrits : 255 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde en mars 2014 selon Twitter, dont 2,3 millions en France(3). Seulement 8 % des membres ont "tweeté" (posté un message) plus de 50 fois.

33 % des Français inscrits habitent en Ilede-France(3). Twitter est surtout utilisé par en politique (y compris en agriculture) et par les médias et les professionnels de l’information. L’idée reçue : « Twitter est plein de signes bizarres, on n’y comprend rien. » En fait, c’est plus simple qu’il n’y paraît. Deux symboles suffisent pour commencer : le # (dit "hashtag"), placé devant un mot-clé, indique le thème et le rend cliquable pour accéder à tous les messages sur ce sujet, et le @ sert à citer une personne (son adresse sur Twitter). ●

Vous voulez réagir ? Retrouvez Pierre Boiteau sur Facebook : http://www.facebook.com/pierre.boiteauterrenetmedia, Twitter : @PBTerrenetMedia, Google+ : http://www.google.com/+PierreBoiteauTerrenetMédia/ ou contactez-nous par mail à redaction@terre-net.fr

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NB : nous verrons prochainement dans d’autres articles comment choisir son réseau social et les choix des agriculteurs.

Google+ (ou G+) : numéro 2 ou fantôme ?

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© FOTOLIA

our quoi faire : échanger des informations, liens, photos ou vidéos en classant ses contacts par "cercles" pour pouvoir limiter ses publications aux gens que l’on choisit (comme sur Facebook). L’outil "hangout" permet de discuter entre 2 à 10 personnes en visio-conférence privée ou publique. Date de lancement : 28 juin 2011. Combien d’inscrits : 359 millions d’utilisateurs actifs dans le monde(4), n°2 derrière Facebook, et 5,3 millions de visiteurs uniques en France(5). G+ semble incontournable… mais peu utilisé. L’idée reçue : « Personne n’y est, il y a des comptes fantômes. » C’est partiellement vrai

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Terre-net Magazine I Juin 2014

puisque beaucoup de membres sont inactifs. Certains sont inscrits sans le savoir car Google attribue un compte G+ à tout créateur d’adresse Gmail. Selon une étude Nielsen, le temps moyen passé sur G+ est de seulement 6 mn 47 par mois en 2013 (contre 6 h 44 pour Facebook). Mais une étude au Québec(6) montre que les adeptes de G+ y passent autant de temps que ceux de Facebook. En agriculture, les centres de gestion du réseau Cer y sont très présents. ● (1) selon l’agence We are Social, janvier 2014. (2) étude agrinautes-agrisurfeurs 2013, Bva-Ticagri pour Terre-net (3) Ipsos/Cgi pour Aura Mundi Argus de la presse 2013 (4) Global Web Index. (5) Médiamétrie 2013 (6) étude Netendances 2012 du Cefrio.


Inscription obligatoire auprès d’un concessionnaire Massey Ferguson

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Votre avenir se décide aujourd’hui À quoi ressemblera l’agriculture de demain ? Comment y trouver toute ma place ? Pour répondre à ces questions essentielles pour l’avenir de l’agriculture et de l’élevage, Massey Ferguson vous invite à partager sa vision du futur à travers un événement privatif international et exceptionnel. Les 19 - 20 - 23 et 24 août, sur le campus de l’Institut LaSalle à Beauvais vous pourrez suivre plusieurs conférences, toucher et conduire les machines Massey Ferguson tout en rencontrant des entreprises leaders dans leur domaine d’excellence.

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TERRE'MOMÈTRE

La température du monde agricole

Smartphones

Les applis sont dans le pré L

agricole Terre-net Bva(1) de mars 2014, contre 39 % en novembre 2012. Deux tiers de ces agri-geeks ont déjà téléchargé des applis en

es agriculteurs prennent peu à peu possession des smartphones : 45 % peuvent surfer sur internet via leur mobile selon le Baromètre

Avez-vous un téléphone portable avec accès à internet (smartphone) ?

lien avec leur activité. Dans ce domaine, les exploitants conservent une longueur d’avance sur le reste de la population française. ●

Avez-vous déjà téléchargé sur votre smartphone des applications utilisées dans le cadre de votre profession (météo, cotations marchés, Oad pour le réglage des matériels agricoles, etc.) ?

O U I 45%

O U I 66% %

NON 14% mais je pense m’équiper d’ici un an

NON 34%

NON 41% ce n’est pas prévu www Source : Baromètre agricole Terre-net Bva(1)

© INFOGRAPHIE TERRE-NET MÉDIA

www

Perspectives d’avenir

Les éleveurs et les jeunes sont les plus confiants L a confiance reviendrait-elle dans les fermes françaises ? D’après le Baromètre agricole Terre-net Bva(1), 21 % des agriculteurs croient en l’avenir de leur

exploitation, soit quatre points de mieux que fin 2013. Les jeunes sont les plus optimistes : 45 % des moins de 35 ans se disent plutôt plus confiants.

30 % des éleveurs également s’estiment moins méfiants. A l’inverse, les céréaliers accusent le coup de la réforme de la Pac : près de la moitié sont plutôt pessimistes. ●

Plutôt plus confiant :

Plutôt moins confiant :

25%

25%

19%

16%

21%

Septembre 2012

Février 2013

Juin 2013

Novembre 2013

Mars 2014

44%

38%

48%

52%

44%

Source : Baromètre agricole Terre-net Bva(1)

(1) Sondage réalisé du 12 au 20 mars 2014 par internet, auprès d’un échantillon de 555 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures/polyculture-élevage/autres : viticulture-arboriculture-maraîchage). Source : Scees.

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© INFOGRAPHIE TERRE-NET MÉDIA

Êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de votre exploitation ?


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OPINIONS

TERRE'MOMÈTRE

Paroles de lecteurs

septembre 2014 à Outarville (Loiret 45)

Extraits des commentaires d’articles sur Terre-net.fr et Web-agri.fr

Une roche miracle NPK : « La vraie bonne nouvelle aurait été d’adopter ce que les Italiens font à Parme depuis plus de 10 ans : ajouter un peu de chabazite à l’alimentation animale. Cette roche volcanique, réduite en poudre, améliore la digestion et le confort des animaux en diminuant drastiquement la production d’ammoniac dans l’air, de nitrates et de phosphore dans les lisiers... Plus d’odeurs désagréables pour le voisinage et moins de pollution de l’air, des cours d’eau, des nappes phréatiques… Le Nouvel Obs, Le Monde, 20 minutes et Ouest-France ont récemment révélé cette approche "100 % naturelle", l’un des secrets les mieux gardés des éleveurs parmesans... L’Italie a résolu ses problèmes d’algues vertes et de nuisances olfactives grâce à cette roche, alors que le phénomène ne fait que s’aggraver en Bretagne. » Source : commentaire de l’article "Filière porcine – Système U noue un partenariat de long terme avec Terrena", publié sur Web-agri.fr.

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« Plus de porte-avions pour faire décoller la recherche » Noyonnais : « Les grands de l’agrochimie peuvent investir dans les produits de biocontrôle pour demain avec les sous gagnés aujourd’hui avec les phytos. Premièrement, la France avait un groupe chimique géant, Rhône-Poulenc : 85.000 salariés sur la planète, parmi les 10 leaders mondiaux de l’agrochimie… mort ! Son pôle agricole a été vendu à l’Allemand Bayer. Nous n’avons plus ce porte-avions pour faire décoller cette recherche. Deuxièmement : l’interdiction des phytosanitaires coupe les vivres à l’expérimentation. Dans toute industrie, les marges sur les produits commercialisés aujourd’hui financent la recherche pour trouver les produits qui seront vendus demain. »

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RENCONTREZ Matthieu ARCHAMBEAUD (spécialiste des couverts végétaux et d’agriculture de conservation)

Source : commentaire de l’article "Biocontrôle – Quand Monsanto se met au bio, Paris s’inquiète", paru sur Terre-net.fr.

Des colzas pour piéger les méligèthes Teddy : « Courant 2013 dans le nord de la France, nous avons mis en place avec le Cetiom et les partenaires régionaux un réseau d’expérimentation d’une vingtaine de parcelles de colza en mélange avec la variété plus précoce Es Alicia. Ceci afin de confirmer les résultats déjà obtenus par l’institut technique dans l’ouest de la France. Nous avons pu mettre en évidence l’effet "piège" d’Es Alicia, puisque nous avons compté entre quatre et cinq fois plus de méligèthes sur cette variété que sur celle associée, dite "d’intérêt" ! Une technique simple (mise en œuvre, coût, conditionnement...) pour lutter contre ce ravageur du colza. D’ailleurs, les agriculteurs de la région ont été nombreux à l’adopter lors des semis 2013. Environ 10 % des surfaces de colza ont été implantées en mélange avec Es Alicia du Nord à la Picardie. »

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Source : commentaire de l’article "Colza – Piéger les méligèthes avec une variété plus précoce", publié sur Terre-net.fr.

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SYNDIC'ARÈNE Le pluralisme des idées

Communication

Le monde agricole doit s’investir davantage Que ce soit pour montrer les difficultés économiques de certaines filières, valoriser son rôle au sein de la société ou faire taire ses détracteurs, le monde agricole ne communique pas assez. C’est en tout cas l’avis de Florence Gandré, en charge de la communication de Terres de Jim, Jean Mouzat, président du Modef et Patrick Durand, président de la coopérative de Boisseaux. PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD CARPON // acarpon@terre-net-media.fr

Florence Gandré

« Terres de Jim, le salon de l’agriculture en plein air » Productrice de bovins et d’ovins viande, Gironde. 116 ha, dont 100 ha de prairies. 50 vaches allaitantes. Brebis de race chamoise. En bio avec vente directe.

T

«

erres de Jim est le nouveau nom du championnat national de labour organisé tous les ans par Jeunes Agriculteurs. En septembre prochain, il s’agit d’une finale mondiale et nous attendons 300.000 visiteurs sur trois jours près de Bordeaux. Une compétition de labour, perçue comme un "sport" de passionnés, attire peu le grand public. Chaque année malgré tout, nous en profitons pour promouvoir la diversité de l’agriculture française, nos savoir-faire et nos productions. Terres de Jim est une sorte de salon international de l’agriculture en plein air, qui reflète sans doute mieux la réalité du monde agricole. Le Sia à Paris est important car il permet aux enfants de découvrir ce qu’est l’agriculture et notamment d’où viennent les aliments qu’ils ont quotidiennement dans leur assiette. Mais son principal défaut : il ne présente que les plus beaux ou les plus gros

animaux de chaque race. Dans nos fermes, les bêtes ne sont pas toutes comme celles-là. Nous devons communiquer davantage sur nos pratiques car les médias dénigrent trop souvent la qualité de notre travail ou donnent une image passéiste de notre profession. Des évènements comme Terres de Jim sont pour nous l’occasion de montrer que nous respectons l’environnement, mais aussi que nous exerçons un métier "dans le vent". Grâce à la vente directe, je précise tout cela aux consommateurs. Vendre soi-même son produit est en fait le meilleur moyen de communiquer. » ●

Jean Mouzat

« Nous devons mieux expliquer nos difficultés à vivre de ce métier » Modef

© JEAN MOUZAT

Eleveur de bovins viande, Corrèze. 200 ha (prairies, céréales et pommes de terre de consommation), 100 vaches allaitantes limousines, production de broutards et d’animaux finis.

N

«

os concitoyens s’intéressent beaucoup à notre activité car nous sommes à l’origine de ce qu’ils mangent. Mais paradoxalement, ils ne mesurent pas à sa juste valeur le rôle que nous jouons dans la société. De même, nous n’insistons pas suffisamment sur l’enjeu de l’alimentation pour un pays comme le nôtre. Ni sur nos difficultés à vivre correctement de notre métier. Certes, nous nourrissons la population et entretenons les paysages qui font la richesse de la

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Terre-net Magazine I Juin 2014

France, mais pour quelle rémunération ? Au Modef, nous essayons de sensibiliser le grand public à cette problématique : chaque été, nous organisons Place de la Bastille à Paris une vente solidaire de fruits et légumes, c’est-à-dire à leur juste prix. Les Français sont toujours plus nombreux à se rendre au Salon de l’agriculture à Paris. Nous devons donc être présents pour répondre à leurs multiples interrogations. Malheureusement, ce n’est qu’une vitrine publicitaire où l’on n’expose que ce qu’il y a de mieux dans notre métier. Partout en France, plein d’évènements montrent davantage le vrai visage de notre profession. Je regrette par ailleurs que les agriculteurs aient peu à peu abandonné les conseils municipaux. Ce sont pourtant des lieux d’expression essentiels. Dans l’agglomération de Tulle, qui comprend 37 communes rurales, je suis le seul maire agriculteur. Avec de moins en moins de producteurs dans les instances locales, il est plus compliqué de faire connaître toutes les manifestations agricoles de la région. » ●

© FLORENCE GANDRÉ

Jeunes Agriculteurs


Patrick Durand

« Ne pas laisser la place à nos détracteurs » Non syndiqué Céréalier, Loiret. 186 ha de blé améliorant, betteraves, maïs pop-corn, orge de brasserie, pois protéagineux.

© PATRICK DURAND

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septembre 2014 à Outarville (Loiret 45)

Ntée cachée durant des

otre profession est res-

décennies sans communiquer. Si bien que la plupart du temps, le monde agricole ne s’exprime qu’en réaction à des attaques médiatiques. Les journalistes ne parlent d’agriculture qu’en période de crise. L’image qu’ils diffusent est trop souvent négative.

Lors de la réforme de la Pac de 1992, nous n’avons pas assez expliqué l’importance de la politique agricole commune pour l’ensemble de la population. Pas étonnant que certains nous reprochent de n’être que de simples bénéficiaires de subventions. Même chose concernant l’utilité des produits phytosanitaires. Notre manque de communication sur ces sujets laisse le champ libre à nos détracteurs. Pourquoi ne pas évoquer le poids économique de notre secteur, l’amélioration de nos pratiques ou notre rôle en termes d’aménagement du territoire ? L’artisanat a su mettre en avant ses atouts. Grâce à une cotisation obligatoire pour tous les artisans, cette filière arrive à récolter plusieurs millions d’euros par an pour financer une communication globale. Une bonne idée qui pourrait être reprise par le monde agricole. Mais, entre les productions végétales et animales, les systèmes conventionnels ou biologiques, les filières longues ou les circuits courts, difficile de communiquer d’une seule voix. En attendant, les choses bougent. Coop de France, entre autres, a initié une démarche volontaire intéressante auprès des coopératives. A la clé : une campagne de communication positive à la télévision pendant trois ans. Un bon début. » ●

Trois avis par mois Tous les syndicats sont sollicités, à tour de rôle, afin de garantir le pluralisme.

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IMPACT

Votre horizon

Tribune de Jacques Carles, délégué général de Momagri(1)

« Le nouveau Farm Bill américain garantit dix ans de revenu » La Pac est à contre-courant des grandes politiques agricoles actuelles. La réforme de la politique agricole américaine en est une nouvelle démonstration. En pleine négociation de l’accord de libre-échange Usa/UE, cette situation se traduira par une fragilité accrue pour les agriculteurs de l’Union européenne. PAR JACQUES CARLES, DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE MOMAGRI // RUBRIQUE RÉALISÉE PAR FRÉDÉRIC HÉNIN // fhenin@terre-net-media.fr

«

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Ainsi, le nouveau Farm Bill confirme le pragmatisme des Américains. Si un mécanisme n’est plus adapté, il est supprimé. C’est ce qui est arrivé aux aides directes découplées, au profit d’un recentrage sur des dispositifs assurantiels, autant dire sur des soutiens couplés à la production et au marché.

Une politique axée sur la couverture des risques Autre incongruité pour les Européens : le budget de 956 milliards de dollars, autorisé pour les 10 prochaines années, pourra en réalité être dépensé sur les cinq ans qui viennent. De nouveaux engagements budgétaires seront alors inscrits en 2018 en fonction des dépenses réalisées depuis 2014. C’est ainsi qu’entre 2008 et 2013, 972 milliards dollars ont été dépensés, soit le double de ce qui aurait dû l’être si la consommation budgétaire avait été linéaire. On est très loin des pratiques européennes qui fixent une enveloppe pluriannuelle qui, elle, ne peut pas être dépassée ! Mis à part les postes de l’aide alimentaire interne et du soutien aux biocarburants, qui sécurisent une partie de l’écoulement de la production agricole américaine, ce qui constitue une forme de régulation, les législateurs ont concentré leur action sur la couverture des risques, exogènes ou 12

Terre-net Magazine I Juin 2014

Le nouveau Farm Bill est « une affirmation politique de la place stratégique de l’agriculture » aux Etats-Unis, selon Jacques Carles, délégué général de Momagri.

endogènes, à travers les chapitres I et XI de la loi de programmation (lire l’encadré page 13). Ainsi les assurances, avec près de 70 % des dépenses budgétaires hors aides alimentaires internes, deviennent la pierre angulaire du système de soutien américain. En complément de l’assurance récolte, les agriculteurs auront accès à des dispositifs de soutien des prix ou du revenu, voire pour les éleveurs laitiers, à une assurance sur les marges ; ce qui leur garantira un revenu qui les met à l’abri des risques climatiques et de marché. Et si le nouveau Farm Bill était le meilleur ambassadeur des agriculteurs européens pour donner un cap stratégique à la politique agricole commune ? A ce jour, celle-ci est complètement à contre-courant de la politique américaine puisque près de 60 % de nos soutiens sont des paiements directs découplés, même si des mécanismes de flexibilité complexes et conditionnels offrent des voies de contournement (verdissement, paiements redistributifs jeunes, aides couplées). La Pac programmée jusqu’en 2020 ne protège pas les exploitants agricoles européens de l’instabilité des marchés qui, depuis les années 2000, se renforce pour diverses raisons (financiarisation des marchés, accroissement de la mondialisation, jeu particulier de la Chine…). En effet, notre seul programme

destiné à faire face à des perturbations de marché n’est doté que de 300 millions d’euros par an. Bien insuffisant pour être efficace. Les producteurs européens ne sont pas non plus portés par la même volonté politique que leurs concurrents américains, brésiliens, chinois… pour être compétitifs sur le marché mondial. Loin de plaider en faveur d’un Farm Bill à l’européenne, une politique agricole étant d’abord le reflet de spécificités agronomiques, sociétales, économiques et culturelles, Momagri suggère de donner un nouveau cap stratégique à la Pac, en mettant à profit la période qui s’ouvre jusqu’à la révision du cadre budgétaire européen en 2017. Sachant que les experts s’accordent pour reconnaître que l’instabilité des marchés agricoles et la compétition internationale se durciront, il devient urgent de provoquer une prise de conscience : la Pac ne peut plus rester à contre-courant des autres grandes politiques agricoles de la planète.

Ebranler l’édifice des certitudes bruxelloises Momagri, qui mène des actions visant à ébranler l’édifice des certitudes bruxelloises, s’étonne de la désinformation qui règne au sein des institutions de

© MOMAGRI

n agriculture, we trust. Plus qu’une politique agricole, le nouveau Farm Bill est le symbole d’une union nationale. Car ce "couteau suisse", comme vient de le rappeler Barack Obama, soutient les agriculteurs tout en assurant le rayonnement international de l’agriculture américaine et en jouant un rôle sociétal large avec l’aide alimentaire(2). C’est la raison pour laquelle aucune révolution n’a ébranlé la politique agricole américaine. Mieux, les farmers ont l’assurance d’un revenu garanti pour les 10 ans à venir.


IMPACT l’UE. Les hauts fonctionnaires européens sont convaincus que tout mécanisme anti-crise, voire contracyclique, est incompatible avec l’Omc et créerait un brouillage inacceptable des signaux des marchés. Le nouveau Farm Bill apporte une démonstration contraire et éclatante à ces objections. Naïveté, dogmatisme, incompétence ou bien refus de voir la réalité en face ? Quoi qu’il en soit, son vote est une nouvelle affirmation politique de la place stratégique de l’agriculture aux Etats-Unis.

(1) Le Mouvement pour une organisation mondiale de l’agriculture, créé en 2005 et présidé par Pierre Pagesse, est un think tank qui réunit des responsables du monde agricole et des personnalités d’horizons extérieurs (santé, développement, stratégie et défense…). Son objectif est de promouvoir une régulation des marchés agricoles en fournissant des analyses objectives, en élaborant de nouveaux outils d’évaluation (modèles économiques, indicateurs…) et en formulant des propositions concrètes pour une politique agricole

Espérons que le Farm Bill contribuera à démontrer, aux responsables bruxellois, la pertinence d’une politique qui apporte aux agriculteurs des réponses aux aléas des marchés, du climat et à la compétitivité internationale. Au risque de n’obtenir qu’un accord déséquilibré de libre-échange avec les Usa. C’est en tout cas dans ce sens que Momagri proposera en juillet 2014 un nouveau cap stratégique pour la Pac 2020, qui serait refondue autour d’un dispositif contracyclique, stabilisateur des revenus et qui ne coûterait pas plus cher qu’actuellement… tout en étant largement compatible avec les engagements européens vis-à-vis de l’Omc. » ●

et alimentaire internationale. Momagri prône une gouvernance mondiale de l’agriculture qui concilie le libreéchange et la régulation. Source : www.momagri.org (2) L’aide alimentaire interne américaine consomme près de 80 % du budget du Farm Bill. Pilier de la politique de sécurisation de l’offre, elle est délivrée principalement par l’intermédiaire de bons d’achat de denrées. En mars 2013, 47,7 millions de personnes en bénéficiaient (le seuil symbolique de 40 millions de bénéficiaires a été dépassé en 2010).

Où vont près de 99 % des soutiens publics américains ? Ils servent à abonder les quatre chapitres suivants du Farm Bill (sur les 12 qu’il comporte). - Chapitre I : programmes grandes cultures Ce chapitre rassemble les filets de sécurité assurantiels de chiffre d’affaires, gratuits, connus sous les intitulés "marketing loans", "price loss coverage" (Plc), "agricultural risk coverage" (Arc comté(3) + Arc individuelle). Il dispose d’un budget de plus de 44 milliards de dollars. - Chapitre II : environnement Doté d’un budget de 57 milliards de dollars, il subit une réduction du nombre de ses programmes de 23 à 13, avec une érosion budgétaire de 1 %. - Chapitre IV : aides alimentaires internes Il conserve près de 80 % du budget total avec 756 milliards de dollars (- 8,6 milliards comparé

CEUX QUI SAVENT COMPTER ONT CHOISI UN CAT

au précédent Farm Bill). Emblématique, le supplemental nutrition assistance program (Snap) est bien plus qu’une aide alimentaire. C’est aussi un dispositif d’écoulement de la production car les Américains achètent des aliments produits à plus de 90 % sur le territoire national. - Chapitre XI : assurances agricoles Avec plus de 89 milliards de dollars alloués, il complète la panoplie d’outils du chapitre I qui protègent les farmers de l’instabilité des marchés et de la volatilité des intrants. Le supplemental coverage option (Sco) et le stacked income protection plan (Stax) figurent parmi les nouveaux produits d’assurance dont les primes sont subventionnées. (3)

Division

territoriale

plus

petite

qu’un

état,

administrée par un gouvernement local. Source : FranceAgriMer

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CHAMP PLANET’TERRE

Passe et impasse

Agriculture biologique : la machine est en route Obihiro

Les enjeux de l’agriculture biologique sont d’abord écologiques avec l’adoption de pratiques durables, essentielles pour maintenir des activités de production. En Australie comme dans les régions de la planète où l’écosystème est fragilisé. L’amélioration de la qualité de vie n’est pas partout la priorité. PAR AMANDINE VIGNANDEL, ÉLÈVE INGÉNIEUR À PURPAN, AVEC FRÉDÉRIC HÉNIN // fhenin@terre-net-media.fr

En Australie Peter et Lisa Wippell, polyculteurséleveurs à Monto (Queensland)

L’avenir de l’agriculture sera biologique

L’Australie, 3e exportateur mondial de viande bovine, a exporté 1,5 Mt équivalent carcasse en 2013.

«L

© AMANDINE VIGNANDEL

’avenir de l’agriculture australienne repose sur le retour à l’agronomie et sur l’agro-écologie. » Convertis en bio depuis 2009, Peter et Lisa Wippell, polyculteurs-éleveurs sur 2.000 ha à Monto, regrettent que ce point de vue ne soit pas davantage partagé par les agriculteurs du Queensland. Mais la machine est en route. Selon eux, l’avenir de l’agriculture australienne ne peut être qu’écologique et biologique. Pas seulement pour des raisons idéologiques mais par pragmatisme, car sa pérennité dépend forcément de l’adoption de mesures de conser-

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vation et de protection des sols pour préserver leur fertilité. Enfin, les produits bio sont en phase avec la demande des consommateurs. Le secteur est porteur en Australie puisqu’il représente un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars australiens, avec un taux de croissance estimé entre 10 et 25 % selon les circuits de distribution.

Fidèles à leurs convictions 2 % de l’agriculture du pays en bio

« En regardant des champs convertis en bio, qui pourrait encore douter des atouts de l’agriculture biologique ? Les techniques culturales bio sont favorables à la structure du sol et renforcent le taux de matière organique, ce qui est indispensable au maintien d’un taux d’humidité satisfaisant », assurent Peter et Lisa. Pourtant, de nombreux éleveurs australiens restent encore persuadés qu’il suffit de raser et de brûler la végétation arbustive et arborée pour renouveler les prai-

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ries et avoir de l’herbe en abondance. Or ces pratiques détruisent le potentiel de production des terres au lieu de le régénérer. Mis à nu, les sols ne retiennent plus l’humidité en période de pluies et la végétation a beaucoup de mal à se regénérer. Les paysages, jonchés d’arbres calcinés ou couchés, laissent penser qu’une tornade dévastatrice est passée. Par rapport aux plaines qui l’entoure,

La Sau australienne couvre 400 millions d’hectares, soit 53 % de l’île-continent. Mais seules 2 % des exploitations sont certifiées bio. Toutefois, les pouvoirs publics ambitionnent de multiplier leur nombre par cinq d’ici 2020. La progression du marché des produits biologiques est en grande partie due à une prise de conscience des ménages concernant leur alimentation, avec une volonté de "manger mieux" et plus sain. Source : www.agencebio.org

© FOTOLIA

Monto


CHAMP PLANET’TERRE

25.000 agriculteurs bio au 1er semestre 2013

Eépingle du jeu en France malgré la

la surface agricole certifiée a progressé de 12 % pour atteindre 1,03 Mha, dont 855.600 ha certifiés biologiques et 177.300 ha en conversion. Les parcelles conduites en bio représentaient fin 2012 plus de 3,7 % de la sole agricole française.

n 2013, le bio a continué à tirer son

morosité du marché alimentaire selon l’Agence bio, qui rend compte plusieurs fois par an de l’évolution de la production, de la transformation et de la commercialisation des produits issus de l’agriculture biologique. Le marché bio, « multiplié par deux en cinq ans, a poursuivi son développement en 2013 avec une croissance au moins équivalente à celle de 2012 et un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros, contre 4,1 milliards un an auparavant ».

En tête des régions françaises converties à l’agriculture biologique : Rhône-Alpes avec 2.704 exploitations bio (+ 6 % par rapport à 2011), talonnée par le LanguedocRoussillon et Midi-Pyrénées. En ajoutant Paca et Aquitaine, ces cinq régions regroupaient plus de la moitié des fermes françaises bio et 49 % des surfaces.

Doubler les surfaces en bio d’ici 2017

Toujours selon l’Agence bio, la barre des 25.000 producteurs bio ou en conversion a été franchie au 1er semestre 2013 et

Les deux tiers des superficies bio étaient couvertes de prairies ou dédiées aux cultures fourragères et 20 % étaient cultivées de céréales et d’oléoprotéagineux. Le nombre d’élevages et de troupeaux certifiés bio et en conversion a également

vouées aux grandes cultures, l’exploitation de Peter et de Lisa est un îlot de verdure, composé d’une flore et d’une faune riches. Une biodiversité sauvegardée puisqu’ils produisent eux-mêmes leurs semences fourragères. Un couvert végétal permanent réduit l’érosion des sols et la lixiviation de l’azote et retient également les nutriments. Enfin, grâce à l’absence d’utilisation de produits chimiques, la qualité de l’eau est exceptionnelle.

aux antibiotiques est limité. La mortalité est aussi plus forte. Ainsi, le revenu par animal est presque identique à celui dégagé en conventionnel. Mais il est plus régulier, la demande soutenue pour les produits biologiques n’étant pas soumise aux aléas conjoncturels.

Conduisant un modèle de production respectueux de l’environnement, Peter et Lisa sont fidèles à leurs convictions. Ils élèvent 850 bovins viande pour l’exportation et 250 porcs vendus localement, l’Australie n’exportant pas de porcins.

Multiplier par deux la production de porcs

Les 250 porcs produits sur la ferme s’inscrivent dans la même dynamique écologique et biologique. Commercialisés Malgré son succès infrais en circuit court, contestable auprès des ils font la réputation du “Créer de la consommateurs austracouple d’éleveurs sur les liens, l’agriculture bio- valeur ajoutée sur marchés, dans les superlogique reste une niche, marchés et auprès des resl’exploitation„ comme dans les autres taurateurs, de plus en plus grands pays agricoles, de consommateurs austraavec des produits très bien valorisés. Un liens optant pour des produits de qualité. jeune bœuf de 30 mois (260 à 280 kg) est vendu 465 dollars australiens comparé à Puisque les porcs sont appréciés des 290 dollars pour des animaux similaires clients et sécurisent les revenus de l’exen élevage conventionnel. Mais élever des ploitation, Peter et Lisa projettent de doujeunes bovins bio génère d’importants bler la production pour abattre 500 anicoûts de production puisque le recours maux par an. Ils ont aussi l’intention de

augmenté. Toujours fin 2012, la part d’animaux élevés en bio dans le cheptel national variait de 0,7 % pour les porcins à plus de 7 % pour les poules pondeuses et même jusqu’à 11 % pour l’apiculture (nombre de ruches). On dénombrait 117.000 vaches laitières et 107.000 vaches allaitantes bio ou en conversion, soit 8 % du cheptel bovin français. En ovins, les 200.000 brebis représentaient 7 % du troupeau national. Le plan Ambition bio 2017, présenté le 31 mai 2013 par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, prévoit de doubler la surface agricole convertie en bio d’ici quatre ans. Pour ce qui est de la réforme de la Pac après 2015, les agriculteurs bio toucheraient les aides du premier pilier comme n’importe quel autre exploitant. Auxquelles s’ajoutent celles du second pilier qui relèvent spécifiquement de l’agriculture biologique. ● PAR FRÉDÉRIC HÉNIN

construire un laboratoire de transformation pour fabriquer davantage de sortes de charcuterie. En créant de la valeur ajoutée sur la ferme, les éleveurs, âgés de 45 et 43 ans, pensent trouver les ressources nécessaires pour installer leurs enfants. ●

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© AMANDINE VIGNANDEL

En France

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INFLEXION

La valeur ajoutée est à vous

Stocker sa récolte à la ferme ne s’improvise pas.

Stockage à la ferme © TERRE-NET MÉDIA

Les raisons d’investir L’éloignement de l'organisme de collecte, le souhait d’alloter sa récolte et/ou de garder la liberté de commercialisation de ses céréales… Les raisons qui poussent les agriculteurs à stocker leurs grains chez eux sont multiples. Une fois la décision prise, reste à choisir entre le stockage à plat ou en cellules. PAR CAMILLE GAUTHIER AVEC MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr

«C

omparé aux 10 dernières années, les agriculteurs semblent à nouveau vouloir investir dans le stockage des céréales à la ferme et ce, pour plusieurs motifs », souligne Etienne Losser, ingénieur d’études au pôle stockage des grains chez Arvalis-Institut du végétal. « En France, nous avons globalement un déficit en capacité de stockage et les organismes stockeurs manquent souvent de place. Il est aussi plus facile d’alloter chez l’agriculteur lors de la moisson, en isolant la récolte d’une variété donnée dans une cellule, que de le faire chez le collecteur. Les agriculteurs, qui stockent chez eux, participent alors à l’effort collectif pour accroître les capacités de stockage et améliorer l’allotement. »

Pas d’attente à la moisson « Les producteurs choisissent aussi de stocker leurs céréales à la ferme pour rester plus libres quant à leur commercialisation. Ce n’est pas forcément vrai, mais ils estiment qu’ils pourront ainsi mieux valoriser leur production et mieux profiter des hausses du marché. Un sentiment qui se développe suite à la forte augmentation de la volatilité ces dernières années. Par ailleurs, des agriculteurs stockent leur récolte sur l’exploitation car celle-ci est

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trop éloignée des silos de leur organisme stockeur. A l’inverse, d’autres exploitent des parcelles plus proches du site de collecte que de leur propre corps de ferme. » « Enfin, les chantiers de récolte se sont accélérés, ce qui conduit parfois à l’engorgement des points de collecte. Pour éviter les files d’attente à la coopérative ou chez le négociant, certains exploitants préfèrent stocker chez eux. Quoi qu’il en soit, le stockage à la ferme a un coût et ne s’improvise pas, au risque de voir son capital se dégrader et donc se déprécier. » Une fois la décision prise de stocker ses céréales, encore faut-il choisir le type d’installation. Le montant de l’investissement est bien sûr à prendre en compte. Une étude conduite par ArvalisInstitut du végétal montre que pour de petites capacités, 150 t par exemple, investir dans un stockage à plat ou en cellules, entièrement équipé dans les deux cas, revient pratiquement au même, 137 €/t pour le stockage à plat et 147 €/t en cellules(1). En revanche, à mesure que la capacité augmente, le stockage à plat devient de plus en plus compétitif : 143 €/t contre 235 €/t en cellules(1). Sachant que dans l’étude d’Arvalis, le stockage en cellules permet d’automatiser aussi bien les

opérations de remplissage que de vidange et surtout l’évacuation du grain (présence de manutention). Les cellules offrent aussi la possibilité d’intégrer un nettoyeur à grains qui facilite le passage de l’air de ventilation.

La température mieux suivie en cellules Sur le plan purement pratique, les deux modes de stockage présentent des avantages et des inconvénients. « Le stockage à plat revient en général moins cher et est plus modulable, explique Etienne Losser. Le hangar avec dalle en béton peut servir à autre chose, hors période de stockage. Construire des cellules verticales mobilise une certaine surface dans les corps de ferme que l’on ne peut pas réutiliser entre deux saisons. » La gestion du stockage diffère également selon les installations. « Les cellules permettent de mieux suivre la température des grains avec la présence, par exemple, de capteurs tous les mètres, précise l’ingénieur. Les céréales sont aussi refroidies plus facilement par ventilation. » « Gérer le refroidissement est souvent plus fastidieux en stockage à plat : il faut creuser des caniveaux dans la dalle béton ou installer des gaines de ventilation hors sol. Les premiers étant plus pratiques mais plus chers


INFLEXION que les secondes qui, elles, compliquent le sol et donc la récolte suivante », remarque déchargement des bennes puis la reprise des aussi le spécialiste d’Arvalis. Concernant grains au télescopique et au les temps de travaux et godet. Il faut veiller à passer “Mieux valoriser sa la praticité, les jours entre les gaines pour ne pas et de sortie des production et éviter d’entrée céréales, les deux modes les abîmer. » Lorsque la dalle béton est réemployée les files d’attente„ de stockage semblent entre deux périodes de équivalents. « Vider stockage, quelques précautions s’imposent. la remorque sur une dalle béton et la « Si elle accueille du matériel, attention reprendre au godet ne mobilisent pas aux chocs et aux rainures. Et aux fuites plus de temps et de personnes que la d’huile ou de graisse qui souilleraient le vider dans une fosse, les céréales étant

ensuite acheminées vers la cellule via une vis sans fin. » Reste à assurer un stockage de qualité, en prenant toutes les mesures nécessaires pour refroidir correctement les céréales. ● (1) Tous ces coûts ont été réactualisés en 2014.

Sur le web : Lire l’interview d’Arnaud Fleury d’Agri Consult (société spécialiste du stockage des grains), sur www.terre-net.fr/mag/37stockage

INITIATIVE Jean-Pierre Bouchet à Orveau-Bellesauve dans le Loiret

« Les cellules exploitent mieux l’espace »

«Jmes récoltes de grains car je suis en

e stocke chez moi l’ensemble de

C’est pourquoi j’ai opté pour de petites installations. Je produis l’équivalent de agriculture bio et ma coopérative Biocer 200 t de semences par an, qui ne restent est trop éloignée de l’exploitation. Je que quelques jours en cellule, le temps dispose aujourd’hui d’une capacité de de constituer un lot. Comme la station stockage de 350 t, répartie en deux aires de de semences de l’union de coopératives stockage à plat de 125 et 60 t et le reste en à laquelle adhère Biocer est à quelques sept cellules différentes. Notre assolement kilomètres seulement de chez moi, les lots comprend des cultures assez diversifiées, peuvent être livrés facilement. La cellule du blé, du lin oléagineux, des lentilles, de dédiée aux semences est ainsi remplie l’orge de brasserie, de l’avoine à flocons, et vidée à plusieurs reprises en cours de Ann AGRI en - TerreNetMag 200x135 05_2014_Mise en page 26/05/14 Page1pour des FAP féveroles et des semences sous contrat. campagne. Je1n’ai pas de15:18 préférence

l’un ou l’autre des modes de stockage. Si ce n’est que le stockage à plat prend finalement un peu plus de place. Les cellules sont installées dans un bâtiment assez haut, ce qui permet de mieux exploiter l’espace, alors qu’à plat, le stockage est limité à 3 m. Je cultive 110 ha, dont 35 à 40 % de luzerne chaque année. A plat, je n’aurais pas assez de capacité de stockage pour toute ma récolte. » ●

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Céréales françaises

Que deviennent les grains sortis de vos champs ? Après avoir dévoilé les différentes utilisations des céréales françaises dans Terre-net Magazine n°30, voici un zoom sur celles du blé tendre, du maïs, de l’orge et du blé dur. PAR MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr

Industrie de l’alimentation animale 5,0 Mt

Exportations d’amidon de blé tendre en valeur grains 2,0 Mt

5% Autoconsommation, stock à la ferme 2,2 Mt

13%

6% Meunerie 5,6 Mt

15% 2% 2% Exportations de blé tendre dans le reste du monde 8,5 Mt

23%

8%

Exportations de farine en valeur grains 0,8 Mt

Amidonnerie Glutennerie 2,9 Mt

5% Exportations de blé tendre vers l’UE 7,6 Mt

E

n 2011, 5 Mha ont été consacrés au blé tendre en France. La récolte s’est élevée à 34 Mt, dédiées principalement à l’alimentation animale, à la fabrication de pain et à l’amidonnerie. Lors de la campagne 2011/2012, 16,2 Mt de blé tendre ont été exportées (en grains), soit 44 % de la production, dont 8,5 Mt vers les pays tiers (cf. graphique), en particulier vers l’Afrique du Nord et centrale. La meunerie a utilisé 15 % du blé tendre français (5,6 Mt) et l’alimentation animale 13 % (5 Mt).

Deuxième producteur européen de blé dur En maïs grain, notre pays est le premier producteur de l’UE en volume (15,7 Mt de 2012) et le deuxième en surface (1,6 Mha) derrière la Roumanie. 80 % de la production est destinée à l’alimentation animale. Pour ce qui est de l’orge, sur les 10 Mt récoltées en moyenne tous les ans, un 18

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Bioéthanol 1,7 Mt

21%

tiers correspond à de l’orge de brasserie (3,5 Mt), affectée à 75 % à l’exportation (2,6 Mt). En 2011/2012, 45 % de la production française d’orge (tous types) a été exportée vers l’Union européenne, 11 % ailleurs dans le monde, 22 % a été stockée ou autoconsommée à la ferme, 21 % est partie vers les malteries et 16 % vers les industries d’aliment du bétail. Enfin, concernant la production de blé dur, la France arrive en deuxième position en Europe après l’Italie, avec 2,4 Mt produites en 2012. 1,4 Mt ont été directement exportées sous forme de grains : 45 % vers l’UE et 55 % vers les pays tiers, principalement du Maghreb. 611.050 t ont été transformées par la semoulerie industrielle, parmi lesquelles 126.407 t ont été exportées sous forme de semoule, plaçant la France au premier rang des exportateurs européens. ● Sources : la brochure "Des chiffres et des céréales" de Passion Céréales (Douanes françaises, FranceAgriMer, Malteurs et brasseurs de France, Ssp, Eurostat, Usda, Maïz’Europ, Fao).

Les utilisations du blé tendre français

Le convertisseur des céréales 25.000 : c’est la quantité de baguettes de 250 g, ou 900.000 la quantité de biscuits petit-beurre, que permet de fabriquer un hectare de blé tendre et ce, grâce aux 5,5 t de farine produites. 7.700 : c’est la quantité de paquets de pâtes de 500 g, soit 3,85 t de pâtes, que permet de fabriquer un hectare de blé dur. 140.000 : c’est le nombre de verres de 25 cl de bière (soit 35.000 l au total) que produit un hectare d’orge de brasserie. 50.000 : c’est le nombre de sachets de pop-corn de 100 g que permet de produire un hectare de maïs. 4,5 : c’est la quantité de viande (en t) que produit un hectare de céréales, grâce aux 13 t d’aliments qu’il permet de fabriquer.

Sur le web : D'autres données et infographies sont disponibles sur www.terre-net.fr/mag/37cereales

© WATIER-VISUEL // INFOGRAPHIE TERRE-NET MÉDIA // SOURCE : PASSION CÉRÉALES

Autres (semences, pertes) 0,7 Mt


Fin des quotas en France

27,3 milliards de litres de lait en 2020 La restructuration de l’élevage laitier français se poursuit avec, en perspective, une nouvelle baisse du nombre d’exploitations et une hausse de la taille moyenne des troupeaux. PAR FRÉDÉRIC HÉNIN // fhenin@terre-net-media.fr

Ldéjà des capacités de production supplémentaires

aux éleveurs. La progression des effectifs de vaches laitières et de génisses, observée dans les exploitations françaises ces derniers mois, traduit cette tendance. Et en produisant plus, les élevages laitiers seront encore plus compétitifs. Selon l’Institut de l’élevage, 100.000 l de lait supplémentaires génèreraient un gain de 8 €/1.000 l collectés, car les charges fixes seraient mieux réparties. En 2020, les éleveurs français pourraient produire 27,3 milliards de litres de lait, c’est-à-dire quatre milliards de plus qu’en 2013. Et d’après Christophe Perrot, du département économie, ils sont déjà bien placés par rapport aux Néo-zélandais, leurs principaux concurrents sur le marché des produits laitiers à l’export.

De lourds investissements Mais à moyen terme, la concentration de la production laitière sera conditionnée par des choix politiques (1 er et 2 e pilier de la Pac), par les règles environnementales en vigueur et par l’organisation de la filière. Pour certains experts, la marge d’évolution est grande. A ce jour, la France est le pays de l’UE où la production de lait de montagne est la plus importante. L’augmentation continue de la taille des élevages modifiera par ailleurs profondément la gestion des troupeaux de plus de 100 vaches. Les chefs d’exploitation auront besoin de capitaux pour s’agrandir sans garantie sur le prix du lait pour rentabiliser les investissements. Toutefois, en zone de montagne, des petits élevages de 30 vaches subsisteront. En fait, le nombre total d’exploitations laitières en activité d’ici 2035 (entre 20.000 et 43.000 contre 76.000 à ce jour) dépendra d’abord du taux de remplacement des éleveurs en fin de carrière et de l’attractivité de la profession. ●

© TERRE-NET MÉDIA

Source : d’après la conférence "Grand angle lait", organisée par l’Institut de l’élevage.

En produisant plus, les élevages laitiers français seront plus compétitifs.

Terre-net Media - Studio Agri

a fin des quotas laitiers en 2015 offre d’ores et


PERFORMANCE PRODUCTION Vos challenges techniques

Blé et colza

Les promesses des sélectionneurs Elargir les ressources génétiques, exploiter des pistes de sélection complètement nouvelles, explorer d’autres voies de création d’hybrides... Dans leurs laboratoires et leurs stations de sélection, les semenciers préparent les variétés de blé et de colza de demain. PAR CAMILLE GAUTHIER AVEC MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr

Les enjeux pour l’agriculteur

« Les conséquences du dérèglement climatique sur les cultures limitent la perception du progrès génétique. »

«

Dpotentiel du colza est de 45 à 50 q/ha,

ans un département comme l’Oise, le

voire 60 q. Le problème depuis quelques années : un aléa extérieur vient systématiquement empêcher l’obtention d’un tel rendement. Soit il fait trop chaud ou trop sec, soit il pleut trop et une maladie se manifeste… Je crois que les hybrides constituent un bon support de sélection en colza. Comme pour le phoma, les sélectionneurs doivent continuer à travailler sur le rendement, la résistance au stress hydrique et aux maladies. Des recherches importantes sont conduites pour faire progresser la teneur en huile et la qualité, mais ce sont des améliorations que nous ne percevons pas à notre échelle. En blé, on entend souvent dire que les rendements stagnent. Ce n’est pas tout à fait vrai. Ils continuent à augmenter légèrement tous les ans, même si la progression n’est pas aussi marquée que dans les années 1980. Mais avec le dérèglement climatique, les conditions météo ne permettent plus aux producteurs de percevoir le progrès génétique. Aujourd’hui, nous avons besoin de plus de rendement bien sûr, mais également de plus de protéines. Tout le monde le crie haut et fort : la qualité des blés français pèche. Or on sait que 20

Terre-net Magazine I Juin 2014

Sans aller jusqu’aux hybrides, le blé, qui faisait figure de parent pauvre de la sélection au cours des années 1990 – 2000, retrouve de l’intérêt aux yeux des sélectionneurs.

le premier paramètre pour faire de la protéine, c’est la variété. Avec Ecophyto 2018, les sélectionneurs ont fortement orienté leurs programmes vers la résistance aux maladies. Tout en continuant à accroître la productivité, il faut qu’ils prennent davantage en compte les caractéristiques qualitatives pour que nous puissions rester compétitifs à l’export. Les blés hybrides sont des types variétaux intéressants, mais très contraignants à produire. Bien que la multiplication de semences se développe un peu tous les ans, leur mode de production sera toujours un frein à un accroissement conséquent des surfaces comme c’est le cas en orge. Mais je sais que les sélectionneurs planchent sur d’autres modes de production des blés hybrides. »

L’avis des experts

Xavier Pinochet du Cetiom, Michel Renard de l’Inra, le Gnis et plusieurs entreprises semencières.

D

epuis quelques années, la sélection du colza ne vise plus seulement la productivité comme l’ont souligné Xavier Pinochet du Cetiom et Michel Renard de l’Inra de Rennes dans la revue Ocl(1). « La société est de plus en plus exigeante vis-à-vis

de l’agriculture, indiquent-ils. Il faut produire toujours plus avec des marchés diversifiés… tout en respectant l’environnement, en améliorant les bilans énergétiques et en réduisant l’utilisation des produits de protection des plantes. Face à ces défis nombreux et difficiles, la génétique apparaît comme un levier de premier plan, si elle arrive à hiérarchiser ses objectifs et à répartir ses moyens. »

En colza, déployer de nouvelles approches « Néanmoins, la productivité reste un élément majeur pour lequel des approches nouvelles doivent être déployées », reconnaissent les deux chercheurs. Ils insistent en particulier sur l’intérêt d’optimiser l’effet hétérosis des hybrides en sélectionnant séparément les mâles et les femelles, ou encore d’élargir la variabilité génétique à partir des sources encore non utilisées de l’espèce colza, mais aussi de navette et de chou dont le croisement est à l’origine du colza. Ils suggèrent par ailleurs de chercher à limiter l’égrainage et à améliorer la nutrition azotée et l’interception du rayonnement lumineux. Selon eux, la génétique a un rôle primordial à

© TERRE-NET MÉDIA

© THOMAS BOURGEOIS

Thomas Bourgeois Agriculteur à Léglantiers (Oise).


PERFORMANCE PRODUCTION toujours aujourd’hui, et à les recroiser entre eux. Saaten-Union travaille également avec la société israélienne Kaiima sur la création de variétés de blé polyploïdes via une méthode qui double leur nombre de chromosomes. « Cela nous semble prometteur en termes de rendement et de taux de protéines », reconnaît le Dr Volker Lein. Le sélectionneur allemand a en outre dans ses cartons des blés Ogm. Il n’est d’ailleurs pas le seul Européen. Florimond Desprez a créé il y a un an, en Amérique du Sud, Trigall Genetics avec la société de biotechnologie Bioceres. « Pour que dans ces pays, le blé redevienne compétitif par rapport au maïs et au soja Ogm, il faut des gains de rendement significatifs, observe François Desprez, Pdg de Florimond Desprez. Bioceres a mis au point la technologie Ogm HB4, qui permet d’accroître la productivité du blé par une meilleure résistance au stress hydrique et à la salinité des sols. Nous espérons, avec notre filiale Trigall Genetics, lancer nos premières variétés HB4 en Amérique du Sud en 2016 ou 2017. » ● (1) Oilseeds & fats, crops and lipids, volume 19 numéro 3.

Studio Agri - Terre-net Media

jouer dans le cadre du plan Ecophyto, notam- Depuis quatre ou cinq ans, plusieurs autres ment au niveau des résistances aux maladies groupes s’intéressent aussi au blé et paret aux insectes. « Les stratégies de protection ticulièrement au blé hybride. C’est le cas de Limagrain, Syngenta peuvent s’appuyer sur des “Gagner en ou Bayer CropScience caractères variétaux divers en Europe, mais aussi de allant bien au-delà de ces rendement„ Dupont-Pioneer ou Monsanto seules résistances… comme aux Etats-Unis. la vigueur au départ, la précocité, la durée entre stades de développement, la hauteur, les critères morphologiques Sans aller jusqu’aux hybrides, cette espèce ou l’émission de substances volatiles prove- majeure, qui faisait figure de parent pauvre de la sélection aux cours des années 1990 – nant de métabolismes secondaires. » 2000, retrouve de l’intérêt aux yeux des sélectionneurs. Des entreprises comme Ragt En blé, créer de Semences ou Florimond Desprez mobinouveaux hybrides lisent à nouveau des capitaux pour booster leurs programmes de recherche. En blé, les sélectionneurs exploitent également de nouvelles pistes pour déplafonner Autre voie innovante : les variétés synthéles rendements. Saaten-Union, le spécia- tiques. « Contrairement à de nombreux véliste des blés hybrides obtenus à l’aide d’un gétaux qui n’ont qu’un seul génome, le blé agent chimique d’hybridation, explore par tendre cumule les génomes A, B et D de trois exemple deux autres techniques. plantes différentes, Triticum monococcum, Aegilops speltoïdes et Aegilops squarrosa « Il s’agit d’hybridations génétiques cette fois, (encore appelé Aegilops tauschii) », précise le expliquait le Dr Volker Lein, directeur scienti- Gnis (Groupement national interprofessionnel fique de Saaten-Union, présentant ses travaux des semences). La création de variétés synen France. L’une repose sur une source de thétiques consiste à repartir de ces trois stérilité issue d’une orge sauvage, Hordeum individus sauvages, qui chilense, la seconde fait appel aux Ogm. » existent


PLEINS PHARES Les incontournables du machinisme

Brèves Trois nouvelles rampes acier chez Hardi

Un quad qui ne se renverse pas !

Une goupille pour trois largeurs de travail

© LELY

Lely étoffe sa gamme d’andaineurs à double rotor avec l’Hibiscus 715 CD. La différence entre ce matériel d’entrée de gamme et les Hibiscus Vario : il dispose d’un réglage mécanique de la largeur de travail via une goupille de position par rotor. Le 715 CD peut travailler sur 6,75 m, 6,90 m ou 7,05 m.

Avec les Verso, l’entreprise tchèque Farmet élargit son offre en France pour les reprises de labour, préparation de lit de semence et faux semis. Disponible en version traînée repliable de 6, 7, 8 ou 9 m, cet outil embarque cinq rangées de dents (avec en option des pointes en carbure) et deux rangées de crossboards.

Textos Kongskilde s’associe avec Mascar pour la fenaison. Kongskilde complète sa gamme fenaison et sera le distributeur exclusif en France des presses à balles rondes (chambre fixe et variable) et enrubanneuses Mascar (vendues sous le nom Kongskilde JF). Le Disc-O-Mulch passe au disque Mulcheur de 610 mm. Pour les conditions de travail difficiles, Agrisem International greffe son disque Mulcheur de grand diamètre au profil cannelé sur ses déchaumeurs Disc-O-Mulch Gold et Platinium. Seguip se met à l’Isobus. Gérer automatiquement des sections de modulation de dose provenant de la console Isobus est désormais possible avec l’Iso Section de Seguip (groupe Caruelle Nicolas).

© DEWULF

878 km en télescopique Dieci, un record ! Parti de l’usine de Montecchio Emilia le 17 mars, l’Agri Plus 40.7 VS Evo 2 a traversé l’Italie, l’Autriche, l’Allemagne pour arriver en République tchèque cinq jours plus tard (36 h 32 min 5 sec de conduite).

5e génération d’arracheuses automotrices de pommes de terre Dewulf Le nom, R3060, reste identique à la celui de la génération précédente mais le moteur Deutz est remplacé par un organe Scania (Stage IV/Tier 4 final) de 350 ch avec AdBlue.

Sur le web : Tout savoir sur la mécanique du tracteur jusqu’au plus petit boulon sur

www.terre-net.fr/mag/37tracteur

Nouveau site web pour Rousseau. Avis aux agriculteurs participant à l’entretien des accotements. Retrouvez toutes les infos sur la gamme jaune (dédiée à l’agricole) en surfant sur le nouveau site de la marque française : www.rousseau-web.com.

Phrase du mois « Si toutes les marques de tracteurs développent une gamme complète d’outils, certaines se lanceront seules et d’autres en partenariat. Il m’est difficile de dire, pour l’instant, s’il faut que nous nous associions à un tractoriste. Etant donné notre large part de marché, rester indépendant pourrait être le plus efficace pour nous. » Norbert Reimer-Thiemann, directeur commercial de Lemken pour le marché allemand.

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Un préparateur de semis venu de République tchèque

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Des rampes trois bras en aluminium pour les Nympheos Destinées à la fois aux automoteurs Caruelle à cabine centrale (PR) et à cabine avancée (FC), ces rampes se déclinent en trois largeurs : 38/36 m, 42/40 m et 44/42 m. Elles reposent sur un cadre inédit doté d’un dispositif anti-fouettement et d’un système de rattrapage dans les devers (deux brevets).

L’Irstea a développé une sécurité anti-retournement pour quads. Le principe : des capteurs analysent le risque de retournement et incitent si besoin le chauffeur à ralentir en durcissant la manette des gaz. La Msa recense chaque année 80 accidents liés à l’utilisation des quads.

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© HARDI

Le pulvérisateur porté Master Plus peut désormais recevoir les rampes à repliage vertical Hys (12 et 15 m, deux bras), Flex T (15 et 18 m, trois bras) et Flex Force (15, 18 et 21 m, trois bras). Ces rampes constituent la nouvelle entrée de gamme Hardi en France.


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PLEINS PHARES Essai

Tracteur Claas Axion 830 Cmatic

Equilibré, puissant et performant La rédaction de Terre-net a testé l’Axion 830 Cmatic pendant deux semaines avec l'aide de deux céréaliers du Loiret, Thierry Rondeau et Hubert Daveau. Ce tout nouveau tracteur Claas à transmission à variation continue s’est révélé à la fois simple, équilibré et puissant. PAR PIERRE CRIADO // pcriado@terre-net-media.fr

Les agries sayeurs

Thierry Rond eau, céréal ier dans le • Sau : 200 Loiret. ha. • Tracteur de tête : un Ca se IH de 250 ch Cvx.

Thierry Rondeau et Hubert Daveau ont testé l’Axion 830 pour des travaux de préparation de sol.

A

peine sorti de l’usine, le Claas Axion 830 Cmatic a pris la direction des terres à silex de Thierry Rondeau et d’Hubert Daveau, deux agriessayeurs fidèles lecteurs de Terre-net, installés à Griselles dans le Loiret. A la recherche d’un tracteur doté d’un bon rapport poids/ puissance pour limiter le taux de patinage et l’usure des pneus, tous deux ont été agréablement surpris par cette machine.

Pas besoin de le charger à outrance « L’Axion 830 donne une impression de puissance et d’adhérence », observe Hubert Daveau après avoir déchaumé seulement quelques hectares. Même constat pour Thierry Rondeau : « Ce tracteur permet un très bon compromis entre la traction et la puissance. Le principal problème en général est de transmettre la puissance moteur au sol. Excepté dans les secteurs à forte teneur en argile, le Claas s’en sort très bien. » Développant 228 ch (cf. les résultats du passage au banc de puissance p. 26-27), ce 24

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tracteur dispose d’un rapport poids/puissance de 45 kg/ch. Sans masse ni à l’avant ni dans les roues arrière, l’Axion 830 affiche un poids de 10.490 t sur la balance, réparti à 45 % sur l’essieu avant et à 55 % sur l’essieu arrière. Que ce soit avec un outil porté ou traîné, nos deux agriculteurs sont unanimes : « l’engin est bien équilibré. » Seule une masse de 600 kg équipait le pont avant lors des travaux au champ. « Pas besoin de charger le tracteur à outrance pour avoir de l’adhérence », confient Thierry et Hubert. Sans cette masse, le taux de patinage augmentait de 1,5 % lorsque les deux céréaliers déchaumaient avec le Vario de Köckerling. A 10 km/h, la perte d’adhérence moyenne était de 6 % environ.

Axion 900. Après quelques heures de prise en main et de conduite, elle devient vite facile à utiliser.

Version Cmatic Au champ comme sur route, le chauffeur ne sent pas le passage des quatre gammes de vitesses qui structurent la transmission. La Terramatic cherche en permanence à favoriser un régime moteur faible, proche des 1.400 tours, Fiche technique de l’Axion 830 Motorisation

Fiat Power Train de 228 ch 6 cylindres, 6,7 l de cylindrée

Normes moteur

Tier 4 final/Stage IV Double système de dépollution (Doc et catalyseur Scr)

Transmission

Variation continue ZF Terramatic développée pour les Axion 800

Le tracteur testé était aussi équipé de pneus Michelin basse pression : des AxioBib IF 710 de 2,05 m de diamètre à l’arrière et des machXBib 600/70 R30 à l’avant.

Hydraulique

Débit de 150 l/min 7 distributeurs AR/2 AV avec leviers de décompression

Régime prise de force

540/540 Eco 1.000/1.000 Eco

Produite par ZF, la transmission à variation continue des Axion Cmatic, la Terramatic, s’apparente à celle des

Confort

Pont avant suspendu, cabine 4 montants à suspension mécanique

Source : Claas

© TERRE-NET MÉDIA

Hubert Dave au, céréalie r dans le Lo • Sau : 300 iret. ha • Tracteur de tête : un Ca se IH de 210 ch Cvx.


© TERRE-NET MÉDIA

PLEINS PHARES

Les agriessayeurs sont unanimes : que ce soit avec des outils traînés ou portés, une masse de 600 kg à l’avant suffit pour équilibrer la machine au travail.

pour bénéficier du couple maximal du moteur. « Et nous avons observé dans les zones les plus tirantes que la transmission ne parvient pas toujours à augmenter le régime moteur pour respecter la vitesse consigne. Cette dernière peut chuter de 0,5 à 1 km/h afin, certainement, d’optimiser la consommation de Gnr. » En cabine, la version Cmatic reprend l’ordinateur de bord Cebis à écran cou-

leur et le joystick Cmotion. Deux équipements désormais bien connus chez Claas, que les deux céréaliers trouvent à la fois simples d’utilisation et ergonomiques. « La navigation dans le Cebis est intuitive, mise à part peut-être la configuration des séquences de bout de champ qui nécessite plus d’attention lors de la mise en route du tracteur. La main tombe bien sur le Cmotion et trois

doigts suffisent ensuite pour activer ou désactiver la mise en route de séquences et actionner l’inverseur, les relevages ou les distributeurs hydrauliques. » Par contre, Hubert Daveau ne s’attendait pas à devoir pousser le Cmotion pour faire reculer le tracteur. Mais c’est une question de cohérence avec le fonctionnement de la gamme Claas. ●

Transformez voTre fuTur avec la Technologie horsch

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4 Maniable grâce à son essieu central 4 Différentes variantes de rouleau comprenant le nouveau rouleau double RollFlex 4 Guidage exact du soc par la sécurité non-stop éprouvée TerraGrip II 4 Possibilité de travailler sans rouleau 4 Socs MulchMix pour un excellent effet de mélange avec une demande de puissance réduite 4 Report de charge hydraulique pour une traction optimale du tracteur

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PLEINS PHARES Essai Cv TEST 1 • Puissance 228.4 Cv • Puissance prise de force 212.4 Cv • Couple prise de force 1845.1 Nm @ 877 Tr/min • Couple 941.4 Nm @ 1848 Tr/min

Des plus et des moins

S

ur ce modèle, les sept distributeurs hydrauliques et leur levier de décompression sont appréciables. Tout aussi pratique pour l’entretien de la machine : la disposition en accordéon des radiateurs et l’accessibilité du filtre à air.

170 165 160 155 150 145

Selon les deux agriessayeurs, « la main tombe bien sur le Cmotion et trois doigts suffisent pour activer ou désactiver la mise en route de séquences et actionner l’inverseur, les relevages ou les distributeurs hydrauliques ».

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140 135 130 125 120 115 110 © TERRE-NET MÉDIA

105 100 95 1 100

1 200

1 300

L’Axion 830 Cmatic est l’un des tous premiers tracteurs à respecter les dernières normes Stage IV. Son moteur Fiat Power Train 6 cylindres, de 6,7 l de cylindrée, est muni d’un double système de dépollution. Les gaz d’échappement passent d’abord par un catalyseur d’oxydation diesel avant de rejoindre le système Scr situé à la base de l’échappement.

Côté consommation, les 228 ch ne se sont pas montrés trop gourmands. Au décompacteur 4 m pour une vitesse de travail proche de 7 km/h et une profondeur de 45 cm, la consommation moyenne est de l’ordre de 14 l/ha.

Au banc d’essai tracteur du motoriste Pvj System, la puissance maximale du Claas a atteint 228 ch à 1.900 tr/ min. Le couple maxi est développé à 1.400 tr/min pour 942 newtonmètres. Des données cohérentes par rapport au ressenti et aux observations faites par les agriessayeurs.

Au déchaumage, avec le Vario de 4,8 m de Köckerling, emmené à 10/12 km/h pour une profondeur de travail de 10 à 15 cm, la consommation en Gnr avoisine 10 l/ha.

Une consommation pas excessive

Du couple à bas régime Au champ, dans les terres à dominante limoneuse des deux céréaliers, le régime moteur est resté assez bas, entre 1.300 et 1.400 tr/min. Dans les zones les plus argileuses ou avec des outils plus larges et nécessitant plus de puissance, Hubert et Thierry sont sûrs que le moteur monte dans les tours.

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Le matériel

205 200 195

180 175

Malgré le gabarit du tracteur, il y a peu d’espace pour passer entre un outil porté et les roues arrière afin d’atteler le troisième point hydraulique. Rien à redire en revanche concernant la visibilité sur le relevage arrière et le piton d’attelage. C’est à l’avant que cela pèche un peu, car il faut vraiment se pencher pour voir les bras du relevage. Néanmoins, le confort en cabine est correct, si n’est le bruit de la transmission qui peut gêner certains agriculteurs sensibles. Même s’il devrait évoluer prochainement, le filtre qui protège le réservoir d’Adblue n’absorbe pas assez d’air et refoule durant son remplissage.

220 215 210

190 185

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Le marchepied donne accès à un rangement astucieux pour une vraie boîte à outils (fournie à l’achat du tracteur), avec au-dessus le boîtier électrique du tracteur. Et de l’autre côté, le même principe est repris pour héberger la batterie.

228 225

Au banc d’essai du motoriste Pvj System, la puissance maximale du Claas a atteint 228 ch.

1


Le bilan

1 400

PLEINS PHARES

Thierry Rondeau :

« Un tracteur bien pensé »

A

près une semaine d’utilisation, les critiques de Thierry Rondeau sont bonnes concernant les performances générales de l’Axion 830. « C’est un tracteur bien pensé et bien équilibré », résume-til. Loin d’être mordu d’électronique et des ordinateurs embarqués, l’agriessayeur a apprécié la simplicité d’utilisation de l’ordinateur de bord Cebis et surtout l’ergonomie du joystick Cmotion. Habitué aux transmissions à variation continue, il a réussi facilement à se servir de la Terramatic. Autres atouts de ce modèle selon Thierry Rondeau : les leviers de décompression sur le relevage arrière, le troisième point hydraulique, les rétroviseurs électriques. Un bémol cependant : le manque de manœuvrabilité du tracteur. « Le rayon de braquage, proche de 3,95 m aux roues intérieures et de 6,71 m à l’extérieur, est un peu large pour faciliter les manœuvres en bout de champ. »

1 500

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2 200

tr/min

• Puissance : • Transmission : • Manœuvrabilité : • Joystick et terminal : • Confort : • Visibilité :

Hubert Daveau :

« Un tigre »

«C

e tracteur me fait penser à un tigre. Il est puissant et fait travailler ses 230 ch sans forcément patiner dans la semoule. Mais il pourrait être un peu plus souple dans la conduite et les manœuvres », explique Hubert Daveau. Après une vingtaine d’heures d’utilisation, l’agriculteur reste aussi un peu sceptique quant à la prise en main de la transmission à variation continue, même s’il estime qu’elle exploite correctement la puissance du moteur tout en limitant au maximum le patinage. L’agriessayeur retient également la bonne exploitation de la puissance moteur et le bon équilibre de la machine. En cabine, mise à part la prise en main de la transmission, il apprécie la simplicité d’utilisation du Cebis et la précision de l’autoguidage. Par contre, le bruit le gêne fortement. Tout comme la manœuvrabilité insuffisante. • Puissance : • Transmission : • Manœuvrabilité : • Joystick et terminal : • Confort : • Visibilité :

Voir l'essai de l'Axion 830 Cmatic sur www.terre-net.fr/mag/37axion

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Juin 2014

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GRAND ANGLE Les enjeux de saison

Couverts végétaux

© FOTOLIA, TERRE-NET MÉDIA // CRÉATION TERRE-NET MÉDIA

Coûts ou bénéfices ? DOSSIER RÉALISÉ PAR MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr

La couverture hivernale des sols en interculture est devenue obligatoire il y a seulement deux ans pour toutes les parcelles situées en zone vulnérable, soit pour quand même 55 % des surfaces agricoles françaises. Certains n’y voient qu’une contrainte et se contentent de respecter a minima les directives. D’autres savent en tirer parti.

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Terre-net Magazine I Juin 2014


GRAND ANGLE

Terre-net MĂŠdia : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Juin 2014

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GRAND ANGLE Avis d’un agri et de son conseiller

Couverts d’interculture

« Jongler avec les contraintes et profiter des retours positifs » Jean-Paul Durand, agriculteur dans les Côtes-d’Armor, profite tant qu’il le peut de la couverture végétale de ses sols en interculture. Au mieux, il implante un mélange d’espèces, sinon il trouve un compromis avec la phacélie. Mathieu Pavy, son technicien chez Triskalia, observe souvent sur le terrain un recours à la simplicité pour respecter la réglementation. Mais aussi la volonté de certains agriculteurs de voir plus loin. PAR MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr

Les enjeux pour l’agriculteur Jean-Paul Durand, agriculteur à SaintPotan dans les Côtes-d’Armor.

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90 ha de blé, orge, maïs et colza. 3.500 m2 de fraises sous serres.

« Après destruction, je n’enfouis pas trop »

Jdepuis 15 ans, soit bien avant que la

’implante des couverts en interculture

réglementation ne l’impose. Je cherche avant tout à simplifier le travail et la couverture hivernale y participe. Couvrir le sol l’hiver limite l’érosion et me permet de conserver la matière organique. J’aime bien tester différentes espèces (avoine, phacélie, radis…) et mélanges. Néanmoins, je privilégie ces derniers parce qu’ils sont source de plus de bénéfices. Le niveau de biomasse par exemple est souvent impressionnant, surtout celui des radis, donc la couverture du sol est rapide. Et les mélanges laissent derrière eux une très belle structure de sol. Toutefois, j’évite la moutarde du fait de la présence de colza dans ma rotation, surtout que j’ai des problèmes de hernie. L’idéal est d’implanter le couvert 10 jours après la moisson. Mais entre la récolte, l’épandage de lisier, le ramassage de la paille, l’implantation des colzas et l’activité fraises… je ne peux pas toujours respecter ce délai. Sur le plan agronomique, un semis précoce supprime l’opportunité du faux semis pour lutter contre les adventices. En 2013, j’ai semé de la phacélie vers 30

Terre-net Magazine I Juin 2014

Pour faciliter leur décomposition, je n’enfouis pas trop les végétaux au moment de leur destruction. Comme ça, je préserve la matière organique en surface, le sol est plus poreux et facile à travailler. Mon objectif est de semer le maïs derrière sans labour. »

L’avis des experts Mathieu Pavy, technicien de la coopérative Triskalia dans les Côtes-d’Armor.

« Le couvert n’est pas une culture de vente. Nous avons du mal à inciter l’agriculteur à soigner son implantation. »

«L

Un couvert élaboré revient à 50-60 €/ha. Alors si les agriculteurs n’y trouvent que peu d’intérêt et qu’en pratique, les différentes tailles de graines rendent l’implantation plus difficile, semer le couvert devient l’une des dernières priorités de l’été… Ainsi, leur premier choix se porte plus facilement sur la moutarde ou l’avoine d’hiver. La phacélie constitue déjà une alternative un peu plus technique puisqu’elle a une incidence sur la structure du sol. Le couvert peut aussi servir de fourrage. Le ray-grass d’Italie est le moins onéreux et peut être associé au trèfle incarnat. Des mélanges comme Prota plus de Barenbrug se composent, par exemple, de deux ray-grass et deux trèfles. Ces cultures sont valorisées au choix par un pâturage d’automne, un ensilage ou une fauche et un enrubannage. Profiter de l’interculture pour sécuriser son stock fourrager, voire approcher l’autosuffisance, est une stratégie qui se répand avec l’agrandissement des élevages.

L’implantation joue un rôle majeur

© TERRE-NET MÉDIA

« Je cherche avant tout à simplifier le travail. »

«

la mi-septembre, avec un semoir à céréales combiné à une herse. Le couvert a un coût, autant bien le faire. A cause de la météo douce et humide, les couverts se sont fortement développés et en même temps, les parcelles ont vraiment tardé à ressuyer. J’ai dû attendre mi-mars pour les détruire alors qu’un mois plus tard, je devais semer mon maïs. Je suis repassé une ou deux fois pour qu’ils se décomposent bien.

e choix des espèces dépend souvent de la motivation de l’agriculteur à chercher plus loin qu’une réponse à une obligation réglementaire. Sur mon secteur, les producteurs optent le plus souvent pour la moutarde ou la phacélie. Le coût représente également un frein.

Certains mélanges sont choisis pour leurs effets agronomiques. La combinaison de radis, phacélie et avoine diploïde agit sur la structure du sol. D’autres associations favorisent la teneur en biomasse en amenant de l’humus. Trèfle, vesce et phacélie captent l’azote pour un relargage profitable aux cultures suivantes. Ces espèces sont cependant interdites en système hors-sol. En effet, en Bretagne, les agriculteurs dont les parcelles sont situées en zone de bassins versants doivent, pour implanter des légumineuses, justifier d’une valorisation possible par leur troupeau, ceci afin d’éviter les accumulations d’azote. Une option donc réservée aux élevages bovins. De plus, les légumineuses ne sont


GRAND ANGLE

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autorisées qu’en mélange dans la limite de 20 %. L’implantation joue sur le développement des plantes d’interculture et donc sur l’effet sur la structure du sol. Un semoir de type Delimbe, équipé d’une soufflerie qui propulse les graines, est préférable au semoir à céréales. La date de semis a également une influence sur la qualité du couvert végétal. Elle doit être proche de la moisson pour bénéficier d’un sol humide, favorable à la levée des graines. Dans certains cas, notamment dans les exploitations d’élevage, la gestion des pailles retarde l’implantation de l’interculture.

Destruction mécanique

Certains mélanges sont choisis pour leurs effets agronomiques sur la structure du sol (radis, phacélie et avoine diploïde), la teneur en biomasse, l’absorption d’azote pour la culture suivante (trèfle, vesce et phacélie).

La réglementation fixe la date limite d’implantation de l’interculture au 10 septembre après une céréale et au 1er novembre derrière un maïs. Les canes de maïs broyées puis incorporées légèrement peuvent faire office de couvert. Tout comme les repousses de colza, à condition qu’elles soient suffisamment denses. En zone de bassins versants surtout, le maïs fourrage sous couvert progresse. Du ray-grass est alors semé lors du binage au stade 10 feuilles de la culture. Après l’ensilage, le couvert est pâturé en

mars avant les semis suivants. Le couvert peut être détruit mécaniquement à partir du 1er février. La réglementation autorise un roulage anticipé en cas de végétation fortement développée ou de floraison imminente. L’outil le plus efficace est le déchaumeur rapide à disques, qui mélange le couvert à la terre sur 5 cm de profondeur et facilite le séchage de la végétation. L’intervention chimique est réservée à une destruction dans une culture en place, comme pour le colza

sous couvert. En Bretagne, le passage quasi systématique de la tonne à lisier réduit considérablement les bénéfices potentiels du couvert d’interculture sur la structure du sol. Même si celles à trois essieux limitent le phénomène de compaction, les tonnes tassent les sols et cassent leur structure. Elles impliquent forcément un passage de décompacteur derrière. Pour résoudre ce problème, il est possible d’utiliser des épandeuses sans tonne. » ●

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La sélection d’une ou de plusieurs espèces d’interculture relève d’abord d’un choix stratégique, qui dépend des effets recherchés. A l’image de l’introduction d’une nouvelle production dans la rotation, celui-ci implique de réfléchir aux conditions de la bonne intégration du couvert entre deux cultures et dans le système d’exploitation. PAR MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr

Mais les avantages les compensent largement. Le couvert d’interculture préserve la parcelle de l’action dégradante de la pluie, limite le ruissellement et l’érosion, donc les fuites de nitrates, et améliore l’infiltration de l’eau. Ses racines travaillent le sol, sa décomposition préserve la structure grumeleuse et accroît la résistance à la battance en surface. Un effet qui se renforce au fil des années.

Cohérence avec la rotation La disponibilité des éléments restitués par le couvert est liée à sa date de destruction. Suffisamment précoce, celle-ci favorise la décomposition puis la libération du potassium, du phosphore et d’autres nutriments immobilisés par la plante. Les couverts végétaux stimulent l’activité microbienne du sol. Le retour fréquent de la culture intermédiaire, sauf quand elle est récoltée, fait grimper la teneur en matière organique. Après quelques campagnes, cette pratique entraîne un gain de minéralisation de 5 à 10 kg d’azote par hectare et par an selon l’Inra. Dans un système avec paille récoltée, elle compense partiellement l’exportation. La culture intermédiaire conduite en dérobée peut augmenter le stock fourrager de l’année. Sans oublier sa fonction refuge, voire garde-manger, pour la petite faune sauvage de plaine. 32

Terre-net Magazine I Juin 2014

La culture intermédiaire absorbe les nitrates et les immobilise sous forme d’azote organique.

Les espèces d’interculture ne présentent pas toutes les mêmes contraintes, ni les mêmes atouts. L’offre large, démultipliée par les possibilités de mélange, peut semer le trouble quand il s’agit de faire un choix. Commencez par définir votre stratégie, c’est-à-dire vos objectifs en termes de valorisation du couvert ou d’effets recherchés, en cohérence avec la rotation. « La date de semis et l’adaptation à la culture suivante sont deux critères agronomiques essentiels », prévient Jérôme Labreuche d’Arvalis-Institut du végétal. Les légumineuses sont préférables avant les céréales de printemps par exemple. Avec un précédent maïs, les crucifères ont mauvaise réputation. « Au prix des semences, il faut ajouter les coûts d’implantation et de destruction mais aussi les services rendus. Viendront seulement ensuite les techniques de semis et de destruction envisageables, ou la valorisation du couvert en fourrage. »

Des impacts sur la culture suivante Le mode de semis, entre autres, ne sera pas le même selon la taille et la physiologie de la graine. Les grosses graines nécessitent d’être bien enterrées et rappuyées. Les petites s’accommodent plus facilement d’un semis à la volée. Le matériel disponible sur l’exploitation oriente donc

la sélection. « C’est tout le challenge des cultures intermédiaires, reprend Jérôme Labreuche. Apprendre à les cultiver en fonction des conditions pédoclimatiques, en réduisant les impacts potentiellement négatifs tout en cherchant à en tirer le maximum de bénéfices, à moindre frais. » Les cultures intermédiaires, selon les essais longue durée menés par Arvalis, augmentent les charges par rapport à un sol nu, de 20 à 60 €/ha, et ce sen fonction des itinéraires parce qu’en tendance, ce ne sont pas les espèces qui font varier les coûts. Toujours selon Jérôme Labreuche, « un couvert est utile à condition qu’il soit suffisamment développé ». Il évite alors le lessivage des nitrates dans les nappes, et quelle que soit l’espèce, avec une mention spéciale pour la moutarde blanche, il protège la structure du sol et diminue notamment la battance. Certaines espèces contribuent à faire progresser les rendements ou fournissent de l’azote à la culture suivante, deux caractéristiques reconnues des légumineuses en particulier. Globalement, les crucifères, les graminées, la phacélie et le tournesol agissent peu sur le rendement. Les légumineuses ou la vesce associée à l’avoine ont, par contre, une incidence positive. ●

Sur le web : Pour bien choisir son couvert végétal, rendezvous sur www.terre-net.fr/mag/37couvert

© TERRE-NET MÉDIA

L

a couverture du sol en interculture est désormais obligatoire pour toutes les parcelles situées en zone vulnérable, soit pour 55 % de la Sau française. Certains choisiront d’obéir à la réglementation le plus simplement possible, alors que d’autres essaieront d’en tirer un bénéfice. Les inconvénients de cette nouvelle pratique s’avèrent nombreux, en particulier parce qu’elle impose d’y consacrer du temps et de l’argent, de décaler des chantiers ou de gérer certains aléas comme une destruction difficile.


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Quelle espèce choisir en quelques mots ? L’offre est aujourd’hui très variée. Une trentaine d’espèces affichent des performances satisfaisantes selon Arvalis. Les mélanges démultiplient les possibilités.

Effet allélopathique intéressant dans certaines rotations sur piétin échaudage ou rhizoctone brun par exemple. Variétés anti-nématodes de moutarde blanche ou brune, de radis fourrager, à privilégier dans les rotations betteravières. Pour ces deux objectifs de réduction de la pression parasitaire, un semis précoce s’impose (avant le 15 août). Croissance rapide donc bon piège à nitrates. En cas de développement important, nécessité de broyer ou de détruire chimiquement avant de labourer. A exclure si retour fréquent de tournesol ou colza dans la parcelle (sclérotinia). Effet dépressif avant maïs si destruction tardive. Les graminées : simples à conduire et adaptées aux semis tardifs, par exemple derrière un maïs. Ex. : raygrass, seigle, avoine. Manque de sensibilité au gel et aux actions mécaniques. Avantages : action structurante du sol et pérennité en interculture longue. Effet dépressif possible sur orge de printemps ou tournesol en cas de destruction rapprochée du semis (moins d’un mois). Risque d’augmenter le parasitisme (pucerons, piétin échaudage…) et le stock de graines d’adventices, notamment dans les rotations à

plus de 50 % de céréales. Mieux vaut ne pas choisir de l’avoine et du seigle en présence de nématodes du collet. Faible restitution de l’azote absorbé. Des graminées estivales, comme le moha ou le millet, présentent l’intérêt d’un enracinement profond et sont gélives ; cependant, il faut les semer très tôt (fin juillet) pour obtenir un développement suffisant. Les légumineuses : fixent l’azote de l’air. Ex. : féverole, pois fourrager, vesce, lentille, fenugrec, trèfle. Peuvent aider à réduire la dépendance des cultures vis-à-vis de l’azote. Semis plutôt précoce. Levée plus ou moins délicate selon la date de semis et la vigueur de l’espèce. Développement parfois limité en l’absence de lumière ou de températures suffisantes. Très bon précédent à céréales. A éviter avant les protéagineux (risques de parasitisme) ou tournesol (sclérotinia). Les alternatives : conseillées dans les rotations chargée en colza ou avant une orge de printemps. La phacélie passe partout sauf avant les légumes pour l’industrie. Bon développement. Facile à détruire. Le tournesol ou le niger, économiques, s’associent à des espèces semées tôt. Semis très précoce pour le sarrasin qui s’adapte bien aux intercultures courtes. Les mélanges : pour diversifier les contraintes et les atouts, et diminuer le risque d’échec. L’intérêt

majeur réside dans la possibilité d’associer des familles au comportement différent vis-à-vis de l’azote. Pour une bonne efficacité du mélange, il faut mêler des plantes au développement végétatif hétérogène pour utiliser au mieux l’espace. • une légumineuse pour la fourniture d’azote à la culture suivante. • une crucifère pour l’effet piège à nitrate. • une graminée pour l’action structurante. • la phacélie pour l’effet structurant et l’accélération de la décomposition des pailles. Arvalis conseille d’associer deux ou trois espèces maximum, choisies pour un objectif précis plutôt que de chercher un mélange trop complexe de multiples espèces qui ne se retrouveront pas toutes dans la composition finale du couvert une fois développé.

Sur le web : Le silo libre-service et d’autres systèmes, l’avis de Tanguy Morel sur la distribution automatisée de l’alimentation sur www.web-agri.fr Les mélanges démultiplient les possibilités de couverts d’interculture.

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Les crucifères : économiques et faciles à implanter. Ex. : moutarde, radis, navette, colza. Eviter toutes montées à graine dans les rotations à base de colza, à proscrire en cas de risque de hernie des crucifères.


GRAND ANGLE Les enjeux de saison

Réglementation

La destruction chimique du couvert d’interculture est interdite, sauf en techniques culturales simplifiées et pour les parcelles dédiées aux légumes, maraîchage ou porte-graines. Elle est autorisée en cas d’infestation généralisée par des adventives vivaces sous réserve d’une déclaration à l’administration.

Déjà opérationnel au niveau national, le cinquième programme d’actions de la directive nitrates est en cours de mise en place sur le terrain. Les arrêtés fixant les mesures complémentaires à l’échelon régional seront disponibles au cours de l’été. Etat des lieux de la réglementation concernant la couverture des sols en interculture.

L

e quatrième programme d’actions (2009-2013) de la directive européenne du 12 décembre 1991, dite directive nitrates, a conduit, entre autres, à développer progressivement la couverture hivernale des sols afin de réduire les risques de lessivage. Depuis 2012, l’ensemble des parcelles en zone vulnérable doivent avoir un couvert végétal l’hiver (voir carte p. 36).

Des exigences nationales Selon le texte, la couverture des sols suppose de recourir aux cultures intermédiaires pièges à nitrates (Cipan). Celles-ci se développent entre deux cultures principales et limitent les fuites de nitrates en consommant ceux produits lors de la minéralisation post-récolte et éventuellement les reliquats du précédent. Elles ne sont ni récoltées, ni fauchées, ni pâturées, sinon elles sont définies comme cultures dérobées. Concernant les espèces autorisées en interculture, il n’y a quasiment pas de restriction à l’exception majeure des légumineuses, la plupart du temps interdites en cultures pures mais pas en mélange avec d’autres espèces.

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Terre-net Magazine I Juin 2014

La septième mesure, mentionnée au paragraphe I de l’article R. 211-81 du code de l’environnement, détaille les exigences nationales relatives au maintien d’une quantité minimale de couverture végétale au cours des périodes pluvieuses, pour tout îlot cultural situé en zone vulnérable. Le texte précise que ces mesures ne dispensent en aucun cas d’ajuster la fertilisation pour que le reliquat d’azote minéral à la récolte soit minimal. L’interculture correspond à la période dans la rotation culturale, située entre la récolte d’une culture principale et le semis de la suivante. Elle est qualifiée de longue quand elle est comprise entre une culture récoltée en été ou en automne, et une autre semée après le début de l’hiver. Elle est au contraire courte entre une récolte en été ou en automne, et un semis à l’été ou à l’automne. • Obligatoire lors des intercultures longues Dans le cas général, les sols sont couverts soit par une culture intermédiaire piège à nitrates, soit par une culture dérobée, soit par les repousses de colza, à condition qu’elles soient suffisamment denses et

homogènes spatialement. De même, les repousses de céréales sont autorisées, dans la limite de 20 % des surfaces en interculture longue à l’échelle de l’exploitation. Au préfet de région de fixer, entre autres, la méthode d’évaluation de la densité et de l’homogénéité spatiale du couvert. L’implantation d’une Cipan ou d’une culture dérobée sera exigée sur les îlots non suffisamment couverts une semaine avant la date fixée par le programme d’actions régional. Dans le cas particulier d’un précédent maïs grain, sorgho ou tournesol, la couverture peut être obtenue par un broyage fin des cannes, puis par un enfouissement des résidus dans les 15 jours suivant la récolte. • Cas des intercultures courtes La couverture des sols est également obligatoire entre une culture de colza et un semis d’automne. Les repousses de colza denses et homogènes spatialement peuvent faire l’affaire. Elles doivent être maintenues un mois au minimum. En cas d’infestation par le nématode Heterodera schachtii et de présence de betteraves dans la rotation,

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GRAND ANGLE Les enjeux de saison les repousses de colza peuvent être détruites toutes les trois semaines, à condition de tenir à disposition de l’administration les justificatifs nécessaires. • Destruction des cultures intermédiaires La destruction chimique du couvert d’interculture est interdite, sauf en techniques culturales simplifiées et pour les parcelles destinées à des légumes, cultures maraîchères ou porte-graines. Elle est autorisée en cas d’infestation généralisée par des adventives vivaces sous réserve d’une déclaration à l’administration. • Adaptations régionales Dans tous les cas, le préfet de région définit, dans le programme d’actions régional, les règles permettant de délimiter les îlots culturaux concernés et précise les justificatifs devant accompagner toute demande de dérogation. a) Si la récolte a lieu après la date limite d’implantation du couvert inscrite dans le programme d’actions régional, la couverture des sols n’est pas obligatoire, sauf derrière un maïs grain, tournesol ou sorgho, espèces pour lesquelles elle peut être assurée par les résidus. La date limite, au-delà de laquelle la Cipan n’est plus en mesure de

jouer son rôle, est définie en fonction des conditions pédoclimatiques de la région et des possibilités d’implantation et de levée qui en découlent. Si la diversité pédoclimatique des zones vulnérables le justifie, différentes dates peuvent être arrêtées. Quant aux dates de destruction possible du couvert, elles sont généralement fixées pour que la durée de maintien de la couverture soit au moins égale à deux mois. b) La couverture des sols n’est pas obligatoire quand un travail du sol doit être réalisé pendant la période d’implantation de la culture intermédiaire : faux semis ou intervention précoce nécessaire compte tenu de la teneur élevée du sol en argile. Cette adaptation ne s’applique pas derrière du maïs grain, du tournesol ou du sorgho. Toutefois, une destruction du couvert, plus précoce que dans les autres intercultures longues, doit être privilégiée à l’absence de couverture.

espèce animale dont la survie dépend de la présence en surface de ces cannes. e) Dans le Languedoc-Roussillon et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les repousses de céréales sont autorisées au-delà de la limite de 20 % des surfaces en interculture. f) Dans les zones de protection de certaines espèces, le préfet de région a la possibilité d’adapter les règles afin d’en assurer la compatibilité avec les plans, chartes et contrats impliquant certains engagements de la part des producteurs. g) Pour chaque îlot cultural où la couverture des sols n’est pas assurée, l’agriculteur calcule le bilan azoté post-récolte et l’inscrit dans son cahier d’enregistrement et, le cas échéant, tient à disposition les justificatifs requis. Le bilan azoté post-récolte est la différence entre les apports d’azote effectués sur l’îlot cultural et les exportations en azote par la culture (organes récoltés). ●

c) Pas d’obligation en cas d’épandage de boues de papeterie ayant un C/N supérieur à 30, sauf s’il y a eu mélange de boues. d) La couverture des sols à la suite d’une culture de maïs grain, de sorgho ou de tournesol peut parfois être obtenue par un simple maintien des cannes, sans broyage ni enfouissement, par exemple dans les zones inondables, érosives, ou abritant une

Sur le web : Retrouvez l’arrêté fixant le programme d’actions national et la liste des arrêtés régionaux sur www.terre-net.fr/mag/37nitrates

Carte nationale de délimitation des zones vulnérables

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MANITOU MLT 634-120 LSU 2010 – 120cv - 1500h 3.4 t - 6 m Prix HT : 42 000 €

DF 5670 HTS Balance 2002 – 240cv – 2700h 6.30 m - Broyeur Prix HT : 75 000 €

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SAME Frutteto II 90 2008–90cv-1.74m-2950h-4RM Cab. - Climatisation - poste inv. Prix HT : 24 500 €

DEUTZ-FAHR K 420 DCR 2001 – 105 cv - 1000h Relevage AV

DEUTZ-FAHR K 90 2006 – 90cv – 4100h Relevage AV

LAMBORGHINI R 4-110 2007 – 110cv - 3950h Chargeur Prix HT : 29 500 €

SAME Dorado 3-90 2009 – 85cv – 2200h Inv. hydr. + Tripleur Garantie offerte* * Conditions en concession

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34 500HT

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JD T660 HM 2008 - 874h- Coupe 7.6m Chariot - Broyeur Eparpilleur

JD 7450 I 2010 - 550h ProdrivIvelocKemper 8 rangs (2)

CLAAS Jaguar 940 2011 - 915h Kemper 345

MLT 731 TLSU

3100 H Avec fourches et godet grappin

37 500HT

VICON LB 1200 2000 24000 bottes

2009

VICON RV 2160 2009 Filet/Ficelle 4000 bottes

2010

MLT 634-120 LSU

27 500HT JD 9560 ISTS 2007 - 500h Coupe 6.1m Chariot - Broyeur Eparpilleur

2009

CATER TH 407

4800 H Avec 1 godet grappin

36 500HT

2010

52 500HT

2012

MLT 735-120 LSU Premium 950 H Avec 1 godet grappin neuf

31 500HT

2007

LAVERDA LB 8.70 2002 36000 bottes

2600 H Avec fourches palette

JD T560 HM 2009 - 600h Coupe 6.7m Chariot - Broyeur Eparpilleur

36 700HT

2006

MLT 634 T LSU

3000 H Avec fourches palette

14 000HT

2002

MLT 735-120 LSU

4200 H Avec 1 godet grappin neuf

35 000HT

2006

JD S690I 2010 - 500h Coupe 9.2m TransProdrive

MLT 845-120 LSU

6500 H Avec fourches palette

Pelle NEUSON 3503

4900 H - 3,5t. Attache rapide mécanique + 2 godets

Tractopelle HAULOTTE MJX 970

5500 H - 10t. - Avec godet 4x1 Fourches et 3 godets sur bras de pelle

Plusieurs matériels d’occasion s’offrent à vous, contactez-nous pour plus d’informations


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LE BOULCH

CLAAS AXION CEBIS 820 2008 - 2650H

DEUTZ TTV630 2011 2500 H

CARUELLE

Olympia 320 S 1999 - 27m - 3200l DPAE - HT : 18 000 €

Sumosaure XLH 2000 Prix HT : 3 800 €

D.FAHR Agrotron

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DEUTZ-FAHR

D.FAHR Agrotron

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N.Holland TM155

MAC CORMICK XTX 215 2006

M600- 2012 132cv - 560h - Rel AV Prix HT : 58 000 €

MF 6485 6490 - 6495

NH TSA 110+ 2006 - 4300 H

COCHET

GOLD 12000 12t Prix HT : 15 000 €

M600DCR - 2012 132cv - 480h - Rel. AV Prix HT : 61 000 €

165 MK3 - 160cv 3800h - 2003 Prix HT : 41 000 €

STEYR CVT 170 2003 - 5200 H

TRACTEURS

PRESSES

DEUTZ M650 PROFILINE - 2009 DEUTZ TTV630 - 2011 FENDT 309 LS - 1982 HURLIMAN 6165 - 1995 KUBOTA M130X avec chargeur MAC CORMICK XTX215 - 2006 MF 5470 - 2007 MF 592 2RM + chargeur - 1979

WELGER RP420 - 2004 WELGER RP520 - 2002 WELGER RP535 - 2007/2009 NH BB960A - 2005 MF 187 - 2001 SUPERSONIC 120/70 - 120/90

K90 - 2008 1090h - 90cv Prix HT : 38 000 €

M650 - 2010 1860h - 190cv - Rel AV Prix HT : 65 000 €

2006 - 160cv 3200h - Rel AV Prix HT : 42 000 €

Route Reims Régis Loix : 06 83 43 80 03 08400 VOUZIERS Tél. : 03 24 71 80 59 - Fax : 03 24 71 60 55

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Mc CORM. CX75

Mc CORM. XTX145

KRONE 461

MORRA

Pales - 2011 Toutes options Prix HT : 33 000 €

2003 - 1500h - 75cv Powershuttle Prix HT : 20 500 €

2013 - 145 ch - 800h Rel AV Prix HT : 61 500 €

2003 Swadro Prix HT : 3 650 €

RM 755/20 2012 - Démo Prix HT : 10 500 €

LAMBERT

FELLA TH 900 D

J.DEERE 1360

KV 4232 LTD

JF GX 2805

ATD 12 - 2012 - 12 T Ensilage - Monocoque Prix HT : 15 000 €

2010 8 toupies Prix HT : 7 200 €

1993 - 3m BEG Prix HT : 3 500 €

2009 - 3.20 PEU SERVI Prix HT : 13 500 €

2010 - 2.80m 7 disques Prix HT : 4 000 €

KUHN GMD 3510

KUHN EL 142 250

2009 - 3.50m 8 disques Prix HT : 7 000 €

2002 ROULEAU CAGE Prix HT : 5 500 €

CLAAS Rollant 255 2005 - 2m - Ficelle/filet ROTOCUT Prix HT : 11 000 €

J.DEERE 540

J.DEERE 582

1991 - 1.30m - Ficelle EXCELLENT ETAT Prix HT : 3 500 €

2009 - 2m - Ficelle/filet 8700 bottes Prix HT : 18 000 €

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JEULIN 400

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ARGUS La cote tracteur

John Deere 7920 PAR MATTHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr

© JOHN DEERE // TERRE-NET MÉDIA

Marque : John Deere Modèle : 7920 (2006) Puissance annoncée (ch) : 208 – Iso TR 14396 Moteur : 6 cylindres John Deere PowerTech (Stage II/Tier 2) Cylindrée (l) : 8,134 Boîte de vitesses : transmission à variation continue AutoPowr (50 m à 40 km/h) Couple maxi (N.m) : 969 à 1.400 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 9 PV 4RM (t) : 7,9

L’adhérence d’un tracteur américain, la maniabilité d’un tracteur européen

Avis utilisateurs et réseau de distribution Modèle alliant l’adhérence d’un John Deere américain et la maniabilité d’un John Deere européen. Moteur puissant (8,1 l de cylindrée). Tracteur facile à prendre en main. Dernière génération sans vanne Egr.

A

rrivé sur le marché en 2004, ce tracteur est le plus puissant des trois John Deere 7020. Remplaçant les 7010, cette série amène de nouveaux moteurs ainsi qu’une cabine reprise des 8020, avec gestion des tâches répétitives dans les fourrières. Contrairement à ses petits frères, animés par un 6 cylindres John Deere de 6,8 l, le 7920 hérite du moteur des 8020 : un 6 cylindres de 8,1 l avec injection Common Rail à régulation électronique.

Le châssis a également été redessiné et affiné (forme du capot en taille de guêpe) pour améliorer le rayon de braquage et donc la maniabilité. En complément, le constructeur américain a avancé le moteur de façon à augmenter aussi l’adhérence. A noter : l’empattement est de 2,86 m. Orienté haut de gamme, ce modèle reçoit de série la transmission à variation continue AutoPowr (50 m à 40 km/h), l’accoudoir CommandArm (en option sur les autres 7020), le pont avant suspendu Tls et des distributeurs électrohydrauliques programmables. En 2007, le 7920 laisse la place au 7930, emmené par un moteur John Deere de 6,8 l (mais avec un turbo à géométrie variable).

Cabine bruyante. Moteur plutôt gourmand. Tarifs élevés.

Notation Fiabilité : Finition : Budget : Cote à la revente :

Cote moyenne des John Deere 7920 48.656 €

49.000 € 48.000 € 47.000 € 46.000 €

45.519 €

45.000 € 44.000 €

Unités commercialisées en France entre 2004 et 2006 : 350. Options les plus vendues : pas d’options sur ce modèle. Rappels recensés : aucun.

43.000 €

43.480 €

2006

2005

2004

Années d’immatriculation

Cote établie pour un tracteur en équipement standard et une utilisation moyenne annuelle de 500 h.

Sélection d’annonces : retrouvez les annonces de ce modèle sur Terre-net-occasions.fr Pour accéder aux détails de ces annonces, utilisez le numéro de référence (ex : N°200198)

N°545124

N°271523

N°433164

N°388510

John Deere 7920 2004 – 208 ch – 4.000 h Prix HT : 58.000 €

John Deere 7920 2004 – 208 ch – 8.300 h Prix HT : 54.621 €

John Deere 7920 2005 – 208 ch – 8.562 h Prix HT : 47.000 €

John Deere 7920 2004 – 208 ch – 11.512 h Prix HT : 34.950 €

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Terre-net Magazine I Juin 2014


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