Novembre 2017
N°70
Variétés Xxxxxx de maïs Une pluie de nouveautés XXXXXXXXXXXXXX Laiterie SAS De Nous à Vous p. 14 En Direct des Éleveurs reprenant en main la commercialisation de leur lait
Tracteur Fendt p. 24
« Adhérence, consommation, confort… ce 1042 Vario est bluffant ! »
Être agricultrice en 2017 p. 10 Le chemin vers la parité est encore long
Cahier d’occasions p. 44 Mensuel - 3,50 € HT - ISSN 2112-6690 - n°70
sommaire 16 Pathologies respiratoires des bovins : la vaccination protège d’abord le groupe
© Terre-net Média
Points de vue
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[Édito]
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[Instantanés]
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[Terre’momètre]
9
Paroles de lecteurs : États généraux de l’alimentation
Et le glyphosate maintenant... sérieusement ?
Image des agriculteurs : le sentiment d’être mal perçus par les Français
10
[Tri angles]
12
[Tribune]
Être agricultrice en 2017 : le chemin vers la parité est encore long Contractualisation : « Passer de la sémantique à la pratique »
Stratégies
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[En avant marge]
16
[Performance productions animales]
18
[Performance productions végétales]
Laiterie SAS De Nous à Vous : En Direct des Éleveurs reprenant en main la commercialisation de leur lait Pathologies respiratoires des bovins : la vaccination protège d’abord le groupe
Agriculture de conservation : trois agriculteurs face au problème des résidus au moment du semis
Machinisme
© Diimotion
Équipement des pulvérisateurs : l’injection directe, l’avenir de la pulvérisation ?
14
24
[Essai]
28
[Pleins phares]
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[Incontournables]
Tracteur Fendt : « Adhérence, consommation, confort... ce 1042 Vario est bluffant ! » Équipement des pulvérisateurs : l’injection directe, l’avenir de la pulvérisation ? Spécial Agritechnica
Le dossier
34
[Grand angle]
Variétés de maïs : une pluie de nouveautés
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Variétés de maïs : une pluie de nouveautés
© Fotolia, Watier-Visuel // Création Caroline Carpentier
Cahier d’occasions
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[Terre-net Occasions]
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Top affaires spécial "Grand Est/Luxembourg"
50
[Cote matériel]
La sélection professionnelle agricole
New Holland T5.95
Points de vue
Édito Vous voulez réagir ? Contactez-nous par mail à redaction@terre-net.fr
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Terre-Net Magazine - MEDIA DATA SERVICES Avenue des Censives - TILLE BP 50333 60026 BEAUVAIS Cedex - Tél : 03 44 06 84 84 MEDIA DATA SERVICES SAS au capital de 1 500 000 € 829 606 599 RCS BEAUVAIS terre-net@terre-net.fr Jean-Marie SAVALLE, directeur de la publication. Gérard JULIEN, directeur général MEDIA DATA SERVICES. Pierre BOITEAU, directeur des rédactions. Xavier DUFAY, directeur technique.
Et le glyphosate maintenant… sérieusement ?
A
u cœur des États généraux de l’alimentation, en pleine réforme du code du travail, en tout début de quinquennat… nos politiques ont, apparemment, encore du temps à perdre. Entre l’agroécologie de Stéphane Le Foll et les CEPP du plan Écophyto 2, la machine semble enfin amorcée pour pousser toute la profession à réduire la facture phytos, notamment par une évolution des pratiques agronomiques. Malgré cela, contraintes de calendrier obligent, il faut s’attaquer à l’épineux dossier du renouvellement de l’autorisation de vente de la molécule herbicide la plus utilisée en France. Évidemment qu’il suscite la polémique, mais mérite-t-il toute l’énergie dépensée ? AgTech d’un côté et retour aux basiques de fonctionnement des écosystèmes de l’autre, l’arsenal s’étoffe pour un raisonnement toujours plus fin et des interventions sécurisées, sans compter les exigences réglementaires imposant un cadre strict. En parallèle, les trésoreries sont malmenées par les aléas de la production et des prix au plancher. Qu’imaginez-vous quant à la stratégie des agriculteurs ? Le moment de se serrer la ceinture plutôt que d’arroser ses champs, non ? Par ailleurs, l’interdiction du glyphosate ne serait-elle pas contreproductive vu l’importance de cet outil pour ceux aujourd’hui engagés dans la réduction du travail du sol, donc des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que dans la préservation des sols et de la biodiversité ? Et avec ça ? Un peu de mutagénèse ? Ou quelques perturbateurs endocriniens ? L’information devient virale, tout comme la désinformation. Sans remettre en question l’importance de se poser les bonnes questions quand il s’agit d’impacts sur notre environnement et/ou sur la santé, il est primordial de redonner au discours scientifique toute sa légitimité. Il est temps de remettre un peu de science dans les débats, et que nous nous accordions sur la notion d’agriculture durable en France et agissions en conséquence. ●
Mathilde Carpentier, rédactrice en chef
Origine du papier : Allemagne Taux de fibres recyclées : 100 % Certification : PEFC « Eutrophisation » : Ptot 0,005 kg/tonne
Pratique
Encarts Ce numéro comprend 2 encarts nationaux « LEMKEN » et « LA RECOLTE » ainsi qu’un encart ciblé « BIORET AGRI » déposés sur la 4e de couverture.
Éthique1
Éthique2
Annonceurs & Agences Remise des certificats d'envois postaux
Lecteurs
4
Pas de publi-information dissimulée
Terre-net Magazine I Novembre 2017
Terre-net Magazine en ligne Vous pouvez retrouver Terre-net Magazine sur internet, avec des liens directs vers des infos complémentaires, des témoignages, des machines en action… Rendez-vous sur
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Points de vue
LA REVOLUTION
EN ACTION
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Novembre 2017
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© Liber Mundi-10/2017
DisponibLe sur Le rApTor eT Le VAnTAGe, LA GAMMe DArK s’Apprécie pAr son sTyLe M A i s é G A L e M e n T pA r L e c o n f o rT e T L e s s e r V i c e s q u ’ e L L e A p p o rT e
Points de vue
Instantanés
« Le prix du lait très vite à un plafond »
D’après l’Agence nationale du médicament vétérinaire, l’exposition globale des animaux aux antibiotiques a reculé de 36,6 % en cinq ans grâce, notamment, au plan Écoantibio 2012-2017. « Celle aux antibiotiques critiques (céphalosporines de 3e et 4e générations et fluoroquinolones) et à la colistine a également fortement baissé », indique l’Agence nationale
de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Reste à savoir si les phénomènes d’antibiorésistance diminueront eux aussi. L’Anses encourage les acteurs de la filière à « rester mobilisés pour que ces progrès perdurent et que l’efficacité thérapeutique des antibiotiques soit préservée, en médecine vétérinaire comme humaine ».
La Russie bat le record absolu de production de céréales de l’ère soviétique
En 2017, la Russie a produit 127 Mt de céréales, presque 40 ans après ses 127,4 Mt historiques. « Il ne s’agit pas d’un miracle, explique le ministre de l’agriculture russe Alexandre Nikolaïevitch Tkatchev. Nous n’avons pas obtenu ces résultats en une année, mais progressivement, grâce au soutien massif de l’État. L’arrivée des technologies modernes, en particulier des machines et des engrais, a été essentielle. » En sept ans, le poids de l’agriculture dans l’économie du pays a augmenté d’un tiers et représente actuellement 4 % du PIB. En 2017/2018, la Russie devrait exporter une quantité de blé sans précédent, 31,5 Mt, soit presque l’équivalent de la production française (38 Mt selon les dernières estimations de FranceAgriMer), ce qui tire les prix vers le bas.
Une provision pour aléas de 300 M€, une grande première pour le budget agricole
© Terre-net Média
Dans son projet de loi de finances pour 2018, Stéphane Travert propose de majorer de 2 % le budget agricole par rapport à l’an passé, à 5,23 Mds€. Comme ses homologues devant gérer des risques particuliers, le ministre de l’agriculture instaure
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une provision de 300 M€ pour aléas climatiques, économiques et sanitaires. Une première ! Un tiers sera mobilisé pour couvrir les refus d’apurement des aides de la Pac par l’Union européenne. Par ailleurs, le Premier ministre Édouard Philippe a présenté, il y a quelques semaines, les contours d’un vaste plan d’investissement quinquennal, l’une des promesses phares du candidat Emmanuel Macron. Sur 56,3 Mds€, 5 milliards serviront à stimuler « la transformation des secteurs agricoles et agroalimentaires ».
Terre-net Magazine I Novembre 2017
Fin des quotas sucriers depuis le 1er octobre
Les quotas sucriers, les derniers à subsister dans la politique agricole commune, ont disparu le 1er octobre, après deux ans de sursis. « Le secteur est bien préparé, estime la Commission européenne. 5,4 milliards d’euros lui ont été alloués pour sa restructuration et il reste encore des moyens de protection : des droits d’importation de sucre élevés et des aides au revenu ou "soutiens couplés facultatifs". » « C’est une nouvelle étape cruciale pour que la Pac soit davantage orientée vers le marché », résume le commissaire européen à l’agriculture Phil Hogan. Selon Bruxelles, il ne faut pas craindre les mêmes répercussions que pour la filière laitière, dont la situation n’est pas comparable. La profession prévoit d’ores et déjà une augmentation de la production de 20 % dès la prochaine campagne, qui devrait être compensée, rassure la Commission, par un accroissement des exportations, une baisse des importations et une progression des stocks, aujourd’hui historiquement bas.
© Terre-net Média
Plan Écoantibio : les éleveurs sur la bonne voie
© WATIER-VISUEL
Pour Benoît Rouyer, économiste au Cniel (Centre national interprofessionnel de l’économie laitière), le prix du lait devrait continuer à progresser dans les prochains mois en Europe, en raison du déficit du marché en matières grasses, en beurre essentiellement, et de la demande mondiale dynamique. Gérard You, responsable du service économie des filières à l’Institut de l’élevage, est moins optimiste : « La hausse du prix du lait pourrait être rapidement plafonnée, malgré l’envolée des cours du beurre, parce que l’embellie observée depuis début 2017 (prix moyen de 340 €/t dans l’UE) a relancé la production. » La collecte européenne repart en effet, principalement en Pologne, Irlande et Italie. Le marché pourra-t-il absorber ces volumes supplémentaires ? Tout dépendra de l’évolution de la consommation mondiale.
Les betteraviers, eux, sont inquiets : habitués à une relative stabilité de revenu, ils redoutent une plus forte volatilité des prix et une concurrence exacerbée d’autant que la récolte 2017, particulièrement abondante, vient peser sur des cours déjà en berne depuis le début de l’année.
Points de vue
Politique agricole commune Emmanuel Macron prône plus de flexibilité et moins de bureaucratie Intervenant sur l’Europe à la Sorbonne, Emmanuel Macron s’est dit favorable à une politique agricole commune plus souple et moins bureaucratique. Il faut que la Pac soit « l’instrument de la transition agricole », qu’elle assure « la souveraineté alimentaire de l’Europe face aux défis de la mondialisation » et qu’elle protège mieux les agriculteurs, en particulier « de la volatilité des marchés mondiaux », a-til ajouté. « La Pac ne doit pas être une politique de suradministration, produisant
des schémas parfois complexes. Elle doit permettre aux agriculteurs de vivre dignement et d’évoluer pour construire une agriculture plus responsable, redonnant de la vitalité aux zones rurales. » Des paroles prononcées alors que les paiements directs de la Pac ont été amputés de 4,2 % pour financer le second pilier (développement durable), insuffisamment budgétisé, et en particulier les aides à la production biologique. D’une même voix, les syndicats agricoles déplorent que le budget de
États généraux de l’alimentation Contractualisation, structuration : les annonces du président
© Terre-net Média
En synthèse du premier chantier des États généraux de l’alimentation, Emmanuel Macron a annoncé une modification de la loi pour que les contrats soient d’abord fondés sur les coûts de production des exploitants agricoles. Pour calculer ces coûts de production, il suggère de « définir des indicateurs de marché » et de « renforcer l’observatoire des prix et des marges et les contrats-types ». Il conditionne également le plan d’investissement de 5 Mds€ aux efforts réalisés en matière d’organisation des producteurs et de structuration des filières avec pour objectif : une montée en gamme des produits, l’essor de nouveaux modes de consommation et des interprofessions pesant davantage face aux GMS. Quant au relèvement du seuil de revente à perte, il fera partie des ordonnances du premier semestre 2018.
L’accord de libre-échange avec le Mercosur, provocation pour l’élevage bovin européen Dans le cadre des négociations d’un accord commercial de libreéchange avec le Mercosur, la Commission européenne veut octroyer un contingent tarifaire annuel de 70 000 t de viande bovine, qui s’ajoute aux 65 000 t qui arriveront bientôt du Canada avec le Ceta (cf. brève ci-dessous). « Cette proposition signe l’arrêt de mort des éleveurs », martèle la Fédération nationale bovine. Avec Interbev, elle demande au gouvernement « l’exclusion définitive de la viande bovine de ces tractations ; celle-ci ne devant pas servir une nouvelle fois de monnaie d’échange ». « C’est une véritable provocation envers la filière bovine européenne. En termes de tonnages, cela causerait un déséquilibre majeur sur les marchés », proteste-t-elle aux côtés de la FNSEA et de Jeunes Agriculteurs. Au Sommet de l’élevage, le ministre de l’agriculture Stéphane Travert a rappelé que la France s’oppose à cet accord, comme onze États membres (huit sont pour : Allemagne, Suède, République tchèque, Danemark, Italie, Portugal, Espagne et Grande-Bretagne). La Commission, elle, veut qu’il aboutisse d’ici la fin de l’année.
Le Ceta, une double peine pour les agriculteurs français
Canada sont facilitées. Certains secteurs sensibles, comme le poulet, restent totalement protégés et d’autres (bœuf, porc, maïs) sont soumis à des quotas. Ainsi, 65 000 t de viande bovine canadienne pourront être exportées sans droits de douane. D’où une concurrence accrue pour les agriculteurs européens qui ont peur, en outre, de voir déferler sur leur territoire des denrées canadiennes de
moindre qualité sanitaire (feedlots de plusieurs dizaines de milliers de têtes, autorisation des hormones de croissance et des farines animales). « La France réduit les possibilités de traitement phytosanitaire et ouvre grand la porte aux produits interdits, une double peine pour les paysans français », dénoncent les syndicats agricoles, reprochant au gouvernement de fragiliser encore un peu plus l’élevage.
© Terre-net Média
Très contesté par le monde agricole, les élus et les ONG, l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (Ceta) est entré en application provisoire depuis quelques semaines, en attendant sa signature officielle par tous les Parlements de l’UE. La quasi-totalité des clauses sont d’ores et déjà en vigueur. 98 % des droits de douane ont été supprimés, et les exportations de fromages et d’alcools vers le
la politique agricole commune soit ponctionné, en permanence, pour des dispositifs environnementaux. De plus, la commission projette d’introduire un cofinancement national des aides directes. « Elles doivent être maintenues dans le 1er pilier pour que les exploitants puissent se prémunir contre les différents risques », insistent les organisations agricoles européennes Copa et Cogeca. Celles-ci exhortent Bruxelles à harmoniser ces soutiens plutôt que de chercher à renationaliser la Pac.
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Points de vue
Terre’momètre
Image des agriculteurs (1/2)
Le sentiment d’être mal vus par les Français Les agriculteurs restent pessimistes sur la façon dont ils pensent être perçus par leurs concitoyens. Par Pierre Boiteau // pboiteau@terre-net-media.fr
Mal aimés des enseignants ? Mais les choses se gâtent pour les publics avec lesquels ils échangent moins souvent. 56 % des agriculteurs pensent être mal perçus par les propriétaires des résidences secondaires des alentours. Pire : près des deux tiers jugent leur image mauvaise voire très mauvaise chez les enseignants des collèges et lycées de leurs enfants ! Un chiffre qui grimpe même à près de 80 % pour les producteurs de grandes cultures ! Or, ce sondage a été réalisé avant les tergiversations médiatiques et politiques autour du glyphosate. Dans ce contexte, selon 88 % des répondants, il est urgent de communiquer avec la société. Mais qui doit le faire ? Auprès de qui ? Réponse le mois prochain. ●
© FOTOLIA
« S
eulement la moitié des agriculteurs (53 %) pensent qu’ils ont une bonne image auprès des Français », résume Nicolas Sauget, directeur d’études à l’institut de sondage BVA. C’est en effet ce que confirme le baromètre agricole Terre-net BVA(1). Les avis sont néanmoins un peu plus positifs chez les éleveurs : 60 % estiment être bien considérés par le grand public, contre seulement 44 % des céréaliers. Les exploitants se sentent-ils mieux vus localement ? « Les relations avec les voisins proches semblent plutôt sereines », confirme Nicolas Sauget. Ainsi, 86 % des sondés se disent appréciés des artisans commerçants des villages environnants. Même sentiment, à 76 % pour le voisinage non agricole, à 72 % pour les élus locaux et la municipalité et à 70 % pour les habitants de la commune.
Quelle image pensez-vous que les Français ont des agriculteurs ? Pensez-vous que les Français ont une très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise image des agriculteurs ?
6 41
51 Mauvaise
Très mauvaise
2 Plutôt bonne
Très bonne
Image perçue par les agriculteurs Plus particulièrement pour ces différents publics qui vous entourent, pensez-vous qu’ils ont une très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise image de vous en tant qu’agriculteur ?
(1) Sondage effectué du 31 mars au 10 avril 2017 par internet, auprès d’un échantillon national de 938 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures/polyculture-élevage/autres : viticulturearboriculture-maraîchage). Source : RGA 2010.
8
En %
Terre-net Magazine I Novembre 2017
1
En %
Les artisans commerçants des communes proches Vos voisins immédiats non agriculteurs Les élus locaux, la municipalité
13
75
11
4 20 5
66
23
62
Les habitants de votre commune 3 27 Les habitants de résidences secondaires de votre commune
16
Les enseignants des collèges et lycées de vos enfants
20
10 10 6
64 40 43
Très mauvaise
4
40 33 Mauvaise
Plutôt bonne
4 Très bonne
Source : baromètre agricole Terre-net BVA
Paroles de lecteurs ux États généra
tion de l’alimenta
ans l’eau
d Un coup d’épée
FONGICIDE
Blé tendre, Blé dur, Triticale, Épeautre
Points de vue
Avec , protéger mieux, récolter plus
0963 : « Un désastre annoncé pour les producteurs ! Les associations de tout poil ont pris le pouvoir. Elles racontent n’importe quoi et ne pensent qu’aux consommateurs. »
GAIN NET* +39,65 €/ha
Ngae00341 : « Une énorme mascarade, qui n’apportera rien de très positif aux agriculteurs. Il n’y a pas assez de personnes de terrain dans ces discussions, comme toujours... »
Steph72 : « Rien de plus prévisible avec, à la tête des ateliers, un représentant de Danone et le président de Système U. Les patrons des grandes surfaces font disparaître les producteurs avec leur égoïsme et leur recherche incessante du profit, qui passe avant la morale et l’éthique. » 0963 : « Avec de tels paniers de crabes, c’est perdu d’avance ! »
Tlecomte : « Ils diront, comme chaque fois, qu’ils défendent le pouvoir d’achat de leurs clients. »
Sur septoriose, la solution gagnante face à la référence en T1 (produit C) Gain net* : 39,65 €/ha + 3 q/ha
85,1
82,1 Rendement (q/ha)
Mono : « On n’entendra parler que du bien-être animal, de la rénovation des bâtiments, etc., alors que pour répondre à ces contraintes, l’éleveur doit gagner sa vie et être respecté. L’humain doit revenir au centre du débat. Inutile de dépenser de l’argent dans des réunions qui ne servent à rien, si ce n’est à couler un peu plus l’élevage. »
* base prix ferme blé tendre au 15/09/2016 (source FranceAgriMer septembre 2016), et base prix indicatif avec RPD produit C (source Choisir et Décider – Céréales à paille, Interventions de printemps, Synthèse nationale 2015-2016)
Drous : « La montagne va accoucher d’une souris ! Et nous serons bais..., comme d’habitude. »
51,6 + 33,5 q/ha
Témoin
12,5 ha
Produit C 1,3 l/ha
(DJEMBE 0,8 l/ha + CLORIL 0,8 l/ha)
VD : « Nous connaissons déjà le résultat de ces états généraux : du bio au prix du conventionnel et démerd...-vous pour vivre les agris ! Les bobos et leurs idées de rêveurs vont faire crever l’agriculture française après l’industrie, avec l’aval des pouvoirs publics. La prochaine Pac sera orientée dans leur sens et la crise agricole ne fera que s’aggraver, nos exportations et notre PIB diminueront, et notre taux d’endettement atteindra 100 % comme en Grèce. Tout ceci pour des illuminés vivant dans leur monde bitumé avec, à la main, le smartphone dernier cri. » Drous : « Avec tous ces guignols qui n’y connaissent rien, l’agriculture va être détruite sur l’autel de l’écologie et les Français vont manger de la m... venant d’ailleurs ! »
Hervearmand : « Le gouvernement ne fera rien pour le monde agricole. Il suffit de regarder les accords commerciaux passés avec le Canada. Merci monsieur Macron pour les prix justes, nous les attendons encore. » Titian : « De beaux discours, un soupçon d’engagement, vite oublié, mais surtout des intervenants qui ne cherchent qu’à renforcer leur leadership, un poil de guerre syndicale, et de plus en plus de considérations écologistes, voire animalistes... Diversion réussie ! On ne brasse que du vent. » Source : commentaires d̓articles parus sur Terre-net depuis juin dernier.
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– nouvelr.com – © photos : James Steidl James Group Studios inc. – Ratikova, Ludmila Smite – nov. 16
Points de vue
Points de vue
Tri angles
Être agricultrice en 2017
Le chemin vers la parité est encore long
Trois avis par mois
Divers acteurs du monde agricole sont sollicités, à tour de rôle, afin de favoriser le débat d’idées.
Depuis des décennies, les femmes font évoluer l’agriculture en amenant des idées nouvelles. Elles contribuent fortement à l’avenir du métier et paradoxalement, elles doivent encore faire leurs preuves et lutter contre les préjugés pour trouver leur place, être reconnues et faire valoir leurs droits. Beaucoup trop encore n’ont pas de réel statut juridique. Propos recueillis par Arnaud Carpon et Cécile Julien // acarpon@terre-net-media.fr // redaction@terre-net.fr
Brigitte Gonthier-Maurin
Ancienne sénatrice et vice-présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat
« L
es mêmes mots reviennent presque toujours lorsqu’on échange sur des métiers ou des fonctions exercés par une forte majorité d’hommes, et dans lesquels les femmes doivent conquérir leur place et prouver qu’elles apportent quelque chose. Être agricultrice en 2017, thème d’un colloque organisé en février dernier au Sénat, est souvent synonyme de courage, d’engagement et d’innovation, mais aussi, malheureusement, de préjugés, de pénibilité et de manque de reconnaissance. Dans
le secteur agricole, où l’égalité des sexes n’est pas encore acquise, les femmes doivent se battre continuellement contre des stéréotypes qui ont la vie dure. Or, elles participent fortement à l’évolution de l’agriculture. Elles sont l’avenir du métier et modifient indéniablement la manière de l’exercer. Elles contribuent notamment à une meilleure articulation entre les temps personnels et professionnels, et incitent à produire autrement dans un contexte où la transition écologique est inéluctable. Ce constat n’est d’ailleurs pas propre à l’agriculture. Toutefois, les obstacles sont encore nombreux, comme le montre la trop faible présence des femmes dans les instances dirigeantes du monde agricole : syndicats,
coopératives, Chambres d’agriculture, associations. Droits à la retraite, sécurisation des revenus, santé au travail... les difficultés sur lesquelles nous devons avancer sont multiples. Les questions juridiques sont elles aussi très importantes : beaucoup trop d’agricultrices travaillent encore sans statut véritable. Sur toutes ces problématiques, afin d’être davantage reconnues, elles peuvent compter sur la délégation aux droits des femmes du Sénat. » ●
Jacqueline Cottier
« Trop d’agricultrices encore ne prennent pas de congé maternité » Présidente de la commission des agricultrices à la FNSEA
© FNSEA
« L
e gouvernement a annoncé que l’amél i o r a t i o n du congé maternité pour les non salariées concernerait d’abord les agricultrices. Une satisfaction bien-sûr, mais nous devons rester prudents quant au dispositif
10
proposé. Actuellement, 75 à 90 % des frais de remplacement sont pris en charge pendant 16 semaines. Si l’État instaure une indemnisation forfaitaire, elle devra être à la hauteur des coûts de remplacement et surtout versée aux exploitantes qui sont effectivement en congé maternité. Aujourd’hui encore, 40 % n’en prennent pas. La mission de la commission des agricultrices de la FNSEA est de passer à 100 %. C’est pour nous un chantier majeur, car la santé de la mère et de l’enfant en dépend. Certaines femmes, selon le secteur géographique et la production, n’arrivent pas facilement à se faire remplacer. D’autres ont du mal à déléguer leur travail. Avec les ré-
Terre-net Magazine I Novembre 2017
seaux des FDSEA, de Jeunes agriculteurs et des services de remplacement, nous avons réalisé une enquête pour évaluer les besoins dans ce domaine, professionnels mais également familiaux. À cause de leurs obligations familiales, les exploitantes ne s’impliquent assez dans les organisations agricoles. Pour y remédier, nous nous efforçons de développer les formations à la prise de responsabilité, ainsi que les possibilités de remplacement. Généralement, les femmes ont un parcours différent des hommes, un niveau de formation plus élevé et une autre approche de la gestion d’une exploitation. Leurs compétences seraient très utiles aux organismes agricoles. » ●
© Terre-net Média
« Les femmes font indéniablement évoluer la manière d’exercer cette profession »
Points de vue
Julie Collin-Renard
Éleveuse de 140 vaches laitières en bio sur 204 ha, dont 185 ha d’herbe
« J
e ne regrette pas mon choix, je m’éclate dans mon métier. Mes parents ne sont pas agriculteurs et, même si l’élevage m’a toujours passionné, je n’avais pas de projet d’installation. Après un BTS productions animales, je suis devenue contrôleuse laitière en Ille-et-Vilaine. Au bout de trois ans, en 2012, je me suis installée sur l’une des fermes que je suivais. Dès le début, j’ai eu un bon feeling avec Bruno et Jean-Marc. Je voyais comment ils travaillaient, leur approche de l’agriculture me plaisait et, au niveau économique, les chiffres étaient bons. Éleveurs depuis 15 ans, ils voulaient alléger leur charge de travail et m’ont proposé de m’associer avec eux. Je n’ai pas repris d’hectares, ni de lait, et seulement 15 % des parts so-
ciales. J’avais 25 ans et un bébé de trois mois. Depuis, j’ai eu un deuxième petit garçon. Un poste salarié aurait peut-être été plus confortable. Mais, pour Bruno et JeanMarc, l’équilibre entre boulot et vie de famille a toujours été une priorité. Nous avons organisé le travail en conséquence : des horaires raisonnables (7 h du matin à 18 h), un week-end d’astreinte sur trois et quatre semaines de congés. Cela nous oblige à être efficaces. Et nous y arrivons puisque nous produisons 850 000 l de lait biologique en système herbager. Ce n’est pas parce qu’on est en bio, qu’on ne peut pas optimiser les performances technico-économiques. Du fait de mon expérience professionnelle, je m’occupe des animaux, de la reproduction et de la qualité du lait. L’objectif : passer d’un niveau d’étable de 6 500 à 8 000 kg/vache d’ici cinq ans. Car pour dégager un troisième salaire, il faut augmenter la productivité du troupeau. Bruno m’aide
pour les génisses et Jean-Marc se charge plutôt des cultures et de l’affouragement en vert. Une organisation pas si cloisonnée que ça : on échange beaucoup et on prend les décisions à trois. On se complète : j’ai un regard plus technique, les garçons plus économique. Après cinq ans et malgré la crise laitière, je me sens épanouie. J’apporte mes compétences à l’exploitation et j’ai trouvé ma place. C’est valorisant ! En plus, nous fourmillons d’idées : construire un bâtiment pour les génisses, aménager le site pour des usages pédagogiques et anticiper l’arrivée, dans 10 ans, des enfants de Bruno et Jean-Marc. » ●
© Terre-net Média
« Je m’épanouis dans mon métier d’agricultrice »
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Points de vue
Tribune
Contractualisation
« Passer de la sémantique à la pratique » Pour les membres du think tank Saf agr’iDées, les contrats doivent être perçus par les producteurs, même s’ils sont négociés collectivement, comme des « outils de gestion leur permettant de décider au lieu de subir ». Selon eux, il faut que l’interprofession soit un lieu de partage des connaissances, de mobilisation et de respect de l’ensemble des acteurs, autour d’un marché final bien appréhendé et de produits suffisamment définis. Par Patrick Ferrère, délégué général de Saf agr’iDées // redaction@terre-net.fr
« L
Devant les essais infructueux pour répondre aux crises conjoncturelles sur les marchés agricoles, la loi de modernisation de l’agriculture du 27 juillet 2010 a tenté de renouveler la contractualisation pour la vente de produits, conçue en 1964 comme un instrument de fixation du revenu des agriculteurs et de sécurisation des approvisionnements, et transformée en outil de stabilisation et de prévisibilité. Le règlement européen 1308/2013 du 17 décembre 2013, dit "OCM unique", a fait de même, la contractualisation étant considérée comme un instrument de régulation des marchés agricoles. Ainsi, elle s’est progressivement positionnée comme un substitut aux organisations communes de marchés (OCM) par produit. Aujourd’hui, et avec le recul de plusieurs années d’expérience, quel bilan en faire ?
Tirer le revenu des marchés La contractualisation a, parmi ses définitions, celle du règlement d’un problème par un contrat. Effectivement, c’est ce qui semble avoir été tenté en 2010 pour le lait de vache et les fruits et légumes. Certes, la priorité à la mise en place des contrats-types a été donnée aux interprofessions mais in fine, ce sont les pouvoirs publics qui ont rendu la démarche obligatoire, défini les contenus et les durées des contrats et décidé que l’acheteur en avait l’obligation de proposition sous peine de sanction. Alors que l’organisation des marchés agricoles était régulée par des politiques publiques européennes et nationales, les pouvoirs publics poursuivent leur interventionnisme au travers de la contractualisation pour la vente de produits. Et, que 12
© M. Dupont-Sagorin
e contenu de la politique agricole commune (Pac) évolue régulièrement. Certaines réformes sont emblématiques de profondes modifications, comme celle de 2003 qui a consacré le découplage total et posé les bases de la fin de la régulation et de la gestion des marchés.
« Les contrats ne sont pas une assurance de stabilisation du revenu, tout au plus un outil d’optimisation de la valeur ajoutée de l’entreprise et de prévisibilité lorsque l’accord est pluriannuel », estime Pascal Ferrère, délégué général à Saf agr’iDées.
en place, gérer et faire évoluer les contrats entre l’amont et l’aval. Dans ces cas, les divers maillons des filières partagent les mêmes réflexions au niveau du marché final, de sa valorisation, de son importance qualitative et de ses références. Aujourd’hui, il faut prendre pleinement en compte les réalités de la Pac. C’est désormais du marché que les producteurs doivent tirer leur revenu, ce qui revient à dire que désormais l’agriculteur-producteur se trouve en position de chef d’entreprise. Pour gérer cette entreprise, la protéger des risques de marché, le contrat est utile, voire indispensable. Mais, il n’est pas une assurance de stabilisation du revenu, tout au plus un outil d’optimisation de la valeur ajoutée de l’entreprise et de prévisibilité lorsque l’accord est pluriannuel.
Un équilibre entre le prix et les engagements
Ainsi, même s’il est négocié collectivement, le contrat de vente de produits agricette dernière se fasse avec un producteur coles doit s’apprécier comme un outil de ou une organisation de producteurs, la difgestion pour les producteurs, leur permetférence reste peu probante, à défaut tout du tant non de subir mais de décider. Nous moins de possibilité de négociation collecvoyons là la position responsable que doit tive sans transfert de propriété. prendre le secteur de la production dans les En septembre 2010, Bruno Le Maire, filières, place que l’aval a intérêt à reconalors ministre naître aux prode l’agriculture, “ Sans une connaissance du marché ducteurs pour déclarait que leur permettre et l’implication des acteurs, « seuls les d’être de vrais contrats permet- il n’y a pas de contrats possibles ˮ acteurs. La pétront de stabiliser riode de l’inles revenus des producteurs ». Cette affirmaterventionnisme public est révolue. Place à tion nous semble porter en germe les explila mise en responsabilité des maillons des cations des échecs de la contractualisation. différentes filières agricoles. La démarche de contractualiser pour la vente de produits est ancienne sur les marchés agricoles et a fait preuve de son efficacité. De nombreuses interprofessions dans les filières industrielles très courtes (sucre, légumes transformés), ou regroupant les acteurs des filières autour de signes de qualité ou d’appellations, savent mettre
Terre-net Magazine I Novembre 2017
Pour ce faire, chacun se doit de partager une connaissance, une appréciation des marchés finaux. Les informations montantes et descendantes, ceci entre acteurs ou dans les interprofessions, autour de produits bien définis, permettent à chacun de savoir se positionner, d’assumer sa responsabilité en connaissance de cause. Le succès est au
Points de vue
Sans ce travail et l’implication des acteurs, il n’y a pas de contrats possibles car, dans leur conclusion, qui est basée sur l’assentiment de chacune des parties, il faut que principalement le prix ou sa référence soit pleinement compris et accepté par le producteur en contrepartie des engagements qualitatifs et quantitatifs qu’il assume. Une notion d’équilibre que viennent conforter les nouvelles dispositions du Code civil, spécifiées dans l’ordonnance du 10 février 2016 portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations. L’examen des expériences nous montre que les clés d’une contractualisation réussie pour la vente de produits, avec des contrats satisfaisants pour chacune des parties, imposent la mobilisation et l’échange, dans l’intérêt et le respect de tous les acteurs,
autour d’un marché final bien appréhendé, cerné, apprécié dans ses composantes. L’interprofession aurait une légitimité à être un lieu adéquat pour déterminer les contours et modalités des contrats-types, mais encore faut-il que les acteurs parlent de marchés et de produits identifiés, vers lesquels sont valorisées les productions agricoles : ceci implique que l’interprofession soit un lieu où l’on parle et échange sur des produits et des marchés avec un objectif commun de valorisation et de conquête, dans un esprit de confiance et de reconnaissance du rôle de l’autre, non une instance politico-publique où s’affrontent des positions d’organisations professionnelles.
Parler produits et marchés dans les interprofessions Le contrat est, pour le producteur, un outil pour la résilience et le développement de son entreprise, pour l’aider dans ses choix de production. C’est la raison pour laquelle il nous semble que le contrat doit pouvoir, de façon simple et souple, s’établir entre deux parties consentantes, l’une comme l’autre pouvant être à l’origine de la démarche. Dans cet esprit, la signature de contrats de vente entre producteurs et acheteurs est à encourager, valoriser et développer : il faut
effectivement qu’un cadre général soit établi et que les parties arrivent à leur assentiment à partir de "figures imposées" dont bien évidemment le prix, ou sa référence, qui doit être fiable, transparent et consultable. D’ailleurs, pourquoi ne pas réfléchir à des incitations à la signature de contrats dont le secteur ovin est un exemple. La spécificité coopérative, autre exemple de construction contractuelle, peut mettre en valeur la force et l’intérêt des contrats en favorisant le regroupement de l’offre et la structuration des marchés. Néanmoins, le modèle n’est cohérent dans sa relation amont/aval qu’en fixant la valeur au produit. La notion de contractualisation, issue des lois de modernisation et d’avenir pour l’agriculture, ne s’applique qu’aux contrats de vente de produits agricoles. Quand nous parlons de "contrats" considérés comme outils de gestion pour le producteur chef d’entreprise, les avantages apportés par le "contrat" s’entendent aussi au travers de contrats de services qui participent également à la résilience de l’exploitation. » ● SUR LE WEB
bout de cette démarche. Connaître et appréhender le marché final, c’est comprendre les concurrences et les forces en présence, être capable d’avoir des références et des données, sur le niveau des prix et le comportement de la demande notamment. Comprendre la part de chacun dans la valeur finale. Les succès dans certaines filières vitivinicoles ou fromagères, dans la filière sucre, en sont des exemples.
Lire d’autres tribunes du think tank Saf agr’iDées sur www.terre-net.fr/mag/70saf
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Stratégies
En avant marge
Laiterie SAS De Nous à Vous
En Direct des Éleveurs reprenant en main la commercialisation de leur lait L’agriculture autrement, c’est le modèle défendu par le groupement d’éleveurs laitiers De Nous à Vous, qui a ouvert en 2015 une laiterie sur 3 000 m2 à Remouillé en Loire-Atlantique. Son ambition ? Garantir un prix au producteur, à travers la création d’un circuit court, pour ne plus être dépendant du cours mondial. Par Chloé Chamouton // redaction@terre-net.fr
« T
rouver une solution pour que les éleveurs puissent vivre de leur métier », telle est l’origine de ce projet peu ordinaire, explique son initiateur Fabrice Hégron, producteur de lait à Montbert en Loire-Atlantique. Il a fallu quatre ans pour que neuf exploitations de ce département, de Charente et de Haute-Vienne se décident à quitter leur laiterie. Quatre années de travail intense pour définir les besoins, trouver des partenariats et créer, en 2014, la SAS De Nous à Vous et la marque En Direct des Éleveurs, affichée sur les packs de lait.
Tout a commencé en 2011, soit deux ans après la crise du lait de 2009, avec un ras-le-bol général lié à la diminution du nombre d’ateliers laitiers, l’industrialisation des fermes au détriment de la qualité du lait, la baisse continue des subventions européennes et nationales, véritable épée de Damoclès pour les éleveurs et la rentabilité de leur structure… « Nous étions fatigués de vendre à perte », insiste Fabrice Hégron.
© De Nous à Vous
Fatigués de vendre à perte
En Direct des Éleveurs regroupe 14 fermes et devrait transformer, cette année, 20 Ml de lait environ.
le groupement agricole a fait appel au financement participatif (en anglais crowdfunding) sur la plateforme mynewstartup. com. Avec, à la clé, un résultat surprenant : 1,6 million d’euros collectés en quelques Ce dernier fait mois. Dotée partie de cette “ Les producteurs deviennent acteurs d’un capital nouvelle générade près de de leurs propres produits „ tion de produc900 000 €, teurs, âgés de la SAS a 28 à 45 ans, qui ont repris l’élevage familial également été financée par des emprunts, avec la volonté de transformer et de vendre des fonds d’investissement, des subveneux-mêmes leur production. Néanmoins, tions du Conseil régional et général, et par l’investissement nécessaire est loin d’être les éleveurs engagés dans la démarche. négligeable : 8,5 millions d’euros environ. « Pour construire la laiterie, il fallait réhaAxé sur les circuits courts afin de privibiliter l’usine Delavaud de Remouillé en légier l’économie locale, le cahier des Loire-Atlantique, notamment la dépolluer. » charges propose des produits laitiers transparents, responsables et traçables. Un Après avoir démarché les banques, la sociéQR code assure la traçabilité du lait et le consommateur peut savoir d’où il provient. té nantaise de gestion d’actifs, la Sela (ofCertains producteurs ont même modifié fice public d’aménagement et de construction à Nantes) et la Région entre autres, leurs pratiques pour fournir un lait UHT 14
Terre-net Magazine I Novembre 2017
sans OGM, sans huile de palme dans l’aliment du bétail et labellisé "Bleu-BlancCœur" pour sa teneur garantie en oméga-3. Une richesse nutritive, apportée par une alimentation à base d’herbe, de graines de lin et de luzerne. Le lait est ramassé tous les deux jours, puis transformé et conditionné au sein de la laiterie de Remouillé avant d’être vendu aux grandes surfaces.
Un packaging éco-conçu Côté conditionnement, les éleveurs ont choisi une poche éco-conçue, souple et originale, de la marque suédoise Ecolean. Cet emballage, constitué d’un mélange de plastique et carbonate de calcium, est 100 % recyclable. Il est aussi 55 % plus léger que le carton alimentaire et utilise 68 fois moins d’eau. Refermable, microondable, équipé d’une poignée rigide pour verser le lait facilement... il possède tous les atouts écologiques ! « Le lait "En Di-
Stratégies
« Nous fournissons également les industries agroalimentaires qui préparent des plats cuisinés, des glaces, des fromages… » Et, depuis cette année, des hôtels, des restaurants, des boulangeries et pâtisseries. La clé de ce succès ? « Les éleveurs deviennent acteurs de leurs propres produits, c’est-à-dire des producteurs commerçants et des chefs d’entreprise », souligne Fabrice Hegron. Il faut dire qu’ils sont gé-
© De Nous à Vous
300 magasins Leclerc et Système U
rants de leur laiterie et participent à toutes les décisions stratégiques, au niveau de la production comme de la commercialisation. Question revenus, le modèle économique parvient à tenir ses promesses avec une rémunération moyenne de 35 centimes du litre. Un prix décent mais pas mirobolant, légèrement supérieur au cours mondial actuel. Regroupant aujourd’hui 14 élevages, la SAS De Nous à Vous produit une dizaine de millions de litres par an et emploie huit salariés. À pleine capacité, ce volume pourrait atteindre 22 millions de litres. En Direct des Éleveurs a été maintes fois montré en exemple dans la presse ces derniers mois, une fierté pour ses éleveurs entrepreneurs. Ils ont même été primés à l’Élysée fin 2016 ! D’ailleurs, ils ne comptent pas s’arrêter là : ils souhaitent dupliquer leur modèle en NouvelleAquitaine, puis en Bretagne. De quoi redonner espoir aux producteurs de lait. ●
Anniversaire
Chaque pack contient le lait produit par un seul élevage, tracé à l’aide d'un QR code.
SUR LE WEB
rect des Éleveurs" est vendu 94 centimes le litre dans 300 magasins de l’ouest de la France, appartenant aux enseignes Système U et Leclerc, qui ont tout de suite été emballées par l’initiative. Elles nous ont aidés à cerner les attentes des consommateurs pour du lait tracé, respectueux de la santé et de l’environnement, commercialisé en circuit court », détaille Fabrice Hégron.
Découvrez aussi
Web -agri l’association d’éleveurs Cant’Avey’Lot sur www.terre-net.fr/mag/70lait
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Stratégies
Performance productions animales
Pathologies respiratoires des bovins
La vaccination protège d’abord le groupe Pour réduire leurs coûts de production, un tiers des éleveurs ne vaccinent pas leurs animaux. Une décision à double tranchant car l’impact économique de la maladie, si elle survient, peut être important : achat de médicaments, baisse des performances et de la fertilité, mortalité accrue des veaux. Par Céline Zambujo // redaction@terre-net.fr
D
576 millions d’euros de pertes
© Terre-net Média
ans le cadre du plan Écoantibio 2017, une réflexion a été menée sur la façon de valoriser la vaccination en élevage. « Deux études ont été conduites afin de mieux comprendre les motivations et les freins, ainsi que le rôle du vétérinaire dans la prise de décision », explique le Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaire (Simv). Près de 400 éleveurs ayant au minimum 50 bêtes ont été interrogés fin 2013. L’objectif : connaître le pourcentage de producteurs pratiquant la vaccination, leurs intentions pour l’avenir, le nombre d’animaux concernés, etc. Résultat : 31 % des éleveurs ne vaccinent jamais contre les bronchopneumonies infectieuses enzootiques (BPIE), la diarrhée virale bovine (BVD), les gastroentérites néonatales ou encore les entérotoxémies. Parmi les principales causes d’apparition de problèmes respiratoires chez le veau : l’ambiance dans le bâtiment, les changements climatiques brutaux, le manque d’immunité colostrale, l’alimentation déséquilibrée de la mère...
sant seuls ou en interaction. La vaccination n’est évidemment pas une fin en soi. Les Et pourtant, les pathologies respiratoires conditions d’élevage et l’environnement peuvent devenir un problème de santé (espace sain, bien ventilé…) influencent la majeur pour beaucoup d’exploitations. santé des animaux, en altérant ou renforçant Les poumons des bovins sont fragiles et leurs mécanismes de défense naturels. les microbes en cause généralement très contagieux. Ces infections prennent donc rapidement des proportions importantes, La qualité et la quantité de colostrum ingéré par les nouveau-nés entrent aussi en ligne avec, le plus souvent, des conséquences de compte, car ce économiques liquide contient les graves. Dans des travaux réalisés au “ Vacciner contre les maladies éléments indispendébut des années à leur survie. pour lesquelles il y a un intérêt „ sables 2000, les pertes Idéalement, le veau doit boire l’équiliées aux maladies valent de 10 % de son poids, soit environ respiratoires atteignaient 576 millions d’eu4 à 5 l en trois repas dans les 24 premières ros pour l’ensemble des fermes suivies. heures de vie, avec une buvée de 1,5 à 2 l Touchant les veaux de un à six mois, ces peu de temps après sa naissance. Pour rappel, un réfractomètre permet d’apprécier la troubles impactent de plus en plus le coût richesse en anticorps du colostrum. vétérinaire. Plusieurs catégories d’agents pathogènes peuvent être à l’origine de la Si la vaccination n’est pas une assurance tout contamination : des bactéries et des virus esrisque, son bénéfice est d’autant plus grand sentiellement (virus respiratoire syncytial, rhinotrachéite infectieuse bovine…), agislorsque les autres facteurs de contamination
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Terre-net Magazine I Novembre 2017
sont maîtrisés. En vaccinant, le vétérinaire "mime" une infection en injectant les germes responsables de la maladie, mais atténués ou inactivés pour ne pas qu’elle se déclare, créant ainsi une "mémoire immunitaire" : lors d’une attaque naturelle ultérieure, une réponse défensive appropriée, plus intense et rapide, se déclenchera.
Une réponse immunitaire rapide et plus intense Cette vaccination préventive s’appuie sur des règles établies par le vétérinaire, en accord avec l’éleveur. Elle protège le groupe, pas chaque animal. « Pour bénéficier au maximum de l’effet protecteur, le protocole vaccinal doit se terminer 15 jours avant la période à risque. Cela suppose de vacciner à l’extérieur quand le troupeau n’est pas encore rentré à l’étable pour la saison hivernale », précise Loïc Oliviero, du laboratoire Intervet. Des précautions doivent également être prises pour conserver les vaccins par
NOUVEAU
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Stratégies
exemple : stocker les flacons entre + 2 et + 8°C, à l’abri de la lumière, ne pas les congeler et les utiliser rapidement après ouverture. Et pour éviter la propagation des bactéries et virus, mieux vaut privilégier les aiguilles à usage unique et vacciner l’ensemble des individus à risque, seulement s’ils sont en bonne santé. Enfin, pensez à la traçabilité en notant les dates d’intervention et le numéro d’identification de chaque bête. Ces dernières années, l’immunologie a fortement progressé et l’on connaît de mieux en mieux les facteurs améliorant ou limitant l’efficacité des vaccins. Grâce à l’épidémiologie, il est possible de choisir, de manière rationnelle, de ne vacciner que contre les maladies pour lesquelles il y a un réel intérêt. Mais pour les scientifiques, il reste de nombreux défis : comment prolonger la mémoire immunitaire de la vaccination ? Comment immuniser contre des pathologies chroniques qui déjouent les mécanismes de défense naturels ? Comment trouver un vaccin efficace vis-à-vis des pathogènes susceptibles d’évoluer ou de muter (comme la fièvre catarrhale ovine) ? Les progrès de la recherche ouvrent de nouvelles pistes, dont certaines n’aboutiront qu’à plus ou moins long terme. C’est le cas notamment de la phagothérapie qui lutte contre les infections bactériennes via des virus bactériophages, plutôt qu’avec des molécules chimiques antibiotiques. ●
Des vaches aux pieds sains
Le saviez-vous ? En Occident, l’histoire de la vaccination commence avec celle de la variole, dans les années 1700. Éleveurs et médecins observent que les trayeuses, dont les mains sont fréquemment atteintes de vaccine (infection virale touchant les vaches et les chevaux), ne tombent pas malade. Toutefois, c’est au milieu du siècle suivant que la technique sera mise au point et connaîtra un véritable essor. En 1881, en Seine-et-Marne, Louis Pasteur vaccine pour la première fois un troupeau ovin contre la fièvre charbonneuse. Au passage, le terme "vaccination" vient de "vaccine", la maladie citée précédemment, mot luimême dérivé de "vacca", qui signifie "vache" en latin.
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Stratégies
Performance productions végétales
Agriculture de conservation
Trois agriculteurs face au problème des résidus au moment du semis Les semoirs doivent être capables de semer sur un sol préparé, sur chaumes en présence ou non de paille, ou bien sur couverts végétaux. Ils doivent s’adapter à toutes les conditions, aussi bien météorologiques que culturales, donc être polyvalents tout en respectant les pratiques de chaque exploitant, la densité de semis par exemple. Leur mission principale étant cependant de placer la graine dans un environnement favorable à son développement. Par Nicolas Cavenne // redaction@terre-net.fr
À
dents ou à disques ? Trois agriculteurs du Pas-de-Calais expliquent comment ils ont choisi leur semoir. Tout d’abord, les trois modèles sont capables de semer des mélanges de couverts végétaux sur chaumes, mais aussi du blé directement sous couvert avec une perturbation minimale des sols. En effet, les trois producteurs, membres de l’Apad 62(1), pratiquent l’agriculture de conservation, un mode de production reposant sur la réduction voire la suppression du travail du sol, une couverture permanente des parcelles et une diversification des cultures. Des conditions qui font un bon terrain de jeu pour jauger les performances de leur semoir.
Sur son exploitation, à Sorrus, Yves Gosselin possède un Semeato, qui sème ses céréales et ses couverts végétaux sans préparation préalable, sur chaumes avec présence ou non de résidus, ou sur des couverts. Afin de réaliser ces différents semis, le semoir est composé d’une trémie pour les grosses graines et d’une autre pour les petites.
© Yves Gosselin
Un semoir tout terrain
Depuis 2001, Yves Gosselin sème sous couvert avec son semoir à disques.
contrôle de la profondeur, par cales, de chaque rang garantit un semis régulier. Les roues de rappui suivent chaque soc semeur pour refermer le sillon.
« En conditions humides, le semoir à La distribution à cannelures dose la disques a tendance à lisser le fond du sillon. semence et l’envoie aux 17 doubles Lorsque je sème un couvert sur chaumes, disques droits indépendants. Ces derniers tranchent les déil enfonce les débris végétaux et bris et ouvrent un “ Les conditions de semis les graines ont du sillon dans lequel seront position- en agriculture de conservation mal à lever. Quand c’est possible, je nées les graines. sont propices pour jauger fauche à 30 cm du Montés sur deux rangées, ils em- les performances d’un semoir „ sol pour diminuer la quantité de paille pêchent les bourbroyée restant sur la parcelle. La position rages lors des semis sur coude la graine et le contact terre/graine sont verts denses. Chaque élément semeur remeilleurs avec un maximum de paille sur çoit une pression de 200 kg, « qui permet pied », poursuit Yves Gosselin. au disque de couper les résidus de récolte et de rentrer dans le sol par temps sec pour Le constat est le même pour Nicolas Capon, installé à Beaurainville, et équipé semer le colza », précise l’exploitant. Le 18
Terre-net Magazine I Novembre 2017
lui aussi depuis 2012 d’un Semeato. Les semis sont réalisés soit en direct soit en techniques culturales simplifiées (TCS). Pour résoudre le problème de la paille, il sème ses couverts à la volée en même temps qu’il passe avec son déchaumeur à disques. Deux trémies montées sur l’outil envoient les grosses graines, telles que la féverole et l’avoine, après les rangées de disques et les petites avant le rouleau.
Simplicité d’utilisation « Réussir l’implantation des couverts est un pilier de l’agriculture de conservation », affirme Thierry Fourmaux, cultivateur à Rumaucourt. En 2014, il a investi dans un semoir à dents de marque Aitchison Sim Tech pour ne pas avoir de paille au fond du sillon. Les résidus sont tranchés par une rangée de disques ouvreurs à l’avant de la machine. Celle-ci dispose ensuite de deux
Des outils peu énergivores Thierry Fourmaux est satisfait de son Aitchison pour semer des couverts sur paille. Cependant, il doit adapter le chantier pour les semis de blé sous couvert ou sur chaumes, en présence de résidus de paille. Les dents ratissent les couverts, ce qui provoque des bourrages. Pour éviter ce phénomène, il suffit de les broyer ou de les rouler perpendiculairement au sens du semis. Les couverts couchés sont coupés par les disques à l’avant de l’engin. Par ailleurs, l’agriculteur aimerait que chaque rang puisse travailler à une profondeur différente. À défaut, il doit impérativement obtenir un terrain plat. « Après les
SARL
derniers arrachages de betteraves en novembre, j’utilise un déchaumeur à queue de cochon pour restructurer le sol, suivi d’un léger passage de herse rotative avant de semer. » Nicolas Capon, quant à lui, possède des parcelles avec beaucoup de cailloux. « J’ai essayé un outils à dents. Mais, il remonte et aligne toutes les pierres en surface. »
Gros plan sur les différents éléments du semoir Aitchison.
L’effort de traction est peu sollicité sur ces semoirs Semeato et Aitchison. Les trois exploitants sèment avec des tracteurs de 90 à 120 ch et roulent, selon les conditions, à une vitesse comprise entre 7 et 10 km/h. Pour emblaver leurs sols, ils consomment 5 à 6 l/ha. « Un régime moteur de 1 100 tr/min suffit pour tirer le Semeato », indique Yves Gosselin. Pour 100 ha semés, les frais d’entretien s’élèvent à 500 €/an pour l’outil à disques et 600 €/an pour celui à dents. Nicolas Capon, lui, estime le coût de ses semis de blé à 30 €/ha. Les trois hommes apprécient la qualité de levée des
cultures. Les semoirs s’adaptent aux différentes graines, mais il faut connaître les points forts et faibles de chacun. Aux producteurs de s’adapter à leur matériel, selon les conditions de chantier. ● (1) Association pour la promotion de l̓agriculture durable
SUR LE WEB
rangées de dents semeuses, munies de socs en carbure en T inversé. En plus de repousser les débris végétaux, ils affinent la terre grâce à une légère vibration des dents. La semence est alors positionnée à la base du sillon. Un disque de mousse en rotation assure la distribution des graines de taille différente. Puis, un rouleau Springflex contrôle la profondeur de travail. Enfin, une herse à chaîne lourde nivelle le sol.
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NOUVEAU
FAUCHEUSE ANDAINEUSE HONNEY BEE andaine toutes les cultures : lentilles, pois chiches, luzernes, trèfles, sarazin, colza, céréales ...
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Novembre 2017
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Stratégies PUBLI-INFORMATION
Supplément partenaire Bayer
Capital Propreté Parcelles :
un réseau social dédié au désherbage Comment capitaliser sur les résultats de toutes expériences issues des pratiques de désherbage en grandes cultures ? En y consacrant un réseau social ! Ainsi est né Capital Propreté Parcelles, sous l’impulsion de Bayer.
Entretien avec Guillaume Chancrin Responsable Technique chez Bayer
moindre efficacité des interventions dans 35 à 40% des parcelles. À cela s’ajoutent le durcissement de la réglementation, qui réduit le panel de solutions chimiques, et l’absence de mise en marché de solutions présentant de nouveaux modes d’actions sur graminées en céréales.
Pourquoi lancer un réseau social dans ce contexte ?
Les agriculteurs confrontés à une moindre efficacité des traitements herbicides sont en quête de solutions. La conservation du capital propreté des parcelles, et donc des rendements des cultures, exige parfois de revoir ses pratiques. Il y a de multiples expérimentations, recherches aux quatre coins de la France réalisées par de nombreux acteurs du monde agricole, techniciens, mais également agriculteurs. Seul un réseau social offre la possibilité de capitaliser sur ces expériences.
Capital Propreté Parcelles est un réseau d’agriculteurs et d’experts réunis autour d’un sujet, celui du désherbage en grandes cultures. Ensemble, ils partagent les dernières expérimentations, observations de terrain… Leur objectif ? Contribuer à une évolution positive des pratiques de désherbage.
Quelle est la situation du désherbage en France ?
Le désherbage en grandes cultures ne cesse de se complexifier depuis plusieurs années et tout particulièrement depuis cinq à six ans, avec la progression des résistances aux herbicides utilisés en sortie d’hiver. Celles-ci entraînent une 20
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Quelles solutions concrètes va-t-il apporter ?
Le réseau social Capital Propreté Parcelles a pour objectif de construire ensemble les stratégies de désherbage de demain. Ces stratégies prennent en compte de nombreux leviers : rotation des cultures, pratiques agronomiques, optimisaton des programmes herbicides…
“Via l’échange, donner un élan au désherbage responsable” Ce réseau est-il ouvert à tous les agriculteurs ?
Ce réseau est créé pour donner la parole à tous les experts. Si, chez Bayer, nous avons l’expertise des produits que nous développons et mettons en marché, les agriculteurs ont un savoir-faire et une connaissance fine de leurs parcelles : historique, fenêtres d’intervention, pratiques culturales… Leurs retours d’expériences en matière de contrôle des adventices sur leur exploitation sont une mine d’informations à partager. Tous les agriculteurs sont invités à se joindre au réseau pour apporter leur pierre à l’édifice. Plus les échanges seront nombreux, plus ils seront fructueux.
PUBLI-INFORMATION
Partageons nos expériences Le réseau social Capital Propreté Parcelles compte aujourd’hui huit agriculteurs référents. Ils posteront, au fil de la campagne, les stratégies de désherbage qu’ils conduisent sur leurs parcelles. Rejoignez le réseau et réagissez à leur actualité. Vous pouvez également passer le cap et devenir vous-même référent. Thierry Essonne
Cultures principales : blé, orge, quinoa, colza, betterave
Bastien
Loire-Atlantique
Jean-Marie Marne
Cultures principales : blé, betterave, colza, orge
Cultures principales : blé, orge, maïs, colza, tournesol
Pierre
Charente-Maritime Cultures principales : blé, maïs, orge, colza, tournesol
Jean-Louis Moselle
Cultures principales : blé, orge, colza, maïs, tournesol
Martin
Charente-Maritime Cultures principales : blé, colza, orge, tournesol, vigne
Charly
Alpes-de-Haute-Provence
Philippe Gers
Cultures principales : blé, tournesol, colza, maïs, betterave, soja
Cultures principales : blé, tournesol, soja, maïs, sarrazin
Envie d’en savoir plus sur le réseau Capital Propreté Parcelles ?
Connectez-vous sur Bayer-Agri.fr/reseau-cpp PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS : UTILISEZ LES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES AVEC PRÉCAUTION. AVANT TOUTE UTILISATION, LISEZ L’ÉTIQUETTE ET LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PRODUIT.
Stratégies PUBLI-INFORMATION
Supplément partenaire Bayer
Devenir acteur d’un désherbage réussi Suivez en temps réel, à travers des vidéos, photos et commentaires postés sur le net, les pratiques de désherbage et les résultats obtenus par les agriculteurs référents. Réagissez, encouragez, questionnez… et profitez des commentaires de tous les experts du réseau. Les réponses à la maîtrise des adventices s’élaborent collectivement, sur le terrain.
Le réseau social Capital Propreté Parcelles offre la possibilité de mutualiser les expériences sur le désherbage en grandes cultures à partir de cas concrets vécus, suivis étape par étape. Véritable stimulateur, ce vécu est commenté par tous les acteurs intéressés, dont les spécialistes de Bayer.
Découvrez le réseau sur Bayer-Agri.fr/reseau-cpp 22
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Stratégies PUBLI-INFORMATION
Entretien avec
Charly Vial
Agriculteur à Valensole (04) Charly Vial a repris il y a 15 ans l’exploitation familiale située à Valensole, dans les Alpes-de-HauteProvence. Confronté à des difficultés de désherbage depuis huit ans, avec des densités croissantes de ray-grass et de renouée des oiseaux, il fait évoluer ses pratiques culturales et ne cesse d’expérimenter pour préserver ses rendements.
Pourquoi participer à ce réseau social ?
En matière de désherbage, la solution chimique miracle n’existe pas. Pour contrôler les adventices de plus en plus résistantes, nous devons combiner tous les leviers existants, qu’ils soient chimiques ou agronomiques : rotation des cultures, labour, faux-semis, décalage de date de semis… Les stratégies à mettre en place sont complexes. D’où l’intérêt de partager notre savoir-faire pour, d’une part, donner des idées et, d’autre part, avoir le retour de nombreux agriculteurs et spécialistes. Le réseau permet d’élargir notre cercle d’échange, de bénéficier de points de vue d’acteurs géographiquement éloignés.
Comment avez-vous sélectionné les parcelles suivies ?
Les parcelles que j’ai choisies de soumettre au réseau présentent une densité croissante de ray-grass et, dans une moindre mesure, de renouées des oiseaux. Les pertes de rendement peuvent atteindre 10 q/ha en blé,
“Œuvrer ensemble à la préservation de notre outil de travail” voire davantage en cas de fortes densités. Elles sont fortement préjudiciables dans les cultures sensibles comme les productions de semences telles que les betteraves porte-graines, notamment en conditions de sécheresse où l’effet de concurrence des adventices est renforcé.
Quelles informations postezvous sur le réseau social ?
L’informatique nous donne l’opportunité de montrer visuellement nos pratiques et les résultats obtenus. Ainsi, avec des photos commentées, nous pouvons échanger comme si nous étions réunis au bord de la parcelle. Tout le monde peut donc constater que cette année, sur mon exploitation, les faux semis d’été n’ont pas fonctionné à cause de l’absence de pluviométrie.
Que diriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait contribuer au réseau ?
Le partage d’expérience est une des clés principales de l’évolution vers des pratiques plus efficaces. Les expérimentations menées par les instituts techniques nous apportent des éléments de réponse, mais elles ne correspondent pas toujours à nos conditions de terrain. Le réseau social Capital Propreté Parcelles part de pratiques conduites par des agriculteurs sur leur exploitation, et peut ainsi apporter des solutions issues du terrain. Je recommande fortement à tous les producteurs d’alimenter la réflexion pour qu’ensemble nous puissions avancer et préserver notre outil de travail.
23 AM
Machinisme
Essai
Tracteur Fendt
« Adhérence, consommation, confort... ce 1042 Vario est bluffant ! » Qui n’a jamais rêvé de piloter un Fendt Vario 1000, ce monstre de 500 ch ? Hubert Thomas, agriculteur dans la Somme, a eu ce privilège : il a essayé un 1042 Vario, attelé à un déchaumeur à dents Köckerling Vector de 9 m de large, pour travailler ses parcelles. L’occasion de vérifier si les performances de ce tracteur mythique sont celles annoncées par le constructeur. Quelles que soient ses conclusions, il va faire des envieux… Par Sébastien Duquef // sduquef@terre-net-media.fr
H
40 km/h dès 950 tr/min ! Le Fendt 1042 est équipé d’un moteur Man de 12,4 l de cylindrée, qui transmet toute Sous le capot, le moteur Man de 12,4 l de cylindrée développe 420 ch et consomme seulement 5 l/ha de sa puissance au sol grâce au bras de levier surface déchaumée avec l’outil à dents Köckerling Vector de 9 m. formé par les roues arrière, de 2,35 m de de couple maximal. Idéal pour diminuer le avec l’air comprimé du circuit de frein. Rédiamètre. Le couple de ce 6 cylindres atteint 2 100 Nm entre 1 000 et 1 500 tr/min. plus possible la consommation de carbusultat : fini le bruit superflu en cabine ! rant. « Avec le déchaumeur de 9 m, elle ne Sur la route, le bolide monte à 60 km/h dépasse pas 5-6 l/ha. dès 1 450 tr/min ! 420 ch et pas un bruit “ Puissance, adhérence, C’est très peu, surtout En France, la légispour 420 ch », ajoute lation n’autorise pas débit hydraulique élevé, cette vitesse, alors Hubert, étonné. Côté refroidissement, la position du venticabine silencieuse... le tracteur est bridé. lateur diffère des autres modèles, où il est Mais il est encore Du coup, il plafonne installé derrière le radiateur pour aspirer il en impose ce colosse ! „ plus surpris par la soà 40 km/h à 950 tr/ l’air chaud et le rejeter devant le tracbriété du moteur. Pas un bruit, même avec min seulement. Inutile de préciser qu’à ce teur. Chez Fendt, l’hélice, fixée à l’avant, régime, l’engin consomme peu. 420 ch sous le capot. « À bord, l’insonorisouffle l’air frais extérieur vers le radiateur. sation est performante. Combinée au faible En outre, son entraînement hydrostatique Pour obtenir de tels résultats, moteur, transrégime moteur, elle offre un silence appréindépendant ajuste constamment la vitesse mission, circuit hydraulique, ventilateur, ciable, en particulier lors des longues jourde rotation aux besoins du moteur et des accessoires, etc., chaque composant a été nées de travail. La fatigue diminue forteautres organes. Lorsque la température est repensé. Par exemple, la technologie Fendt ment. Quel confort ! » Les ingénieurs n’ont assez basse, l’hélice ralentit, d’où des écoiD gère le régime moteur et l’optimise en négligé aucun détail. Ils ont, entre autres, nomies de carburant. L’agriessayeur a appermanence. Plus besoin de s’en soucier, le supprimé le compresseur du siège pneumaprécié la simplicité de prise en main de la 1000 Vario travaille toujours dans la plage tique. Désormais, la suspension fonctionne machine, qui ne nécessite pas de formation 24
Terre-net Magazine I Novembre 2017
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ubert Thomas, exploitant agricole à Éplessier dans la Somme, n’a pas hésité une seconde quand la rédaction lui a proposé de tester un tracteur de la série Fendt Vario 1000. Beaucoup d’agriculteurs aimeraient être à sa place tant les performances de ce colosse fascinent ! Sont-elles aussi élevées que le fabricant l’affirme ? La marque a mis à disposition du producteur un des modèles réservés aux essais : un 1042 Vario. À l’arrière, un déchaumeur à dents Köckerling Vector de 9 m de large. De quoi occuper les 420 ch de l’engin et contrôler la traction et l’adhérence. La gamme comporte trois autres machines (les Vario 1038, 1046 et 1050), de 380 à 500 ch. Un record de puissance pour des tracteurs conventionnels.
Machinisme
Hubert Thomas, agriculteur à Éplessier dans la Somme, apprécie la sobriété du moteur et le silence en cabine.
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« Grâce à ce dispositif, je tire profit de la technologie VF, très pratique : je peux adapter la pression aux tâches effectuées. Il faut juste saisir la valeur souhaitée sur l’écran de l’ordinateur et le système pilote le reste automatiquement. Quand je termine une parcelle, je regonfle les roues avant de reprendre la route. Je gagne ainsi du temps et j’améliore la sécurité », pré-
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particulière. « À peine au volant, les commandes m’ont paru intuitives », insiste-t-il en souriant. Avant de poursuivre : « Je ne suis pas habitué à la marque. Pourtant, j’ai apprivoisé l’environnement du Fendt en quelques heures. Le terminal Vario Tronic est facile à utiliser, notamment pour le pilotage du télégonflage Vario Grip. » Deux touches permettent de passer des modes route à champ. Il suffit d’appuyer sur l’une d’elles pour régler de façon automatique la pression des pneumatiques.
La technologie Fendt iD gère le régime moteur et l'optimise en permanence.
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Machinisme
Essai
cise-t-il. En plus, le télégonflage est installé d’usine. « Les finitions sont propres, rien ne dépasse, contrairement à ce qu’on voit parfois. Aucun risque d’arracher quelque chose avec un caillou. »
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Pour maximiser l’adhérence, les exploitants peuvent également ajouter du poids à l’avant du véhicule (jusqu’à 3,3 t). À l’arrière, il s’agit carrément de masses de roue (entre 650 et 1 250 kg au total selon leur nombre). « C’est relativement simple. Il n’y a qu’à dévisser les trois boulons de fixation de la masse pour ajouter ou enlever du poids. Un jeu d’enfant avec un télescopique ou un chariot élévateur. »
L’opérateur pilote toutes les fonctions de l’engin via l’écran du terminal Vario Drive.
Au niveau du sol, pas de soucis a priori. Même avec 14 t à vide, la pression au sol est inférieure à celle exercée par les principaux modèles concurrents, qui à une telle puissance, pèsent souvent plus de 20 t. L’avantage : la charge utile est supérieure. En version homologuée 40 km/h, le poids total en charge (PTAC) s’élève à 23 t, d’où une capacité de 9 t sur l’attelage. L’engin peut alors transporter de gros outils, en rapport avec sa taille et sa puissance.
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Des sols respectés grâce au Vario Grip
Climatisation automatique et éclairage centralisé sous le tableau de bord.
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Les masses de 650 kg dans les roues arrière se retirent facilement en ôtant trois boulons.
Les commandes ergonomiques et intuitives facilitent la prise en main de la machine.
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Question adhérence, la transmission de ce mastodonte joue un rôle important. « Les deux essieux sont indépendants et le couple se répartit en fonction des besoins de chacun », explique Olivier Leroy, responsable de la promotion des ventes chez Fendt. Conséquence : l’adhérence est maximale quel que soit l’état du terrain, d’autant que le Vario Grip adapte la pression des pneus. Au transport, les roues se gonflent automatiquement jusqu’à la valeur programmée en activant le mode "route" sur l’écran du terminal Vario Tronic. Arrivé au champ, le chauffeur sélectionne le type de chantier et indique la masse de lestage. L’électronique prend ensuite le relai et calcule la pression adaptée. Toutefois, celle-ci ne deviendra effective qu’après validation du conducteur. « Pour alimenter le circuit hydraulique, la pompe à détection de charge débite jusqu’à 165 l/min, voire 220 en option. Pour les travaux encore plus exigeants, le débit peut être poussé à 430 l/min. » Dans ce cas, une seconde pompe de 210 l/min est jumelée à la première, les deux alimen-
Machinisme
Les 1000 Vario sont les tracteurs conventionnels les plus puissants au monde.
tant jusqu’à six distributeurs double effet à l’arrière et un à l’avant. La capacité d’huile exportable vers l’outil est de 100 l.
Jusqu’à 430 l/min de débit hydraulique
Le Fendt 1042 Vario, présenté en vidéo, sur www.terre-net.fr/mag/70fendt L’avis d’Hubert Thomas, agriculteur dans la Somme, sur www.terre-net.fr/mag/70hubert
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Depuis les premières démonstrations en septembre 2016, une trentaine d’exemplaires ont été vendus dans notre pays. « Nos clients sont essentiellement des ETA, puis des entreprises de travaux publics ou spécialisées dans l’agroforesterie. Ces trois secteurs sont très friands de matériels polyvalents de forte puissance », conclut Olivier. ●
SUR LE WEB
Le 1000 Vario répond aux exigences de la norme Mother Regulation. À son entrée en vigueur, il pourra être commercialisé en France sans limitation de vitesse. « Aux conducteurs de respecter le code de la route français, qui limite la vitesse des véhicules agricoles à 40 km/h, voire 25 dans certaines conditions », rappelle avec insistance le représentant de la marque.
Machinisme
Pleins phares
Équipement des pulvérisateurs
L’injection directe, l’avenir de la pulvérisation ? SP-ID de Spray Concept, SideKick d’Agri 3000, Herbidose de Soperma, Premix d’Amazone, Clean Sprayer de Berthoud : de nombreux essais ont été réalisés en matière d’injection directe, avec des résultats contrastés. À ce jour, peu de ces systèmes sont commercialisés. Pourtant, au Sima 2017, l’entreprise Diimotion a relancé le débat sur cette technique. Est-ce l’avenir de la pulvérisation ? Pourquoi alors les constructeurs n’équipent-ils pas leurs machines de série ? Par benoît Egon // begon@terre-net-media.fr
Diimotion, la start-up de l’injection directe Au dernier Sima, la start-up Diimotion a présenté la pulvérisation par injection directe. Le point avec Xavier Cassassoles, président directeur général de la société.
T
erre-net Média (TNM) : Qu’est-ce que l’injection directe ?
XC : L’absence de fond de cuve tout d’abord. L’eau est apportée à la fin et il n’y a plus d’excédent de bouillie. De plus, les cycles de rinçage durent très peu de temps. Il est, en effet, inutile de rincer complètement la cuve puisqu’elle ne contient que de l’eau. Du coup, l’exploitant peut enchaîner les parcelles sans retourner à la ferme pour remplir le pulvérisateur et préparer le mélange. Il peut également pulvériser un herbicide dans un champ de blé, puis un insecticide sur du colza, en minimisant les risques pour les cultures. TNM : Ce dispositif préserve-t-il plus l’environnement ?
XC : Le danger se concentre surtout au moment du transport. Imaginez, par exemple, qu’un pulvérisateur de 3 000 l se retourne dans un rond-point... Grâce à l’injection directe, la matière active est contenue dans 28
« Le compresseur, installé au-dessus de la cuve, la met sous pression, ce qui limite les problèmes liés à la viscosité des produits phytos », explique René Proharam, co-fondateur de Diimotion.
de petites cuves : il est plus facile de confiner 18 l de produit que 3 000 !
quantité d’eau, le tout sans toucher à la pression de pulvérisation.
TNM : Quel surcoût prévoir ?
TNM : Quand les premiers modèles seront-ils en vente ?
XC : Il faut compter 18 000 à 22 000 €, selon les machines. Pour les plus petites, l’investissement reste important. À l’inverse, il est abordable pour les automoteurs. TNM : Pourra-t-on installer ce système, disponible en première monte, sur les matériels existants ?
XC : Oui, et c’est ce qui explique notre présence au Sima. Il se greffe facilement sur tous types d’outils : portés, traînés ou automoteurs. Il suffit de modifier le circuit du pulvérisateur. En outre, il est possible de moduler la dose. Comme le produit est préparé juste avant la buse, on peut changer sa concentration en faisant varier la
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XC : La phase de prototypage s’achève. Trois exemplaires sont actuellement en test dans les vignes bordelaises. En grandes cultures, le premier engin travaille en ce moment près de Toulouse (HauteGaronne). Au total, 25 pulvérisateurs devraient être équipés sur l’année 2017, ce qui permettra de vérifier le bon fonctionnement de la technique. ● SUR LE WEB
TNM : Quels sont les principaux avantages pour l’agriculteur ?
© Diimotion
Xavier Cassassoles (XC) : Ce concept n’est pas nouveau mais il est complexe à mettre en œuvre. Pourtant, le principe est assez simple : les phytos ne sont pas mélangés à l’eau dans la cuve du pulvérisateur, mais stockés dans des réservoirs attenants. La citerne transporte donc de l’eau claire. Une difficulté cependant : doser précisément le produit au dernier moment, dans la parcelle.
Écouter l’interview vidéo de Xavier Cassassoles, PDG de Diimotion sur www.terre-net.fr/mag/70diimotion
Machinisme OCÉANIS 2
Les dernières technologies ? Il les a toutes !
Focus sur le Clean Sprayer de Berthoud
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erthoud avait déjà été récompensé par une citation au palmarès de l’innovation du Sima 2013 pour un mélangeur par cyclone, destiné à l’injection directe multi-produits. Aujourd’hui, il n’est toujours pas commercialisé de série. Quelle en est la raison ?
Compatible avec les régulations DPAE Selon le constructeur, « le dispositif Clean Sprayer concentre tous ces atouts. Adaptable sur les pulvérisateurs existants, il dispose d’un mélangeur à cyclone en amont de la pompe de pulvérisation et en aval de la cuve d’eau claire, et de trois pompes doseuses adaptées aux différentes viscosités. Piloté par l’ordinateur de bord, il est compatible avec les régulations de débit proportionnel à l’avancement (DPAE), et autorise le fonctionnement avec ou sans injection directe. » Selon François-Xavier, « il reste actuellement quelques problèmes techniques à régler comme la réactivité de la rampe et son rinçage rapide. Cela freine l’essor de l’injection directe malgré les bénéfices promis. » ●
Découvrez le témoignage du Responsable Produit au SIMA 2017 en flashant ce QR Code.
9 FOIS MOINS de recouvrement MULTISPRAY, système de pulvérisation à porte buse électrique, permet de couper chaque buse automatiquement par GPS pour économiser toujours plus de produit. Il permet aussi un changement automatique de la buse en fonction de la vitesse d’avancement, ou d’une carte de modulation de dosage.
0 CONTACT Le système d’incorporation easyFlowTM, proposé par KUHN, permet d’intégrer les produits phytosanitaires liquides dans le pulvérisateur et également de rincer les bidons, le tout sans risque de contact pour l’utilisateur.
© APF
www.kuhn.fr
Le système Clean Sprayer de Berthoud s’adapte sur les pulvérisateurs existants.
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AD’VERT Conseil - © Shutterstock - AP - OCEANIS 2 - FR *soyez fort, soyez KUHN
« L’injection directe est source d’avantages indéniables. Elle permet de réaliser le mélange uniquement en présence de la cible à traiter, de partir au champ avec une citerne pleine d’eau claire mais aussi d’effectuer plusieurs types de traitement en utilisant une seule et même cuve », avance François-Xavier Janin, responsable produits grandes cultures chez Berthoud. « Elle facilite par conséquent la modulation inter-parcellaire : la dose de fongicide peut être ajustée à la sensibilité variétale et au risque maladie de différentes parcelles de blé. Pour le désherbage, il est plus facile de sélectionner la quantité ou la combinaison de produits en fonction de l’état de salissement et de la flore présente. » De plus, le procédé limite l’exposition de l’utilisateur et simplifie le rinçage, car la cuve principale est toujours propre. Il n’y a plus de risque de pollution au remplissage, par débordement ou réaspiration de la bouillie dans le réseau d’eau.
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’L effi c ac IttÉée augmen
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Machinisme
L’efficacité augmentée. Pourquoi ? Tous usages et toutes cultures, Heliosol® est un adjuvant multifonctionnel qui renforce l’efficacité des traitements.
L’action fongicide augmentée : Heliosol® procure un gain de rendement sensible lorsqu’il est associé aux fongicides, en particulier contre septoriose et fusariose des céréales.
L’action herbicide augmentée : Heliosol® améliore la performance des herbicides notamment le glyphosate ou les désherbants totaux. Il a notamment une excellente affinité avec les produits hydrophiles comme le glyphosate. Sa mention anti-dérive et ses atouts en terme de limitation du lessivage en font un partenaire de choix de tous les traitements respectueux de l’environnement.
L’action insecticide augmentée : Grâce à son effet anti-rebond et à ses caractéristiques étalantes, Heliosol® augmente le nombre d’impacts et multiplie le contact avec les insectes, d’où une efficacité insecticide renforcée.
Spécial Agritechnica Avec 40 hectares et 23 halls d’exposition, l’Agritechnica est le premier salon mondial du machinisme agricole. Pas étonnant qu’il se déroule dans le plus grand parc des expositions au monde, à Hanovre en Allemagne, construit pour l’exposition universelle de l’an 2000. Du 12 au 18 novembre, celui-ci accueillera la 16e édition de cet événement, organisé les années impaires par la DLG (société allemande d’agriculture, une association d’agriculteurs créée en 1885). Les 12 et 13 novembre sont des journées dédiées aux médias et aux concessionnaires. Malgré une taille déjà imposante, et des stands gigantesques, l’Agritechnica continue toujours de se développer. Plus de 2 800 exposants, provenant de 53 pays, seront présents, une centaine venant de France comme Agriest, Agrisem, Berthoud, GrégoireBesson, Kuhn, Manitou, SenseFly, Sulky-Burel… De nombreuses innovations tricolores seront dévoilées en avant-première ! Côté visiteurs, un peu plus de 400 000 personnes sont attendues, dont 6 000 Français. Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre sur ce salon, voici une sélection de quelques nouveautés, complétée dans le prochain numéro de Terre-net Magazine.
Dangereux, respectez les précautions d’emploi. Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée. Consultez le site http://agriculture.gouv.fr/ecophyto. HELIOSOL® AMM n° 7200313. Composition : 665 g/l alcools terpéniques. Concentré émulsionnable (EC). Usage adjuvant pour bouillies herbicides, fongicides, insecticides et régulateurs de croissance. Mention d’avertissement : Attention. Provoque une irritation sévère des yeux. Nocif pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme. Usages, doses, conditions et précautions d’emploi : contactez Action Pin – CS 60030 – 40260 Castets – Tél 05.58.55.07.00 – actionpin@action-pin.fr
© DLG
PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS : UTILISEZ LES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES AVEC PRÉCAUTION AVANT TOUTE UTILISATION, LISEZ L’ÉTIQUETTE ET LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PRODUIT. Plus de 2 800 exposants, dont une centaine venant de France, et 400 000 visiteurs (6 000 Français) sont attendus à Hanovre du 12 au 18 novembre.
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© Amazone
Machinisme
Incontournables
Pulvérisateur traîné UX 01 Super : le nouveau super-héros d’Amazone
Kubota e-Spreader, l’épandeur d’engrais électrique
Nouveau concept de commande, d’incorporateur, de pilotage de rampe, de châssis : Amazone propose un pulvérisateur traîné entièrement renouvelé, le UX 01 Super. Il dispose de cuves de 4 200 à 6 200 l, de rampes de 27 à 40 m et de plusieurs niveaux d’équipement (Confort et Confort Plus essentiellement).
L’épandeur d’engrais e-Spreader de Kubota, exposé en avant-première sur le salon allemand, est équipé d’un moteur hydride, utilisant de l’énergie mécanique et hydraulique. Celui-ci fonctionne principalement avec une force mécanique, tandis qu’une motorisation basse tension régule la vitesse de rotation des disques. Le réglage de cette dernière, très précis, et le pilotage indépendant des deux disques sont de réels avantages pour l’agriculture de précision et la gestion des bordures. Selon le fabricant, « la consommation d’engrais diminue de 10 % et le tracteur est nettement moins gourmand en carburant ».
Que d’évolutions pour les ensileuses Krone BIG X : moteur Liebherr, essuie-glaces 360°, dispositif OptiMaize pour des brins plus longs et un éclatage des grains supérieur... Surtout, la cabine, fixée sur un plateau élévateur hydraulique, peut s’élever de 70 cm pour une meilleure visibilité sur la parcelle de maïs et sur la remorque de transport lors des ensilages. Située plus loin du système de hachage, elle est aussi très silencieuse.
© Krone
BIG X 680, 780, 880 : des ensileuses Krone avec ascenseur de cabine
© Kubota
Le Cruiser 5/6 XL semi-porté de Horsch évolue jusqu’à 15 cm de profondeur. Ses nouvelles dents, placées tous les 15 cm sur six rangées, réalisent un mélange et une répartition homogènes de la matière organique. L’outil, polyvalent, peut accueillir quatre types de pièces travaillantes. Ainsi, il peut répartir les résidus et niveler le sol après moisson, affiner et préparer le lit de semence, détruire mécaniquement les adventices ou encore travailler le sol en sortie d’hiver.
Kuhn Vari-Master L On Land, la charrue qui tient la route !
Un semis de précision jusqu’à 18 km/h avec l’Optima SX de Kverneland L’élément semeur SX High Speed de ce semoir Kverneland positionne les graines avec une grande précision, à des vitesses pouvant aller jusqu’à 18 km/h. Présenté à Hanovre en édition limitée, il sera disponible sur les TF Profi (8 rangs traîné) et Optima V (châssis double télescopique à écartement variable). Le cœur semeur est entraîné électriquement avec un couple très faible. Résultat : l’Optima SX n’a pas besoin de génératrice électrique, ce qui simplifie sa conception et fait baisser son coût d’utilisation. « Pour optimiser encore plus les chantiers, il est possible de semer en Geoseed quinconce ou parallèle, ce à des vitesses très importantes, indique la firme. D’où un peuplement optimal. L’eau et les nutriments du sol sont mieux valorisés et la photosynthèse est plus efficace. La culture, plus uniforme, est plus facile à récolter et les rendements augmentent. »
© Terre-net Média
Kuhn élargit sa gamme de charrues avec la Vari-Master L On Land, de 4 à 6 corps. Adaptée aux tracteurs compacts de 200 à 300 ch, elle travaille hors-raie, ce qui permet de mieux exploiter la traction de ces modèles, souvent chaussés de pneumatiques larges, voire de chenilles, afin de limiter le tassement du sol. Pour réduire le coût d’utilisation, la conception de la cinématique efface la dérive liée au changement de sens de travail et/ou à la largeur de coupe. La charrue est toujours alignée derrière le tracteur, qui consomme moins de carburant. En outre, les pointes et les socs s’usent plus lentement. À noter : l’agriculteur peut modifier, en une simple manipulation et sans outil, l’angle d’attaque des rasettes pour améliorer l’écoulement de la terre et donc l’enfouissement des résidus.
Préserver la faune et le fourrage grâce au Pöttinger Sensosafe Médaille d’argent au palmarès de l’innovation, le Pöttinger Sensosafe détecte les petits animaux à l’avant de la faucheuse afin de préserver la faune des prairies et d’éviter de souiller la récolte. L’engin est muni d’une barre de capteurs optiques infrarouges, avec lumières Led intégrées. Dès qu’une bête est repérée, le système hydraulique relève la machine. 32
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© Kuhn
© Horsch
Horsch lance le Cruiser XL en version semi-portée
Machinisme
Herse rotative HR 1020, 1030 ou 1040, outil de préparation à disques CD, semoir pneumatique Venta 1020 (à doubles disques) ou 1030 (barre de semis SeedFlex)… tout est nouveau chez Kuhn. La philosophie de la marque est claire : simplifier au maximum les réglages pour que les exploitants les ajustent en cours de chantier, sans descendre de la cabine, ceci afin de faciliter la levée de la culture. L’ensemble des fonctions se pilotent depuis le terminal couleur Quantron S2 : la profondeur de travail de la herse, la hauteur de la barre de nivellement, la modulation de la dose de semis, la pression sur les peignes de recouvrement, etc. La trémie plus volumineuse et l’interface d’attelage/dételage rapide procurent un gain de temps appréciable.
Cross Cutter, le disque de déchaumage très superficiel de Väderstad
© Kuhn
Combiné de semis Kuhn Venta : la simplicité au service de l’efficacité
Le disque Cross Cutter de Väderstad est idéal pour les producteurs en techniques culturales simplifiées. De forme crénelée (diamètre de 450 mm), il vibre en surface, puis mélange les graines et la terre, ce qui favorise la levée des mauvaises herbes. Il peut aussi, sans exiger trop de puissance de traction, déchaumer des céréales en surface, derrière un colza ou en présence d’un couvert végétal. Il prépare même le lit de semences dans les parcelles compactées. Dans un premier temps, ce disque sera réservé aux déchaumeurs Carrier 300-400, 420-820 et 925-1225.
© Köckerling
Les Vector 900 de Köckerling sont désormais dotés d’une sécurité hydraulique jusqu’à 9 m de largeur de travail. Ces déchaumeurs polyvalents (travail superficiel et ameublissement jusqu’à 30 cm de profondeur) sont composés de quatre rangées de dents qui brassent le sol. Le double rouleau STS de 530 mm crée, d’après le constructeur, « des conditions optimales de germination pour les graines perdues à la moisson. » Le système EasyShift règle en continu la profondeur de terrage. La modification de la position des roues avant, via un distributeur hydraulique, génère un transfert hydraulique et mécanique sur le double rouleau arrière STS. Conséquence : le châssis se soulève et s’abaisse parallèlement au sol.
Semoirs de précision Julia : le haut débit à l’Italienne signé Maschio Gaspardo
L’OptiChange de Lemken pour changer de rouleaux très rapidement Remplacer un rouleau par un autre, y compris entre deux matériels différents (déchaumeurs à disques compacts et cultivateurs notamment), c’est simple et rapide avec l’OptiChange de Lemken, Dans tous les contextes pédoclimatiques, la qualité de travail reste excellente. De nombreux critères peuvent être ainsi pris en compte : pré-consolidation, nivellement, contrôle de profondeur, rappui, entraînement, émiettement et limitation des bourrages (sols collants et/ou caillouteux).
SUR LE WEB
© Maschio Gaspardo
© Lemken
16,8 m de large, 10,5 m de long et 24 rangs écartés de 75 cm : impossible de rater ce monstre sur le stand de Maschio Gaspardo. Pour approvisionner tous ces rangs, la trémie embarque jusqu’à 9 000 l de produits : 7 000 l de fertilisant dans la partie avant et 2 000 l de semence de plantes compagnes, par exemple, à l’arrière. En effet, ce semoir de précision Isobus est capable de fertiliser directement au semis, grâce aux disques coutres de 380 mm de diamètre. Du fait de sa largeur importante, il possède une barre de semis articulée de ± 5° vers le haut ou le bas. Du coup, le débattement de 10° absorbe les irrégularités du terrain et garantit une profondeur de semis constante. Attention cependant : même repliée, Julia a des mensurations imposantes : 4 m de haut, 9,5 m de long et jusqu’à 3,5 m de large. Sur la route, la machine ne pourra pas dépasser 25 km/h.
© Väderstad
Une sécurité hydraulique sur les déchaumeurs Köckerling Vector 900
Suivez l’Agritechnica du 12 au 18 novembre sur www.terre-net.fr
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Grand angle
Š Fotolia, Watier-Visuel // CrÊation Caroline Carpentier
Le dossier
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Le dossier
Variétés de maïs
Une pluie de nouveautés L’année 2017 a encore été riche en inscriptions. Bien sûr l’attrait de la nouveauté éveillera votre curiosité vis-à-vis des dernières lancées, mais n’hésitez pas à regarder les variétés phares dans l’offre des semenciers. Les valeurs sûres, ayant confirmé leurs atouts sur plusieurs campagnes, méritent aussi que vous vous y intéressiez de près. Par Mathilde Carpentier et Céline Clément mcarpentier@terre-net-media.fr // CEClement@terre-net-media.fr
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Le dossier
Grand angle
La nouvelle génération HDi arrive
5 hybrides Dow Seeds se distinguent dans le portefeuille
chez LG
Trois hybrides HDi font leur entrée au catalogue LG Semences, dans chaque créneau de précocité, améliorant encore la digestibilité des tiges et des feuilles (+ 1,5 point de Dinag en moyenne) et le rendement pour obtenir une ration plus rentable, productive (en lait comme en viande) et non-acidogène. LG 31.295 HDi, meilleure inscription 2017 SC, offre le niveau le plus élevé de Dinag de sa série. Deuxième inscription sortant du lot en 2017 : LG 31.237 HDi, qui concentre la précocité des SA, ainsi que le potentiel et la digestibilité des SB. Rappelons que la meilleure inscription en 2016, LG 31.269 HDi, réunit excellents tonnage, UFL et Dinag. ●
De Sangosse DS1157A, très précoce, se différencie par sa vigueur de départ, son développement foliaire et son stay-green. Ses performances sont remarquables et stables, en fourrage comme en grain. Il s’installe très vite et peut se semer tôt, même dans les régions froides. DS1202B obtient des résultats constants avec une valeur alimentaire plus que satisfaisante et un comportement agronomique irréprochable tant au niveau de la vigueur de départ, que de la tolérance à la verse et aux maladies du feuillage. Son stay-green autorise une organisation plus souple des chantiers de récolte.
DS21189B conjugue un cycle cultural digne d’un maïs précoce et une morphologie sécurisante : faible hauteur, insertion basse de l’épi, bonne tenue de tige. Il est performant dans toutes les conditions de culture. Meilleure inscription en France en 2017 dans sa catégorie. DS1460C peut être cultivé dans un vaste secteur géographique, en particulier dans les zones froides, grâce à sa vigueur de départ et à sa précocité de début de groupe. Autres atouts : son rendement et son look fourrage.
© LG SEMENCES
© DE SANGOSSE
DS1469C, sur les marchés fourrages plus tardifs, bénéficie d’une masse végétative dense et d’un excellent stay-green. ●
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Semences
Le dossier
Syngenta étoffe
ses gammes Powercell et Powergrain Le programme de sélection Powercell aboutit à des variétés de maïs fourrage très énergétiques, qui associent richesse en amidon et digestibilité des fibres. Elles améliorent l’efficacité alimentaire et conviennent aussi bien aux rations d’hiver (en plat unique) que d’été (en mélange avec de l’herbe). Trois nouveautés entrent au catalogue, en complément de SY Altitude, SY Campona, SY Fanatic et SY Madras : SY Skandik en très précoce, SY Harmonic et SY Gordius en précoce.
© SYNGEnTA
Le travail de recherche Powergrain vise à sélectionner des hybrides de maïs grain qui augmentent la rentabilité à l’hectare. Leurs principaux avantages : une implantation rapide et de nombreux rangs par épi. De plus, les grains se remplissent vite, ce qui permet de récolter plus tôt et de libérer rapidement les sols pour une bonne installation de la céréale suivante. Deux inscriptions ont été enregistrées (SY Salvi et SY Telias) et une troisième pourrait suivre d’ici les semis 2018. Par ailleurs, Syngenta étend le développement de SY Gibra, tardif, sur le marché demi-tardif. Bien implanté en Aquitaine et Occitanie, il gagne ainsi des zones plus septentrionales comme le sud des Pays de la Loire et l’Alsace. Parallèlement, la firme débute la commercialisation en France de SY Helium, première variété issue du projet Artesian, dont l’objectif est d’assurer un rendement élevé même en cas d’aléa climatique. ●
© MAÏSADOUR
Maïsadour Semences sur tous les créneaux de précocité En très précoce, trois nouveaux maïs arrivent au catalogue (Mas 15.T en grain, Mas 10.A et DM1416 en ensilage), en complément de Mas 13.M, qui fait ses preuves depuis l’année dernière sur le marché fourrage. En outre, Maïsadour Semences enrichit sa gamme précoce, avec Malden (ensilage) et Mas 27.T (grain), pour accompagner ses variétés phares : Mas 24.C (mixte), aux qualités sanitaires indéniables (fusariose) et qui apporte de la régularité dans tous les contextes, et Mas 29.T qui reste une référence en grain denté vu son potentiel, sa précocité et son profil sanitaire. Mas 23.A, Mas 25.B, DM2115 et Bjork jouissent également de très bons échos en culture et dans les essais ensilage. En demi-précoce, citons les nouveautés DM3005 (ensilage) et Mas 30.M (DM3315) en C1. En grain demi-tardif, Mas 43.P (DM4315) en milieu de groupe D appuie le lancement, l’an dernier, de Mas 45.M et Mas 40.F. Enfin s’ajoute, en grain tardif, aux côtés de Mas 35.R (grain) et Mas 54.H (ensilage), Mas 48.L en début de groupe E1. Côté OAD, le Mas Pilot assure le suivi de la culture à la parcelle, du semis à la récolte, pour une meilleure gestion des interventions. ● Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Novembre 2017
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Le dossier
Grand angle
Caussade Semences s’impose
en demi-précoce fourrage et demi-tardif grain Précocité Très précoce
Précoce fourrage
Précoce grain
Utilisations
Points forts Sécurise les stocks fourragers, tenue de tige, énergie hautement assimilable
Smoothi CS
Fourrage
Cranberri CS
Fourrage
Belami CS
Fourrage et grain
Batisti CS
Fourrage, grain, maïs grain humide et biomasse
Garibaldi CS
Fourrage
Tonifi CS
Grain
Effigi CS
Grain, maïs grain humide, semoulerie
Toutati CS
Grain et maïs grain humide
Poesi CS
Fourrage et biomasse
Potentiel de rendement en toutes conditions, profil agronomique, stay-green, valeurs alimentaires équilibrées Hybride sain et sécurisant
Mantoli CS
Fourrage
Profil agronomique, potentiel de rendement, stay-green, énergie facilement assimilable, gabarit imposant et look fourrage
Misteri CS
Fourrage
Développement végétatif, rendement, stay-green
Stromboli CS
Fourrage
Gabarit, potentiel de rendement, tolérance au stress hydrique
Potentiel, stay-green, digestibilité
Rapport amidon/fibres digestibles et rapport rendement/qualité/ précocité en grain et en fourrage Ultra-précoce et concentré en énergie Performances stables, stay-green, flexibilité d’utilisation Look fourrage, profil agronomique, source d’énergie hautement valorisable
Rapport rendement/précocité, profil agronomique (vigueur de départ, tenue de tige, épis longs, PMG), performances régulières Valorise les potentiels intermédiaires et les conditions difficiles
Potentiel grain, stabilité et flexibilité, état sanitaire, fécondation des épis, tolérance aux maladies fongiques Très bonne fin de cycle Profil sanitaire, implantation en culture, rendement économique compétitif
© CAUSsADE SEMENCES
Demi-précoce fourrage
Variétés
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Le dossier Précocité
Demi-précoce grain
Demi-tardif
Tardif
Variétés
Utilisations
Pixari CS
Grain
Furti CS
Grain
Chamberi CS
Grain
Points forts
Profil agronomique, stay-green, régularité en toutes situations, bon démarrage en culture et programmation des épis, dessication régulière, tolérance à l’helminthosporiose
Rendement régulier dans tous les contextes Taillé pour le grain, fin de cycle sécurisante
Jacuzi CS
Grain et adaptation aux conditions limitantes en eau
Querci CS
Grain
Palizi CS
Grain
Basmati CS
Grain
Triniti CS
Grain
Monloui CS
Grain
Très tardif Capuzi CS
Grain
Potentiel, profil agronomique, excellente fin de cycle Look et potentiel grain, profil sanitaire jusqu’à la fin du cycle. Large fenêtre de récolte grâce à une excellente tenue de tige Potentiel de rendement, qualité de grain, profil agronomique, tenue de tige, dessication régulière, programmation des épis
Profil agronomique, rendement Très bon démarrage en culture, même en conditions difficiles Valorise les potentiels intermédiaires
Rendement, couverture rapide du sol, programmation des épis, état sanitaire du feuillage et des épis
Productivité, dessiccation rapide, qualité sanitaire, tenue de tige, régularité Adaptée à tous les types de terroir
Productivité, qualité de tige et de grain, profil agronomique Adaptée aux conditions limitantes en eau
Rendement, régularité, caractéristiques agronomiques, stay-green, tenue de tige, programmation des épis Adaptée à tous les types de sols Variété phare, la plus performante de la série En gras : variétés inscrites en 2017
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Le dossier
Grand angle
KWS lance une gamme ultra-précoce L’offre KWSUP’ se compose d’hybrides ultra-précoces (indices < 200), aux grains cornés, avec un cycle végétatif court (120 jours) et un faible besoin en somme de températures. Leur précocité est suEn maïs grain, KWS maintient son leadership sur les gammes très précoces et précoces et intensifie la recherche en denté demi-tardif et tardif. Au total, 11 variétés majeures sont disponibles pour les semis 2018.
En très précoce Kolossalis (indice 240) : variété de référence, productive, résistante à la verse et aux maladies. Katmis (220) : hybride productif court, qui résiste très bien à la verse et à l’helminthosporiose. KWS Gustus (250) : maïs performant et très régulier, avec une bonne tenue de tige.
En précoce Konfluens (260-270) : sa productivité et sa résistance à la verse et aux maladies (fusariose, helminthosporiose) sont à mentionner. Agro Janus (250-260) : corné-denté très complet (dessication rapide, rendement exceptionnel). Kinetiks (280) : très belles performances. Son point fort : la fécondation des épis. Kornemus (260) : type denté valorisant les conditions de végétation favorables. Kidemos (260-270) : denté inscrit au bout d’un an du fait de ses résultats hors pairs en matière de dessication et de tenue de tige.
périeure de 3 à 5 % en matière sèche par rapport à une variété traditionnelle très précoce. Dans les régions limites pour l’ensilage, ils atteignent chaque année une maturité suffisante à la récolte. Issus d’un
programme de sélection du nord de l’Europe, ils sont adaptés aux semis tardifs, en grain, en fourrage ou en culture dérobée. En grain, il convient de les réserver aux zones très froides.
En maïs fourrage, le semencier reste le principal acteur européen et se développe fortement en France où il renforce sa gamme SC.
En ultra-précoce
Autens KWS (indice 170) : floraison précoce et richesse en amidon et dNDF. Avitus KWS (170) : se différencie au niveau de la valeur alimentaire et de la vigueur de départ. KWS Stabil (190) : gabarit et rendement fourrage impressionnants.
En très précoce (variétés leader)
Kolossalis : fin de groupe avec un formidable potentiel. Havelio KWS (230) : tonnages importants, beau look et stabilité. Kordalis (230) : allie rendement et valeur alimentaire. Benedictio KWS (230-240) : combine rendement et gabarit en 2e partie de groupe. Kaprilias : parmi ses nombreux atouts, sa vigueur de départ, son potentiel fourrage et sa masse végétative.
En précoce (variétés leader)
Kalideas (260) : performances constantes et valeurs nutritives complètes. Kroquis (260) : conjugue potentiel, régularité et valeur alimentaire.
Konfluens (260-270) : hybride très productif, sain et résistant à la verse. Agro Janus (260-270) : hybride de grande taille très régulier. KWS Gustus (250) : mixte parfait, produisant beaucoup. Kodiaks (250) : en tête à l’inscription, rustique avec des valeurs alimentaires satisfaisantes. KWS Conde (260-270) : bel aspect de culture, sécurisant par sa tige et sa régularité. KWS Wilhelminio (270) : son look, son rendement et sa régularité sont ses principaux avantages.
En demi-précoce
Kilomeris : associe potentiel et masse végétative, hybride idéal dans l’Est. Agro Vitallo : régulier depuis plusieurs années, masse végétative dense. Kinetiks : très complet (rendement et valeur alimentaire). Walterino KWS : impressionnant de par sa masse végétative et son potentiel. Rudolfinio KWS : imposant et productif.
Konsultatis (320) : haut potentiel. Koletis (310-320) : produit beaucoup de grains. Ses forces : floraison précoce, tenue de tige, régularité et sécurité agronomique.
En demi-précoce C2 Kompares (360) : à retenir, son potentiel et la dessication des grains. 40
L’ABC du maïs guidera les agriculteurs dans le choix variétal, l’implantation, la fertilisation, le désherbage, l’alimentation en eau, la récolte... La plante, son cycle, la conduite culturale et les difficultés associées, tout est détaillé avec de nombreux schémas et photos, et un focus sur les accidents d’origine climatique, les ravageurs et les maladies, en expliquant leurs causes, leurs conséquences et les moyens de prévention et de lutte. ●
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© KWS
En demi-précoce denté C1
Le dossier
© CODISEM
QUESTION RENTABILITÉ, . Rien n’égale les maïs HDI®
Codisem sort 7 nouveautés, dont 3 certifiées bio
Codisem veut conforter sa présence sur le marché français avec 7 nouvelles variétés de maïs, dont 3 en agriculture biologique. Parmi elles, Codiswing, vocation fourragère, montre un fort développement végétatif. Du fait de son caractère corné denté, elle s’avère très précoce. En fourragères également, Codiblues, précoce, affiche une bonne valeur alimentaire grâce à sa teneur en amidon. Sur le créneau demi-précoce, Codizouk allie régularité et haut potentiel de rendement. Elle est équilibrée en valeur alimentaire et s’adapte aux conditions difficiles. Dans le groupe SC2, Codivoir s’utilise en fourrage et se démarque en termes de rendement, valeur alimentaire et profil rendement/qualité. Enfin, Codigrain Bio, positionnée en C2, présente des tiges courtes avec une insertion basse. Stable en toutes situations, elle se caractérise par une dessication rapide en fin de cycle. Elle est labellisée AB, comme Codiswing et Codivoir. À découvrir aussi : la réglette Codi-contrôle, outil de mesure de la densité au champ. ●
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© CODISEM
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Le dossier
Grand angle
Dekalb Smart en faveur d’une maïsiculture de précision
© DEKALB
DKC6050 : hybride tardif à très tardif. Plante de taille courte (hybride trapu) avec une insertion d’épis basse et très régulière ainsi qu’une tenue de tige satisfaisante. Avec un PMG parmi les plus élevés de la gamme Dekalb, il assure, à haute densité, de quoi déplafonner les rendements. À réserver pour les semis précoces dans les zones où les sommes de températures sont suffisantes.
Performance, innovation, partenariats : ces trois piliers constituent les bases du travail de Dekalb pour sa sélection d’hybrides de maïs grain. « Trois items, explique Marion Bass, chef marché maïs grain, qui se traduisent dans la génétique de la marque et à travers les solutions développées pour l’agriculteur. » Le semencier s’attache à perfectionner ses variétés au niveau potentiel, tolérance aux stress, régularité et physiologie. « Sachant que 30 % du rendement dépend de la variété et de la densité de semis, nous lançons cet hiver Dekalb Smart densité de semis. » Cet outil gratuit, disponible sur le site internet de la firme, établit une préconisation en fonction de la variété choisie, du type de sol et du potentiel de rendement de la parcelle. Une quinzaine de densités différentes peuvent être recommandées sur la plage 77 à 108 000 gr/ha pour les hybrides les plus récents. Pour aller plus loin, Dekalb a créé un volet modulation de la densité au niveau intraparcellaire. « Selon les différences de potentiel au sein d’une parcelle, la densité sera revue à la hausse, là où les conditions sont favorables, ou à la baisse, dans des situations limitantes, le tout pour optimiser le rendement global et l’investissement en 42
semences. » Enfin, la déclinaison Dekalb Smart irrigation, également en cours de développement, s’appuiera sur de l’imagerie satellite, les données météo et les caractéristiques de la parcelle pour délivrer des préconisations quotidiennes de quantité d’eau à apporter, avec une précision de 6 x 6 m, « l’équivalent de 275 sondes par hectare » !
Trois variétés de maïs grain,
toutes labellisées DKoptim’eau tolérance au stress hydrique, sont particulièrement mises en avant pour les semis 2018 :
DKC4069 : demi-précoce – groupe C1. Elle se distingue par son profil agronomique, la qualité sanitaire de la tige et de l’épi, et de très hautes performances de rendement. Hybride très souple vis-à-vis de la densité. Ne pas hésiter à l’augmenter dans les parcelles à haut potentiel de rendement. DKC5065 : hybride demi-tardif – groupe D. Sa vigueur au départ assure un développement et une couverture du sol rapides. Autres intérêts : son profil sanitaire et la qualité du grain. Disposant d’un très bon potentiel de rendement dans toutes les situations, il valorisera particulièrement les plus propices.
Terre-net Magazine I Novembre 2017
Bénédicte Gotti, chef marché maïs fourrage, présente « Dekalb SiloEnergy, un ensemble de solutions autour de la conduite culturale de cette plante afin de maximiser quantité et qualité dans le silo ». La chef marché annonce jusqu’à 8 000 l de lait en plus par vache et par an ! Comme en grain, l’optimisation du rendement de la culture passe par une densité de semis ajustée à la parcelle, voire modulée de manière intra-parcellaire. « Au moment de la récolte, le suivi des recommandations permet d’atteindre l’optimum en matière de rendement, de quantité d’amidon et de fibres (NDF). » Dekalb promet jusqu’à 4 % d’énergie supplémentaire en choisissant la meilleure densité pour tel hybride dans telle parcelle.
Nouveautés fourrage :
DKC2972 : très précoce, réactif à la densité. Rapport très équilibré entre amidon et fibres digestibles. Ses performances sont stables quelles que soient les conditions pédoclimatiques. Excellente tenue de tige. DKC3575 : précoce de fin de groupe alliant performance et sécurité, utilisé en fourrage et en grain. À noter : sa vigueur de départ et sa tenue de tige. Hybride riche en amidon et en fibres très digestives (dNDF).
DKC3568 : mixte précoce, extrêmement stable et intéressant sur le plan nutritif. Ne pas hésiter à accroître la densité en conditions moyennes. Remplissage rapide des épis en fin de cycle. Très riche en amidon et excellente digestibilité des fibres (dNDF). DKC3872 : hybride précoce, une référence en digestibilité des fibres (dNDF). Profil agronomique complet notamment concernant la tolérance à l’helminthosporiose. Rendement énergétique élevé avec un bon équilibre amidon/fibres. ●
Le dossier
Advanta renouvelle
14 inscriptions chez
son offre avec 8 variétés et conforte son expertise en fourragères
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En maïs fourrage Severeen : fin de groupe très précoce, rendement fourrage remarquable, très bonne vigueur de départ, tolérance à la verse.
Jamie : fin de groupe très précoce, potentiel fourrage élevé, excellente vigueur de départ. Se comporte bien vis-à-vis de l’helminthosporiose. Perreen : précoce SB (indice 275). Très intéressante concernant le potentiel fourrage, la vigueur de départ, la digestibilité tiges/feuilles.
Floreen : demi-précoce (indice 300). À signaler : son rendement fourrage, sa vigueur de départ, son comportement face aux verses.
En maïs grain
Mantilla : très précoce grain ou mixte. Ses intérêts : son rendement en grain et en fourrage, sa vigueur de départ et son état sanitaire en fin de cycle. Joffrey : précoce (indice 260), avec un haut rendement, une vigueur de départ très satisfaisante et une dessication rapide en fin de cycle. Autres spécificités mises en avant : son comportement vis-à-vis des verses et de l’helminthosporiose, et ses capacités semoulières. Peut s’utiliser en fourrage.
Buckley : demi-précoce, à dessication rapide en fin de cycle. Sa vigueur de départ, son comportement face aux verses et son état sanitaire en fin de cycle font la différence. ●
en fourrage corné-denté, grain denté tropical et denté tardif En maïs fourrage, le semencier met à la disposition des agriculteurs des variétés très précoces, précoces et demi-précoces. ES Amazing : très précoce, avec un volume végétatif important. ES Truck : précoce, avec une bonne valeur alimentaire.
ES Bigben : précoce, productive et "passe-partout". Disponible également en semences certifiées AB.
ES Floreal : demi-précoce, tolérante à la verse et à l’helminthosporiose, et fortement développée sur le plan végétatif. ES Watson : précoce, tolérante aux verses et très digestible. Autres spécificités : sa productivité remarquable et constante, sa vigueur de départ et sa forte programmation. ES Peppone : demi-précoce. C’est la référence SC depuis trois ans dans le réseau d’évaluation Arvalis. Six nouveautés sont proposées en grains dentés tropicaux, génétique exclusive de la marque, déclinée des très précoces aux demi-tardifs.
ES Perspective : très précoce. Même rendement grain qu'en précoce. ES Inventive : précoce et performante quel que soit le contexte.
ES Faraday : demi-précoce, valorisant les parcelles à faible potentiel. ES Wadi : demi-précoce. Autre avantage : elle déplafonne les rendements dans les meilleures terres.
ES Dimension : demi-précoce, avec une programmation de l’épi équilibrée et régulière en situation favorable. ES Lagoon : demi-tardive. Elle garantit des rendements impressionnants y compris en cas de stress.
ES Gallery : variété de référence en France sur le créneau demi-précoce. En grain denté, la variété de référence ES Zoom est dorénavant entourée de trois maïs demi à très tardifs.
ES Debussy : fin de groupe demi-tardif, avec un rendement hors pair et un comportement agronomique irréprochable pendant tout le cycle.
© advanta
ES Messir : tardive, tolérante aux verses, régulière, courte, avec une insertion basse de l’épi et un rendement assuré. ES Charleston : très tardive, se caractérisant par sa productivité et sa programmation en bonnes conditions.
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2011 - 1268 HM 415 CV
2013 - 256 CV 1 300 H - Rel AV
2014 - 5M20, 3 rotors verticaux
Rampes en 28 - 30 - 36 M
2012 - 227 CV 660 HM - 502 HB Broyeur
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Tracteur agricole
NH TD 5.75
CLAAS Lexion 440
Moissonneuse-batteuse
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EMILY Omega
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2007 Liage Filet / Ficelle
2014 - 700 H - 75 CH Chargeur sans BMS
2003 - 2250 HM 276 CH - Broyeur
2009 - 1,6 M3 Distributeur à gauche
2013 - 16 M3 - DPA Porte hydraulique
NH FR 9040
J. DEERE 678
Accessoires chargeur
Mélangeuse
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2015 Distributeur gauche et droite
2007 - Vis horizontales 17 M3
1998 - 15000 L
2H 130-500 2009 - 13 M3 Porte hydraulique
2006 - 980 H - Godet
Epandeur à fumier
Tracteur agricole
Mini-chargeur
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SAME Rubin 135
JEULIN Europa 12
Désileuse distributrice
Moissonneuse-batteuse
NH CX 5080
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2000 - 135 CH Rel AV
2000 - 12 M3 - Pesage Semi-porté
2015 - 258 CV 421 HM
2004 - Corps losange
Tracteur agricole
Tracteur agricole
DTZ Agrotron M625 2011 - 150 CV
Charrue
MF 5609
LEMKEN Rubin 9/600 KUA
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Moissonneuse-batteuse
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2013 - 90 CV Chargeur
2011 - 48 disques - 6 M
2009 - 1487 HM - 530 CV Broyeur
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Moissonneuse-batteuse
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New Holland T5.95 Par sébastien duquef // sduquef@terre-net-media.fr
© New Holland
Marque : New Holland Modèle : T5.95 Puissance annoncée (ch) : 95 Moteur : 4 cylindres FPT F5C Cylindrée (l) : 3,4 Boîte de vitesses : transmission mécanique New Holland avec doubleur hydraulique Dual Command Couple (N.m) : 407 à 1 500 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 5,2 Poids à vide 4RM (t) : 4,25
Une cabine conçue autour de l’opérateur
Avis utilisateurs et réseau de distribution
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Possibilité de régler la réactivité de l’inverseur. Moteur économe en carburant. Bonne maniabilité.
ancée en 2012, la série T5 est composée de trois modèles : les T5.95, T5.105 et T5.115. Le moteur quatre cylindres FPT F5C à turbo Common Rail développe 99 à 114 ch et répond aux exigences de la norme Tier 4A. Pour les travaux difficiles, l’engin bénéficie d’une réserve de couple de 51 %, limitant aussi la consommation de carburant. La cabine VisionView, conçue autour de l’opérateur grâce à des simulations de réalité virtuelle, s’avère très ergonomique : toutes les commandes sont à portée de main quelle que soit la taille de l’utilisateur. Par exemple, la souris de contrôle d’effort électronique (EDC), les leviers de sélection du régime de prise de force et les distributeurs hydrauliques forment un arc de cercle à droite du conducteur. Résultat : moins de fatigue et plus de précision. Le toit ouvrant transparent offre une excellente visibilité au chargeur, même lorsque l’outil est levé au maximum. Le boîtier d’essuie-glace limite cependant la vision vers l’avant. Pour adapter la réactivité de la transmission aux tâches effectuées, le chauffeur peut choisir entre trois réglages de l’inverseur électrohydraulique : souple pour les chantiers culturaux, intermédiaire (standard du marché) et sensible pour la manutention avec changement quasi instantané du sens d’avancement. Autre avantage : la prédisposition chargeur intégrée d’usine pour une capacité de levage atteignant 1 850 kg.
Unités commercialisées en France depuis 2012 : 1 435. Options les plus vendues : transmission Dual Command, ailes avant dynamiques, trois distributeurs arrière hydrauliques. Rappels recensés : mise à jour logicielle, remplacement des panneaux latéraux du compartiment moteur sur certains modèles.
Manque de couple. Confort sur route insuffisant. Visibilité vers l’avant limitée par le boîtier d’essuie-glace.
Notation Fiabilité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Finition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Budget : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cote à la revente : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Cote moyenne des New Holland T5.95 45 000 € 44 000 €
43 000 €
43 000 € 42 000 € 41 000 € 40 000 € 39 000 €
37 092 €
38 000 €
38 650 €
37 000 € 36 000 €
36 322 €
35 000 €
2015
2014
2013
2012
Années d’immatriculation
Cote établie pour un tracteur en équipement standard et une utilisation moyenne annuelle de 500 h.
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