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EDITORIAUX La rédaction
Les lecteurs
L’autre calendrier agricole
Matériel : le rendez-vous qu’il faut avant d’investir
ardi 15 mai, alors que François Hollande était investi président de la République et Jean-Marc Ayrault nommé premier ministre, se tenait le conseil des ministres de l’Agriculture des Vingt-sept à Bruxelles. Au menu du débat : le sujet qui fâche, le verdissement des aides avec un absent de taille, Bruno Le Maire, pourtant très engagé sur le dossier. Mais à la veille de son départ de la rue de Varenne, il avait encore des cartons à remplir. Quant Frédéric Hénin, rédacteur en chef à Stéphane Le Foll, nouveau ministre de de Terre-net. l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, il doit partager son temps entre Paris et la Sarthe, où il tente de se faire élire député. C’est ainsi. Le calendrier agricole n’est pas le calendrier politique français. Les agriculteurs ont dans les prochains mois leurs rendez-vous. A Bruxelles, rien n’est calé à ce jour. C’est au plus tôt à la fin de l’année que les chefs de gouvernement devront s’entendre sur le montant du budget pour 2014-2020 et sur la part qui sera allouée à l’agriculture. Ils auront aussi à définir les clés de répartition des aides Pac entre le premier et le second pilier. Et ce n’est qu’après, que le Parlement européen se prononcera sur la proposition législative et sur la nouvelle Pac à mettre en place. Mais, le budget européen pourrait être la variable d’ajustement des chefs de gouvernement pour tenter de ramener leurs finances publiques à l’équilibre. L’incapacité des dirigeants de la planète à assurer un minimum de régulation pour les monnaies et les produits agricoles inquiète les paysans. Le vote massif du monde rural et d’une partie des agriculteurs pour l’extrême droite traduit en France leur profond malaise. En France, la prochaine échéance des agriculteurs sera professionnelle avec les élections des Chambres d’agriculture, dont les résultats serviront de référence pour la représentation des syndicats pendant six ans. Là, un changement est attendu ! Les syndicats minoritaires tiennent à ce que les suffrages des listes Fnsea et JA soient comptabilisés séparément. Ils espèrent avoir ainsi davantage de poids pour redonner un peu d’espoir aux paysans dans l’ensemble des instances professionnelles. Le calendrier électoral agricole reste bien chargé !
Hervé Robert Agriculteur entrepreneur à Saint-Paul-la-Roche (Dordogne) Scea Les Essards, deux associés. 214 ha (tournesol, blé, maïs, colza), 30.000 poulets labels par an et une entreprise de travaux agricoles.
© DR
© Terre-net Média
M
Pouvoir essayer des matériels en conditions réelles, les comparer avec ceux des autres marques, en discuter avec d’autres agriculteurs qui les ont testés… Terre à Terre est, pour moi, un excellent rendez-vous. J’y suis allé deux fois, bien que ce soit à plus de 600 km de chez moi. Pour nous qui faisons pas mal de salons, cela n’a rien à voir. En venant à Terre à Terre, on ne veut pas seulement "voir" les machines. C’est plutôt une journée technique, très ciblée sur ce que les agriculteurs recherchent avant d’investir, qui permet d’essayer tous les matériels, mais aussi de partager son ressenti avec les agri-essayeurs et les constructeurs. Dans une ambiance très conviviale. Ces échanges techniques apportent des avis importants sur la prise en main, l’usure, l’efficacité, etc. Par exemple, grâce à la journée Terre à Terre, en discutant avec d’autres utilisateurs, mon regard sur la coupure de tronçon a changé. J’ai découvert qu’elle convenait encore mieux chez nous, avec des parcelles morcelées et une topographie accidentée, que sur de grandes parcelles. Après l’édition 2010, nous avons investi dans un pulvérisateur automoteur. Et nous envisageons d’acheter un tracteur à variation continue suite à ce que nous avons vu à Terre à Terre il y a trois ans… en tenant compte, bien sûr, des évolutions intervenues depuis cette date. Les constructeurs font de vrais efforts pour Terre à Terre : ils sont à notre service pour répondre à nos préoccupations et s’adapter à nos contraintes. C’est moins commercial qu’un salon : les informations sont beaucoup plus neutres pour faire ses choix. Avant de valider un achat, c’est là qu’il faut aller pour bien se renseigner sur la technique, sur les avantages et les inconvénients de l’outil. Et notre réflexion est encore affinée en faisant la synthèse des essais menés pendant l’année par les agri-essayeurs, qui testent chez eux les outils les plus appropriés à leur situation.
Agriculteurs, vous souhaitez écrire ou contribuer à "l’édito agri" du prochain numéro ? Contactez notre rédaction à
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Terre-net Média L'agriculture d'aujourd'hui
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Soucieux de la préservation de l’environnement, la société Terre-net Média sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT. Encarts : deux encarts sélectifs. Un encart "DEKALB" collé sur la page 7 et un encart "FAUCHEUX" déposé sur la 4ème de couverture.
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Terre-net Média : Terre-net.fr - Elevage-net.fr - Terre-net-Occasions.fr - Terre-net-WebTV.fr I Juin 2012
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SOMMAIRE
[ Édito ]
3
[ En avant marge ]
L'autre calendrier agricole Matériel : le rendez-vous pour investir
18 19
[ Tri angles ]
6
Des prises de vue, notre point de vue : Les agriculteurs, créateurs de performance et de rentabilité
20
La température du monde agricole : Ogm, moral économique des agriculteurs Paroles de lecteurs
Vos challenges techniques : Variétés de colza : la campagne confirme la hiérarchie des critères
[ Pleins phares ]
[ Syndic’arène ]
10
Moins de bovins produits en France en 2012
[ Performance production ]
[ Terre’momètre ]
8 9
Les clés pour vous positionner : Valorisation de l’orge brassicole
Le pluralisme des idées : Foncier : préserver l’outil de travail des agriculteurs Le souci de freiner l’artificialisation des terres agricoles se heurte à une volonté politique souvent défaillante. Avis d'agriculteurs.
22
Les incontournables du machinisme : Brèves, textos, photo-légendes
24
Au coeur du machinisme : Terre à Terre 2012 : le bilan des essais
[ Grand angle ]
27
Les enjeux de saison : Logistique moisson : des basiques et cinq pistes à étudier
© DR
L’été arrive à grands pas. L’heure est donc à la préparation de la moisson, voire peut-être à la remise en cause de son organisation logistique. Afin d’initier la réflexion, voici un tour d’horizon des principales solutions proposées sur le marché, avec leurs forces et leurs faiblesses. Toutefois, la solution unique n’existe pas !
[ Impact ]
12
Votre horizon : Le G20 agricole un an après
[ Champ planet’terre ]
14
Passe et impasse : L’essor contrarié de la filière bovine
[ Inflexion ] © Watier-Visuel
La valeur ajoutée est à vous : Chez McDo France, vous mangez aux trois quarts français La proximité et la contractualisation tiennent une place importante dans la stratégie de McDonald’s.
[ Terre-net Occasions ]
32 33 41 © DR
16
La sélection professionnelle agricole Top affaires spécial tracteurs Les annonces gratuites des agriculteurs
[ Argus ]
42
La cote tracteur : Massey Ferguson 6475
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TRI ANGLES
Des prises de vue, notre point de vue
Etat d’esprit
Créateur de performance et de rentabilité A l’image des derniers éditos de lecteurs publiés dans Terre-net Magazine, ça rouspète, ça grogne parfois dans les campagnes… Malgré tout, l’on sent toujours cette envie d’avancer, cette envie de performance et de rentabilité. Et c’est bien ça, le principal. Pas besoin de nouveau sigle pour avancer ! L’agriculture conventionnelle d’aujourd’hui ne ressemble en rien à ce qu’elle était il y a 20 ans. Les traitements ne sont plus systématiques, mais adaptés aux différentes conditions culturales. Il n’y a qu’à regarder la diminution des tonnages de produits phytosanitaires vendus en France depuis 10 ans (- 25 %). Et comme le rappelle René Paugam, éleveur laitier (Finistère), dans le n°16 de Terre-net Magazine, « les agriculteurs ont inventé l’agriculture écologiquement intensive avant l’officialisation du concept ». Quand il existe une convergence d’intérêts entre objectifs environnementaux et résultats économiques, pourquoi s’en priver !
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A chacun son tour d’évoluer !
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« Trop, c’est trop » ! Dans le n°14 de Terre-net Magazine, Christophe Pron, polyculteur dans l’Aube, s’énerve au sujet des nouvelles mesures environnementales du 5ème programme d’action de la directive "nitrates", « alors que le 4ème n’est pas terminé ». Pourtant convaincu qu’il n’y a d’avenir que pour une agriculture durable, il s’interroge sur la cohérence des réglementations en la matière, qui semblent oublier la notion de rentabilité. « Et si le cours des choses s’inversait ? », s’interroge René Paugam. Si, au lieu de toutes les normes et critiques, la société et les écologistes ne retenaient de l’agriculture que le positif ? Fini les coups de com’ et place à « l’éducation patiente des citoyens », propose cet éleveur. Et pourquoi pas ! L’agriculture progresse, c’est maintenant au tour des citoyens.
Nouveaux revenus, nouvelles activités, ça bouge !
©
« Nous avons choisi de diversifier nos activités pour sécuriser notre revenu », explique Christophe Petit, céréalier dans l’Yonne dans Terre-net Magazine n°10. Production de céréales, entreprise de travaux agricoles, transport, fauchage d’accotements, élagage et broyage, travaux forestiers, etc. : les services sont nombreux. La stratégie de cet agriculteur : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Pour éviter qu’une activité, si elle subit des aléas conjoncturels, ne "plombe" la totalité de l’exploitation. Sans remettre en cause les structures spécialisées, il en faut, ces nouvelles diversifications semblent assurer la valorisation d’un savoir-faire maîtrisé au sein de l’exploitation (techniques agricoles, conduite de matériels spécialisés, ...) au profit de nouveaux secteurs d’activités. Un débouché d’avenir pour certains, sans aucun doute...
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i r-V ie at W el
Pierre Criado Agriculteurs, vous souhaitez écrire ou contribuer à "l’édito agri" du prochain numéro ? Contactez notre rédaction à
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Terre-net Magazine I Juin 2012
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se bouge pour le colza • Performances élevées et régulières • Excellente capacité d’implantation Une vision partagée de l’avenir www.dekalb.fr
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- Photographe : © Emilie FROQUET
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Votre horizon La température du monde agricole TERRE’MOMETRE
Question d’actualité Les agriculteurs mitigés sur les Ogm
L
es exploitants agricoles sont divisés quant à l’autorisation de culture de variétés génétiquement modifiées en France. Ce n’est pas du 50/50 mais c’est tout comme : 45 % des personnes interrogées, dont une majorité des céréaliers (64 %), y sont favorables et 45 % sont contre (21 % plutôt opposées et 24 % très opposées).
Vous personnellement, seriez-vous favorable ou opposé à ce que la culture des Ogm soit autorisée en France ?
36 %
21 %
Baromètre agricole Terre-net Bva*
Très favorable
24 % 10 %
9%
Plutôt favorable Plutôt opposé Très opposé Ne se prononce pas
Moral économique Des prévisions d’investissement en légère baisse sur un an
S
elon le dernier Baromètre agricole Terre-net Bva*, 77 % des agriculteurs pensent investir dans les six prochains mois (37 % certainement et 40 % probablement). Un chiffre en légère baisse entre mars 2011 et avril 2012 (- 6 points). Faut-il y voir un effet d'attente en période d'élection ?
Pensez-vous réaliser un investissement dans les six prochains mois ?
42 %
42 %
41 %
42 %
40 % 37 %
17 %
Oui, certainement
16 %
Oui, probablement
31 % des exploitants envisagent d’agrandir ou de moderniser leurs bâtiments d’élevage. 28 % prévoient de remplacer un matériel ancien par un modèle neuf et 26 % s’orienteraient vers l’occasion pour ce renouvellement. Parmi les investissements en fin de classement (moins de 16 % des producteurs enquêtés) : "la diversification des activités de l’exploitation", "l’acquisition d’un outil informatique" et "la création d’un nouvel atelier d’élevage ou l’augmentation de la taille du cheptel".
23 %
Non
Pour chacun des investissements suivants, dites-moi si vous pensez le réaliser dans les six prochains mois ?
L’extension ou la modernisation des bâtiments de votre exploitation
Oui, certainement Oui, probablement Non, probablement pas Non, certainement pas Ne se prononce pas
Le remplacement, par un matériel neuf, d’un matériel agricole ancien que vous avez déjà dans votre exploitation
11 %
20 %
22 %
41 %
6%
12 %
16 %
26 %
40 %
6%
Le remplacement, par un matériel d’occasion, d’un matériel agricole ancien que vous avez déjà dans votre exploitation
7%
19 %
L’achat de nouvelles terres ou la location de parcelles en fermage
9%
16 %
L’acquisition d’un matériel agricole, que vous n’avez pas encore dans votre exploitation
4 % 14 %
*Sondage réalisé du 26 mars au 5 avril 2012, par Internet, auprès d’un échantillon national de 801 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures / polyculture-élevage / autres : viticulture-arboriculture-maraîchage) - Source : Scees.
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Terre-net Magazine I Juin 2012
Baromètre agricole Terre-net Bva*
29 %
27 %
32 %
36 %
37 %
42 %
9%
11 %
8%
Le Baromètre agricole Terre-net Bva sur www.terre-net.fr/barometre
OPINIONS
Paroles de lecteurs Extraits des commentaires d’articles et des discussions entre agriculteurs sur Terre-net.fr et Elevage-net.fr/Web-agri.fr. Démographie durable pour une agriculture durable
Ovomaltine : « On ne peut qu’être d’accord avec les slogans "agriculture durable", "régime alimentaire durable"… J’en ajouterais un autre : "démographie durable" ! Sans une croissance démographique responsable au niveau mondial, toute mesure restera lettre morte et nous allons vers une catastrophe écologique, sociale et humanitaire. Avec neuf milliards d’êtres humains, 10 milliards puis..., il ne suffira pas de mieux partager : les ressources de notre planète sont limitées ». Source : commentaire d’article sur Terre-net.fr.
« Aller jusqu’au bout du système »
Débutant, à propos de la suppression des quotas laitiers : « Plus personne en Europe ne défend les quotas laitiers. Les politiques "s’en foutentʺ puisqu’ils sont les premiers à demander une hausse de la production. Le prix payé aux producteurs est la dernière de leurs préoccupations. Il faudra sans doute, comme les Anglais, aller jusqu’au bout du système pour s’apercevoir que l’arrêt des quotas laitiers est une catastrophe pour les éleveurs ». Source : forum général sur l’élevage d’Elevage-net.fr/Web-agi.fr.
Avis partagés sur la monotraite
En ce qui concerne la monotraite et la réduction de l’intervalle entre deux traites (le jour, Ndlr), les avis des éleveurs forumeurs sont partagés. « Diminution de la production laitière de 30 %, augmentation des cellules et des mammites, inconfort des vaches en début de lactation » : le jugement d’Alaska152 est sans appel contrairement à Xave49 qui estime, après avoir adopté cette pratique depuis un peu plus d’un an, « gagner en moyenne 20 à 25 €/1.000 l grâce à l’amélioration des taux et économiser 15 €/1.000 l en concentrés ». « En gros, ça me fait en tout 8.500 € qui me servent à financer la hausse du coût fourrager, ajoute-t-il. Les matinées sont bien occupées mais le soir, je suis tranquille ! » Source : forum général sur l’élevage d’Elevage-net.fr/Web-agi.fr.
Rampe avant ou arrière ?
Rendement ou environnement ? Je choisis les deux. Optimiser le rendement tout en préservant l’environnement est au coeur des exigences de l’agriculture d’aujourd’hui. L’ammonitrate est un pur nutriment. Il permet d’obtenir les meilleurs rendements et une qualité supérieure avec un impact environnemental inférieur à tout autre engrais azoté. Vous voulez savoir pourquoi ?
A Yadlajoie qui projette d’acheter un pulvérisateur automoteur et qui hésite entre une rampe avant et arrière, Tonton54, qui en possède un depuis une quinzaine d’années, répond : « Il faut arrêter de croire que c’est la position de la rampe qui fait tout. Le débit de chantier n’est pas forcément meilleur avec une rampe avant qu’avec une rampe arrière. Il est grand temps de protéger sa santé en priorité ». Source : forum Machinet sur Terre-net.fr.
Visitez www.yara.fr/ammonitrate-pur-nutriment Toutes les discussions sur www.terre-net.fr/forums et www.web-agri.fr/forums
Juin 2012
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SYNDIC’ARENE
Le pluralisme des idées
Terres agricoles Préserver d’urgence l’outil de travail des agriculteurs Partagé par les agriculteurs, le souci de freiner l’artificialisation des terres agricoles se heurte à une volonté politique souvent défaillante. Pour Frédéric Lascaud, de la Confédération paysanne, Jean-Claude Lajous, militant du Modef et Thomas Diemer, adhérent à Jeunes agriculteurs, l’Etat doit donner davantage de moyens et de pouvoirs aux Safer pour un partage du foncier plus cohérent.
Modef
Confédération paysanne © DR
Producteur de bovins et d’ovins, Haute-Vienne. 70 ha, 60 vaches allaitantes de race limousine et 120 brebis.
«L
es Safer sont l’un des derniers outils de régulation pour protéger l’activité agricole. Malheureusement, elles ont des faiblesses. D’abord, elles manquent cruellement de moyens financiers. Dans la mesure où ce sont des sociétés d’ordre privé, leur financement est lié à leur activité. Les commissions sur les ventes de terrains et de services constituent aujourd’hui leurs prin« Qui a réellement cipales sources de revenu. Elles devenues, en quelque sorte, besoin de foncier ? » sont des agences immobilières. Leurs pouvoirs sont aussi limités : trop d’opérations foncières visant à changer la destination des terres agricoles, comme le démembrement de propriété ou le transfert de parts sociales, échappent à leurs prérogatives. Dans de nombreuses régions, les Safer sont en concurrence directe avec les Etablissements publics fonciers (Epf) qui, d’une part, bénéficient de financements très importants et, d’autre part, gèrent de plus en plus l’espace agricole. Cette concurrence est contre-productive pour la préservation du foncier. Et le législateur n’a pas défini de manière précise les missions des deux structures. Pour freiner l’artificialisation des terres agricoles, il faut aussi que les citoyens changent de mentalité. Dans le Limousin, la région qui artificialise le plus de terres agricoles, personne n’est choqué de voir quelqu’un acheter une parcelle isolée de 5.000 m² pour y construire sa maison. Avant de bétonner, les citoyens doivent se poser la question de savoir qui a réellement besoin de terres. Tant que la France ne s’inquiétera pas de sa souveraineté alimentaire, je crains que nos élus ne soient guère sensibles à ce sujet. »
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Terre-net Magazine I Juin 2012
Céréalier, Haute-Garonne. 110 ha de blé, d’orge, de colza, de soja et de sorgho, en agriculture de conservation.
© DR
Jean-Claude Lajous
Frédéric Lascaud
«O
ui, il faut freiner l’artificialisation des terres agricoles. Mais, il existe des règles qui nous empêchent de limiter l’emprise foncière de l’habitat sur l'agriculture. Dans mon secteur, en raison de problèmes d’assainissement, il faut un terrain d’au moins 2.500 m² pour bâtir une maison. D’une part, cette surface doit être réduite et, d’autre part, les personnes qui construisent à la campagne doivent accepter la mitoyenneté. Dans le même temps, il faut aussi lutter contre la désertification des campagnes en zone périurbaine. Dans mon village, où je suis conseiller municipal, il n’y a plus de commerces, plus d’entreprises et donc plus d’emplois. A quelques dizaines de kilomètres d’ici, l’agglomération toulousaine, elle, grossit de 10.000 habitants par an. Pour redynamiser le village, nous avons proposé, avec les communes voisines, un Plu cantonal. Mais, il s’est fait retoquer par la Chambre d’agriculture qui remettait en cause l’importance de l’espace bâti. Notre gestion du foncier manque décidément de cohérence territoriale à l’échelle régionale.
« Notre politique foncière manque de cohérence territoriale »
Entre agriculteurs, le partage du foncier doit aussi être plus équitable, grâce à des mesures fiscales d’envergure. Pour conserver la vocation agricole des terres, nous pourrions, par exemple, défiscaliser le captage du carbone dans le sol. Il faut également développer des dispositifs fiscaux afin de faciliter l’accès au foncier pour ceux qui désirent s’installer. Car, le fond du problème réside dans l'insuffisance des revenus agricoles. Avec des prix rémunérateurs, davantage de jeunes s’installeraient et les agriculteurs en place arrêteraient de croire qu’il faut s’agrandir encore et toujours pour s’en sortir. »
Confédération Nationale du Crédit Mutuel - 88/90 rue Cardinet 75017 Paris - 05/12
Trois avis par mois Tous les syndicats sont sollicités, à tour de rôle, afin de garantir le pluralisme. Selon vous, comment peut-on freiner l’artificialisation des terres agricoles ? Discutez-en sur www.terre-net.fr/forums
LE CRÉDIT MUTUEL, PARTENAIRE DES AGRICULTEURS.
Jeunes agriculteurs Thomas Diemer © DR
Polyculteur-éleveur, Bas-Rhin. 80 ha de maïs, de blé et de betterave, 25 vaches allaitantes, 50 brebis, 500 volailles valorisées en direct.
«J
e reste très inquiet face à l’évolution de l’artificialisation des terres agricoles. En 2010, 24 m² de surface agricole étaient artificialisés chaque seconde. Ce chiffre est passé à 26 m² en un an. Chaque année, nous alertons les élus sur cette problématique. Toutefois, leur intérêt individuel prime souvent sur l’intérêt collectif de la profession agricole. Il y a eu beaucoup d’effets d’annonces lors de la préparation de la Lma en 2010, notamment l’ambition de diviser par deux la consommation de foncier agricole d’ici 2020. JA a obtenu l’instauration d’une taxe sur le changement de destination des terres agricoles. Mais, elle n’est pas suffisamment dissuasive. Il faudrait la doubler. Les commissions départementales de la consommation des espaces « L’intérêt individuel des agricoles rendent de simples élus prime souvent sur avis consultatifs sur les procédures d’urbanisme. Je souhail’intérêt collectif » terais qu’elles puissent prendre des décisions. Il faudrait aussi encadrer la densification de l’habitat. Pour compenser la perte de foncier, les promoteurs devraient verser des indemnités aux agriculteurs installés depuis peu et pénalisés par la construction de grandes infrastructures. Quant aux Safer souvent décriées, elles restent un outil indispensable pour les jeunes qui veulent s’installer. Cependant, au lieu d’être financées essentiellement par les agriculteurs qui achètent des terres, elles devraient l’être par des fonds publics, comme les Epf, dans la mesure où elles exercent des missions d’intérêt général. » Propos recueillis par Arnaud Carpon
Juin 2012
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Fidèle à ses valeurs de solidarité et de proximité, le Crédit Mutuel place ses clients au cœur de ses préoccupations et de ses actions. Partenaire des agriculteurs, il est à votre écoute pour vous conseiller et vous proposer une large gamme de produits et services adaptés à vos besoins et à ceux de votre famille. Financements souples, avances de trésorerie, gestion d’épargne : le Crédit Mutuel s’engage à vos côtés. UNE BANQUE QUI PRIVILÉGIE VOTRE INTÉRÊT, ÇA CHANGE TOUT.
IMPACT
Votre horizon
G20 agricole un an après « Le retour du politique en agriculture » (tribune de Julien Steimer)
Le plan d’action du G20 agricole a un an. C’est un véritable programme de développement de la production agricole mondiale qui fut approuvé, le 23 juin 2011, par les ministres de l’Agriculture des vingt principales puissances économiques, le commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, et plusieurs institutions internationales. Selon Julien Steimer, ancien directeur de cabinet de Bruno Le Maire (1), que Terre-net Média a rencontré pour dresser un premier bilan un an après sa signature, cet accord a renforcé la diplomatie française sur la scène internationale et européenne, notamment dans le cadre de la réforme de la Pac. e jeudi 23 juin 2011 à Paris, c'était un jour de "bonheur" pour Bruno Le Maire (1). Les ministres de l’Agriculture des vingt puissances économiques les plus riches de la planète, réunis pour la première fois à son initiative, avaient alors adopté à l’unanimité le plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture. Cet accord n’a pas été un coup d’épée dans l’eau ! La crise financière n’a pas remis en cause l’élan créé. En cette période économique difficile, il n’est pourtant pas aisé de maintenir un cap avec des objectifs inscrits dans le moyen et le long terme. La plus grande satisfaction, après les efforts déployés pour parvenir à la rédaction de ce plan de développement de l’agriculture mondiale, fut son adoption par les chefs d’Etat du G20 au Sommet de Cannes en novembre 2011.
Pragmatisme des projets
retrouvés autour d’un texte qui allie développement de la production, compétitivité et régulation. Tous les pays de la planète, même les plus grandes puissances économiques, ont conscience que le défi alimentaire de 2050 ne peut pas reposer uniquement sur la production agricole de quelques régions qui exporteraient vers le reste du monde. Chaque nation doit assurer sa propre sécurité alimentaire. Il faut produire plus, mieux et partout ! Les émeutes de la faim de 2008 sont dans toutes les mémoires, même si les crises alimentaires surviennent toujours, le plus souvent dans l’indifférence.
© ministère de l’Agriculture
«L
Un an après, la mise en œuvre du plan d’action progresse de manière très satisfaisante. En témoigne notamment la priorité L’accord doit aussi son accordée à la sécurité alimentaire lors du som- succès à la méthode met du G8, qui vient de se dérouler sous employée pour obtenir l’unanimité. Bruno Le la présidence de « Chaque nation doit assurer sa propre sécurité alimenMaire a décidé de Barack Obama. La taire. Il faut produire plus, mieux et partout ! », insiste « Des résultats à travailler avec tous dernière réunion du Julien Steimer. les pays et avec les la hauteur des Forum de réaction organisations interrapide d’avril 2012, espérances. » La France a également mis en valeur des nationales, de proau Mexique avec les idées nouvelles en matière de politique ducteurs et non-gouvernementales représentants personagricole pour le monde, comme pour regroupées dans le G120. Et même avec nels des ministres de l’Agriculture signataires l’Europe, loin des vieilles lunes de la gestion du plan d’action, a aussi permis de faire le le secteur privé via le Forum de Davos. Le administrée des prix et de la production plan d’action est donc un travail collectif point sur ses réalisations concrètes. agricoles. qui permet, à partir des intérêts de chacun En fait, le plan d’action, parce qu’il fait de des membres du G20, de dégager un intéEn fait, ce sont à la fois le message global l’agriculture un enjeu stratégique, rappelle en faveur de l’agriculture et le pragmatisme rêt général mondial. aux Européens la nécessité de conduire des projets prévus par le plan d’action qui une politique agricole commune ambiséduisent. La méthode d’élaboration et de Compétitivité et régulation tieuse, alliant compétitivité et régulation. négociation a été aussi un facteur clé de Il n’y aura pas d’agriculture mondiale sans succès. Et les résultats sont à la hauteur des Avec le plan d’action du G20, la France agriculture européenne. » espérances : ils sont convaincants (lire l'enca- a montré sa capacité à jouer un rôle dré) et ont même apporté quelques bonnes majeur sur la scène diplomatique intersurprises. nationale. Elle était seule à lancer cette initiative comme elle l’avait aussi été, en (1) ministre de l’Agriculture et président du G20 agricole Il n’a pas été facile de mettre d’accord des décembre 2009, lors de l’appel de Paris jusqu’en mai dernier acteurs aussi différents que l’Australie et l’Eu- qui avait réuni 23 ministres européens de Propos recueillis par Frédéric Hénin rope, qui depuis des décennies s’opposent l’Agriculture pour sauver la Pac. Et elle a su sur les questions agricoles. Ils se sont pourtant convaincre, mobiliser, entraîner.
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Les réalisations en cours
L
e plan d’action du G20 a été préparé et négocié pendant plus de dix-huit mois par l'ancien ministre français de l’Agriculture, Bruno Le Maire, dans le cadre de la présidence française. Ce document de 15 pages est, avec ses 55 paragraphes et ses 6 annexes, un véritable programme de politique agricole pour la planète ! Il porte entre autres sur la production, la recherche, le développement, la régulation et la transparence des marchés. La force de cet accord est de s’inscrire dans le marché tout en cherchant à en limiter les dysfonctionnements. Cette approche séduit les pays les plus libéraux. Car même pour ces derniers, la volatilité des marchés agricoles est une menace ! Les mesures concrètes du plan d’action l’ont rendu applicable immédiatement. « Et s’il ne met pas fin à la volatilité des prix, il instaure les outils nécessaires pour l’atténuer », selon Bruno Le Maire. Un an après la signature de l’accord, Julien Steimer dresse le bilan suivant. Tout d’abord, les chefs d’Etat poursuivent leur action sur la nécessaire augmentation de la production agricole mondiale, comme cela vient d’être
le cas lors de la présidence américaine du G8. D’ores et déjà, une avancée notoire sur ce thème est la mise en œuvre du projet de recherche génomique du blé afin de mieux maîtriser les conditions de développement de la plante. Par ailleurs, le "Système d’information sur les marchés agricoles" (Agricultural market information system, Amis) a été mis en place. Il encourage les principaux acteurs des marchés agroalimentaires à partager leurs données, à perfectionner les dispositifs d’information existants et à promouvoir une meilleure compréhension partagée de l’évolution des prix alimentaires. Il s’appuie sur le Forum de réaction rapide, qui est l’enceinte du dialogue politique, et sur la coopération en matière agricole. Pour sa part, l’initiative de suivi satellitaire de l’agriculture mondiale (Geo), qui améliore l’observation agricole à l'échelle planétaire via une utilisation accrue des satellites pour les prévisions météorologiques et de récolte, a tenu ses réunions constitutives. Autres avancées significatives : la création d’une plateforme de gestion des risques et de lutte contre la volatilité en Afrique du Nord et en
Amérique du Sud, avec la Banque mondiale ; ou encore la proposition de Michel Barnier, ancien ministre de l’Agriculture et commissaire européen, de limiter les positions sur les marchés dérivés de produits agricoles.
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Le défi alimentaire de 2050 ne peut pas reposer uniquement sur la production agricole de quelques régions, qui exporteraient vers le reste du monde.
Retrouvez tous les articles sur le G20 agricole dans l’Observatoire actualités sur www.terre-net.fr
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Passe et impasse
L'essor contrarié de la filière bovine
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Les perspectives de marché sont excellentes. Pourtant plusieurs facteurs, dont certains échappent à la filière, entravent le développement de la production de viande bovine : des mesures sanitaires en Australie, la concurrence des filières laitières et céréalières dans les grands pays agricoles... La viande de bœuf va-t-elle devenir une denrée rare ?
En Australie, les éleveurs ramènent, à cheval, les bêtes dispersées sur des millions d'hectares.
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En Australie
John et Helen Armstrong à Gilnockie (Territoire du Nord)
L’Indonésie, le talon d’Achille des éleveurs
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Voulant respecter certaines normes essenn ne les y reprendra plus. Les éleveurs australiens ont été ruinés en exportant tielles de bien-être animal, le gouverne460.000 bêtes l’an passé en Indonésie ment australien a interdit les exportations de bovins viande vifs vers l’Indonésie, en contre 718.000 habituellement, qui plus est avec des prix en baisse alors que le marraison des conditions d’abattage dans ce pays. Or, l’Indonésie est ché mondial de la viande la principale destination était porteur. L’heure est doLa viande bovine, des animaux produits par rénavant à la conquête de nouveaux marchés en Turprincipale source John et Helen Armstrong, quie, en Egypte ou encore éleveurs à Gilnockie, et de revenu. par l’ensemble des éleen Israël. veurs du Territoire du Nord, La crise a été d’autant plus vivement res- qui réalisent plus de 90 % de leur revenu à sentie par ces producteurs qu’ils n’avaient l’export. pas de débouchés alternatifs pour écouler L’an passé, John n’a commercialisé vers les animaux invendus. A l’origine de celle-ci, l’Indonésie que 150 jeunes bovins de en mai 2011 : la décision d’un seul homme, Joe Ludwig, ministre australien de l’Agricul- moins de deux ans contre 650 à 700 d’habitude. En plus, les prix pratiqués étaient ture. Justifiée sur le fond, elle n’en a pas moins été vécue comme une profonde très faibles : 1,85 $AU/kg (1) pour un poids injustice par les éleveurs. de carcasse compris entre 300 et 350 kg
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contre 2 $AU/kg en 2010 pour un poids de carcasse compris entre 350 et 380 kg.
Diversification des débouchés A la fin de l’année dernière, le plus dur de la crise était passé avec de nouvelles autorisations du gouvernement australien pour exporter les animaux sur le marché indonésien, qui reste le premier débouché des bovins viande vifs de ce pays. Mais dorénavant, l’Indonésie impose de nouvelles contraintes : par exemple, les carcasses ne peuvent pas dépasser 350 kg.
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Des salariés en train d'écorner et de marquer un veau.
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Au niveau mondial Panorama de la filière bovine, d'après l'Institut de l'élevage
Les bovins viande concurrencés par le lait et les grandes cultures
«L
’Inde a un vrai potentiel pour faire progresser ses exportations en 2012 : son cheptel bovin, de loin le plus important au monde, est aujourd’hui très peu utilisé pour produire de la viande, interdit hindouiste oblige. Mais, face à la forte demande mondiale, une véritable industrie exportatrice se structure, exclusivement à partir de bufflons, pour gagner des parts de marché dans un contexte de pénurie pour le bœuf qui devrait perdurer en 2012 ». En Australie aussi et dans une moindre mesure en Nouvelle-Zélande, la capitalisation allaitante est en marche. L’Australie tire parti de deux années consécutives sans accident climatique majeur.
En revanche, le cheptel allaitant continue de régresser en Nouvelle-Zélande, où l’élevage laitier progresse toujours fortement. Le reste du monde, lui, est plutôt orienté vers une décapitalisation parfois massive des troupeaux de vaches allaitantes, comme en Chine et au Japon où le cheptel recule même nettement alors que la demande est porteuse.
La décapitalisation se poursuit Voici quelques-unes des conclusions du panorama mondial de la filière bovine, dressé par l’Institut de l’élevage dans un dossier spécial. Selon cet organisme, la décapitalisation en bovins viande se poursuit dans l’Union européenne (2) et aux Etats-Unis. Dans tous ces pays, l’élevage allaitant souffre de la comparaison avec les grandes cultures en termes de rentabilité, voire avec la production laitière. Il devrait donc continuer à décliner en 2012 et le solde exportable dépendra de la vigueur de la demande interne, qui semble particulièrement faible dans les états les plus touchés par la crise économique. Cette concurrence des grandes cultures joue aussi à plein au Brésil
ou en Argentine. Et même si, dans ce dernier pays, le mouvement est probablement stoppé depuis 2011, le cheptel n’est pas prêt de reconquérir le terrain perdu. Autrement dit, l’Argentine va rester un exportateur, mais de second rang, surtout si la demande intérieure reste soutenue. Au Brésil, beaucoup d’indices montrent un mouvement de capitalisation, qui pourrait se traduire par des disponibilités accrues à partir de 2013. Ainsi, 2012 restera encore vraisemblablement une année de faibles disponibilités en bovins, alors que la demande intérieure a fortement augmenté ces dernières années sous l’effet des redistributions de revenu aux classes brésiliennes les plus pauvres.
(2) Pour en savoir plus sur la situation française, lire l’article p. 19 de ce même numéro de Terre-net Magazine
Frédéric Hénin
Découvrez l’article sur le panorama mondial de la filière bovine, dressé par l’Institut de l’élevage, sur www.terre-net.fr/mag/17filierebovine
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En Australie, c'est boeuf à tous les repas ! Ici dépecé en plein champ !
L’heure est donc à la diversification des débouchés, mais les nouveaux marchés prospectés ne sont pas prêts d’absorber les volumes destinés à l’Asie, en forte croissance, et surtout de s’inscrire dans la dynamique de ces dernières années, avec 100.000 animaux supplémentaires exportés par an.
Dispersées sur des millions d’hectares Les éleveurs n’ont donc pas fini de payer les conséquences de cette crise. Beaucoup d’entre eux ont dû abattre une partie de leur troupeau, faute de pâtures et de trésorerie pour alimenter leurs animaux. Les aides du gouvernement (330 millions de dollars australiens à fin 2011 pour l’ensemble du pays) ont été bien insuffisantes pour compenser les pertes subies. Le manque à gagner est supérieur dans le Territoire du Nord car la production bovine y est la source de revenu la plus importante.
La conduite d’élevage est singulière en Australie, puisque les bêtes sont dispersées sur des millions d’hectares. Il est assez difficile de connaître précisément la taille des troupeaux car les animaux sont livrés à euxmêmes, ceci jusqu’à leur mort s’ils ne sont pas commercialisables. Les 7.000 vaches de John et d’Helen, réparties sur les 72.000 hectares exploités, sont assimilées à un capital valorisé en fonction du marché. Produire un veau par vache et par an n’est pas l’objectif recherché. C’est même tout à fait exclu car les terres ne pourraient pas nourrir tous les animaux. Le chargement ne peut pas excéder une vache pour dix hectares et produire du fourrage ne serait pas rentable. Les veaux sont élevés conformément au schéma de reproduction, établi par l’éleveur au début de chaque campagne, en constituant des lots de 1.200 vaches (avec un taureau pour 100 vaches) dans des parcs de 12.000 ha. A l’intérieur de ceux-ci, les animaux sont répartis par classe d’âge. Le schéma est réactualisé tous les ans selon la conjoncture. Ainsi, certaines années, la priorité est donnée à la commercialisation de vaches de 500 kg au détriment de la reproduction. Sylvain Bourrust, ingénieur du groupe ESA Angers avec Frédéric Hénin
(1) 1$AU = 0,78 €
Une vache pour dix hectares Dans le Territoire du Nord, le bush s’étend à perte de vue. La pâture constitue donc la première source de nourriture du bétail. La végétation est composée, en grande majorité, d’herbe de kangourou et de sorgho. Le chargement est en moyenne d’un animal pour dix hectares. Deux races sont majoritaires. Les vaches brahmanes (race indienne) sont les plus représentées car elles sont peu sensibles aux insectes et aux parasites et supportent bien le climat tropical. Mais, leur fertilité est plus faible que celle de la race droughtmaster, très présente également dans la région. Le "mustering" (rabattage des animaux, Ndlr) est réalisé deux fois par an pour marquer les veaux au fer rouge (en plus de son métier d’éleveur, le fils d’Helen et de John dirige une compagnie d’hélicoptères spécialisée dans le "mustering"). A l’âge de six mois, ils sont séparés du troupeau .
Etre stagiaire dans le bush australien A Gilnockie, le mode de vie se résume en deux mots : nature et autarcie. Les approvisionnements en électricité et en eau sont assurés par des panneaux solaires et par la collecte des eaux de pluie pendant la saison humide. Pour la toilette, la rivière la plus proche fait l’affaire. Et au menu, bœuf à tous les repas ou presque ! La nature s’impose jusque dans la chambre à coucher ! Trouver un python de 2,20 m au seuil de sa porte fait partie du quotidien !
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INFLEXION
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Chez McDo France, vous mangez aux trois quarts français
McDonald’s France souhaite que la moitié de ses approvisionnements en blé soient engagés très rapidement sous contrat pluriannuel à prix garanti.
E
n 2011, 70 % des aliments composant les menus des McDonald’s de l’Hexagone pouvaient se parer de la mention "made in France". En effet, en valeur, l’enseigne achète chaque année pour 742 millions d’euros de produits finis alimentaires, dont 569 millions d'euros auprès d’entreprises françaises. « L’année dernière, 53 % du bœuf, 35 % du poulet, 25 % de la salade, 80 % des pommes de terre et 100 % du blé ont été produits Une première et transformés sur le le secteur du territoire. Le reste des approvisionnements s’effectue en grande majorité auprès des autres pays de l’Union européenne », explique Sébastien Bordas, directeur des achats pour McDonald’s France. McDonald’s France représente un débouché non négligeable pour l’agriculture française. En 2011, l’enseigne a acheté, via ses fournisseurs, 27.500 t de bœuf originaires d’environ 42.400 élevages, 36.000 t de blé, dont 80 % de blé de force, issues de 468 exploitations agricoles, 148.000 t de pommes de terre provenant de 340 fermes, 5.200 t de poulet produites dans 306 élevages et 4.245 t de salade cultivées dans environ 80 entreprises
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agricoles. Le groupe mène une politique de contractualisation dans ses principales filières.
Différents schémas testés Pour la pomme de terre, McCain conclut des accords annuels avec la production depuis près de trente ans. « Aujourd’hui, la contractualisation porte sur 100 % des volumes, avec un prix garanti, et des contrats pludans riannuels (trois ans glissants) sont également en place », détaille le blé. responsable. Il ajoute que « McKey, fournisseur historique en steaks hachés de McDonald’s France, teste depuis sept ans différents schémas de contractualisation en lien avec des groupements d’éleveurs et des abattoirs partenaires ». En 2011, les volumes d’achat de viande sous contrats ont représenté 5 % de l’ensemble des approvisionnements français de McKey, soit 15.000 bêtes. Depuis plus de dix ans, les approvisionnements en blé pour McDonald’s France sont issus de contrats passés avec la production sur la base, jusqu’en 2007, du prix moyen de la campagne et depuis sur un prix indexé sur le marché Euronext.
En février 2012, East Balt France, fournisseur de petits pains spéciaux pour McDonald’s France, les Grands Moulins de Paris-NutriXo et deux coopératives, Valfrance et Beauce Gâtinais Céréales (Bgc), ont signé un accord qui garantit l’achat par East Balt de 8.500 t annuelles de blé, à prix ferme et garanti, sur les trois prochaines années. « Ce volume représente un quart des besoins du groupe en blé, soit la confection de 700 millions de buns, et implique 495 producteurs. Cet accord est une première dans le secteur du blé en France », se félicite Sébastien Bordas.
Fonction du coût de l’azote Pour les 2.500 t de blé meunier fournies par Valfrance, le prix d’achat départ coopérative a été fixé à 180 €/t, soit 170 €/t pour l’agriculteur. Les 6.000 t de blé de force, apportées par Beauce Gâtinais Céréales, seront payées 235 €/t, soit entre 205 et 220 €/t pour le producteur selon la teneur en protéines de son produit. « Le prix fluctuera, pour les blés de force, de plus ou moins 25 € en fonction du coût de l’azote », précise Michel Bartolo, directeur de Bgc. Mathilde Carpentier
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Souvent décriée, l’enseigne McDonald’s s’efforce depuis vingt ans selon les mots de Jean-Pierre Petit, Pdg France, de « se noyer élégamment dans le paysage de la restauration française ». La proximité et la contractualisation tiennent une place importante dans cette stratégie. Ainsi, près des trois quarts des achats de produits alimentaires se font auprès de partenaires français. Et McDonald’s se félicite d’avoir des accords avec les mêmes fournisseurs depuis plus de dix ans.
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Jean-Philippe Béchu, agriculteur à Greneville-en-Beauce (Loiret) « Une logique de filière à valeur ajoutée »
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améliorer les farines. Les caractéristiques de cette variété, très spécifique, sont adaptées à la fabrication des petits pains ronds des hamburgers, les buns. Elle n’a pas d’équivalent pour le moment en France. La région joue depuis longtemps la carte de la qualité plutôt que de la quantité. Courtot s’inscrit bien dans cette logique de filière à valeur ajoutée et participe à la diversification de mes débouchés. Sur 135 ha de Sau, Jean-Philippe Béchu cultive une cinquantaine d’hectares de blé tendre.
« Environ la moitié de mes quelques 50 ha de blé est sous contrats de production. La coopérative de Pithiviers, avec laquelle je travaille à 100 %, a des accords avec des acheteurs mais je ne cherche pas à savoir auprès duquel ou desquels ma production est commercialisée. Variété ancienne, Courtot a trouvé sa place dans mon assolement, sur 10-12 ha, depuis une dizaine d’années. Il s’agit d’un blé de force utilisé à l’origine par les meuniers pour
La culture de ce blé, assez sensible au gel et à la sécheresse, est plus délicate dans les régions plus au nord et plus au sud. Courtot, variété alternative, doit être semé durant la deuxième quinzaine de novembre. Il convient bien dans des terres à betteraves libérées tardivement. Une motivation supplémentaire pour la culture d’un blé alternatif. Cependant, Courtot montre une grande sensibilité à certaines maladies, en particulier au piétin verse, à la rouille jaune et à la septoriose. Il est également sensible aux insectes, particulièrement aux cécidomyies. Sa haute teneur en protéines (14 % minimum) impose
un fractionnement des apports d’azote qui sont, en volume, plus importants : de l’ordre de 20-25 % par rapport à un blé tendre traditionnel (Bpmf). Je contractualise pour le moment un volume annuel. Aujourd’hui, la coopérative via son accord avec McDonald’s propose un contrat sur trois ans à prix ferme. Avant de prendre position sur un volume, je vais étudier les modalités de cette nouvelle formule et mesurer les risques de s'engager sur trois années, notamment en cas d’impossibilité d’honorer les livraisons. Concernant les contrats actuels, une prime qualité définie chaque année vient compléter le prix du blé standard. En 2011, j’ai réalisé 8,5 t/ha de rendement en Courtot contre 9 à 9,5 t/ha pour les variétés classiques. Les charges opérationnelles atteignent 618 €/ha contre 500-550 €/ha par ailleurs. Et la prime qualité s’est élevée à 60 €/t. De quoi compenser un coût de production supérieur et un rendement moindre. »
D’autres informations sur ce sujet sur www.terre-net.fr/mag/17macdo
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Orge brassicole Des interrogations sur sa valorisation Les surfaces ressemées en orge de printemps en Europe, suite à la vague de froid, et celles supplémentaires implantées à l’automne prochain en Amérique du Sud entraîneront un accroissement potentiel de la production mondiale d’orge brassicole de 4 Mt environ.
L
es précipitations de ces dernières semaines éloignent, en Europe occidentale, le spectre d’une nouvelle sécheresse. Mais, il est trop tôt pour se livrer à une quelconque estimation de la production céréalière dans l’hémisphère nord et pour savoir, par conséquent, quels volumes de grains seront disponibles sur les marchés. Aucune récolte de céréales à paille n’est à l’abri d’un accident climatique d’ici juillet. Toutefois, les surfaces de maïs sont attendues à la hausse là où il est possible d’en semer à la place des cultures détruites lors de la vague de froid. Des milliers d’hectares d’orge de printemps remplacent aussi des blés tendres gelés.
Plusieurs scénarii Selon Benoit Labouille, directeur général d’Offre et demande agricole, les surfaces ressemées avec cette céréale en Europe et implantées à l’automne prochain en Amérique du Sud conduiront à un accroissement potentiel de la production mondiale d’orge brassicole de 4 Mt environ. Et ce sans compter, même si elles concernent des volumes plus réduits, les récoltes supplémentaires
d’autres pays, obligés également de ressemer une partie de leur sole hivernale. Les besoins de l’industrie brassicole variant peu d’une année à l’autre, se pose alors la question de la valorisation des grains excédentaires. Sur ce point, plusieurs scénarii sont envisageables.
cultures d’hiver endommagées, en France, en Allemagne et au Danemark notamment. Ainsi, l’UE s’attend à une augmentation de la production d’orge de plus de 2 Mt, portant la récolte européenne à plus de 14 Mt. D’où une capacité d’exportation supplémentaire vers les pays tiers de 1,5 Mt.
Si, l’été prochain, il n’y a pas assez de céréales fourragères pour couvrir les besoins alimentaires des troupeaux, les risques de déclassement de l’orge de brasserie seront faibles car les cours des céréales se rejoindront quelle que soit leur valorisation. Si, en revanche, la production fourragère est suffisante pour l’alimentation du bétail, l’orge brassicole en surplus sera alors déclassée. Or, la décote est aujourd’hui estimée à 30 €/t entre les deux classements.
En Argentine, l’orge moissonnée tôt est préférée au blé car elle permet de semer ensuite du soja et de réaliser une double récolte. La surface ensemencée augmenterait ainsi, à l’automne prochain, de 50 % par rapport à l’actuelle campagne pour atteindre 1,5 million d’hectares. Ce qui laisse augurer là encore une hausse de la récolte de 1,5 à 2 Mt. Une tendance qui serait aussi observée, dans une moindre mesure, au Brésil. Ainsi, quelle que soit l’orientation que prendront les marchés, l’exemple de l’orge illustre la double peine à laquelle sont condamnés les agriculteurs. En plus d’être victimes des caprices du climat, ils doivent tenir compte du coût du risque et de l’aléa, que les marchés peu régulés leur font supporter en leur imposant des cours erratiques.
Double peine Cette situation, qui surprend les marchés agricoles, s’explique concrètement de la façon suivante. Ces dernières semaines en Europe, parmi les cultures de printemps à implanter, plus de 600.000 ha supplémentaires ont été semés en orge brassicole sur des
Frédéric Hénin
Commercialisation 2012
Orge de printemps 300
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Le conseil de l'expert Selon Michel Portier, directeur d'Agritel, « le potentiel de hausse des cours des orges brassicoles ne peut être lié qu'à une augmentation de ceux de l'ensemble des autres céréales. Dans le contexte actuel d'offre abondante sur ce produit, il peut être judicieux de vendre son physique dès maintenant et d'accompagner cette stratégie par l'achat d'un call, en dehors de la monnaie, sur le blé. L'écart de prix entre ces deux céréales s'affiche actuellement à un niveau très faible, sans espoir de rebond significatif ». Amendement : les Français privés d'engrais azotés et de gaz cinq fois moins chers ? Réponse dans le rapport 2012 du Cyclope sur
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Michel Portier, directeur d’Agritel, explique en détail la situation des marchés des céréales et du colza. Hausse ou baisse des prix, potentiels de rendements dans les grands pays producteurs, état des stocks, influence de la crise économique en Europe... : ayez toutes les cartes en main pour tirer le meilleur profit de votre récolte 2012.
Filière bovine française Moins d’animaux produits, consommés et exportés en 2012
La sécheresse de 2011, après des années de crise, a conduit les éleveurs à s’engager dans la voie de la décapitalisation et du recul de la production. ranceAgriMer livre de sombres perspectives pour la filière bovine en 2012 : celleci ne sera pas en mesure de réitérer ses performances commerciales à l’export, faute d’animaux. Toutes les catégories de bêtes sont concernées. Suite aux nombreuses réformes effectuées en 2011, année marquée par une sécheresse très dure, 2012 a débuté avec un cheptel de vaches en repli d’environ 3 % et un déficit en jeunes femelles, notamment en races allaitantes. La décapitalisation devrait se poursuivre tout au long de l’année mais sur un rythme moins soutenu, de - 1 % en moyenne. Elle serait probablement plus forte en production laitière dans certaines régions. Au total, la production de vaches devrait donc régresser en 2012, de 4 % en têtes et de 5 % en volume, en raison d’une baisse des poids moyens de carcasses.
Du côté de la production de mâles, la tendance devrait être également à la diminution. Les exportations de broutards ont été dynamiques en 2011 et les disponibilités en mâles début 2012 sont moindres pour toutes les catégories d’âge et tous les types raciaux. Dans ces circonstances, la production de jeunes bovins ne pourra pas se maintenir au même niveau qu’en 2011. Elle devrait fléchir d’environ 4,5 % en volume, avec des animaux sortant des ateliers d’engraissement à des poids similaires à ceux de 2011.
bœuf avait été renforcée par des veaux laitiers n’ayant pas pu rejoindre les ateliers de l’Ouest de la France suite aux restrictions de déplacement liées à la Fco. Frédéric Hénin, d'après FranceAgriMer Lire aussi sur la filière bovine, dans ce numéro, la rubrique Champlanet’terre p.14-15.
Moins de jeunes bovins Avec, début 2012, un déficit de mâles de 24 à 36 mois de 14 % en races à viande et de 20 % en races laitières, la production de bœufs pourrait baisser de 9 % cette année, en têtes. Il s’agirait en fait d’un retour à la normale, sachant qu’en 2010 et 2011, la filière
L’expeˆrience sert a se guider sur le chemin restant à faire.
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2012 débute avec un cheptel de vaches en repli d’environ 3 %.
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LA QUESTION
Les enjeux pour l’agriculteur Olivier Mallecot
« Pour cette campagne, j’ai consacré 67 ha au colza au lieu des 80 habituels, du fait de la sécheresse à l’implantation. À la récolte, voire plus tôt, je sélectionne quatre à cinq variétés que je répartis équitablement en termes de surface. Je conserve certaines qui ont déjà fait leurs preuves et je choisis une ou deux nouveautés après analyse des résultats d’essais du Cetiom. Je regarde la promesse de rendement bien sûr et la teneur en huile, qui doit se situer autour de 44-45 %, même si elle n’est pas prise en compte dans la rémunération. Je veille également au niveau de résistance au phoma en écartant les variétés sensibles. Enfin, je m’intéresse à la tenue de tige, à la résistance à l’élongation et à la verse. Une variété moins haute évite le recours au raccourcisseur et facilite la récolte.
Terre-net Magazine I Juin 2012
Jean-Pierre Palleau
Ingénieur du Cetiom sur la zone Poitou-Charentes.
« Un redémarrage trop rapide risque de l’exposer au froid de fin d’hiver. Les conditions climatiques particulières au démarrage de la campagne ont provoqué une élongation automnale importante des plantes dans de nombreuses situations. Le redémarrage de certaines variétés a en plus été précoce, les sensibilisant au gel de février. » L’année a ainsi confirmé le rôle déterminant de ces deux critères dans la gestion du risque.
Les hybrides dominent
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Polyculteur sur 244 ha près de Poitiers.
J’attends impatiemment l’arrivée sur le marché de variétés résistantes aux herbicides. Des colzas Clearfield devraient être disponibles pour les prochains semis. Cette culture pose un vrai problème de désherbage, avec notamment des coûts de traitement élevés, qui peuvent remettre en cause dans certains cas sa mise en place. En blé, les solutions herbicides ont un spectre plus large et, sur sols humides, leur efficacité est améliorée. »
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Les conseils de l'expert
« Généralement, l’agriculteur garde deux ou trois variétés qui l’ont satisfait et sélectionne une ou deux nouveautés sur la base des résultats d’essais du Cetiom. »
P
our bien choisir ses variétés de colza dans la région CentreOuest, il s’agit d’abord, selon JeanPierre Palleau du Cetiom, de s’intéresser à leur niveau de sensibilité à l’élongation automnale et à leur précocité de reprise de végétation. En effet, le colza, plante de jour long, s’oriente vers la floraison dès janvier.
Par ailleurs, « une variété plus sensible à l’élongation automnale sera semée plus tard, avec une densité moindre, sur une parcelle ayant un niveau de reliquats azotés limité. Son comportement dépendra aussi de la météo, seul paramètre non maîtrisable de l’équation. L’avantage d’un meilleur potentiel de rendement pourrait prévaloir. Mais, selon moi, mieux vaut éviter de prendre des risques. Surtout que le choix d’une telle variété suppose l'application éventuelle d'un régulateur. Un raisonnement difficilement compatible avec Ecophyto 2018 ». Concernant les maladies, les sélectionneurs travaillent mais ne peuvent rien actuellement ni contre le sclé-
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La règle pour composer son panel de quatre ou cinq variétés de colza consiste d’abord à varier les niveaux de précocité pour répartir les risques de dommages en cours de campagne. Les critères précocité et sensibilité à l’élongation automnale, pour lesquels de vrais écarts existent encore entre variétés, se placeront au cœur de la réflexion. Une importance confirmée par les conséquences des conditions exceptionnelles de début de campagne.
rotinia, ni contre l’oïdium. Globalement, toutes les variétés se comportent bien face à la cylindrosporiose. Seules une ou deux restent sensibles. Enfin, contre le phoma, il s’agit d’opter pour une variété du groupe 1. « En cas de sélection au sein du groupe 2, veillez à ne pas répéter ce choix. En effet, seule l’alternance réduira le risque de contournement de la résistance. »
pour cela posséder un système de mesure à la livraison. Sélectionner une ou plusieurs variétés particulièrement riches peut être intéressant en vue d'une commercialisation sur le Matif. Dans le cas contraire, les écarts entre variétés ne sont pas vraiment pris en compte et une teneur en huile supérieure sera peu valorisée par les organismes stockeurs. »
Les hybrides dominent aujourd’hui l’offre variétale. Le marché a évolué rapidement et la tendance se confirme. « Les essais ont d’ailleurs démontré, toutes choses égales par ailleurs, leur supériorité en termes de rendement avec, depuis 2008, des gains de 1,6 à 6,4 % par rapport aux lignées. »
Enfin, « les variétés tolérantes aux herbicides auraient un intérêt, dans le cadre de la lutte contre l’orobanche en particulier, en plus de simplifier le désherbage de la culture. Cependant, il faut manier cette technologie avec précaution. Elle doit impérativement s’accompagner d’une révision des pratiques de désherbage, notamment en céréales et au niveau de la rotation ». Au final, Jean-Pierre Palleau conseille surtout de « choisir des variétés de niveaux de précocité différents afin de répartir les risques ».
Répartir les risques.
La richesse en huile peu valorisée Quant à l’huile, toutes les variétés bénéficient aujourd’hui d’une teneur satisfaisante pour leurs débouchés. « C’est une demande forte de la filière. Quelques organismes stockeurs rémunèrent la richesse en huile mais doivent
Mathilde Carpentier
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Rendement ou environnement ? Je choisis les deux.
Concernant les maladies, les sélectionneurs travaillent mais ne peuvent rien actuellement ni contre le sclérotinia, ni contre l’oïdium.
Pour tout savoir sur les variétés de colza : consultez le dossier spécial sur
Visitez www.yara.fr/ammonitrate-pur-nutriment
www.terre-net.fr
Juin 2012
Optimiser le rendement tout en préservant l’environnement est au coeur des exigences de l’agriculture d’aujourd’hui. L’ammonitrate est un pur nutriment. Il permet d’obtenir les meilleurs rendements et une qualité supérieure avec un impact environnemental inférieur à tout autre engrais azoté. Vous voulez savoir pourquoi ?
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PLEINS PHARES
Les incontournables du machinisme
Pichon prêt pour Noël
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Le constructeur étoffe sa gamme Muck Master allant de 12 à 24 m3 d’une nouvelle option… une hotte : pas celle du père Noël mais d’épandage. Fixée sur le cadre arrière, elle répartit de manière régulière les matières organiques légères de type compost dans la limite de 10 t/ha.
Le joyau allégé
Transmission ZF Eccom 3.0 et moteur 6 cylindres en V de 402 ch (442 avec surpuissance) : Deutz-Fahr commence à lever le voile sur son projet de tracteur 440 HP. Quel suspens !
Lemken vient de présenter une nouvelle déclinaison de ses charrues portées Juwel. Reprenant le principe de la Juwel 8, la série 7 se veut plus légère avec un diamètre de châssis de 120 mm. Elle se dote également de la commande électro-hydraulique de retournement TurnControl et du réglage de l’aplomb depuis la cabine.
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Encore 520 jours !
Sans conditionneur
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C’est en tout cas la prétention du nouveau robot d’alimentation de Lely. Le Vector se caractérise par un bol mélangeur et un grappin de remplissage, tous deux autonomes pendant 24 h pour optimiser la 21/05/12 fraîcheur de la ration. ZA-M Pointes_420x145_UX PREMIUM 420X145 11:42 Page1
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Top chef
En complément de ses faucheuses à disques sans conditionneur, Vicon propose une combinaison arrière, la Vicon Extra 390, d’une largeur de travail de 8,75 m pouvant être ramenée à 8,45 m pour accentuer le recouvrement avec la faucheuse frontale. Bénéficiant du lamier Extra, cette combinaison est conçue pour les tracteurs de moyennes puissances. Le Vector de Lely, en vidéo, sur
www.terre-net.fr/mag/17lely
GPS-S
Pointes, bordures, fourrières 100% de la parcelle exprime son potentiel de rendement
Textos
Grimme s'implante dans le légume
dans le domaine du semis monograine a été obtenu simultanément par Horsch et Claas en Russie fin mai.
85/70/65 – Il ne s’agit pas de mensurations, mais des trois gammes de pneumatiques (dans leur ordre d’arrivée) qui composent à présent la famille Performer de Firestone. Sous la torture ! – En effet, c’est dans une carrière que Väderstad teste ses outils de travail du sol, dans des conditions où le coefficient d’usure est 8 à 10 fois supérieur à celui d’une parcelle classique.
Via l’accord de coopération signé avec Asa-Lift, Grimme annonce clairement son objectif de conquérir le marché de la récolte des légumes. Pour la France, la disponibilité du matériel Asa-Lift dépendra de l'étude de marché en cours.
Une gamme sans fin chez Dieci
Un tracteur à l’échelle 2/3 – C’est le défi un peu fou que
Investissement – Kuhn conforte le statut de centre de décision et de recherche de son siège basé à Saverne, en programmant 15 M€ d’investissement d’ici 2013, pour créer une nouvelle unité de recherche et améliorer la plateforme logistique. Des chevaux à occuper ? – Franquet propose "The Big", un porte-outils permettant d’accoupler deux Combigerm ou Cultigerm afin d’atteindre une largeur de travail de 8, 10 ou 12 m. Miniature power – La grande messe européenne de la miniature a eu lieu à Chartres le 3 juin dernier. Plus de 4.000 "grands enfants" s’y sont rendus.
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s’est lancé Manfred Niess, concessionnaire New Holland en Alsace. Défi réussi : ce Fiat 110-90 DT est exposé à Hoffen.
Nouvel acteur – Actis Location, entreprise initialement dédiée à la manutention industrielle à travers le réseau des concessionnaires indépendants Toyota, étend son périmètre au bâtiment, à l’environnement et à l’agriculture.
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448 ha de maïs semés en 24 h – Ce nouveau record
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Venant enrichir une gamme qui compte désormais 29 modèles, le télescopique Agri Max 60.9 devrait être dévoilé au Salon de l’herbe. Capable de lever jusqu’à 6 t et de travailler à des hauteurs de 8,6 m, il offre un angle de balancement de 146° (au lieu des 126° habituels).
La phrase du mois
« Je ne suis pas un junkie de la croissance. D’ailleurs, je ne crois pas à la croissance éternelle. » Michael Horsch, Pdg de la société éponyme, le 3 mai 2012.
Plus de détails sur "The Big" de Franquet sur www.terre-net.fr/mag/17franquet
1er épandeur à pilotage automatique, géolocalisé dans la parcelle,
démarre l’épandage au départ et l’arrête automatiquement à l’arrivée en fourrière.
Switch
réduit la largeur de travail dans les pointes, automatiquement et progressivement par tronçons, comme un pulvérisateur. ZA-M Profis PREMIUM - ZA-M Ultra PREMIUM
Fermeture progressive des 6 tronçons comme sur un pulvé.
MODÈLES de 1200 à 4200 LITRES
pour épandre sur 10 à 52 m de large, dont
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le meilleur pour vos intrants
PLEINS PHARES
Au coeur du machinisme
Terre à Terre 2012 Travail du sol et semis : le bilan des essais
Cette année encore, du fait de la météo, bien heureux est celui qui aura réalisé sans encombre toutes ses interventions de travail du sol et de semis ! En tout cas, c’est le sentiment qui ressort après plusieurs mois d’essais sur le terrain, dans différentes régions françaises, dans le cadre de Terre à Terre 2012. Cette nouvelle édition, la cinquième, est encore plus spécialisée, axée sur les Tcs, le Strip-till, la localisation de l’engrais… En attendant les journées rétrospectives des 13 et 14 juin prochains, voici le bilan des essais.
Couple
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Bruyn Hervé De
quet atic Fran / Combi-M Crédits photos Terre-net Média
Couple
Couple ntasem Carré Cédric Somnard / Pe
Agri-essayeur : Hervé De Bruyn est agriculteur dans l'Oise, à Croutoy. De type grandes cultures, son exploitation de 180 ha est située sur des terres profondes et limoneuses, d'où les exigences importantes de l’agriculteur au niveau de l’implantation des cultures. Préparant actuellement le sol en deux passages, ce dernier recherche un outil pour le faire en un seul passage, tout en améliorant la qualité de rappui de son lit de semence.
Agri-essayeur : Cédric Somnard est agriculteur dans la Meuse, dans la plaine de la Woëvre. Les 250 ha de son exploitation de polyculture regroupent deux types de sols : argilo-calcaires superficiels d'une part et limono-argileux d’autre part. Cédric Somnard essaie de préserver ses parcelles en labourant un minimum, sauf exigence agronomique particulière. Il aimerait travailler avec des outils rapides en Tcs.
« Optimiser mon chantier de semis »
« Rapidité et placement optimal »
Matériel : Présenté au Sima 2011, le CombiMatic de Franquet fait ses premiers galops d'essai chez Hervé De Bruyn. Ce dispositif est conçu sur les bases d'un Combigerm (barre de nivellement, spire de 420 mm, double ou triple rangée de dents et crosskilettes). Franquet propose, en partenariat avec Agrotronix, une assistance électronique pour simplifier les réglages et pouvoir les réaliser depuis la cabine du tracteur.
Matériel : Dans sa dernière livrée, le semoir Pentasem de chez Carré est doté d’une nouvelle trémie et d’une distribution à doseur centralisé. Des évolutions développées en partenariat avec le constructeur Sulky. Carré vise ainsi des performances accrues avec, notamment, un débit de chantier annoncé de 6 ha/h pour l’implantation d’un blé à 330 kg/ha, soit une vitesse de semis de 12 km/h. Des performances doublées d'un tarif très intéressant puisque la version 6 m essayée s'affiche à un peu plus de 30.000 €.
Bilan : + qualité de rappui, réglage en continu - prix, crosskilettes limitées en conditions très argileuses
Bilan : + débit et coût de chantier, simplicité d’utilisation - manque de polyvalence, finition
Agri-essayeur : Thierry Chatelain est agriculteur sur deux exploitations, l'une dans le sud de la Seine-et-Marne, l'autre dans le Loiret à Dampierre-en-Burly. C'est sur ce second site, sur des sols limono-argileux drainés, que l'essai est effectué. L'assolement est de type céréalier (blé et maïs, voire monoculture de maïs sur certaines parcelles). Travaillant en itinéraire labour plus herse rotative, Thierry Chatelain souhaite aujourd’hui augmenter son débit de chantier et localiser son engrais.
« Gagner en débit de chantier » Matériel : Dévoilé en septembre dernier, le Tempo est le premier monograine de Väderstad. Il rentre dans la catégorie des semoirs de précision à grande vitesse (12 à 15 km/h). Pouvant exercer une pression de 325 kg par élément, équipé chacun d'une distribution électronique et permettant de localiser l'engrais, ce semoir a de grandes ambitions. Bilan : + vitesse de semis, qualité d’implantation - seuil de rentabilité prix/ha élevé, type de graine limité Thibaut Guillet Retrouvez tous ces essais en vidéo, ainsi que la présentation détaillée des couples agri-essayeur/ machine, sur www.terreaterre2012.fr
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Terre-net Magazine I Juin 2012
A voir aussi sur Terre-net.fr Ces derniers mois, en parallèle de Terre à Terre, la rédaction de Terre-net a mis à l’essai plusieurs matériels liés à la thématique "travail du sol et semis". Rendez-vous, sur Terre-net.fr, pour découvrir les reportages vidéo. Et à Beauvais, les 13 et 14 juin, pour les journées rétrospectives. Essai du N-Sensor Yara
Essai de la charrue Clever T175Nsh Demblon
Benoit Rigolle a testé en avant-première le Strip-till Guilbart.
Le N-Sensor Yara permet de moduler les apports d’engrais.
La nouvelle charrue du spécialiste Demblon saurat-elle répondre aux exigences de la location ?
Crédits photos Terre-net Média
Essai du Strip-till Guilbart
Installé depuis 10 ans en système polyculture-élevage laitier au sud d'Abbeville, Benoit Rigolle exploite des terres de limon battant avec un fort taux d'argile. Adepte de l’interculture et du non-labour, il recherche aujourd'hui une technique permettant de réchauffer plus rapidement ses sols au printemps et d’incorporer l'engrais en localisé pour réduire, d'une manière globale, l'impact de son exploitation sur l'environnement. Ainsi, il a essayé en avant-première le Strip-till Guilbart, un matériel 6 rangs avec 45 cm d’inter-rang mais qui peut, grâce à son châssis télescopique, passer à un écartement supérieur.
Olivier Flaman est agriculteur à Genillé, en Indre-et-Loire, entre Tours et Châteauroux. Cultivant un peu plus de 400 ha de céréales (blé, orge), l’agriculteur veut anticiper un contingentement de l’azote en affinant ses apports, notamment dans les parcelles à moindre potentiel. Il a donc testé le N-Sensor, qui permet de calculer les besoins en azote de la plante (en mesurant la réflectance de la biomasse via sa teneur en chlorophylle) et ainsi de moduler la dose/ha.
Le bilanPronto de l’essai du Strip-till Guilbart sur Pub Pronto 210x149:Pub 210x149 22/05/12 11:26 Page1 Le bilan de l’essai du N-Sensor Yara sur www.terre-net.fr/mag/17guilbart
www.terre-net.fr/mag/17yara
A la tête d'un parc d'une quinzaine de matériels, Malik Albeau exerce, à Givry-en-Argonne, une activité d'Eta et de location. Tonnes à lisier, semoirs, broyeurs..., il souhaite aujourd'hui compléter son offre avec une charrue alliant polyvalence et performance, mais qui reste facile à prendre en main pour ses clients. A l'occasion des semis de maïs, l'essai a mis à l'épreuve la toute nouvelle charrue du spécialiste Demblon sur les limons de l'Argonne. La Clever T175Nsh, testée en configuration 8 corps 16", se veut une charrue conçue pour répondre aux problématiques d'effort de relevage sans compromis de débit de chantier, notamment grâce à sa mono-roue. Le bilan de l’essai de la charrue Clever T175Nsh Demblon sur www.terre-net.fr/mag/17demblon
Aucun compromis – choisissez l’original ! Pronto DC : un principe éprouvé Emietter, niveler, ré-appuyer, semer et plomber en un passage. Un seul outil pour tout faire ! Les points forts en un clin d’œil : • Élément semeur TurboDisc : placement précis de la semence grâce au suivi parfait du terrain, même à vitesse élevée. • Répond à tous les besoins (3 à 12 m). • Faible demande de puissance : à partir de 40 ch au mètre. • Polyvalence d’utilisation : sur labour, préparation simplifiée ou en direct. • Entretien minimum : aucun graisseur sur les disques DiscSystem ni sur les éléments semeurs TurboDisc. Réglages sans outils. • Top Service par un réseau formé et compétent.
Express TD Le savoir-faire HORSCH en version portée
Ferme de la Lucine 52120 Châteauvillain Tél. : 03 25 02 79 80 Fax : 03 25 02 79 88 www.horsch.com
HORSCH L’agriculture par passion
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Au coeur du machinisme
Les 13 et 14 juin 2012
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A votre tour d’essayer les matériels
A
près les avoir suivies pendant plusieurs mois sur Terre-net.fr, à l’essai dans les exploitations des agri-essayeurs, vous avez l’opportunité de pouvoir tester en conditions réelles les dernières nouveautés du marché en matière de travail du sol et de semis. Vous pourrez aussi rencontrer les constructeurs partenaires de ces essais et plus d’une trentaine d’exposants spécialistes de la thématique. Quelques avant-premières sont d’ailleurs prévues à cette occasion. Au programme
également : plusieurs ateliers-conférences réunissant de nombreux experts. Parmi les thèmes abordés : le travail du sol et les adventices, les couverts végétaux et le semis direct, le Strip-till… Pour l’édition 2012, près de 5.000 agriculteurs sont attendus lors des journées rétrospectives des 13 et 14 juin sur la ferme de Solférino à Tillé, près de Beauvais dans l’Oise.
Les exposants Seront présents les 13 et 14 juin à Tillé, près de Beauvais : A2D, Actisol, Adi Carbures, Agram, Agrifac, Agriwatt, Agronomic, Agrotronix, Aviva, Carré, Charrues Demblon, Claydon, Crédit Mutuel, Dangreville, Franquet SA, Godé, Guilbart, Isagri, Larécolte, Oci Dcm, Satplan, Sly France, Techmagri, Topcon, Trimble, Väderstad, Via Végétal, Yara.
GRAND ANGLE
Les enjeux de saison
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Sur quels moyens de transport miser ? L’été arrive à grands pas. L’heure est donc à la préparation de la moisson. Carburant, main-d’œuvre, consommables, amortissement des matériels… : autant de charges qui pèsent sur la rentabilité de l’exploitation. Même si, actuellement, les cours des céréales se portent bien, il n’y a pas de petites économies. Le moment est peut-être venu de remettre en cause son organisation logistique de récolte. Afin d’initier la réflexion, voici un tour d’horizon des principales solutions proposées sur le marché, avec leurs forces et leurs faiblesses. Toutefois, la solution unique n’existe pas !
Céréales. Indépendance.
Coût de
transpo
rt.
Dossier réalisé par Thibaut Guillet
Terre-net Média : Terre-net.fr - Elevage-net.fr - Terre-net-Occasions.fr - Terre-net-WebTV.fr I Juin 2012
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Les enjeux de saison
Logistique moisson DES BASIQUES ET CINQ PISTES À ÉTUDIER ! Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Et malgré le réchauffement climatique, les fenêtres de récolte ne s’allongent pas ! De ce fait, en corrélation avec l’augmentation moyenne des surfaces, les capacités des moissonneuses-batteuses grimpent en flèche, flirtant avec les 800 q/h pour les meilleures. Encore faut-il exploiter tout leur potentiel. Ensuite seulement, on peut parler logistique.
T
irer le maximum de sa moissonneusebatteuse, cela commence par un bon entretien, c'est-à-dire par l’entretien courant (graissage, soufflage) mais aussi par la gestion des pièces d’usure. Un batteur usé, par exemple, peut entraîner 20 % de perte de rendement horaire. Sans parler du risque de casse et du temps d’immobilisation de la
machine. Puis, viennent les réglages de base, comme le parallélisme des organes de battage, très importants après plusieurs années humides. Une fois la machine opérationnelle, reste à bien la piloter. Piloter est le bon terme. Non pas parce que l’envergure de certaines coupes approche aujourd’hui celle des avions ; mais plutôt parce que, comme un avion a une "vitesse de portance" sous laquelle il perd de l’altitude, une moissonneuse-batteuse a "une vitesse de charge optimale" du batteur. Il s’agit de la vitesse nécessaire, compte tenu de la matière sur pied, de la largeur de coupe et de la taille optimale des organes de battage, pour obtenir une bonne séparation du grain.
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L’homme a des limites que la machine n’accepte pas ! Ne pas confondre vitesse et précipitation : le code de la route se respecte en voiture comme au volant de son tracteur.
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Terre-net Magazine I Juin 2012
En effet, trop nombreux sont les chauffeurs qui réduisent leur vitesse pour des questions de fatigue voire de "fausses" pertes de grains. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est for-
tement recommandé de prendre une aide à la conduite (laser ou Gps) quand la coupe dépasse les 6,5 m. Face à la taille de plus en plus imposante des matériels et à leur technologie toujours plus poussée, l’homme doit savoir reconnaître ses limites. Revenons à la perte de grains, notion pour le moins subjective. En effet, à partir de combien de grains au m², une machine en perdt-elle significativement ? Les spécialistes s’accordent à dire que 1 % de perte au battage et au nettoyage est acceptable. Prenons un blé à 80 q/ha, récolté par une batteuse de 7,5 m de coupe : le seuil de 1 % de perte correspond à plus de 1.300 grains/m² sous l’andain (180 grains/m² si paille éparpillée). Méfiance : les impressions sont trompeuses. Psychologiquement, tout grain perdu est de trop ! Pourtant, 1 % de pertes sous l’andain équivaut à 82 grains sur une feuille de papier A4, contre 11 grains si la paille est broyée et éparpillée. Dernier point concernant le pilotage de la moissonneuse-batteuse : la vitesse de tra-
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GRAND ANGLE
vail et les réglages de la machine doivent être ajustés plusieurs fois par jour pour maximiser, entre autres, le débit de chantier pendant les heures chaudes au risque de perdre un peu plus de grains. Dans tous les cas, une vitesse moyenne ne doit pas constituer un objectif. Les basiques respectés, il va falloir fournir, à la moissonneuse-batteuse, la logistique adaptée de manière à ne pas diminuer sa productivité. Un chiffre à retenir : vidanger à l’arrêt, c’est 25 % de débit de chantier en moins. Alors quelles solutions sont disponibles sur le marché ? Voici cinq pistes.
Pas de solution unique, mais une combinaison efficace 1) La force de l’habitude Utilisée depuis des décennies, la benne est l’outil classique pour assurer la logistique de la moisson. Aujourd’hui cependant, elle est souvent sous-dimensionnée par rapport au tracteur et n’est parfois pas conforme aux normes de sécurité. Surtout si on dépasse malheureusement les limites de vitesse autorisées. La tendance haute est à des bennes homologuées à 40 km/h, dotées de pneumatiques respectant la structure du sol. A noter : l’intérêt des bennes à fond poussant dans les bâtiments de hauteur limitée. Points + : autonomie dans la récolte, capacité tampon égale à la somme des bennes.
Points - : dépendance vis-à-vis de la capacité et de la distance par rapport au lieu de stockage, tassement du sol si vidange en marche, ralentissement du débit de chantier si vidange à l’arrêt, besoins conséquents en tracteurs et maind’œuvre. 2) Flexible et polyvalent La solution "caisson" permet de se débrouiller seul si la coopérative met à disposition le matériel nécessaire. Attention, toutes ne proposent pas ce service. Certains agriculteurs s’équipent eux-mêmes en porte-caisson, voire en plateau, citerne... Points + : moisson réalisable en solo, économies de transport, solution adaptée au petit parcellaire, un seul tracteur requis dans le cas d’un porte-caisson. Points - : vidange à l’arrêt, poids d’un ensemble porte-caisson + caisson, dépendance vis-à-vis de la coopérative. 3) Se décharger à 100 % Pour ceux qui souhaitent contribuer à l’amélioration du bilan carbone de la filière céréalière, c’est possible avec le semi-remorque. Beaucoup de coopératives mettent ce type de matériel à la disposition de leurs adhérents, dans la mesure où le remplissage s’effectue en moins de 30 mn. Points + : bilan carbone de la filière amélioré, coût de transport faible. Points - : dépendance vis-à-vis de la coopérative, débit de chantier moindre (si < 600 q/h, s’abstenir).
Attractivité unique Appétence accrue Epandage facile et régulier Longue persistance d’action
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Process de fabrication DE SANGOSSE
Le stockage sur dalle est la solution la plus économique. Attention, cependant, à respecter les règles de conservation du grain.
Bonnel - B.P. 5 - 47480 Pont-du-Casse - Tél. 05 53 69 36 30 - Fax 05 53 66 30 65 www.desangosse.fr METAREX RG®. AMM : N°8700304 – Composition : Méthadéhyde à 50 g/kg. Usages autorisés, mode d’emploi et doses : se référer à la notice et à l’étiquette. Marque déposée, homologation et fabrication : METAREX S.A. Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation et respecter strictement les usages, doses, conditions et précautions d’emploi.
© CLC / HVA CONSEIL 2011 - C.Watier - G.Roumagnac
Moins de matière active/ha
GRAND ANGLE
Les enjeux de saison
4) Maximiser les performances Quel que soit le moyen de rallier la coopérative, le transbordeur présente de multiples avantages car il assure une récolte non-stop avec un volume tampon réduisant le besoin en transport. Originaire des grandes plaines américaines et australiennes, l’utilisation du transbordeur pour la moisson se développe en France avec des capacités de 16 à 27 m3.
© Perard
Points + : sol préservé, performances de la batteuse accrues de 25 à 35 %, multifonctionnalités si adapté (remplissage semoir et distributeur engrais). Points - : investissement important, besoins en puissance élevés. Vider à l'arrêt,c'est perdre 25 % de débit de chantier à la moisson.
Av i s d ' agr i
La vitesse de déchargement doit être "le critère" de choix de votre transbordeur. Grâce à lui, vous boosterez de 25 à 35 % votre débit de chantier.
Jean-François Maridat agriculteur à Négrondes en Dordogne.
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Sau de 930 ha (maïs, blé, orge) et un élevage naisseur-engraisseur de 1.000 truies.
« Au-delà de l’aspect productivité, notre organisation convient bien à notre parcellaire éclaté - 100 km séparent les parcelles les plus éloignées – et parfois accidenté, difficile d’accès pour les camions », souligne Jean-François Maridat.
«P
our la récolte du maïs et du blé, nous avons à notre disposition une moissonneuse-batteuse New Holland CR9080, un transbordeur Interbenne de 27 m3 et deux semi-remorques, donc quatre chauffeurs. Et nous faisons appel à des transporteurs. Nous ne disposons d’aucune capacité de stockage hormis pour les besoins de l’élevage qui consomme la moitié du maïs et la totalité du blé. Nous livrons le reste directement au port de Bordeaux.
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Points + : indépendance vis-à-vis de la coopérative (horaires), compatibilité avec le transport semi-remorque. Points - : main-d’œuvre et savoir-faire nécessaires au stockage, investissement variable selon l’installation.
Avant le transbordeur, nous avions des bennes et des porte-caissons. Nous avons acheté un premier transbordeur en 2009, un 25 m3, remplacé récemment par un 27 m3. Nous l’utilisons à la fois pour la récolte et les amendements : il approvisionne l’épandeur en bord de parcelle. Je voulais optimiser le travail de la moissonneuse. Grâce au transbordeur, le débit de chantier a été amélioré de 20 % en céréales et de 35 % en maïs tout en évitant les temps d’arrêt. Au-delà de l’aspect productivité, cette organisation convient bien à notre parcellaire éclaté – 100 km séparent les parcelles les plus éloignées – et parfois accidenté, difficile d’accès pour les camions. Le transbordeur sert également de stockage tampon pendant la rotation des camions.
Cinq pistes, mais pas de solution unique. Le choix doit tenir compte des contraintes de l’agriculteur : débit de chantier horaire de la moissonneuse-batteuse, distance jusqu’au lieu de stockage... Différentes combinaisons sont possibles : elles doivent être étudiées et mises en adéquation avec l’activité hors moisson de l’exploitation. Thibaut Guillet Erratum : dans le Grand angle du précédent numéro de Terre-net Magazine, une erreur s’est malencontreusement glissée à la page 27. Btpl signifie Bureau technique de promotion laitière et non de la production laitière comme cela a été écrit. Le coupable est condamné à copier 100 fois la signification du sigle.
mentaire, mais les gains de débit de chantier compensent la hausse des charges de main-d’œuvre. Enfin, nous avons opté pour un transbordeur Interbenne avec un système de pesée, qui permet d’assurer le respect la législation en vigueur quant au poids embarqué dans le semi-remorque. » Propos recueillis par Mathilde Carpentier
économies d'échelle L’acquisition de ce type de matériel doit permettre de réaliser des économies d’échelle. La capacité sera choisie en fonction de celle de la trémie, de la distance à parcourir, de la morphologie du terrain, de la surface à travailler et de la puissance de traction. Certes, il faut du personnel supplé-
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5) Gagner son indépendance La logistique ne concerne pas que le transport. Disposer d’une solution de stockage sur le court ou le long terme permet également de faire des économies. La tendance est au stockage rapide sur dalle en béton. Mais, la volatilité des prix pousse certains à investir dans des solutions à long terme.
Grâce au transbordeur, le débit de chantier a été amélioré de 20 % en céréales et de 35 % en maïs tout en évitant les temps d’arrêt.
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Case 1420
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Fiche occasion, Massey Ferguson 6475 Marque : Massey Ferguson Modèle : 6475 Puissance annoncée (ch) : 135 - Iso TR14396 Moteur : Perkins - 6 cylindres (Tier 3) Cylindrée (l) : 6 Boîte de vitesses : semi-Powershift 32/32 Couple maxi (N.m) : 565 à 1.400 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 8,08 PV 4RM (t) : 5,4
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Avis utilisateurs et réseau de distribution
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uccesseurs des 6200, les 6400 constituent le cœur de la gamme Massey Ferguson, avec 12 modèles de 90 à 215 ch. Le 6475 fait partie des tracteurs 6 cylindres à moteur Perkins sortis en 2003, en même temps que les 4 cylindres. Les Capot "relooké" depuis 2007. plus gros modèles, équipés du 6 cylindres Sisu de 6,6 ou de 7,4 l de cylindrée, étant apparus en 2004 et 2006.
© DR
Un moteur puissant et coupleux
L’année 2006 fut également celle de l’arrivée de la transmission Dyna-6 en option et du passage des moteurs à la norme Tier III. A noter : depuis 2007, les 6400 bénéficient d’un capot "relooké", reconnaissable à ses ouïes situées sur les flancs. Unités commercialisées en France à ce jour : 1.480. Options les plus vendues : cabine suspendue, pont avant suspendu, relevage avant, Load Sensing. Rappels recensés : mise à jour de l’injection et amélioration de la souplesse de la cabine.
Moteur puissant et sobre avec une forte réserve de couple Modèle polyvalent Tracteur confortable au champ comme sur la route Design moderne, surtout depuis 2007 Complexité de la gamme (beaucoup de modèles) Conditions de déclenchement de la puissance additionnelle Rayon de braquage relativement large Climatisation automatique plutôt bruyante et irrégulière
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