Terre-net Magazine n°16

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EDITORIAUX La rédaction

Les lecteurs

Et maintenant ?

Elevage, l'équation impossible ?

A

© Terre-net Média

D'abord à ceux qui me diraient "quels débats ?", je renvoie au dossier en ligne sur Terre-net.fr et à mes précédents éditoriaux : pendant la campagne présidentielle, nous vous avons proposé de vous adresser directement à tous les présidentiables ou à leurs représentants agricoles. Pierre Boiteau, directeur des rédactions Loin des petites phrases qui font le de Terre-net Média. buzz et du petit monde politico-médiatique parisien, nous avons voulu mêler questions d'agriculteurs et de journalistes agricoles pour permettre, aux dix candidats, d'aller au fond des choses sur leur analyse et leur projet pour l'agriculture française. Avec le même espace et les mêmes conditions pour chacun, dans le respect du pluralisme auquel nous tenons tant. Et maintenant ? A chacun de choisir pour les prochaines élections législatives s'il donne les moyens au président de la République de mener sa politique ou s'il préfère apporter du poids au contre-pouvoir. C'est bien gentil cette vision franco-française, mais "comment le président pourra-t-il changer les choses puisque l'agriculture dépend de l'Union européenne, pas de la France" me disait récemment l'un d'entre vous. J'ose penser que le nouveau ministre de l'Agriculture française jouera un rôle dans la future politique agricole commune (Pac). Ensuite, bien sûr, les prochaines échéances européennes auront un impact crucial sur l'agriculture. Vous pouvez lire à ce sujet l'article de Frédéric Hénin page 11 de ce numéro de Terre-net Magazine. Réforme de la Pac en cours et négociation du prochain budget européen seront deux points majeurs. Pour ces sujets, entre les élections en France en 2012 et en Allemagne en septembre 2013, la fenêtre de tir dans le calendrier sera réduite pour que l'Europe trouve un accord politique d’ici février ou mars 2013. A Bruxelles, l'échéance reste 2014. Mais un report à 2016 n’est pas exclu.

René Paugam Eleveur laitier à Plouider (Finistère). 60 ha de Sau et 430.000 l de quota. © DR

près l'élection présidentielle et ses débats, quelle suite pour l'agriculture française ?

D

epuis de nombreuses années, l'élevage est confronté à de multiples contradictions auxquelles on lui demande de répondre. La pression sur les prix est constante. La pression environnementale est démesurée. Les normes liées à l'élevage ne cessent d'évoluer et de se durcir : bien-être animal, rejets d’azote... Le prix des matières premières augmente. Dans le même temps, les éleveurs ne cessent d'améliorer leurs pratiques et font évoluer positivement les critères environnementaux tout en maintenant les niveaux de production. Ils ont inventé l'agriculture écologiquement intensive avant l'officialisation du concept. Malgré cela, ils sont la cible privilégiée et facile des écologistes en recherche de notoriété. La campagne présidentielle a été décevante sur le plan agricole. Ce moment propice aux débats a été escamoté. L'agriculture est l'activité économique qui répond le mieux aux défis de notre société. Elle est liée au territoire et non délocalisable. Pourtant, tout le monde s'évertue à la contraindre et à faire baisser la production à un moment où "produire en France" est devenu un slogan à la mode. Et si le cours des choses s'inversait. Si les écologistes, et plus largement la société, prenaient conscience de l'importance de l'élevage en ne retenant que le positif : emploi, entretien du paysage, qualité des produits… Et si au lieu d'une campagne de dénigrement, les écologistes décidaient d'une autre approche. Où se situe l'origine des problèmes ? Probablement plus dans le gaspillage des denrées alimentaires et les modes d'achat et de distribution que dans les pratiques de production. On n'inverse pas le cours des choses à coup de slogans mais par l'éducation patiente des citoyens. La première cible pourrait être la cantine scolaire. L'éducation à bien consommer et à ne pas gaspiller est le début de l'écologie. La protection de notre environnement ne se règlera pas en jetant en pâture une catégorie sociale mais plutôt en enclenchant la spirale vertueuse : pas de gaspillage, moins de transport, meilleure utilisation des moyens de production et des prix rémunérateurs pour les agriculteurs. Ainsi, nous réussirions assurément à résoudre notre équation. Agriculteurs, vous souhaitez écrire ou contribuer à "l’édito agri" du prochain numéro ? Contactez notre rédaction à

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Soucieux de la préservation de l’environnement, la société Terre-net Média sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT. Encarts : six encarts sélectifs : "AVIVA", "WEIDEMANN", "BIORET", "CER Ile-de-France", "Agri 86" et "TAT" déposés sur la 4ème de couverture. Un encart "TOTAL" pour la totalité de la diffusion déposé sur la 4ème de couverture.

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TRI ANGLES

Des prises de vue, notre point de vue

Innovations

Préparez le ketchup et rendez-vous en octobre ! Des chercheurs néerlandais ont trouvé comment mettre fin aux polémiques sur le halal ! Avec la viande in vitro, plus de problèmes dans les abattoirs ! Toutefois, même si dans le passé, certaines innovations ont révolutionné nos pratiques, celle-ci fait froid dans le dos et serait dramatique pour l’élevage.

Ça ressemblerait à un steak !

© P

AF

A l’automne prochain, une équipe de chercheurs néerlandais devrait présenter un steak haché constitué de cellules souches de viande bovine, autrement dit de la viande artificielle produite en laboratoire. Le responsable du projet, Mark Post, assure maîtriser tous les aspects techniques. « Le plus dur, confie-t-il, sera d’obtenir l’apparence et le goût de la viande. »

Oui mais… ce n’en est pas un !

© AFP

Jean-François Hocquette, directeur de l’unité de recherches sur les herbivores de l’Inra, estime que l’équipe de chercheurs est encore bien loin du steak. « Techniquement, il est peut-être possible de fabriquer un amas de cellules musculaires (…) qui ressemble à un steak (…) mais qui, en fait, n’en est pas un. Nos collègues néerlandais ne produiront pas du muscle ». Sans parler du maintien des caractéristiques nutritionnelles, qui semble assez illusoire. A l’horizon 2050, la production de viande artificielle serait, pour Mark Post, la solution idéale. Selon lui, en stoppant l’élevage grâce à la culture in vitro de cellules musculaires, nous disposerions de beaucoup plus de surfaces agricoles à destination directe de l’alimentation humaine et nous limiterions la part des Ges(1) issus des productions animales. Jean-François Hocquette juge, quant à lui, ces arguments non recevables considérant qu’ils font « de l’élevage un bouc émissaire ». Les marges de progrès techniques actuelles de ce secteur sont encore importantes et ce serait un beau gâchis de réduire son avenir à des éprouvettes. (1) Gaz à effet de serre

« Un steak aux hormones et des haricots Ogm ! »

Pierre Criado

Plus d’informations sur ce sujet sur www.terre-net.fr/mag/16viande

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Terre-net Magazine I Mai 2012

© AFP

Et le consommateur dans l’histoire ? Vrai steak ou pas, il paraît assez évident que celui qui rejette les aliments provenant de cultures Ogm refusera la consommation de viande produite in vitro. Quid aussi de l’utilisation d’hormones pour "booster" la croissance cellulaire alors même que les consommateurs et les éleveurs français rejettent le "bœuf aux hormones" !


SOMMAIRE

[ Performance production ]

[ Édito ]

3

Et maintenant ? Elevage, l'équation impossible ?

18

[ Tri angles ]

4

[ Pleins phares ]

Des prises de vue, notre point de vue : Préparez le ketchup et rendez-vous en octobre !

20

Au coeur du machinisme : L'épandeur de matière organique fait sa révolution Dans le dernier numéro de Terre-net Magazine, une étude de l’Irstea mettait en avant le manque de régularité des épandeurs de matière organique. Le temps est venu, dans ce deuxième volet, de redorer le blason de ces matériels, mais surtout de comprendre le gain potentiel que représente l’arrivée de la régulation électronique sur ces machines.

[ Terre’momètre ]

6 7

Vos challenges techniques : Goutte à goutte enterré : délicat à grande échelle

La température du monde agricole : Ressemis, dépassement de quota, moral des agriculteurs Paroles de lecteurs

Le pluralisme des idées : Interprofessions : débats animés en perspective

[ Impact ]

10 11

Votre horizon : Alléger le poids du foncier agricole Réforme de la Pac : à Bruxelles, l’échéance reste 2014

Au coeur du machinisme : Terre à Terre 2012 spécial travail du sol et semis

24

Les incontournables du machinisme : Brèves, textos, photo-légendes

[ Grand angle ]

[ Champ planet’terre ]

12

22

Passe et impasse : L’agriculture durable dans le champ et l’assiette

26

Les enjeux de saison : Bâtiment : des vaches bien dans leurs sabots

Du sol au plafond, de nombreuses solutions existent pour améliorer le confort en stabulation et contribuer à la rentabilité de l’exploitation. Créer un environnement adapté à la morphologie et au comportement naturel des vaches ne peut être que bénéfique à leur production, à leur santé et à leur longévité.

© DR

Le réchauffement climatique et les déficits hydriques chroniques conditionnent l'évolution des techniques de production et des habitudes alimentaires, nécessaire pour relever le défi de nourrir plus de 9 milliards d'humains en 2050. Illustration en Australie et dans le bassin méditerranéen.

© Watier-Visuel

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© DR

[ Syndic’arène ]

[ Inflexion ]

14

La valeur ajoutée est à vous : Soja non-Ogm : le "made in France" plébiscité à l’export

[ En avant marge ]

16 17

Les clés pour vous positionner : Oléagineux : les prix actuels modifient les assolements Filière lait : pas de complexe d’infériorité avec l’Allemagne

[ Terre-net Occasions ]

32

La sélection professionnelle agricole

[ Argus ]

42

La cote tracteur : John Deere 5720

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Votre horizon La température du monde agricole TERRE’MOMETRE

Questions d’actualité 21 % des agriculteurs ont ressemé !

S

uite aux températures extrêmes de février dernier, 21 % des agriculteurs ont dû ressemer une partie de leur sole d’hiver d’après le Baromètre agricole Terre-net Bva*. Dans le détail, 7 % d'entre eux remplaceront plus de 21 % des surfaces de leurs cultures d’hiver et 5 % entre 11 et 20 %. Principales espèces semées sur les parcelles détruites : l’orge (36 %) et le maïs (21 %). Selon 20 % des personnes interrogées, c’est le blé qui a été le plus affecté par la vague de froid. 42 % de ces producteurs considèrent que le potentiel de rendement pourrait baisser de 0 à 10 % et 50 % qu'il pourrait même chuter de plus de 10 % (voire de plus de 21 % pour 30 % d'entre eux).

Après la vague de froid de cet hiver, quelle proportion de vos cultures d’hiver doit être ressemée ?

Ressemis

21 %

Je n’ai pas besoin de ressemer

76 %

Ne se prononce pas

Laquelle de vos cultures a été la plus affectée par la vague de froid de cet hiver ? (Une seule réponse possible)

Les blés tendres

Enfin, 50 % des exploitants déclarent ne pas être assurés contre les dégâts liés aux accidents climatiques : 26 % en totalité et 23 % en partie.

20 %

Les orges

9%

Les colzas

7%

Les blés durs

6%

Autres

8%

Aucune Ne se prononce pas

Baromètre agricole Terre-net Bva*

3%

47 % 3%

Dépassement de quota Quelle proportion de votre quota laitier de la campagne 2011-2012 allez-vous réaliser ?

Je vais dépasser ma référence

38 %

Entre 95 % et 100 %

38 %

Entre 90 % et 94 %

13 %

Moins de 90 %

11 %

L

a production laitière 2011/2012 aura été dynamique. En témoignent les prévisions obtenues à travers le Baromètre agricole Terre-net Bva* : 38 % des éleveurs auraient dépassé leur référence. Baromètre agricole Terre-net Bva*

Le moral des agriculteurs Plus confiants pour eux que pour la ferme France

L

a confiance des agriculteurs concernant "l’avenir de la situation agricole en France" semble stable entre 2011 et 2012, mise à part une faible variation en novembre 2011. En cette période électorale, ils sont 42 % à être ni plus ni moins confiants, 21 % plutôt confiants et 37 % plutôt moins confiants. En revanche, les exploitants ont davantage confiance dans l’avenir de leur propre exploitation : 30 % sont plutôt plus confiants contre 26 % plutôt moins confiants.

Evolution, depuis avril 2011, de la confiance des agriculteurs concernant l’avenir de la situation agricole en France

45 % 41 %

37 % 33 % 18 %

26 %

42 % 37 % 21 %

Plutôt plus confiant Ni plus ni moins confiant Plutôt moins confiant

Baromètre agricole Terre-net Bva*

*Sondage réalisé du 26 mars au 5 avril 2012, par Internet, auprès d’un échantillon national de 801 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures / polyculture-élevage / autres : viticulturearboriculture-maraîchage) - Source : Scees.

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Terre-net Magazine I Mai 2012

Le Baromètre agricole Terre-net Bva sur www.terre-net.fr/barometre


OPINIONS

Paroles de lecteurs Extraits des commentaires d’articles et des discussions entre agriculteurs sur Terre-net.fr et Elevage-net.fr/Web-agri.fr Nouvelle menace de sécheresse

Rodrigo : « Pour ce qui est du début de l'année 2012, nous repartons exactement sur les mêmes conditions anticycloniques que les cinq premiers mois de 2011. A tous les coups, l’été prochain sera de nouveau gris, pluvieux et humide. La nature se "restabilise" toujours. Depuis cinq ans maintenant, le mauvais temps se concentre systématiquement sur les mois de juillet et d'août : depuis la canicule de 2003, il n'y a plus d'été en France ! Un vrai changement climatique ! Car à cette saison, seule la végétation peut absorber l'eau, pas les nappes phréatiques. Les précipitations ne tombent plus en quantité importante au moment où il le faut ! Étant donné un hiver 2011/2012 globalement doux, l'hypothèse d'un été normal s'éloigne alors à nouveau ! » Source : commentaire d’article sur Terre-net.fr

« Travailler la terre, c'est la connaître »

Padel50 commente l'indifférence des hommes politiques vis-à-vis du secteur agricole : « L'agriculture n'a d'intérêt que pour la balance commerciale de la France. Mais, sans agriculteurs pas d'agriculture. Les "mégafermes" ne remplaceront pas l'expérience des producteurs, surtout en sols difficiles. Travailler la terre, c'est d’abord la connaître et pour la connaître, il faut en être proche et non être dans un bureau devant un ordinateur à gérer le personnel. » Source : forum des Terrenautes de Terre-net.fr

Accroître les rendements : dans les pays en développement seulement !

Selon les producteurs de blé, de maïs et d’oléoprotéagineux d’Orama, les agriculteurs français peuvent augmenter de 40 % leurs récoltes. Nausicaa réagit : « Qu'on le fasse dans les pays qui ne produisent pas grand-chose en leur apportant des techniques plus modernes tout en respectant la terre et les paysans, d’accord : là, il y a une marge de manœuvre. Mais chez nous, impossible d'accroître les rendements de 40 % sans entraîner de conséquences néfastes. Comme s'il n'y avait pas assez de problèmes, comme si le dérèglement climatique n’existait pas et que les ressources fossiles étaient inépuisables (…) ! Rappelons qu'au moins 25 % des denrées alimentaires sont gaspillées : c'est plutôt à ce niveau qu’il faut agir... » Source : forum des Terrenautes de Terre-net.fr.

Rendement ou environnement ? Je choisis les deux.

« Un juste retour des droits de la nature » Ttitouan27, à propos de l’impact de la vague de froid de cet hiver sur les cultures : « Dans certains départements, beaucoup d’agriculteurs ont semé démesurément tôt, à savoir vers le 15 septembre pour les premiers semis de variétés tardives et fin septembre, voire tout début octobre, pour les variétés précoces. Or, avec l'automne chaud que nous avons eu, semer trop en avance peut provoquer un décollement prématuré de l'épi. D’où des risques de dégâts de gel au stade méïose... Un juste retour des droits de la nature. »

Optimiser le rendement tout en préservant l’environnement est au coeur des exigences de l’agriculture d’aujourd’hui. L’ammonitrate est un pur nutriment. Il permet d’obtenir les meilleurs rendements et une qualité supérieure avec un impact environnemental inférieur à tout autre engrais azoté. Vous voulez savoir pourquoi ?

Source : forum des Terrenautes de Terre-net.fr

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Mai 2012

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SYNDIC’ARENE

Le pluralisme des idées

Interprofessions Débats animés en perspective La question des modalités de l’ouverture des interprofessions aux syndicats minoritaires est promise à d’âpres débats. Après les adhérents de la Confédération paysanne, de la Coordination rurale et de Jeunes agriculteurs, interrogés le mois dernier, c’est au tour de Pascal Servier de la Fnpl, de Denis Jambon, adhérent du Modef et de Denis Jehannin, membre de l’Apli, d’exprimer leurs points de vue et leurs interrogations.

Modef

Non syndiqué Denis Jehannin

Denis Jambon

«J

’ai accueilli plutôt favorablement la proposition de la Fnsea d’ouvrir les interprofessions aux syndicats minoritaires. Mais pour l’Apli, dont je suis membre, cela ne changera rien. Nous continuerons donc à revendiquer une représentativité démocratique dans les instances interprofessionnelles, comme le fait la Confédération paysanne : certains de ses responsables avaient d’ailleurs entamé une grève de la faim à la Maison du lait en octobre 2010. A l’époque, je n’avais pas compris pourquoi l’Apli nationale n’avait pas davantage soutenu cette action symbolique.

« Avec tous les acteurs de la chaîne alimentaire »

Nous souhaitons rester un mouvement asyndical. Nous n’intégrerons donc pas les interprofessions, mais nous poursuivrons notre combat pour rénover le système en nous faisant entendre par d’autres moyens. Notre rôle, c’est de communiquer sur ce qui ne va pas dans la filière laitière et de soutenir tous les producteurs de lait. Avec du recul, le revirement de la Fnsea n’est sans doute qu’une façade à quelques mois des élections des Chambres d’agriculture. Elle vise sûrement à mettre à mal l’Office du lait, l’interprofession élargie que nous construisons. Mais, l’Apli gardera son cap : développer une structure où tous les acteurs de la chaîne alimentaire sont présents. Car l’assouplissement suggéré par la Fnsea doit aller bien plus loin. Les distributeurs, mais surtout les consommateurs avec qui les producteurs ont des intérêts communs, doivent aussi pouvoir prendre part aux réflexions sur la filière laitière. »

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Terre-net Magazine I Mai 2012

© DR

Agriculteur viticulteur, Rhône. © DR

Producteur de lait, Ille-et-Vilaine. 35 ha, 45 vaches de race normande, 250.000 l de quota.

«S

i l’ouverture des interprofessions aux syndicats majoritaires avait été une volonté profonde de la Fnsea, elle l’aurait proposée depuis longtemps ! Et même si je considère que ce n’est qu’une initiative prise à des fins électoralistes, mieux vaut tard que jamais. Au-delà de cette annonce médiatique, la question de l’utilité des interprofessions mérite d’être posée. Quelle que soit la filière, nous payons tous des cotisations pour les « Remplacer les financer. Mais celles-ci, alors que interprofessions par leur fonctionnement nous coûte très cher, ne nous permettent pas d’obdes offices publics » tenir des prix plus rémunérateurs. Avec le Modef, je milite pour qu’elles soient remplacées par des offices publics. Ces derniers prendraient en compte nos coûts de production pour déterminer les prix qui doivent s’imposer aux acheteurs de nos produits. En attendant la remise à plat de ces interprofessions, le véritable enjeu pour les agriculteurs est le respect de la démocratie. A l’approche des élections des Chambres d’agriculture, la polémique sur la représentativité syndicale dans les organismes interprofessionnels va s’amplifier car la situation actuelle est totalement injuste. D’une part, le seuil de 15 % des suffrages, nécessaire pour qu’un syndicat soit considéré comme représentatif, est trop élevé pour favoriser le pluralisme syndical. D’autre part, pouvoir seulement voter par correspondance peut légitimement attiser la défiance de nombreux agriculteurs. »


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e reconnais que je n’étais pas très favorable à l’ouverture des interprofessions aux syndicats minoritaires. Certains agriculteurs de notre base syndicale l’ont même vécue comme une trahison. En production laitière, cela fait des années que nous travaillons au sein de l’interprofession pour défendre les intérêts des producteurs. En critiquant systématiquement nos positions, certaines personnes nous rendent responsables de tous les malheurs de la filière. Quelques-unes ont même porté atteinte à notre respectabilité et certaines « De vives querelles blessures sont diffià refermer. Et si syndicales sont à prévoir » ciles nos détracteurs sont aussi représentatifs qu’ils le prétendent, rien ne les empêche de créer leur propre interprofession. Je rappelle que le statut privé de ces instances a été confirmé par le conseil constitutionnel. Maintenant que la proposition est lancée, il faut déterminer les critères de représentativité à retenir pour faire rentrer des représentants de syndicats minoritaires dans les collèges de producteurs. Faut-il que les organisations syndicales soient représentées à parts égales ? Ou en fonction des résultats des élections des Chambres d’agriculture ? Sur cette question, de vives querelles syndicales sont à prévoir. Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est la capacité du futur collège de producteurs à défendre les agriculteurs. J’espère simplement que ceux qui y siégeront seront des personnes responsables qui œuvreront pour le consensus. » Propos recueillis par Arnaud Carpon

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Foncier agricole

La Saf propose d’amortir l’achat de terres

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Selon la Société des agriculteurs de France (Saf), il est temps que l’approche patrimoniale de la gestion foncière soit dissociée de la stratégie d’entreprise. C’est pourquoi l’institut fait un ensemble de préconisations afin de réduire le poids du foncier et de limiter l’artificialisation des terres.

Dans les dix prochaines années, 60 % des terres agricoles changeront de main.

P

arce que la terre devient un enjeu crucial pour la compétitivité des entreprises agricoles, la Société des agriculteurs de France prône la mise en place d’outils « permettant d’alléger le poids du foncier et de protéger les terres de l’artificialisation ». L’organisation souhaite, en particulier, « encourager les alternatives au statut du fermage », s’appuyant sur la cessibilité des baux et sur la constitution de fonds agricoles.

Créer un fonds agricole La Saf propose ainsi d’appliquer, à l’agriculture, les instruments de gestion en vigueur dans les autres secteurs économiques, tels que la location-gérance de fonds agricoles, l’utilisation de la fiducie ou encore l’amortissement du foncier pour faciliter le faire-valoir direct. La location-gérance, par exemple, pourrait être une alternative à la vente ou à la location par bail. Grâce à ce dispositif, l’agriculteur accéderait à un fonds agricole ou à de nouvelles terres, sans effectuer d’investissements lourds. Cette location-gérance pourrait conduire, à terme, à la vente ou à la reprise du bien. Et, puisque le fonds loué inclut les baux cessibles,

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elle permettrait de transmettre une exploitation avec, en contrepartie, la taxation des plusdans son intégralité, préservant ainsi sa pérennité values générées par la cession du bien et la et sa viabilité. L’extension de la fiducie à l’agricul- sortie du bilan. ture s’inscrit dans cette même logique : la pro- Parmi ses autres propositions, la Saf évoque le priété des terres serait transférée, pendant une recours aux capitaux extérieurs à l’agriculture période donnée, à une autre pour financer l’acquisition de personne afin de réaliser un terres agricoles. Le think tank « Alléger le poids projet ; mais, il serait possible de suggère aussi de renforcer du foncier. » la récupérer en fin de contrat. l’attractivité de la location, en En déléguant la gestion de assouplissant l’encadrement son exploitation à un tiers, via un contrat de fidu- du prix du fermage et en généralisant les cie, le cédant sans successeur pourrait différer baux cessibles. de plusieurs années la transmission de celle-ci. Une solution, que pourrait envisager un grand- Enfin, il incite les agriculteurs à « s’investir au père jusqu’à ce que son petit-fils soit en âge de plus près des décisions traitant du foncier reprendre l’entreprise. Cette fiducie de gestion agricole ». « Une nouvelle gouvernance des n’est pas la seule à être transposable au secteur territoires à l’échelon régional s’impose, afin agricole. La fiducie de sûreté, elle, autoriserait de définir des politiques coordonnées et cohérentes d’une commune à l’autre, en toute les exploitants débiteurs à confier leurs biens à une banque, en attendant de rembourser leurs impartialité », explique la Saf. Avec, comme dettes. priorité, la lutte contre l'artificialisation des terres.

Capitaux extérieurs Toujours dans l’optique d’atténuer le poids du foncier dans la gestion de l’entreprise, la Saf préconise l’amortissement de la valeur des terres, sur une durée proche de celle de la carrière de chef d’exploitation agricole ;

Source : Rapport "Pour une nouvelle politique du foncier" de la Saf, mai 2011.

Frédéric Hénin

Retrouvez l’ensemble des articles concernant le rapport de la Saf sur www.terre-net.fr/mag/16foncier


Réforme de la Pac

A Bruxelles, l’échéance reste 2014 selon la Commission L’accord politique sur les modalités pratiques de la mise en œuvre de la Pac est prévu pour mars ou avril 2013. Mais, selon la Commission européenne, il revient d’abord aux chefs de gouvernement d’annoncer, fin 2012, quelle part du budget de l’Union ils seraient prêts à financer pour 2014/2020.

A

la fin de l’année, les chefs de gouvernement devront s’entendre sur le montant du budget de l’UE pour 2014-2020 et sur la part qui sera allouée à l’agriculture. Ils auront aussi à définir les clés de répartition des aides Pac entre le premier et le second pilier. Comme l’a déjà précisé Dacian Ciolos, le commissaire européen à l’Agriculture, « c’est le Parlement européen qui aura le dernier mot par un vote ». Et ce n’est qu’après qu’il se prononcera sur la proposition législative et sur la nouvelle Pac à mettre en place. L’été dernier, la décision de maintenir le budget européen de la Pac n’avait engagé que les commissaires européens, pas les chefs de gouvernement.

nous allons disposer pour la financer. Pas d'argent, pas de vote. » Ceci dit, le calendrier de Bruxelles pourrait être aussi conditionné par les élections présidentielle et législatives françaises. Et en Allemagne, les prochaines échéances électorales pourraient paralyser toute prise de décision.

déficits budgétaires conduisent les chefs de gouvernement à réduire le budget européen et celui de la Pac, il est fort probable que les programmes de développement rural du second pilier soient les premiers sacrifiés. Frédéric Hénin

« Pas d'argent, pas de vote » Une fois la question budgétaire réglée, le Parlement européen et le conseil des ministres de l’Agriculture pourront envisager un accord politique sur les modalités pratiques de la mise en œuvre de la Pac. Celui-ci devra être effectif en mars ou avril 2013, puisque l’objectif est d’être doté de la nouvelle Pac en 2014.

Ce point de vue est partagé à Bruxelles par certains membres de la commission agricole du Parlement européen. Selon eux, « la poli- L’absence d’accord à la fin de l’année ne tique agricole de l'UE ne peut être conçue servirait pas les partisans d’une réduction qu'une fois le budget de la Pac confirmé ». budgétaire puisque leur contribution reste« Nous allons réformer la politique, mais nous rait inchangée. Et si la crise financière et les JCB Ann.avons Terre Net de 210x149 02_2012 20/02/12 18:02 Page 1 besoin savoir d'abord de combien

© Terre-net Média

« C’est le Parlement européen qui aura le dernier mot par un vote », insiste Dacian Ciolos, commissaire européen à l’Agriculture. Lire l’intégralité de l’article sur www.terre-net.fr/mag/16pac


Votre horizon CHAMP PLANET’TERRE

Passe et impasse

L’agriculture durable dans le champ et l’assiette

© DR

Le réchauffement climatique et les déficits hydriques chroniques conditionnent l'évolution des techniques de production et des habitudes alimentaires, nécessaire pour relever le défi de nourrir plus de 9 milliards d'humains en 2050. Illustration en Australie et dans le bassin méditerranéen, où les techniques de production et la généralisation de la diète crétoise contribuent à leur niveau à la sécurité alimentaire mondiale.

En Australie, les bonnes pratiques culturales sont d'abord celles qui permettent de produire des céréales en quantité de manière rentable.

<

En Australie

Lachlan et Andrew Barber à Birchip (300 km au nord de Melbourne)

« Produire des céréales relève de l’exploit »

T

matiques qu’en Australie, les exploitants agrienez-vous bien ! Avec 50 kg de semence coles seraient vite découragés. d’orge et 350 mm d’eau par an, dont 200 mm lors de la moisson, Lachlan et Tout réside en fait dans la capacité des Andrew Barber, installés avec leurs parents, ont obtenu cette année des rendements deux agriculteurs, ainsi que dans celle de leurs parents, à faire face aux caprices du qui frôlent les 50 q/ha ! Dans le contexte climat dont ils ont compris qu’il pédoclimatique actuel, ces résultats sont un record en ne leur est d’aucune aide pour Faire face produire des céréales, du canola Australie. Ils relèvent même aux caprices et des lentilles de qualité mondiade l’exploit ! lement reconnue. La sécheresse En fait, ces bons rendements du climat. sévit depuis dix ans et l’irrigation sur les 6.200 ha de l’exploitation sont, toutes cultures est interdite. C’est pourquoi les confondues, le fruit du travail d’expert mené contraintes climatiques sont devenues des par Lachlan et Andrew pour doter leurs terres sujets de recherche agronomique récurrents d’un potentiel de production satisfaisant, en Australie. Pour semer leurs céréales ou leur canola, même en période de sécheresse. Andrew et Lachlan dressent des microbuttes avec 30 cm d’inter-rang : l’eau de Ainsi, être agriculteur requiert avant tout de réelles compétences agronomiques pour pluie s’écoule vers les rigoles formées, dans dégager du revenu sans aides publiques. lesquelles sont implantées les semences. En France, avec les mêmes contraintes cliCette technique culturale assure une levée

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Terre-net Magazine I Mai 2012

optimale des plantes en concentrant toute l’humidité au niveau des graines. Pour enrichir le sol en matière organique (taux de 2,2 %) et en éléments fertilisants, et maintenir son taux d’humidité, les agriculteurs ont choisi d’associer la production de céréales à celle de moutons (3.200 brebis).

Des céréales en quantité Par ailleurs, des surfaces en ray-grass (20 % des terres de l’exploitation) sont intégrées dans la rotation afin de laisser le sol se reposer pendant deux ans et d’alimenter les moutons. Mais depuis quelques années, la production ovine est moins rentable que par le passé, surtout avec l’augmentation du prix des céréales. Les deux

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Impressionnant, ce déchaumeur !


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En France Michel Griffon, conseiller à l’Agence nationale de la recherche

Pas d'agriculture durable sans régime alimentaire durable

O

utre le réchauffement climatique, la croissance démographique renforce le défi planétaire de nourrir plus de 9 milliards d’humains sur la planète d’ici 2050. Or, si l’ensemble de l’humanité adopte le régime alimentaire européen, avec une proportion importante de produits carnés, il faudra deux "Terre" pour subvenir aux besoins de l’ensemble de la population, défend Michel Griffon. Il est ainsi impossible d’imaginer l’essor d’une agriculture durable sans l’adoption d’un régime alimentaire durable. L’augmentation de la production agricole mondiale de 70 % d’ici 2050, pour relever le défi planétaire de la faim, doit s’inscrire dans cette logique. C’est la voie que propose le Ciheam (1) dans l’édition 2012 de Mediterra intitulée "La diète méditerranéenne pour un

développement régional durable" (disponible gratuitement sur www.ciheam.org). Selon ses auteurs, la consommation "responsable" d’aliments durables « peut contribuer à une solution humaine sur la question agraire, à la survie des petites exploitations et aux bénéfices sociaux, culturels, économiques et environnementaux qui leur sont généralement associés ». Autrement dit, au maintien d’une production agricole productive et respectueuse de l’environnement sur l’ensemble des terres qu’il sera nécessaire de mobiliser d’ici 2050.

Moins de viande La Fao entend par régime "durable", celui qui « garantit une alimentation aux générations futures tout en ayant une incidence minimale sur l’environnement ». Les habitudes alimentaires crétoises s’inscrivent totalement dans ces objectifs, selon le Ciheam. Elles limitent les risques de décès dus aux maladies cardiovasculaires et aux cancers et sont aussi respectueuses de l’environnement. Mais surtout, « en ayant moins recours à la viande et aux produits d’origine animale, les régimes méditerranéens permettent de ré-

ronnementales à celles de production déjà importantes, liées au climat notamment, ne peut que susciter l’incompréhension. En fait, les Australiens n’imaginent pas ce que recouvre la conditionnalité des aides Pac en Europe, aides dont ils ne comprennent du reste ni la pertinence, ni l’intérêt.

Aucune machine neuve

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Les deux agriculteurs n’ont aucun bâtiment de stockage, seulement quelques silos permettant d’entreposer les grains de mauvaise qualité.

éleveurs ont donc diminué la taille de leur troupeau. Enfin, pour que l’eau de pluie ne profite qu’aux plantes cultivées, les mauvaises herbes sont détruites avec du glyphosate. Comme tous les agriculteurs australiens, Andrew et Lachlan en consomment énormément. Quatre passages sont réalisés pour chaque parcelle : trois avant l’implantation des cultures et un après la récolte. En Australie, l’utilisation des phytosanitaires n’est soumise à aucun contrôle. Les bonnes pratiques culturales sont d’abord celles qui permettent de produire des céréales en quantité, de manière rentable. Les fourrières ne sont pas traitées, les doses épandues sont approximatives et il est hors de question de laisser du produit dans les fonds de bidons ! Ajouter des contraintes envi-

Les conditions de travail et l’équipement matériel sont aussi conditionnés par l’environnement agro-pédo-climatique de la ferme. Le parc est réduit au strict nécessaire. Aucune machine neuve sur l’exploitation. Comme les itinéraires culturaux sont simplifiés (certaines parcelles sont à 180 km du siège de l’exploitation), deux tracteurs Case articulés de 450 ch et deux semoirs de 15 m suffisent, aidés par plusieurs machines de 150 ch pour les traitements (il faut tirer des tonnes de 8.000 l !). Pour la récolte, Andrew et Lachlan possèdent deux moissonneuses de 12 et 15 m de coupe. Enfin, les deux camions de l’exploitation sont employés pour transporter les céréales, dès leur récolte, jusqu’à la coopérative de Birchip. Les deux agriculteurs n’ont aucun bâtiment de stockage, seulement quelques silos permettant d’entreposer les grains de mauvaise qualité. Compte tenu de l’inversion des saisons, la récolte australienne se déroule lorsque c’est l’hiver dans l’hémisphère nord. Les livraisons de grains s’effectuent dès la moisson car les prix sont souvent plus élevés durant les secondes parties de campagne céréalière de l’autre moitié du globe. Inutile alors d’investir

duire l’impact du bétail sur la biodiversité. Les régimes à base de viande comme ceux des pays du nord ont une influence plus forte sur l’environnement que l’alimentation à base de plantes méditerranéennes ». Mais quels que soient les régimes alimentaires retenus, crétois, européen ou autres, ils ne seront pas durables s’ils s'appuient sur l’importation de produits agricoles ; ceci, en raison de l’empreinte carbone et des prix élevés des aliments qui rendent leur consommation onéreuse. L’ouvrage du Ciheam met un point d’honneur à associer le régime alimentaire durable au développement des agricultures locales peu intensives. Une alimentation durable repose sur une agriculture de proximité, avec des aliments produits localement afin d’assurer des revenus aux agriculteurs et aux autres travailleurs. Quant aux techniques agricoles, l’avenir est au retour à l’agronomie. (1) organisme intergouvernemental qui rassemble 13 Etats méditerranéens et qui célèbre en 2012 son 50ème anniversaire

Frédéric Hénin

dans des stockages coûteux. Et si les prix sont trop bas, une simple bâche pour protéger les récoltes fera l’affaire !

Pierre-Antoine Foreau, ingénieur européen de l'Esa d'Angers et du Cah de Dronten aux Pays-Bas, avec Frédéric Hénin

132 €/ha de marge pour les prairies Le mouton reste rentable en Australie, même s’il l’est moins qu’auparavant, grâce à la production de laine. En 2011, avec un chargement de 1,5 animal par hectare, la marge brute sur les prairies atteint 132 €/ha, ce qui est tout à fait raisonnable car cette production exige très peu de main-d’œuvre (moins d’un mois de travail). Une tonte, un vermifuge, un vaccin, du glyphosate entre deux saisons de production des prairies et le tour est joué !

2011, année à inscrire dans les annales L’an passé, les rendements ont atteint des sommets. Du jamais vu ! Andrew et Lachlan ont réussi à récolter le canola et l’orge dans de bonnes conditions. Mais, les forts orages ont ralenti les récoltes de blé. La qualité des grains a chuté.

Les rendements culture par culture sur www.terre-net.fr/mag/16australie

Terre-net Média : Terre-net.fr - Elevage-net.fr - Terre-net-Occasions.fr - Terre-net-WebTV.fr I Mai 2012

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INFLEXION

La valeur ajoutée est à vous

Soja non-Ogm

Le "made in France" plébiscité à l’export

Pour assurer le maintien voire le développement de leur savoir-faire, les Silos du Touch mènent « un travail de recherche et développement, à travers une activité de création variétale et des itinéraires techniques qui améliorent la productivité ».

L

annonce Michel Bousin qui cultive lui-même sur sa ferme du soja depuis plus de 25 ans.

Asie », Jean Bousin a décidé de prospecter hors des frontières de l'UE.

En Asie dans trois ans

« L'année dernière, nous avons lancé des graines de soja cuisinées micro-ondables »,

Les Silos du Touch collectent 10.000 t de soja par an, destinées pour 70 % à l’alimentation humaine et pour le reste à la nutrition animale spécialisée. Les clients se répartissent, en plus de la France, dans plusieurs pays d'Europe. Considérant le marché européen comme « plutôt mature » et du fait « d’une très forte croissance décelée en

es Silos du Touch font exclusivement du négoce de graines de soja, d’origine française et certifiées sans Ogm. SoyTouch, Sarl créée plus récemment par Michel Bousin et ses fils Paul et Jean, transforme une partie des graines de soja et les commercialise auprès des grandes et moyennes surfaces.

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I N I T I AT I V E

Marc et Alexandre Abadie, agriculteurs en Haute-Garonne « L’alimentation humaine valorise mieux la production »

Marc et Alexandre Abadie travaillent avec les Silos du Touch depuis un peu moins de dix ans.

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« Nous voulons profiter d’une opportunité pour un produit non-Ogm en Asie du Sud-Est, région à la recherche d’un taux de pureté de 0,01 % pour la fabrication du lait de soja. La France est probablement l’un des rares pays

Terre-net Magazine I Mai 2012

« Sur les 150 ha que compte l’exploitation, le soja occupe environ 30 ha, dont une dizaine conduits en agriculture biologique. En non-bio, nous cultivons le soja depuis 25 ans, grâce à un climat favorable, pour sa facilité de conduite et ses faibles besoins en intrants. Les semences sont multipliées à la ferme. Le soja réduit les apports d’azote dans la rotation. Il a besoin de peu d’herbicides et se passe de fongicides et d’insecticides. Nous travaillons depuis un peu moins de dix ans

avec les Silos du Touch, notamment parce que l’alimentation humaine valorise mieux la production. Ils achètent la totalité de notre soja conventionnel autour de 420 €/t. La marge brute réalisée s’élève en moyenne à 1.000 €/ha en soja irrigué et à 800 €/ha en sec. Chaque année, un contrat nous engage. Il garantit, entre autres, à l’acheteur une certaine taille de fève, une teneur en protéines et le 100 % non-Ogm. »

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Sarl fondée par huit agriculteurs en 2004, les Silos du Touch font du stockage et du triage de graines de soja, certifiées non-Ogm à 0,01 %. « Seule la France peut se targuer d’un tel niveau de pureté. » Un savoir-faire et une qualité dont ils tirent profit. Non contente de répondre à une large part de la demande française pour l’alimentation humaine, la société compte bientôt s’implanter en Asie du Sud-Est, où elle souhaite développer un courant d’affaires avec l’objectif d’exporter 10.000 t d’ici cinq ans.


ans. » Les silos s’approvisionnent en graines de plus bas niveau cette année, en raison prinsoja par contrat d’achat auprès des coopéra- cipalement de la concurrence du tournesol tives du Sud-Ouest et avec quelques agricul- dont les cours ont encouragé les emblaveteurs en direct. Le contrat d’achat est établi ments. La région Midi-Pyrénées va cependant profiter, cette année, d’une pour une période variable, d’un prime pour le soja, sous la an maximum. Il inclut le respect Savoir-faire de différents cahiers des charges forme d’une Mae rotationnelle et qualité. adaptés aux degrés d’exigences. territoriale de 80 à 100 €/ha. « Elle ne devrait pas avoir beaucoup d’effet en 2012 du fait de son arrivée « De manière générale, nous essayons de faciliter la tâche des coopératives et des tardive, mais l’engagement porte sur cinq ans. producteurs. Les Silos du Touch organisent et A terme, la mesure devrait avoir des conséquences sur les surfaces et favoriser la relance financent les contrôles externes, ainsi que les de la production de soja. » analyses Ogm des semences et des lots. » Mais, la vigilance doit être permanente. « Les Mathilde Carpentier contaminations croisées sont possibles, notamment en cas de contact avec du tourteau d’importation pour l’alimentation animale. Elles restent malgré tout extrêmement rares. »

« Les clients exigent non seulement une bonne documentation des lots de graines, mais aussi un triage parfait. »

producteurs à pouvoir encore garantir un tel niveau. » Les premiers contacts pris, SoyTouch prévoit d’initier les échanges l’année prochaine avec l’exportation de petits volumes. « Notre objectif est de nous implanter dans la région dans trois ans et d’y exporter 5.000 t de graines. Nous voyons un potentiel de 10.000 t dans cinq

À réception, les graines de soja sont triées (nettoyage des impuretés et retrait des non conformes), analysées et une fois leur traçabilité établie, allotées puis préparées pour l’expédition. Pour assurer le maintien voire le développement de ce savoir-faire, « nous menons un travail de recherche et développement, à travers une activité de création variétale et des itinéraires techniques qui améliorent la productivité ». Les surfaces de soja dans le Sud-Ouest se sont réduites progressivement, jusqu’à atteindre leur

Pub Joker 210x149:Pub Joker 210x149 23/04/12 15:51 Page1

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Vigilance permanente

L’Asie cherche un niveau de pureté élevé pour la fabrication du lait de soja.

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EN AVANT MARGE Les clés pour vous positionner

Oléagineux Les prix actuels modifient les assolements La rigueur de l’hiver et le déficit hydrique limitent significativement le potentiel de production de colza en Europe : début avril, Oda (1) estimait la récolte européenne à 19 Mt pour 2012. Aux Etats-Unis, les farmers privilégieraient la culture de soja au détriment de celle du maïs et au Canada, le canola serait préféré au blé de printemps.

L

a production de soja, inférieure de 17 Mt aux 135 Mt attendues à la fin de l’hiver en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay, modifie pour de longs mois la donne sur les marchés des oléagineux et, par ricochet, sur ceux des céréales. Et, comme depuis la fin de l’hiver, ces mêmes marchés ne comptent plus sur l’Europe pour combler le déficit en protéines végétales, tous les regards sont dorénavant tournés vers les Usa et le Canada. A l’automne prochain, ils le seront aussi vers l’Australie. Début avril, Oda n’estimait qu’à 19 Mt la récolte européenne de graines pour cet été, si aucun nouvel incident climatique ne survient d’ici là.

Plus grave que l’an passé Les prévisions d’Oda portent, en France, sur 5,2 Mt et, en Pologne, sur 1,5 Mt. La campagne 2012/2013 s’achèverait ainsi, dans l’Union européenne, avec un stock de report réduit à 1 Mt. La situation est plus grave que l’an passé. La rigueur de l’hiver et le manque d’eau actuel, alors que nous ne sommes qu’au printemps, ramènent le potentiel de production de la France au niveau de la récolte de juillet 2011, affectée par la sécheresse deux-

trois mois auparavant ! Autrement dit, toute aggravation du déficit hydrique conduira immanquablement à revoir à la baisse l’ensemble de ces estimations, aussi bien à l’échelon national qu’européen.

Même scénario en Australie Les marchés ont récemment intégré ce paramètre, puisque les cours du colza et du soja continuent de progresser à un rythme effréné. Avec le retour de températures plus clémentes aux Etats-Unis et au Canada, les agriculteurs pourraient être tentés de revoir leurs assolements. Les farmers américains privilégieraient la culture de soja au détriment de celle du maïs. Et dans les états où le blé est récolté précocement, cette légumineuse pourrait même être implantée après la céréale. En effet, le ratio "prix maïs/prix soja", égal à 2,6, (soit supérieur à son niveau pivot de 2,4), incite les agriculteurs américains à favoriser le maïs par rapport au soja. Or, la campagne actuelle finit avec des stocks de maïs tendus et une demande croissante de la Chine pour nourrir ses élevages en plein essor.

Au Canada, le canola sera probablement préféré au blé de printemps puisque la tonne de graine frôle les 500 €. Le scénario serait le même en Australie à l’automne prochain, car la pénurie de soja de 2011/2012 sera vraisemblablement encore d'actualité ! Le recul du blé pourrait même être accentué par l’augmentation des cours de la viande de mouton, qui rend l’élevage ovin plus intéressant. Dans ces conditions, l’Europe pourrait rencontrer des difficultés pour importer, durant la prochaine campagne, les 3,4 Mt de colza nécessaires pour couvrir ses besoins, seuls l’Ukraine et l’Australie produisant des Blé tendre rendu Rouen graines non-Ogm d’emblée très convoitées. 300 Frédéric Hénin

280

2010-2011 260 (1) Offre et demande agricole : société de management et 240 de maîtrise des risques commerciaux agricoles 220 200 180

Comparaison n et n-1

2011-2012

170

26/02/2011 = 269 €/t

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26/02/2012 = 200 €/t

2009-2010

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Maïs FOB Bordeaux 240

Marchés à terme Depuis maintenant dix ans, Pascal Guignier, agriculteur dans l’Oise, utilise les marchés à terme pour commercialiser sa production et obtient un prix de vente moyen de 205 €/t pour son blé. Découvrez sa stratégie dans "C’est Actif", la nouvelle émission mensuelle de la Terre-net Web TV, en présentant cette page devant votre webcam.

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2010-2011

230 220 210 200 190 180

Comparaison n et n-1

2011-2012

170

22/03/2011 = 217 €/t

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22/03/2012 = 209 €/t

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2009-2010

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Dans ces conditions, l’Europe pourrait rencontrer des difficultés pour importer, durant la prochaine 110 campagne, les 3,4 Mt de colza nécessaires pour 100 juil. août oct. nov. déc. janv. fév. mars avril mai juin couvrir sessept. besoins. 130 120

www.terre-net.fr/realite-augmentee

Colza rendu Rouen 560 540

2010-2011

520 500 460

2011-2012

440 420

Rendez-vous le 15 mai à 12h30 en direct sur Terre-net.fr, pour un tchat sur la commercialisation de votre production. Une hausse des prix est-elle à prévoir ? Etat des stocks ?... Michel Portier, directeur de la société Agritel, répondra à toutes vos questions sur www.terre-net.fr.

Comparaison n et n-1

400

23/04/2011 = 472 €/t

380 360

23/04/2012 = 495 €/t

340 320 300

2009-2010

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Terre-net Magazine I Mai 2012

juil.

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mars

avril

mai

juin

Crédits photos : Terre-net Média

Tchat commercialisation

480


Filière lait après 2015 Aucun complexe d’infériorité à avoir avec l’Allemagne

Rapporté à la tonne de lait produite, les éleveurs allemands et français font jeu égal avec un coût de production en 2010, hors rémunération du travail, de 230 €/t. aut-il s’attendre à une explosion de la production de lait en Allemagne après 2015 ? Et bien, il semble que non. La concentration et la restructuration de la production laitière vont certes se poursuivre dans les prochaines années mais à un rythme moins élevé qu’en France, avec une augmentation limitée des capacités de production. Les raisons invoquées sont l’essor du biogaz, la pression environnementale et la faible attractivité du secteur pour embaucher de nouveaux salariés. Comparée à son voisin d’outre-Rhin, la France dispose d’importantes capacités de production encore inexploitées.

Mais, la généralisation de ce modèle de production, avec une ou plusieurs centaines de vaches laitières regroupées sur un seul site ne satisfait pas le consommateur allemand. Il souhaite que l’élevage laitier conserve une dimension familiale.

Du lait bien valorisé

Transfert de production

Ce phénomène de concentration s’essouffle aussi car les ʺländers" dynamiques du nord ne parviennent pas à recruter des salariés. Au sud, la question de la main-d’œuvre se pose autrement. Les éleveurs, assez âgés, souvent pluriactifs et installés sur de plus petites structures, peinent à trouver un successeur.

En fait, la restructuration de la filière laitière allemande conduit d’abord à un transfert de la production du sud vers le nord du pays où, lorsqu’un fils d’éleveur reprend l’exploitation familiale, l’effectif du troupeau est multiplié par deux.

Dans les prochaines années, c’est en matière de valorisation du lait collecté que les allemands vont continuer de progresser. Le prix du kilo de matière sèche utile exportée, qui atteint 7,5 euros, est dorénavant équivalent à celui du lait français car l'Allemagne investit

davantage dans des unités de séchage et de production fromagère. 45 % de sa collecte laitière est destinée sous une forme ou une autre à l‘export, en majorité vers les pays de l’Union européenne. Frédéric Hénin

Cet article fait suite au colloque, organisé par l’Institut de l’élevage les 12 et 13 avril derniers à Paris, sur les marchés mondiaux des viandes et des produits laitiers en 2012.

© Terre-net Média

F

Les consommateurs allemands souhaitent que l’élevage laitier conserve une dimension familiale.

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Goutte à goutte enterré Une technique délicate à grande échelle

LA QUESTION

Dominique Mantion a choisi le goutte à goutte pour son parcellaire situé sur l’étang de Montady, à la configuration peu adaptée à l’irrigation par aspersion. « Je devais démonter et réinstaller la couverture intégrale chaque année. »

Les enjeux pour l’agriculteur Dominique Mantion

Agriculteur à Montady (Hérault). 160 ha (blé dur, tournesol et pois). Egalement installateur de systèmes d’irrigation.

« Il y a trois ans, j’ai installé un système de goutte à goutte enterré sur mon exploitation. Aujourd’hui, quinze hectares sont irrigués par des gaines situées à 40 cm de profondeur et espacées, selon la nature du sol, de 120, 140 ou 160 cm. Dans les terres argileuses, l’écartement peut être plus important par rapport aux sols plus filtrants qui diffusent moins bien l’eau. Le goutte à goutte mobilise de la main-d’œuvre, à l’installation et pour l’entretien. Rien de comparable toutefois à l’aspersion. Et, la programmation facilite vraiment la tâche. Une fois le dispositif mis en place, autant les cultures de printemps que les cultures d’hiver, si besoin, peuvent bénéficier d’apports d’eau. Cela m’a coûté, pour un équipement intégralement automatisé, 3.500 €/ha. J’espère que l’installation tiendra dix ans. Je n’ai pas encore le recul nécessaire pour conseiller largement le goutte à goutte. Cependant, à priori, j'estime à 15 % les économies d'eau réalisées. En blé dur, j’obtiens un gain de rendement de 25 q/ha par rapport à une conduite en sec. Je testerai cette année la technique sur du maïs avec un apport simultané de fertilisant et d’eau. Je prévois aussi d’équiper 10 ha supplémentaires cet été. »

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Les conseils des experts

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ean-Claude Mailhol, directeur de recherche à l’Irstea de Montpellier, teste depuis 2007 le goutte à goutte enterré en grandes cultures. L’efficacité du dispositif dépend de plusieurs paramètres. Les essais montrent « qu’en sol limoneux, des gaines longues de 100 m disposées tous les 1,5 m, à une profondeur de 35 cm pour permettre le passage des outils, entre des rangs de maïs écartés de 75 cm, fonctionnent bien ». Bruno Molle, également de l’Irstea, tient à souligner que l’installation se révèle cependant très sensible à la qualité de conception. « Le débit de chaque goutteur devra se maintenir dans un intervalle de plus ou moins 10 % par rapport à la moyenne de l’ensemble, pour que la pression reste stable sur toute la ligne. » De la qualité de l’eau dépend la préservation de l’intégrité des goutteurs. « Les particules minérales, les matières organiques, la précipitation d’espèces chimiques peuvent colmater les orifices. » Jean-Claude Mailhol précise, à ce sujet, que « goutteurs autorégulants, anti-siphons contre les intrusions de racines ou de terre, vidange automatique

sitôt l’eau coupée, peignes disposés en aval pour une distribution uniforme de l’eau… équipent aujourd’hui les gaines en polyéthylène et améliorent la performance des systèmes ». La stratégie d’irrigation en goutte à goutte consiste à apporter quasi quotidiennement des doses faibles d’eau (de l’ordre de 3 à 7 mm). « Un fonctionnement peu compatible avec les coupures d’eau, admet Jean-Claude Mailhol. Cependant, il reste possible d’apporter des quantités relativement élevées (de l’ordre de 30 mm d’eau), moins fréquemment, sans générer de drainages locaux conséquents (moins de 10 % de la dose totale apportée). »

Risques mieux maîtrisés A l’usage, le goutte à goutte enterré permet de travailler le sol, sans avoir à démonter ou à déplacer le matériel, et de programmer les arrosages. « Cet équipement est peu exigeant en main-d’œuvre », explique Jean-Claude Mailhol. Bruno Molle insiste : « la maintenance nécessite pourtant une surveillance rigoureuse et le recours à un personnel qualifié ». Il ajoute que la distance entre les goutteurs et les graines peut compliquer la germination. En effet, si le sol possède de mauvaises propriétés de diffusion, ou en cas de

© Mantion

© Terre-net Média

À l’heure où l’économie est le maître mot pour évoquer l’avenir de l’agriculture, celle de l’eau paraît essentielle. Déjà largement exploité en cultures spécialisées, l’emploi du goutte à goutte en grandes cultures attise les espoirs. La promesse d’une meilleure efficience des apports d’eau et le confort d’utilisation, entre autres bénéfices, sont alléchants pour conserver sa productivité même sous contraintes. Le manque de recul laisse cependant quelques questions en suspens.


pluies printanières insuffisantes, la graine pourrait avoir des difficultés à lever. En réponse, « les agriculteurs auront souvent un canon enrouleur pour assurer la levée des cultures en cas de besoin ». Selon JeanClaude Mailhol, enfin, « les risques environnementaux peuvent être mieux maîtrisés avec le goutte à goutte enterré. Les nutriments sont apportés avec l’eau, au niveau des racines, à des doses relativement faibles. Les phénomènes de drainage et de lixiviation suite à un évènement pluvieux sont minimisés. Et, par rapport à l’aspersion, l’apparition de mauvaises herbes est également freinée. »

De plus, l’automatisation facilite la distribution d’eau…, comparée à la pénibilité que représente un enrouleur à déplacer. Le développement du goutte à goutte en grandes cultures, souvent associé à un défaut de maîtrise, se solde ainsi par un abaissement préoccupant du niveau des nappes. Les objectifs d’économies d’eau seront atteints à condition d’une régulation de l’offre, qui pourrait être imposée par un système de quotas. »

Meilleure valorisation de l’eau.

Économies d’eau incertaines « Paradoxalement, avoue-t-il, la technique assure une meilleure valorisation de l’eau mais ne réduit pas forcément la consommation. Les apports en profondeur diminuent l’évaporation du sol pour, selon les conditions climatiques, une économie potentielle de 8 à 15 % par rapport à l’aspersion. Autre facteur de variation des économies d'eau observées : la date de début des irrigations, l’effet étant d’autant plus limité qu’elles démarreront tardivement.

Selon Bruno Molle, une attention particulière est requise pour maintenir, dans le temps, un niveau de performance élevé. « En pratique, les mauvaises surprises apparaissent après deux ou trois ans d’utilisation. Initialement à plus de 90 %, l’efficience de l’eau peut rapidement chuter en dessous de 80 % voire moins. » De plus, la mise en place du goutte à goutte enterré à grande échelle reste coûteuse. « L’équipement et l’entretien indispensable représentent un coût financier et environnemental substantiel (nettoyage à l’acide par exemple). » Mathilde Carpentier

© Agripro Mantion

Rendement ou environnement ? Je choisis les deux.

Selon les fabricants de matériel, l’investissement se chiffre entre 2.500 et 3.500 €/ha pour un système de goutte à goutte permanent, d’une durée de vie d’environ 10 ans. Réagissez à cet article sur www.terre-net.fr/forums

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Optimiser le rendement tout en préservant l’environnement est au coeur des exigences de l’agriculture d’aujourd’hui. L’ammonitrate est un pur nutriment. Il permet d’obtenir les meilleurs rendements et une qualité supérieure avec un impact environnemental inférieur à tout autre engrais azoté. Vous voulez savoir pourquoi ? Visitez www.yara.fr/ammonitrate-pur-nutriment


Au coeur du machinisme

PLEINS PHARES

Amendement organique L’épandeur fait sa révolution (partie 2) Dans l’article Pleins phares au cœur du machinisme du dernier numéro de Terre-net Magazine, une étude de l’Irstea mettait en avant le manque de régularité des épandeurs de matière organique. Le temps est donc venu, dans ce deuxième volet, de redorer le blason de ces matériels, mais surtout de comprendre le gain potentiel que représente l’arrivée de la régulation électronique sur ces machines.

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ans le domaine de l’épandage organique, les spécialistes de l’électronique agricole se comptent sur les doigts de la main. Et bien que le marché de l’épandeur à fumier reste assez régional, les solutions de régulation Dpae, destinées à ces matériels, ont été développées par un fournisseur unique pour une grande partie des constructeurs ; même si d’autres l’ont été de manière isolée. Ainsi, Agrotonix a travaillé sur l’épandage organique de précision depuis les balbutiements de cette aventure. Retraçons le chemin parcouru par cette société, aujourd’hui leader sur le créneau de la régulation Dpae grâce à sa gamme Epandix.

Tournant technologique Tout commence en 1999 avec l’Epandix FM (cf. photo 1), soit deux ans après la première demande client. Le boîtier Epandix FM affiche la quantité théorique épandue et la surface calculée à travers une régulation en boucle fermée. Des capteurs mesurent la vitesse d’avancement et la vitesse du tapis. A noter que ce boîtier FM est inspiré de la gamme Ecoline pour pulvérisateurs lancée cinq à six ans plus tôt. Jusqu’en 2004, en raison du peu de demandes, le fabricant décline sa gamme vers le bas, occupant le marché du simple boîtier manuel de variation de la vitesse du tapis, boîtier qui sert à adapter le débit. L’année 2004 annonce un premier virage, avec l’arrivée de vannes motorisées électro-proportionnelles pour commander les tapis, alors qu’auparavant plus de 80 % des constructeurs se limitaient à de simples vannes-robinets. Le début de l’ère "électro-hydraulique" !

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Malgré ce tournant technologique, la demande ne se généralise toujours pas. L’essentiel de l’activité d’Agrotronix reste donc centrée sur la pulvérisation et l’épandage d’engrais minéraux. Rappelez-vous le projet Best en 2002 (cf. photo 2) !

Une demande marché tardive

Plébiscité par les Eta, l'Epandix 8700 est choisi lors d'un renouvellement de machine dans 9 cas sur 10 !

en statique, à travers un partenariat de recherche avec l’Irstea via le Cemob (cf. article Pleins phares au cœur du machinisme de Terre-net Magazine n°15).

Compte tenu de la masse à évaluer et de son En 2005, arrive l’avant-projet de l’Epandix 8700 : caractère dynamique, la gestion de la pesée la réflexion globale sur les circuits multiplexés dit d’un épandeur à fumier est complexe. Par BusCan, en opposition aux réseaux filaires, définition, la jauge de contrainte se déforme va changer la donne. Le BusCan permet en pour effectuer la pesée ; or, cette déformation effet d’intégrer, aux syspermet une mesure en contitèmes électroniques, bon nu de forme sinusoïdale, mais nombre des capteurs que Reconnaissance de dont l’amplitude varie, donc nous connaissons actueldifficile à interpréter ! l’intérêt utilisateur. lement. Vitesse d’avanLa régulation de la hauteur de cement, vitesse de tapis, porte et la pesée sont deux pesée par jauge de contrainte (cf. photo 3) des trois points fondamentaux de maîtrise ou encore inclinomètre associé au multi-affide la régularité d’épandage (cf. graphiques chage donnent un "coup de boost" à l’Epanpage 21). Ils sont d’ailleurs brevetés. Le troidix 8700. sième élément étant le brevet de l’Irstea sur En 2007, la gamme de consoles se comle suivi de contour de la porte de l’épandeur. pose des Epandix 500, 510, 600 et 610 assurant une régulation Dpa avec, pour les Maîtriser le débit réel modèles en x 10, la commande de fonctions supplémentaires comme la porte, le volet de bordure ou encore la hotte. Elle comprend Concrètement, ce dernier brevet permet de contrôler la hauteur de la porte et, par également, bien entendu, l’Epandix 8700, première console dotant les épandeurs à conséquent, le débit de matière organique ; ceci via la mesure de la contrainte exercée fumier de la régulation Dpae (cf. photo 4). par le fumier par exemple, liée à sa vitesse, Ce n’est finalement qu’en 2009, au Sima, sur cette même porte, en négligeant ceque la demande utilisateur commence à pendant la variation latérale de débit. Une fois l’effort sur la porte, la hauteur de cette émerger. Entre-temps, Agrotronix équipe sa dernière et la vitesse de tapis connus, la console d’un port Usb et d’une imprimante via un port série. Alors que du côté des cap- tâche du boîtier de régulation est facilitée teurs, des essais de jauges de contrainte pour maîtriser la régularité d’épandage. s’officialisent afin de permettre la pesée Comme l’illustrent les graphiques ci-contre, une comparaison avec et sans suivi de


contour, basée sur un épandage de 10 t/ha de compost, montre que l’étendue* est augmentée de 70 % et le coefficient de variation de 54 % (cf. Terre-net Magazine n°15). Toutefois, le suivi du contour de la porte d’épandeur n’est pas la seule solution. Bien que majoritaire sur le marché, le système de chaînes à barrettes trouve un palliatif avec les dispositifs à fond poussant qui suppriment le glissement et améliorent eux aussi la régularité. Reste cependant à bien gérer les éboulements sur le front devant les hérissons : l’Epandix 8700 sera bientôt adapté à cette évolution.

Plébiscité par les Eta Aujourd’hui, la régulation d’Agrotronix avec le suivi de contour est en phase d’adaptation sur les épandeurs de ses partenaires. Ayant débuté avec Dangreville il y a plus de dix ans, la gamme Epandix se retrouve dorénavant chez Perard, Record, Coutant, Panien, Tebbe, Gilibert, Deguillaume, Samson, La Campagne ou encore Segues. Preuve d’une réelle reconnaissance du savoir-faire de la société et de l’intérêt utilisateur. Selon les partenariats, comme par exemple avec Panien ou Perard, des développements spécifiques peuvent être proposés. Citons quelques chiffres, plus de 400 unités d’Epandix 8700 sont en service depuis 2010, pour un marché annuel français de 2.300 épandeurs, dont 35 % disposent d’une régulation Dpa ou Dpae. Et surtout, 9 Eta sur 10 s’orientent vers cette option.

Agrotronix ne s’est pas arrêté en si bon chemin : l’Epandix 8700 (cf. photo 4) intègre, depuis l’année dernière, une puce Gps permettant d’enregistrer puis d’exporter les données d’épandage pour une meilleure traçabilité ; mais également de commander une coupure générale de l’épandeur pour mieux gérer les fourrières. Suite logique au BusCan, la technologie Isobus vient également d’être

ajoutée afin d’inclure la partie software de l’Epandix 8700 directement dans les terminaux des tracteurs, à l’image des solutions Green Star (cf. photo 5), Cci ou encore Agco. De quoi conforter le leadership d’Agrotronix pour encore longtemps ! Thibaut Guillet Plus de détails sur le partenariat entre Agrotronix et Dangreville sur www.terre-net.fr/mag/16agrotronix

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PLEINS PHARES

Au coeur du machinisme

Terre à Terre 2012 Spécial travail du sol et semis Déjà deux mois que les premiers essais ont commencé et, comme les précédentes, cette édition de Terre à Terre s’annonce riche en rencontres entre agri-essayeurs et constructeurs. Dès le prochain numéro de Terre-net Magazine, vous retrouverez d’ailleurs des pages spéciales sur ces essais.

Terre à Terre 2012 : l’occasion d’essayer des outils de travail du sol et de semis et d’échanger sur cette thématique avec les constructeurs et entre agriculteurs.

uoi de mieux, avant d’acheter, que d’essayer les différents matériels existants ! C’est le principe de Terre à Terre. Pendant trois mois, vous pouvez suivre des agriculteurs mettant à l’épreuve, dans leurs exploitations, des matériels de travail du sol et de semis de marques différentes. Puis, les 13 et 14 juin à Terre à Terre, ce sera à votre tour de les essayer. Le succès des éditions de Terre à Terre se confirme chaque année car c’est un évènement professionnel de troisième génération dont vous, agri-managers, êtes le centre avec un parc matériel mis à votre disposition par les constructeurs pour être testé, en grandeur nature, sur des parcelles spécialement affectées. Sur Terre à Terre, vous n’êtes pas de simples visiteurs mais des acteurs agri-essayeurs. Les 13 et 14 juin à Tillé, près de Beauvais (Oise), la 5ème édition de cet évènement national rassemblera des agriculteurs décideurs et des exposants venus de toute la France. Tout en essayant les outils de dernière génération, vous pourrez échanger et partager autour du travail du sol et du semis. L'ensemble de l’équipe Terre-net, tous métiers confondus, est mobilisé pour cette manifestation et a hâte de vous retrouver. Sur Terre à Terre, professionnalisme et convivialité vont de pair. Un rendez-vous d'affaires à ne pas manquer pour un autre regard sur le machinisme.

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 Découvrir sans attendre le teaser de l’édition 2012 de Terre à Terre sur : www.terreaterre2012.fr

On le savait "tendance" au regard des machines présentées lors du dernier salon Agritechnica en novembre 2011, mais de là à susciter un tel engouement auprès des inscrits aux journées rétrospectives Terre à Terre des 13 et 14 juin prochains ! Plus d’un sur dix se déclare intéressé par cette nouvelle technique. Qu’ils soient rassurés, il y aura de quoi faire : déjà cinq exposants proposent du matériel de Strip-till.

 A votre tour d’essayer les matériels ! Terre à Terre 2012 voit double. Dans le teaser, le présentateur se dédouble pour présenter le thème de cette édition : travail du sol et semis.

 Une forte demande pour le Strip-till !

Une opportunité unique de pouvoir tester, en conditions réelles, les dernières innovations en termes de travail du sol et de semis. Et de rencontrer les constructeurs partenaires des essais. Au programme, également, plusieurs conférences notamment sur la réduction des coûts d’implantation, l’impact du travail du sol et du semis sur la gestion des adventices, les rendements et les marges brutes des cultures… Pour tout renseignement sur les journées des 13 et 14 juin et pour vous inscrire si cela n’est pas encore fait, rendez-vous sur www.terreaterre2012.fr.

Thibaut Guillet Plus d’un agriculteur sur dix inscrit à Terre à Terre 2012 est intéressé par la nouvelle technique du Striptill et déjà cinq exposants proposent du matériel adapté à cette stratégie culturale.

Pour participer à Terre à Terre, inscrivez-vous sur www.terreaterre2012.fr

Crédits photos Terre-net Média

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Les incontournables du machinisme

C’est en tout cas ce qui ressort de l’absorption du 5ème concessionnaire agricole français, le groupe GonninDuris (CA de 70 M€ en 2011), par le Groupe Dubreuil (CA de 1,4 Md€ en 2011). Cette activité supplémentaire vient s’ajouter à une palette déjà bien garnie : automobile, produits pétroliers, TP, alimentaire, transport aérien, énergies nouvelles, immobilier.

Vu !

A Led !

Le fabricant de chargeurs frontaux Alö vient "à Led" des utilisateurs pour une manutention optimisée de jour comme de nuit. Ceci, en proposant un kit "retrofit" appelé LoaderLight, composé de deux Led de 10 W et de près de 900 Lumens.

© Alö

© Terre-net Média

Aperçu un matin sur un porte-char en direction de l’est, nous avons retrouvé la trace du Massey Ferguson 7600 couleur "or laiton" à Techagro pour la présentation des quatre derniers 7600 !

© Terre-net Média

Il Y a de l’avenir dans le tracteur

Comme Google

John Deere travaille sur des véhicules autonomes, à l’image de ce Gator bardé de capteurs pouvant évoluer de manière UX PREMIUM 420x148,5_UX PREMIUM 420X148,5"intelligente", 14/03/12 12:05 seuls Page1 ou sur commande à distance.

Le constructeur néerlandais Vredo élargit son offre de semoirs de sursemis de prairie avec l’arrivée des modèles repliables Agri Twin. D’une largeur de travail de 4,40 ou de 5,80 m, ils disposent d’une trémie de 425 l et d’une distribution mécanique (3 à 210 kg/ha). Vitesse de travail maxi : 13 km/h.

© Vredo

© Terre-net Média

A voir au Salon de l’herbe

Tout savoir sur les Massey Ferguson 7600 sur

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Textos

Maxxum Efficient Power

Nuit parisienne – Vu dans les derniers Gala et Voici. Des tracteurs Fendt ont été exposés pendant la Nuit Verte à Paris. Farming Simulator DS – Le jeu de simulation de conduite de machines agricoles qui fait un carton se voit décliné sur Nintendo DS. Une première ! Fendt en pole position – La marque allemande garde encore en 2012 la tête du classement Isc France et Europe. Une étude réalisée auprès des distributeurs de matériels agricoles européens destinée à évaluer leurs concédants. Erratum – Deux compléments concernant le Grand angle sur l’enrubannage de Terre-net Magazine n°15 : 1/ La pince Stoll visible page 30 est fabriquée par Tanco et n’est donc pas commercialisée en France. 2/ Pour le recyclage de vos plastiques, vous pouvez vous orienter vers le programme national mis en place par la profession agricole et géré par Adivalor.

Le pulvérisateur porté de Lemken corrige ses manquements de jeunesse via une nouvelle génération de modèles. Le Sirus 10, disponible en capacité de 900 à 1900 l, possède une rampe dont le profilé passe du rond à une forme plus travaillée et dont l’ensemble des éléments sont rivetés. Pourvu de pintajets à ouverture électrique, le Sirus 10 se veut plus technologique et surtout plus léger, ce qui lui permet notamment de proposer une rampe de 30 m de large.

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La phrase du mois

« Nous souhaitons doubler notre chiffre d’affaires d’ici 2018, c’est-à-dire passer de 25 à 50 milliards de dollars ». Mark von Pentz, président de la division "agriculture & turf" John Deere, en charge des matériels de récolte (moissonneuses-batteuses, Cotton Pickers), du crop care (travail du sol, pulvérisation) et de la récolte des fourrages et président des régions 2 et 3 (2 = Europe, Afrique, Moyen-Orient, 3 = Amérique du Sud) (Ndlr : ça doit faire long sur une carte de visite !). A Moline (Usa), le 30 mars 2012.

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le meilleur pour vos intrants

Dieci France – Après l’arrêt de l’importation de Dieci par Amman, la marque italienne vient de créer sa propre filiale.

Le Sirus passe la 10

© Terre-net Média

Immatriculations 2012 – L’interprofession des agroéquipements prévoit 38.000 immatriculations de tracteurs agricoles pour 2012. Soit l’équivalent de 2011.

© Terre-net Média

Raptor à long cou – Comme Tecnoma, Berthoud se dote pour l’export d’un automoteur à cabine montée sur bras et rampe arrière.

Case IH vient d’équiper ses Maxxum de 110 à 140 ch de sa dernière génération de moteurs conformes aux normes Stage 3B. Sans surprise, c’est la solution Scr qui a été retenue. La gamme se compose de douze tracteurs en 4 et 6 cylindres.


GRAND ANGLE

Les enjeux de saison

Confort des bovins

JE "MEUH" SENS BIEN !

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Des vaches bien dans leurs sabots

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Qu’entend-on par confort des bovins à l’heure où le bien-être animal s’invite jusque dans les publicités télévisées pour les yaourts ? Même s’il est trop souvent empreint d’anthropomorphisme, le bienêtre des animaux d’élevage se mesure avec discernement. Mais, la taille des troupeaux augmente, l’accessibilité aux parcelles se réduit et faire pâturer de grands troupeaux devient de plus en plus contraignant. Pour le bien-être de l’éleveur, les vaches restent davantage de temps en bâtiment. Du sol au plafond, de nombreuses solutions existent pour améliorer le confort en stabulation, pas dans le but de plaire aux citadins mais bien de contribuer à la rentabilité de l’exploitation. En effet, créer un environnement adapté à la morphologie et au comportement naturel des vaches ne peut être que bénéfique à leur production, à leur santé et à leur longévité. Dossier réalisé par Robin Vergonjeanne

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Bâtiment d’élevage

LE CONFORT EN CINQ QUESTIONS Comment améliorer l’ambiance du bâtiment, le confort de couchage, limiter les boiteries et éviter que les vaches ne se blessent ? Philippe Wallet, ingénieur au Bureau technique de la production laitière (Btpl) et co-auteur du livre "Le logement du troupeau laitier", répond à cinq questions sur le confort en bâtiment.

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erre-net Média (TNM) : « Comment évacuer l’humidité de la stabulation sans créer de courant d’air ? » Philippe Wallet (PW) : « Avec leur faible volume de poumons, les bovins sont des insuffisants respiratoires chroniques. Plus une vache est productive, plus elle rejette de gaz (méthane et ammoniac) et de vapeur d’eau (près de 25 l d’eau/j). Si l’aération est insuffisante ou le bâtiment surpeuplé, cette humidité va retomber sur le dos des animaux et sur la litière, favorisant les maladies microbiennes et pulmonaires. Pour ventiler naturellement une stabulation sans engendrer de courant d’air, il faut profiter de l’effet cheminée (l’air chaud monte et s’évacue par le faîtage) et de l’effet vent (flux d’air qui traverse le bâtiment). La ventilation est facilitée si le bâtiment est perpendiculaire aux vents dominants. Sur les stabulations ouvertes sur un côté, l’orientation optimale se situe au sud-est. En règle générale, les surfaces d’entrée d’air doivent être deux fois supérieures aux sorties soit, pour une stabulation bi-pente fermée, 0,30 m² d'entrées d’air par animal pour 0,15 m² de sorties. Il ne faut pas hésiter à ouvrir carrément au faîtage ou en toiture, quitte à faire entrer un peu de pluie ou équiper la toiture de tôles ajourées de type Agriconfort. Lorsque le bâtiment est trop large, l’effet cheminée atteint ses limites. Il est alors possible de démonter des plaques de toit, pour surélever légèrement la partie avale, de manière

à former des "écailles" entre lesquelles le vent pourra s’engouffrer. Les entrées d’air, protégées par des filets brise-vent ou des bardages ajourés, devront être placées à plus d’1,80 m de hauteur pour ne pas qu'il y ait de courant d’air au niveau des animaux. Mais attention, filets brise-vent et utilisation d’une pailleuse ne font pas bon ménage car la poussière obstrue les filets. » TNM : « Quelles solutions existent pour aider les animaux à mieux résister à la chaleur ? » PW : « Les animaux adultes craignent peu le froid, leur zone de confort thermique oscille entre 10 et 20 °C et ils souffrent de la chaleur au-delà de 25 °C. La difficulté quand les vaches ne sortent pas l’été est d’avoir une ventilation adaptée pour l’hiver et une autre pour l’été. Pour compenser les différences saisonnières, certains éleveurs ont aménagé des dispositifs modulables assez simples et moins coûteux tels que les volets coulissants ou pivotants ou les filets avec sangles à cliquets démontables l’été. » Dans les régions les plus chaudes, en plus d’ouvertures amovibles pour créer des courants d’air, l’ajout de ventilateurs voire de brumisateurs peut s’avérer utile pour le bien-être des vaches en été. L’isolation du toit, avec des matériaux recyclés de type Bartic, est une solution efficace, mais le surcoût est de l’ordre de 30 à 40 %. Pour que les rayons du soleil ne viennent pas directement frapper les animaux, mieux vaut limiter les plaques trans-

lucides sur la toiture, les concentrer sur la partie nord et préférer les sources de lumière en façade. TNM : « Comment maintenir des sols secs pour éviter les boiteries ? » PW : « Pour prévenir les boiteries, les vaches doivent garder les pieds au sec. Les aires d’exercice sont rarement totalement planes. Il se crée des cuvettes de plusieurs mètres carrés où l’eau stagne et où se développent des microbes. Lors de la construction d’un bâtiment, l’idéal serait de prévoir une pente d’1 ou 2 % sur toutes les aires bétonnées pour favoriser l’évacuation des jus et l’assèchement. Le pH du béton, très basique, provoque des boiteries. Il faut le neutraliser à l’aide de vinaigre blanc dilué avant de mettre les vaches sur un béton récent. De même, un rainurage trop profond ou trop large, ainsi que des graviers qui dépassent du béton, agressent les pieds. » TNM : « Pour les surfaces glissantes : béton ou tapis ? » PW : « Des vaches qui glissent ou s’écartèlent à cause de sols trop lisses, ça coûte cher ; sans compter les pertes indirectes liées à la mauvaise détection des chaleurs car les animaux hésitent à se chevaucher. Pour rendre les sols antidérapants, de nombreuses solutions existent comme le rainurage ou la scarification du béton une fois durci. C’est comme cela que l’on obtient les meilleurs résultats, s’il faut créer une pente.

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Afin de diminuer les risques de blessures, certains constructeurs proposent des logettes avec des barres latérales et avant flexibles ou équipées d’un système de "fuite en avant", utile lorsqu’une vache en chevauche une autre. Les logettes creuses sont moins traumatisantes pour les membres, mais exigent un entretien très rigoureux et peuvent poser des problèmes d’hygiène. Plus que le modèle, le réglage en fonction de la taille des vaches est primordial. Les dimensions dépendent du gabarit et de l'homogénéité du troupeau. C'est à l'éleveur d'observer le comportement des animaux lorsqu'ils se couchent et se lèvent puis de régler, en fonction, la barre au garrot et le limiteur d'avancement. Certains ont tendance à trop reculer la barre au garrot pour ne pas avoir de bouses dans les logettes, ce qui nuit au confort.

Sur les tapis d'allée en caoutchouc, le confort des vaches est sans égal. Les animaux sont plus actifs, se déplacent avec aisance et manifestent plus facilement les signes de chaleurs. Les éleveurs, qui ont installé des tapis devant les cornadis, ne le regrettent généralement pas. Toutefois, le coût d’investissement est bien plus élevé que celui d’un rainurage. Ce type de revêtement est plutôt à privilégier dans les aires d’attente de la salle de traite ou du robot. »

Le choix de la litière dépend du type d’effluent souhaité (lisier ou fumier). En système fumier, si le sol est en béton, il ne faut pas lésiner sur la paille : au moins 3 kg/VL/j. En conduite lisier, l’installation de tapis ou de matelas devient nécessaire. Il existe une grande diversité de modèles. Les critères de sélection sont nombreux : dureté, élasticité, frottement, facilité de pose, résistance dans le temps, prix… Il faut visiter et se renseigner. Les produits s’améliorent et la différence de confort de couchage entre les tapis et les matelas (réputés plus confortables) se réduit. Les tapis sont plus simples à poser et peuvent se changer au cas par cas s’ils sont abîmés. Ce couchage devra être complété par un asséchant comme de la paille hachée, de la sciure ou de la poudre de chanvre. Les logettes creuses sur sable sont particulièrement confortables, mais nécessitent une source de sable. De plus, le sable s'accumule dans la fosse à lisier et use le matériel de pompage. Néanmoins, l’aire paillée bien entretenue reste sans doute le mode de couchage le plus confortable. »

Pour un maximum de confort, le design des logettes Lely Commodus confère aux vaches une grande liberté de mouvement. Sans angle ni barre latérale, les logettes tiennent par des fixations flexibles atténuant les chocs et limitant ainsi les risques de blessure.

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© DR

TNM : « Comment faciliter le repos des vaches en logettes ? » PW : « La position couchée stimule la circulation sanguine dans la mamelle. Si les logettes sont inconfortables, les vaches vont réduire leur temps de repos. De même, si leur nombre est insuffisant, les animaux dominés restent debout dans les couloirs, ce qui pénalise leur production. Pour le confort thermique du ventre et de la mamelle, nous conseillons de placer des plaques de polystyrène sous la dalle en béton lors de la conception des logettes.

Des logettes originales signées Lely

© DR

Le plus économique est de rainurer dans le béton frais au rouleau, à la fourche ou au balai-brosse, mais ce n’est pas simple à réussir sur de grandes surfaces. Les graviers remontent, il faut alors réduire l’abrasivité en traînant un bloc de béton au tracteur par exemple. La technique du béton désactivé consiste à utiliser du gravier rond de rivière, non coupant, avec un produit retardateur pulvérisé en surface. Ensuite, la partie non durcie est éliminée au jet haute pression pour laisser apparaître les graviers. Ces opérations doivent être effectuées par des professionnels. La saison de pâturage est l’occasion d’entretenir les surfaces bétonnées avec un décapage thermique par exemple. La chaleur de la flamme brûle les graisses et les éléments incrustés pour redonner de l'adhérence aux aires ou caillebotis.

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Les enjeux de saison

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Visitez la stabulation nouvelle génération Des logettes adaptées à la morphologie du troupeau avec un sol sec, souple et isolé du froid permettront aux laitières de gagner en production et en longévité.

Construire des bâtiments larges et lumineux, c’est possible ? Réponse de Philippe Wallet sur

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Porte ouverte les 1er et 2 juin à la Scl Novalait en HauteMarne. Vous pourrez visiter la stabulation de 275 places en toit d’usine, équipée des produits commercialisés par la société Ph. Deru tels que le système de ventilation par mur gonflant Isocell, les logettes Logistalle avec matelas, les tapis d’allée ou le système d’alimentation automatisé Valmétal. Rendez-vous rue du Patis, 52150 GraffignyChemin.


Quand la paille devient un luxe

L

a conception des bâtiments pour vaches allaitantes donne la priorité à l’ambiance ainsi qu’aux économies de paille. Pour JeanLouis Bridier, conseiller bâtiment d’élevage à la Chambre d’agriculture de la Nièvre, « les investissements liés au confort sont limités puisque les animaux restent rarement plus de quatre ou cinq mois en stabulation. Dans le bassin charolais, hormis quelques étables

entravées, près de 90 % des élevages sont en aire paillée intégrale. Les surfaces de couchage paillées, avec couloir bétonné et raclé devant les cornadis, sont encore peu répandues. Mais, cela pourrait changer dans les années à venir si les problèmes d’approvisionnement en paille persistent. Investir dans un couloir raclé demande de se projeter sur de nombreuses années pour amortir le différentiel de coût réalisé avec l’économie de paille. Des interrogations sur l’installation de logettes apparaissent, notamment chez les jeunes éleveurs qui ont vu ces systèmes en Irlande pour l’engraissement de taurillons. L’aménagement de caillebotis le long des cornadis reste encore anecdotique. De plus, dans la région, les producteurs allaitants ne sont pas habitués à la gestion du lisier ».

© Jourdain

Pour le confort de l’éleveur

Cornadis d’insémination avec barrière de contention et de césarienne située sur le flanc gauche de la vache.

Disposer d’au moins un box de vêlage assure, à l’éleveur, confort de travail et sécurité. Ce box devra être de dimension suffisante pour pouvoir sortir la vêleuse. Une poulie au plafond, un point d’eau et un bon éclairage

© Terre-net Média

Av i s d ' ex p e r t

Vaches allaitantes

Installer une planche ou un treillis métallique recouvert de paille permet, aux veaux, de s’abriter du froid et des courants d’air. Suspendu par une poulie, ce dispositif se relève lors de l’entretien des cases.

peuvent s’avérer utiles. L’idéal est d’équiper le box de vêlage d’un cornadis d’insémination, qui puisse descendre très bas au cas où la vache se couche pendant l’intervention. Il est possible d’y fixer une barrière de contention ou de césarienne sur le côté gauche. « Pour les nouveau-nés, il faut pailler régulièrement en petite quantité. L’objectif est d’éviter que le fumier ne chauffe trop et provoque des problèmes de gros nombrils sur les veaux », conseille Jean-Louis Bridier.

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Les enjeux de saison

Av i s d ' é l e v e u r s

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© Terre-net Média

L’ouverture des trappes d’entrée d’air est ajustée manuellement en fonction du temps et des saisons.

Une nursery douillette Parce que je le "veau" bien

Au Gaec du Bois Tanné dans la Manche, Pascal Burnouf et son associé Damien Bouley ont installé un système de ventilation dynamique dans leur nursery. Après un an d’utilisation, ils ne regrettent pas leur choix.

«N

ous avons voulu créer un véritable cocon pour le démarrage des veaux », explique Pascal Burnouf, éleveur laitier à Soulles, non loin de Saint-Lô dans la Manche. Pour élever l’ensemble des veaux de leurs 70 Holsteins, les deux associés du Gaec du Bois Tanné ont fait construire, en 2004, une nursery avec un toit isolé et deux cheminées. Mais, l’aération s’avérait insuffisante pour la trentaine de veaux présents. Alors l’an dernier, ils ont fait installer deux extracteurs dynamiques dans les cheminées, pour un investissement de 2.000 €. Ces ventilateurs sont régulés par une sonde dont les températures de consigne sont comprises entre 8°C en hiver et 16°C en été. « La température varie lentement et reste assez constante », mentionne Pascal Burnouf. « Depuis, fini les odeurs d’ammoniac, les mouches et les problèmes respiratoires. Et nous n’avons pas perdu de veaux en nursery. »

« Les charpentiers ne sont pas des éleveurs » Les ventilateurs fonctionnent en continu avec une capacité minimale de 15 %. « Des techniciens du Gds de la Manche sont venus calculer les volumes d’entrée et de sortie d’air nécessaires. Ils nous ont conseillé de boucher le bardage à clairevoie sur la largeur exposée au nord et de découper de petites trappes d’entrée d’air sur la façade sud. »

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Terre-net Magazine I Mai 2012

D’après le Gds, en l’absence d’extracteurs, la surface d’entrée d’air doit être égale au double de la surface de sortie pour permettre une bonne circulation de l’air par effet cheminée. Les entrées d’air ne doivent pas dépasser 0,06 m²/animal de moins de trois mois. « Attention, les charpentiers ne sont pas des éleveurs et insistent souvent pour construire des bâtiments plus hauts. Mais, davantage de hauteur induit une augmentation du volume d’air, que les veaux ont du mal à réchauffer en hiver », fait remarquer Pascal Burnouf.

« C’est très lumineux » La lumière emplit la nursery grâce à une bande en polycarbonate transparent d’un mètre de haut sur trois façades. « C’est très lumineux, mais le soleil ne vient pas frapper les animaux ». La nursery est attenante à la

laiterie. Les veaux sont nourris au lait entier « toujours servi à la même température », précise l’éleveur. A côté des huit cases individuelles, une porte permet de déverser directement le fumier des box vers une fosse munie d’un évacuateur à fumier, où tombe également le lisier de l’aire d’exercice des laitières. Les veaux ne restent pas plus de dix jours en box individuel, ils rejoignent rapidement leurs congénères dans les cases collectives. « Ils reçoivent du mash de bonne qualité à volonté dès le premier jour. Je trouve que l’effet du groupe les incite à manger davantage », observe l’éleveur. Chacune des trois cases collectives, d’une trentaine de mètres carrés, accueille 8 à 10 veaux. Une marche autonettoyante d’1,20 m permet aux veaux d’accéder aux cornadis. « Comme les animaux sont encore jeunes, l’effet "autonettoyant" n’est pas très probant ».

18 m 1.8 m

Case 1 10 m

3 mois

Couloir foin et paille

Case 2

2-3 mois

1.2 m

Marche auto-nettoyante

2.0 m

Couloir d’alimentation

© Terre-net Média

Case 3

Niches individuelles

1 mois

Couloir d’évacuation du fumier Porte entrée

Accès laiterie

A côté des huit cases individuelles, une porte permet de déverser directement le fumier vers une fosse munie d’un évacuateur à fumier, où tombe également le lisier de l’aire d’exercice des laitières. Et vous, comment logez-vous vos veaux ? Discutez-en sur www.web-agri.fr/forums


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CalfOTel : les veaux dorment à l’hôtel

L’arrivée de Royal de Boer au sein du groupe Gea Farm Technologies permet d’élargir les compétences de la marque, qui dispose aujourd’hui d’une large gamme de logettes, matelas et brosses rotatives.

© DR

© DR

Contrairement à celles en polyester, les niches Calfotel en polyéthylène blanc maintiennent une température fraîche même au soleil. Le parc en inox est amovible et se relève lors du nettoyage tout en maintenant le veau enfermé. Individuelle ou collective, la niche est dotée de roulettes pour le transport et le nettoyage au jet.

Gea se met au confort

Beiser joue collectif Beiser propose une niche extérieure collective "4 étoiles" de cinq places. Conçue pour résister aux UV et au froid, elle offre des cornadis avec blocage individuel, des supports pour sceaux et sceaux à tétine ainsi qu’une porte de séparation entre la niche et le parc.

La buvette s’adresse aux grands troupeaux La Buvette a mis au point l’abreuvoir Thermolac 180, antigel et sans électricité, muni de quatre boules moussées de polyuréthane permettant l’abreuvement simultané de quatre gros bovins. Constitué d’un bac unique aux parois isolantes et aux coins arrondis, il est rapide à vidanger et à nettoyer.


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1986 - 100 ch - 7500 h

DF Agrofarm 85

Fiat F130

MF 4235

MF 5425

MF 7480

2008 - 1700 h - 85 ch

1993 - 130 ch - 6300 h

1998 - 4000 h - 78 ch

2010 - 600 h - 80 ch Chg MXT8

2005 - 145 ch - 5500 h

UNIMOG 424

Renault 540 RX

Renault 620 RZ

Renault 630 RZ

Renault 70-34

1987 - 6600 h Tri benne hydro Plaque à neige

1998 - 7040 h - 85 ch

2000 - 110 ch - 8500 h

2001 - 6650 h Pont avt suspendue

1990 - 70 ch - 7400 h

* BP1 - Route de tinchebray

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Laurent Pellerin Port. 06 87 32 38 74 Tél. 02 33 30 68 78 Fax 02 33 30 68 71

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John Deere 1550

John Deere WTS 9560I

John Deere T660 HM

2002 - 26 hb - 955 hm Coupe 618 R chariot

2005 - 695 hb - 1130 hm Coupe 618 R chariot

58 000 € HT

97 000 € HT

2008 - 778 hb - 1320 hm Coupe 620 R chariot broyeur, éparpilleur

Krone easy cut 2800 cv

JD 592 Rotoflow 2m

JD 7550I 4 RM prodrive

2006 - Conditionneuse 2m80

2006 - Ficelle/filet - Revisé

5 000 € HT

18 000 € HT

2008 - 547 hr - 645 hm graissage auto

John Deere T660

JD 582Premium

DF 180.7

2008 - 6.70 m 480 h batteur - 626 h m Broyeur - éparpilleur

2007 - 2.2 m Ficelle/filet Prix HT : 19 500 €

2005 - 180 ch - 4832 h Rel AV Prix HT : 38 000 €

JD 6330Premium

XTX200 XTRA

ARES 816 RZ

2006 - 115 ch - 4750 h Chargeur Prix HT : 48 500 €

2008 - 2100 h XTX200 XTRA

2005 - 160 ch - 4836 h Rel AV Prix HT : 36 000 €

ARES 710RZ

Same rubin 135

Welger RP202

2000 - 145 ch - 6600 h

2000 135 ch - 5979 h

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2006 - 3 DE - 2750 h crochet auto

2001 - 5500 h - Boite de vitesse méca - manip MP 105

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2002 - 105 ch - 4000 h Prix HT : 25 000 €

John Deere 9780

2009 - 1260 hm - 700 hb coupe 7m60

2004 - 1200 hm - 984 hb coupe 6m70

JD 9660 WTS 2005 - 2300 hm - 1400 hb coupe 6m70

Case IH 2388

JD 9640i WTS

Case IH 6088

2002 - 1750hm - 1480hb coupe 6m

2005 - 1150 hb - 1822 hm coupe 6m10

2009 - 765 hm - 609 hb coupe 7m60

John Deere 9780

John Deere S560i

John Deere S690

2002 - 1373 hm - 983 hb coupe 7m60

2009 - 488 hm - 333 hb coupe 6m70

2008 - 966 hm - 634 hb coupe 9m20

Case IH CS150

1999 - 200 ch - 7000 h Rel AV Prix HT : 28 000 €

1997 - 150 ch - 6800 h Rel AV Prix HT : 25 000 €

MF 6290 DYNA

MF 8120 Dynashift

2000 - 135 ch - 6450 h Rel AV Prix HT : 25 000 €

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2006 - 3 m

2008 - 3 m

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Prix HT : 12 500 €

Prix HT : 12 000 €

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1995

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Prix HT : 3 000 €

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Prix HT : 2 200 €

Prix HT : 26 000 €

2000 - 109 ch - 7150 h Chargeur - Rel AV Prix HT : 37 000 €

2000 - 125 ch - 6500 h Rel AV Prix HT : 37 000 €

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John Deere 1450 2009 - 160 h m 4.80 m - 100 h b

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2008 - 100 ch - 3 t 3500 h - 7 m Prix HT : 33 500 €

1994 - 110 ch - 6000 h

1997 - 185 ch - 7279 h Rel AV Prix HT : 14 500 €

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Khun 3 METRES

Khun 3 METRES

2005 - 28 m - 4100 l DPAE

2000 - 32 m - 4000 l DPAE

2006 - 24 rangs - 3 m Pneumatique

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2009 - 24 rangs - 3 m Pneumatique

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2008 - 335 ch - 6.60 m 775 h m - Broyeur

NH 8770

2001 - 200 ch - 5800 h Rel AV

Fendt 8350

2009 - 128 ch - 1400 h Rel AV

Celtis 446 RX

2004 - 3670 h - 95 ch

Terre-net Média : Terre-net.fr - Elevage-net.fr - Terre-net-Occasions.fr - Terre-net-WebTV.fr I Mai 2012

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ARGUS

La Votre cotehorizon tracteur

Fiche occasion, John Deere 5720 Marque : John Deere Modèle : 5720 Puissance annoncée (ch) : 83 – norme 97/68 EC Moteur : 4 cylindres John Deere PowerTech Cylindrée (l) : 4,53 Boîte de vitesses : PowrQuad (PowrQuad plus en option)

Couple maxi (N.m) : 310 à 1.500 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 3,7 PV 4RM (t) : 3,7 © DR

Avis utilisateurs et réseau de distribution

E

+ -

n 2003, le tracteur John Deere 5720 intègre l’offre du constructeur américain, aux côtés des 5620 et 5820, complétant la gamme par le bas. L’objectif pour John Deere : se positionner face aux petits tracteurs qui se vendent bien, comme le Jxu de Case IH ou le Celtis de Renault Agriculture.

© DR

L’inconnu des ateliers

La cabine offre une bonne visibilité pour les travaux au chargeur.

Le John Deere 5720 dispose d’un gabarit compact et d’une cabine adaptée aux travaux au chargeur, qui offre une bonne visibilité, surtout avec l’option du toit ouvrant. Ajoutez à cela une bonne maniabilité et une prise en main facile, vous obtenez un valet de ferme performant. Même en cherchant bien, difficile de trouver des John Deere 5720 dans les ateliers ou dans les parcs des concessions. Ce tracteur, très demandé en occasion, est réputé pour sa fiabilité et celle de son moteur. En 2008, les JD 5620, 5720 et 5820 sont remplacés par les 5080, 5090 et 5100. Unités commercialisées en France : non communiqué. Options les plus vendues : suspension de pont avant, climatisation et toit ouvrant. Rappels recensés : aucun.

Matthieu Freulon

Moteur "indestructible", coupleux et relativement sobre Cabine adaptée à l’usage du chargeur avec un bon champ de vision Chargeur solide et bonne capacité de levage Tracteur maniable et facile à prendre en main Inverseur assez brusque Débit hydraulique un peu juste (65 l/min) Modèle quasi-introuvable d’occasion Tracteur plutôt léger

Notation Fiabilité : Finition : Budget : Cote à la revente :

Terre-net argus, la 1ère cote agricole gratuite Personnalisez cette cote en ligne sur Terre-net-Occasions.fr 2008 [2.000 h]

2007 [2.500 h]

29.999 €

27.777 €

2006 [3.000 h] 2005 [3.500 h]

25.720 €

23.815 €

2004 [4.000 h] 2003 [4.500 h]

22.290 €

20.864 €

*Cote établie pour un tracteur en équipement standard et sur une utilisation moyenne annuelle de 500 h.

UNIQUE

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Pour accéder aux détails de ces annonces, utilisez le numéro de référence (ex : N°200198)

N°207577

John Deere 5720 2006 - 80 ch - 1.887 h Prix HT : 29.500 €

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Terre-net Magazine I Mai 2012

N°220674

John Deere 5720 2006 - 80 ch - 3.100 h Prix HT : 27.000 €

N°221969

John Deere 5720 2004 - 80 ch - 2.930 h Prix HT : 26.000 €

N°218394

John Deere 5720 2006 - 80 ch - 1.800 h Prix HT : 24.000 €


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