Terre-net Magazine n°43 Février 2015

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sommaire Points de vue

Tribune de Stéphane Le Foll : « Un emploi pour 98 % des diplômés de l’agroéquipement »

© MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE

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[Édito]

4 Renversant ! [Tri angles]

6 Achat de matériel : mixer passion, innovation utile, rentabilité [Terre’momètre]

8 Les chefs d’exploitation toujours prêts à investir 9 Paroles de lecteurs [Syndic’arène]

10 Machinisme : la raison plus forte que la passion [Impact]

12 Tribune de Stéphane Le Foll : « Un emploi pour 98 % des diplômés de l’agroéquipement » [Champ planet’terre]

Cuma ensilage : Récolter la luzerne à moindres frais

© TERRE-NET MÉDIA

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14 En Tasmanie, le roto de traite se passe de trayeurs Stratégies

16 18

22

Spécial Sima : les superstars de l’édition 2015

20

[Inflexion]

Cuma ensilage : récolter la luzerne à moindres frais [En avant marge]

Etudes Inra et Ademe : des pistes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre [Performance production]

Gestion du parc matériel : valoriser l’augmentation de puissance et de largeur

Machinisme [Pleins phares]

En couverture

22

Spécial Sima : les superstars de l’édition 2015

Cahier d’occasions

© FOTOLIA, TERRE-NET MÉDIA // CRÉATION TERRE-NET MÉDIA

41 59 60

[Terre-net Occasions]

La sélection professionnelle agricole [Argus]

Le top 5 des tracteurs d’occasion les plus achetés en 2014 [Marques page]

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Février 2015

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EDITO

Terre-net Média

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L'agriculture d'aujourd'hui

Terre-net Magazine - NGPA Avenue des Censives – TILLE BP 50333 60026 BEAUVAIS cedex – Tél. 03 44 06 84 84 NGPA - SAS au capital de 22.432.600 € 529 106 544 RCS Beauvais terre-net@terre-net.frL'agriculture d'aujourd'hui

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Renversant ! © TERRE-NET MÉDIA

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Q

ui aurait cru que les sols polluent plus que les tracteurs, qu’un robot ne soit réellement rentable que s’il est utilisé pour gagner du temps, que les nouvelles technologies assurent un travail toujours plus précis et pertinent ! C’est renversant ! Vous le découvrirez à travers ce numéro 43 de Terre-net Magazine.

Renversant. Le marché du tracteur s’écroule. Simple retour à la normale après des années exceptionnelles ? Et pourtant, la filière des agroéquipements recrute ! En temps de crise ?! Surprenant, mais bel et bien rassurant ! Tout comme les prévisions des investissements de la part des agriculteurs à court terme, à la hausse ! Pour la profession, comme pour tout le secteur, « la sortie de crise passera par l’innovation et l’exportation », dixit Patrick Pérard, président de l’Axema. Renversant. Qu’un tracteur de 500 ch remplace deux machines de 250 ch et améliore la productivité d’une exploitation de cultures industrielles... c’est plus une question de raisonnement. Ce qui serait renversant, ce serait d’aller à l’encontre de ce type d’initiative. A quand la ferme aux 1.000 ch ?

INFOGRAPHIE, FABRICATION Infographie@terre-net.fr Direction artistique : Nicolas LEFRANC. Responsable maquettiste : MAGALI BOSSARD. Studio création : Mathilde GRIFFOIN, Cédric FINSAC. Responsable fabrication : Vincent TROPAMER. ABONNEMENT-SYNDICATION abonnement@terre-net.fr Direction commerciale : Laurent GARREZ. Marketing marché : Amandine BANNERY. Chargées des abonnements : Angélique LEFEVRE, Angélique GUILBERT, Olivier COUPEZ. Services aux abonnés : Lysiane ANDRIEU.

“A quand la ferme aux 1.000 ch ?„

Renversons les contraintes ! Il ne se passe pas une année sans une nouvelle loi ou réglementation obligeant l’agriculture à se remettre en cause. C’est fatiguant ! Mais à profession d’entrepreneurs, solutions d’innovateurs, pour transformer les contraintes en bénéfices, du moins quand c’est possible. Renversant ce numéro de Terre-net Magazine ? Oui, parce qu’entièrement consacré à ce qui touche de près ou de loin aux équipements de l’exploitation agricole. Investissements, rentabilité, perspectives, machines, etc. Tous les journalistes ont eu la même consigne : s’inspirer de l’actualité qui se crée à l’occasion du Sima et qui intéresse les chefs d’entreprise agricole. Souhaitons qu’il vous apporte un regard plus vaste sur le machinisme agricole. ●

SERVICES GÉNÉRAUX, JURIDIQUE & FINANCIER Directeur administratif & financier : Jean-Marc STAUFFER. Juriste : Nathalie GOUVERNET. Imprimé par Imprimerie LEONCE DEPREZ ZI «Le Moulin» 62620 RUITZ

Pierre Criado, chef de rubrique machinisme

N°43 - Février 2015. Tirage : 105000 / ISSN 2112-6690. Crédits photos de la couverture : Fotolia, Terre-net Média. // Création Terre-net Média Soucieux de la préservation de l’environnement, la société Terre-net Média sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT. Encarts : ce numéro comprend 2 encarts ciblés «KUBOTA» et «SOTERRE SATELLITE», ainsi qu’un encart «PIONEER» broché en page centrale. Il comprend également 3 encarts nationaux, « LA M A I S O N D E L’EL E V E U R » , « S C R E B » e t «DURAPLAS », déposés sur la 4e de couverture.

Éthique1 Annonceurs & Agences

Éthique2 Lecteurs Pas de publi-information dissimulée

PRATIQUE

Remise des certificats d'envois postaux

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Terre-net Magazine I Février 2015

Terre-net Magazine en ligne Vous pouvez retrouver Terre-net Magazine sur internet, avec des liens directs vers des infos complémentaires, des témoignages, des machines en action… Rendez-vous sur

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TRI ANGLES Des prises de vue, notre point de vue

Achat de matériel

Mixer passion, innovation utile et rentabilité Défiscalisation, passion pour le beau matériel, ou encore rentabilité... Acheter un équipement est l’aboutissement d’une réflexion approfondie. Le Sima est une belle occasion pour cela. PAR PIERRE BOITEAU // pboiteau@terre-net-media.fr

Matériel agricole au Sima : métier et passion à la fois

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© TERRE-NET MÉDIA

ue de machines ! Que de nouveautés ! Au Sima, salon "mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage" qui se tient du 22 au 26 février 2015 à Paris-Nord Villepinte, les visiteurs en « prennent plein les yeux ». La passion pour les belles machines. Même si la plupart ne seront jamais sur votre ferme. Et certaines même jamais en France. On a bien le droit de rêver ! De prendre plaisir au milieu des mécaniques rutilantes. Un salon sert aussi à cela. Bien sûr, c’est aussi un vrai rendez-vous professionnel, au service du métier d’agriculteur.

L’occasion de se renseigner, de comparer, d’échanger, de réfléchir, d’acheter ? De chercher les matériels pour s’adapter aux nouveaux enjeux et contraintes de l’agriculture, aux pratiques agro-écologiques imposées par la Pac et la loi d’avenir par exemple. Ou encore de dépister l’innovation utile, comme les solutions pour réduire les intrants... Bref, de faire ses choix de chef d’entreprise agricole. C’est avec ce double esprit, métier et passion, que Terre-net vous propose une sélection d’informations en machinisme, dans ce numéro de Terre-net Magazine et sur Terre-net.fr. ●

Retrouvez-moi sur les réseaux Suivez Pierre Boiteau sur Facebook : http://www.facebook.com/pierre.boiteauterrenetmedia, Twitter : @PBTerrenetMedia, Google+ : http://www.google.com/+PierreBoiteauTerrenetMédia/

Acheter son matériel : objectif défiscalisation ?

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ini la vieille recette d’acheter du matériel pour diminuer les prélèvements fiscaux et sociaux (impôts et Msa) par le jeu des amortissements. C’est un piège. Nombre de conseillers le disent. Récemment encore, la fédération des Cuma de Bourgogne a démontré, avec le Cer France Yonne, que cette stratégie pouvait coûter cher ! Il y a aujourd’hui d’autres moyens performants, trop souvent méconnus, pour optimiser sa fiscalité. Et pour prendre des précautions financières cruciales, les prix

agricoles étant de plus en plus volatils. Déduction pour aléas, Perco et autres outils d’épargne professionnelle entre autres. Le crédit-bail a également des atouts si le contrat d’achat est souscrit une année de bons revenus. Banquier ou/et conseiller fiscal pourront vous aider. « On ne peut pas raisonner un investissement uniquement à travers les avantages fiscaux qu’il procure », résume Jean-Paul Forveille du Crédit Mutuel, dans un article de Terre-net Magazine sur les prêts(1). Pensez aussi à l’indémodable achat en commun. ●

© FO TOLIA

Viser la rentabilité

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FO TO L

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’essentiel est bien évidemment d’acheter le matériel réellement nécessaire pour son exploitation. Ou son Eta, sa Cuma, etc. Comme l’a écrit Frédéric Hénin dans Terre-net Magazine(1) : « L’acquisition d’un matériel est l’aboutissement d’une profonde réflexion sur ses propres besoins, sa stratégie de gestion et le financement le mieux adapté pour préserver son épargne professionnelle de précaution. »

©

Il faut d’abord analyser ses besoins et faire son cahier des charges, explique Philippe Van Kempen, du service élevage et agroé-

quipements de l’Apca. Quelle machine pour quels travaux ? Acheter ? Ou faire appel à un prestataire, à l’entraide ? Vient ensuite l’heure du choix de l’équipement. Le Sima est un moment privilégié pour se renseigner auprès des constructeurs. Mais d’autres questions se posent. Quelles sont les charges liées à ce matériel ? Faut-il acheter un modèle neuf ou d’occasion ? Seul ou en groupe ? Avec quel apport personnel, quel financement ? On en revient toujours là : les finances restent le nerf de la guerre. Objectif rentabilité. ●

(1) Lire "Renouvellement du parc matériel : entre passion et raison" paru dans Terre-net Magazine n°31 de décembre 2013.

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Terre-net Magazine I Février 2015


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Nous achetons toujours des pièces d’origine. Si vous achetez un tracteur de plus de 100 000 €, autre chose que la pièce d’origine est une fausse économie. Si vous achetez des pièces n’étant pas d’origine, ces dernières peuvent paraître dans un premier temps moins chères et aussi durables que les pièces d’origine. Mais je peux vous assurer grâce à mes expériences du passé que si vous restez fidèle aux pièces d’origine, vous obtiendrez la qualité et la fiabilité que vous attendez. » James Read Louth, Lincolnshire – Royaume-Uni

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Des pièces d’origine ? Je ne suis pas né d’hier...


TERRE'MOMÈTRE

La température du monde agricole

Moral des agriculteurs

Les chefs d’exploitation toujours prêts à investir M algré des prévisions de revenus 2014 en forte baisse pour certaines productions, les agriculteurs vont continuer d’investir. 78 % des producteurs envisagent au moins un investissement lourd dans les six mois qui viennent, selon le Baromètre agricole Terre-net Bva(1).

35 % sont même certains de le réaliser. En septembre dernier, ils n’étaient que 28 %. Les projets des chefs d’exploitation semblent orientés vers la modernisation ou le développement de leur structure. Près de 30 % d’entre eux comptent agrandir ou améliorer

leurs bâtiments. Ils sont autant à vouloir investir dans le foncier ou reprendre des terres en location. Un exploitant sur cinq prévoit l’achat de nouveaux équipements informatiques. Enfin, 13 % des éleveurs comptent augmenter la taille de leur cheptel. ●

Pour chacun des investissements suivants, dites si vous pensez le réaliser dans les six prochains mois ? Source : Baromètre agricole Terre-net Bva(1)

Réponses positives en janvier 2015(1)

L’extension ou la modernisation des bâtiments de votre exploitation

Réponses positives en septembre 2014(2)

L’acquisition d’outils informatiques, par exemple un logiciel de gestion économique ou parcellaire, un Gps...

Le remplacement, par un modèle neuf, d’un matériel agricole ancien que vous avez déjà sur votre exploitation

L’achat de nouvelles terres ou la location de parcelles en fermage

La création sur votre exploitation d’un nouvel atelier d’élevage ou l’augmentation de la taille de votre cheptel

(1) Enquête réalisée par internet, du 12 au 19 janvier 2015, auprès de 449 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures/polyculture-élevage/autres : viticulture-arboriculture-maraîchage). Source : Rga 2010. (2) Enquête réalisée par internet du 24 septembre au 6 octobre 2014 auprès de 480 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures/polyculture-élevage/autres : viticulture-arboriculture-maraîchage). Source : Rga 2010.

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Terre-net Magazine I Février 2015

© INFOGRAPHIE TERRE-NET MÉDIA // IMAGES : FOTOLIA

Le remplacement, par un modèle d’occasion, d’un matériel agricole ancien que vous avez déjà sur votre exploitation


OPINIONS

TERRE'MOMÈTRE

Paroles de lecteurs Extraits des commentaires d’articles et des discussions sur les forums de Terre-net.fr et Web-agri.fr.

Taille des ensileuses : où cela s’arrêtera ? Dairy : « Je ne suis pas persuadé que les ensileuses 20 rangs deviennent monnaie courante. Par contre, je suis de plus en plus convaincu que l’on va doucement glisser vers des chantiers clés en main, où l’entreprise fera l’ensilage, le transport et le tassage, pour des raisons de temps de travail notamment. »

Entretenir son matériel ou en acheter un neuf ? Bcave : « Sauter à pieds joints sur l’incidence de la fiscalité pour choisir entre acheter un modèle neuf ou réparer un matériel d’occasion me paraît une hérésie. La première question à se poser est de savoir si on est soumis aux plus-values ? En cas d’exonération, l’acquisition d’une machine neuve peut s’avérer beaucoup plus intéressante que d’engager des frais sur un matériel d’occasion, certes déductibles mais sans valeur ajoutée. » Source : commentaire de l’article "Optimisation économique – Entretenir son matériel ou en acheter un neuf ?", publié sur Terre-net.fr.

Titian : « Pour le maïs grain aussi, j’ai dit à mon entrepreneur que s’il cède à la mode des moissonneuses-batteuses 8 rangs, je change de crémerie. Merci le tassage dans les fourrières avec des cueilleurs à broyeurs qui pèsent 3-4 t de plus. »

Tout se voit en agriculture !

Source : forum machinisme de Terre-net.fr.

« Moins malins, ceux qui s’y risquent » Pinouche : « Du grand n’importe quoi ! Si vous voulez plus de puissance, il vous suffit d’acheter un tracteur plus puissant, c’est tout. Le chiptuning est l’affaire de bricoleurs du dimanche. Et encore moins malins, ceux qui s’y risquent. »

Jm80 : « Dans les usines, combien coûte une machine entièrement automatisée qui travaille toute seule la nuit ? Le problème en agriculture, c’est que tout se voit. On ne fera pas marche arrière, alors il faut arrêter de toujours critiquer sans savoir. L’agriculture des années 30, c’est fini ! Bien souvent, le matériel appartient aux banques pendant cinq à sept ans. » Source : commentaire de l’article "Pour le plaisir des yeux – Les plus belles images de cinq tracteurs de plus de 300 ch", paru sur Terre-net.fr.

Source : commentaire de l’article "Optimisation de la puissance moteur – Axema : « Le chiptuning, c’est irresponsable ! »", publié sur Terre-net.fr.

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SYNDIC'ARÈNE Le pluralisme des idées

Machinisme

La raison plus forte que la passion Matériels en propriété, en Cuma ou au sein d’un cercle d’échanges, nouvelles technologies, suréquipement raisonné ou réduction des coûts : pour améliorer la compétitivité de l’exploitation, tout en répondant aux enjeux environnementaux, la maîtrise des charges de mécanisation se fait de plus en plus précise. Témoignages. PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD CARPON // acarpon@terre-net-media.fr

Vincent Verat

Producteur de grandes cultures, Charente-Maritime. En Earl avec son épouse. 95 ha de céréales non irriguées (blé, tournesol, maïs grain, orge, légumineuses) et 15 ha de prairies en zone humide.

«

A

u fil des années, j’ai réduit mon parc de matériels en propriété. Je n’ai gardé que deux anciens tracteurs pour les travaux de moindre importance. En fonction de mes besoins, je gère la mécanisation de l’exploitation via trois systèmes. 80 % des chantiers sont réalisés avec des machines en Cuma. Je sous-traite les récoltes et le pressage à une entreprise. Pour le reste, je suis membre d’un cercle d’échanges qui compte 360 adhérents de Charente et Charente-Maritime. Le principe du cercle d’échanges est simple. L’animateur met régulièrement à jour une base de données avec les offres d’équipement et/ou de main-d’œuvre proposées par les agriculteurs. Contrairement à une Cuma, les exploitants agricoles restent pleinement propriétaires. En effectuant des prestations chez

des collègues adhérents, il est possible d’amor-tir plus rapidement les machines. Pour chaque matériel, le cercle défi-nit un prix indicatif né-gociable, sur la base du tarif d’entraide. Grâce au cercle d’échanges, j’ai pu tester plusieurs outils de semis direct et de travail du sol sur dif-férents terrains. Je bénéficie d’équipements innovants que je considère trop chers à l’achat. De manière générale, les nouvelles technologies permettent de gagner en confort et en précision. Mais elles participent à l’augmentation régulière de nos charges de mécanisation. Et il faut souvent attendre plusieurs années pour qu’elles soient fiables et surtout moins onéreuses. » ●

Florent Bouvard

« Chez les jeunes, la traction en commun devrait se développer »

© FNCUMA

Fncuma Polyculteur-éleveur, Ain. En Gaec avec un associé et un salarié. 245 ha de Sau, dont 190 ha de céréales et d’oléoprotéagineux. Troupeau de 90 vaches. 700.000 l de lait par an. Vice-président de la Fncuma.

«

L

’année 2014 a laissé des traces dans les trésoreries des exploitations. Ce qui va peutêtre inciter davantage les agriculteurs à mettre en commun cer certains matériels. Pour ceux qui n’ont pas d’importants besoins, travailler avec des tracteurs en Cuma peut être source d’économies non négligeables sur les charges de mécanisation. Cependant, partager ses tracteurs ne va pas de soi. Il y a encore un frein psychologique. Mais chez les jeunes, les mentalités évoluent.

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Terre-net Magazine I Février 2015

Si, sur mon exploitation, les tracteurs sont en propriété, c’est parce que le nombre d’heures est trop élevé pour les mettre en Cuma. Toutefois, tous les autres outils et machines y sont. D’un point de vue logistique, ce n’est pas contraignant. La quarantaine d’adhérents suit un planning à la semaine des réservations de matériels. La Cuma est la meilleure solution pour maîtriser mes charges de mécanisation. Car investir en commun oblige les exploitants agricoles à étudier minutieusement, et peut-être plus qu’en individuel, l’intérêt de chaque projet d’achat en comparant les coûts des diverses solutions. L’investissement collectif permet de renouveler plus rapidement les équipements et surtout de profiter de modèles haut de gamme dotés des nouvelles technologies. A titre d’exemple, dès le démarrage de notre activité maïs semences, nous avons pu acheter 10 castreuses et un corn picker pour un montant de 800.000 €. Autre acquisition onéreuse : un système d’épandage de lisier sans tonne, pour pouvoir épandre par tous les temps. Dans les prochains mois, la Cuma devrait aussi investir dans l’autoguidage. » ●

© VINCENT VERAT

« Tester des matériels spécifiques grâce au cercle d’échanges »


SYNDIC'ARÈNE

Michel Masson

« Les aléas climatiques justifient parfois le suréquipement » Fnsea Producteur de grandes cultures, Loiret. 135 ha (blé, blé dur, maïs, orge de printemps, betteraves). Responsable du pôle agroéquipement à l’Apca.

© FNSEA

«

Cparc matériel surdimenertaines fermes ont un

sionné par rapport à leurs be besoins. Mais ce suréquipement est souvent justifié. Pour tra travailler aux champs, les exploi exploitants disposent de périodes de plus en plus restreintes par les aléas climatiques. Pour réaliser ces chantiers en peu de temps et dans des conditions quel quelquefois difficiles, il faut des engins performants.

Il est vrai que la fiscalité, avec l’ancien système de dotations pour investissement, incitait à investir plus que nécessaire. Mais aujourd’hui, le climat impose d’être très bien équipé. Deux enjeux majeurs attendent la filière de l’agroéquipement. D’abord,

les constructeurs doivent contribuer à accroître la compétitivité des exploitations. Des outils plus efficaces, limitant au passage la pénibilité des travaux, feront baisser encore les coûts de production à l’hectare. Le machinisme devra aussi aider les agriculteurs à relever le défi environnemental. Grâce aux évolutions qu’a connues le secteur, nous avons déjà diminué notre consommation d’eau, de produits phytos et d’engrais. A l’instar de la chirurgie, les technologies du futur améliorent encore la précision. En matière d’agro-écologie, l’Etat devrait soutenir financièrement, plus qu’il ne le fait actuellement, les producteurs pour qu’ils achètent du matériel de précision. Ces aides seraient plus judicieuses que la multiplication de mesures agroenvironnementales, souvent contraignantes, coûteuses à mettre en place et d’un impact limité. » ●

Trois avis par mois Divers acteurs du monde agricole sont sollicités, à tour de rôle, afin de favoriser le débat d’idées.

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Votre horizon

Tribune de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture

« Un emploi pour 98 % des diplômés de l’agroéquipement » L’enseignement agricole, deuxième réseau d’enseignement de France, délivre des diplômes à des jeunes qui ont quasiment l’assurance de trouver un emploi dès la fin de leurs études. Les programmes des filières de l’agroéquipement s’inscrivent dans la droite ligne du projet de transition agro-écologique pour l’agriculture française de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture. PAR STÉPHANE LE FOLL, MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT // RUBRIQUE RÉALISÉE PAR FRÉDÉRIC HÉNIN // fhenin@terre-net-media.fr

«

S

L’agroéquipement, véritable gisement d’emplois Allant de la 4e à l’enseignement supérieur court et long, couvrant les filières générale, technologique et professionnelle, l’enseignement agricole prépare à plus de 100 métiers différents. Son offre de formation très diversifiée va bien au-delà du seul secteur agricole et couvre plus largement nombre de besoins du monde rural. Certains métiers auxquels il forme sont peu connus du grand public, alors qu’ils constituent de véritables gisements d’emplois. En disant cela, je pense particulièrement aux secteurs de l’agroéquipement et de l’agroalimentaire. Dans ces domaines, nos formations sont reconnues par tous pour leur qualité et leur adéquation aux besoins des employeurs grâce à une implication accrue des professionnels dans l’élaboration des programmes et à leur large composante pratique. Dans la seule branche de l’agroéquipement, les entreprises devraient continuer d’embaucher 4.000 à 5.000 jeunes par an jusqu’en 2020 au moins. Il s’agit de remplacer la génération du "baby boom" 12

Terre-net Magazine I Février 2015

Selon Stéphane Le Foll, l’agroéquipement français a toutes les raisons de croire en son avenir.

qui part à la retraite, et de répondre au développement des entreprises qui voient leur activité croître. Les emplois concernés sont variés. Il s’agit de métiers techniques, bien sûr, mais le secteur commercial est également concerné. Je souhaite que ce dernier bénéficie de plus de visibilité et que l’attractivité de ces filières soit confortée auprès des jeunes.

Un secteur très compétitif… L’industrie et les services de l’agroéquipement sont un réel atout pour la France et un levier économique non négligeable. Ils sont littéralement portés par l’importance du marché national, de par la force de l’agriculture française, la densité de son tissu industriel ainsi que par son ouverture sur l’ensemble des marchés mondiaux. Selon les années, 65 à 70 % de la production nationale est exportée, ce qui atteste de l’excellente compétitivité du

secteur ainsi que de son haut niveau technologique. Par ailleurs, les filières françaises des agroéquipements ont toutes les raisons de croire dans leur avenir. Le contexte de croissance de la population mondiale ouvre de vastes perspectives pour la production agricole et crée donc des besoins en agroéquipement, en France comme dans le reste du monde. Le Sima, vitrine mondiale des agroéquipements, en fera cette année encore la démonstration.

… et investi dans la recherche Je considère également le secteur des agroéquipements stratégique par le niveau de son investissement dans la recherche et le développement. Il permet ainsi de développer des outils modernes, nécessaires à la transition agro-écologique de nos agricultures dans laquelle je suis pleinement investi depuis mon arrivée à la tête du ministère de l’Agriculture. Des

© MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE

econde composante du système éducatif français, l’enseignement agricole se distingue par son ouverture sur le monde professionnel. Particulièrement sensible à l’évolution des techniques et aux attentes agricoles, il a à relever deux défis majeurs : préparer les agriculteurs d’aujourd’hui et de demain à être les acteurs de la transition agroécologique, et contribuer à la promotion sociale et à la réussite de tous les jeunes.


IMPACT matériels adaptés permettront la mise en œuvre de pratiques culturales plus respectueuses du sol et du milieu naturel, plus économes en énergie et réduisant les consommations d’engrais et de produits phytosanitaires en les limitant aux stricts besoins des cultures.

personnes savent, d’un potentiel important d’emplois qualifiés dans la sphère agricole, ouvrant sur des carrières en France mais aussi à l’international. Je me félicite qu’à la rentrée 2014, près de 3.000 élèves ou étudiants et plus de 1.200 apprentis aient décidé de préparer des diplômes de l’enseignement agricole spécifiques à ce secteur d’activité. Ils ont fait un bon choix, un choix qui leur donnera un métier : 98 % des diplômés trouvent en effet un emploi dans cette branche. 98 %, je le répète, c’est le taux d’insertion des diplômés d’un baccalauréat professionnel "agroéquipement" ou d’un Btsa "génie des équipements agricoles".

“4.000 à 5.000 jeunes embauchés par an„

En cela, les filières des agroéquipements apparaissent plus que jamais comme un relai de croissance verte en même temps que comme un vivier d’emplois de plus en plus qualifiés. C’est particulièrement vrai puisque des équipements permettant de mieux prendre en compte la performance environnementale nécessitent un recours croissant aux technologies de pointe (électronique, etc.).

Des carrières en France et à l’international En raison de la performance du secteur français des agroéquipements tant en France qu’à l’export, les perspectives d’emploi pour les jeunes sont énormes sur l’ensemble de ces marchés. Nous disposons donc là, ce que trop peu de

En dehors de ces diplômes et afin de mieux répondre à la diversité des emplois proposés, je tiens à rappeler qu’une école d’ingénieurs, AgroSup Dijon, a mis en place une spécialisation "science et techniques des équipements agricoles" pour permettre aux jeunes diplômés de se diriger vers les métiers des équipementiers.

Pour toutes ces raisons, vous l’aurez compris, j’encourage les jeunes attirés par les nouvelles technologies, la mécanique, les questions environnementales ainsi que par les enjeux agricoles, à s’orienter vers le secteur de l’agroéquipement. Je les invite à faire preuve d’audace et à devenir les ambassadeurs d’un secteur demandeur d’emplois, innovant, porteur de croissance, ouvert sur l’international et dont les orientations sont en parfaite adéquation avec les aspirations actuelles de la société. » # Les formations dans le secteur des agroéquipements Il existe sur tout le territoire un dispositif complet de formation, initiale (scolaire ou par apprentissage) et continue, permettant d’intégrer les entreprises des agroéquipements. Grâce à ce tissu d’établissements qui dépendent du ministère de l’Agriculture, les jeunes peuvent s’orienter vers ces métiers à tous les niveaux : Niveau V : Cap (certificat d’aptitude professionnel) agricole, Bpa (brevet professionnel agricole) Niveau IV : baccalauréat professionnel, BP (brevet professionnel) Niveau III : Btsa (brevet de technicien supérieur agricole)


CHAMP PLANET’TERRE

Passe et impasse

Le roto de traite se passe de trayeurs Du fait d’une main-d’œuvre rare et chère, l’Australie se met à l’heure de la robotisation des élevages laitiers. En France, les robots de traite améliorent les conditions de travail, parfois au détriment de la rentabilité. PAR ROBIN VERGONJEANNE // rvergonjeanne@terre-net-media.fr // D’APRÈS UN ARTICLE DE CARLENE DOWIE PARU DANS AUSTRALIAN DAIRYFARMER

En Australie Chris et Nick Dornauf

Tasmanie Les vaches circulent d’elles-mêmes entre les prairies et la salle de traite robotisée.

P

rès de 300 vaches laitières, 200 ha de prairies irriguées et une salle de traite rotative plantée au milieu : la ferme Gala à Deloraine en Tasmanie (île australienne située au sud du pays) pourrait ressembler à un élevage classique d’Océanie. Sauf qu’ici, les salariés trayeurs ont laissé la place à des bras robotisés qui lavent les mamelles, branchent les gobelets et appliquent un produit de trempage après la traite.

Premier Amr de DeLaval

© B. QVARFORDT, DELAVAL

Propriétaire de quatre fermes et de 1.350 vaches, la famille Dornauf a le goût des défis et s’intéresse depuis longtemps à la robotique. « Mais aligner une dizaine de robots de traite

Nul besoin d’être présent tout le temps en salle de traite. Ainsi, Rebecca peut surveiller les vaches à problèmes.

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Terre-net Magazine I Février 2015

ne me semblait pas très logique, explique L’ensemble du système, associé aux nouvelles Chris Dornauf. L’idée de départ ici : adapter technologies de gestion de troupeau, est fascila traite robotisée, avec une circulation volon- nant et très stimulant intellectuellement. » taire dans un système basé sur le pâturage sans stabulation. » Une problématique fréquente en La salle de traite rotative de 24 places en épi Australie. C’est pourquoi l’Amr (Automatic fonctionne jour et nuit. Lorsqu’une vache entre milking rotary) s’est développé dans ce pays librement dans le manège de traite, un premier via le projet "FutureDairy" et le constructeur bras prépare les deux trayons droits avec un DeLaval. Les Dornauf disposent de la pre- lavage à sec et une stimulation de la mamelle. mière installation commerciale Un second bras robod’Amr au monde. Depuis, une “Adapter la traite tisé nettoie le côté gauche. douzaine ont été montées en Deux robots branchent les Australie, en Allemagne, en robotisée à notre manchons sur les quartiers Suède et en Finlande. arrière puis avant.

système pâturant„

Chris Dornauf, son fil Nick et leur associée Rebecca s’occupent de ce nouvel élevage, créé fin 2011 avec l’arrivée de 220 génisses fraîchement vêlées. A terme, les éleveurs souhaitent atteindre 500 à 600 vaches. « Le défi technique de robotiser la traite est relevé depuis plusieurs années en Europe, estime Nick Dornauf. Notre principale problématique était donc de trouver comment gérer la circulation volontaire des vaches entre la salle de traite et nos trois secteurs de pâturage. Cela demande de se pencher sur le comportement animal pour que les bêtes fassent ce que nous souhaitons sans avoir à les forcer.

Le système est divisé en quatre lignes de lait afin d’analyser la production, la conductivité électrique liée aux cellules somatiques et de détecter la présence de sang. Ces données sont collectées par le logiciel de gestion de troupeau DelPro. Une fois les manchons débranchés, un dernier automate pulvérise un produit post-traite sur les trayons et chaque gobelet est désinfecté pour éviter les contaminations croisées. L’Amr ne permet pas pour l’instant d’écarter le lait d’une bête en particulier. C’est pourquoi les femelles malades sont conduites dans un troupeau séparé afin d’être rapi-

© B. QVARFORDT, DELAVAL

Précurseurs de la traite rotative autonome


CHAMP PLANET’TERRE

Robot de traite

La rentabilité n’est pas la priorité

E

n France, près d’une nouvelle installation de traite sur deux est un robot. Mais, l’amélioration des conditions de travail se fait parfois aux dépens de la rentabilité de l’exploitation. La mise en place d’un robot de traite est un cas d’école car les coûts supplémentaires supportés par les éleveurs sont rarement compensés en totalité par des produits en plus. En effet, un robot de traite génère des :

!charges de structure en plus sans contreparties équivalentes en termes de productivité ; !coûts de production du lait plus élevés à cause des nouvelles conditions d’élevage. L’acquisition d’un robot de traite s’accompagne souvent d’une augmentation du cheptel afin d’optimiser les capacités de l’outil. En effet, la rentabilité technico-économique de ce type d’équipement ne s’apprécie plus seulement en termes de marge brute par 1.000 l. Il faut tenir compte de la production de lait par

robot. Plus celle-ci est importante, s’approchant de 2.000 l par jour, moins l’investissement ramené au litre de lait sera onéreux. Un robot de 150.000 €, financé sur 10 ans à 3,5 % (18.000 € d’annuités/an), occasionne : !un amortissement de 15.000 € ; !des frais financiers moyens de 3.000 € ; !des frais d’aménagement de 20.000 € amortis sur 10 ans (2.000 €/an) ; !des frais de maintenance de 4.000 €/an. Soit au total, des charges de structure qui s’élèvent à 24.000 €. Selon l’Institut de l’élevage, un robot de traite engendre par ailleurs des frais d’alimentation et d’entretien supplémentaires ainsi qu’une dégradation de la qualité sanitaire du lait (soit un manque à gagner de 8-9 €/1000.l). Pour une exploitation produisant 650.000 l de lait par an, ces coûts entraînent une diminution de la marge brute de 6.000 € environ. A effectif de vaches constant, les gains liés au robot en question sont de deux types : !économies de salaires et charges sociales (par exemple 7.200 €/an pour 0,2 salarié équivalent plein temps) ;

© B. QVARFORDT, DELAVAL

l’une des trois zones de pâturage, l’infirmerie, le box d’insémination ou encore obligent une bête à refaire un tour de manège si un problème est survenu pendant la traite (décrochage ou mauvais branchement).

20 distributeurs automatiques de concentré (Dac) attendent les vaches à la sortie de l’Amr.

dement soignées et traites séparément. Contrairement aux robots classiques, les vaches ne sont pas nourries durant la traite. Mais elles savent qu’à la sortie du roto, elles auront accès aux distributeurs automatiques de concentré (Dac), une vingtaine au total. « Jamais une installation de cette taille n’avait été construite. Nous appréhendions un peu, à tort. Les animaus restent généralement une vingtaine de minutes debout dans cette aire d’alimentation avant de rejoindre les pâturages, ce qui laisse le temps aux sphincters de se refermer et limite ainsi les mammites. »

Les abords de la laiterie ressemblent à un véritable labyrinthe de barrières et de portes automatiques, qui dirigent les vaches vers

Les bêtes changent de parcelle après chaque traite. « Il faut être vigilant sur la gestion du pâturage et la distribution de fourrages complémentaires au champ », avertit Nick. Objectif : ne pas gaspiller d’herbe tout en motivant suffisamment les vaches à aller à la traite, surtout lorsqu’elles arrivent en fin de lactation. « Nous avons été surpris par la rapidité d’adaptation des animaux. Il n’y a pas eu à intervenir physiquement pour qu’ils comprennent. »

Attirer les jeunes générations L’Automatic milking rotary est assez souple d’utilisation : il est toujours possible de passer à une traite "semi-volontaire" en conduisant des lots de vaches jusqu’au roto si besoin. L’Amr est capable de traire près de 90 bêtes à l’heure et d’assurer plus de 1.600 traites par jour. Grâce à cet outil, les grands troupeaux peuvent réaliser des économies d’échelle

© TERRE-NET MÉDIA

En France

Pour que le robot de traite soit rentable, il faut viser une production d’environ 2.000 l par jour et par stalle.

!des revenus complémentaires dégagés par d’autres activités de production (diversification) et par l’amélioration des performances de l’élevage (meilleur suivi des animaux, hausse de la production par vache), de l’ordre de 0,02 €/l, soit 13.000 €/an dans le cas étudié. Ainsi, dans notre simulation, l’installation d’un robot de traite induit une baisse de revenu brut de 9.800 € (13.000 + 7.200 – 24.000 – 6.000), qui se traduit concrètement par une moindre capacité d’autofinancement des prochains investissements et des prélèvements privés plus faibles. ● FRÉDÉRIC HÉNIN

comparé aux robots de traite en box. Sur leurs quatre fermes laitières, les Dornauf emploient 14 salariés. Selon Chris, l’Amr pourrait s’avérer une bonne solution pour les fermes familiales qui ne veulent pas employer de la maind’œuvre extérieure. « Une personne seule peut facilement gérer un troupeau de 600 vaches le temps d’un week-end », assure-t-il. Les Dornauf voient la robotique comme une solution d’avenir pour l’industrie laitière australienne. « Je n’imagine pas la génération de nos enfants se lever à quatre heure du matin pour traire jusqu’au soir, alors qu’ils peuvent plus facilement qu’autrefois s’orienter vers un autre métier », fait remarquer le père. « Dans le contexte actuel de vieillissement de la population agricole, la robotisation de l’agriculture devrait inciter les jeunes à s’installer et aider à recruter et conserver des salariés qualifiés », complète son fils. ●

La ferme Gala en chiffres - 250 vaches laitières en 2012. - Objectif : atteindre 500 à 600 vaches. - 8.500 kg de lait/VL. - 200 ha de pâturage. - 2,5 t de concentré/VL.

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Février 2015

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INFLEXION

La valeur ajoutée est à vous

L‘autochargeuse en Cuma est facturée à l’heure et au nombre de remorques déposées au silo.

Récolter la luzerne à moindres frais

© TERRE-NET MÉDIA

Cuma ensilage

Plus souple et rapide à réaliser que le foin, l’ensilage de luzerne s’avère une technique de conservation moins onéreuse que l’enrubannage. Sur de petites surfaces, la remorque autochargeuse en Cuma fait ses preuves. PAR ROBIN VERGONJEANNE // rvergonjeanne@terre-net-media.fr

Autochargeuse avec chauffeur L’exploitation du Bel Hêtre compte 9 ha de luzerne. A terme, l’éleveur souhaite doubler cette surface et supprimer le pâturage. En effet, ses prairies produisent deux fois moins de fourrage (6-7 tMS/ha) que la luzerne (13 tMS/ha en quatre coupes), dont le rendement est proche d’un maïs à 15 tMS/ha de moyenne, voire moins les années sèches. Si cultiver de la luzerne reste une pratique accessible, la récolte et la conservation sont plus difficiles à maîtriser. L’ensilage de luzerne avec une remorque autochargeuse semble attirer de plus en plus d’adeptes auprès des Cuma, de nombreux éleveurs cherchant aussi à valo16

Terre-net Magazine I Février 2015

riser l’herbe et les couverts fourragers. « L’adhérent peut utiliser le matériel de la Cuma avec son propre tracteur, ou en prestation complète avec chauffeur, précise Séverine Bourrin de la Frcuma Ouest. Une bonne solution pour économiser sur les coûts de main-d’œuvre est de s’organiser entre adhérents pour effectuer l’ensemble des chantiers d’ensilage collectivement. » Certains s’équipent en individuel, notamment ceux pratiquant l’affouragement en vert. « Notre autochargeuse Claas de 40 m3 tourne une bonne partie de l’année, de mimars à novembre, avec tracteur et chauffeur, témoigne Martial Beasse, président de l’Inter-Cuma Haute Vilaine (Ille-et-Vilaine). La qualité de coupe et le débit de chantier sont suffisants pour les surfaces de moins de 10 ha. » Dès le mois de mai, pour la première coupe, Gonzague Jouzel fait appel à la Cuma avec chauffeur pour faucher à plat et récolter l’ensilage deux à trois jours plus tard.

Cette prestation complète lui coûte 85 €/h d’autochargeuse, auxquels il faut ajouter 83 € par remorque livrée. « C’est le même tarif que pour l’ensileuse automotrice, mais je pense que 60 € par remorque seraient un peu plus raisonnables. » L’éleveur s’occupe lui-même du préfanage et de la confection du silo. « Avec l’autochargeuse, on est un peu plus autonome qu’avec l’ensileuse, souvent moins disponible. » Le débit de l’autochargeuse, de l’ordre de 3 à 4 ha/h selon le volume et l’éloignement des parcelles, permet de boucler le chantier d’ensilage dans la demi-journée.

© TERRE-NET MÉDIA

«F

aire du foin de luzerne est trop risqué en Bretagne. Je cultive cette plante depuis huit ans et je n’en ai fait que deux fois. Je préfère ensiler les deux premières coupes et enrubanner les deux suivantes », raconte Gonzague Jouzel, éleveur de 90 vaches laitières à Piré-sur-Seiche, à l’est de Rennes.

Gonzague Jouzel ensile deux coupes de 9 ha de luzerne avec une autochargeuse, qu’il recouvre par la suite de drèches de blé.


INFLEXION « La luzerne ne me pose pas trop de problèmes en termes d’organisation du travail, même si les récoltes peuvent intervenir en période de moisson ou d’ensilage de maïs. » Néanmoins, devoir bâcher et débâcher le silo entre chaque coupe est fastidieux.

Ensilage automotrice

Enrubannage monoballe

Foin

Coût récolté et stocké hors main-d’œuvre

199 €/ha 44 €/tMS

234 €/ha 52 €/tMS

167 €/ha 37 €/tMS

Temps de travail

2,2 h/ha

4,3 h/ha

3,3 h/ha

Source : Fédération des Cuma de l’Ouest

Drêches de blé Avant la récolte, Gonzague Jouzel commande un camion de drêches de brasserie ou de fibres de blé, issues de la fabrication d’éthanol qu’il dispose sur chaque coupe afin de tasser la luzerne et d’améliorer la conservation. Certains éleveurs préfèrent étaler la luzerne en sandwich entre deux couches d’ensilage d’herbe (assez sec en dessous et plus humide par-dessus). La valeur alimentaire prime sur le rendement. « Dans notre secteur, il est préconisé d’espacer chaque coupe de 42 jours environ. Mais cela me paraît beaucoup trop long. Je préfère n’attendre que 30 à 35 jours car mieux vaut, selon moi, faucher trop tôt que trop tard. » Pour que les plantes puissent reconstituer leurs réserves, il est conseillé de laisser fleurir au moins 10 % des bourgeons sur l’une des dernières coupes. Mais

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Coûts indicatifs des chantiers de récolte de luzerne

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Gonzague Jouzel n’est pas convaincu. Il estime que cette pratique dégrade trop à la qualité du fourrage : « Je vise des coupes homogènes et riches en matière azotée, même si cela affecte légèrement la pérennité du champ de luzerne. » L’éleveur n’ajoute pas de graminées (dactyle ou brome) au semis pour limiter l’hétérogénéité entre les coupes, mais introduit 3 kg de semences de trèfle afin de couvrir les zones plus humides et tassées.

Ensiler très sec Gonzague Jouzel ensile sa luzerne lorsqu’elle est très sèche, entre 50 et 65 % de matière sèche, quitte à perdre quelques feuilles, riches en protéines. « Elle se conserve mieux ainsi. Je ne mets pas de

conservateur car plus la luzerne est sèche, moins celui-ci me semble efficace. » Afin de ne pas abîmer trop de feuilles, il est recommandé de faner le matin avant que la rosée ne s’évapore. « Il y en a beaucoup par chez nous et souvent jusqu’à midi. Alors je fane une fois et j’andaine à J+2, en milieu de journée pour ne pas enfermer trop d’eau dans l’andain. D’autant que la luzerne humide a tendance à se plaquer au sol. Il faut alors gratter fort avec le pick-up de l’autochargeuse, ce qui augmente le risque de remonter des cailloux, voire de la terre. » Gonzague Jonzel choisit d’enrubanner les 3e et 4e coupes. « La luzerne se conserve très bien en enrubannage. Toutefois, il faut éviter les machines qui déposent la botte sur le flanc, sinon elle pourrait rouler et se perforer. Et ne pas lésiner sur le plastique. » ●


EN AVANT MARGE

Les clés pour vous positionner

Etudes Inra et Ademe

Des pistes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre L’agriculture française est responsable de 20 % des émissions nationales de gaz à effet de serre (Ges) ; lesquelles proviennent, contre toute attente, à plus de 74 % du sol. Des travaux de l’Inra et de l’Ademe proposent différents scénarios afin de diminuer la production de CO 2 et de NO 2 et de stocker du carbone atmosphérique dans la terre. Ces derniers reposent sur des pratiques plus écologiques sans remettre en question l’utilisation de matériels performants. PAR FRÉDÉRIC HÉNIN // fhenin@terre-net-media.fr

L

e changement climatique et les émissions de gaz à effet de serre (Ges) sont au programme des négociations internationales au même titre que la défense, la sécurité ou la croissance économique.

Six scénarios possibles La réduction des gaz à effet de serre fait partie des défis que l’agriculture mondiale doit relever en plus de nourrir 9 milliards d’Hommes, de produire de l’énergie et d’élaborer de nouveaux matériaux. Au niveau mondial, les émissions de Ges par l’agriculture représentent 24 % de la production totale de la planète, contre 20 % en France. En revanche, en raison de surfaces agricoles substantielles, elles sont deux fois plus élevées sur notre territoire que dans les autres pays européens. Toutefois, la production d’électricité d’origine nucléaire y fait reculer proportionnellement les autres sources et accroît par conséquent la part de l’agriculture. Alors qu’en Allemagne, la combustion de charbon et les quantités massives de gaz relâchées dans l’atmosphère atténuent de la même façon les contributions agricoles. Six travaux expérimentaux réalisés par l’Inra et l’Ademe, repris par le centre d’études et de prospective du ministère 18

Terre-net Magazine I Février 2015

Les techniques culturales superficielles, ici le semis direct, favorisent le stockage du carbone dans le sol.

de l’Agriculture, proposent différents scénarios pour diminuer de 10 à 65 % les émissions de Ges par rapport à leur niveau de 2005. Certains d’entre eux s’inscrivent dans la continuité des efforts déjà entrepris tandis que d’autres sont en rupture totale avec les pratiques agricoles actuelles. Comme 74 % de ces gaz sont émis par les sols et les fermentations entériques (avec du NO2 au pouvoir de réchauffement 298 fois supérieur au CO2), ces scénarios s’appuient sur l’adoption de pratiques agronomiques adéquates et non pas, comme le laisse entendre l’opinion publique, sur des actions visant à maîtriser les déjections animales ou à réduire la consommation d’énergie. Autrement dit, il n’est pas question d’arrêter d’utiliser des matériels agricoles. En France, une baisse de 12 % des émissions de Ges serait possible par le simple

déploiement de techniques appropriées, sans remettre en cause le modèle agricole et la vocation exportatrice de notre pays.

Changement de paradigme Une diminution de 20 % de ces mêmes émissions suppose, selon l’Ademe, de recourir à l’agro-écologie et de convertir 20 % de la surface agricole à l’agriculture biologique. Avec moins d’animaux dans les exploitations, la consommation de soja serait plus faible. Mais ce scénario ferait baisser la consommation d’engrais azotés de 22 % et les rendements de céréales. Des scénarios "plus volontaristes", envisageant une réduction de 50 et 60 % des émissions de Ges d’ici 2030, obligeraient l’agriculture à changer de paradigme en donnant la priorité à l’autonomie complète des exploitations agricoles. Les

© TERRE-NET MÉDIA

En décembre prochain, la France sera l’hôte de la 21e conférence sur le climat, baptisée "Paris Climat 2015", qui rassemblera les représentants des 195 états membres de l’Onu. Avec comme seul mot d’ordre : trouver un accord pour limiter la hausse globale de la température de la planète en deçà de 2°C en 2100.


EN AVANT MARGE surfaces pâturées augmenteraient alors au détriment des grandes cultures.

labour des parcelles tous les cinq ans favorisent aussi le stockage du carbone sans générer de frais particuliers, selon les études du ministère de l’Agriculture.

Cependant, la France devrait renoncer à sa vocation exportatrice et à celle de terre d’élevages nourris avec des En revanche, si les cultures intermématières premières agricoles. Enfin, diaires fixent massivement le carbone les consommateurs atmosphérique, leur imseraient contraints plantation est onéreuse. “L’un des défis que d’adopter de nouD’où l’importance d’alvelles habitudes ali- l’agriculture mondiale louer des aides publiques mentaires et, en parspécifiques pour les doit relever„ ticulier, de réduire rendre plus attractives le gaspillage et de auprès des agriculteurs. consommer moins de produits carnés au profit des protéines végétales. Au total, en cumulant les effets de toutes les pratiques agricoles écologiques disponibles, il serait possible d’atténuer les 32 Mt équivalent CO2 émissions de Ges d’origine agricole de en moins chaque année 32 Mt équivalent CO2 chaque année. Prises individuellement, certaines actions sont plus efficaces que d’autres pour limiter les émissions de Ges. Certaines pratiques contribuent même à stocker du carbone dans le sol et réduiraient les charges des exploitants. Citons, par exemple, les prairies de légumineuses ou la fertilisation organique. Le travail du sol superficiel et le

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C’est le prix de la tonne de carbone en équivalent CO2 sur les marchés des matières premières (les hydrocarbures entre autres) qui déterminerait le potentiel de réduction des émissions de Ges. A 40 € la tonne, celui-ci est de 12 %. Autrement dit, le prix de la tonne de CO2 ne serait pas suffisamment incitatif pour encourager les pratiques agricoles écologiques, coûteuses

0% *

à mettre en place d’autant qu’elles exigent souvent des matériels agricoles spécifiques. A 90 € la tonne, l’éventail des actions envisageables, pour diminuer de 20 % ou plus les émissions de Ges, serait beaucoup plus étendu. Au-delà, le prix de la tonne de carbone en équivalent CO2 pourrait conduire à une refonte totale des modèles de production et de consommation puisque les intrants seraient très chers à l’achat. L’ensemble de ces scénarios constitue des pistes de recherche essentielles. Toutefois, ils ne mesurent pas les difficultés qui pourraient surgir lors de leur mise en œuvre. Ils reposent sur un parc de matériels adapté sans néanmoins remettre en question la nécessité d’être équipé de machines performantes, consommant davantage d’hydrocarbures renouvelables. ●

Sur le web Pour tout savoir sur le changement climatique et l’impact des pratiques agricoles dans ce domaine :

www.terre-net.fr/ mag/43climat

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PERFORMANCE PRODUCTION Vos challenges techniques

Gestion du parc matériel

Valoriser l’augmentation de puissance et de largeur Diverses clés d’optimisation des coûts de mécanisation existent : vieillissement du parc, achat d’occasions… L’une des mieux adaptées en grandes cultures est l’utilisation intensive du matériel : faire plus d’heures pour l’amortir plus vite, travailler des surfaces plus importantes grâce à des prestations ou à l’achat en copropriété. PAR MATHILDE CARPENTIER // mcarpentier@terre-net-media.fr

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De 8 à 4 h pour 1 ha de blé « Il y a 20 ans, l’agriculteur consacrait environ 8 h à un hectare de blé. Aujourd’hui, ce sont plutôt 5 h et on se rapproche de 4 h. » Un avantage indéniable pour le producteur, par exemple à la moisson, surtout quand la météo laisse peu de marges de manœuvre comme l’an dernier. Mais qui coûte souvent très cher.

Imaginer le pire pour être prêt quoiqu’il arrive : un conseil utile pour éviter les mauvaises surprises quand on partage du matériel, notamment en cas de souci d’organisation, d’accident ou de négligence.

le partage de machines ou d’outils, c’est le facteur humain. Chacun doit être conscient qu’il n’y trouvera son compte que si ce paramètre n’a pas été négligé. »

Loïc Dupuit, responsable équipe conseil au Imaginer le pire pour être prêt quoiqu’il cabinet d’expertise comptable Baudelocque, arrive : décisions partagées d’investisseconfirme que « la plupart des entreprises agri- ment, travail en équipe, organisation et coles sont plutôt suréquipées. Mais, le contexte planification des chantiers, répartition des économique diffère d’une ferme à l’autre et tâches (conduite, entretien, réparations, quand certains augmentent leurs coûts de carburant, etc.), gestion des conséquences mécanisation, d’autres les font baisser. Les des négligences (responsabilité, sanctions, écarts entre les exploitations ayant le même règlement des litiges), des pannes, des aléas climatiques (écarts de type de production n’ont “La fiscalité n’a rendement si un orage surjamais été aussi importants ». entre deux usages de pas sa place dans vient la moissonneuse-batteuse). Ainsi, souvent, pour générer des économies et valoriser la réflexion„ « En cas de dégât sur la l’investissement, l’agrandisvis de la moissonneuse, illustre le responsement du parc matériel doit s’accompagner d’une hausse des surfaces, ou de la création sable, comment sont gérées les répercusd’une nouvelle activité, comme un atelier sions de l’immobilisation de la machine ? légumes, gourmand en équipement. L’achat Après s’être posé toutes ces questions, l’ascommun est souvent le passage obligé pour pect juridique peut être examiné mais ce intensifier l’utilisation du matériel. De nom- n’est alors plus qu’une formalité. » breuses formes de regroupement existent : copropriété, Cuma… « Toutefois, prévient Les raisons d’agrandir le parc matériel Jean-Marie Lett, ce qui importe le plus dans peuvent être diverses : amélioration du 20

Terre-net Magazine I Février 2015

confort du conducteur, réduction du temps passé au volant, accès aux dernières innovations technologiques ou qualité du travail effectué. La présence de cultures industrielles et la configuration du parcellaire peuvent aussi entrer en ligne de compte. « Ce qui prévaut, intervient Loïc Dupuit, c’est que les décisions prises soient cohérentes avec les motivations. Par exemple, il est difficile, avec des engins plus larges, de réduire à la fois le temps passé au volant et les frais relatifs. »

L’humain au cœur de la réflexion La gestion du parc matériel commence par un diagnostic des coûts de mécanisation, qui nécessite de connaître la date d’achat, l’itinéraire cultural, le temps de travail, la puissance développée à l’hectare… Le résultat par culture ou par équipement permet d’estimer si celui-ci est sur ou sous-dimensionné. « Par contre, avertit Jean-Marie Lett, la fiscalité n’a pas sa place dans la réflexion concernant le renouvellement du matériel. Certes le remplacement d’une machine fiscalement amortie va

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n termes d’équipement des exploitations de grandes cultures, la tendance est à l’augmentation de la puissance du matériel et de la largeur de travail. Pour Jean-Marie Lett, responsable du service conseil au Cder de la Marne, centre de gestion rayonnant aussi sur la Picardie et l’Ile-de-France, « le phénomène d’agrandissement du parc matériel vient plus de la volonté de diminuer le temps de travail et d’en améliorer la qualité, que d’une extension des surfaces à travailler ».


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PERFORMANCE PRODUCTION Pour Jean-Marie Lett, responsable du Cder de la Marne, « l’agrandissement du parc matériel tient plus de la volonté de réduire le temps de travail et d’en améliorer la qualité, que d’une extension des surfaces à travailler ».

limiter les prélèvements fiscaux et sociaux. Pour autant, l’optimisation de ces prélèvements ne doit pas prendre le pas sur la stratégie d’équipement. D’autres outils sont dédiés à cela, comme la durée de l’exercice, la Dpa ou encore le régime fiscal : IR ou IS. »

Levier de réduction des coûts de production « L’acquisition d’un matériel va générer de nouvelles charges fiscales, mais celles-ci sont positionnées sur les exercices futurs. Or, du fait de la volatilité actuelle des prix des matières premières agricoles et des intrants, et des aléas climatiques, difficile de prévoir le niveau de revenu des exercices ultérieurs ! De plus, s’ensuivent des remboursements d’emprunts qui handicaperont la trésorerie des années à venir si celles-ci sont mauvaises. » Une décision d’achat se prend d’ailleurs idéalement dans le cadre d’un plan d’investissement plurian-

nuel. Par contre, le niveau de revenu au moment de l’achat peut impacter le mode de financement et déterminer la part d’autofinancement et le montant de l’emprunt.

sation. Pour des productions identiques, dans une même région, un quart des exploitations se situent entre 509 et 691 €/ha, tandis qu’un autre quart présente des coûts compris entre 189 et 354 €/ha, et ce avec des rendements quasiment identiques. » Ces dernières semblent mieux armées pour faire face à la volatilité… ●

De tous les objectifs cités, il ne faut pas oublier, et c’est peut-être le plus décisif, que l’optimisation de son parc matériel, si elle aboutit à une diminution des charges de mécanisation, est Comparaison entre l’achat individuel un levier majeur de baisse et collectif d’une moissonneuse des coûts de production. Deux exploitants, chacun propriétaire d’une moissonneuse-batteuse, « En Champagne crayeuse, détaillent les conseillers, pour des exploitations non diversifiées avec un assolement classique (céréales, oléoprotéagineux, betteraves, luzerne), le coût de mécanisation représente 440 €/ha en moyenne, soit plus de 40 % des charges de structure (1.019 €/ha). Sur ces 440 €, les amortissements, qui reflètent les choix d’investissement du chef d’entreprise, s’élèvent à 200 €/ha. Plus surprenante, la dispersion de ces frais de mécani-

hésitent entre renouveler individuellement leur machine ou en acheter une en commun. Renouvellement individuel Expl 1 Surface à moissonner Type d’achat Performance

Expl 2

Renouvellement collectif Chantier commun 1+2

250 ha

320 ha

570 ha

MB 220 ch 5,5 m

MB 280 ch 6 m

MB 380 ch 9 m

2 ha/h

2,5 ha/h

4 ha/h

Coût achat

140.000 €

190.000 €

270.000 €

Nb h/an

125 h/an

130 h/an

140 h/an

Charges fixes/h

105 €

149 €

200 €

Charges variables/h

52 €

65 €

85 €

Coût total/h

157 €

214 €

285 €

Coût/ha

78 €

85 €

71 €

Source : Cder de la Marne

Au-delà du gain sur le coût de mécanisation, le choix de l’achat et du chantier commun permet une réduction du temps de travail.


PLEINS PHARES Spécial Sima 2015

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Terre-net Magazine I Février 2015


PLEINS PHARES

Coups de cœur

Les superstars du Sima 2015 PAR PIERRE CRIADO ET MATTHIEU FREULON // pcriado@terre-net-media.fr // mfreulon@terre-net-media.fr

L

ever de rideau dans quelques jours pour le Sima 2015. Découvrez, dans les pages qui suivent, les stars de cette édition et les coups de cœur de la rédaction. Sous les projecteurs, peu de "concept cars", la majorité des innovations sont dès à présent disponibles, à l’image des tracteurs Kubota M7 170 ou "Mister T" Valtra. D’autres, comme le Fendt 1000, le système d’attelage automatique tracteur-outil John Deere ou l’Axmat Axis de Kuhn, dignes des plus grandes célébrités hollywoodiennes, se feront désirer plus longtemps : il faudra attendre le printemps 2016 pour pouvoir les admirer dans les exploitations françaises. Enfin, plusieurs matériels sont absents de nos colonnes, certains constructeurs préférant garder l’avant-première pour le Sima. Nous respectons leur choix. Néanmoins, rendezvous le 22 février sur www.terre-net.fr, ou sur notre appli mobile, pour en savoir plus. Ça vaut le détour.

A ne surtout pas manquer Nouveautés tracteurs p. 24 à 31 Fendt 1000, Valtra T, T8 SmartTrax, Kubota M7

Nouvelles technologies p. 32-33 Ça devient royal en cabine

Epandeurs d’agriculture de "surprécision" p. 36 Argus, Axmat, X50

Pulvérisateurs p. 38-39 À la goutte prêt

Presses p. 40 Ne vous arrêtez que pour faire le plein

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Février 2015

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PLEINS PHARES Spécial Sima 2015

Parts de marché tracteurs 2014

Bouleversement de l’ordre établi ! Dans un marché très compliqué, certains tractoristes dégringolent quand d’autres progressent. 2014 est une année vraiment particulière. Fendt frôle les 11 % de parts de marché et Kubota gagne 2,6 points.

© TERRE-NET MÉDIA // Source

: Terre-net Média

PAR PIERRE CRIADO // pcriado@terre-net-media.fr

Deux très belles progressions en 2014 : celle de Fendt à 10,7 % (+ 1,1) et celle de Kubota à 6,5 % (+ 2,6).

Agco en tête Côté parts de marché des tractoristes, les cartes sont totalement redistribuées, ce à tous les niveaux du classement, selon les estimations de la rédaction de Terre-net Média. En seulement une année, Kubota enregistre une hausse de 2,6 points. Le Japonais profite sans aucun doute de la bonne santé du marché des tracteurs spécialisés (+ 5 % en moyenne), seul segment qui progresse (quand le marché du tracteur standard affiche une baisse de 28 %). Il estime même qu’il dépasse 20 % de parts de marché (Pdm) sur les 24

Terre-net Magazine I Février 2015

modèles de moins de 100 ch. Avec un réseau de distribution d’une centaine de concessionnaires et l’arrivée d’un tracteur M7 de 170 ch produit en France (voir p. 26), l’année 2015 s’annonce sous les meilleurs auspices pour Kubota. D’est en ouest, Agco (Massey Ferguson, Fendt, Valtra, Challenger) réalise lui aussi une véritable performance en gagnant environ 2 points avec l’ensemble de ses marques. Avec 27,3 % de Pdm, c’est aujourd’hui le premier groupe à commercialiser des tracteurs en France, soit plus d’un tracteur sur quatre. Une progression qui s’explique par une bonne conjoncture pour les marques Massey Ferguson, Fendt et Valtra. Agco dispose d’un point d’avance sur Cnh (26,3 % de Pdm avec Case IH et New Holland).

Haut de gamme en force Les performances de Massey Ferguson continuent d’augmenter. Avec 11,2 points, la firme monte sur la troisième marche du podium. Fendt connaît pour la 2e année

© TERRE-NET MÉDIA

A

vec un marché d’environ 27.865 tracteurs en 2014 (de plus de 50 ch de type standard, spécialisé, à chenilles et articulé), c’est un peu la catastrophe pour les constructeurs. Par rapport à 2013, quasiment 10.000 machines de moins ont été immatriculées. Toutefois, le marché revient sur des niveaux plus proches de la moyenne décennale (environ 30.000 immatriculations par an).

Ces parts de marché estimées correspondent au marché du tracteur comparable (deux et quatre roues motrices, standard et spécialisé). Autres tractoristes : Lindner, Antonio Carraro, Goldini, Zétor, Jcb, Challenger, etc.

consécutive un bel essor à 10,7 % de parts de marché. Impressionnant car, en 2012, le constructeur bavarois était encore bien loin de la barre symbolique des 10 % (Pdm de Fendt en 2012 : 8,2 %). Claas, quant à lui, perd 1,5 point. Différents problèmes d’ordre industriel ont retardé les livraisons des gammes de 4 cylindres du tracto-


PLEINS PHARES

Et John Deere ? Les Pdm de la firme américaine, toujours en tête de classement, diminuent de 1,7 point cette année, et descendent en dessous de 20 % (d’après nos estimations, la dernière fois qu’elles étaient inférieures à 20 % remonte à 2009). Une baisse d’activité qui s’explique, en partie, par quelques problèmes de livraison sur les tracteurs de type élevage et par l’arrêt des investissements des agriculteurs dans le secteur des grandes cultures. Le modèle le plus vendu en France en 2014 reste le JD 6150R. ●

Avec 27.865 tracteurs immatriculés en France en 2014, la tendance se confirme : le marché recule de 25 %. Après deux années très porteuses, il semble revenir à des niveaux proches de la moyenne des 10 dernières années (environ 30.000 immatriculations par an). Dans le détail, les tracteurs de 50 à 99 ch accusent la plus forte régression : - 37,31 % par rapport à l’an passé.

Les engins de 150 à 199 ch subissent, eux aussi, un important repli : - 31,92 %. A l’inverse, la tendance est au beau fixe pour les modèles de plus de 300 ch, avec une augmentation des immatriculations de 9 % ainsi que, dans une moindre mesure, pour ceux de 250 à 299 ch (+ 2,07 %). Le marché des tracteurs spécialisés vignes et vergers est également en croissance (+ 5 %).

Composition détaillée du marché français du tracteur agricole en 2014 42,90 %

23,70 %

: Terre-net Média

Case IH perd aussi du terrain et passe sous la barre des 10 %. Son cousin italien New Holland maintient le cap à 17 % de Pdm.

Progression des 300 ch

18,90 % 10 % 1,30 % 1-49 ch

50-99 ch

100-149 ch

150-199 ch

200-249 ch

1,80 %

1,25 %

250-299 ch

300 ch et +

Puissance

une offre de marque Attelages

Ventilateurs à pales réversibles

Freinage pneumatiqu pneumatique

Chenilles

Crochet ramasseur

Relevages et prises de force avant

HB s.a.r.l. - T : 01.64.70.51.41 - F : 01.64.70.51.42 - E : hb.sarl@orange.fr - www.h-b.fr

© TERRE-NET MÉDIA // Source

riste. Entraînant, de ce fait, une diminution des volumes commercialisés sur le segment de marché qui représente le plus d’investissements. Le groupe compte, d’après nos estimations, 11 % de Pdm sur 2014.


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Tracteur Kubota M7 K-VT

Passage à la puissance supérieure L’entrée en commercialisation des Kubota M7 sera l’un des temps forts du machinisme agricole en 2015. PAR PIERRE CRIADO // pcriado@terre-net-media.fr

A

Avec un poids à vide de plus de 6 t et des puissances allant de 130 à 170 ch, les M7 sont les tracteurs les plus imposants de l’histoire de Kubota.

vec cette nouvelle gamme de 130 à 170 ch, Kubota met le pieds dans le segment de puissance qui représente le plus de ventes de tracteurs en France. 2015 s’engage donc bien pour le Japonais, surtout après sa belle progression sur le marché français en 2014 (lire p. 24-25).

Large pour un 4 cylindres

Monolevier de série A disposition du chauffeur, quel que soit le niveau d’équipement choisi, un monolevier commun qui pilote la transmission, la position du relevage, l’utilisation de l’inverseur et deux distributeurs. Un interrupteur permet d’activer le régulateur de vitesse. Même si, visuellement, il semble de conception sommaire, sa prise en main est facile et ergonomique. Le M7 s’offre une boîte Powershift 24 x 24 (version Acces et Premium) avec la possibilité, sur les trois modèles, d’avoir 26

Terre-net Magazine I Février 2015

des vitesses lentes et même une transmission à variation continue nommée K-VT, d’origine ZF. Celle-ci se structure autour de deux gammes mécaniques et s’utilise comme toutes les transmissions : à la pédale ou au joystick. Elle dispose d’un mode champ et d’un mode route.

Que demander de plus ? Enfin, ce qui est surtout très intéressant, c’est l’ordinateur de bord. Avec le rachat de Kverneland, le tractoriste japonais a équipé ce tracteur de la console Isobus Iso Match Tellus, qui devient le K Monitor. Ce dernier intègre la gestion des paramètres de la machine, de la sensibilité de l’inverseur à la position du relevage, en passant par l’hydraulique et les temporisations. Tout cela en conservant ce qui a fait le succès du terminal chez Kverneland :

un grand écran tactile, couleur, très intuitif, Isobus et surtout développé pour la commande d’outils. Que demander de plus ? Concernant les tarifs, comptez environ 90.000 € HT pour un M7-131 de 130 ch en entrée de gamme, à 130.000 € HT pour un M7-171 de 170 ch Isobus à variation continue. Les M7, présentés pour la première fois en France au Sima, seront commercialisés sur le marché national dans l’année. ●

Sur le web Les M7 Kubota, en vidéo, sur

www.terre-net.fr/mag/43kubota

Le M7 en chiffres Finition/Déclinaison Transmission

Acces

6 gammes robotisées à 4 rapports sous charge (24 AV et 24 AR)

Hydraulique

80 l/min centre ouvert

Nombre de distributeurs

4 (mécanique)

Vitesse Pto AR Vitesse Pto AV Pneumatiques

Premium

Premium K-VT Transmission Cvt ZF à 2 gammes mécaniques

110 l/min Load Sensing 5 (électrohydraulique) 540/540 E/1.000/1.000 E 1.000 540/65R28 650/65R38

Source : Kubota

Que dire de la conception ? L’empattement de l’engin, supérieur à 2,70 m, est l’un des plus larges du marché des 4 cylindres. La machine pèse un peu plus de 6 t avec près de 60 % du poids sur l’arrière. Le relevage peut soulever 9 t à l’arrière et 3,5 t à l’avant. Direction maintenant la cabine, toujours aussi spacieuse. En matière de dimensions, elle reprend les mêmes bases que les Mgx 110 et 135. L’utilisateur a le choix entre trois finitions : Premium K-VT, Premium ou Acces en entrée de gamme.

© KUBOTA

Trois modèles seront disponibles : le M7 131 de 130 ch, le M7 151 de 150 ch et le M7 171 de 170 ch. Sous le capot, un gros moteur Kubota 4 cylindres de 6,3 l, qui respecte les normes moteurs Tier 4 final grâce à l’intégration d’un filtre à particules et d’un système Scr à AdBlue. A quand le 6 cylindres ?



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Valtra série T

Une belle gueule mais pas que ! Sur le stand Valtra, une nouveauté va attirer votre regard : le tracteur série T. Cabine repensée, gestion de transmission inédite et moteur Stage IV... "Mister T", comme on le surnomme en interne chez le constructeur, vaut le détour. PAR MATTHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr

Du look extérieur au poste de conduite, en passant par les organes de puissance, le Finlandais est parti d’une feuille blanche pour concevoir cette 4e génération de série T.

Une Powershift proche d’une Cvt Les tracteurs de la série T se déclinent en trois versions : Active, Versu et Direct (voir tableau). A partir du mois de septembre, la finition HiTech viendra compléter l’offre. La version Active constitue la nouvelle entrée de gamme Valtra et est assortie d’une commande mécanique de l’hydraulique. Les trois finitions sont équipées du nouvel accoudoir Valtra Arm, muni du levier de contrôle de la transmission DriveStick. Associé à la transmission Powershift Versu, ce dernier permet de passer les gammes par simple impulsion : plus besoin de débrayer le tracteur, même pour s’arrêter. Un mode automatique est également disponible. Autre innovation : la fonction Hill Hold maintient le tracteur immobile en côte. Pour redémarrer, il suffit d’appuyer sur l’accélérateur. Grâce à ses automatismes, la Versu se conduit avec la même logique qu’une transmission à variation continue (Cvt) : la pédale d’accélérateur contrôle le régime moteur mais aussi la vitesse d’avancement. 28

Terre-net Magazine I Février 2015

© VALTRA

A commencer par le poste de conduite. La nouvelle cabine repose sur une architecture moins lourde que la précédente, mais tout aussi résistante. Elle est aussi plus large (+ 20 cm) et mieux insonorisée (70 dB selon le constructeur). Le champ de vision n’est pas en reste avec une surface vitrée dépassant 6 m² et un pot d’échappement positionné dans le prolongement du montant droit. En option : un toit vitré et le poste de conduite inversé TwinTrac.

Ainsi, la firme entend réduire la différence de confort entre une Cvt et une Powershift. Aujourd’hui, en France, un tracteur Valtra sur quatre est vendu avec une Cvt.

tion SigmaPower, qui procure une surpuissance de 15 ch (aux travaux à la prise de force ou au transport en gamme C ou D). Signalons que le Valtra T174 Eco, variante du T174, dispose de la fonction EcoPower : une cartographie moteur modifiée permettant au 6 cylindres de favoriser un régime moteur proche de 1.800 tr/min. Le T174 Eco fournit un couple maximum de 900 Nm. ●

Pas de Fap

Concernant le cœur de ce tracteur, on retrouve sans surprise les 6 cylindres Agco Sisu Power de 6,6 et 7,4 l. Ces derniers ont cependant évolué et respectent, sur Les chiffres clés des Valtra série T Stage IV cette génération, les T144 T154 T174 T194 T214 normes antipollution Stage IV (Tier 4 final). Cylindrée 6,6 l 7,4 l Ils possèdent un nou230 ch Puissance maximale 170 ch 180 ch 190 ch 210 ch (215 veau turbo, un cataly(sans boost) (155 ch) (165 ch) (175 ch) (195 ch) ch) seur Scr (AdBlue) et Couple maximal 680 Nm 740 Nm 780 Nm 870 Nm 910 Nm un catalyseur d’oxydation diesel, mais Finitions Active, Versu et Direct se passent de filtre à particules (Fap). Finitions

Le système de refroidissement et l’injection (2.000 bars) ont aussi été revus. Ces organes de puissance sont dotés de la fonc-

Transmission

Hydraulique Distributeurs Accoudoir

Active

Versu

Powershift Versu 30/30 (4 gammes de 5 rapports sous charge + 2 gammes rampantes) 2 modes de conduite : auto ou manuel

T234

250 ch (235 ch) 1.000 Nm Active et Versu

Direct

Variation continue Direct (4 gammes)

Circuit Load Sensing 115 l/min (ou 160 l/min en option) 4 mécaniques

5 électrohydrauliques (FingerTips)

ValtraArm

ValtraArm avec écran TT

Source : Valtra

L

a veille de l’ouverture de l’Eima en novembre dernier, la presse agricole européenne a pu découvrir la 4e génération de tracteurs Valtra série T (six modèles de 170 à 250 ch). Au premier coup d’œil, l’amélioration du design est indéniable. Et en s’approchant un peu plus, on s’aperçoit que le Finlandais a tout changé ou presque.



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T8 SmartTrax New Holland

Un ovni au Sima Première présentation en France pour ce spécimen New Holland, le T8 série SmartTrax. PAR PIERRE CRIADO // pcriado@terre-net-media.fr

i pneumatique, mi chenille… Voici le T8

avec un moteur Fpt Cursor 9, un train de pneumatiques grand diamètre à l’avant et un train de chenilles SmartTrax à l’arrière. Trois modèles seront disponibles, les plus gros de la gamme T8 (T8.380, T8.410, T8.435) avec des puissances allant de 382 à 435 ch (et surpuissance Epm). Cet ovni arrive des Etats-Unis et devrait se poser dans les plaines européennes en 2016. Il propose une alternative pour améliorer la traction et réduire la compaction des sols. En effet, la surface de contact d’une chenille SmartTrax de 24 pouces (600 mm de large) est 65 % plus grande que celle d’une monte de pneumatiques 710/75R42.

Différentes largeurs de châssis permettent un choix très étendu de voies de travail, entre

1.930 et 3.960 mm. Par exemple, le châssis standard peut recevoir des chenilles de 16 ou 18 pouces (400 ou 460 mm), quand le châssis large peut être muni des trains de 24 ou 30 pouces (610 à 760 mm). Du fait de leur conception, les tracteurs à deux chenilles ne peuvent pas être dotés de blocage de différentiel.

© NEW HOLLAND

MSmartTrax New Holland, un T8 Stage IV

A l’avant du tracteur, un train de pneumatiques grand diamètre ; à l’arrière, un train de chenilles SmartTrax.

New Holland explique que « pour les travaux en courbe, le système de direction limite la puissance transmise vers la chenille intérieure, qui est ainsi freinée ». D’une manière générale, la façon de conduire semble similaire à celle d’un tracteur standard. En rai-

son des chenilles, ces nouveaux T8 sont plus hauts. Afin de faciliter l’accès à la cabine, New Holland a revu l’emmarchement. Pour s’intégrer dans ce nouvel environnement, les réservoirs à carburant ont été modifiés. ●

Case IH

Un cœur plus sain pour les Puma Case IH présente une nouvelle génération de tracteurs Puma, son best-seller sur le marché français. La principale innovation se situe au niveau du moteur, conforme désormais aux normes Stage IV. PAR MATTHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr

es nouvelles motorisations des Puma res-

(Tier 4 final). Comme sur leurs grands frères Magnum, la marque a opté pour une solution HI-eScr (sans Egr ou Fap) : toute la dépollution se fait post-combustion par AdBlue. L’action du Scr est optimisée par l’augmentation du volume de la chambre de traitement et la montée en température des gaz d’échappement, grâce au volet à l’échappement et au catalyseur Doc.

Autres nouveautés : un toit de cabine aux lignes similaires à celles des Magnum et un pont avant améliorant la réactivité de la suspension (sur les châssis courts). Un système de gestion de fourrières prend désormais en compte la temporisation et la distance. Ces nouveaux tracteurs sont munis d’un dispositif de gestion de la puissance additionnelle en marche arrière (pour les utilisateurs de poste inversé) et d’un pack d’éclairage contenant jusqu’à 14 phares à Led et des sièges inédits. ●

L’occasion, pour Case IH, de réorganiser la gamme qui passe de Puma Gamme Stage IV 150 huit à six modèles (pas de successeur pour le Puissance 165 ch maximale Puma 130 ; l’actuel Puissance (avec 185 remplace les an190 ch boost) ciens 170 et 185). 30

Terre-net Magazine I Février 2015

Puma 165

Puma 185

Puma 200

Puma 220

Puma 240

180 ch

200 ch

220 ch

240 ch

260 ch

210 ch

225 ch

245 ch

260 ch

270 ch

© CASE IH

Lpectent les normes anti-pollution Stage IV

Assemblés dans l’usine du constructeur à SaintValentin (Autriche), les tracteurs Puma Stage 4 seront commercialisés à partir du second semestre 2015.


PLEINS PHARES

Fendt 1000 Vario

Une star qui se fait désirer C’est la star du Sima 2015 ! Le Fendt 1000 Vario suscite la curiosité. Nous savons encore peu de choses sur la plus puissante série de la marque, sauf qu’elle devrait atterrir dans les champs français début 2016. PAR PIERRE CRIADO // pcriado@terre-net-media.fr

380 à 500 ch

La gamme 1000 Vario se décline en quatre modèles allant de 380 à 500 ch : le 1038 Vario (380 ch), le 1042 (420 ch), le 1046 (460 ch) et le 1050 (500 ch). Sous le capot, un moteur Man de 12,4 l de cylindrée respectant les normes Stage IV.

400 l/min

Ce Fendt possède une cabine X5 S, dérivée des X5 des 800 et 900 mais adaptée aux dimensions imposantes de ce tracteur. Les portes sont élargies, tout comme les surfaces vitrées. Il y aura aussi plus d’espace et plus de rangements.

En termes d’équipements en revanche, peu d’informations filtrent. L’ordinateur de bord et le levier d’avancement des séries 800 et 900 devraient être conservés. Seul le pavé de commande de l’accoudoir évoluerait pour s’adapter aux nouvelles fonctionnalités. La cabine pourra être munie en option d’un poste inversé. Elle dispose de l’essuie-glace 350° des petits frères du 1000 Vario et d’un nouvel essuie-glace 250° sur la portière de droite.

© FENDT

Ce modèle affiche un poids de 14 t. Il se destine à deux marchés : l’Europe et les Etats-Unis. Pour le continent américain, le tracteur peut être livré dépouillé de relevage arrière et de prise de force. Les farmers travaillant majoritairement avec la puissance hydraulique, le 1000 Vario dispose d’un débit de 400 l/min grâce à deux pompes indépendantes à débit variable de 200 l/min. Pas plus de précisions, à l’heure actuelle, sur le fonctionnement de celles-ci, des brevets étant en cours d’obtention.

Cabine X5 S

Sous surveillance

2,35 m © TERRE-NET MÉDIA

TA 400, nouvelle Vario

Quel capot ! Ses courbes agressives en séduiront plus d’un. A noter également, des phares à Led et une caméra intégrée dans l’emblème Dieselross pour faciliter la visibilité sur l’avant de la machine.

Le secret de fonctionnement de cette nouvelle transmission à variation continue, développée en interne, est bien gardé. Seule indication : elle « a été perfectionnée au niveau du module de l’essieu arrièretransmission TA 400 pour transmettre une puissance maximale de 500 ch, précise le tractoriste. Elle possède un entraînement hydromécanique à puissance partagée ».

Ce tracteur peut être équipé à l’arrière de pneus de 2,35 m. Le jumelage et le triplage sont envisageables. Pour vous donner un ordre de grandeur, les pneumatiques à l’avant sont ceux d’un Fendt 700 Vario. Option Vario Grip disponible.

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PLEINS PHARES Spécial Sima 2015

Confort

Ça devient royal en cabine ! Pont avant suspendu, suspension hydraulique, siège pneumatique, écrans tactiles... Les évolutions techniques améliorent sans cesse le confort d’utilisation des automoteurs agricoles. « Et c’est pas fini ! » Restez au chaud, vous n’avez plus besoin de descendre du tracteur, ni de tourner la tête. PAR PIERRE CRIADO // pcriado@terre-net-media.fr

A

ujourd’hui, les voitures réalisent elles-mêmes leur créneau. Et bientôt, elles seront complétement autonomes. Le secteur agricole, lui, dispose depuis quelques années de l’autoguidage. Mais quel agriculteur n’a jamais rêvé de ne plus sortir de son tracteur pour atteler un outil ? Désormais, c’est possible. Chez John Deere, tout est automatique grâce à l’AutoConnect, un système d’attelage entièrement automatisé pour les couples tracteurs-outils. Le tracteur recule et attelle, sans aucune intervention du chauffeur, l’hydraulique, la prise électrique, l’Isobus, la prise de force de l’outil et le système de freinage. "Bluffant" !

différentes prises femelles (hydrauliques, Isobus et électriques) de l’outil (cf. photo 2).

Attelage automatique Ce dernier doit être équipé d’un module se plaçant sur la flèche (photo 3), comprenant la demi-sphère femelle pour accrocher la prise de force, la plaque de connexion des prises mâles ainsi que des centreurs qui ajustent le déplacement du tracteur. Sur ce module, un panneau incliné à carreaux noirs et blancs sert de

cible à la caméra située sur le toit du tracteur. L’AutoConnect se monte sur l’outil, sans aucune modification sur la flèche ou le circuit hydraulique. L’ensemble sert aussi de béquille au matériel attelé. Pour atteler l’ensemble, le chauffeur n’a qu’à reculer son tracteur approximativement dans l’axe. Arrivé à moins de 10 m de l’outil, il déclenche la manœuvre depuis sa console (photo 4). Et n’a plus qu’à attendre que l’engin se positionne correctement en marche arrière (AutoBackUp),

A voir, en vidéo sur www.terre-net.fr/ mag/43johndeere

C’est "bluffant" D’autres constructeurs ont déjà présenté des dispositifs facilitant cette opération, mais sans les automatiser à 100 %. Il fallait toujours descendre pour brancher la prise de force ou l’hydraulique.

(2)

Pour que ce ne soit plus le cas, John Deere a adapté le relevage arrière d’un tracteur, ajouté une caméra sur le toit et conçu un module indépendant à fixer sur l’outil.

(3)

Du côté du tracteur, le relevage arrière est doté d’un crochet télescopique (voir photo 1). La prise de force est munie d’une demi-sphère, qui contient une plaque où viennent se connecter les 32

(1)

Terre-net Magazine I Février 2015

(4)

© JOHN DEERE

La firme a travaillé sur un pulvérisateur et un matériel de travail du sol John Deere.


PLEINS PHARES de façon automatique, guidé par la caméra fixée à l’arrière du toit de la cabine, qui dirige la transmission et la direction.

Plus besoin de descendre du tracteur

Les Sima Innovation Awards 2015 ont récompensé 23 matériels agricoles. 2 médailles d’or, 3 d’argent et 18 citations ont été attribuées. Parmi ces distinctions, deux ont particulièrement retenu l’attention de la rédaction pour leur caractère innovant et technologique : le système AutoConnect de John Deere et l’affichage tête haute d’Agrotronix (cf. encadré p. 33). Retrouvez l’ensemble du palmarès sur

www.terre-net.fr/mag/43palmares

Une fois la flèche accrochée et relevée, le bras télescopique se rétracte, assurant le branchement puis le verrouillage de la prise de force et des autres prises.

et compatible Isobus pour l’AutoSetUp (préréglage automatique de l’outil). La commercialisation est envisagée en 2016.

L’AutoConnect a été développé sur un tracteur 6R, possédant un système de guidage AutoTrac et une transmission à variation continue pour l’AutoBackUp,

La technologie devrait être intégrée aux séries 7R et 8R, avec les mêmes fonctionnalités, et aux tracteurs plus basiques mais sans AutoBackUp ni AutoSetUp; John

Deere travaille pour étendre l’AutoConnect à d’autres matériels tels les semoirs, mais aussi à d’autres marques afin d’inclure notamment les bennes, les remorques autochargeuses et les tonnes à lisier, grâce à l’universalité de l’Isobus. ●

Affichage tête haute Le tableau de bord sur votre pare-brise Quand les voitures font leur créneau toute seule, les tracteurs attellent leur outil en autonomie… Avec la vision tête haute, le monde agricole prend une nouvelle fois de l’avance sur l’automobile.

© AGROTRONIX

A l’image des Google Glass, des écrans diffusent des informations dans l’axe de votre regard. Vous conduisez. Vous êtes concentré et regardez devant vous. D’abord développés pour l’aviation militaire, ces écrans font leur apparition dans l’automobile (sur les Peugeot 3008 par exemple) et sont situés dans le champ de vision des chauffeurs. Voilà à quoi pourra ressembler demain votre pare-brise de tracteur ou d’automoteur.

Ce projecteur est relié aux différents boîtiers de la cabine par le Bus Can, un système de technologie filaire qui assure le transfert des données des consoles sur le pare-brise. Celui-ci est recouvert d’un film transparent, qui diffuse la lumière émise par le projecteur. Grâce à la vision tête haute, l’utilisateur peut travailler et surveiller sa machine sans jamais se retourner, façon de parler…

Implantation cabine du produit Film de projection

Calculateur projecteur

Faisceau vidéo

Caméra

Prise ISOBUS auxiliaire

© TERRE-NET MÉDIA

Dans la même logique, Agrotronix lance une nouvelle interface homme/machine à vision tête haute qui projette, directement sur le pare-brise de l’automoteur via un pico projecteur Led ou laser, des informations sur le fonctionnement du dispositif de pulvérisation et d’épandage.

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Février 2015

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PLEINS PHARES Spécial Sima 2015

Gratter, retourner, découper : les outils pour 2015 Les Rebell contre-attaquent

Ce vibroculteur Franquet, destiné aux reprises de labour d’automne ou de printemps, est équipé de cinq rangées de dents vibrantes. A l’arrière une rotoherse de 400 mm de diamètre se charge du maintien de la profondeur de travail et de l’émiettement. Trois largeurs sont disponibles : 3, 6 et 9 m.

A découvrir au Sima : après les Rebell portés, la version semi-portée Rebell Classic T, déclinée en 5, 6 et 8 m de large (42, 50 et 62 disques de 510 mm). Travaillant de 2 à 12 cm, ce déchaumeur Köckerling peut reprendre un labour ou réaliser un lit de semence sur mulch.

© KÖCKERLING

© FRANQUET

Jusqu’à 20 cm de profondeur avec le Vibromax

C’est ce que propose le Vendéen Carré avec les Penterra (de 3 à 12 m). Portés, semi-portés et sur porte-outil, ils possèdent trois types de dents différentes, quatre types de socs, neuf rouleaux avec des espaces inter-dents de 125 à 175 mm. Prise de commande à partir du printemps 2015.

© CARRÉ

Le déchaumage à la carte

© PÖTTINGER

Régime sec pour les Lion de Pöttinger

Textos

Le constructeur autrichien développe sa gamme de herses rotatives avec deux séries plus légères : les Lion 103 et Lion 103 Classic. Le secret de cette cure d’amaigrissement : un lamier biseauté à l’avant et à l’arrière, une optimisation du poids des paliers et un couvercle en tôle d’aluminium de 3 mm d‘épaisseur. Existe en 2,5 ; 3 et 4 m.

Des chisels chez Beiser. Après les déchaumeurs à disques et à dents lancés à Innov-Agri, l’entreprise complète son offensive sur le marché du travail du sol avec des chisels à trois rangées de queues de cochon (six modèles de 2 à 4,6 m) pouvant aller jusqu’à 30 cm. Disques rétractables pour le Blackbear. Quivogne redessine les disques de son déchaumeur best-seller, en les montant sur un dispositif d’effacement via quatre élastomères en caoutchouc. Le vibroculteur Demeter, lui, est désormais disponible de 3 à 6 m.

© TERRE-NET MÉDIA

La star du stand Horsch au Sima

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L’Allemand expose un concept de herse rotative produit en interne. Une première pour la marque. Il sera intégré au combiné de semis Express (3 m), où il remplace les deux rangées de disques, en association avec un rouleau de 660 mm et une ligne de semis TurboDisc.

Terre-net Magazine I Février 2015

© AMAZONE

Plus fort que les Catros et Catros+, le Certos TX

Amazone étend son offre d’outils à disques avec les déchaumeurs compacts Certos TX (4 à 7 m) utilisant des disques de 660 mm ! Là où un Catros+ descend de 5 à 15 cm, le Certos prépare le sol et incorpore les résidus entre 7 et 20 cm de profondeur. Pour plus d’agressivité, les angles d’attaque des 1ère et 2e rangées sont respectivement de 22 et 17°.

La gamme Rapidlab du Français Bugnot est conçue pour limiter la consommation de carburant. Ces charrues portées (5 à 11 corps pour des largeurs de 1,50 à 3,30 m) labourent hors raie et à une profondeur de 8 à 15 cm. Deux types de sécurité possibles : à boulon ou non-stop hydraulique.

Des disques passe-partout. Vicon dévoile le Tine Tiller L Cut, un nouveau cultivateur porté, doté d’une rangée de disques coupeurs adaptés à une présence importante de résidus. En complément, il peut recevoir des pointes en carbure. Un cultivateur Heavy Duty chez Väderstad. Présenté à la presse fin 2014, l’Opus est disponible en 6 et 7 m. Muni de quatre rangées de dents, il travaille jusqu’à 40 cm de profondeur. Essieu et châssis repensés sur les Joker RT. Commercialisée depuis octobre dernier, la dernière génération de déchaumeurs à disques Joker RT (5 à 12 m) repose sur un essieu de transport, placé dorénavant entre la dernière rangée de disques et le rouleau, ce qui améliore la stabilité de l’outil et l’efficacité du rouleau. Le Ceniux TX d’Amazone en 4 et 5 m. Après la présentation des déclinaisons 6 et 7 m à l’Agritechnica 2013, Amazone élargit vers le bas sa gamme de cultivateurs traînés à dents avec des matériels de 4 et 5 m.

© BUGNOT

Des charrues peu gourmandes en puissance



PLEINS PHARES Spécial Sima 2015

Epandeurs d’engrais

Un nouveau bond en avant dans l’agriculture de précision La technologie permet aujourd’hui d’évaluer en temps réel la qualité de la répartition transversale de la nappe épandue par les distributeurs d’engrais. Ainsi, ces outils deviennent de plus en plus précis. PAR PIERRE CRIADO // pcriado@terre-net-media.fr

H

ier encore, l’agriculteur appréciait la qualité d’un épandage à la quantité de produit apportée à l’hectare. Associé à des systèmes de pesée embarqués, l’ordinateur de bord ajustait le dosage de l’engrais à la sortie des disques. Aujourd’hui, certains constructeurs vont plus loin. En scannant la nappe projetée, les calculateurs des machines régulent la répartition transversale de l’engrais selon les variations de ses caractéristiques.

En combinant le contrôle de la surface et de la quantité d’engrais épandu, l’utilisateur est sûr d’obtenir une nappe homogène, respectant ses exigences et ses réglages. Comme ici avec l’Argus d’Amazone.

© KUHN

Les capteurs diffèrent selon les marques. Chez L’Axmat de Kuhn repose sur le même prinAmazone, le scan de la nappe fait intervenir cipe : il contrôle et ajuste en temps réels les une série de capteurs infrarouges, positionnés réglages de l’épandeur pour que la répartition en arc de cercle au-dessus du disque de distri- de la nappe soit la plus homogène possible. bution de l’épandeur. Cet "œil de l’épandeur" s’appelle Argus. Son fonctionnement est assez simple : l’opérateur n’a qu’à saisir le Une avancée disponible pour 2016 sur les débit de chantier souhaité, le type d’engrais épandeurs à deux disques Axis. Ces deret la largeur de tra- Le bras scanne en permanence la gerbe d’engrais niers seront équipés d’un radar, fixé sur un vail. Ensuite, tout expulsée par les deux disques. bras pivotant à 180° est automatique. qui balaie en permanence la zone d’expulLe groupe explique sion de l’engrais. Les que : « Le calculadonnées recueillies par le loteur de la machine giciel embarqué permettront assure une régude déterminer si lation de la largeur l’engrais est bien de travail via le système épandu sur la lard’alimentation et une régulation geur souhaitée. Si la du débit grâce à la trappe de zone d’épandage n’est pas optimale, les dosage. Durant l’épandage, le réglages du doseur et du point de chute des dispositif de pesée envoie un mesgranulés sont ajustés électroniquement. sage en retour sur le volume épandu. Les capteurs radar Argus surveillent la répartition transversale et agissent par le biais du calcu- Pour assurer la gestion de la densité paramélateur machine, en réalisant le cas échéant trée par l’utilisateur, l’épandeur doit être muni une correction pour que la courbe de projec- d’un dispositif de contrôle de pesée 100 Hz, tion soit toujours parfaite, même lorsque les ou de contrôle et de régulation électroniques du débit massique de l’engrais (Ecm). ● caractéristiques de l’engrais varient. » 36

Terre-net Magazine I Février 2015

Chaque disque module indépendamment

© SULKY

L’œil de l’épandeur

© AMAZONE

Autrement dit, lorsque la largeur et/ou l’homogénéité de la nappe ne sont pas conformes aux exigences du chauffeur, le point de chute ou le dosage de l’engrais sont automatiquement modifiés en conséquence.

Vitesse de rotation indépendante droite et gauche.

Les distributeurs d’engrais Sulky X40 et X50 Isobus disposent désormais d’une nouvelle fonctionnalité : la modulation droite/gauche en épandage centrifuge. Fini la modulation automatique effectuée à partir d’une carte de préconisation, qui gérait une dose unique sur toute la largeur de l’épandeur. La firme précise, pour les geeks, que « le distributeur d’engrais fonctionne en Isobus. De plus, le terminal universel (UT), incluant le contrôleur de tâches (TC) et plus particulièrement la fonction TC-Geo, est une interface Green Star John Deere 2630. Par le protocole Isobus, le module d’information du distributeur d’engrais (Ecu machine) envoie les 12 sections, qui composent sa nappe d’engrais au contrôleur de tâches de la console Isobus, sous forme d’un fichier Isoxml. Ce fichier contient une affectation du doseur gauche aux sections 1 à 6, et du doseur droit aux sections 7 à 12. L’Ecu machine est prévu pour transmettre ce type de fichier. Le contrôleur de tâches est également développé pour recevoir, lire et renvoyer des doses cibles pour chacun des deux doseurs selon deux positions virtuelles de l’antenne Gps. »


PLEINS PHARES

Semoirs : les graines de l’innovation La fertilisation dans l’esprit suédois

Une coupure de rang par Gps chez Monosem

Aux côtés de la seconde génération de semoirs Rapid (voir Terre-net Magazine n°41 p. 22), Väderstad dévoile une troisième configuration du Spirit, baptisée Nordic. La particularité : l’engrais est positionné dans l’inter-rang de semences via un coutre à disque, tous les deux inter-rangs (tous les 25 cm).

© VÄDERSTAD

Semer en 6 m à 13 km/h avec 200 ch

La nouvelle série de semoirs pneumatiques compacts AD-P Spécial (3 ; 3,5 ; 4 m) est équipée d’un système de dosage électrique de la semence, facilitant l’étalonnage et le réglage du débit depuis la cabine du tracteur (Amadrill+ ou Amatron 3). La coupure automatique Gps-Switch en tournière est également disponible.

Le Turbodisc se refait une jeunesse

© AMAZONE

Amazone électrise le dosage des semoirs AD-P

C’est ce que promet Kuhn avec son semoir Espro 6000 R pour les semis simplifiés. Cet outil Isobus est doté de deux rangées de disques de 460 mm qui travaillent le sol, d’une rangée de roues de rappui de 900 mm et d’une barre de semis Crossflex (mêmes éléments à disques décalés que la barre Seedflex). Un modèle de 3 m est également au catalogue.

© KUHN

© MONOSEM

Destiné aux gammes de semoirs NG Plus, Meca, NX et NC (entraînement mécanique ou hydraulique), le système se compose d’un débrayage électromagnétique sur chaque élément semeur, d’une unité de contrôle sur le semoir et d’un terminal Isobus en cabine : le CS8000, le CS8000 Touch ou celui du tracteur.

Plus rapide tu meurs !

© HORSCH

© JOHN DEERE

Récompensé d’une médaillé d’or aux Horsch a adopté un processus inédit de Sima Innovation Awards 2015, le semoir fabrication de l’élément semeur (hydroformonograine de précision John Deere mage), réduisant le nombre de pièces et ExactEmerge est capable de travailler à améliorant de fait leur fiabilité et leur résis20 km/h. Le secret de cette rapidité : une tance. L’angle entre le sol et la languette de réAnn FASTRAC 4000 178x123 02_2015_Mise enbandage page 1caoutchouc 02/02/15 14:53 Page1 courroie-brosse, qui transfère activement les appui a été diminué et le graines du système de dosage au sillon, remplace le tube de descente. de la roulette assoupli (pour éviter que trop de terre adhère à la roue).

Publiland • 02/15

L’investissement gagnant

Le JCB FASTRAC Série 4000 c’est une suspension intégrale, une cabine grand luxe CommandPlus et un système de freinage à disques externes pour des vitesses de travail plus élevées, un confort inégalé et une sécurité absolue. La toute nouvelle chaîne cinématique avec la transmission CVT, les 4 roues directrices, le système RapidSteer, et la compatibilité GPS rendent la conduite très facile, maximisent la maniabilité et la productivité. Les points d’attelage multiples et les diverses combinaisons d’outils augmentent la polyvalence, les charges embarquées et l’autonomie. Ainsi, le travail se fait plus rapidement. Le JCB FASTRAC Série 4000, l’investissement gagnant. Pour une démonstration ou une question, contactez-nous : france.jcbmarketing@jcb.com

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PLEINS PHARES Spécial Sima 2015

Pulvérisation

A la goutte prêt Tour d’horizon des principales nouveautés en pulvérisation qui seront dévoilées au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte : du nouvel automoteur Xxl Matrot à l’application mobile d’Hardi-Evrard. PAR MATTHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr

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© CARUELLE

© AMAZONE

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© MATROT

© HARDI-EVRARD

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1) La goutte de concentré de technologies Caruelle enrichit son offre en pulvérisateurs traînés avec le Stilla ("goutte" en latin) de 4.600 l. Côté électronique embarquée, la console tactile Isobus is.oSpray (développée avec Agrotronix) comprend sa propre base de données de produits phytos et permet de préparer l’incorporation en amont au bureau. Cette tablette gère également le suivi parcellaire (import/export de data et de cartes de préconisation) et possède les fonctions Isobus TCSC (coupure de section) et TC-VRA (modulation de dose). Notons que la mise en œuvre aut.oSelec dispose également d’un écran tactile (7’’).

2) Le pulvé traîné pour tous C’est ainsi qu’Amazone définit son nouveau UX Médium, destiné aux exploitations de polyculture

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Terre-net Magazine I Février 2015

de taille moyenne et constitué d’une cuve U-Boot (centre de gravité bas) de 3.200 l, associée à des rampes Super L (21, 24, 27 ou 28 m). Précisons que la version 21 m peut pulvériser en 15 m en repliant les extrémités. Côté régulation, la Dpae Amaspray+ est complétée en option par le boîtier Proficlik, qui pilote les fonctions de rampe (montée/descente, pliage/dépliage indépendant droite/gauche, etc.).

3) Une appli pour la traçabilité des phytos Primée d’une citation aux Sima Innovation Awards 2015, l’appli mobile (smartphone et tablette) Evrard-ScanApp accompagne l’agriculteur dans la traçabilité obligatoire des produits phytosanitaires. En pratique, l’opérateur scanne le code barre du phyto qu’il vient d’incorporer dans le pulvérisateur.

L’appli le reconnaît et l’enregistre dans le terminal Regulor 6 (communication par Wi-Fi). Ces données peuvent ensuite être transférées par carte SD dans le logiciel de gestion de la ferme.

4) Un automoteur Xxl chez Matrot 3,55 m de large et 12 m de long, avec une cuve de 6.000 l : le nouvel automoteur Falcon est un beau bébé de 20 t à charge (Ptac). S’il est équipé du même système de pulvérisation que son "petit" frère, le Xénon, cet automoteur prend à contrepied certains choix techniques de la marque : il est notamment doté d’une transmission hydraulique avec une voie variable (3 à 4 m). D’origine Pommier, les rampes en aluminium mesurent de 36 à 48 m. A noter également, un moteur Cumins de 380 ch, une suspension pneumatique indépendante sur les quatre roues et une garde au sol de 1,80 m.


PLEINS PHARES 5) Kverneland fait rimer pulvérisation avec précision

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6) Un boîtier inédit pour la 2e génération de Metris

© KVERNELAND

Sur l’exemple du Geospread, Kverneland travaille sur un concept de pulvérisation intelligente pour son offre iM Farming (agriculture de précision). Baptisé Geospray, il repose sur des porte-jets à quatre buses à sélection électrique avec, à terme, une coupure buse par buse. Commercialisation attendue à l’horizon 2016. Du côté des pulvérisateurs portés, un modèle d’entrée de gamme fait son apparition : l’iXter A. Plus léger que l’iXter B, il peut recevoir des cuves de 800 à 1.200 l pour des rampes de 12 à 21 m. Signalons enfin que le pulvérisateur traîné Isobus iXtrack C50 peut désormais s’habiller d’une rampe HSS acier 3 bras de 40 m (15 sections).

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© KUHN

Présentés respectivement aux Sima 2011 et 2013, les Metris 4102 (4.100 l) et 3202 (3.200 l) évoluent en 2015 en adoptant un nouvel incorporateur, l’agitation automatisée Stopmix (coupure automatique de l’agitation en fin de cuve pour éviter l’apparition de mousse), un système d’assistance pour la gestion de hauteur de rampe et le boîtier de régulation électronique Visioreb. Déclinaison 7’’, couleur, tactile, du Reb3, il intègre une gestion automatique des tronçons par Gps et une barre de guidage par Led. Précisons que le Visioreb est disponible sur tous les pulvérisateurs Kuhn à régulation Dpae.

© BERTHOUD

Berthoud sécurise l’incorporation

A gauche, le venturi et les coupleurs rapides. A droite, le système d’adaptation au bidon avec lance de rinçage intégrée.

A2015,

l’occasion des Sima Innovation Awards Berthoud a été récompensé d’une médaille d’argent pour son système d’incorporation sécurisée des produits phytosanitaires liquides : le B-safe.

coupleurs à clapets. Il ouvre ensuite le bidon, en laissant l’opercule fermé, puis visse le dispositif d’adaptation sur celui-ci. Une fois le bidon et le B-safe connectés, l’opercule est percé et l’agriculteur peut verser le produit.

Compatible avec tous les pulvérisateurs dotés d’une trémie d’incorporation, cet équipement nécessite une mise en œuvre manuelle. Il est composé de quatre parties : une poignée d’adaptation, une lance pour le rinçage, un venturi et deux coupleurs rapides.

Pour rincer, il suffit d’actionner la lance. Il est également possible de compacter le bidon grâce à l’évent sur la poignée d’adaptation. A noter, les coupleurs à clapets limitent le risque de pollution lors du désaccouplement du système et du pulvérisateur.

manuel de l’opercule des bidons de phytos, au renversement éventuel de produits lors de l’incorporation, aux éclaboussures ou à l’inhalation de vapeurs. Un intérêt indéniable lorsqu’on sait que 2/3 des risques d’empoisonnement sont liés à la préparation de la bouillie et au remplissage de la cuve (résultats de l’étude Pestexpo des chercheurs du Grecan). Selon la Msa, près de 100.000 agriculteurs se plaignent chaque année de problèmes de santé suite à un traitement phytosanitaire (le plus fréquemment pour des troubles cutanés, digestifs et neurologiques).

2/3 des risques d’empoisonnement Néanmoins, le B-safe ne permet pas d’incorporer des produits phytos solides : il faut utiliser l’incorporateur du pulvérisateur. Dévoilé au Sima sous forme de prototype, le B-safe sera testé sur des exploitations agricoles partenaires durant la campagne 2015.

Sur le web Retrouvez le palmarès complet des Sima Innovation Awards 2015 sur

En pratique, l’opérateur commence par brancher le B-safe au pulvérisateur grâce aux

Selon Berthoud, cette innovation réduit les risques de contamination suite à l’arrachage

www.terre-net.fr/mag/43palmares

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PLEINS PHARES Spécial Sima 2015

Pressage en continu

Ne vous arrêtez que pour faire le plein de gasoil ! Krone fin 2011, Lely en 2014 et Kverneland (Vicon) au Sima : le pressage en continu, autrement dit sans arrêt pour lier, enrubanner et éjecter les bottes, se confirme comme une tendance de développement des presses à balles rondes. L’objectif est simple : augmenter le débit de chantier, et ce jusqu’à 50 % ! PAR MATTHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr

P

L’autre solution consiste donc à limiter les temps d’immobilisation du tracteur pour lier, enrubanner ou déposer les bottes sur le sol. Dernière innovation sur ce marché, le combiné FastBale Vicon utilise deux chambres accolées (volume fixe), assurant une mise en commun des rouleaux, et une enrubanneuse sans système de transfert.

Gérer l’apport de matière même pendant le liage Une première étape a été franchie début 2011, avec le système John Deere Baler Automation Isobus qui renforce la communication entre la presse et le tracteur. Le chauffeur n’a plus qu’une action à réaliser par balle (redémarrage du tracteur après le liage et l’éjection) : l’électronique s’occupe de toutes les autres étapes en optimisant leur durée.

© KRONE // LELY

Deuxième cap technologique fin 2011 avec l’Ultima de Krone, la première presse enrubanneuse non-stop du marché. Depuis, l’Allemand a été rejoint par Lely puis Vicon. Cependant, pour lier, enrubanner et éjecter les balles sans s’arrêter, une difficulté doit être levée : il faut gérer le flux de matière amené par le pick-up pendant que la dernière balle

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est transférée de la chambre à la zone de liage (voire d’enrubannage). Krone et Vicon (groupe Kverneland) ont opté pour une pré-chambre, qui prépare la deuxième botte en attendant que la première soit terminée. L’Ultima est ainsi dotée d’une pré-chambre à deux tapis, qui commence le pressage du fourrage avant que celui-ci n’atteigne la chambre semi-variable (bottes de 1,25 à 1,50 m de diamètre). Le concept FastBale de Vicon repose sur deux chambres fixes accolées, assurant la mise en commun des rouleaux, et une enrubanneuse sans système de transfert. « La balle, formée au 2/3 dans la pré-chambre, est ensuite déviée vers la chambre principale où s’achève sa formation (1,25 m de diamètre) », précise la firme.

Chez Lely, pas de réelle pré-chambre pour la presse à chambre variable Welger CB Concept, mais une unique courroie sans fin de 24 m. Quand une balle atteint sa taille définitive (1,10 à 1,80 m), elle est transférée lors du liage vers Deux philosophies pour presser en continu : avec une pré-chambre (Krone à l’arrière de la machine tangauche), ou une courroie unique et des articulations (Lely à droite). dis qu’une nouvelle botte se Terre-net Magazine I Février 2015

forme à l’avant grâce à une articulation de la courroie. La porte s’ouvre et la balle est déposée au sol, sans que le tracteur ne s’immobilise. Alors ces presses non-stop remplaceront-elles les balers conventionnels ? L’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre, cette révolution technologique a un coût. Pour preuve : le prix tarif en France de l’Ultima de Krone, la seule presse non-stop actuellement disponible sur le marché, est de 159.000 €. Soit près de 70 % de plus qu’une presse conventionnelle similaire.

110 à 130 balles/heure Un investissement à comparer au gain de débit de chantier, qui peut aller jusqu’à + 50 % pour les presses-enrubanneuses Krone et Vicon. De quoi séduire certaines Eta et Cuma. De son côté, Lely annonce une productivité de 110 à 130 balles par heure (non enrubannées). Seule ombre au tableau : les chantiers qui comportent des pentes. Pas sûr que la botte, avec l’inertie liée à l’avancement du tracteur, se freine d’elle-même. Il faudra alors réaliser des andains perpendiculaires aux dévers. ●

© KVERNELAND

our accroître le débit de chantier de pressage des balles rondes, deux possibilités s’offrent aux constructeurs : réduire le temps de formation d’une balle ou les arrêts dans la parcelle. Dans le premier cas, d’importants risques de bourrage apparaissent assez vite en raison de limites mécaniques et technologiques. Le pick-up et la chambre de pressage ne peuvent pas compenser indéfiniment l’augmentation de la vitesse d’avancement du tracteur et de la presse.



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1989 - 125cv 4RM Prix HT : 8 500 €

Sulky KG402 - 33 rangs 1998 - 4m - Mécanique Prix HT : 9 500 €

Sulky HRB302D - 1998 25 rangs - 3m - Méca Prix HT : 6 500 €

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TECNOMA 3000

Olympia - 2002 30m - 3200l - DPAE Prix HT : 10 500 €

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Galaxy - 2002 28m - 3000l - DPAE Prix HT : 8 500 €

1995 - 180cv Rel AV Prix HT : 14 000 €

1994 - 3.60m 32 disques Prix HT : 4 500 €

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Roue basse pression 2006 Prix HT : 2 500 €

ES 85 / 200 2013 Prix HT : 18 000 €

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Agrotron - 2012 650h - 132cv - Rel. AV Prix HT : 55 000 €

Sulky KE403 - 29 rangs 4m - Mécanique Prix HT : 6 500 €

Terradisc - 2014 - 5m Hydraulique - Semi-porté Prix HT : 30 000 €

D.FAHR M 600

Agrotron DCR - 2012 700h - 132cv - Rel. AV Prix HT :56 000 €


Franck GIRARD Les hayons 76 270 Les hayons.esclavelles Tél: +33 (0)2 35 93 15 72 occasion@anselin.net

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MB J.D 2264 2001 - 1661hb - Broyeur Eparpilleur - Roues 800.65R32 65 000 € HT

Tracteur JD 7930 11/2008 - TRES BEAU 3850h - Roues 650.75R38 // 600.65R28 74 000 € HT

Automoteur JD 5430i 06/2011 - 1150h - 4000l 36m - PACK i - Roues 380.95R 46 Michelin 140 000 € HT

Pulvérisateur JD 732 09/2007 - 3200l - 24m Essieu suspendu Roues 300/95R46 27 500 € HT

MB J.D T550 06/2009 - SUPERBE - 915hb Broyeur - Eparpilleur Roues 800.65R32 119 000 HT

Tracteur JD 8130 06/2006 - 5516h - 1 ère main Rel. AV - Roues 650.85R38 // 600.70R30 72 000 € HT

DTZ FAHR l 730

10 500l 2003 Prix HT : 8 500 €

2012 - 1218h 215cv - Rel AV Prix HT : 68 900 €

SIMA

148 km

RUAUX AGRICOLE Jean-Marc BRASY RN 13 - MAROLLES 14 100 LISIEUX Tél: +33 (0)2 31 48 32 36 Port : 06 88 20 81 11 occasion@ruaux-sa.fr

Présent sur le SIMA Stand John Deere Jean-Louis SOULE Tél. : 04 73 69 68 47 - Port. : 06 85 70 12 63

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J.DEERE T 670i 2008 - 1129hm 400cv - 6.7m Broyeur

J.DEERE T 660 2008 - 678hm 6.70m Broyeur

J.D 6330 Premium

KUHN 6070

J.DEERE 7350

KUHN FC 240GII

2008 - 6m Semi-porté Prix HT : 14 500 €

2007 - 480cv 8 rangs - 950h Prix HT : 149 000 €

SIMA

184 km

km

2013 - 2.20m Ficelle/filet Prix HT : 34 000 €

J.DEERE 7230R 2012 - 230cv - 900h Rel. AV Prix HT : 125 000 €

SIMA

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J.DEERE 6140 R 2012 - 1450h - 140cv Chargeur - Rel AV Prix HT : 82 000 €

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2007 - 7300h - 110cv Chargeur - Rel AV Prix HT : 41 000 €

2008 2.40m Prix HT : 9 500 €

Tracteur J.D 7215R 2013 - 1960h Command Quad 93 000 € HT

Mélangeuse SILOFARMER 2008 - 20m3 - Boggie suiveur 445/45R19.5 - trappes AV/AR 18 000 € HT

Tracteur CASE Magum 310 2008 - 4500h - Powershift 68 000 € HT

Télesco.CATERPILLAR 2009 - 5520h - Powershift 500/70R24 à 50% 28 000 € HT

MB N.H CX 8080 2007-1470hb - 900/60R32 Coupe NH 7.30m Eparpilleur/Broyeur

MB LAVERDA 296 LCS 2008 - 1975hm Eparpilleur/ Broyeur 800/65R32

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Agrotron 100 1998 - 100cv 4350h

KVERNELAND PX 100 2004 8 corps

JEANTIL

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ED 602 K - 2009 6m - 75cm - 8 rgs Pneumatique

CLAAS

EVR 21-15 2007 - 21m3 Table épandage

Lexion 570 Montana 2007 - 1664hm - 395cv 7.50m - Broyeur

J.DEERE

KUBOTA L 4100 2013 - 165h 40cv

Pierres Et Cailloux 2004 - 2m

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VADERSTAD

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NEW HOLLAND

6920 Premium 2003 - 3000h 160cv - Rel. AV

Maxima 2 TS - 2011 4.50m - 6 rgs - 0.75m Pneumatique

CLAAS

Lexion 600 - 2009 10.50m - 1050hm 500cv - Broyeur

Carrier 300 2003 - 22 disques 3m

Lexion 670 2014 - 260hm - 415cv 7.50m - Broyeur

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CSX 7050 2011 - 520hm -6m Broyeur

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km

CASE Puma 210

CASE PUMA 215 M

CLAAS Lexion 580

2009 2545h

2008 3365h

2012 350h

2009 507hb - 695hm

CLAAS Lexion 750

CLAAS M 410

DEUTZ A 150

DEUTZ Agro TTV 630

FENDT 8350 AL

2013 390hb - 656hm

2013 350hb - 496hm

2006 4300h

2009 1200h

2001 1362HB - 1781HM

J.DEERE 2264

MAUPU 24T

N.HOLL. TM 140

N.HOLL. TM 175

N. HOLL. TVT 170

1999 2140hb - 2642hm

2008

2002 5103h

2004 4033h

2008

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CASE PUMA 195

2013

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Terre-net

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SIMA

130


133 km

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CLAAS Arion 640 2009 - 3600h - 155cv Pont suspendu – Rel. AV

CLAAS Axion 840 2007 - 3600h - 210cv Relevage AV

M.FERGUSON 6455 2011 - 1670h - 105cv Relevage AV Prix HT : 47 000 €

HORSCH Joker 5 CT 2013 - 5m Porté - Repl. Hydr. Prix HT : 21 000 €

CLAAS Lexion 440 Evolution 2003 - 1590hm - 280cv 6m - Broyeur

CLAAS Lexion 510 2005 - 1100h – 220cv 5.40m - Broyeur

CLAAS Lexion 570 C 2008 - 1300h 7.50m - Broyeur

CLAAS Lexion 740 2012 - 350h 7.50m Vario - Broyeur

N.HOLLAND CR 9090 2013 - 600hm - 570cv 10.70m - Broyeur

N.HOLLAND CX 8060 SL 2010 - 686hm - 340cv 7.32m - Broyeur

N.HOLLAND BB 1270 2013 - 9700 balles Tandem suiveur

TECNOMA Maxis 1200L 2013 - 1200l - 27m DPE Prix HT : 20 000 €

BLANCHARD Grand Large 2009 - 5000l - 38m - DPE coupures GPS - essieu suiveur Prix HT : 42 000 €

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SIMA

77 km

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SIMA

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Tucano 450 2011 - 605hb - 6m Prix HT : 149 000 €

Tucano 480 2010 - 390hb - 6.60m Prix HT : 140 000 €

LEXION 570 2009 - 811hb - 7.50m Prix HT : 139 000 €

LEXION 740 2012 - 874hb - 6.60m Prix HT : 179 000 €

LEXION 750 2011 - 550hb - 7.50m Prix HT : 188 000 €

LEXION 770 2012 - 756hb - 10.50m Prix HT : 235 000 €

NEW HOLLAND TX 64 1996 - 2618hb - 5.18m Prix HT : 36 000 €

NEW HOLLAND CR 9080 Elev. 2009 - 724hb - 9.15m Prix HT : 155 000 €

AXION 840 Cis 2008 - 4837h - Rel. AV. Pont susp. - PdF Prix HT : 53 000 €

XERION 3800 VC 2010 - 1748h - Rel. AV - Fr. pneum. Prix HT : 155 000 €

DEUTZ M 410 2012 - 690h - Rel. AV - Pont suspendu Prix HT : 49 000 €

JOHN DEERE 6520 2002 - 8587h - Pont susp. Chargeur JD Prix HT : 27 000 €

Presse balles rondes CLAAS Uniwrap 455 2011 - Pick-up 2.10m Liage filet - 21800 boules Prix HT : 36 000 €

Cueilleur à maïs IDASS QSA 2088 - 6 rgs repl. - Broyeurs Lexion 460 Prix HT : 15 000 €

Cueilleur à maïs CLAAS Conspeed 8-80 2008 - 8 rgs repl. Lexion 760 Prix HT : 28 000 €

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Tucano 320 2011 - 330hm - 4.90m Broyeur

CLAAS

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Agriplus - 2013 125cv - 2601h - 4t - 7m Prix HT : 50 000 €

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Agrokid - 2007 - 2000h 35cv - Chargeur Prix HT : 14 000 €

Variant 360 2012 - P.up 2m - Ficelle 3500 boules

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2009 - 24m - Pesée Barre de guidage Coupure de tronçons

2011 - P.up 2.2m 7500 boules Prix HT : 16 000 €

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Galaxy 3000 2007 - 24m - 3000l Prix HT : 17 500 €

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CLAAS

J.DEERE W 540

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J.DEERE 724

2002 - 1200l 24m - DPAE Prix HT : 11 000 €

2014 - 120hm - 5.5m Broyeur - Eparpilleur Humidité rendement

2010 28m - 2400l Prix HT : 29 000 €

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SIMA

231 km

Terre-net

RENAULT Arès 710 RZ 1999 - 7457h - 145cv Prix HT : 20 000 €

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CLAAS Axion 820 2009 - 2631h - 189cv Relevage AV Prix HT : 60 000 €

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N O U V E L L E G É N É R AT I O N

CASE-IH CVX 1170 2004 - 5600h - 170cv Relevage AV Prix HT : 40 000 €

Rue du Bataillon XII 20 55430 BELLEVILLE SUR MEUSE Contact : Michel POSTAL Tél : 03 29 84 34 00 Fax : 03 29 84 35 26 - www.gldc.fr

JOHN DEERE 730 Faucheuse de 2009 Prix HT : 12 000 €

RIBOULEAU Monosem 2005 - 6 rangs Prix HT : 13 500 €

CLAAS Lexion 580 2007 – 1735hb 450cv - 9 m Prix HT : 115 000 €

JOHN DEERE T 560 HM 2009 - 328hb - 350cv 6.70m - Broyeur Prix HT : 146 000 €

KEENAN Méca 320 2011 Prix HT : 19 000 €

QUITTE Teagle 808 Pailleuse de 2011 Prix HT : 10 000 €

CLAAS Arès 657 2006 - 3954h - 125cv Relevage AV Prix HT : 42 000 €

CLAAS Axion 810 2008 - 3331h - 170cv Prix HT : 55 000 €

MC CORMICK MTX 185 2005 - 2354h - 185cv Relevage AV Prix HT : 34 000 €

NEW HOLLAND TX 34 1990 - 3540hm Broyeur Prix HT : 28 000 €

CLAAS Q 2200 2001 Prix HT : 35 000 €

CLAAS Variant 370 2007 - Filet-Ficelle Prix HT : 18 000 €


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CASE-IH Magnum 235 2011 - 967h - 235cv Prix HT : 95 000 €

CASE-IH Puma 185 2012 - 800h - 185cv Prix HT : 73 000 €

CASE-IH Puma CVX 130 2013 - 710h - 130cv Prix HT : 63 000 €

NEW HOLLAND T 6.165 2012 - 1202h - 165cv Prix HT : 53 000 €

NEW HOLLAND T 6030 2011 - 1144h - 140cv Prix HT : 49 000 €

NEW HOLLAND T 6080 2010 - 158cv - 1497h Prix HT : 58 000 €

NEW HOLLAND T 7.250 AC 2014 - 150h - 200cv Prix HT : 95 000 €

NEW HOLLAND T 7040 2011 - 3360h - 182cv Prix HT : 57 000 €

NEW HOLLAND T 7550 2007 - 3100h - 197cv Rel AV - Pont & cab. susp. Prix HT : 60 000 €

VALTRA N 123 362h - 135cv - Rel AV Prix HT : 63 000 €

KUHN Moduliner 60 2009 Prix HT : 52 000 €

NEW HOLLAND CR 8080 2013 - 431hm Broyeur Prix HT : 220 00 €

NEW HOLLAND CR 9080 2008 - 1235hm - 9.15m Broyeur

NEW HOLLAND CR 9090 2013 - 437hm Broyeur

NEW HOLLAND CX 6090 2014 - 154hm Broyeur

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NH TX 68 SL 1997 2700 hb - 6.10m

CLAAS Lexion 580 2007 - 1231hb - 4RM - 9.00m

VADERSTAD Carrier CRX 525

NH LM 5080 2011 - 1700h

NH CX 8080 SL 2013 - 390hm - 7.62m

NH TX 36 SL 1988 - 2550h - 6.10m

CLAAS 816 RZ 2005 - 3800h

RENAULT Ergos 105 Hydro 4611h

EVRARD Météor 1999 - 2800L - 28m

NAUD 6 fers 5+1

VADERSTAD Swift SW440

EVRARD Météor 1999 - 3400l - 28m

TECNOMA Fortis 2002 - 4000l - 28m

NEW HOLLAND BR 740 2005

DEUTZ Agrostar 6.61 1991 - 7900h

47


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SIMA

SIMA

km

JOEL BONNEFOY

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Tél. 02 54 23 70 36

La Cosne 41360 Savigny sur Braye - sarl-savagri@wanadoo.fr - Port. 06 08 63 96 00

km

CASE-IH CVX 1145 2005 - 6400h - 145cv Rel. AV - Pont AV susp 4 distributeurs - Clim.

Puma CVX 185 2013 - 1770h - 185cv CVX - Rel AV - Clim. 540/65R30 & 650/65R42

DEUTZ 6150 P 2013 - 434h - 150cv Rel. AV + masse - Clim. Prix HT : 60 000 €

CASE-IH JXU 95 2009 - 4183h - 95cv - Hilo Clim. - Charg. QUICKE Q45

Puma CVX 200 2014 - 370h - 200cv CVX-Rel AV-Clim-5 DE 600/65R28 & 650/65R42

J.DEERE 6115 M 2013 - 1200h - 115cv Pont av susp- adapt. MANIP Prix HT : 54 000 €

Maxxum 110 2011 - 1620h - 110cv Rel. AV - Multicontroleur 40 ECOV.

JOHN DEERE 6210

RENAULT Arès 540 RX

RENAULT ARÈS 640

2002 - 5980h - 90cv Chargeur

1999 - 5400h - 85cv

1999 - 8900h - 130cv Relevage AV

RABEWERK Multidrill

SAMSOM SP 12

LELY Terra 300.25

2009 - 21 rangs - 3m Herse + Semoir

2002 Prix HT : 13 800 €

2003 - 3m - Rouleau Packer Relevage hydr.

LAVERDA 286 LCS

CASE-IH MX 135

DEUTZ Agrofarm 410 GS

2006 - 1900hm - 6m Broyeur - Eparp. - Chariot

2000 - 7000h - 130cv Rel. AV PONT SUSPENDU

2013 - 1700h - 85cv Inverseur hydr. Chargeur MX T10

Puma CVX 230 2013 - 1600h - 230cv Frein pneum. -Clim. - 5 DE 600/60R30 et 710/60R42

www.savagri.fr

M.FERGUSON 6475 2010 - 3200h - 135cv Clim. - Pont AV susp Prix HT : 45 000 €

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www.patoux.fr

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2012 - 1300h - 190cv Autopower - Rel. AV

2009 - 4150h Standard

2012 - 1150h Autopower - Freins pneum.

2003 - 6800h

2012 - 600hm - 5,5m Broy - Epar - Chariot

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2011 - 1500h - 195cv Relevage AV Prix HT : 112 000 €

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68 000 € NH T 7.210 APC 2012 - 1500h - Accoudoir SWII Ecran tactile - Pont & cabine susp. - Relevage AV

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ARGUS La cote tracteur

Top 5 des modèles d’occasion les plus achetés en 2014 Découvrez les tracteurs le plus échangés en 2014 sur Terre-net-occasions.fr, parmi près de 6.400 modèles disponibles et quelque 50.000 unités. Fendt occupe trois des cinq marches de ce podium.

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© JOHN DEERE

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© FENDT

© FENDT

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© CLAAS

© FENDT

PAR MATTHIEU FREULON // mfreulon@terre-net-media.fr

1er : Fendt 716 Vario

3e : John Deere 6920

5e : Fendt 930 Vario

(321 unités)

(234 unités)

(219 unités)

Avec 321 unités échangées, le 716 Vario reste le best-seller de Terre-net Occasions et garde sa couronne de 2013. Sur la 3e génération (2006-2011), le 6 cylindres Deutz de 6,1 l répond aux normes Stage IIIa (Tier 3) et développe 165 ch. La série actuelle (4e génération) est notamment dotée de la cabine VisioPlus avec pare-brise panoramique.

Sur la 3 marche du podium : le John Deere 6920 avec 234 tracteurs vendus en 2014. Animé par un 6 cylindres maison de 155 ch, le JD 6920 est réputé pour sa polyvalence, sa fiabilité et sa facilité de prise en main. Commercialisé entre 2001 et 2006, ce tracteur était déjà 3e de ce classement en 2013.

Avec ses 300 ch, il correspond au cœur de la gamme 900 Vario. Ces tracteurs sont appréciés pour leur puissance, la sobriété du moteur et le confort de la transmission Vario. Avec deux modèles dans le Top 5, la série 900 Vario de Fendt confirme son succès sur le marché des fortes puissances : plus de 40 % de parts de marché en 2014 sur le segment des 300 ch et plus (marché du neuf).

e

4e : Claas Arion 640 2e : Fendt 936 Vario (237 unités) Le constructeur de Marktoberdorf occupe la 2e place avec le 936 Vario. Grâce à son moteur de 7,8 l et de 360 ch, il s’agit du 2e tracteur le plus puissant de la marque (derrière le 939 Vario de 390 ch), en attendant l’arrivée de la série 1000 Vario (380 à 500 ch).

(233 unités) Successeur de l’Ares 697, l’Arion 640 est arrivé au catalogue du groupe allemand fin 2007. Sa fiabilité, son moteur puissant et sa cabine confortable en font une valeur sûre chez Claas. Sous le capot à l’origine, un moteur Dps Stage IIIa (Tier 3) de 160 ch. Depuis 2012, une génération avec motorisation Stage IIIb (Tier 4 intérim) a repris le flambeau.

Sur le web Pour vendre ou acheter un matériel d’occasion, un réflexe :

www.terre-net-occasions.fr

Des tracteurs qui se vendent moins vite qu’en 2013… mais plus cher ! «

La tourné plus lentement en 2014 », e parc occasion des concessions

© TERRE-NET MÉDIA

observe Benoît Egon, responsable marketing Ngpa Annonces.

Benoît Egon, Ngpa.

« Un tracteur est resté en moyenne 98 jours sur parc, soit 15 jours de plus

qu’en 2013. De même, l’âge moyen des tracteurs vendus sur Terre-netOccasions.fr a augmenté. Il s’élève à 13,36 ans en 2014 contre 12,5 en 2013. »

de marques présentes en 2014 sur Terrenet-Occasions.fr, John Deere est leader avec plus de 21 % des annonces, comme sur le marché du neuf d’ailleurs.

John Deere, leader

Fendt se situe au 2e rang (13,5 %) et Case IH complète le podium (11,3 %), suivi de près par New Holland (11 %). ●

« Sur la même période, le prix moyen du tracteur mis en vente a progressé de 20 %, passant de 29.822 à 36.961 €. » En termes

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Février 2015

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