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Tu viens de Stras, toi ?

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L’adresse

L’adresse

Rachel Lang

Par Caroline Lévy Photo Christophe Urbain

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C’est qui, elle ? Scénariste et réalisatrice, Rachel Lang a fait de son Alsace natale son premier terrain d’expérimentation cinématographique. Entre ses courts et longs métrages, dont le dernier sélectionné au Festival de Cannes, la cinéaste de 38 ans envisage toujours Strasbourg comme une terre refuge propice au tournage.

Son parcours strasbourgeois. « Née à Strasbourg, j’ai grandi à Bœrsch. Dès l’âge de 7 ans, je venais déjà chaque semaine au conservatoire pour jouer de la flûte traversière ! Après une scolarité au lycée Fustel de Coulanges et des études de philo à l’université Marc-Bloch, j’ai rejoint la Belgique pour suivre une école de cinéma. »

Son circuit. « Ce que je préfère c’est me déplacer à Strasbourg en multipliant les moyens de transport ! À pied, en roller, à vélo ou en tram. Tout est optimisé pour faciliter la mobilité et profiter pleinement de la ville. Je n’ai jamais retrouvé cette habitude ailleurs… »

Son rituel de l’époque. « Alors étudiante, j’allais chaque semaine acheter mes harengs à la crème à Kehl ! Je m’y rendais en roller et c’était un vrai kif. Une routine devenue mon activité sportive hebdo. »

Son ancrage. « J’ai tourné plusieurs courts métrages à Strasbourg et tenté quelques expérimentations avant mes études de ciné. Mon film Baden Baden a quant à lui été tourné ici dans son intégralité. On y distingue le quartier de l’Esplanade et ses tours géométriques ou encore le MAMCS lors d’une expo de Clément Cogitore. Ce retour aux sources était comme organique. » Son QG. « La Schloss, que j’ai arpenté par habitude des années avec ma sempiternelle tisane au citron ! Par hasard, ma cheffe opératrice du son habite en face, c’est un super prétexte pour y retourner quand je suis de passage à Strasbourg ! »

Sa gourmandise. « Le Melfor ! J’en ramène dès que je peux. Mais les knacks et le munster sont de loin mes préférences en matière de gastronomie locale. Enfin, après la tarte aux quetsches de ma mère ! »

Ce qui lui reste ici ? « Ma famille. Je suis aussi marraine du nouveau projet du cinéma municipal (lire aussi page 61), que j’ai d’ailleurs fréquenté quand j’étais jeune. »

Son projet alsacien. « Après le film d’espionnage que je suis en train d’écrire, je compte bien me lancer dans une comédie de Noël qui sera forcément tournée... à Strasbourg ! À suivre.»

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