Zut Strasbourg N°54

WONDERLANDWONDE ERLANDWONDERLAN

Bar du Sofitel, 4 Place Saint-Pierre-le-Jeune 67000 Strasbourg. Découvrez, jusqu’à fin septembre, l’univers Wonderland au bar de l’hôtel

DERLAND ND

Zut, vous êtes chics !

Nous remercions tous nos partenaires, annonceurs et lecteurs qui ont participé à notre campagne de financement Chicmedias et ont ainsi contribué à la réalisation de ce numéro.

-> Et pour soutenir les prochains, toutes les infos en fin de magazine !

Photo backstage Mirsève

Quoi de neuf chicmedias ?

01— ZUT Strasbourg, magazine trimestriel lifestyle 100% local #54

02— ZUT Haguenau et alentours / Alsace du Nord, journal trimestriel #14

03— Novo, magazine culturel trimestriel du Grand Est #69

04— ZUT Hors-série, Un seul amour et pour toujours #3 - Racing, bleu comme toi

05— Le journal de la Coop #4, Pas à pas, l’invention d’un quartier

06— ZUT Hors-série, L’artisanat dans L’Eurométropole de Strasbourg et en Alsace #5, La cuisine dans tous ses états

07— 190 ans de la SAAMS, Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg

08— ZAP, Zone d’Architecture Possible, magazine pour l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg #6

09— PDR, le journal du Port du Rhin #7

10— ZUT Mook, L’artisanat dans l’Eurométropole de Strasbourg et en Alsace – Morceaux choisis

11— Chronique du temps qui passe, par Nicolas Comment

12— Playlist, 50 pop songs, 50 posters, 50 textes, par Mickael Dard

PAS À PAS L’INVENTION D’UN QUARTIER

NUMÉRO — Le journal de la Coop. BYZUTMAGAZINE 06

HORS—SÉRIE L’artisanat dans l’Eurométropole de Strasbourg et en Alsace La cuisine dans tous ses états — 05

Charles Fréger

Souvenir d’Alsace 09.06.2023 – 01.04.2024 MUSÉE ALSACIEN

08 Hors-série

Morceaux choisis — L’artisanat dans l’Eurométropole de Strasbourg et en Alsace2019 à 2022 ZU T

Morceaux choisis Charles Fréger, photographie issue de Mariage Seebach 2018. Graphisme Rebeka Aginako

2023

6-7 actrice majeure du quartier directrice Les archives du quartier les jeunes 8 Le jeu du PDR Un journal participatif POSTER Le poster participatif sociale et solidaire À notre portée

PEUR

N'A PARTICIPATIF DE RIEN !

matériels ou de services peuvent nous aider à envisager un mode de pensée différent… et pourtant calqué 2-3 CRESS que tu fais ? Entretien avec Damien Lang, territorial La boutique Kaleidoscoop Le réemploi 4 La recette rhubarbe locale T’écoutes quoi, toi ? La playlist de la CRESS 5 du PDR Forum #3

discuter au café et pourquoi pas refaire le monde Notre équipe et toutes les interlocutrices comme tous les interlocuteurs avec qui nous avons échangé sont d’accord pour vanter un rapport à la société (et au travail) plus écologique, davantage chargé de sens, plus éthique et équitable. Nous rêvons d’un autre monde Construisons-le ensemble, en réinventant les règles et en imaginant un système économique vertueux, social et solidaire. Comme les pensionnaires de Kaléidoscoop, nous sommes absolument convaincus que l’artisanat, les circuits courts, les démarches coopératives, la mutualisation de sur le modèle de la COOP, fondée au tout début du XX siècle, et sa vision humaniste. Les principes à retenir ? Entreprendre avec une organisation où chacun a sa place et son mot à dire. affirme l’équipe de Kaléidoscoop, mais aussi apporter des réponses à des besoins bien identifiés et essentiels Bonne lecture Toute l'équipe de

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L’artisanat dans l’Eurométropole de Strasbourg et en Alsace Prix 35 €

Dernières parutions

Zut hors-série, L’artisanat dans l’Eurométropole et en Alsace, La cuisine dans tous ses états #5

Juillet 2023

Haguenau et alentours n°14

Juillet 2023

Zut team

Directeur de la publication & de la rédaction

Bruno Chibane

Administration et gestion

Gwenaëlle Lecointe

Rédaction en chef

Cahier La Culture

Emmanuel Dosda

Directrice artistique et rédaction en chef

Cahier Le Style

Myriam Commot-Delon

Direction artistique et graphisme

Séverine Voegeli

Graphisme

Mickaël Dard

Sarah Lang

Secrétaire de rédaction

Manon Landreau

Chargée de projets & développement

Léonor Anstett

Commercialisation

Léonor Anstett 06 87 33 24 20

Émilie Ményé 06 66 22 79 29

Anne Walter 06 65 30 27 34

contact@chicmedias.com ou prenom.nom@chicmedias.com

Contributeurs

Rédacteurs

Myriam Commot-Delon, Emmanuel Dosda, Aurélie Vautrin, Sonia Verguet

Styliste

Myriam Commot-Delon

Photographes

Pascal Bastien, Alexis Delon @StudioPreview, William Henrion @StudioPreview, Christophe Urbain, Sandro Weltin

Retouche numérique

Emmanuel Van Hecke @StudioPreview

Mannequin

Inès @Upmodels Paris

Coiffure

Alexandre Lesmes @Avila

Make-up

Julie Gleiss

Stagiaires graphisme

Zoé Le Sann

Rosalie Pochet

Stagiaires rédaction

Laure Villard Chloé Loesch

Ce magazine trimestriel est édité par chicmedias

37, rue du Fossé des Treize 67000 Strasbourg +33 (0)3 67 08 20 87 www.chicmedias.com

Sàrl au capital de 47 057 euros

Tirage : 9000 exemplaires

Dépôt légal : juillet 2023

SIRET : 509 169 280 00047

ISSN : 1969-0789

Ce magazine est entièrement conçu, réalisé et imprimé en Alsace

Impression Ott imprimeurs

Parc d’activités « Les Pins » 67319 Wasselonne Cedex

Diffusion

Novéa et Zut Team

Abonnements abonnement@chicmedias.com

Crédits couverture

Photo Alexis Delon @ StudioPreview Réalisation Myriam Commot-Delon Mannequin Inès @UpModels Paris

Collerette Tania Zekkout. Chemisier Balenciaga chez Ultima. Puces d’oreilles Eric Humbert.

Studio Photo / Preview 28, rue du Général de Gaulle 67205 Oberhausbergen www.preview.fr

Strasbourg vu par

— Séverine Voegeli

— Henrique Monteiro

— Corinne Maix

— Emmanuel Van Hecke

— Jean-Christophe Stamm

Du reportage à l’impression, de la mise en page à la diffusion en passant par la postproduction… au tour de celles et ceux qui font Zut de poser en leur lieu préféré.

24  Portfolio

Sandro Weltin : Strasbourg, dans les archives du photographe, 4/4.

Témoin d’une Europe en mutation, Sandro Weltin photographie pour rendre compte.

28 La chronique

Sonia Verguet : It’s now or never !

Sonia Verguet nous confie ses meilleures stratégies pour profiter des joies (culinaires) de l’été.

33 La Culture

34 Zut, v’là Dosda Stéphane Roth

Le directeur de Musica depuis 2019 n’oublie pas son passé d’auditeur. Avec le festival, il cherche à créer du sens et creuser des brèches dans les murs de la musique contemporaine.

38 Rencontre

Bertrand Gillig

Depuis sa galerie éponyme et à travers la présidence de la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg, Bertrand Gillig défend les créateurs et l’enrichissement du patrimoine strasbourgeois.

CAFÉ BRANT

BRASSERIE DE LA BOURSE

BRASSERIE AU DAUPHIN

L'ANCIENNE DOUANE

GURTLERHOFT

MAISON KAMMERZELL

BRASSERIE FLODERER

WINSTUB LE CLOU

CAFÉ BROGLIE

43 Actus

La culture en bref

Les silhouettes alsaciennes de Charles Fréger prennent vie ; le TAPS dédie son été aux enfants ; AnneLaure Sacriste fait parler la peinture ; le verre se met dans tous ses éclats et explose les carcans de la tradition ; Terry Gilliam débarque à Strasbourg et le Musée Würth se pare d’abstractions géométriques.

55 Le Style

56 Mode Yellow band Équipée des créations de l’Alsacienne Tania Zekkout, Inès gravit le toit du monde.

66 Accessoires

Le dilemme de l’été

Il est temps de se parer de talismans joailliers et d’adopter un sac écrin. Reste à choisir lesquels.

68 Design Reverdir.

Le vert olive prend ses aises dans la nouvelle collection (très limitée) d’USM Haller et les motifs d’E. Boehm.

70 Compil’ de l’été

Kaléidoscope de ce qui a fait l’essence de Zut ces dernières années. De belles images, de bons mots, du beau monde et de belles choses. Dans ce numéro estival, Zut se met dans tous ses états… en images !

Duo de bagues en or jaune : diamant et Keshi Tahiti, perle d’Australie.

Au bout du roul’ ?

Par Emmanuel Dosda

Au moment d’écrire ces lignes, Strasbourg est en flammes. L’été est hot et le réchauffement n’est pas que climatique : il est social, politique, économique. Dans ce contexte, nos jérémiades peuvent sembler anodines, voire déplacées. Chicmedias, éditeur de Zut, mais aussi de nombreux ouvrages et hors-séries, proche partenaire de Novo, traverse actuellement une crise inédite. Contrairement aux apparences chicos, nous n’avons jamais roulé sur l’or. Loin de là… Aujourd’hui, pris dans le flux des catastrophes qui ne cessent de s’abattre sur le monde, nous sommes à sec. Zéro subvention, baisse de budgets de nos annonceurs, hausse du prix du papier (nous mettons un point d’honneur à imprimer nos titres en Alsace, chez Ott), engouement pour le tout-numérique (qui ne rime pas forcément avec écologique)… : nos poches sont vides. Pourquoi se permettre de nous plaindre dans ce marasme généralisé ? Nous croyons à notre travail comme en une religion ! La haine et la laideur règnent en maîtres ? Notre équipe – rédaction, journalisme, graphisme, illustration, commercialisation, administration, direction artistique, relecture… – se bat pour injecter un peu d’intelligence et de beauté en ce bas monde. Comme le disait ma collègue Myriam dans un récent moment d’euphorie du désespoir : « On peut voir du merveilleux partout, même dans le caca ! »

Nous nous accrochons à nos principes, à notre came : la culture extra-large, l’élégance même en pleines turbulences, l’indépendance éditoriale, les images qui alimentent nos musées imaginaires, les musiques qui nous bercent ou nous font danser, les jolies choses fabriquées localement, la création inventive, les productions qui ne se font pas à la chaîne… Le magazine que vous avez – miraculeusement – entre vos mains témoigne de notre philosophie, nos ambitions. Pour ses quinze piges, Zut vous offre un medley de ces dernières années – le florilège « Compil’ de l’été » –, tout en maintenant ses focus sur ceux qui font et ce qui fait vibrer l’actualité strasbourgeoise : la série mode conduisant au sommet du style, le portfolio signé Sandro Weltin, la rubrique gourmande de Sonia Verguet invitant à dévorer des fleurs multicolores plutôt que de broyer du noir. Zut jette un œil en arrière, mais garde la foi et l’horizon en ligne de mire.

La tête un chouia dans les étoiles, légèrement illuminés, un peu pieds nickelés, un poil bras cassés, nous restons vaillants ! Bonne lecture et – croisons les doigts – rendez-vous cet automne pour le 55e numéro.

Strasbourg vu par

Un mag’, c’est une équipe mobilisée et des métiers sollicités. Du reportage à l’impression, de la mise en page à la diffusion en passant par la postproduction… au tour de celles et ceux qui font Zut, de poser en leur lieu préféré.

Séverine

Voegeli 27 ans

Graphiste et photographe freelance + Céphé 8 ans

Où ? Au cœur de l’écoquartier Danube

« C’est ici que je passe tous les jours pour promener mon chien, j’adore la dynamique du quartier, les petits commerces, les restaurant et… les poules. »

Actu ?

« J’entame ma deuxième année comme intervenante à la MJM Graphic Design. »

Zut à qui ou à quoi ?

« Zut à tous les clients qui demandent d’agrandir le logo sur leur support ! »

Veste et tee-shirt Isabel Marant Étoile chez Ultima. ultimamode.com

Propos recueillis par Myriam Commot-Delon Photos William Henrion @Studio Preview

Henrique Monteiro 56 ans

Cadre commercial chez Ott

Imprimeurs à Wasselonne

Où ? Passerelle du Faux-Rempart

« C’est dans ce quartier que j’ai débuté ma carrière. J’y rencontrais tous les acteurs strasbourgeois de la publicité et les agences de communication. Le rapport humain primait réellement , cela permettait de garder le lien et d’avoir des rapports professionnels soutenus. »

Actu

« C’est une période riche en investissement industriel et en

automatisation pour l’entreprise, afin de répondre au mieux aux enjeux et aux demandes de nos clients. »

Zut à qui ou à quoi ?

« Zut à tous les acteurs de la presse qui oublient de travailler localement, avec des entreprises environnementales et organisées. »

ott-imprimeurs.fr

Veste et polo Tagliatore chez Revenge Hom. revenge-hom.com

Corinne Maix 53 ans Rédactrice freelance

Où ? Kaleidoscoop

« Parce que c’est une ancienne friche qui devient un nouveau quartier de Strasbourg. Un lieu où on prend conscience du caractère maritime et transfrontalier de la ville. »

Actu

« Mon installation à Kaleidoscoop, espace de coworking vivant et engagé. Avec un vrai sens du collectif. Quand on est freelance et qu’on travaille seule devant son ordi, c’est un lieu de rencontre très stimulant. »

Zut à qui ou à quoi

?

« Zut à l’intelligence artificielle qui pond des contenus sans âme au kilomètre. »

Contact via Linkedin

Chemise Liviana Conti et pantalon Berwich chez Revenge Hom. revenge-hom.com

Emmanuel Van Hecke 56 ans Co-gérant du studio photo Preview

Où ? Studio Preview à Oberhausbergen

« Ce studio, fondé il y a une vingtaine d’années avec le photographe Alexis Delon, est notre lieu de travail mais également notre espace de vie. »

Actu

« L’arrivée de notre nouvel associé, le photographe et vidéaste William Henrion, qui a rejoint le studio début mars. »

Zut à qui ou à quoi ?

« Zut aux utilisateurs de photothèques, plutôt que de faire appel à des professionnels de la photo et de la retouche. »

preview.fr

Blazer et pull Tagliatore chez Revenge Hom. revenge-hom.com

Jean-Christophe

Stamm 52 ans

Directeur de secteur

chez Groupe Sterne - Filiale

Novea Sterne Express

Où ? Place Sainte-Étienne

« C’est le lieu de toute mon enfance, on est au cœur du quartier où j’étais à l’école primaire et au collège. Cela me rappelle les souvenirs de mes amis d’enfance qui le sont toujours aujourd’hui. »

Actu

« Faire de la livraison propre au centreville avec des vélos cargos et accompagner des personnes éloignées de l’emploi en les formant aux métiers du transport. »

Zut à qui ou à quoi ?

« Zut ! je dois aller chercher les enfants à l’école pour aller à la kermesse. »

novea.fr

Chemise Paul Smith chez Algorithme la Loggia

Qualité et durabilité par conviction

Sur notre site, dans une ancienne zone industrielle le long de la rivière, tout est soigneusement sélectionné. Des matériaux et équipements haut de gamme aux matelas fabriqués en Forêt-Noire, des coussins marocains cousus sur place aux draps les plus fins… Nos hôtes trouvent leur base pour l’aventure, la détente ou les activités professionnelles en Forêt-Noire et dans la région de Fribourg, une région qui se caractérise par une gastronomie unique, une nature magnifique et une longue histoire.

«Notre passion pour le design et les matériaux a été le moteur de la construction de cet hôtel, en collaboration avec les artisans locaux».

Kastelbergstraße 19

79183 Waldkirch

07681 / 4990460

artbau-designhotel.de

que mes photographies résultent d’une émotion et ce quels que soient les contextes. Une émotion liée à un environnement, à une rencontre ou encore à un événement (une situation). En l’absence d’émotion, je me sens incapable de faire une photo satisfaisante. C’est comme s’il me manquait une pièce d’un puzzle, m’empêchant d’avancer, de suivre ma voie. »

Sandro Weltin est photographe pour le Conseil de l’Europe. Témoin d’une Europe en mutation, il photographie pour rendre compte. sandroweltin.com @sandroweltin

« Aujourd’hui, je peux affirmer

ROCHER DES PAÏENS SUR LE CIRCUIT DES 3 ROCHERS - LA PETITE PIERRE

Yvon Meyer

La table La chronique Est-ce moi ou le temps passe de plus en plus vite ? Coup d’accélérateur, les beaux jours sont déjà là : chérissons-les, car comme les autres saisons, celle-ci va filer à toute vitesse. Au programme, recettes pour profiter au maximum de la chaleur en dévorant le meilleur de ce que la nature a à offrir.

Photos + texte Sonia Verguet

It’s now or never !

S’il est vrai que les meilleures choses résultent souvent d’un hasard des plus total (valable dans la vie en général comme en cuisine), optimiser les moments de plaisirs à table n’a rien de mauvais. Comment ? En les organisant un minimum. Se projeter à manger du porc fumé au foin à la broche, au mariage d’un ami dans le Jura, ou encore en pleine confection de bocaux de confiture de fraises, met déjà l’eau à la bouche. Le hasard s’insérera de toutes les façons, ici et là, ne flippez donc pas devant un peu de programmation ! Savoir profiter au mieux des joies de l’été, ça se prévoit.

Il semble qu’avec l’âge, j’emprunte un peu trop la DeLorean d’Emmett Brown et tout file plus vite. Si vous êtes comme moi, attrapez les choses tant qu’elles sont là . Comme en amour, rien ne dure toujours, alors sachez ponctuer votre calendrier de dates savoureux. Vous avez repéré votre prochain flirt : la pêche Melba ou les figues arrosées d’un filet d’huile d’olive ? Fixez-leur plusieurs RDV torrides, sans jamais radiner sur les bonnes choses. Enfin, valorisez tout ce qui est voyant . L’été, les couleurs explosent, profitons de leurs bienfaits énergisants !

Attrapez les choses tant qu’elles sont là Coup de projecteur sur le calendrier des saisons pour ne pas regretter tel ou tel ingrédient. Eh non, vous ne mangerez malheureusement plus de tomates en automne, mais vous avez de la chance, elles occuperont – si tout va bien – longtemps les étals des marchés. Si leurs copines les fraises et les framboises en font de même, ne trainez pas trop et gavez-vous-en, leur présence sera moins longue que celle des cœurs-de-bœuf ! On ne mange jamais trop de produits de saison, et d’ailleurs, mieux vaut en abuser tant qu’ils sont là afin de ne pas faire la bêtise de les acheter quand il ne le faut pas.

Ponctuez votre calendrier de repères savoureux

Se fixer des rendez-vous avec le plaisir n’a rien de bizarre. Si l’on vous renvoie votre trop-plein d’organisation comme un défaut, renvoyez son manque de joie à votre interlocuteur ! Qui dit réchauffement climatique ne veut pas forcément dire beau temps au rendez-vous. Prévoyez donc en amont une liste d’activités gustatives à deux entrées : celles qui ne peuvent se faire qu’au gré d’un ensoleillement imprévu (des recettes qui nécessitent donc le moins de préparation possible), et celles qui peuvent se faire par tous les temps. Un exemple pour chacune des deux catégories.

Designer culinaire, Sonia Verguet questionne le moment du repas. Elle participe cette année à une résidence de trois mois à Prague, au centre d’art Meet Factory, grâce au programme d’échanges du CEAAC de Strasbourg. L’objectif ? Étudier les arts et les traditions populaires, dans lesquelles s’inscrivent les pratiques culinaires. Son dernier livre, 100 Coolglofs. Cuisiner le kouglof autrement (Kéribus éditions) est disponible à la Vitrine Chicmedias – 14, rue Sainte-Hélène.

En ce qui concerne les fleurs, il est assez simple de savoir celles que vous pouvez consommer : toutes celles qui précèdent la pousse d’un fruit ou d’un légume sont comestibles. Pour les autres, c’est plus subtil donc renseignezvous bien. Les fleurs des fleuristes ne sont pas comestibles car elles subissent des traitements, toutefois ils seront de bon conseil.

Par beau temps Un barbecue à la volée, sans chipolata, pas cher et savoureux : épis de maïs entiers (caressés de beurre si le palais vous en dit), maquereaux marinés au citron (si possible 2 h en amont) à arroser une fois cuits d’huile d’olive et d’herbes fraîches écrasées, camembert jeté entier au feu dans sa boîte en bois ou encore pommes de terre fumées à ce que vous avez sous la main. Pour ces dernières, rien de compliqué : faites-les cuire à l’eau, placez-les dans une marmite, jetez-y une branche enflammée de romarin ou de thym et couvrez vite. Laissez le tout s’enfumer au moins 30 minutes en ne laissant pas la fumée s’échapper. Les pommes de terre seront naturellement aromatisées

Par tous les temps  Un repas éternel fait de mets qui n’en finissent pas d’arriver, de midi à minuit. Pour que ça soit une réussite, invitez au moins dix amis qui devront chacun apporter deux éléments solides et un liquide. Pour être certain de vous tenir à votre liste « Plaisirs culinaires rêvés du summer 2023 », mettez pour chacun d’eux un compère dans la boucle. C’est cet ami qui vous stimulera si le manque d’énergie nécessaire à la réalisation de vos souhaits gourmands vous gagne.

Valoriser tout ce qui est voyant

La variété colorée caractérise tout autant la garde-robe et l’assiette estivales. Entre le rouge de la pastèque, du poivron, des groseilles et des cerises, l’orangé de l’abricot et du melon, le bleu des fleurs de bourrache et des myrtilles, en passant par le jaune des courgettes, sans oublier le dégradé des verts, on en prend plein les yeux. Ces aliments naturellement colorés jouent un rôle prépondérant sur notre santé. Manger des teintes vives contribue à foule de bénéfices : la bêta-carotène favorise la bonne vision et donne une belle peau. Bingo, les carottes pour le teint hâlé ! Le lycopène, que l’on retrouve dans les aliments roses et rouges, réduirait les inflammations et renforcerait le système immunitaire. Il aiderait également à prévenir le cancer et serait mieux absorbé par l’organisme lorsqu’il est cuit. Go, go, les coulis de tomate et les poivrons marinés. L’anthocyanine des aliments bleus et violets, riche en fibre et en vitamine C, a des propriétés antimicrobiennes et anti-inflammatoires. Elle prévient les maladies cardiovasculaires et va même jusqu’à stimuler la mémoire. L’aubergine est l’un des légumes qui la concentre le plus. Pour finir, les pigments verts seraient excellents pour les muscles, la chlorophylle boostant les défenses naturelles en prévenant l’obésité et le diabète. Brocolis, artichauts, épinards, pour un corps aux formes en forme !

Coolglof chèvre-fleurs de bourrache, extrait du livre 100 Coolglofs, (éditions Kéribus)

L'ABUS DE FILMS EST VIVEMENT RECOMMANDÉ

RETROUVEZ CET ÉTÉ DANS VOTRE UGC CINÉ CITÉ STRASBOURG

28 JUIN INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE

Morceaux choisis, L’artisanat dans l’Eurométropole de Strasbourg et en Alsace

ZUT Hors-série

20x26 cm | 276 pages | 35 € ISBN 978-2-490843-22-0

« Le best of fait main, indispensable pour courtcircuiter la grande distribution. » Winston Churchill

La Vitrine chicmedias 14, rue Sainte-Hélène — Strasbourg shop.chicmedias.com

La culture

Vivre radicalement

S’éclipser curieusement du monde

Marcher sur le feu

Sur des éclats de verre

Sur du cuivre et des rubans

La Culture Rencontre Stéphane Roth est directeur du festival Musica –  40 bougies cette année ! – depuis 2019 et son retour de la Philharmonie de Paris en terres alsaciennes. Nous le savions jovial, mais nous découvrons un esthète vivant dans un intérieur au mobilier moderniste qu’il retape lui-même afin de renouer avec son passé d’ouvrier du Sundgau. À la chaîne, à

Par Emmanuel Dosda / Photos Christophe Urbain

Zut, v’la Dosda !

la ligne…

Mate les godasses ! « Hey, c’est les mêmes Jordan qu’Eminem  ! Le flow en moins…  » Excellente et adolescente manière de briser la glace lorsqu’on pénètre chez le directeur de Musica, festival de musique contemporaine à l’extrême exigence qui fête son 40 e anniversaire (1983-2023). Large sourire, tignasse attachée, il nous reçoit dans son appartement de l’avenue de Colmar qu’il prétend avoir «  vaguement rangé  » avant notre arrivée. Rien ne semble cependant jamais dépasser ici : seuls éléments anarchistes de son appart au design moderniste, un ouvrage sur Stockhausen posé sur la table à manger, quelques stickers Musica, un bouquin sur l’afro-futurisme gravitant au-dessus d’une pile bancale de livres –Susan Sontag, David Foster Wallace, Christian Marclay... L’extrêmement relax Discreet Music de Brian Eno tient bien son rôle en tournant sur la platine vinyle. Épris de design, Stéphane collectionne un créateur néerlandais adepte des lignes épurées et des matières boisées, entre Eames et Prouvé, dont il s’est récemment « entiché », Cees Braakman (1917-1995). Le hobby du moment ? S’essayer à la rénovation de ces pièces de mobilier des années 1950, se former à la tapisserie… Car cet

intellectuel féru de musique répétitive, de peinture (de Bosch à Basquiat en passant par Hogarth), de littérature et de philosophie, ancien directeur éditorial de la Cité de la musique et de la Philharmonie, s’avère être avant tout un « manuel, doté de grandes paluches d’ouvrier ».

Créer du sens, faire effet

Stéphane a toujours un pied-à-terre à Paris, « près du siège du PC de Niemeyer », précise-t-il « Pour moi, Paris n’est pas le centre du monde… et je vis surtout dans les 19 e et 20 e arrondissements : je ne traverse presque jamais la Seine. » Il perçoit « une continuité entre l’est parisien et Strasbourg ; continuité sociale, culturelle… qui a ses origines, puisque le 19e arrondissement était beaucoup peuplé d’Alsaciens et d’Allemands jusqu’à la Première Guerre. » Quant à l’Alsace, « elle est pleine de paradoxes, à la fois riche de culture et in novatrice, mais aussi conservatrice, voire marquée par une xénophobie rampante. » Selon lui, « Strasbourg est une cité de sens, une ville de traces. Elle est chargée de styles dans son architecture comme dans ses comportements ou son bilinguisme. Elle est bien plus créolisée qu’elle ne le semble, v’tami ! Et bien sûr marquée par

chez Stéphane Roth, directeur du festival Musica

le conflit. Notre région a été longtemps un Donbass. Il faudrait le garder à l’esprit… Bien qu’inégalitaire, Strasbourg est par essence une ville-refuge où toute la misère, toute la richesse du monde a sa place. » Alors la politique, bientôt ? « À Strasbourg ou ailleurs, je pense finir par m’engager en tant que citoyen pour défendre certaines idées, quitte à faire 0,5 % dans les urnes. » Il revient dans le présent : «  Pour moi, Musica n’est pas qu’un festival : je cherche à plugger des éléments de sens épars et faire effet, créer du bizarre pour faire bouger des lignes. » On se rappelle alors le concert des ex-Diabologum, en 2021, ayant mis en musique les Feuillets d’usines de Joseph Ponthus, intello précaire contraint à l’intérim dans des abattoirs. Ponthus écrivait comme il bossait, à la chaîne, à la ligne, tandis que son corps se fracassait.

Des volets roulants à Olivier Messiaen

L’histoire de Ponthus fait quelque peu écho à la trajectoire de Stéphane Roth qui a grandi « aux portes du Sundgau », passé un bac technique et bossé à l’usine : volets roulants, presses à injection, chimie… La musique est l’échappatoire au quotidien de manœuvrier. Il n’évolue pas dans un milieu musical, mais se met au saxo, puis à un très large éventail d’instruments : « J’étais médiocre dans l’usage de tous, mais au total, ça faisait une bonne moyenne », rigole-t-il aujourd’hui. Remonté comme l’horloge astronomique de la cathédrale, Stéphane quitte son giron pour Strasbourg, ville qu’il trouve « trop bourgeoise  », mais qui l’aimante. «  J’ai eu un bon mood à l’université  », ressentant une irrépressible envie d’apprendre. Son appétit de savoir le conduit à mener plusieurs cursus simultanément : musico, histoire de l’art, sciences du langage et des incursions en philo, socio… Petit à petit, il « développe une stratégie » pour construire sa culture, citant au passage Le Degré zéro de l’écriture de Roland Barthes. En 2002, l’étudiant passionné découvre Écoute. Une histoire de nos oreilles, essai de Peter Szendy qui explique sa démarche ainsi : « J’ai voulu savoir d’où elles me venaient, ces oreilles que je porte et que je prête. Quel était leur âge ? Que devais-je, que pouvais-je faire avec elles ? De qui les tenais-je, à qui en étais-je redevable ? » À partir de ce moment, Stéphane cesse de « jouer » de la musique et « assume d’être avant tout un auditeur. »

« D’Abba à Stockhausen, il n’y a qu’un pas » Dans la maison familiale, il y avait quelques cassettes – Abba, Elvis, la musique militaire du huitième régiment de hussards d’Altkirch… – mais guère plus. Puis il y a eu Zappa, Red Hot, Nirvana, le jazz… Et la musique dite contemporaine grâce à Musica qu’il découvre en 2001, ainsi que Jazzdor dont il ne rate pas une édition, pas une note, durant ses années d’études. «  J’étais vierge et je découvrais Louis Sclavis, Peter Brötzmann – la claque – , Heiner Goebbels, Georges Aperghis, Kaija Saariaho… Finalement, d’Abba à Stockhausen, il n’y a

La Tendresse

Julie Berès, Lisa Guez, Kevin Keiss, Alice Zeniter | Julie Berès

Oui

Thomas Bernhard | Célie Pauthe

Radio live − La relève

Amélie Bonnin, Aurélie Charon

Le Voyage dans l’Est

CRÉATION AU TNS

Christine Angot | Stanislas Nordey

Il Tartufo

Molière | Jean Bellorini

Évangile de la nature

CRÉATION AU TNS

Lucrèce | Christophe Perton

Le Iench

Éva Doumbia

La Chanson [reboot]

Tiphaine Raffier

La Langue de mon père

Sultan Ulutas Alopé

Sans tambour

Samuel Achache

Great Apes of the West Coast

PREMIÈRE EN FRANCE

Princess Isatu Hassan Bangura

Fajar

Adama Diop

Amours (2)

Joël Pommerat

SAIGON

Caroline Guiela Nguyen

Cosmos

Kevin Keiss, Maëlle Poésy | Maëlle Poésy

Vielleicht

Cédric Djedje

LACRIMA

EN AVANT-PREMIÈRE

Caroline Guiela Nguyen

Le Chant du père

Hatice Özer

Koudour

Hatice Özer

qu’un pas ! » Le programmateur qu’il est devenu n’a pas oublié l’auditeur. Pour la prochaine édition de Musica, il a lancé un « avis de recherche » pour trouver des «  boomers, enfants des Trente Glorieuses », témoins de l’année de naissance du festival, 1983. Ainsi, Véronique Boyer, Bernard Pfister, Alain Harster, Louis Piccon, Violaine Bouttier, Françoise et Vincent Barret ont rejoint l’équipe pour participer à la programmation du cru 2023. Un festin rétrospectif – mais pas que – avec des brèches inédites ouvertes dans les murs de la musique contemporaine, comme ces jeunes musiciennes palestiniennes à écouter Au pied du mur et rencontrées dans le camp d’Aida à Bethléem, «  dans une cave, dans un contexte de méga-baston et de lacrymo ». Le 40 e anniversaire de Musica  ? Des larmes, ok, mais pas de lacrymogène !

Festival Musica, 15.09 --> 01.10 dans divers lieux

— au CEAAC (exposition « Colère divine »),

— à La Laiterie (soirée d’ouverture),

— à l’Opéra national du Rhin ( Don Giovanni aux enfers de Simon Steen-Andersen),

— au Hall Grüber du TNS ( A-Ronne de Luciano Berio),

— au Palais des fêtes (La Nuit Jean Catoire),

— en l’ église Sainte-Aurélie (Quatuor Arditti),

— au TNS ( KV385 de Séverine Chavrier et Pierre Jodlowski),

— en l’ église Saint-Paul (Sonic Temple vol. 5 : la lutte libre),

— à La Pokop ( Safe Place),

— à POLE-SUD ( Answer Machine Tape, 1987 de Philip Venables),

— mais aussi à Bâle pour la clôture du festival le 1er octobre.

festivalmusica.fr

Les techniques traditionnelles verrières prisent à revers

Exposition temporaire jusqu’au 22 octobre 2023

Centre International d'Art Verrier

infos : site-verrier-meisenthal.fr

Opéra national du Rhin

Saison ’23’24

Opéra

Don Giovanni aux enfers Simon Steen-Andersen

Lakmé Léo Delibes

Le Journal d’Hélène Berr Bernard Foccroulle

Polifemo Nicola Porpora

Les Fantasticks Harvey Schmidt

Lohengrin Richard Wagner

Guercœur Albéric Magnard

Norma Vincenzo Bellini

Danse

Danser Schubert au XXIe siècle

Kamuyot Ohad Naharin

Chaplin Mario Schröder

Sérénades Brett Fukuda / Gil Harush / Bruno Bouché

On achève bien les chevaux Bruno Bouché, Clément Hervieu-Léger & Daniel San Pedro

Spectres d’Europe Pierre-Émile Lemieux-Venne

Lucas Rodrigues Valente / Alba Castillo

© Paul Lannes

La Culture Rencontre Bertrand Gillig, fervent défenseur d’art – contemporain avec sa galerie, ou patrimonial grâce à son titre de président de la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg (SAAMS) –, bataille pour aider au financement d’un domaine où l’argent ne coule, hélas, pas à flots. Rencontre en son repaire, son île.

Par Emmanuel Dosda / Portrait Pascal Bastien

La possibilité des îles

Rendez-vous «  au premier étage d’un élégant immeuble en pierre de taille et en brique de la fin du xixe siècle ». Telle est la présentation faite de la galerie de Bertrand Gillig. Nous foulons un magnifique parquet et semblons traverser une luxuriante végétation picturale, parmi les étincelants feuillages « avec persistances rétiniennes », les « paysages romantiques » forestiers et autres « cosmologies aquatiques ». Par la fenêtre, un gigantesque thuya danse avec grâce au gré du vent. L’espace habité par les toiles éclatantes de Benoît Trimborn nous fait l’impression (soleil levant) d’un îlot de fraîcheur en cette journée caniculaire. Confortablement affalé dans un canapé molletonné, j’écoute Bertrand – polo vert pin assorti à ses lacets – me parler de l’écriture de son second roman, une (fausse) enquête sur une (hypothétique) conspiration contre l’Autrichienne Marie-Antoinette qui fit une (véridique) escale sur l’île aux Épis – entre Strasbourg et Kehl – avant de débarquer en France, le 7 mai 1770, pour retrouver Louis XVI. Une folle aventure mêlant histoire et fiction, têtes couronnées et figures complotistes, avec un certain Johann Wolfgang von Goethe et un joli pavillon. Un polar politico-historique insulaire écrit en grande partie dans une résidence secondaire bourguignonne où Bertrand trouve calme bucolique et indispensable inspiration. Son atoll.

D’Apple à Gadenne

Avant de s’adonner à 100 % dans sa passion pour la chose culturelle, Bertrand a longtemps œuvré en tant qu’ingénieur commercial pour différentes sociétés, Apple, IBM ou au sein d’une start-up qu’il co-dirigea. Il quitte les gros salaires, le monde du business informatique, les logiciels et l’intelligence artificielle pour l’Espace G, il y a vingt ans, combinant son expérience et son réseau dans le milieu des affaires ou des stratégies de vente et son goût pour l’art, transmis par sa mère, conseillère pédagogique spécialisée en arts plastiques, et son père, strict inspecteur à l’éducation nationale.

« Il pouvait être sévère, mais je remercie aujourd’hui encore mes parents : ils m’ont ouvert les yeux et l’esprit sur l’architecture, les monuments, la peinture, la sculpture… », dit-il reconnaissant.

Monet, money

Les paysages impressionnistes de Monet, les toiles fluides de Marc Desgrandchamps, les aquarelles de Marlène Dumas… Le goût personnel de Bertrand se retrouve bien sûr chez les artistes qu’il défend, en commençant par Ayline Olukman et ses peintures aux allures de carnets de voyages en zones aquatiques, les grues portuaires ou docks de la presqu’île Malraux peints par Patrick Bastardoz ou les coulures picturales desgrandchampiennes de Stéphanie-Lucie

Expositions à venir à la galerie

Solo-show de Christoff Baron

08.09 → 01.10

Solo-show de Cornélia Komili 13.10 → 10.11

Solo-show d’Ayline Olukman

18.11 → 23.12

ST-ART

Durant la vingt-sixième édition du salon d’Art Contemporain ST-ART 24 → 26.11, la SAAMS propose, en plus de l’exposition du Prix Schuler 2023, une grande rétrospective des lauréats du Prix Théophile Schuler. La thématique : La Belle Strasbourgeoise. st-art.com

L’info en + L’association Strasbourg galeries & Art Contemporain, fédérant les galeries d’art strasbourgeoises, vient d’être créée. Bertrand Gillig en est le trésorier et Frédéric Croizer de Radial, le président (lire Zut n°53) . strasbourg-galeries.fr facebook.com/stras.galeries strasbourggaleries@gmail.com

Ayline Olukman, Paradise Valley (autorisation Galerie Bertrand Gillig)

Mathern. Les contours des figures vaporeuses créées par SLM sont flous et illustrent bien l’ardeur de Bertrand « pour l’absence/présence, la trace, l’effacement et la mémoire ». La vingtaine d’artistes avec lesquels il évolue depuis longtemps, dans un climat de confiance réciproque, est récompensée par une bonne visibilité publique et des œuvres qui rejoignent le salon de discrets collectionneurs ou s’intègrent dans des projets immobiliers comme le quartier d’affaires… Archipel. Dans le giron de Bertrand, des « artistes de la galerie » comme Benoît Trimborn, bien sûr, mais aussi Leonardo Vargas, Patrick Cornillet ou Elisabeth Fréring et ses aquarelles fantomatiques. Il y a également les « artistes invités » sur des one-shots ou des foires. Citons François Malingrey, ex-HEAR dont on adore les étranges objets du désir qui habitent ses toiles.

Bertrand et ses « amis »

Sa défense de l’art et des créateurs se mène sur plusieurs terrains. À travers ses activités de galeriste, mais aussi en tant que membre suractif au sein de la SAAMS depuis douze ans et en tant que président depuis deux ans, souhaitant sensibiliser de généreux donateurs et autres bienfaiteurs pour leurs contributions à « la préservation et l’enrichissement du patrimoine strasbourgeois ». Les dons, legs et mécénats doivent permettre de poursuivre les actions de la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg « dans un contexte de réduction des budgets publics ». Non seulement, la Société, forte de ses 900 membres, enrichit les collections (citons le Portrait de Marie Le Cœur de Renoir ou le Don Juan et la statue du Commandeur de Fragonnard), mais également aide financièrement à la restauration de pièces maîtresses et précieuses comme le Grand Cabinet des Gobelins (1675) du musée des Arts décoratifs au Palais Rohan. Dernier « gros coup » de la SAAMS, la participation à l’acquisition d’un sublime Martyre de sainte Catherine de Simon Vouet, chef-d’œuvre au clair-obscur caravagesque qui n’est pas sans déplaire à Bertrand. « Je me suis marié à Rome l’an passé. Avec ma femme, nous souhaitions organiser la cérémonie à l’église Saint-Louis-des-Français où sont accrochés plusieurs tableaux du Caravage, notre peintre fétiche ! » L’heureux événement a bien failli s’y dérouler, si le couple n’avait pas eu affaire à un ambassadeur dont ils ne partagent pas les mêmes valeurs (actuelles). Finalement, la cérémonie eut lieu en la basilique San Bartolomeo située sur… l’île Tibérine. Tous les chemins y mènent.

Galerie Bertrand Gillig

11, rue Oberlin bertrandgillig.fr

1—Benoit Trimborn, Paysage romantique avec persistances rétiniennes (autorisation Galerie Bertrand Gillig)

2—Elisabeth Fréring, Les dessous (autorisation Galerie Bertrand Gillig)

LORAINE DAMBERMONT / PHILIP VENABLES /

LENIO KAKLEA / MAUD LE PLADEC FEAT.

JR MADDRIPP / MAXIME COZIC /

HENDRICKX NTELA / BRIGITTE SETH & ROSER MONTLLÓ GUBERNA /

ALAIN BUFFARD / LISBETH GRUWEZ & MAARTEN VAN CAUWENBERGHE /

JONAS CHÉREAU / RÉGINE CHOPINOT /

ÉTIENNE ROCHEFORT / ANNE NGUYEN & YVES MWAMBA / FRANK MICHELETTI /

MARCELA SANTANDER CORVALÁN & HORTENSE BELHÔTE / OLGA MESA /

OLIVIA GRANDVILLE / RUTH CHILDS /

NADIA BEUGRÉ / YVONNETTE VÉLA LOPEZ /

NOÉMIE CORDIER / SOLÈNE WACHTER / NACH /

SAFIA NOLIN / CLAIRE DAYS / LEÏLA KA /

THOMAS LEBRUN / GIUSEPPE CHICO & BARBARA MATIJEVIC / AYELEN PAROLIN /

BRAHIM BOUCHELAGHEM /

YOUNESS ABOULAKOUL / MARIE BARBOTTIN /

BORIS CHARMATZ / TRAJAL HARRELL /

LÉO LÉRUS / RADHOUANE EL MEDDEB

POLE-SUD.FR

+33 (0)3 88 39 23 40

1 rue de Bourgogne - F 67100 Strasbourg

Jannik Giger . Ted Hearne . Les Ensembles 2.2 . Marta Górnicka . Philippe Quesne . Martin Zimmermann . Thymios Fountas .

Karolis Kaupinis . Antoine Hespel . caruso + avila . Maëva Longvert . Tabea Martin . Gisèle Vienne . Jonathan Capdevielle . Olivier Martin-Salvan .

Léa Drouet . Viktor Černický . Carolina Bianchi . La Fleur, Monika Gintersdorfer, Ordinateur . Maroussia Diaz Verbèke, Troisième Cirque .

Olivier Letellier . Animal Architecte .

Boris Charmatz . Markus&Markus Theaterkollektiv . Ivana Müller . Marion Siéfert . Trajal Harrell . BERLIN . La Cordonnerie . François Gremaud . Alexander Vantournhout . Nolwenn Peterschmitt .

MAILLON

PHOTO

ISABELLE WENZEL

La culture en bref.

Charles Fréger Souvenir d’Alsace

→ 1er avril 2024

Musée Alsacien musees.strasbourg.eu

Après « Bretonnes » et « La Suite basque », le photographe Charles Fréger présente « Souvenir d’Alsace », troisième volet de son exploration des identités régionales à travers la France. Fruit d’une résidence artistique de quatre ans dans notre chère ville de Strasbourg (entre 2018 et 2022), cette expo regroupe 80 œuvres – des photographies bien sûr, mais également des céramiques, des pièces de verre, de la broderie, des illustrations, de la vidéo, des films d’animation… Des œuvres réalisées en collaboration avec les acteurs culturels du territoire, et dans lesquelles on retrouve l’une des techniques fétiches de Charles Fréger : les sujets en silhouettes mis en scène comme sur des tableaux. Avec une ambition quasi encyclopédique, le photographe retrace alors tout un pan de l’Histoire en mêlant imagerie populaire, dates clés et folklore régional… Une exposition étonnante à découvrir du côté du Musée Alsacien jusqu’au printemps 2024.

Charles Fréger, Les Alsaciennes, réalisée par la faïencerie de Lunéville-Saint-Clément (2019, chromo-sérigraphie sur faïence) © M. Bertola / Musées de Strasbourg

Par Aurélie Vautrin

Un été au TAPS Spectacles pour petits et grands

18 juillet → 10 août

TAPS Scala, TAPS Laiterie taps.strasbourg.eu

L’été au TAPS depuis six ans, c’est la saison des enfants ! Plonger dans un livre au sens propre comme au figuré, remonter le temps pour changer le futur, traverser des océans et des déserts de glace, vivre des histoires d’amour et des récits d’exil, questionner le sens de la vie, ressentir la force de l’amitié ou prendre conscience des enjeux climatiques... Pas moins de huit spectacles sont ainsi programmés pendant les grandes vacances – quatre pour les 3-6 ans au TAPS Laiterie, et tout autant pour les 7+ et leurs

familles dans la salle du TAPS Scala. Théâtre d’objets ou de papier, burlesque ou fantastique, marionnettes, art du cirque, projections d’images et livre-concert, les formes sont diverses et variées, mais ont toute cette même particularité : la capacité d’émerveiller. Présentées à des horaires adaptés à leur public, ces pièces jouent avec brio sur la poésie et l’éveil à la magie du spectacle vivant… À découvrir notamment, Des larmes d’eau douce, un conte engagé (et végétal) de la Compagnie La Mandarine Blanche, présenté avec des marionnettes grandeur nature. L’histoire d’une petite fille qui sauve son village de la sécheresse grâce à sa faculté de pleurer des larmes d’eau douce. Jusqu’à ce que les notables du village comprennent l’intérêt financier de ses pleurs… Hautement poétique et particulièrement émouvant !

Et puis

Mar. 18 juil. - 10h30 et 17h

Mer. 19 juil. - 10h30

TAPS LAITERIE

DÈS 4 ANS

Au bord du vide

Jeu. 20 juil. - 19h

TAPS SCALA

DÈS 9 ANS

Dans  valise

Mar. 25 juil. - 10h30 et 17h

Mer. 26 juil. - 10h30

TAPS LAITERIE DÈS 4 ANS

Nicolee et Aucasn

Jeu. 27 juil. - 19h

TAPS SCALA

DÈS 6 ANS

Le my ère Bigoulet

Mar. 01 août - 10h30 et 17h

Mer. 02 août - 10h30

TAPS LAITERIE DÈS 3 ANS

R.O.S.I.

Jeu. 03 août - 19h

TAPS SCALA

DÈS 8 ANS

Latgnde versée d’Anoki

Mar. 08 août - 10h30 et 17h

Mer. 09 août - 10h30

TAPS LAITERIE DÈS 3 ANS

Des larmes d’eau douce

Jeu. 10 août - 19h

TAPS SCALA

DÈS 7 ANS

→ 3 septembre

Le Monde sans les mots, c’est d’abord un livre de Tamura Ryūichi, figure des plus importantes de la poésie contemporaine japonaise. Désormais, c’est également le nom d’une exposition singulière, celle d’Anne Laure Sacriste, artiste multifacette diplômée des Beaux-Arts de Paris en 1996, qui revisite à sa façon le mythe des origines – celles du monde, de l’art, et par extension, des mots. Un corpus de peintures qui se dédoublent et se répètent, certaines identiques sans jamais l’être vraiment, y côtoie sculptures et installations gigantesques aux allures d’énigmatiques rébus visuels où se mêlent les matières, cuivre, verre, ruban. Ainsi, entre abstraction et figuration, Anne Laure Sacriste joue une nouvelle fois de son art pour troubler les certitudes les plus établies, interrogeant par là même l’histoire, la technique et l’iconographie de la peinture, la quête d’un paradis perdu ou celle d’un monde silencieux. Un parcours initiatique que l’on suit comme un labyrinthe étrange et envoutant.

Le Monde sans les mots, Anne Laure Sacriste

Passé, Présent, Futurs : le Verre dans tous ses éclats

→

8 septembre

Au siège de la Région à Strasbourg grandest.fr

En écho à l’Année du verre, instaurée par les Nations Unies, la région Grand Est a mis en place une double exposition sur ce matériau recyclable à l’infini – il faut dire que le Grand Est et le verre, c’est toute une histoire. Après une présentation à l’Abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson, « Passé, Présent, Futurs : le Verre dans tous ses éclats » s’installe donc à Strasbourg – une expo qui donne à voir deux regards parallèles sur cet univers furieusement fort et délicatement fragile : « Le cristal dans tous ses états » propose la reconstitution d’un atelier de maîtres verriers d’époque, avec une mise en scène de la beauté du geste et des techniques ancestrales qui ont fait les grandeurs du luxe à la française. Avec « Une histoire du verre dans le Grand Est – Dialogue entre Matière et savoir-faire », il est plutôt question des présentes et futures utilisations de cet élément, illustrées par les créations d’artistes régionaux. Deux mondes qui se complètent pour un symbole d’excellence et de savoir-faire, devenu depuis longtemps un incontournable de nos vies.

Les Journées de l’architecture

22 septembre → 31 octobre

Maison européenne de l’architecture

Chaque année depuis 2001, la Maison européenne de l’architecture organise un grand événement transfrontalier qui mobilise trois pays (France, Allemagne, Suisse) : les Journées de l’architecture. Après Transition, Fait maison, Alternatives et Ressources , le festival continue son exploration des alternatives écologiques en choisissant comme fil rouge la Transformation … Avec toujours l’objectif de trouver les solutions adaptées à la préservation du vivant, à l’écriture d’un futur, et à la guérison des plaies ouvertes du passé. Expositions, visites, parcours à vélo, projections cinématographiques, conférences, colloques, ateliers enfants… la programmation est riche et variée, avec environ 150 manifestations pour six semaines d’événements. Parmi lesquelles une soirée de lancement ultra festive le 22 septembre au Kaleidoscoop, une grande conférence le 12 octobre au Zénith de Strasbourg avec l’architecte chinois Wang Shu – prix Pritzker 2012 – ou encore une rencontre le 25 octobre au Tollhaus de Karlsruhe avec la Française Sophie Delhay. Comment répondre ensemble, aujourd’hui pour demain, aux défis de notre monde entre crises et mutations ? C’est l’enjeu de ces rencontres transfrontalières et transculturelles.

le Be

VVisites guidées à la ferme, balades à l'éveil de la nature, et bien plus encore !

Des vous attendent !

nouveautés inédites

Offi d T i lebeaujardin.alsace

Musiques et danses des 5 continents

En savoir + : festivalduhoublon.eu

HAGUENAU

septembre → 1er octobre

Après Christophe Gans l’année dernière, c’est au tour de l’inégalable, irremplaçable et indémodable Terry Gilliam d’être l’invité d’honneur du Festival européen du film fantastique de Strasbourg ! Le cinéaste-scénariste-acteur-dessinateur-metteuren-scène-génie-trublion-en-chef membre de la clique des Monthy Python recevra ainsi un prix honorifique pour l’ensemble de son œuvre… Le réalisateur de Brazil, Bandits, bandits, L’armée des douze singes ou encore Las Vegas Parano donnera par la suite une masterclass le dimanche 24 septembre, tandis que nombre de ses films seront projetés tout au long du festival. Outre les rétrospectives, le FEFFS proposera à nouveau une sélection internationale des dernières productions de films de genre autour d’un thème on ne peut plus actuel : « le goût de la société pour les spectacles violents et ses multiples corolaires, tels que la désintégration de l’individu à des fins politiques, le voyeurisme et la médiatisation à outrance. » Voilà qui promet de bien horribles et fantastiques soirées en perspective.

Photo : Extrait du film Brazil © Terry Gilliam

Cinéma Star, Cinéma Star Saint-Exupéry, Cinéma Vox, UGC Ciné Cité, Le Cosmos, Le Village strasbourgfestival.com

Culture  Actus

Sortir du moule → 22 octobre

Dans le cadre du nouveau parcours de visite du Site Verrier (Musée du Verre, Centre International d’Art Verrier, Halle verrière), à Meisenthal site-verrier-meisenthal.fr

Parce qu’il est salutaire de savoir, parfois, dévier de la norme ou des sentiers battus, le CIAV de Meisenthal présente « Sortir du moule », une exposition non conventionnelle à découvrir dans le cadre du nouveau parcours de visite du Site Verrier (Musée du Verre, Centre International d’Art Verrier, Halle verrière). « Non conventionelle » car ici, l’idée a été de s’émanciper des process académiques et des héritages ancestraux, de pousser la matière, les techniques, de bousculer les codes de l’artisanat. D’y mêler questions brûlantes et enjeux sociétaux de notre époque pour mieux exp(l)oser les carcans de la « tradition ». Le verre doit-il vraiment se plier à des règles, quand on sait que cette matière même, elle, ne plie pas ? L’expo présente ainsi quatorze pièces et concepts originaux nés de la collaboration entre artistes verriers et concepteurs designers, qui jouent avec les matières et les formes pour mieux alimenter une certaine réflexion autour du rôle du moule dans la fabrication verrière contemporaine. À couper le souffle !

Projet PIXEL © CIAV Meisenthal

Radical. L’abstraction géométrique dans la collection Würth

Lore Bert. Collection Würth

et prêts

→ 7 janvier 2024

Musée Würth, à Erstein musee-wurth.fr

Cet été et jusqu’au mois de janvier prochain, le Musée Wü rth accueille en son sein une double exposition entièrement consacrée à l’abstraction géométrique, mouvement d ’art contemporain souvent très coloré, où les motifs, les formes, les trac é s constituent un langage universel, purement esthétique ou radicalement poétique. D éployée au rez-de-chaussée, l ’ expo «  Lore Bert » nous plonge ainsi dans l’univers de cette artiste allemande née en 1936, dont la Fondation Würth possède de nombreuses pièces. Car dans son travail, la géométrie est partout, comme les ornements, l’architecture, les caractères d’imprimerie, les sciences humaines – et le papier, qu’il vienne d’Asie ou d’ É gypte. À l ’é tage, la thématique se poursuit avec « Radical », seconde exposition qui dévoile cette fois une quarantaine d’œuvres ré alis ées par autant d ’artistes de la seconde moitié du xxe siècle. Ici, les émotions se mêlent à la raison, les rappels à la Nature à l’imagination, et l’abstrait flirte avec le concret –à moins que ce ne soit l’inverse, qui sait.

Lore Bert, Bunte Wellen, 2008, Collection Würth

Josef Albers, Strukturale Konstellation B-8, 1954, Collection Würth Photo : Philipp Schönborn, Munich © ADAGP, Paris, 2023

Le style

Se faire une montée au sommet

Une montagne de papier

Un trip népalais

Une peur bleue

Se faire un film

Et vouloir y rester

Yellow band

Mannequin Inès @UpModels Paris

Maquillage Julie Gleiss

Coiffure

Alexandre Lesmes @Avila

Assistante

Chloé Loesch

Post-prod Emmanuel Van Hecke

@StudioPreview

Dans notre série mode estivale, faire gravir l’Everest (certes de papier) à Inès, notre mannequin aux origines népalaises, était une évidence. Remplacer baudriers et cordages par les parures architecturales de la créatrice alsacienne Tania Zekkout, une flagrance. Ce qui nous lie fait l’allure.

Photos Alexis Delon @StudioPreview Réalisation Myriam Commot-Delon

Manteau en gazar de soie Laura Urbinati chez Marbre. Col chemise en agneau plongé argent Tania Zekkout Boucles d’oreilles Octo brillant en or jaune et perle d’Australie et puces Étoiles en or blanc et brillants Eric Humbert

Robe drapée en crêpe de soie viscose gaufrée Rick Owens chez Algorithme La Loggia. Bijou col tailleur en cuir argent Tania Zekkout Boucles d’oreilles Eric Humbert

Robe t-shirt longue en jersey stretch effet usé blanc Balenciaga chez Ultima.

Bretelles en agneau plongé et revers en organdi blanc Tania Zekkout Puces d’oreilles Eric Humbert.

Blouse en soie oversize et short en denim japonais Ipsae Bijou crop top ajouré en cuir Tania Zekkout Bottes The Attico chez Ultima.

Veste à double boutonnage et pantalon évasé en toile de coton GG gris et rose Gucci (PreFall 2023) chez Ultima. Plastron mosaïque Cocteau en agneau plongé

Tania Zekkout

Sandales en cuir cuivré effet métal liquide Jimmy Choo chez Ultima.

Au doigt : accumulation de trois bagues en or blanc et jaune, perles Koshi et de Tahiti et boucles d’oreilles en or, perles et brillants Eric Humbert

T-shirt oversize Rick Owens chez Algorithme La Loggia. Spallières ouatinées en agneau plongé et pongé de soie nude Tania Zekkout

Au oreilles : boucles

d’oreilles Octo brillant en or jaune et perle d’Australie et puces Étoiles en or blanc et brillants Eric Humbert

Au poignet et au cou : accumulation de trois colliers et bracelets à maille souple ovale, à maille fantaisie et à maille rectangle alternée d’or jaune blanc. Bracelet jonc ouvert Gouttes en or jaune Jacquot Joaillerie

Collerette en agneau plongé nude Tania Zekkout Chemisier à capuche Logo Letters All Over en jacquard de viscose Balenciaga chez Ultima.

Bottes The Attico chez Ultima. Puces d’oreilles Eric Humbert

Manteau en gazar de soie Laura Urbinati chez Marbre.

Deux cols chemise superposés en agneau plongé or et argent Tania Zekkout

Bottes The Attico chez Ultima. Boucles d’oreilles Eric Humbert

Le dilemme de l’été

Il est temps de se parer de talismans joailliers et d’adopter un sac écrin. Reste à choisir lesquels.

Photos Alexis Delon @StudioPreview Réalisation Myriam Commot-Delon

Sautoir de perles gold, de Tahiti et de culture, en or blanc et fermoir à boule pavé de diamants. Bracelets et bague à quatre rangs en or blanc souple perlé de diamants, créations Jacquot Joaillier.

1—Pourquoi la perle ? Pour ses teintes pastels, mixées comme des bonbons précieux. L’escorte : un bracelet et une bague spirale d’une légèreté inouïe pour danser toute la nuit, les bras au ciel. Avec quel sac ? Un modèle boite en toile Triomphe Celine chez Ultima. Pourquoi on craque ? Pour son inspiration vintage façon beauty case Indispensable : des lunettes noires, Gucci chez Ultima.

2—Pourquoi des pierres ? Pour leur pouvoir protecteur : la piétersite nous relie aux plus grandes vibrations de l’univers et l’onyx aide à plus de clairvoyance. Avec quel sac ? La banane Skano, Isabel Marant chez Ultima. Pourquoi on craque ? Pour son esthétique 90’s qui libère les mains.

Au fond à gauche : détourné en vase, bougeoir en stéatite par Mifuko chez Galerie Fou du Roi.

Jacquot Joaillier 10, rue du Dôme jacquot-horloger.com

Eric Humbert 46, rue des Hallebardes eric-humbert.com

Ultima

8, petite rue de l’Église ultimamode.com

Galerie Fou du Roi 4, rue du Faisan fouduroi.eu

Collier à pendentif en piétersite de Namibie, or jaune et brillants sur un lien de coton et bague jonc en onyx, or blanc, brillants et saphir jaune, Eric Humbert.

Reverdir

Par Myriam Commot-Delon

Cet été, la marque suisse USM Haller se met au vert : difficile de résister à cette série spéciale composée de trois de leurs best-sellers fardés de ce beau vert sourd. La rareté créant la désirabilité, cette collection dévoilée en juin à Strasbourg au showroom decoburo n’est évidemment disponible qu’en série (très) limitée et se marie divinement à leur gamme de 14 couleurs intemporelles.

L’accord de saison

Le motif camouflage d’un tapis de laine et de fibres d’orties naturelles de la maison colmarienne E.Boehm. S’y révèlent les reliefs du massif des Vosges du Sud, entre vert profond et nuances plus claires, symbolisant les sécheresses à répétition et l’invasion dévastatrice des petites canailles, ces insectes nuisibles s’attaquant aux sapins et épicéas.

-^ Meuble USM Haller à quatre portes abattantes.

Dimensions : L 152,3 cm - P 37,3 cm - H 74 cm Un secrétaire et un meuble multimédia sont également disponibles dans la même teinte vert olive.

<- Tapis en mosaïque de velours, pièce unique fabriquée à la main, modèle Les Galeries des Canailles, collection Ruissellement, Maison Éric Boehm. eboehm.fr

Decoburo

13, rue du VieuxMarché-aux-Vins

decoburo-store.com

06 32 79 42 03

D’un caractère sauvage et maquisard, le vert olive résiste aux modes.

pré-production prises de vues photo post-production vidéo numérique

En 2023, Zut fête ses quinze ans !

Jusqu’à l’an prochain, nous allons kaléidoscoper ce qui fait l’essence de Zut sur ces cinq dernières années : de belles images, de bons mots, du beau monde, de belles choses, bref, tout ce qui anime notre équipe, nos formidables collaborateurs, photographes, illustrateurs, DA, journalistes… Dans ce numéro estival, place aux images ! Allongé sur vos transats, un verre bien rempli à la main, le feuilleter vous donnera des couleurs.

Par Myriam Commot-Delon et Emmanuel Dosda

de  l’été

Zut #48

Les Bains Municipaux bainsmunicipauxdestrasbourg.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut, ça mouille

Zut #42

Quartier La Petite France

Photo Alexis Delon – preview.fr

Zut #44

Illustration Jim Curious, Voyage au cœur de l’océan (2012) Matthias Picard – editions2024.com

Zut #44

Emma, centre nautique de Schiltigheim

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #42

Truites – sourcesduheimbach.fr

Set

Zut #44

Bérénice,

Photo Alexis Delon – preview.fr

design Myriam Commot-Delon

centre nautique de Schiltigheim

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut fait équipe

Zut #47 Collectif La Flopée.

Photo Christophe Urbain

Zut #52

Set design et photo Sonia Verguet – soniaverguet.com

Zut #49

L’équipe du cinéma Le Cosmos, Association Le Troisième Souffle.

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut, haut les cœurs, haut les mains

Zut #44

Illustration Nadia Diz Grana nadiadizgrana.com

Zut #42

Photo Alexis Delon – preview.fr et stylisme Myriam Commot-Delon

Zut, bleu comme toi

Zut #47 Serena – upmodels.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut #41 Foued

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #52

Photo et stylisme Sonia Verguet soniaverguet.com

Zut #41

Rue des Juifs

Photo Alexis Delon – preview.fr

Zut #43

Alena R – upmodels.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr

Stylisme Myriam Commot-Delon

UN SEUL AMOUR ET POUR TOUJOURS

TROIS MAGAZINES GRAND FORMAT

Une collection de hors-séries sur le Racing

Un seul amour et pour toujours #3 Racing : Bleu comme toi Puisqu’au-delà de ses résultats sportifs, le Racing reste un sujet inépuisable, un troisième tome Bleu comme toi est paru en décembre 2022, comme un contre-pied à la Coupe du monde au Qatar.

RACING BLEU COMME TOI

RACING BLEU COMME TOI

204 pages – 22€

Ils parlent de nos hors-séries PACK 3 HORS SÉRIES DÉDIÉS AU RACING CLUB DE STRASBOURG 66€

« Le Racing version intégrale, attention objet exceptionnel ! »

FRANCE FOOTBALL

« De Gress à Grimm, 40 ans de passion bleue »

DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE

Un seul amour et pour toujours #2 Racing : une passion sans limites

Sortie : hiver 2021 204 pages - 22€

« Ce quasi-livre constitue une belle déclaration d’amour pour le Racing. »

SO FOOT

« L’ouvrage indispensable qui manquait au plus glorieux des clubs alsaciens »

STRASBOURG MAGAZINE

sur le site shop.chicmedias.com

Un seul amour et pour toujours #1 11 couvertures au choix

Sortie : été 2020 436 pages - 37€ (au lieu de 47€)

« Quand deux univers se rencontrent, celui d’un amour passionné voire irrationnel pour un club et celui d’un magazine culturel habitué à d’autres terrains, voilà le résultat. »

FRANCE 3 ALSACE

à la Vitrine Chicmedias

14, rue Sainte-Hélène à Strasbourg

Zut, c’est

beau

Théo – @theosenesane

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

magieZut, noire

Zut #52

Lola – upmodels.fr

Stylisme

Zut #52

Michel Bedez – @michelbedez

christophe-urbain.com

Zut #53

Charlotte Gainsbourg

Photo Alexis Delon – preview.fr

Myriam Commot-Delon

Photo Christophe Urbain

Photo Dorian Rollin – dorianrollin.com

Zut #43

Céline Sciamma

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #43

Alena R – upmodels.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr

Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut #42

Quentin Dupieux et Jean Dujardin

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut vous a à l’œil

Zut estgonflé

Zut #48

Anna – upmodels.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut #43

Lady Maybe – @maybe_marley

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #42

Place Benjamin-Zix

Photo Alexis Delon – preview.fr

Zut #43

Mali Arun

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #46

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut #48

Photo Alexis Delon – preview.fr

Zut passe au vert

Zut #47 Mathieu Amalric

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #42 Fat White Family

Photo Alexis Delon preview.fr

Zut #45 Gustave Kerven

Photo Jésus.s Baptista jesusbaptista.fr

Zut, à ta

Zut #49 Alex Lutz

Photo Jésus.s Baptista jesusbaptista.fr

Zut #41

Nature morte au Café des Sports

Photo Pascal Bastien pascalbastien.com

Zut, la pêche est bonne ?

Zut #51

Set design et photo Sonia Verguet soniaverguet.com

Zut #48

Mickaël

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #46

Illustration (travail personnel, acquisition Musée Tomi Ungerer) Adrià Fruitos – adriafruitos.com

Zut #41

Photo Alexis Delon – preview.fr Set design Myriam Commot-Delon

Zut, ça fight

ZUT #45

Stéphanie chez Panza Gym panza-gym.com

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

ZUT #41

Bertrand Belin

Photo Alexis Delon – preview.fr

ZUT #47

Théo – @theosenesane

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

PRÉSERVER VIVRE CRÉER

Cueillette et dégustation de myrtilles à la ferme Brandt Arbogast - Harthouse

Culture de pleurotes à la ferme Lang Batzendorf

Fabrication et dégustation de mozzarella alsacienne au Domaine des Bufflonnes

Uhrwiller

Brassage et dégustation de bières :

• Septenaire - Niedermodern

• Brasserie Uberach - Uberach

• Refuge - Haguenau

• Semblables - Mietesheim

• Villa Météor - Hochfelden

À pied, à vélo ou en voiture, que ce soit à Haguenau même, dans les villages alentours, ou bien au sein de sa Forêt d’Exception®, l’Office de Tourisme du Pays de Haguenau vous propose cet été des rencontres avec des passionnés ainsi que des visites en immersion : pour les curieux, les gourmands et les amoureux de la nature !

Atelier du malletier, la malle en coin

Haguenau

Distillation et bouilleur de cru Oberhoffen/Moder

Découpe de papier, l’art du canivet Bischwiller

Manufacture d’orgues Bumenroeder

Haguenau

Fermentation et kéfir au Labo Dumoulin Bischwiller

Wienerberger leader mondial de la terre cuite, implanté localement, est engagé aux côtés des acteurs du territoire pour la préservation de l’environnement et le développement d’innovations au service d’un habitat sain et durable.

wienerberger.fr

Rucher et environnement - Haguenau

Arche de la biodiversité - Niederschaeffolsheim

Source Saint-Ulrich - Wittersheim

Bain de forêt, initiation à la sylvothérapie en Forêt d’Exception® - Haguenau

Atelier au musée de l’Image Populaire

Val-de-Moder

Visite de ville guidée - Haguenau et Bischwiller

Le Moulin - La Walk

Visite théâtralisée - Haguenau et Bischwiller

Musée archéologique - Brumath

Orgues de la Basilique de Marienthal et de l’église de Kriegsheim

Esat (Établissement et Service d’Aide par le Travail) - Haguenau

Smitom (Centre de tri) - Schweighouse/Moder

Fondation du Sonnenhof - Bischwiller

La brique d’Alsace

+ de 100 rendez-vous de visites et de découvertes insolites au Pays

!

Zut, c’est bouquet le

Photos Alexis Delon preview.fr

Set design Myriam Commot-Delon

Zut #50

IDeE Designers designers.alsace, Hêtre en forêt

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #51

Photo Alexis Delon – preview.fr Set design Myriam Commot-Delon

Foire Saint Jean

Docks Malraux

Mise en lumière de la façade de la Cathédrale

Œuvre d’art éphémère

Pause culture

Fête de la musique Fête nationale

Symphonie des arts ete.strasbourg.eu

FARSe

Cinéma plein air

…et bien d’autres évènements partout en Ville et près de chez vous !

Welcome Byzance© Crédits photos : J. Dorkel, A. Hefti, E. Cegarra, G. Engel, JF. Badias, Nemeton UV LAB

Zut stardust

Zut #53 Chihiro – upmodels.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut back-

stage

Zut #46

Les Bains Municipaux bainsmunicipauxdestrasbourg.fr

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #48

Les Bains Municipaux bainsmunicipauxdestrasbourg.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut #41

Réserves du Musée Adolf Michaelis amamstrasbourg.org

Photo Alexis Delon – preview.fr Set design Myriam Commot-Delon

Zut #47

Lise au Centre chorégraphique de Strasbourg – danse.strasbourg.eu

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #48

Les Bains Municipaux bainsmunicipauxdestrasbourg.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut,

Zut # 46

Prokop et Lucille – prokopfolkmusic Photo Alexis Delon – preview.fr

Zut #46

Hugo Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Zut #46

Madeleine Photo Alexis Delon – preview.fr

à l’aise

Zut #52

Boucles

Set

Zut #43

Nöxïmä Marley

Zut #41

L’Éphèbe de Subiaco, Musée Adolf Michaelis, Palais universitaire de Strasbourg

d’oreilles Eric Humbert

Photo Alexis Delon – preview.fr

Design Myriam Commot-Delon

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

Photo Alexis Delon – preview.fr

Zut, c’est olé olé

Zut #47

Photo Alexis Delon – preview.fr

Set design Myriam Commot-Delon

Zut évanescent

Zut #43

Photo Alexis Delon – preview.fr Set design Myriam Commot-Delon

Zut #51

Irina – upmodels.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut #44

Photo Christophe Urbain christophe-urbain.com

ZUT #48

Photo Pascal Bastien pascalbastien.com

Zut #51

Chicco – comearoma.com

Photo Alexis Delon – preview.fr

Zut #52

Lola – upmodels.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr

Stylisme Myriam Commot-Delon

Zut

au bal masqué

Zut #48

Anna – upmodels.fr

Photo Alexis Delon – preview.fr

Stylisme Myriam Commot-Delon

100

% indépendant, 100% alsacien, 15 ans d’engagement !

Être éditeur et publier des magazines

papier

ambitieux, en région

en 2023, c’est forcément compliqué… Nous n’avons pas de subventions ni de milliardaires aux manettes : Chicmedias est une maison d’édition résolument indépendante qui tient à sa liberté.

Zut ? Des magazines, publications et livres fabriqués et imprimés en Alsace – chez Ott à Wasselonne, imprimeur « pleinement engagé dans le respect de l’environnement » !

Zut ? Direction artistique, rédaction, photographie, illustration, graphisme… Les éditions Chicmedias représentent six salariés et une quarantaine de contributeurs réguliers. Sous la couv’, des femmes et des hommes !

Zut ? Des titres impertinents et décalés, des objets élégants qui font la part belle à l’image et au graphisme. Une qualité éditoriale aiguisée, loin des chemins battus, faisant la part belle aux initiatives locales et à celles et ceux qui vivent et font vivre le territoire !

Zut, soutenez-nous !

Le fric c’est chic ! Ce n’est pas très chic de le formuler aussi brutalement, mais nous avons besoin de flouze, de grisbi, de fric ! Pour beaucoup de raisons (l’augmentation du prix du papier notamment, baisse des budgets partout...), Chicmedias doit affronter une grosse tempête. Alors, zut aux bonnes manières ! Donnez-nous un petit ou un gros coup de pouce pour nous aider à passer le cap, vous serez vraiment chics. Merci les amis !

Comment ?

-> En vous abonnant sur shop.chicmedias.com au magazine Zut Strasbourg, au journal Zut Alsace du Nord et à Novo, le mag’ culturel qui se prend pour une revue.

-> En achetant nos livres et horsséries à La Vitrine Chicmedias ou sur shop.chicmedias.com

-> En achetant un espace publicitaire dans nos super magazines.

-> En nous commandant des projets de publications sur-mesure.

-> En adhérant au Club Chicmedias.

Le Club Chicmedias ?

Contributions

Particuliers

Zut on est en PLS !

Les + du Club

Ils se font en fonction de vos envies et coups de pouce : des abonnements aux magazines Zut et / ou Novo, des hors-séries, livres et affiches de notre catalogue, votre nom dans le magazine en tant que gentil mécène, des invitations à des soirées Zut… Plus de détails sur les packs et les contreparties sur : -> shop.chicmedias.com

Zut, chic mais fauché

BIENVENUE AU CLUB !

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