N° 294 | Septembre 2020
Magazine de l’Automobile Club de Suisse
passion e automobil
Alpine A110 Pages 10-13
Sortie
Exclusif
Sport automobile
exposition Lamborghini
cegga ferrari : cap sur l angleterre
entre réel et virtuel
Pages 06-07
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Pages 16-17
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sommaire
éditorial
News auto................................................................... 04-05 Sortie – Exposition Lamborghini...................... 06-07 Cegga Ferrari – Cap sur l’Angleterre.....................08 Oldtimers – Le Léman Rétro......................................09 Passion automobile – Alpine A110..................... 10-13 Oldtimers – Norbert Wicht................................... 14-15 Sport automobile – Entre réel et virtuel........ 16-17 Profil – Yann Zimmer.....................................................18 Conseil juridique..............................................................20 La parole à Tom Lüthi....................................................23 Sécurité routière...................................................... 24-25 Pages des sections ACS....................................... 26-30
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Protection du climat et mobilité à l’unisson ?
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a session d’été des Chambres fédérales a été dominée par les débats sur la révision totale de la loi sur le CO2 pour la période postérieure à 2020. Lors de la première tentative, en décembre 2018, le camp bourgeois était encore majoritaire et a pu s’opposer aux revendications d’augmentation massive du prix des carburants. Un an et demi plus tard, c’est une tout autre histoire. Au Conseil national, toutes les revendications concernant des taxes supplémentaires ont trouvé une majorité.
Durant la dernière législature, la perspective d’une approche plus favorable aux entreprises et aux consommateurs lors de la révision totale de la loi sur le CO2 était encore bien présente. Après un lobbying intense en collaboration avec routesuisse, l’ACS a pu obtenir, par exemple, que le plafonnement de la hausse du prix du carburant soit ancré dans le projet de loi. C’est une victoire partielle dont nous pouvons être fiers, car le plafonnement fait partie intégrante de la version de la loi adoptée lors de la session d’été. Après les élections fédérales en 2019 et le mouvement climatique, le vent a tourné aussi lors des débats concernant la révision totale de la loi sur le CO2. C’est donc sans surprise que lors de la session d’été, le Conseil national a décidé d’une augmentation du prix des carburants de 10 cts/litre dès fin 2021 et de 12 cts/litre dès début 2025. A l’ACS, nous ne sommes bien entendu pas heureux de cette situation, car avec les différentes associations routières, nous nous sommes battus jusqu’à la fin et à tous les niveaux pour aboutir à une augmentation maximale de 8 cts/litre. De ce fait, notre mobilité individuelle devient massivement plus coûteuse – au nom de la protection du climat. De toute évidence, la protection du climat et la mobilité ne seront pas en phase. Pour terminer, voici une bonne nouvelle concernant le prix des carburants : avec la carte Migrol ou Eni vous avez, en tant que membre de l’ACS, la possibilité de profiter d’un rabais allant jusqu’à 4, respectivement 4,5 cts par litre d’essence ou de diesel, dans les stations-service concernées. De plus amples informations à ce sujet sont disponibles sous www.acs.ch. Bien à vous, Thomas Hurter, président central
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AUTO–ACS n 294 | Septembre 2020 | Prochaine parution : 02 octobre 2020 o
Tirage REMP 14’404 exemplaires éditeur ACS | Dominique Poupaert Imprimé en Suisse Stämpfli SA Abonnement 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an
création, Réalisation et coordination Benoît Stolz Rédaction Gérard Vallat Pierre Thaulaz Roland Christen
Adresse Rédaction Bois-de-la-Chapelle 105 CH – 1213 Onex T 022 342 80 00 info@actualpub.ch
Photos ARC Journalistes Showmedialive
Publicité AA Actual Pub SA T 022 343 03 43 info@actualpub.ch
Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie.
ISSN 2297-3575
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news
Par Pierre Thaulaz
Franck Muller et Rolls tissent des liens Franck Muller et Rolls-Royce Motor Cars Geneva prouvent une nouvelle fois que l’univers de l’horlogerie et celui de l’automobile peuvent faire bon ménage.
L
a production de la «Wraith Crazy Numbers» est sans nul doute la complication la plus iconoclaste de Franck Muller. Pour preuve, l’aiguille des heures, au centre du cadran, saute littéralement des chiffres un à douze (ces chiffres sont placés de façon atypique). Toutes les 60 minutes, l’aiguille des heures saute au numéro correct suivant. Pendant ce temps, l’aiguille des minutes suit un cycle conventionnel de 60 minutes tournant autour du cadran. Le mouvement mécanique à remontage automatique offre 42 heures de réserve de marche à cette montre «réinterprétée» par Franck Muller pour coller à l’univers Rolls. Ainsi, son cadran affichet-il les codes couleurs de la Rolls-Royce Wraith Black Badge, ainsi que et des détails sophistiqués que l’on retrouve sur les tableaux de bord et les sièges des voitures de Goodwood.
GIMS : LA FONDATION MET LES POINTS SUR LES i Président d’auto-suisse et viceprésident du Comité permanent du Geneva International Motor Show, François Launaz l’avait clairement laissé entendre dans l’interview qu’il nous avait accordée dans le dernier numéro du magazine AUTO ACS. La Fondation du Salon de Genève a finalement refusé le prêt de 16,8 millions accordé par le Grand Conseil. Elle renonce également à organiser une édition en 2021 et elle privilégie la vente du GIMS à Palexpo SA. Extrait du communiqué officiel : «Tout en remerciant les autorités compétentes du Canton et de l’Etat de Genève pour leur volonté d’accorder ce prêt au GIMS, la Fondation ne considère pas les termes du prêt comme une
garantie de la stabilité financière à long terme de celle-ci. En effet, elle devrait dès juin 2021 rembourser 1 million de francs sans avoir bénéficié d’une entrée d’argent au préalable, l’édition 2021 ne pouvant avoir lieu. Ce prêt étant également soumis à la condition qu’un événement soit organisé en 2021, la Fondation se voit malheureusement dans l’obligation de refuser cette proposition. La Fondation a décidé de privilégier la vente du GIMS à Palexpo SA, l’objectif étant de trouver une solution permettant l’organisation régulière d’un salon automobile international à Genève. L’achat des actifs transférerait tous les droits de l’organisation à Palexpo SA.»
LA MONTRE AVANT LA VOITURE Le lancement de la montre précèdera la sortie du véhicule proprement dit, lequel sera présenté au cours du quatrième trimestre. Cette Wraith Black Badge dévoilée officiellement au Salon de Genève 2016 est propulsée par un V12 biturbo de 632 ch. La version proposée par RollsRoyce Motor Cars Geneva (Pegasus Automotive Group SA, à Nyon) héritera d’une finition extérieure exclusive: Velvet Sparkle avec motif bleu Silver/Cobalto dans l’esprit des «Numbers». L’intérieur se veut en harmonie avec la teinte principale bleu Cobalt et fait écho au thème avec un tableau de bord unique ainsi que des chiffres brodés sur la console arrière. Le ciel de toit reprend les codes du cadran des «Crazy Hours».
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SUZUKI ACROSS Doté d’un système hybride plugin et d’une transmission intégrale électronique E-Four, le SUV Across est le premier modèle fourni par Toyota Motor Corp au titre de l’accord de coopération passé avec Suzuki. Les motifs polygonaux
LAMBORGHINI SIAN FKP 37 ROADSTER sur la carrosserie, les moulures des passages de roues, la large calandre sportive et les pare-chocs relevés par un élément de protection argenté lui confèrent un petit air de baroudeur. La commercialisation démarrera cet automne.
Edition limitée à 63 exemplaires, la Lamborghini Sian FKP 37 évoque l’ancien patron de VW, Ferdinand Karl Piëch, né en 1937. En 1998, le petit-fils de Ferdinand Porsche avait œuvré en faveur du rachat de Lamborghini par le groupe allemand. La supercar qui lui rend hommage est désormais
RENAULT TRAFIC SPACENOMAD ET GRAND SPACENOMAD
LUCA DE MEO CHEZ RENAULT
Crainte du Coronavirus oblige, les camping-cars ont plus que jamais la cote. Au même titre que la voiture, ce type de véhicule spécialement aménagé pour les loisirs offre à ses occupants une parfaite protection face au virus. Renault Suisse propose depuis juillet deux versions spécifiques pour notre pays. Basés sur le Trafic, le SpaceNomad
Luca de Meo a quitté la présidence du comité exécutif de Seat pour reprendre, le 1er juillet dernier, le poste de directeur général du «losange». Ce Milanais de 52 ans a débuté sa carrière chez Renault avant de rejoindre Toyota Europe, puis le groupe Fiat où il a dirigé les marques Lancia, Fiat et Alfa
(4,99 m de long et 4 places) et le Grand SpaceNomad (5,39 m et 5 places) bénéficient du savoir-faire de Renault Tech et du carrossier Hanroad. Deux motorisations sont au programme : Blue dCi 145 (avec boîte de vitesses manuelle à 6 rapports) ou Blue dCi 170 (boîte à double embrayage EDC).
disponible en version roadster. Elle est toujours propulsée par un V12 et un moteur électrique intégré à la boîte de vitesses et alimenté par des supercondensateurs. La carrosserie «Bleu Uranus» et les jantes «or» caractérisent ce décoiffant bolide avouant 819 ch.
Romeo. Il a rejoint le groupe VW en 2009 en tant que directeur du marketing, avant d’être nommé responsable dès 2012 des ventes et du marketing chez Audi. Luca de Meo a pris les commandes de Seat en novembre 2015. Ses compétences ont largement contribué au redressement de la marque.
CONCEPT AUDI Q4 SPORTBACK E-TRON Annoncée en 2021, l’Audi Q4 e-tron 100 % électrique sera également proposée en version Sportback (présentée ici sous forme de concept). Si l’avant demeure fidèle à l’étude dévoilée au Salon de Genève 2019, l’arrière (spoiler et diffuseur notamment) souligne la vocation sportive du modèle de série.
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SORTIE
Lamborghini s’invite au paradis des Bugatti Miura 65 © 2020 Automobili Lamborghini S.p.A.
La Cité de l’Automobile, à Mulhouse, réunit jusqu’au 10 janvier 2021 les modèles phares de la marque Lamborghini. L’occasion également pour ceux qui n’ont encore jamais pénétré dans le plus beau musée du monde dédié aux quatre-roues de découvrir les trésors de la Collection Schlumpf. Par Pierre Thaulaz
Ferruccio Lamborghini © Mondadori PortfolioGiorgio Lotti Bridgeman Images
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les Lamborghini ont de tout temps fait tourner les têtes des artistes et des personnalités les plus en vue de leur époque. 1.
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e Miles Davis au pape François en passant par le shah d’Iran, Michael Jordan, Rod Stewart, Rainier de Monaco, Paul McCartney, Johnny Hallyday, Jay-Z, Kim Kardashian, Jamiroquai et Guy Berryman, du groupe Coldplay, les Lamborghini ont de tout temps fait tourner les têtes des artistes et des personnalités les plus en vue de leur époque. S’appuyant sur une présentation thématique inédite, l’exposition qui leur est spécialement consacrée met en lumière les connexions entre les véhicules les plus audacieux du constructeur italien et la pop culture contemporaine. L’occasion pour le visiteur de découvrir «en vrai» la Miura, star du film The Italian Job (1969), le concept car P140 ou la moto Lamborghini Design 90, mais aussi la spectaculaire Huracán Evo Spyder ou la réinterprétation conceptuelle d’une Urraco par le designer et architecte français Tristan Auer. Au même titre que Ferruccio Lamborghini, le fondateur de la marque en 1963, le designer star Marcello Gandini est lui à l’honneur. Ses créations Lamborghini, Miura, Countach ou concept Marzal, constituent de véritables œuvres d’art.
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La passion selon Fritz Schlumpf Des œuvres d’art qui en cachent des centaines d’autres (plus de 500 véhicules de toutes époques pour près d’une centaine de marques représentées), tapissant jusqu’au moindre recoin cette ancienne filature transformée par la grâce des frères Fritz et Hans Schlumpf en musée de l’automobile (qui n’a jamais ouvert officiellement). Les billets d’entrée étaient imprimés, le champagne était au frais, tout était prêt, mais avec la grosse crise du textile de 1977, les syndicats leur sont tombés sur le dos.
1. Rainier et Grace de Monaco dans un prototype de Marzal, Grand Prix de Monaco 1967 © 2020 Automobili Lamborghini S.p.A. 2. La Countach. 3. Bugatti Royale.
3.
La fin du rêve pour Fritz, en particulier, sans doute le premier grand collectionneur automobile. A l’époque, le cadet des frères Schlumpf achetait les voitures quasiment au prix de la ferraille. Nombreux sont ceux qui l’ont fait passer pour fou, le comparant à Louis II de Bavière, «condamné» sans procès pour avoir fait construire des châteaux fantastiques. Les «châteaux» de Fritz Schlumpf sont des Bugatti (plus d’une centaine), dont la fameuse Royale Type 41 «Coupé Napoléon», la voiture personnelle d’Ettore Bugatti. Un monument (plus de 6 mètres de long) à ne surtout pas rater lors de votre prochain déplacement mulhousien…
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EXCLUSIF
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En route pour l’Angleterre Ce sera à n’en pas douter la plus belle de la série Cegga… Nous avons surpris à St-Triphon cette voiture créée en 1965 par Claude et Georges Gachnang, quelques jours avant son départ pour l’Angleterre où elle recevra sa carrosserie définitive. Par Pierre Thaulaz
U
n peu d’histoire pour commencer : la Cegga Ferrari dotée d’un V12 de 3,3 litres a longtemps roulé en France, avant qu’une casse moteur aux essais du Mans mette fin à l’aventure en compétition. Rapatriée à Lausanne par Pierre de Siebenthal, la voiture est mise aux enchères après la mort de ce dernier. L’Aiglon Daniel Olloz (Meca-Transports) la rachète et la conserve 19 ans en l’état. Finalement, Olivier, le fils de Georges, décide d’acquérir et de sauver la «voiture emblématique de la famille», habillée par Drogo himself, le carrossier officiel de Ferrari. Entièrement restaurée, la Cegga est partie en Angleterre le 19 août dernier pour recevoir sa nouvelle robe en aluminium. Elle y restera quelques mois.
«La voiture devrait peser 770 kilos, avec la batterie et 10 litres d’essence.»
UN TRAVAIL D’ÉQUIPE Georges Gachnang a évidemment participé à l’aventure : «Je me suis concentré sur tout ce qui était usinage, en particulier les moyeux de roues.» Outre son frère Claude et Olivier, c’est toute une équipe qui a contribué à cette renaissance, que ce soit pour les soudures du châssis (certains tubes en inox étaient pourris) ou les tôles en aluminium. Côté carrosserie, seules les deux portes ont été conservées. Toutes les pièces d’origine sont néanmoins conservées en vue de l’homologation ultérieure. «La voiture devrait peser 770 kilos, avec la batterie et 10 litres d’essence. Elle ne sera sans doute pas dévoilée avant le printemps 2021. C’est le même carrossier qui s’est chargé d’habiller notre dernière Cegga (propulsée par un V12 4 litres Ferrari) et la Birdcage», ajoute l’éternel jeune homme de 89 ans.
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OLDTIMERS
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Alfa souffle sur ses 110 bougies à Blonay Le Léman Rétro qui démarre ce vendredi 28 août mettra à l’honneur les marques Alpine, Morgan et Alfa Romeo, cette dernière fêtant ses 110 ans. Par Pierre Thaulaz Programme Vendredi 28 août : dès 18h «Warm-up» du Léman Rétro 2020 Samedi 29 : 9h-10h Accueil des véhicules Dès 16h Balade avec les véhicules et le public dans la région Dimanche 30 : 9h-10h Accueil des véhicules Dès 15h Fin des divers concours, remise des prix Dès 16h Balade de clôture dans la région Infos sous www.lemanretro.com et sur les réseaux sociaux : MeetingLemanRetro (facebook) @LemanRetro (instagram)
A
vant de vous rendre à Blonay, ne manquez pas de vous replonger dans les images d’archives des voitures exposées au Museo Storico Alfa Romeo d’Arese, «Storie Alfa Romeo». Le site Internet (www.alfaromeo.ch/fr/110ans-histoire-alfa-romeo) retrace non seulement l’histoire du constructeur italien, mais met également en lumière les carrossiers, ingénieurs et autres pilotes maison qui ont contribué à la renommée d’Alfa. Le premier épisode de «Storie Alfa Romeo» évoque la 24 HP, conçue par Giuseppe Merosi à son domicile de la Via Cappuccio, à Milan, avant même la création de la société A.L.F.A. (Anonima Lombarda Fabbrica Automobili) qui allait être enregistrée à Milan le 24 juin 1910.
Steve McQueen en testeur d’un jour L’histoire d’Alfa est également intimement mêlée aux légendaires acteurs et actrices, à commencer par Steve McQueen. Cet amoureux fou des Porsche de compétition n’est pas demeuré insensible au charme des italiennes. En 1966, on le découvre au volant du spider Duetto à l’occasion d’un test réalisé pour le compte du magazine Sports Illustrated. Un Duetto que l’on reverra dans les mains expertes de Dustin Hoffman (film «Le Lauréat»), séducteur malgré lui de Mrs Robinson.
C’est donc bien sous le signe de la séduction que se déroulera cette nouvelle édition du Léman Rétro (28-30 août) qui fera également la part belle à une exposition de véhicules anciens toutes marques confondues (jusqu’à 1980) et à des balades en anciennes dédiées au public. L’occasion aussi de redécouvrir les célèbres trains historiques du chemin de fer-musée Blonay-Chamby. Avec précautions d’usage Mais qui dit séduction dit aussi… précautions d’usage. «Les personnes rejoignant la manifestation blonaysanne devront s’enregistrer via un QR code disponible aux différents points d’accès (ou liste papier si pas de smartphone). L’aménagement du site a été revu afin d’espacer les tentes et autres marchands», précise l’organisateur.
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passion automobile
Alpine, une légende française Née d’une passion exempte du profit prémédité de notre époque, l’histoire de la Berlinette Alpine a débuté en 1955, sous l’impulsion de Jean Rédélé, pilote et concessionnaire Renault. Par Gérard Vallat
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n ce début des années cinquante, Jean Rédélé garagiste Renault à Dieppe est également pilote de rallye. Fidèle à la marque, il s’engage au départ des plus grands rallyes au volant d’une modeste Renault 4CV. Il dispute le Monte-Carlo, Liège-Rome-Liège, les Mille Milles etc, mais c’est sur les routes des Alpes que s’expriment au mieux les qualités d’agilité de sa modeste monture. Entrepreneur, Jean Rédélé décide en 1955 de passer un cap pour devenir constructeur d’automobiles, en créant la marque Alpine. Le choix technique de la petite nouvelle, baptisée A106, est axé sur la légèreté, préfigurant ainsi la mythique Berlinette A110, présentée au salon de Paris 1962. Associé à Renault dès 1965, Alpine est alors intégré au réseau de la marque au losange, qui en assurera la distribution. Le mariage pourtant solide, souffrira de quelques coups de canifs, jusqu’à ce que Renault prenne une part
majoritaire d’Alpine en 1973. Durant cette période, toujours présent dans l’entreprise, Jean Rédélé sera l’artisan des plus grands succès sportifs de la marque. En 1971, Alpine remporte le titre Européen, avant d’être couronné champion du monde des rallyes en 1973, devant, excusez du peu, Fiat et Ford. A cette période, également troublée par différents mouvements de grève, Jean Rédélé quittera l’entreprise en 1978, obtenant de Renault la garantie du maintien des emplois pendant quinze ans. Renaissance contrariée… Après l’arrêt de production de l’A610 en 1995, plus aucune Alpine n’est sortie de l’usine de Dieppe. Il faudra attendre 2012 et l’annonce de la renaissance d’Alpine par Carlos Ghosn, suite à la présentation d’un concept car préfigurant l’actuelle A110. En novembre de cette même année Renault annonçait le retour en production
d’une Alpine à l’horizon 2016. Une renaissance qui a bien failli ne jamais se réaliser, car ressusciter une marque comme Alpine après tant d’années de sommeil n’était pas une mince affaire. Directeur Général de Renault Sport Technologies au début des années 2000, lorsqu’il a travaillé sur la Clio V6 Phase II puis les Mégane RS avec un certain Carlos Tavares, Bernard Ollivier a souvent rêvé de faire revivre la marque. Plusieurs propositions seront faites à Renault sans jamais qu’une fenêtre de tir ne s’ouvre réellement. «À chaque fois, on butait sur les aspects économiques, au point que j’ai fini par croire à un moment que jamais Alpine ne renaîtrait de ses cendres». Pourtant, le destin de la future Alpine s’est noué en 2011 sur un quasi-miracle provoqué par l’homme d’affaire malaisien Tony Fernandes. Evoluant dans différents milieux économiques, Fernandes est passionné d’automobiles. Un penchant
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«Ghosn voulait arrêter le projet, mais ne voulait pas endosser la responsabilité. Il attendait que je me plante, et pour cela, me fixait des objectifs À priori inatteignables»
qui l’avait amené à racheter une équipe de F3, avant de ramener Lotus en F1. A cette époque propriétaire de la marque anglaise Caterham, le malaisien avait proposé une alliance à Carlos Ghosn pour construire et partager les frais de la future Alpine. Une idée à laquelle adhérera le patron de Renault après quelques hésitations, avant de charger Carlos Tavares, passionné de sport automobile et pilote actif, d’initier le projet. S’en suit alors un accord officiel avec Caterham et la création de la société des Automobiles Alpine Caterham. Tavares va alors charger Renault Sport et Bernard Ollivier de mener à bien le projet d’une sportive en co-entreprise avec Caterham. Les deux hommes se connaissent bien pour avoir travaillé ensemble. Il faudra quelques temps pour que soit décidé si la future sportive s’appellera Renault Sport ou Alpine, mais dès 2011, un dessin venu du centre de design Renault de Roumanie esquisse une future Alpine dans une version néo-rétro particulièrement convaincante. Il sera retravaillé, mais les bases de l’A110 sont déjà posées. L’accord avec Caterham est officialisé en novembre
2012 et la société des Automobiles Alpine Caterham est créée. Bernard Ollivier prend alors la direction d’une association qui fera long feu. » Malgré les nombreux problèmes que nous avons connus, la situation était idéale. Je n’avais plus de donneurs d’ordres, mais des actionnaires n’entrant pas dans l’opérationnel, cantonnés au rôle de financiers. Certes il fallait batailler pour obtenir les fonds, particulièrement avec Tony Fernandes qui ne lâchait les chèques qu’au compte-goutte, mais cela a permis de s’affranchir des lourdeurs d’un groupe comme Renault. Pour exemple, chez Renault on voyait d’un mauvais œil l’utilisation intensive de l’aluminium. On m’a dit que j’étais fou, qu’on n’y connaissait rien en alu. Par chance, dans les équipes de Caterham se trouvait l’ingénieur qui avait conçu le châssis en aluminium de la Lotus Elise». Une réussite, puisque l’A110 est la première voiture intégralement en aluminium avec le châssis et la carrosserie collés. Mais c’était une des nombreuses péripéties semant la zizanie entre Renault et Caterham. Parmi celles-ci, citons les divergences quant à l’emplacement du moteur, sa cylindrée
et moult autres ordres et contre-ordre de part et d’autre, mais aussi le départ de Carlos Tavares qui a pris la direction de PSA en août 2013. Au final, l’alliance avec Caterham était rompue. En cause, le manquement de l’allié anglais qui ne versait plus un sou, ce qui faillit envoyer le projet aux oubliettes. «Ghosn voulait arrêter le projet, mais ne voulait pas endosser la responsabilité. Il attendait que je me plante, et pour cela, me fixait des objectifs à priori inatteignables» commentait alors Bernard Ollivier, désormais seul porteur de cette aventure Alpine du renouveau. Entouré d’une bande «d’ultra-motivés», Ollivier et ses troupes sont parvenus, contre vents et marées, à surmonter les difficultés pour présenter leur bébé A110 au salon de l’automobile de Genève en 2017. S’en suivirent les premières commandes et début des livraisons en 2018. En deux ans, Alpine s’est inséré dans un créneau occupé notamment par Porsche. Un happy-end hélas à nouveau contrarié par de nouvelles coupes économiques au sein du groupe Renault qui envisage de fermer des usines, dont celle de Dieppe, cœur historique d’Alpine. Bernard Ollivier parti en retraite en 2018, dernières nouvelles, la marque serait déplacée sur un autre site pour représenter désormais le haut de gamme de Renault. Une affaire à suivre… Suite, page 12.
Fiche technique Moteur 4 cylindres, 1,8 litre turbo Puissance 252 chevaux Couple maxi 320 Nm Boite de vitesses Mécanique robotisée double embrayage, 7 rapports Châssis Aluminium Taille des roues AV. 205/45R17 AR. 235/45R18 Longueur 4180 mm Largeur 1800 mm Hauteur 1250 mm Poids 1098 kilos Yann Zimmer a participé à la Coupe de France Alpina 110 en 2019.
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passion automobile
A110 du XXIe siècle dans le respect de l’originale Bien que refroidie par l’atmosphère ambiante de ce début de XXIe siècle, la passion pour l’automobile résiste encore. Par bonheur, la voiture objet de plaisir reste encore inscrite aux catalogues de certains constructeurs. Parmi ceux-ci, privilégiant le plaisir à la platitude utilitaire, s’inscrivent les marques de prestige, italiennes et allemandes, et désormais française bien représentée avec Alpine. Déclencheurs d’émotions, ces objet roulants font encore le bonheur d’une poignée de passionnés. Pour répondre à leur attente, Bernard Ollivier et sa troupe est parti d’une feuille blanche avec un mot d’ordre : le poids, cet ennemi ! L’objectif principal, commun à celui de Caterham, était de produire une voiture ne dépassant pas 1000 kilos. Malheureusement, la barre a été dépassée d’une petite nonantaine de kilos. De quoi contrarier la volonté des concepteurs, mais pas transformer la philosophie de cette A110. Motorisée par un quatre cylindres de 1,8 litre
développant 252 chevaux et 320 Nm de couple, associé à une boîte robotisée à double embrayage à sept rapports. Les performances répondent à toute attente d’une telle machine. L’Alpine abat le 0 à 100 km/h en 4,5 secondes et la vitesse maximale est limitée à 250 km/h. Mais, on y revient, la caractéristique la plus
importante de l’Alpine reste le poids, que l’on doit à sa structure en aluminium. Mais pour vraiment comprendre le plaisir délivré par cette petite merveille, il faut en faire l’essai auprès des distributeurs. Aucun mot ne remplacera l’expérience vécue individuellement. A vos téléphones pour prendre rendez-vous.
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Nico Lapierre «l’Alpiniste» Ronnie Kessel prend part à des Rallyes historiques au volant d’une A110.
Parallèlement à la renaissance d’Alpine, l’ADN de la compétition était lui aussi ressuscité avec l’engagement dès 2013 en championnat d’Europe d’endurance d’un prototype LMP2 Oreca «sauce» Alpine. L’objectif principal de ce programme étant les 24 Heures du Mans. Engagée en championnat d’Europe d’endurance, l’équipe Signatech qui dirige la nouvelle aventure sportive d’Alpine a parfaitement rempli son contrat, avec trois victoires au Mans. Trois succès auxquels a participé plus qu’activement le franco-suisse Nicolas Lapierre qui, comme de nombreux pilotes avant lui se sont mis en évidence au volant des machines de Dieppe. On se souvient notamment des rallymens, surnommés par les anglo-saxons « The Alpine Renault Musketeers», Jean-Luc Thérier, Bernard Darniche, Jean-Claude Andruet et Jean-Pierre Nicolas qui ont fait briller la Berlinette A110. En endurance, Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud ont fait triompher le prototype Alpine-Renault A442 aux 24 Heures du Mans 1978.
«Le challenge d’amener Alpine sur le podium du Mans m’a immédiatement motivé.»
Mais revenons au présent, avec Nicolas Lapierre, né six ans après ce succès, qui a rejoint la légende en décrochant la victoire de la grande classique mancelle à quatre reprises. Parmi celles-ci, trois fois au volant d’Alpine, en 2016, 2017 et 2019. Comment le Franco-Suisse est-il arrivé dans le giron Alpine ? «Après mon aventure Toyota LMP1, j’ai un peu touché à tout en 2015. Du WTCC avec Lada notamment, puis des tests Super-GT au Japon, mais aussi ma première expérience au Mans avec un prototype LMP2 pour KCMG. Un essai tout de suite transformé, avec la victoire en catégorie. Durant cette période, j’étais en contact avec Philippe Sinault, pour qui j’avais roulé en F3 à mes débuts en 2003. Etant donné nos liens, et le fait qu’il gère le programme Alpine en endurance, nous a amenés à trouver un accord qui m’a permis de rejoindre l’équipe en 2016. Le challenge d’amener Alpine sur le podium du Mans m’a immédiatement motivé. De plus l’aventure était d’autant plus belle que la marque sortait la nouvelle A110 simultanément à notre engagement en course. J’ai tout d’abord eu la chance de participer au lancement de la voiture en la conduisant sur le col du Turini pour un spot publicitaire, avant de participer à la mise au point de la version GT4. Cette synergie entre les deux entités, sportive
et production était vraiment géniale. Bien que l’Alpine A460 LMP2 soit en réalité une Oreca 07, l’équipe reste libre de déterminer ses propres réglages. D’ailleurs, le fait que le nonante pour cent des engagés alignent ce châssis Oreca ne donne que plus de valeur aux résultats obtenus.» Aujourd’hui, Nicolas Lapierre a quitté Alpine pour rejoindre le team suisse Cool Racing, ou il partage son expertise et son pilotage avec ses équipiers Antonin Borga et Alexandre Coigny. Prochain challenge de ce trio, les prochaines 24 heures du Mans, qui se disputeront hélas à huis-clos les 19 et 20 septembre prochains.
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OLDTIMERS
La Suisse, paradis de la voiture ancienne La Swiss Historic Vehicle Federation (SHVF), organe faîtier regroupant 250 clubs, associations et amicales, a réalisé une passionnante enquête qui témoigne de l’importance accordée par les Helvètes à la conservation de leur patrimoine roulant. Par Pierre Thaulaz
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uelque 3600 propriétaires ont participé à ce sondage qui met en relief la très grande diversité dans le choix des marques et des modèles. La lecture de cette statistique montre que pas moins de 156’209 véhicules historiques (voitures, motos, camions) sont immatriculés dans notre pays. 53’000 Suisses détiennent au moins un véhicule vétéran (automobile, moto), chaque propriétaire possédant en moyenne 3,2 véhicules. La valeur totale des voitures anciennes atteint 6,1 milliards de francs, ce montant n’incluant pas les collections privées et les musées.
«la plus grande surprise provient du degré d’acceptation du véhicule ancien par la population suisse, qui estime qu’il doit continuer de faire partie du paysage routier à l’avenir.»
L’enquête réalisée auprès des propriétaires se double d’un sondage élargi à la population. Il en ressort que 3,2 millions de Suisses (50 %) considèrent les véhicules vétérans comme un bien culturel qui doit être sauvegardé. La parole à Norbert Wicht, président de la commission sportive du Vétéran Car Club Suisse Romand. Au même titre que Jacques Le Coultre, président du VCCSR, le Fribourgeois faisait partie du groupe d’experts dont le mandat consistait notamment à analyser et à vérifier les résultats de cette étude.
AUTO : La première étude sérieuse sur les véhicules anciens en Suisse ? Norbert Wicht : Oui. Des enquêtes sur le même modèle ont été réalisées en Angleterre et en Autriche. D’ailleurs, les personnes qui ont piloté l’enquête en Suisse avaient effectué le même travail en Autriche. Ça a permis d’établir certaines comparaisons avec ce pays comptant plus ou moins le même nombre d’habitants. 3600 propriétaires de véhicules vétérans ont participé à l’enquête. Est-ce représentatif de la situation en Suisse ? C’est ce que les experts ont affirmé. La proportion de gens qui ont répondu à l’enquête est trois fois supérieure à l’Autriche.
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Ce qui vous a le plus surpris dans cette enquête ? D’abord l’estimation financière de l’objet. On ne s’attendait pas à une valeur moyenne aussi élevée, en l’occurrence 63’000 francs. Autre surprise relative, le nombre de kilomètres parcouru par ces voitures. Le chiffre de 790 kilomètres par année est relativement faible. Mais la plus grande surprise provient du degré d’acceptation du véhicule ancien par la population suisse, qui estime qu’il doit continuer de faire partie du paysage routier à l’avenir. L’idée est de faire comprendre aux autorités l’importance de ce patrimoine roulant ? Un patrimoine culturel qui mérite d’être préservé d’une part, et qui d’autre part doit pouvoir être «exonéré» de mesures discriminatoires, à l’exemple de ces vignettes limitant l’accès au centre-ville.
C’est un peu la même démarche qu’en France où la Fédération des véhicules d’époque a réagi contre la ville de Paris qui voulait interdire systématiquement l’accès dans certaines parties du centreville à tous les véhicules immatriculés avant une certaine date, et ce sans faire la distinction entre les véhicules vétérans
et les voitures de tous les jours. Plus largement, l’objectif de la Fédération internationale des véhicules anciens demeure que tous les véhicules de collection passent du domaine de justice et police au domaine du patrimoine. Adoptée par tous les pays européens, la Charte de Turin a été édictée dans ce sens.
L’étude «Véhicules anciens en Suisse», réalisée par la Swiss Historic Vehicle Federation, peut être téléchargée sur le site Internet du Veteran Car Club Suisse romand :www.vccsr.ch/detailsdune-actualite/resultat-de-letudevehicules-anciens-en-suisse
Privés de pique-nique ! Pandémie oblige, toutes les manifestations organisées par le VCCSR et agendées à partir de mars 2020 ont été annulées. Même le sacro-saint «Piquenique du président», prévu le 9 août, est passé à la trappe. Aux dernières nouvelles, le Rallye Entredeux-guerres (26-27 septembre) et la Sortie des Marrons (10 octobre) devraient a priori passer entre les gouttes. On croise les doigts !
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sport automobile
Du virtuel au réel avec Louis Delétraz Période de crise sanitaire oblige, le monde s’est arrêté ce printemps, emportant tous les événements sur son passage, en clouant le sport automobile dans les garages. Par Gérard Vallat
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onnés par ce coup d’arrêt brutal à l’aube du début de saison, les acteurs du sport automobile mondial ont immédiatement réagis à ce lockdown, en mettant sur pied des compétitions virtuelles. En quelques jours, partout dans le monde, les pilotes, toutes disciplines confondues, F1, Indy, Nascar, GT, Formule E et endurance se sont affrontés au volant de simulateurs. Ainsi, d’un jour à l’autre le code a changé, la course automobile est passée d’un baquet à l’autre, mettant en évidence le gouffre séparant les spécialistes «e-racers» des véritables pilotes professionnels. Devant leur écran, des gamins se sont mis à battre les ténors de la F1 ! Piqués au vif, ces derniers ont multiplié leur temps d’entraînement pour se hisser au niveau de ces nouveaux rivaux. Ainsi, on a vu Charles Leclerc, Lando Norris et parfois Max Verstappen ferrailler contre d’illustres inconnus qui leur ont donné bien du fil à retordre.
Victoire aux 24 Heures du Mans virtuelles pour Rebellion Converti à l’e-racing durant cette période, Louis Delétraz a découvert avec surprise toute l’étendue et surtout le professionnalisme de ce sport auto «en chambre». Actif sur différentes plateformes, en F1, F2 et également endurance, le Genevois promu 3e pilote Haas F1 a mué tranquillement vers l’univers des meilleurs pilotes virtuels. A ce titre, c’est à lui que l’on doit le fort engagement du team Rebellion cher à Alexandre Pesci, pour lequel Louis Delétraz participera aux vraies 24 Heures du Mans en septembre prochain. «Etant donné la situation, j’ai eu le temps de m’intéresser d’assez près à l’e-racing, comme pas mal d’autres pilotes. Cela m’a donné l’occasion d’échanger régulièrement sur le sujet avec Lando Norris, Charles Leclerc, Raffaele Marciello et d’autres.
J’ai découvert et appris pas mal de choses sur le sport virtuel, notamment l’incroyable intérêt qu’il suscite dans le monde, ainsi que les énormes retombées qu’il génère. Alors, j’en ai parlé à Calim Bouhadra, en proposant d’engager Rebellion au Mans virtuel. Il a immédiatement été enthousiaste. Alors nous nous sommes mis en piste pour créer une team capable de se battre pour la victoire. Il a fallu investir beaucoup d’énergie pour mettre les choses
«ces gars sont souvent de véritables professionnels de la course en ligne.»
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en place, dont l’alliance avec WilliamsESport qui nous a mis à disposition quelques-uns de ses meilleurs gamers. Parce qu’il ne faut pas rêver, ces gars sont souvent de véritables professionnels de la course en ligne. Ils ont une expérience folle, et il y a du boulot pour arriver à leur niveau. Personnellement, durant la crise, je m’entraînais en moyenne trois heures par jour sur mon simulateur. Les contraintes ne sont évidemment pas les mêmes qu’à bord d’une voiture, mais lorsque tu fais une course
en conditions quasi-réelle, avec usure des pneus, consommation d’essence, chocs et accidents qui te pénalisent, la concentration est extrême. On a gagné, mais on serrait les fesses dimanche en fin de course, avec un risque de panne d’essence. Heureusement, nous avions l’excellent e-racer Nikodem Wilsniewski au volant, qui a gégé la consommation, en gardant 17 secondes d’avance sur le pilote Kolles. Ce n’était qu’une course virtuelle, mais le travail de toute l’équipe a contribué à ce succès. »
Retour au sport réel sur différents tableaux Les contraintes sanitaires allégées dès le mois de juillet ont permis au sport automobile de se relancer. Pour Louis Delétraz, la reprise du championnat de F2 a été un peu compliqué, avec quelques problèmes lors des deux courses Autrichienne. Les ambitions étant très élevées, le podium décroché en course 2 a remis le jeune suisse en confiance, ce qui l’a amené à se classer régulièrement dans le top 5. Diversifiant son plan de carrière, Louis Delétraz prendra part également à quelques manches du championnat GT3, au volant d’une Porsche 911 RSR officielle, ainsi qu’aux prochaines 24 Heures du Mans qui devraient se disputer les 19 et 20 septembre.
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profil
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Mon casque et moi Vital pour sa sécurité, le casque reflète l’identité et la personnalité de celui qui le porte. Cette rubrique a pour ambition de mieux connaître ces pilotes qui font ou ont fait briller nos couleurs. Yann Zimmer. Par Gérard Vallat
M
archant dans les traces de Marcel Fässler, qui avant lui avait débuté par la Filière Elf du Mans, Yann Zimmer semblait promis à un bel avenir en monoplace, jusqu’à ce que le manque de budget enraye la marche du jeune espoir vaudois. Bifurquant vers l’endurance, au volant de l’une des Ford GT Matech, avant de prendre le pari gagnant de la Nascar européenne, Yann Zimmer a finalement tenté sa chance aux USA en 2015. Une expérience de quatre années, profitable d’un aspect professionnel, mais moindre sportivement parlant. De retour en Europe après cet «exil», Yann est passé à l’Alpine Europa Cup en 2019, avec l’objectif de réitérer l’exercice cette saison. Meilleur moment de ta carrière? Le point de départ, quand j’ai remporté le volant ACO du Mans, cela m’a permis de financer ma première saison en monoplace. Ton plat favori? J’aime beaucoup la cuisine italienne, mais j’ai surtout un faible pour le papet vaudois de ma maman. Boisson préférée? Champagne sur le podium et le pinot noir de Cortaillod Dernier livre? «That will never work», le livre de Marc Randolph, co-fondateur de Netflix qui raconte son histoire.
Dernier film? The last dance, l’histoire de Michael Jordan. L’histoire d’un athlète déterminé, une sorte de tueur.
couleur favorite et toujours une petite référence à Michel Vaillant, mais aussi à la déco de Gilles Villeneuve. J’aime bien mon casque, il me représente bien.
Quel est ton genre de musique? J’écoute de tout, mais cela dépend de l’endroit où je me trouve, mais j’ai pas mal de références de musiques de jeux vidéos
Le choix du casque? J’ai toujours été Araï, avant de passer à Stilo, depuis que j’ai séjourné aux EtatsUnis. J’avais besoin d’un casque bien insonorisé qui permet d’entendre clairement mon spotter. J’ai fait connaissance avec les dirigeants de cette marque en Amérique, depuis ils sont des amis.
As-tu un héros? Michel Vaillant bien sûr et naturellement Jo Siffert le héros de la nation. Avec quel personnage passerais-tu un peu de temps? Jo Siffert, légende du sport automobile, passionné, excellent pilote et un bon vivant avec lequel on passait certainement de très bonnes soirées. Tes hobbys? Je m’entraine régulièrement avec d’autres pilotes, comme David Droux et Yoan Loeffler, avec lesquels je fais du squash et pas mal de vélo. Si tu n’étais pas pilote? Pas pilote auto, alors pilote moto. J’ai toujours été attiré par le monde de la moto, un poil plus pur que l’automobile. La couleur de ton casque? Aujourd’hui un peu différente de mes débuts. J’avais le drapeau texan en remerciement à un de mes premiers sponsors. Il y a toujours du bleu, ma
Âge : 30 ans Déb. karting : 2005 Déb. monoplace : 2008 vainqueur volant ACO Semi-pro : 2009 Formule Renault 2.0 Actuellement : Alpine Europa Cup
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conseil juridique
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Cet instant qui transforme une vie Un cas réel d’assurance protection juridique de la CAP. CAP, le cas a été soumis à un tribunal pour examen. Heureusement, les juges ont été du même avis que l’assurée et ont fini par condamner l’assurance responsabilité civile de la partie adverse à payer CHF 500’000.- pour les dommages subis par l’assurée. Les frais de justice ont également été portés à la charge de la compagnie d’assurance adverse.
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ous connaissons tous les annonces faites à la radio qui nous préviennent qu’une voiture roule à contresens sur l’autoroute. On espère que la piste que l’on emprunte ne soit pas celle où l’on pourrait rencontrer le danger. Une assurée de la CAP n’a pas pu compter sur cette chance, alors qu’elle roulait sur une autoroute avec son mari. Un véhicule roulait en effet à contresens. L’assurée a bien entamé, aussi vite que possible, un freinage d’urgence, mais la collision était inévitable. A partir de cet instant, la conductrice ne se souvient plus de rien. Que s’est-il passé au juste ? Un conducteur fortement alcoolisé, avec un taux d’alcoolémie de 1,7 pour mille, avait emprunté la mauvaise voie avec sa voiture, provoquant une collision frontale avec la voiture de notre assurée, et ce à pleine vitesse et sans aucun freinage. Notre assurée a subi de graves blessures, son mari étant moins sévèrement atteint. S’en est suivi une longue hospitalisation et un processus de guérison difficile. De plus, la femme était
fortement perturbée par les souvenirs de l’accident. Elle était traumatisée et revivait la collision à maintes reprises, ce qui a fini par aboutir à une incapacité permanente de travail. Dans sa vie professionnelle et familiale, elle devait faire face à des coûts et à des dépenses supplémentaires considérables. L’assurance responsabilité civile de la personne qui avait causé l’accident a-t-elle au moins payé ? Pas du tout. L’assurance a contesté le déroulement de l’accident et ses suites jusqu’au moindre détail. Elle se montrait disposée à verser une indemnité forfaitaire de CHF 50’000.seulement. La compagnie d’assurance responsabilité civile de la personne responsable de l’accident invoquait des arguments parfois peu convaincants pour étayer ses allégations, tels que les conséquences d’un accident subi par l’assuré dans son enfance et assorti de séquelles tardives. Il s’ensuivait un combat long, pénible et coûteux pour obtenir réparation, la CAP ayant soutenu l’assurée pendant 15 ans. Avec l’aide de l’avocat au service de la
Il est évident que ni les blessures physiques, ni les dommages psychologiques, ne peuvent être effacés avec de l’argent. Mais avec le soutien de la CAP, l’assurée a au moins pu faire valoir ses droits juridiques et financiers et obtenir une indemnisation dix fois supérieure à celle proposée initialement pour le préjudice subi. En outre, la CAP a également pu soutenir le mari, assuré sous la même police de protection juridique, mais moins gravement blessé. Dans le cadre d’un règlement transactionnel, lui aussi a reçu un montant d’indemnité notable. Quels ont été les coûts dans ce combat pour le droit ? Les frais pour l’avocat de l’assurance s’élevaient à environ CHF 32’000.-. A cela s’ajoutaient les frais de justice de CHF 12’500.- et des frais d’expertise de CHF 750.-. Tous ces coûts ont été préfinancés et pris en charge par la CAP, en lieu et place des assurés. Finalement, ni la femme ni son mari, qui avait assumé des frais de même ampleur, ont été obligés d’assumer des coûts - grâce à leur assurance de protection juridique circulation. Bilan : même si la probabilité de se retrouver dans une telle situation est faible, il apparaît clairement que, si ce cas devait arriver, il est plus que judicieux d’avoir une assurance de protection juridique à ses côtés et de se savoir soutenu dans le combat pour obtenir réparation. Texte : CAP
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La parole à tom lüthi
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Tout sauf normal Après une pause forcée de plusieurs mois, mon activité favorite reprend et les fans de sport mécanique peuvent à nouveau profiter de courses organisées de manière régulière. Mais si pour les téléspectateurs tout est redevenu presque normal, les pilotes de course, les équipes et les personnels du MotoGP expérimentent une autre réalité.
L
es mois passés à la maison n’étaient pas simples à vivre. Je pouvais certes passer beaucoup de temps avec ma famille et mes amis, j’ai beaucoup bourlingué en Suisse durant les semaines passées et j’ai rendu visite à mes sponsors. Mais bien évidemment, la moto et l’ambiance de course m’ont cruellement manqué. Lorsque nous avons enfin pu redémarrer, ma joie était immense – même si je dois dire que pendant ces deux dernières semaines, nous avons vécu une toute nouvelle forme de course. À Jerez, bien longtemps avant le premier jour de test, les équipes ont été informées pour la première fois que seul un nombre limité de personnes serait admis. Certains membres de l’équipe devaient donc rester à la maison. Nous avions la chance de pouvoir compter sur la présence des personnes les plus importantes en matière de technique et de déroulement de la course. L’accès au Paddock se fait uniquement après un test révélé négatif au COVID-19. Une fois arrivés dans le Paddock, la liberté de mouvement reste cependant extrêmement limitée. Comme j’ai dormi dans un GP-room, ça veut dire dans un petit compartiment d’un camping-car, ma mobilité s’est limitée à la traversée du paddock et – par chance – à quelques parcours sur la moto. D’autres pilotes, hébergés dans des hôtels, ont bien pu quitter le paddock le soir, mais toute autre sortie en-dehors des trajets aller/retour vers l’hôtel leur était interdite. Malgré tout, j’ai pu exercer mon métier exactement comme d’habitude, notamment parce que DORNA, IRTA et bien entendu les équipes ont assuré une planification et une organisation juste parfaites.
Durant ces deux semaines, nous avons vécu un tout nouveau monde de MotoGP, et même si je suis heureux d’avoir pu reprendre la course, une certaine inquiétude s’est saisie de moi.
Dans l’ensemble, j’ai eu l’impression de passer deux semaines en étant enfermé. L’ambiance, en plus, était totalement différente de celle qu’on avait l’habitude de vivre : tout d’un coup, l’agitation des weekends de course était absente, la presse, les sponsors, les invités, la famille et les amis étaient éloignés. Sur place, il n’y avait que quelques caméras, la plupart des journalistes participaient aux conférences de presse via vidéoconférence. Les hospitalities, habituellement pleins, n’étaient pas présents et la grille de départ était aussi vide qu’elle ne l’a
probablement jamais été dans toute ma carrière de championnat du monde. Durant ces deux semaines, nous avons vécu un tout nouveau monde de MotoGP, et même si je suis heureux d’avoir pu reprendre la course, une certaine inquiétude s’est saisie de moi. Je me pose la question : pourrons-nous - et quand - à nouveau profiter d’un weekend de course tout à fait normal, avec des invités, la presse, les fans et toute l’agitation qui fait partie de l’événement ? Bien à vous, Tom Lüthi, ambassadeur ACS
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sécurité routière
Nouveaux cours d’éducation routière pour la rentrée L’ACS revoit la totalité de son offre d’éducation routière pour les élèves de 6 à 15 ans, avec du matériel dans l’air du temps répondant aux exigences actuelles et en mode numérique pour la nouvelle année scolaire.
A
u niveau politique, le plan d’étude 21 a été longtemps objet de controverses. L’objectif principal est une harmonisation du système scolaire en Suisse alémanique. Qu’un enfant soit scolarisé à Bâle ou dans les Grisons, le programme scolaire et les objectifs d’apprentissage sont les mêmes, harmonisés au-delà des frontières cantonales. Aujourd’hui, le lieu de travail et de résidence des parents risque de changer fréquemment durant toute la scolarité de leurs enfants, et puisque ceux-ci sont amenés à changer plus souvent d’école, l’harmonisation du système scolaire se justifie pleinement. Qu’y a-t-il de neuf dans le plan d‘étude 21 ? Il ne s’agit plus seulement de transmettre du savoir et de faire passer des examens. Le nouveau programme d’étude a plutôt pour but de promouvoir les compétences des élèves. Des capacités donc, mais des compétences et naturellement des connaissances également, tout comme la propension, les attitudes et les comportements dont les élèves doivent disposer pour affronter de nouvelles situations spécifiques. Pour l’éducation routière, cela signifie que les enfants ne doivent non seulement connaître les règles, mais aussi être capables d’expliquer et de justifier le comportement correct dans la circulation routière. Ils se servent d’exemples et d’exercices pratiques pour illustrer qu’ils ont compris le programme et les thèmes des cours. En étant obligés de
réfléchir, les enfants, en groupe ou par deux, partagent la conclusion, racontent le vécu et discutent également de questions restées ouvertes. Le nouveau programme d’étude traite également de la volonté de porter de la considération aux autres, de s’entraider, de se soutenir et de se respecter. C’est particulièrement important sur le chemin de l’école – pour que le souvenir de ces parcours communs reste une bonne expérience. La sécurité routière fermement ancrée dans le plan d‘étude L’ACS a transformé ses outils didactiques méthodiquement et visuellement pour les intégrer dans l’actualité. Ils contiennent donc de nouvelles approches didactiques, telles que l’aide au développement spatial pour les enfants ou la reconnaissance des interrelations et le respect de la loi dans la circulation routière. Le contenu, cependant, reste familier : les élèves doivent reconnaître les dangers et appliquer les règles de la circulation routière afin de pouvoir se comporter de manière adéquate. a l’avenir, les enseignants aussi joueront un rôle important dans l’éducation routière des élèves, tel que prévu dans le nouveau plan d’étude. Pour beaucoup d’enseignants, ce domaine est terrain inconnu, et c’est pour cette raison que l’ACS a révisé son concept éducatif.
Travailler avec le cercle de formation Le concept éducatif de l‘ACS est basé sur le cercle de formation. Il se compose de trois éléments : parents, enseignants et instructeurs d’éducation routière des polices suisses. L’enfant est placé au centre. Les trois éléments du cercle de formation contribuent tous au développement des compétences dont l’enfant a besoin pour s’insérer en toute sécurité dans la circulation routière. Désormais, les enseignants pourront préparer et approfondir de manière optimale les cours d’éducation routière de la police en ayant recours aux leçons complètes et gratuites de l’ACS. Parents et adultes assument une tâche importante Alors que les enfants sont formés pour leur chemin de l’école dans les établissements scolaires, en collaboration avec la police, les parents en tant que modèles directs sont sollicités, eux aussi, pour assumer leur contribution. L’ACS recommande aux parents de permettre à leurs enfants d’aller à l’école à pied et de renoncer à être des parents-taxis. Dans le développement des enfants, c’est déterminant pour plusieurs raisons : développement des compétences sociales, établissement d’amitiés sur le chemin de l’école, partage des expériences, considération pour les autres et – chose toute aussi
25 Des feuilles à colorier pour reconnaître les dangers de la route.
uniquement s’ils sont absolument sûrs que tous les véhicules qui s’approchent soient complètement arrêtés.
importante – le chemin de l’école permet aux enfants de pratiquer un exercice physique régulier en plein air.
lorsque les règles de conduite ne sont pas encore totalement acquises ou ont été oubliées.
Ceux qui ont terminé la scolarité servent de modèle pour les petits – qu’ils le veuillent ou non. Les enfants observent les grands agir et copient leurs comportements, bons ou mauvais. Il s’agit d’en être conscient, particulièrement à la reprise de l’école et après les langues vacances,
Dans les cours d’éducation routière, les enfants apprennent à traverser la rue une fois que le véhicule est arrêté devant le passage pour piétons. Ils ne doivent pas se fier aux signes de la main des conducteurs qui roulent lentement vers le passage pour piétons, mais traverser la route
Désormais, le Merle Blanc s’appelle Eddie Dans le cadre de la modernisation de l’offre de formation de l’ACS, le Merle Blanc, au service de l’ACS depuis 1956, a été renommé et doté d’un nouveau look. Il s’appelle Eddie maintenant, il est cool et agrémente ses informations d’une prise d’humour – tout en étant, s’il le faut, déterminé et sévère. Il sait énormément de choses et se profile comme ami et compagnon fidèle des enfants. Expert en sécurité dans la circulation routière, Eddie, dans sa robe à plumes, accompagne les élèves lors de leurs cours d’éducation routière. Il figure, entre autres, sur les outils didactiques, est un personnage de jeux ou apparaît sur les véhicules de cours. Sous la devise et le label «Attention, prêt, bien Sûr !», il soutient les enfants dans leur apprentissage et leur permet de devenir, à leur tour, des experts en circulation routière. Parents, enseignants et autres personnes chargées de s’occuper des enfants trouvent sur www.acs.ch/fr/securite-routiere/shop/ du matériel gratuit ludique et facile à transmettre. Avez-vous des questions au sujet de la sécurité de votre enfant dans la circulation routière ? Ecrivez-nous à info@acs.ch
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Neuchâtel
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Nouvelle directrice au bureau de l’ACS Neuchâtel
L
e comité de l’ACS Section neuchâteloise est heureux de vous annoncer l’arrivée de sa nouvelle directrice Nathalie Flückiger au 1er août 2020. Avant de rejoindre notre bureau, Nathalie a été responsable d’une agence de voyage pendant plus de 7 ans et elle a également travaillé plus de 20 ans au TCS, à Neuchâtel. Elle a grandi à Cortaillod et a fait un apprentissage d’employée de commerce dans un garage. Mariée, maman de deux grandes filles aux études, Nathalie se passionne pour les voyages et joue de la clarinette dans une fanfare de la région.
C’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’énergie qu’elle décide de relever ce nouveau défi professionnel auprès de l’ACS. Elle se réjouit de retrouver le milieu automobile qu’elle affectionne et qu’elle n’a jamais vraiment quitté. Nathalie a le contact facile et c’est avec plaisir qu’elle partagera un café ou un thé avec nos membres neuchâtelois. Passez donc lui souhaiter la bienvenue à notre bureau de l’avenue de la Gare 2, à Colombier ! Bonne route avec l’ACS, chère Nathalie !
Pilotage sur circuit Découvrez le plaisir du pilotage sur circuit avec l’ACS. L’ACS Section neuchâteloise, en collaboration avec son partenaire Sports-Promotion, vous propose deux événements de pilotage : Les 21 et 22 septembre sur le magnifique circuit GP Valencia, en Espagne Les 26 et 27 octobre sur le mythique circuit du Lédenon, en France Ces journées sont ouvertes à tous les possesseurs de voitures GT, que vous soyez débutant ou habitué, dans une ambiance détendue et conviviale. Venez découvrir le pilotage sur ces fabuleux circuits ! Informations et inscription auprès de notre partenaire www.sports-promotion.ch ou par e-mail info@sports-promotion.ch ou par téléphone au 032 842 26 49.
Un cadeau unique Initiation au pilotage d’une voiture de course. Mettez-vous dans la peau d’un pilote et prenez le volant d’une monoplace formule Renault 2.0! L’Automobile Club de Suisse, en collaboration avec SportsPromotion, propose depuis plusieurs années la découverte et l’initiation au pilotage d’une voiture de course. Ces stages sont un moyen unique de se mettre dans la peau d’un vrai pilote et sont ouverts à tous (certaines conditions sont à remplir pour les moins de 18 ans). Ils se déroulent sur circuit au volant de monoplaces «formule Renault». Les voitures sont très performantes, avec plus
de 200 ch pour un poids de 500 kg. Les participants sont encadrés tout au long de la journée par des pilotes de course professionnels qui mettent toute leur passion dans le coaching et le conseil afin de permettre à chacun de progresser tout en ayant un maximum de plaisir. prochain stage Dimanche 18 octobre 2020 au circuit Club de Magny-Cours (France). Voiture : formule Renault 2.0 Prix : 1490 EURO par participant, y.c. repas de midi et open bar toute la journée.
Informations et inscription auprès de notre partenaire www.sports-promotion.ch ou par e-mail info@sports-promotion.ch ou par téléphone au 032 842 26 49.
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Vaud
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Centre de formation de l’UPSA
Le Centre de formation de l’UPSA-Vaud a obtenu le permis de construire.
Plus d’informations www.upsa-vd.ch
L
a municipalité d’Yverdon-les-Bains a récemment octroyé le permis de construire aux garagistes vaudois et leurs partenaires en vue de la construction du nouveau Centre de formation des «métiers de la mécanique», après une mise à l’enquête publique qui n’a suscité aucune opposition. Le nouveau Centre de formation réunira sur le site d’Y-Parc la section vaudoise de l’Union Professionnelle Suisse de l’Automobile (UPSA-Vaud), la formation des 2Roues Suisse (section romande) et les métiers enseignés par le GIM-CH, Groupement suisse de l’industrie de la mécanique. Ce permis de construire constitue donc pour ses protagonistes et leurs bénéficiaires – les apprenants et apprenantes – une étape cruciale dans le projet en travail depuis 2015. Dès lors, la caisse de pension des garagistes (FP-Garages) va pouvoir se porter rapidement acquéreur du terrain d’une parcelle de 8000 m2 dans le périmètre du Parc scientifique et technologique (PST). Le Centre de formation de l’UPSA-Vaud s’est installé à Yverdonles-Bains en 1985 déjà et a bénéficié de trois agrandissements successifs. Son équipe actuelle de 16 collaborateurs a formé plus de 7000 personnes : mécatroniciens, mécaniciens d’entretien, employés de commerce, vendeurs de pièces détachées et gestionnaires de vente du secteur automobile. Le nouveau Centre, qui sera rejoint par les apprentis mécaniciens 2roues et ceux des métiers de la mécanique industrielle, devrait pouvoir être inauguré en 2022 et être fréquenté par environ 1500 jeunes annuellement.
Vous aimez la voiture et le sport automobile ? Nous aussi !
Join the Club ! L’Union Vaudoise des garagistes propose un réseau de professionnels performant et défend les intérêts de chacun. upsa-vaud.ch
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Les Rangiers
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Assemblée générale 2020
Retour sur la 94e assemblée générale à Delémont. Rapport d’activité et bilan près sept ans passés à la tête de la section, Julien Broquet a présidé, le 19 juin dernier à Delémont, sa dernière assemblée générale en qualité de président de section. Près d’une quarantaine de membres réunis à Cinémont ont ainsi pu prendre connaissance du rapport annuel de Julien Broquet sur l’année écoulée ainsi que son bilan depuis son entrée en fonction, en 2013. Sept années qui ont vu passablement de changements être opérés du côté des Rangiers. Transition vers une nouvelle direction, déménagement du côté de Delémont, partenariat avec Hertzeisen Autocars, le tout avec un changement de partenaire au niveau national, Julien Broquet, également vice-président central, n’a pas manqué d’occasions pour retrousser ses manches.
A
Le président sortant pouvait également se réjouir des chiffres : la section a vu son effectif de membres croître ces
derniers mois de façon réjouissante, avec +4,56 % d’augmentation depuis le début de l’année 2020, ce qui fait de la section Les Rangiers l’une des plus dynamiques de Suisse. De son côté, le trésorier Olivier Hertzeisen a également pu informer l’assemblée d’un exercice 2019 réussi sur le plan comptable, avec un bénéfice de plus de CHF 8000.-. La section Les Rangiers a également eu l’occasion de remercier l’Agence générale Allianz Fabrice Mouttet, à Delémont, pour l’excellente collaboration mise en place et remettre les prix du concours interne des conseillers Allianz, dont le classement des gagnants du concours est le suivant : 1. Dominique Fridez ; 2. Nicolas Paupe ; 3. Sébastien Koller ; 4. Mathieu Cerf ; 5. Joris Cattin. Résultats du championnat interne de section : Pilotes : 1. Benoît Farine (390 points) ; 2. Fabien Houlmann (350) ; 3. Patrick Vallat (349) ; 4. Nicolas Jolidon (345) ; 5. Nicolas
Cattin (340) ; 6. Alphonse Kilchenmann (317) ; 7. Thierry Mathez (315) ; 8. JeanMarc Salomon (313) ; 9. Arnaud Biaggi (299) ; 10. Jérémie Vallat (285) ; 11. Xavier Vermeille (278) ; 12. Grégory Rebetez (207) ; 13. Marcel Nusbaumer (162) ; 14. Maurice Juillerat (100) ; 15. Steeves Schneeberger (90) ; 16. Sylvain Chariatte (60). Navigateurs : 1. David Comment (194) ; 2. Quentin Marchand (130) ; 3. Cyrille Champerlin (40). Autocross : 1. Christophe Courbat (840) ; 2. Sandy Fahrni (183) ; 3. Lionel Stebler (108).
ACS Les Rangiers, un duo au féminin La 94 e assemblée générale de l’ACS Section Les Rangiers a été marquée par l’élection de sa nouvelle présidente, Melissa Metafuni Vuillaume. Par cette nomination, la section a décidé de se tourner vers l’avenir et en faveur d’une représentation féminine plus forte puisque qu’elle vient soutenir le poste de directrice déjà occupé par Laure Hertzeisen. Mais qu’on ne s’y trompe pas, c’est bien par leurs compétences que notre directrice et notre présidente ont fait l’unanimité. Notaire à Porrentruy, Melissa Metafuni Vuillaume est à la tête de son cabinet depuis quelques années et maman depuis quelques mois. Adepte de sports, et plus particulièrement de sports automobiles, elle sait par son efficacité mener à tambour battant les différentes parties de sa vie bien remplie. De son côté, Laure Hertzeisen est à la tête de plusieurs entreprises dans le domaine du tourisme et aux commandes de l’ACS Les Rangiers depuis bientôt trois ans. Cette trentenaire polyglotte
(français, allemand, anglais, italien) a su redonner un second souffle à notre section par son engagement et sa motivation. Nul doute que ce nouveau duo aura
à cœur de faire évoluer notre club avec motivation et en y apportant un regard neuf et positif.
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Cette année, elle se déroulera le jeudi 24.9.2020*
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tous les membres de l’ACS Section Valais, nous avons le grand plaisir de vous convier à notre assemblée générale annuelle qui aura lieu à la cave Rives du Bisse, Rue de la Fonderie 5, 1957 Ardon. ORDRE DU JOUR 1. Procès-verbal de l’AG de 2019 2. Nomination des scrutateurs 3. Rapport du comité 4. Comptes 2019 5. Rapport des vérificateurs et approbation des comptes 6. Cotisations 2021
7. Budget 2021 8. Elections statutaires 9. Distribution des distinctions 10. Divers
A vos agendas
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Assemblée générale de la section
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L’assemblée sera suivie d’un apéritif gourmand dans un cadre accueillant.
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Si vous désirez participer, veuillez impérativement vous inscrire auprès de notre secrétariat. Merci de nous contacter par téléphone au 027 322 11 15 ou par e-mail à acsvalais@acs.ch.
*sous réserve de modification en lien avec la crise sanitaire.
Départ à la retraite 2020 est indéniablement l’année des changements et des défis. Chers Membres, Après le défi du coronavirus que nous avons affronté avec courage, nous tenons à vous faire part d’un changement important au sein de notre Section Valais. Notre directrice Madame MarieChristine Gillioz a décidé de prendre sa retraite bien méritée à 71 ans, après
30 ans de bons et loyaux services au sein de notre section. Animée par une énergie sans faille, elle a, durant toutes ces années, fait preuve d’un grand dévouement et d’un grand intérêt pour l’ACS qui ont largement contribué à la bonne marche et au développement de notre association, association dont elle a sans doute été le moteur pendant longtemps.
Tout moteur, même le plus fiable et le plus endurant, se doit toutefois de souffler le moment venu, et c’est pourquoi nous lui exprimons nos meilleurs vœux pour cette période nouvelle, tout en la remerciant chaleureusement pour les services rendus. Le Comité ACS Valais
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Votation cantonale du 27.9.2020
Non à la suppression de 4000 places de parking !
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ne fois de plus, Genève se distingue dans sa lutte contre le libre choix du mode de transport ! Non contente d’avoir les impôts autos parmi les plus chers du pays et des pistes cyclables XXL, elle s’apprête maintenant à supprimer 4000 places de stationnement en ville par un
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durcissement de la LMCE (Loi pour une mobilité cohérente et équilibrée). Cette loi pourtant acceptée par 68 % du peuple en 2016 en guise de pacte pour la paix des transports, et que le gouvernement se targue de vouloir appliquer dans toute sa rigueur et qui est le premier à vouloir la modifier pour la rendre encore plus coercitive à l’égard des automobilistes. Dans cette même loi, le peuple a également plébiscité dans les mêmes proportions une traversée du lac et là, silence radio de nos autorités. Chacun appréciera le respect de la volonté populaire. On nous promet des compensations dans les parkings privés, mais on se garde bien de nous dire à quel prix ! C’est pour cette raison que l’ACS Genève vous recommande de voter NON à l’objet 5 de la votation cantonale du 27 septembre 2020, selon le texte officiel ci-dessous :
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essence 4,8 l/100 l/100 km), km), 109 109 g/km g/km de de CO CO222,, catégorie catégorie de de rendement rendement énergétique énergétique B, B, ECE ECE d essence 4,8 Modèle illustré: Kia Niro Power 2020 1.6 GDi HEV, aut. 19 g/km. g/km. 19 avec boîte automatique à 6 rapports DCT (boîte à double embrayage) Moyenne de tous les véhicules véhicules neufs vendus vendus en en Suisse: Suisse: 133 133 g/km g/km de de CO CO222 (prix (prix de de vente vente Moyenne tous les neufs CHF 32 450.–* et peinture métallisée CHF 650.–,de 5,2 l/100 km, conseillé, TVA TVA incluse). ECE ECE de de CO CO222 == émissions émissions de de CO CO222 liées liées àà la la fourniture fourniture de de conseillé, 119 g/km de CO2, cat. de rendement énergétique A. incluse). carburant et/ou et/ou d’électricité. d’électricité. ** Chez Chez tous tous les les partenaires partenaires Kia Kia participant participant àà l’action. l’action. Cette Cette carburant Moyenne de tous les véhicules neufs vendus en Suisse: 174 g/km de CO est valable valable sur sur les les véhicules véhicules signalés signalés2jusqu’au jusqu’au 31.3.2018 31.3.2018 ou ou jusqu’à jusqu’à épuisement épuisement des des stock stoc est (prix de vente conseillé, TVA incluse). * Prime Power de CHF 2 000.– et prime d‘immatriculation de CHF 500.– déjà déduites / cette action est valable jusqu’au 29.2.2020.
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