AUTO–ACS | 294
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En route pour l’Angleterre Ce sera à n’en pas douter la plus belle de la série Cegga… Nous avons surpris à St-Triphon cette voiture créée en 1965 par Claude et Georges Gachnang, quelques jours avant son départ pour l’Angleterre où elle recevra sa carrosserie définitive. Par Pierre Thaulaz
U
n peu d’histoire pour commencer : la Cegga Ferrari dotée d’un V12 de 3,3 litres a longtemps roulé en France, avant qu’une casse moteur aux essais du Mans mette fin à l’aventure en compétition. Rapatriée à Lausanne par Pierre de Siebenthal, la voiture est mise aux enchères après la mort de ce dernier. L’Aiglon Daniel Olloz (Meca-Transports) la rachète et la conserve 19 ans en l’état. Finalement, Olivier, le fils de Georges, décide d’acquérir et de sauver la «voiture emblématique de la famille», habillée par Drogo himself, le carrossier officiel de Ferrari. Entièrement restaurée, la Cegga est partie en Angleterre le 19 août dernier pour recevoir sa nouvelle robe en aluminium. Elle y restera quelques mois.
«La voiture devrait peser 770 kilos, avec la batterie et 10 litres d’essence.»
UN TRAVAIL D’ÉQUIPE Georges Gachnang a évidemment participé à l’aventure : «Je me suis concentré sur tout ce qui était usinage, en particulier les moyeux de roues.» Outre son frère Claude et Olivier, c’est toute une équipe qui a contribué à cette renaissance, que ce soit pour les soudures du châssis (certains tubes en inox étaient pourris) ou les tôles en aluminium. Côté carrosserie, seules les deux portes ont été conservées. Toutes les pièces d’origine sont néanmoins conservées en vue de l’homologation ultérieure. «La voiture devrait peser 770 kilos, avec la batterie et 10 litres d’essence. Elle ne sera sans doute pas dévoilée avant le printemps 2021. C’est le même carrossier qui s’est chargé d’habiller notre dernière Cegga (propulsée par un V12 4 litres Ferrari) et la Birdcage», ajoute l’éternel jeune homme de 89 ans.
