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JEAN-CHRISTOPHE BERLIN A BON DOS !

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Fredy Massamba

Fredy Massamba

60 exercices pour prévenir et soulager le « MAL DU SIÈCLE ».

JEAN-CHRISTOPHE BERLIN est un étonnant personnage. Kinésithérapeute de renom, il exerce à Paris, où il reçoit à la fois une clientèle de quartier et aussi quelques VIP du monde des arts, du business et de la politique. Ancien rugbyman au Stade français, il en a gardé la carrure, la jovialité et le goût des bonnes choses. Diplômé de médecine du sport et de pathologies du rugby, il s’est impliqué fortement sur la question des accidents, en particulier sur les joueurs les plus jeunes en milieu scolaire et universitaire. Il a aussi vécu en Afrique, à Dakar, pour son service militaire à l’hôpital général, une aventure de vie dont il s’est inspiré pour son roman Babacar a disparu, paru en 2020 aux éditions Sémaphore. Spécialiste du dos, Jean-Christophe Berlin est l’auteur d’une bonne quinzaine d’ouvrages sur le « mal du siècle » : la sédentarité, l’absence d’exercice physique, les mauvaises postures esquintent doucement mais sûrement toute notre structure dorsale, sans parler des atteintes plus graves, comme l’arthrose lombaire ou la hernie discale. Dans son nouveau livre, Jean-Christophe Berlin propose une approche simple, pratique pour prévenir et soulager les douleurs, renforcer la structure articulaire et musculaire : 60 exercices qui sont construits autour de sa méthode A4R (assouplissement, relâchement musculaire, renforcement musculaire, respiration, retour au calme). Et quelques bons conseils aussi pour s’adapter, à long terme, aux situations courantes : au volant, devant son ordinateur, en passant l’aspirateur… Une lecture indispensable et facile pour rester « debout » et en forme ! ■ Zyad Limam

JEAN-CHRISTOPHE BERLIN, Exercices pour prévenir et soulager le mal de dos, Le Courrier du livre, 192 pages, 18 €

Babacar a disparu, Le Sémaphore, 202 pages, 20 €

R Cit

ÉRIC MUKENDI, Mes deux papas, Gallimard, 192 pages,

« DITES-MOI MADAME, pourquoi je dois m’expliquer devant vous là. Si j’étais un petit Blanc, je n’aurais qu’à raconter. Je vous le jure. » D’entrée, Éric Mukendi, né en République démocratique du Congo et professeur de français à Rouen, affiche le dilemme de son personnage : la langue est pour le jeune homme un enjeu social. Les tournures et les mots n’ayant ni la même saveur, ni la même portée, selon la sphère d’où ils viennent. Depuis son arrivée en France à 7 ans, près de quatre décennies se sont écoulées, mais l’écrivain n’a pas oublié ses premiers pas en Europe. D’où une exploration sans complaisance et pleine de piquant de l’entre-deux métissé dans lequel le héros de son récit évolue. Un télescopage entre deux mondes, deux cultures, deux modes de vie, deux langues. Et deux papas. Car en réalité, celui qui l’élève en banlieue parisienne est son oncle. Et celui qui vient un jour frapper à la porte n’est autre que son père biologique… Cruel dilemme. ■ C.F.

LITTÉRATURE

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