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Fredy Massamba

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CLIMAT, C’EST QUOI ?

Le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial s’est déroulé en juin dernier, à Paris. La plupart des chefs d’État africains étaient là. Et… de nouvelles promesses pour aider le continent à lutter contre le changement climatique et à réduire les inégalités ont été faites. Après toutes celles qui les ont précédées lors des multiples COP, et pas vraiment encore suivies d’effets. Mais il n’empêche, c’est bien, il faut être là, montrer que l’on est concernés, préoccupés, demander encore et encore, pour obtenir un jour les fonds nécessaires à la « survie » de l’Afrique. Même si le continent ne participe qu’à 3 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, il récolte de plein fouet les conséquences de la pollution générée par les autres. Et il faut urgemment des sous pour mettre en place des politiques intelligentes, innovantes, efficaces, afin d’éviter les terres brûlées, les récoltes anéanties, l’eau raréfiée, etc.

Cela dit, avant de disposer des fonds nécessaires et de mettre en place les solutions adaptées, le premier travail serait de conscientiser les populations. Et c’est peut-être le plus grand chantier. Dans des pays où la pauvreté frappe la plus importante partie des habitants, faire comprendre qu’il faut changer de comportement pour lutter contre la déforestation, abandonner des pratiques ancestrales pour des nouvelles technologies coûteuses, ou encore tout simplement faire le tri des déchets alors que le ramassage des ordures n’existe peu ou pas, devrait être un combat de tous les jours pour les gouvernements. Pourtant, les affiches, messages, articles, réunions locales explicatives sur le sujet ne sont vraiment pas légion. Dans des sociétés qui vivent au jour le jour, où l’urgence, c’est encore manger et se soigner, les méfaits des comportements sur l’avenir du climat, on s’en moque comme de sa première igname. Et c’est malheureusement assez normal. C’est donc aux mêmes gouvernements qui viennent demander des fonds dans les réunions mondiales sur le sujet de travailler déjà chez eux, d’augmenter les budgets de leurs ministères concernés, d’instaurer des programmes à l’école, de sensibiliser et d’éduquer les populations. C’est là l’urgence. Et accessoirement de montrer l’exemple.

Les enfants de présidents ou les milliardaires locaux qui empruntent un avion pour sillonner leur propre pays, alors qu’il y a des routes, c’est tout à fait contre-productif. Ceux qui le font aujourd’hui dans la plupart des pays « riches » sont au minimum épinglés par les médias. C’est donc une profonde refonte des mentalités et des comportements qui doit s’opérer. De haut en bas. Avant même d’imaginer pouvoir lutter utilement à la préservation du continent. ■

S N Gal

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