Pavillonaire évolutif
Dans le territoire de la Goële comme ailleurs en France, le paysage urbain du territoire est marqué par ce mode d’urbanisation. Les règlements actuels qui régissent ces quartiers pavillonnaires, au delà d’être très contraignants, dispendieux et fondés sur une approche formelle, sont très semblables, et participent ainsi à l’homogénéisation de la forme urbaine. D’autre part, la qualité de vie donnée par le jardin est mise à mal par des règlements coercitifs qui imposent des murs aveugles, des retraits, des contraintes de matériaux. On se retrouve souvent dans le schéma classique et systématique avec maison au centre, jardin et parking devant, terrasse derrière, et côtés résiduels. Plus que d’imposer de nouvelles règles promouvant l’interdit, l’idée est de révéler par l’exemple, et en soustrayant certaines règles, le potentiel spatial que réserve le tissus pavillonaire, nottament en ce qui concerne les relations entre l’espace intérieur et l’espace extérieur intime ou privé. Pour cela nous avons choisi une aire de projet située dans un quartier pavillonnaire particulier dans lequel il existe un paysage artificiel formé par les haies mitoyennes de parfois 3 mètres qui rendent invisibles les jardins depuis la rue.
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