Quel contenant ? Tous les détails concernant les contenants sont disponibles en annexe mais à la suite de nos échanges avec les commerçants face à nos échantillons, c’est finalement la boîte en verre qui retient le plus notre attention pour les raisons suivantes : • compatibilité avec l’usage très fréquent du micro-ondes, • innocuité du matériau pour les aliments, • visibilité du contenu grâce à la transparence, • bon rapport qualité prix et donc choix réaliste à court terme, • production locale possible et donc cohérence écologique. Plusieurs marques ont développés des produits répondant à ces attentes : WECK (Allemagne), Pyrex (France), Duralex (France) et Luminarc (France). Le projet En Boîte Le Plat (Toulouse) a opté pour un contenant unique de 115 cl : la Freshbox de Duralex, qui a le meilleur rapport qualité prix face à ses concurrents français. Nous retombons sur le même constat, avec quelques variantes. Certes, cet objet demande encore des améliorations car tous les fabricants proposent de refermer le contenant avec du plastique. Ce dernier, aux qualités bien différentes du verre, ne peut supporter un grand nombre de cycle, il est [trop] sensible à la chaleur et de ce fait contient un risque sanitaire si il est trop chauffé ou détérioré. Pour autant le couvercle d’une lunchbox est la partie la moins en contact avec les aliments. Dans l’idée d’une mise en place rapide, il n’est pas à questionner mais sur le long terme il faut lui trouver une alternative durable et viable. Nous notons une touche apportée par En Boîte Le Plat qui a instauré une étiquette “ boomerang ” qui se colle sur le couvercle de la lunchbox et indique un numéro de série, une date limite (pour inviter à faire circuler le contenant) et le conseil d’utilisation : « ramenez-moi ! » Cette adjonction est primordiale pour la bonne communication et utilisation du service pour les consommateurs. Si l’idée est de mettre en place un contenant unique, cela sous-entend la possibilité de mettre tous les restaurateurs sur un pied d’égalité, face à la qualité que chacun peut proposer respectivement. Estce que les restaurateurs ont envie que la comparaison entre leurs offres soit facilitée par la mise en place de ce modèle ? Où vont-ils chercher des leviers pour se distinguer et affirmer leurs spécificités ? Il semble que la bonne ambiance au sein du réseau de commerçants à Arles soit hors de ce propos de rivalité commerciale, mais pour autant, cet aspect est un réel frein.
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