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Discovery behind blockbuster Pfizer-Trillium deal started at UHN and SickKids L’UHN et SickKids à l’origine du mariage de géants entre Pfizer et Trillium by/par Shawn Jeffords & Ania Jones, University Health Network Communications
“DON’T EAT ME” It’s a simple biological message whispered by crafty cancer cells to the immune system as they attempt to spread, grow and avoid destruction. But the complex work to understand and control that signal which gives those dangerous cells the power to hide has taken decades of research to understand. Last year, the story took a new twist when it spurred pharmaceutical giant Pfizer Inc.’s acquisition of Trillium Therapeutics in a US$2.22 billion deal. The groundbreaking research that led to the deal started at UHN’s Princess Margaret Cancer Centre and The Hospital for Sick Children (SickKids). A key collaboration between scientists at both hospitals focused on the cell signal receptor CD47 and its “Don’t Eat Me” axis – research that resulted in the creation of a molecule to shut down the protective mechanism used by cancer cells to evade destruction. Drs. John Dick, Senior Scientist, and Jean Wang, clinician-scientist, both at the Princess Margaret, and Dr. Jayne Danska, Senior Scientist at SickKids, did biological and pre-clinical research that led to the development of TTI-621, a SIRPα fusion protein that targets the signal receptor CD47, thus bolstering the immune system’s ability to destroy cancer stem cells. TTI-621 became a key technology at the Trillium Therapeutics start-up, licensed with support from Commercialization at UHN and Industry Partnerships &
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Spring | Printemps 2022
BIOTECanada
« NE ME MANGEZ PAS ». Il s’agit d’un simple message biologique « chuchoté » au système immunitaire par des cellules cancéreuses rusées alors qu’elles tentent de se propager, de croître et d’éviter d’être détruites. Néanmoins, il a fallu des décennies de recherche pour comprendre et maîtriser ce signal, qui donne à de dangereuses cellules le pouvoir de se cacher. L’histoire de cette découverte a pris une nouvelle tournure l’an dernier, lorsque Pfizer a fait l’acquisition de Trillium Therapeutics dans le cadre d’une transaction d’un montant de 2,22 milliards de dollars américains. Les recherches de pointe à l’origine de cette acquisition ont débuté au Princess Margaret Cancer Centre et au Hospital for Sick Children (SickKids) de l’University Health Network. Une collaboration clé entre les scientifiques des deux hôpitaux a porté sur le récepteur de signaux cellulaires CD47 et son mode « Ne me mangez pas ». Le fruit de ce travail a abouti à la création d’une molécule permettant de désactiver le mécanisme de protection utilisé par les cellules cancéreuses pour éviter d’être repérées et détruites. M. John Dick, Ph. D., chercheur principal, et la Dre Jean Wang, chercheuse clinicienne, tous deux du Princess Margaret Cancer Centre de l’University Health Network, ainsi que Mme Jayne Danska, Ph. D., chercheuse principale à SickKids*, ont effectué des recherches biologiques et précliniques qui ont conduit au développement du TTI-621, une protéine hybride SIRPα qui cible le récepteur de signaux CD47, renforçant ainsi la capacité du système immunitaire à détruire les cellules souches cancéreuses. Le TTI-621 est devenu une technologie clé pour la jeune pousse Trillium Therapeutics, qui s’est vu octroyer une licence, avec le soutien de Commercialization at UHN et de Partenariats et commercialisation avec l’industrie (IP&C) à SickKids, en vue de l’éventuelle mise en marché de la protéine SIRPα, avec pour mission de veiller à que celle-ci puisse être transformée en traitements destinés aux patients atteints de cancer. Les travaux en ce sens ont attiré l’attention du géant pharmaceutique Pfizer l’année dernière, qui a alors décidé d’aller de l’avant et d’acquérir Trillium, avec l’objectif de