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BIOTECanada Trends BIOTECanada : les tendances

by/par Melanie Baird, Emma Costante, Joseph Garcia, Christopher Jones, Kyle Misewich, Mark Mohamed, Joanna Myszka, Andrew Skodyn, Blake, Cassels & Graydon LLP

CANADA’S STRENGTH IN THE BIOTECH AND LIFE SCIENCES SECTOR can be seen in the role that companies in different Canadian regions play in the growing global life sciences industry. With a national perspective, we explore current Canadian trends and changes taking place in the sector, focusing on the areas of public and private mergers and acquisitions, corporate finance, venture capital and intellectual property.

PUBLIC MARKET VALUATIONS ARE BEING TESTED

Downward pressure on public market valuations in 2021, and continuing into 2022, has resulted in an opportunistic, if not challenging, transactional environment for biotech companies. A year that began with optimism on the heels of Abcellera’s US$555 million US IPO in December of 2020, saw little in the way of Canadian biotech IPOs in 2021, with Eupraxia’s C$41 million IPO on the TSX in March of 2021 standing as the exception. Despite such challenges, follow-on public financings were available to companies that were able to meet important milestones and we’re seeing that trend continue into 2022. In one such instance, Xenon Pharmaceuticals raised US$345 million in October of 2021 following the release of positive Phase 2 results for its epilepsy drug candidate XEN1101. Companies that were able to take advantage of material financing opportunities in 2020 and 2021 are generally in a much better position to weather the market volatility that we expect will continue in 2022. M&A valuations were also under pressure in 2021, with the XBI (S&P Biotech Select Industry Index) down 21% overall last year and over 20% thus far in 2022. Yet there was some blockbuster M&A activity in 2021 as evidenced by Pfizer’s US$2.22billion acquisition of Trillium Therapeutics, which closed in November of 2021. Compressed valuations and volatility are impacting the consideration analysis of large pharma and targets and we expect some time will be required for expectations to reset and M&A activity levels to accelerate.

ON CONSTATE LES ATOUTS DU CANADA DANS LE SECTEUR DES BIOTECHS ET DES SCIENCES DE LA VIE lorsque l’on observe le rôle que jouent les entreprises de différentes parties du pays au sein du secteur mondial des sciences de la vie. Afin de proposer un panorama national, nous explorons dans le présent article les tendances et les changements qui animent le secteur, avec une attention particulière pour les fusions et acquisitions de sociétés ouvertes et fermées, les finances des entreprises, le capital de risque et la propriété intellectuelle.

LA VALORISATION SUR LES MARCHÉS PUBLICS MISE À L’ÉPREUVE

Des pressions baissières sur les valeurs au sein des marchés publics en 2021, puis au début de 2022 ont donné lieu à un contexte transactionnel fait d’occasions et de défis pour les sociétés de biotechnologie. L’année avait débuté dans l’optimisme de l’introduction en bourse d’Abcellera pour une valeur de 555 millions $ US en décembre 2020, mais l’année 2021 fut pourtant peu fertile en premiers appels publics à l’épargne, Eupraxia ayant fait figure d’exception par son introduction à la bourse TSX en mars 2021, pour une valeur de 41 millions $ CA. En dépit du contexte difficile, il y a eu de nouveaux cycles de financement pour les entreprises qui avaient su franchir d’importantes étapes, et cette tendance demeure en 2022. Xenon Pharmaceuticals a par exemple obtenu 345 millions $ US en octobre 2021, à la suite de la publication de résultats favorables à des essais de phase 2 associés au candidat-médicament contre l’épilepsie XEN1101. Les entreprises qui ont pu tirer parti d’occasions concrètes de financement en 2020 et en 2021 sont dans l’ensemble en bien meilleure posture pour affronter la volatilité des marchés, qui devrait se maintenir en 2022. La valorisation des fusions-acquisitions a aussi été soumise à pression en 2021, le XBI (l’indice S&P propre aux biotechs) ayant connu une baisse globale de 21 % au cours de l’année dernière et de plus de 20 % depuis le début de 2022. Il y a toutefois eu de l’activité chez les géants du secteur du côté des fusions-acquisitions en 2021, comme en témoigne l’acquisition de Trillium Therapeutics par Pfizer au coût de

HEALTH CLINIC CONSOLIDATION

Despite the challenges faced in public M&A, increased levels of private M&A activity during the pandemic have been widely reported. The Canadian biotech, life sciences and health care industries have been very attractive to investors during this period. Health care clinic ownership in Canada, which has remained largely fragmented, is currently undergoing consolidation of the nature observed in the United States and other jurisdictions. In what is known as a “roll-up”, an investor purchases several small independent healthcare practices to form a larger consolidated entity, with the individual practitioners often receiving consideration in the form of shares of the consolidated entity. The consolidated entity is able to provide economies of scale relating to pricing, marketing, and access to the latest technologies, while also managing the back-office administrative functions (payroll, IT, and billing), allowing the individual healthcare practitioners to focus on their core specialty of patient care. These type of roll-up transactions are particularly attractive to private equity investors and cover a range of clinics including dental, orthodontic, physiotherapy and fertility clinics, among others.

SUPPLY CHAIN ISSUES PRESENT CHALLENGES

The COVID-19 pandemic has created supply chain challenges for companies in the biotech sector. Companies have struggled to ensure guaranteed supply of critical inputs, and have been forced to re-allocate resources between products in the face of inconsistent supply. In addition to commercial constraints on the supply chain, companies also face import and export restrictions as governments look to ensure an adequate domestic supply of products and materials. Supply chain issues, import and export restrictions, and the dependence on foreign production of COVID-19 vaccines and other therapeutics have caused an increased focus on domestic production, both through commercial arrangements with foreign partners and through investment in local manufacturing infrastructure and domestic therapeutic, vaccine and drug development.

2,22 milliards $ US, qui s’est conclue en novembre 2021. La compression de la valorisation et la volatilité ont une incidence sur les analyses préalables des multinationales pharmaceutiques et des entreprises cibles; nous nous attendons à ce qu’il faille un certain temps pour l’établissement de nouvelles prévisions et un regain de la vigueur sur le plan des fusions-acquisitions.

REGROUPEMENT DES CLINIQUES MÉDICALES

Malgré les difficultés sur le front des fusions-acquisitions de sociétés ouvertes, on a rapporté une intensification des mêmes activités pour ce qui est des sociétés fermées au cours de la période pandémique. En effet, les secteurs des biotechs, des sciences de la vie et des soins de santé ont suscité un important intérêt de la part des investisseurs. La propriété des cliniques médicales au Canada, jusqu’ici très fragmentée, connaît actuellement des regroupements qui évoquent ceux qui ont cours aux États-Unis et dans d’autres pays. On emploie le terme anglais « roll-up » pour désigner ce mécanisme, au cours duquel un investisseur achète plusieurs cabinets médicaux indépendants pour en faire une vaste entité consolidée, les praticiens recevant généralement en contrepartie des parts de l’entité. Celle-ci peut ensuite mettre en place des économies d’échelle liées aux prix, au marketing et à l’accès aux technologies de pointe, ainsi que centraliser les fonctions administratives (paye, TI et facturation), permettant ainsi aux professionnels de la santé de consacrer leur énergie à soigner les patients. Ces fusions de multiples petites entités sont tout particulièrement attrayantes pour les investisseurs de capital; elles ont entre autres lieu dans le domaine des soins dentaires, de l’orthodontie, de la physiothérapie et des cliniques de fertilité.

LES DÉFIS QUE REPRÉSENTENT LES RUPTURES DE LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT

La pandémie de COVID-19 a entraîné des difficultés d’approvisionnement pour les entreprises du secteur des biotechs. Les sociétés ont en effet eu du mal à obtenir des garanties quant à l’approvisionnement de certains intrants essentiels et ont donc dû réattribuer des ressources. En plus des pressions commerciales sur la chaîne logistique, les entreprises doivent aussi composer avec des restrictions à

The COVID-19 pandemic has created supply chain challenges for companies in the biotech sector. Companies have struggled to ensure guaranteed supply of critical inputs, and have been forced to re-allocate resources between products in the face of inconsistent supply. In addition to commercial constraints on the supply chain, companies also face import and export restrictions as governments look to ensure an adequate domestic supply of products and materials.

The pandemic has also caused disruptions to pre-pandemic modelling of product supply and distribution of companies in the biotech sector. Companies that developed estimates of demand for non-COVID related therapeutics based on pre-pandemic metrics have encountered lower than expected demand due to pandemic-related restrictions and have, in some cases, had difficulty selling inventory of those products.

VENTURE CAPITAL CONCENTRATES INVESTMENTS

Venture funding to Canada’s biotech and life sciences sectors continued to grow in early and mid-2021, improving on the trend we have seen in recent years. While venture capital investments have seen strong growth across a number of industries, the recent broad engagement of the public with public health issues as a result of COVID-19 has raised the profile of the life sciences industry in particular. According to the Canadian Venture Capital Association’s (CVCA) reporting, as of the end of Q3 2021, the life sciences sector had received 13% of the venture capital investment in Canada, with $1.5 billion having been invested over 77 deals. This nine-month aggregate dollar value exceeded the total dollars invested in all of 2020 by 30%. In the last quarter of 2021 and early in 2022, general market volatility has put a damper on the exponential growth we have experienced over the past few years, but the long-term impacts of this volatility remain to be seen. In 2021, large-sized early financing rounds have been the trend, with Series A financings regularly falling in the $10 million to $20 million range, and some outliers, such as Notch Therapeutics’ $85 million Series A raise in February 2021, vastly exceeding those amounts. We have also seen an increasing number of non-Canadian venture investors

l’importation et à l’exportation, en cette période où les gouvernements cherchent à s’assurer un approvisionnement national suffisant en produits et en matières premières. Les problèmes d’approvisionnement, les restrictions à l’importation et à l’exportation, ainsi que la dépendance envers la production étrangère de vaccins et de traitements contre la COVID-19 ont fait converger les regards vers la production nationale, qui s’organise grâce à des accords commerciaux avec des partenaires étrangers et à des investissements dans les infrastructures nationales de fabrication et la mise au point au Canada de traitements, de vaccins et de médicaments.

La pandémie est aussi venue perturber les habitudes des entreprises du secteur des biotechs relativement aux quantités en stock et à la distribution. Les sociétés qui avaient établi des estimations quant à la demande en traitements non liés à la COVID selon des paramètres prépandémiques ont fait face à une demande inférieure à leurs prévisions en raison des restrictions associées à la pandémie et ont, dans certains cas, eu du mal à écouler leurs stocks de produits.

LES ACTEURS DU CAPITAL DE RISQUE CONCENTRENT LEURS INVESTISSEMENTS

Le capital de risque investi dans les secteurs canadiens des biotechs et des sciences de la vie a continué de croître au début et au milieu de 2021, la tendance s’étant même révélée meilleure qu’au cours des dernières années. Le capital de risque investi a connu une forte croissance dans nombre de secteurs, mais le vaste engagement de la population par rapport aux questions sanitaires par suite de la pandémie a amélioré l’image de marque du secteur des sciences de la vie en particulier. Selon l’Association canadienne du capital de risque et d’investissement (ACCR) à la fin du 3e trimestre de 2021, le secteur des sciences de la vie avait reçu 13 % des investissements en capital de risque au Canada, 1,5 milliard de dollars ayant été investis dans 77 ententes de financement. Cette valeur en dollars agrégée sur neuf mois dépasse de 30 % la somme totale des dollars investis en 2020. Au dernier trimestre de 2021 et au début de 2022, la volatilité générale des marchés a freiné la croissance exponentielle que l’on vivait depuis quelques années, mais ses effets à long terme restent à découvrir. En 2021, la tendance a été aux vastes cycles de financement de début de croissance, les premiers cycles de financement ayant dans bien des cas atteint la tranche des 10 millions à 20 millions de dollars et, dans certains cas, une somme largement supérieure, par exemple de 85 millions de dollars pour Notch Therapeutics en février 2021. Les capital-risqueurs non canadiens ont aussi été plus nombreux à chercher à investir dans des entreprises canadiennes, et l’on a également assisté à plus de souplesse de la part des investisseurs sur le plan de la structure; ces deux éléments conjugués ont créé pour les sociétés canadiennes, quel que soit leur stade d’évolution, un éventail de possibilités plus large en matière d’obtention de capitaux.

looking to invest in Canadian companies, as well as more flexibility from investors on structuring, both of which serve to create a broader scope of opportunities for Canadian companies to obtain capital at all stages.

NEW PM(NOC) REGULATIONS FINALLY HAVING AN IMPACT

The “new” Patented Medicines (Notice of Compliance) Regulations are now five years old and are finally beginning to have an impact. The Regulations changed in the fall of 2017, but the next few years were relatively quiet and saw many settlements. In contrast, in the last couple of years, the trend is towards cases proceeding through trial and the innovator and biotech sides of the industry are seeing some success. PM(NOC) cases continue to dominate the pharmaceutical and biotech patent litigation landscape, as intellectual property protection for new molecules and new biologic products is key to recouping the significant investments made in bringing those products to market. This is particularly the case for biologic products, which are generally more expensive to manufacture and often require the creation or development of patient support programs due to the nature of the diseases being treated or the routes of administration. As we go further into 2022 and 2023, we expect the trend of active litigation in this space to continue and will be watching closely to see if the move to accelerated trials as opposed to applications continues to bear fruit.

PMPRB CHANGES AT THE CENTRE OF ATTENTION

In August 2019, the Federal government announced significant amendments to the regulations and guidelines governing the Patented Medicine Prices Review Board (PMRPB). While the coming into force of those changes has been deferred multiple times (the current date is July 1, 2022), they have also been the subject of litigation in both Quebec and the Federal Court. On February 18, 2022, the Quebec Court of Appeal rendered its decision on the constitutionality of the changes and struck down the majority of them, leaving only the changes to the list of comparator countries. A week and a half later, on February 28, 2022, the Federal Court of Appeal heard an appeal of a second challenge to the amendments, which was reserved and is expected to be released later in the year. The Federal Court of Appeal also took the PMPRB to task in a July 2021 decision (Alexion Pharmaceuticals Inc. v Canada (Attorney General), 2021 FCA 157), which decision is currently under consideration for leave to appeal to the Supreme Court. All in all, the approach of the PMPRB and the scope of its power over the pricing of pharmaceuticals in Canada is and will be very much at play in 2022 and beyond, as these cases are decided, perhaps by the highest court in the land. The outcome will have significant impacts on pricing and price controls for pharmaceutical products in Canada. LE NOUVEAU RÈGLEMENT SUR LES MÉDICAMENTS BREVETÉS (AVIS DE CONFORMITÉ) PRODUIT ENFIN SES EFFETS

Le « nouveau » Règlement sur les médicaments brevetés (avis de conformité) [MB(AC)] a désormais cinq ans et commence enfin à produire ses effets. Le Règlement a été modifié à l’automne 2017, mais les quelques années qui ont suivi ont été assez calmes, alors que l’on assistait à la conclusion de nombreuses ententes négociées hors cour. Au contraire, depuis deux ans, les cas ont plutôt tendance à se rendre au tribunal, et le secteur de l’innovation et des biotechs a remporté certaines affaires. Les cas liés au Règlement sur les MB(AC) dominent toujours le paysage des litiges en matière de brevets dans le secteur pharmaceutique et des biotechs, car la protection de la propriété intellectuelle associée aux nouvelles molécules et aux nouveaux produits biologiques est essentielle à la récupération de fonds considérables investis dans la commercialisation des produits. C’est la situation que connaissent en particulier les produits biologiques, qui ont généralement un coût de fabrication élevé et exigent souvent la création ou le renforcement de programmes de soutien des patients, en raison de la nature des maladies visées et des voies d’administration des traitements. Nous nous attendons, pour la suite de l’exercice 2022-2023, à ce que la tendance sur le plan des litiges en cours se maintienne. Nous suivrons de près cette situation, afin de savoir si le fait de multiplier les procès plutôt que de formuler de nouvelles demandes continuera de porter des fruits.

POINT DE MIRE : DES CHANGEMENTS AU CEPMB

En août 2019, le gouvernement fédéral annonçait des modifications considérables au règlement et aux directives régissant le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB). L’entrée en vigueur des changements a été reportée à plusieurs reprises (la date actuellement prévue étant le 1er juillet 2022), et ceux-ci ont été contestés tant au Québec que devant les tribunaux fédéraux. Le 18 février 2022, la Cour d’appel du Québec a rendu sa décision sur la constitutionnalité des changements et en a annulé la majorité, autorisant uniquement les changements apportés à la liste des pays de comparaison. Une semaine et demie plus tard, le 28 février 2022, la Cour d’appel fédérale a entendu l’appel relatif à une deuxième contestation des modifications; le jugement est pour le moment en délibéré et devrait être rendu public au cours de l’année. La Cour d’appel fédérale a aussi pris le CEPMB à partie dans une décision rendue en juillet 2021 (Alexion Pharmaceuticals, Inc. c. Procureur général du Canada, 2021 CAF 157). L’autorisation d’appel de cette dernière à la Cour suprême fait actuellement l’objet d’une évaluation. Somme toute, la démarche du CEPMB et la portée de ses pouvoirs en matière d’établissement du prix des médicaments au Canada sont en jeu et le demeureront en 2022 et au-delà, c’est-à-dire jusqu’à ce que les affaires soient tranchées, peut-être par le plus haut tribunal du pays. Cela aura une incidence majeure sur l’établissement et la régulation des prix des produits pharmaceutiques au Canada.

ADVERTISERS DIRECTORY / RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS

ABCELLERA...................................... 22 ACUITAS ......................................... 10 AG WEST BIO. ..................................... 7 AMACATHERA.................................... 88 BACKBAY ........................................ 16 BIOGEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 BIONATION ...................................... 79 BIOSCIENCE MANITOBA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 BIO-QUÉBEC ..................................... 56 BIOTALENT ...................................... 62 BRISTOL MYERS SQUIBB .......................... 24 CASTL ............................................ 3 CITY OF MISSISSAUGA ............................ 84 CPDN............................................ 15 EISAI ............................................. 8 ENTOS........................................... 26 EVERSANA....................................... 96 FINE SCIENCE TOOLS ............................. 87 FONDS DE SOLIDARITÉ DU QUÉBEC................ 18 INVEST IN CANADA ............................... 92 INNOVATIVE MEDICINE CANADA................... 45 INRS............................................. 80 IQVIA............................................. 4 MANNIN RESEARCH .............................. 94 MEDICAGO....................................... 54 MEDICURE ....................................... 86 NORTHEASTERN UNIVERSITY .................... 102 NATIONAL RESEARCH CENTRE CANADA .......... 104 NOVARTIS .......................................90 ONTARIO GENOMICS.............................. 21 PANTHERA....................................... 81 PDCI............................................ 100 REPARE THERAPEUTICS ..........................112 SENECA COLLEGE ................................ 57 STEMCELL NETWORKS............................ 53 TAKEDA CANADA................................. 67 TRIUMVIRA ...................................... 31

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