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Conclusion
from PARIS RIVE GAUCHE : UNE ZAC D’EXCEPTIONS De Seine Rive Gauche à Paris Rive Gauche
by Léa Daumalle
À travers ce mémoire, nous avons abordé un certain nombre d’aspects de la ZAC de Paris Rive Gauche nous permettant d’affirmer son exceptionnalité et sa démesure dans la ville de caractère qu’est Paris. Notre argumentaire s’est ainsi développé autour de trois axes principaux. Dans un premier temps, nous avons démontré l’exceptionnalité de la ZAC à travers le fonctionnement et l’organisation de l’opération. Le deuxième axe s’est penché sur l’analyse des différentes architectures présentes sur le site (historiques et nouvelles) pour comprendre quels types s’inscrivent dans le territoire. Enfin, l’étude s’est achevée par le croisement de l’opération de la ZAC de Paris Rive Gauche avec d’autres ZAC parisiennes dans le but de comprendre les stratégies opérées dans ces dernières et de faire des parallèles avec celle du 13e arrondissement. La ZAC s’inscrit dans un contexte urbain et historique unique. Retracer son histoire avant sa création et pendant, permet ainsi de comprendre dans quel contexte spatial et temporel elle s’insère et dans lequel elle évolue. Les changements politiques engagés durant ces années mènent à des modifications profondes dans la gestion et la conception de cette dernière. Ainsi, à travers ce point, nous faisons ressortir le caractère exceptionnel : les modifications juridiques et urbanistes plus ou moins prises en compte, la complexité de son organisation par intervention des capitaux privés… Ces modifications imputent la manière de penser et concevoir les architectures sur site. De plus, la ZAC se trouve être le théâtre de plusieurs époques de conception et de types en fort contraste. Par conséquent, il s’agit pour les agences d’architecture de concevoir en tenant compte de tous ces facteurs. Seulement, nous constatons que l’époque dans laquelle nous nous inscrivons prime sur le caractère patrimonial de la ZAC. Les architectures qui découlent de ce projet sont le reflet des acteurs qui les conçoivent et les financent sans prendre en compte la ville de Paris en tant qu’entité urbaine. La dernière étape de ce mémoire a consisté à analyser typo-morphologiquement trois autres opérations. Elles nous ont permis de comprendre que les ZAC sont généralement toutes construites sur un même schéma. Mais ce dernier possède des variantes en fonction de différents critères : situation géographie, historique, intervenants du projet, orientations, etc.
À travers ce travail, il a été notamment question d’observer la manière dont se manifeste l’exceptionnalité dans l’opération de la ZAC de Paris Rive Gauche. Pour ce faire nous avons émis que la marge de création de l’architecte dans le projet était en relation avec l’administration et ses programmes et règlements, mais qu'elle possède aussi des dérogations aux règlements génériques. Parallèlement, l’hétérogénéité des architectures et des gabarits qui découlent de différents mouvements architecturaux, des différentes orientations urbaines et de l’implication des maîtrises d’ouvrage privées dans la création architecturale ont été révélés. Ainsi cela nous a permis d’articuler la surdimension de la superficie et la longue temporalité du projet qui ont favorisé une conception séquencée et antagoniste.
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L’exceptionnalité de l’opération se traduit par différents aspects : réglementations architecturales et urbaines, le degré d’implication de l’administration dans la conception, mais aussi par la topographie de son site. Elle est totalement artificielle et remaniée en fonction des besoins. Ainsi, l’opération se développe sur un secteur vierge et lisse où tout semble être réalisable.
La ZAC se construit sur un site d’une superficie exemplaire : 130 hectares et permet de penser l’aménagement d’une manière novatrice, car cette superficie est inédite en France. Nous observons d’autres aménagement de superficie largement supérieur comme le projet Bordeaux-Euratlantique (738 hectares) ou similaire avec le Projet Part-Dieu de Lyon (177 hectares) mais ceux-ci sont des projets composés de plusieurs ZAC. A contrario, la ZAC de Paris Rive Gauche est une seule ZAC composée de différents secteurs. Cette organisation tend à l’exceptionnalité et à l’exemplarité en France. L’organisation de la ZAC s’établie en secteurs et sous-secteurs. Cette gestion du territoire fait intervenir un certain nombre de coordinateurs chacun prônant une idée de coordination. Bien que des documents d’urbanismes régissent et tente d’établir une cohérence entre les organisations, nous observons que la légèreté de ceux de la ZAC et les multiples coordinateurs génèrent une disparité dans les orientations prises. La ZAC se développe dans un secteur délaissé de tout aménagement et riche d’une histoire forte. Les politiques ont la possibilité de projeter des travaux d’une grande ampleur et de répondre à la quasi-totalité des objectifs fixés dans la capitale. Ces objectifs projetés sont conséquents : si initialement celle-ci en comptait deux ou trois, on en dénombre plus d’une dizaine de nos jours. Le site représente le nouvel espoir parisien. Ces travaux permettent de redynamiser le secteur et de le propulser au rayonnement parisien. Paris est une ville influente, attrayante et rêvée, l’opération d’aménagement de la ZAC se doit de réduire le déficit entre le 13e arrondissement et le reste de la capitale en utilisant tous les moyens nécessaires dont l’exceptionnalité. La création de la ZAC est contrôlée par de nombreux documents urbanistiques et des lois. Ils influent tous sur la ZAC à des degrés différents en fonction de leurs caractéristiques. Une première catégorie se dégage de notre étude. Il s’agit de documentations sans réelle incidence sur l’évolution du projet et son esthétisme. Ils permettent d’instaurer un cadre de conception à la ZAC ou d’aboutir à des lois et des documents actuels. Parallèlement, ce travail met en exergue des documents qui conditionnent pleinement le projet. Le principal est le PAZ. Ce document d’urbanisme permet d’établir les règles générales de la coordination de la ZAC. Outre le fait que celui-ci soit très tolérant, les modifications successives apportées durant les dix premières années ont amené la ZAC à changer considérablement ses choix initiaux et ses objectifs. Ces changements ont notamment été induits à la suite de l’émergence de certaines lois comme la loi SRU ou le plan U3M. En résulte une architecture qui diffère de celles émergées dans les années antérieures, en rupture avec ces dernières mais aussi avec le paysage parisien classique. La multiplicité des acteurs est un inconvénient dans la pensée du projet. Cette difficulté se traduit aussi dans la relation entre pouvoir public, maîtrise d’ouvrage privée, maîtrise d’œuvre et habitants. Il est nécessaire de contenter chacun dans le respect et la cohérence de l’opération. Ainsi, plus le nombre d’acteurs est élevé plus l’opération conspire à être désordonnée et hétéroclite. Ce sentiment est notamment appuyé avec le nouveau système de gestion en chaîne composé par les acteurs : les politiques publics n’intervenant plus dans le choix des équipes de maîtrises d’œuvre et dans celui des architectures, les architectes possèdent une marge de création beaucoup plus grande, fortement sollicités par les commanditaires. La société d’aménagement de la ZAC se constitue en intégralité de capitaux publics, issus des collectivités territoriales. Par ailleurs, le financement des opérations est partagé avec des capitaux privés. Ce montage est rendu possible grâce au système du macro-lot. Cette logique de construction prédomine le monde de la construction depuis le début du XXIe siècle. Ainsi, si celui-ci parait anodin, il explique une partie de
l’exceptionnalité de la ZAC. Les différentes maîtrises d’œuvres interviennent pour le compte d’un certain nombre de maîtrises d’ouvrage. Cela entraîne une production d’architectures sans liens entre elles. Elles démontrent une fois de plus que le nombre d’acteurs influe pleinement sur les architectures du projet.
La ZAC ne possède pas une identité architecturale définie et précise. Elle se compose d’une multitude d’architectures qui participent à sa démesure. Le néo-libéralisme conduit la conception du projet. Les investisseurs sont à la recherche constante d’une visibilité. Ils utilisent l’architecture comme support de communication. Les Starchitectes conçoivent une œuvre démesurée représentative de leur griffe architecturale, à la hauteur des ambitions et de l’image des investisseurs. Leur renommée suscitera l’attention d’autres investisseurs et de la population. Ainsi, c’est en faisant parler de l’architecte et de son architecture que cette chaîne de production prend de l’importance. Cette nouvelle pratique de l’architecture se développe dans le monde entier. Les architectures suivent un schéma de conception identique. On observe ainsi des récurrences dans chaque ville mondiale. Seulement, à l’échelle d’une ville, celles-ci sont uniques et dénotent avec les architectures environnantes. Ce phénomène est essentiellement observable en occident où les villes possèdent un fort patrimoine historique. Cependant, la logique de star-system n’a pas fait émerger que des architectures inspirées par le néolibéralisme. Dans les années 80, malgré le retour à une ville classique, la politique Mitterrandienne amène à la conception d’architectures-objets qui prônent esthétismes et monumentalités. Les terrains de la ZAC libres permettent d’imaginer de nouveaux bâtiments emblèmes pour marquer Paris (Hôtel Berlier, Cité Kagan, Bibliothèque nationale de France, etc.).
La production de ces architectures provoque un manque de cohérence évident avec le reste de la ville. Les nouveaux gabarits se débarquent cruellement du paysage parisien. La Bibliothèque Nationale de France se place comme une œuvre urbaine qui marque le point de départ des constructions. Sa hauteur est pensée pour régner dans le paysage de Paris et s’imposer comme un nouvel emblème. Seulement des tours d’une hauteur bien supérieure émergent transformant encore plus la skyline parisienne (bien que certaines tours ponctuent déjà le ciel parisien). Dans cette course à la hauteur, Paris décide de construire des tours d’une hauteur inédite dans la capitale créant un fossé avec les constructions classiques. Outre leur élancement, elles tendent vers un esthétisme répondant des prouesses techniques exceptionnelles. Le design des architectures tend également à démesurer l’architecture de la ZAC. Paris Rive Gauche est perçue comme un laboratoire d’expérimentations urbaines, où une grande place est laissée à la liberté architecturale. L’arrondissement semble s’être émancipé des règles induisent par les architectures traditionnelles de la ville de Paris. Plusieurs axes de recherches émergent laissant apparaître des formes architecturales novatrices. Le projet Bruneseau Seine témoigne d’une nouvelle manière d’habiter la ville du XXIe siècle. Au-delà de la hauteur, il s’agit de la concevoir avec des matériaux innovants tels que le bois, très peu utilisé dans les constructions traditionnelles parisiennes qui se tournent vers la pierre, dans le but de répondre aux ambitions écologiques de la Mairie de Paris. Nous observons que les architectures de la ZAC sont les témoins des époques de constructions dans lesquelles elles s’insèrent. Le groupement de ces architectures redouble la démesure dans le secteur. Ainsi, nous constatons que la superficie de la ZAC joue un rôle dans la concentration d’architectures éclectiques.
Cependant, Paris se doit d’assurer une transition paysagère et de conserver des liens avec sa ville historique pour ne pas créer une entité à part. À travers les projets étudiés, nous avons pu constater que les aménageurs sont conscients de cette problématique et tentent d’inscrire les projets en cohérence avec le reste de la capitale dans leur ère de construction. La bibliothèque nationale de France s’inscrit dans la continuité des grandes places parisienne. Paris continue de grandir en gardant le même principe d’organisation. L’avenue de France en est un autre exemple. Bien qu’elle réponde aux pratiques de la ville du XXIe siècle, elle se base sur les tracés historiques des boulevards haussmanniens. Cependant, si le procédé de conception se base sur les inspirations des tracés parisiens, les résultantes diverges totalement et ne permettent pas de distinguer les influences. En parallèle, les politiques prennent en considération le patrimoine industriel présent initialement sur le site. Pourtant, ceux-ci se contentent de conserver les belles industries, possédant un réel intérêt de sauvegarde et de patrimoine pour la ville. On distingue deux types d’interventions : une première consiste à rénover les industries dans un profond respect de l’architecture originelle. La deuxième consiste à agrandir le bâtiment en y ajoutant une extension en totale démarcation sans compter sur le bâtiment adjacent. Seulement, cette sauvegarde du patrimoine ne découle pas seulement de l’envie de conserver une trace historique ou d’intégrer la ZAC dans un contexte donné (ici le contexte parisien), mais de s’inscrire dans une logique de démarche durable en réutilisant les sites abandonnés et de vendre une belle image des politiques. La ZAC résulte d’une multitude de choix. Dans le but de concevoir un aménagement rentable, il est nécessaire de faire appel à des investisseurs privés. En parallèle, les politiques optent pour la préservation du patrimoine industriel. Enfin, les styles architecturaux évoluent en parallèle des problématiques. L’équation de ces trois composantes donne à voir la ZAC que nous connaissons : une ZAC hétéroclite et démesurée par rapport au reste de Paris.
Pourtant, cette ZAC ne possède pas un schéma de construction exceptionnel puisqu’elle se fonde sur les mêmes principes que ses consoeurs parisiennes. Ce sont la récurrence et la répétition des programmes et des architectures dans la ZAC qui la poussent à l’exceptionnalité. Par ailleurs, si cela est exceptionnel à l’échelle de Paris, ce ne l’est pas à l’échelle internationale. Ce type d’aménagement urbain émerge dans de nombreuses grandes villes internationales, et parfois de manière encore plus monumentale ou démesurée. Ainsi, l’exceptionnalité de la ZAC dépend du contexte dans lequel on la regarde. Si nous ne pouvons pas la qualifier de telle par rapport à Londres ou à Dubaï, elle s’intègre dans un contexte urbain précis où elle est sans cesse en concurrence. Ainsi cette nouvelle ZAC amène à produire un nouveau paysage urbain en contradiction avec celui de la capitale bien qu’il soit ponctué de certaines tours. Par ailleurs, ce nouveau paysage dense et haut répond symétriquement au quartier d’affaires de la Défense.
Ce mémoire tend à démontrer la démesure et l’exceptionnalité de la ZAC à travers différentes analyses. Cependant, une étude approfondie de l’intégralité de tous les documents nécessite des recherches et analyses de longue durée. Un premier travail complémentaire consisterait à continuer d’explorer les documents urbains et les lois qui cernent le projet. En effet, il existe un grand nombre de codes qui régissent la ZAC. Nous nous sommes concentrés sur celui de l’urbanisme mais d’autres permettraient de mettre en avant
d’autres aspects, peu traité encore comme celui du code du commerce. Il permettrait de comprendre plus spécifiquement la mise en concurrence des maîtrises d’œuvres dans le projet. Dans un second temps, nous avons traité une liste non-exhaustive d’architectures, et nous avons centré ce choix sur celles bordant l’avenue de France. Bien que celle-ci soit majeure, elle représente qu'une infime partie de la ZAC. Il serait intéressant de poursuivre l’analyse vers d’autres architectures au sein des soussecteurs et notamment comprendre plus profondément les différentes orientations urbaines entre les secteurs. Enfin, la ZAC est toujours en cours de construction. Depuis 4 ans, j’ai pu observer des évolutions qui ont profondément marqué le paysage de la ZAC, grâce notamment à un relevé photographique. De nouvelles architectures, encore plus innovantes, sont amenées à voir le jour prochainement. Il sera donc nécessaire et intéressant de poursuivre ce travail en vu de marquer les profonds changements opérés et au-delà du terme de ce mémoire. En résumé, le traitement de la problématique n’est qu’une partie. Il existe encore de multiples sujets de recherche qui permettrait de poursuivre le travail et de mettre en évidence d’autres facteurs confirmant les résultats énoncés.
Ce travail nous mène à nous questionner sur l’influence et le devenir de cette ZAC dans la ville de Paris. Nous avons pu pointer à travers cette étude les facteurs qui permettent de la qualifier d’exceptionnelle. À partir de ce constat, nous pouvons nous interroger sur la manière dont cette exceptionnalité va agir sur la capitale et dans son fonctionnement. À travers les résultats, nous avons mis en exergue sa relation paysagère avec le quartier de La Défense. Par leurs programmes, leurs ambitions et leurs architectures, il existe d’autres points de convergence. Les deux quartiers d’affaires semblent être mis en concurrence. Mais ne sont-ils pas plutôt complémentaires ? Cette ZAC se place comme une nouvelle entrée de la ville-capitale proche de nombreux transports (aéroports, gares, transports francilien…). Elle se situe à un endroit stratégique au niveau international et cet attribut a bien été pris en compte lors de sa conception. Seulement, nous sommes actuellement dans une ère instable où le télétravail prend de plus en plus d’ampleur au détriment des quartiers d'affaires. De ce fait, nous sommes amenés à nous questionner sur le devenir de cette ZAC où les bureaux ont été mis sur un piédestal et où son bon fonctionnement repose en majorité sur ce programme. Les investisseurs privés s’y installent à travers des programmes tertiaires, et bien que la majorité des constructions soient édifiées la crise sanitaire peut amener à un abandon des locaux. De plus, nous avons observé que la création de tours était notamment impulsée par le souhait de vivre près du lieu de travail, seulement si le contexte de travail à domicile perdure, les usagers peuvent se tourner vers un cadre de vie plus confortable et moins dense. En raison de ces arguments, le dynamisme escompté peut être amené à disparaître. Les tours sont au cœur de notre société et ce travail met l’accent sur leur importance depuis le dernier siècle. Paris ne s’est pas agrandi en marge de ce phénomène. Nous constatons au sein de cette ville les évolutions de ces constructions et le symbole qu’elles renvoient de nos jours. La création de la ZAC de Bercy-Charenton agrandi l’intérêt de la ZAC de Paris Rien Gauche. Ces deux dernières composent un nouvel ensemble urbain qui occasionne un point de centralité nouveau dans la capitale. Le développement des activités tertiaires et les soucis écologiques portés par le projet amènent les aménagements à redoubler d’importance. Ils attireront une nouvelle clientèle mais quelles seront les conséquences sur la ville de Paris ? Bien que celle-ci ait un attrait historique, patrimonial et culturel
indéniable, nous pouvons nous questionner sur le devenir de certains quartiers comme le quartier de l’Opéra, le quartier central des affaires ou le quartier d’affaires de la bourse de Paris. Les verrues foncières deviennent un réel atout pour l’extension de la capitale et son image. Les liens étroits avec la banlieue permettent de redynamiser ces secteurs délaissés. Ivry-sur-Seine avec son opération IvryConfluence, Charenton-le-Pont et Bercy avec leurs ZAC et Paris Rive Gauche sont amenés à former un nouveau centre d’affaire dynamique du Grand Paris. Aussi, la création de ces nouveaux quartiers amène à favoriser les liaisons entre Paris intra-muros et la banlieue. Par conséquence, les villes aux alentours prennent de l’importance : les ZAC jouent un rôle de « pont », où la frontière parisienne se dissipe pour s’étendre. Le projet de la ZAC de Paris Rive Gauche va connaitre de grands retentissements sur la capitale française et son organisation. Une autre poursuite de ce travail consisterait à approfondir ces aspects et à les prolonger. Une opération urbaine d’une telle ampleur spatiale et temporelle ne pouvait avoir une influence mineure sur une ville aussi riche que Paris.