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b) Repenser le projet du « tout » voiture dans une ère de développement durable
from L’EXTENSION DE LA CAPITALE VERS LE GRAND PARIS Les ZAC de Bercy Charenton et Ivry Confluences
by Léa Daumalle
existante sur le tronçon sud ou la réalisation d’une nouvelle rocade 5 km plus loin. Néanmoins les contraintes urbaines empêchent la réalisation d’un quelconque projet et la circulation ne sera pas améliorée.
Le projet du périphérique s’étend sur une période très longue d’une quarantaine d’années. Nous pouvons résumer le projet en cinq dates clés : en 1937 le périph est pensé, en 1943 le périph est nommé, en 1954 le périph est dessiné, en 1957 le périph est commencé et en 1973 le périph est inauguré.
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b) Repenser le projet du « tout » voiture dans une ère de développement durable Le Contrat de plan Etat-région de 2000-2006 propose la couverture de trois secteurs du périphérique : la porte des Lilas, la porte de Vanves et les secteurs de la porte des Ternes et de la porte de Champerret. Si la couverture des portes des Lilas et de Vanves est terminée, celle de la porte de Champerret reste non réalisée.
Fin 2018, la mairie de Paris regroupe une commission transpartisane pour réfléchir sur le devenir du boulevard périphérique. En mai 2018, la maire de Paris reçoit le rapport de la MIE (Mission d’information et d’évaluation) du Conseil de Paris. Le dit « pépriph » est une voie de circulation fortement empruntée avec un recensement de 1,1 million de véhicules chaque jour mais aussi une source très importante de nuisances sonores et de pollutions. De plus, près de 400 000 parisiens et banlieusards résident aux alentours. Le rapport s’organise autour de 40 mesures qui visent à transformer cette autoroute urbaine en un boulevard urbain pour 2030. Les mesures s’organisent en trois phases. La première qui a débuté dès 2020 vise à mettre en place une administration qui a pour but de réaliser des études afin de recueillir des données sur les déplacements, les usages et les profils des utilisateurs mais également de proposer une nouvelle gestion du périphérique à l’aide d’une structure de coopération, de pilotage et de financement en regroupant des partenaires publics et les collectivités concernées. Cela doit permettre de créer un dialogue régulier et constant entre Paris et les communes limitrophes pour faciliter les études des projets qui visent non seulement à la restructuration du périphérique mais également au développement des projets d’urbanisme à proximité. Ce groupe de pilotage associant communes voisines et Paris assure ainsi des réflexions dans le cadre des consultations sur l’avenir des différentes voies structurantes du Grand Paris : autoroutes, boulevard périphérique, voies rapides. Pour 2024, les changements se porteront essentiellement sur l’infrastructure routière. Il va s’agir de concevoir une voie réservée pour les transports en communs, les futures navettes autonomes, le covoiturage, les véhicules propres et les véhicules de secours. Ces modifications visent à encourager les usagers à favoriser de nouveaux modes de circulation. La vitesse sera abaissée à 50 km/h pour améliorer la fluidité du trafic. L’accès au périphérique sera interdit aux poids-lourds en transit de plus de 3,5 tonnes. Un équipement anti-bruit ainsi qu’un revêtement anti-bruit seront installés. Une fermeture temporaire du périphérique sera également testé pour accueillir à la place de nouveaux programmes comme des fêtes populaires, des espaces d’expressions ou des concours d’idées ainsi que des week-ends « Périph’ sans voitures ». Également, des mesures sont envisagées sur d’autres infrastructures comme les axes autoroutiers et les voies rapides qui ceinturent Paris. Il sera demandé à l’Etat d’abaisser la vitesse maximum. Cela permettra une réduction de la pollution atmosphérique comme pour le périphérique. Il sera aussi demandé d’autres actions contre la