Ecran total - Berlin 2023 Special

Berlin 2023Special issue English version

La semaine

4 Succès ciné : la Bande à Fifi toujours au rendez-vous

7 Le plan de financement de“Jumeaux mais pas trop”

8 La sélection des productions

Cinéma

10 Philippe Carcassonne : “Le budget médian des films français n’a cessé de baisser.”

12 Vers un retour des tournages en studio

12 Dans les coulisses de “Emily in Paris”

13 Netflix cultive sa différence

14 Les fonds publics, première source de financement du cinéma européen

Berlinale 2023

18 The international film festival is ready for its full-on in-person return

20 Dennis Ruh : “My impression is that we will have business as usual complemented by an additional eagerness.”

22 International buyers swoop in on the Berlinale and parallel EFM

24 The Francophone presence in Berlin

25 French sellers head into EFM with a diverse slate of titles

30 Herve Le Phuez : “Our principal action is to play matchmaker with festivals.”

Télévision

32 M6 se cherche un avenir dans le streaming gratuit

34 Series Mania présente son édition 2023

37 Florence Sandis, fondatrice et présidente du médiaClub’Elles

18 France Médias Monde sous pression

Belgique

38 Les nominations aux Magritte 2023

39 Le festival Anima de Bruxelles

La programmation

40 Les films des 6 prochaines semaines

Les chiffres

38 Cinéma

43 Télé

M6 se cherche un avenir dans le streaming gratuit

u Le groupe a publié ses résultats 2022 et annonce en même temps un renouvellement de son directoire. Pour la première fois depuis sa création en 1987, la chaîne doit défendre devant l’Arcom sa légitimité à conserver sa fréquence hertzienne, alors que Xavier Niel propose un projet concurrent, SIX.

H L’échec de la fusion TF1 - M6 ouvre une nouvelle page pour l’audiovisuel français. Renouvellement des hommes d’abord : lundi 13 février voit arriver à la présidence du groupe TF1, Rodolphe Belmer, l’ex-patron de Canal+, qui avait pris un peu de champ avec le secteur en passant par Eutelsat et Atos. Du côté de M6, si le président du directoire Nicolas de Tavernost (72 ans) semble inamovible (jusqu’à 75 ans, âge limite), trois membres sur cinq du directoire sont renouvelés, rajeunissant la moyenne d’âge de l'instance, jusqu’ici proche de 61 ans. Le vice-président Thomas Valentin (67 ans), présent depuis les débuts de la chaîne en 1987, prend ses distances, tout en restant conseiller à la stratégie programmes. Régis Ravanas, en charge du pôle Radio, et Jérôme Lefébure, directeur financier, quittent aussi le directoire, tout en restant à leur poste à ce stade.

Guillaume Charles, DG des programmes de la chaîne M6, fait son entrée au directoire et prend de la hauteur comme responsable des antennes du groupe. Karine Blouët, secrétaire générale du groupe, entre aussi au directoire ainsi qu’Henri Fontaines directeur de la stratégie et du développement. David Larramendy, le patron de la régie publicitaire, reste membre de ce nouveau directoire, qui n’a pas de vice président. Ce nouveau collège est nommé pour 3 ans.

Au conseil de surveillance, le groupe accueille Rodolphe Saadé, PDG de CMACGM et déjà propriétaire de La Provence, qui a été coopté au conseil de surveillance de M6, après s'être invité à son capital fin 2022. Il détient 8% des parts du groupe.

Le groupe qui a présenté ses résultats financiers pour 2022, a indiqué qu’il “ finalise un projet stratégique, principalement axé sur la poursuite et l'accélération de ses projets en matière de streaming (AVOD)”.Sa plateforme 6play a une couverture mensuelle de 17 millions d’individus et la consommation de ses contenus inédits (non proposés d'abord à l’antenne) est en hausse de 38 % sur un an Une partie du nouveau directoire défend mercredi 15 février devant le collège de l’Arcom la lé

gitimité de la filiale de RTL Group (Bertelsmann) à continuer à exploiter la fréquence hertzienne du canal 6 de la TNT pour les 10 prochaines années, l’autorisation en cours arrivant à échéance le 5 mai. Jusqu’ici, le renouvellement des autorisations d’émettre de TF1 et de M6, avait été accordé au terme d’une procédure simplifiée. C’est la première fois que leur fréquence est soumise à un appel à candidature. Et si celle TF1 n’a pas suscité de convoitise, celle de M6 est convoitée par un nouvel entrant qui veut s’inviter sans le PAF, Xavier Niel et sa holding NJJ.

Le nouveau directoire défend devant l’Arcom la légitimité de continuer à exploiter la fréquence hertzienne du canal 6 de la TNT pour les 10 prochaines années.

Si les revenus publicitaires de la télévision du fait de la dégradation de la conjoncture ont fléchi de 5,1 % en 2022 à 925 M€ (dont - 9,9% au 4e trimestre), le chiffre d’affaires consolidé du groupe à 1,36 milliard d’euros, est en retrait de 2,4% par rapport à 2019. Par rapport à l’année 2019, pré-Covid, il reste en baisse de 6,8%. L’activité Cinéma de SND atteint un niveau d’entrées en salles stable par rapport à 2021.

Le résultat opérationnel courant est lui en hausse de 2,4% à 334,4 M€ et en hausse de 17,6 % à 284,4 M€. Soit une marge opérationnelle record de 24,6 % en hausse de 1,1 point sur un an (hors aides publiques reçus au moment du Covid).

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DIRECTION

Président et directeur de la rédaction  :

Michel Abouchahla (05 85)

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Pierre Abouchahla (05 92)

RÉDACTION

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Rédacteur graphiste : François Vercier (05 83)

Ont collaboré à ce numéro : Thierry Leclercq, Henri Merle, Louis Porée, Thierry Durand, Zoe Hofmann

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FLASHAGE ET IMPRESSION Imprimerie RAS, Villiers-le-Bel. ISSN 1165-8045.

Directeur de la publication : Michel Abouchahla

Société éditrice : Écran total, SAS au capital de 23 000 €. 9 bis, rue du Commandant-Pilot, 92200 Neuilly-sur-Seine. 794 673 624 RCS Nanterre.

Thomas Valentin reste conseiller à la stratégie programmes du groupe M6.

En bref… En bref…

l’exposition de la production musicale des labels dans toute leur diversité ; en tant que diffuseurs et producteurs, ils affichent aussi des ambitions communes sur la présence des artistes féminines à l’antenne et leur représentation au sein des diffusions musicales dans leur ensemble”, précisent les signataires.

Décès du cinéaste espagnol

Carlos Saura

H Le réalisateur espagnol Carlo Saura est décédé ce vendredi 10 février à l’âge de 91 ans.

Né le 4 janvier 1932 à Huesca dans le Nord de l’Espagne, Carlos Saura réalise son premier long-métrage de fiction, Les voyous, en 1960. Il reçoit l’Ours d’argent au festival de Berlin en 1966 pour La chasse, puis en 1968 pour Peppermint frappé.

En 1974, La prima Angélica reçoit un prix spécial du jury à Cannes. Son film le plus célèbre, Cria cuervos (photo), reçoit quant à lui le Grand Prix à Cannes en 1976 puis est nommé au César du meilleur film étranger.

En 1981, Vivre vite ! remporte l’Ours d’or à Berlin. Trois de ses films ont été nommés pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère : Maman a cent ans en 1979, Carmen en 1984 et Tango en 1999.

Chroniqueur de la vie sous le franquisme avant la mort du dictateur, il avait également une passion pour la musique et la danse, consacrant notamment plusieurs documentaires au flamenco, au fado, à la jota. En 65 ans de carrière, il a réalisé 46 films.

Son dernier film, Las paredes hablan (“Les murs parlent”), était sorti vendredi en Espagne. Le cinéaste devait recevoir un Goya d’honneur ce samedi lors de la cérémonie des récompenses du cinéma espagnol.

Accords entre M6 et les organisations de l’industrie musicale

H Le groupe M6 annonce le renouvellement de ses accords en cours avec le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), la Société civile des Producteurs de Phonogrammes en France (SPPF), accords auxquels s’associe désormais l’Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants (UPFI).

Dans les détails, M6 et W9 prolongent avec la SCPP et la SPPF l’accord sur les vidéomusiques. M6 et W9 prolongent avec le SNEP l’accord sur au moins 9 émissions musicales par an en première partie de soirée. L’UPFI est pleinement associé à ces accords. “Concernant les musiques, M6, W9, le SNEP, la SCPP, la SPPF et l’UPFI continueront de veiller à

La Bande à Fifi toujours au rendez-vous

u Philippe Lacheau et ses compagnons s’offrent un des meilleurs démarrages de leur carrière avec “Alibi.com 2”.

H Alors que l’industrie ne cesse de s’interroger sur les moyens à mettre en place pour ramener le jeune public (15-25 ans) vers le cinéma français, la Bande à Fifi semble détenir, en partie, la clé de cette problématique. En effet, avec leur univers burlesque, Philippe Lacheau et ses fidèles camarades bénéficie du soutien de jeunes spectateurs fidèles qui ne semblent pas prêt de leur faire défaut comme en témoigne les débuts de leur nouvelle production, Alibi.com 2 (Studiocanal). Cette suite rassemble 808 232 spectateurs dans 680 salles au terme de son premier week-end d’exploitation. Il s’agit du meilleur démarrage de la célèbre troupe, juste derrière le film initial, Alibi.com, qui avait démarré à 870 317 entrées dans 528 salles avant d’achever sa carrière avec plus de 3,6 millions de spectateurs à son compteur. Des débuts qui s’avèrent donc plus performants que ceux de Babysitting (380 715) et sa suite (712 676), ainsi que de Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (510 579) et Super-héros malgré lui (476 908), ou encore d’ Épousemoi mon pote (746 501) et 30 jours max (372 588). Il s’agit par ailleurs du deuxième meilleur démarrage de 2023, derrière Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu (1 637 948), mais devant Babylon (433 147). En plus d’attirer le jeune public, cette suite pourra aussi compter, à l’instar du premier volet, d’un public élargi en bénéficiant d’un casting identifié d’un public plus senior, entre Didier Bourdon et Nathalie Baye, ou encore Gérard Jugnot et Arielle Dombasle. En bénéficiant également des vacances scolaires, Alibi.com 2 a toutes ses chances de se hisser au dessus des 3 millions d’entrées.

Nicolas Colle

Tournage en Île-de-France du long-métrage “Truth or Consequences”

H Depuis le 23 janvier, le tournage du film Truth or Consequences de Philippe Prouff se tient dans d’anciens laboratoires de cinéma en région parisienne. Il s’agit d’un road movie se déroulant au Nouveau-Mexique, tourné à l’aide d’un écran de 8x4 mètres spécialement conçu pour la rétroprojection, ainsi que de maquettes et décors peints. « Les grands espaces américains sont palpables grâce à l’usage de rétro-projections d’images tournées au préalable par l’équipe », explique la production. Le tournage durera en tout cinq semaines. Truth or Consequences est le premier long métrage de Philippe Prouff, avec Lucas Englander, Alain Fromager, Liv Henneguier, Patty Hannock et Christian Erickson. C’est aussi le premier long métrage de cinéma produit par Walter Films (Xavier Arias), société fondée en 2007. Le film relate le parcours d’un cinéaste voyageur qui se rend au Nouveau-Mexique pour répondre à l’appel à l’aide d’un vieil homme qui se prétend en danger.

MyFrenchFilmFestival

dévoile les premiers prix de sa 13ème édition

H MyFrenchFilmFestival, le festival en ligne d’Unifrance, dévoile les premiers prix de sa 13 ÈME édition qui s’achève le 13 février. Le Jury international –composé d’Emily Atef, Chie Hayakawa, Sergei Loznitsa, Juho Kuosmanen et Albert Serra - a choisi de remettre son Grand Prix au film Rien à foutre de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre “pour son point de vue très singulier et contemporain sur la vie d’une hôtesse de l’air d’une compagnie low-cost, essayant d’échapper à son quotidien. Merveilleusement interprété par Adèle Exarchopoulos, le film explore un entre-deux monde déshumanisé, dans lequel des agents de bord travaillent pour des supermarchés aériens. Avec des choix artistiques forts et une cinématographie audacieuse et brute, les deux réalisateurs

En bref… En bref… Olivier Bibas : “Inventer des mondes nouveaux”

dépeignent une maladie contemporaine : le besoin de quitter la surface de la terre et le mirage qui en découle”. Ce prix vient avec une dotation de 15 000 € destinée au réalisateur, au producteur et au vendeur international du film.

Le Jury de la presse internationale, composé de Foteini Alevra (Athens Voice, Grèce), Émilie Gambade (Maverick Life, Afrique du Sud), Kong Rithdee (The Bangkok Post, Thaïlande), Marcelo Stiletano (La Nación, Argentine), Aramide Tinubu (journaliste freelance, États-Unis), Larisa Turea (Timpul, Moldavie), et d’Albert Zagt (journaliste freelance, Pays-Bas), a remis deux pris.

Pour le court-métrage, c’est Paloma d’Hugo Bardin qui est lauréat. “Le réalisateur et acteur Hugo Bardin signe une histoire d’amour émouvante et surprenante entre deux personnages audacieux. La poésie du scénario alliée à la force du jeu d’acteur convoque émotions, humour, peur et espoir – des ingrédients qui font les grands films”, explique le jury. Concernant le long-métrage, le prix revient au film Les Magnétiques de Vincent Maël Cardona, décrit par le jury par ces mots : “Dans son premier long métrage, Vincent Maël Cardona entremêle une délicate histoire d’amour épistolaire à la douleur de la perte d’un frère, le tout rythmé par l’énergie d’une bande-son puissante. Avec un sens aigu de la mise en scène, le réalisateur dépeint les frustrations, les colères et les espoirs d’une jeunesse : une véritable déclaration d’amour aux années 1980”. Les Prix du public seront annoncés ultérieurement.

H Comment comptez-vous faire la différence dans l’offre pléthorique de séries ? (…) c’est la qualité, et non le volume, qui prime. Pour se singulariser, il faut proposer des projets toujours plus ambitieux et originaux. Comme nos abonnés ont été habitués à des fictions exigeantes comme Engrenages ou Le bureau des légendes, on peut se permettre de prendre des risques en matière de création. (…) Sur quels autres genres misez-vous ? La programmation 2022-23 correspond à la diversité qu’on a envie d’offrir : de l’humour (…) de la fresque historique (…), du polar renouvelé (…). On veut continuer à privilégier la création française, mais aussi de grandes coproductions internationales comme Django ouvrant vers de nouveaux genres, car ils correspondent à l’ambition de Canal+(…) Nous ne sommes Netflix ni Amazon, on ne commande pas des séries pour le monde entier… Le marché est devenu ultra concurrentiel… (…) On a envie d’inventer des mondes nouveaux, d’aller sur des terrains comme l’horreur et le fantastique qu’on a pas encore explorés, de travailler de nouvelles formes dramaturgie… Notre objectif est de collaborer avec les meilleurs auteurs et que les plus grands cinéastes aient envie de travailler avec nous (…).

Le JDD, Barbara Théate, 12 février

Comment les podcast irriguent les séries

H “The Dropout” sur Hulu (Disney), “WeCrashed” sur Apple TV+, “ Gaslit ” sur Starzplay... En 2022, les adaptations de podcasts en séries ont fait florès sur les plateformes américaines. Et les premiers projets de ce type voient désormais le jour en France. Suivant le schéma bien rôdé des adaptations littéraires ou des adaptations d’articles (de Saturday Night Fever à The Bling Ring), certains des plus gros hits de podcasts américains ont été adaptés à l’écran, un mouvement qui s’est amplifié pendant la pandémie. L’avantage pour les studios audio ? Diversifier leurs sources de revenus. Même si les budgets sont le plus souvent confidentiels, produire une saison d’un podcast haut de gamme aux Etats-Unis coûterait environ un demi-million de dollars. Une goutte d’eau comparée au coût de développement d’une série qui passe sur une grande plateforme de vidéo à la demande. (…) “La popularité des séries audio natives est exponentielle depuis quelques années et constitue une nouvelle source d'inspiration pour les producteurs de séries à l'écran”, confirme Laurence Herszberg, directrice générale du Festival Series Mania à Lille. (…). Parmi les premiers studios audio en France à se lancer dans des projets d’adaptation à l’écran, il y a Paradiso Media, la société fondée par Lorenzo Benedetti , un ancien de Canal+. (…) Mediawan développe une série adaptée d’un podcast de Paradiso Media, Je te tiens, un thriller psychologique avec la chanteuse Camélia Jordana. (…) Paradiso Media, comme Spotify, France Culture ou encore Arte, sont aussi très actifs dans l’adaptation de podcasts en formats imprimés (livres, roman graphiques, etc.), ou sur scène, pour le marché français. Les Échos, Fabio Benedetti Valentino et Stéphane Loignon, 10 fevrier

Asghar Farhadi présidera le jury du festival de Luxembourg

H Sur les 900 films visionnés en pré-sélection, pas moins de 134 titres seront proposés lors de 234 séances. L’ouverture du festival sera assurée par le nouveau film de François Ozon, Mon Crime (photo), avec Isabelle Huppert, Dany Boon et Fabrice Luchini. La soirée de remise des prix verra la projection du film consacré par Margarethe von Trotta à l’écrivaine autrichienne Ingeborg

Bachmann, incarnée à l’écran par l’actrice luxembourgeoise Vicky Krieps. Coproduit par Amour Fou Luxembourg, Ingeborg Bachmann, voyage dans le désert aura alors été montré en avant-première à la Berlinale. La clôture du festival reviendra au film A Good Person de l’Américain Zach Braff.

Le réalisateur iranien Asghar Farhadi présidera le jury de la compétition,

L’hypothèse d’une fusion de France 3 et France Bleu inquiète

H Des syndicats ont protesté vendredi contre cette hypothèse, après la fuite d’un document interne signé par les présidentes des deux groupes. (...) “Ce projet de fusion est inacceptable car il n’offre que de sombres perspectives aux équipes”, ont tonné les sections syndicales SNJ de France Télévisions et Radio France dans un communiqué commun. (…) Les syndicats s’appuient sur un document daté du 1er février et signé par les présidentes des deux groupes publics, Delphine Ernotte Cunci (FTV) et Sibyle Veil (Radio France). (…) Ce document (…) envisage notamment “la création de directions régionales uniques” pour mettre en œuvre des “projets éditoriaux communs», ainsi que «la création d›une marque unique et commune” .Ce plan pourrait être “prochainement présenté au gouvernement dans le cadre des COM [Contrats d’objectifs et de moyens] qui doivent être conclus avec l’État à partir de 2024”, craint le SNJ. (…) Lundi, Radio France a annoncé la nomination de Céline Pigalle, directrice de la rédaction de la chaîne d’info privée BFMTV, à la tête du réseau des radios publiques locales France Bleu, dont les audiences ont plongé.

L’objectif affiché par Sibyle Veil est de donner “une nouvelle impulsion” à France Bleu. Par ailleurs, France Télévisions mène actuellement une réforme contestée en interne : baptisée Tempo, elle prévoit la suppression des journaux nationaux de France 3 (le 12/13 et le 19/20) en septembre 2023 et leur remplacement par 24 éditions régionales.

Le Figaro, 10 février

aux côtés de l’actrice luxembourgeoise Marie Jung, du réalisateur israélien Nadav Lapid, de l’acteur franco-canadien Niels Schneider et de la productrice française Sylvie Pialat. Neuf films sont en lice dans cette compétition officielle, parmi lesquels figurent notamment les films Maret de la réalisatrice luxembourgoise Laura Schroeder, Tengo suenos electricos de Valentina Maurel et le long métrage d’animation de Pierre Földes Saules aveugles, femme endormie. La compétition documentaire comporte sept films dont De humani corporis fabrica des Français Lucien CastaingTaylor et Verena Paravel et Paradis du Russe Alexander Abaturov. Dans la sélection des courts métrages, on verra notamment le film luxembourgeois La valise rouge de Cyrus Neshvad nominé aux Oscars.

Parmi les événements annoncés, on pointe une masterclass du réalisateur Asghar Farhadi, une exposition consacrée à David Lynch et une programmation d’oeuvres en réalité virtuelle proposée au sein du Virtual Reality Pavilion à l’abbaye de Neumünster.

Jérémie Steib reconduit à la présidence de l’Afar

H L’Association française des assistants réalisateurs de fiction (Afar) a organisé son assemblée générale annuelle samedi 4 février et a procédé au renouvellement de son conseil d’administration pour l’exercice 2023-2024. Les membres élus au conseil d’administration sont Romain Baudin, Olivier Berlaud, Ali Cherkaoui, Matthieu de la Mortière, Thomine de Pins, Elodie Morales, Brice Morin, Cyril Pavaux, Eric Pierson, Jérémie Steib et Olivier Vergès. Le conseil d’administration nouvellement élu s’est ensuite réuni pour procéder à l’élection du bureau pour l’exercice 2023. Le bureau sortant a été réélu dans son intégralité. Jérémie Steib reste à la présidence, avec pour vice-présidents Cyril Pavaux et Olivier Vergès. Le trésorier reste Olivier Berlaud; avec pour trésorier adjoint Matthieu de la Mortière. Romain Baudin assure toujours le rôle de secrétaire général, avec pour secrétaire générale adjointe Elodie Moralès. Le poste de secrétaire adjointe chargée des VHSS (violences et harcèlement sexistes et sexuels) est occupé par Thomine de Pins et celui de secrétaire adjoint chargé de l’écoresponsabilité par Eric Pierson.Créée en 1998, l’Afar est une association professionnelle regroupant à ce jour plus de 140 membres : premiers, deuxièmes et troisièmes assistants réalisateurs tous expérimentés. L’Association s’efforce de défendre les intérêts de la profession ainsi que le respect d’une véritable déontologie. Elle se veut un lieu d’échanges privilégiés, de partages et de transmission des savoirs entre assistants réalisateurs.

Arte signe un partenariat avec l’école de scénaristes

Nouvelles Ecritures

H Les séries En thérapie, Il Miracolo, Borgen et Les Papillons Noirs (photo), ont fait le succès d’Arte grâce à la finesse de l’écriture et à la création de contenus originaux. Le chaîne veut activement œuvrer au développement de programmes innovants et de qualité, en misant sur les scénaristes de demain.

Avec ce nouveau partenariat, signé le 10 février, Arte mènera plusieurs actions pour permettre aux nouveaux auteurs de s’insérer dans le milieu professionnel. Cela consistera à l’accueil d’un stagiaire, à la participation de l’équipe d’Arte au jury de sélection et à des séances de pitching des élèves en cours d’écriture, à l’organisation de masterclasses, pour les jeunes talents de l’école.

Lors de la visite des étudiants de Nouvelles Ecritures au siège d’Arte puis lors de la session de pitchs du 23 juin 2022, les équipes de l’Unité fictions de la chaîne avaient été convaincues par les projets portés par les jeunes auteurs.

Un partenariat riche pour la récente école Nouvelles Ecritures, créée en 2021 et entièrement dédiée à la formation des auteurs de séries. Ce premier accord avec un diffuseur lui permettra de présenter les contenus de ses élèves, bientôt créateurs des futures fictions françaises.

Canal+ s’implante dans la télévision Sud-Africaine

H Les augmentations de chiffres s’enchaînent pour Canal+, après avoir révélé 100 000 millions de visionnages cumulés pour les séries La Flamme et Le Flambeau, le groupe annoncé détenir désormais 30,27% du capital de MultiChoice Group.

MultiChoice Group est le leader de la télévision payante en Afrique anglophone et lusophone, avec 22,1 millions d’abonnés dans plus de 50 pays, fin septembre 2022. Le groupe Canal+ est le premier actionnaire de la société sud-africaine depuis septembre 2021, lorsqu’il avait acquis 26,3% des parts.

Le groupe sud-africain gère également plusieurs plateformes de divertissement y compris SuperSport, M-Net et DStv Media Sales, MultiChoice Africa Holdings, Showmax Africa et Irdeto.

Plan de financement

Jumeaux mais pas trop

Dim Sum Entertainment noue un partenariat avec l’auteur François d’Epenoux

H Dim Sum Entertainment annonce un partenariat avec l’écrivain François d’Epenoux. La société de production fondée par Fred Testot, Thomas Plessis et Ahmed Hamidi a ainsi acquis les droits d’adaptation de ses deux derniers romans, Les désossés et Le Roi nupieds. Ce dernier est sorti début janvier en librairie aux Éditions Anne Carrière.

JUMEAUX MAIS PAS TROP

COMÉDIE

FRANCE - 2022

DURÉE : 98’

DATE DE SORTIE : 28 septembre 2022

RÉALISATION & SCÉNARIO : Wilfried Meance, Olivier Ducray

INTERPRÈTES : Ahmed Sylla, Bertrand Usclat, Pauline Clément, Gérard Jugnot, Isabelle Gélinas, Nicolas Marié, Jean-Luc Bideau

BUDGET : 5,6 M€

DISTRIBUTION : SND

N° DE VISA : 153 780

NOMBRE D'ENTRÉES : 432 035

33 ans après leur naissance, deux frères jumeaux découvrent soudainement l’existence l’un de l’autre... Pour Grégoire et Anthony, la surprise est d’autant plus grande que l’un est blanc, l’autre noir !

Il y avait une chance sur un million que ce phénomène génétique survienne. Mais leur couleur de peau est loin d’être la seule chose qui les différencie ! En faisant connaissance, aucun des deux n’a l’impression d’avoir tiré le gros lot…

Dim Sum Entertainment indique sa volonté de renforcer son activité dans la fiction et le cinéma dans les prochains mois. « Nous partageons avec François cet amour pour les histoires du réel et les relations humaines. Son écriture moderne, simple et directe, son humour et sa capacité à nous confronter à nos réalités et aux limites de notre société (fossés sociaux, les fractures familiales, le dérèglement climatique...) sont parfaitement en adéquation avec nos choix éditoriaux. Ce partenariat original est la marque de notre conviction: ces romans feront de formidables films. »

Deux romans de François d’Epenoux ont déjà été adaptés au cinéma : Deux jours à tuer en 2008 réalisé par Jean Becker (photo), et Les Papas du dimanche en 2012 par Louis Becker.

Hélène Ganichaud nommée directrice de l’unité Découverte et connaissance d’Arte France

H Bruno Patino, président d’ARTE, et Boris Razon, directeur éditorial d’ARTE France, ont tenu à remercier chaleureusement Hélène Coldefy pour son investissement et son engagement éditorial dans un communiqué de presse le 9 février.

Hélène Coldefy, dirige l’unité Découverte et connaissance d’ARTE France depuis 20 ans.Elle a initié et accompagné une multitude de programmes “avec toujours l’ambition d’allier l’exigence et la connaissance à la curiosité. Sa forte implication et ses compétences scientifiques ont pleinement contribué au succès et au rayonnement de la chaîne” précise le message du directeur éditorial et du président de la chaîne.

Le devis et plan de financement présentés ci-dessus sont provisoires, car ils sont basés sur les contrats de producteurs avec leurs partenaires financiers déposés au registre public du CNC. Cette œuvre ayant obtenu l’agrément des investissements avant le tournage, des partenaires ont pu changer, modifiant ainsi les montants de certains apports. Ces devis sont donc non définitifs.

Hélène Ganichaud, actuellement directrice adjointe de l’Unité découverte depuis 2016, elle deviendra la directrice du département à partir du 1er

Tournages Production

Cinéma

Les Tempêtes

Stade d’avancement : En production

Société de production : Chevaldeuxtrois, La petite prod

Producteurs : Jérémy Forni, Camille Chandellier

Coproducteurs : Les Films de l’autre Cougar, Hélicotronc (Belgique), 2Horloges (Algérie) et Shelter Prod (Belgique)

Réalisateur : Dania Reymond-Boughenou

Auteur : Dania Reymond-Boughenou, Virginie Legeay et Vincent Poymiro

Distributeur : The Jokers / Les Bookmakers

Diffuseurs : Canal +, Ciné +

Budget : 2,44 millions d’euros

Ventes Internationales : Best Friend Forever (Belgique)

Dates de tournage : du 20 février au 24 mars 2023

Lieux de tournage : Aux alentours de Casablanca (Maroc)

Casting : Camélia Jordana, Khaled Benaissa, Shirine Boutella et Mehdi Ramdani

H D’étranges tempêtes de poussière jaune s’abattent sur une ville oubliée. Nacer, un journaliste de 45 ans, couvre le phénomène pour son journal. Alors qu’il constate l’apparition d’événements surnaturels, Fajar, sa compagne de retour d’exil, s’installe chez lui. Quant à Yacine, son neveu médecin, il se met à entendre les morts. Face à des tempêtes de plus en plus menaçantes, Nacer va devoir dénouer un passé qui le hante. Un film qui interroge la décennie noire algérienne, d’une manière très contemporaine.

Cinéma

Passer l’hiver

Stade d’avancement : En tournage

Producteurs : PS Productions (Suisse)

Coproducteurs : Les Contes Modernes

Réalisateur : Pierre Monnard

Auteur : Yves-Patrick Delachaux, Emmanuelle FournierLorentz

Distributeur : Elite Film (Suisse)

Budget : 2,6 millions d’euros

Dates de tournage : du 23 janvier au 10 mars 2023

Lieux de tournage : Yverdon-les-Bains, Sainte-Croix, Orbe (Suisse canton de Vaud), France

Casting : Maxime Valvini, Karim Barras, Nina Meurisse, Marie Berto, Sofiane Zermani et Christian Gregori H Champion de lutte suisse, Steve Dorsaz est un paysan qui souffre. Entre la pénurie de fourrage, la baisse du prix du lait et les dettes qui s’accumulent, Steve se débat pour joindre les deux bouts. Lorsqu’un foyer épidémique se répand parmi son bétail, c’est le coup d’assommoir. Forcé de mettre ses installations aux normes, Steve doit trouver l’argent nécessaire au risque de perdre la ferme familiale. Au pied du mur, il accepte de suivre son frère Joël, délinquant notoire, dans les bas-fonds des banlieues de France voisine pour y participer à des combats clandestins dans l’espoir de rassembler la somme nécessaire.

Cinéma Un monde violent

Stade d’avancement : En tournage

Société de production : Les Films du Clan

Réalisateur : Maxime Caperan

Auteur : Maxime Caperan et Thomas Finkielkraut

Dates de tournage : du 16 janvier au 24 février 2023

Lieux de tournage : Guéret, Creuse, Limoges, Haute-Vienne (Région Nouvelle-Aquitaine)

Casting : Félix Maritaud, Kacey Mottet Klein, Olivia Côte, Guillaume Verdier et Fred Saurel

H Alors qu’il l’aide à voler la cargaison d’un poids lourd sur une aire d’autoroute, Sam, 17 ans à peine, assiste impuissant à la violence de Paul, son grand-

Cinéma

Après le succès du premier opus sorti le 16 février 2022, l’équipe du film “Maisonde retraite”(UGC distribution) est de retour. Thomas Gilou reste à la réalisation et Kev Adams est toujours à l’écriture et incarne aussi le rôle principal. Cette suite sera en tournage à partir d’Avril 2023 en région parisienne et dans le sud dans les environs de Toulon.

Maison de retraite 2

Stade d’avancement : En production

Société de production : My Family

Réalisateur : Thomas Gilou

Auteur : Kev Adams

Distributeur : UGC Distribution

Diffuseurs : OCS (1ère fenêtre payante)

Dates de tournage : à partir du 10 avril jusqu’au 15 juin 2023

Lieux de tournage : Rueil Malmaison (Région Ile-deFrance), aux alentours de Toulon (Région ProvenceAlpes-Côte d'Azur)

Casting : Kev Adams, Daniel Prévost, Jean-Luc Bideau, Liliane Rovère et Firmine Richard H Suite des aventures de Milann et des pensionnaires de la maison de retraite : Fleurette, Sylvette, Alfred, Edmond… qui côtoient désormais les enfants d’un orphelinat. Où il serait question de manigances autour d’une sombre affaire d’expulsion.

frère de 29 ans. Plus tard dans la nuit, ils rejoignent leur “patron”, Eric, dans l’endroit qui leur sert de planque : une ferme coupée du monde, sans culture ni bétail, tenue par Suzanne et sa fille Justine. Cette dernière ne laisse pas Sam indifférent. Pour fêter la réussite de l’opération, Eric les invite à un mariage…

Cinéma

Vivants

Stade d’avancement : En tournage

Société de production : Trésors Films

Réalisateur : Alix Delaporte

Auteur : Alix Delaporte, Alain Le Henry, Olivier Demangel avec la collaboration de Jeanne Herry

Diffuseurs : Canal+

Budget : 4,9 millions d’euros

Dates de tournage : aux alentour de janvier et février 2023 Lieux de tournage : Paris (Île de France)

Casting : Roschdy Zem, Alice Isaaz, Vincent Elbaz, Ludivine Sagnier, Pierre Lottin

H L’histoire d’une jeune femme plongée dans l’univers masculins des grands reporters.

Cinéma Les impatiences

Stade d’avancement : En production

Société de production : Karé Productions

Réalisateur : Blandine Lenoir

Auteur : Blandine Lenoir, Maud Ameline et Camille Jourdy

D’après l’oeuvre : Juliette, les fantômes reviennent au printemps de Camille Jourdy paru aux éditions Actes Sud.

Distributeur : Diaphana Distribution

Diffuseurs : Canal+ et Ciné+

Ventes internationales : Indie Sales

Dates de tournage : mars et avril 2023

Lieux de tournage : Lyon (Région Auvergne Rhône-Alpes)

Casting : Izia Higelin, Jean-Pierre Darroussin, Sophie Guillemin, Salif Cissé et Noémie Lvovsky

Ancien titre : Juliette, les fantômes reviennent au printemps

H Adaptation de la bande dessinée “Juliette, les fantômes reviennent au printemps”. Synopsis en cours d’écriture.

Télévision

Marianne - Saison 2

Stade d’avancement : En production

Société de production : Ryoan, Chabraque Productions

Coproducteurs : Le Bureau Films

Réalisateur : Alexandre Charlot, Franck Magnier et Laurence Katrian

Auteur : Laure Bourdon Zarader, Marine MaugrainLegagneur, Alexandre Charlot, Franck Magnier, Céline

Guyot et Martin Guyot

Durée : 6x52’

Diffuseurs : France 2

Dates de tournage : d’avril à juin 2023

Lieux de tournage : aux alentours de Toulon (Région Provence-Alpes-Côte d'Azur)

Casting : Marilou Berry, Alexandre Steiger, Stéphane

Pezerat, Denis Mpunga et Alka Balbir

H Nouvelle saison des péripéties de la juge d’instruction Marianne Vauban.

Télévision

Tout cela je te le donnerai

Stade d’avancement : En tournage

Société de production : Incognita Films

Réalisateur : Nicolas Guicheteau

HRetrouvez l'intégralité de la sélection sur le site ecran-total.fr/productions

Auteur : Françoise Charpiat, Karine Lollichon, Dolores Redondo

Durée : 6x52’

D’après l’oeuvre : Roman éponyme de Dolores Redondo publié chez Fleuve Editions.

Diffuseurs : France 2

Dates de tournage : Aux alentours de février jusqu'à mars

2023

Lieux de tournage : Aix-en-Provence et ses environs (Région Provence-Alpes-Côte d’Azur)

H Certains secrets devraient rester enfouis à jamais. C’est l’histoire d’un homme qui perd son mari. Il se rend alors compte que son mari lui a toujours caché qui il était.

Télévision

Fièvre

Stade d’avancement : En production

Société de production : Quad Drama

Réalisateur : Ziad Doueiri

Auteur : Eric Benzekri

Durée : 52’

Diffuseurs : Canal+

Dates de tournage : aux alentours de mars à juillet 2023

Lieux de tournage : aux alentours de Dijon, Côte d'Or (Région Bourgogne-Franche-Comté)

Casting : Nina Meurisse, Julia Piaton

H Une femme doit gérer une crise au sein de la direction d’une entreprise. Elle doit faire face à un énorme scandale impliquant un joueur de football noir qui a battu l’entraîneur de son équipe, qui est blanc. Le scandale devient viral et est très rapidement instrumentalisé par un politique d’extrême droite alors que le pays est déjà en proie à de multiples tensions.

Télévision

Cassandre - Episodes 29 et 30

Stade d’avancement : En tournage

Société de production : Barjac production (Groupe Newen)

Producteurs : Marie Dupuy D'Angeac

Coproducteurs : France Télévisions

Réalisateur : Eric Leroux

Auteur : Episode 29 : « L’Étoile Du Berger » par Fred Monard et Episode 30 : « Danser Son Destin » de Thomas Evanno et Marie-Cécile Françon

Durée : 90’

Diffuseurs : France 2

Ventes internationales : Newen distribution

Dates de tournage : à partir du 5 février 2023

Lieux de tournage : Auvergne-Rhône-Alpes

Direction de casting : Francoise Menidrey

Casting : Gwendoline Hamon, Alexandre Varga, Dominique

Pinon, Jessy Ugolin, Soren Prevost, Luca Malinowski, Vincent Jouan, Emmanuelle Bougerol

H Ex-star de la Crim’ à Paris, la Commissaire

Cassandre est maintenant bien installée, depuis 6 ans, à Annecy où elle avait choisi de se faire muter pour s’occuper de son fils ado sur une mauvaise pente.

Elle a su fédérer et séduire son équipe. Leurs succès répétés commencent à installer une solide réputation dans une région secouée par des affaires plongeant au cœur des passions humaines.

Télévision

Ultra Loin - Saison 2

Stade d’avancement : En production

Société de production : Black Sheep Films

Producteurs : Augustin Bernard, Mathieu Van De Velde

Coproducteurs : Shine Fiction

Réalisateur : Chloé Léonil

Auteur : Chloé Léonil, Etienne Chédeville

Durée : 8x20'

Diffuseurs : France.tv, le portail - 1ère fenêtre

Tournages Production

Ventes internationales : Film & Pictures

Dates de tournage : à partir du 3 avril 2023

Lieux de tournage : région Île de France

H L’été s’achève et c’est l’heure de la rentrée à la coloc' de Chatou. Parmi les nouveaux arrivants, Céline décide d’investir les lieux et voit dans ce lieu unique l’occasion de créer une maison d'hôte "ambiance" Outre-mer... Ce qui ne fait pas l'unanimité.

Animation Doppelganger, en avant le futur !

Stade d’avancement : En développement

Société de production : Amopix

Producteurs : Mathieu Rolin

Réalisateur : Louise Cailliez

Auteur : Louise Cailliez, Marc Rius, Morgane Le Péchon Durée : 8x26’

Public ciblé : Jeunes adultes, Adultes

Techniques d’animation : 2D numérique, peinture papier

H La vie est paisible dans la petite ville d’AchiganBeauval... Parfois même un peu trop calme, comme les eaux de son joli lac... Cela dit, en ce caniculaire mois d’août, l’ambiance est animée car la ville se prépare à l’événement que, chaque année, tout le monde attend : la fameuse Fête de la Perche avec son concours de pêche et sa course de Monster Trucks !

Cinéma

Xavier Legrand, réalisateur du thriller Jusqu’ala garde(Haut et Court) sera à l’écriture et à la réalisation de ce nouveau thriller adapté du roman d’Alexandre Postel L’Ascendant. Le long-métrage est produit par KG Productions et sera en tournage à partir du 20 février 2023.

Le successeur

Stade d’avancement : En production

Société de production : KG Productions

Coproducteurs : Stenola Productions (Belgique) et Métafilms (Québec)

Réalisateur : Xavier Legrand

Auteur : Xavier Legrand et Dominick Parenteau-Lebeuf

D’après l’oeuvre : “L’Ascendant” de Alexandre Postel paru aux éditions Gallimard

Ventes internationales : MK2 Films

Dates de tournage : à partir du 20 février 2023

Lieux de tournage : Paris et région parisienne (Région Ile-de-France)

Casting : Marc-André Grondin et Yves Jacques H Adaptation de l’”Ascendant”. Synopsis en cours d’écriture.

HRetrouvez l'intégralité de la sélection sur le site ecran-total.fr/productions

Animation Gypsys

Stade d’avancement : En développement

Société de production : Apaches

Producteurs : Fannie Pailloux (Apaches), Lionel Dutemple (BéLi Productions), Benjamin Morgaine (BéLi Productions)

Coproducteurs : BéLi Productions (France)

Réalisateur : Guillaume Ivernel

Auteur : Benjamin Morgaine, Lionel Dutemple, Guillaume Ivernel, Mathieu Moreau

Durée : 90’

Public ciblé : Famille

Techniques d’animation : 3D

H C’est sans doute la dernière fois que le joyeux clan de Gipsy du chef Beckett s’installe sur le terrain des parents de Lila. Bientôt, une mine à ciel ouvert rasera le joli domaine et la nature qui l’entoure. Mais deux enfants refusent l’inéluctable. Lila, la jeune fille à la voix d’or qui s’ignore, et Manolo, le jeune Gipsy muet au teint plus pâle que la lune elle-même. De cette lutte perdue d’avance va renaître une légende que le monde des Gipsys avait oubliée depuis des siècles

Animation Sister’s Tale

Stade d’avancement : En développement

Société de production : Bagan Films

Producteurs : Véronique Siegel

Coproducteurs : Girl Saw The Sea (Turquie)

Réalisateur : Nazly Eda Noyan

Auteur : Nazly Eda Noyan

Durée : 90’

Public ciblé : Jeunes adultes, adultes, famille

Compositeur : Gilles Alonso et Franck Lebon

Technique d’animation : 2D

H Par un après-midi enneigé, une femme entreprend un voyage pour retrouver sa soeur après avoir reçu une mauvaise nouvelle. C'est le point de départ d'un voyage émotionnel à travers les souvenirs où elle sera confrontée à sa sœur afin de pouvoir lui pardonner ainsi qu’à elle-même.

HLe producteur évoque ses projets ainsi que sa vision de l’évolution du secteur et ses attentes vis-à-vis des états généraux.

Après The Father, vous avez à nouveau collaboré avec Florian Zeller avec The Son qui sortira le 1er mars. Que retenez-vous de cette deuxième expérience commune ?

C’est un film qui s’inscrit dans le sillon de The Father puisqu’il s’agit d’une adaptation d’une autre pièce de théâtre de Florian qui aborde ici la thématique des adolescents en détresse psychologique. The Father était une coproduction franco-anglaise tandis que The Son est une production anglophone pleine et entière. Mon implication a donc été moindre mais je suis fier d’avoir pu accompagner une œuvre aussi forte et émouvante. Nous voulions tourner aux Etats-Unis mais la difficulté de mettre en place un tournage en période de Covid sur le territoire américain, principalement en raison d’assurances exorbitantes, nous a contraint à tourner en Angleterre.

Et vous vous apprêtez à collaborer à nouveau avec Anne Fontaine à l’occasion d’un film consacré à Maurice Ravel, qui sera interprété par Raphaël Personnaz…

Boléro est un film qui, en retraçant les circonstances de la composition de l’œuvre la plus célèbre de Ravel, s’attache à explorer les mystères de la création. Nous tournons le 8 mars prochain. Le budget est de l’ordre de 12 M€. Les mandats de distrubution sont détenus par SND, avec la participation de Netflix en pay tv, de France 2 en free tv, de l’Avance sur Recettes et d’un coproducteur belge (Artemis Productions).

Selon vous, la crise a t’elle changé la production et les partenaires sont-ils devenus plus frileux ?

Les budgets ont été clairement impactés. Si on se réfère aux chiffres officiels du CNC, on constate que le budget médian des films français n’a cessé de baisser depuis 2016 [et il se situe en 2021 au même niveau qu’en 2002, en dépit de l’évidente augmentation de tous les coûts]. De plus, malgré quelques embellies, le retour des spectateurs en salles demeure timide. La fréquentation du 2ème semestre 2022 a été plus faible que celle du 2ème semestre 2021 alors que toutes les restrictions sanitaires avaient été levées. Et dans ce cadre là, le cinéma français cède du terrain. Je suis heureux des résultats de grosses productions françaises comme Simone - le voyage du siècle ou Novembre qui ont dépassé les 2,5 millions d’entrées mais, s’il y a toujours eu des films français à plus de 4 millions d’entrées chaque année depuis longtemps, ce n’était pas le cas l’an dernier. Je constate aussi que l’on continue de faire toujours plus de films à moins de 4 M€. Cette ten-

Philippe Carcassonne

tière de cinéma. Des questions doivent être posées aux pouvoirs publics sur la manière dont ils envisagent l’avenir. Je constate qu’il y a encore des efforts très importants consentis à l’infrastructure industrielle, avec un plan de relance ambitieux, La Grand Fabrique de l’Image, qui est doté de 350 M€. Il ne s’agit pas de contester le bien fondé ou le niveau des aides publiques pour moderniser les infrastructures de la filière, il s’agit de s’interroger sur le soutien à la création alors que le cinéma est confronté à une période complexe. La ministre a rappelé que le cinéma a déjà traversé des crises et s’en était toujours sorti. Certes, mais parce qu’il a toujours bénéficié d’une relance politique, et pas nécessairement sous forme d’une augmentation des aides publiques, mais plutôt par des dispositifs réglementaires qui donnaient aux nouveaux acteurs des obligations de soutien à la production cinématographique. Or, nous n’avons pas le sentiment que cette riposte règlementaire ait été maintenue avec vigueur. Certes, il y a eu les accords SMAD. Mais de là à déclarer qu’il s’agit de “la meilleure nouvelle depuis la création du CNC”, je trouve cela trop enthousiaste quand on examine l’impact réel de ces mesures sur le financement du cinéma.

Et qu’attendez-vous du gouvernement en terme de politique culturelle ?

dance marque un recul par rapport aux années pré-Covid. Je ne pense donc pas que nous ayons repris nos habitudes de fréquentation et de production telles que nous les connaissions avant la crise.

Pourtant ce ne sont pas les partenaires qui manquent (SOFICA, chaînes de télévision, régions, plateformes) pour générer des investissements conséquents ?

Il est vrai qu’il y a une multiplicité de partenaires mais qui n’est pas nouvelle. Néanmoins, je constate que les diffuseurs prennent moins de risques que précédemment, notamment suite à la suppression de la redevance même si cette dernière a été remplacée par une dotation budgétaire complète mais qui n’est renouvelable qu’année après année. Dès lors, les chaînes doivent investir dans des projets susceptibles de générer de fortes audiences qui justifient cette dotation budgétaire. Ce qui entraine une politique plus commerciale de la télévision publique. Je déplore que la tradition

du cinéma français qui a toujours fait la part belle aux films du milieu, c’est à dire des œuvres exigeantes avec un casting identifié et des budgets conséquents, soit en voie de récession. On se dirige vers un marché radicalement plus binaire que l’on retrouve dans de nombreux pays, avec des grands films de divertissement confortablement produits et diffusés d’un côté, et des films d’auteurs restreints à tous égards de l’autre. Et au milieu, plus rien. La France avait su protéger son cinéma de cette tendance culturellement appauvrissante. Il n’est pas sûr que ce soit encore le cas.

Qu’attendez vous de l’appel aux états généraux du cinéma dans lesquels vous êtes impliqué ?

Nous pensons qu’il est nécessaire de mener une réflexion transversale qui dépasse les négociations sectorielles que chaque syndicat de chaque profession peut mener de son côté et qu’il y a un examen à faire vis-à-vis de la politique culturelle de l’État en ma-

C’est le cœur de notre débat. Si les discours affirment un attachement à l’exception culturelle, à la souveraineté culturelle et à l’importance du cinéma par rapport à d’autres expressions audiovisuelles, la pratique des pouvoirs publics nous semble moins affirmée. Notre démarche vise à obtenir une clarification. Soit ces contradictions sont de bonne foi et il y a des ambiguïtés à lever, soit elles dissimulent un autre modèle culturel naissant. Je suis un peu alarmé par le fait que dans le cadre de la promotion de son livre, Mme Bachelot répète à l’envi que le cinéma est un secteur complètement assisté et intégralement dépendant de l’argent public. C’est faux. Les investissements privés restent largement majoritaires et une grande partie de l’argent public versé au cinéma est dû au fonds de soutien qui est généré par le cinéma et rendu au cinéma. Il est préoccupant qu’une ancienne ministre de la Culture entretienne de telles idées reçues qui sont désormais ancrées dans l’inconscient collectif et qui nuisent injustement à tout notre secteur. Même le crédit d’impôt permet de générer des dépenses sur le territoire qui contribuent à équilibrer ce même crédit d’impôt : si nous tournions nos films à l’étranger, ou si nous ne les tournions pas du tout, l’État serait privé des recettes fiscales et sociales, directes ou indirectes, acquittées par nos productions. Il est urgent que les pouvoirs publics et les professions du cinéma retrouvent des objectifs communs. Propos recueillis par Nicolas Colle

«

Le budget médian des films français n’a cessé de baisser »

© CHRISTOPHE BRACHET

Vers un retour des tournages en studio

HAprès une année 2022 riche en tournage sur le territoire français, les productions à venir devront privilégier les studios et les VFX pour devenir véritablement écoresponsables.

À l’occasion d’une table ronde sur la nouvelle donne des tournages lors du Paris Images, le président du CNC, Dominique Boutonnat, a rappelé quels seront les trois objectifs de l’année 2023 pour répondre aux défis de la filière. Tout d’abord, accompagner l’internationalisation des talents, des œuvres et des entreprises françaises. Ensuite, moderniser les infrastructures et les formations afin que la France devienne le leader mondial de la production cinématographique. Et bien sûr, engager la filière dans l’éco-responsabilité. “De nombreuses productions internationales d’envergure ont été tournées sur notre territoire en 2022. Nous pouvons en être fiers. Toutefois, nous manquons de place alors que la production des œuvres augmente et que ces dernières ont toujours davantage recours aux studios et aux effets spéciaux qui libèrent une créativité nouvelle.”

Pour Sandra Ouaiss, CEO fiction chez Elephant, l’internationalisation des œuvres passera notamment par une collaboration plus régulière des producteurs indépendants avec les plateformes. “Elles sont devenues des clients majeurs et savent qu’elles peuvent s’appuyer sur notre expertise du marché français pour lequel elles veulent produire des œuvres susceptible de rassembler un large public hexagonal.”

Une meilleure production value

Pour Yann Marchet, délégué général de France VFX, les plateformes ont justement “tiré toute notre production vers le haut, tant nos artistes et nos techniciens ont gagné en expérience sur le plan organisationnel”.

Le directeur de la photographie Pierre Cottereau estime pour sa part qu’une

meilleure appréhension de la technologie et des effets spéciaux permettra d’attirer encore davantage de productions internationales de grande ampleur : “le cinéma est un geste artistique qui a besoin d’être accompagné par un geste d’innovation fort. D’où la nécessité de mieux anticiper les évolutions techniques plutôt que de les subir. Pendant longtemps, les grosses productions ont été tournées en décors naturels. Mais il semble que les américains souhaitent se réapproprier une manière de fabriquer des films qu’ils avaient un peu délaissé et privilégier à nouveau les plateaux en studio.”

Alexis Giraudeau, régisseur général et formateur pour le CNC dans le cadre du plan action, peut en témoigner, lui qui a travaillé sur le tournage des Animaux Fantastiques : les Crimes de Grindelwald (Warner), dont l’histoire se déroule à Paris. “L’équipe est venue dans la capitale et plutôt que de tourner sur place, ils ont scanné chaque monument et chaque lieu qu’ils voulaient intégrer dans le film. Toutes ces images ont ainsi été incrustées après qu’ils aient tournés aux studios Leavesden à Londres. Je pense que c’était un arbitrage purement financier. Ce genre de pratique est bénéfique sur le plan écologique car elle évite de déplacer une équipe et des comédiens, mais cela interroge aussi l’avenir de nos métiers. On sent que l’industrie s’organise vers un retour des tournages en studios. Il est vrai qu’un décor d’hôpital ou de commissariat peut être utilisé par plusieurs productions au sein d’un même studio. Mais il nous faut les structures adéquates pour cela.”

En plus des studios, les effets spéciaux semblent être également une source d’économie et d’optimisation écologique comme l’affirme Yann Marchet : “on peut gagner de l’argent en privilégiant les VFX sur une séquence et ainsi investir ailleurs. On obtient une meilleure production value. Une nouvelle génération de producteurs et de directeurs de production n’a plus peur de ces nouveaux outils. C’est encourageant.”

Nicolas Colle

Pour la saison 3, la cheffe costumière Marylin Fitoussi a imaginé 40 costumes pour l'héroïne interprétée par Lily Collins.

Dans les coulisses de “Emily in Paris”

HLe producteur exécutif, la cheffe décoratrice et la cheffe costumière reviennent sur la fabrication de la série phare de Netflix lors d’une table ronde au salon Paris Images.

“Désormais, les décors nous contactent pour qu’on vienne tourner chez eux !”, s’amuse Raphaël Benoliel (Firstep), producteur exécutif d’Emily in Paris. En trois saisons, la série s’est imposée comme un programme phare de Netflix, un phénomène mondial qui fait rêver autant qu’il agace. “Des décors ne veulent plus de nous car cela crée des perturbations”, affirme le producteur à l’occasion d’une table ronde autour de la série organisée au salon Paris Images ce jeudi.

“Pour la première saison, l’accueil était mitigé”, se souvient Stéphanie Perret, repéreuse. Marylin Fitoussi, cheffe costumière, se remémore également les emails laissés sans réponse au moment de contacter des marques pour habiller l’héroïne interprétée par Lily Collins, lors de la préparation de la première saison, tournée en 2019. A l’époque, la série devait être diffusée sur Paramount Network aux Etats-Unis, avant que le groupe décide de vendre le programme à Netflix, qui l’a lancé dans le monde entier en octobre 2020.Aujourd’hui, la cheffe costumière croule sous les demandes, mais veut rester fidèle à sa vision d’origine. “Je ne fais pas de mode. Je suis créatrice de costumes et je crée des personnages”, explique Marylin Fitoussi. “J’ai une totale liberté et je ne fais aucun placement de produit. Je choisis un vêtement qui me procure une émotion et raconte une histoire.” Pour la saison 3 de la série, elle a dû imaginer 40 tenues rien que pour Emily.

et décors - mais en étant très réactif, ce qui facilite le processus. “Au niveau visuel, la créatrice des costumes et la cheffe décoratrice sont garantes de la cohérence de la série”, note Anne Seibel, cheffe décoratrice, qui a travaillé sur trois films de Woody Allen. “Nous avons plus de pouvoir que les réalisateurs et chefs opérateurs, qui changent en fonction des épisodes.”

Une partie de “Notre Dame brûle” a été tournée en studio.

185 décors pour la saison 3

Le créateur et showrunner de la série, Darren Star, est très impliqué dans la production - il valide les choix de costumes

Le nombre de décors n’a cessé d’augmenter chaque saison, pour atteindre 185 pour la saison 3 diffusée en décembre dernier. Les lieux les plus fréquents de la série ont été construits sur un plateau, aux Studios de Paris à SaintDenis : l’appartement d’Emily, l’agence de communication où travaillent la plupart des personnages… Tous des décors démontables qui peuvent être réinstallés d’une saison sur l’autre. “La construction est un peu plus longue” que pour un décor conçu pour une utilisation unique, indique Jérémie Chapelet, chef constructeur. Chaque saison, la production a besoin de 10 camions pour transporter les décors, qui doivent être réparés et repeints après avoir passé des mois en stockage.D’une saison sur l’autre, certains décors naturels ont été recréés en studio : c’est le cas de l’escalier de l’immeuble d’Emily - structure de trois étages qui a nécessité 7 semaines de travail - ou du restaurant.Chaque saison est tournée en 15 semaines, à raison de 5 blocs de 2 épisodes. “Les chef ops et réalisateurs ont le temps de se préparer pendant qu’on tourne un autre bloc”, explique Raphaël Benoliel. “On commence la préparation sans avoir de script, on a seulement un outline qui nous dit où aller.”“La cadence d’une série est parfois rapide. Nous pouvons parfois tourner sur trois décors en une seule journée”, raconte le producteur. “Mais le succès de la série nous a fait gagner quelques jours de tournage.” La saison 4 doit être tournée plus tard cette année. “On espère avoir des scripts cette fois-ci”, lâche Raphaël Benoliel.

Damien Choppin

Netflix cultive sa différence Superprod veut garder un temps d’avance

HAu salon Paris Images, le service de streaming a présenté aux professionnels sa façon de travailler avec les producteurs, mettant l’accent sur sa différence avec les diffuseurs traditionnels.

L’équipe de Netflix a fait salle comble au salon Paris Images ce vendredi, pour un panel de discussion où les représentants de la plateforme ont présenté leur méthode de travail avec les producteurs, et répondu aux nombreuses questions des visiteurs du salon. Marie-Laure Daridan, directrice des relations institutionnelles, Netflix France, a débuté sa présentation en rappelant que la plateforme investit 200 M€ par an dans la création française - produisant une vingtaine de projets chaque année - sans compter les productions internationales qui viennent tourner dans l’hexagone, comme Emily in Paris , le film Murder Mystery 2, ou encore la série Transatlantique présentée prochainement en clotûre de Séries Mania.

Un accompagnement accru

“Une cinquantaine de productions Netflix internationales sont venues en France ces dernières années”, indique Marie-Laure Daridan. Des projets dans lesquels le bureau parisien de la plateforme - qui emploie aujourd’hui 100 personnes - n’intervient pas, à quelques exceptions près. Ainsi, pour Transatlantique, série allemande créée par Anna Winger (Unorthodox) et dont l’action se déroule à Marseille pendant la Seconde Guerre mondiale, les équipes françaises ont conseillé leurs homologues à Berlin.

Des échanges qui ont permis de ramener l’ensemble du tournage en France.

Pour ce qui est des créations françaises, la plateforme met en avant “un accompagnement tout au long de la production”, détaille Pierre SaintAndré, directeur séries chez Netflix France. Cet ancien directeur adjoint de la fiction française chez Canal+ explique en grossissant le trait que, là où les autres diffuseurs “signent pour un programme et donnent rendez-vous un an et demi après” pour la livraison, Netflix a des équipes en interne qui peuvent aider les productions à toutes les étapes et sur tous les métiers. Il tient à préciser que cet accompagnement ne se fait pas au détriment du travail du producteur. “Chacun à sa place, nous sommes un diffuseur”, insiste Pierre Saint-André.

Un accompagnement “pour le mieux”, ajoute-t-il. Par exemple, la plateforme valide les prestataires techniques pour obtenir la qualité attendue. “Lorsqu’un nouveau labo arrive sur le marché, nous avons des équipes qui peuvent les accompagner pour atteindre notre niveau d’exigence technique”, raconte Yorick Kalbache, directeur de production au sein de la plateforme.

Pour tous les projets, l’étape du développement est jugée cruciale. Netflix essaie de travailler efficacement. “Nous essayons d’aller vite dans nos prises de décision pour éviter que le développement prenne des années”, justifie Pierre Saint-André. Deuxtiers des programmes qui entrent en développement chez Netflix France sont menés à leur terme.

Damien Choppin

HLe studio implanté à Paris, Angoulême et Milan a mis en place un nouveau pipeline de production pour améliorer sa productivité.

Plus de dix ans après sa création, le studio Superprod poursuit son développement avec la mise en place d’un nouveau pipeline de production qui doit permettre un gain de temps, de performance, et de flexibilité. Baptisé “Flow”, ce pipeline repose sur la technologie Universal Scene Description (USD), développée par Pixar. Superprod est le premier studio français à baser l’ensemble de son pipeline sur cet écosystème. “Un des gros enjeux de l’animation, c’est que c’est long et cher”, rappelle Jérémie Fajner, directeur général de Superprod. Une série met entre 18 et 24 mois à être produite, avec un coût qui peut aller de 6 à 15 M€.

“C’est un processus de fabrication très linéaire”, ajoute-t-il. “C’est un long passage de relais d’une dizaine d’étapes qui s'enchaînent pour chaque épisode. Et on les fabrique tous en parallèle. A chaque fois qu’on défait un truc, qu’on change d’avis ou qu’on se trompe, il faut détricoter tout ce qu’on a fait avant pour le refaire.”

La technologie derrière Flow fonctionne différemment. “Même si l'enchaînement des étapes est linéaire, on peut travailler sur des étapes précédentes tout en continuant la fabrication”, explique Jérémie Fajner. Cela fonctionne comme une sorte d’empilement de couches, qui peuvent être modifiées à tout moment et en parallèle, à la manière des calques sur Photoshop. Un artiste peut par exemple modifier le décor alors qu’un autre peut travailler sur les personnages. Sur un même personnage, plusieurs couches s'additionnent également.

Plus de flexibilité

Pour Virginie Créance, directrice générale adjointe, cela permettra “aux artistes de se concentrer sur leur travail” : “Les artistes ne pourront ouvrir sur leur machine que ce qui est utile. C’est super car cela leur permet de voir ce qu’il est en train de faire.” Et ainsi ne pas perdre de temps à générer les images qu’il souhaite visualiser.

L’autre atout de Flow, c’est sa flexibilité. “Le pipeline est agnostique en termes de logiciels”, poursuit Virginie Créance.

“Nous pouvons y brancher le moteur de rendu qu’on souhaite. Comme nous sommes un studio qui produit une diversité de contenus énormes, c’est très important. Cela rend aussi la connexion facile avec nos partenaires.”

En plus d’être flexible, la technologie USD est open source, ce qui permet à tous les utilisateurs d’apporter leur pierre à l’édifice. “C’est très important car

cela veut dire qu’il y a une communauté qui se crée autour”, s’enthousiasme Virginie Créance. “On défriche comme Pixar le fait, et on partage les enseignements.”

Cela permet au studio d’avoir un coup d’avance, et de sortir du lot quand il s’agit d’attirer les productions internationales. “Très peu de studios ont dessiné leur pipeline autour d’USD. Nous sommes les premiers français dans ce cas”, rappellet-elle. “On a une maturité de technologie que d’autres studios n'ont pas eu le temps d’atteindre.”

Si Flow doit permettre à Superprod de produire plus rapidement, ses dirigeants anticipent que les gains de productivité inciteront plutôt les clients à demander d’aller plus loin sur la qualité. “La question que nous posent nos partenaires, c’est “est-ce que ça permet de travailler plus rapidement et moins cher ?” Oui potentiellement.. La vérité c’est qu’il vont souvent l’utiliser pour obtenir de meilleurs résultats avec les mêmes paramètres de prix et de temps”, raconte Jérémie Fajner. Le développement de ce pipeline représente deux ans et demi de travail, mobilisant jusqu’à 40 personnes entre Paris, Angoulême et Milan. “Un investissement à plusieurs millions d’euros”, indique Jérémie Fajner. Et Superprod ne s’arrête pas là puisque, comme d’autres acteurs du secteur, le studio cherche en permanence à améliorer ses process. “Nous avons une doctorante qui, chez nous, fait de la recherche en intelligence artificielle sur l’interprétation en 3D du storyboard”, détaille par exemple Jérémie Fajner.

“Aujourd'hui, il y a deux mondes qui ont du mal à se câbler : le dessin et storyboard d’un côté, et la 3D de l’autre”, ajoute Virginie Créance. “On essaie, avec l’intelligence artificielle, à la fois de remettre du dessin dans la 3D, et de mettre un peu de 3D dans le dessin. L’impact pour les métiers du storyboard et du layout est important.”

Pour Jérémie Fajner, l’objectif est de permettre à “l’artiste de passer plus de temps à penser artistiquement plutôt qu'à faire des manipulations informatiques et des clics dans tous les sens.”

Netflix affirme vouloir travailler avec tous les profils de producteurs. En Place, série créée par Jean-Pascal Zadi, est par exemple produite par Studio 14, jeune société créée en 2021.

Damien Choppin

Superprod développe Frnck, une série d'aventure humoristique sur un garçon envoyé à la préhistoire.

Les fonds publics, première source de financement du cinéma européen

HUne étude de l'Observatoire européen de l'audiovisuel portant sur l'année 2020 montre que les fonds publics représentent 26% du financement des longs métrages sur le continent.

Les films européens sortis ou prévus en 2020 ont reçu 373 millions d’euros de financements publics directs, dévoile un rapport de l’Observatoire européen de l’audiovisuel publié ce jeudi 9 février. Les fonds publics sont la première source de financement du cinéma à l’échelle du continent, ils représentent 26% des apports, auxquels s’ajoutent 17% en provenance des différents dispositifs d’incitation à la production, soit 249 M€.

L’Observatoire a étudié les plans de financement de 428 longs métrages de fiction en prise de vue réelle produits dans 27 pays du continent pour obtenir ces résultats. Un nombre en baisse par rapport à l’année 2019, où l’échantillon se composait de 651 films, en raison des nombreux reports causés par la pandémie. Ces 428 films représentent des dépenses atteignant 1,45 Md€.

Derrière les financements publics, les diffuseurs télé sont les deuxièmes plus gros financeurs du cinéma européen. Ils représentent 20% des apports - sous la forme de préachats comme de parts de coproduction - pour une somme atteignant 293 M€. A noter que 77 M€ proviennent de diffuseurs finançant des films français. En excluant les longs métrages tricolores de l’étude, la part des financements publics monte à 34% des apports et celle des diffuseurs tombe à 10%.

Un budget médian à 2,06 M€

Les producteurs (hors diffuseurs) représentent pour leur part 18% des financements, pour une somme de 262 M€. Les préventes (hors diffuseurs) représentent pour leur part 14% des financements, soit 199 M€. L’Observatoire note que la part des financements publics directs augmente plus un marché est petit ou plus le budget d’un film est faible.

L’autre enseignement de cette étude est la grande différence entre les budgets moyens et médians des films selon les pays. A l’échelle européenne, le budget moyen des films s’élève à 3,02 millions d’euros, et le budget médian à 2,06 millions d’euros. La France est le pays qui affiche le devis médian le plus élevé, avec un budget médian à 3,65 millions d’euros. C’est aussi le pays qui produit le plus de films, puisque 141 longs métrages ont été recensés par l’étude. Le deuxième pays est l’Italie, avec 100 films.

Damien Choppin

Part des films européens sortis en 2020 selon leur budget.

HThe international film festival is more than ready for its full-on in-person return

HDennis Ruh : “My impression is that we will have business as usual complemented by an additional eagerness.”

H Major EFM Market Events

H International buyers swoop in on the Berlinale and parallel European Film Market

HThe Francophone presence in Berlin

HFrench sellers head into EFM with a diverse slate of titles, from documentaries to directorial debuts

HHerve Le Phuez : “Our principal action is to play matchmaker with festivals.”

The international film festival is more than ready for its full-on in-person return

HAfter an online event in 2021, and a hybrid event in 2022 that saw attendance restrictions and the absence of a red carpet, this year's 73rd edition of the Berlinale and parallel market features record-breaking attendance, a special focus on Baltic countries, incredible international presence, a star-studded jury, a fabulous selection of titles in competition, a new award dedicated to series, and much much more. With attendees eager to return to normal, and meet with one another faceto-face, this year's edition is sure to provide networking opportunities that will give way to the next best blockbuster titles.

The Berlin International Film Festival (Berlinale) is returning this year for its 73 rd edition. Berlinale is respectively considered one of the ‘big three’ European festivals alongside Cannes and Venice. To add to

the magnitude of this spectacle, The European Film Market (EFM), a major meeting for film buyers, distributors, producers, financiers, and industry figures alike, is taking place on the sidelines of the Berlinale making it a significant and crucial occasion for the industry's key figures. While submissions for the traditional categories including Forum or Panorama opened back in 2022, the festival has established a new award for the best TV series, the Berlinale Series Award 2023. Furthermore, this year's festival is demonstrating its support for Ukraine in the face of the Russian invasion, which began almost exactly one year before the start of the festival, by changing its flagship colors to blue and yellow in honor of the Ukrainian flag.

In addition, Hollywood star Sean Penn will be on-site to present his documentary Superpower which depicts the struggle and on-going fight between Ukrainian President

Volodymyr Zelensky and Russian

President Vladimir Putin against the backdrop of the Russian invasion. In terms of the official competition, 18 countries are represented, from France to Mexico, offering a bevy of attractive titles to the film festival's attendees and an opportunity for both the more established and upand-coming directors such as Italian director Giacomo Abbruzzese, who will present his co-produced title, Disco Boy, in competition. All in all, 15 of the 18 titles within the official selection are world premieres, setting the stage for Berlin to serve as the jumping off point for many new productions.

Aside from the official competition for highly-coveted Golden Bear, the Berlinale is also featuring offshoots such as the Berlinale Special & Berlinale Series, Encounters, where independent up-and-coming filmmakers are given the opportunity to shine, Berlinale Shorts, Pano-

rama, Forum & Forum Expanded, Generation, Perspektive Deutsches Kino, and a Retrospective, Berlinale Classics & Homage. All of this and more will kick off as soon as the festival begins with Steven Spielberg being awarded an Honorary Golden Bear, in acknowledgement of his unparalleled lifetime achievements.

The market is buzzing in anticipation of record attendance

On the market side of the 2023 festival, this year's EFM represents the in-person return after 2022's restricted edition, whereby the red carpet was rolled up and attendance was heavily restricted, and 2021's entirely online format. The market is set to run from February 16th to the 22nd.

Also, on the sidelines of the Film Festival, the Berlinale Co-production Market will be held from February 18-22 and the 21 st edition of the Berlinale Talents from the 18 th

Berlinale 2023

to the 23rd. This year's event is set to welcome record numbers of film industry figures from across the globe, with approximately 1000+ buyers, 500+ exhibitors, 2000+ producers, and 500+ festival programmers all on-site. With over 70 countries represented, this year's marketplace will serve as a condensed version of the globe if you will, welcoming participants from all four corners of the world to Berlin in order to network and forge international partnerships that are sure to encourage the production of ambitious titles and further co-production agreements. Behind Germany, some of the most well-represented countries include the U.K., the U.S., Switzerland, the Netherlands, Italy, and France sandwiched between territories such as Modolva, Taiwan, and Cuba.

Also worth mentioning is this year's edition of the 'Baltic Countries in Focus' - in partnership with the Estonian Film Institute, The National Film Center of Latvia, and the Lithuanian Film Center. The initiative offers attendees the opportunity to discover filmmakers from the region, while also giving a platform to the region's

industry figures to present their projects and promote their activities and achievements. The main goal is to set the stage for networking opportunities for Baltic producers, distributors, investors, and creators and gives those on-site the chance to discover Baltic productions and co-produc -

tions. In terms of Baltic productions present across various selections of this year's Berlinale, we find Enzo d’Alò's animated title A Greyhound of a Girl, Vitaly Mansky & Yevhen Titarenko's Eastern Front, Morten Tšinakov & Lucija Mrzljak's Eeva, and Arnas Žebrinas's The Beauty. Finally,

running parallel to the film market is the Berlinale Series Market, a joint venture between EFM, the Berlinale Co-production market, and Berlinale Talents. For the series market, the 3-day event features panels, a selection of projects, exciting screenings, as well as networking opportunities. In conclusion, this year's market expects record attendance, welcoming film & TV professionals from all over the world in order to network, facilitate new partnerships, and discover the best titles to come in 2023.

Zoe Hofmann

Berlinale

and EFM Attendance

Berlinale Attendance:

Over 15 countries represented within the various selections

23, 519 exhibitors

691 films to be screened

Over 10,000 attendees

EFM Participants:

1,219 buyers

874 exhibitors

2,323 producers

611 festival programmers

Over 70 countries represented

HWith the market gearing up for its full-on in-person return, the EFM Director, is looking forward to this year’s edition, while still keeping in mind the lessons learned from the previous hybrid editions, linked to Covidera restrictions. With renewed excitement running throughout the international industry, this year’s event is sure to bring about new partnerships, new networking opportunities, and of course, the chance to discover some of the most hot-button titles.

This year’s Berlinale and parallel EFM is taking place during the post-Covid era, what are your expectations for this year’s event?

Are you hoping for ‘business as usual’ or renewed attendance and excitement?

We are very excited that the European Film Market is returning once again as a physical edition. The excitement my team and I feel is reflected by almost every one in the industry I am in contact with these days. Every one is looking forward to travel to Berlin and attend the market “for real”. So, to answer your question: My impression is that we will have “business as usual” complemented by an additional eagerness to finally meet industry contacts in person again, attend physical screenings and to reconnect with business partners. Looking at our participation figures this year, we expect the market to be a busy one. Our exhibition spaces in both Gropius Bau and Marriott Hotel are completely booked and the registrations are at the same level as in pre-pandemic years, if not higher.

How important do you feel these types of in-person markets are?

After years marked by hybrid online/in-person events?

Looking back at two online respectively hybrid editions in the pandemic years, we have learned a lot. We worked hard to recreate the market experience in the virtual space, to organize online exhibition stands, online screenings, digital networking formats and a virtual conference programme. Returning to the physical edition does not mean on the other hand that we have dropped everything from the online years. We kept and integrated useful online tools such as online screenings and VoD after the market into the physical edition to offer our participants a state-of-the-art market experience. The result is a wider range of benefits and offers. This being said our attendance figures show us that the physical market is apparently an experience that is crucial to the industry’s business. Film business is a people’s business and cannot be replaced completely in the virtual space.

Can you speak to this year’s market attendance and any

Dennis Ruh

programme, which aims to connect the Caribbean and European Unition through culture and creativity. In addition the African umbrella stand unites companies from or working with the African continent. South Africa will be represented with its own umbrella stand. There will also be many activities to support the Ukrainian film scene. The EFM is bringing a Ukrainian delegation to Berlin, supporting their paperwork, and the market will host the Ukrainian umbrella stand. A financing panel at the EFM will shed light on the status quo regarding financing options and new opportunities for Ukrainian audio-visual content. With the Ukrainian Institute we organize a “Producers Presentations” to support their search for international partners. And the Odesa International Film Festival will hold their Project Pitches at the EFM as an associated event.

While you can’t pick favorites... are there any ambitious titles that you feel will create a buzz within the market?

There are far too many titles to pick from to focus on just a fews. The titles in the festival’s main sections are usually titles to look out for at the market. The Berlinale being the largest audience festival in the world offers the unique opportunity to provide distributors and buyers with a feedback from a “real audience”. This audience’s reaction to and perception of the festival’s titles tells a lot about which titles will be hot or not. As the Berlinale Series Market is now in its 9th year and has become a well established and well received format, the featured series in the screenings, under the curated label “Berlinale Series Market Selects” as well as the showcases of upcoming series from all over the world are always interesting to keep in mind.

What sets the EFM apart from other international industry markets?

countries that stand out as market favorites, whether that be via hot-button titles or the number of buyers/sellers?

As mentioned, the number of participants is comparable to the prepandemic time, even if the world has changed in the meantime. I’m, very pleased to seeing the players from South Korea and Japan returning to the market, including the sales agents and the buyers. Countries standing out

this year are for example our featured “Countries in Focus” which are the Baltic states Lithuania, Latvia and Estonia. The market will be welcoming a delegation of filmmakers from the vibrant film scene of the Baltic states offering them a special platform to introduce themselves and their activities as well as upcoming projects. For the first time, there will also be a Caribbean umbrella stand at the market, realized in cooperation with the UNESCO Transcultura

The European Film Market is alongside the Marché du Film in Cannes and the American Film Market in Los Angeles one of the largest film markets worldwide. At the beginning of the year the EFM acts like a barometer for the upcoming film year identifiying and setting trends and featuring up-todate developments in the audiovisual industry. Furthermore, the EFM with its extensive conference programme, the EFM Industry Sessions, is also a platform for innovation and transformation discussing the latest trends, challenges and changes within the industry. With initiatives like EFM Startup the market explores cutting edge technology and dives into the intersections with other industry to find out what can enrich and complement the film and media industry.

Zoe Hofmann

« My impression is that we will have business as usual complemented by an additional eagerness »

Berlinale 2023

Major EFM Market Events

H Here’s a list of some worthwhile market events you won’t want to miss.

EFM Industry Sessions

Baltic Producers Spotlight, Friday Feb. 17th 2:45pm, Event Hall at Documentation Centre. Meet the upcoming producers from Estonia, Latvia and Lithuania. 12 selected talents will be presented within the framework of a Happy Hour at the Producers & Projects Hub.

Pitches & Presentations

Sunday, Feb. 19th - Documentation Centre11 international startup entrepreneurs are invited to present their innovative ideas and practical tools for solving industry challenges

Case Study

International Co-Production of Tomorrow is a Long Time by Jow Zhi Wei - Sunday, Feb. 19th. Berlin House of Representatives / opposite Gropius Bau (EFM). In this conversation, the producers will share how they adapted the budget and the co-production structure along the way to make the film happen as a fourcountry, Asian and European co-production

Books at Berlinale

11 Books on Route to Adaptation

February 20th, at the pitch event, which has been spotlighting new publications and bestsellers every year since 2006, film producers can get in contact with the film rights holders – renowned, internationally active publishers and booksellers

Meeting with Baltic experts

Feb. 20th 12pm - 1:30pm, Gropius Bau Cinema, an in-depth discussion on diversity-, equity-, and inclusion-related topics followed by a networking session.

Co-pro series 2023

February 21st & 22nd - CinemaxX on Potsdamer Platz - around ten top-quality series projects from Europe, Argentina and Canada are looking for suitable co-producers, distribution and broadcast partners, and financiers among the international industry.

International buyers swoop in on the Berlinale and parallel European Film Market

HWith over 1,000 international buyers geared up to land in Berlin in order to promote and introduce their titles to key industry players and decision-makers, we’re shining the spotlight on some of the international buyers that have expressed their expectations and desires for this year’s EFM event. With this year’s full-on in-person return, we can expect a wide range of deals, acquisitions, and partnerships, with the industry buzzing and itching to meet face to face. From Norway to the U.K, via the U.S, here are some of the top international buyers on the scene, looking for hot-button titles set for theatrical distribution and more.

Norway’s Tour de Force

While speaking with Tor Fosse, one of those responsible for theatrical acquisitions for one of Norway’s leading theatrical distribution companies, Tour de Force, Fosse indicated a desire for titles that stand out as being nothing less than “exceptional ”, adding that “The Bergen IFF [Norway’s top film festival] is very much into documentaries – especially about political themes”. Most recently having distributed Michel Franco’s 2020 thriller New Order, which brought home the 2020 Venice Film Festival Grand Jury Prize, Tour de Force has distributed several exciting titles, including French director Stéphane Brizé’s At War, in competition at that year’s Cannes Film Festival. While indicating that every territory is relevant to the company in terms

of acquisitions, Fosse spoke about Tour de Force’s recent acquisition of Kristina Buozyte and Bruno Samper’s French coproduced film Vesper, which the group is very excited to be releasing this year. Finally, Fosse commented that “The Bergen IFF is always hunting French titles and coproductions,” demonstrating the Norwegian appetite for French savoir-faire.

The U.K.’s New Wave Films

With a market very similar to France, the U.K. is most notably one of the territories where French films perform quite well, behind Germany and Italy. When speaking with Robert Beeson of New Wave Films, one of the country’s top theatrical distributors, Beeson indicated that his company is in the market for arthouse films, dramas, and documentaries. With their soon to come theatrical release of award-winning Irish filmmaker Treasa O’Brien’s Town of Strangers, a hybrid documentary/magical realism title, executively produced by Joshua Oppenheimer ( The Act of Killing ), it’s no surprise that the company is on the ground in Berlin on the hunt for documentaries. When asked if any French titles have stood out to him and his company so far, Beeson replied “there aren’t many French titles in Berlin that seem of interest just yet, but we wait to surprised”. Finally, Beeson wanted to remind readers that New Wave Films is interested in titles from all over the world, from Germany and France to Iran and Sudan.

Sweden’s NonStop Entertainment

One of Sweden’s top theatrical distibutors, NonStop Entertainment

(+1,000 buyers)

most notably acquired the distribution rights to some very hot-button titles, such as Park Chan-Wook’s Decision to Leave and Laura Poitras’s All the Beauty and the Bloodshed. On the ground during this year’s EFM market, Le Dispatch spoke to Jakob Abrahamsson, who indicated that the group is on the hunt for “primarily theatrically driven titles with a potential to crossover, which these days is of course as hard as it ever was”. Be that as it may, the group is likely to find what they’re looking for in terms of genres, as they’re in the market for a variety of titles, from dramas and thrillers to documentaries and horrors. While confirming the group’s interest in some of the French titles being brought to market, Abahamsson commented that the group primarily acquires titles from the U.S., the U.K., Continental Europe, and South Korea, with the latter having produced some very successful titles as of late, including incredibly successful series such as Netflix’s Squid Games.

The LA-based Highland Film Group

With French executive producer Delphine Perrier at the helm of the LA-based independent worldwide sales, film financing, production and distribution company, HFG is on the ground at this year’s EFM with a particular positive attitude about the full-on return of the in-person event. While speaking with COO Perrier, the film exec. expressed great excitement and enthusiasm for this year’s

edition. “We are happy to meet the buyers in Berlin and discuss our fantastic slate! We just announced Simon West’s action-comedy Old Guy starring Christoph Waltz, the western action film Place of Bones starring Heather Graham and Tom Hopper and Joe Carnahan’s survival thriller Not Without Hope starring Zachary Levi - and we’re also in post-production on William Eubank’s action thriller Land of Bad starring Russell Crowe, Liam Hemsworth and Luke Hemsworth. We’ve expanded and diversified our repertoire and are excited to offer our international distributors a wide array of exciting new titles”. The group will be on-site both as a buyer and seller, shining the spotlight on their international ambitions, “We will be actively selling in Berlin and are always looking for great projects to fit our U.S. distribution arm, The Avenue. Having a domestic distribution pipeline has allowed us to collaborate with our international distribution partners by sharing our local marketing campaigns and release plans. It’s important as it enables us to position Highland Film Group as a mini studio that offers both premium content and full marketing campaigns for our international distributors,” summed up Perrier. Finally, in regards to the group’s interest in the French market, Perrier was clear. “Highland has great relationships with all the distributors in France, as well as those around the world. We’re in constant contact with the local distributors and excited to discuss in Berlin the new ways that the French are releasing films. Also hear more about the adjustments to the French regulations toward TV movies vs theatrical movies and how it may affect the current marketplace. We always keep an eye on the French movies, which have a known reputation for remake rights. We are really interested in finding a project that we could develop and adapt for the U.S. audience via our domestic distribution arm, The Avenue.” With all that said, Highland Film Group’s EFM presence will be marked by their bevy of hot-button titles, but also by their capacity for international cross-over, as indicated by their hunt for a French title that can be adapted for American audiences, a trend that is becoming increasingly popular with George Clooney’s prodco, Smokehouse Pictures, recently having acquired the adaptation rights to an extremely popular French series, The Bureau (Le Bureau des Légendes).

Zoe Hofmann

The Francophone presence in Berlin

HFrench-speaking territories are well represented within this year’s Berlin International Film Festival competition selection, featuring a bevy of international co-productions.

All in all, there are 18 films competing for the Golden Bear this year, 6 of which are female directors. Eleven of the directors have been on-site at the Berlin International film festival before, and 8 of them have films in competition. 15 out of 18 of the titles in selection are world premieres, featuring Makoto Shinkai’s anime title Suzume , which has already been a massive success at the Japanese box office and has most recently picked up international distribution thanks to French Svod service and prodco Crunchyroll, Sony Pictures Entertainment, Wild Bunch International, and Eurozoom, who will handle the film’s distribution in France. Furthermore, the anime title is the first of its kind to be in competition at the Berlinale in over a decade.

The film break-down

French-speaking territories are well represented within this year’s Berlin International Film Festival competition selection. Including Giacomo Abbruzzese’s Disco Boy (Films Grand Huit), in co-production with Italy, Poland, and Belgium; Philippe Garrel’s The Plough (Rectangle Productions), in co-production with Switzerland; Joao Canijo’s Bad Living (Les Films de l’Après-Midi), in co-production with Portugal, Angela Schanelec’s Music , a German film in coproduction with France’s Les Films de l’Après-Midi and Serbia’s; Nicolas Philibert’s On the Adamant (TS Productions - France 3 Cinéma), in coproduction with Japan; and Lila Avilés’s Totem (Alpha Violet), in co-production with Mexico and Denmark. Most notably, Les Films de l’AprèsMidi has two titles in the official selec-

tion, demonstrating the French prodcos savoir-faire and smart decisionmaking when it comes to the titles they produce.

Giacomo Abbruzzese’s Disco Boy is the first fiction feature for the Italian director and has already achieved critical acclaim, taking home the Arte Prize for Development at the Village des Coproductions during the Les Arcs Film Festival. Executively produced by Lionel Massol and Pauline Seigland for Films Grand Huit, coproducers include Arno Moria for Division (FR), Juliette Sol for Stromboli Films (FR), André Logie for Belgium’s Panache Productions, Giulia Ach for Italy’s Dugong Films and Poland’s Donten & Lacroix. This giant co-production received financial support from the CNC, the support fund for Franco-Italian co-productions (treaty between the CNC and Italy’s Ministry of Culture), the Eurimages fund, as well as the Ile-de-France and Ile de la Réunion regions. KMBO is handling distribution in France whiles Charades is in charge of international sales.

Philippe Garrel’s The Plough, supported by the CNC, is perhaps one of

the most emotional titles on the slate, telling the story of a grieving family as they try to keep their patriarch’s memory alive. Starring the director’s own family, Esther Garrel, Louis Garrel, and Léna Garrel, the film’s executive producer is Édouard Weil, of Rectangle Productions, behind Gaspar Noé’s Vortex. On the Swiss side, acting as co-producers are Close up Films and RTS Radio Télévision Suisse.

Next up, Joao Canijo’s Living Bad, a minority French co-production with Portugal’s Midas Films taking the production lead. Produced by Pedro Borges for the Portuguese prodco, with co-production from Les Films de L’Après-Midi’s François D’Artemare, the film has a bevy of support behind it, including Portugal’s national fim body. Telling the story of an all-female family-run hotel on the brink of decay by the northern shores of Portugal, “The film stems from the idea of how mothers determine their daughters’ disgrace, and how they, in turn, will determine their granddaughters’ disgrace. It’s a film about the anxiety of being a mother and how it undermines the ability for unconditional love,” explained the director. Also from

Les Films de L’Après-Midi is Angela Schanelec’s French minority co-production Music, with Shellac handling international distribution. Finally, within the French selection we find Nicolas Philibert’s On the Adamant, a majority French Franco-Japanese coproduction from TS Productions, and Lila Avilés’s Totem, a majority French Franco-Danish-Mexican co-production from France’s Alpha Violet, Denmark’s Paloma Productions, and Mexico’s Limerencia Films.

Zoe Hofmann

French films in competition:

Giacomo Abbruzzese’s Disco Boy (France, Italy, Poland, Belgium)

Philippe Garrel's The Plough (France, Switzerland)

Joao Canijo’s Bad Living (Portugal, France)

Angela Schanelec’s Music (Germany, France, Serbia - minority French co-production)

Nicolas Philibert’s On the Adamant (France, Japan)

Lila Avilés’s Totem (Mexico, Denmark, France)

Lila Avilés' "Totem"

Angela Schanelec's "Music"

Giacomo Abbruzzese's "Disco Boy"

French sellers head into EFM with a diverse slate of titles, from documentaries to directorial debuts

HFrom Mediawan Rights to Pyramide, these French sales teams are on the ground in Berlin with their hottest titles in hand, ready to seduce international buyers and demonstrate the diversity of French production output.

From a documentary about the war in Ukraine, shining the spotlight on the brave civilians, to a dramatic war-themed feature-film from director David Oehloffen, the French offering is sure to attract international buyers.

Mediawan Rights

H For its first international market, Mediawan Rights will be present at the Unifrance stand during this year’s EFM. The company is set to present three documentaries to buyers. First, Godard Cinema, representing the first feature film within the Mediawan Rights documentary catalog launched a year ago. Directed by Cyril Leuthy and produced by 10.7 Productions for Arte, the film has already found international sales with Portugal’s Zero em comportamento, Spain’s Filmin, Italy’s Wanted,

the Czech Republic’s Film Europe, Finland’s YLE, and Japan’s Mimosa.

Further Asian territories are expected to pick up the film during the market. Next up is Léonard Cohen’s animated title Flavours of Iraq, co-produced by Nova Production and Miyu Produc-

tions, with Mediawan Rights handling international distribution with the exception of France and Germany. Sales deals for the documentary have already been signed for the Benelux region’s Lunanime and Italy’s I Wonder. Finally, the Mediawan company is bringing to

market a Canadian documentary, Ryan Marley’s The Blind Couple from Mali. With the film currently in production, a six-minute trailer will be shown to buyers in Berlin. With its documentary-heavy line-up, Mediawan is sure to attract international buyers interested in this specific genre.

Le Pacte

H Jean Labadie’s company has a bevy of attractive fiction titles that are due to be presented to buyers during the EFM market. First, Marie-Castille Mention-Schaar’s Divertimento, which has incurred several international buyers already, being driven by the film’s universal appeal due to its classical music narrative.

The film has already been sold to companies in Spain, Switzerland, the Benelux region, Germany, Austria, Canada, Israel, Korea, and Brazil, an impressive list. Next is Thomas Salvador’s The Mountain, with sales already inked for the Benelux region, Switzerland, the U.S., Canada, Poland, Israel, Korea and China. To say the least, Le Pacte’s films seem to have already

Gilles Legardinier's “Mr. Blake at your Service”.

Léonard Cohen's "The Flavours of Iraq" - a placé en dessous de Mediawan Rights

attracted numerous buyers, and the EFM is likely to serve as the backdrop for more. Up next is Alexis Michalik’s contemporary romcom, A Love Story. This title serves as perhaps the most difficult to promote to buyers, while confident about the quality, the film doesn’t benefit from a star-studded cast that is often a major selling point for pre-purchases. Furthermore, Le Pacte is bringing Shih-Ching Tsou’s Left-Handed Girl to market, with the first images of the Taiwanese film to be presented to buyers during the market. Next to last, the French group will be bringing David Oehloffen’s dramatic war-themed title The Fourth Wall to market, marking the group's first collaboration with the director.

With a bevy of genres in their line-up, Le Pacte is likely to be an attractive seller for international buyers on the hunt for a variety of diverse titles. Finally, Le Pacte will undoubtedly create quite a buzz with Thomas Lilti’s A Real Job, a director already recognized within the international market thanks to the global success of his previous films. The title features a star-studded cast: Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos, Louise Bourgoin and Lucie Zhang. “This film has a deeep human aspect to it, while also being full of humor and emotion. Thomas Lilti has demonstrated his capacity for storytelling like never before,” enthused Camille Neel, Le Pacte's international sales manager.

France TV Distribution

on Carine May and Hakim Zouhani’s latest film SOS: Save Our School, along with Sébastien Tulard’s Sugar and Stars, the latter having already been pre-sold in several territories, including Spain. Representing Tulard’s feature-film directorial debut, Sugar and Stars is drumming up interest among a bevy of distributors as the film is inspired by a true story, a major selling point these days, celebrates the French way of living, and showcases the world of French pastry-making, yum. Regarding new releases, France TV Distribution is launching sales for Bernard-Henri Levy's documentary Slava Ukraini . The writer bravely traveled to Ukraine in the midst of the war where he met with civilians and delivered a testament to their courage and dignity. “It’s an emotional project that makes you really want to get involved. Many buyers have already expressed their interest to us because they believe,

as we do, that cinema remains a place for political engagement,” commented Julia Schulte, Director of International Sales.

Also on the docket is Gilles Legardinier's Mr. Blake at your Service, an adaptation of Legardinier’s eponymous novel which sold over one millon copies in France. The story follows an English businessman, played by American actor John Malkovich, who dreams of returning to live in the French chateau where he met his late wife. Upon arrival at the chateau, he is hired as a butler by the new owner, played by French actress Fanny Ardant. The film is currently in post-production, and has already been pre-sold across several E.U. territories. A long first look at the title will be presented to buyers who will likely become seduced by the hilarious mix of English and French comedy.

Pyramide

H Armed with the internationally successful title The Worst Ones from directors Lise Akoka and Romane Gueret, having already picked up buyers in the U.S. and China, two major markets, Pyramide also finds ones of its films present within the Berlinale Panorama Selection: Léa Fehner's Midwives, produced by Geko Films. Taking place in a maternity ward where two newly employed midwives confront the harsh realities of their profession, the film takes viewers through a variety of emotions, while also questioning the involvement of caregivers in the face of public hospitals often lacking in resources. Also on Pyramide’s slate is Lucie Borleteau’s newest feature film, My Sole Desire, starring Zita Hanrot and Louise Chevillotte and produced by Apsara Films, with sales already concluded in Austria and Germany. Taking place within a strip club, the film is nothing less than femme-forward, and questions the posiblity of finding love in such an unlikely place. After being presented during the Rotterdam International Film Festival, Alice Zeniter and Benoît Volnais’s Before We Collapse is being presented to buyers, with Niels Schneider and Ariane Labed in the leading roles. Furthermore, Pyramide is presenting the first feature film by director Eve Duchemin, Time Out, in co-production with Belgium’s Kwassa Films and France’s Les Films de l’autre cougar, the title was already presented during this year’s annual Unifrance Rendez-vous with sales having been inked for the Benelux region. The story follows three characters who get released from prison for just 48 hours, each of them deciding to use their few hours of freedom differently. Finally, the distribution company is unveiling the first images of Catherine Breillat’s new film, Last Summer, starring Léa Drucker and adapted from the Danish feature-film Queen of Hearts. Produced by Saïd Ben Saïd, the hot-button title has already been sold in several Scandinavian territories.

Nicolas Colle

H

On the ground at this year’s EFM, France TV Distribution are set to continue seeking out buyers for Audrey Dana’s comedy Men on the Verge of a Nervous Breakdown. Also, the France TV team will be shining the spotlight

Lucie Borleteau's “My Sole Desire”.

Thomas Salvador's “The Mountain”.

HEstablished in 1984, Wallonie Bruxelles Images (WBI) is the region’s official promotional arm for the audiovisual industry. Co-financed by France’s national film body, the CNC, and Wallonia-Brussels International, the region’s responsible authority for international relations, WBI benefits from a hefty budget, and an array of promotional tools at its disposal. As head of the promotional agency for the French-speaking Belgian audiovisual industry, Le Phuez is the go-to executive for all things Belgian cinema, and more. On-site at this year’s EFM, and with several Belgian titles throughout the various Berlinale selections, Le Phuez and the teams of Wallonie Bruxelles Images will be hard at work promoting the region’s hot-button titles and talents, with the hopes of demonstrating the region’s savoirfaire to the international audiovisual industry against the backdrop of the major market event. If you’re wondering about the process behind promoting the French-speaking region’s films, or are a producer looking to get your film promoted or supported, WBI is the agency to know, and Hervé Le Phuez is the man with the plan.

I understand Belgium is well represented across the various selections this year, and you have quite the line-up, can you speak on some of the hot-button titles that you have high market expectations for?

We have one title in the Generation 14Plus Selection, Zeno Graton’s The Lost Boys, it’s the director’s first feature film, produced by Belgium’s Tarantula Productions. We are looking forward to hearing the feedback on this one specifically because it’s a very exciting moment for a new director to share his first feature film. We also have a documentary in the Critics Week selection (parallel to the Berlinale), Dominique Loreau’s Such a Long Walk, and we also have two co-productions in competition, Giacomo Abbruzzese’s Disco Boy, within the official selection and coproduced by Panache Productions, as well as Patric Chiha’s The Beast in the Jungle, within the Panorama selection, co-produced by Frakas Productions. We are also in Berlin of course for the EFM, we have a booth there, we’ve got a lot of meetings set up especially with film festivals to discuss our line-up. We have a lot of fiction feature films this year, more than usual in fact, because shooting ramped up post-Covid.One of the titles that we’re super proud to present is the latest film from Joachim Lafosse, A Silence, produced by Stenola Productions and featuring Daniel Auteuil and Emmanuelle Devos, for which we have great expectations. Most notably, we have a lot of featurefilm directorial debuts. Among these first films, several came from the call

Herve Le Phuez

important. For example, Quebec is one of our main targets for our films, but of course, everybody has that American dream so it would be very nice to find an American distributor for some of our titles. As for South America and Asia, it would be amazing, but we know that it’s much more complicated. South America more so for social and economic reasons, which makes it very difficult to get a film distributed there, it’s a lot more difficult to penetrate this market.

What kind of promotional tools, or others, does WBImages employ in order to bring Belgian filmmakers and audiovisual professionals to markets and festivals?

Our principal action is really to play matchmaker with festivals, even though many of the titles already have sales agents, it’s really important for us to bring these titles to markets and festivals because all of the other major film festival delegations are present and we can provide a panorama of sorts for the titles we present. As of now I have a record amount of meetings set up with different festival players, so I’d really like to show them what we have and see if we can garner interest. So our promotional campaign is certainly geared towards that. What we also try to do on a daily basis is to position ourselves as an agency for Belgian professionals to turn to in order to penetrate the international market and to help them prepare for market events. For example, if a producer arrives and doesn’t yet have a sales agent for their title, we’re either going to be able to help bring them to festivals and markets, or help them find a sales agent, which will obviously in turn help them position themselves within the international landscape. Furthermore, we also want to help young graduates who are looking to enter into the audiovisual industry. We want to provide them with the tools they need to better understand the market, who are the sellers? why are workshops important? etc... So, we’re definitely here to promote titles, but also in a way to create an international guide for Belgian audiovisual players. Furthermore, we don’t only want to promote titles, but Belgian talents as well.

Interviewed by Zoe Hofmann

WBI’s 2022 figures & achievements

On-site for 8 different international markets

Organized and promoted the French-speaking Belgian region’s films across over 100 festivals and industry events

for projects “Low Budget”, launched by the Cinema Center, which often resulted in films with a different edge and energy. Our line-up contains approximately 20-25 fiction feature films, which, for French-speaking Belgium, is quite a lot.

What are the most profitable markets for Belgian productions?

Of course France is one, but are there others you can think of, any expectations?

I think that European countries are our main target in general with France at the forefront of course. France of course, but also the French-speaking countries, such as Canada, Switzerland, North African territories...So yeah, the French-speaking link is quite

Completed the launch of their own streaming platform, WBstream with a catalog of over 800 films

Renewed partnerships with industry institutions such as screen.brussels, Unifrance, and Film Fund Luxembourg

Inaugurated a ‘Benelux Focus’ during the Fipadoc festival

« Our principal action is to play matchmaker with festivals »

Hors-série Animation

M6 se cherche un avenir dans le streaming gratuit

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La gestion rigoureuse des coûts est en effet un art que maîtrise l’équipe de Nicolas de Tavernost. En 2022 les coûts de grille des chaînes du groupe ont reculé de 4,1 % à 485,4 M€.

Le résultat net s'établit en recul de plus de 40 % à 165,9 M€. Il intègre notamment une provision de 22 M€ pour l’arrêt de Salto, la plateforme de SVoD commune à TF1, M6 et France Télévisions, qui va fermer prochainement et ne refuse désormais les nouveaux abonnés. L’impact total de Salto sur les comptes du Groupe atteint -46,1 M€ au 31 décembre 2022, détaille le communiqué du groupe.

Le Groupe a également poursuivi ses investissements dans le streaming à travers la société de technologie Bedrock, dont la quote-part de résultat atteint -7,9 M€ en 2022.

A l’avenir le groupe compte reporter les investissements consentis par le passé sur Salto sur des contenus pour ses propres chaînes et plateformes de streaming. Nicolas de Tavernost ne veut plus faire de distinction entre les budgets programmes investis sur les chaînes ou le streaming. “C’est un seul éco-système”, a-t-il expliqué lors d’une conférence téléphonique le 13 février au soir. Il a indiqué qu’un appel à projet pour un feuilleton serait lancé prochainement, parce qu’un feuilleton est “facilement streamable, à la différence du sport qui ne l’est pas”.

Xavier Niel concurrent à la fréquence de M6 se pose en “mieux disant culturel”

Xavier Niel et sa société NJJ 5523 présidée par Maxime Lombardini, candidat concurrent de M6 à la reprise de sa fréquence, est lui aussi auditionné par l’Arcom, mercredi 15 février pour son projet SIX. Déjà auditionné en novembre 2022, dans le cadre d’une consultation publique de l’Arcom, avant de lancer l’appel à

candidature sur les fréquences de TF1 et M6, il avait dénoncé la stratégie de M6 (et de TF1), comme “défensive et visant à maximiser la rentabilité, plutôt qu'à investir dans l’adaptation à un monde qui change”. Maxime Lombardini avait promis une programmation “riche en création patrimoniale” [c’est-à-dire en fiction, documentaire, animation, captation et recréation de spectacles vivants, NDLR] en première partie de soirée, une large présence de “l’information et (du) débat public ”, des “engagements renforcés” envers “la création musicale” et d’un “niveau élevé” dans le “financement de la production audiovisuelle et cinématographique”. Bref, il promet un “mieux disant culturel” comme l’avait fait le groupe Bouygues lors de la privatisation de TF1 en 1987.

M6 n’entend pas se laisser distancer sur ce terrain. La filiale de RTL a aussi relevé ses engagements d’investissement en faveur des œuvres audiovisuelles dites “patrimoniales” (fiction, documentaires, etc.) françaises et européennes, avec un accord signé le 2 février avec les organisations de producteurs ( SATEV, SPECT, SPFA, SPI et USPA) et avec la société d’auteurs la Scam. L’accord introduit notamment un niveau minimum d'investissement dans les documentaires. La SACD représentant les auteurs de fictions n’a pas voulu signer cet accord, estimant que les engagements consentis étaient insuffisants et maintenaient un régime de faveur injustifié pour le groupe M6.

M6 a aussi annoncé la semaine dernière la prolongation ses accords avec les acteurs de l'industrie musicale. Le groupe s’engage à l’exposition de de la production musicale dans toute sa diversité.

Autant de gages vis-à vis du secteur de la création à opposer aux promesses de Xavier Niel devant l’Arcom.

Isabelle Repiton

Séries Mania 2023 : 54 séries en compétition, 3 jours de réflexion sur l’avenir

HSeries Mania a présenté son édition 2023 mercredi 8 février. La sélection a retenu 54 séries de 24 nationalités qui seront projetées pendant les 8 jours du Festival (16 - 24 mars). Le Forum professionnel attend 3 800 participants et débattra du futur de l’audiovisuel européen.

Séries Mania a présenté son édition 2023 mercredi 8 février à Lille le matin, puis à Paris au CNC à partir de 18h. Le festival, créé en 2018, ouvre le 17 mars avec une cérémonie présentée par Daphné Bürki, et la projection en avant-première de la série Salade Grecque (6 x 52’) de Cédric Klapisch, la suite en série de la trilogie L’Auberge espagnole, attendue sur Prime vidéo mi-avril. Il se clôturera avec la première mondiale de la série Transatlantique (7 x 45’) le vendredi 24 mars, d’Anna Winger ( Deutschland 83, Unorthodox ) pour Netflix. Anne Bouverot, présidente de Technicolor Creative Studios, est la nouvelle présidente de la manifestation, succédant à Rodolphe Belmer (PDG de TF1).

La sélection a retenu 54 séries de 24 nationalités sur 396 reçues. Parmi les tendances identifiées, Laurence Herszberg, directrice de Séries Mania et Frédéric Lavigne, directeur artistique, ont fait le constat d’une certaine uniformisation des storytellings “liée au poids des plateformes, à une concurrence exacerbée et aux tensions du marché”. Ils comptent sur les nouveaux pays représentés pour la première fois - Grèce, Pakistan, Bénin, Uruguay, Iran - pour apporter de la diversité.

Et dans les thématiques des séries, ils ont noté : l’esprit vintage avec une “déferlante des 80’s et 90’s”. La moitié des séries reçues se situait dans ces années vues comme un âge d’or ou la racine des problèmes de nos sociétés (libéralisation de l’économie, peur du nucléaire, épidémies…).

Ainsi la série québécoise Désobéir : le choix de Chantale Daigle évoque la difficulté d’avorter dans les années 1980 ; les grandes questions de sociétés “notamment éthiques ou environnementales, qui prennent le pas sur les questions directement politiques traversant les séries retenues des précédentes éditions”. Par exemple, la série israélienne Bodies at work sur la relation des mères porteuses avec les couples commanditaires ; le girl power, à travers des personnages féminins émancipés souvent radicaux, et moteurs de la narra -

tion. Parmi d’autres, deux séries françaises abordent ce thème. Dans Sous contrôle, avec Léa Drucker, une directrice d’ONG devient ministre des affaires étrangères et doit affronter le machisme du monde diplomatique. Les Randonneuses (6 x 52’, TF1), avec Alix Poisson, Clémentine Célarié… met en scène six femmes en proie au cancer partant marcher ensemble dans la montagne, comme un exutoire au combat physique.

Sur les 8 séries en compétition internationale, on décompte 2 coproductions françaises, De Grâce (francobelge, Ego Production, Arte, 6 x 52’) et Les Gouttes de Dieu (France, EtatsUnis, Japon, Dynamic Productions, Apple TV+, France Télévisions, Hulu Japan, 8 x 52’). Pour la première fois en sélection, une série grecque,Milky Way , pour adolescents et une iranienne, The Actor.

Six séries concourent en compétition française : Aspergirl (OCS) ; Bardot (Federation) et

Les Randonneuses pour France Télévisions ; Polar Park et Sous Contrôle (Ex Nihilo, Agat Films) pour Arte ; Split (Cinétévé) pour france.tv Slash).

A noter dans ces deux compétitions, un nombre limité de séries produites pour une grande plateforme internationale de streaming, non pour des raisons éditoriales, mais du fait de calendrier de production incompatible avec les dates de Séries Mania, a expliqué Frédéric Lavigne à Ecran Total : outre Les Gouttes De Dieu (Apple+), on note The Power (EtatsUnis, pour Prime Video), Mentiras Pasjeras (Espagne, Paramount+) On les retrouve dans la compétition Panorama International, avec notamment deux séries Paramount+ : une série allemande A Thin Line (6 x 50’) et une mexicaine Tengo que Morir todas la Noches (8 x 45’). Parmi les 12 séries sélectionnées en Panorama International, à noter aussi une série indo-pakistanaise, Barzakh

Une nouvelle ère pour l’audiovisuel au Séries Mania Forum

Le Séries Mania Forum, journées professionnelles en parallèle du Festival, se déroule du 21 au 23 mars. Il attend 3 800 participants venus de 60 pays. Il accueillera comme les éditions précédentes des séances de pitchs pour 16 projets en quête de coproduction et de financements internationaux.

- Un nouveau prix est créé cette année, le “Series Mania’s Creative Campaign Award” pour récompenser un dispositif particulièrement créatif de promotion d’une série auprès du grand public. Il sera remis à une agence créative et/ou diffuseur. De fait le marketing autour d’une série devient crucial , dan sun paysage de plus en plus concurrentiel.

- Autre nouveauté 2023 : Seriesmakers est une nouvelle initiative créative, lancée par Séries Mania Forum et BETA Group. Elle s’adresse “aux réalisateurs et réalisatrices de longs métrages qui s’aventurent dans le monde des séries”. Dix équipes ayant une idée de série ont été sélectionnées pour participer à un programme de formation sur mesure axé sur le développement d’un pitch deck. Un jury récompensera deux équipes d’un prix de 50 000 € chacune pour développer un scénario pilote et une bible. Les équipes récompensées seront présentées à Séries Mania Forum 2023 et auront la possibilité de participer à Séries Mania Forum 2024 pour présenter leurs projets.

Enfin le sommet international des Dialogues de Lille, sur les grands enjeux stratégiques, législatifs et réglementaires du secteur, est programmé le 23 mars. Il a pour thème “Le Secteur Audiovisuel dans une Nouvelle Ère –

Budget en hausse pour le Festival

H Séries Mania 2023 table sur un budget de 8,2 millions d’euros. Le CNC a augmenté sa subvention de 20 % cette année, ce qui la porte, selon nos informations, à 1,2 million d’euros (M€). Le Centre est le second contributeur devant la Région Hauts-de-France qui apporte 3,7 M€ et le Crédit Mutuel, partenaire historique. A son lancement en 2018, le budget de Séries Mania était de 5,5 M€.

“Bardot” (France Télévisions)

Télévision

Construire une industrie soutenable et créative” et vise à “partager des points de vue sur le futur du secteur audiovisuel européen” . Les Dialogues 2023 sont parrainés par Cyril Dion, réalisateur et activiste écologiste. Une des conférences se penchera sur L’Europe de l’audiovisuel à l'horizon 2030 : l’invention d’un nouveau modèle.

Rodolphe Belmer (France) devenu PDG du Groupe TF1 et qui vient d’abandonner la présidence de Séries Mania qu'il occupait depuis le lancement de la manifestation, s’y exprimera. Sont également annoncés Casey Bloys (Etats Unis), Pdg de HBO and HBO Max Content, Cécile Frot Coutaz (Royaume Uni), Dg de Sky Studios et Jan Mojto (Allemagne), Dg de Beta Film. Et les Français : Romain Bessi (Newen Studios), Delphine Ernotte (France Télévisions)...

Le festival, le Forum et le Séries Mania Institute, programme de formation dédié aux séries lancé en 2022, sont accessibles en ligne, gratuitement pour le festival, et sur accréditation pour le Forum sur la plateforme Séries

Mania+.

Isabelle Repiton

Les séries sélectionnées

Compétition internationale. Jury présidé par la scénariste étasunienne Lisa Joy (Westworld) sera présidente du jury de la compétition internationale et donnera notamment une masterclass

Les gouttes de dieu (France, US, Japon / Apple TV+, France Télévisions, Hulu Japan)

De grâce (France, Arte)

Red Skies (Israël / Reshet 13)

The Power (US / Prime Video)

Milky Way (Grèce / Mega TV)

The Actor (Iran / Filimo, Navama)

Mentiras Pasajeras (Espagne / Paramount, El Deseo)

The Fortress (Norvège / Viaplay)

Compétition française

Aspergirl (OCS)

Polar Park (Arte)

Bardot (France Télévisions)

Les Randonneuses (TF1)

Sous contrôle (Arte)

Split (France.tv slash)

Panorama international

A Body That Works (Israël / Keshet TV)

A Thine Line (Allemagne / Paramount +)

Apagon (Espagne / Movistar +)

Barzakh (Inde, Pakistan)

Blackwater

(Suède / SVT)

Désobéir : Le choix de Chantale Daigle (Canada / Craves)

Funny Woman (UK / Sky Max, OCS)

Innermost (Israël, Allemagne)

La Ruta (Espagne, Atresplayer Premium)

Little Bird (Canada anglophine / Crave, APTN lumi)

Nordmand '99 (Danemark / DR)

Tengo que morir todas las noches (Mexique / Paramount +)

Compétition comédies

Besoin d’amour (France / OCS)

Call me dad (Danemark / Viaplay)

Everyone else burns (UK / Channel 4)

The Lovers (UK / Sky)

Rictus (France / OCS)

Romantic Getaway (UK / Sky)

Nouvelles saisons inédites

HPI saison 3

Jeune et golri saison 2

Les Bracelets rouges : nouvelle

génération

The Kingdom Exodus (Danemark) nouvelle saison

Séances spéciales

Black Santiago Club (Bénin, Sénégal France / Canal+ Premiere)

Duty After School (Corée du Sud / TVing, CJ ENM)

Jusqu'ici tout va bien (France / Netflix)

Nolly – Intégrale (UK / ITVX)

Rabbit Hole (US / Paramount +)

The Swarm (Allemagne, Belgique / ZDF, France Télévisions, Viaplay, Rai, Hulu Japan, ORF, SRF)

Compétition formats courts

A Strange Summer (Finlande / YLE)

Autodefensa (Espagne / Filmin)

Canis familiaris (France / Arte.tv)

El universo conspira (Uruguay, Argentine / UN3)

Five Years (République tchèque / Česká televizE

Latecomers (Australie)

Nichole (Canada / Télé-Québec)

One of the boys (Danemark / Viaplay)

Florence Sandis fondatrice et présidente du médiaClub’Elles

HLancés en 2019 dans le but de promouvoir les personnes ayant œuvré pour une meilleure représentation des femmes dans les médias, les Trophées médiaClub’Elles ont dévoilé le palmarès de leur 5 ème édition, ce jeudi 9 février 2023. La cérémonie s’est déroulée à l’Hôtel de Lassay, en présence de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Au cours de la soirée, quatre prix ont été décernés, ainsi qu’un trophée d’honneur. La cérémonie a été marquée par la remise du prix à Andréa Bescond pour son engagement en faveur des droits des femmes et des enfants et pour son film unitaire A la folie, produit par Julie Coudry et Adrien Labastire - M6.

Florence Sandis, fondatrice et présidente du médiaClub’Elles, revient sur la cérémonie et sur l’importance de la représentation des femmes dans les médias.

Cela fait 5 ans que cette cérémonie existe, quel bilan faites-vous ?

En cinq ans d’existence, ces prix ont déjà permis de récompenser des personnalités talentueuses et de les faire connaître du grand public. Par exemple, il y a des jeunes femmes comme Julia Layani et Elise Goldfarb [fondatrices de FRAICHES média féminin sur l’inclusivité de MinuteBuzz du groupe TF1 qui s’adresse aux Millennials, ndlr] que nous avons récompensées lors de la première édition des trophées du médiaClub’Elles, dont on entend beaucoup parler. De même avec Giulia Foïs, qui avait eu notre trophée “coup de cœur”. Avec ces prix qui englobent tous les supports de médias - radio, télévision, animation, presse écrite, cinéma, nous voulons mettre un coup de projecteur sur des noms inédits. C’est vrai que l’on pourrait nommer les films qui nous ont marqués et émus, comme L’Événement [d’Audrey Diwan]. Elle a déjà été récompensée du Lion d’Or à Venise [en 2021], et, de notre côté, nous essayons de récompenser les personnes pour lesquelles cela pourrait donner un “coup de pouce” dans leurs carrières. Puis il y a le trophée d’honneur, remis cette année à Andréa Bescond, c’est aussi parce que nous soutenons son combat et que nous voulons en parler.

L’Assemblée nationale accueille à nouveau les Trophées médiaClub’Elles. Pourquoi ce lieu est-il important pour vous ?

Je pense que nous voulons également inclure les politiques et les sensibiliser sur ce sujet. Cela apporte aussi un cadre prestigieux, un peu solennel, tout en sortant des codes. Il y a beaucoup d’émotions, des moments de larmes et de rires. Cette année, nous organiserons un hommage aux femmes iraniennes. Katayoun Shahabi, productrice et distributrice de films, sera présente. C’est la première fois qu’elle s’exprime publiquement. Elle travaille depuis longtemps dans l’ombre et voulait prendre la parole. Cela est dû à l’une des membres de notre conseil d’administration, Caroline Behart, qui est également directrice des coproductions internationales de documentaires chez France Télévisions. Elle l’a rencontrée. Plusieurs autres femmes iraniennes étaient également présentes pour la soirée. Nous avons également l’auteur Brigitte Grésy et Elisabeth Moreno [ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, ndlr]. Par leurs présences, elles montrent aussi que c’est l’affaire de toutes.

Comment sélectionnez-vous les projets ?

C’est le conseil d’administration, composé de 13 personnes, qui décide. Il y a de nombreuses productrices, et nous essayons toujours de faire les choix de manière impartiale. Nous voulons varier les chaînes de télévision et

les boîtes de production. Nous récompensons davantage les unitaires et les séries télévisées. Même si plusieurs films nous ont plu, nous savons qu’ils peuvent être diffusés lors de festivals. À la télévision, il y a beaucoup moins de récompenses, et encore moins pour les femmes dans les médias. Il est important de montrer que nous valorisons différents genres, tels que le documentaire, la fiction, les podcasts, etc. Le conseil d’administration choisit les lauréates, mais également les personnes qui remettent les prix. Hélène Devynck a remis le trophée d’honneur, ce qui est également une façon de la mettre en lumière. Elle écrit le livre L’impunité. (...) Sonia de Villers a remis le prix de l’audace à Ovidie. C’est une journaliste radio de France Inter qui a défendu son film Le Procès du 36 lors de sa sortie.

Jérôme Caza, le premier producteur à avoir instauré une congé menstruel, remettra le prix de l’homme féministe décerné à Bertrand Usclat.

Vous suivez de près les évolutions de la place des femmes dans les médias, et disiez notamment que les femmes représentent 60% des personnes diplômées d’un Bac+5, mais ne sont que 18% des personnes occupant des postes de direction. Avez-vous constaté une amélioration depuis la création du médiaClub’Elles, il y a 6 ans ? Pendant la pandémie de Covid-19,

nous avons constaté une régression, ce qui montre qu’il faut rester vigilantes. Les femmes ne représentaient que 20 à 30% des personnes invitées sur les plateaux en tant qu’expertes. Certaines personnes luttent chaque jour pour obtenir une parité parmi les experts. C’est pour cette raison que nous avons souhaité que Caroline Roux soit présidente d’honneur du médiaClub’Elles car elle fait en sorte qu’il y ait toujours une parité sur le plateau de C dans l’Air. Nous avons passé une année de guerre, il n’est pas facile d’avoir de nombreuses femmes expertes dans le domaine militaire. Ce n’est pas que les femmes ne sont pas là, mais il est difficile de les contacter et de les convaincre. Caroline Roux a une attitude proactive, il faut aller chercher les expertes. Aujourd’hui, il y a des sites tels que Les Expertes qui aident, mais il reste encore beaucoup à faire.

Combien êtes-vous de membres au médiaClub’Elles et quels sont vos projets pour 2023 ?

Nous sommes environ 700 à 800 membres. Surtout ce n’est pas une association exclusivement féminine, de nombreux membres masculins sont fidèles et participent régulièrement à nos événements. Pour 2023, nous continuons nos rendez-vous mensuels, notre programme de mentorat international lors du MipTV et du MipCom. Il y a aussi notre mentorat annuel à Paris encadré par des femmes dirigeantes de notre association qui accompagnent des jeunes professionnelles. Nous avons également la deuxième édition de mentorat pour les réalisatrices de flux, car nous avons constaté qu’à part deux personnes qui tournent beaucoup, il y a très peu de femmes dans ce domaine. Notre objectif est de permettre aux femmes d’accéder à ces émissions. Ce mentorat est un partenariat avec France Télévisions et Mediawan. Au départ, nous faisons venir des femmes, qui sont déjà réalisatrices d’émissions, ou régisseuses (..). Elles viennent observer des tournages d’émissions comme C dans l’air. L’idée c’est de leur confier leurs futurs programmes et de les accompagner pour qu’elles se forgent un réseau et puissent s’insérer dans le domaine (...). On fait aussi des ateliers, des mises en relation. Le médiaClub’Elles est une association très intergénérationnelle, l’ambiance générale est très chaleureuse et très sorore.

Propos recueillis par Ophélie Arraud

France Médias Monde : budget et mode de financement sous pression

HInvitée jeudi 9 février de l’Association des journalistes médias (AJM) et de la presse diplomatique, Marie-Christine Saragosse, Pdg de France Médias Monde, a plaidé pour un renforcement de son budget et pour un financement affecté.

Reconduite en janvier pour un 3ème mandat, Marie-Christine Saragosse, Pdg de France Médias Monde (FMM : RFI, France 24, Monte Carlo Doualiya), estime manqr mener uer de moyens pour mener à bien les projets qu’elle a défendus pour cette reconduction. Pour renforcer la vocation mondiale de FMM, il n’est plus possible “de parler de haut et de loin”, a-t-elle justifié, il faut au contraire se rapprocher encore de ses publics en multipliant les déclinaisons linguistiques et les rédactions délocalisées, comme cela existe déjà à Bogotta, Dakar,...

RFI se décline en 16 langues actuellement, France 24 en 4, quand BBC World en parle 40 et la Deutsche Welle, 30. Marie-Christine Saragosse souhaite développer de nouvelles langues africaines, notamment l’Ingala en RDC, rêve de relancer RFI sous format numé-

rique en turc (fermée en 2009) depuis Bucarest où elle souhaite pérenniser une rédaction délocalisée qui accueille déjà des journalistes en exil russes et ukrainiens, en ouvrir une autre à Beyrouth, se décliner en khmer au Cambodge...

Avec 254,2 M€ de dotation publique pour 2023, à laquelle s’ajoutent plus de 15 M€ de ressources propres (publicité numérique, recettes de distribution, vente de droits…), MarieChristine Saragosse rappelle que ses moyens sont très inférieurs à ceux de BBC World (390 M€), Deutsche Welle (396 M€) ou encore des médias russes RT et Sputnik (430 M€).

Elle souhaite bénéficier d’un soutien de l’Etat supplémentaire pour une partie de ces actions qui relèvent, selon elle, de l’aide publique au développement, et réclame une enveloppe de 22 M€, inscrite au budget de l’aide au développement mais jamais versée à FMM.

Médias de service public financés par l’Etat : un risque pour la crédibilité mondiale

Autre préoccupation, le mode de financement de l’audiovisuel public qui sera retenu. Alors que Marie-Christine

Saragosse revendique pour ses médias le statut de “chaînes de service public” et récuse celui de “médias d’Etat” ou de “voix de la France”, un financement entièrement par le budget de l’Etat, plutôt que par une ressource affectée, pourrait les faire entrer dans la 2e catégorie. C’est en tout cas ce qu’a indiqué à FMM en juin 2022, une note de l’autorité des médias du Land de Berlin en Allemagne. En cas de budgétisation des ressources de l’audiovisuel public et donc de FMM, RFI pourrait perdre sa fréquence FM, dont l'attribution expire fin juin. Marie-Christine Saragosse a affirmé devant l’AJM que RFI participera à l’appel à candidatures dans les prochains mois, mais le financement par le budget de l’Etat, qui semble tenir la corde pour remplacer la redevance, peut la pénaliser.

Au contraire, une recette affectée, comme en 2022 et 2023, avec une dotation correspondant à un fraction de la TVA, est un “indice d’indépendance” a-t-elle noté. Ainsi sur YouTube, la chaîne russe Russia Today est qualifiée de “média d’Etat” quand France 24 est “une chaîne du service public français”.

C'est un “enjeu de crédibilité mondiale” pour la patronne de FMM, au moment où plus que jamais, “nous, comme

BBC, Deutsche Welle… devons être des médias de résistance et résilience démocratique” . “Le modèle démocratique occidental est remis en cause de Moscou, au Capitole, en passant par Bamako, Ouagadougou…” et “les médias démocratiques sont des cibles”. Alors que RFI est coupée en FM en Russie, au Mali, au Burkina Faso, tout comme France 24 au Mali, Marie-Christine Saragosse estime que ce n’est pas seulement la France qui est visée mais le modèle démocratique qui est attaqué. Cela n’empêche pas RFI d’avoir deux fois plus d’audience sur l’Afrique francophone, que la BBC en Afrique anglophone.

Isabelle Repiton

Marie-Christine Saragosse, Pdg de France Médias Monde

“Close” et “Rien à foutre” en tête des nominations pour les Magritte

HL’Académie André Delvaux a dévoilé vendredi 10 février les nominations dans les 22 catégories des prochains Magritte du Cinéma, dont la cérémonie sera présentée par le comédien et réalisateur Patrick Ridremont et retransmise par la RTBF.

Récompensé la semaine dernière par six Ensors, à l’issue du premier tour de vote des 700 membres de l’Académie, Close de Lukas Dhont fait figure de favoris avec 10 nominations. Il est suivi par Rien à foutre , premier long métrage d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, avec 9 nominations, Nobody Has to Know (L’ombre d’un mensonge) de Bouli Lanners (7 nominations), Animals de Nabil Ben Yadir (6 nominations) et Tori et Lokita de Jean-Pierre et Luc Dardenne, 5 nominations à égalité avec le premier long métrage de Christophe Hermans La Ruche.

Lauréat du Grand Prix au Festival de Cannes et toujours en lice pour l’Oscar du Meilleur film étranger, Close du jeune cinéaste flamand Lukas Dhont totalise dix nominations ; il peut prétendre aux trophées du Meilleur film flamand, du Meilleur scénario, du Meilleur second rôle féminin (Emilie Dequenne) et masculin (Igor Van Dessel), ainsi que du Meilleur espoir masculin (Gustav De Waele et Eden Dambrine). Dans les postes techniques, sont également nommés Frank van den Eeden (image), Eve Martin (décors), Manu Verschueren (costumes) et Alain Dessauvage (montage). Quoique revendiquant expressément l’étiquette belge, Lukas Dhont voit cependant son film techniquement écarté des catégories Meilleur film et Meilleure réalisation, réservées aux productions majoritaires francophones, souligne l’Académie.

Paradoxe à la belge

A l'inverse, les cinéastes français Emmanuel Marre et Julie Lecoustre y concourent bien avec Rien à foutre qui totalise neuf nominations. Le film est produit majoritairement en Belgique par Benoît Roland (Wrong Men), en partenariat avec François-Pierre Clavel (Kidam) pour la France. Sélectionné à la Semaine de la Critique de Cannes 2021, et sorti l’année dernière en Belgique, il est également sur les rangs pour les Magritte du Meilleur premier film, Meilleur scénario, Meilleurs décors (Anna Falguères), Meilleurs costumes (Prunelle Rulens), Meilleure image (Olivier Boonjing) et

Meilleur montage (Nicolas Rumpl). La jeune comédienne belge Mara Taquin figure, quant à elle, dans la course pour le Magritte de la Meilleure actrice dans un second rôle.

Avec son film écossais, tourné en anglais, Nobody Has to Know (L’ombre d’un mensonge), Bouli Lanners concourt à nouveau dans les catégories Meilleur film et Meilleure réalisation, toutes deux remportées par le cinéaste en 2013 et 2017, respectivement avec les Géants et les Premiers les derniers. Le film est également en lice pour le scénario, le montage, le son, les décors et les costumes.

Tout aussi habitués de la Cérémonie, les frères Dardenne obtiennent une quatrième nomination dans les catégories Meilleur film et Meilleure réalisation pour Tori et Lokita ; leurs jeunes acteurs Joely Mbundu et Pablo Schils sont retenus dans les catégories Meilleur espoir féminin et masculin, Tijmen Govaerts visant le titre de Meilleur acteur dans un second rôle.

Dans la catégorie des Premiers films, Christophe Hermans récolte pas moins de cinq nominations pour la Ruche, son premier long métrage de fiction également prétendant au titre de Meilleur film ; il côtoie, outre Rien à foutre de Julie Lecoustre & Emmanuel Marre, Aya , le très beau film mi-fiction, mi-documentaire de Simon Coulibaly Gillard, ainsi que le long métrage d’animation Yuku et la fleur de l’Himalaya

d’Arnaud Demuynck, Rémi Durin et Paul Jadoul ; une première dans cette catégorie.

Acteurs et actrices

On retrouve Bouli Lanners, prétendant au titre de Meilleur acteur pour son rôle dans la Nuit du 12 de Dominik Moll, retenu parmi les meilleures coproductions. Lanners retrouve face à lui Benoît Poelvoorde pour Inexorable de Fabrice du Welz, Jérémie Renier pour L’Ennemi de Stephan Streker, Soufiane Chilah, pour Animals de Nabil Ben Yadir et Aboubakr Bensaihi pour Rebel de Adil El Arbi et Bilall Fallah. Chez les actrices, s'affrontent Virginie Efira pour son interprétation dans Revoir Paris d’Alice Winocour, Lubna Azabal dans Rebel d’Adil El Arbi et Bilall Fallh, Babetida Sadjo pour sa performance dans Juwaa de Nganji Mutiri, et Lucie Debay, qui concourt cette année avec Lucie perd son cheval de Claude Schmitz.

La Française

Agnès Jaoui, comédienne, mais aussi scénariste, réalisatrice et musicienne, recevra quant à elle un Magritte d’honneur.

Dans la catégorie des films flamands, on ne s’étonnera pas de retrouver, aux côtés de l'incontournable Close , les Huit Montagnes de Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch qui a lui aussi brillé l'an dernier à Cannes où il a remporté le Prix du Jury. Ils affrontent Rebel de Adil El Arbi et Bilall Fallah ainsi que

NowHere de Peter Monsaert. Du côté des coproductions étrangères, les votants de l’Académie ont promu A l’ombre des filles d’Etienne Comar et La nuit du 12 de Dominik Moll, coproduits en Belgique par Versus, Clara sola de Nathalie Alvarez Mesen (Need Productions), Madeleine Collins de Antoine Barraud (Frakas) et le long métrage d’animation de Ari Folman Où est Ann Frank! (Magellan Films).

Parmi les documentaires remarqués l’an dernier et retenu par les votants pointons notamment Dreaming Walls d’Amélie Van Elmbt et Maya Duverdier, consacré au habitant du mythique Chelsea Hotel à New York, le poignant I am Chance de MarcHenri Wajnberg qui suit un groupe de jeunes filles des rues de Kinshasa, ainsi que L’Empire du silence de Thierry Michel qui présidait la cérémonie l’an dernier. Un réquisitoire implacable contre l'indifférence de la communauté international face au martyr des populations congolaises.

Le second tour de vote démarre cette semaine et se prolonge jusqu’au 1er mars à minuit. Les lauréats seront proclamés lors de la cérémonie des Magritte qui se déroulera le 4 mars au Théâtre National Wallonie-Bruxelles, un nouveau lieu qui pourra accueillir un public limité à 750 spectateurs. Constituant le point d’orgue de la Semaine du Cinéma orchestrée préalablement par la RTBF, elle sera retransmise en direct, selon des formats différents, sur La Trois, la plateforme Auvio et en radio (La Première). Thierry Leclercq

"Rien à foutre" d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre récolte 9 nominations L'affiche de la 12ème cérémonie, conçue par l'illustrateur Laurent Durieux

Yuku et la fleur de l’Himalaya est le premier long métrage d’animation à être nommé dans la catégorie des Premiers films.

Le festival Anima renoue avec la fête et l'optimisme

HSélectionnés parmi 1700 propositions, pas moins de 182 films, toutes catégories confondues, sont proposés au public d'Anima, le festival international du film d'animation de Bruxelles. Cette vitrine du meilleur de l'animation de l'année s'ouvre du 17 au 26 février et marque un retour à l'ambiance conviviale des années pré-covid.

Vingt-deux longs métrages figurent au programme, dont 15 en avant-première. Le festival s'ouvre par la projection de Nayola , sublime premier long métrage du Portugais José Miguel Ribeiro qui présentera son film avec les équipes belges de la coproduction (studio SOIL). Autre coproduction belge, gérée par Vivi Film (Les Triplettes de Belleville), le long métrage Titina de la réalisatrice norvégienne Kajsa Naess clôturera en beauté la manifestation, après la cérémonie de remise des prix.

La compétition de longs métrages ados/adultes réunira des pépites très attendues comme Interdit aux chiens et aux Italiens d'Alain Ughetto, Saules aveugles, femme endormie de Pierre Földes, My Love affair with marriage de Signe Baumane et The House of the Lost on the Cape de Shinya Kawatsura. Onze longs métrages sont aussi annoncés dans la sélection jeune public, avec en compétition Un amour de cochon, coproduction belgo-hollandaise signée Mascha Halberstad, Les démons d'argile de Nuno Beato, Le lion et les trois brigands de Rasmus Sivertsen, Extra: Allan, Britney et le vaisseau spatial. “Il est très important pour nous de donner une place à de vrais films de festivals qui ne bénéficieront peut-être pas d'une sortie en salles, mais osent expérimenter et raconter des histoires fortes”, insistent Dominique Seutin et Karin Vandenrydt, co-directrices du festival.

Diversité du court métrage

La moisson de courts métrages d'animation est à nouveau impressionnante, comprenant plusieurs programmes répartis entre compétitions internationale et nationale et thématiques (féminisme, documentaire animé,...) hors compétition. “C'est un format qui nous tient à coeur car on y trouve des histoires singulières et intelligentes, souvent très humanistes” , souligne Dominique Seutin. Comme à l'accoutumée, l'incontournable Nuit animée comblera les appétits des amateurs de courts métrages singuliers et déjantés, tandis que le programme

Queer Stories compilera les films sur le thème LGBTQIA+.

Des séances sont aussi ouvertes pour permettre de découvrir six films narratifs en réalité virtuelle. Parmi ceux-ci, pointons deux productions belges : Marco & Polo Go Round (14’) de Benjamin Steiger-Levine dans laquelle un jeune couple est mis au défi de la gravité, et The West Flemish Pub Expérience (6’) de Joren Vandenbroucke qui nous immerge dans un café de la campagne flamande.

Le festival a également voulu saluer “un extraordinaire moment créatif pour l'animation en Espagne”, en réunissant quelques uns des meilleurs films récents sous le générique

“Buenos Dias Animacion” ; deux programmes de courts métrages ont été composés à cette fin par Carolina Lopez, directrice artistique du festival du film d'animation de Catalogne (Animac Lleida).

Les rencontres professionnelles Futuranima accueilleront notamment des master class de la réalisatrice britannique Joanna Quinn, ainsi que de Jim Capoblanco, ancien scénariste chez Disney et Pixar (Ratatouille).

On y explorera aussi les coulisses de la série Arcane avec l'équipe du studio Fortiche, du Petit Nicolas avec la réalisatrice Amandine Fredon, et du studio Foliascope ( Interdit aux

chiens et aux Italiens ). Les studios d'animation belges présenteront leur travail, tandis que l'auteur Romain Renard exposera son projet de long métrage Melville , adapté de son roman graphique Chroniques de Melville.

Enfin, si Anima a renoncé à sa plateforme en ligne, le festival se prolongera pendant un mois sur Sooner où une quinzaine de courts métrages coups de coeur seront disponibles à la demande, pour les enfants et pour les adultes.

Thierry Leclercq

“Nayola” de José Miguel Ribeiro ouvre le festival.

“Interdit aux chiens et aux Italiens” d'Alain Ughetto, en compétition adultes. L'illustratrice et auteure belge Kitty Crowther signe l'affiche de cette 42ème édition

15/02

Animals EUR

Durée : 91’.

Réal. : Nabil Ben Yadir

Cast. : Gianni Guettaf, Soufiane Chilah, Serkan Sancak, Vincent Overath.

Genre : drame.

Nat. : Belgique.

Dist. : JHR Films.

Ant-Man et la guêpe : Quantumania US

Durée : 125’.

Réal. : Peyton Reed.

Cast. : Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas.

Genre : action.

Nat. : USA.

Dist. : Walt Disney Studios.

Bertrand Tavernier :

L’intégrale ou presque REP FR

Réal. : Bertrand Tavernier.

Nat. : France.

Dist. : Tamasa Distribution.

n Que la fête commence

Durée : 120’.

Genre : comédie historique.

Cast. : Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle.

n La Vie et rien d'autre

Durée : 135’.

Genre : drame historique.

Cast. : Philippe Noiret, Sabine Azéma, Maurice Barrier.

n Un dimanche à la campagne

Durée : 94’.

Genre : comédie dramatique.

Cast. : Geneviève Mnich, Sabine Azéma, Louis Ducreux.

n L'Appât

Durée : 115’.

Genre : policier.

Cast. : Marie Gillain, Olivier Sitruk, Bruno Putzulu.

n Le Juge et l'Assassin

Durée : 125’.

Genre : drame historique.

Cast. : Philippe Noiret, Michel Galabru, Jean-Claude Brialy.

n Dans la brume électrique

Durée : 117’.

Genre : policier.

Cast. : Tommy Lee Jones, John Goodman, Peter Sarsgaard.

Nat. : France, USA.

n Ça commence aujourd'hui

Durée : 117’.

Genre : drame.

Cast. : Philippe Torreton, Maria Pitarresi, Nadia Kaci.

n La Princesse de Montpensier

Durée : 139’.

Genre : drame historique.

Cast. : Mélanie Thierry, Lambert Wilson, Grégoire LeprinceRinguet.

n Coup de Torchon

Durée : 128’. comédie dramatique.

Cast. : Philippe Noiret, Isabelle Huppert, Jean-Pierre Marielle.

n La Fille de d'Artagnan

Durée : 120’. historique.

Cast. : Sophie Marceau, Philippe Noiret, Sami Frey.

n L'Horloger de Saint-Paul

Durée : 105’.

Cast. : Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jacques Denis.

Genre : drame.

Big GunsLes Grands fusils REP EUR

Durée : 90’.

Réal. : Duccio Tessari.

Cast. : Alain Delon, Richard Conte, Carla Gravina.

Genre : thriller.

Nat. : Italie, France.

Dist. : Les Films du Camelia. Domingo et la brume NAT

Durée : 92’.

Réal. : Ariel Escalante Meza.

Cast. : Carlos Ureña, Sylvia Sossa, Esteban Brenes Serrano.

Genre : drame.

Nat. : Costa Rica, Qatar.

Dist. : Epicentre Films.

Jeanne Moreau

cinéaste REP EUR

Réal. : Jeanne Moreau.

Dist. : Carlotta Films.

n Lumière

Durée : 102’.

Cast. : Lucia Bosè, Francine Racette, Caroline Cartier.

Genre : drame romantique.

Nat. : France, Italie.

n L'Adolescente

Durée : 94’.

Cast. : Simone Signoret, Francis Huster, Edith Clever

Genre : drame.

Nat. : France, Allemagne de l'Ouest.

n Lillian Gish

Durée : 59’.

Cast. : Lillian Gish, Jeanne Moreau.

Genre : documentaire

Nat. : France.

Juste Ciel ! FR

Réal. : Laurent Tirard

Cast. : Camille Chamoux, Guilaine Londez, Valérie Bonneton, Claire Nadeau, Louise Malek.

Genre : comédie.

Nat. : France.

Dist. : Le Pacte.

L’astronaute FR

Durée : 110’.

Réal. : Nicolas Giraud

Cast. : Nicolas Giraud, Mathieu Kassovitz, Hélène Vincent.

Genre : aventure.

Nat. : France.

Dist. : Orange Studio

Distribution, Diaphana

Distribution.

L’imagination est une folle aventure ANIM EUR

Durée : 36’.

Réal. : Judit Orosz, André da Loba, Vera Myakisheva, Kateřina Karhánková, Marlies Van Der Wel, Javier Navarro, Katy Wang.

Genre : animation.

Nat. : Royaume-Uni, France, Pays-Bas, République Tchèque, Russie, Portugal, Hongrie.

Dist. : Cinéma Public Val-deMarne (Ciné Junior).

La Femme de Tchaïkovski EUR

Durée : 143’.

Réal. : Kirill Serebrennikov.

Cast. : Odin Lund Biron, Alyona Mikhailova, Ekaterina Ermishina.

Genre : drame.

Nat. : Russie, France, Suisse.

Dist. : Bac Films.

La Romancière, le film et le heureux hasard NAT

Durée : 93’.

Réal. : Hong Sang-Soo.

Cast. : Hye-yeong Lee, Kim Min-Hee, Young-hwa Seo.

Genre : comédie dramatique.

Nat. : Corée du Sud.

Dist. : Arizona Films Distribution.

Le Grand cirque FR

Durée : 85’.

Réal. : Booder, Gaelle Falzerana.

Cast. : Booder, Gerard Giroudon, Sarah Jague.

Genre : comédie

Nat. : France.

Dist. : Apollo Films.

Le Marchand de sable FR

Durée : 106’.

Réal. : Steve Achiepo.

Cast. : Moussa Mansaly, Aïssa Maïga, Ophélie Bau.

Genre : drame.

Nat. : France.

Dist. : The Jokers / Les Bookmakers.

Le Nid du Tigre NAT

Durée : 94’.

Réal. : Brando Quilici.

Cast. : Sunny Pawar, Claudia Gerini, Yoon C Joyce.

Genre : aventure.

Nat. : Italie, Inde.

Dist. : Alba Films.

Marlowe EUR

Durée : 110’.

Réal. : Neil Jordan.

Cast. : Liam Neeson, Diane Kruger, Jessica Lange.

Genre : policier.

Nat. : Irlande, Espagne, France.

Dist. : Metropolitan FilmExport.

Osez l’inconnu ! ANIM EUR

Durée : 35’.

Réal. : Maša Avramović, Nina Bisiarina, Julia Ocker, Natalia Chernysheva, Nicolas Bianco-Levrin et Julie Rembauville, Marjolaine

Perreten, Yulia Aronova.

Genre : animation.

Nat. : France, Suisse, Allemagne, Russie.

Dist. : Cinéma Public Val-deMarne (Ciné Junior).

Projet Wolf Hunting NAT

Durée : 121’.

Réal. : Hong-seon Kim.

Cast. : In-Guk Seo, Jang Dong-yoon, Gwi-hwa Choi.

Genre : épouvante-horreur.

Nat. : Corée du Sud.

Dist. : ESC Films.

Sois belle et tais-toi REP DOC FR

Durée : 112’.

Réal. : Delphine Seyrig.

Cast. : Jane Fonda, Louise Fletcher, Jenny Agutter.

Genre : documentaire.

Nat. : France.

Dist. : Splendor Films.

Un Homme Heureux FR

Durée : 89’.

Réal. : Tristan Séguéla.

Cast. : Catherine Frot, Fabrice Luchini, Philippe Katerine.

Genre : comédie.

Nat. : France.

Dist. : Gaumont.

Un portrait d’Armande Altaï DOC FR

Durée : 51’.

Réal. : Anna Medveczky.

Cast. : Armande Altaï, Jean-Claude Dreyfus, Guy Cuevas

Genre : documentaire.

Nat. : France.

Dist. : Cinéma Saint-André des Arts. 22/02

A la belle étoile FR

Réal. : Sébastien Tulard.

Cast. : Riadh, Loubna Abidar, Pascal Légitimus.

Genre : comédie.

Nat. : France.

Dist. : Bac Films.

Apache EUR

Réal. : Romain Quirot

Cast. : Alice Isaaz, Niels

Schneider, Artus.

Genre : aventure.

Nat. : Belgique, France.

Dist. : Tandem.

Arrête avec tes mensonges FR

Durée : 105’.

Réal. : Olivier Peyon.

Cast. : Guillaume De Tonquedec, Victor Belmondo, Guilaine Londez.

Genre : drame.

Nat. : France.

Dist. : KMBO.

Chevalier Noir NAT

Durée : 101’.

Réal. : Emad AleebrahimDehkordi.

Genre : drame

Nat. : Iran.

Dist. : Jour2Fête.

Holodomor, la grande famine ukrainienne EUR

Durée : 103’.

Réal. : George Mendeluk.

Cast. : Max Irons, Samantha Barks, Terence Stamp.

Genre : historique.

Nat. : Canada, Grande-Bretagne.

Dist. : Films sans Frontières.

Jet Lag DOC EUR

Durée : 111’.

Réal. : Xinyuan Zheng Lu.

Cast. : Lu Coco, Lin Wenqing.

Genre : documentaire.

Nat. : Suisse, Autriche.

Dist. : Norte Distribution.

L'Homme le plus heureux du monde EUR

Durée : 95’.

Réal. : Teona Strugar Mitevska.

Cast. : Ksenija Marinković, Jelena Kordić Kuret, Izudin Bajrovic.

Genre : drame romantique.

Nat. : Macédoine, Belgique, Slovénie, Danemark, Croatie, Bosnie-Herzégovine.

Dist. : Pyramide Distribution.

Laena (La Malédiction) FR

Réal. : Abel Danan.

Cast. : Lina El Arabi.

Genre : Horreur.

Nat. : France.

Dist. : Star Invest Films.

Last Dance DOC FR

Durée : 105’.

Réal. : Coline Abert.

Cast. : Vinsantos DeFonte.

Genre : documentaire.

Nat. : France.

Dist. : Condor Distribution.

Les Choses simples FR

Réal. : Eric Besnard.

Cast. : Lambert Wilson, Grégory Gadebois, Marie Gillain.

Genre : comédie.

Nat. : France.

Dist. : SND.

Les Gardiennes de la Planète DOC FR

Réal. : Jean-Albert Lievre.

Cast. : Jean Dujardin.

Genre : documentaire.

Nat. : France.

Dist. : Pan Distribution.

Missing US

Durée : 111’.

Réal. : Will Merrick, Nicholas D Johnson.

Cast. : Storm Reid, Joaquim de Almeida, Ken Leung.

Genre : thriller

Nat. : USA.

Dist. : Sony Pictures.

Petites FR

Réal. : Julie Lerat-Gersant.

Cast. : Romane Bohringer, Victoire Du Bois, Pili Groyne.

Genre : drame.

Nat. : France.

Dist. : Haut et Court.

Pulse EUR

Durée : 103’.

Réal. : Aino Suni.

Cast. : Elsi Sloan, Carmen Kassovitz, Lucille Guillaume.

Genre : thriller.

Nat. : France, Allemagne, Finlande.

Dist. : Wayna Pitch.

Slava Ukraini DOC FR

Réal. : Bernard-Henri Lévy.

Genre : documentaire.

Nat. : France.

Dist. : ARP Sélection.

The Fabelmans US

Durée : 151’.

Réal. : Steven Spielberg.

Cast. : Gabriel Labelle, Michelle Williams, Seth Rogen.

Genre : drame.

Nat. : USA.

Dist. : Universal Pictures.

01/03

Creed III US

Réal. : Michael B Jordan.

Cast. : Michael B Jordan, Tessa Thompson, Jonathan Majors.

Genre : drame.

Nat. : USA.

Dist. : Warner Bros.

El Agua EUR

Durée : 104’.

Réal. : Elena Lopez Riera.

Cast. : Nieve De Medina, Barbara Lennie, Luna Pamies.

Genre : drame.

Nat. : Espagne, Suisse, France.

Dist. : Les Films du Losange.

Empire Of Light US

Durée : 119’.

Réal. : Sam Mendes

Cast. : Colin Firth, Olivia Colman.

Genre : drame romantique.

Nat. : Grande-Bretagne, USA.

Dist. : Walt Disney Studios.

Les films du 15/02/2023 au 22/03/2023

Goutte d’Or FR

Durée : 98’.

Réal. : Clément Cogitore

Cast. : Karim Leklou, Malik Zidi, Yiling Yang.

Genre : thriller.

Nat. : France.

Dist. : Diaphana.

La Syndicaliste FR

Durée : 122’.

Réal. : Jean-Paul Salomé.

Cast. : Isabelle Huppert, Yvan Attal, Grégory Gadebois, Marina Foïs.

Genre : thriller.

Nat. : France.

Dist. : Le Pacte.

Le Barrage NAT

Durée : 84’.

Réal. : Ali Cherri

Cast. : Maher El Khair.

Genre : drame

Nat. : France, Serbie, Allemagne, Soudan.

Dist. : Dulac Distribution.

Les Petites Victoires FR

Réal. : Mélanie Auffret.

Cast. : Julia Piaton, Michel Blanc, Lionel Abelanski.

Genre : comédie.

Nat. : France.

Dist. : Zinc Film.

N'oublie pas les fleurs NAT

Durée : 104’.

Genre : drame.

Réal. : Genki Kawamura.

Cast. : Masaki Suda, Mieko Harada, Masami Nagasawa.

Nat. : Japon.

Dist. : Eurozoom.

Si tu es un Homme NAT

Réal. : Simon Panay.

Genre : documentaire.

Nat. : France, Burkina Faso.

Dist. : JHR Films.

The Son US

Durée : 123’.

Réal. : Florian Zeller

Cast. : Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby.

Genre : drame.

Nat. : USA, France, Grande-Bretagne.

Dist. : Orange Studio Distribution / UGC Distribution.

Tove EUR

Durée : 103’.

Réal. : Zaida Bergroth.

Cast. : Alma Pöysti, Krista Kosonen, Shanti Roney.

Genre : biopic.

Nat. : Finlande, Suède.

Dist. : Outplay Films.

08/03

Ailleurs si j'y suis EUR

Durée : 103’.

Réal. : François Pirot.

Cast. : Jérémie Renier, Suzanne Clément, Samir Guesmi.

Genre : comédie.

Nat. : Belgique, Luxembourg, Suisse, France.

Dist. : UFO Distribution.

Christophe…

définitivement DOC FR

Réal. : Dominique GonzalezFoerster, Ange Leccia.

Genre : documentaire musical.

Nat. : France.

Dist. : New Story.

Comme une actrice FR

Réal. : Sébastien Bailly.

Cast. : Julie Gayet, Benjamin Biolay, Agathe Bonitzer.

Genre : comédie dramatique.

Nat. : France.

Dist. : Epicentre Films.

Cría Cuervos REP EUR

Durée : 112’.

Réal. : Carlos Saura.

Cast. : Geraldine Chaplin, Ana Torrent, Conchita Perez.

Genre : drame

Nat. : Espagne.

Dist. : Tamasa Distribution. En plein feu FR

Réal. : Quentin Reynaud.

Cast. : Alex Lutz, André Dussollier, Sophie Parel.

Genre : drame.

Nat. : France.

Dist. : Apollo Films. En toute libertéune radio pour la paix DOC FR

Durée : 90’.

Réal. : Xavier de Lauzanne.

Cast. : Sophia Aram, Sylvain Tesson.

Genre : documentaire.

Nat. : France.

Dist. : L'Atelier Distribution.

Mary Cassatt : peindre la femme

moderne DOC EUR

Durée : 93’.

Réal. : Ali Ray.

Genre : documentaire.

Nat. : Grande-Bretagne.

Dist. : Seventh Art Productions.

Mon Crime FR

Durée : 102’.

Réal. : François Ozon

Cast. : Nadia Tereszkiewicz, Fabrice Luchini, Isabelle Huppert.

Genre : comédie.

Nat. : France.

Dist. : Gaumont.

Music EUR

Durée : 108’.

Réal. : Angela Schanelec.

Cast. : Aliocha Schneider, Agathe Bonitzer, Argyris Xafis.

Genre : drame.

Nat. : Allemagne, France, Serbie, Grèce.

Dist. : Shellac.

Nayola ANIM EUR

Durée : 83’.

Réal. : José Miguel Ribeiro.

Cast. : Ciomara Morais, Angelo Torres.

Genre : animation.

Nat. : Portugal, Belgique, PaysBas, France.

Dist. : Urban Distribution.

Paysans du Ciel à la Terre DOC FR

Genre : documentaire.

Réal. : Hervé Payen.

Nat. : France.

Dist. : À Vif Cinémas.

Rétrospective

Binka Jeliaskova REP EUR

Réal. : Binka Zhelyazkova

Nat. : Bulgarie.

Dist. : Malavida FIlms.

n La Vie s'écoule silencieusement...

Durée : 105’.

Genre : drame

Réal. : Hristo Ganev, Binka Zhelyazkova.

Cast. : Bogomil Simeonov, Georgi Georgiev-Getz, Emilia Radeva.

n Le Ballon attaché

Durée : 98’.

Genre : comédie dramatique.

Cast. : Georgi Kaloyanchev, Grigor Vachkov, Ivan Bratanov. n La Piscine

Durée : 148’.

Genre : drame

Cast. : Kosta Tsonev, Yanina Kasheva, Kliment Denchev n Nous étions jeunes

Durée : 110’.

Genre : drame.

Dimitar Buynozovv, Rumyana Karabelova, Lyudmila Cast. : Cheshmedzhieva.

Retrospective

Michael Roemer : American Trilogy REP US

Réal. : Michael Roemer.

Nat. : USA.

Dist. : Les Films du Camelia.

n Vengeance Is Mine

Durée : 118’.

Genre : drame.

Cast. : Brooke Adams, Trish Van Devere, Jon DeVries.

n Nothing But a Man

Durée : 90’.

Genre : drame romantique.

Cast. : Ivan Dixon, Abbey Lincoln, Julius Harris.

n Harry Plotnick seul contre tous

Durée : 81’.

Genre : comédie.

Cast. : Martin Priest, Ben Lang.

Les films du 15/02/2023 au 22/03/2023

Scream VI US

Réal. : Matt Bettinelli-Olpin, Tyler Gillett.

Cast. : Melissa Barrera, Jasmin Savoy Brown, Jack Champion.

Genre : épouvante-horreur.

Nat. : USA.

Dist. : Paramount Pictures.

Seule : les dossiers

Silvercloud EUR

Durée : 90’.

Réal. : Jérôme Dassier.

Cast. : Asia Argento, Jeanne

Balibar.

Genre : thriller.

Nat. : France, Suisse.

Dist. : Alba Films.

Tengo sueños

eléctricos NAT

Réal. : Valentina Maurel.

Cast. : Daniela Marin Navarro, Reinaldo Amien Gutierrez, Vivian

Rodriguez.

Genre : drame.

Nat. : Belgique, Costa Rica, France.

Dist. : Geko Films.

The Host REP NAT

Durée : 120’.

Réal. : Bong Joon Ho.

Cast. : Song Kang-Ho, Hie-bong

Byeon, Park Hae-il.

Genre : fantastique.

Nat. : Corée du Sud.

Dist. : The Jokers / Les Bookmakers.

The Whale US

Durée : 117’.

Réal. : Darren Aronofsky.

Cast. : Brendan Fraser, Sadie

Sink.

Genre : drame.

Nat. : USA.

Dist. : ARP Selection.

Toi non plus tu n'as rien vu FR

Réal. : Beatrice Pollet.

Cast. : Maud Wyler, Géraldine

Nakache, Grégoire Colin.

Genre : drame.

Nat. : France.

Dist. : Jour2Fête.

Women Talking US

Durée : 105’.

Réal. : Sarah Polley.

Cast. : Rooney Mara, Claire Foy, Jessie Buckley.

Genre : drame.

Nat. : USA.

Dist. : Universal Pictures. 15/03

65 - la Terre d'avant US

Réal. : Scott Beck, Bryan Woods.

Cast. : Adam Driver, Ariana Greenblatt, Chloe Coleman.

Genre : action.

Nat. : USA.

Dist. : Sony Pictures Releasing France.

À Pas Aveugles DOC

Durée : 109’.

Réal. : Christophe Cognet.

Genre : documentaire.

Nat. : France, Allemagne.

Dist. : Survivance.

EUR

Adiós entusiasmo NAT

Durée : 79’.

Réal. : Vladimir Durán.

Cast. : Lucas Besasso, Rosario Blefari, Camilo Castiglione.

Genre : drame.

Nat. : Argentine, Colombie.

Dist. : Bodega Films.

Bienveillance

paysanne DOC FR

Durée : 95’.

Réal. : Oliver Dickinson.

Genre : documentaire.

Nat. : France.

Dist. : Les Films de l'Anse.

Crazy Bear US

Réal. : Elizabeth Banks.

Cast. : Keri Russell, Margo Martindale, O'Shea Jackson Jr, Christian Convery.

Genre : thriller.

Nat. : USA.

Dist. : Universal Pictures International France.

Emily EUR

Durée : 140’.

Réal. : Frances O'Connor.

Cast. : Emma Mackey, Alexandra Dowling, Fionn Whitehead.

Genre : biopic.

Nat. : Grande-Bretagne.

Dist. : Wild Bunch Distribution.

Houria NAT

Durée : 98’.

Réal. : Mounia Meddour.

Cast. : Lyna Khoudri, Amira Hilda Douaouda, Rachida Brakni.

Genre : drame.

Nat. : France, Belgique, Algérie.

Dist. : Le Pacte.

Italia, le feu, la cendre DOC EUR

Durée : 94’.

Réal. : Céline Gailleurd, Olivier Bohler.

Cast. : Isabella Rossellini.

Genre : documentaire.

Nat. : Italie, France.

Dist. : Carlotta Films.

L'Impitoyable

Lune de miel ! REP ANIM US

Durée : 73’.

Réal. : Bill Plympton.

Cast. : Charis Michaelson, Tom Larson, Richard Spore. Genre : animation.

Nat. : Italie, USA.

Dist. : Ed Distribution.

La Chambre des merveilles FR

Réal. : Lisa Azuelos.

Cast. : Alexandra Lamy, Muriel Robin, Hugo Questel.

Genre : drame.

Nat. : France.

Dist. : SND.

Le Lion et les trois brigands ANIM EUR

Durée : 80’.

Réal. : Rasmus A Sivertsen.

Genre : animation.

Nat. : Norvège.

Dist. : Little KMBO.

Les Mutants de l'espace REP ANIM US

Durée : 83’.

Réal. : Bill Plympton.

Cast. : Dan McComas, Francine Lobis, George Casden.

Genre : animation.

Nat. : USA.

Dist. : Ed Distribution.

Lointaine Andromède FR

Durée : 62’.

Réal. : Damien Faure.

Cast. : Louise Faure, Damien Faure, Jacques Faure.

Genre : drame.

Nat. : France.

Dist. : Cinéma Saint-André des Arts.

Sage Homme FR

Réal. : Jennifer Devoldere

Cast. : Karin Viard, Melvin Boomer.

Genre : comédie dramatique.

Nat. : France.

Dist. : Warner Bros France.

Toute la beauté et le sang versé DOC US

Durée : 117’.

Réal. : Laura Poitras.

Genre : documentaire.

Nat. : USA.

Dist. : Pyramide Distribution.

Un Varón NAT

Durée : 82’.

Réal. : Fabián Hernández.

Cast. : Felipe Ramirez.

Genre : drame.

Nat. : Colombie, France, PaysBas, Allemagne.

Dist. : Destiny Films.

22/03

u Atlantic Bar DOC FR

Durée : 77’.

Genre : documentaire.

Réal. : Fanny Molins.

Nat. : France.

Dist. : Les Alchimistes.

u Chili 1976 NAT

Durée : 95’.

Genre : drame.

Réal. : Manuela Martelli.

Cast. : Aline Küppenheim, Nicolás Sepúlveda, Hugo Medina.

Nat. : Chili.

Dist. : Dulac Distribution.

u De Grandes espérances FR

Genre : drame.

Réal. : Sylvain Desclous.

Cast. : Rebecca Marder, Benjamin Lavernhe, Emmanuelle Bercot.

Nat. : France.

Dist. : The Jokers / Les Bookmakers.

u Dalva EUR

Durée : 85’.

Réal. : Emmanuelle Nicot

Cast. : Zelda Samson, Alexis Manenti, Fanta Guirassy.

Genre : drame.

Nat. : France, Belgique.

Dist. : Diaphana.

u Eternal Daughter US

Durée : 96’.

Genre : drame.

Réal. : Joanna Hogg.

Cast. : Tilda Swinton, Joseph Mydell, Carly-Sophia Davies.

Nat. : Grande-Bretagne, USA.

Dist. : Condor Distribution.

u Holy Emy EUR

Durée : 114’.

Genre : drame.

Réal. : Araceli Lemos.

Cast. : Abigael Loma, Hasmine Kilip, Irene Inglesi.

Nat. : Grèce, France, USA.

Dist. : Utopie Films.

u Je m'abandonne à toi FR

Genre : drame.

Réal. : Cheyenne Carron.

Cast. : Johnny Amaro, David Benhamou, Laurent Borel.

Nat. : France.

Dist. : -.

u John Wick 4 US

Réal. : Chad Stahelski.

Cast. : Keanu Reeves, Donnie Yen.

Genre : action.

Nat. : USA.

Dist. : Metropolitan FilmExport.

u L'Eden NAT

Durée : 85’.

Genre : thriller.

Réal. : Andrés Ramirez Pulido.

Cast. : Maicol Andrés Jimenez

Zarabanda, Miguel Viera, Diego Rincon.

Nat. : Colombie, France.

Dist. : Pyramide Distribution.

u Le Bleu du Caftan NAT

Durée : 124’.

Genre : drame romantique.

Réal. : Maryam Touzani.

Cast. : Lubna Azabal, Saleh Bakri, Ayoub Missioui.

Nat. : France, Maroc, Belgique, Danemark.

Dist. : Ad Vitam.

u Neptune Frost NAT

Durée : 105’.

Genre : science fiction

Réal. : Saul Williams, Anisia Uzeyman.

Cast. : Cheryl Isheja, Bertrand Ninteretse “Kaya Free”, Eliane Umuhire.

Nat. : Rwanda, USA.

Dist. : Damned Distribution.

u Saules aveugles, femme

endormie ANIM EUR

Genre : animation.

Réal. : Pierre Foldes.

Nat. : France, Luxembourg, Canada, Pays-Bas.

Dist. : Gebeka Films.

u Sur les chemins noirs FR

Genre : drame.

Réal. : Denis Imbert.

Cast. : Jean Dujardin, Izïa Higelin, Anny Duperey.

Nat. : France.

Dist. : Apollo Films / TF1 Studio.

u Un hiver en été FR

Genre : drame.

Réal. : Laetitia Masson.

Cast. : Benjamin Biolay, Élodie Bouchez, Judith Chemla.

Nat. : France.

Dist. : Jour2Fête.

u Valentina ANIM EUR

Durée : 65’.

Genre : animation.

Réal. : Chelo Loureiro.

Nat. : Espagne.

Dist. : Eurozoom.

u We are coming DOC EUR

Durée : 87’.

Genre : documentaire.

Réal. : Nina Faure.

Nat. : France, Belgique.

Dist. : Les Films des Deux Rives.

Les chiffres du cinéma

Box-office France du 08/02/2023 au 12/02/2023

“Titanic” s’offre un superbe retour en salles

H Alibi.com 2 (Studiocanal) génère 808 232 entrées et offre à la Bande à Fifi son deuxième meilleur démarrage, juste derrière Alibi.com (870 317).

Malgré des débuts très prometteurs, Astérix et Obélix : l’Empire du Milieu (Pathé) enregistre une perte de plus de la moitié de sa fréquentation au terme de son deuxième week-end. Il conserve toutefois une excellente moyenne de 982 entrées par copie et devrait dépasser la barre des 3 millions de spectateurs d’ici quelques jours.

Avatar : la voie de l’eau (Disney) se maintient dans le trio de tête en per-

dant à peine plus d’un tiers de son public après 9 week-end en salles. Le film de James Cameron peut encore atteindre les 14 millions d’entrées.

À l’occasion de sa ressortie pour son 25 ème anniversaire, Titanic (Disney) parvient à se hisser au pied du podium en séduisant 149 351 spectateurs dans 252 salles.

Près d’un mois après sa sortie, Babylon (Paramount) bénéficie d’un excellent bouche à oreille en perdant à peine un tiers de son public. Le film de Damien Chazelle se maintient dans le Top 5 et se rapproche du million et demi

d’entrées.

Parmi les nouveautés, les films familiaux Sacrées Momies (Warner) et Zodi et Téhu, frères du désert (SND) ravissent respectivement 120 297 et 59 529 petits et grands dans 569 et 413 cinémas.

Enfin, avec La Grande Magie (Ad Vitam), Noémie Lvovsky séduit 39 079 cinéphiles dans 184 établissements. Soit un meilleur démarrage que son précédent film, Demain et tous les autres jours (18 402), mais en deçà de ses plus grands succès, Faut que ça danse (99 484) et Camille redouble (191 817).

Nicolas Colle

Box-office Etats-Unis-Canada du 10/02/2023 au 12/02/2023

“Magic Mike” 3 devant

H Magic Mike’s Last Dance (Warner) démarre en tête du box-office nord-américain du week-end, avec 8,2 M$ de recettes. Avatar 2 (20th Century Studios) remonte d’une place, récoltant 6,9M$ et totalisant 646,9 M$ depuis sa sortie. La ressortie de Titanic démarre en 3ème position à 6,4 M$. Au pied du podium, la comédie 80 for Brady (Paramount) engrange 6 M$ et totalise 25 M$ en dix jours. Leader la semaine dernière, Knock at the cabin (Universal) ajoute 5,5 M$ à son total qui se porte à 23,4 M$ en dix jours. N. C.

Les films sur 12 mois

Baromètre art et essai

Semaine du 01/02/2023

Evol.entréesAES-1Evol.entréesMarché.S-1EcartAE/Marché

+28%

Annéeencours CumulAE2023vsA-1CumulMarché2023vsA-1EcartAE/Marché

Evol.entréesAEA-1Evol.entréesAEcat.ABA-1 +48% +39%

des

d’entrées

Le film art&essai

Evol;entréesAES-1: Evolutiondunombred’entréesdessallesAEparrapportàlasemaineprécédente

Evol;entréesMarchéS-1: Evolutiondunombred’entréesdetouteslessallesparrapportàlasemaineprécédente EcartAE/Marché.: Différenceentrel’évolutiondunombredesentréesdessallesAEetdetouteslessallesparrapportàlasemaineprécedente

Indice: PartdemarchédessallesArtetEssai-base100=26,4%(MédianedespartsdemarchésallesAE2014) EvolutionducumuldesentréessallesAEparrapportaucumuldel’annéeprécédente

Evol.entréessem.AEvssem.A-1: Evolutiondunombred’entréesdessallesAEparrapportàlamêmesemainedel’annéeprécédente

Rentrak2023-Reproductioninterdite- 1 8février2023

Rentrak2023-Reproductioninterdite- 1 8février2023 IndicesArtetEssai Semainedu01/02/2023au07/02/2023 Indice 115 Semaineencours

“La grande magie”

Parts de marché par nationalité

FRANCE

23% USA

66% 6% EUROPE AUTRE

Cinéville

Les villes sont classées selon leur part de marché 2021, par ordre décroissant.

Villes

à dimanche

Cumul à dimanche

Nombre de copies

Nb de semaines d’expl.

Entrées à dimanche

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Entrées à dimanche

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Nombre de copies

Nb de semaines d’expl.

Comment lire le tableau ? Le Cinéville permet de comparer les résultats au dimanche soir des 12 principaux films dans 44 villes de province de population et de typologie différentes. Les villes sont classées en fonction de leur fréquentation de l’année précédente. Cette hiérarchie ne correspond pas toujours à la population, ce qui dénote parfois un sous-équipement cinématographique. Ce baromètre donne notamment une indication sur la force des films dans la petite et moyenne exploitation.

Les chiffres du cinéma

Les chiffres de la télévision

Part d’audience

TF1 au dessus des 5 millions à 2 reprises

La Une parvient à rassembler plus de 5 millions de téléspectateurs en prime time à l’occasion du nouvel inédit de « Balthazar » puis de la rediffusion de « Alibi. com ».

H Lundi, TF1 est leader avec la diffusion d’ Astérix aux Jeux Olympiques qui rassemble 4 millions de Gaulois. France 2 suit avec la fiction Piste noire qui convainc 3,6 millions de personnes tandis que M6 séduit 3,4 millions d’amateurs de L’amour est dans le pré. France 3 convainc 1,6 million d’amateurs de comédies dramatiques avec Les Souvenirs tandis qu’Arte rassemble 1,3 million de cinéphiles avec Les sentiers de la perdition.

Mardi, France 3 pointe en tête en rassemblant 4,4 millions d’amateurs de la série Le voyageur. TF1 rassemble 3 millions de fidèles de la série S.W.A.T. pendant que France 2 rassemble 2,3 millions de curieux avec le documentaire Royaumes de glace. M6 pointe à 1,8 million de vues avec Qui peut nous battre.

Mercredi, France 2 se hisse en tête du prime time avec 4,5 millions de téléspectateurs devant L’Abîme. France 3 rassemble 4,2 millions de passionnés de football avec le match de Coupe de France opposant l’Olympique de Marseille au Paris Saint Germain. De son côté, TF1 réunit 2,3 millions d’individus avec The Resident. M6 génère 1,5 million de vues avec le divertisse-

ment Qui veut être mon associé. La série Magellan et Mongeville est regardée par 1,4 million de ses fidèles sur C8. Les Innocentes séduit 1,1 million de cinéphiles sur Arte.

Jeudi, TF1 triomphe avec Balthazar qui rassemble 5,2 millions de téléspectateurs. Loin derrière, on retrouve Les brumes du souvenir qui génère 2,7 millions de vues sur France 3. Le magazine Envoyé Spécial attire 1,7 million de ses fidèles sur France 2. M6 séduit 1,5 million d’amoureux de comédies romantiques avec Bridget Jones Baby. TMC convainc 1,2 million d’amateurs de films catastrophe avec Le Jour d’après.

Vendredi, France 3 est leader avec la fiction Crime dans l’Hérault qui attire 4 millions de téléspectateurs. M6 séduit 2,5 millions de fans des films d’animation Disney avec Vaiana, la légende du bout du monde. TF1 et France 2 sont au coude à coude en rassemblant 2,4 millions de gens avec la diffusion respective des 12 Coups de l’Amour et des Victoires de la musique.

Samedi, La vengeance sans visage rassemble 4,7 millions de téléspectateurs sur France 2. Les fans de Ninja Warrior, le parcours du héros sont 2,2 millions à se réunir devant TF1 tandis que France 3 se hisse à 1,8 million de vues avec Le grand show de l’humour. M6 attire 1,7 million d’individus avec Blanca. France 5 pointe à un million de téléspectateurs avec Échappées Belles.

Dimanche, TF1 triomphe avec Alibi. com qui rassemble 5,2 millions de fans de la Bande à Fifi. France 3 convainc 2,3 millions de curieux avec McDonald & Dodds. France 2 séduit 2,2 millions d’amoureux de chant choral avec le film culte de Christophe Barratier, Les Choristes. M6 convainc 2,2 millions d’amateurs de Zone Interdite. Arte rassemble 1,2 million de passionnés de science-fiction avec Starship Troopers.

Nicolas Colle

La Une signe un des meilleurs scores récents du dimanche soir avec “Alibi.com”.

Les chiffres de la télévision

Tops Médiamétrie du prime time du

2023

La performance de la semaine

1,3million

C’est le nombre de téléspectateurs qui ont regardé «Les sentiers de la perdition» sur Arte le lundi 6 février (5,8% de PdA).

FAMILLES EXTRAORDINAIRES (C. PRODUCTIONS)

12 FÉVRIER 2023

ALIBI.COM (FECHNER FILMS)

3 MCDONALD & DODDS

2 LES CHORISTES (GALATÉE FILMS)

ZONE INTERDITE (C. PRODUCTIONS)

STARSHIP TROOPERS

PEUR SUR LA VILLE

5 LA FABRIQUE DU MENSONGE (BABEL DOC / TOGETHER MÉDIA)

ASTÉRIX ET LA SURPRISE DE CÉSAR

STORY FAITES ENTRER L’ACCUSÉ (17 JUIN MÉDIA)

SECTION DE RECHERCHES (LES AUTEURS ASSOCIÉS)

CHÉRIE 25 LES PETITS MEURTRES D’AGATHA CHRISTIE (ESCAZAL FILMS)

TFX EDGE OF TOMORROW

W9 LA BELLE ET LA BÊTE (ESKWAD)

RMC DÉC ALASKA, LA DERNIÈRE FRONTIÈRE

TF1 SF NEW YORK, SECTION