Constuction&Bâtiment n°3/2021 Full by Espaces contemporains

n°3 / juillet–août 2021

Cons truction & bâti ment

construction & bâtiment

projets et chantiers des professionnels du bâtiment

une édition

CHF 8.–

Je peux compter sur elle L’ économie durable est l’affaire de tous ! Choisissez des entreprises locales pour vos travaux

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Croissance, décroissance et post-croissance Les professionnels de la construction, en Suisse comme partout en Europe, font face à une pénurie de matériaux, principalement le bois. Par ailleurs, une pénurie de puces électroniques pèse sur des secteurs entiers de l’économie, tout autant que celle de certaines matières premières. En parallèle, notre environnement urbain observe des changements profonds. On construit plus « durable ». D’ailleurs, le concept de durabilité revient plusieurs fois dans cette édition. Cette récurrence nous pousse à une petite réflexion. Le « développement durable » est l’axe principal autour duquel s’articulent aujourd’hui les politiques de développement. Le concept né à la fin des années 80 promeut le développement – ou la croissance – dans une perspective à long terme, intégrant les contraintes écologiques et sociales à l'économie. Or les experts réalisent déjà les limites de ce concept. Et pour les écologistes, la question doit s’attaquer au principe même de la « croissance ». La réponse pour certains c’est la « décroissance », un concept qui secoue les fondements de notre civilisation actuelle. Cependant, il demeure une réalité anthropologique : une civilisation est un organisme qui change très lentement. Il s’agit donc de chercher une troisième voie : peut-être la « post-croissance » ? Maroun Zahar, Rédacteur en chef

Construction & bâtiment

édito

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construction & bâtiment 03/21 26

34 12 46

édito

actualités 10 Les news de l’architecture et de la construction INTERVIEW 20 Pour une construction durable et locale

80 Sur les hauts de Lausanne, l’écoquartier de Pra Roman 88 À Meyrin/GE, l’écoquartier des Vergers

projets 98 La rénovation du Centre professionnel du Littoral neuchâtelois REPORTAGES 106 L’Ellipse, un centre commercial 26 Un foyer pour jeunes respectueux de à Gland ses usagers et de son environnement 112 À Chêne-Bourg/GE, la mutation 34 Trois piscines publiques sous d’un quartier la loupe 118 La transformation du Centre Diga à Crissier TECHNIQUES DU BÂTIMENT 48 Techniques et pratiques de la peinture 62 Chapes, évolution et perfectionnement ÉCOQUARTIERS DOSSIER SPÉCIAL 72 Une nouvelle manière de produire la ville de demain

ENTREPRISE 122 Zoom sur des entreprises locales agenda 138 Expos, salons, congrès et formations

Construction & bâtiment sommaire

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construction &bâtiment N°3/2021 Projets et chantiers des professionnels du bâtiment

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Edition N°3 Juillet-août 2021 Deuxième année Editions PRESTIGE SA Route de la Gare 7 CH-1070 Puidoux (VD) T: +41 (0)21 946 37 41 www.espacescontemporains.ch Editeur: Roland Durussel durussel@espacescontemporains.ch Rédacteur en chef: Maroun Zahar mzahar@espacescontemporains.ch Direction artistique, réalisation graphique: Atelier Poisson / Giorgio Pesce, Séverine Dolt Secrétaire de rédaction: Evelyne Malod-Dognin Rédaction: Estelle Daval, Héloïse Gailing, Salomé Houllier Binder, Magaly Mavilia, Iphigeneia Debruyne, Patricia Lunghi. Abonnements et administration: Samantha Ferrara, Sandrine Fattebert T: +41 (0)21 946 37 41 mail@espacescontemporains.ch Annonces Suisse romande, Suisse alémanique, Allemagne et Autriche: Secteurs construction et bâtiment: Serge Bornand M: +41 (0)79 214 24 35 sbornand@espacescontemporains.ch

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Giuseppe Penone, The Listener, vue de l’installation–La Biennale de Venise 2021.

une Biennale engagée Reportée d’une année, la Biennale d’architecture de Venise propose jusqu’au 21 novembre un programme ambitieux et transdisciplinaire. Dans un contexte géopolitique tendu, aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques importants, la thématique de la 17e édition de la Biennale d’architecture de Venise se veut engagée. Avec la question « Comment allons-nous vivre ensemble ? », le curateur Hashim Sarkis ouvre une réflexion globale ambitieuse et lance un appel aux architectes pour « qu’ils trouvent des solutions plus efficaces que celles proposées jusqu’ici par les politiciens ». La grande manifestation soulève le débat sur des thèmes universels et veut apporter des pistes d’analyse autour de la relation entre l’homme, le bâti et l’environnement naturel, et ce à plusieurs niveaux allant de l’être vivant individuel à la planète. Si d’une part cette Biennale affirme le rôle vital de l’architecture, elle se veut aussi transdisciplinaire et accueille des projets réalisés par des architectes en collaboration avec des artistes, des artisans, des journalistes, des experts en sciences sociales et des citoyens ordinaires.

Outre l’architecture, le design, la biologie, la robotique, la sociologie et l’art sont également représentés, à l’image du pavillon suisse qui donne la parole à une équipe d’architectes et d’artistes basés en Suisse romande qui enquête sur les frontières, considérées non pas comme une ligne de démarcation mais comme un territoire. Outre les 63 pavillons nationaux, sont présentées plusieurs expositions hors compétition, dont une vaste recherche développée par des universités du monde entier intitulée « Stations + Co-Habitats », ou encore l’installation « The Listener » de l’artiste Giuseppe Penone à l’Arsenal : un orme de 9 mètres qui berce une grosse pierre dans ses branches. Présenté par la Fondation Vuslat, « The Listener » se veut une métaphore de l’écoute et de l’empathie qui permettent à chacun de trouver de nouvelles réponses courageuses à nos plus grands défis. PL labiennale.org

Construction & bâtiment ACTUALITÉS

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Hôtel «Moxy», Wankdorf-City, Berne, © Damian Poffet

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L’habitat en question OPEN HOUSE est une exposition en plein air, qui met en scène des formes innovantes ou originales d’habitat à travers des projets issus du monde de l’art, de l’architecture et du design. L’exposition se déroule en quatre temps forts de 2021 à 2022 dans plusieurs lieux du canton de Genève. Sous le titre « Processus – Construire l’habitat », la première session se tient jusqu’au 30 août dans le parc Lullin à Genthod. Elle présente 8 projets emblématiques proposés par plusieurs hautes écoles suisses et par des organisations humanitaires, telles que l’EPFL, l’ETHZ de Zurich, la HEAD – Genève, l’HEPIA, l’OIM ou l’UNHCR. Ces projets de recherche, réalisés à l’échelle 1:1, questionnent l’habitat, du point de vue du processus de construction, au regard des questions sociales, géopolitiques, migratoires ou encore climatiques. Pour construire un habitat, quel qu’il soit, la réflexion doit se développer de manière transversale, à plusieurs niveaux et en plusieurs temps. C’est pourquoi ce premier volet, en tant qu’ouverture de la manifestation, se focalise sur les prémices mêmes de toute construction, de la notion

de délimitation du sol à celle de l’occupation, des méthodes et des techniques constructives à la matérialité des éléments tout en se concentrant sur l’idée d’espaces à vivre. Le choix d’inviter des écoles polytechniques et de hautes écoles d’art, de design ou du paysage ainsi que les organisations humanitaires permet de donner un aperçu volontairement différencié sur les méthodes et les questions propres à chacun de ces domaines ou de ces groupes de recherches. Plusieurs événements tels que conférences et performances ponctuent régulièrement cette exposition évolutive durant l’été. Une publication accompagnera chacune des quatre sessions. Elle regroupera non seulement les textes des participants, mais également des contributions inédites et des essais historiques autour de l’habitat et des thématiques abordées. ED openhouse2021.ch

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Installation GADOLINIUM de La-Clique pour le festival BIVOUAC.

Le quartier de la Rasude se réinvente Longtemps cloisonné entre les voies de train et la gare de Lausanne, le site de la Rasude est promis à un bel avenir. Géré par les propriétaires fonciers CFF Immobilier et Mobimo, un vaste projet de transformation est en cours. Bâtis peu après la gare – inaugurée en 1856 –, les édifices historiques qui ont longtemps hébergé la Poste et les CFF seront rénovés. Le futur quartier abritera logements, bureaux, espaces publics végétalisés et arborisés et même un hôtel. Le Belvédère, jardin surplombant les toits de la ville, offrira un lieu de calme, de flânerie ou de repos au cœur de Lausanne. En harmonie avec la politique de la ville, le site entend donner la priorité aux piétons et à la mobilité douce. Début des travaux : 2025.

L’affectation future de ces terrains pose la question des besoins et des usages de la ville. Créée pour l’occasion, l’association Labor a proposé sur le site de la Rasude une expérimentation urbaine interpellant notre manière d’habiter et de vivre ensemble. Pour le festival Bivouac, qui s’achève ce 27 juin, le collectif trandisciplinaire d’expérimentation autour de l’architecture La-Clique a imaginé une série d’interventions in situ comme cette fumée rose qui s’échappe de l’ancienne souffleuse, propulsée à travers le réseau complexe des conduits pour se propager hors du site, dans l’espace public de la ville. PL la-rasude.ch labor-lausanne.ch la-clique.ch

Construction & bâtiment ACTUALITÉS

Suite à une donation exceptionnelle, la Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris organise la première rétrospective française consacrée à Jean Tschumi. Depuis ses débuts de décorateur jusqu’au concours pour le siège de l’Organisation mondiale de la santé, l’exposition dévoile une architecture pensée comme un art total, à la croisée des leçons décoratives des années 1930, de l’héritage moderne de Perret et des modèles américains de fonctionnalité et de confort des années 1950. À travers une douzaine de projets majeurs, elle embrasse tous les aspects d’une production qui conjugue des disciplines, des techniques et des échelles variées. À découvrir jusqu’au 19 septembre. ED

Rétrospective Jean Tschumi

citedelarchitecture.fr

Univers aquatiques Cœur névralgique de l’exposition multisites ĂQUA qui explore le thème de l’eau, la Maison de l’Architecture de Genève présente une douzaine d’œuvres de la collection de la Fondation François Schneider, ainsi que le résultat de la performance poétique « Bref Alignement », réalisée par Bastian Marzoli. D’autres événements accompagnent l’exposition principale, dont un accrochage en plein air des photographies de Bruno Serralongue sur la plaine de Plainpalais, et des installations vidéo présentées au temple de Plainpalais. ED

Les différentes vies d’un théâtre Construction éphémère dessinée par Max Bill pour l’Expo universelle de 1964, le « Théâtre » de Vidy a traversé le temps et subi plusieurs transformations. Il est même devenu un haut lieu de création et de production théâtrale. Aujourd’hui, la construction ne correspond plus aux normes en vigueur ni aux conditions de production artistique. Pour y remédier mais aussi pour répondre aux ambitions du théâtre et des autorités culturelles lausannoises, un projet conséquent a été confié au bureau lausannois Pont12. À l’occasion des travaux en cours, une exposition intitulée « Les Métamorphoses de Vidy » raconte, en cinq chapitres et une vingtaine de photographies grand format, imprimées sur du bois, les transformations architecturales et les aventures théâtrales qui ont marqué ce lieu.Accès libre, façade ouest de la Baraka du Théâtre Vidy-Lausanne, jusqu’au 1er septembre. MZ vidy.ch/exposition-les-metamorphoses-de-vidy

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Construction & bâtiment ACTUALITÉS

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↑ ↑ Le Contract Hall, l’espace dédié aux collectivités et à l’immobilier. ↑ La Cité de la pose. Les professionnels découvriront les dernières techniques et innovations dans le domaine. ← Flavinker, collection Supreme Treasure.

Cersaie 2021 À Bologne, du 27 septembre au 1er octobre, retour en vraie grandeur du Salon international de la céramique. Cersaie, c’est le salon de référence du secteur pour découvrir les tendances de la céramique et ses possibilités d’application dans la construction et la rénovation d’édifices. C’est aussi l’occasion unique pour les producteurs, distributeurs, architectes, designers, entrepreneurs, constructeurs, artisans et installateurs de se rencontrer dans une manifestation de cette ampleur. Fin septembre, les innombrables propriétés du carreau céramique, et ses prouesses grâce aux technologies de pointe, seront explicitées aux visiteurs par les nombreux exposants présents. Les produits exposés à Cersaie ne se limitent pas au secteur du revêtement de sols ou de murs, ils recouvrent toute la gamme du sanitaire, en passant par les radiateurs et le mobilier. Les domaines de la cuisine, de l’éclairage, de la domotique et celui des finitions intérieures et extérieures ne sont pas oubliés.

Les artisans carreleurs apprécieront particulièrement la Cité de la pose, un rendez-vous incontournable permettant de découvrir les dernières innovations en matière de colle, par exemple. Cersaie est aussi une vaste exposition tournée vers l’univers de l’architecture, avec des conférences réunissant des designers et des architectes internationaux. Pour aller encore plus loin dans cet esprit, l’espace Contract Hall favorise les rencontres entre le milieu de la production et du design et celui de l’immobilier et du contract. Une 38e édition à ne pas manquer ! Et pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à Bologne, du 20 septembre au 8 octobre, Cersaie Digital sera en ligne. FF cersaie.it

Construction & bâtiment ACTUALITÉS

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interview

Zoom sur la construction locale et durable Local et durable sont deux termes couramment utilisés en matière de construction. Pierres angulaires du secteur du bâtiment, ces deux concepts sont interdépendants et reposent sur plusieurs mécanismes. Trois spécialistes apportent leur éclairage et donnent des pistes pour la construction et la rénovation de demain. Iphigeneia Debruyne

Dans le canton de Vaud les projets d’architecture et d’infrastructures se chiffrent en milliards. Face à ces perspectives, Frédéric Burnand, porte-parole de la Fédération vaudoise des entrepreneurs, se penche sur la construction locale et ses atouts.

Frédéric Burnand

Qu’est-ce que vous entendez par construction locale ?

Quels sont les impacts de la construction locale ?

La construction locale est souvent associée à la provenance des matériaux. Dans un premier temps, nous pensons au bois, au béton recyclé, ou encore au pisé fabriqué à partir de matériaux d’excavation. Il s’agit aussi d’un savoir-faire, d’une main-d’œuvre compétente et d’un gage de qualité. En effet, la formation duale dans la construction en Suisse est l’assurance de travailler avec un personnel qualifié. La construction locale ne s’arrête pas là. Construire avec des entreprises du cru veut également dire faire appel à des acteurs qui connaissent les conditions, les règles et les normes locales. En sus d’une qualité de l’exécution qui répond aux exigences, le suivi du chantier et la possibilité de faire valoir la garantie sont facilités.

Plus que d’avoir un effet sur la qualité de l’ouvrage, la construction locale a un impact sur le bilan écologique mais aussi sur l’économie d’un canton. Sur le plan écologique, la proximité entraîne une diminution du bilan carbone. Les distances à parcourir sont raccourcies. Il y a l’utilisation de ressources locales, le recyclage des matériaux, ou encore la déconstruction et consécutivement le réemploi. Sur le plan économique, plus globalement, faire travailler des entreprises locales contribue au maintien de nombreux emplois, favorise la création de postes d’apprentissage en quantité, et assure aux pouvoirs publics des revenus fiscaux importants. Ces incidences positives ne sont pas à sous-estimer mais elles restent difficiles à mesurer. À titre d’exemple, l’impact réel de l’emploi dans la construction sur le taux de chômage ne peut être chiffré. Toutefois, nous pouvons souligner que les entreprises vaudoises de la branche occupent quelque 28 000 salariés, soit près de 10 % des emplois et près de 6 % du PIB du canton. En 2019, ces entreprises-là ont dégagé un PIB estimé à près de 2,6 milliards de francs. C’est plus que le secteur des machines, équipements, instruments et horlogerie. L’implication de la construction locale sur l’économie ne peut être ignorée. Avec la fédération nous nous efforçons de mettre la lumière sur ce mécanisme.

Le recours à la construction locale évolue-t-il en Suisse ? Quels sont les enjeux ? Il est difficile de mesurer l’évolution. Ce que je peux en revanche affirmer, c’est que la concurrence est rude sur les marchés publics. La Suisse est membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les appels d’offres publics sont donc ouverts à l’international. Le canton de Vaud a réalisé des projets d’envergure. Le Musée cantonal des beaux-arts à Lausanne inauguré en 2019 en est un bel exemple. D’autres projets de taille sont planifiés. Dans ce contexte, les entreprises vaudoises doivent se montrer compétitives pour prendre part à ces projets. La Fédération vaudoise des entrepreneurs lutte avec acharnement pour que le critère prix ne soit pas le plus déterminant dans l’attribution des mandats. Nous œuvrons pour que le meilleur rapport qualité/prix soit retenu. En effet, avoir le coût comme unique mesure est contre-productif. La qualité qu’il faut rétribuer, cela est vrai, s’amortit sur le long terme. Sur ce plan, les entreprises suisses sont très bien placées. Elles ne construisent pas pour dix ans, mais pour cent ans.

La construction locale est-elle une pierre angulaire de l’économie locale ? Oui. Cet aspect est trop souvent négligé. Toutefois le mécanisme est simple. Mettre une entreprise vaudoise à l’œuvre, c’est lui donner du travail. Elle paie ses impôts dans la commune et le canton. Ses employés en font de même. Et surtout, ces derniers ne sont pas au chômage. Ils ne coûtent rien à notre système social. Mieux encore, ils dépensent leur salaire dans les commerces locaux et l’argent ainsi investi profite à l’ensemble de la région. La construction locale construit la localité dans tous ses aspects.

interview Construction & bâtiment

Quel rôle jouent l’innovation et l’utilisation de nouveaux outils et systèmes dans la construction durable ? Jean-Daniel Wicht, directeur de la Fédération fribourgeoise des entrepreneurs et président du Building Innovation Cluster (BIC), approfondit la question.

Jean-Daniel Wicht

Qu’est-ce que vous entendez par construction durable ? La finalité de la construction durable est évidente : créer un parc immobilier peu « ressourcivore » et peu énergivore. Le jour du dépassement de la terre, c’est-à-dire la date à partir de laquelle nous avons consommé l’ensemble des ressources que la terre est capable de régénérer en un an, avance systématiquement depuis les années 1980. Agir est nécessaire. Pour le secteur du bâtiment et génie civil, les projets neufs mais aussi les rénovations du patrimoine sont concernés. La mise aux normes des demeures permet des économies de ressources et diminue considérablement le bilan énergétique des habitats. Avec un taux de rénovation annuel de seulement 1 %, le potentiel d’économie d’énergie à faire en promouvant les rénovations n’est pas à sousestimer. Aujourd’hui, l’attention est avant tout portée sur le développement des circuits courts. Le recours aux matériaux locaux réduit en effet l’empreinte carbone de l’ouvrage. Durable et local vont main dans la main. Toutefois, ceci n’est qu’une pièce du puzzle. Innovations et changements de mentalité sont primordiaux pour prendre le virage durable. À quels types d’innovations pensez-vous ? D’abord, le développement de nouveaux matériaux induit des économies de ressources directes et indirectes. Les bétons fibrés ultra-performants (BFUP) sont un bel exemple. Mis au point ces vingt dernières années, les BFUP permettent la réfection de ponts et de façades que l’on ne pouvait pas restaurer auparavant. Ces produits prouvent que des idées motivées par la recherche de solutions ont un réel impact sur l’environnement. Actuellement, imaginer du béton armé composé d’une moindre quantité d’acier et de plusieurs liants semble audacieux. Or, c’est à travers de tels projets que nos ingénieurs mettent au jour des nouveaux processus et produits moins consommateurs des ressources. Une comparaison avec l’industrie de l’automobile, à savoir l’ampleur qu’a prise la voiture électrique ces dernières décennies, invite à sortir des sentiers battus. Par ailleurs, l’implémentation de différents outils digitaux contribue aussi à optimiser les ressources.

Comment la digitalisation influence-t-elle l’utilisation des ressources ? Plusieurs outils numériques ont un impact. Le recours au BIM permet une analyse approfondie avant le démarrage du chantier. Grâce à cette étude détaillée avec entre autres des logiciels de visualisation 3D, des erreurs et donc l’utilisation à froid de ressources peuvent être évitées. Quant aux capteurs GPS fixés sur les engins de terrassement, ils ont le même effet. Les machinistes s’appuient sur cette technologie de haute précision pour effectuer leur travail. La maquette numérique introduite dans l’ordinateur de la machine de terrassement améliore considérablement la précision, évite l’engagement d’un ouvrier pour contrôler l’exactitude du travail et par conséquent optimise l’utilisation des ressources. Par ailleurs, l’intégration d’applications de logistiques collectives pour les circuits courts est à envisager. Celles-ci vont à l’encontre du gaspillage. Mettre en commun les informations donnerait lieu à davantage de revalorisation des matériaux au niveau local. Comment seconder les entrepreneurs pour accélérer la transition ? La construction durable a un coût. Mener des études de faisabilité technique et implémenter la digitalisation engendrent des frais et parfois des risques financiers pour les entrepreneurs. Pour relever ce défi, nous encourageons à Fribourg, dans le cadre du Building Innovation Cluster (BIC), les projets collaboratifs. Nous repérons les besoins de nos entrepreneurs, esquissons des axes de réflexion, facilitons les partenariats pour le lancement de projets innovants. Qui plus est, dans le cadre du BIC, nous cherchons à mettre en œuvre des modèles d’affaires durables. La construction durable ne peut pas fonctionner en vase clos. Elle est entre autres tributaire d’un système financier, d’un maître d’ouvrage prêt à investir pour faire des économies de ressources.

Construction & bâtiment interview

Jean-Claude Baudoin, directeur de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs, souligne le lien entre les concepts de local et de durable et les mécanismes à déployer pour faciliter leur mise en place.

Jean-Claude Baudoin

Comment expliquez- vous l’intérêt pour le local et le durable dans la construction ? Ces deux thématiques sont dans l’air du temps. Il s’agit de deux mots que les autorités, les législateurs et les scientifiques utilisent pour décrire une évolution nécessaire dans notre société. Les consommateurs ont adopté cette terminologie. Au fil des années, l’urgence liée au changement climatique et la prise de conscience du besoin de préserver l’environnement ont pris de l’ampleur. Progressivement, des solutions réelles sont mises au jour et appliquées. Pour réaliser une construction locale et durable, il faut poursuivre les innovations sur trois plans : le plan normatif, le plan technologique et le plan comportemental. Qu’est-ce que vous entendez par changement sur le plan normatif ? L’introduction de cadres légaux qui encouragent la construction durable et locale est une bonne chose. Un exemple récent et parlant est la nouvelle Loi cantonale sur l’énergie (LCEN) que le Grand Conseil du canton de Neuchâtel a adoptée en automne 2020. Entrée en vigueur le 1er mai 2021, ce texte stimule le virage durable. Pour les constructions neuves, la LCEN renforce les normes d’isolation et exige notamment l’installation d’une production d’électricité renouvelable. Par ailleurs, l’utilisation de l’énergie fossile pour chauffer de nouveaux édifices est fortement découragée. À savoir, elle est soumise à une autorisation spéciale. En cas de remplacement du chauffage dans un bâtiment existant, l’énergie renouvelable est de mise. En tous les cas, 20 % de la source énergétique du chauffage doivent être issus de l’énergie renouvelable. Il y a des subsides pour les rénovations énergétiques. Ces dispositions sont prises pour épauler les propriétaires lors de travaux de remise aux normes.

propriétaires qui désirent faire cet effort. Des subventions absorbent une partie des frais. De l’autre côté, les autorités s’engagent à donner l’exemple. La LCEN stipule que les bâtiments des collectivités doivent être exemplaires. La promulgation des nouveaux critères lors de la passation de marchés publics assure l’ancrage de la construction locale et durable dans les mœurs. À terme, la demande du consommateur se transforme en une demande de construction durable et locale. L’approche commerciale change. Le critère qualité primera progressivement sur le critère prix. Qui plus est, les nouveaux développements sur le plan technologique vont accélérer cette transition. Des centres de recherche, tels que le Centre suisse d’électronique et de microtechnologie (CSEM) à Neuchâtel, assurent que la Suisse a des pôles de compétences pour soutenir le virage à prendre. Les projets d’innovations menés au sein de ces pôles par des start-up locales montrent qu’au cœur du progrès, il y a l’économie. Microcity à Neuchâtel, un site pour PME développé en partenariat avec l’Institut de microtechnique de l’EPFL, figure parmi les exemples qui illustrent cette dynamique. La pandémie a-t-elle accéléré le virage vers la construction locale et durable ? Le Covid-19 nous rappelle l’impuissance face à la nature et les limites de la globalisation. Nous pensions que la quête de la croissance infinie n’était que force. L’arrêt abrupt en mars 2020 de l’économie mondiale a démontré l’importance de l’économie locale et de la fibre entrepreneuriale et sociétale à la fois écosolidaire et éco-responsable. Le virus a renforcé cette prise de conscience. Maintenant, il faut trouver l’équilibre pour avancer dans la bonne direction en accord avec le marché.

Ces systèmes qui encouragent la transition sont-ils importants ? Oui, je pense qu’ils permettent d’amorcer le virage. D’un côté, il y a les aides et avantages financiers pour stimuler les

Construction & bâtiment interview

THE iX3 Dimab SA Payerne 1530 Payerne dimab.ch

Dimab SA Yverdon 1401 Yverdon dimab.ch

Dimab Riviera SA 1806 St-Légier dimab.ch

Dimab Chablais SA 1895 Vionnaz dimab.ch

Entrée en matière Entre Léman et Mont-Blanc, le foyer Astural accueille des jeunes en difficulté sur un site privilégié de la campagne genevoise. texte : Héloïse Gailing photos : Olivier Di Giambattista

Avec sa teinte terreuse et son façonnage qui rappelle le motif d’une façade en bois, l’enveloppe en béton de ce projet interpelle.

Situé à l’entrée du hameau de Chevrens, protégé par un plan de site de l’État de Genève, le nouveau centre accorde respect du contexte bâti et intégration d’un programme fort et précis. Grâce à une interprétation contemporaine du patrimoine vernaculaire et une réflexion architecturale poussée, le bureau Lacroix Chessex propose ici un projet respectueux du village et des usagers du bâtiment.

REPORTAGE

Construction & bâtiment

REPORTAGE

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Enseignement théorique et travail horticole se cotoient autour de l’espace polyvalent du bâtiment de formation.

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Les logements sont organisés en grande colocation. L’ambiance se veut domestique.

REPORTAGE

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Le plan de site prévoit un alignement continu sur rue que les architectes ont proposé d’adapter partiellement en divisant l’ensemble en deux bâtiments articulés autour d’une cour. Un premier volume, relativement bas, accueille le programme de formation destiné aux résidents. Il est implanté au plus proche de la route. C’est lui qui forme l’entrée du hameau et du site, de manière très sobre. En recul, derrière la place minérale aménagée, le bâtiment d’habitation est plus haut. Ses trois niveaux sont fragmentés en deux volumes, légèrement enterrés, ce qui limite l’impact de la construction et crée une silhouette progressive depuis les champs vers le village. De grandes cheminées aux lignes biaises et dynamiques abritent les techniques sur les toitures à faible pente et participent à ce paysage construit. Identité remarquable La présence remarquable de la façade du bâtiment principal se réfère à la fois au hameau en tant qu’ensemble de constructions minérales et à la position exceptionnelle d’entrée de village, traditionnellement occupée par de grands bâtiments agricoles en bois. Face à cette contradiction, les architectes ont donc choisi

Construction & bâtiment

de travailler la matérialité et l’épaisseur d’une enveloppe de béton pour évoquer un bâtiment en bois presque fossilisé. À partir d’un hangar voisin pris comme référence, une matrice de coffrage a été conçue pour imprimer dans le béton un motif de panneaux et de couvre-joints. Les lignes verticales dominantes sont interrompues par une série de corniches, elles aussi moulées, qui définissent des bandes horizontales correspondant aux pleins et vides de la façade. La lecture de l’ensemble est plutôt celle de strates que d’étages. Le rythme change à chaque couche, en s’espaçant de manière à éclaircir et alléger le bâtiment vers le haut, comme un dépôt sédimentaire plus récent. Autour des fenêtres des étages, les volets en bois reprennent l’empreinte de la façade de manière inversée pour s’emboîter parfaitement en position ouverte et créer la continuité d’un monolithe lorsqu’ils sont fermés. La teinte terreuse du béton participe à cette illusion matérielle et contraste nettement avec le béton sablé du socle qu’on retrouve également sur le bâtiment de formation. Si les deux constructions se distinguent, leur appartenance à un ensemble est entretenue par le dialogue de plusieurs éléments qu’on retrouve ponctuellement dans chacun.

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Un air de famille Le bâtiment de formation est organisé de manière symétrique autour d’un espace central polyvalent et modulable bordé de part et d’autre de bandes de services qui le séparent des classes des ateliers côté champs. Le centre propose à ses résidents une insertion professionnelle dans les domaines de l’horticulture et du paysage, en alliant théorie et pratique. Aussi, l’ambiance brute créée par le béton apparent des murs contraste avec le raffinement des menuiseries qui habillent la hauteur du volume. La prolongation de l’atelier en une terrasse couverte orientée vers la campagne ancre l’activité du lieu dans ce contexte rural. De l’autre côté de la cour, le rez inférieur semi-enterré accueille l’administration de l’établissement, qui bénéficie ainsi d’un contrôle visuel direct sur le site. Ici, les bandes de services sont centrales et organisent les différentes pièces de manière à réduire les surfaces de circulation. Dans les étages, on retrouve ces axes structurants dans les appartements, entre les espaces collectifs de jour et les espaces de nuit, individuels. Les seize chambres sont ainsi réparties en unités de quatre pour un séjour, de manière à former des petits appartements. Ces derniers peuvent être réunis en une grande colocation grâce à la jonction centrale des deux volumes.

Cette articulation des espaces révèle également un travail de vues réfléchi. Dans les espaces communs, depuis chaque ouverture, on perçoit en premier plan le bâtiment, avec sa façade si spéciale, puis le paysage. Cela permet aux usagers de bien saisir leur environnement direct, se situer et s’orienter. Ici aussi, un travail soigné de menuiserie et un choix qualitatif de matériaux confèrent aux logements une ambiance domestique familière, qui aboutit aux chambres individuelles. La vue y est plus directe vers le lointain et permet au regard de s’évader. L’aménagement d’un bureau et de rangements autour de l’ouverture permet de libérer l’espace de la pièce et d’offrir aux occupants différentes possibilités d’appropriation. Cette fenêtre habitée, en continuité avec l’histoire de l’architecture dans laquelle le bureau Lacroix Chessex souhaite s’inscrire, augmente le sentiment d’intériorité. Elle participe et finalise le travail d’épaisseur de l’enveloppe initié par le moulage du coffrage et sa texture. Il y a donc une véritable attention portée par les concepteurs aux usagers, avec l’espoir que leur architecture participe de manière positive à la mission de l’association. Ce bâtiment qui cherche à la fois à s’intégrer et se démarquer, avec sa peau rugueuse, sa beauté étrange, son intérieur riche et contrasté, rappelle l’adolescence et ses tiraillements. On ne peut qu’espérer que les jeunes y trouveront le même équilibre.

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L’engouement croissant pour la nage en eau vive ne semble pas vider les bassins de natation, pour lesquels les communes de Suisse romande s’équipent de nouveaux bâtiments fonctionnels et esthétiques. Souvent utilisées comme moteur de développement de quartier, les piscines couvertes confrontent échelle urbaine et corps humain, tout en intégrant de nombreuses contraintes techniques. Quels matériaux utiliser pour limiter l’impact de l’humidité et du chlore ? Où passe-t-on de visiteur chaussé à nageur dénudé ? Comment habiller ces grandes halles pour concilier sport et loisir ? Trois réalisations récentes y répondent. Héloïse Gailing

Le grand bain 34

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Bâtiment complexe pour programme mixte

Inauguré à l’été 2020, l’Épicentre de la Glâne, situé à Romont, est un programme régional ambitieux qui, en plus d’une piscine, propose un spa, des salles de sport, un restaurant et un conservatoire de musique. Implanté dans un quartier résidentiel hétérogène et populaire, le bâtiment vient activer l’espace public grâce à son auvent généreux qui marque l’entrée et sa cafétéria accessible directement depuis la rue. En s’alignant en bordure de route, le bureau Gonzalo Neri & Weck Architekten a choisi d’affirmer l’urbanité du site tout en libérant au maximum la prairie arrière et la vue sur la campagne environnante. Profitant du dénivelé naturel de la parcelle, les bassins sont disposés de manière à créer un accès technique et échapper aux regards indiscrets. Cette position de surplomb est accentuée par l’effet panoramique de la grande ouverture qui parcourt le bâtiment et entoure les bassins. La disposition de ces derniers augmente l’horizontalité de la vue car ce sont les espaces en simple hauteur, destinés aux familles ou au repos, qui sont disposés contre la façade arrière. Le bassin principal et la fosse à plongeon, qui nécessitent une hauteur plus importante,

vestiaires. Ces volumes sont baignés d’une lumière zénithale homogène, conforme aux besoins de la pratique sportive, grâce aux lanterneaux formés par les grandes poutres « Toblerone » qui permettent aussi de gérer la ventilation et l’acoustique de la piscine. Le bâtiment est organisé selon une grille structurelle de béton fortement marquée par la présence de de grands linteaux qui, là encore, appuient la linéarité du regard. Valorisés dès l’image de concours, ces imposants sommiers témoignent de l’importance de la structure au sein même du processus de projet de GNWA. Des hauts murs de béton continus sur deux étages forment les blocs techniques insérés dans la grille et participent à cette architecture rigoureuse. Leur aspect brut donne une cohérence à l’addition de programmes variés qui constitue le bâtiment. En effet, si on retrouve à l’étage un espace spa ainsi que des salles de sport en lien avec le haut du bloc de vestiaires, la présence d’un conservatoire de musique surprend. Et pourtant, grâce à l’intégration de quelques éléments phoniques comme des parois vibrantes ou des rideaux, les architectes ont su conserver

sont disposés en amont, de part et d’autre du bloc central des

l’ambiance minimale de l’ensemble.

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GNWA - Gonzalo Neri & Weck Architekten GmbH Créé en 2015, ce jeune bureau propose une approche de l’architecture à la fois dynamique et ambitieuse qui se concrétise dans la participation régulière à des concours, régulièrement primée. Développer des projets qualitatifs et cohérents est l’objectif commun des trois fondateurs de GNWA qui considèrent que la structure du bâtiment n’est pas seulement un moyen de porter, mais une source d’inspiration qui doit s’accorder parfaitement avec l’identité et la spatialité du bâtiment. Ainsi, dans chaque projet, la structure est mise en évidence et conjuguée à des matériaux plus raffinés qui, ensemble, forment un édifice équilibré et subtil.

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2 Partie d’un tout L’ensemble du Cossy a été réalisé en 2017 par le bureau IttenBrechbühl à Nyon. Le site regroupe un établissement scolaire, une salle de sport triple et une piscine autour d’un parc. Situé en bordure de la ville existante, le complexe amorce le développement de ce quartier et l’expansion de la commune. Conscients de l’enjeu urbain du projet, les architectes ont choisi de développer des bâtiments compacts qui accompagnent les parcours piétons et libèrent un maximum de surface pour les aménagements extérieurs. Les deux extrémités du site sont donc marquées par les équipements sportifs : à l’est, en direction de l’arrêt de train régional, on trouve la salle de sport, et à l’ouest, le long de la très fréquentée route de Signy, la piscine marque l’entrée du complexe. Entre les deux, le bâtiment allongé de l’école relie l’ensemble et accompagne le cheminement piéton. Initialement conçue en bois, la façade est parée d’un revêtement en panneaux d’aluminium éloxé qui unifie le tout et souligne la notion d’ensemble institutionnel. Sa teinte dorée, qui

simplement marquées par des grandes ouvertures sur des parvis. À l’intérieur du bâtiment de la piscine, on retrouve cette couleur chatoyante grâce au bois des portiques de l’ossature et du remplissage des murs et du plafond. Pour les architectes, ce matériau, qui permet de gérer les questions d’acoustique, d’humidité et de résistance au chlore, introduit une forme de domesticité et rompt avec l’échelle de grande halle induite par la taille de l’équipement. Un contraste est également créé avec les vestiaires situés au sous-sol et qui relient la piscine à l’école. La minéralité de ce niveau construit en béton est mise en avant par des tons sombres et un carrelage omniprésent. Quelques parois de couleur et un travail sur l’éclairage permettent de guider les utilisateurs des pieds sales jusqu’aux pieds propres. Arrivés aux bassins, les baigneurs peuvent profiter d’un espace lumineux protégé de la route par des fenêtres en hauteur côté ouest tandis qu’à l’est, l’ouverture de la façade sur le parc offre une certaine continuité

varie avec la lumière, a été choisie en évocation du bois mais aussi pour affirmer la présence de ces bâtiments publics dans

entre l’intérieur et l’extérieur. Un calepinage soigné du carrelage et une maîtrise des détails techniques complètent ce projet qui se veut simple et fonctionnel, dédié à la pratique sportive.

un quartier hétérogène. Les entrées restent pourtant discrètes,

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IttenBrechbühl Depuis sa genèse en 1922, IttenBrechbühl se construit, expérimente et s’affirme à travers l’architecture et ses différentes échelles. Le bureau a développé une grande expérience dans les processus de travail, les programmes spécifiques et les solutions adéquates, ce qui se traduit également dans la structure du bureau. Au fil des années, des réseaux se sont constitués sous la forme de partenariats permanents aussi bien que de partenariats par projets. IttenBrechbühl intervient sur le plan mondial comme sur le plan local, à grande comme à petite échelle, en tant qu’architectes-concepteurs et comme planificateurs généraux.

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3 objet singulier La piscine de Saint-Prex a été inaugurée en 2020 dans la partie nord de la commune, moins fameuse que son bourg. En réponse au contexte hétéroclite, le bureau LVPH a conçu un objet autonome qui complète l’offre sportive du complexe scolaire du Cherrat, constitué de bâtiments d’époques variées. La forme compacte de la piscine libère un maximum d’espace pour le préau. Exposée aux jeux et aux ballons, son enveloppe de béton constitue une carapace structurelle solide qui abrite un intérieur chaleureux, tout habillé de bois. Avec une seule ouverture par face, les percements sont rares mais ils sont généreux puisqu’il s’agit de longues baies continues, mesurant jusqu’à 30 m. En plus d’accueillir le store tout en supprimant la tablette, la position en biais du vitrage permet de mieux protéger l’intérieur des regards en augmentant la réflexion du ciel. Outre ces grandes ouvertures, la façade est marquée par le travail de sa surface unique formée de clins. Ils sont façonnés par une matrice en silicone, dessinée par les architectes et placée en fond du coffrage de ces murs toute hauteur. Le relief s’adapte aussi bien à la dimension urbaine du bâtiment qu’à l’échelle des utilisateurs. Il forme un motif qu’on

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retrouve dans tout le bâtiment, sous différentes matérialités. Ainsi, dès le couvert d’entrée, le plafond en métal se plie pour nous guider vers le hall. Un espace d’attente permet d’observer le bassin dans une ambiance calme et lumineuse, où des parois en bois plissées dissimulent des portes entièrement intégrées. Les couloirs sont supprimés et les vestiaires desservis directement depuis le hall où les nageurs se déchaussent. Le carrelage, très simple, est disposé selon un calepinage savant qui permet d’épouser tous les espaces et leurs transitions, jusqu’à la piscine même. La notion de parcours est introduite par la progression de la présence du bois qui aboutit au revêtement intégral en épicéa blanchi de l’espace des bassins. Ici le clin vient servir la technique et marquer les deux niveaux : en bas, le son se brise sur un relief plein que les utilisateurs peuvent toucher tandis qu’en haut, il permet d’intégrer isolation phonique et ventilation. L’important dispositif technique nécessaire à toute piscine couverte est réparti au sous-sol et à l’arrière des bassins, juste derrière le décor de bois. LVPH est parvenu à intégrer l’ensemble des contraintes dans ce bâtiment simple et compact, à l’apparence sophistiquée.

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+2.83

LVPH Créé en 2003 par Laurent Vuilleumier et Paul Humbert, LVPH a consacré plusieurs années à la réaffectation de bâtiments agricoles avant de développer des projets de plus grande ampleur résultant de concours publics d’architecture. Lauréat de la Distinction Romande d’Architecture en 2006, 2014 et 2018, le bureau emploie actuellement 31 collaborateurs et développe des programmes très variés en Suisse romande et en Suisse alémanique, en s’occupant également de la direction des travaux quand les mandats le permettent.

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT

Annoncer la couleur Le secteur de la plâtrerie et de la peinture englobe les fabricants de peinture, de vernis, de laque, de teinture, les artisans en plâtrerie-peinture, les architectes et décorateurs. Au cours des dernières décennies, ce secteur a connu des mutations importantes qui se sont faites progressivement et parfois discrètement. Elles sont bel et bien manifestes aujourd’hui : la plupart des peintures du marché s’inscrivent désormais dans la construction durable et écoresponsable.

La peinture est une composante de l’harmonie d’un intérieur. Nuance Olive de Little Greene, littlegreene.com

Iphigeneia Debruyne

Les pigments naturels procurent des teintes profondes et riches.

Dans les années 1920, des produits dérivés de la pétrochimie restructurent le domaine de la peinture. Un éventail de solvants puis de liants et d’additifs synthétiques lui sont alors incorporés. Ces composants facilitent l’application, semblent améliorer la qualité, le rendement et les capacités techniques de la peinture. Hélas, ces ingrédients et plus particulièrement les solvants seront plus tard considérés comme des sources importantes de composés organiques volatils (COV). Ils nuisent à la santé des utilisateurs professionnels et polluent l’air intérieur. Le virage vers une peinture plus saine débute dans les années 1980. Aujourd’hui, l’utilisation des solvants synthétiques tels que le white-spirit ou l’essence a grandement reculé. Des gammes de peintures naturelles sont proposées. Composées de matières premières naturelles et renouvelables, ces produits conquièrent les utilisateurs. En Suisse, environ 80 % des peintures ne font plus recours à des solvants pétroliers. La peinture en phase aqueuse, dont le solvant principal est de l’eau, est de plus en plus proposée et utilisée. Ce changement de paradigme engendre de nouveaux défis à surmonter pour répondre aux exigences esthétiques et techniques des maîtres d’ouvrage. À titre d’exemple, la peinture vinylique

– dont le solvant est de l’eau et le liant une résine vinylique – s’applique facilement, dégage très peu d’odeur et est écoresponsable. Par contre, on constate qu’elle a tendance à jaunir après un certain temps. Une nouvelle approche décorative Les préoccupations écologiques n’influencent pas uniquement la composition de la peinture. Par ricochet, la conscience écologique a d’autres incidences directes et indirectes sur le choix des peintures. Tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, les peintures naturelles ont un rendu différent de celui des peintures synthétiques. De surcroît, à l’intérieur, l’utilisation des ampoules LED modifie le rendu des coloris. Ainsi, l’habitat écoresponsable transforme indéniablement la palette de couleurs. Outre les changements de lumière, l’évolution des matériaux de construction contribue aussi à abandonner les nuances qui étaient devenues des grands classiques. Un autre nuancier se met progressivement en place. Et la peinture s’allie souvent au papier peint pour composer des atmosphères originales.

Techniques du bâtiment Construction & bâtiment

Qu’est-ce qui oriente vos projets de Ra&D ? Nous travaillons sur la création de produits qui combinent la qualité et le respect de l’environnement et des utilisateurs, soit des artisans lors de la pose et des occupants. Cette démarche est dans l’air du temps. Cependant, déjà au début des années 1970, notre société a emprunté ce chemin. À l’époque, nous avons lancé une des premières peintures de façade à base d’un liant alors nouveau : la résine de silicone. Ce produit donne corps à l’alliance entre la qualité et la durabilité. L’écoresponsabilité est-elle au cœur de vos projets ? Depuis le lancement de notre peinture de façade à résine de silicone, nos équipes œuvrent afin que la composition de nos revêtements soit davantage écoresponsable. L’étiquette environnementale suisse pour nos peintures d’intérieur en est un gage. Par ailleurs, nous conseillons nos clients et encourageons, là où c’est possible, l’emploi de solutions durables telles que les gammes à base de liants minéraux. Malgré les efforts faits par notre secteur, la pétrochimie demeure une des sources d’approvisionnement de matières premières. Grâce à des collaborations étroites avec d’autres fournisseurs, des revêtements à base de matériaux biologiques, végétaux ou minéraux recyclables sont progressivement mis au point. À titre d’exemple, nous avons récemment mis sur le marché un vernis composé de produits biologiques pour parquets et meubles.

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Wolfram Selter

Aujourd’hui, un éventail de produits avec des caractéristiques techniques et des fonctions nouvelles est sur le marché. Notre laboratoire développe des peintures techniques novatrices, améliore et perfectionne les gammes existantes. La technologie « Top Air », dans nos peintures MicroSil Ultra et ExpoSol, en est un bel exemple. Cette peinture transforme la surface en un catalyseur de l’air ambiant. Elle purifie l’air de nombreux polluants et odeurs. Notre additif n’a pas besoin de lumière ou d’UV pour être opérationnel. La nouveauté de cette technologie est qu’elle fonctionne 24 heures sur 24. Comment l’avenir se présente-t-il ? Comme développeur de produits, je vois l’avenir d’un œil positif. Des innovations à tous les niveaux, que ce soit en termes de composition ou de fonction, foisonnent. Bien sûr, les phases de développement puis de tests suivent des protocoles stricts et chronophages. Néanmoins, les projets en cours se révèlent prometteurs. Les peintures high-tech moins polluantes et recyclables sont les produits qui correspondent aux attentes d’aujourd’hui et de demain. À terme, les revêtements joueront entre autres, j’en suis convaincu, le rôle de capteur d’énergie solaire. Toutefois les initiatives telles que le Green New Deal ou encore les hausses de prix des matières premières et les ralentissements au niveau de la chaîne d’approvisionnement offrent de nouveaux défis. L’industrie de la peinture en Suisse a des bases solides pour répondre aux défis qui se présentent. ID

Développez-vous d’autres axes de recherche dans ce domaine ? Nous sommes à l’affût des besoins et des usages de nos clients afin de répondre aux préoccupations actuelles. Jadis la peinture n’avait que deux fonctions : celle de protéger et celle de décorer.

Avec une nouvelle usine sur le site de Rümlang (ZH), Bosshard, producteur helvétique de peinture, vernis et glacis, continue à miser sur l’avenir. Avec 10 % de son personnel impliqué dans la recherche appliquée et le développement (Ra&D), l’innovation fait partie intégrante de la société. Wolfram Selter, responsable du développement et de la production, nous dévoile la démarche et les perspectives du fabricant.

Techniques du bâtiment

Les produits évoluent pour l’intérieur comme pour l’extérieur et offrent de nouvelles fonctions et caractéristiques techniques.

Techniques du bâtiment Construction & bâtiment

Quelles sont les principales préoccupations des entrepreneurs ? Fort de son implication dans la défense des intérêts de la profession et de son expérience de terrain en tant que directeur d’une entreprise familiale, André Buache, président de la Fédération suisse romande des entreprises de plâtrerie-peinture (FREPP) dresse un bilan. André Buache

Comment le secteur se porte-t-il ? La demande de services en plâtrerie et peinture est bel et bien au rendez-vous. Au niveau du volume de travail, la situation se présente bien. Cela étant, deux préoccupations majeures pèsent sur le marché. Il y a le contexte exceptionnel imposé par la pandémie de covid-19 et une concurrence de plus en plus importante. L’arrêt de l’économie mondiale a interrompu la chaîne d’approvisionnement. Ceci entraîne une pénurie des matières premières et par conséquent une hausse des prix des fournitures. À titre d’exemple, le prix d’achat de l’isolation a grimpé en moyenne de 19 % à 30 %. Le prix du PVC ne cesse de prendre l’ascenseur. Actuellement il y a un surcoût moyen de 22 % par rapport à décembre 2020. Quant au bois, une flambée des prix allant jusqu’à 45 % est observée. Les artisans qui ont des devis signés basés sur les prix d’avant la flambée sont, pour une révision à la hausse, tributaires de la bonne volonté du maître d’ouvrage. Si le Code des obligations et la norme SIA 118 prévoient des situations exceptionnelles, leur application n’est pas évidente dans le contexte actuel. Dans le cadre de la Fédération suisse romande des entreprises de plâtrerie-peinture, nous encourageons les maîtres d’ouvrage et les entrepreneurs à analyser chaque situation individuellement. Pour les futures offres, la question du calcul des coûts se pose également. La forte hausse des prix des matériaux peut ralentir la volonté de démarrer des chantiers. Nous avons œuvré pour maintenir les chantiers validés ainsi que les projets qui se trouvent en phase avancée dans les bureaux d’étude. Face à la concurrence qui fait pression sur les prix au détriment de la qualité, nous tablons sur la formation.

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Comment rendez-vous la formation attractive ? Depuis huit ans, la formation modulaire a été mise en œuvre. Ce système permet d’accéder à des diplômes intermédiaires. L’étudiant n’est plus contraint d’aller jusqu’à la maîtrise fédérale. Il peut s’arrêter après deux ans. À ce stade, il reçoit, après validation des modules, le diplôme de chef de chantier. Une année en plus permet d’obtenir le brevet fédéral de contremaître. La validation des acquis par étapes rend la formation et en l’occurrence la maîtrise fédérale plus attractive. Actuellement, il y a plus de cent personnes inscrites. La formation a à nouveau la cote. Ceci est un élan dynamique pour pérenniser le métier, pour transmettre le savoir-faire et assurer un vivier de plâtriers-peintres compétents. Un même effort est fait au niveau de la formation initiale. Nous encourageons et secondons les entreprises pour trouver des candidats apprentis. Ceci n’est pas une mince affaire. Depuis quelques années, nous faisons face à un manque de main d’œuvre qualifiée dans la filière de la plâtrerie. Cette niche a évolué, s’est complexifiée et continue de se diversifier. Aujourd’hui, les plâtriers posent entre autres de l’isolation et des faux plafonds, font de la décoration et de la finition. Un effort de promotion, de vulgarisation et de pédagogie est fait pour pérenniser le métier. Comment voyez-vous l’évolution du métier ? Il est difficile de faire des projections. Toutefois, je peux souligner que le secteur de la plâtrerie et de la peinture a un avantage. Nous sommes à la fois actifs dans le neuf et dans la rénovation, voire même dans la décoration. Il y a de nombreuses opportunités à saisir. Les nouvelles tendances comme le retour progressif du papier peint et les changements technologiques rendent le métier attractif. ID

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Le Musée Chaplin et sa façade aux volets verts. Une réalisation de Monnard SA. peinture-monnard.ch

Monnard SA, créé en 1963 à Fenil-sur-Corsier, est un cas d’étude. C’est le fils du fondateur qui est aujourd’hui aux commandes, et la troisième génération a déjà un pied dans l’entreprise. La structure compte maintenant une trentaine de collaborateurs. Comment devenir une valeur sûre dans un secteur qui connaît de nombreuses créations mais aussi des fermetures ? Réponse avec Baptiste Monnard, chef d’entreprise et président du Groupe vaudois des entreprises de plâtrerie et peinture (GVEPP). Quels sont les éléments clés pour piloter avec succès une entreprise ? Depuis le début, nous misons sur la qualité de l’exécution et le marché local. La Riviera vaudoise et le plateau du Sud fribourgeois sont notre périmètre géographique. Travailler pour des clients à proximité favorise le dialogue et le suivi détaillé des chantiers. Pour atteindre la qualité de l’exécution, nous avons une philosophie en ressources humaines centrée sur la formation et le bien-être de nos collaborateurs. Chaque année Monnard SA intègre des apprentis du CFC de peintre et du CFC de plâtrier constructeur. Transmettre le savoir-faire, et donc assurer une relève qui bénéficie de bases solides, est fondamental. Par ailleurs, nous veillons à avoir des collaborateurs d’âges diffé-

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rents. L’expérience d’un senior et l’énergie d’un junior font bon ménage. Cette synergie a des répercussions positives sur la qualité du travail. En outre, nous accordons de l’importance à la formation continue. Ayant moi-même dispensé des cours aux professionnels et aux aspirants à la maîtrise fédérale, j’ai pu en constater les bienfaits. C’est l’épine dorsale de notre entreprise. Ce type de formation permet de rester à la pointe du progrès. D’un côté, il y a le perfectionnement et la maîtrise de nouvelles techniques. De l’autre côté, il existe des modules concernant notamment la sécurité au travail. Ces modules influencent la qualité du travail et la qualité de vie des collaborateurs. Nous investissons dans le bien-être au travail. Des employés bien formés et valorisés font des clients satisfaits.

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Baptiste Monnard

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Le nouveau standard suisse

Quels types de formations continues sont privilégiés ? Dès sa création, notre structure s’est diversifiée. Nos prestations vont de la plâtrerie complète à la peinture. Les collaborateurs suivent des journées de formation en fonction de leur profil et de leur intérêt. Dans le domaine de la plâtrerie, les cursus sont plus fréquents. Les professionnels des peintures minérales ont également proposé des modules d’enseignement. Par ailleurs, les cours qui abordent la peinture et l’écologie sont intéressants. Maîtriser ce sujet complexe permet de renseigner et de conseiller le client. Aujourd’hui il ne suffit plus d’être conforme aux réglementations, de savoir expliquer aux clients les dispositifs mis en place pour le traitement et l’élimination des déchets. Le maître d’ouvrage a des exigences. Des connaissances approfondies sur les composants des matières et leurs applications deviennent indispensables pour livrer un travail qui répond à la demande. Comment votre activité se développe-t-elle aujourd’hui ? Depuis les années 1970, nous travaillons pour des privés et des promoteurs. Nous faisons les travaux de plâtrerie, de peinture et d’isolation périphérique tant pour des projets neufs que pour de la rénovation. Les différents segments se sont simultanément développés. Toutefois, la pose d’isolation extérieure est à la hausse. Ceci est lié à la multiplication des travaux de mise en conformité énergétique. Depuis l’adoption de la loi qui oblige la mise en conformité énergétique de toutes les maisons construites avant 2000 en cas de rénovations conséquentes ou de changement de propriétaire, ce créneau s’est développé. Ici également, nous avons insisté sur la formation continue pour être à l’avantgarde. ID www.isover.ch

Saint-Gobain ISOVER SA Route de Payerne 1, CH-1522 Lucens, Tél. +41 (0)21 906 01 11 www.isover.ch, admin@isover.ch Helpdesk, Tél. 0848 890 601, helpdesk@isover.ch Customer Service, Tél. +41 (0)21 906 05 70, sales@isover.ch

La manufacture crée des peintures couvrantes qui jouent avec la lumière. littlegreene.com

Manuela Salvi

« La peinture fait partie intégrante du design d'intérieur. » C’est la devise de JLS peinture et design d’intérieur. La société lausannoise seconde des professionnels et des particuliers. La qualité et le coloris mènent le bal. Nuancier de Little Greene à la main, Manuela Salvi conseillère en couleurs, prodigue explications et recommandations. Qu’est-ce qui caractérise une peinture de qualité ? Plus épaisses, les peintures de qualité ont un bon pouvoir couvrant. Se délavant moins vite, elles résistent mieux au temps. Ces deux éléments diminuent rationnellement le prix au mètre carré. La caractéristique phare qui ne peut pas être chiffrée est la profondeur des couleurs. Elle découle du nombre de pigments – certaines couleurs en contiennent jusqu’à six – et du recours à des pigments nobles et naturels. À titre d’exemple, la teinte Ultra Blue de Little Greene est composée à partir d’un seul pigment extrait d’une pierre semi-précieuse, le lapis-lazuli. Quelles sont les différences au niveau visuel ? Une couche de peinture de qualité donne couleur et profondeur aux murs. Je compare souvent le choix d’une peinture à celui d’un canapé. Pour un sofa, l’importance est donnée à la couleur mais aussi à la matière. Une peinture de qualité introduit cette alliance. En effet, la couleur danse avec la lumière et évolue au fil de la journée. Les murs dialoguent subtilement avec la météo et l’environnement. La couleur révèle ces nuances. La peinture

Quels sont les critères à retenir pour choisir une couleur ? L’orientation et la luminosité de la pièce, mais aussi le mobilier jouent un rôle. Ils influencent la couleur, accentuent certaines de ses caractéristiques chromatiques. Par exemple pour une pièce exposée au nord, si le client souhaite du gris, je recommande un gris chaud comme le French Grey. À quoi faut-il prêter le plus attention ? Au plafond. Je l’appelle le cinquième mur. Généralement, il est peint en blanc. Opter pour une teinte de blanc cassé qui résonne avec la peinture des murs contribue à harmoniser la pièce. Par ailleurs, il ne faut pas oublier de prendre en compte l’émotion liée à la couleur. Le choix d’une teinte ne doit pas être influencé en premier lieu par la tendance du moment mais plutôt par nos souvenirs, notre personnalité. Par exemple, la nuance Tuscan Red évoquera une atmosphère agréable à une amoureuse de la campagne florentine. ID

devient un acteur de la décoration et non pas un simple fond.

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Qu’est-ce que la peinture d’antan propose aux architectes et maîtres d’ouvrage d’aujourd’hui ? Jean-François Dedominici, peintre spécialisé dans la reconstitution chez Entrée en Matière, ainsi que Fanny Pilet et Alain Besse, restaurateurs chez Sinopie, collaborent sur des chantiers de restauration et de reconstitution du patrimoine historique et moderne. À travers leur métier, ils ont une connaissance particulière en matière de peinture. Ils témoignent.

Le chantier d’un hall d’entrée de la rue des Eaux-Vives à Genève, avec la restauration d’un décor Art Nouveau.

La peinture minérale Un immeuble aux Eaux-Vives, quartier au centre de Genève. Les entrepreneurs redonnent son allure initiale à l’entrée Art nouveau. Après la mise au jour et la conservation du décor, l’équipe de Fanny Pilet restaure les deux peintures murales en utilisant l’acrylique. « Une restauration doit être réversible. Par conséquent, faire recours à la peinture naturelle d’origine, ici la peinture à l’huile, est impossible », affirme-t-elle. Jean-François Dedominici travaille sur la reconstitution d’un élément du soubassement. Les panneaux d’origine sont en stuc-marbre, un mélange notamment de chaux et de pigments. Le peintre imite cette technique. Par le biais de tels projets, les artisans redécouvrent les peintures naturelles dont la peinture minérale, un produit de tradition qui a de multiples vertus à mettre en valeur. « Sans solvant pétrochimique, la peinture au silicate n’a pas d’impact sur la santé du peintre ni sur celle des occupants. En outre, elle a un faible bilan carbone. Toutefois, ses avantages ne s’arrêtent pas là. Cette peinture a une durée de vie exceptionnelle. Les tests de photo-vieillissement montrent que la dégra-

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dation se manifeste après cent ans. Quant à sa fonctionnalité, la peinture organique régule naturellement l’humidité », explique Jean-François Dedominici. Au niveau du rendu, une luminosité particulière s’observe. « La peinture minérale renvoie mieux la lumière. Son application permet de retrouver la luminosité des réalisations des années 1920. À noter que le silicate est proposé lors des recherches pour retrouver l’harmonie architecturale initiale des bâtiments modernes », signale la restauratrice. « Avec le nuancier Le Corbusier mis au point par la maison KEIM, le potentiel esthétique du silicate est souligné », ajoute le peintre. Grâce à la nouvelle génération de peintures KEIM qui mélange deux liants, le sol de silice et le silicate de potassium, la peinture minérale est non seulement adaptée aux supports minéraux bruts mais aussi aux anciens fonds peints. « Innovation et tradition permettent d’amener une couleur qui prolonge l’architecture dans le temps », conclut Jean-François Dedominici. ID

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Groupe Posse, la fusion des compétences Le Groupe Posse évolue depuis 35 ans comme partenaire local dans le secteur de la peinture, de la plâtrerie et de l’isolation périphérique. La société a six succursales en Suisse romande. Cette structure offre à la fois les avantages d’une entité de taille moyenne et les atouts d’un partenaire local. Des experts mobiles assurent la précision des offres et des études techniques et la qualité de l’exécution. Des collaborateurs locaux agissent rapidement avec une connaissance des particularités d’une région. « Avec en moyenne 1000 chantiers par an, l’expertise, la qualité, la réactivité et l’adaptabilité vont main dans la main », explique Patrick Pulver, directeur du Groupe Posse.

Le Groupe Posse s’appuie sur 160 collaborateurs qualifiés dans six succursales. Alors que les travaux de rénovation et d’isolation périphérique prennent le dessus, l’entreprise entreprend différents types de chantiers. « Nous avons la capacité de réaliser des projets d’envergure dans le neuf et dans la rénovation. Cependant, la taille d’un chantier n’influence pas l’importance que nous lui donnons. Que ce soit la réfection d’une pièce unique ou la peinture d’une gare, la qualité et le respect des délais sont au rendez-vous. » posse.ch

G. & A. MINI SA, tradition et qualité L’entreprise de peinture et décoration G. & A. Mini SA située à Villars-Sainte-Croix existe depuis 1943. André Mini, fils du fondateur Giuseppe, dit Pépo, assure le suivi quotidien. Il table sur l’expérience et la rigueur pour l’exécution de travaux d’entretien, de transformation et de décoration. L’offre de services G. & A. Mini SA affiche des travaux de peinture, de décoration et une série de techniques artisanales. De la dorure à la feuille à la peinture à la chaux pour les monuments historiques, en passant par le stucco, la patine à la française, la patine à l'allemande et le faux bois, ces spécialités relatent une passion pour le métier. Pour perfectionner ces méthodes traditionnelles, André et son fils Cédric, ont suivi des formations à l’étranger. « Toutefois, quel que soit le client, nous l’aidons à développer son idée, à réaliser son projet. Ce, grâce aux expériences faites, par des conseils pratiques et diverses suggestions sans pour autant nous imposer. En effet, la maîtrise de ces techniques aiguise l’œil. Elle inculque la rigueur, l’éthique de travail soigné», souligne André Mini. La troisième génération, Cédric Mini, s’apprête à prendre les rênes. « La passion pour le travail minutieux, peu importe l’envergure du chantier, se perpétue », affirme André Mini.

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Chape teintée réalisée par l’entreprise Balzan Immer à l’Ecole primaire de Vaulruz

Les premières impressions négatives ont parfois la vie dure surtout en matière de technologie. Ainsi en va-t-il des chapes fluides qui ont connu certains problèmes de pose à leur début… il y a près de 40 ans. Aujourd’hui, de nouvelles recettes aussi bien gardées que celles des grands chefs de cuisine s’élaborent dans des laboratoires ultra sophistiqués. Le secteur se mécanise et le séchage s’affine à grand renfort de déshumidificateurs et d'appareils de soufflerie. Magaly Mavilia

Chapes: des recettes bien gardées

Fixit SA propose des solutions dans les domaines des façades, des murs et des sols et du génie civil.

La pose d’une chape est un art complexe. C’est pourquoi le métier va se doter d’un CFC dès la rentrée 2023. La Fédération des entrepreneurs, en partenariat avec l’entreprise spécialisée Laik SA, à Forel, valorisent ainsi un savoir-faire extrêmement exigeant et viennent combler une lacune en Suisse romande dans ce domaine. Gérer les bruits ambiants En matière d’isolation phonique et thermique, la chape peut être une alliée comme une ennemie redoutable selon la façon dont elle aura été posée. « Une bonne isolation est primordiale et doit se faire dans le respect absolu des directives fournies par l’acousticien, relève Antonio Rappazzo, directeur de Laik SA. Il faut en effet savoir qu’une déficience phonique peut engendrer des moins-values relativement importantes. » La chape est considérée comme l’élément le plus efficace pour l’isolation des bruits d’impact. « C’est tout à fait exact, reconnaît Stevens Dulon, représentant pour les chapes de l’entreprise

Fixit SA à Bex. Mais pour autant que l’isolation contre les bruits d’impact soit posée sans espace et que des bandes de rive insérées dans le sol au niveau des portes etc. soient fixées à tous les éléments de construction montants. » Faire des économies de chauffage De même que pour l’acoustique, la qualité technique de la pose et le choix d’une chape appropriée permettent des économies substantielles de chauffage. « Avec un système de chauffage au sol, la chape fluide présente une inertie nettement inférieure à celle d’une chape traditionnelle. Elle enrobe les tuyaux tandis que la chape ciment laisse des vides d’air », explique Stevens Dulon. Par ailleurs, la chape ciment a tendance à se déformer sur les bords tandis que la chape liquide est quasiment inerte, beaucoup plus homogène et permet d’obtenir une planéité et une horizontalité parfaites.

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La Halle Inox à Vevey. La chape est réalisée par l’entreprise Laik SA.

Bien choisir son type de chape Dans les réalisations très contemporaines, la tendance est aux chapes finies. « Les architectes apprécient la finesse du grain de sable et l’aspect poncé qui évoque le terrazzo. Elles se prêtent aussi à de nombreuses variations de couleurs. Excepté le bleu, qui reste hors de prix », regrette Antonio Rappazzo, fondateur et directeur de Laik SA, à Forel. Au-delà de cette nouvelle tendance, le marché se découpe entre les chapes traditionnelles, en mortier ciment, mortier anhydrite et fluide anhydrite. Le ciment continue à tenir le haut de l’affiche grâce à deux facteurs avec lesquels il est difficile de rivaliser : un prix plancher et une insensibilité à l’humidité. Alors pourquoi choisir une chape fluide ? « Mais parce que, à part ces deux points, ses avantages sont bien supérieurs », réagissent les spécialistes. « Outre ses qualités techniques, le point fort pour moi en faveur de la chape fluide, c’est l’amélioration considérable des conditions de travail des applicateurs »,

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se réjouit Stevens Dulon qui, avant de devenir représentant pour l’entreprise Fixit SA à Bex a été maçon puis contrôleur en matériaux (béton et mortier). « Le mélange réalisé en centrale est mis en œuvre debout, sans vibrations et sans avoir à tirer la chape et c’est vraiment un plus pour les ouvriers qui ont de gros problèmes de dos après des années de pose de chape traditionnelle. » Un gain de temps non négligeable Avec une chape fluide, le temps de pose et le nombre d’ouvriers sur place peut être divisé par deux, voire davantage. « Pour une chape anhydrite, le rendement varie entre 800 m2 pour les appartements et 1200 à 1800 m2 par jour pour les grandes surfaces, contre 200 m2 pour le ciment. Et l’accessibilité après coulage est de 48 heures au lieu de 7 jours pour le ciment, ce qui permet d’exécuter plus rapidement la suite des travaux », précise Antonio Rappazzo.

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La chape fluide offre la possibilité d’exécuter de plus grandes surfaces sans joints et sans déformations avec un retrait quasi inexistant.

Objectif grandes surfaces « Par ailleurs, la chape fluide offre la possibilité d’exécuter de plus grandes surfaces sans joints et sans déformations avec un retrait quasi inexistant », informe Stevens Dulon. Un avantage de taille pour répondre à la tendance des grands carreaux de carrelages et des parquets grandes lames. Pour combler cette lacune dans les chapes ciment, l’entreprise Fixit SA propose différentes solutions pour compenser les inégalités et inclinaisons du support et pour optimiser l’enrobage des installations sur des planchers bruts par l’utilisation de remblais d’égalisation et de béton et mortier mousse. Une masse de nivellement intelligente, économique et rapide.

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Une isolation planifiée L’isolation de compensation pour les chapes fluides peut constituer une plus-value. « Une bonne isolation est un atout supplémentaire au niveau thermique et phonique, et si elle est planifiée en amont du projet, il n’y a quasiment pas de surcoût », souligne Antonio Rappazzo. Autre point d’attention, la responsabilité en cas de malfaçon est d’autant plus compliquée à déterminer si plusieurs entreprises se succèdent sur un chantier. C’est pourquoi, il est judicieux de choisir une entreprise qui a les compétences dans ces deux domaines.

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Balzan & Immer SA Fondée en 1962, la société Balzan & Immer SA fournit des prestations dans les domaines spécialisés du bâtiment, des chapes et des revêtements de sols sans joints. Basée à Cheseaux-sur-Lausanne, avec une succursale à Satigny dans le canton de Genève et une autre à Fribourg, l’entreprise peut ainsi offrir une proximité de services dans toute la Suisse romande. Les prestations de cette entreprise forte de plus de 60 collaborateurs s’étendent aux diverses activités liées à la construction, des solutions globales jusqu’aux travaux spécialisés. « La réalisation d’une chape est très technique et comprend de nombreuses contraintes liées, entre-autres, à la résistance au niveau de l’exploitation de l’immeuble. C’est pourquoi Balzan & Immer propose aux architectes et aux maîtres d’ouvrage une expertise et un accompagnement dans la réalisation d’appels d’offres. S’entourer de professionnels lors de l’étude d’un projet permet d’éviter les surcoûts liés à une estimation erronée de la situation spécifique de chaque lieu, souligne Narciso dos Reis, directeur. Ces malfaçons peuvent entraîner des plus-values importantes et des problèmes acoustiques ou thermiques. » balzan-immer.ch

Grégoire Progin SA Sur le fil de l’actualité Depuis sa création en 1991, l’entreprise Grégoire Progin SA à Villarssur-Glâne a pris de l’ampleur en passant de cinq à une trentaine de collaborateurs. Spécialistes des sols et de la pose de tout type de chape (y compris résine, béton ciré et chape finie), ainsi que de l’étanchéité et l’assèchement des chapes, les membres de l’équipe de Grégoire Progin SA se maintiennent constamment informés des dernières nouveautés en suivant des cours de perfectionnement auprès de fournisseurs comme Fixit, KBS, SIKA ou encore Mapei. « Suivre l’évolution et la modification de certaines normes, et rester à jour au niveau des techniques à disposition pour avancer au mieux dans des projets à complexité variable est indispensable dans notre métier. Nous nous devons d’être de perpétuels étudiants, reconnaît Grégoire Progin. Aujourd’hui, mon but est de revaloriser notre métier, c’est bien plus complexe que de mélanger du sable, de l’eau et du ciment. Les normes et les demandes de plus en plus exigeantes requièrent des qualités professionnelles accrues. Notamment en ce qui concerne les chapes teintées, finies, industrielles, le béton ciré et les chapes légères de rénovation qui sont en train de devenir un sujet d’actualité. » En 2018, Grégoire Progin crée également la société GP Étanchéité et Résine Sàrl afin de servir encore mieux sa fidèle clientèle actuelle et future. chape-isolation-sol.ch

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Zucchet SA, Peseux « Lorsque mon père a créé l’entreprise, il y a 45 ans, il était courant de poser le carrelage directement sur la chape en « frais sur frais », se souvient Claudio Zucchet, directeur de Zucchet SA à Peseux. Aujourd’hui, les métiers se sont scindés et spécialisés. Chapeur est devenu une profession à part entière et va d’ailleurs se doter d’un CFC dès la rentrée 2023. En presque un demi-siècle, qu’est-ce qui a changé ? « La technique a beaucoup évolué, surtout au niveau des chapes liquides. Elles facilitent la mise en place, permettent d’obtenir des champs plus grands sans joints et contribuent au maintien de la santé des employés », se réjouit ce patron de quelque 45 employés. Pourquoi avoir gardé les deux spécialités ? « C’est un avantage pour le client en termes de responsabilités et de bien-façon. La mode est au carrelage de plus en plus grand avec des carreaux qui peuvent mesurer jusqu’à 3 m par 1,6 m et si la chape n’est pas impeccable des problèmes d’adhérence peuvent survenir. » La chape liquide aurait donc une meilleure planéité que la chape ciment ? « La chape ciment aura tendance à se relever dans les bords, mais pour l’une comme pour l’autre, il est tout à fait possible de faire des bosses. La qualité du rendu fini est une question de savoir-faire de l’ouvrier. » zucchet.ch

B. Pachoud & Fils SA La réalisation de l’isolation et de la chape par la même entreprise est un gage de qualité et d’efficience pour le client. Entreprise familiale depuis 1964, B. Pachoud & Fils SA, à Lausanne, compte à son actif une trentaine de chapeurs spécialisés, dont certains peuvent se targuer d’une expérience de plus de 20 ans dans ce domaine complexe où rien ne peut être laissé au hasard. À commencer par l’analyse du site, l’isolation et enfin la pose des chapes. Une équipe soudée, qui travaille ensemble depuis plus de 10 ans pour certains et un savoir-faire transmis de génération en génération constituent les points forts de cette entreprise soucieuse de la bonne facture de ses ouvrages. À la pointe des dernières technologies, l’entreprise s’est dotée de machines performantes pour la réalisation de nouveaux types de chapes, comme les chapes poncées et teintées, les chapes liquides anhydrites ou encore les chapes à séchage rapide, particulièrement recommandées pour les pièces sèches d’intérieur. pachoud-chapes.ch

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Ecoquartiers, solutions pour un avenir durable Le développement des écoquartiers témoigne de la volonté d’inscrire le concept de durabilité au sein des pratiques de la construction. Une nouvelle manière de produire la ville et la vie de demain. Salomé Houllier Binder

Plusieurs espaces extérieurs communautaires favorisent les échanges entre les habitants et confèrent une identité collective au bâtiment. Immeuble CODHA, Écoquartier Jonction, architectes Dreier Frenzel.

Le village Maillefer au sein du quartier du Bugnon, réalisé par le bureau CCHE, est le premier écoquartier labellisé de Suisse romande.

Face à la prise de conscience écologique qui a soulevé de nombreuses interrogations quant à la nature de l’environnement bâti, ces dernières années ont vu le développement durable prendre une place particulière dans le monde de la construction. De plus en plus de projets expérimentent de manière concrète l’intégration de pratiques visant la durabilité au centre des processus de conception. C’est dans cette dynamique qu’est née la notion de quartier durable, ou écoquartier. À l’instar du quartier de la Jonction à Genève, du Bugnon au Mont-surLausanne, de Métamorphose à Lausanne ou encore d’Ecoparc à Neuchâtel, ces nouvelles formes urbaines s’appuient sur les trois piliers du développement durable – solidarité sociale, responsabilité environnementale et efficience économique – pour développer des « pôles urbains, denses et mixtes dont la qualité globale répond à une vision approfondie de la durabilité »1. À cette définition assez générale viennent s’ajouter de multiples labels et certifications : programme Quartiers durables, Site 2000 watts, label Écoquartier, One Planet Living du WWF. Il est difficile de connaître le nombre exact d’écoquartiers en Suisse, mais leur émergence témoigne d’une nécessité de modifier la réalité urbaine dispersée et d’un besoin de développer des modes d’habiter retrouvant des valeurs parfois mises de côté – le rapport au sol, la convivialité, l’harmonie avec la nature, la participation citoyenne.Ces quartiers constituent ainsi des laboratoires pour de nouvelles pratiques qui représentent

Densité et couture urbaine Les pratiques de la fin du 20e siècle promouvant un étalement urbain entrent en contradiction avec les principes de durabilité. En effet, le mitage du territoire occasionné a évidemment un impact environnemental négatif, mais il engendre aussi des inégalités sociales et des coûts collectifs accrus. La ségrégation spatiale des fonctions induit quant à elle une dépendance aux réseaux d’infrastructures. La prise de conscience de ces diverses conséquences a contribué à l’élaboration de stratégies visant à limiter l’étalement urbain. La densification ainsi que la transformation d’espaces déjà bâtis sont ainsi préconisées, notamment celles d’anciennes friches urbaines à l’instar d’Ecoparc à Neuchâtel, le premier écoquartier de Suisse romande. Comme le démontre ce projet réalisé par le bureau Bauart entre 1998 et 2010, la densité est une condition nécessaire mais insuffisante pour tendre vers la durabilité. C’est en intégrant d’autres dimensions qualitatives, liées notamment à la mixité fonctionnelle et à une mobilité durable et douce, que la démarche contribue à améliorer le cadre de vie dans un milieu urbain. La mixité apparaît en effet comme l’un des critères essentiels pour les habitants qui apprécient de tout avoir à proximité, retrouvant ainsi une échelle plus villageoise. 1

Rey Emmanuel (2011). « Quartiers durables. Défis et opportunités pour le développement urbain ». Berne : Office fédéral du développement territorial ARE Office fédéral de l’énergie OFEN

un grand défi pour les décennies à venir.

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↑ Les appartements de l’immeuble de

la CODHA conçus par Dreier Frenzel répondent à une grande diversité des modes de vie. Au sein des clusters, les habitants disposent d’espaces partagés et mutualisés.

← Dans le cadre du projet Métamorphose de Lausanne, le plan proposé par TRIBU architecture cherche à intégrer le projet au territoire et à créer des relations avec la ville.

L’écoquartier ne saurait par ailleurs être considéré comme un système fermé et autarcique. Il a aussi pour but d’apporter une valeur ajoutée à la ville dans laquelle il s’insère. Cette volonté de tisser des liens avec son contexte est au cœur du projet « Zip » du bureau Tribu Architecture, connu pour son engagement social et environnemental. Comme son nom l’indique, le projet qui se développe aux Plaines-du-Loup à Lausanne affiche un objectif de couture urbaine entre le nouveau quartier et le reste de la ville. Entre performance et minimalisme Afin d’obtenir une haute qualité environnementale, généralement définie par des labels du type Minergie, les écoquartiers affichent des objectifs de réduction de l’empreinte écologique et d’une utilisation rationnelle de ressources non renouvelables dans la construction et l’exploitation. Cela pousse les professionnels à développer des stratégies architecturales ingénieuses qui visent à réduire les besoins énergétiques, qui valorisent les énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques combinés à des pompes à chaleur notamment) et qui adoptent des dispositifs technologiques performants et des matériaux à faible impact environnemental (prise en compte du cycle de vie des matériaux). Ces modes constructifs ne sont pas nécessairement les plus innovants. Au contraire, un retour à des principes plus élémentaires – construction en bois, ventilation naturelle grâce à l’agencement des espaces, récupération des eaux de pluie pour

le jardinage, chauffage à pellets, etc. – prouve à nouveau que simplicité peut rimer avec efficacité. Plaisir d’habiter À l’origine de ces projets se trouvent principalement les communes, soucieuses de développer leur territoire de manière durable. Comme c’est le cas à la Jonction, aux Vergers ou encore à Pra Roman, les communes s’associent souvent avec des coopératives d’habitation, telles que la Codha, pour qui les objectifs de durabilité sous-tendus par les écoquartiers entrent en résonance avec leur volonté de proposer un autre type d’habitat orienté vers le partage et la convivialité. L’écoquartier interroge les modes d’habiter de notre société. Il promeut des espaces appropriables et flexibles en retournant à une simplicité structurelle et typologique. Par exemple, dans l’écoquartier de la Jonction à Genève, le bureau Dreier Frenzel propose le concept de « social loft », un hybride entre deux formes d’habitat, le logement social et le loft, afin de promouvoir le vivre ensemble. De plus, la création d’espaces partagés et de services de proximité prend une place primordiale au sein de la conception des quartiers durables. À travers l’installation de salons collectifs, de mobilier urbain ou encore de terrasses communes, les espaces publics et semi-publics favorisent le partage, renforcent le lien social et redonnent ainsi du sens à la qualité de vie des usagers.

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Le projet Ecoparc conçu par Bauart est pionnier en la matière. Il se caractérise par une approche intégrée du confort et de l’énergie ainsi que par une analyse du cycle de vie des matériaux.

Dans un écoquartier, des espaces publics divers sont primordiaux afin de favoriser l’appropriation des lieux par les usagers. Ecoparc, Bauart Architectes et urbanistes.

Ayant pour objectif de construire une société basée sur le partage et qui va au plus près des besoins des usagers, l’élaboration d’un processus participatif devient une exigence. Dès la conception, il vise à inclure tous les acteurs clés. Une fois le projet terminé, il permet aux habitants de s’impliquer dans la gestion quotidienne du quartier. Cette double approche participative favorise ainsi l’adhésion des divers acteurs au projet. Un processus global Au-delà d’être un quartier à « bobo-écolos » comme il a parfois été négativement qualifié, l’écoquartier se doit de développer une mixité sociale et intergénérationnelle ainsi que des prix abordables pour inclure un large panel de population. Il n’est pas non plus une « vitrine » qui met en avant ses aspects techniques. L’écoquartier n’est pas une fin en soi mais un moyen, celui, pour le domaine du bâti, de s’intégrer dans une société durable.

Plus qu’un simple ajout de technologies de pointe labellisées durables, il est dirigé par une recherche holistique de qualité globale du projet. Les diverses expérimentations menées à ce jour montrent que la pérennité de l’écoquartier réside dans sa capacité à apporter des réponses innovantes, diversifiées et performantes, favorisant un « vivre ensemble » qui remet l’humain au centre du processus de construction. Et c’est dans cette direction que doivent s’orienter les projets futurs : dans la redéfinition des processus de gouvernance et dans la conceptualisation des espaces afin d’introduire plus de richesse spatiale à travers notamment divers degrés, allant du privé, semi-public au public. C’est au cœur de ces espaces interstitiels que se trouve une réelle plus-value pour les usagers. Il appartient dès lors aux divers acteurs de la construction de poursuivre ces expériences afin de façonner de nouvelles pratiques architecturales durables.

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Pra Roman : Cap sur la collectivité Depuis 2020, les hauts de Lausanne accueillent un nouvel écoquartier. Le projet de Pra Roman allie l’usage du bois et les installations écologiques avec l’esprit de la collectivité. texte : Salomé Houllier Binder photos : Vincent Jendly

Le quartier de Pra Roman au Chalet-à-Gobet (VD) n’est pas un quartier comme les autres. Issu d’un concours organisé par la Ville de Lausanne en 2012, le projet a été remporté par la Codha, une coopérative promouvant un rapport au logement basé sur la participation, l’hospitalité et la solidarité. Construit entre 2017 et 2020, le projet réalisé par Pont 12 Architectes est un écoquartier qui, en plus des aspects durables techniques, met en avant un environnement convivial qui favorise la vie sociale et les rencontres entre les quelque 200 habitants. Intégration urbaine, appropriation et usage Le sens de la collectivité, propre à la Codha mais aussi au concept d’écoquartier, est au cœur du projet. Elle s’exprime tout d’abord dans la forme urbaine qui vise à reconstituer une unité à l’échelle du village de Pra Roman. Pour cela, des coutures urbaines sont effectuées en proposant de nouveaux axes et en adaptant l’échelle du quartier. Celui-ci présente douze bâtiments de trois étages et avec une toiture à deux pans, disposés de manière relativement dense. Face à la grandeur de la parcelle, les architectes ont opté pour une densité plus urbaine afin de libérer le plus d’espace possible pour les aménagements extérieurs. Non sans rappeler une structure villageoise, les bâtiments sont regroupés en quatre îlots, organisés autour d’une place centrale

qui réunit leurs accès. L’organicité de cette composition génère des espaces subtils oscillant entre aspect privé, semi- privé, public et semi-public. Rue, jardins potagers, places de jeux, espace barbecue, terrasses, mobilier urbain, tous possèdent leurs propres qualités, plus ou moins publiques, ce qui contribue à leur appropriation par les habitants, une volonté présente dès le début du projet. Les logements possèdent des typologies flexibles et adaptables. Quelques appartements collectifs (clusters) complètent l’offre. L’attribution des appartements ayant été faite avant la construction, les futurs habitants ont pu choisir certaines finitions. Durant la construction, l’espace « Enchant(i)er » a constitué un lieu de rencontres entre les différents acteurs du projet (habitants, mandataires, ouvriers). Enfin, une participation active des habitants est préconisée, notamment en ce qui concerne la gestion interne des immeubles. Ensemble, ces différentes mesures ont permis la mise en place d’un processus participatif facilitant la définition d’un cadre de vie au plus proche des aspirations des usagers. Aux rez-de-chaussée, différents services sont proposés – épicerie vrac, centre d’accueil pour personnes âgées, cabinet de physiothérapie, école libre, etc. – afin de favoriser la mixité et la vie sociale. Ces activités permettent aussi au quartier de s’ouvrir au reste du village et de la ville.

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1303_CODHA

ecoquartier Construction & bâtiment

Efficience écologique Le quartier présente de nombreux critères de durabilité qui lui permettent d’être certifié Minergie P-ECO. L’emprise au sol a été réduite au minimum : les mouvements de terre et l’utilisation de béton armé ont été limités, tandis que le parking souterrain au centre du quartier libère l’intérieur du site qui est entièrement réservé à la mobilité douce. Les eaux de pluie sont récupérées pour le jardinage par un système de rigoles qui conduisent à une fosse en marge du quartier. Les solutions écologiques ne sont pas les plus innovantes, mais elles se mettent, de manière efficace et performante, au service de la volonté architecturale, urbaine et sociale de départ, celle de rassembler les personnes, de mettre en commun les choses. Dans un esprit de partage, le chauffage est centralisé et l’électricité produite en surplus est stockée grâce à des batteries. L’usage du bois comme fil rouge sur l’ensemble du projet démontre une volonté d’efficience durable en accord avec le concept architectural. Il est tout d’abord présent dans la structure qui allie bois et béton recyclé. Les cages d’escalier sont en béton, tandis que les parois extérieures et celles séparant les appartements sont en lamellé croisé. Les dalles mixtes sont quant à elles réalisées en poutres lamellé-collé travaillant conjointement avec le béton. Enfin, la toiture est composée de caissons préfabriqués remplis d’isolants, un procédé qui permet d’optimiser la consommation d’énergie grise et de raccourcir les temps de

montage. À l’intérieur, la structure apparente en sapin local et les parquets en chêne apportent une domesticité et une chaleur supplémentaires aux appartements. À l’extérieur, le lambris gris en sapin interagit avec la forêt environnante. Enfin, le bois est aussi source d’énergie grâce à l’installation d’un chauffage à pellets. Le bois local est ainsi valorisé comme matériau écologique et durable, inscrivant le quartier dans les objectifs de la société à 2000 watts. Vivre en ville, habiter les interstices Le projet apporte ainsi une réponse exhaustive aux trois axes du développement durable – écologie, économie et vie sociale – à tous les niveaux et sur l’ensemble du processus, de la planification à la déconstruction. Les critères techniques de durabilité usuels – panneaux solaires, mobilité douce, etc. – sont mis au service d’une qualité de vie sociale qui réside dans les interstices. Le lien social ne se traduit donc plus seulement par la matérialité ou la volumétrie des bâtiments mais aussi par les espaces extérieurs, ceux qui sont aménagés bien sûr, et surtout ceux qui sont résiduels, qui pourraient à première vue paraître insignifiants et qui sont pourtant essentiels à la convivialité. Le quartier propose ainsi un art de vivre qui conjugue aspects durables, habitat de qualité et plaisir de partager. C’est surtout en cela que Pra Roman est un écoquartier exemplaire.

Construction & bâtiment ecoquartier

Ces entreprises ont participé à la construction de l’écoquartier, à Pra Roman

Portes de garage / industrielles • Construction textile h

systems.c

www.aubry

Portes sectionnelles industrielles Aubry Matériel SA T 024 420 36 70

Portes de garage 1312 Eclépens 2802 Develier

Système d’ombrage Aubry Sacco Farm SA T 026 655 14 42

Ecran textile 1687 Vuisternens-dt-Romont

Rte de Bottens 3, Box 54 | 1053 Bretigny-sur-Morrens Tél. 021 652 87 09 | info@artpeinturesa.ch

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Aubry Matériel SA Fondée en 1986, Aubry Matériel SA est spécialisée dans la construction textile pour le milieu agricole ou industriel, ainsi que pour les déchetteries. La société propose notamment des filets brise-vent, comme ceux installés pour les couverts à vélo dans le quartier de Pra Roman. Fixés à un cadre en acier, ils constituent les parois des couverts et recouvrent aussi la porte d’accès. Ils offrent une solution esthétique, résistante et économique qui permet de laisser passer l’air tout en protégeant des déchets naturels.

Liste des mandataires et intervenants Maître d’ouvrage Codha

Pied de façade + tablettes ciment Varrin SA

Architectes Pont 12 Sondages archeologiques AB Ingénieurs SA

Stores Griesser SA Installation electrique Cauderay SA

Ascenseurs Kone SA

Rails rideaux Agm.Projets SA

Platrerie (B1, B2, B6, B8, B9, B10, B12) Duca SA

Assechement Bugnon Assèchement Sàrl

Lustrerie Xal Schweiz GmbH

Platrerie (B3, B4, B5, B7, B11) Art Peinture et Renovation Sàrl

Lustrerie Tulux lumière SA

Serrurerie Joux SA

Construction en bois JPF-Ducret SA

Lustrerie Regent Appareils d’éclairage SA

Serrurerie abris vélos Adani Constructions Métalliques Sàrl

Cloisons caves Kern Studer SA

Batterie Tesla Solstis SA

Fenêtres 4B

Photovoltaïque Solstis SA

Serrurerie abris vélo (filet coupe vent) Aubry Matériel SA

Menuiserie exterieur métal Frei - Les Métalliers SA

Chauffage / Ventilation Mino SA

Portail parking Viglino Portes SA

Sanitaire Perret Sanitaire SA

Ferblanterie / Couverture Marmillod SA

Sprinkler Sprintec Protection Indencie SA

Fouilles en pleine masse Marti Construction SA Echafaudages Roth Echafaudages Maçonnerie + terrassement Marti Construction SA

Etancheités souples Geneux Dancet SA Opturation coupefeu Fire System SA

Agencement cuisine Sanitas Stroesch SA Menuiserie (armoirs) Cratos SA

Elément abris PC Lunor G.Kull AG Menuiserie (portes + armoirs électrique) Francis Gabriel SA

Nettoyage Ciel Nettoyage Sàrl Divers (Marquage place) TraceRoute SA Paysagiste J.-F. Charmoy SA Jeux exterieurs Bimbo Hinnen Equipements de jeux SA Surveillance chantier Protect’Service SA Blowerdoor M. Riggenbach Panneau chantier Advertiz Sàrl Déchetterie EcoServices SA

Cylindres Hess & Martin Sécurité SA

Matériel hygiénique Toitoi AG

Chapes Lirom Chapes SA

Joints Salvatore Grasso Sàrl

Carrelage Cataldi Carrelage Sàrl

Pellets O. Bise SA

Parquet Reichenbach SA

Signalétique Sylvie Ravetti

Construction & bâtiment ecoquartier

Ces entreprises ont participé à la construction de l’écoquartier, à Pra Roman

Rue de l’Etang 8 | CH-1630 Bulle | +41 26 919 10 10 www.bugnonassechement.ch

Chemin de la Clopette 33 • CH-1040 Echallens T +41 21 312 76 42 • M +41 79 685 86 13 info@agm-projets.ch

www.agm-projets.ch

Ecoquartier Pra Roman Lausanne

www.martisa.ch @MartiSuisse

/MartiConstruction

Lausanne Chemin d’Entre-Bois 29 - 1018 Lausanne -Tél +41 21 622 07 07 Genève Rue du Pré-Bouvier 7 - CP 361 - 1217 Meyrin - Tél +41 22 748 14 70

Les Vergers, une durabilité sociale C’est l’un des plus grands projets de logements en Suisse et l’un des plus audacieux. Les Vergers conjuguent performance environnementale, économie de moyens et attractivité sociale. texte : Salomé Houllier Binder photos : Julie Masson

Les volumes en triple hauteur procurent une lumière généreuse à l’ensemble des espaces de circulation.

Articulés entre espaces privés, partagés et publics, les bâtiments constituent un morceau de ville.

Face à la pression immobilière, la Commune de Meyrin a pris le parti de déclasser des parcelles agricoles au profit du logement. De là est né l’écoquartier des Vergers qui s’étend sur une surface de 16 hectares, et compte plus de trente immeubles pour loger environ 3000 personnes. Piloté par la Commune qui possède près de la moitié des droits à bâtir, la conceptualisation du quartier a été guidée par quatre axes : la mutualisation des espaces publics, l’intégration de principes écologiques à la construction et à l’exploitation, le choix de la démarche participative et l’attribution des droits de superficie à sept coopératives d’habitation participatives et à la Fondation Nouveau Meyrin. Parmi ces projets, celui réalisé par la Codha et Voisinage est représentatif du leitmotiv du quartier : l’intégration de la notion sociale à chaque étape du projet. Une commune coordinatrice La double appartenance des parcelles – privée et communale – a demandé à la Commune de Meyrin un important travail de coordination et de supervision. Afin de partager des objectifs élevés en termes de qualité environnementale avec l’ensemble des acteurs du quartier, elle a élaboré une charte, Objectifs écoquartier, qui établit des lignes directrices de développement (qualité des constructions, projet paysager, énergie, mobilité, etc.). Par exemple, la totalité des immeubles a obtenu le label MINERGIE-A, une première en Suisse à cette échelle. La Commune a aussi pris en charge la conception des aménagements extérieurs. Cette mutualisation a permis de constituer un espace public d’un seul tenant indépendamment des domaines

fonciers qui le composent. L’aménagement urbain participe ainsi à la construction de l’identité du quartier en assurant la liaison entre les différents projets qui ont gardé une certaine liberté en termes d’expression architecturale. Une grande attention a été portée aux espaces de transition entre les bâtiments et les espaces publics. Pensés comme des seuils via l’aménagement de bancs, de végétation, etc., ces espaces offrent aux habitants la possibilité de se les approprier de façon vivante. Pour rappeler l’origine agricole des terres sur lequelles se développe le projet, les espaces publics ont pour objectif de réconcilier ville et campagne, dans le respect des principes de l’agriculture urbaine. Une coopérative agricole exploite et gère l’entretien des espaces plantés. Des jardins potagers ont été installés. Enfin, des activités diverses se déploient aux rezde-chaussée des immeubles, favorisant la mixité. Un processus participatif Mais, au-delà de l’installation de technologies durables, le projet a été dirigé par la volonté de remettre l’individu au centre du processus de projet et de promouvoir une co-construction du quartier. Une vaste démarche participative a été mise en place sur la totalité du quartier et à chaque étape de sa conception, garantissant ainsi sa bonne appropriation. Plusieurs événements ont été organisés afin de donner la parole à tous les acteurs du projet, comme par exemple un forum public en 2013. De ces événements ont émergé de nombreux projets collectifs tels que la création d’un poulailler, d’une auberge participative, de pota-

Construction & bâtiment ecoquartier

gers ou encore d’un supermarché participatif paysan – le premier de Suisse –, le tout intégré dans un projet global d’agriculture urbaine « de la fourche à la fourchette » ; un concept qui va de la production à la consommation. Des lieux et des liens Parmi les projets réalisés, celui mené par la Codha et Voisinage « conçoit les bâtiments non pas comme des objets immobiliers mais comme des espaces de vie ». Conçu par le bureau Labac | Architectures et Espaces Chantiers (qui succède à Bellmann Architectes), le projet intitulé « des lieux et des liens » s’oriente vers les usagers et leurs besoins. Pour cela, l’accent est mis sur les espaces qui favorisent les relations. Le projet est composé de deux barres de six à neuf étages qui se développent sur 90 m de long et 18 m de large. Ce volume imposant est segmenté en parties de dimensions plus réduites grâce à l’introduction d’espaces en triple hauteur. Ces espaces partagés – des patios et galeries – structurent l’intérieur. À partir des couloirs centraux, ils créent des dégagements visuels qui offrent un bon éclairage aux circulations ainsi qu’une ventilation naturelle. À l’image des squares urbains, ils forment des éléments de voisinage semi-collectifs qui offrent une meilleure appropriation des lieux et brouillent les frontières usuelles entre public et privé. Ces espaces ont été développés en collaboration avec les habitants qui, ensemble, ont imaginé leur fonction comme par exemple une bibliothèque, une serre, un mur d’escalade. L’axe de distribution est généreux, 1,6 m de largeur, constituant

ment, celui-ci s’élargit davantage pour créer une niche d’entrée colorée que chaque habitant peut s’approprier. La construction en ossature béton et façades en bois s’adapte aux diverses typologies d’appartements – du studio au sept pièces, et même des clusters – afin d’assurer une mixité sociale et générationnelle. Enfin, durant la construction, les architectes, en partenariat avec les coopératives, ont développé l’Espace Chantier, un projet pilote qui vise à créer une interface, un lieu d’échange sur le chantier entre les architectes, les ouvriers et les futurs habitants. L’Espace Chantier suggère ainsi une méthode d’intégration du développement durable sur les chantiers de construction. Une durabilité sociale Les Vergers constituent donc une expérience collective en perpétuelle évolution, au gré des envies et besoins des usagers. Alors que ce sont souvent les critères énergétiques qui ressortent en parlant d’écoquartier, c’est bien ici l’axe social qui a prédominé et dirigé l’ensemble des décisions. La force collective est présente, aussi bien dans les processus mis en place par la Commune que dans les approches adoptées par les architectes. Et c’est cette attitude qui a permis d’élaborer des outils technologiques durables ainsi qu’une économie globale des moyens. Cet écoquartier n’est pas seulement autonome en énergie. Il ouvre également la voie en matière de durabilité sociale.

ainsi un lieu de rencontre et d’échange. Devant chaque apparte-

ecoquartier Construction & bâtiment

La possibilité offerte aux habitants de décider par eux-mêmes des activités présentes dans les espaces partagés induit une meilleure appropriation des lieux de vie.

Société Lanoir sa La société Lanoir, fondée par Gian Lanoir, est spécialisée dans la pose de carreaux, faïences et mosaïques. Opérant depuis 1982 et aujourd’hui dirigée par Antonio Neves, l’entreprise a acquis une grande expérience et une renommée qui lui ont permis de se placer comme leader sur le marché romand. Elle inclut trois techniciens répartis sur deux pôles principaux qui nécessitent des compétences spécifiques: un secteur rénovation et un secteur neuf. Ce dernier s’occupe aussi bien de projets d’habitation privée que de grands ensembles, surfaces commerciales, etc. L’entreprise réalise aussi des façades en céramique ou mosaïque. Elle gère l’entier du projet, de l’établissement du devis à la réalisation complète du chantier. Au sein du projet mené par la Codha, l’entreprise s’est occupée de carreler les salles de bain, WC et cuisines des appartements. Elle a aussi posé du carrelage dans certains espaces se trouvant au rez-de-chaussée, une boulangerie, un sauna, une auberge, une laiterie. Ces projets ont nécessité un travail spécifique, dans les types de carrelage (taille, matériau, couleur)ainsi que dans les techniques de pose. Quel que soit le projet, la cinquantaine de collaborateurs met tout en œuvre afin d’offrir une prestation de haute qualité. lanoir.ch Personnel principal Élodie Lanoir: master en immobilier Karl Clertant: architecte Kristel Meyer: DRH

Construction & bâtiment ecoquartier

Ces entreprises ont participé à la construction de l’écoquartier Les Vergers, à Meyrin

Chemin de Paris 5 • 1233 Bernex (GE) Tél. 022 850 91 20 • info@pillet-geotechnique.ch

www.pilletsa.ch

TT 021 804 85 85 00 00 021 804 lausanne@tritec.ch www.tritec.ch Fabricant suisse de menuiseries: fenêtres, portes, armoires et protections incendie NORBA – FR / GE/ VD / VS www.norba.ch

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Tritec AG : un avenir énergétique propre

Sanitas Troesch

Pionnière au niveau européen, la société Tritec AG est sur le marché photovoltaïque depuis bientôt 30 ans. En tant que fournisseur, elle assure le choix d’installations photovoltaïques de première catégorie. En tant qu’installateur, elle réalise des centrales photovoltaïques dans toute la Suisse, aussi bien pour des habitations que pour des bâtiments publics et industriels. Face à la constante augmentation de la demande, la quarantaine de collaborateurs s’engage pour la transition énergétique. Dans l’écoquartier des Vergers, Tritec a installé une centrale photovoltaïque sur la toiture des deux immeubles réalisés par les architectes du bureau Quartal. Le défi a été de dimensionner l’installation pour satisfaire les exigences du label Minergie et assurer un bon ratio entre prix et puissance. À cette fin, environ 420 panneaux à haut rendement recouvrent presque l’entier des toitures et même une pergola adjacente. La surface nécessaire afin de parvenir à une bonne puissance reste un grand défi dans l’installation de panneaux photovoltaïques et dans l’architecture. tritec.ch

L’entreprise Sanitas Troesch, créée en 1911, est leader dans toute la Suisse pour la salle de bain et la cuisine. Grâce à une large gamme de produits, les quelque 980 employés travaillent sur tout type de projet. Dans celui du bureau labac, Sanitas Troesch a fourni et installé les cuisines pour les 196 appartements. Celles-ci sont entièrement équipées avec un plan de travail en granit. Ces choix sont le résultat d’un processus participatif. Lors d’une séance avec les différents acteurs du projet, les collaborateurs ont présenté les différents produits et options possibles. Sanitas Troesch fournit des conseils compétents et personnalisés en amont des projets, permettant ainsi d’intégrer les volontés et besoins de chacun. Ses vingt showrooms constituent un atout majeur pour accueillir les clients et présenter les tendances. Enfin, la société est engagée dans la formation d’apprentis, répondant ainsi au réel besoin sur le marché. sanitastroesch.ch

Liste des mandataires et intervenants Maître d’ouvrage Codha Coopérative Voisinage

Ingénieur acousticien Architecture et Acoustique SA

RMO- Voisinage COGERIM

Physicien de construction Effin’Art Sàrl

Architectes A11 et A12 Bellmann Architectes Architecte planificateur labac | architectures et espaces chantiers Echafaudages Echami Echafaudages SA Direction de travaux Quartal Sàrl Ingénieur civil Ott & Uldry Sàrl Ingénieurs électricité Betelec SA Ingénieursconseils en électricité Ingénieur CVC Energestion SA

Coordination sécurité Orqual SA Ingénieur environnemental Ecotec Environnement SA

Ascenseurs Schindler Aufzüge AG Terrassement et Travaux spéciaux Gestrag SA

Peinture-plâtrerie Isolation façade et crépi Cloisons intérieures Belloni SA

Maçonnerie-béton armé Construction Perret SA

Stores Griesser SA

Fenêtres et portes Egokiefer SA

Tableaux électriques Sedelec SA

Portes en bois intérieures NORBA SA

Façades préfabriquées en bois Renggli AG

Installateur CVC Mino SA

Armoires murales Alpina Bois SA

Installateur sanitaire Bert’eau SA

Cylindres de sûreté Baud-Tavelli

Agencement de cuisines Sanitas Troesch SA

Chapes Lirom Chapes SA

Plate-forme élévatrice Rigert SA, monte-escaliers

Carrelage sol et murs Jean Lanoir SA

Etanchéité à l’air Atba SA

Ferblanterie marquise B. Schnider SA

Ingénieur géotechnique Pillet Géotechnique SA

Etanchéité Ferblanterie Geneux-Dancet SA

Ingénieur en protection incendie BG Ingénieurs Conseils SA

Installateur électricien Fanac & Robas SA

Echafaudages Echami Echafaudages SA Isolation coupe-feu Fire System SA

Construction & bâtiment ecoquartier

Constructeurs métalliques Iselé SA Construction béton armé Construction Perret SA

Construction bois Renggli SA Motorisation exutoire Alfer SA Installations solaires Tritec SA

Revêtement de sol en bois HKM SA Nettoyage de chantier Nettoie’Net SA

Ces entreprises ont participé à la construction de l’écoquartier Les Vergers, à Meyrin

Chemin de la Plage 2 1180 Rolle Tél. 021 825 20 24 Fax 021 825 21 45 info@constructionsmetalliques.ch www.constructionsmetalliques.ch

ConstruCtions métalliques iselé sa

RUE EUGÈNE-MARZIANO 41 CH 1227 LES ACACIAS TEL 0 2 2 732 03 12 kupfer-geometre.ch akupfer@worldcom.ch

www.effinart.ch Echami Echafaudages SA Chemin de Morglas 14 Case postale 694 CH-1214 Vernier (GE)

T +41 22 341 00 67 F +41 22 341 00 58 info@echami.ch www.echami.ch

Bureau de Lausanne

Bureau de Tavannes

Effin’Art Chemin du Pré-Fleuri 6 1006 Lausanne info@effinart.ch +41 21 616 11 00

Effin’Art Rue H.-F.-Sandoz 80 2710 Tavannes infojb@effinart.ch +41 32 545 52 14

L'écoquartier les Vergers à Meyrin est équipé de fenêtres EgoKiefer. Merci pour votre confiance. egokiefer.ch

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PROJETS Du canton de Genève au canton de Vaud et à Neuchâtel, rénovations et réalisations architecturales d’envergure Impriment une nouvelle dimension au paysage.

Une rénovation à fleur de peau La réalisation des travaux en site occupé a été un des principaux challenges du projet de rénovation et d’assainissement énergétique du Centre professionnel du Littoral neuchâtelois. texte : Estelle Daval photos : Thomas Jantscher

L’aménagement du patio central a fait l’objet d’un concours réservé aux apprentis paysagistes du canton de Neuchâtel.

La nouvelle enveloppe des bâtiments intègre les dispositifs de ventilation naturelle et de régulation de la lumière du jour.

Construit entre 1965 et 1990 sur une friche industrielle à l’entrée est de la ville de Neuchâtel, le Centre professionnel du Littoral neuchâtelois (CPLN) se compose de trois volumes perpendiculaires à la pente naturelle du terrain qui en articule les différents niveaux. Cette implantation préserve de larges dégagements visuels vers le lac depuis la rue de la Maladière, qui en est l’accès principal. Bien qu’elle fut régulièrement entretenue, l’enveloppe extérieure des bâtiments vieillissait et engendrait une consommation énergétique excessive. Elle ne permettait plus de répondre aux exigences actuelles en matière de confort des utilisateurs. Lancé en 2011 par le Canton de Neuchâtel, un concours sous forme de mandats d’études parallèles a conduit au choix d’une équipe pluridisciplinaire composée d’architectes, d’ingénieurs civils, d’ingénieurs en chauffage-ventilationsanitaire-électricité et de physiciens du bâtiment, pilotée par le bureau fribourgeois QUBBArchitectes. La solution proposée par le pool de mandataires comprend l’assainissement énergétique des bâtiments construits entre 1965 et 1975 et le remplacement d’un ancien bâtiment attribué aux filières de la mécanique.

La réalisation des travaux s’est déroulée de 2014 à 2020, soit plus de cinq ans d’intervention en site occupé. Les contraintes de sécurité, de bruit, d’accès et de circulation, l’intrusion régulière du chantier dans la partie restée en utilisation, ont requis une attention permanente et une acceptation réciproque de la part des intervenants et des usagers. Chaque nouvelle phase du chantier a nécessité le déménagement des activités vers l’étape achevée, le renouvellement des schémas de circulation, ou encore le déplacement des installations de chantier et des aires de stockage. Nouvelle identité Le procédé retenu pour renforcer l’isolation thermique des bâtiments se caractérise par le renouvellement complet de l’enveloppe extérieure des anciennes constructions (fenêtres, stores, doublage des façades, isolation, étanchéité des toitures et installations techniques). Pour réaliser cette nouvelle enveloppe, il a fallu redéfinir la volumétrie générale des bâtiments, et redistribuer certaines fonctions, notamment au rez-de-chaussée supérieur. Située rue de la Maladière, face au pôle d’innovation Microcity, la nouvelle entrée du complexe donne au centre professionnel une échelle adaptée à son contexte urbain et affirme son statut de bâtiment public. Un large escalier amène à

projet Construction & bâtiment

La nouvelle entrée donne au centre professionnel une échelle adaptée à son contexte urbain.

un vaste hall d’accueil qui réunit les activités collectives du CPLN : administration, direction générale, cafétéria, médiathèque, salles pour la formation continue et salles polyvalentes. Selon leur fonction, ces espaces bénéficient de dégagements extérieurs sur le patio ou vers le lac. Architectes et ingénieurs ont opté pour des façades réalisées en tôles d’aluminium perforées et plissées. Leur finition en filigrane laisse apparaître la technique et l’espace de leur sous-construction. « Il en résulte une couche qui se présente sous de multiples aspects dans la lumière du jour, opaque ou en transparence selon l’angle de vue, à la manière d’un voile dont on aurait emballé les anciens bâtiments, expliquent les architectes. Cette apparente légèreté cache un dispositif d’aération naturelle, qui est au centre du concept d’assainissement énergétique. De profondes embrasures résultant de l’épaisseur cumulée des couches de l’enveloppe sont désormais au bénéfice de l’espace des classes. »

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Construction & bâtiment projet

Le nouveau bâtiment destiné aux filières de la mécanique, qui remplace une ancienne aile devenue obsolète, se compose de deux niveaux d’ateliers et de classes dédiées à l’enseignement théorique, organisés autour d’un espace central polyvalent. Côté lac, les aménagements extérieurs s’articulent en deux parties. La première est réservée à la mobilité douce et la deuxième se présente comme un espace de détente, protégé des nuisances sonores par une butte végétalisée. Le patio existant a été entièrement réaménagé sur la base d’un concours ouvert aux apprentis du CPLN. La création artistique helvétique est un élément qui a toujours été présent au sein du CPLN. Aux côtés des œuvres restaurées d’Anne Monnier et Hugo Crivelli, une sculpture d’André Ramseyer a été remplacée par une œuvre du même auteur. Ce patrimoine s’enrichit désormais d’une intervention de Martin Jakob, réalisée sur les parois vitrées intérieures.

projet Construction & bâtiment

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Ingénierie des façades L’entreprise BCS, spécialisée dans l’étude et la conception intégrale des façades, a planifié l’ensemble de la nouvelle enveloppe composée de verre, bois et métal, en respectant l’identité architecturale du site.

RF1 a été appliqué sur la totalité des châssis porteurs. La fixation de ces éléments a été réalisée au travers des préfabriqués d’origine pour aller chercher les structures en béton du gros œuvre existant.

Les études et le développement des façades ont été menés en respect avec les matériaux choisis et dans le but d’obtenir une labélisation Minergie.

Sur ces sous-constructions, de nouvelles fenêtres en bois-métal de qualité énergétique et phonique élevée ont été posées, en coordination avec le démontage des anciennes fenêtres pour garantir une mise hors d’eau et air rapide. Elles sont toutes équipées de verre triple gaz argon d’une valeur U de 0,6 Wm2K, et conformes aux normes SIGAB. Leur parement extérieur est en aluminium anodisé naturel. Dans les salles de classe, des ouvrants isophoniques motorisés et asservis ont été intégrés sur chaque trame pour assurer une ventilation douce et contrôlée, de jour comme de nuit.

Chaque détail a été étudié en coordination avec les architectes et les ingénieurs spécialisés pour prévoir une planification technique dans les règles de l’art et pour anticiper le montage de l’enveloppe par étape et sur plusieurs années. Les nouvelles façades créent un emballage architectonique composé de sous-constructions statiques et porteuses en bois, pré-confectionnées en atelier. Ces structures d’une profondeur d’environ 400 mm sont complètement isolées et un revêtement de protection contre le feu de qualité

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Concernant les grandes façades vitrées des zones de circulation, de liaison et de la nouvelle entrée, les vitrages

Construction & bâtiment projet

ont été réalisés avec un système montants/traverses tout aluminium de haute performance thermique. Pour la création de l’enveloppe métallique, les architectes et BCS ont développé un bardage en tôle d’aluminium perforé et plié en forme de prisme triangulaire. Des sousconstructions ont été créées et extrudées spécifiquement pour fixer ce nouveau bardage. Un revêtement de type Stamisol gris clair a été posé et collé derrière ce dernier pour assurer une parfaite étanchéité air et eau. La protection solaire est assurée par des stores en toile acrylique de type Soltis, guidée dans des coulisses pour garantir une grande résistance au vent. Ce choix est également important pour la sobriété du système qui s’intègre parfaitement dans l’architecture projetée. bcs-facades.ch

CeTTE entreprise A participé à la Transformation et développement du Centre Professionnel du Littoral Neuchâtelois

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mas J

CENTRE PROFESSIONNEL DU LITTORAL NEUCHÂTELOIS (CPLN) ETUDES ET PLANIFICATION FACADES

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MEMBRE CSFF 31 ANS EN FACADE

L’ensemble des fonctions à caractère public telles que la cafétéria ont été regroupées au rez supérieur.

Liste des mandataires et intervenants Maître de l’ouvrage Etat de Neuchâtel, Service des bâtiments

Ingénieur façades BCS SA Mandataires spécialisés

Géomètre Mandataires du pool MAP Géomatique SA pluridisciplinaire Ingénieur sécurité Pilotage du pool incendie pluridisciplinaire Richard Conseils QUBBARCHITECTES SA & Associés SA Architectes Environnement et direction et sécurité des travaux ACTA Conseils Sàrl QUBBARCHITECTES SA Géologues Ingénieur civil Géologie Gex & Dorthe Opérationnelle SA Ingénieurs (dépollution Consultants Sàrl bâtiment C) Ingénieur Geotest SA électricien (dépollution SRG Engineering aménagements extérieurs) Ingénieur CVCR Energil Sàrl Ingénieur installations sanitaires Duchein SA Ingénieur physique du bâtiment et acoustique Gartenmann Engineering SA

Architecte paysagiste Pascal Heyraud Architecte Paysagiste Sàrl Œuvres artistiques Martin Jakob HE-Arc (restauration œuvres existantes)

Entreprises Démolition Von Arx SA Désamiantage Desatec SA Tri des déchets de chantier Botteron Transports SA Canalisations (introduction d’eau), installations électriques (éclairage), panneaux solaires Viteos SA Travaux de maçonnerie F. Bernasconi & Cie SA Echafaudages Roth Echafaudages SA Charpente métallique, portes intérieures métalliques Morand Constructions Métalliques SA

Façades bois et métal 4B AG

Serrurerie Serrurerie des Draizes SA

Ferblanterie Etanchéité Setimac-Dentan SA

Portes intérieures bois Delta Türsysteme AG

Revêtements coupe-feu Fire System SA Installations électriques Swisspro SR SA

Tapis d’entrée Wibatec AG Carrelages Vona Sàrl

Menuiserie intérieure Menuiserie Vauthier SA Menuiserie G. + E. Burgat Sàrl

Automatisme du Systèmes de bâtiment Groupe E Connect SA verrouillage Clés de Détection incendie Secours Sàrl Siemens Suisse SA Cloisons en Installations éléments chauffage Büwa SA et ventilation (séparations WC) Winkenbach SA Clestra Hauserman SA (cloisons Installations vitrées) sanitaires Savarioud SA Cloisons mobiles Installations de nettoyage de façade Accès & Elévatique SA Plâtrerie Groupe Egli AG Buschini SA

Rosconi System AG

Faux-plafonds Buschini SA Decolab Sàrl (faux-plafonds acoustiques) Traitement des surfaces intérieures Groupe Egli AG Buschini SA Nettoyage du bâtiment Concierge Services SA Aménagements extérieurs Implenia Suisse SA S. Facchinetti SA (aménagement patio) Jardinage et plantations Rollier Paysage SA

Chapes, revêtement de sols sans joint Surveillance site Walo Bertschinger AG EGS Sécurité SA Revêtement de sols linoleum Plaslica Sàrl

Ces entreprises ont participé à la Transformation et développement du Centre Professionnel du Littoral Neuchâtelois

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Rue du Collège 25 • 2043 Boudevilliers T +41 32 857 21 20 • contact@rollierpaysage.ch www.rollierpaysage.ch

Ces entreprises ont participé à la Transformation et développement du Centre Professionnel du Littoral Neuchâtelois

E-mail: adm@buschini-sa.ch

À Gland, un centre de bureaux de forme atypique Avec sa forme elliptique, il est difficile de ne pas remarquer le nouveau complexe de bureaux au centre de Gland. Architecture originale, optimisation de l’espace et ambitions écologiques sont au cœur de ce projet. Texte : Salomé Houllier Binder Photos : Gérald Sciboz

À l’instar des façades, les solutions constructives ont su répondre au langage architectural original qui fait de l’Ellipse un projet innovant et moderne.

Betelec SA Betelec SA ingénieurs-conseils en électricité est une entreprise active dans les domaines de l’électricité, de l’efficacité énergétique et de la sécurité. Elle travaille dans le conseil, la conception, l’établissement de projets, la direction des travaux et l’exploitation des installations électriques. Fondée en 1976, son expérience lui a permis de devenir leader sur le marché en Suisse romande. Dans l’Ellipse, Betelec SA

a été mandaté pour deux rôles. En tant que spécialiste ingénieur-conseil en électricité, sa mission a été de concevoir l’architecture électrique du bâtiment (éclairage, sécurité, photovoltaïque). En tant que coordinateur BIM pour les techniques CVSE, les collaborateurs ont modélisé les installations techniques. Quel que soit le projet, la cinquantaine de collaborateurs fait preuve de grande créativité et compétence.

L’Ellipse, c’est le nom de ce nouveau centre d’affaires construit entre 2019 et 2021 par l’entreprise totale Steiner SA pour le Groupe Rentimmo. Il répond à la volonté de ce dernier de créer un bâtiment d’activités destiné aux spécialistes des sciences de la vie et des hautes technologies. En dépit de l’avènement récent du travail à domicile, le complexe possède de nombreux avantages qui le rendent attractif. Situé stratégiquement à proximité de la gare de Gland et des accès routiers, l’immeuble met en avant son accessibilité. Quant à sa géométrie singulière, elle est mise au service d’une pureté visuelle et d’une modularité intérieure exemplaire qui fait de l’Ellipse un édifice de prestige. Une forme atypique Bien qu’il soit discret par sa taille et sa hauteur, le centre se fait définitivement remarquer par sa forme. Comme son nom l’indique, les plans, dessinés par l’architecte Hervé de Giovannini, proposent une forme d’ellipse, une forme géométrique qui permet de s’émanciper du caractère industriel et artisanal du contexte urbain environnant. Le complexe est en réalité constitué de deux bâtiments en demi-ellipse. Chaque bâtiment se développe sur trois étages, proposant ainsi une échelle discrète qui s’intègre parfaitement dans son contexte. Au centre, une cour rectangulaire fait le lien entre les deux bâtiments. Agrémentée de bacs à arbres, elle est

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Construction & bâtiment projet

un espace privilégié pour la détente et les rencontres. De forme eux aussi elliptique, ces bacs s’accordent avec l’architecture de l’édifice. À l’intérieur, deux atriums s’articulant le long des circulations communes et ouverts sur toute la hauteur garantissent des apports en lumière généreux pour toutes les surfaces d’activités. La modularité mise à l’honneur L’expression architecturale aux lignes géométriques et épurées exprime la vocation du projet à proposer des surfaces de bureaux et d’activités flexibles et prêtes à l’emploi. Le projet, dirigé par la volonté du maître de l’ouvrage et de l’architecte, a dès le départ pris le parti d’une modularité des surfaces. L’Ellipse comprend un sous-sol avec des locaux techniques et de stockage, un parking souterrain, une cafétéria commune, un espace de coworking et six plateaux d’environ 500 m2 chacun qui proposent deux types d’espaces. Premièrement des surfaces de bureaux allant de 17 m2 à 240 m2. Privés ou partagés, ils sont entièrement équipés et sur mesure. Deuxièmement, des espaces de travail flexibles et clés en main allant de 200 m2 à 1650 m2. En tout, une vingtaine de bureaux ou espaces de travail sont répartis sur l’ensemble du complexe. Les surfaces sont livrées semi-aménagées, avec les sols, murs et plafonds peints et blocs sanitaires équipés. Tout a ainsi été imaginé de manière à s’adapter aux besoins et envies de chacun.

Un travail de précision L’architecture originale de l’ouvrage a constitué un défi de taille. En façade, l’expression de la courbe est renforcée par des lames horizontales métalliques qui unifient les deux bâtiments. Les courbes de la forme géométrique ont nécessité une grande précision lors de la pose des façades rideaux. Celles-ci sont constituées de châssis vitrés et de panneaux sandwich dont l’arrangement judicieux a su donner une forme arrondie à l’enveloppe. Les façades donnant sur la cour intérieure sont quant à elles revêtues de cassettes métalliques. Cette différence de traitement permet de marquer l’interruption que la cour provoque, comme un élément soustrait au volume général. La forme elliptique est ainsi renforcée par les choix constructifs, mais aussi par les matériaux employés de haute qualité. En rappel à la cour, les sols intérieurs sont revêtus de carrelages en grès cérame, dont la teinte sombre contraste élégamment avec le béton apparent. Enfin, le complexe est équipé

Durabilité et modernité De plus, l’Ellipse s’engage entièrement dans le tournant énergétique en intégrant dans son concept des principes de développement durable. Le bâtiment est quasiment autonome en électricité grâce à l’installation de panneaux solaires posés en toiture. Le chauffage est pour sa part assuré grâce à des pompes à chaleur. L’ensemble de la consommation énergétique est optimisée grâce à une maquette BIM servant à l’exploitation. Conforme aux normes Minergie et GreenPower – un label qui garantit une production d’énergie renouvelable –, le complexe est un modèle de durabilité. L’Ellipse est un centre d’affaires résolument moderne. Sa forme, ses matériaux, ses détails et ses finitions proposent un ensemble contemporain aux lignes élégantes, propice à un travail serein et sain. Le complexe constitue une plateforme d’échanges et d’interactivité, un hub humain, dont les premiers locataires ont pris leurs quartiers en février 2021.

du système Electrosmogprotect.

projet Construction & bâtiment

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Les espaces sont livrés semi-finis. Pour répondre aux désirs des locataires, le maître d’ouvrage a fait réaliser des aménagements complémentaires, comme un escalier en colimaçon.

Liste des mandataires et intervenants Architecte De Giovannini SA Ingénieur civil Bernard et Forestier Ingénieurs civils Sàrl Electricité Betelec SA Ingénieur chauffageventilation Chauffage-Concept Sàrl

Ingénieur spécialiste en protection incendie Bois Initial SA RISE

Isolation KB Ignifuge SA

Plâtrerie-peinture Diteco SA

Stores ZZ Concept SA

Serrurerie Joux SA

Installations de chantier, terrassement et travaux spéciaux Perrin Frères SA

Electricité Electricité de Lancy SA

Portes intérieures Doormax Menuiserie SA

Tableaux électriques Controltec Sàrl

Chapes Batisols Sàrl

Chauffage-ventilation Mino SA

Sols sans joints Resinsol GmbH

Sanitaires Voutat SA

Carrelage-faïence Gatto SA

Sprinkler D.E.S. Systèmes de sécurité SA

Gestion des déchets de chantier Transvoirie SA

Echafaudages Echami Echafaudages SA

Ingénieur-géomètre Bovard & Nickl SA

Façades Concept Groupe SA

Acousticien AER - Acousticiens Experts

Portes de garage Jenny Systems Sàrl

Ingénieur façades BIFF SA

Etanchéité Geneux-Dancet SA

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Construction & bâtiment projet

Ascenseurs Kone (Suisse) SA

Ces entreprises ont participé à la construction du centre L’ellipse, à Gland

Chauffage-Concept Sàrl • Bureau d’étude pour la conception & l’optimisation de la thermique du bâtiment • Soutien technique aux entreprises et mandataires CVC • Missions de relevés thermographiques aériennes par Drones T +41 22 721 10 07 M +41 79 206 43 24 info@chauffage-concept.com GENèVE 288 bis, rte de Saint-Julien, 1258 Perly FRIBOURG 32, chemin du Crêt, 1483 CUGY-VESIN www.chauffage-concept.ch

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Chêne-Bourg, un quartier phare en mutation Avec le projet Place de la Gare 4, c’est tout un quartier qui fait peau neuve en s’articulant autour d’axes de transports innovants. Texte : Magaly Mavilia Photos : Groupe H Architecture et Ingénierie SA

L’aménagement du patio central a fait l’objet d’un concours réservé aux apprentis paysagistes du canton de Neuchâtel.

L’ensemble des façades, à l’image de la complexité du projet, se déclinera en deux matérialités: métal déployé de couleur bronze et verre émaillé de différentes teintes.

La Voie verte permet de traverser tout le canton à pied ou à vélo en toute sécurité. Une vraie réussite. Tout comme le Léman Express, première ligne ferroviaire transfrontalière, et la gare du CEVA, inaugurée en décembre 2019. Au cœur de cette mutation urbaine de grande envergure, un bel espace a été réservé pour un parc qui se déploie sur 7000 m2. Des jeux, un jardin potager, des petits coins tranquilles pour bouquiner et faire un brin de causette. Le projet Place de la Gare 4 À deux pas du nouvel arrêt Chêne-Bourg du CEVA, le projet Place de la Gare 4 est un montage complexe de fonctions, de volumes et d’acteurs. Un travail important de coordination des projets de l’interface de Chêne-Bourg a été mis en place par l’État de Genève afin de faciliter les échanges entre les différents propriétaires et intervenants. Cette coordination « externe » vient se superposer à la coordination interne, transformant chaque projet en un enjeu régional. Le projet se scinde en deux axes. D’une part la surélévation de Brico-Loisirs par un immeuble de 26 appartements en PPE de 68 à 178 m2 et la refonte complète du premier étage en six bureaux de 125 à 295 m2, pilotée par Urban Project, pour le compte de la société Equalis SA et de la Société coopérative Migros Genève. D’autre part, le chantier consiste également à transformer les deux sous-sols existants en un centre commercial Migros et en une extension souterraine de 97 m de long par 31,5 m de large, comme galerie marchande, avec des connexions directes aux quais et au parking public. Le projet labellisé Minergie est développé dans son ensemble par Groupe H Architecture et Ingénierie SA à Genève. Ainsi, l’ancienne chaufferie à mazout a été remplacée par 41 sondes géothermiques raccordées à deux pompes à chaleur qui fourniront l’énergie pour l’entier du bâtiment.

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Construction & bâtiment projet

Des matérialités contrastées Avec sa façade principale, donnant sur la place de la gare, et sa volumétrie particulière, la surélévation – comme une tête d’îlot – devient le point de repère et de liaison avec les bâtiments Saphir et Tourmaline. En écho aux matériaux présents dans les gares CEVA, le verre et le métal contribuent à une lecture architecturale multiple et variée qui fait écho à son environnement. « L’ensemble des façades, à l’image de la complexité du projet, se déclinera en deux matérialités, explique Vincent Aeschbacher, architecte et chef de projet, Groupe H Architecture et Ingénierie SA. Les vitrines réparties sur trois côtés du bâtiment rénové ainsi que les fenêtres du 1er étage, seront mises en évidence par une enveloppe en métal déployé de couleur bronze, formant l’identité du centre commercial. Au-dessus de ce socle la surélévation, de six niveaux et un attique, sera composée de verre émaillé de différentes dimensions et de différentes teintes. » Ce camaïeu de tons et de formes contraste subtilement avec la régularité des fenêtres et produit un sentiment de mouvement, à l’image des flux des interfaces. Un renforcement conséquent Les travaux ont commencé en février 2019 par le forage des micropieux avec un gros travail de renforcement sur la structure existante de quatre niveaux qui doit porter les sept étages supplémentaires. « Toute la difficulté de l’opération consistait à devoir reprendre ces nouvelles charges autant dans les piliers que dans les fondations, relève Jonas Fourquier, ingénieur civil, Dessimoz Management Construction SA à Meyrin. L’ensemble du bâtiment repose sur 72 micropieux. Nous avons dû étayer l’ensemble du bâtiment et remplacer les anciens piliers par des structures porteuses préfabriquées, ceci aussi bien pour la rapidité de mise en œuvre que pour la résistance apportée par les éléments préfabriqués. »

Vision et pilotage Les parties surélévation et bureaux ont été confiées par les copropriétaires à la société Urban Project SA à Genève qui chaperonne l’opération des premières esquisses à la remise des clés aux acquéreurs. Une façon de faire peu courante dans la construction mais qui présente de multiples avantages. « Notre rôle est un peu celui d’un chef d’orchestre, précise Lucas Zolbayar, architecte-urbaniste, chef de projet. En tant que promoteurs, nous pilotons l’ensemble des mandataires qui œuvrent dans le processus du projet. Du géomètre à l’architecte, en passant par les ingénieurs et urbanistes et jusqu’aux graphistes, avocats et agents immobiliers pour le compte des sociétés d’investisseurs

Composé d’architectes, urbanistes, ingénieurs, techniciens et développeurs immobiliers, Urban Project SA porte un regard transversal sur des projets d’envergure, tel le Quartier de l’Étang à Vernier, véritable ville dans la ville, ou celui des Jardins de la Pâla à Bulle. Place de la Gare 4 offre six espaces de bureaux, de 125 à 295 m2 et 26 appartements de haut standing en PPE. Du 3 au 7 pièces en attique (de 68 à 178 m2), logements et bureaux sont à la pointe d’une technologie orientée confort et efficience énergétique grâce à l’apport de systèmes domotiques et e-smart building. La livraison est prévue pour fin 2022.

que nous représentons. »

urbanproject-sa.ch

projet Construction & bâtiment

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Le programme en chiffres Cube SIA: 80 500 m3 SBP logements: 3210 m2 SBP bureaux: 1620 m2 SBP commerces transformés: 5260 m2 SBP galerie commerciale: 3500 m2 Conception et réalisation: 2016-2022

Liste des mandataires et intervenants Maître d’ouvrage du centre commercial Société Coopérative Migros Genève Maître d’ouvrage des bureaux Equalis SA représenté par Urban Project SA

Maîtres d’ouvrage de la surélévation Société Coopérative Migros Genève Equalis SA représenté par Urban Project SA Architecte Groupe H Architecture et Ingénierie SA Ingénieur CVSE Betica SA

Ingénieur civil DMC Dessimoz Management Construction SA

Maçonnerie Induni & CIE SA

Echafaudages Roth Echafaudages SA

Sécurité et déchets Ecoservices SA

Démolition et démontage Piasio - HTP

Géotechnicien GADZ SA

Electricité EGG Telsa SA

Installations sanitaires Schneider Sanitaires SA

Géomètres Heimberg & Cie SA

Paratonnerre Hofmann Capt Sàrl

Acousticiens AAB – Atelier Acoustique du Bâtiment SA

Installations électriques SPIE

Etanchéité Etico SA Borga Toitures SA

Ces entreprises ont participé à la construction du centre Place de la Gare 4, à Chêne-Bourg

ÉtanchÉitÉ - couverture - ferblanterie Rue Veyrot 2, 1217 Meyrin Tél. +41 22 304 86 86 e-mail: etico@etico.ch www.etico.ch

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Ces entreprises ont participé à la construction du centre Place de la Gare 4, à Chêne-Bourg

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La refonte du Centre Diga à Crissier Entièrement assaini, le centre a mis en place un concept incendie innovant.

Suite à sa refonte, le bâtiment du Centre Diga accueille Maxi Bazar et JYSK Meubles.

Magaly Mavilia

Façade Nord

Façade Ouest

Modifié au fil des ans selon les besoins des utilisateurs successifs, le Centre Diga à Crissier, propriété de Diga Meubles, vient de subir une nouvelle refonte pour accueillir Maxi Bazar et JYSK Meubles. Construit il y a une trentaine d’années, le bâtiment a été entièrement assaini. Nouvelles normes obligent, la mise à jour complète du concept de protection incendie constitue l’élément phare de cette transformation.

projet Construction & bâtiment

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Dans le nouveau projet, la présence de deux locataires a induit un travail de conception important de protection incendie. « Il n’y a pas eu de modifications au niveau constructif, si ce n’est la création d’escaliers intérieurs et extérieurs pour des raisons de sécurité, explique David Müller de MGCI à Bulle pour le compte du bureau d’architecture AFRY Suisse SA à Villars-sur-Glâne. Par ailleurs, l’intérieur a été redécoupé par des cloisons coupefeu afin de définir une compartimentation au feu optimale. » Détection intégrale Le but était de ne pas avoir de surface supérieure à 2400 m2 pour éviter l’installation d’extinction automatique à eau (sprinkler). «Le système sprinkler est très bien, mais ce choix nous aurait obligé à refaire la totalité de l’installation pour correspondre au nouveau danger d’incendie. Soit un coût important et des travaux compliqués pour le client qui avait besoin de surfaces opérationnelles rapidement. C’est pourquoi nous lui avons proposé une alternative, explique Olivier Burnier, ingénieur civil et expert en protection incendie chez Fire Safety & Engineering SA à Montreux. L’entreprise spécialisée a donc conçu un système de détection incendie intégrale. De quoi s’agit-il ? « Les solutions diffèrent. Dans le cas du Centre Diga, une centaine de détecteurs incendie ont été installés et reliés à une centrale de gestion des alarmes », précise l’expert. D’une part l’information est relayée au service du feu et, d’autre part, plusieurs systèmes de sécurité s’enclenchent instantanément en cas d’incendie. Des alarmes diffusées via des haut-parleurs enjoignent les personnes à quitter

les lieux en suivant un éclairage de secours vers la sortie la plus proche. Dans le même temps, les fenêtres s’ouvrent automatiquement et les installations de désenfumage s’activent. Un système complexe d’extraction de fumée L’extraction de fumée est essentielle afin de permettre aux personnes d’évacuer dans les meilleures conditions. « Dans bien des cas, la fumée est plus dangereuse que le feu. Elle empêche de s’orienter et peut créer une réduction du taux d’oxygène dans le sang », souligne l’expert. Pour ce faire, deux types de ventilateurs ont été placés en façade et sur le toit. Ils peuvent se mettre en marche soit manuellement soit automatiquement. L’épreuve des tests intégraux Outre la réalisation du concept incendie et le suivi du chantier, l’entreprise Fire Safety & Engineering SA a réalisé une série de tests intégraux. « Ces vérifications en fin de chantier sont essentielles, insiste Olivier Burnier. Car si chaque élément peut tout à fait bien fonctionner seul, la mécanique de l’ensemble est très subtile. Je n’ai jamais fait un test intégral qui fonctionne du premier coup. Il y a toujours un petit grain de sable qui vient se glisser dans le tableau. La multiplication des interventions des différents corps de métier qui interagissent est source d’erreurs. Il n’est pas rare de découvrir un ventilateur qui tourne parfaitement bien, mais à l’envers. Nous devons assurer la sécurité des personnes, et aucun détail ne peut être laissé au hasard. »

Liste des mandataires et intervenants Maîtres d’ouvrage 1, 2 et 3 Roland Diethelm Maxibazar Nicolas Ossédat Jysk Michel Meyer

Echafaudage Roth Echafaudages Maçonnerie/chape Roggo Bautenschutz AG Construction métallique Morand Construction Métallique SA

Architecte AFRY Suisse SA Ingénieur structure Gecibat Sàrl

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FerblanterieEtanchéité-Couverture G. Dentan-Siffert SA

Construction & bâtiment projet

Peinture extérieure/ Plâtrerie S. Waeber Peinture Sàrl

Motorisation clapets ECS SA

Installations électriques Sedelec SA

Ventilation-désenfumage Romande Energie SA

Installations sanitaires Dicro Sanitaire SA

Ascenseurs AS Ascenseurs SA

Sécurité incendie Menuiserie Fire Safety Engineering SA APF Menuiserie SA Installations sprinkler Menuiserie Laurent Godel Viansone SA

Fourniture DI Securiton SA

Ces entreprises ont participé à la transformation du centre commercial Diga, à Crissier

GECIBAT Sàrl

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Chammartin & Spicher SA L’ingénierie énergétique est un domaine en pleine évolution à l’heure des bouleversements climatiques et de la prise de conscience collective de la nécessité de maîtriser nos consommations énergétiques. Chammartin & Spicher SA est une société d’ingénieursconseils au service des techniques et des énergies du bâtiment. Fondée il y a 33 ans, elle est présente sur trois sites en Suisse romande : Lausanne, Givisiez et Vevey. Elle comporte trois administrateurs : Romain Chammartin à Lausanne, Jacques Spicher à Givisiez et Alain Balsiger à Vevey, assistés de quelque 40 collaborateurs formés dans les domaines de l’ingénierie de la technique du bâtiment. Les axes principaux de l’entreprise sont le chauffage, la ventilation, le sanitaire, le MCR, l’énergie

et la physique du bâtiment. Quel que soit le type de bâtiment, la priorité est de proposer les concepts techniques les plus adéquats. Les économies d’énergie, les analyses et les études de projet pour y parvenir tiennent particulièrement à cœur aux administrateurs. Ils se sont occupés, par exemple, du nouveau MCBA à Lausanne, de l’hôpital HFR à Fribourg ou encore des bâtiments administratifs de Nestlé à la Tour-de-Peilz. Cette diversité leur est chère et est aussi porteuse de connaissances et d’expériences qu’ils peuvent proposer à leurs clients. La société est sur le point d’être certifiée EcoEntreprise, afin de participer aux efforts en termes d’énergie et d’économie durables. chammartin-spicher.ch

MONTI WILLY ET MICHEL SA Établie depuis 1952 dans la banlieue lausannoise, et plus précisément à Prilly depuis 1968, l’entreprise familiale a été reprise en 1987 par Michel Monti, fils du fondateur. Active principalement dans le domaine des rénovations et des remises en état, malgré sa taille humaine, la société Monti Willy et Michel SA est à même d’assumer de gros chantiers grâce au réseau de collaborateurs externes qualifiés qu’elle a su construire et avec

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lequel elle travaille depuis longtemps. Elle peut ainsi garantir la qualité du travail bien fait et avec passion, qu’il s’agisse de plâtrerie, peinture, pose de papiers peints et autres revêtements muraux, création de moulures ou isolation de façades. Le savoirfaire, le conseil et la connaissance du métier constituent les atouts majeurs de l’entreprise professionnelle du bâtiment. monti.sa@bluewin.ch / 021 634 52 86 / 079 210 87 86

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2M Ingénierie SA : Savoir-faire, expertise et ingéniosité Le bureau 2M Ingénierie civile SA, fondé en 2007 par Patrick Müller et David Martin, est spécialisé dans le calcul des structures en béton armé, en construction métallique ou en maçonnerie. La douzaine de collaborateurs hautement qualifiés travaillent à la fois sur des concours et des projets privés, ce qui leur a permis d’acquérir une grande expérience aussi bien sur les nouvelles constructions que sur les rénovations et les bâtiments historiques. Tout en optant pour des solutions cohérentes et efficaces, le bureau a l’habitude de relever de grands défis, comme la sauvegarde de l’Abbatiale de Payerne qui a nécessité l’utilisation de câbles de post-contrainte, la Maison de la Paix à Genève dont les grandes portées ont nécessité des mesures particulières, ou encore la résidence pour étudiants du Grand Morillon qui a été inaugurée en début 2021. L’ouvrage, mandaté par l’IHEID et développé par l’architecte japonais Kengo Kuma en collaboration avec CCHE, est composé de deux bâtiments qui

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se font face. Les deux façades en vis-à-vis sont caractérisées par une brèche, une rampe continue qui constitue des espaces publics et de circulation et qui relie les deux bâtiments grâce à une passerelle. La réalisation de ce balcon continu a nécessité d’importants transferts de charges sur la structure. Quant à la passerelle construite en caisson acier avec une dalle en béton, les architectes avaient la volonté qu’elle soit très fine. En limitant la hauteur statique, les ingénieurs ont mis en place un amortisseur dynamique à ressort afin d’absorber les vibrations accrues. Enfin, une salle de gymnastique entièrement en bois a été construite au niveau de la toiture. Avec ce type de projet, 2M Ingénierie civile se place comme un spécialiste de projets de grande envergure, tout en réalisant aussi des projets de plus petite échelle. 2M Ingénierie civile est également une entreprise formatrice, mettant son grand savoirfaire au service d’apprentis et de jeunes ingénieurs/es. 2m-ingenieurs.ch

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Permaswiss, la passion du bel ouvrage « La pose d’un sol en résine ne s’improvise pas et nécessite une étude rigoureuse du lieu d’installation et des conditions d’exploitation afin de garantir la stabilité et la durée de vie du revêtement. Construire et mettre en œuvre un système pour une durée de vie de plus de 25 ans est tout à fait réaliste dans le domaine de l’industrie, pour les bâtiments publics et même dans les régions d’altitude. » Éric Flaction, membre de la Chambre suisse d’experts UTS et administrateur-directeur de Permaswiss Valais et Fribourg, a formé plus de 2500 personnes ces 15 dernières années et déplore une augmentation des malfaçons, de graves défauts dévalorisant la profession dûs au manque de professionnalisme, à la pression des prix et à des délais inconcevables dans la construction : « La préparation comme la pose d’un revêtement en résine, et plus encore en extérieur ou dans le domaine industriel, demandent le respect des règles de l’art, des prescriptions et des exigences des fabricants et des directives des normes en vigueur, ainsi que le savoir-faire qui ne s’acquiert que par l’expérience, l’engagement et le sens des responsabilités. »

La pose par des non-spécialistes aura de lourdes conséquences sur le résultat final. Certains sols sont extrêmement sollicités par des contraintes mécaniques, chimiques, des conditions climatiques avec des variations de température importantes, des allongements ou retraits statiques et dynamiques des bâtiments. « Les maîtres d’ouvrage et les architectes doivent être extrêmement attentifs dans le choix des entreprises. Refaire coûtera toujours plus cher qu’une offre alléchante, avertit l’expert et entrepreneur. La qualité des produits de base est essentielle, c’est pourquoi nous travaillons avec des produits fabriqués en Suisse, ce qui nous permet aussi de développer des produits spécifiques pour des demandes particulières et de bénéficier d’un soutien technique de proximité et avant-gardiste. » Passionné par son métier depuis plus de 20 ans, Éric Flaction souligne la nécessité de la formation continue dans une branche où des connaissances chimiques, techniques et pratiques sont indispensables. permaswiss.ch

Uretek, le renforcement du sol Pour les ouvrages qui nécessitent une consolidation importante, l’entreprise Uretek, active au niveau international, a breveté une résine synthétique qui solidifie et stabilise le sol sous les fondations des bâtiments. Ce procédé d’injection innovant, baptisé Geoplus®, permet d’augmenter la portance du sous-sol de fondation en vue d’une surélévation du bâtiment et d’un transfert des charges tout en résolvant les problèmes de tassement. La capacité portante du sol est augmentée au-delà de ce qui est nécessaire pour pouvoir supporter la charge de la structure. La force d’expansion élevée de la résine synthétique Uretek est suffisante pour remettre les sols en béton et les bâtiments à plusieurs étages avec des dalles de fondation à leur position d’origine. uretek.ch

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Mes coordonnées : 1227 CAROUGE Rue J-Girard 24 T 022 368 30 04 F 022 368 30 07

1470 ESTAVAYER-LE-LAC Ch. des Tenevières 19 T 026 664 00 04 F 026 664 00 07

1895 VIONNAZ Av. du Léman 8 T 027 281 30 04 F 027 281 30 07

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Solu’Tubes SA Chemin des Tenevières 19 1470 Estavayer-le-Lac

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Contrôle du chauffage à distance, réglage automatique en fonction des conditions météorologiques et historique de consommation figurent parmi les nombreux avantages de la nouvelle solution SmartHome HovalConnect.

Hoval, commander chauffage et ventilation à distance La nouvelle solution SmartHome de l’entreprise de chauffage et de climatisation Hoval assure aux propriétaires et gérances la commande à distance du chauffage et de la ventilation. En cas de panne, l’utilisateur est immédiatement informé par courriel ou notification push et peut ainsi réagir rapidement. Contrôler le chauffage et la ventilation à distance par ordinateur ou smartphone présente de nombreux avantages. Tout d’abord celui d’avoir une maison bien chauffée lorsque l’on rentre le soir ou juste avant d’arriver dans sa résidence secondaire. Grâce à la solution SmartHome HovalConnect, la nouvelle plateforme hoval.ch/connect assortie d’une application mobile informe le propriétaire ou la gérance de l’ensemble des données de consommation. Un historique révèle en un clin d’œil la situation journalière, hebdomadaire, mensuelle ou annuelle. Pour une installation solaire, un graphique séparé renseigne sur le rendement.

Efficace et écologique Depuis le 1er avril, l’accès intégré aux prévisions météorologiques assure un fonctionnement du chauffage efficace en énergie tout en respectant l’environnement. Cette nouvelle technologie privilégie une utilisation adéquate du chauffage. Lorsque les prévisions annoncent du soleil, HovalConnect réduit, à titre préventif, la puissance thermique. Le cas échéant, le système photovoltaïque et son énergie se chargent de la préparation de l’eau chaude sanitaire avant que l’accumulateur d’eau chaude soit chauffé par l’énergie de chauffage. « C’est une manière pour les propriétaires de contribuer à un avenir plus vert, sans perte de confort », résume Mizuki Yuasa, manager commercialisation produits technique de régulation chez Hoval Suisse. « HovalConnect est le complément idéal de la régulation de chauffage dans l’optique d’un avenir durable. » Pour plus d’informations: hoval.ch/connect

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Construction & bâtiment

Entreprises

Info@sciage-forage-beton.ch www.sciage-forage-beton.ch

J.-C.S. Sciage SA – 1616 Attalens

Emch+Berger SA, Lausanne Spécialiste de la gestion de projets d’envergure, Emch+Berger SA offre des solutions globales dans le conseil, la planification et la conception. Avec une équipe dynamique d’une trentaine de personnes aux compétences pluridisciplinaires, « Emch+Berger SA Lausanne peut gérer des projets complexes sans avoir à multiplier les interlocuteurs pour le client », explique Didier Robyr, directeur de Emch+Berger SA Lausanne et Genève. Le bureau est actif dans le domaine des infrastructures ferroviaires et routières, gérant tant le génie civil que la technique. Il travaille ainsi sur le futur métro automatique M3, la prochaine ligne de tramway à Lausanne, ainsi que sur la mise en souterrain de la gare Cornavin à Genève. Dans le domaine des ouvrages routiers, le bureau opère dans les assainissements et les renforcements parasismiques d’ouvrages d’art ainsi que dans les ouvrages souterrains. Les autres domaines d’activité sont les halles et les équipements industriels, la technique ferroviaire, les immeubles d’habitations, les centres de maintenance et les aménagements urbains.

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Construction & bâtiment

Innovation et digitalisation L’innovation a toujours été le moteur du développement des activités de Emch+Berger SA Lausanne, notamment par l’utilisation de matériaux innovants comme le CFUP (matériau composite Cimentaire fibré ultra-performant). Le bureau est aussi acquis à la digitalisation, adoptant le BIM que ce soit en tant que conseil aux clients ou comme application sur des projets de bâtiment ou d’infrastructure. La société possède des collaborateurs à la pointe dans ce domaine. L’année 2021 marquera l’extension de Emch+Berger SA Lausanne avec l’ouverture d’une succursale à Sion. emchberger.ch

Entreprises

Meubles de salle de bains et armoires PRODUIT DANS LE CANTON DE FRIBOURG

Notre site internet

Notre film

Framo SA, La Maillarde 3, 1680 Romont Tel. 026 651 96 51

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Le spécialiste et fabricant pour les meubles de salle de bains en Suisse Romande depuis plus de 45 ans

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DISPOSITIFS ET EQUIPEMENTS DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES DE HAUTEUR

Alberti Ingénieurs SA, un bureau polyvalent La société capitalise sur le savoir-faire de trois générations d’ingénieurs. Fondée il y a plus de 60 ans, cette entreprise familiale est active dans les différents domaines de la construction, de la transformation et la rénovation de bâtiments d’habitation jusqu’aux équipements publics et industriels. Elle maîtrise le travail sur les structures béton, bois et acier. Alberti Ingénieurs SA est également en mesure de proposer ses services pour des travaux spéciaux de fouille ou de fondation. La maison est aussi régulièrement mandatée par les tribunaux pour réaliser des expertises dans les cas de litiges ou de dommages causés chez des tiers lors de travaux. Dans cette entreprise à taille humaine d’une quinzaine de personnes, l’émulation est permanente et permet de réaliser des projets de grande qualité. Le bureau veille toujours à proposer des solutions simples aux problèmes complexes, en privilégiant la rationalisation et l’efficacité. Le BIM, introduit dans l’entreprise depuis plus de cinq ans, fait maintenant entièrement partie de la majorité de ses projets. L’entreprise est aussi très engagée dans le domaine du développement durable. Partout où cela est possible, elle favorise l’utilisation du bois et des matériaux revalorisés tels que le béton recyclé. alberti-ing.ch

J. Torrent SA Située à Vevey, l’entreprise familiale J. Torrent SA est spécialisée dans la fabrication et la pose de verres et miroirs de décoration. Précision des traits, finesse du détail, exactitude des volumes, le verre se personnalise dans une très large variété de couleurs et de textures. Ce matériau unique en son genre se prête à une grande diversité de créations et permet à la fois des réalisations pour l'intérieur et l'extérieur ainsi que l’exécution de projets artistiques. Dans l’habitat comme dans les locaux professionnels, il illumine l’espace et amène un cachet sans pareil. Grâce à ses machines à commandes numériques, l’entreprise peut réaliser tous types de découpes et gravures. Elle garantit un résultat d’une précision sans égale, sur tous matériaux jusqu'à 300 mm d’épaisseur. En matière de vitrerie, J. Torrent offre également un service de dépannage d'urgence, 24h/24 et 7j/7, dans un rayon de 60 km autour de Vevey. torrent-vitrerie-miroiterie.ch

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Construction & bâtiment

Entreprises

Zone industrielle 75C – 1844 Villeneuve – Tél. 021 968 12 74

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Bureau d’ingénieurs civils EPFL - SIA

T +41 21 728 23 94

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Constructions Transformations Travaux spéciaux de fouilles et fondations Rénovations Conseils Expertises BIM

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■ Isolation ■ Chapes ciment ■ Chapes liquides ■ Béton ciré Antonio Rappazzo Route de l’Industrie 16 – 1072 Forel (Lavaux) Tél. 021 907 40 50 – Fax 021 907 40 59 info@laik.ch

www.laik.ch

Framo SA, un savoirfaire helvétique Installée à Romont, dans le canton de Fribourg, l’entreprise Framo est spécialisée dans la conception et la réalisation de meubles de salles de bain depuis 1973. Composées essentiellement de bois suisse produit écologiquement, les différentes collections de la marque se déclinent dans un large choix de couleurs et de finitions et leur grande modularité leur permet de s’adapter à tous types de configuration. Framo bénéficie d’une longue expérience auprès des architectes, promoteurs, entreprises générales, maîtres d’ouvrages et investisseurs institutionnels. Sa dynamique équipe de collaborateurs qualifiés et son centre de production à la pointe de la technologie lui permettent de garantir des produits à la qualité irréprochable et un haut niveau de service à la clientèle. Outre le mobilier de salle de bain, Framo fabrique également des armoires et des dressings entièrement personnalisables ainsi que des solutions sur mesure pour les toilettes publiques et semi-publiques et pour les hôtels. framo.ch

Irriga SA, centre de l’arrosage Fondée en 1991, l’entreprise sillonne pratiquement toute la Suisse romande, que ce soit en Valais, l’ensemble de l’Arc lémanique, tout en passant par Fribourg et le Nord vaudois. Irriga SA répond à tous les besoins en matière d’arrosage et est en mesure de réaliser tous types d’installations, ainsi que l’entretien et le dépannage des systèmes d’arrosage automatique existants. Son expérience en matière d’irrigation s’est forgée au fil des années et son équipe technique assure un travail soigné. Son bureau d’étude est à disposition pour conseiller au mieux dans l’élaboration des projets de ses clients et établir les devis adéquats. Dans son vaste assortiment consultable en ligne, Irriga SA propose également sa propre fabrication de dévidoirs/enrouleurs pour tuyaux, de trépieds, de piques à planter, de rouleaux, luges et supports d’arroseurs, tant pour le privé que pour les villes et communes, et les professionnels du paysagisme et de l’agriculture. Les collaborateurs d’Irriga mettent leurs compétences et leurs conseils au service des clients qui sont cordialement accueillis à notre exposition de Villeneuve. irrigasa.ch

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Construction & bâtiment

Entreprises

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Travaux pour l’installation des architectes Gailing Rickling pour l’exposition Bivouac à La Rasude

J.-C. S. Sciage SA La société J.-C.S. Sciage SA offre un large panel de prestations concernant la découpe du béton : sciage, forage, renforcement de structure, fraisage, éclatage, croquage et autres. Depuis 2001, elle relève de nombreux défis techniques en Suisse et en Europe, comme cela a été le cas pour le projet Émergence.s du bureau Gailing Rickling Architectes à l’occasion de l’exposition Bivouac organisée par l’association LABOR sur le site de la Rasude à Lausanne. En mettant à disposition ses meilleurs spécialistes, J.-C.S. Sciage SA a su mettre son expertise au service du concept des architectes. Afin de mettre en scène le bâtiment et de révéler sa

composition, l’entreprise a réalisé deux percements cylindriques. Exceptionnels de par leur diamètre et l’épaisseur du béton, ils ont nécessité un travail de précision. Le bloc de béton de 2,8 m de diamètre extrait de la première ouverture a été conservé en une seule pièce et est exposé dans une ressourcerie de matériaux. La seconde ouverture de 2,2 m de diamètre a été percée dans une dalle de 90 cm d’épaisseur. Ce bloc a ensuite dû être coupé en quatre afin de limiter le poids. Cet impressionnant travail peut être observé du 4 au 27 juin au sein de l’exposition. sciage-forage-beton.ch

Mauroux SA L’entreprise Mauroux SA, fondée en 1988, est active dans toute la Suisse romande pour tous travaux de forage, sciage de béton et de pierre naturelle, démolition contrôlée et autres. La quinzaine d’employés est appelée sur des chantiers de toute échelle, de la découpe de balcons au sciage de grandes surfaces de béton. L’acquisition par l’entreprise d’une scie à câble Pellegrini, l’une des plus grosses scies sur le marché et la seule présente en Suisse romande, lui permet d’intervenir sur des chantiers de grande ampleur, à l’instar de projets en collaboration avec les CFF, du barrage de Salanfe, du poste de couplage du Châtelard ou encore de la rénovation de la conduite forcée aérienne entre Péroua et Condémines (Nendaz). Sur ce gros chantier, les collaborateurs ont scié et extrait des volumes de béton représentant jusqu’à 980 m3, soit une surface de sciage de 1450 m2. Mauroux SA se positionne donc en spécialiste pour des grandes découpes de béton et des travaux toujours très spécifiques qui nécessitent une une grande maîtrise mauroux-sa.ch

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Construction & bâtiment

Entreprises

Rénovation de la conduite forcée aérienne entre Péroua et Condémines (Nendaz).

Marbrerie Baerlocher, l’art de la pierre L’entreprise Harry Baerlocher, créée en 1905, travaille la pierre, le marbre et le granit avec passion. Depuis 1987, elle se consacre à la pierre dans la construction pour des bâtiments d’habitation, commerciaux, administratifs et autres. Elle réalise de la décoration d’extérieur (piscines, terrasses, etc.) et de la décoration d’intérieur (cuisines, salles de bain, sols, escaliers, spas, etc.). Elle est aussi spécialisée dans la réalisation de façades ventilées sur mesure en pierre agrafée ainsi que dans la restauration de patrimoines. Les 30 collaborateurs de l’entreprise suivent chaque projet du concept et choix des

matériaux au suivi de chantier et la conduite de travaux. Ils réalisent aussi des travaux d’entretien et de maintenance. Cet accompagnement dès le début favorise l’échange afin de trouver les bonnes solutions pour chaque projet. La taille de la pierre est un art noble et difficile qui requiert des compétences techniques spécifiques. Les collaborateurs mettent ainsi leur savoir-faire au service du projet, faisant de la société Baerlocher une référence en Suisse romande. marbrerie-baerlocher.ch

ENTREPRISES Construction & bâtiment

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agenda Expositions

Sous réserve de modifications relatives à la situation sanitaire.

lausanne

Maladière Moderne Le projet « Maladière Moderne » investit l’édicule de la Maladière, vestige de l’Expo 64 avec un programme qui s’adresse à toute personne curieuse d’art et d’architecture ou intéressée par son environnement bâti. Alors que l’optimisme de l’Expo 64 a peu à peu disparu, le collectif organisateur se demande si nous pouvons de nouveau être, aujourd’hui, modernes. Cela passe peutêtre par une reconquête de cette histoire, de ses productions, de son esprit nouveau. L’édicule de la Maladière devient l’épicentre d’une réflexion transdisciplinaire pour interroger le langage architectural moderne et sa contemporanéité.

BÂLE

Maquette En architecture, une « maquette » est un modèle fidèle à la matière à l’échelle 1:1 d’une façade ou d’une partie d’un bâtiment qui est réalisée avant la construction proprement dite pour tester et démontrer une conception. L’exposition rassemble une exploration photographique du Canadien David K. Ross et des contributions de cabinets d’architectes pour examiner le rôle de ces simulations dans le processus de conception et leur attrait énigmatique sous différents angles.

ÉDICULE DE LA MALADIÈRE maladiere-moderne.ch Jusqu’au 10 juillet

SAM / sam-basel.org Du 28 août au 31 octobre

Aerodream. Architecture, design et structures gonflables, 1950-2020

Ăqua

Genève est au carrefour du Léman, de l’Arve et du Rhône. L’omniprésence de l’eau dans la cité oblige les acteurs urbains à réinventer la ville dans la perspective d’une agglomération plus durable. Artistique, historique et géographique, l’exposition multisite proposée par la Maison de l’architecture de Genève explore l’importance de ce bien commun universel et les liens que la population, genevoise et mondiale, entretient avec l’eau.

L’histoire des gonflables, parallèle à celle de l’aéronautique, est celle du développement d’un rapport plus organique à l’aérien. L’enveloppe est une métaphore de la peau, une protection pour un corps, permettant une proximité immédiate avec l’air. Le gonflable porte en lui l’idée du pneuma, du souffle ; un rapport immédiat au vivant, à l’événement, à la vie. L’exposition révèle cette dimension humaine du « pneumatique », des premières exploitations industrielles et militaires (dirigeables, ballons-sondes, ensembles flottants et leurres gonflables…) aux expériences développées par de nombreux artistes, designers et architectes. CENTRE POMPIDOU METZ centrepompidou-metz.fr Jusqu’au 23 août

PAVILLON SICLI ET LIEUX MULTIPLES ma-ge.ch / Jusqu’au 18 juillet

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MILAN

Vico Magistretti, Architetto milanese Avec cette grande rétrospective, la Triennale de Milan rend hommage à l’architecte et designer milanais Vico Magistretti (1920-2006) en retraçant l’ensemble de sa carrière, qui a débuté dans les années d’après-guerre. Initialement prévue en 2020 pour célébrer le centenaire de la naissance de Magistretti, l’exposition réalisée en collaboration avec la Fondazione Vico Magistretti, sous le commissariat de Gabriele Neri, montre le précieux héritage de dessins, croquis, maquettes, photographies, prototypes et pièces originales conservés dans les archives de l’architecte, ainsi que d’œuvres provenant de collections d’entreprises, d’institutions et de particuliers. TRIENNALE MILANO / triennale.org Jusqu’au 12 septembre

METZ

GENÈVE

Estelle Daval

Construction & bâtiment agenda

Congrès BERNE

Congrès photovoltaïque national Principal événement de la branche suisse de l’énergie solaire, le Congrès photovoltaïque national annuel est organisé par Swissolar en collaboration avec l’Association des entreprises électriques suisses (AES) et SuisseÉnergie. L’édition 2021 portera sur la question de savoir comment renforcer le développement de l’énergie solaire pour surmonter la crise climatique et contribuer au redressement économique après la pandémie. La manifestation sera complétée par une exposition de produits présentés par plus de 30 acteurs importants de l’industrie solaire, ainsi que par une exposition de posters scientifiques. KURSAAL BERNE ET EN LIGNE swissolar.ch / Du 1er au 2 juillet

AU CŒUR DE L’ APPRENTISSAGE

COLOMBIER

Constuction&Bâtiment n°3/2021 Full

Articles inside

Expos, salons, congrès et formations

La transformation du Centre Diga à Crissier

Zoom sur des entreprises locales

À Chêne-Bourg/GE, la mutation d’un quartier

L’Ellipse, un centre commercial à Gland

La rénovation du Centre professionnel du Littoral neuchâtelois

Sur les hauts de Lausanne l’écoquartier de Pra Roman

Une nouvelle manière de produire la ville de demain

Techniques et pratiques de la peinture

Chapes, évolution et perfectionnement

Pour une construction durable et locale

Un foyer pour jeunes respectueux de ses usagers et de son environnement

Trois piscines publiques sous la loupe