Des recherches synergiques
Quand l'entreprise s'associe à l'université : tout le monde est gagnant ! Dr Giulia Cerino | Geistlich Pharma AG
Photos : Alfons Gut
eistlich croit aux collaborations stratégiques avec les universités et, avec G l'université de Genève, Geistlich a trouvé un nouveau partenaire pour des recherches de qualité. Le Professeur Irena Sailer, responsable du département de prothèse fixe et de biomatériaux de Genève, et le Docteur Birgit Schäfer, Directrice Scientifique Adjointe de Geistlich, nous parlent des synergies entre les deux entités.
Prof. Sailer, vous avez pris vos nouvelles fonctions à l'université de Genève il y a quatre ans. Qu'est-ce qui est nouveau par rapport à votre poste précédent à l'université de Zurich ? Prof. Sailer : Mes fonctions en tant que responsable du département de prothèse fixe et de biomatériaux de Genève sont différentes de celles que j'avais en tant que responsable scientifique d'Unité Clinique de prothèse fixe et amovible et de science des matériaux à l'université de Zurich. À Zurich, j'étais chargée des recherches cliniques et en laboratoire dans le domaine de la prothèse. Aujourd'hui, mes tâches les plus importantes sont la définition de la future mission du département, ses domaines de recherche ainsi que l'enseignement, le mentorat et la supervision des étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs. Avec mes collègues de la faculté et les scientifiques travaillant sur les biomatériaux, nous définissons les collaborations en matière de recherches précliniques et cliniques dans le but d'établir un développement orchestré pour l'avenir. De plus, je suis aujourd'hui plus impliquée dans la gestion. 30
Geistlich News 1-2018
« L'avenir sera fructueux pour les deux parties. Pour nous, une collaboration plus poussée signifie un accès à des informations spécifiques, l'opportunité d'évoluer encore et de développer des orientations qui intéressent G eistlich » déclare le prof. Irena Sailer (à droite). Et le Dr Birgit Schäfer (à gauche) ajoute : « Geistlich bénéficiera d'un échange de connaissances. D'un côté, nous pouvons fournir des connaissances et une expérience étendues concernant nos biomatériaux. De l'autre, l'université de Genève offre son expertise clinique, des perspectives de chirurgie, des techniques et du matériel de chirurgie. »
Enfin, j'ai dû améliorer mon français pour pouvoir communiquer et enseigner, et j'ai dû apprendre à comprendre la mentalité de la population. Tout compte fait, le changement a été un fabuleux défi qui a élargi mon horizon !
Comment le parcours de formation est-il organisé dans votre université ? Prof. Sailer : Notre département assure la formation à deux niveaux. Nous enseignons la médecine dentaire reconstructrice et les sciences des biomatériaux à des étudiants de premier cycle, les futurs chirurgiens-dentistes. Les étudiants de premier cycle apprennent comment traiter les patients, d'abord sur des modèles fantômes puis dans des cliniques d'étudiants de premier cycle. Nous sommes chargés de l'enseignement de prothèse fixe, d'occlusodontie et des biomatériaux. Outre cette formation de premier cycle, les départements de prothèse sont agréés pour un programme de spécialisation de cycle supérieur sur trois ans en médecine dentaire