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«Je ne pensais pas que quelqu'un comme moi aurait cette chance»

Razia Arefi est une réfugiée afghane. En novembre, elle entrait chez Accent au poste de coach de carrière. Trois mois plus tard, elle intégrait le département financier. «Un beau résultat de notre programme Origami», explique la CEO de l'entreprise, Anouk Lagae. «Nous voulons en effet donner aux membres des groupes à risque l'opportunité de s'épanouir.» texte: melanie de vrieze / photos: juan wyns

Que représente exactement le projet Origami?

Anouk Lagae: «Notre maison-mère, House of HR, a lancé le programme Origami pour les réfugiées afghanes. Nous sommes en effet convaincus que nous devons donner toutes leurs chances à ces femmes. Ce nom renvoie à la route de l'exil qu'elles ont été forcées d’emprunter, mais aussi à l'espoir de les voir devenir des femmes entreprenantes, capables d'apporter leur contribution à notre société. Quand nous avons appris l'année dernière que les Afghanes ne pouvaient plus étudier et n'étaient plus en sécurité dans leur pays, nous avons décidé de nous engager. Nous avons conclu un partenariat avec JobRoad, notre propre réseau qui aide les personnes en difficulté à trouver un emploi. Cinq femmes ont été sélectionnées pour participer au programme. Première étape: quatre mois de formation intensive en langue au Business Language Communication Center (BLCC). Ensuite, nous avons pris en charge ces candidates pour les accueillir et les former. Ce sont des femmes compétentes, mais elles n'avaient jamais travaillé dans l'intérim. Elles ont commencé en novembre dans les agences d'Accent à Roulers, Courtrai et Hasselt. Parmi ces cinq femmes, trois sont toujours actives chez nous aujourd'hui. On parle souvent d'inclusion, d'offrir des opportunités aux plus défavorisés. Avec le programme Origami, nous voulons donner l'exemple en proposant à ces femmes un travail intéressant. Nous voulons faire la différence en aidant les autres à réaliser leurs rêves. Razia Arefi en est une belle illustration.»

Quel est votre bagage?

Razia Arefi: «J'ai obtenu un baccalauréat en économie à l'université d'Afghanistan. Mais je n'ai pas pu terminer ma première année de maîtrise parce que les talibans ont pris le pouvoir. J'ai débuté ma carrière en travaillant notamment pour une organisation belge, les Mères pour la paix. Cette ONG gère plusieurs projets en faveur de l'émancipation des femmes, surtout dans les campagnes. En tant que militante féministe, j'ai aussi assisté à des réunions dans plusieurs ministères, en présence de l'épouse du président. J'étais l'une des douze femmes à avoir été nommée directrice adjointe de la commune de Kaboul et ceci, dans un environnement tout de même très masculin. Dans ce cadre, j'ai pu nommer pour la première fois une femme au poste de représentante des villages. J'ai également travaillé pendant un an au ministère de l'Économie. Ma mission était de contrôler un fonds qui finançait des projets de développement dans 34 provinces du pays.» on ne m'a proposé que des places de femme de ménage. C'était un choc

Pourquoi avez-vous fui l'Afghanistan?

Razia Arefi: «Quand les talibans ont pris le pouvoir en août 2021, je n'étais plus en sécurité et j'ai dû quitter le pays. Comme j’étais en contact e travaillais pour une association belge, c'est tout naturellement que je me suis retrouvée en Belgique. Mon voyage était inopiné. J'ai fermé la porte de ma maison derrière moi, je n'avais qu'une valise et j'ai rejoint un groupe d'environ 49 personnes.

Arrivée ici, comme je ne pouvais pas m'imaginer rester sans rien faire, j'ai commencé à chercher du travail. On ne m'a proposé que des places de femme de ménage parce que je ne parle pas la langue. C'était un choc pour moi et cela m'a beaucoup stressée. Je n'avais donc fait aucune étude valable? Je n'avais aucune expérience professionnelle intéressante? Pourtant, à une époque, j'étais même candidate à un siège au parlement afghan! Ma collègue des Mères pour la paix m'a conseillé de m’adresser à une agence d'intérim. C'est ainsi que j'ai découvert le programme Origami d'Accent. J'ai eu la possibilité de bénéficier d’une formation de coach de carrière. Nous avons suivi en juillet et en août des cours de langue, les deux mois suivants, on m'a expliqué le fonctionnement d'Accent et le métier de coach. Et au début du mois de novembre, j'étais au travail.»

Que comprend la fonction de coach de carrière?

Razia Arefi: «Il s'agit d'appeler les candidats qui recherchent du travail par différents canaux, comme le VDAB, notre site Internet et les médias sociaux. Je me concentrais sur les gens qui habitaient dans la région et qui souhaitaient trouver un job dans un environnement industriel ou de production. Je me chargeais de la sélection et des interviews. Quand j'avais toutes les informations, j'envoyais une proposition au client pour lui présenter le candidat. Et le convaincre qu'il était le meilleur.»

Aviez-vous imaginé que vous deviendriez un jour consultante RH?

Razia Arefi: «Grâce à mon expérience en économie, je suis à l'aise dans les formations, la gestion, la direction de projets. En Afghanistan, j'ai occupé la fonction de directrice générale. À ce titre, j'ai dirigé des services RH et financiers. En débarquant en Belgique, j'espérais travailler dans l'un de ces domaines mais je ne pensais pas qu'on allait donner une chance à quelqu'un comme moi. Grâce à ce programme, Accent aide des exilés qui, comme moi, ne parlent ni le néerlandais ni le français. L'entreprise connaît les besoins du marché et écoute les candidats. Elle poursuit un but commercial mais ne se limite pas à la dimension financière.»

Anouk Lagae: «Accent possède 65 agences capables d'accueillir des étrangers, un cinquième du nombre total. Elles sont dirigées par des professionnels qui ont un background international. Ils comprennent d'autant mieux les candidats et les aident à résoudre leurs problèmes. On ne se rend pas compte qu'Accent s'investit autant pour aider ces personnes à trouver un emploi. Nous le faisons depuis quinze ans, nous sommes pionniers en la matière.»

Quelles sont les conditions nécessaires de la diversité et de l'inclusion au travail?

Anouk Lagae: «Il faut d'abord donner l'exemple. La diversité en soi n'est pas compliquée. Il s'agit de trouver l'équilibre entre les femmes et les hommes, les plus âgés et les jeunes. On retrouve chez nous plus de vingt nationalités. Dix pour cent de nos salariés n'ont pas de racines belges. J'en suis fière: c'est mieux que la moyenne des entreprises belges et internationales. Indépendamment de la nationalité ou du genre, je trouve que la diversité d'opinion (diversity of thought) est la plus importante. Elle permet de regarder un problème sous différents angles. Le vrai défi est celui de l'inclusion. Que faire pour que chacun se sente intégré au travail? Il s'agit surtout de respecter l'autre dans ce qu'il est. Be a Friend est l'une de nos valeurs. Pour les clients, cela veut dire que nous les écoutons sincèrement, pour les candidats, que nous ne nous arrêtons pas à leur CV et à leur lettre de motivation, pour les collègues, que nous essayons de voir ce qu'il y a de mieux en eux. Cette attitude est dans notre ADN. Nous vérifions qu'elle soit appliquée et nous n'hésitons pas à poser des limites. Si nous observons un comportement qui ne correspond pas à nos valeurs, nous le faisons remarquer et nous pouvons être sévères. Et si cela débouche sur la nécessité de nous séparer de telle ou telle personne, nous le ferons. Avec respect.»

Comment s'y est-on pris chez Accent pour vous accueillir, vous et vos collègues?

Razia Arefi: «Nous avons été soutenues dès le premier jour. Les cours de langue et la présentation du métier de

«Chaque année, un quart de nos salariés bénéficient d'une promotion. Chez nous, tout est possible pourvu que vous ayez envie d'apprendre.»

Anouk Lagae

Anouk Lagae — FONCTION CEO d'Accent

coach nous avaient déjà donné confiance en nous. C'est précieux quand vous cherchez un emploi dans un nouveau pays. Au bureau, on me demande régulièrement si je vais bien, si je suis satisfaite et si j'ai des problèmes. Pour moi, c'était important par exemple de visiter les usines des clients pour voir comment tout fonctionne. En Afghanistan, nous avons peu de ces machines. Il m'est donc souvent difficile d'imaginer ce que représente exactement la fonction concernée. Visiter le site web de l'entreprise ne suffit pas. Par ailleurs, nous avons l'opportunité d'évoluer dans l'organisation. Je viens de commencer au département financier où je vais contrôler les factures.»

Anouk Lagae: «Razia Arefi a suivi la formation de coach de carrière, mais nous lui donnons aussi des possibilités de progresser, même si elle ne maîtrise pas encore entièrement la langue. Son rêve était en effet d'entrer dans l'équipe financière. Elle l'a fait plus vite que prévu.»

Razia Arefi: «Mon arrivée dans le département financier est une preuve que le management nous écoute, comme le demande notre valeur interne Be a Friend. L'entreprise savait qu'à court terme je voulais prendre une autre direction. Stay Gutsy (soyez audacieux) est une autre valeur. Nous avons la liberté d'entreprendre et de tirer les leçons de nos erreurs. On nous fournit les outils pour améliorer notre travail, mais la dimension professionnelle n'est pas seule en cause. J'éprouve aussi beaucoup de plaisir dans ma fonction.»

Anouk Lagae: «C'est vrai. À cause des objectifs commerciaux, la fonction de coach de carrière n'est pas simple. Il faut beaucoup travailler. Nous sommes des sportifs de haut niveau. En même temps, l'entreprise prend soin de son personnel. Ce cocktail est assez spécial. Nous sommes très exigeants mais nous nous entraidons. Et pour nous, le plaisir au travail est essentiel.»

Quels obstacles rencontrez-vous?

Razia Arefi: «La langue. Pour un coach de carrière, il faut communiquer en permanence. Vous devez posséder le vocabulaire nécessaire pour convaincre votre client de la valeur d'un candidat. Vous devez démontrer qu'il est motivé, prêt à travailler et à apprendre, même s'il n'a pas d'expérience professionnelle solide. Bien comprendre la fonction était un autre défi pour moi. Mes collègues savent immédiatement quelles questions poser quand ils interviewent un candidat pour un poste précis. Pour moi, ce n'est pas toujours aussi clair. Heureusement, nous avons des guides de profils et des cours que nous pouvons suivre.»

Projetez-vous de mettre au travail plus de femmes afghanes par le biais du programme Origami?

Anouk Lagae: «Nous allons d'abord évaluer les premiers résultats. Je pense en effet qu'il y a certainement des choses à améliorer. Il est donc trop tôt pour en parler. L'année dernière, nous nous sommes adressés aux femmes afghanes, l'année prochaine, nous choisirons peut-être un nouveau groupe cible. Il peut en effet se produire d'autres événements qui nous toucheront. Quand la Russie a envahi l'Ukraine, nous avons réalisé en deux ou trois jours un site pour mettre en contact réfugiés ukrainiens et employeurs belges. Nos propres collaborateurs qui parlent ukrainien ou russe ont été employés comme traducteurs dans les centres d'accueil. Ils ne pouvaient plus effectuer leur travail normal mais c'était notre contribution humanitaire. Nous soutenons des groupes à risque qui ne peuvent déployer tout leur potentiel. Nous continuerons à le faire, surtout s'il s'agit de femmes. C'est dans notre ADN. Donner des opportunités aux femmes est à la base de la création de l'entreprise.»

Pour Accent, les compétences préalables sont moins importantes, les candidats doivent surtout apprendre on the job.

Anouk Lagae: «C'est la base de notre mission: We will embrace every talent and spark joy in their lives. Nous croyons que chaque talent a le droit de s'épanouir. Le travail doit donner du plaisir. S'il devient une charge ou une corvée, vous n’êtes pas à la bonne place. Vous devez changer de manager, de département ou d'entreprise. Nous voulons persuader nos clients de la justesse de ce principe: hire the will, train the skill . Assurez-vous que la bonne volonté est présente, que le candidat s'adapte à la culture, mais formez-le, investissez en lui pour lui donner des ailes. Pour que notre démarche soit crédible, nous avons adapté notre processus de recrutement interne en supprimant radicalement les CV et les lettres de motivations. Dans notre site web, nous ne demandons que les initiales, le numéro de GSM et l'adresse e-mail des candidats. Mais nous leur demandons de se soumettre à un test pour vérifier qu'ils correspondent à notre culture. Pour beaucoup, la fonction de coach de carrière est différente de ce qu'ils imaginaient. Ce test nous permet de mieux concilier les deux parties. Les candidats savent ce qui les attend et de notre côté, nous savons qu'ils pourront s'adapter à notre culture. S'ils réussissent ce test, nous les invitons sans avoir la moindre idée de leur expérience. Nous obtenons ainsi un afflux diversifié de candidats qui se découragent moins vite. Chez nous, l'expérience n'est pas essentielle. Nous avons des responsables d'agence qui sont diplômés en droit et d'autres qui n'ont pas terminé leurs études. Et ce dernier groupe n'est pas, par principe, celui qui réussit le moins bien.»

Comment concrétisez-vous les opportunités d'évolution?

Anouk Lagae: «Nous investissons deux cents heures de formation par an et par personne, ce qui correspond à

QUE FAIT ACCENT?

:: vingt-cinq jours entiers. Je ne connais aucune entreprise en Belgique qui fasse la même chose. Nous avons une Accent Business School qui emploie vingt personnes à temps plein et qui donnent des cours. Pour les formations spécifiques, nous collaborons par exemple avec l'Antwerp Management School ou la Vlerick Business School. Nous investissons dans notre personnel et nous en sommes récompensés. Les salariés connaissent des collègues qui ont été promus et savent qu'ils peuvent suivre le même chemin. Chaque année, un quart de nos collaborateurs bénéficient d'une promotion. Nous donnons l'exemple pour démontrer que tout est possible pourvu que vous ayez envie d'apprendre. Nous le faisons pour donner à chaque salarié toutes les chances d'évoluer d'un département à l'autre et de réaliser leurs rêves.» ¶ sélection: sabrina bouzoumita

Accent, entreprise fondée en 1995, est une société de placement des talents qui possède un réseau d'environ 300 agences et qui emploie 1.437 personnes en Belgique. Elle met au travail quotidiennement plus de 25.000 personnes et fait partie de House of HR, une holding internationale composée de filiales spécialisées dans les ressources humaines.

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L’Audi Q8 e-tron belge donne un nouveau visage à la voiture électrique haut de gamme

En tant que marque premium, Audi est toujours à l’avant-garde. Fin 2018, l’Audi e-tron a inauguré l’ère de la mobilité électrique. Avec succès, puisque plus de 5 500 Belges ont fait l’acquisition du SUV électrique de luxe. Désormais, l’Audi e-tron poursuivra sa carrière sous le nom d’Audi Q8 e-tron, avec un nouveau nom, une plus grande autonomie, de nouvelles technologies et un design plus moderne, mais toujours «Made in Belgium».

D’ailleurs, en tant que Belges, nous pouvons en être particulièrement fiers, car les Audi Q8 e-tron et Audi Q8 Sportback e-tron sont exclusivement produites par les 3 000 employés belges d’Audi Brussels. Selon un processus qui est par ailleurs totalement neutre en carbone.

Depuis le début de la production de l’Audi e-tron, en 2018, le site belge a été reconnu comme la première usine au monde certifiée neutre en carbone pour la production de masse haut de gamme. Le site est passé à l’électricité verte en 2012. Entre autres, Audi Brussels a installé sur le site de l’usine l’un des plus grands systèmes photovoltaïques de la région, couvrant une surface de 107 000 mètres carrés. Le système produit chaque année environ 9 000 mégawattheures d’électricité à partir d’énergies renouvelables. Cela suffit pour recharger environ 90 000 unités Audi Q8 e-tron et réduire les émissions de carbone de 1 881 tonnes. Les entreprises qui fournissent les cellules de batterie sont tenues d’utiliser uniquement des sources d’énergie renouvelables pour la production. Les moteurs électriques destinés à la production sont transportés par fret vert de la Hongrie à Bruxelles. Depuis mai 2022, Audi utilise le transport ferroviaire sur le parcours d’environ 1 300 kilomètres, une décision qui réduit les émissions de carbone d’environ 2 600 tonnes par an.

L’enthousiasme pour le nouveau modèle électrique phare d’Audi est élevé. Depuis le début des commandes en décembre, l’Audi Q8 e-tron et l’Audi Q8 Sportback e-tron ont représenté 45% des ventes de voitures électriques Audi en Belgique.

Sans surprise, les Q8 e-tron et Q8 Sportback e-tron font un grand pas en avant.

«Nous avons réussi à augmenter à la fois la capacité de la batterie et la puissance de charge. En outre, nous avons amélioré les moteurs, la direction progressive et le châssis, et donc les caractéristiques de conduite dynamique qui sont si typiques d’Audi», déclare Markus Duesmann, président du conseil d’administration d’Audi AG. Les concepteurs ont notamment dessiné une nouvelle face avant – notez aussi le logo bidimensionnel de la marque aux quatre anneaux – et amélioré la ligne de fuite. Le résultat est une autonomie électrique allant jusqu’à 582 km pour le Q8 e-tron et même 600 km pour la version Sportback (selon la norme WLTP). Des chiffres impressionnants pour un SUV de cette taille. Et ce n’est pas la seule surprise.

«En tant que marque automobile, vous devez toujours envisager les choses avec plusieurs années d’avance. Aujourd’hui, les attentes des clients et de la société évoluent à la vitesse de l’éclair. Audi l’a très bien compris. Son slogan Vorsprung durch Technik résume en trois mots sa mentalité de pionnier progressiste. Depuis sa création, Audi développe des innovations et des technologies qui propulsent la voiture au niveau supérieur», explique Stef Sleurs, directeur du marketing chez Audi Belgique.

L’Audi Q8 e-tron et le Q8 Sportback e-tron peuvent être, pour la première fois sur des modèles de série, équipés de l’holoride, une technologie qui adapte les mouvements de caisse de la voiture. Les passagers arrière peuvent chausser des lunettes de réalité virtuelle et s’immerger dans des jeux, des films et des contenus interactifs. Si la voiture tourne à droite, le vaisseau spatial du monde imaginaire navigue également vers la droite. Si la voiture accélère, le vaisseau spatial accélère aussi. Ainsi, un trajet en voiture ne sera plus jamais le même. Et pourquoi pas des caméras qui prennent la place des rétroviseurs extérieurs? Ou encore des phares LED à matrice numérique qui projettent des messages sur la route et adaptent le faisceau aux conditions jusqu’au plus petit rayon?

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