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Le facteur G, comme le goût d'apprendre

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Au siège bruxellois de la compagnie d'assurances AG, plus de six cents salariés ont pris part à un jeu de team-building, Strides. Bientôt, ce sera au tour de Charleroi et d'Anvers. Objectif de l’opération? Aiguiser auprès des salariés le goût de la formation.

Dans le jeu vidéo Strides, quatre personnes, équipées d'une console et de joysticks, doivent accomplir ensemble une mission: sauver le monde. Le système analyse automatiquement toutes les actions des participants. Il donne ainsi de nombreuses informations à l'animateur de la séance sur la dynamique de l'équipe et les qualités des joueurs individuels. «En fait, cette expérience est avant tout très amusante», souligne Sylvie Opsommer, Head of Business HR & People Development d'AG Insurance. «Dans l'environnement sécurisé du jeu, on n'hésite plus à sortir de sa zone de confort.»

Meilleur Engagement

«664 personnes ont déjà pris part au jeu et nous continuons à organiser des sessions», Sylvie Opsommer. «Au bout du compte, un quart des 4.400 salariés d'AG auront joué à Strides. La participation est parfaitement volontaire mais le bouche-à-oreille fonctionne très bien et beaucoup de collègues ont envie d'essayer.»

L'opération s'inscrit dans la nouvelle politique de formation de l'entreprise. «Nous voulons proposer à nos collaborateurs, y compris les profils les plus expérimentés, de nouveaux outils pour attiser leur goût d'apprendre. Nous avons constaté que le jeu augmente l'engagement des participants. Cette méthode est inclusive et engendre de meilleurs résultats que les séminaires ou les leçons classiques. Je suis convaincue de la puissance du jeu pour ouvrir le débat sur des matières complexes, comme la

FONCTION dynamique d'équipe, la sécurité psychologique ou l'inclusion.»

AG s'est donné une priorité: mettre en place une organisation apprenante. «Nous résumons notre approche par cette devise: A great place to grow for all. Nous sommes persuadés que l'entreprise, les managers et les salariés ont tous la responsabilité de passer à l’action pour apprendre.»

Analyse Du Facteur G

La compagnie a récemment confié au professeur Frederik Anseel la direction d'une vaste enquête, baptisé Learn2Grow. Plus de 2.200 salariés d'AG (56% du personnel) ont répondu à ce sondage sur leurs capacités de formation et sur leur goût d'apprendre (le facteur G). En échange, ils ont reçu un rapport personnalisé avec des conseils concrets pour les aider à se développer.

Cette enquête est le point de départ d'un programme qui entend placer la culture de la formation au centre d'AG Insurance. «Ce facteur G se définit comme une combinaison de productivité, de capacité à s'adapter, d’ouverture d’esprit à la formation et d'apprentissage on the job», continue Sylvie Opsommer. «Les résultats de nos investigations se sont révélés très positifs. La plupart des salariés ont la volonté d'apprendre et estiment qu'ils ont la responsabilité de maîtriser leur parcours. Notre organisation a compris une chose: nous devons libérer plus de temps pour la formation. La sécurité psychologique est importante dans l'apprentissage mais les individus doivent aussi avoir le courage de sortir de leur zone de confort. Nous devons donc en faire plus pour enthousiasmer les salariés à apprendre en dehors de leur rôle normal.» ¶

Frederic Brasseur

Avocat de DLA Piper UK LLP

Dans cette rubrique, les spécialistes du bureau d’avocats DLA Piper répondent aux questions de nos lecteurs sur la très large thématique du droit du travail. Vous pouvez également poser vos questions en les envoyant à redaction@hrmagazine.be

Vacances:

Les jours de vacances légaux auxquels un travailleur salarié a droit au cours d’une année donnée doivent être pris au plus tard le 31 décembre de l’année concernée. Mais il arrive parfois que tous les jours ne puissent pas être pris, par exemple lorsqu’un travailleur qui avait prévu de prendre les derniers jours entre Noël et Nouvel An tombe malade dans le courant du mois de décembre.

L’arrêté royal du 30 mars 1967 déterminant les modalités générales d’exécution des lois relatives aux vacances annuelles des travailleurs salariés prévoit dans ce cas l’obligation de rémunérer les jours de vacances non épuisés en fin d’année. Le travailleur salarié percevait donc le pécule de vacances pour les jours de vacances non pris, mais n’avait plus la possibilité de prendre ces jours.

Or, la directive 2003/88 du Parlement européen et du Conseil, du 4 novembre 2003, concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail aborde le congé annuel sous l’angle de la santé et prévoit dès lors uniquement la possibilité de remplacer les jours de vacances par un paiement à la fin du contrat de travail.

Sur ce point, donc, le droit belge était en conflit avec le droit européen. Un arrêté royal du 8 février 2023 résout en grande partie ce conflit avec le droit européen.

Nouveaux Principes

La règle de base est toujours celle-ci: les jours de vacances doivent être pris avant la fin de l’année. En cas d’absence due à un accident du travail, une maladie, un congé de maternité, un congé de paternité, un congé d’adoption ou un congé d’accueil, les jours non épuisés seront désormais reportés à l’année suivante. Ces jours doivent être pris au cours de l’année suivante ou de l’année d’après.

vailleur salarié, lorsqu’il prend un jour de congé transféré, aurait droit à un pécule de vacances calculé sur la base du salaire applicable à ce moment.

L’arrêté royal du 8 février 2023 s’applique à partir de l’exercice de vacances 2023. Les premiers jours de vacances transférables sont les jours acquis en 2023, qui doivent normalement être pris en 2024.

MALADE PENDANT SES VACANCES?

L’arrêté royal du 8 février 2023 introduit également une autre modification législative. Si un travailleur tombe malade pendant une période de vacances, les jours de maladie ne peuvent désormais plus être comptés comme des jours de vacances. Cette règle s’applique aussi bien dans le cas où le travailleur est déjà malade au moment d’entamer ses vacances que dans le cas où il tombe malade pendant les vacances. Les jours de vacances correspondants devront être pris ultérieurement.

Il n’y a pas, à cet égard, de règles particulières concernant la notification par le travailleur salarié, l’envoi d’un certificat médical ou le droit de l’employeur de charger un médecin-contrôle de vérifier si le travailleur est véritablement malade. Cependant, il est évident que des problèmes pratiques risquent de surgir, notamment si le travailleur salarié tombe malade pendant ses vacances à l’étranger. ¶ www.dlapiper.com/ en/belgium/

La disposition stipulant que les jours de vacances non utilisés sont payés à la fin de l’année est maintenue. Lorsqu’un travailleur prend un jour de vacances transféré, il ne perçoit aucune rémunération, étant donné que le pécule de vacances pour ce jour a déjà été payé en décembre de l’année précédente. Le mode de calcul du pécule de vacances reste inchangé. Il n’est donc pas vrai qu’un tra-

Kim Mahieu

FORMATION

MBA Change & Leadership Management

KU Leuven, campus de Bruxelles

1. Pourquoi avez-vous choisi ces études?

«Enfant, je rêvais de devenir médecin. Mais plus j'y pensais et plus mes vraies motivations m'apparaissaient clairement. C'était avant tout la dimension humaine de cette profession qui m'attirait. Pour changer le monde, vous devez commencer par vousmême. Changer le monde, c'est aussi faire la différence pour les autres, même si votre intervention est modeste. C'est ce qui m'a séduit dans la GRH. Je crois en effet que le secteur des ressources humaines vous offre la chance d'avoir un impact positif sur la vie d'autrui. Implémenter des transformations stratégiques qui augmenteront la satisfaction des travailleurs et de leur employeur: c’est de cela que j’ai envie.»

2. Quel est le sujet de votre travail de fin d'études?

«Je le présente l'année prochaine, mais j'approfondis déjà mon sujet: comment une entreprise peut-elle agir de façon préventive contre le burn-out dans son personnel? Au départ, le burn-out est invisible. Il touche souvent les individus les plus passionnés. Une de mes amies a été affectée par ce phénomène. Elle se donnait à 300% et accumulait les heures supplémentaires. Elle n'a pas vu venir le burn-out, son employeur non plus d'ailleurs. Du coup, personne n'a pu lui conseiller de ralentir. Pourtant, il existe plusieurs outils qui permettent de prévenir ce fléau, comme le Burn-out Assessment Tool. Cet instrument est centré sur les symptômes: vous pouvez donc intervenir de façon assez concrète. En réalité, les entreprises méconnaissent encore le problème. À mes yeux, cette ignorance est grave. Votre entreprise a beau connaître le plus grand succès, si votre personnel tombe malade, vous n'irez pas très loin.»

3. Comment vous détendez-vous quand vous n'étudiez pas?

«J'adore lire. Je dévore actuellement Finding my virginity de Richard Branson, le fondateur du groupe Virgin. Dans cette autobiographie, il insiste sur l'importance du personnel. Richard Branson me semble être quelqu'un qui se soucie du bienêtre de ses collaborateurs. Il offre par exemple des retraites sur son île privée pour que les salariés puissent se ressourcer. En plus de mes études, je me rends deux fois par semaine dans le département RH de Daikin Europe, où je travaille comme étudiante. À première vue, on ne pourrait pas parler de détente… Mais je trouve formidable de pouvoir faire des progrès. J'aime aussi voyager, j'ai un ami qui habite à la côte. Quand je ne suis pas en train de travailler, je pars souvent me promener au bord de la mer.»

4. Que voulez-vous faire après vos études?

«Je souhaite être engagée par une grande société internationale. Je suis fascinée par la façon dont les mœurs locales influencent la culture de l'entreprise. Ainsi, les modes de vie japonais déteignent sur le groupe Daikin. Quand j'ai une question, je peux m'adresser à n'importe qui. On me demande mon feed-back et on m'en donne aussi. Même quand je commets une erreur, je ne suis pas sanctionnée. Ici, on réfléchit d’abord à la manière d'améliorer les choses. Ce qui me procure la chance de progresser. Je rêve de pouvoir contribuer un jour à la mise en place d'un environnement de travail aussi positif.»

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