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UNDER THE INFLUENCER
BRYN WOZNICKI + LAUREN NEAL
ÉTATS-UNIS / USA | 2023 | 102 MIN | VOA / ENGLISH
Une jeune artiste queer, douée et fragile, et une mentor dans le placard, aguerrie et manipulatrice. Jusqu’où iront ces deux femmes qui s’attirent et se repoussent ? Un long métrage habile, au croisement du film d’art et du thriller, dans un milieu où tous les coups sont permis.
Lex, une jeune artiste queer, talentueuse mais se débattant avec une santé mentale fragile, est prise en charge par Andrea, mentor d’expérience qui admire et encourage l’art digital de Lex mais qui manipule la jeune femme pour, dit-elle, inspirer sa création. Une relation trouble et potentiellement dangereuse, autant pour l’une que pour l’autre. Les deux réalisatrices mêlent habilement les thèmes du film d’art – le mystère de la création et l’appétit du marché ; la frontière, nourricière et destructrice, entre la folie et la réalité – et les codes du thriller sophistiqué : laquelle des deux protagonistes sera une vraie femme fatale ? Le tout teinté de thématiques queer qui renouvelle le genre. Dans le rôle de l’artiste tourmentée, Lauren Neal, également coréalisatrice, communique avec beaucoup de sensibilité les failles autant que les forces de son personnage.
Andrea Caulfield preys on talent. An influential curator, she digs her claws into Lex, an anonymous digital artist. She flirts. She flays. Though Lex, who is strung out by stress but fiercely attached to her craft, might be the wrong mouse for this cat.
Under the Influencer is an audacious, jittery thriller full of dark surprises with much to examine and upend about the extractive nature of art and art purveyors. Anchored by her tireless assistant (Joy Sunday), Andrea Caulfield (Erin Matthews) is able to paint a lucrative face on anything, and is all about unconventional and abusive methods under the mantra that suffering and sacrifice breeds the best—and most saleable—art. Is she uplifting female and nonbinary BIPOC artists or capitalizing on their narratives? Lex (Lauren Neal) believes in Andrea, trusting that she will help take her away from her thankless call centre job and into the art world’s upper echelons. Or maybe her lust for the older woman is clouding her judgement. When one of Andrea’s business tactics explodes Lex’s nerves, Lex’s mother (Margo Carre) advises her to stand up for herself—a permissive prospect for a woman coming unhinged.