« Je dois à mes caducées et mes brisques1 le prestige qu’il m’a fallu parfois auprès des ignorants et des sots. » 1-Brisque : galon indiquant le grade ou l'ancienneté dans l'armée.
Jane Doe
notre muse du mois
Nicole Girard-Mangin
Combattante médicale, militaire, féministe
11 octobre 1878 : naissance à Paris.
Décembre 1916 : promue médecin-major, elle dirige l'hôpital Edith Cavell (Paris).
1913 : « Essai sur l'hygiène et la prophylaxie antituberculeuses au début du XXe siècle »
Sommité internationale dans les maladies tuberculeuses et pulmonaires, volontaire et unique femme-médecin durant la Première Guerre mondiale, elle militera pour les droits civils et militaires des femmes, avant de s’éteindre à 40 ans.
1914 – 1916 : volontaire, mobilisée comme médecin-cheffe, elle soigne et opère les soldats sur le front.
Nicole Mangin naît à Paris le 11 octobre 1878, dans une famille de commerçants meusiens. Après une licence en sciences naturelles, elle entame à 18 ans des études de médecine à Paris, qu’elle interrompt après sa rencontre et son mariage à 21 ans avec André Girard, un exploitant viticole de Champagne, dont elle aura un fils.
MÉDECIN-CHERCHEUSE
Elle abandonne la médecine pour travailler avec son mari dans leur exploitation champenoise. Elle divorce 76 ::: Les muses de Janette
Après-guerre : elle milite pour le vote des femmes.
6 juin 1919 : décès à Paris.
quatre ans plus tard, puis retourne à ses études, qu’elle termine par une thèse sur les poisons cancéreux, à 28 ans. Spécialisée en prophylaxie antituberculeuse, Nicole se lance dans la recherche sur la tuberculose et le cancer, enseigne à la Sorbonne, et devient une sommité internationalement reconnue dans les maladies tuberculeuses et pulmonaires. Elle dirige à 36 ans le dispensaire anti-tuberculeux de l’Hôpital Beaujon, situé alors à Paris, qui servira d'hôpital militaire durant la Grande Guerre.